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LES CAHIERS DE L’INDUSTRIE ÉLECTRONIQUE
& NUMÉRIQUE
Revue d’informations des entreprises de conception, industrialisation et fabrication de cartes et systèmes électroniques de leur fournisseurs et clients
Sommaire n°122
4 - Editorial 6 - Dossiers
6 n INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
- L’IA, moteur de transformation dans l’industrie électronique
- Yamaha Robotics : l’IA au coeur de l’inspection optique de demain
16 n PRODUCTION
- «Révolution» chez Micronique : La PME francilienne réinvente sa production avec le soutien de l’équipementier ASMPT
- Mycronic innove dans le jet-print : une machine qui allie précision, vitesse et flexibilité
- Europlacer et Scheiber : une collaboration fructueuse autour de la nouvelle machine de placement ii-N2
- Yamaha fait bénéficier le premier sous-traitant électronique français de plus de flexibilité et de vitesse dans le cadre de ses investissements pour l’avenir
34 n BRASAGE
- L’expert en gestion d’accès FDI fait confiance à la technologie ERSA
38 n CMS
- BENCHMARK XRHCount par Almé : Pourquoi le compteur rayons-x de composants s’impose comme la solution pour les EMS
42 n AERONAUTIQUE
- Exigences en matière de circuits imprimés pour l’industrie aéronautique
46 n TEST
- Le test des modules photovoltaïques organiques dans les applications IoT
50 n SALON
- Global Industrie : on ne lâche rien !
54 n CONJONCTURE
- Des temps difficiles. Pas de reprise attendue avant le 2ème semestre 2025
56 n LA PAGE DU SNESE
- Le SNESE et 4 adhérents ont exposé à Euronaval 2024
58 n Fabricants d’électronique
61 n Informations commerciales & financières
66 n Nouveautés technologiques
70 n Les petites annonces des Cahiers
72 n Bibliothèque
Industrie : le paradoxe français
Directeur de la publication
Trois faits importants marquent cette entrée dans le dernier mois de cette année qui n’a rien d’un long fleuve tranquille : - La publication d’une étude IPSOS commandée par GL Events, l’organisateur du salon Global Industrie, dont la prochaine édition aura lieu à Lyon du 11 au 14 mars 2025, qui montre que les Français aiment et croient à notre industrie nationale, - La publication le 29 novembre d’un opus signé de monsieur Michel Barnier, Premier ministre et intitulé Notre plan pour réindustrialiser la France, - La parution, le 27 novembre, dans le journal économique Les Échos, d’une chronique très réaliste de monsieur Christian Saint Etienne, universitaire et économiste de renom.
N’en jetez plus, la cour est pleine ! Coté réalisme économique, l’expert cite le petit courant de réindustrialisation qui s’est manifesté en 2022 et 2023 et au premier semestre 2024. L’élan a été cassé par la dissolution et le débat budgétaire – disons plutôt la foire aux hausses d’impôts et l’élection de Donald Trump. Élan cassé également pour la baisse des impôts de production, qui rappelons-le se situent encore au double du niveau de la zone euro et à plus de 4 fois le niveau allemand. Saint-Etienne cite également la perte de lucidité et le manque de volonté pour mener une politique ambitieuse de réserves foncières productives estimées à 50 000 hectares pour réindustrialiser la France. En cause la loi ZAN (zéroartificialisation nette) qui est en train de détruire les zones promises à l’industrie que les communes réduisent parfois de moitié pour faire des logements sociaux ou du retour à la nature pour flatter l’électorat écolo ! L’économiste met en parallèle le Green deal européen qui demande de geler 1,2 millions d’hectares et la réticence à préserver 50 000 hectares pour rester dans la compétition internationale. Premières conséquences visibles, le PIB progresse en Espagne, en Italie, aux PaysBas, les industries italiennes et espagnoles sont désormais plus robotisées que les françaises et la France continue d’être le pays le plus désindustrialisé avec l’industrie la moins robotisée des grands pas européens. Selon lui, seule une révolution politique totale pourrait donner la lucidité et la volonté d’agir.
Côté gouvernement, le Premier ministre, dans son plan Ambition pour l’industrie présenté le 29 novembre, clame que l’industrie est essentielle à notre pays, à notre prospérité, à notre souveraineté et à notre cohésion. Il comprend l’inquiétude des
salariés face aux fermetures de sites et clame haut et fort qu’il n’y a pas de fatalité. Il cite les 401 ouvertures nettes d’usines entre 2022 et mi-2024 et les 130 000 emplois supplémentaires créés dans l’industrie depuis 2017. Mais ne dit pas un mot sur l’inquiétante panne de la réindustrialisation en 2024, signalée par l’Usine Nouvelle, chiffres à l’appui qui se traduit par plus de fermetures (71) que d’ouvertures (61). Son plan d’action repose sur la décarbonation et le développement de l’industrie verte, la détection des signaux faibles annonciateurs des difficultés des entreprises, l’accompagnement de l’essor de l’emploi industriel, le maintien d’un écosystème favorable à l’innovation et au développement des entreprises et le réarmement des filières industrielles les plus exposées à la concurrence internationale. Il y a 40 ans, mon professeur de marketing disait que ce genre d’énumération c’était faire du bruit avec la bouche ! Je pense que les industriels attendent d’autres choses, en phase avec la réalité du terrain...
Pourtant les Français aiment leur industrie et en sont fiers !
C’est ce qui ressort d’une enquête IPSOS, menée en novembre 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes et commandée par GL Events, organisateur du salon de toutes les industrie Global Industrie. Voici quelques résultats qui reflètent non seulement l’intérêt des citoyens pour l’industrie, mais aussi leur vision optimiste et engagée pour son futur.
Voici quelques chiffres marquants :
- 54% des Français, soit environ 26 millions de personnes, déclarent avoir un lien de proximité avec l’industrie. Ce chiffre illustre l’ancrage fort de ce secteur dans le quotidien des citoyens, qu’il s’agisse de relations familiales ou sociales
- Parmi ces Français, 38% signalent une proximité familiale avec l’industrie. Cela signifie qu’au moins un de leurs grands-parents, parents ou enfants travaille ou a travaillé dans ce secteur. Ce lien familial témoigne de la transmission intergénérationnelle de l’implication dans l’industrie.
- 67% des Français affirment avoir déjà visité un site industriel, une usine ou un atelier. Mieux encore, 34% déclarent avoir participé à plusieurs visites de ce type. Cette curiosité est particulièrement marquée chez les jeunes : 70% des moins de 35 ans ont déjà franchi les portes d’une usine, preuve de l’intérêt des nouvelles générations pour ce secteur clé de l’économie.
Ce terreau favorable mérite mieux que du bruit avec la bouche…
Richard CRETIER
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L’IA, moteur de transformation dans l’industrie électronique
L’intelligence artificielle s’impose comme un catalyseur de l’innovation dans l’industrie électronique. De la conception des cartes à la détection des défauts, en passant par la maintenance prédictive et la gestion de la chaîne d’approvisionnement, l’IA ouvre la voie à des gains de performance et d’efficacité. Si certaines entreprises prennent déjà l’initia tive d’exploiter cette technologie, d’autres restent prudentes, attendant de voir ses appli cations concrètes et matures.
Il y a deux ans, Lacroix Electronics inaugurait son usine 4.0 nommée Symbiose, qui intègre de l’IA pour l’optimisation de la production, l’analyse de données en temps réel et la gestion de la chaîne logistique. La même année, Open IA lançait ChatGPT. L’arrivée fracassante de cette technologie bouscule l’ensemble des secteurs industriels. Certaines entreprises, prudentes, attendent de voir les applications concrètes et matures de l’IA avant d’investir. D’autres, notamment les grands groupes, n’hésitent
pas à se lancer dans cette course technologique. Car les usages potentiels sont nom breux : aide à la conception de cartes, détection des dé fauts, maintenance prédic tive, planification de la chaîne d’approvisionnement… fabrication électronique est un terrain de jeu idéal pour l’IA, fait valoir Nicolas Denis, Président Directeur Général du groupe Asteelflash. une quantité de données très importante et très complexe, qui pourrait être exploitée.” effet, le groupe qui appar tient au géant Taïwanais USI
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reprend le PDG. Par exemple, on pourrait imaginer demander à l’IA d’identifier des tendances, de nous proposer des opportunités d’amélioration quant à nos chaînes d’achats.“
En attendant de creuser le sujet, Asteelflash commence à implanter des outils d’IA dans l’application qui semble offrir le plus de potentiel à court terme : la détection visuelle de défauts sur les cartes, via les équipements d’AOI. L’algorithme ayant appris différents types de dérives, il est capable de signaler et de faire sortir la ou les cartes concernées de la ligne. Parfois même, l’interconnexion entre les équipements est possible : par exemple, le logiciel peut proposer à la machine de sérigraphie la modification d’un ou plusieurs paramètres pour corriger le défaut, comme la quantité de crème à braser, le positionnement, etc... En cas de doute, l’appel à l’opérateur est de plus possible : nombreuses dans les premiers mois d’utilisation, les levées de doutes sont ensuite de plus en plus rares grâce à l’auto-apprentissage de l’IA. Si l’opportunité est déjà bien là, ce type d’investissement est onéreux : « Pour l’heure, tous nos parcs ne sont pas équipés de ce type de technologie, note Nicolas Denis. Nos lignes durent une dizaine d’années, nous les remplaçons donc au fur et à mesure. » Si le sujet progresse sur le front de l’AOI, l’entreprise explique “ne pas avoir encore identifié la « killer app » de l’IA dans l’électronique et pour les EMS.”
Maintenance, supply chain et architecture de carte
Comme beaucoup de grands groupes, Asteelflash mène une démarche exploratoire : l’application de l’IA dans l’AOI est déjà relativement aboutie mais d’autres cas d’usages devraient émerger dans les années à venir. Parmi eux, la supply chain :
“Ne pas avoir trop de stock, acheter les produits aux bons prix… Ce sont des thématiques à optimiser, d’autant plus dans un contexte de pénurie” fait valoir Nicolas Denis. Les modifications de commandes des clients couplées à l’obsolescence de certains composants pourraient être ainsi mieux gérées avec l’intelligence artificielle.
Parallèlement, la planification de la production devrait être optimisée, et les fiches d’instruction pourraient être intégralement écrites grâce à l’IA générative. De même du côté de la maintenance, même si les applications concrètes ont du mal à voir le jour : “au prochain arrêt de maintenance, l’IA proposerait alors la liste des choses à vérifier ou réparer afin d’optimiser ces temps d’arrêt” imagine le PDG du groupe.
En amont de la production, l’IA devrait également jouer un rôle clé, et plus particulièrement l’intelligence artificielle générative : “Nous pourrions imaginer qu’en fournissant à l’algorithme des modèles de cartes et leurs fonctions, il pourrait assister les logiciels déjà existants pour la conception des cartes électroniques, remarque Pierre Guérin, responsable Data Science & AI chez Equans Digital. C’est aujourd’hui un peu futuriste, mais nous finirons par y arriver”. Sur ce sujet, Asteelflash explique avoir testé un outil de routage automatique de cartes fonctionnant par IA, mais le bureau d’études n’a pas trouvé ces essais suffisamment concluants pour être industrialisés.
Savoir quand privilégier l’IA ou le modèle statistique
Si l’intelligence artificielle est un sujet sous le feu des projecteurs depuis quelques années, il semble important de relativiser son utilisation concrète.
“Le dernier grand boom était évidemment ChatGPT, mais dans les faits, très peu d’industries auront besoin de cet outil”, fait valoir Vincent Cheutet, directeur du laboratoire DISP (Décision & Information pour les Systèmes de Production) et professeur à l’INSA Lyon. De plus, si la machine vision semble être un cas d’usage à fort potentiel, “les industriels n’ont pas attendu l’IA pour mettre en place des caméras intelligentes capables de reconnaître des défauts”, rappelle Pierre Guérin, responsable Data Science & AI chez Equans Digital. À partir de modèles statistiques, il est en effet déjà possible d’avoir des machines AOI très performantes, de même que d’assurer une maintenance prédictive efficace. “Avant de se lancer dans des investissements IA, l’entreprise doit bien définir le problème à résoudre car souvent, il est possible de le régler avec des outils déterministes ! note Nicolas Denis. Souvent, on se rend compte que l’on n’a pas besoin d’IA, on a besoin d’intelligence tout court.”
Cependant, il semble important de remarquer que contrairement aux modèles statistiques, “l’IA est capable de généraliser, de reconnaître des choses qui n’ont pas été vues pendant l’entraînement, observe Pierre Guérin. Par exemple, si l’on a appris à l’IA ce qu’est une chaise, ce n’est pas parce que l’on rajoute des roulettes qu’elle ne la reconnaîtra plus !” Cette capacité, qui permet à l’outil d’avoir des applications quasi infinies, peut comporter des erreurs appelées hallucinations dans le cadre de l’IA générative encore rare dans les milieux industriels aujourd’hui. “Comme tout modèle probabiliste, on embarque de l’incertitude dans les résultats” prévient Pierre Guérin. Ainsi, si l’IA est un outil qui s’imposera vraisemblablement dans les entreprises, il ne remplacera pas nécessairement l’intégralité du modèle statistique. Une réalité d’autant plus vraie qu’intégrer des outils d’IA nécessite de relever un certain nombre de défis.
Les défis de l’IA dans l’industrie électronique
Pour débuter sur le chemin de l’IA, il faut d’abord identifier précisément les applications voulues : “Il faut avoir une idée assez précise de ses objectifs : améliorer la qualité, être plus performant en production, contrôler la dérive d’une machine particulière…” conseille Pierre Guérin. Une fois les objectifs bien définis, reste à savoir si les données sont accessibles en quantité et en qualité suffisante : “toutes les entreprises n’ont pas une infrastructure numérique capable de générer et de stocker de
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la donnée tout simplement car ce n’est pas forcément leur priorité, remarque Vincent Cheutet. Lorsqu’il s’agit d’un groupe qui a plusieurs sites, il est possible de s’appuyer sur les protocoles de collaborations numérisés.”
Une fois l’objectif bien en tête et les données réunies, un POC est souvent relativement facile à obtenir, notamment en faisant appel à des sous-traitants. Cependant, l’industrialisation peut être un point bloquant. En effet, outre le développement qui prend du temps, l’environnement moins contrôlé peut créer des biais à résoudre et résultat, plusieurs mois peuvent s’écouler avant une utilisation efficace de l’outil. “De plus, selon les applications, il faut s’assurer que ce que le modèle a appris un jour sera toujours valable plusieurs années plus tard, observe le professeur de l’INSA Lyon. Il faut aussi veiller au comportement de l’apprentissage, afin qu’il continue à être pertinent.”
Tout cela a évidemment un prix, qu’il ne faut pas sous-estimer, de même que le risque cyber. L’IA ouvre de nouvelles opportunités pour les hackers : outre la fuite des données et l’enjeu RGPD, le risque de cybercriminalité sur les machines est bien réel. “On pourrait imaginer qu’un paramètre soit modifié de 10% via l’IA, prend en exemple Vincent Cheutet. Passé inaperçu pendant quelque temps, cet écart pourrait générer de nombreux déchets et user prématurément les machines.“ Il s’agit donc là d’une équation à résoudre entre le coût de développement, d’utilisation, la qualité de la réponse et la sécurité. À cela s’ajoute évidemment le coût énergétique lié à l’IA, puisqu’un ordinateur consomme plus qu’un humain.
Faire appel à des experts
Face à ces sujets complexes, il semble indispensable de s’entourer. “Le plus compliqué semble aujourd’hui de trouver les compétences pour développer les IA, note Vincent Cheutet. La recherche fondamentale, c’est-à-dire la définition de l’algorithme, existe déjà. Les industriels ne partent donc jamais de 0, mais ils ont besoin de professionnels qui savent faire appel à ces bibliothèques existantes.” Chez Asteelflash, une direction digitale avec 5 salariés a été créée de manière transverse aux 17 usines du groupe. “Cela permet d’améliorer les outils par l’intelligence collective : les outils sont déployés dans toutes les usines en même temps, et les différents feedbacks reçus permettent d’optimiser les fonctionnalités jusqu’à aboutir à un niveau qui satis-
fait les utilisateurs partout dans le monde” explique le PDG du groupe Asteelflash.
Cependant, pour assurer les aspects purement techniques de l’IA, les data-scientists restent rares, et donc chers. La concurrence avec les grands groupes est rude, bien que certains privilégient tout de même de plus petites structures, dans lesquelles les projets sont souvent plus concrets. De plus en plus de formations apparaissent en France sur le sujet, notamment dans les écoles d’ingénieurs : des parcours spécifiques aux sciences de données se développent, de même que des modules sur le sujet dans d’autres spécialités. Cette nouveauté permet de décloisonner les compétences, et ainsi de former des experts en industrie capables de comprendre les enjeux de l’intelligence artificielle. Face à ce défi, seules les très grandes entreprises sont aujourd’hui capables de monter des équipes dédiées à l’IA : “les gros du CAC40 sont déjà tous équipés, ce sont les locomotives, observe Pierre Guérin. Les autres risquent de se casser les dents à essayer de faire soi-même. L’idéal est probablement d’embaucher des ingénieurs ou des docteurs dans le cadre d’un projet qui va être accompagné par une entreprise extérieure. Ces derniers pourront alors être formés à l’IA pour répondre spécifiquement aux besoins de l’entreprise.” Vincent Cheutet, lui, invite les entreprises à faire appel à des laboratoires de recherche : “la communauté scientifique est capable d’appréhender ce sujet et veut travailler avec le milieu industriel.”
L’IA pour les fonctions supports Si l’intelligence artificielle révolutionne les processus industriels, elle trouve également des applications prometteuses dans les fonctions supports, comme les ressources humaines et la relation client. Ces domaines, au cœur de la gestion quotidienne des entreprises, peuvent bénéficier de l’automatisation, de l’analyse prédictive et de l’amélioration de l’expérience utilisateur permises par l’IA. Ainsi, par exemple, dans les RH, l’IA offre des outils puissants pour automatiser et optimiser des tâches souvent chronophages. Certains processus de recrutement bénéficient déjà de systèmes capables de présélectionner les CV en fonction de critères définis ou d’analyser les données sur les performances des employés afin de proposer des plans de formation personnalisés. Il est crucial que les systèmes d’IA soient conçus pour éviter les biais discriminatoires. Cela passe par une transparence accrue dans les algorithmes et une su-
pervision humaine systématique. Dans le domaine de la relation client, les chatbots et assistants virtuels, qui utilisent le traitement du langage naturel, permettent aux entreprises de répondre 24h/24 aux demandes les plus courantes. Ces outils peuvent réduire les temps d’attente et améliorent la satisfaction client, tout en laissant aux agents humains le soin de traiter les cas plus complexes ou nécessitants une approche empathique. Cependant, ces nouvelles possibilités soulèvent des questions éthiques, notamment en ce qui concerne les biais discriminatoires ou la confidentialité des échanges.
YAMAHA ROBOTICS : l’IA au cœur de l’inspection optique de demain
Par Jeanne BIGOT, reporter. jbigot@lescahiers-dcom.com
Alors que l’intelligence artificielle s’impose comme un levier stratégique dans de nombreux secteurs, Yamaha Robotics explore son potentiel dans l’industrie électronique. Grâce à l’intégration de solutions d’IA dans l’inspection optique automatique (AOI), l’entreprise optimise vitesse, précision et fiabilité tout en renforçant la collaboration entre machines et opérateurs humains.
Alors que l’intelligence artificielle fait déjà beaucoup parler d’elle, la plupart des entreprises de l’industrie adoptent une approche exploratoire sur le sujet. Ce type de technologie, souvent très coûteuse, nécessite d’être implanté prudemment afin de s’assurer un retour sur investissement efficace. Dans l’industrie électronique, l’inspection optique automatique (AOI) est une des premières applications de l’IA. En effet, elle apporte un renfort à ces systèmes d’inspection tant pour la précision, la rapidité et la constance du processus. Yamaha Motor Corporation, et plus précisément sa section
CMS, s’attaque déjà au sujet : le groupe a créé un logiciel d’aide à la décision basé sur l’IA pour l’AOI. Chaque défaut repéré est présenté à l’opérateur sous la forme d’une photo et d’un indice de confiance.
Si pour l’heure, l’humain garde le contrôle sur la validation ou non des défauts mis en avant, l’automatisation pourrait aller encore plus loin dans les années à venir : “Le logiciel d’aide à la décision basée sur l’IA de Yamaha est prêt à se connecter parfaitement avec la station de réparation à distance et à partager les résultats de ses décisions basées sur l’IA directement avec les systèmes d’AOI en ligne, afin d’améliorer encore
davantage la précision de l’inspection.
Le recours à l’IA pour automatiser le jugement secondaire permet aux systèmes d’AOI en ligne de fonctionner en continu, sans aucune intervention, à une cadence élevée, avec très peu de faux négatifs ou de faux positifs, pour éviter à la fois que des défauts ne lui échappent et que des opérations inutiles n’aient lieu” fait valoir Yamaha Motor Corporation.
Oumayma Grad, responsable communication et marketing pour le groupe, répond aux questions des Cahiers de l’industrie électronique et numérique.
Le recours à l’IA pour automatiser le jugement secondaire permet aux systèmes d’AOI en ligne de fonctionner en continu, sans aucune intervention, à une cadence élevée, avec très peu de faux négatifs ou de faux positifs, pour éviter à la fois que des défauts ne lui échappent et que des opérations inutiles n’aient lieu.
- Quand l’intérêt de Yamaha pour l’IA a-t-il débuté ? Qu’est-ce qui a motivé les investissements pour cette technologie ?
Les compétences en IA telles que la classification d’images et la détection de modèles ou d’anomalies dans de grandes quantités de données sont parfaites pour la fabrication, nous avons donc toujours été enthousiasmés par les opportunités que cette technologie peut offrir. Au fur et à mesure que la science des données et les performances informatiques se sont développées, d’abord dans le cloud et plus récemment sur les PC industriels et les ordinateurs embarqués, il est devenu viable de créer des produits utilisables basés sur l’IA pour nos clients.
- Qu’apporte l’IA pour votre industrie spécifiquement ?
Dans les lignes de production CMS, la vitesse est essentielle et la haute précision une condition préalable, pour produire le nombre spécifié de planches avec la qualité requise le plus rapidement possible. L’IA peut aider à maximiser les performances à tous les égards, en aidant à la prise de décision humaine et en éliminant les erreurs humaines. Dans l’ensemble, l’IA peut stimuler la productivité en améliorant le contrôle des processus et en accélérant le dépannage.
- Pouvez-vous développer l’exemple de l’inspection optique automatique ? Dans l’AOI, avant le début de la production, les compétences de reconnaissance d’images de l’IA peuvent aider à la gestion de la bibliothèque de composants, à l’identification des composants et à la correction des données inexactes ou manquantes, afin d’accélérer l’introduction de nouveaux produits. De plus, l’IA peut accélérer et normaliser les jugements secondaires pendant la production pour identifier correctement les bonnes
planches et empêcher les défauts de nous échapper. En apprenant d’abord des corrections d’experts humains en AOI, l’IA peut fournir une assistance automatisée au personnel de production. C’est l’équivalent d’avoir tous ces experts dans l’usine, tout le temps, pour donner un consensus sur chaque décision, ce qui serait impossible sans l’IA.
- Quelle complémentarité trouver entre l’humain et la machine ?
La vitesse, la précision et la répétabilité nécessaires à la construction de produits technologiquement avancés tels que les smartphones, les ordinateurs, les appareils portables et les équipements de réseau dépassent les capacités humaines. D’autre part, les équipements de fabrication ne peuvent pas être programmés pour gérer toutes les variables, exceptions et inconnues qui peuvent influencer les processus d’assemblage à tout moment, de sorte que le jugement des superviseurs humains est essentiel pour maintenir la production sur la bonne voie et résoudre tout problème. L’IA est le prochain chapitre de cette histoire et peut potentiellement donner aux superviseurs humains un assistant automatisé, formé au niveau expert et disponible à la demande. Créer des machines qui complètent les compétences humaines, c’est notre métier chez Yamaha Robotics.
- Peut-on parler d’une course à l’IA dans l’industrie électronique ? Voulez-vous en être le leader (early adopters) ?
L’avenir de l’industrie réside dans des usines intelligentes qui travaillent avec l’homme pour optimiser la production à tous les points de vue : augmenter la productivité, prévenir les erreurs, minimiser les déchets, améliorer les performances environnementales, économiser l’énergie, élever les normes techniques et garantir une qualité constante. La façon
dont l’industrie développera et utilisera l’IA est la clé pour réaliser tout cela. Les compétences en IA de nos plateformes CMS contribuent déjà, et nous continuerons d’explorer les opportunités avec nos clients et fournisseurs, et en tant que membre de la communauté mondiale de haute technologie.
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«RÉVOLUTION» chez Micronique : la PME francilienne réinvente sa production avec le soutien de l’équipementier ASMPT
Par Jeanne BIGOT, reporter.
Avec son ambitieux projet “Révolution”, Micronique investit 4 millions d’euros pour moderniser son usine de Corbeil-Essonnes et son parc machine. Pour cela, elle a entre autres fait appel à son partenaire ASMPT SMT Solutions, qui a fourni un système asservi de sérigraphie et d’inspection SPI, permettant de gagner en performance et en qualité.
Au salon Euronaval, du 4 au 7 novembre 2024, la PME francilienne Micronique a présenté son projet “Révolution”, qui a pour ambition de doubler la taille de l’entreprise d’ici 3 ans et de devenir l’EMS indépendant numéro 1 d’Île-deFrance. Au total, 4 millions d’euros ont été investis pour financer ce projet, dont une partie issue de France Relance.
Le Président Jean-Pierre Leboeuf avait même considéré la construction d’une nouvelle
usine, mais cette option n’avait pas été retenue au regard des taux d’intérêts actuels. Ainsi, la rénovation des locaux historiques, situés à Corbeil-Essonnes, a été privilégiée : sol, plafond, isolation, contrôle d’humidité… La quasi-totalité de l’usine a été repensée, pour un montant total d’1 million d’euros. De plus, une enveloppe de 200 000 euros est déjà réservée à d’autres travaux, qui pourraient être effectués à la fin de l’année 2025. Au total, Micronique
s’étend sur un site de 2000 m2, avec deux lignes de production complètes, opéré par une vingtaine de salariés. En parallèle des rénovations, 3 millions d’euros ont été alloués à l’achat de nouveaux équipements tels qu’une nouvelle machine de gravure laser ou une machine de report ATOM 4 atteignant les 100 000 cpts par heure. Un impressionnant four sous vide EXOS, utilisé notamment pour les composants destinés à l’électronique de puissance ou les matrices à Si Micronique fait appel à divers fournisseurs pour ces moyens de production, l’un a particulièrement été impliqué dans le projet Révolution : ASMPT.
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Nous sommes des geeks, des intellos, des passionnés ! Nous vivons, respirons et rêvons de ce petit chef-d’oeuvre vert. Pour nous, il est plus qu’un simple composant, c’est le cœur de l’innovation.
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billes (BGA), a également été installé. Afin de répondre à certaines normes aéronautiques, une machine d’inspection à rayon X (AXI 3D en ligne) est prévue pour le premier trimestre 2025, et sera installée dans un îlot dédié à l’inspection de 100% des cartes de certaines commandes.
SPI et sérigraphie ASMPT SMT Solutions
Si Micronique fait appel à divers fournisseurs pour ces moyens de production, l’un a particulièrement été impliqué dans le projet Révolution : ASMPT SMT Solutions. Le groupe asiatique a notamment vendu deux nouveaux équipements de sérigraphie DEK, associés à deux SPI Process Lens. Installées fin 2024, ces machines sont actuellement en rodage avec les équipes de Micronique. À terme, elles devraient permettre une forme d’asservissement, afin de maîtriser encore un peu plus le processus de sérigraphie, responsable d’environ 70% des défauts des cartes. “Elles fonctionnent en boucle fermée : selon ce qu’observe la SPI, le système permet d’intervenir directement pour corriger les paramètres de la machine de sérigraphie”, fait valoir Mickael Lanfant, Regional Sales Manager pour ASMPT France.
En effet, le fournisseur d’équipement étant spécialisé dans les deux machines, il a développé un logiciel qui permet de rectifier bon nombre de défauts : “Là où nos concurrents corrigent simple-
ment le positionnement de la pâte à braser en X, Y, Θ, notre système permet d’agir sur bien plus de paramètres, comme la vitesse d’impression, la vitesse de séparation ou le nombre de nettoyages des pochoirs” reprend le représentant d’ASMPT SMT Solutions.
Cet asservissement sera possible en deux modes : soit la machine commande les corrections automatiquement, soit elle les propose à un opérateur, chargé de valider. La boucle complète SPI / machine de sérigraphie, n’est pour l’instant pas encore opérationnelle, car l’heure est à la formation des équipes sur ces nouveaux équipements, mais “nous reviendrons donc d’ici quelques mois pour
programmer le logiciel, afin que les machines puissent être utilisées au maximum de leurs capacités.”
Des objectifs ambitieux
Avec le projet Révolution, Micronique promet à ses clients une baisse des coûts, une réduction du temps de cycle et une hausse de la qualité. Le renforcement des outils technologiques devrait permettre d’augmenter la cadence de production, tout en réduisant le SMED, la fréquence d’arrêt et les potentiels défauts. L’entreprise vise une capacité de pose théorique de 250 000 composants/heures théoriques et 125 000 composants/heures réels.
Au total, une vingtaine d’entreprises font aujourd’hui appel aux services de la PME francilienne. 70% d’entre elles appartiennent à l’industrie, tandis que les autres sont plutôt spécialisées dans l’aéronautique. “Avec ces récents investissements, nous envisageons d’aller chercher d’autres clients, mais toujours dans ces deux secteurs clés” fait valoir JeanPierre Leboeuf.
D’ici 2027, Micronique vise un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros annuel, soit un peu plus du double qu’en 2023. En plus des potentiels nouveaux clients, la croissance externe pourrait concrétiser cette ambition : “nous imaginons racheter une entreprise dont nous pourrions rapatrier la production dans nos locaux, car nous avons la place, reprend Jean-Pierre Leboeuf. Idéalement, cette entreprise aurait un bureau d’études car nous devons
S o u s - t r a i t a n t
R É S I N A G E
M O Y E N S
R o b o t s 3 , 4 e t 6 a x e s
M a c h i n e s d e d o s a g e
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nous pencher sur les sujets de DfM / DfX / DfT (design for Manufacturability, design for experience, design for test, NDLR).” De plus, le PDG prépare l’avenir et œuvre à rendre l’entreprise “vendable” pour un futur acquéreur dans quelques années. En attendant, pour célébrer les nouveaux locaux et le nouveau parc machine, Micronique prévoit d’organiser une journée portes ouvertes au premier semestre 2025, en invitant les acteurs du territoire francilien, ses clients et ses fournisseurs.
Le salon Euronaval
Le salon Euronaval, qui se tient tous les deux ans à Paris, est l’un des plus importants rendez-vous internationaux dans le domaine de la défense maritime. Cet événement regroupe des acteurs de premier plan et des entreprises innovantes, offrant une vitrine exceptionnelle pour présenter des avancées technologiques et des projets d’envergure. Pour Micronique, exposer le projet “Révolution” à Euronaval était une opportunité stratégique de renforcer sa visibilité et de nouer des partenariats cruciaux dans un secteur en constante évolution.
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Four EXOS sous vide
MYCRONIC INNOVE dans le jet-printer : une machine qui allie précision,
vitesse et flexibilité
Par Jeanne BIGOT, reporter. jbigot@lescahiers-dcom.com
Avec son jet printer MYPro Series MY700, Mycronic révolutionne le dépôt de crème à braser pour les petites et moyennes séries, et se positionne comme un complément performant pour certaines grandes séries. Doté de nombreux brevets, cet équipement peut déposer jusqu’à 1 080 000 points par heure avec des points allant jusqu’à 210 μm de diamètre minimum, séduisant de plus en plus des secteurs exigeants tels que l’aéronautique, l’automobile.
Depuis plus de 15 ans, l’entreprise Mycronic développe une machine de Jetting qui convainc tant par sa vitesse et sa précision. Appelée jet printer, cette dernière plateforme MY700 a beaucoup évolué et peut maintenant déposer jusqu’à 1 080 000 points de crème à braser par heure, avec des points allant jusqu’à 210μm de diamètre minimum. Avec, le géant suédois, qui imagine, fabrique et commercialise des équipements de production pour l’industrie électronique à travers le monde entier, innove : l’appareil, ultra-connecté, peut déposer entre 1,9 et 35 nanolitres de crème à braser, et
entre 5 et 1000 nanolitres de colle ou de résine, via éjecteur ou un applicateur en option, au choix. De nombreux brevets brevets ont déjà été déposés pour cette technologie.
Contourner les difficultés de la sérigraphie classique Si Mycronic se positionne ici avec un nouvel outil d’assemblage des composants, le jet printer ne menace pas pour autant directement la sérigraphie classique. En effet, bien que les dépôts soient très rapides, cet équipement ne rivalise pas avec la vitesse de la sérigraphie : “La machine peut suivre une ligne d’environ 40 000 composants heures théoriques (80 000
composants heures théoriques avec deux unités en ligne), ce qui n’est pas suffisant pour les cadences des géants de l’industrie ou la machine sera plutôt installée en complément de la sérigraphie afin de faciliter le process de fabrication, remarque Cyrille Bidet, directeur général de MYCRONIC. Cependant, elle embarque une technologie ultra-poussée, qui minimise grandement le nombre de défauts.” En effet, alors que l’écran de la machine classique de sérigraphie doit être aligné avec la carte pour assurer un dépôt conforme des points, le jet printer dépose mêmeau bon endroit par la lecture des mires de la carte et en compensant
L’équipement développé par Mycronic contrôle avec une grande précision l’emplacement de l’ensemble des paramètres comme la viscosité, la température ou l’humidité lors du dépôt.
directement l’étirement de celle-ci sans avoir à faire de compromis avec les mires de l’écran de sérigraphie. De plus, la sérigraphie est fortement dépendante de l’opérateur au niveau du process et demande donc un niveau de formation adapté car ce process génère 70% des défauts de la ligne de fabrication, tandis que l’équipement développé par Mycronic contrôle avec une grande précision l’ensemble des paramètres comme la viscosité, la température lors du dépôt. “La crème n’est plus à l’air libre, mais dans l’éjecteur : le milieu est donc totalement fermé, le processus entièrement contrôlé et le temps de changement de série est quasiment nul (1 minute maximum)” reprend le directeur. “Dans un environnement où il est difficile de trouver des opérateurs qualifiés, cette machine répond également à une préoccupation majeure de nos clients” poursuit le directeur.
Ainsi, avec cet équipement Mycronic ne concurrence pas la sérigraphie dans sa globalité, mais pourrait répondre à des besoins de certains sous-traitants, qui
n’ont que des petites et moyennes quantités de cartes à traiter et dont la vitesse oscille entre 40 000 et 80 000 composants heures théoriques : “Le jet printer ne peut pas répondre à 100% des demandes car la vitesse compte aussi, mais elle convainc ceux qui ont besoin d’une grande précision ou besoin de faire évoluer leurs cartes en augmentant la densité et la variété des composants puisqu’il n’y a plus de limite ou de distances à respecter avec cette machine, comme des entreprises du secteur de l’aviation ou de la défense par exemple, reprend Cyrille Bidet. Tout y est verrouillé : la première carte sera comme la série.”
Combiner sérigraphie et jetting
Parallèlement, certains n’hésitent pas à combiner la vitesse de traitement de la sérigraphie classique et la modularité du jet printer. Ainsi par exemple, dans l’automobile ou des composants de puissance - nécessitant beaucoup de crème à braser - sont disposés à proximité immédiate de plus petits composants, la sérigraphie atteint parfois une limite technologique. “On peut alors garder cette dernière pour le standard, et utiliser le jetting en add-on, car il est plus facile à contrôler et peut s’adapter rapidement à tous les particularités”, fait valoir le directeur général.
De plus, le jet-printer permet d’interagir en direct avec la ligne et de s’adapter soit en fonction des éventuels défauts, soit à la suite d’une modification dans la demande du client : inutile de recommander un nouvel écran, une commande via le panneau de contrôle de l’équipement suffit. “En termes de process, c’est idéal : il est toujours possible de faire un ajustement pour augmenter la qualité de la refusion ou du joint, reprend-t-il. On fait alors de la correction de volume et pas de la correction de point. Résultat, une fois qu’ils l’ont essayé, nos clients ne veulent plus revenir en arrière, même si c’est une technologie qui est chère”. D’un point de vue conception de cartes, le jetting ouvre le champ des possibles : il est possible de créer des cartes très denses, avec des designs encore plus complexes.
Asservir la ligne
Depuis la première version du jet printer en 2009, plusieurs corrections et nouveautés ont été imaginées. Ainsi, il est désormais possible d’équiper la machine de deux têtes : l’une est souvent réservée aux petits et moyens dépôts, tandis que l’autre se concentre sur les plus gros (jusqu’à 600 microns). Le nombre de marques de crème à braser et de colles compatibles a été augmenté, et le système de nettoyage a été optimisé pour les très petits points.
De plus, étant très automatisé, le jet-printer est désormais capable de générer un programme en quelques minutes, alors qu’il faut parfois attendre plusieurs jours avant de recevoir le nouvel écran d’un équipement de sérigraphie. Cette agilité, comparable à celle d’une machine de placement, est couplée à des outils statistiques facilitant le travail de l’opérateur : “Par exemple, si l’on demande de modifier la taille des dépôts, d’un QFP la machine va proposer d’appliquer cette manipulation à tous les composants de la base de données QFP,” illustre Cyrille Bidet. Combiné à un équipement d’AOI ou de SPI, le jet-printer peut même participer au contrôle des défauts et à l’asservissement du process de la ligne, ce qui est impossible avec une machine de sérigraphie. La SPI de MYCRONIC peut générer un programme correctif de Jetting si le volume de crème à braser mesuré en 3D n’est pas correct. Mycronic vient également de mettre sur le marché le logiciel MYPro Create qui sera capable programmer à moyen terme une ligne complète d’un seul coup : “À partir des données CAD, il sera possible de tout programmer l’ensemble des machines en une seule fois (MY700 , SPI , Placement, AOI)” envisage le directeur. Cette technologie qui concurrence les ERP actuels, va permettre aux industriels d’atteindre un autre niveau de programmation et de suivi du process, et également de réduire les temps de changement de série ou les temps de programmation en général. En France, 51 machines de Jetting sont actuellement installées et il y a déjà 722 machines MY700 installées dans le monde.
MYCRONIC SAS
Cyrille BIDET
+33(0)6 78 73 95 13
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LA VOIX ET LES SOLUTIONS
EUROPLACER ET SCHEIBER : une collaboration fructueuse autour de la nouvelle machine de placement ii-N2
Europlacer et Scheiber annoncent une collaboration renforcée par l’intégration réussie de la nouvelle machine CMS de placement ii-N2, de la gamme iineo. Cette implantation constitue une étape majeure dans le processus de modernisation des moyens de production de Scheiber, entreprise familiale en plein développement. C’est dans ce cadre que les équipes des deux entreprises ont œuvré pour répondre aux défis techniques et ambitions stratégiques de la PME vendéenne.
Fondée en 1965, Scheiber est une société familiale dirigée par Franck Scheiber depuis plus de 25 ans. Initialement spécialisée dans la fabrication de transformateurs, elle se reconvertit dans l’électronique dans les années 80, puis à la technologie CMS dans les années 90. Aujourd’hui, Scheiber conçoit et fabrique des produits de domotique, des systèmes embarqués destinés aux marchés du nautisme, des véhicules de loisir comme les camping-cars, et pour des usages professionnels
comme les véhicules de secours. La société emploie 50 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 7 millions d’euros. Scheiber dispose d’une expertise complète du design à la production et développe des systèmes pour de grands comptes comme Beneteau et Fountaine-Pajot.
Un partenariat historique avec Europlacer Scheiber fait confiance à Europlacer pour l’équipement de ses lignes de production dès les débuts du CMS à l’orée des années 90. Au fil du temps, la
relation traditionnelle client fournisseur s’est naturellement renforcée entre les deux sociétés. Pour M. Franck Scheiber on doit aujourd’hui qualifier cette relation « de véritable partenariat ». Un exemple : la société Scheiber, favorisée par sa proximité géographique et son type de production, a été sélectionnée par Europlacer comme un des sites Bêta-testeurs des machines, accessoires et softs avant leur mise sur le marché. Dans ces conditions, Europlacer se tient aux côtés de Scheiber, attentif à ses
Cette collaboration repose sur des valeurs communes et une vision partagée, alliant innovation et engagement local. L’expérience positive de l’implantation de la nouvelle machine ii-N2 marque ainsi une étape clé dans un partenariat qui promet de s’intensifier, au bénéfice des deux entreprises
Mme. Géraldine Mary – Directrice des opérations, et M. Franck Scheiber – Directeur général
besoins afin de l’accompagner dans sa croissance. Ainsi, le choix de la machine de pose ii-N2 pour Scheiber s’est inscrit dans une recherche de continuité technologique et d’amélioration de la qualité, en cohérence avec ses besoins pour aborder de nouveaux marchés. « Même si notre vieille machine de pose iiCo tournait encore à plein régime, elle était à bout du souffle » explique Géraldine Mary, directrice des opérations chez Scheiber.
Des besoins précis pour des objectifs ambitieux
Avec cet investissement, l’entreprise a pour ambition d’améliorer sa productivité tout en pérennisant son activité, deux priorités majeures pour assurer sa compétitivité et son développement. La machine iiCo ne répondait plus aux exigences actuelles en termes de volume, de cadence, de spectre de composants et de précision de pose. Ce constat a poussé l’entreprise à envisager une solution plus performante pour saisir de nouvelles opportunités stratégiques et assurer son avenir. Parallèlement, il était crucial pour Scheiber de maintenir une production flexible, adaptée aux petites et moyennes séries, tout en sauvegardant les compétences de ses équipes. Enfin, Europlacer garantissant la compatibilité des chargeurs et trolleys d’une génération de machine de pose à l’autre, Scheiber peut utiliser ses anciens accessoires sur la nouvelle ii-N2, se laissant ainsi le temps d’en déterminer la pertinence de leurs re-
nouvellements. C’est ici un point essentiel pour les clients Europlacer qui savent qu’ils peuvent étaler leur investissement au regard de la compatibilité générationnelle des accessoires qu’Europlacer leur a toujours garantie.
Lorsque Franck Scheiber et son équipe ont évalué leurs besoins spécifiques, deux priorités se sont imposées : garantir la pérennité de l’entreprise en Vendée et améliorer les performances du processus de production.
M. Scheiber explique : « Un point essentiel pour nous était de préserver nos emplois localement, ce qui passait par le remplacement de notre ancienne machine Europlacer arrivant en fin de vie. En choisissant ii-N2, nous avons non seulement atteint cet objectif, mais aussi renforcé la compétitivité de notre entreprise grâce à des processus plus performants. La capacité de cette machine à gérer une gamme étendue de composants, des plus petits aux plus volumineux, nous permet désormais de développer des produits encore plus performants, en phase avec les exigences du marché. »
En plus de gagner en productivité et en flexibilité, ii-N2 a apporté des fonctionnalités déterminantes pour améliorer la qualité. « Avoir la possibilité de faire le test électrique des composants directement sur la machine nous évite les erreurs que nous avions par le passé et souvent tardivement identifiées. C’est un grand pas en avant
pour nous », explique M. Scheiber. Pour Mme Mary, l’un des grands avantages d’ii-N2 réside dans son écosystème, capable d’évoluer avec l’entreprise. « Nous disposons maintenant bien plus que d’une machine. Nous avons à notre disposition tout un environnement numérique autour de celle-ci comme une tablette pour gérer et superviser la production, des fonctionnalités avancées de gestion de stock incluant le MSL et la localisation des bobines et composants dans l’usine, de traçabilité tant des PCB que des composants montés. Enfin, de nouvelles fonctions qui s’appuient sur l’exploitation des données de production sont accessibles même si à ce jour nous ne les exploitons pas pleinement. A n’en pas douter, il s’agit là de fonctionnalités très innovantes qui rassurent l’avenir et nous apparaissent utiles pour nous adapter aux défis de demain avec des perspectives d’amélioration continue de nos process, et de continuité technologique. »
Nouvelle machine ii-N2
« Ce sont là des éléments clés pour rester compétitifs dans les prochaines années », rajoute M. Scheiber. L’entreprise envisage donc son futur avec confiance, et entend consolider sa position sur ses marchés tout en assurant sa pérennité en Vendée.
Une intégration réussie pour des performances optimales ii-N2 a aisément trouvé sa place dans l’atelier Scheiber, grâce à une intégration bien orchestrée. « Europlacer nous a épaulé dès l’installation, et nous avons reçu des formations et un accompagnement sur le terrain. Nos opérateurs étaient déjà formés sur les machines des générations précédentes, la prise en main s’est faite sans souci. Il a fallu peu de temps pour que nos équipes s’approprient la machine », détaille Mme. Mary.
Les résultats n’ont pas tardé. Augmentation significative de la capacité de production avec des temps de pose divisés par deux ou trois selon les produits. Réduction drastique des temps de changement de série : « Nous avons aussi gagné en qualité et en flexibilité, deux éléments-clés dans notre secteur », se réjouit Franck Scheiber.
Une collaboration tournée vers l’avenir
La relation entre Europlacer et Scheiber ne s’arrête pas à l’acquisition d’ii-N2. Les
perspectives s’annoncent prometteuses, avec une volonté commune de renforcer leur partenariat.
M. Scheiber confie : « Ce qui nous séduit, c’est l’écosystème proposé par Europlacer. Avec l’installation de cette nouvelle machine, nous avons commencé à en exploiter une partie, mais nous souhaitons aller plus loin. La gestion des stocks et d’autres fonctionnalités avancées sont autant de pistes d’évolution que nous envisageons pour continuer à progresser. »
La dernière génération de machines de la gamme iineo apporte des innovations majeures, dont l’intégration en série du logiciel Valor de Siemens. Ce logiciel facilite la programmation grâce à un accès direct à une base de données complète de composants, renforçant la précision et l’efficacité et de la production.
Géraldine Mary met également en avant la proximité géographique et les liens de confiance établis : « Les échanges avec les équipes d’Europlacer sont toujours constructifs. Et le fait que nous soyons proches géographiquement renforce notre volonté de collaborer avec des entreprises régionales, contribuant ainsi au dynamisme du marché local et au maintien de l’activité sur le territoire national. »
Cette collaboration repose sur des valeurs communes et une vision partagée, alliant innovation et engagement local. L’expérience positive de l’implantation de la nouvelle machine ii-N2 marque ainsi une étape clé dans un partenariat qui promet de s’intensifier, au bénéfice des deux entreprises.
YAMAHA
bénéficier le premier sous-traitant électronique français de plus de flexibilité et de vitesse dans le cadre de ses investissements pour l’avenir
éolane choisit une ligne complète composée des derniers équipements de la génération YRM et de l’application YSUP de Yamaha pour saisir de nouvelles opportunités de production à la fois très variées et en gros volumes.
La section CMS de Yamaha Robotics vient de fournir sa « 1 STOP SMART SOLUTION » pour l’assemblage CMS à éolane, premier sous-traitant français de l’électronique industrielle.
Forte de 2 400 collaborateurs et de 25 lignes CMS installées sur 13 sites en Europe, en Afrique du Nord et en Asie, éolane propose un large éventail de services qui couvrent l’ensemble du cycle de vie des produits. L’entreprise est capable de tout gérer, de la R&D jusqu’à la reprise des appareils en vue d’un retraitement respectueux de l’environnement, en passant par l’introduction de nouveaux produits,
l’assemblage de modules électroniques, les tests automatisés et le service aprèsvente sur site.
En tant que concepteur, fabricant, producteur et mainteneur, éolane fabrique divers produits pour sa clientèle, des plus grandes marques aux plus spécialisées en passant par les start-ups : produits électroniques pour les robots chirurgicaux, systèmes de commande et de sécurité pour les énergies renouvelables, l’automatisation industrielle, les infrastructures de transport, l’informatique, la communication, les réseaux, et bien d’autres. Alors que la révolution intelligente ne cesse
de s’accélérer, l’exactitude, la précision et la vitesse de fabrication d’ éolane sont de plus en plus sollicitées pour fabriquer toute sorte d’appareils : compteurs, éclairages, commandes de climatisation, capteurs IoT, passerelles…
« Nous investissons toujours et encore pour qu’éolane conserve sa position privilégiée et soit parée pour l’avenir », commente Vincent Perrault, responsable industriel. « Les assemblages diversifiés demeurent une tendance forte en Europe, mais, avec l’émergence de nouveaux marchés et l’adaptation des procédés de fabrication à l’international, on observe de plus en plus de de-
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C’est pour rester à l’avantgarde que nous avons opté pour les machines CMS de Yamaha, afin d’améliorer notre flexibilité pour les productions diversifiées tout en renforçant notre capacité à gérer de grosses séries », explique David Jacquel, directeur général France Maroc.
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mandes de gros volumes. C’est pour rester à l’avant-garde que nous avons opté pour les machines CMS de Yamaha, afin d’améliorer notre flexibilité pour les productions diversifiées tout en renforçant notre capacité à gérer de grosses séries », explique David Jacquel, directeur général France Maroc.
éolane collabore depuis longtemps avec TMI Control Plus, le distributeur de Yamaha Robotics en France, qu’elle consulte régulièrement pour le choix, la livraison, l’installation et le SAV de ses moyens de production. « Notre approche consiste à bien cerner l’activité, les objectifs et les valeurs de notre clientèle, afin qu’elle bénéficie de nos compétences en matière d’ingénierie pour trouver la meilleure option », résume Hervé Le Métayer, PDG de TMI Control Plus. « La 1 STOP SMART SOLUTION de Yamaha allie flexibilité et vitesse de placement. Les équipements qui la composent sont reconnus pour leur grande qualité et leur excellente stabilité. Ils proposent des options pour doper leur efficacité et sont pourvus de l’environnement logiciel YSUP, facile à utiliser grâce à ses nombreuses fonctions automatisées et ses images 3D intuitives. »
À l’issue d’une collaboration étroite, les deux équipes ont choisi de créer une ligne composée de la machine de sérigraphie YRP10 et du système d’inspection de la pâte à braser YSi-SP de dernière génération, de trois machines de report YRM20 et du système d’inspection optique automatique (AOI) en 3D YRi-V de Yamaha.
En automatisant complètement la configuration et les changements, y compris de pochoirs, l’YRP10 affiche un temps de cycle de base de 6 secondes. Il est compatible avec une production totalement indépendante en mode dual-lane et peut traiter simultanément des cartes de grandes dimensions sur ses deux voies.
Les machines de report YRM20 de Yamaha peuvent être équipées au choix de trois têtes différentes à plusieurs buses afin de placer un large éventail de types et de tailles de composants tout en conservant une vitesse et une efficacité maximales. La tête rotative RM, dotée de 18 buses, peut placer les composants les plus variés, des puces CMS 0201 mm aux plus gros composants de 12 x 12 x 6,5 mm de haut, et ce, à une cadence de 57 500 composants/heure. La tête HM universelle possède quant à elle 10 buses en ligne et peut placer des composants allant des puces CMS 0201 jusqu’à 55 x 100 x 15 mm de hauteur. Enfin, la tête FM se distingue par sa polyvalence : elle accepte les composants larges et hauts (jusqu’à 30 mm), mais aussi les composants standards, y compris les puces CMS 03015.
La ligne d’éolane comprend trois machines de placement YRM20 à deux portiques, respectivement dotées de deux têtes RM à grande vitesse, deux têtes HM universelles et deux têtes FM. La troisième machine possède en outre un chargeur de plateaux pour favoriser
la fabrication en continu. À elles trois, ces YRM20 totalisent un rendement de 248 000 composants/heure avec un faible encombrement, de sorte qu’éolane puisse assurer sereinement des productions à gros volume dans des délais serrés.
Le système d’inspection optique automatique (AOI) en 3D YRi-V se place sur la ligne, après les machines de placement. Sa précision est élevée grâce à un éclairage qui réduit au minimum les ombres. Des fonctions spéciales accélèrent la programmation et la configuration, notamment le paramétrage automatique qui exploite les informations d’origine des cartes, ce qui raccourcit de moitié le temps de réglage. Sans oublier la création automatique des données d’inspection et la correspondance avec la bibliothèque de composants alimentées par l’IA.
Intégré à l’environnement logiciel YSUP, le système d’inspection YRi-V se connecte avec les machines de report et de sérigraphie pour faciliter le dépannage. Enfin, l’application Mobile Judgement transmet instantanément les informations d’erreur aux opérateurs pour prévenir les arrêts de ligne.
En choisissant l’outil de programmation et de planification YSUP-PG, l’équipe de production d’éolane accélère l’introduction de nouveaux produits tout en travaillant ses points faibles connus, comme la conversion des données. Les outils d’édi-
tion et les outils de base de données graphiques YSUP-PG rendent la programmation des équipements et le calibrage de la ligne plus rapides, en travaillant hors ligne pour éviter d’interrompre les tâches de production en cours. Entre autres fonctionnalités pratiques, la vue simultanée des informations sur les pièces sous forme de tableaux et de graphiques permet une création de données beaucoup plus rapide et plus efficace. L’éditeur de données visuelles permet d’effectuer des essais de montage informatisés à partir des données CAD de la carte et fournit des aperçus graphiques en 3D pour confirmer que le programme placera bien les composants correctement. YSUPPG offre aussi une traçabilité complète, conformément aux exigences de la fabrication automobile.
Pendant le fonctionnement de la ligne, le tableau de bord YSUP tient l’équipe au courant du nombre de pièces restantes, des informations sur le contrôle qualité et du statut des équipements, entre autres, afin de faciliter la gestion de la ligne, de garantir une production continue et d’identifier rapidement la cause des problèmes lorsqu’ils surviennent.
La nouvelle ligne CMS Yamaha d’éolane est désormais opérationnelle sur son site de production de Valence (France), la formation et l’assistance étant assurées conjointement par TMI Control Plus et Yamaha Robotics Europe. « La flexibilité, la
précision et la vitesse sont les trois grandes qualités de notre 1 STOP SMART SOLUTION et le secret pour qu’éolane soit parée pour l’avenir », explique Fabien Arts, Area Sales Manager chez Yamaha Robotics Europe. « Forts de cette installation, nous nous réjouissons à l’idée d’une collaboration longue et fructueuse avec éolane ».
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L’EXPERT EN GESTION d’accès FDI fait confiance à la technologie ERSA
Présent sur le marché depuis 1989, FDI est un développeur et fabricant de systèmes de gestion d’accès et assure un accompagnement complet de ses projets, de la conception à la production. Acteur majeur dans le domaine du contrôle d’accès, de l’interphonie et de l’IoT pour les bâtiments, l’entreprise française propose une gamme de produits basée sur les dernières technologies et s’appuie sur une équipe interdisciplinaire hautement qualifiée. Récemment, FDI a investi sur trois fours de refusion Ersa permettant une flexibilité et une simplicité de gestion au quotidien.
La force de FDI réside dans l’intégration de son bureau d’études qui emploie aujourd’hui 46% des 170 salariés. Basée à Cholet dans le Maine-et-Loire, l’entreprise est depuis 2000 une filiale à 100% d’Urmet France, qui appartient elle-même au Groupe Urmet Italie, et exporte ses produits dans plus de 35 pays à travers le monde.
L’expansion de leurs activités vers une offre globale est basée sur le domaine d’activité du Contrôle d’accès/Intercom et sur l’activité IoT depuis l’acquisition de la société
toulonnaise YOKIS en 2014. Outre la commercialisation et la vente de produits finis sous ses propres marques URMET et YOKIS, l’entreprise française fabrique également des cartes électroniques pour trois autres entités du groupe, Castel, MWS et Synchronic qui constituent le pôle Produit Tertiaire.
Premier contact à GLOBAL
INDUSTRIE à Paris
Les premiers contacts entre FDI et Kurtz Ersa France ont eu lieu en 2015 lors du salon GLOBAL INDUSTRIE à Paris entre Jean Gautier, Directeur
Industriel FDI, et Rémy Lutz, Directeur Général de Kurtz Ersa France. Jusqu’alors, FDI utilisait une machine de brasage à la vague, mais en raison des exigences accrues en termes de qualité de brasage, suite à la reprise de YOKIS, FDI s’est tournée vers la technologie de brasage sélectif, de ce fait le chemin vers Ersa, le leader dans ce domaine, n’a pas été long. Hier, comme aujourd’hui, la fiabilité, la reproductibilité, la qualité de brasage et la productivité étaient particulièrement importantes pour les experts du contrôle d’accès dans le cadre
La technologie de chauffe innovante garantit des profils de température stables, et les différentes zones du process peuvent être contrôlées individuellement. Cela garantit un process de brasage optimal tout en minimisant les contraintes thermiques sur les composants.
Degré de protection IP67/IP68 (accouplé)
Cordon surmoulé
Applications Ethernet/IP
Nombre de contacts: 8
de leurs exigences. Peu de temps après, un rendez-vous a été pris sur le site d’Ersa à Wertheim en Allemagne pour tester en profondeur la gamme de machines de brasage sélectif dans le centre de démonstration. C’est ainsi que la relation commerciale entre les deux entreprises a commencé - après une consultation intensive, une machine de brasage sélectif VERSAFLOW 3/45 a été achetée en 2016, équipée de deux modules de brasage avec un pot par module ainsi qu’une zone de préchauffage supérieur & inférieur.
La première machine de brasage sélectif a été suivie en 2017 par une autre VERSAFLOW 3/45, également dotée de deux modules de brasage équipés d’un pot par module, mais ce système de brasage sélectif ne dispose que d’un préchauffage inférieur. La raison en est que les assemblages électroniques à traiter sur cette machine sont équipés de fils sensibles sur la face top, qui ne doivent pas être exposés à des contraintes thermiques inutiles. La vague traditionnelle précédente, datant de 2014, est toujours en service aujourd’hui et utilisée sur des cartes simple face. Actuellement, les 2 vagues sélectives et les trois fours de refusion sont sur une ouverture quotidienne de 5h00 à 21h00 du lundi au vendredi avec deux équipes.
Décision pour l’acquisition de fours de refusion Ersa à la suite d’un benchmark En 2021, FDI a réalisé un benchmark pour moderniser leurs lignes CMS, et la technologie des fours de refusion HOTFLOW a su convaincre. Aujourd’hui, l‘usine de FDI accueille trois fours HOTFLOW, qui permettent le brasage par refusion avec d’excellentes performances thermiques. La technologie de chauffe
innovante garantit des profils de température stables, et les différentes zones du process peuvent être contrôlées individuellement. Cela garantit un process de brasage optimal tout en minimisant les contraintes thermiques sur les composants. La récupération de la chaleur intégrée et le contrôle intelligent du process réduisent considérablement la consommation d’énergie. Comme les gammes de four HOTFLOW sont faciles à entretenir, les temps d’arrêt de production sont également réduits au minimum.
Pour FDI, l’achat conjoint de fours de refusion et de systèmes de brasage sélectif auprès d’un seul fournisseur présente également l’avantage de disposer d’un contact central pour le service et l’entretien, les employés de FDI étant formés sur des systèmes similaires et devant traiter avec des interfaces homme-machine comparables. À ce jour, cependant,
FDI n’a pas eu à appeler une seule fois la hotline allemande Ersa. « Les installations et les formations se sont toujours bien déroulées, le service technique d’Ersa étant très à l’écoute et donnant des explications claires lors des sessions de formation. En ce qui concerne les réparations et l’entretien annuel dans le cadre du contrat de maintenance, nous pouvons compter sur la rapidité d’intervention d’Ersa Service, en particulier de Sylvain Chevrier », déclare François LEBON, Responsable de Production de FDI.
Poursuite de l’expansion des activités sur le marché
La poursuite de l’élargissement des gammes de produits propres à l’entreprise, actuellement en cours de conception au bureau d’études de FDI, est prévue pour l’avenir, de même que la poursuite du développement de produits OEM spécifiques aux clients. La prochaine étape d’investissement pour l’amélioration
Accès par carte à puce ou téléphone portable Le cœur d’un système de contrôle d’accès
continue de la qualité sera l’investissement d’une machine AOI, qui sera installée en îlot d’ici 2025. Parallèlement, FDI discute avec son partenaire de machines « Pick and place » pour la mise en place de leur logiciel « MYCenter Analysis » afin de réduire le taux de rejet, d’optimiser les performances et d’augmenter l’utilisation en temps réel. FDI souhaiterait à l’avenir échanger avec Ersa afin que le «Kurtz Ersa Gateway» puisse transférer des données précieuses via le protocole IPC/ CFX. Les services « Kurtz Ersa CONNECT » seront mis en place pour permettre à la FDI de faire de nouveaux bonds en avant dans sa production...
Une nouvelle ère de la refusion.
NOUVEAU: HOTFLOW THREE
La meilleure performance de refusion à tous les points de vue : Qualité. Efficacité. Flexibilité. Nettoyage. Connectivité.
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Pourquoi le compteur rayons-x de composants s’impose comme la solution pour les EMS
Almé, société sous-traitante reconnue dans l’électronique et située près d’Annecy, en Haute-Savoie, a récemment effectué un benchmark approfondi de l’XRHCount de VCcount pour évaluer ses performances en conditions réelles de production. L’objectif était de comparer cette solution à d’autres équipements disponibles sur le marché, en tenant compte de la rapidité, de la polyvalence et de l’ergonomie.
Almé choisit l’XRHCount de VCcount après un benchmark concluant.
Rapidité de comptage
Lors du test, l’XRHCount a montré une performance supérieure, notamment en termes de vitesse. L’équipe a constaté que l’appareil pouvait compter une bobine en seulement 8 secondes, soit deux fois plus vite qu’une machine concurrente qui prenait 16 secondes pour la même opération. De plus, pour le comptage de quatre bobines,
l’XRHCount a réalisé l’opération en 10 à 12 secondes, alors que la machine concurrente en nécessitait 24.
Polyvalence et efficacité
Almé a aussi reconnu la capacité de l’XRHCount à traiter divers formats de composants, notamment des petites et grandes bobines, des plateaux, des tubes (sticks) et des sacs ESD. Cette polyvalence a permis d’optimiser les opérations sans avoir recours à plusieurs machines.
En outre, le grand plateau de l’équipement a été apprécié pour sa capacité à compter de très grosses bobines ou plusieurs tubes en une seule fois, ce qui améliore la productivité.
Facilité d’utilisation et ergonomie
Le compteur de composants par rayons-x s’est également distingué par sa facilité d’utilisation, un critère important pour l’EMS. Le lecteur de codes-barres intégré a été jugé particulièrement simple d’uti-
“L’XRHCount de VCcount est doté de plusieurs caractéristiques techniques innovantes qui en font un choix privilégié pour les EMS cherchant à améliorer leur productivité et leur gestion des stocks.
lisation, permettant un enregistrement rapide et fiable des composants sans perte de temps. De plus, l’écran amovible, qui peut être placé sur le côté ou à l’avant selon les préférences des opérateurs, a contribué à améliorer l’ergonomie globale de l’équipement. Cette flexibilité d’ajustement permet aux utilisateurs d’adapter la machine à leurs conditions de travail, réduisant ainsi la fatigue et augmentant le confort d’utilisation, notamment sur des lignes de production où plusieurs opérateurs alternent.
Conclusion du benchmark et mise à jour des stocks
L’XRHCount a été très bien accueilli par les équipes d’Almé, notamment pour sa rapidité de comptage, sa polyvalence à traiter différents formats de composants, ainsi que sa facilité d’utilisation. Le lecteur de codes-barres intégré et l’écran amovible ont contribué à améliorer l’ergonomie et l’efficacité de l’appareil, offrant une flexibilité appréciée dans un environnement de production intensif.
Malgré quelques points d’améliorations mineurs, aucun point critique n’a été relevé lors de ce benchmark. Almé a salué les performances globales du compteur de composants, en particulier sa capacité à s’intégrer rapidement à son système de gestion « Beegest », améliorant ainsi à terme sa logistique matières, la gestion de ses stocks et de ses inventaires.
Particularités techniques de l’XRHCount
L’XRHCount de VCcount est doté de plusieurs caractéristiques techniques innovantes qui en font un choix privilégié pour les EMS cherchant à améliorer leur productivité et leur gestion des stocks.
Comptage sans contact
L’XRHCount permet de compter les composants dans plusieurs conditionnements ainsi que les sacs MSL (Moisture Sensitivity Level) sans avoir à les ouvrir, même lorsque ces sacs contiennent des dessicants.
Cela est particulièrement utile pour les fabricants électroniques qui manipulent des composants sensibles à l’humidité, comme les semi-conducteurs, où toute ouverture de l’emballage peut compromettre l’intégrité du produit. Il est donc à noter que dans les environnements de production nécessitant des normes
strictes de contrôle de l’humidité, l’utilisation de la compteuse à rayons-X de VCcount permet de garantir la qualité des composants tout en optimisant le processus de comptage.
Reconnaissance automatique des codes-barres
Grâce à son système de reconnaissance automatique des codes-barres, l’XRHCount simplifie le suivi des composants dans les environnements où une traçabilité est essentielle, comme les lignes de production à grande échelle. Par exemple, dans une usine produisant des cartes électroniques pour l’automobile, l’équipement permet de scanner automatiquement les codes-barres des bobines de composants, intégrant instantanément ces informations dans le système ERP. Cela réduit non seulement les erreurs manuelles, mais accélère aussi les opérations de logistique.
Reconnaissance des formes atypiques
L’XRHCount est capable de reconnaître des formes atypiques, ce qui est particulièrement avantageux pour les fabricants travaillant avec des composants spécialisés ou non standards. L’XRHCount, grâce à sa capacité à identifier ces formes, permet un comptage fiable, évitant les erreurs fréquentes liées à la manipulation de ces composants.
Cycle de comptage rapide
L’un des atouts majeurs de l’XRHCount est la rapidité de son cycle de comptage. Un cycle complet prend seulement 8 secondes par bobine, et avec la fonction QuadCount, il est réduit à 2 ou 3 secondes par bobine en fonction de la bobine. Cela
est particulièrement bénéfique dans les environnements à haute cadence de production, comme dans les usines de production de smartphones où des milliers de composants doivent être comptés quotidiennement.
XRHCount Counting Cloud
La fonctionnalité Counting Cloud de l’XRHCount apporte un autre niveau d’efficacité. Elle permet de réduire considérablement l’effort de programmation lorsqu’un nouveau composant doit être compté. Ce système fonctionne sur le principe du partage de données à partir d’images de composants («Component Shape Image»). Grâce à cette fonctionnalité, chaque client contribue à l’enrichissement de la base de données globale en partageant son expérience d’apprentissage avec les autres utilisateurs. Avec des milliers d’images de composants ou cas particuliers déjà stockées dans la base de données, les utilisateurs peuvent bénéficier des connaissances accumulées par d’autres utilisateurs, ce qui réduit le temps de mise en service pour des composants non répertoriés et améliore la précision globale du comptage.
Interface intuitive et écran amovible
L’interface tactile intuitive et l’écran amovible de l’XRHCount offrent une expérience utilisateur fluide, même dans des conditions de travail intensives. Par exemple, dans une chaîne de production où différents opérateurs utilisent la même machine, l’écran amovible permet d’adapter l’interface à leurs préférences ergonomiques, évitant ainsi les inconforts et augmentant la productivité. De plus, la simplicité de l’interface permet aux nouveaux utilisateurs de s’adapter rapidement, réduisant ainsi le temps de formation.
Prêt à l’emploi
Le système «Plug and Play» de l’XRHCount permet une utilisation immédiate dès l’installation. Dans un environnement où le temps de mise en service est essentiel, comme chez les EMS qui travaillent avec des délais de production serrés, cette fonctionnalité élimine les temps d’arrêt. Une entreprise qui remplace alors son ancien équipement de comptage peut immédiatement commencer à utiliser l’XRHCount sans avoir besoin d’une longue phase de calibration ou de formation supplémentaire, accélérant ainsi l’intégration du nouvel équipement.
Maintenance minimale Grâce à sa conception « simple » et globalement optimisée l’équipement RX nécessite peu de maintenance. Cela est particulièrement avantageux dans les environnements de production où toute interruption non planifiée peut avoir un impact financier important. L’XRHCount garantit un fonctionneme nt continu, réduisant les risques de retards de production.
Il est aussi important de noter que l’équipement peut être commandé en hors ligne ou en ligne.
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La création d’une bibliothèque initiale de composants peut demander énormément de temps et varier en fonction de l’expérience de l’utilisateur.
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EXIGENCES en matière de circuits imprimés pour l’industrie aéronautique
L’industrie aéronautique impose des normes strictes à ses fournisseurs. Cela n’a rien d’étonnant - aucun autre secteur n’est confronté à des enjeux aussi importants avec un tel potentiel de réussite et de catastrophe. L’équipement nécessaire aux projets aéronautiques exige une complexité et une fiabilité extraordinaires, incluant également la fiabilité des circuits imprimés.
Qu’est-ce que l’AS9100 ?
La norme AS9100 a été établie en 1999 par la Society of Automotive Engineers et l’Association européenne des industries aéronautiques. Elle reprend les normes ISO 9000 et y ajoute des audits renforcés ainsi que d’autres exigences de qualité et de sécurité adaptées à l’industrie aéronautique à savoir : la gestion des risques opérationnels, la sécurité des produits, les normes particulières, les éléments critiques, la gestion de la configuration, le respect des délais de livraison, les pièces de contrefaçon
ainsi que les exigences élargies pour la production et les sous-traitants.
Les grandes entreprises aéronautiques insistent pour que leurs fournisseurs se conforment aux normes AS9100 ou obtiennent la certification. Elles garantissent ainsi des produits de qualité et protègent à la fois les passagers durant les vols et la réputation d’excellence de leurs entreprises. NCAB se conforme strictement à ces normes, assurant ainsi des circuits imprimés de haute fiabilité qui répondent aux exigences
rigoureuses de l’industrie aéronautique.
Quel est l’impact de l’AS9100 sur la chaîne d’approvisionnement ?
En plus de garantir la qualité et la sécurité du produit final, la norme AS9100 améliore l’efficacité ce qui profite aux entreprises tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Ces normes garantissent la conformité aux réglementations, l’assurance qualité et la diminution des risques. Chaque étape vise à maintenir des niveaux de performance élevée.
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Les grandes entreprises aéronautiques insistent pour que leurs fournisseurs se conforment aux normes AS9100 ou obtiennent la certification. Elles garantissent ainsi des produits de qualité et protègent à la fois les passagers durant les vols et la réputation d’excellence de leurs entreprises.
Les entreprises certifiées AS9100 ont un avantage concurrentiel dans le secteur aéronautique car de nombreuses sociétés ne travaillent qu’avec des fournisseurs qualifiés. La norme AS9100 contribue à maintenir l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement en éliminant les pratiques inefficaces et les fournisseurs qui ne respectent pas les normes.
Comment la norme AS9100 affecte-telle la production de circuits imprimés ? La norme AS9100 rend la production de circuits imprimés plus exigeante. Les normes sont plus strictes et exigent une maîtrise des process impeccable, une surveillance constante et d’intenses mesures de contrôle qualité. La production de circuits imprimés pour le secteur aéronautique est plus longue et plus coûteuse pour les fabricants et les fournisseurs. La conception des cartes doit être réalisée et optimisée afin de répondre à toutes les réglementations industrielles, et permettre une répétabilité des opérations. Les entreprises qui excellent dans cette production doivent disposer d’une maind’œuvre hautement qualifiée et d’équipements de pointe.
Le contrôle accru des processus et des produits s’accompagne d’une exigence stricte en matière de rapports, conformément à l’exigence AS9102 relative à l’inspection du premier article dans l’aéro-
nautique, invoquée par l’AS9102 7.5.1.1
Production Process Verification. Ce rapport doit fournir des preuves objectives que toutes les exigences de la conception technique et des spécifications ont été comprises, prises en compte, vérifiées et documentées. Un nouveau rapport est requis en cas d’interruption de la production pendant plus de deux ans, de modification de la conception ou de changement significatif des méthodes de fabrication. En outre, tout sous-ensemble doit être documenté de la même manière.
Conception et exigences : Circuits imprimés pour l’aéronautique
• En tant que fabricant, NCAB possède sa propre spécification pour les circuits imprimés réunissant un certain nombre de règles et d’exigences IPC AABUS (As Agreed Upon Between User and Supplier). Elle couvre diverses exigences généralement oubliées par le concepteur et, dans certains cas, dépasse les exigences de l’IPC Classe 2 afin de garantir une grande fiabilité à un prix compétitif.
• Sélectionner des matériaux de haute qualité. Cette étape est essentielle pour assurer la fiabilité et la durabilité nécessaires aux circuits imprimés aéronautiques.
• Le vernis de tropicalisation du circuit imprimé assemblé est souvent présent dans les processus aéronautiques. Celui-ci est utilisé pour protéger les com-
posants électroniques des facteurs environnementaux auxquels ils sont exposés. Un vernis de tropicalisation bien appliqué empêchera la carte de se corroder mais cela nécessite une excellente adhérence au vernis épargne. NCAB a testé et certifié un certain nombre de combinaisons de matières / vernis épargne / vernis de tropicalisation, garantissant une adhérence suffisante.
Avec les organismes de réglementation nationaux et mondiaux, ainsi que les directives fédérales et internationales, il existe une quantité considérable de normes et de réglementations en matière de conception et d’approvisionnement en circuits imprimés pour l’aéronautique. Chez NCAB, nous accompagnons nos clients dès le début de la phase de conception afin d’être au fait des normes imposées car cette phase est particulièrement cruciale pour les applications aéronautiques.
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LE TEST DES MODULES photovoltaïques organiques dans les applications IoT
Dans un environnement technologique en perpétuelle évolution, l’Internet des objets (IoT) s’est imposé comme une force de transformation, révolutionnant nos interactions avec les appareils. Cette montée en puissance de la connectivité a créé d’énormes opportunités pour l’innovation, optimisant l’efficacité dans des secteurs aussi divers que la santé et les services de soins. Cependant, la croissance rapide de l’Internet des objets engendre des défis significatifs, en particulier concernant la consommation d’énergie, ce qui atténue quelque peu l’enthousiasme initial généré par cette technologie.
L’Internet des objets (IoT) a pour objectif de concevoir un univers interconnecté dans lequel des dispositifs intelligents, dotés de capteurs et d’autres technologies, communiquent de manière harmonieuse. Pour réaliser un tel degré d’interconnexion, il est essentiel que chaque objet soit alimenté. Bien que diverses sources d’énergie existent, la batterie classique demeure la solution la plus courante et la plus simple pour les appareils IoT.
Les batteries traditionnelles posent des défis aux producteurs d’appareils électroniques IoT
Si les batteries traditionnelles sont la réponse la plus simple, pourquoi les fabricants de dispositifs électroniques recherchent-ils un avenir sans batterie ?
Les batteries représentent un danger pour l’environnement. Leur mise au rebut pose des problèmes, et les méthodes d’élimination et de recyclage
inadéquates entraînent des préjudices considérables aux écosystèmes.
Les batteries ont une durée de vie limitée. Cela implique un besoin de remplacement ou de recharge réguliers, ce qui peut s’avérer onéreux et prendre du temps, selon le type d’appareil, sa consommation énergétique et la fréquence à laquelle la batterie doit être remplacée ou rechargée. Tous ces éléments contribuent au coût de maintenance de l’appareil.
Tester les paramètres électriques des modules photovoltaïques organiques permet d’éviter les incohérences.
Testeur à sondes mobiles SPEA
Les batteries limitent la miniaturisation des dispositifs électroniques en raison de leur taille volumineuse. Les batteries traditionnelles, en particulier les batteries lithium-ion, sont souvent trop grandes pour s’intégrer dans des dispositifs électroniques miniatures. Alors que la demande de dispositifs plus petits et plus compacts augmente, l’incapacité de miniaturiser efficacement les batteries limite la réduction globale de la taille des produits électroniques.
Par ailleurs, on s’attend à une augmentation rapide du nombre de dispositifs connectés au sein d’un réseau, ainsi que du nombre de batteries.
Les grandes entreprises, afin de surmonter les défis et les inconvénients liés aux batteries dans les appareils connectés intelligents, demandent aux fabricants de dispositifs IoT de proposer des solutions respectueuses de l’environnement, visant à réduire les impacts écologiques tout en optimisant l’efficacité.
Les modules photovoltaïques organiques de Dracula Technologies constituent une solution pour des dispositifs IoT respectueux de l’environnement Des technologies innovantes, des capteurs intelligents aux dispositifs de surveillance industrielle, changent le paysage des applications de l’Internet des objets (IoT) dans les bâtiments. Les solutions énergétiques écologiques et sans batterie contribuent à la création d’un avenir plus durable, tout en modifiant les stratégies d’investissement des producteurs d’appareils électroniques.
Dans ce contexte, les solutions proposées par Dracula Technologies présentent une méthode novatrice pour la collecte et le stockage d’énergie, garantissant une source d’énergie durable pour les dispositifs à faible consommation.
Établie avec l’ambition de promouvoir un avenir plus durable, l’entreprise se positionne en tête de l’innovation en matière de solutions sans batterie, en intégrant des modules photovoltaïques organiques (OPV) dans les appareils électroniques, permettant ainsi leur fonctionnement sans dépendre des sources d’énergie traditionnelles.
Les modules OPV de Dracula Technologies, qui produisent de l’énergie à partir de la lumière ambiante de faible intensité, se distinguent par leur légèreté et leur flexibilité. Cela leur permet d’être intégrés
dans une vaste variété d’applications, y compris les dispositifs IoT.
Les modules OPV, constitués de matériaux à base de carbone, se présentent sous la forme de films minces imprimés par jet d’encre, agencés en couches, capables d’absorber la lumière et de la transformer en énergie électrique.
Tester les paramètres électriques des modules photovoltaïques organiques permet d’éviter les incohérences En raison de leur nature photovoltaïque et de leur fabrication par impression à jet d’encre, il est essentiel que les paramètres électriques des modules OPV, tels que la tension, le courant et le court-circuit, Vmax et Imax, soient testés avant leur expédition afin de garantir que leurs performances répondent aux spécifications énoncées dans les fiches techniques des modules.
Étant donné que ces produits sont fabriqués sous diverses formes et en plusieurs modules par feuille, leur test peut présenter des défis significatifs, surtout dans le cadre d’une production à grande échelle et d’un éventail varié de produits.
Étant donné la diversité des conceptions des modules OPV, ainsi que leurs spécificités en matière d’impression à jet d’encre et l’augmentation des volumes de production, Dracula Technologies a exploré des solutions alternatives aux équipements de test conventionnels, afin de détecter les défauts avec précision et rapidité, tout en identifiant les variations de paramètres. Pour obtenir une solution de test efficace, l’entreprise a établi un partenariat avec SPEA, un fournisseur de
premier plan d’équipements de test automatisés novateurs depuis 1976.
«Un des défis majeurs que nous avons rencontrés était de dénicher un testeur apte à évaluer nos modules OPV, indépendamment de leur conception et du nombre de modules présents sur chaque feuille. Cela nous a contraints à examiner plusieurs solutions de test afin d’assurer des résultats précis et homogènes entre les différentes variantes de produits. » - explique M. Jérôme Vernet, VP des ventes chez Dracula Technologies - «Nous devions surmonter les limitations imposées par une conception rigide et un nombre déterminé de modules par feuille. Si nous voulions apporter des modifications à la conception, il était nécessaire d’ajuster notre solution de test initiale en fonction de la nouvelle conception. Ce processus impliquait des coûts et un temps significatifs pour effectuer la transition d’une conception à une autre».
Capable de combiner les avantages des tests automatiques, adaptés aux besoins spécifiques des fabricants de composants électroniques, avec les avantages d’une expertise solide acquise dans la conception d’équipements de test, c’est là que SPEA a joué un rôle essentiel. Reconnue pour ses performances de débit exceptionnelles et sa couverture optimale des défauts, la technologie de testeur à sondes mobiles SPEA a su satisfaire les exigences de Dracula Technologies.
Doté de sondes de test de haute précision et d’un logiciel de contrôle pour gérer le processus de test, ce testeur est particulièrement avantageux pour la production à haut volume et le développement des prototypes de Dracula Technologies, car il
dispositif de mesure de température autonome
ne nécessite pas la création d’un dispositif de test dédié pour chaque conception de module OPV. De plus, le testeur à sondes mobiles SPEA est capable de s’ajuster rapidement à diverses configurations de modules OPV, offrant ainsi une solution de test à la fois flexible et économique.
Équipé d’une zone de test sur mesure capable de produire de l’énergie à partir d’une source lumineuse, le testeur à sondes mobiles SPEA reproduit de manière efficace les conditions nécessaires à l’activation des modules OPV. «Le testeur est conçu de manière spécifique pour répondre aux caractéristiques uniques des produits de Dracula Technologies, qui diffèrent de son domaine d’application principal des cartes électroniques » - explique Jérôme - « La rapidité des mesures et la possibilité de développer de nouveaux programmes de test en fonction des conceptions récentes ont grandement optimisé notre efficacité en matière de tests. Par ailleurs, le testeur à sondes mobiles SPEA se distingue par son interface intuitive et sa facilité d’utilisation, ce qui permet à notre équipe de l’exploiter de manière optimale. La réactivité de l’équipe technique de SPEA est également à souligner: ils se montrent toujours disponibles pour répondre à nos interrogations ou résoudre d’éventuels problèmes, garantissant ainsi des opérations sans accroc et un temps d’arrêt réduit»conclut Jérôme.
Nourrir l’avenir de la production des modules OPV tout en préservant l’efficacité
Alors que l’interconnexion mondiale s’intensifie, la recherche de solutions énergétiques durables dans l’Internet des objets représente non seulement un défi
technique, mais également une nécessité éthique.
Dracula Technologies réalise des avancées notables dans le secteur du photovoltaïque organique (OPV) grâce à sa technologie novatrice, qui s’attaque aux enjeux majeurs concernant l’autonomie énergétique, la durabilité et la réduction de la taille des dispositifs.
L’implémentation de nouvelles applications de modules OPV, ainsi que les avancées dans les capacités de production et les optimisations de l’efficacité, établiront sans aucun doute Dracula Technologies comme un acteur majeur dans l’évolution des sources d’énergie pour les dispositifs IoT et au-delà. « Nous sommes sur un marché émergent avec les premiers grands lots de production et nous constatons chaque jour l’apparition de nouvelles demandes provenant du marché. La tendance actuelle consiste à réduire encore la taille des modules OPV; cependant, pour le format actuel, il sera nécessaire de réaliser de nombreuses mesures supplémentaires tout en préservant l’efficacité» - révèle Jérôme « Nous considérons SPEA comme un partenaire à la fois innovant et digne de confiance, et nous le percevons indéniablement comme un fournisseur essentiel pour l’avenir de Dracula Technologies».
Offrant une haute précision et des capacités de sondage ultra-rapides, des applications simples de circuits imprimés aux technologies complexes et hybrides, les testeurs SPEA continueront à assurer une couverture de test et une efficacité optimales.
La gamme de produits SPEA se distingue par ses capacités de test étendues. Elle
comprend des testeurs à sondes mobiles, réputés pour leur rapidité, leur flexibilité et leur aptitude à réaliser des programmes de test automatique complets en circuit. De plus, elle propose des testeurs fonctionnels adaptés à la détection de défauts électromécaniques, ainsi que des testeurs in-situ par lit à clous, conçus pour le test de circuits imprimés en grande quantité.
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GLOBAL INDUSTRIE : «On ne lâche rien !»
Jeudi 21 novembre dernier avait lieu la conférence de lancement de Global Industrie 2025. En présence de Marc Ferracci, ministre délégué en charge de l’Industrie et de Nicolas Dufourcq, Président de Global Industrie et Directeur général de BpiFrance Julie Voyer et Sébastien Gillet en ont présenté les enjeux.
«on ne lâche rien ! » On le tient notre nouveau slogan se réjouit Sébastien Gillet.
Devant un parterre d’entrepreneurs, fédérations professionnelles, investisseurs, institutionnels, associations, médias…, «une fois encore, on a démontré qu’il était possible de réunir toutes les énergies au service de la réussite industrielle française !»
Le combat de l’industrie, si on veut le gagner, on doit le mener tous ensemble. C’est pour ça que depuis le premier jour, il y a 6 ans déjà, Global Industrie mise tout sur le collectif.
Mais au-delà des chiffres, Global Industrie c’est surtout la volonté d’être au contact quotidien des industriels dans tous les territoires. Les accompagner pour relever le défi de l’innovation, de la transition environnementale et de l’attractivité. Et surtout, être au service du rayonnement de notre magnifique industrie française.
Un grand merci à Marc Ferracci, ministre délégué en charge de l’Industrie, qui est venu réaffirmer le soutien du gouvernement aux industriels dans tous les territoires, et notamment aux TPE, PME et ETI.
Un merci aussi à Nicolas Dufourcq, qui préside Global Industrie pour la 3e année… et aux côtés duquel nous avons accompli tellement de grandes choses !
Je vous donne rendez-vous du 11 au 14 mars prochains à Eurexpo Lyon.
On ne peut pas avoir l’espérance de la renaissance industrielle dans un grand pays industriel comme la France si nous n’avons pas un grand événement et c’est le salon GLOBAL INDUSTRIE.
Nicolas DUFOURCQ – Président de GLOBAL INDUSTRIE 2024 et Directeur Général de Bpifrance
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UNE GAMME COMPLETE
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DEPANELISATION
LES FRANÇAIS FIERS DE LEURS INDUSTRIES
En pleine semaine de l’Industrie, Global Industrie a réalisé un sondage sur Les Français et l’industrie avec Ipsos. Les enseignements de cette enquête, réalisée en ce mois de novembre, sont encourageants… Ainsi, 82 % des Français estiment que les usines contribuent à l’identité de leur région ou de leur lieu de vie. Et, quand ils se projettent dans le futur, ils voient une industrie créatrice d’emplois et verte.
L’étude Global Industrie confiée à Ipsos, réalisée en novembre 2024, sur un échantillon représentatif de 1000 personnes, met en lumière un chiffre marquant : 54 % des Français, soit environ 26 millions de personnes, déclarent avoir un lien de proximité avec l’industrie. Ce chiffre illustre l’ancrage fort de ce secteur dans le quotidien des citoyens, qu’il s’agisse de relations familiales ou sociales.
Parmi ces Français, 38 % signalent une proximité familiale avec l’industrie. Cela signifie qu’au moins un de leurs grands-parents, parents ou enfants travaille ou a travaillé dans ce secteur. Ce lien familial témoigne de la transmission intergénérationnelle de l’implication dans l’industrie.
Un lien social également important
En parallèle, 25 % des répondants, déclarent avoir une proximité extra-familiale avec l’industrie. Dans ce cas, il s’agit de relations avec des proches qu’ils côtoient régulièrement, travaillant ou ayant travaillé dans ce domaine. Ces chiffres démontrent le rôle central de l’industrie dans le tissu économique et social du pays. Au-delà de ses contributions économiques, elle reste un acteur majeur des liens humains et communautaires.
L’industrie, un sujet de discussion et d’intérêt pour les Français
L’industrie suscite un réel intérêt chez les Français, notamment lorsqu’ils connaissent quelqu’un qui y travaille ou
y a travaillé. 94 % d’entre eux déclarent avoir déjà discuté de ce secteur avec des proches, qu’ils soient de leur famille ou de leur entourage. Parmi eux, 35 % échangent régulièrement sur ce sujet, confirmant l’importance de l’industrie dans leurs conversations.
Une curiosité pour l’univers industriel
L’attrait pour l’industrie se manifeste également par une volonté de découvrir son fonctionnement. 67 % des Français affirment avoir déjà visité un site industriel, une usine ou un atelier. Mieux encore, 34 % déclarent avoir participé à plusieurs visites de ce type. Cette curiosité est particulièrement marquée chez les jeunes : 70 % des moins de 35 ans ont déjà franchi les portes d’une usine, preuve de l’intérêt des nouvelles générations pour ce secteur clé de l’économie.
L’industrie continue ainsi de captiver, tant par les échanges qu’elle suscite que par les expériences qu’elle offre à ceux qui souhaitent en apprendre davantage.
L’industrie, un moteur de fierté nationale et locale
L’industrie française est une source de fierté nationale pour de nombreux citoyens. Une majorité de Français ont déjà ressenti cette fierté en découvrant les produits d’une entreprise industrielle française à l’étranger. 53 % d’entre eux déclarent avoir été fiers dans une telle situation.
Les entreprises industrielles jouent également un rôle clé dans l’ancrage local. 82 % des Français estiment qu’elles contribuent à l’identité de leur région ou de leur lieu de vie. Leur présence suscite non seulement de l’intérêt mais aussi de la fierté : 40 % des répondants affirment manifester un véritable intérêt pour ces entreprises situées près de chez eux.
Des émotions partagées par toutes les générations
Les seniors sont particulièrement nombreux à exprimer leur attachement aux
entreprises industrielles locales, avec 92 % manifestant de l’intérêt et 82 % de la fierté. Les jeunes, bien que moins nombreux, partagent également ces sentiments : 69 % ressentent de l’intérêt et 55 % de la fierté lorsqu’ils pensent aux entreprises industrielles de leur région.
Ces chiffres soulignent l’importance de l’industrie, non seulement comme moteur économique, mais aussi comme facteur de cohésion et de fierté pour les Français.
L’industrie du futur : verte et créatrice d’emplois
L’industrie de demain s’imagine avant tout comme respectueuse de l’environnement et génératrice d’emplois, selon les résultats du sondage. À la question « Quelles seraient, selon vous, les deux principales caractéristiques d’une industrie idéale dans 20 ans ? », les répondants mettent en avant deux priorités : 41 % estiment qu’elle doit être avant tout créatrice d’emplois, 38 % considèrent qu’elle doit être non polluante.
Ces attentes sont partagées par toutes les tranches d’âge, confirmant que, pour les Français, l’industrie idéale combine développement économique et engagement environnemental.
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WURTH ELEKTRONIK
DES TEMPS DIFFICILES. Pas de reprise attendue avant le 2ème semestre 2025
Présentes dans toutes les machines industrielles ou mobiles, dans tous les moyens de transport et dans tous les secteurs industriels, les professions d’ARTEMA – l’organisation professionnelle des industriels de la Mécatronique – continuent de subir une année compliquée, engluée dans une incertitude générale.
Aucune amélioration de la conjoncture industrielle ne ressort au troisième trimestre. Les affaires se font au jour le jour. Les perspectives n’indiquent pas de changement de tendance dans le bon sens à court terme.
Dans l’analyse des termes des commentaires des industriels, la conjoncture reste toujours en majorité molle, déprimée, morose. Pour certaines professions, elle devient aujourd’hui délétère et préoccupante.
Pour l’année en cours à fin septembre, la plupart des professions d’ARTEMA sont en retrait entre -3% et -7%, les Transmissions Hydrauliques,
Mécaniques et Pneumatiques sont en baisse comme les Fixations, les Roulements, le Guidage Linéaire. L’Etanchéité préserve une légère croissance. Le chômage partiel est même parfois utilisé dans plusieurs usines et chez les clients.
Tant attendus, les investissements industriels ne se débloquent toujours pas. Beaucoup de commandes sont reportées. Les quelques beaux projets potentiels existent bien mais n’aboutissent pas. La bonne santé de secteurs comme l’Aéronautique, le Ferroviaire, la Défense et certaines énergies (Nucléaire, gaz, hydroélectrique…) libèrent un peu d’air mais ne compensent pas la baisse
générale. En effet, ces exceptions restent des niches.
A titre d’exemple, le machinisme agricole, atteint en octobre, un des pires niveaux historiques du baromètre européen du CEMA. En France également, les stocks des concessionnaires restent à des niveaux très élevés presque partout. L’agroalimentaire n’est plus porteur. Les équipements pour le BTP sont en recul. Le baromètre prévisionnel FIM des Industries Mécaniques (cumul sur 11 mois) est attendu en zone négative (-0,3%) en Novembre.
Au rayon des bonnes nouvelles, le bâtiment semble bien avoir touché son point le plus bas. Le non résidentiel neuf revient en territoire
Tant attendus, les investissements industriels ne se débloquent toujours pas. Beaucoup de commandes sont reportées. Les quelques beaux projets potentiels existent bien mais n’aboutissent pas.
Laurence CHERILLAT, déléguée générale d’ARTEMA
positif à +3% à fin août pour les locaux autorisés avec une forte croissance à deux chiffres des locaux agricoles et des bâtiments pour les services publics, ce qui peut donner un peu d’air au secteur des fixations.
Autre élément plutôt positif, les prix des intrants n’augmentent plus : les prix des matières premières se sont en effet stabilisés même si ils restent à un niveau haut par rapport à 2019. La déflation continue en Europe. En France, l’inflation est passée à 1,5 % (IPCH) en octobre.
Retards de paiements et défaillances en augmentation
Dans ce contexte compliqué, les entreprises, privées de commandes, tentent de résister financièrement. Ce n’est pas chose facile : Toutes les professions d’Artema signalent, depuis plusieurs mois déjà, des retards de paiements de leurs clients, quelques dépôts de bilan sont même signalés. Selon une étude COFACE réalisée en juin, le retard moyen s’est allongé par rapport à l’an dernier, passant de 38 à 40 jours. il atteint 45 jours pour les TPE, 38 jours pour les PME et 32 pour les entreprises de plus grande taille. La trésorerie de nombreuses entreprises clients et fournisseurs se fragilise : Selon Altares, le nombre de défaillances est au plus haut avec un T3 en hausse de +20% sur un an, et un niveau record sur 12 mois avec 66 000 défaillances. Dans l’industrie, les défaillances progressent moins fortement (+7%).
Une Economie résiliente mais une Industrie faible.
D’une manière globale, l’économie française poursuit sa croissance. Selon L’Insee, le PIB gagne 0,4 % au T3 après +0,2 % au T2 (effet JO et Paralympiques) réalisant un acquis de croissance sur l’année de + 1,1 % un score rassurant au moins sur le papier. Mais sans surprise la croissance est littéralement portée par les services, l’industrie manufacturière perd encore 0,1 % au T3 après -0,3 % au T2 et recule de 0,7% sur 2024.
L’année 2025 qui arrive ne commencera malheureusement pas sous les meilleurs auspices pour l’industrie française. Deux chocs frontaux risquent de freiner le redémarrage et la reprise de l’investissement.
La déflagration allemande menace L’impact de la crise économique en Allemagne, premier client de l’industrie mécanique française, ne s’est pas encore propagé en France et devrait intervenir en 2025 selon les industriels d’ARTEMA. La
situation économique allemande générale a légèrement progressé en octobre grâce aux services, seule composante en zone positive. L’indicateur allemand IFO atteint son plus haut niveau depuis quatre mois en octobre. Mais dans l’industrie manufacturière germanique, la situation actuelle des affaires s’est considérablement détériorée. Le manque de commandes reste le problème central. Le taux d’utilisation des capacités de production a baissé de 1,2 point de pourcentage et, à 76,5 %, il est nettement inférieur à la moyenne à long terme qui est de 83,4 %.
Le cataclysme automobile
L’autre élément très inquiétant de 2025 concerne le secteur automobile qui traverse une véritable transformation structurelle avec la problématique transition vers l’électrique. Les ventes baissent (-11% en octobre 2024/2023 et -28% comparé à 2019). Les grands constructeurs automobiles ont recours au chômage partiel et même à des fermetures temporaires ou définitives d’usines, comme l’ont annoncé Volkswagen en Allemagne et Audi en Belgique. De plus, la course contre la montre des constructeurs pour le respect du règlement CAFE en 2025 risque d’entraîner des conséquences dévastatrices dans la filière amont.
Les répercussions en dominos pourraient être désastreuses si l’on prend en compte non seulement la pièce embarquée auto, mais aussi toute la filière des machines qui équipent les sites de production automobile et donc la majorité des professions d’Artema pourrait être impactée. Aucune reprise dans ce secteur n’est prévue avant le T3 2025.
Entre Risque Géopolitique et guerre économique
Malgré de nombreuses craintes, les Etats-Unis, ont évité la récession. Après une croissance de +3% au T2 en taux annualisé et 2,8% au T3, la croissance US décélère mais reste présente. En revanche l’activité manufacturière américaine atteint en octobre son niveau le plus bas depuis 15 mois. La victoire de Donald Trump et la guerre commerciale promise par le nouveau président à coup de droits de douane risquent d’accentuer les tensions commerciales avec la Chine et d’isoler l’UE dans ses relations commerciales.
Cependant, à l’échelle mondiale, la principale source de préoccupation pour 2025 sera d’ordre géopolitique. Elle concernera principalement les futures décisions
du président américain sur le soutien à l’Ukraine dans son conflit avec la Russie, sur les menaces chinoises sur Taïwan (capitale mondiale des puces électroniques) ainsi que sur la guerre économique avec la Chine.
En résumé, les professions d’ARTEMA s’attendent à une année 2024 négative. La prévision en valeur pour l’ensemble des professions se situe autour de -5%. L’année 2025 dépendra du retour ou non de l’investissement, de la conjoncture des fabricants de machines et de la reprise de l’automobile et du bâtiment. L’objectif des professions d’Artema, à ce jour, est de préserver au moins une stabilité par rapport à 2024.
À propos d’ARTEMA
ARTEMA est l’organisation professionnelle de référence des industriels de la Mécatronique.
Elle rassemble 150 entreprises qui conçoivent, produisent, commercialisent et assurent la maintenance des composants, solutions ou systèmes qu’elles fabriquent. Les adhérents sont des PME, ETI ou groupes internationaux des domaines suivants : Etanchéité industrielle ; Fixations ; Mécatronique ; Roulements et Guidages linéaires ; Transmissions Hydrauliques, Transmissions et Automatismes Pneumatiques et Transmissions Mécaniques.
Ces professions représentent :
• 8,8 milliards de chiffre d’affaires dont 50% à l’export,
• 35 000 salariés dédiés.
ARTEMA est membre de FIM Mecallians ( Fédération des Industries Mécaniques) et des comités européens CETOP, EIFI, EUROTRANS et FEBMA.
Communiqué de presse à retrouver dans les publications du site artema-france.org
Le SNESE et 4 adhérents ont exposé à Euronaval 2024
Le SNESE a pu faire la promotion de ses adhérents certifiés EN9100 lors du salon EURONAVAL en les invitant à exposer dans le cadre d’un stand commun.
Plutôt habitués à participer à EuroSatory ou au Salon du Bourget, les quatre entreprises qui ont accepté de présenter leurs activités, ont finalement toutes apprécié cet évènement, une première le SNESE.
C’est bien sûr en face d’énormes stands des grands constructeurs européens de matériel de marine militaire (nous avions un hélicoptère d’Airbus, un sous-marin drone de Naval Group, juste à côté) et du ministère des Armées, que nous avons mutualisé une petite surface pour nos 4 entreprises. Ce fut l’occasion de rencontrer de nombreux
interlocuteurs du secteur naval et aéro défense pour leur exposer l’importance de l’électronique dans leurs systèmes. De toute évidence, on a pu observer sur tous les stands de plus en plus de composants et produits très complexes, robotisés souvent basés sur des drones volants, de surface ou sous-marins, intégrant une part importante d’électronique dans la valeur de leur réalisation.
Ce fut aussi l’occasion pour les équipes de nos quatre exposants de se rencontrer dans un contexte inédit et d’échanger avec leurs homologues car les sociétés présentes étaient très complémentaires, que ce soit dans leurs structures (de la TPE au grand groupe), ou dans leur offre commerciale et technique.
Les réactions des participants :
Chez Alliansys, nous sommes heureux d’avoir participé au salon Euronaval qui confirme son succès tant du point de vue médiatique, qu’auprès des professionnels participants. Nous avons pu nouer des contacts prometteurs en mettant en avant nos savoir-faire. Merci au SNESE, à DCOM Conseil et à la fédération des acteurs de l’électronique.
Une participation réussie pour AQLE.
La société AQLE est ravie d’avoir pris part au salon EURONAVAL! Ce rendez-vous incontournable nous a permis de renforcer nos partenariats, de présenter nos dernières innovations, et d’échanger avec des experts passionnés de l’industrie navale. Merci à tous ceux qui sont venus nous rencontrer sur notre stand, aux organisateurs, au SNESE et aux participants pour ces échanges enrichissants ! Nous ressortons de cet évènement plus motivés que jamais pour repousser les limites de la technologie dans le secteur maritime.
Pour ASTEELFLASH aussi, une semaine intense au salon EURONAVAL.
Nous avons rencontré beaucoup d’attention, suscité des questions sur nos métiers. Certes ce salon n’est pas le plus grand, mais une chose est sûre, nous avons surpris par notre présence. Un grand merci à nos équipes qui se sont relayées pour représenter notre entreprise : notre PDG, notre directeur France, les directions commerciale et juridique, mais aussi des chefs de projets et des administratifs. Merci au SNESE, son Président et son Délégué Général pour l’accueil et l’organisation. Plus qu’un Salon, c’est aussi une rencontre avec des confrères drivés par la même passion de nos métiers. Nous avons pu échanger ensemble sur nos craintes, nos peurs mais aussi nos réussites, nos engagements, notre dévotion pour nos clients. Adversaires un jour mais solidaires toujours.
Micronique également tient à remercier tous ceux qui ont visité le stand lors du salon Euronaval 2024. À bientôt pour de nouveaux projets !
y serons… Et vous ?
e l’Amiral Hamelin 75783 PARIS CEDEX www snese com 17 rue de l Amiral Hamelin 75783 PARIS CEDEX Nous
ALTRICS
une entreprise qui mise sur la qualité et la compétitivité de ses prestations
Sécurisation – Altrics propose aux fabricants de dispositifs médicaux ou autres secteurs des prestations de sous-traitance de cartes électroniques câblées, de câblage filaire, d’intégration de sous-ensembles et de produits complets. Le groupe dispose de sites de production en France, mais aussi au Portugal et en Tunisie où des investissements réguliers sont réalisés pour augmenter la capacité de production de l’entreprise ainsi que la performance. Au total, Altrics compte 776 collaborateurs et 8 lignes automatisées CMS pour la fabrication de cartes
électroniques câblées en salle grise. « Notre entreprise est portée par l’intérêt grandissant de nos clients pour notre qualité d’exécution et nos coûts compétitifs sans risques industriels, » souligne Patrick Guerinel, Directeur commercial et marketing d’Altrics. Il ajoute : « En commandant leurs PCBa, leurs sous-ensembles ou leurs produits complets à Altrics, ils bénéficient d’une vraie sécurisation industrielle (moyens de production identiques sur les deux sites de production), d’une expertise test reconnue avec des moyens génériques pilotables à distance, d’un ROI sur les NRE test fonctionnel imbattable, avec des certifications reconnues (ISO 9001 / ISO14001 / ISO 13485 / UL /CSA / NF), d’un sourcing performant avec des tarifs compétitifs. »
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L’expert français des solutions électroniques à forte valeur ajoutée
Eurocomposant, fournisseur indépendant de solutions électroniques à haute valeur ajoutée, accompagne plus de 1300 entreprises, en France et à l’international, dans leurs projets de développement hardware.
«Eurocomposant, en pleine expansion, axé sur l’expertise»
Forte de plus de 35 ans d’expertise, Eurocomposant s’est imposée comme un acteur clé du marché français des solutions électroniques. L’entreprise développe des solutions innovantes dans divers domaines, incluant l’affichage, les calculateurs embarqués, la connectivité, l’alimentation, le lighting, et, historiquement le semi-conducteur. Grâce à la synergie de ses six unités de métiers, Eurocomposant se positionne comme un expert auprès de secteurs à forte croissance, tels que la mobilité (EV Charging), la robotique et l’intelligence artificielle.
La société réalise 64 Millions d’Euros de chiffres d’affaires et a pour ambition d’atteindre les 100 Millions dans les 5 prochaines années. Cette croissance est accompagnée par une campagne de recrutement importante visant principalement
Nos équipements de haute technologie et le savoir-faire de nos salariés, nous permettent de répondre aux besoins de réalisations de produits finis électroniques à la fois pour des usages BtoB et BtoC.
Certifications : ISO.9001, ISO.13485, ISO 14001 & ISO 45001, IPC-A-610, IPC7711/7721, RoHS niv3.
Chiffres clés :
Effectifs : 130 personnes
Superficie de bâtiment : 4 200 m²
Altitude : 1000 m
Nombre de composants CMS posés
2023 : 70 millions
CA 2023 : 19M€
IPC : classe 2 et 3
Traçabilité à la carte : oui sur demande client
Test sonde mobile : oui
100% Made In France : oui 100 garantie !
Osez nous challenger en nous confiant
des postes responsables produits ou de technicocommerciaux expérimentés. Eurocomposant collabore avec des entreprises de toutes tailles, allant des start-ups aux grands groupes internationaux tels que Safran, Airbus, Thales ou Otis. A l’export, la société réalise 35 % de son chiffre d’affaires, avec des pays manufacturiers (Afrique du Nord, Asie du Sud-Est, Amérique du Sud).
«Depuis 35 ans, nous avons construit un réseau de partenaires fournisseurs à la pointe de l’innovation, que nous visitons régulièrement pour apporter de nouvelles solutions à nos clients. Grâce à notre expertise, nous savons exactement où nous tourner pour répondre aux exigences spécifiques de nos clients, qu’il s’agisse de contraintes économiques, de fiabilité, de réactivité ou de pérennité», souligne Julien Berger, PDG d’Eurocomposant.
Une nouvelle activité de conception de solutions électroniques
Jusqu’à présent, Eurocomposant proposait des solutions électroniques codéveloppées avec ses partenaires. Désormais, l’entreprise conçoit et développe ses propres solutions grâce à son bureau d’études intégré.
Ces solutions, principalement axées sur l’affichage et l’électronique embarquée, sont désormais commercialisées sous la marque ECP Solutions.
«En tant qu’entreprise indépendante, déte-
la fabrication de vos ensembles électroniques.
« Oser défier nos limites pour ne pas limiter vos défis »
nue par son équipe dirigeante, nous jouissons d’une grande autonomie dans nos choix stratégiques et nos investissements. Cette indépendance constitue un gage de stabilité, tant sur le plan humain et financier qu’industriel», conclut Julien Berger.
ECP Solutions adopte deux approches pour répondre aux besoins de ses clients :
1. Solutions techniques innovantes : L’entreprise propose des solutions inédites et avant-gardistes pour résoudre des problématiques spécifiques, saisir de nouvelles opportunités et surmonter des défis techniques. L’objectif est de répondre à des besoins non couverts et offrir des solutions créatives et efficaces.
2. Solutions complètes à forte valeur ajoutée : ECP Solutions développe des produits intégrés combinant innovation et performance. Ces solutions optimisent l’efficacité des clients, tout en les maintenant à la pointe de la technologie et en renforçant leur compétitivité.
Pour découvrir les solutions électroniques à forte valeur ajoutée développées par Eurocomposant, visitez le site internet de l’entreprise.
CORDON GROUP
La réindustrialisation pour une ELECTRONIQUE DURABLE
Conscient de l’urgence à mettre en place un nouveau modèle compétitif et durable, Cordon Group accompagne la nouvelle dynamique de l’industrie hexagonale grâce à son centre de fabrication et d’assemblage en Alsace. Cordon Group oeuvre également pour augmenter la durée de vie de vos produits de seconde main au travers de solutions innovantes à chaque étape : reprise, diagnostic, reconditionnement, distribution et service client.
La FABRICATION EN FRANCE, un avantage concurrentiel
Au-delà des bénéfices sociétaux et environnementaux, le made in France peut-il être compétitif ? Nous proposons une offre complète de solutions pour répondre à vos besoins marchés et optimiser les coûts visibles et cachés de production grâce à de fortes capacités d’automatisation : assemblage de cartes
CMS rigides et flexibles, tropicalisation, tests in situ et fonctionnels et intégration. En relevant vos défis d’approvisionnement, de personnalisation et de qualité, nous assurons l’efficience de la mise sur le marché de vos produits électroniques.
Le RE, du neuf sans le neuf
L’appareil que vous allez jeter est-il réellement en fin de vie ? Qu’ils soient fonctionnels ou non, nous assurons la REprise de vos produits électroniques. Nous développons des solutions clé en main pour vous accompagner à la valorisation la plus juste. Experts en équipement de haute technicité, nous développons des processus de REconditionnement ou de REtrofit de qualité et agréés par les constructeurs.
Pourquoi mieux penser la fin de vie de l’électronique ? Au-delà des bienfaits pour l’environnement et des obligations juridiques, le recyclage constitue à la fois un mode de traitement de déchets et un mode de production de ressources. Les éléments ne pouvant plus être réemployés sont collectés, triés, démantelés, dépollués, broyés et séparés. Les matériaux peuvent alors servir à la production de nouveaux produits.
TAME TEST
CHECK : bancs de test fonctionnels pour marchés exigeants
Expert des solutions de test «end-toend», Tame-Test développe des moyens de test répondant aux exigences les plus élevées des secteurs aéronautique, spatial, défense, médical, ou encore ferroviaire et énergies, afin d’optimiser la qualité et la fiabilité des produits et systèmes à dominance électronique.
Chaque carte électronique ou sous-ensemble doit être minutieusement testé avant de pouvoir s’intégrer dans des applications critiques, que ce soit dans un satellite, un avion ou un dispositif médical implantable. Pour répondre à ces défis, Tame-Test développe et maintient une gamme de bancs de tests fonctionnels, appelée «CHECK» qui respecte les normes strictes propres à chaque secteur, de l’interface au banc complet. Nos bancs sont marqués CE et couvrent un large champ d’applications allant du test et calibration de systèmes radiofréquence au test d’électronique de puissance, en passant par le test de prototype d’un dispositif médical par exemple.
Nos processus de développement s’appuient sur le cycle en V, garantissant une validation rigoureuse et complète à chaque étape, de la spécification initiale à la qualification finale en passant par des phases de vérification intermédiaire. Chaque solution est développée sur-mesure pour garantir la précision des diagnostics, l’efficacité des mesures et la robustesse des résultats. Nos moyens de test sont conçus à partir de nos blocs standards matériels et logiciels, et s’adaptent aux besoins de chaque production. Ils se déclinent du banc de test manuel à l’automatique. Une version « terrain » permet les interventions et mises en service sur site.
Enfin, nos processus qualité certifiés assurent une traçabilité complète et un suivi précis des performances des bancs
de test sur le long terme ; les données de tests collectées sont consolidées pour permettre l’amélioration de conceptions futures.
En nous confiant la réalisation de vos moyens de test, vous pouvez compter sur un partenaire qui conjugue expertise technique pluridisciplinaire, sens de l’excellence et respect des standards de qualité les plus élevés.
EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne CH)
Composées pour la plupart de plastique et d’éléments électroniques, 80% des radiosondes météorologiques lancées dans le monde se perdent à jamais dans la nature. Une start-up lancée par un étudiant de l’EPFL développe un planeur ultraléger leur permettant de revenir automatiquement au point de lancement.
Lancés deux fois par jour dans de nombreux pays, les ballons-sondes sont une composante importante des prévisions météorologiques et de l’amélioration des modèles climatiques. Au cours de leur ascension de près de deux heures vers la stratosphère, les capteurs transportés fournissent des mesures des vents, de la température, de la pression ou encore de l’humidité à différentes altitudes. À près de 35’000 m, la faible pression finit par faire exploser le ballon généralement gonflé à l’hydrogène, larguant les sondes qui se perdent dans la nature au gré des courants d’air : parfois dans l’eau, dans des endroits inaccessibles à l’humain ou trop éloignés. Environ 80 % des quelque 600’000 sondes lancées chaque année dans le monde et contenant des piles, des composants électroniques et du plastique, ne sont jamais retrouvées. Un étudiant de Master de l’EPFL a mis au point une parade : un système qui les ramène automatiquement à un point prédéfini. Déjà testé par MétéoSuisse cet été, le dispositif intéresse d’autres organismes de météorologie dans le monde. « La France, l’Angleterre, l’Allemagne, la Croatie et le Canada souhaitent effectuer des campagnes de tests », énumère Yohan Hadji, qui vient de fonder une startup autour de son travail : R2Home.
Un algorithme qui prend en compte les vents mesurés à la montée Pour retrouver leur chemin, les sondes sont embarquées dans un petit planeur en mousse doté d’un système de guidage. Le tout, toujours tracté par les ballons pour la montée, fait un poids de 250 grammes. « C’est une sonde météo normale dans une boite en forme d’ailes, résume le jeune entrepreneur. Le système est suffisamment petit et léger pour rentrer dans la même catégorie que les sondes classiques selon les critères de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) ». Les algorithmes de guidage calculent la trajectoire idéale et contrôlent l’engin pour qu’il retourne au lieu du décollage ou tout autre point prédéfini, enregistré par le GPS. Un défi technique puisque, pour
guider un planeur en mousse aussi léger, « il a fallu développer un algorithme qui permette de prendre en compte les vents mesurés à la montée et qui soufflent à plus de 200 km/h à certaines altitudes », souligne-t-il.
Le jeune entrepreneur a su convaincre les professionnels de la météo ainsi que les responsables de l’OFAC du sérieux et de la fiabilité de son dispositif. Ces derniers lui ont donné l’opportunité d’effectuer les premiers vols en conditions réelles. Le système a été testé une soixantaine de fois en Suisse, dont une dizaine cet été à la station aérologique de Payerne, le centre des technologies de mesures de MétéoSuisse. D’une précision redoutable, le petit planeur s’est posé à chaque fois dans un périmètre de quinze mètres autour de la cible. « Les résultats sont très prometteurs, il convient maintenant de tester la capacité de retour lors de différentes conditions météorologiques plus complexes », souligne Yves-Alain Roulet, chef de la division des techniques de mesures chez MétéoSuisse. Alors que, dans le monde seuls 20% des sondes sont retrouvées, la Suisse est bonne élève : 75% des sondes le sont. « Ce chiffre est lié au fait qu’ici la communauté de chasseurs de sonde est très active », souligne Yohan Hadji. Cependant moins de 1% des sondes sont réutilisées pour un second vol : le temps passé dans la nature risque de détériorer le capteur de température et humidité. « Le système que je développe permettrait à MétéoSuisse de s’assurer que les capteurs ne sont pas endommagés et de commencer à les réutiliser pour plusieurs vols », conclut-il.
Le retour de la sonde à bord de sa coque fuselée n’étant pas une garantie pour la précision des relevés, des mesures comparatives ont été effectuées par MétéoSuisse. « Ces premiers tests indiquent que la différence entre les données obtenues avec une radiosonde de référence et celles obtenues avec une radiosonde embarquée par le planeur R2Home est négligeable. Ici aussi, il conviendra d’étoffer cette première analyse avec des vols supplémentaires, notamment pour des conditions atmosphériques représentant toutes les saisons », complète l’expert de MétéoSuisse. Ces résultats encourageants ont ouvert à Yohan Hadji les portes de la grande conférence mondiale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur les instruments et méthodes d’observation de la météo (TECO) qui s’est tenue à Vienne, en Autriche, fin septembre. Une nouvelle étape pour le
jeune homme de vingt ans qui a commencé à plancher sur son projet en 2019, alors qu’il était encore lycéen à Grenoble. Depuis cinq ans, le jeune entrepreneur franchit les étapes rapidement et contourne les obstacles malgré quelques vents contraires : « J’étais par exemple parti jusqu’en 2023 sur l’utilisation d’un parachute plutôt que d’un planeur en mousse. Mais son déploiement à très haute altitude posait des problèmes.» Un système qu’il pourrait cependant continuer de développer à l’avenir, puisqu’il « reste intéressant pour des charges utiles plus lourdes et plus coûteuses ». Des tests avec des services météorologiques étrangers
Grâce au soutien, dès 2022, du programme BLAZE de l’EPFL, de la Fondation pour l’innovation technologique (FIT), de la fondation Sylvie Rusconi et plus récemment du programme Venture Kick, le développement s’est accéléré. Des campagnes de tests avec les services météorologiques d’autres pays intéressés sont en préparation et la jeune pousse vient d’être acquise par l’entreprise suisse Meteomatics, premier fournisseur mondial d’informations météorologiques. Les nombreux chasseurs de sonde amateurs qui battent la campagne pour ramener les engins à leur base pourraient donc prochainement rentrer bredouilles.
Quand chaque millimètre compte : connecteurs coudés M5 pour montage sur panneau de binder
Les applications industrielles de plus en plus complexes imposent des exigences élevées aux systèmes de connecteurs, en particulier lorsque l’espace disponible est limité. binder, spécialiste des connecteurs circulaires, élargit sa gamme de produits avec des connecteurs coudés M5 à montage sur panneau. Ceux-ci sont spécialement conçus pour les applications demandant des solutions très compactes et robustes, offrant de nouvelles possibilités, par exemple dans l’automatisation et la robotique, ainsi que dans la technologie du contrôle et de la mesure.
Dans des applications telles que l’assemblage de circuits imprimés, chaque millimètre compte. De plus en plus souvent, il est nécessaire de créer des systèmes de connecteurs sur-mesure pouvant être utilisés dans les plus petits des espaces. C’était le cas pour un fournisseur de solutions complètes pour les secteurs de l’électrotechnique et de l’informatique.
Cette société nous a consultés en tant que spécialiste des connecteurs pour savoir si nous pouvions proposer l’un de nos plus petits connecteurs pour son application. Après avoir examiné les exigences, il est rapidement devenu évident que seule une version coudée conviendrait. Nous n’avions pas cela dans notre portefeuille à l’époque. Cela a conduit à un nouveau développement, qui a depuis suscité l’intérêt d’autres clients. Nous ajouterons donc bientôt à notre gamme standard les connecteurs coudés M5 pour montage sur panneau.
Une solution compacte pour les besoins critiques en matière d’espace Les connecteurs coudés M5 à montage sur panneau constituent la partie cruciale du système de connecteurs, permettant des connexions mécaniques et électriques dans des espaces restreints.
Les connecteurs M5 pour montage sur panneau sont particulièrement adaptés à une utilisation dans des applications où les contraintes d’espace sont le défi central. Les domaines d’application peuvent être très spécifiques et les solutions adaptées en conséquence. Les domaines d’application typiques comprennent les caméras industrielles, les capteurs pour l’automatisation, les appareils d’analyses, les cobots et les drones. Ces
connecteurs sont destinés aux marchés où une fiabilité et une robustesse élevées sont requises, tels que la robotique et la technologie de mesure.
Une avancée majeure – et le « Made in Germany » reste inégalé
Le développement de ces connecteurs à montage sur panneau a été un défi pour binder. Une version coudée de nos connecteurs à montage sur panneau de taille M5 est déjà en soi un défi de conception. De plus, le client a demandé que les dimensions des composants soient réduites à un maximum de 7,5 mm x 7,5 mm, afin de pouvoir en placer le plus grand nombre possible côte à côte sur le circuit imprimé. Cela nous a confrontés à des limites géométriques telles que l’épaisseur de la paroi, le dégagement et les distances de cheminement. Le choix des matériaux est également devenu un facteur important. De nouveaux contacts et un nouveau boîtier étaient nécessaires pour les connecteurs de montage sur panneau. De nouveaux outils de production ont dû être développés pour s’assurer que les connecteurs coudés à montage sur panneau puissent être produits en série de manière fiable. Mais l’effort en valait la peine. Au final, nous avons réussi à réaliser un composant de haute qualité.
Autre particularité : à peine visibles à l’œil nu, les broches de positionnement écartées assurent une protection optimale contre la torsion sur le circuit imprimé, même avant le soudage. Une autre caractéristique de qualité est le joint torique encastré, qui assure une étanchéité fiable avec le boîtier. Le joint torique est pressé avec précision contre le boîtier lorsque le connecteur de montage sur panneau est connecté, ce qui garantit une étanchéité optimale. Cela élimine le risque d’endommager le joint en cas de serrage excessif.
Éclairage annulaire : la symbiose parfaite entre fonctionnalité et design pour des éléments de commande modernes
Dans le domaine de la conception et du développement de produits, les éléments d‘éclairage prennent de plus en plus d‘importance. Ils mettent en valeur non seulement les aspects fonctionnels, mais aussi esthétiques et émotionnels d‘un produit. Afin de pouvoir intégrer la lumière dans les produits de manière simple et économique, MENTOR a développé un éclairage annulaire comme composant standard et/ou personnalisable.
Éclairage fonctionnel pour les interrupteurs, les boutons-poussoir, les boutons rotatifs et les régulateurs
Sur les machines et les appareils situés dans un environnement mal éclairé, les anneaux lumineux offrent l‘avantage d‘améliorer nettement la visibilité des éléments de commande.
Mais ils ne servent pas seulement à mettre en évidence visuellement les éléments de commande, ils peuvent aussi améliorer la facilité d‘utilisation. En particulier dans les installations complexes, l‘éclairage aide à garder une vue d‘ensemble.
Prises éclairées pour faciliter l‘orientation
Les prises constituent un autre domaine d‘application des éclairages annulaires. Souvent, les prises de raccordement se trouvent dans des zones mal éclairées, ce qui rend difficile le repérage et le raccordement des câbles. Un anneau lumineux autour de la prise assure non seulement une meilleure visibilité, mais évite également les erreurs de connexion.
Éclairage esthétique et fonctionnel des logos
Outre les avantages fonctionnels, ce sont surtout les attributs esthétiques de l‘éclairage du logo qui sont au premier plan de la conception du produit. Les logos de marque éclairés ne créent pas seulement une valeur de reconnaissance élevée, mais contribuent également à l‘attachement émotionnel au produit.
Adaptations flexibles pour des designs sur mesure
Une caractéristique remarquable de l‘éclairage annulaire est sa flexibilité d‘adaptation. Grâce à un concept de produit modulaire, il est possible de développer rapidement et à moindre coût, des solutions spécifiques aux clients, adaptées aux exigences individuelles d‘un produit. Des tailles de diamètre standard de 12 mm ou 16 mm sont disponibles, tout comme des variantes spécifiques au client. En ce qui concerne le choix des
LED, plusieurs options sont possibles : des LED monochromes, des LED RGB ou encore des LED duo. Les éclairages annulaires offrent de nombreuses possibilités de concevoir le design et la fonction d‘un produit exactement selon chaque spécificité technique et visuelle.
Outre la flexibilité des couleurs de lumière, les anneaux lumineux peuvent également être fabriqués dans différentes géométries. Alors que la version standard est ronde, des formes spéciales comme le carré, l‘ellipse ou le triangle sont également possibles.
GmbH & Co. M Benjamin NAEGELIN +33 7 72 18 81 99 benjamin.naegelin@mentor-bauelemente.de www.mentor.de.com/fr/
STPGROUP
MATERIAL MANAGEMENT 4.0 : Optimiser la gestion du matériel industriel avec les solutions MODIVision, Techvalley et Inovaxe proposées par STPGROUP !
Dans l’industrie électronique la gestion matérielle est un défi primordial. MODIVision, Techvalley et Inovaxe proposent des solutions technologiques innovantes pour améliorer la traçabilité, le comptage et la gestion des stocks des composants.
MODI Vision : la table de réception MODI comme point de départ de la traçabilité
La table de réception MODIVision permet une gestion automatisée des entrées des
CS
ELECTRONICS SAS
Créée en 2016, basée à St Jean de Soudain (entre Lyon et Grenoble 38), la société est spécialisée dans le Stockage, l’étuvage et la Mise en Bande de composants
C.M.S. (composants montés en surface)
Ces activités s’adressent principalement à l’industrie électronique professionnelle, à l’industrie du semi-conducteur et du composant ou de la carte électronique.
CS Electronics s’adresse à une clientèle Automobile / Industrielle / IOT / Semi-Conducteur / Capteur / Militaire / Spatiale / Ferroviaire / Aéronautique / Télécom… ainsi qu’à tous les acteurs de la fabrication de composants, de capteurs, de MEMs, de cartes ou de modules électroniques...
Forte d’une expérience de plus 30 ans dans cet environnement, l’équipe CS Electronics spécialisée dans les prestations suivantes :
• Stockage de composants/Cartes électroniques sous environnement maîtrisé (gestion de l’humidité ≤ à 5%RH) via des armoires sèches ou chauffantes ou sous azote suivant les normes Jedec 033D
• Etuvage de 40°C à 70°C (≤ à 1%RH)
stocks et un contrôle précis des entrées en stock. En une seconde, elle analyse les étiquettes (codes-barres, QR, PDF, DM..) et gère des informations comme la quantité, référence, le numéro de lot mais aussi la date de fabrication. Ce système est facilement personnalisable et peut être intégré à des ERP et autres systèmes de gestion, afin d’offrir une solution complète pour la traçabilité des composants.
Techvalley : Hawkeye 2000, le comptage intelligent des composants Le Hawkeye 2000 de Techvalley révolutionne le comptage des composants avec une précision de 99,9 % et une rapidité inégalée. Ce compteur intelligent est conçu pour s’intégrer facilement aux systèmes MES/ERP et simplifie l’identification et le suivi des composants grâce à son scanner de codes-barres intégré.
Inovaxe : des armoires de stockage intelligent pour optimiser l’espace Inovaxe propose des armoires de stockage intelligentes adaptées à la gestion des
via des armoires sèches/chauffantes ou sous azote suivant les normes Jedec 033D – Gestion des M.S.L.
• Etuvage des Pcb’s à 125°C (étuves jusqu’à 600°C)
• Conditionnement en bandes alvéolées de composants C.M.S., suivant la norme EIA 481 / IEC
• Dé-bobinage et remise en plateaux Jedec avec Cerclage E.S.D. (fourniture de plateaux Jedec)
• Préparation de lots en boîte ESD, en Waffle pack, en sac barrière d’humidité…
• Mise sous Vide (sous Azote) avec testeurs d’humidité et dessicant et sac dry pack (MBB)
• Redressage de broches pour QFP’s, TQFP’s, avec tests de Co-planéité en 3 Dimensions
• Rebillage de Bga’s avec tests de Co-pla-
composants électroniques. Ces solutions connectées offrent une gestion en temps réel des stocks, avec des fonctions de suivi de durée de vie des composants et des alarmes pour les erreurs de stockage. Elles sont modulables et permettent de gagner de l’espace tout en optimisant le stockage de vos bobines, barrettes et sachets.
Avec une gestion matérielle performante vous gagnerez en traçabilité, gestion des stocks, gestion des fifo, temps de préparation, temps d’inventaires etc.
néité en 3 Dimensions
• Inventaire par Rayon-X, avec étiquetage et rapport du stock réel, pour vos lots en bobines Ø180-330-380mm, barrettes, plateaux Jedec, vrac…
Nouveautés !
• Nous proposons désormais un service de Raboutage de « morceaux » de bandes alvéolées, nous recréons des bobines pleines avec Amorces !
La société CS Electronics évolue dans une salle certifiée E.S.D. 103 ►109 Ω Ohms et propose ses prestations à des industriels de divers pays ; France, Belgique, Suisse, Allemagne... et participe à différents Salons Nationaux et Internationaux, Global Industries – Micronora – SIDO - Sepem - Electronica - Productronica.
GÖPEL ELECTRONIC
Une plateforme, un logiciel - unique
Avec sa nouvelle famille de produits Multi Line, GÖPEL electronic présente une plateforme innovante de systèmes d’inspection qui soutient l’ensemble du processus de fabrication. Le cœur de cette solution est constitué d’un système de base modulaire ainsi que d’un logiciel uniforme et performant pour tous les cas d’application. Celui-ci réduit les coûts de formation, permet une planification flexible des interventions des collaborateurs et optimise l’échange de connaissances au sein de l’entreprise - des mesures importantes pour lutter contre la pénurie de personnel qualifié.
L’outil polyvalent est disponible pour toutes les tâches de contrôle tout au long du processus de fabrication : pour SPI, pour AOI dans le domaine CMS et THT et, depuis peu, également pour CCI. Pour les modules THT, le Multi Line permet un transport flexible avec ou sans porte-pièce et offre tous les modules de caméra nécessaires pour cette application. Il permet en outre d’inspecter la face à souder THT même en transport retour inférieur. Grâce à la technologie 3D, les points de soudure peuvent ainsi être contrôlés non seulement au niveau de la qualité de la soudure et des courts-circuits, mais aussi au niveau du volume de soudure et de la longueur des broches, sans retournement supplémentaire. Grâce à la diversité des configurations du système, il convient également à l’utilisation dans le processus CMS, où la possibilité d’inspection des deux côtés offre l’avantage de contrôler entièrement les modules CMS, même sans retournement.
SPEED’ELEC
Distributeur indépendant de composants actifs & discrets et de connectique pour l’industrie et les professionnels depuis 1989 vous informe de la distribution des connecteurs NELTRON leader dans le domaine Automobile, Energétique, Médical et Avionique. N’hésitez à nous consulter pour toutes vos demandes.
Le Multi Line est également disponible en tant que système SPI et inspecte les dépôts de pâte à braser selon les critères de forme, hauteur, surface, ponts, volume, décalage X/Y et coplanarité. Il offre en outre une interface en boucle fermée avec la machine de sérigraphie et soutient l’analyse des erreurs au poste de vérification grâce à l’affichage commun des données AOI, AXI et SPI avec PILOT Verify.
Les vernis de protection peuvent être inspectés de manière entièrement automatique avec le Multi Line CCI en faisant briller des vernis fluorescents grâce à des LED UV de différentes longueurs d’onde. Avec une optique télécentrique et une caméra couleur, le système fournit des images contrastées et permet une programmation rapide à partir de données CAO et de plans de peinture. Une particularité du système est qu’il permet d’inspecter simultanément les sous-ensembles par le haut et par le bas sans les retourner et, si nécessaire, de les rame-
ner au début de la ligne grâce à un système de retour sous le système. Grâce au principe modulaire de la plateforme Multi Line, les modules de caméra peuvent être combinés de manière flexible et, si nécessaire, être rééquipés ultérieurement pour de nouveaux cas d’utilisation dans le processus de fabrication.
Avec cette solution complète, GÖPEL electronic souligne sa longue expertise dans le domaine de l’assurance qualité et pose de nouveaux jalons dans la technologie d’inspection pour le processus de fabrication électronique.
Fournisseur de solutions pour la conception et la fabrication des systèmes électroniques, EDA EXPERT met à profit les compétences et l’expérience de son équipe pour vous proposer une vision globale de la conception à la fabrication avec un regard neutre sur le marché des logiciels. Avec son partenaire EASYLOGIX, éditeur du logiciel PCB Investigator, EDA Expert met à disposition en France un outil polyvalent qui dispose de plusieurs fonctions pouvant vous aider à identifier les composants critiques en fonction de vos besoins d’analyse.
Les forces du « couteau suisse » pcb investigator
Analyse des réseaux et visualisation de la densité de courant
Cette fonctionnalité vous permet d’analyser les chemins de courant et la densité sur les réseaux. Si les composants critiques sont ceux qui gèrent des courants plus élevés, cette analyse vous aidera à les identifier.
Recherche et filtrage des composants
A l’aide de la recherche intégrée, vous pouvez filtrer les composants en fonction de critères spécifiques tels que le numéro de pièce, la valeur, la tolérance ou tout attribut personnalisé pouvant indiquer la criti-cité. Cela permet de localiser rapidement les composants hautement prioritaires tels que les régulateurs de tension, les microcontrôleurs ou d’autres composants actifs.
Vérification croisée et vérification des règles de conception (DRC)
La fonction DRC/DFM de PCB Investigator permet d’identifier les problèmes potentiels dans les zones critiques, comme les violations d’espacement, et de mettre en évidence les composants les plus touchés par ces problèmes.
Ces outils combinés offrent une approche robuste pour localiser les composants critiques en fonction de divers facteurs tels que la chaleur, le signal et la connectivité.
Dernières nouveautes de pcb investigator
Le logiciel phare d’EasyLogix repousse encore les limites de la conception et de l’analyse des circuits imprimés grâce à de
nouvelles fonctionnalités innovantes et des améliorations pensées pour optimiser votre productivité.
- Boundary Scan
- Screenshot Tool Update
- AXI/AOI Check
- Import Cadence Fabmaster
- IPC2581B/C
- GDS2 Importer
- DPF Import Performance Optimization
- Machine Format MEK AI Export Added
- Export IPC2581B with MPN Outlines
- DRC Stub Detection Improved
- Creepage Performance and Multi-Net
Errors Improvements
INVENTEC
Inventec Performance Chemicals et Nano-Join s’associent pour fournir des solutions de frittage à la pointe de la technologie à l’échelle mondiale. Le frittage est une alternative à la crème à braser dans les applications où une conductivité thermique et électrique élevée, la fiabilité et la résistance mécanique sont essentielles.
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous annonçons la signature d’un accord de licence avec NANO- JOIN GmbH pour utiliser leur technologie de frittage (sintering) et l’intégrer à notre gamme de produits ECOREL™ SINTEC. C’est sous cette marque que nous fabriquerons et commercialiserons le fruit de leur recherche. Grâce à cette collaboration, nous accélérons notre innovation.
Depuis plus de 10 ans, Nano-Join se concentre sur le développement de solutions de frittage de pointe. Leur offre couvre des matériaux pour des applications allant de l’interconnexion de puces à celle de modules de grandes surfaces assistée ou non par pression, et bien d’autres encore. Forts de nombreuses années d’expérience de développement de procédés sur les sites des clients, Nano-join a une connaissance approfondie de la mise en œuvre de solutions de frittage dans des fenêtres de production étroites. Cela en fait aujourd’hui l’une des entreprises les plus expérimentées dans ce domaine, déjà récompensée par plusieurs qualifications auprès de clients renommés.
Grâce à sa longue expérience dans le développement et l’industrialisation de ses propres produits de brasage, Inventec est parfaitement positionné pour apporter la technologie de Nano-Join à une large clientèle mondiale. Non seulement, nous garantissons une qualité stable et uniforme, mais nos services de vente et de support technique sont là pour accompagner dans la mise en œuvre chez les clients au niveau mondial.
«Nous avons déjà travaillé, pendant plusieurs années, sur des produits d’interconnexion fiables, et grâce à cet accord de licence, nous pouvons désormais accélérer le déploiement de nos solutions de frittage pour l’industrie des semi-conducteurs et de l’électronique de puissance», déclare Anne-Marie Laügt, VP Strategic Technology Innovation chez Inventec Performance Chemicals. «En tant que fournisseur de technologie de pointe basé en Allemagne, nous recherchions depuis longtemps un partenaire de licence pour le développement en Europe. Avec cet accord, nous disposons désormais d’un partenaire qui, non seulement, produira nos offres dans toute l’Europe, mais les portera également à l’échelle mondiale. Cette collaboration est un gage de pérennité pour nos produits et services, offrant le surcroît de performance que les entreprises recherchent», explique le Dr Battist Rábay, CEO de Nano-Join GmbH.
Les solutions de frittage sont utilisées comme alternative à la crème à braser dans les applications où une conductivité thermique et électrique élevée, la fiabilité et la résistance mécanique sont essentielles. Parmi les domaines clés où le frittage est privilégié, on trouve l’assemblage la fixation de puces sans plomb, les fixations de modules de grandes surfaces pour les véhicules électriques, la conversion d’énergie des énergies renouvelables, l’optoélectronique et les dispositifs de puissance RF. En particulier avec les derniers développements en SiC et GaN fonctionnant à des puissances beaucoup plus élevées, l’utilisation d’interconnexions par frittage offrant des conductivités thermique et électriques est cruciale.
STPGROUP
Inspection automatique des pcba par IA
Ces systèmes d’inspection optique automatisée (AOI) sont robustes et très accessibles. Il n’est pas nécessaire d’investir dans un équipement AOI programmable ou coûteux, il vous suffit d’utiliser l’appareil pour vérifier l’intégrité de vos PCB en « pre-reflow », « Incomming inspection » …
Le réseau neuronal détecte automatiquement les défauts tels que les composants mal alignés, positionnés, manquants et les courts-circuits. Peu importe le matériau du circuit imprimé, la couleur ou le type de composants utilisés, sans programmation pour un gain de temps garanti.
« Notre solution peut être introduite dans les lignes de production en mode autonome, avec une intégration personnalisée totale ou partielle selon le besoin du client. »
Ce système de vision automatique vise à soutenir les opérateurs de contrôle avec une « cellule ouverte », légère et entièrement intégrée (PC, éclairage, électricité et logiciel IHM) qui permet une programmation simplifiée pour programmer différents types de produits, de références etc...
Cette solution AOI IA est équipée d’une caméra de zone 20MP couleur ainsi qu’une résolution 5472x3648. Déplaçable, vous pourrez facilement l’exploiter sur différent îlot dans l’atelier.
Nouveau modèle aoi 4050 xy Découvrez notre nouveau modèle AOI LINE XY équipé d’une plus grande zone d’inspection pour les PCBA jusqu’à 500x400mm, une résolution plus élevée des composants jusqu’au 01005.
Ce système ne se contente pas uniquement de contrôler l’intégrité de votre PCB déjà assemblé ; il peut détecter tout défaut de placement SMT sur la couche de pâte à braser après l’étape de placement des composants. Le même système AOI peut être utilisé dans les deux étapes.
Ce système AOI sait dans quelle étape du processus de fabrication se trouve le PCBA, il s’adapte en conséquence et recherche les défauts possibles.
Vous n’avez rien à faire, tout se fait automatiquement. C’est LE système parfait pour vos inspections.
Vision box ia « smart » de table
Vision box ia « indus » sur support
ELLSWORTH ADHESIVES
Profil de l’entreprise
Ellsworth Adhesives est un leader mondial dans la distribution d’adhésifs, de produits chimiques spécialisés et d’équipements de dosage. Avec 50 ans d’expérience, nous excellons dans la fourniture de produits et de services de haute qualité à travers les Amériques, l’Asie et l’Europe.
Grâce à notre croissance continue, nous sommes particulièrement bien équipés pour offrir un catalogue solide et croissant de produits et d’équipements destinés à la quasi-totalité des marchés industriels. Cela inclut des secteurs clés tels que l’aérospatiale, les batteries, l’électronique, l’éclairage et le médical. En combinant notre connaissance spécialisée des exigences du marché avec des produits et des technologies innovants, nous aidons nos clients à optimiser leurs processus de fabrication, à améliorer leur efficacité opérationnelle et à réduire les temps de cycle.
Notre vaste portefeuille de produits comprend des adhésifs, des produits d’étanchéité, des encapsulants, des rubans, des produits de soudure et bien plus encore. Elle comprend une variété de chimies, notamment des matériaux acryliques, cyanoacrylates, époxy et durcissant aux UV. Pour compléter cette gamme, nous proposons également des équipements d’application et de distribution adaptés aux applications à un ou deux composants. Qu’il s’agisse de consommables de dépose tels que des aiguilles et des seringues, de distributeurs de fluides ou
d’équipements de dosage/mélange, nous avons des options pour des projets de toutes tailles et de tous budgets.
Chez Ellsworth Adhesives, nous nous engageons à fournir des solutions complètes qui conduisent au succès mondial. En plus de notre vaste gamme de produits, nous fournissons une variété de services à valeur ajoutée tels que l’emballage sur mesure, la formulation et la modification des matériaux, la spécification des produits et l’ingénierie d’application. Ces services sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques de nos clients et contribuent à améliorer l’efficacité, à garantir la fiabilité des produits et à réduire les coûts de production.
Notre équipe de plus de 200 ingénieurs commerciaux expérimentés dans le monde entier se consacre à aider les clients à identifier la bonne solution d’assemblage pour leurs besoins d’application. Travaillant en collaboration avec les fournisseurs d’adhésifs et d’équipements leaders de l’industrie, nous développons des processus sur mesure qui répondent aux exigences spécifiques du projet. En s’associant à Ellsworth Adhesives, les fabricants bénéficient d’un soutien total tout au long du cycle d’application.
• Vous êtes concepteur, fabricant de cartes et systèmes électroniques,
• Vous êtes fournisseur d’équipements de production et consommables et vos produits concourent à améliorer la pro- duction, la rendre plus compétitive,
• Vous êtes fournisseur de composants résolument investit dans le soutien au hardware made-in-France, et vous avez un projet de recrutement.
• Vous êtes investisseur.
• Vous cherchez un partenaire.
• Vous êtes concepteur, fabricant de cartes et systèmes élec- troniques et vous cherchez ou vendez un équipement d’occa- sion.
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WURTH ELEKTRONIK nomme Romain Jugy au poste de directeur Général de Wurth Elektronik France
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ALTIX (27) REJOINT LE GROUPE MGI DIGITAL TECHNOLOGY
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BIBLIOTHÈQUE
Voiture électrique : ils sont devenus fous !
Auteur : François-Xavier Pietri
CEn 2035, votre voiture neuve sera obligatoirement électrique. Ce diktat européen est une folie. Une majorité de Français ne pourra pas s‘offrir son automobile : l’électrique coûte 50 % plus cher que le thermique… et il faudra courir après de rares bornes de recharge, qui vendent l’électrici-
Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation
Auteur : Benjamin Bürbaumer
Tensions géopolitiques, guerre commerciale, Nouvelles Routes de la soie, course à l’armement dans l’Indopacifique, bataille des semi conducteurs... La montée en puissance de la Chine inquiète, et sa rivalité avec les États-Unis atteint un point de bascule qui bouleverse les équilibres mondiaux.
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ? Si le constat est clair, l’analyse fait cruellement défaut. Tels des somnambules, nous
Réindustrialiser
Auteurs : Martin Videlaine, Guillaume
Caudron
Certains l’appellent néo-industrialisation, d’autres nouvelle industrialisation, ou encore Industrie 5.0. Peu importe la manière dont on la désigne, la réindustrialisation se taille actuellement la part du lion dans le débat public avec pour objectif de redonner à nos activités industrielles un poids plus important dans notre économie, produire plus et produire mieux dans l’ensemble de nos territoires.
Manager la génération Z
Auteur : Elodie Gentina
La génération Z (née entre 1995 et 2010) représente aujourd’hui un tiers de la population mondiale. Connectée, agile et porteuse d’une nouvelle vision du monde, elle exprime des préoccupations fortes, complexes et parfois contradictoires. Désormais sur le marché du travail, elle est devenue une priorité stratégique pour les entreprises.
Hydrogène : l’avenir de la voiture ?
Auteur : Pierre Beuzit
Après celui de la pollution, l’automobile est confrontée au défi des gaz à effet de serre. Or, on sait déjà que l’abandon du pétrole, qui a permis le fantastique développement de l’automobile, mais dont les réserves sont en quantité limitée, est inéluctable à brève échéance (15 ans). Pour le remplacer tout en assurant à l’industrie automobile
té plus cher que l’essence ! Cette décision offre aussi le marché européen aux Chinois : à la clé, une casse sociale sans précédent. Son bilan écologique est plus que contestable : pas de batterie sans cobalt, exploité dans des conditions indignes ; sans lithium, qui assèche des millions d’hectares. Sans parler de l’effrayante facture écologique à venir du recyclage de millions de batteries.
avançons sans vraiment comprendre la déstabilisation du monde qui se joue pourtant sous nos yeux. Dans cette tempête, il est nécessaire de retrouver une boussole. Par l’analyse économico-politique, ce livre élucide les ressorts profonds et les enjeux existentiels de l’affrontement entre les deux superpuissances : c’est le capitalisme lui-même qui mine la mondialisation et entraîne la fragmentation actuelle. En devenant capitaliste, la Chine s’est vue contrainte de défier ce qui a permis son essor, à savoir une mondialisation pensée, organisée, contrôlée par et pour les États-Unis.
Mais sommes-nous en mesure d’atteindre le niveau d’ambition annoncé par le gouvernement ? Comment, avec les turbulences économiques et géopolitiques que nous vivons, avoir davantage d’usines, plus grandes, plus performantes, plus robotisées, plus vertes, tournées vers les réalités du XXIe siècle ?
Cet ouvrage explore les principaux obstacles, les freins et les leviers pour permettre à la France de prendre un nouvel essor industriel. Quelles sont les mesures indispensables à prendre rapidement ? Comment distinguer l’important de l’accessoire, l’urgent de ce qui peut attendre pour ne pas
Faut-il réinventer les codes du management ou adapter la culture d’entreprise et ses pratiques ? Comment capitaliser sur le potentiel de ces jeunes talents, dont l’engagement est souvent volatil ? Sans tomber dans le piège des clichés générationnels, Élodie Gentina offre un éclairage nuancé sur les modes de consommation des Z qui influent sur leur relation à l’environnement de travail. Sa double approche sociétale et managériale est illustrée de paroles d’experts (sociologues,
un développement durable, l’hydrogène : un produit naturel présent dans quantité de produits courants, dont l’eau, et qui produit une énergie trois fois supérieure à celle de l’essence. Le véhicule du futur sera donc électrique - zéro bruit, zéro pollutionet son moteur produira seulement de l’eau qui pourra être réutilisée. Pas étonnant que les grands acteurs du monde de l’automobile consacrent des sommes considérables à la mise au point de la «pile à com-
Ce livre réquisitoire, très documenté, dresse un constat impitoyable de ce diktat. Aujourd’hui, les politiques et l’Europe commencent tout juste à mesurer le désastre de leur décision. Un peu tard…
Éditions : Litos Prix : 7,50 €
Cette contradiction l’a amenée à tailler des croupières aux multinationales américaines via une réorganisation sino-centrée du marché mondial, en créant de nouvelles infrastructures technologiques, monétaires et physiques qui court-circuitent la supervision américaine. Cette démarche place Pékin sur les rails d’une confrontation directe avec les États-Unis qui va redessiner notre monde. Ce livre, grâce aux clés de compréhension inédites qu’il propose, nous aide à en prendre toute la mesure. Éditions :La Découverte Prix : 23.00 €
manquer le train de la réindustrialisation ? En alimentant leur réflexion d’échanges avec une trentaine de personnalités issues d’horizons différents (leaders de l’industrie, décideurs politiques, responsables d’associations sectorielles, opérateurs de l’État…), Martin Videlaine et Guillaume Caudron identifient dans ce livre les actions prioritaires à mener et développent idées et propositions concrètes pour soutenir la réindustrialisation du pays.
Éditions : Dunod Prix : 18,90 €
philosophes, pédopsychiatres, pédiatres). Plus d’une cinquantaine de DRH et dirigeants d’entreprise témoignent du rapport des Z au travail.
Éditions : Dunod Prix : 24€
bustible» qui, en combinaison avec l’air, produit de l’électricité. Ce livre présente la roadmap qui mène des actuels carburants de substitution (bioéthanol) aux carburants de synhèse (2012) et à la pile à combustible à hydrogène (2015-20).
Éditions : L’archipel Prix e-book : 13,99 €
R OM S up po r t ( R eboun d
Ob s oles c ence Ma na g eme nt S up port )
B ienv enue s ur le progr amm e de s outien face aux obsoles c ences .
L'obs oles c ence touche tous les fabr icants de pr oduits de longue durée. Dans le marché actuel, nous
av ons m is en place une approc he proactive et réactive en 5 points pour aider nos c lients à atténuer ces ris ques .
Dispositif de veille d'obsolescence
Adapter ou Remplacer
Lors de la conception d'un nouveau produit ou en soutien de la production actuelle, un partenariat avec REBOUND vous offre de nombreux avantages qui simplifie vos procédures d'approvisionnements et garantit votre succès.
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