2022.10.13

et

A LU cette déclaration du «à nouveau» candidat au Conseil d’Etat Pierre Maudet dans un journal dominical: «Il est important d’avoir une large représentation de la population au parlement afin que toutes les catégories de la population se sentent représentées.»

A Solidarités, ils ont un peu le même souci: veiller à ce que toutes les catégories de fonctionnaires soient représentées.

A VU, toujours au chapitre des prochaines cantonales, ce titre au sommaire d’un quotidien de la place: «Des candidats au Conseil d’Etat débattent de l’école avec des jeunes.» Si on tente de protéger les jeunes gens contre les vendeurs de crack, ne serait-il pas bon aussi de leur éviter de croiser ces autres marchands de daube?

REMARQUE qu’un autre quotidien de la place traverse toujours des moments difficiles et est en quête de soutiens. On parle bien sûr du journal Le Courrier, qui a récemment organisé une journée portes ouvertes dans ses nouveaux locaux. Une journée qui a paraît-il remporté un vif succès, ses 35 abonnés ayant répondu présent.

A DÉCOUVERT à la Une d’un gratuit que de nombreux citoyens, du côté de l’aéroport militaire de Payerne, se sont plaints du bruit et autres désagréments provoqués par les loopings, piqués ou encore final en rase-mottes d’une parade aérienne de l’armée, lors de la journée des parents. D’où ce titre: «Le show d’un F/A-18 énerve les riverains.» C’est fou tous ces gens qui ne supportent pas qu’on joue avec leur argent…

A RIGOLÉ en lisant cette déclaration d’Ali Khamenei, guide suprême iranien, à propos du vent de protestation (spontané) qui secoue le pays: «Ces émeutes sont l’œuvre des Etats-Unis, du régime sioniste usurpateur, leurs mercenaires et certains Iraniens traîtres.» Il a oublié l’abominable homme des neiges, les Martiens et la chorale mixte

Transidentité chez les jeunes: va-t-on trop loin?

Du 5 au 8 octobre, un colloque international sur la santé Trans* s’est tenu à Genève, réunissant associations, médecins, militants et politiciens.

Une association de parents s’inquiète de la médicalisation des jeunes qui se questionnent sur leur genre.

cœur du débat: l’autodétermination des enfants et adolescents. Explications autour d’un dossier

ÉDITORIAL

Entre gris clair et gris foncé

ous ne sommes pas médecins. Nous constatons toutefois que la médicalisation lourde des jeunes en questionnement de genre fait l’objet de vives controverses internationales et que celles-ci sont négligées voire niées dans un climat ambiant trans-affirmatif, c’est-à-dire qui valide le «ressenti» du jeune, sans évaluation approfondie. En tant que parents, on se pose des questions et on s’interroge sur les conséquences de tout ceci pour nos enfants.» Ainsi commence la conversation avec deux représentants de l’Association pour une approche mesurée des questionnements de genre chez les jeunes (AMQG).

«N

par l’association Epicène à Genève, du 5 au 8 octobre. «La présence officielle de près de la moitié des membres du Conseil d’Etat genevois à ce colloque militant lui apporte une légitimité, alors même que les traitements prônés pour les jeunes sont hautement contestés à l’international», écrit l’AMQG, dans une lettre adressée à l’exécutif genevois en amont de l’événement.

Cofondateurs de l’association qui compte 70 membres, Stéphane Mitchell et Frédéric (nom connu de la rédaction) estiment que ce contexte qu’ils qualifient «d’idéologique» s’accompagnerait d’un «effet de contagion sociale» qui «pousserait» des adolescents à changer de sexe sur le plan social (changement de prénom et de pronom) et à transitionner médicalement (en prenant un traitement hormonal ou en se faisant opérer). Leur appel au respect du principe de précaution en la matière a été signé par près de 500 personnes, «dont des militants gays historiques, des médecins et des personnalités politiques», insiste le duo.

Trois conseillers d’Etat présents

Ils estiment aussi que les autorités affichent «des prises de position inopportunes» et s’étonnent par exemple que trois conseillers d’Etat soient intervenus au colloque international sur la santé Trans*, organisé

Lors de son discours au colloque, le conseiller d’Etat chargé de la cohésion sociale, Thierry Apothéloz a reproché à l’AMQG de pratiquer «un lobby actif qui amalgame troubles de genre et maltraitance». Selon le magistrat socialiste, «le droit des jeunes trans à l’autodétermination (...) trouve son ancrage dans le droit». Un soutien officiel à l’approche trans-affirmative qui conforte la position critique de l’AMQG. Autre point qui les préoccupe: la directive du Département de l’instruction publique (DIP), mise à jour le 13 juillet 2022. Elle indique aux enseignants la procédure à suivre afin de permettre la transition sociale d’un élève dans le cadre scolaire. Celui-ci ou celle-ci peut ainsi demander à changer de prénom et de pronom. Et ce, avec ou sans l’accord des parents.

«Je voulais aider ma fille mais je doutais de la méthode»

Ce cas de figure rappelle à Frédéric l’histoire de sa fille, aujourd’hui âgée d’une vingtaine d’années. «Lou* avait 16 ans, en 2019, lorsqu’elle m’a écrit une lettre me disant: «Je suis un garçon». Elle était déjà ultra-documentée et connaissait des médecins spécialisés», raconte-t-il. Ainsi débute son parcours transitionnel.

«Au début, en tant que parent, cette prise en charge par les associations et par des médecins vous rassure: vous ne vous sentez plus seul; le mal dont souffre votre enfant a un nom, soit la dysphorie de genre; et il existe une méthode comprenant trois étapes: le changement de prénom et de pronom, puis la transition chimique et enfin la transition chirurgicale.»

Conscient du mal-être de sa fille, Frédéric décide de la soutenir. «Je voulais l’aider mais j’ai commencé à avoir des doutes sur la méthode. Seulement voilà, si vous osez poser des questions, on vous demande: «Vous préférez une fille morte ou un garçon vivant?» Un jour, ce père reçoit une lettre de l’école adressée aux parents de «Léo*», «Je n’avais reçu aucune information du DIP, s’étonne-t-il. Son coming out en classe était planifié alors que ni ses grands-parents, ni ses cousins ne savaient.»

En parallèle, Lou*/Léo* choisit d’entamer sa transition sur le plan physique. «En seulement quatre séances individuelles, elle a obtenu un certificat attestant qu’elle présentait une dysphorie de genre. Et qu’elle avait la capacité de discernement nécessaire pour prendre la décision d’entamer une hormonothérapie et de subir une mastectomie. Le diagnostic fait six lignes. Six lignes pour

«Changer d’avis n’est pas la preuve d’une incapacité de discernement»

Ils s’appellent Vic ou Mya et ont transitionné. Parfois sans le soutien de leur famille. Et vivent, enfin, en accord avec leur nouveau corps. Ils et elles ont eu la possibilité de s’autodéterminer. Un concept fondamental lorsque l’on parle de transidentité et qui a été explicité à l’occasion du colloque international Santé Trans* qui s’est tenu la semaine dernière à Genève.

Invitée pour une conférence samedi 8 octobre, la bioéthicienne Samia Hurst insiste: «Il n’y a pas d’âge limite préétabli pour la capacité de discernement. On ne se développe pas tous au même rythme et certains choix sont plus difficiles à comprendre que d’autres. Juridiquement, une personne capable de discernement peut décider pour elle-même si elle consent ou non à une intervention médicale.»

Si tel est le cas, pourquoi y a-t-il des cas de détransition? «Parce qu’on peut vouloir revenir sur un choix qu’on a fait dans le passé, même quand on l’a fait en connaissance de cause. Nous avons tous le droit de nous tromper et de l’admettre ou de changer d’avis. Rappelons que ces cas sont très rares.» Face aux inquiétudes des parents, Samia Hurst explique que «l’adéquation à une vision pré établie de la «bonne vie» n’entre pas en ligne de compte pour déterminer la capacité de discernement. On doit bien sûr aussi comprendre les difficultés que vivent les parents et œuvrer vers un cheminement commun. Cela dit, ne pas respecter le droit d’autodétermination d’une personne capable de discernement, même mineure, c’est ne pas respecter sa personnalité».

A ceux qui pensent qu’il s’agit d’un effet de mode, la professeure Denise Médico, psychologue et sexologue, aussi invitée au colloque, répond: «Une transition est un processus de réflexion clinique complexe. On évalue les risques et les bénéfices.» Pourquoi une telle hausse des cas? «Tout simplement parce qu’on est passé de très peu de cas à quelques cas. En Suisse, une récente étude d’Unisanté a porté sur 1559 jeunes vaudois. 1,1% disent être trans et 1,3% sont en questionnement par rapport à leur genre. Des pourcentages comparables à ce que l’on retrouve ailleurs. Tous ces jeunes ne demandent pas des traitements médicaux.» Regrettant les attaques parfois virulentes, Denise Médico insiste sur la nécessité de soutenir ces jeunes en souffrance. MP

déterminer l’avenir de ma fille», s’émeut Frédéric.

«Avec sa mère, on considérait que c’était trop tôt. On lui a demandé d’attendre un peu. Au début, ça a été l’effondrement. Puis, elle s’est rendu compte que ce qu’elle voulait c’était «être mieux», mais pas forcément être un garçon. Ce qui était capital, c’est qu’elle a toujours su qu’elle avait le choix. Disposant de l’ordonnance, elle pouvait faire sa transition sans nous.» S’ensuit la décision de stopper les contacts avec l’association et le médecin spécialisé.

Puis, après plusieurs mois, «elle a demandé à ses amis et ses proches de l’appeler de nouveau Lou*».

Une décision qui l’amène à faire partie des «désisteurs» et qui conduit Frédéric à penser que l’association, le milieu scolaire, le médecin spécialisé sont allés trop vite en besogne.

«Aujourd’hui, on bloque la puberté, on donne des hormones, on fait des actes chirurgicaux sur des jeunes qui ne sont pas majeurs et dont on ne questionne pas le mal-être, préférant tout mettre sur le compte de la dysphorie de genre», conclut Stéphane Mitchell, en citant l’Académie nationale de médecine française qui met en garde contre «un risque de surdiagnostic, devant un phénomène d’allure épidémique».

*prénoms d’emprunt

Avez-vous déjà eu l'impression qu'une conversation entre amis, entre collègues ou en famille se transformait en combat de boxe? Ces dernières années, c'est comme si, sur maints sujets, le fossé entre pros et antis devenait de plus en plus infranchissable. Prenez le débat entre les pros bagnoles et les adeptes du vélo. Ces deux clans paraissent aujourd'hui irréconciliables. Au point que l'on parle communément de «guerre des transports». Et pourtant! Nombreux sont les automobilistes qui lâchent régulièrement le volant pour saisir un guidon. Et vice versa. Ou même qui sortent de leur SUV pour prendre un train ou s'essayer à la marche à pied. Autre sujet clivant: la consommation de viande. Quand certains tentent d'imposer un régime végétarien, les amateurs de barbaque ripostent à grands coups de barbecue et de biftecks saignants. Alors que, là encore, nombreux sont ceux qui, sans pour autant devenir végans, ont réduit leur consommation hebdomadaire de protéines animales. (Sans toutefois se mettre aux brocolis et au tofu. Faut pas exagérer!)

Encore un exemple: le féminisme. Nul besoin de refuser de s'épiler, de se maquiller ou de conspuer la gent masculine pour revendiquer l'égalité. Enfin, tenez-vous bien: on peut aller boire une bière à la fan zone, sans cautionner le régime qatari. Si, si, si! Et pourtant, il n'est pas rare de nos jours que le débat d'idées finisse en guerre des tranchées… L'art de convaincre, de persuader son prochain cède régulièrement la place à de franches engueulades avec ce dernier. Dans ce monde de plus en plus polarisé, le bon sens et l'art de la nuance semblent s'être tous deux volatilisés.

Pour ou contre? Choisis ton camp! Noir ou blanc? Pourquoi pas entre gris clair et gris foncé…

Un colloque international sur la santé Trans* s’est tenu à Genève, du 5 au 8 octobre.MP

Fumer à la maison: comment éviter le conflit de voisinage?

RESPECT • Un certain flou législatif règne quant aux droits et devoirs de chacun en matière de cigarettes.

«Je rentre à 23h après le travail. Je fume une ou deux cigarettes avant d’aller me coucher et à chaque fois c’est le drame avec mon voisin. Il frappe les murs, hurle, menace de me faire expulser. C’est l’horreur», s’énerve Béatrice, qui vit près de l’hôpital. En cause dans ce conflit: des cloisons trop fines entre les appartements qui, en plus du bruit, laissent allégrement passer les odeurs d’un logement à l’autre. «Pourtant, j’aère systématiquement et je ne fume vraiment pas beaucoup», déplore la jeune femme, qui a même reçu une lettre de la régie pour la mettre en garde. «Il s’avère que des odeurs de fumée émanent en grande quantité de votre logement et incommodent fortement vos voisins. Nous vous demandons de prendre toutes les précautions utiles afin de cesser d’importuner votre voisinage», indique le courrier.

Fumer chez soi

De quoi faire bondir Béatrice. «C’est vrai que le bail que j’ai signé stipule que je n’ai pas le droit de fumer dans mon appartement, admet-elle. Mais ça me paraît impossible d’interdire une telle chose.»

Qui a raison dans cette affaire? «Les régies ne peuvent pas interdire de fumer chez soi. C’est une question de respect de la sphère privée», répond catégoriquement Christian Dandrès, avocat à l’Association suisse des locataires (Asloca). D’après lui, impossible de résilier un bail pour ce seul motif. «Il faudrait que la situation soit parti-

culièrement grave, par exemple si un voisin se montre menaçant ou s’il n’est tout simplement plus possible de cohabiter.»

Et pourtant, un locataire incommodé a également des droits (lire encadré). «Dans le cas où les nuisances sont dues à un défaut d’isolation, il est possible de s’adresser à la régie pour remédier au problème», selon l’avocat. Qui précise que si la venti-

Ascenseur en panne: que faire?

lation est en cause, le locataire peut demander une révision du système d’aération.

Gestes simples

L’Asloca rappelle en outre que des gestes simples peuvent permettre d’éviter de nombreux conflits. «Il faut avoir des égards pour le voisinage. Par exemple, en fumant dans une pièce qui gêne moins, notamment si elle est à côté d’une chambre d’enfants», détaille Christian Dandrès. Selon lui, une marge d’appréciation existe. L’association est d’ailleurs régulièrement sollicitée pour des conflits de cet ordre.

Le radar de Versoix a pété un plomb

MOBILITÉ • En traversant Versoix via la route de l’Etraz, Stéphanie a vu rouge. L’objet de sa colère: «Le radar indicateur de vitesse affiche n’importe quoi! Quand on passe à 30 km/h, il indique 90 ou 95 km/h et précise même «retrait d’un point». Je ne savais pas qu’il y avait un système de permis à points en Suisse», s’agace, avec un brin de sarcasme, l’automobiliste.

Renseignements pris, ces indicateurs de vitesse sont du ressort de la commune. C’est donc Christian Séchaud, le secrétaire général de Versoix qui nous répond. Et il confirme: «L’appareil dysfonctionne.» Comment expliquer ces indications erronées? «Le fournisseur soupçonne qu’il se soit mis tout seul en mode démonstration, poursuit Christian Séchaud. Le fait que ces produits fabriqués en Suisse sont surtout présents sur le marché français expliquerait la mention du retrait de point. C’est la seule explication!»

Suite à nos appels, le «radar fou» a été débranché. «Il va être reparamétré et nous profiterons de l’occasion pour le moderniser», affirme le secrétaire général.

TR

• Autres types de difficultés locatives: que faire si notre ascenseur tombe en panne et que la régie n’intervient pas pour le réparer? «Cela serait inacceptable», répond Christian Dandrès, avocat à l’Asloca. Il rappelle les règles: «Si l’ascenseur ne fonctionne pas pendant plusieurs semaines, on peut exiger du bailleur une réduction de loyer. Il faut alors écrire directement à la régie.» Mais ce n’est pas tout. «On peut mettre une pression supplémentaire, explique Christian Dandrès, notamment avec une consignation du loyer, qui se fait auprès de la caisse de pouvoir judiciaire.» Enfin, l’Asloca invite les locataires à saisir la commission de conciliation. «Le juge peut prononcer une décision coercitive», rappelle l’avocat. De cette manière, la régie sera contrainte de procéder aux réparations.

«Parfois, ces difficultés peuvent être très fortes», témoigne l’homme de loi. Si le conflit devient trop important, l’Asloca invite à se tourner vers la médiation. «Il faut privilégier le dialogue, estime Christian Dandrès. Parfois, il suffit d’un peu aménager ses horaires pour trouver une solution. Mais pour cela, il faut pouvoir échanger avec ses voisins, ce qui n’est pas toujours le cas. Certains locataires craignant d’aller frapper à la porte.» 

A noter qu’un autre radar pédagogique a laissé des cyclistes perplexes. Installé avenue AdrienLachenal, la route parallèle à la voie de chemin de fer, il flashe les petites reines à 90 km/h. «Le spectre est trop large, et c’est la vitesse à laquelle passe le train qui s’affiche au lieu de celle du vélo», précise Christian Séchaud. Décidément... MP

Pour l’Asloca, de nombreux conflits de voisinage peuvent être évités avec des gestes simples. 123RF

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«L’assistant vocal ressuscitera la voix des proches décédés.»

Ou encore: «Avec Alexa, Amazon va bientôt faire parler les morts.» Deux titres qui me frappent et m’agacent beaucoup. Comment promettre d’écouter les voix de proches aimés décédés à travers une technologie qui ne recule devant rien? Pour quelques centaines de francs, on vous promet de «continuer» à parler avec ceux qui sont partis pour toujours en ayant, au préalable, «créé» de toutes pièces des «dialogues»… Le tout est donc factice. Des questions m’assaillent: Comment traverser le deuil, la vie «sans lui, sans elle» dans ces conditions? Comment trouver la paix? Comment donner du temps au temps pour «cicatriser» la mort? Pas de réponse. Mais beaucoup de tristesse en perspective avec des périodes de deuil qui pourraient durer davantage... www.ceremoniae.ch www.sandrawidmerjoly.ch

Editeur: J.-M. Fleury. SPN SA, Société de Publications Nouvelles, av. du Mail 22, 1205 Genève. Directeur général: Pascal Fleury. Rédactrice en chef: Marie Prieur Administration, régie publicitaire, régie des petites annonces, prépresse et distribution: Société de Publications Nouvelles, av. du Mail 22, CP 167, 1211 Genève 4. Tél. 022 807 22 11 - info@ghi.ch Audience (Mach Basic 2021-2) : 137’000 lecteurs CRR / 255’000 lecteurs BRS

Parution: tous les mercredis/jeudis. Impression: CIL Lausanne. Abonnement: Fr. 120.–/an. CCP 12-6231-4.

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GHI, membre du pool

SÉCURITÉ

SANDRA WIDMER JOLY Journaliste, célébrante laïque en funérailles

SANDR

«Quand je ne ferai plus rire, je partirai!»

HUMOUR • La comédienne Claude-Inga Barbey revient sur le devant de la sc ène avec la Revue et un recueil de chroniques intitulé «Poussières du Sahara». Rencontre.

Claude-Inga Barbey a repris du poil de la bête. Depuis bientôt un an, la comédienne faisait profil bas. Une décision prise suite à une double polémique concernant ses chroniques vidéos publiées sur le site du Temps. La première intitulée «TOC! une euphorie de genre», parue en mars 2021, avait été jugée transphobe par des associations.

La seconde, dans laquelle elle imitait les Chinois, en décembre de la même année, avait été qualifiée de raciste. Epuisée par les violentes critiques, Claude-Inga Barbey avait décidé de se retirer des réseaux sociaux. On la retrouve au CasinoThéâtre (où se joue la Revue à partir du 13 octobre), son nouveau livre en mains. Interview.

GHI: Vous revoilà sur le devant de la scène. L’affaire de 2021, c’est du passé? Claude-Inga Barbey: Ça m’a beaucoup atteinte. Plus que ce que je pensais. Sur le moment, on réagit. Puis, vient le coup de massue. A la fin de l’année, tout à coup, je n’avais plus de travail.

A cette même période, beaucoup de gens avaient été contraints de se

mettre au chômage, à cause du confinement. J’avais, de mon côté, la chance d’avoir ces chroniques. Là, tout s’est arrêté quasi du jour au lendemain.

– Vous semblez encore atteinte. Pourquoi? Ça a été un rouleau compresseur. Rendez-vous compte: quand j’ai participé au débat «Infrarouge» en mars 2021, j’ai dû sortir de la RTS escortée par des policiers. Ce qui me blesse, c’est que ces activistes se trompent de cible. Il y a des choses plus graves qui engendrent la transphobie et le racisme qu’une comédienne qui crée des personnages.

– Comprenez-vous que vos propos aient pu blesser? Ce ne sont pas mes propos. Encore une fois: je crée des personnages qui reflètent l’air du temps. Il y a des Italiens, des Portugais, des intellectuels, des enseignants, etc. Pour le personnage de la patiente dans le sketch «une euphorie de genre», je me suis inspirée d’une amie jurassienne qui était perdue, qui n’a

jamais trouvé sa place. En réalité, ce sont les psys qui sont moqués.

– Peut-être l’humour a-t-il tout simplement changé? Je ne pense pas. On peut aimer ou non un humoriste. Mais, faire la police par rapport à ça, c’est du fascisme.

Ces mouvements sont très agressifs. J’ai reçu des menaces de morts... pour un sketch! Et regardez ce qui est arrivé au dessinateur Chappatte dernièrement. Il n’y a plus de place pour le débat.

– Avez-vous eu envie de tout arrêter? Ce n’est pas le moment. Mon spectacle Manuela fait salle comble. J’ai encore un public!

Quand je ne ferai plus rire, je partirai. Et puis, j’ai l’impression que je me pose les questions que beaucoup de gens se posent. Comme celles que j’évoque dans Poussières du Sahara

– Ce recueil de chroniques a été écrit pendant la crise sanitaire.

Que vous a inspiré cette période?

On a vécu quelque chose d’hyperpesant. Beaucoup de gens se sont

mis aux antidépresseurs, ont développé de fortes anxiétés. J’ai ressenti le besoin de retranscrire ces angoisses.

– Ce n’est pas très gai pour une humoriste! L’ouvrage tente aussi d’apporter des clés pour surmonter tout ça. J’en appelle à la désobéissance poétique. Dans les mots, mais aussi dans les gestes. Traverser en dehors des passages cloutés; regarder un visage; partir une semaine en Italie. Rêver.

Personne ne peut vous empêcher de rêver!La seule issue, c’est d’être dans l’ici et maintenant.

– Ici et maintenant, c’est aussi la Revue qui commence le 13 octobre au Casino-Théâtre. Vous ne craignez pas de vous faire encore des ennemis? C’est l’un des derniers espaces où l’on peut encore rire et échapper aux attaques massives contre la liberté d’expression. Alors, on en profite! 

Lire aussi en page 15

Danslecontexteactuel,nouspouvons toutesettouscontribueràréduireau maximumlaconsommationd’énergie. Ilsuffitpourcelad’adopterdesmesures simplesauquotidien,parexemplepour lechauffage.

Baisserlatempérature

Encasd’absence, baisserlatempérature:

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Dégagerlesradiateurs:

Marie Prieur

Claude-Inga Barbey revient sur le devant de la scène avec la Revue et un recueil de chroniques. MP

Le Vestiaire social s’installe à Carouge

La construction du «Quai Vernets» est lancée

SOLIDARITÉ • Le Vestiaire social annonce avoir déménagé lundi 3 octobre à la rue Blavignac, à Carouge. Ce changement d’adresse est lié aux plans d’aménagement en cours sur son ancien site du Grand-Lancy et permettra à l’association de mieux faire face à la situation actuelle, notamment en termes d’espace. «Entre les effets collatéraux de la pandémie, l’inflation en cours et l’arrivée de réfugiés d’Ukraine, l’année 2022 bat déjà des records de fréquentation», déplore l’association caritative, cogérée par les sections genevoises du Centre social protestant et Caritas.

Autre avantage du nouvel emplacement: la proximité avec la fondation Colis du cœur, qui distribue des repas aux personnes précaires. «Le même public fréquente les deux lieux. Il y a une véritable cohérence à être au même endroit», estime Mario Togni, responsable communication de Caritas Genève.

Ce déménagement n’est toutefois pas définitif. A terme, un nouveau bâtiment devrait être construit à Plan-les-Ouates pour accueillir les Colis du cœur et le Vestiaire social.

Le premier coup de pioche du chantier «Quai Vernets» a été donné mardi 11 octobre en présence des entreprises pilotes, des maîtres d’ouvrage et des autorités cantonales et municipales. L’occasion pour les responsables de saluer un projet de quartier qualifié d’«engagé et écologique», qui abritera notamment 1355 logements, 8000 m2 de surfaces dédiées à l’économie «sociale et solidaire», un groupe scolaire et 3000 places de vélos.

Créer du logement

Avec deux tiers de logements d’utilité publique (LUP) et un tiers en loyers contrôlés, le nouveau quartier «Quai Vernets», combattu pendant de nombreuses années par des associations, a été pensé de sorte à favoriser la mixité et le bien vivre ensemble. «Avec ce chantier, c’est le PAV (PrailleAcacias-Vernets) qui démarre. Je me réjouis de voir ce lieu historique accueillir ses premières familles», souligne le conseiller d’Etat chargé du Département des infrastructures Serge Dal Busco.

Autre préoccupation: la question environnementale a également été centrale lors de l’élaboration du projet. Vingt mille tonnes de béton sont par exemple concassées et recyclées sur le site. «L’équation visant à densifier la ville pour créer du logement tout en offrant une grande qualité de vie

des

LANCY

Mosaïque urbaine

Expositions, tables-rondes thématiques et expériences participatives: voilà le programme de l’événement «Mosaïque urbaine», qui sera inauguré à Lancy, lundi 17 octobre.

Cette nouvelle manifestation est organisée dans le cadre de la mise en consultation du Plan directeur communal. Objectif: permettre aux participants d’exprimer leurs observations.

Informations: www.lancy.ch

VILLE DE GENÈVE «Végétalisation express»

avec une approche durable a imprégné le développement de ce projet dès le début», se félicite Pascal Bärtschi, directeur général de Losinger Marazzi, développeur immobilier et entreprise totale. En tout, le chantier devrait durer environ cinq ans. 

Une pétition pour sauver la course

dès la fin

le groupe d’associations, quatre à cinq lieux pour-

ainsi

Les défenseurs de la course de côte de motos de Verbois ont déposé, vendredi 7 octobre, une pétition au secrétariat général du Grand Conseil demandant le maintien de l’événement. Le texte, qui a recueilli 2235 signatures, affirme que la compétition n’est pas responsable des nuisances qu’on lui reproche. Une autre pétition demande en effet l’annulation de la course. La 66e édition est prévue les 15 et 16 octobre.

Le Vestiaire social accueille désormais les bénéficiaires au 16 rue Blavignac, à Carouge. DR

CONSTRUCTION • Au bord de l’Arve, le chantier du nouveau quartier a débuté. Il durera cinq années.

Tadeusz Roth

Mardi 11 octobre, on s’apprête à donner le premier coup de pioche du futur quartier «Quai Vernets». TR

123 RF

L’allemand, l’italien, pas l’anglais!

LANGUE • Se gaver de mots anglais, c’est afficher sa soumission à un certain ordre du monde. La colonisation, ça passe par la langue. Nous, Romands, avons mieux à faire que nous prosterner devant les codes de l’Oncle Sam.

D’abord, tordons le cou à la langue anglaise: elle ne mérite que cela.

En quel honneur nous, à Genève, Canton membre de la Suisse, pays où l’on parle quatre merveilleuses langues (l’allemand, le français, l’italien, le romanche), aurions-nous à nous plier à l’usage de mots anglophones?

On parle anglais en Angleterre, aux Etats-Unis, dans pas mal de pays certes, mais enfin nous sommes ici au cœur d’une Europe continentale dont nous ont façonnés deux mille ans d’Histoire. Nous sommes au carrefour des mondes latins et germaniques.

Chaque Suisse romand devrait, en plus du français, parler couramment l’allemand et l’italien. Pourquoi ce culte de l’anglais? Pourquoi, sinon par génuflexion, depuis 1945, face à la toute-puissance des Etats-Unis d’Amérique, son impérialisme? Les réseaux de domination, de colonisation des esprits, ça passe par la langue. Que le dominant essaye, c’est ma foi son rôle. Qu’un petit pays neutre, libre et souverain, comme la Suisse, se prête au rôle du dominé, n’est pas digne de notre ambition nationale.

Tenez, il suffit qu’un type me parle de «start-up» pour que je voie rouge. D’abord, sur le fond: à quoi rime cette valorisation de la seule naissance, alors qu’une entreprise doit justement être jugée sur sa capacité à durer, de longues années, ayant conquis les cœurs et les confiances, l’estime de ses partenaires. C’est le fruit d’un long travail, recommencé, sacrificiel, à des annéeslumière des éphémères cocktails.

«Jeune pousse» Et puis, pourquoi l’anglais? On pourrait, que sais-je, parler de «jeune pousse», ça passe bien, c’est court, imagé, facile à dire. Mais non, dans ces ineffables années 90 où régnaient le prétendu triomphe définitif du capitalisme (après la chute du

Michel Matter, Conseiller national (Vert’libéral)

Mur), des sottises comme «la fin de l’Histoire», l’argent facile, les flux spéculatifs mondialisés, la religion du boursicotage, il a fallu gonfler la cuistrerie ambiante jusqu’à désigner d’un mot anglais une entreprise n’ayant pour seule vertu que d’être à peine née. La plupart étant d’ailleurs, on l’a vu, mort-nées avant que d’être, mais c’est sans doute un détail.

Soumission colonisée

Car la plupart ne survivent pas. On en aura juste parlé au début, pour faire mode, réunir des capitaux, éblouir la galerie, échanger des mots anglais devant une coupe de champagne. Moi, je condamne le mot «start-up», je condamne la vanité prématurée de ce qu’il désigne, je condamne la soumission colonisée de ceux qui nous

Coup de froid sur Berne

Une session parlementaire animée par de nombreux débats portant principalement sur l’énergie, l’approvisionnement et l’environnement. Des journées d’automne qui ressemblaient à une préparation active pour l’hiver qui s’annonce comme celui de toutes les interrogations. A l’image des 4 milliards alloués comme prêt à AXPO, géant de la production d’énergie, les avis contradictoires ont fusé. Concernant le pouvoir d’achat, les idées ont été nombreuses, mais finalement seules les rentes seront indexées; le soutien aux primes d’assurance maladie et la baisse du prix du litre d’essence à la pompe n’ont pas

imposent la langue anglaise, avec leurs costards-cravates, leur code de dressage vestimentaire, leurs fantasmes de l’Ouest, sans avoir le centième du génie d’un Kafka, au début de L’Amérique, ou d’un Cassavetes, en amorce du film Gloria, lorsqu’ils nous décrivent les splendeurs d’une entrée dans la Jérusalem céleste appelée New York. L’Ouest oui, mais transfiguré.

Je nous invite tous à parler allemand (vous connaissez mon tropisme pour cette langue), mais aussi italien. Lire Thomas Mann, Hölderlin, ou les saisissants poèmes du cinéaste Pasolini.

Je nous invite tous à aimer notre Europe continentale, lire le grec, ancien et moderne. Ne pas craindre l’archaïsme. Fuir la langue des dominants. Et de leurs complices.

EN DIRECT DE BERNE

passé le cap des deux Chambres fédérales. Le «quand» et le «où» agir n’auront pas permis de dégager plus d’aides directes. Coup de froid également sur le système de la santé et ses coûts avec l’annonce des primes pour 2023. Genève résiste mieux que d’autres cantons, mais les réformes se font toujours attendre. Il serait temps de revoir le financement de la santé et de réaliser que le système actuel ne tend qu’à faire augmenter les primes et pousse à payer directement et sans remboursement de plus en plus de frais médicaux. La Berezina menace!

L’ÉCONOMIE selon Nasrat Latif

Patrick et Chloé

L’Ecole genevoise est un champ de ruines. Tout est à reconstruire. D’innombrables profs, pourtant, font admirablement leur boulot, bossent, adorent leur matière, la transmission, ont une haute idée de leur mission, déploient des efforts d’imagination pour faire passer leurs branches, parfois ingrates. Les élèves, eux, ne sont absolument pas plus sots que les générations les ayant précédés. Les parents, certes parfois insupportables dans leur comportement. Mais enfin, le problème n’est pas là. Il est ailleurs.

Le problème, ce ne sont pas les intervenants. Ni ceux qui transmettent, ni ceux qui reçoivent la connaissance. Il reste, partout, d’excellents élèves, certains travaux de Matu sont de petits chefs-d’œuvre. Non, il faut chercher ailleurs. Dans la structure du Département. Dans l’encadrement, devenu une machine étouffante.

Dans l’absence de vision claire sur les objectifs de transmission. Dans l’obsession du contrôle, qui atteint chez certains apparatchiks des proportions dantesques. Les profs font leur boulot. Les élèves ne demandent que la puissance de séduction née d’une autorité sur la matière, et d’une passion de transmettre. Mais l’Appareil, avec un grand A, à la manière d’une nouvelle de Kafka, paralyse les énergies, au lieu de les galvaniser.

Le défi premier de celui – ou celle – qui reprendra le Département de l’instruction publique, c’est de rendre l’espoir. Faire régner la joie de la connaissance partagée. Leur faire croquer la pomme, à tous. Et si le fruit est défendu, la saveur intellectuelle, la jouissance spirituelle, n’en seront que décuplées.

Vos réactions

ENVIRONNEMENT

• Quel est le point commun entre les activistes du climat et les milieux de la finance?

Ils ont la même revendication! Aussi surprenant que cela puisse paraître, tous deux appellent de leurs vœux des actions concrètes et rapides, coercitives parfois, du gouvernement.

C’est en substance le message adressé la semaine dernière par Renovate Switzerland dont les membres bloquent les routes mais aussi par les acteurs de la finance durable réunis à Genève sous l’égide de l’association Building Bridges.

Celle-ci, présidée par le banquier Patrick Odier, affirme depuis un salon feutré du quartier des Nations que son secteur est prêt à financer par milliards des socié-

tés respectueuses de l’environnement, mais à une condition: que l’Etat instaure des lois facilitant ces investissements.

Face à lui et dans la rue cette fois, la jeune Chloé Magnan, membre de Renovate Switzerland, va dans le même sens: elle exige que la Confédération finance la formation de professionnels pour accélérer l’isolation thermique des bâtiments. Le secteur étant responsable de 24% des émissions de CO2 en Suisse.

Qui donc aurait cru qu’un banquier privé de 67 ans et une activiste pro-climat de 25 ans se collant les mains au bitume puissent un jour se rejoindre? Au-delà de l’anecdote, la situation révèle un contexte de pression grandissant envers les responsables politiques. Patrick et Chloé, sans le vouloir ni le savoir, construisent ainsi des ponts entre leurs mondes. Parviendront-ils à les réunir et à se faire entendre sous la Coupole?

Réactions aux mesures d’économies d’énergies annoncées par les autorités. (Facebook GHI 7.10.22)

C'est littéralement scandaleux!

Ça n'est pas le peuple qui a mis ce bourbier mais bien les personnes qui sont au gouvernement! Certaines personnes ne vont plus y arriver et que va-t-il se passer? Linda Murer

Ouvrez les fenêtres!

Même si le chauffage a été remis dans la plupart des immeubles, mais qu'il fait 20-22° à l'extérieur, les radiateurs sont froids, c’est normal! Ouvrez les fenêtres! Kathleen Bruttin-Schumacher

Baisser le loyer 12 degrés dans votre appartement? Et même 17, il faut réclamer une baisse de loyer! Josée Yousra Vallat

Dindons de la farce

Ce matin dans le Jumbo de Lancy/Onex il faisait 28°. Qui paye réellement pour économiser l’energie? Beat Löwensberg

Et la Coupe du monde de foot?

Mais à Genève ils veulent garder les illuminations pour Noël et menacent les gens de sanctions s'ils se chauffent trop. Et la Coupe du monde de football? Est-ce une nécessité de la regarder? Surtout en sachant que les stades sont climatisés? Certes, le Qatar n'a pas de soucis de pénurie d'électricité mais bon... Que le gouvernement soit cohérent avant de venir menacer la population. Carel Deketh

Pascal Décaillet

PASCAL DÉCAILLET Journaliste indépendant genevois, producteur et animateur d’émissions de télévision

CROQUER LA POMME

Dans les coulisses du Théâtre de Carouge

AG •Le Centre social protestant (CSP) propose aux seniors de découvrir le nouveau Théâtre de Carouge. Au cours de cette visite accompagnée et guidée, les participants arpenteront le foyer, les ateliers, les bureaux de l’administration ainsi que les salles de répétition et de spectacle. Cette balade en coulisses qui dure 45 minutes est accessible aux personnes à mobilité réduite. Le rendez-vous est fixé mardi 18 octobre à 14h30 au Théâtre de Carouge, 37A, rue Ancienne.

La scène unit aînés et jeunes

ARTS • Faire travailler sa mémoire, garder son esprit en éveil et favoriser le lien intergénérationnel, c’est ce que un nouvel espace destiné aux seniors à Plan-les-Ouates.

Adélita Genoud

L’initiative lancée par Lucia Placidi conjugue maintes valeurs. Cette professeur de théâtre, fondatrice de la compagnie théâtrale Ligne 46, ouvre un espace où les aînés peuvent créer des histoires qu’ils raconteront à leurs petits enfants ou présenteront au public. L’objectif est de favoriser le lien intergénérationnel. «Je suis particulièrement sensible à l’isolement, la solitude, la perte de confiance en soi que peuvent ressentir certaines personnes âgées. Et je sais que les échanges entre seniors et enfants sont d’une incroyable richesse pour les premiers comme les seconds», explique Lucia Placidi.

Développer sa créativité

Dans les ateliers qui prendront place à la Maison des arts et de la culture La Julienne à Plan-les-Ouates, elle veut donner la possibilité aux aînés d’inventer des histoires à partir de leurs expériences de vie. «C’est une occasion unique de travailler sur le souffle (la respiration), de se détendre et de réaliser de beaux projets de lecture et d’écriture.

Ces cours permettront aussi d’entraîner la mémoire, de cultiver l’esprit tout en ayant du plaisir. Tout cela dans la détente, sans jugement extérieur. «Chacun découvrira son style

comique ou dramatique, s’initiera aux règles de la comédie classique», détaille encore la metteuse en scène.

Spectacle en vue

Les contes, sketches ou saynètes imaginés par les seniors pourront donner lieu à un spectacle. «A condition que les auteurs y consentent», souligne l’artiste, diplômée de l’Académie d’art dramatique de Milan.

Pour rejoindre les ateliers, organisés les vendredis de 14h à 15h: l.placidi@hotmail.com ou 078 740 19 04

Untravailquiadusens

Assouvir la passion de la lecture

Nager en eaux froides, c’est bon pour le moral!

SPORT • Cité Seniors, espace d’informations, d’échanges et d’activités pour les aînés, propose jusqu’en décembre des séances de baignades en eaux froides.

Le challenge se fait tout en douceur et avec un encadrement rigoureux.

Des études démontrent que les seniors sont férus de lecture. Pour leur faciliter l’accès à cette passion, les bibliothèques municipales de Genève proposent plusieurs prestations adaptées à ce public. A commencer par des espaces de lecture confortables qui permettent de consulter dans chaque bibliothèque des documents ou de la presse. Une offre en ligne de journaux et de magazines internationaux est également disponible via l’application PressReader. Pour celles et ceux qui désirent expérimenter de nouvelles formes de lecture, il est possible d’emprunter un support mobile (liseuse) et de se faire accompagner par un bibliothécaire dans l’emprunt de ses premiers

livres numériques ainsi que la prise en main de cette liseuse.

Ouvrages adaptés aux malvoyants

Destinés aux personnes malvoyantes ou présentant des difficultés de lecture, des ouvrages publiés en gros caractères sont à disposition des demandeurs. Des romans, des recueils de poésie, essais ou conférences sont par ailleurs disponibles

La Bibliothèque de la Servette a 60 ans

AG • L’institution sexagénaire a concocté une journée pleine de surprises pour célébrer son anniversaire. Samedi 15 octobre, le public pourra notamment assister à la conférence d’Alexandre Junod autour de son livre La Servette, une campagne devenue quartier ou au concert de jazz manouche. D’autres animations attendent les plus petits, films animés et ateliers maquillages.

Rue Henri-Veyrassat 9, de 10h à 20h.

Les Menus Services

dans les bibliothèques de la Ville sur CD audio ou en format MP3.

A noter aussi que la Bibliothèque braille romande et livre parlé propose à ses abonnés une grande diversité d’ouvrages sous forme tactile (braille) ou audio. Elle offre aussi un service individualisé d’adaptation de textes à la demande. Enfin, lors des cafés littéraires, organisés tous les premiers mardis du mois par la Compagnie des Mots, des auteurs viennent dialoguer avec le public. Le 1er novembre, Vincent Aubert présentera ainsi l’auteur romand Julien Burri, Prix Rod 2022, au café Slatkine (rue des Chaudronniers 5). Un programme qui devrait satisfaire l’appétit des bibliophiles. 

Tout d’abord, les nageurs téméraires ont la possibilité de faire un check-up cardiaque aux Hôpitaux universitaires de Genève, partenaires de cette action, avant de se lancer dans l’aventure.

Ensuite, chaque baignade est encadrée notamment par une nageuse en eaux libres dûment brevetée. Enfin, les organisateurs de Cite Seniors recommandent aux aînés de porter

SERVICE Gérer la paperasse

AG • Quels documents joindre à sa demande de prestations complémentaires? Comment gérer le traitement des factures, des frais médicaux et des autres courriers?

chaussons, bonnet et gants après leur passage dans l’eau.

Combien de temps dure la plongée lacustre? Une minute par degré mesuré dans le lac. Qu’est-il prévu ensuite? Les courageux sportifs peuvent prendre part au moment convivial avec boisson chaude servie à la buvette des Bains des Pâquis. «Cette activité suivie par une vingtaine d’aînés procure une véritable sensation de bien-être», précise le programme de Cité Seniors. AG

Des professionnels du service de la Cohésion sociale de Vernier proposent la mise en place de solutions adaptées aux besoins des aînés. Ce soutien administratif peut même s’effectuer à domicile si nécessaire. La prestation gratuite s’adresse aux habitants de la Ville de Vernier, ainsi qu’aux proches qui leur viennent en aide.

En savoir plus: Service de la cohésion sociale au 022 306 06 70, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 16h.

Les Menus Services,

■

■ Une grande variété d'entrées/ de

d'accompagnements/ de laitages et de desserts,

■ Des menus sains et équilibrés, conçus selon un cahier des charges spécifique, et élaborés avec des diététiciennes qui veillent à la diversité des menus, mais aussi à ce que les régimes soient respectés par les cuisiniers.

Adaptabilité, flexibilité et plus encore Composez vous-même votre menu selon vos envies !

Chez Les Menus Services, on prend en compte vos goûts, régime particulier/aversion (sans sel, diabétique, mixé, ... ) sans supplément de prix.

Un accompagnement personnalisé !

Pour un suivi personnalisé de chaque bénéficiaire et veiller au respect de vos choix et régimes éventuels, la diététicienne de l'agence sera à vos côtés au quotidien et dès la mise

«Cité Seniors se met à l’eau!»: les mardis à 14h, rendez-vous devant la rotonde des Bains des Pâquis, inscriptions à Cité Seniors ou au 0800 18 19 20.

municipales de Genève proposent des prestations s’adressant spécifiquement aux seniors.

Une séance dans le lac, ça ravigote!

Les Tables du dimanche

AG • Proposés par Caritas

Genève depuis plus de trente ans, les repas autour des Tables du dimanche offrent des moments de rencontres et d’échanges. Occasions de lier des amitiés entre aînés, ces rendez-vous connaissent un véritable succès. Chaque année en effet, plus de 900 repas sont préparés avec gourmandise et servis par des bénévoles enthousiastes et disponibles. Les invités dominicaux sont accueillis dès 11h30 à l’Oasis Passage, 51-53, rue de Carouge. Le prix du menu est fixé à 10 francs.

Inscriptions au 022 708 04 40, du lundi au vendredi midi.

L’association Mosaïque dope les aînés

LOISIRS • Créée en 2003, la structure s’adresse aux personnes de 50 ans et plus. Active au Grand-Saconnex, elle accueille les habitants quel que soit leur lieu de résidence. Adélita Genoud

Jane Bennett, la sémillante présidente de Mosaïque, fait partie de celles et ceux dont la bonne humeur est communicative. Elle se plaît à souligner que l’association fédère plusieurs générations, même si la moyenne d’âge se situe entre 70 et 75 ans. C’est, sans doute, cette diversité qui lui a donné son nom. «Autrefois, le club des aînés de la commune s’appelait Sourire d’Automne, ce qui n’était pas d’une folle gaîté», confie-t-elle.

Latino fit et cours de langues Pour les 250 personnes qui ont rejoint l’association, les activités ne man-

quent pas. Mieux, un vent de modernité souffle sur l’agenda des aînés. Car aux traditionnels cours d’aquagym, de jass et autres séances de remise en forme, s’ajoute une longue liste de loisirs propres à booster les seniors. «Nous avons par exemple un cours de latino fit dispensé par une professeure spécialisée dans le domaine. Il s’agit pour les participants de bouger aux rythmes de musiques latino», relève Jane Bennett. Mais ce n’est pas tout. L’association convie régulièrement des écrivains qui viennent parler de leurs ouvrages. Les séances se font en présentiel ou en

zoom, ce qui permet notamment aux résidents des EMS du GrandSaconnex de pouvoir assister à ces présentations.

L’association a créé récemment des binômes pour l’apprentissage des langues. L’idée est de converser en français, en anglais, en allemand ou encore en d’autres langues. Les duos

se forment selon leurs compétences linguistiques et échangent dans les différentes langues. «Nous sommes toujours partants pour développer de nouvelles activités. Chacune d’elles est menée par un responsable qui fait partie du comité», affirme la présidente de Mosaïque. C’est sans doute là le secret d’une si belle effervescence. 

Bon pour Test & Bilan auditif gratuits

SENIOR BOX

Elaborée avec l’Association Genevoise des Malentendants et la collaboration technique de l’EPI (établissements publics pour l’intégration), la Senior Box protège et sécurise les lunettes, les prothèses auditives et les appareils dentaires.

La rythmique jaques-dalcroze est une pratique corporelle globale qui va au-delà d’une simple activité physique.

Des études scientifiques, menées en collaboration avec les Hôpitaux Universitaires de Genève, ont démontré qu’une pratique régulière diminuait le risque de chute de 50% et était plus efficace qu’un programme d’exercice physique conventionnel.

Bouger dans la bonne humeur pour conserver sa mobilité. 123RF

Les bons réflexes face aux vols à l’astuce

SÉCURITÉ

En 2021, les vols à l’astuce figuraient en tête des délits perpétrés contre l es seniors. Les instances publiques multiplient les messages de prévention auprès de cette population vulnérable.

Faux policiers, faux plombiers, faux employés prétendument mandatés par une régie immobilière, les auteurs de vols à l’astuce ne manquent pas de savoir-faire pour gruger leurs proies. Parmi lesquelles, les personnes âgées qui représentent à leurs yeux des cibles idéales en raison souvent de leur grande crédulité. C’est le cas d’Yvonne, une octogénaire établie à Plan-les-Ouates. «Un homme se prétendant des Services industriels genevois (SIG) a sonné à ma porte. Je lui ai dit que j’allais vérifier auprès des SIG s’il y avait un problème dans

l’immeuble. Il a aussitôt disparu.» Si Yvonne a eu la présence d’esprit de prendre quelques précautions, d’autres victimes potentielles se montrent moins circonspectes.

Selon les statistiques fournies par Silvain Guillaume-Gentil, chargé de communication et porte-parole de la police genevoise, cette infraction au code pénale trouve en effet une surreprésentation parmi les aînés. Sur 344 victimes enregistrées l’an dernier, 143 étaient des seniors. Ces derniers ne sont en outre pas épargnés par les vols à la tire (biens dérobés sans

violence). Sur 2173 cas, 355 concernaient des personnes âgées. Enfin les escroqueries dont le nombre atteignait 2255 en 2021 ont fait 353 victimes parmi les septuagénaires et plus.

Pour prévenir ces délits, la Ville de Genève dispense de précieux conseils. Avant d’ouvrir à un employé se prétendant d’une quelconque entreprise, elle insiste sur la nécessité de vérifier, auprès de la soi-disant entreprise ou auprès du concierge de l’immeuble, la véracité de l’intervention. Concernant les vols à la tire, l’institution recommande aux aînés de se

faire accompagner par un proche lorsqu’ils se rendent à la banque où qu’ils effectuent leurs paiements. Elle invite également les personnes âgées à ne pas se promener dans la rue avec

un sac ouvert ou facilement saisissable et à ne pas transporter des bijoux ou d’importantes sommes d’argent. 

Plus d’infos sur: www.geneve.ch/fr/public/ seniors/securite-seniors

Avant d’ouvrir sa porte, la personne âgée doit vérifier auprès de l’entreprise la véracité de l’intervention.

Hitsdela

Stéphane Plaza en Merlin l’Enchanteur

home staging. Votre maladresse constante amuse la galerie, est-elle feinte ou réelle? Hélas, elle est bien réelle. C’est bien ce qui inquiète Valérie Mairesse ma partenaire dans la pièce. Car je suis muni de véritables sabres il fallait oser me confier de tels accessoires que je dois enfoncer dans la boîte où elle est placée. Avant chaque levée de rideau, je lui demande de dire à haute et intelligible voix à quel point elle me trouve beau et fort. Etonnamment, elle ne se fait guère prier.

– Parce que le magicien que vous interprétez sur scène exécute de véritables tours? Oui. Je suis censé en réussir quelques-uns et en rater d’autres. Il m’a donc fallu prendre des cours, ce que j’ai fait avec un prêtre passionné de magie dans une église de Montmartre. Ça ne s’invente pas.

THÉÂTRE • Animateur facétieux, agent immobilier prolifique et comédien détonant, Stéphane Plaza revêt même la cape de magicien. Le voilà qui campe Pierre-François Kadabra, héros virevoltant dans Un couple magique. La pièce, écrite par Laurent Ruquier, à découvrir au Théâtre du Léman, promet quelques beaux tours de passe-passe au sens propre comme au figuré. Rencontre effervescente.

GHI: C’est la troisième fois que vous foulez les planches. Comment ce projet est-il né? Stéphane Plaza: J’étais en vacances avec Laurent Ruquier. Au cours de notre séjour, il a évoqué Un couple magique, une pièce écrite des années

auparavant et qui sommeillait dans un tiroir. Je lui ai dit: «Si tu la modernises, je veux bien retourner au théâtre!» C’est alors qu’il a eu l’idée d’intégrer Jeanfi Janssens dans le rôle d’un agent artistique prêt à tout pour évincer l’assistante du magicien et la remplacer par l’élu de son cœur.

– Quand on vous voit évoluer dans vos émissions immobilières, bienveillant, drôle, on comprend pourquoi votre public vous place parmi les personnalités les plus attachantes. Mais dans la vraie vie?

Il n’y a pas de différence entre celui que vous voyez à la télé et celui qui est devant vous aujourd’hui. J’aime

les gens. D’ailleurs, quand je joue au théâtre, je me donne à 100%. J’ai envie de faire plaisir aux personnes qui viennent me voir. Et je vis comme si chaque jour était le dernier. Non pas que je sois pessimiste mais parce que je considère qu’il faut faire les choses pleinement. Puis après le spectacle, je ne m’enfuis pas dans ma loge. J’aime prendre du temps pour rencontrer les spectateurs, signer des autographes. Je serai d’ailleurs auprès du public après la représentation d’Un couple magique à Genève.

– Dans «Maison à vendre», l’une de vos émissions diffusées sur M6, vous participez à des travaux de

– Vous connaissez bien le public suisse est-il différent du public parisien? Ici les gens qui vous reconnaissent vous adressent un petit signe discret. A Paris, ils sont plus prompts à vous interpeller même si vous êtes en train de téléphoner. De plus, les spectateurs romands ne boudent pas leur plaisir. Ils osent rire fort quelle que soit leur origine sociale.

Propos recueillis par Adélita Genoud «Un couple magique», Théâtre du Léman, 25 et 26 octobre, 20h30. Billetterie: www.starticket.ch/fr/geneve Lire l’intégralité de l’interview sur www.ghi.ch

PARTICIPATION

SPECTACLE • Quelle est la recette de la Revue 2022? Un peu de ce qui nous a irrités, amusés, ou décontenancés ces derniers mois. Mais pas que. Une bonne louche d’histoires politiques entre dans cette composition. Genève piaffe d’impatience.

Olivier Lejeune qui signe un sketch.

Mais encore? De quoi parlera-t-on? Motus et bouche cousue, il faut que la surprise soit intacte. Anthony Disner, producteur-adjoint glisse toutefois un petit indice: «Les politiques ont été cette année moins sages qu’en 2021, il faudra donc s’attendre à quelques pastiches désopilants».

Le spectacle reste un savant mélange de sketches et de parodies chantées et dansées. Tout ce que les aficionados aiment applaudir en somme. AG

français

Côté écriture, que de jolies plumes juste assez grinçantes et délirantes pour que l’édition 2022 de la Revue soit un bon cru. Claude-Inga Barbey (lire aussi son interview en page 7), Laurent Deshusses, Thierry Meury, autant dire des valeurs sûres auxquelles s’ajoute l’humoriste

La Revue genevoise, du 13 octobre au 31 décembre, au Casino-Théâtre. www.larevue.ch

Fête de la moto à Verbois

LE RENDEZ-VOUS DES KIDS

par Geoffrey Bentrari, sommelier de l’Hôtel Président Wilson

LECTURE • Aujourd’hui, je suis ravie de t’emmener dans ma librairie pour enfants préférée, Au chien bleu, nichée dans la rue Leschot à Plainpalais. J’aime l’univers joyeux et coloré de ce beau magasin, où il y a depuis peu un petit coin lecture pour feuilleter délicatement les nombreux ouvrages qui nous tendent les bras.

famille ordinaire, une façon d’imaginer toutes les aventures que l’on peut vivre entre frères et sœurs, et avec ses parents. Avec mes trois enfants, nous l’avons lu et relu: en ayant un peu peur, en faisant toutes sortes de bruitages et en riant aux éclats! Dès 3 ans.

«Le détour», Rozenn Brécard, 2022

Sauvignon blanc 2021 Fréderic et Ludovic Mistral Domaine Les Faunes Dardagny

C’est un vin blanc d’un jaune pâle intense dont le nez de pomelo et de bergamote nous fait monter l’eau à la bouche. Et justement, en bouche, une acidité dynamique et sexy accompagne le palais du début à la fin, l’enrobant d’une unique saveur d’agrume à vif, propre à la jeunesse de son cépage. Ce qui en fait un vin désaltérant et de plaisir immédiat. Nous l’accompagnerons d’un pavé de thon mariné au chutney de mangue, gingembre et sésame noir.

SPORT • La 66e Course de Côte de Verbois qui rassemble les pilotes de deuxroues motorisés se tiendra les 15 et 16 octobre, de 9 à 18h. Cet événement sportif motorisé, le plus ancien du canton de Genève, existe depuis les années 1950. Pas moins de 3000 à 6000 spectateurs sont chaque année au rendez-vous. Au programme: montées chronométrées de motos, scooters, side-cars et kartings, montée enfants. L’organisateur, le Norton Sport Club, a également prévu une exposition de motos anciennes ainsi que des stands d’équipements et de nouveaux modèles de deux-roues. Le parcours s’étire de l’Usine hydraulique des Services industriels genevois au carrefour de Verbois/route

Mandement.

dimanche

octobre,

On ne se dégonfle pas pour la Journée de l’audace

ÉVÉNEMENT • Là voilà qui ose un retour en force pour une 4e édition. La Journée de l’audace invite

en passe de le devenir. Il s’agit d’entrepreneurs, de coachs ou encore d’instagrameuse. Les participants auront aussi la possibilité de nouer des contacts entre eux ainsi qu’avec les différents intervenants. Mais ce n’est pas tout, la journée est ponctuée de spectacles de musique et de danses. Elle réserve aussi quelques surprises! AG

La Journée de l’audace,

Infos sur www.jdageneve.ch

Avec l’aide de Catherine, j’ai sélectionné pour toi quatre ouvrages sur le thème de la fratrie, pour les minis et les ados.

Un coin lecture. LK

«Dans mes bras», Emile Jadoul, 2016 Marcel, le frère de Léon, est arrivé. Mais où va-t-on bien pouvoir le mettre? Apparemment pas dans la chambre, ni dans les bras de maman, ni sur les épaules de papa… Une jolie quête pleine d’amour et d’humour. Dès 3 ans.

«La Chasse à l’ours», Michael Rosen, Helen Oxenbury, 1997

Un grand classique qui raconte la promenade extraordinaire d’une

Un bus raté sur le chemin de l’école, et c’est l’occasion de s’offrir une parenthèse à l’école buissonnière. De quoi vivre une bulle de complicité dans la fratrie. Un livre touchant et onirique superbement illustré: grand coup de cœur! Dès 5 ans.

«Quatre sœurs», Malika Ferdjoukh, 2003

Les quatre sœurs sont en fait cinq, elles ont entre 9 et 23 ans et sont orphelines. Leur vie est parfois rocambolesque, mais elles sont extraordinairement solidaires: c’est un roman plein de tendresse et de poésie. A noter que ce roman culte a aussi été adapté en BD! Dès 11 ans.

Les gourmands passent à table!

AG • A Table! Mangeons local et durable, l’invitation qui succède au Mois du Goût, est un rendezvous gourmand automnal. Coordonnée par le Service Agenda

21 – Ville durable de la Ville de Genève, cette action a lieu jusqu’au 30 octobre. L’occasion de (re)découvrir de nombreux restaurants en ville et en campagne engagés pour une alimentation durable. Au menu: des productions locales et de saison ainsi que des recettes créatives autour de mets de qualité, sains et respectueux de la planète.

d’infos: www.ville-ge.ch/atable/

Contrôle des cueillettes

AG • Les amateurs de champignons investissent les sous-bois pour débusquer les précieux eucaryotes qui viendront accommoder leurs mets. Mais avant de passer en cuisine et pour les personnes qui n’ont pas de connaissances approfondies en mycologie, mieux vaut faire contrôler sa récolte. A Genève, cette mission incombe au Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) qui reçoit les cueilleurs privés gracieusement et sur rendez-vous (022 546 56 00). A noter que les experts cantonaux dispensent aussi des conseils sur la manière de ramasser les champignons et leur conservation.

Plus d’infos sur www.ge.ch

VIGNERONS GENEVOIS

Nouvelle boutique

GHI

Après avoir expérimenté avec succès des points de vente éphémères

plusieurs mois, l’Association genevoise des vignerons-encaveurs indépendants (Agvei) a ouvert une arcade au numéro 10 de la rue Lissignol,

la rive droite.

le 13 octobre, La Boutique

Vignerons

les cépages

plus de 20 domaines du canton ainsi que des bières locales de l’Association des brasseurs genevois

du mardi au samedi.

Plus d’infos sur:

Vous pouvez retrouver tous les bons plans de Louise sur son site geneveetmoi.ch et sur Instagram @geneveetmoi

Chaque semaine, Louise vous propose une activité à découvrir en famille. Suivez la guide!

Les motards enchaînent les lacets de la route reliant le barrage à la route du Mandement.

PUB CHAMPIGNONS

Les chasseurs genevois veillent aussi sur la faune

FAUNE • Depuis près de cinquante ans, Genève s’est prononcé contre la chasse. Pourtant il existe une Fédération cynégétique genevoise, présidée par une femme, Anne Munzinger. Interview.

GHI: Quel le rôle joue votre fédération dans un canton où la chasse n’est pas autorisée? Anne Munziger: 46 ans après l’initiative contre la chasse à Genève, notre association s’est assignée la mission de rendre compte aux personnes intéressées de la gestion étatique de la faune. Cela porte sur son coût, ses besoins en ressource humaine, son efficacité (rapport coût à l’hectare) le nombre d’animaux abattus. Notre corporation peut en outre s’exprimer au sein de la Commission consultative de la diversité biologique (CCDB).

Nous rassemblons aussi des chasseurs, qui exercent leur passion dans d’autres pays ou cantons voisins.

Nous participons au niveau cantonal à des actions en faveur de la biodiversité, par exemple la plantation de haies vives. Enfin, nous aidons les candidats chasseurs dans leurs démarches administratives.

– Quel est le profil de vos membres? Une grande majorité est masculine, chasseurs actifs ou pas. Mais nous comp-

des femmes qui apportent un autre regard. Enfin, de plus en plus de jeunes issus de formation en gestion de la nature nous rejoignent.

– Genève – non chasseur – est entouré de Vaud et de la HauteSavoie et de l’Ain, canton et départements chasseurs. Quel est l’impact sur la faune genevoise?

Lors des périodes de chasse, certains gibiers passent la frontière et profitent de l’effet réserve de notre canton. Les sangliers prennent quand même le risque de se faire abattre côté genevois car le canton en accepte un nombre défini pour ne pas se retrouver débordé par cette espèce. Quant au cerf élaphe, une surpopulation occupe les bois de Versoix, la densité peut être dix fois plus élevée que ce que le milieu peut accueillir.

D’énormes et coûteux travaux de protection sont mis en œuvre afin que la forêt ne soit pas totalement abroutie et pour protéger l’ensemble de la biodiversité.

– Depuis quatre ans vous avez une section Faon, quelles sont ses activités? En effet, nous avons mis sur pied l’organisation du Sauvetage des faons de chevreuils. Il s’agit de mettre en sécurité les faons nouveau-nés aux mois de mai-juin puisque les chevrettes mettent bas leurs petits dans les hautes herbes pour les cacher des prédateurs. Ils naissent sans odeurs et restent tapis pour passer inaperçus. Cette période correspond à la fauche des prairies qui leur est fatale.

Propos recueillis par Adélita Genoud Plus d’infos sur: www.chassegeneve.ch et www.sauvetage-faons-geneve.com

Médaillons de chevreuil, chutney de coing au raisin

POUR 4 PERSONNES

Ingrédients

700 g de filet de chevreuil (env. 2 filets); 500 g de coings; 100 g de raisins secs; 250 g d'oignons rouges; 1 racine de gingembre; 2.5 dl de vinaigre de pomme; 100 g de sucre; moutarde; sel, fleur de sel, poivre du moulin; huile d’olive.

Préparation

Préparer le chutney (pour 2 bocaux de 2.5 dl): éplucher et émincer les oignons en fines lanières. Eplucher le gingembre et le passer à la râpe à rösti, de manière à en obtenir 2 cs. Peler les coings, retirer leur cœur et les couper en fines tranches. Mettre le tout dans une casserole, ajouter le vinaigre, le sucre, les raisins secs, une petite cuillère de moutarde et une pincée de sel. Porter à ébullition et cuire à feu doux une demi-heure.

Quand le chutney a pris la consistance d'une marmelade, le verser dans des bocaux préalablement ébouillantés. Il se conserve ainsi une année.

Enduire les filets de chevreuil d'huile d'olive et les laisser reposer 1 heure à température ambiante. Les saisir à feu vif 1 minute de chaque côté dans une poêle antiadhésive, puis les cuire 10 minutes au four à 180 degrés.

Tailler en médaillons, répartir dans les assiettes, assaisonner en fleur de sel et poivre du moulin. Accompagner de chutney de coing et, selon votre goût et appétit, de pommes de terre sautées ou de spätzli. Retrouvez d’autres recettes d’Annick Jeanmairet sur www.pique-assiette.ch

es, assaisonner en et

Le comité de la Fédération composé( de gauche à droite et de haut en bas): Hervé Siegrist, Marc Mermoux, Quentin Dietschi, Anne Munzinger, Marco Verdon. FCG ST-HUBERT

Maths au musée

GE • La visite d’un musée n’est pas toujours le choix des enfants. Celui de Mercedes-Benz à Stuttgart fait montre d’imagination en donnant aux juniors le goût des mathématiques. Qu’est-ce qui rentre dans un cube? A quoi sert le théorème de Pythagore? Des boutons allument des pixels pour créer des nombres, des lettres ou des images. Pendant ce temps, les parents peuvent revivre l’histoire de la plus ancienne marque du monde dans un musée exemplaire. Jusqu’à fin octobre.

CHERCHE À ACHETER

AUTOS

CHERCHE À ACHETER

A bon prix, achat et débarras tous genres de

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Achète automobiles, même accidentées, fort kilométrage. Tél. 079.605.33.62

Achat de voitures, toutes marques. Bon prix. Tél. 076.381.31.86

Achat- débarras de voitures, kilométrage sans importance, même accidentées. Tél. 078.874.22.52

Achat voitures et utilitaires, état et km sans importance. Tél. 079.820.76.62

Achète cash et débarras toutes marques automobiles, état, kilométrages indifférents. Tél. 079.736.36.36 Enlèvement gratuit et immédiat de votre vieille voiture. Tél. 078.796.32.75

Collectionneur cherche Oldtimer ou Youngtimer dans un bon état, déplacement et paiement rapide. Tél. 079.571.18.20

SCOOTERS

Scooter Honda NSS 300A, 2016, 26'000 km, visite pasée, très soignée. Tous les services effectués. Accessoires CHF 3'200.- Tél. 078.800.10.07

Piaggio PXE, 125, excellent état, peu roulé. 125'000 km. CHF 2'700.-. Tél. 022.328.07.77 /076.304.34.30 Scooter électrique 4 roues pour personnes à mobilité réduite, comme neuf, prix: CHF 1'500.-. Tél. 022.774.12.54

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Grande Chambre Versoix, Grand Montfleury. CHF 800.- charges incluses. Libre début novembre. Proche transports publics. Tél. 079.438.63.16

Chambre à louer pour femme. Tél. 079.934.30.64

Chambre pour dame à Carouge. CHF 700.-. Tél. 076.347.19.42 Chambre à sous-louer, CHF 800.-. 1 personne. CHF 1'000.-. 2 personnes. Tél. 077.978.23.67

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CHERCHE À LOUER

GENÈVE

Urgent! HLM ou HBM 2- 3 pièces avec balcon. Max. CHF 850.-. c. c. tél. 079.102.00.62

Urgent! cherche 3 pièces. Max. CHF 1'500.- Tél. 078.260.16.71

Campagne genevoise rive gauche: dame seule cherche 3- 4 pièces rez ou ascenseur. Max CHF 2'200.-. Tél. 078.851.90.08

Recherche appartement 4 pièces min. à Genève. Champel. Florissant. Hôpital. Malagnou. CHF 2'800.- max. Emménagement 01.03.2023. Tél. 078.768.68.44

Homme permis C cherche studio, petit appartement jusqu'à CHF 1'100.-. Tél. 079.191.30.51

Homme quarantaine discret cherche chambre ou studio pas trop cher. Tél. 078.848.51.08

FRANCE

Cherche chambre à louer sur France voisine. Tél. 022.313.34.27, 079.376.34.63

Dame, références plus expérience véhiculée cherche: accompagner personnes âgées, jour, nuit, soins, courses, repas, tâches ménagères. Tél. 078.240.47.12

Jeune femme aide cuisine cherche travail. Tél. 078.954.35.36

Aide cuisine, femme dynamique, motivée, responsable. Avec expérience. Tél. 077.975.62.84

Homme parlant espagnol cherche emploi: Aide cuisine. Nettoyage maison, fenêtres. Agriculture. Tél. 076.643.11.13 Permis C. Aide personnes âgées, ménage, cuisine. Tél. 079.702.34.40

Aide personnes âgées, de confiance, expérience, références. Jour, nuit, week-end. Tél. 077.942.75.25

Aide personnes âgées. De confiance. Jour /nuit. Ménage. Tél. 076.541.51.22

Aide soignante patiente, souriante avec expérience, références, nuit. Libre: Lundi, mardi, vendredi, samedi. Allentours. Tél. 079.501.39.68

Aide soignante, qualifiée et véhicule, cherche gardes de jour, nuits, courses. Tél. 076.568.63.53

Jeune femme sérieuse, dynamique, responsable, sympathique cherche: ménage, repassage, cuisine, nounou, baby-sitter. Libre de suite. Parlant espagnol et comprend le français. Tél. 077.985.88.91

Femme, permis C avec voiture cherche: babysitting, ménage, repassage. Tél. 077.975.62.84

Femme cherche: Ménage, repassage, babysitting. Parle espagnol et un peu français. Tél. 078.669.31.77

Personne responsable avec expérience dans le nettoyage, chauffeur, jardinage, aide de cuisine, entreprise pour adultes, enfants et animaux. Parlant espagnol et un peu français. Tél. 076.535.72.30

Retraité sérieux et serviable cherche travail comme chauffeur, livreur, coursier, surveillant, manutentionnaire, etc. Tél. 079.454.22.74

Homme à tout faire. Entretien du jardin, maçonnerie, clôtures. Pouvant également travailler sur France. Tél. 076.205.04.24 Dame beaucoup d'expérience, bonnes références cherche à garder des enfants, veilleuse de nuit pour personnes âgées. Tél. 078.310.98.98

VENTE

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A vendre ou à louer villa individuelle au Montsur-Lausanne 9 pièces. CHF 1'950'000.- ou CHF 7'500.- /mois. Tél. 079.681.10.02

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Arbaz /Valais à 20 minutes sortie autoroute, à proximité des stations de ski. Appartements 3.5 pièces, garage, places de parc. Choix des finitions au gré du preneur. Disponibles été 2022 Tél. 027.322.02.85

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Active depuis plus de 40 ans en Valais, Immoval vous propose son coup de coeur à Mollens: encore 2 appartements de 4,5 pièces et 5,5 pièces dans un nouvel immeuble. Vente aux étrangers et en résidence secondaire possible. Prix dès CHF 675'000.-. Pour toutes infos, rendez-vous sur Immoval.ch ou composez le Tél. 079.154.91.43. Votre contact: Fanny Emery.

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AFFAIRES

GENÈVE

Petite entreprise cherche petite arcade ou bureau à louer. Versoix, Meyrin etc. Tél. 076.568.63.53

Boulangerie tea-room, grande terrasse. Centreville. CHF 100'000.- Tél. 079.294.69.10

Boulangerie tea-room 45 places, terrasse, proche Nation Unies, grand laboratoire, long bail, 4 places de parc. Reprise CHF 280'000.-. Tél. 079.447.48.79

Garage -atelier motos, Perly (Schrag),avec équipement et pièces détachées, reprise CHF 50'000.-. Tél. 079.447.48.79

Recherche parcelle en zone artisanale, industrielle. Rive droite. A louer ou à acheter. Tél. 079.326.49.28

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Beau restaurant 60 places avec bar et terrasse privée, proche Coppet, 6 chambres, loyer CHF 5'421.- le tout, CHF 290'000.-. Tél 022.346.28.28

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Champéry Valais confortable 2.5 pièces près téléphérique. Tél. 022.793.23.53

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CHERCHE À ACHETER

GENÈVE

Famille genevoise, discrète, cherche terrain env. 500 m2 rive gauche pour construire petite maison de plain pied (ou acheter une maison déjà existante) et se rapprocher de la nature. Pas d’intermédiaires. Tél. 075.509.32.19

chalet****

Jeune femme cheche travail comme femme de chambre. Tél. 0033.644.85.51.28

Femme exprimentée cherche nettoyage, repassage, garde d'enfants, personnes âgées, jour +nuits. Tél. 076.203.70.84

Jeune femme cherche du travail en tant que garde d’enfants. Possibilité d’aide au ménage, aux devoirs des enfants, ainsi qu’à la cuisine.

Contact: Tél. 079.908.25.67

Femme cherche travail toute la matinée ou heures de nettoyage, garde d'enfants. Avec permis B. Parle espagnol. Tél. 077.974.45.12

Femme cherche travail, garde personnes âgées enfants. Nourrie- logée. Tél 078.742.04.71

Intendante, dynamique, de toute confiance, soixantaine, cherche travail. Déclarée. Tél. 078.832.04.87

Jardinier avec expérience cherche travail. Tél. 076.742.56.25

Jardinier avec expérience cherche heures de travail. Tél. 079.245.19.82

Dame portugaise, cherche ménage, repassage.

Plein temps /heures. Rive Gauche /Campagne Genevoise. Tél. 078.203.92.72

Femme cherche à faire ménage, expérimentée. Tél. 077.969.31.19

J'ai besoin de travail: ménage, garde bébé, personne âgée. Tél. 076.773.15.76

Femme sérieuse, parlant italien, références, cherche ménage, garde personnes âgées. Nourrie logée aussi. Tél. 078.801.39.51

Dame cherche: ménage, repassage garde d'enfants. Plein temps /heures Tél. 076.634.85.62

Femme Suisse, cherche 3 heures de ménage à faire par semaine sur Genève, déclarée, parle français et espagnol. Tél. 076.481.17.36

Femme cherche heures de ménage, travail impeccable. Tél. 076.823.44.35

Dame sérieuse, bonnes références avec beaucoup d’expérience, cherche heures ménage, repassage. Rapide, efficace. Parle espagnol. Tél. 077.991.10.07

Dame sérieuse avec expérience cherche heures ménage, repassage. Tél. 079.811.91.57

Femme avec références cherche heures de ménage, repassage. Tél. 076.459.45.78 Femme cherche heures ménage. Tél. 076.214.71.89 Excellent ménage, repassage. Tél. 076.506.08.19

Dame parlant espagnol. Très responsable, avec références cherche travail: ménage, garde d'enfants. Temps complet. Tél. 078.262.86.00

Femme très soigneuse cherche heures ménage (Travail impeccable) Tél. 076.541.51.22

Homme responsable cherche ménage concergerie, courses. Bonnes références. Tél. 079.938.24.39

Urbi Assistance: ménage, courses, aide au repas, promenades. Tél. 079.860.53.53 Nounou cherche des bout de chou à garder dans le secteur d'Onex. Expérimentée 16 ans. Tél. 078.218.55.10

Femme sérieuse parle français et espagnol avec de l'expérience et des bonnes références, à la recherche: Nettoyage maison, bureaux, repassage. Tél. 076.565.05.51

Serveuse de métier, motivée, française, cherche travail. Tél. 078.802.05.87 Serveuse expérimentée, motivée, cherche à faire service: midi, +extras le soir. Tél. 079.392.99.30

Señora responsable, honesta, busco trabajo, limpieza planchado, cuidado, ninõs. Tél. 078.221.47.09

Homme retraité, autonome, ponctuel, précis, discret, empathique et contacts faciles cherche travail administratif 50%, (correspondance, facturation, saisie. Langue

à mai. Mix disciplines. Renseignements: Tél. 078.822.01.64

physique, collège, maturité cantonalefédérale. Cours mathématiques spéciales (EPFL). Intensif. Professeur retraité. Tél. 078.719.79.85 Maths, physique, préparation, suivi et conseils. Tél. 076.517.27.56

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SUISSE

Bâle de match

La métropole invite à la visite piétonne de son noyau médiéval, de part et d’autre de l’emblématique Hôtel de Ville (sur la rive gauche du Rhin). Différents itinéraires conduisent aux prestigieux musées.

pique les fruits jusqu’à leur conférer un goût vinaigré. Dur à avaler dans cette région aux 900 fermes, célèbre pour son kirsch!

La famille se console en élevant du bétail, des chèvres et des poules. Comme quelques autres, elle dépose les produits du terroir dans l’ancienne baraque à foin typique (Hofschürli) sise au bord du chemin.

Bâle-Ville et BâleCampagne ne jouent pas la compétition, mais bien la complémentarité. Entre les deux, le cœur du promeneur balance.

Textes et photos Bernard Pichon

Depuis 1833, la division du canton pourrait opposer rat des villes et rat des champs. A la grâce de l’un répond pourtant le charme de l’autre. La riche cité rhénane s’enorgueillit de sa pharma, de son zoo et de son offre culturelle, alors que Liestal avance son environnement naturel tout en collines, forêts, vignobles et vergers.

Les bâtisses du XVe siècle à la restauration léchée tutoient fontaines, guinguettes et boutiques raffinées.

Le long des ruelles pentues, les façades contemporaines font la nique aux demeures bourgeoises de style baroque ou néo-classique, sans les heurter.

Maudite suzukii!

A Titterten (BâleCampagne), les Stohler fulminent: «Cette année, nous avons perdu au moins un tiers de nos cerises.»

Ces agriculteurs ont été affectés par la récente prolifération de la mouche suzukii, cet insecte asiatique qui

Les randonneurs de passage s’y approvisionnent en libre-service. «Ils sont encore honnêtes; ils n’emportent rien sans glisser les sous dans la tirelire», se félicite la jeune fille destinée à reprendre le domaine familial.

Destination secrète

Le demi-canton rural souffrirait-il d’un déficit d’image? Si les visiteurs étrangers – majoritairement allemands et hollandais – l’explorent déjà avec gourmandise, les Romands semblent encore frileux. Sans doute ignorent-ils les attraits de ce coin de Suisse miraculeusement épargné par le bétonnage, aux itinéraires bien balisés (notamment par Pro Natura). Même en hiver, des pistes (faciles) s’offrent aux skieurs. Les familles peuvent emprunter à Reigoldswil le téléphérique menant au domaine Wasserfallen, pour le VTT et les balades tonifiantes.

Dernières cerises sur le gâteau: le parcours des châteaux et le site archéologique d’Augst, plus ancienne ville romaine dans la vallée du Rhin Supérieur.

de photos et vidéos sur www.ghi.ch/evasion

En pratique

Y aller

Par le train, Liestal – point de chute pour de nombreuses randonnées – est facile d’accès. Excellentes liaisons au départ de la Romandie. www.cff.ch

Séjourner

Une nuitée d’hôtel sur territoire bâlois gratifie le visiteur d’une carte donnant accès gratuit à tous les transports en commun. www.swisskarte.ch

Visiter

Bâle-Campagne répertorie 70 randonnées, environ 80 châteaux et palais. Itinéraires spéciaux pour vététistes, tyroliennes et bobs solaires pour les amateurs d’adrénaline.

Acheter

En plus des produits locaux et du kirsch, la Maison de Johann Wanner (Spalenberg 14, 4051 Bâle) vend toute l’année les plus extravagantes décorations de Noël. www.johannwanner.ch

Lire

111 lieux à Bâle à ne pas manquer, de Mercedes KorzeniwskiKneule (Ed. Emons) Se renseigner www.baselland-tourismus.ch

Becs à bonbons

BP • La région bâloise est fière de ses restaurants, dont l’un des plus anciens du pays: Gasthof zum Goldenen Sternen, fondé en 1412. La liste des friandises locales a de quoi faire saliver les amateurs de douceurs. En tête de liste, le célèbre Läckerli, au goût de miel, amandes et fruits confits (sait-on que la principale productrice de cette gâterie n’est autre que Miriam BaumannBlocher, fille de Christophe?) Confectionné à base de clous de girofle, de cannelle, d’anis étoilé, le Magenbrot est un autre tendre pain d’épices recouvert d’un glaçage. Les Rosekiechli sont des beignets de rose saupoudrés de beaucoup de sucre très fin. Bonbons populaires en forme de dés, les tendres Basler Rahmtäfeli ont la consistance et la saveur des caramels mous. Enfin, le Brunsli – le «brun» de Bâle – est un biscuit au chocolat et aux noisettes hachées, très apprécié sur les marchés et durant les fêtes de fin d’année.

A Bâle-Ville, les vieux quartiers se groupent sur la rive gauche du Rhin.

Paysage typique de Bâle-Campagne : hameau lové entre les collines.

ille du Rhin) conduisent au

Le décor léché de la vieille ville bâloise.