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Quatre jours au cœur de la culture africaine

LAUSANNE • 68 films projetés, de la musique, des conférences et un spectacle: le Festival cinémas d’Afrique Lausanne voit grand!

Le Festival cinémas d’Afrique – Lausanne, manifestation unique en son genre en Suisse, offre une programmation originale de films en provenance ou concernant les pays africains. Son édition 2023 aura lieu du 17 au 20 août au Casino de Montbenon à Lausanne. Diversité et pluralité sont les mots clés de cette 17e édition pour laquelle près de 70 films sont au programme. Tout d’abord autour de la section Panorama qui présentera des films nouveaux, des fictions, des documentaires, des films expérimentaux ou encore d’animation. Puis, objet du Focus de cette 17e édition, le cinéma du Cap-Vert qui proposera aussi bien des fictions que des documentaires ou des films expérimentaux. Quant à la rétrospective, elle sera dédiée cette année au travail de Dora Bouchoucha, une figure majeure du cinéma tant en Tunisie qu'à l'international. Côté Cartes Blanches, elles seront emmenées par le Festival international de Kinshasa (Fickin) et l’Internationale Kurzfilmtage Winterthur. Comme chaque année, le public aura aussi l’occasion d’assister à une Rencontre «Parlons Cinéma!» qui traitera des questionnements contemporains sur l'identité culturelle. Mélangeant dérision et autodérision, le spectacle «Je demande la route» de l’artiste burkinabè Roukiata

Ouédraogo ravira le public, et un concert de Kokoko! et des DJ sets seront proposés en fin de soirée. 

Festival cinémas d’Afrique Lausanne

Du 17 au 20 août, à la Cinémathèque suisse et au Casino de Montbenon - Lausanne.

Billets B 10

Pour gagner 2 billets (jour à choix, envoyez LC FES au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 31 juillet à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.

Pour faire le plein d’arts vivants

YVERDON-LES-BAINS • Festival dédié aux arts vivants en espace public, Le Castrum se déploie chaque été au cœur d’Yverdon-lesBains. A nouveau cette année, la ville sera métamorphosée par des projets pluridisciplinaires, entre arts du cirque, musique, théâtre ou encore danse, et ce dans 14 lieux de la ville, dont une nouvelle zone située au bord du lac. Sa programmation artistique variée permettra aux publics de composer leurs propres itinéraires parmi les 60 représentations, ateliers et installations présentés lors de cette 23 édition qui se tiendra du 10 au 13 août.

Parmi la programmation, les festivaliers pourront notamment découvrir la musique du multi-instrumen- tiste et compositeur allemand Niklas Paschburg dans le Temple de la ville le 10 août au soir. Fusionnant ambient, néo-classique et électro dans un style musical original, il explore dans son nouvel album un monde sans restriction où les sonorités se combinent à l’infini. 

Festival Le Castrum, du 10 au 13 août à Yverdon-les-Bains. www.le-castrum.ch

Billets B 4

Pour gagner 2 billets pour le concert de Niklas Paschburg le 10 août à 20h45 au Temple d’Yverdon, envoyez LC CAS au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 31 juillet à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.

Cette semaine au cinéma par

Oppenheimer

Thomas Lécuyer

Ce qui frappe le plus avec le dernier film de Christopher Nolan, ce sont ses effets physiques sur le spectateur. Sans 3D ni 4DX, sans effets spéciaux numériques, nous ressentons physiquement les effets de l’explosion de Trinity, le premier essai de bombe atomique à Los Alamos, le 16 juillet 1945. Nos sens sont surchargés, le son est partout, les fauteuils vibrent, la lumière éclate. Intense, immersif, physique, le film l’est à plus d’un titre. Car Nolan explore évidemment une nouvelle fois les arcanes de la physique quantique à travers le portrait du père de la bombe atomique, un des plus grands physiciens de tous les temps. «Oppenheimer» apparaît en cela comme un écho à «Interstellar», et le cinéaste tente une nouvelle fois, avec grâce, de filmer l’invisible, le subatomique, le vide qui tient la matière et même un trou noir. Si le sujet est complexe, Nolan arrive à le maintenir accessible, grâce à une vulgarisation éclairée et une tension dramaturgique intense. Avec en filigrane, la vie d’un homme rongé par le pouvoir destructeur de ce qu’il a créé.

Le manoir hanté

Inspiré de l’attraction mythique des parcs Disneyland, «Le Manoir Hanté» raconte l’histoire d’une mère et de son fils qui engagent une équipe de pseudo-experts pour les aider à chasser les différents fantômes qui hantent leur maison. Tenté de nous refaire le coup de la franchise «Pirates des Caraïbes», qui fut sans conteste un immense succès, Disney adapte donc sur grand écran une autre attraction phare de ses parcs. Doté d’un casting solide plein de jolies surprises (l’indispensable Owen Wilson, Danny DeVito, Jamie Lee Curtis, Jared Leto en méchant terrifiant, mais aussi Rosario Dawson), et d’une direction artistique qui respecte à la lettre l’univers culte de l’attraction originale, ce divertissement familial gentiment horrifique n’est pas dénué de charme et fonctionne plutôt bien. On aurait aimé un peu plus d’humour noir façon Tim Burton, même si le réalisateur Justin Simien n’est pas le dernier pour faire de l’humour bien grinçant, comme en témoigne son premier succès «Dear White People», sorti en 2014. A quand un film sur le mythique train de la mine, du coup?

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