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Le directeur du Cross visite la SNSM-Île de Ré

familial, c’est-à-dire inférieures à 800€, afin d’éviter aux familles disposant de faibles ressources de subir une augmentation de la restauration scolaire. L’augmentation de 15 ct a été entérinée, en revanche, il n’y aura pas d’augmentation du tarif du goûter de l’ALSH (Accueil de Loisirs Sans Hébergement). A propos des familles en difficulté, Gisèle Vergnon recommanda à Didier Guyon qui en rencontre un certain nombre de les adresser à la mairie où l’on étudiera tous les moyens de les aider. Toujours dans le registre de l’enfance, le stationnement des manèges sur le sol communal ne sera pas augmenté. Des minicamps seront proposés pour les vacances 2023. Deux séjours avec activités variées auront lieu en juillet : l’un en CharenteMaritime à Crazannes (du 17 au 21 juillet), l’autre dans les Deux-Sèvres à La Couarde. La municipalité a souhaité rendre ces séjours accessibles au plus grand nombre d’enfants et les tarifs proposés sont en lien avec les quotients familiaux.

Par ailleurs un emprunt de 425 000€ pour l’acquisition d’une parcelle située 2, rue des Alouettes a été décidé, et l’opposition a soulevé le problème de l’installation de panneaux d’affichage, actuellement interdits, dans la commune. Cette opération nécessite une demande de dérogation. La législation est complexe à ce sujet et il n’est pas encore possible d’indiquer l’issue de cette demande.

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Catherine Bréjat

Alexis Morel a visité le 1er juin la station SNSM île de Ré.

Administrateur en chef de deuxième classe des affaires maritimes, il est désormais le directeur du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Étel, basé dans le Morbihan. Il a pris son poste le 17 avril, succédant à Nicolas Renaud. Cette structure est placée sous l’autorité du préfet maritime.

Alexis Morel a déjà occupé ce type de responsabilité pendant deux ans au sein du Cross Antilles-Guyane, basé en Martinique, en 2017, après avoir été coordinateur de missions de sauvetage au Cross Corsen, dans le Finistère, en 2015. La zone de compétences du Cross Étel s’étend du Finistère à la frontière espagnole.

Denis Chatin, président de la SNSM île de Ré et Hugo Bressy, patron titulaire, ont accueilli Alexis Morel en compagnie d’autres bénévoles et lui ont présenté le fonctionnement de la station et le matériel dont elle dispose.

Bridge au collège

Béatrice Poujeade, professeure de mathématiques aux Salières, a initié un atelier en février. Sept élèves sont d’ores et déjà assidus à la pratique qui sera proposée à tous les collégiens à la rentrée.

Suites arithmétiques, probabilités, calcul de l’infini avec un numérateur, un dénominateur et un « x » en planque… Une aspirine et l’addition ! Alors que le ministère de l’Éducation nationale déplore une baisse significative dans la maîtrise des opérations fondamentales dans le champ du raisonnement et de la logique, le rapport « 21 mesures pour l’enseignement des mathématiques » commandé à Cédric Villani en 2018 était déjà l’occasion d’évoquer une situation génératrice d’innumérisme. Il faut dire qu’imaginer des racines carrées n’est pas chose aisée pour tous. Et pourtant, il est possible d’emprunter une approche différente par le jeu pour créer ou restaurer le plaisir de faire des maths ! C’est là tout le projet de la convention signée par Jean-Michel Blanquer le 15 mars 2022 avec le président de la Fédération française de bridge Franck Reihm.

Une activité qui permet de développer des capacités intellectuelles

Il pourrait tout aussi bien s’agir des échecs, du backgammon, du sudoku ou du jeu de l’oie pour les plus petits ; les jeux dits « intelligents » sont de plus en plus sollicités dans l’enseignement pour aider les jeunes à se familiariser avec cette matière passionnante par trop souvent abordée, osons le dire, de façon très académique.

C’est pourquoi la FFB a lancé depuis quelques années de nombreux chantiers pour dynamiser la pratique du bridge auprès des scolaires. Organiser les cartes, compter les plis et fonctionner en équipe sont autant de défis reconnus pour favoriser la mémoire, la mise en œuvre de stratégies de résolution et la capacité d’abstraction. Géraldine Gadé est professeur de mathématiques au collège Pierre Mendès-France à Parthenay, également élue au comité directeur de la Fédération Française de Bridge en charge des affaires scolaires et déléguée jeunesse au comité Charentes-Poitou-Vendée. Lorsqu’elle a introduit le bridge dans ses classes, elle témoigne avoir été : « subjuguée par ce qu’il était possible d’obtenir des élèves au niveau du calme et de la concentration. J’étais convaincue et j’ai monté un club dans mon collège ». En mai 2022, elle emmenait deux jeunes joueurs à la finale régionale ! C’est elle qui a formé Béatrice Poujeade à la transmission des subtilités du jeu.

Les bénévoles du club de l’île mobilisés et la fédé investie Pour le moment, l’activité bridge ne fait pas partie du temps scolaire aux Salières, mais c’est une piste si les résultats s’avèrent probants. Béatrice Poujeade est une enseignante qui ne craint pas d’adapter sa pédagogie aux nouveaux outils. Elle a d’ailleurs opté pour la méthode de la « classe inversée ». La partie magistrale du cours dispensé à ses 6 ème et 5ème se fait à la maison grâce à des supports digitaux pour mieux consacrer la partie libérée à son application au cas par cas. L’élève est ainsi plus autonome, peut revenir en arrière si besoin pour intégrer la notion avant de réaliser l’exercice. « Lorsqu’ils me rendent leur travail, cela me permet de leur fournir une correction la plus détaillée possible et de les accompagner au fur et à mesure de leurs questions et avancées, collectivement ou individuellement ».

Au sein des ateliers elle a motivé Alain Reydet, collègue de sciences et grand amateur de bridge, ainsi que trois bénévoles, Martine, Odile et Daniel qui font partie du club de l’île.

Béatrice explique : « Nous nous appuyons sur un livre Les espoirs du bridge, un manuel de programme de découverte édité spécialement par la FFB. Il s’agit d’un bridge adapté. Par exemple, nous utilisons un jeu avec des donnes prédéfinies, il n’y a pas de distribution au hasard. Comme dans un tournoi, chaque table a la même donne, ce qui permet tel un parcours fléché de progresser au même rythme ». Si l’atelier se structure à la rentrée avec davantage de participants, la fédération française qui fournit déjà le matériel (tapis, cartes…), prendra en charge l’adhésion des scolaires, et assurera également le déplacement des enfants aux tournois.

Marie-Victoire Vergnaud

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