fiche_sortie_de_disque

Page 1

SORTIE DE DISQUE DU RETROPLANNING AU DISQUAIRE DANS LES COULISSES DE L'ARRIÈRE BOUTIQUE Compte­rendu de la rencontre du 28 février 2013, avec la complicité de Magalie Tarditi, Disquaire au Furet du Nord

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


SORTIE DE DISQUE 1) Les répartitions financière de la vente d’un disque 1.1) Répartitions pour le disque Les pourcentages sont donnés par rapport au prix de gros H.T d’un CD (base BIEM) DETAIL DES REPARTITIONS SUR UN DISQUE VENDU

Pourcentage

Exemple au plus haut

DISQUE

100 %

9.83 €

COUT DE FABRICATION

10 %

0.98 €

FRAIS GENERAUX

13 %

1.28 €

ARTISTE

Entre 7 et 10 %

0.69 €

DROITS DE REPRODUCTION MECANIQUE SDRM Ces sommes retournent à la Sacem et seront 9 % perçues par l’auteur / compositeur

0.88 €

PRODUCTEUR / ARTISTE AUTO­PRODUIT

Entre 18 et 22 %

1.77 €

DISTRIBUTEUR

Environ 40 %

3.93 €

Exemple plus haut

au

0.98 €

2.16 €

Combien faut­il vendre d'albums pour toucher le SMIC ?!!!! Pour toucher l'équivalent du SMIC en droit d'auteur, un compositeur doit vendre a peu près 24.000 albums par an s'il n'est pas édité, et 48.000 s'il est édité (ces chiffres ne prennent pas en compte les éventuels passages radio, TV, discothèques.

1.2) Musique en ligne Un morceau acheté en ligne 99 centimes d’euro est vendu hors taxe 83 centimes d’euro. Sur les contrats de cession éditeur (producteur) / distributeur (les plate­formes de téléchargement payantes), le prix de vente d’un titre s’établit à 70 centimes d’euro, mais peut atteindre 90 centimes d’euro pour une nouveauté à fort potentiel commercial, ce qui représente pour les plate­formes une vente à perte.

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


DETAIL DES REPARTITIONS MUSIQUE EN LIGNE

%

Répartitions pour un morceau

Répartitions pour un album 10 morceaux

PRIX

100 %

0.99 €

9.90 €

ARTISTE

3.54 %

0.035 €

0.35 €

PRODUCTEUR

66.67 %

0.66 €

6.60 €

PLATEFORME

1.01 %

0.01 €

0.10 €

DROITS DE REPRODUCTION MECANIQUE DRM Ces sommes retournent à la Sacem et 1.01 %

0.01 €

0.10 €

7.58 %

0.075 €

0.75 €

FRAIS BANCAIRES

4.04 %

0.04 €

0.40 €

TVA

16.16 %

0.16 €

1.60 €

seront perçues par l’auteur / compositeur SACEM perçues par l’auteur / compositeur

http://www.irma.asso.fr/IMG/pdf/4063_Etude_remuneration_musique_avril2006.pdf

2) Les différents contrats de disque Différents types de contrats : 1 ) Contrat d’artiste 2) Contrat de licence 3) Contrat de distribution

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


LE CONTRAT D’ENREGISTREMENT EXCLUSIF DIT CONTRAT D’ARTISTE

­ Pour qui ? ARTISTE ­ PRODUCTEUR Le contrat d’artiste porte sur l’exploitation d’un disque : Le producteur met l’artiste en studio et engage les dépenses d’enregistrement, de pressage, de promotion…En retour il prend une partie des royalties. ­ Contrat à durée déterminée ­ Engagement mutuel d’enregistrement d’un album ­ Détermination d’une exclusivité d’exploitation ­ Définition du territoire géographique ­ Type de rémunération : 1) Rémunération de l’auteur/compositeur pour le salaire d’enregistrement ( dépend du minutage de l’album (28,13 € brut par minutes) 2) Rémunération sur les royalties = redevances = = une fraction du chiffre d'affaires des ventes de disques, reversée à un artiste (ou un label). C'est un pourcentage du Prix de gros HT (encore appelé prix de gros catalogue, ou encore PPD, cad published price to dealers), qu'on multiplie par le nombre de copies vendues. Par exemple, pour un taux de royalties de 7% et 10 000 disque vendues à 10€ HT, l’artiste touchera 7% x 10€ x 10 000 = 7 000€. ­ Possibilité de négocier des avances sur redevances (pas obligatoire et dépend de la bonne volonté du producteur) ­ Montant des rémunérations pour les royalties : 1) 2)

1) 2) 3)

Les pourcentage sur les ventes du disque sont variables suivant le nombre de vente vendus et le pourcentage accordé par la production. Ce pourcentage est calculé sur le prix d e gros H.T Un artiste en développement peut obtenir un pourcentage moyen entre 8 et 10 % pour les 100 000 premiers disques. Un artiste à forte notoriété pour atteindre un pourcentage de 20 %. Pour des genres musicaux moins diffusés, tels que le jazz, la musique classique, la musique traditionnelle ou la musique contemporaine, le taux moyen de royauté oscille entre 4% et 6% Le pourcentage peut également est soumis à des paliers qui augmentent à partir d’un certain nombre de disques vendus (100 000/200 000 disques…) Export : Taux de redevance égal à 30 à 50 % du taux de royaltie initial (soit 2.1 à 3.5 % du prix de gros H.T pour un contrat négocié à 7 % / soit 2.7 à 4.5 du prix de gros H.T pour un contrat négocié à 9 %) Support numérique : Taux de redevance égal à 75 % du taux de royaltie initial (soit entre 5.25 à 6.75 % du prix de gros H.T)

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


LE CONTRAT DE LICENCE

Pour qui ? PRODUCTEUR ­ DISTRIBUTEUR. Un contrat de licence est passé entre un producteur et un éditeur phonographique (celui qui fabrique le disque en général. Souvent les distributeurs sont à la fois Editeur phonographique et distributeur). ­ Il peut­être signé entre : 1) Un producteur et un distributeur 2) Un artiste auto­produit et un producteur 3) Un artiste auto­produit et un distributeur ­ Le producteur ou l’artiste auto­produit prend à sa charge la réalisation de la bande mère, ce qui inclut le paiement des frais d’enregistrement (studio, bandes, ingénieur du son, etc.) et celui de tous les artistes intervenant dans la production. Il prend aussi en compte la préparation du livret intérieur (rédaction des textes, fourniture des photographies et illustrations). Le producteur concède à l’éditeur, pour une durée prévue au contrat, un droit d’exploitation des enregistrements dont il demeure le propriétaire ­ Le distributeur (ou éditeur phonographique) se chargera des frais de fabrication du CD, et notamment la Société pour l’administration du droit de reproduction mécanique (SDRM). Il se chargera ensuite d’assurer la distribution et la promotion. ­ Contrat à durée déterminée ­ Détermination d’une exclusivité d’exploitation ­ Le producteur ne faisant que céder pour un certain temps ses droits d’exploitation, il demeure le propriétaire de l’enregistrement. ­ Définition du territoire géographique ­ Type de rémunération : Le producteur ou l’artiste auto­produit reçoit des redevances sur les ventes réalisées par l’éditeur phonographique (= le distributeur) ­ Montant des rémunérations pour les royalties : Possibilité d’avances sur redevances ­ Ce pourcentage est calculé sur le prix de gros H.T. ­ Le taux moyen de redevance versé au producteur varie entre 18 et 22 % si l’éditeur phonographique prend en charge la promotion. ­ Dans le cas ou l’éditeur phonographique ne se charge pas de la promotion, le taux de redevance versé au producteur est de 24 à 28 % ­ Un progression du taux plancher est souvent prévue, par exemple : ∙ entre 1 et 50 000 exemplaires : 21% ∙ entre 50 001 et 100 000 exemplaires : 22% ∙ entre 100 001 et 200 000 exemplaires : 23% ∙ au­delà de 200 001 exemplaires : 24%

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


LE CONTRAT DE DISTRIBUTION

­ Pour qui ? PRODUCTEUR ­ DISTRIBUTEUR ­

Le contrat de distribution lie un éditeur phonographique ou producteur ou auto­producteur à un distributeur pour la distribution commerciale d’un disque. Le distributeur achète un produit manufacturé prêt à entrer dans le circuit de vente. Il prendra une marge sur le prix de gros.

­

Ce contrat implique la prise en charge par le producteur de la totalité du disque, depuis la séance de studio jusqu’à la livraison des disques fabriqués au distributeur, le financement et le suivi de l’enregistrement, la SDRM, le pressage du CD et les frais de livraison des albums au distributeur par le producteur.

­ Contrat à durée déterminée ­ Détermination d’une exclusivité d’exploitation ­ Le producteur ne faisant que céder pour un certain temps ses droits d’exploitation, il demeure le propriétaire de l’enregistrement. ­ Définition du territoire géographique ­ Type de rémunération : Le producteur ou l’artiste auto­produit reçoit des redevances sur les ventes réalisées par le distributeur, sur présentation d’un état des ventes.

­ Montant des rémunérations pour les royalties : ­ Ce pourcentage est calculé sur le prix d e gros H.T. ­ Le taux moyen de commission du distributeur se situe aux alentours de 40 %. Ce taux peut diminuer en fonction de l’augmentation du chiffre de ventes (plus il y a de disques vendus, moins le distributeur prend de commission). ­ Le distributeur est aussi maître des remises susceptibles d’être consenties à la clientèle (remise de fin d’année, remise sur objectif visés…). Selon les négociations, ses remises sont ou non à la charge du producteur. ­ Le distributeur encaisse les produits de la vente et reverse au producteur le montant dû. ­ Une provision est généralement pratiquée afin de tenir compte des retours. Ce taux varie entre 10 et 15 % des ventes réalisées et est recrédité sur le relevé des ventes du mois suivant.

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


3) Évolution des marchés Le contrat d’artiste est un peu le contrat en or, qu’on ne signe pas tout les jours. Cependant à l’heure de la crise du marché du disque, les labels ne parviennent plus à faire de bénéfices sur les disques (voir même en perde). Pour récupérer une source de revenus, les labels regroupent une double casquette, celle de producteur et celle d’éditeur (qui sont à la base deux métiers bien différents. Le producteur signe alors avec l’artiste un contrat d’artiste classique, assorti d’un contrat d’édition (portant sur les droits d’auteur/compositeur et permettant de récupérer des points sur les revenus Sacem de l’artiste. Le contrat d’édition est souvent assorti d’un pack de préférence qui stipule que l’artiste présentera de façon préférentielle les ouvres qu’il pourra produire (soit sur une durée définie, soit sur des albums suivants en option), à l’éditeur. Il faut être vigilant sur le travail fourni par l’éditeur. Une piste peut­être de viser un label intermédiaire et préparer le terrain pour envisager un label plus conséquent par la suite. Info sur les Labels en île de France http://www.irma.asso.fr/IMG/pdf/resultatenquetelabeliledefrance.pdf Des info sur le marché de la musique : http://www.touspourlamusique.org/offresmusiques/industrie.html

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


4) Place et contrat d’éditeur

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


LE CONTRAT DE EDITION ET LE PACTE DE PREFERENCE

­ Pour qui ? AUTEUR / COMPOSITEUR ­ EDITEUR ­

Le contrat d’éditeur lie l’artiste auteur/compositeur à un éditeur qui cède à l’éditeur l’exploitation des œuvres se référents au contrat.

­

L’auteur cède ainsi l’ensemble des droits de propriété intellectuelle : les droits sur l’œuvre, sur le titre de l’œuvre et la propriété du manuscrit.

Le droit de reproduction (concerne tous les procédés de fixation matérielle de l’œuvre connus ou à venir ∙ Le droit de représentation et d’exécution publique ­

Les droits exclus du contrat d’édition : le droit moral qui en Europe ne peut être cédé, le droit d’adaptation audiovisuelle qui doit faire l’objet d’un contrat séparé, les droits confiés par l’auteur à la Sacem ne se rapportant pas aux œuvres concernées par le contrat).

­ En échange, l’éditeur à l’obligation : ∙ D’exploiter et d’assurer une diffusion commerciale ­ obligation de moyens ∙ De publier un nombre minimum de partition ∙ Obligation générale de diligence dans l’exploitation et la promotion des oeuvres

­

Contrat à durée déterminée de toute la vie de l’artiste et de 70 ans à partir de l’année civile suivant la mort du dernier vivant des coauteurs.

­ Définition du territoire géographique. Très souvent cela fait référence à l’univers entier.

­ Montant et répartitions : ­ En général l’éditeur récupère 50 % des droits d’auteurs.

Il est possible d’adhérer à la scpp ou sppf pour avoir accès aux infos concernant les contrats et les pourcentages en usage. Informations également disponibles sur les ouvrages de l’irma.

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


5) Rétro­planning et sortie d’album

Tout se concentre autour de quatre mois encadrant la sortie du disque. Lancement des album promo entre trois et un mois avant la sortie. La date de sortie est à caler en fonction des planning du distributeur (s’il y a un distributeur). Les bonnes périodes de sorties d’album sont : septembre, oct, nov et février, mars, avril Pas besoin de 30 000 euros de budget, avec 3 000 euros bien placés, on peut faire des choses. Afin d’optimiser sa promotion, il faut d’abord trouver les bons médias ; étant entendu qu’un magazine sur le cinéma ne chroniquera jamais votre disque ! Ciblez donc les titres spécialisés sur la musique. Et parmi eux, faites un deuxième tri pour ne conserver que ceux qui seront susceptibles de parler de vous. Chaque titre de presse ayant sa propre ligne éditoriale, a priori, un fanzine spécialisé dans le rock a peu de chances de chroniquer votre CD de séga piqué… Il en va de même pour la programmation musicale en radio : si vous faites du heavy­metal, n’envoyez pas votre CD à Radio Nostalgie ; cela serait contre­productif… Cette première sélection vous évitera beaucoup d’envois (et de frais !) inutiles.

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


C’est chronophage mais c’est une question d’organisation et d’anticipation. L’idéal est de mutualiser les efforts, répartir les taches… être dans une démarche entreprenariale. Une personne ne peut pas tout faire. L’intérêt d’une sortie d’album en physique avec un distributeur est de donner plus de crédit à la sortie d’album. De plus en plus de groupe sortent des CD en numérique et malgré l’effondrement du marché du disque, cela reste une marque de sérieux auprès des médias et programmateurs. Le disque est aussi un outil de communication qui sert a sensibiliser les programmateurs. Le concert parisien est aussi une étape un peu incontournable à la sortie du disque. Pas un concert dans un bar mais dans une jolie salle de concert où l’on invite tous ces fans, les journalistes et les programmateurs. Les journalistes et les programmateurs ne se déplacent en général pas le we et ne passe pas le périphérique. Donc l’idéal est un concert du lundi au jeudi (éventuellement le vendredi) et dans Paris. Il existe deux aides pour les concerts de sortie d’album (SCPP/SPPF qui apportent 80 % du prix de la location de la salle et le FCM qui apporte 40 % du budget global à condition de rémunérer les musiciens en cachet et respectant les minimum syndicaux).

6) Le travail du disquaire – du distributeur au disquaire Les commerciaux travaillant pour le distributeur viennent 1 mois avant la sotie de l’album avec des bons de pré­commande. Le bon de pré­commande présente l’album, le visuel, le cadre promotionnel de la sortie…. Suivant les distributeur les bons peuvent être beaux, sur papier cartonné et en couleur, avec de nombreux partenariats (radio, tv…) ou sur simple photocopie noir et blanc avec très peu d’informations. Le disquaire choisit en fonction de ces éléments le nombre de disque qu’il va commander. Il est donc très important de transmettre au distributeur les informations (concert de sortie d’album, partenariats radio, presse papiers, chroniques…)

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


Exemple de bons de pré­commande :

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


La crise du disque implique de nombreuses conséquences, les enseignes ferment les unes après les autres, plus aucun magasin ou presque ne fait de dépôt vente de Cd auto­produit, alors qu’il y a encore quelques années, c’était possible. Un dépôt vente pour un magasin nécessite d’avoir un code barre. Sans code barre, on ne peut rien faire. Les marges du disquaire sont quasiment nulle. Elles sont d’environ 19 %. Le disquaire mets en avant des produits lorsqu’il y a des partenariats entre le magasin et le distributeur. Il peut aussi choisir de faire des mise en avant en fonction de ces coups de cœur, mais cela dépend des dynamiques commerciales des magasin et il doit dans tous les cas faire attention à la rentabilité métrique des bacs. Les vinyle est le seul support qui est en progression avec une clientèle très variée et dans des styles très larges (électro, rock, reggae…). Il y a une tendance à privilégier les objets CD avec de beau packaging et des livrets de qualité, les CD collector…

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


7) Les tarifs dans le temps Prix promo CD pendant les 2 premiers mois. Au bout de 3 mois, le disquaire peut demande une autorisation de retour si les albums ne se sont pas vendus. C’est le distributeur qui accepte ou non (certains distributeur obligent les disquaire à garder les CD pendant plusieurs mois). Les retour sont crédité sous forme d’avoir sur les prochaines commandes que fera le disquaire à la société de distribution. Le stock prix promo durent deux mois puis prix de fond plus dur à vendre les autres finissent en réserve . le distributeur décide ce qui va être retourné sous forme d’avoir avec Argent

Récompense

Or

2 × Or

Platine

2 × Platine

3 × Platine

Diamant

Du 1er janvier 1973 au 30 avril 1980

100 000

Du 1er mai 1980 au 30 octobre 1988

100 000

Du 1er novembre 1988 au 31 décembre 1998

100 000

200 000

300 000

600 000

900 000

1 000 000

200 000

300 000

600 000

900 000

1 000 000

400 000

Du 1er janvier 1999 au 30 juin 2006

50 000

100 000

Du 1er juillet 2006 au 30 juin 2009

35 000

75 000

200 000

400 000

600 000

750 000

50 000

100 000

200 000

300 000

500 000

Depuis le 1er juillet 2009

Des idées Créer une compil locale et essaimer dans différents points de vente (exemple à Berlin d’une sandwicherie disquaire) Se rapprocher des disquaire indépendants.

8) Liste non exhaustive de distributeurs A titre indicatif une liste des distributeurs avec lesquels je travaille, donc ceux chez qui vous aurez le plus de chance d’être visible dans les magasins de disques ! ­ Universal Music : pas la peine de les présenter, tous les genres y sont représentés, mais bon à savoir ils font aussi du développement d’artistes.

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


­ Sony Music : idem ­ Warner Music : idem ­ EMI music : bientôt avalé par Universal, Sony et Warner ­ Pias : rock indé, métal, électro, musique du monde, chanson (cherche des artistes qui chantent en français) ­ Wagram : chanson, indé, reggae, métal (développement artistes, contrats 360°) ­ Naïve : chanson, indé, électro, jazz, classique, enfant (en difficultés) ­ Harmonia Mundi : jazz, blues, classique, musique du monde, indé (en difficultés : fermeture de 15 boutiques et licenciement de 38 personnes) ­ La Baleine : Electro, Rock Indé, métal, jazz ­ Differ­Ant : Indé, Electro, Groove ­ Anticraft : rock indé, métal, chanson (mais peu de promos donc pas de ventes en magasin, travaille bien avec les Cultura quand même) ­ L’Autre Distribution : mon distributeur préféré, chanson, rock, jazz, blues, musique du monde, traditionnelle, enfant… le catalogue s’enrichit, de plus en plus de labels passent par eux (en progression dans un marché en difficultés) ­ Socadisc : chanson, rock, jazz, blues, reggae, indé ­ Rue Stendhal : chanson, indé, groove, jazz, blues, musique du monde ­ Musicast : Les champions de la distrib’ de l’autoprod’, du rap, hip­hop, électro, chanson, reggae ­ DOM Disques : petite maison qui distribue essentiellement du jazz, blues, classic rock, musique du monde. Beaucoup de rééditions. ­ Season of Mist/Soundworks : Essentiellement du métal, ils le font très bien, avec un bon réseau et des bonnes conditions pour les disquaires. ­ Modulor : Rock indé, electro, hip­hop, groove Et quelques autres encore mais pas trop d’intérêt pour vous : CPO (compilations enfant), Coop Breizh (Bretagne même si Rock indé, électro parfois…), Bertus (import)… très spécialisés tout

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


ça…

9) Liste non exhaustive de disquaires indépendants sur Paris http://www.timeout.fr/paris/feature/shopping/les­meilleurs­disquaires­parisiens Une liste non exhaustive des disquaires parisiens, il s’agit de ceux qui ont le plus d’influence et d’aura dans ce secteur : ­ La Fabrique Balades Sonores ­ 1 avenue Trudaine­ Paris 9ème : sélection résolument tournée vers les petites productions et autres groupes qui mériteraient une plus large reconnaissance, les micro­labels et autres maisons de disques en passe de devenir des références, mais aussi les éditions limitées et soignées d’albums cultes ou récents. ­ Fargo Store ­ 42 rue de la Folie­Méricourt ­ Paris 11ème : du classic rock à la pop, de la folk à la new wave… ­ Ground Zero ­ 23 rue Saint­Marthe ­ Paris 10ème : Principalement orientée rock indé (sans oublier quelques bacs réservés à la black music et le sous­sol consacré aux musiques électroniques), la sélection étonne par sa profondeur, proposant de l’autoproduction et pas mal de petits labels français ou étrangers introuvables dans les grandes enseignes. ­ Exodisc ­ 70 rue du Mont­Cenis ­ Paris 18ème : Généraliste passionné de musique depuis 28 ans… ils doivent avoir un bon réseau ! ­ Born Bad ­ 17 rue Keller ­ Paris 11ème : Punk, rock, pas mal d’autoprod’ et les artistes du label Born Bad. ­ Music Fear Satan ­ 28 rue Rodier ­ Paris 9ème : Métal essentiellement mais aussi rock indé, en parallèle le patron a monté un label du même nom… surtout pour les métalleux, punks et autres énervés ! ­ Souffle Continu ­ 22 rue Gerbier ­ Paris 11ème : Eclectique mais des sélections très pointues, organise des showcases régulièrement… ­ Le Silence de la Rue ­ 39 rue Faidherbe ­ Paris 11ème : Large choix en musique du monde et rock indé, par contre le patron est très froid, mais j’ai déjà discuté avec lui et il est dans le métier depuis longtemps et connait pas mal de monde… ­ L’international Records ­ 12 rue Moret ­ Paris 11ème : Pop, rock, électro, groove, en partenariat avec L’international, la salle de concerts.

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


Il y en a sans doutes encore quelques uns mais ceux là je sais qu’ils ont une certaine influence dans le monde de la musique, ça ne coûte rien de les rencontrer et de faire circuler vos projets dans leurs oreilles !

Réseau Musiques 94 ­ Mise à jour février 2013 ­ Rédaction Maet Charles


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.