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Corrispondenza di Joachim Murat Pag

Corrispondenze

Corrispondenza di Joachim Murat207

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C Mu, Lett. 1197 Melzi a Murat

Milano, 15 décembre 1803 Le Vice-Président de la République Italienne Au citoyen Murat, général en chef des troupes Françaises Stationnées dans la République italienne

Mon cher Général, [...] La division Pino, et le battaillon des grenadiers de la Garde sont partis. Tout y est neuf, et s’en ressent. Mais il y a un an qu’on auroit pensé franchement que tout cela ne seroit pas, ainsi un peu d’indulgence ne sera dans cette circonstance que de la justice. Il est bon d’encourager toujours les efforts de la jeunesse... [...]

Melzi

C Mu, Lett. 1197 Ordine del giorno del generale Murat

Paris, 30 nivose an XII (21 janvier 1804)

Demain parade à midi et demi. Les deux régiments de ligne italiens, le 18° et 96° de ligne et le 1er cuirassiers y seront passés en revue par le Premier Consul. Les drapeaux seront donnés aux troupes italiennes par le Premier Consul, qui remettra aussi les étendards et le fusils d’honneur au 1er régiment de cuirassiers. Les troupes dvront être rendues au plus tard à midi dans la cour des Tuileries.

C Mu, Lett. 1198 Murat al generale Teulié

Paris, 12 pluviòse an XII (2 février 1804) Au général Teulié, commandant la division italienne J’apprends avec plaisir, général, que les corps de la division italienne vont recevoir les drapeaux et étendards qui leur sont destinés. Vos braves troupes se montreront dignes de les tenir des mains de Bonaparte. C’est avec regret que je le voois sortir de mon commandement, mes voeux et mon intérèt accompagneront partout leur succès et leur gloire.

C Mu, Lett. 1268 Murat a Mazzuchelli

12 ventose an XIII (3 mars 1804)

Au citoyen Mazzuchelli, chef de l’état-major de la 1er division italienne à Valenciennes. Les braves soldats de la République italienne qui ont franchi les Alpes pour s’unir aux soldats français contre l’ennemi du continent, ne pouvaient que partager, citoyen chef d’état-major, les sentiments d’indignation qu’inspire à toute la France le complot ourdi par l’Angleterre contre les jours du Premier Consul. Bonaparte est votre magistrat comme le notre, il a combattu et vaincu pour vous comme pour nous. Il a fondé sur la gloire et sur de bonnes lois la République italienne comme la République française. Sa sollicitude et ses soins embrassent égalment tout ce qui intéresse les deux nations. Il m’a chergé de vous dire qu’il attache le plus grand prix au nouveau témoignage d’attachement que viennent de lui donner par votre organe les troupes italiennes. Je suis son interprète auprès de vous avec autant de plaisir que j’en ai trouvé à être le votre auprès de lui. Recevez avec l’assurance de l’interet que trouvera toujours chez moi tout ce qui regardera l’armée italienne, celle de mes sentiments particuliers d’estime et d’affection.

207 In Lettres et Documents pour servir à l’Histoire de Joachim Murat 1767 -1815, Parigi, 1909

C Mu, Lett. 1277 Murat al generale Pino

14 ventose an XII (5 marzo 1804) Au général Pino, commandant la division italienne. J’ai lu, citoyen général, ave cl’interet que m’inspire tout ce qui vient de vous et des braves troupes que vous commmandez, votre adresse au Premier Consul. J’étais bien persuadé d’avance que la division italienne partageait dans ces circonstances pénible les sentiments de l’armée française, comme elle est appelée à partager sa gloire dans l’expedition qui doit punir nos ennemis communs de leurs attentats.

C Mu, Lett. 1808 Murat al generale Pino

11 ventose an XIII (2 mars 1805) Au ministre de la Guerre de la République Italienne Monsieur le ministre, j’ai reçu la lettre que vous m’avez adressée le 16 fèvrier. Soyez persuadé que j’appuierai avec plaisir auprés de Sa Majesté la demande que vous lui faites du commandement des troupes italiennes, sur le cotes de l’Océan. Il me serait fort agréable de vous annoncer cette nouvelle faveur de l’Empereur, et je n’oublierai rien pour vous la procurer, mais alors vous me permettrez de vous donner un conseil d’amitié, c’est d’être un peu plus constant dans vos désirs et plus fixe dans vos projets. Vous jouissez de la bienveillance de l’Empereur et je serais vraiment affligé que vous la perdissiez. Ne voyez, je vous prie, dans ce que je vous dis, qu’un témoignage de mon attachement et du désir que j’ai de vous voir aussi heureux que vous le méritez. Recevez, monsieur le ministre, etc.

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