6 minute read

Passion partagée Gendarmerie et Stade Rochelais ne font qu’un

CM2. Aujourd’hui en Sports-Etudes à La Rochelle (après une option base nautique au Collège de Saint-Martin), il pourrait bien intégrer l’équipe de France l’année prochaine. Tel père, tel fils…

Advertisement

Pauline Leriche Rouard

Le Stade Rochelais renouvelle son partenariat avec le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime pour lutter contre la Cyberdélinquance.

Après la lutte contre les violences intrafamiliales dans laquelle ils s’étaient engagés en commun en 2021 en signant une convention de deux années, le Stade Rochelais et la Gendarmerie de Charente-Maritime renouvellent et prolongent leur partenariat en ajoutant la thématique contre les cyber menaces. Pierre Venayre, directeur général du Stade Rochelais et le Colonel Rémi de Gouvion Saint Cyr ont présenté officiellement cette nouvelle campagne lors d’un point presse dimanche 28 mai en avant match et dévoilé trois affiches diffusant trois messages.

« La valeur qu’on partage avec le Stade Rochelais c’est le respect. », soulignait le commandant de gendarmerie, cette campagne bénéficiant de l’impact médiatique du Stade. Le premier volet choisi concerne « les nudes » ces photos intimes dénudées partagées volontairement via des SMS, peuvent avoir des conséquences catastrophiques si le destinataire les repartage sans le consentement de l’expéditeur dans l’intention de lui nuire et de lui porter préjudice, c’est formellement interdit par la loi. Les adolescents et leurs nudes sont un sujet sensible d’actualité. Des rugbymen ont prêté leur image pour illustrer cette campagne d’affichage imaginée par le groupement de gendarmerie et le Stade Rochelais. Sur la première affiche on peut voir le joueur Ulupano Seuteni avec un message très clair : « La passion du rugby se partage, pas les nudes. »

Pseudo supporters

Pierre Venayre, pour détailler le second volet, soulignait : « Nos joueurs sont devenus des icônes très médiatisées et des proies intéressantes pour les personnes malveillantes ou quand l’actualité sportive va un petit peu moins bien qu’en ce moment, des pseudo supporters peuvent déverser leur haine à travers l’anonymat prétendu des réseaux sociaux. On l’a vécu il y a quelque temps et on mesure totalement l’impact que cela peut avoir sur un joueur ». Techniquement assure le Colonel, la gendarmerie et la police savent retrouver tout le monde, un pseudo ne protège pas, sachez le.

Votre mot de passe est-il aussi robuste que la mêlée du Stade Rochelais ?

Le troisième volet concerne les mots de passe souvent choisis trop facilement par les utilisateurs et donc trop facilement usurpés. Cette question est posée sur la troisième affiche.

Trois messages pour une campagne motivée par le respect, la prévention et l’information tournée vers la communauté du Stade rochelais et le grand public.

« Ce qui est interdit et illégal, il faut venir le dénoncer et aller porter plainte dans une brigade de gendarmerie » recommande le Colonel de Gouvion Saint Cyr. Sur le département de Charente-Maritime, 70 enquêteurs spécialisés sont là pour accueillir et instruire ces plaintes.

Valérie Lambert

Un QR code permet de parcourir le site : Cybermalveillance.gouv.fr pour trouver de bons conseils et d’autres thèmes.

LaSellerie de Marie

De nouveaux commerces à l’année pour Sainte-Marie

De nouveaux commerces vont ouvrir sur la place d’Antioche, par le biais d’un projet immobilier privé. Ce projet s’inscrit pour son propriétaire dans une volonté forte de faire vivre le village à l’année. Une aubaine pour le centre-ville de Sainte-Marie, déjà dynamisé par la nouvelle halle.

le traiteur terre et mer Aurélia , pour proposer une épicerie écoresponsable. Ces commerces ouvrent en juin et dans le courant de l’été. Un local commercial, divisible, reste pour l’instant à louer.

3 logements pour les résidents à l’année

Le bâtiment compte également trois logements, au premier étage. De une, deux et trois chambres, ils seront proposés à la location à partir de septembre. Ici aussi, la volonté de Damien est de choisir des locataires vivant à l’année sur l’île de Ré, pour pallier, à son échelle, le manque de logements locatifs sur la commune, et les difficultés rencontrées par les familles pour s’implanter sur le long terme sur l’Ile de Ré. Un appartement, le plus grand, reste encore disponible à la location.

Lucile Dron

Al’origine de ce nouveau bâtiment, un local de la Poste et quelques places de parking. Se dresse maintenant, en accès direct sur la place d’Antioche, un bâtiment d’un étage, s’intégrant parfaitement dans l’architecture de la place. Le local de la Poste a été déplacé et reconstruit à neuf par le propriétaire le long du nouveau bâtiment.

Des commerces très variés

Ce nouveau bâtiment permet l’installation de quatre à cinq nouveaux commerces. Son propriétaire, Damien, est natif de l’île de Ré et y vit à l’année. Pour lui, ce projet est sa contribution au dynamisme du village, auquel il est très attaché, dans la continuité du vent de renouveau insufflé par les commerçants déjà installés sur la place d’Antioche, véritable lieu de vie des Maritais tout au long de l’année. C’est notamment pour cela que le choix des commerces s’est porté sur des enseignes ouvertes à l’année uniquement.

Un opticien va notamment s’installer dans l’un des locaux commerciaux, ainsi qu’un cabinet d’architecture et de maîtrise d’œuvre, qui proposera également une boutique d’objets de décoration ouverte à tous. Un local sera également occupé par l’enseigne Ré en Vrac , tenue par Damien et sa sœur Inès, qui s’associent avec

Publicit S Et Enseignes Ext Rieures

L’épicerie Ré en Vrac et le traiteur Aurélia commercialisent depuis plusieurs années déjà leurs produits sur les marchés de l’Ile de Ré. En ouvrant cette boutique au cœur du village, leur volonté est de proposer une large gamme de produits du quotidien. Vous pourrez retrouver dans ce magasin de nombreux produits d’épicerie sucrés et salés, ainsi que des produits d’entretien, des produits d’hygiène et des cosmétiques. Le tout 100% vrac, dans une démarche Zéro déchet ! Vous pourrez également trouver un étal de fruits et légumes frais, une offre de produits traiteur et plusieurs formules de petite restauration à emporter. La boutique proposera également régulièrement des ateliers dégustation et de découverte des produits Zéro déchet, et des rencontres avec des producteurs, toujours dans une réelle volonté de faire vivre le cœur du village. Le magasin a ouvert ce 6 juin.

Lucile Dron

RLPi : la concertation publique bientôt achevée

Alors que certains sont les premiers à fustiger publicités et enseignes trop visibles comme autant de pollutions visuelles, la réunion publique sur le Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi) organisée dans les locaux de la CdC le 3 1 mai dernier n’a pas attiré les foules, loin s’en faut.

S’y sont retrouvés cinq participants, dont deux médias et deux élus.

Rappel du contexte

Jusqu’à présent, le seul cadre légal est le RNP* induisant une remontée directe à la DDTM* de l’instruction des demandes. Dans le cadre d’un transfert de compétence annoncé, les pouvoirs publics rétais ont saisi l’opportunité d’élaborer un RLPi. Il ne se substituera pas au RNP mais le renforcera plutôt, là où nécessaire sur notre territoire. Son application permettra aux communes de « garantir le cadre de vie, instruire les demandes relatives à l’affichage extérieur et exercer le pouvoir de police le concernant ».

Travail en réunions

Expliquant sans doute les chaises vides, « les personnes publiques associées et professionnels concernés ont été réunis deux fois », explique Patrick Rayton, précisant qu’une trentaine de professionnels de tous commerces, hypermarchés ou encore représentants de la Chambre des Métiers étaient présents la seconde fois. Quant à la DREAL et à l’ABF, « ils ont déjà donné leur opinion ». Pour l’élaboration du RLPi, le travail a été fait sous forme d’ateliers thématiques sur toutes les communes. Sur la base des grandes orientations données par la CdC, celles-ci ont voté, permettant un affinement éventuel avant l’écriture du règlement.

Les grandes lignes

Le RLPi sera « l’unique document réglementaire régissant enseignes, préenseignes et publicités, de nature permanente ou temporaire ». Ont été répertoriées sur l’Ile de Ré 4387 enseignes et 79 publicités et préenseignes. A noter que si les premières sont généralement conformes, 100% des secondes sont en infraction avec le Code de l’Environnement. Dans le viseur également les enseignes et affichages lumineux amenés à une extinction nocturne. Seule dérogation au RLPi, les publicités et informations associatives ou à caractère sportif, culturel, sociales et économiques, ainsi que les affichages d’opinion. Des endroits et supports propices devront être trouvés. Le 13 juin prendra fin la période de concertation préalable avec le public. Juillet verra la validation de l’avant-projet par le Comité de Pilotage avant l’écriture pendant l’été. En octobre, l’arrêt du projet en Conseil communautaire précédera l’enquête publique prévue début 2024 pour une approbation finale l’été prochain. Les professionnels en infraction auront six ans pour se mettre en conformité.

Pauline Leriche Rouard

*RLPi : Règlement Local de Publicité intercommunal / RNP : Règlement National de Publicité/ DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la Mer / DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement.

This article is from: