3 minute read

Le tour de l’île de Ré à la marche en 24 heures chrono

C’est le défi que s’est lancé Virginie Moreau. Cette mère de famille portingalaise partira le 10 juin à 12h de la Cabane des huîtres de Trousse Chemise. Pour gagner ce pari, elle devra arriver le lendemain, même heure, même lieu.

Cela fait maintenant cinq mois qu’elle s’entraîne. Virginie, à quelques jours de son défi, est plus déterminée que jamais. « Le tour de l’île, cela fait une centaine de kilomètres en tout. Je vais essayer de longer la côte le plus possible. Depuis le mois de janvier, je m’entraîne sur des portions du parcours, afin de bien connaître les chemins, les passages, notamment dans les marais. » Il ne s’agirait pas de se perdre ! Car 24 heures, c’est a priori le temps qu’il lui faudra pour réaliser cette distance. Virginie ne s’accordera qu’une seule pause d’1 heure environ, à mi-parcours, afin de changer de vêtements pour la nuit et faire une vraie collation.

Advertisement

Pour Virginie, marcher est un vrai plaisir. « J’ai toujours fait de la randonnée, c’est une vraie passion », explique-t-elle. « Mais faire de la randonnée sur l’île peut être un peu lassant, car tout est plat et il y a peu de difficultés. Alors j’ai voulu corser un peu les choses ! » C’est un vrai défi physique que se lance ainsi Virginie.

« Au mois de mars, j’ai participé au Tour du Loiret, et j’ai marché 105 km en un peu moins de 24 heures. Je sais que j’en suis capable. Mais ici, c’est différent. Marcher dans le sable notamment est beaucoup plus dur.

J’ai un peu peur de ne pas y arriver », confie-t-elle. Ce défi s’inscrit aussi plus globalement dans un parcours de vie et l’envie d’un changement de rythme. « J’ai fait un burn-out en décembre 2021. J’ai arrêté mon activité d’infirmière libérale, et j’ai fait une formation de Conseillère en nutrition dont j’ai obtenu le diplôme. Aujourd’hui je suis une formation d’accompagnatrice de randonnée, et je devrais bientôt obtenir le brevet fédéral. Mon projet est de proposer des activités de randonnée sur l’île, mais aussi des séjours bien-être mêlant nutrition et randonnée. »

Pour soutenir Virginie, rendez-vous sur sa page Facebook, « Le tour de l’île de Ré en 24 heures ». Un peu avant le Jour J, elle y publiera la totalité de son parcours en détail, avec des heures de passage approximatives dans chaque village. Vous pourrez l’applaudir, l’encourager, pourquoi pas marcher un peu avec elle, mais en aucun cas la suivre dans son défi. L’année prochaine peut-être, quand elle aura son Brevet d’accompagnatrice de randonnée. Pour l’instant, cela restera SON défi !

Aurélie Bérard

Mon premier, les élèves de CM1 et CM2 de Sainte-Marie, mon second le skipper Antoine Cornic. Rendezvous au Goisil le 26 mai.

Ciel pur, horizon dégagé et tiédeur du soleil matinal… le décor est idyllique pour les enfants du groupe scolaire de Sainte-Marie, venus à la base nautique du Goisil pour une dernière séance de voile, enrichie de la visite d’Antoine Cornic.

Un peu de Ré du côté de l’Équateur

Promesse tenue, le skipper et navigateur rétais s’étant engagé à être présent lors d’une rencontre en classe avec les élèves en mars dernier. Le voilà donc accompagné d’une bouée météorologique qu’il mettra à l’eau du côté de l’Équateur pendant la Transat Jacques Vabre (qui au passage fête ses 30 ans cette année et partira du Havre le 29 octobre prochain). Chargée de recueillir des données météorologiques allant des températures aux pressions atmosphériques, le parcours de la bouée pourra être suivi sur internet. Mais avant d’aller voguer bien loin de nos rivages, elle se couvre ce matin des signatures et petits-mots des élèves maritais mais aussi des élus présents.

Rencontres et partage

Si la signature de cette bouée est évidemment ludique, elle est aussi le symbole d’une pédagogie orientée sur le développement durable, et du partenariat établi entre Antoine Cornic et la Communauté de Communes rétaise en vue de la participation du navigateur rivedousais au 10ème Vendée Globe.

« Il a débuté en 2022 à hauteur de 20 000 € par an jusqu’en 2024, mais nous ajusterons si nécessaire », explique Lionel Quillet, précisant « qu’il y a un cahier des charges », dont font partie ces échanges et rencontres avec les élèves. Ajoutons-y une navigation à voile (durable donc) et un skipper local très engagé… voilà qui est en accord avec l’Ile de Ré. Pendant que les enfants profitent de cette dernière escapade sur le plan d’eau de la base nautique, Antoine nous raconte un planning très chargé. Dimanche, en route pour Bordeaux où son bateau sera visible pendant une semaine sur le miroir d’eau. Puis

COMMUNI C A T ION - SE NSIBILISA T ION direction Paris pour un dîner caritatif de soutien aux enfants atteints d’un cancer. Enfin, à la mi-juin, c’est au Bois-Plage cette fois qu’Antoine (et sa bouée), iront à la rencontre des jeunes Rétais.

Aux côtés d’Antoine toute la matinée, son fils Maël, tombé dedans dès le

This article is from: