Extraits du livre
SOMMAIRE
TABLE DU PROLOGUE L’année 1864 Responsabilité de la France Ouverture aux prophéties Pourquoi ? Quelques pourcentages Celle qui pleure L’instrument Mélanie Quelques mots sur Maximin Maximin peint par lui-même Les étapes du Secret Le Pape prisonnier Les sociétés de Pensée Vers une 3ème substitution Faite serpente pour nous Les Ames-victimes Notes TABLE DE LA VIE DE MÉLANIE L’indigne Julie Le petit Frère Ses petites mains bien palpables Pendant plus de vingt ans La montée du Carmel Crucifié de nouveau par ses amis choisis Tout vient de Dieu Moïse sauvé des eaux L’innocence adamique La vision du Paradis Mutilation des cheveux Les brigands ont faim Le corbeau d’Elie Conversion de Maurice Fioretti de Saint-François Nouvelles accusations Le Châtiment La Noche Oscura Dans l’Eternelle Lumière Le rachat Un Noël en famille Seconde accusation calomnieuse de vol Les brebis, les loups et le sifflet La voie ordinaire d’Union Le passage de la Mer Rouge Vaniteuse La Transverbération
Vue de la Trinité Les fiançailles spirituelles Intervention du Tentateur Les ennemis de Dieu La bonne année 1845 Création et Chute des Anges L’APPARITION DE LA TRÈS SAINTE VIÈRGE sur la montagne de la Salette le 19 septembre 1846 Publiée par la Bergère de la Salette Avec imprimatur de Mgr l’Evêque de Lecce TABLE DE L’ÉPILOGUE Caractère prophétique du Message Les Prophètes sont persécutés Réalisation des malheurs annoncés Les Trois interventions de Marie Les prédictions du secret Après l’Apparition Mort ou Vie Les abus de pouvoir Le récit de Maximin L’Affaire d’Ars Le Grand Monarque Les larmes de la Madone L’Antichrist L’exégèse des humbles
Prologue En 1881, l’avocat Amédée Nicolas écrivait : « Il est impossible de comprendre la Bergère, si on ne connaît pas l’histoire de sa première enfance et de sa première jeunesse, qui ne pourra être donnée au public qu’après le décès de sa mère et le sien propre. Nous possédons cette histoire depuis 25 ans. Nous avons, sur ces points, les aveux de ses parents, bien que les faits ne fussent pas, pour eux, très honorables » … C’est un euphémisme ! L’avocat marseillais, Nicolas, était à Rome le samedi saint 1880, lorsqu’il fut chargé par Léon XIII, en audience privée, de rédiger une brochure explicite sur le Secret tout entier, afin que le public le comprenne bien. Une partie du clergé français, gallican, ayant à sa tête le Cardinal de Bonald – dont nous reparlerons – était contre la Salette qui, il faut le dire, culpabilisait surtout la France. Tandis qu’un ultra-montain – soumis au Pape – tel que Mgr de Dreux-Brézé, évêque de Moulins, fera ériger une chapelle dédiée à La Salette. M. Nicolas souligne qu’aucune communauté de religieuses ne s’éleva contre le « Discours public ». L’opposition des gallicans s’était déjà manifestée en 1870, au 1er Concile du Vatican. La Salette réveilla cette opposition entre les « obéissants » et les « orgueilleux ». C’est un point qui ne semble guère avoir été mis en lumière ; les contestataires du Concile furent souvent les mêmes que ceux de La Salette. M. Nicolas avait déjà écrit, en 1857 : « La Salette devant la raison et le devoir d’un catholique », puis en 1861 : « L’esprit d’opposition au Miracle de la Salette ». Cet avocat avait procédé par enquête, et connaissait le récit abrégé de la vie d’enfance de Mélanie, écrit pour le père Sibillat, à Corenc, datant du 3 septembre 1852. Mais il ne pouvait connaître, en 1881, ni l’écrit italien de Messine, du 7 novembre 1897, déjà plus complet. Et surtout pas le Document total, écrit par la Bergère, quatre ans avant sa mort, soit en 1900, pour l’Abbé Combes, son directeur de l’époque. Ce dernier écrit n’a été transcrit, en privé, « modo manuscriti », qu’à un petit nombre d’exemplaires et achevé de reproduire le 7 novembre 1908. Tous ces récits ont été rassemblés par l’Abbé Combes, curé de Diou (Alllier), dans une « Collection de documents pour servir à l’histoire future de la vie de Mélanie Calvat, bergère de la Salette », dont je possède l’exemplaire n°94… soit 2 fois 47. L’Abbé Combes était, certes, curieux de tempérament, alléché par l’extraordinaire, mais grâce à ses indiscrétions, nous avons en main une « Vie de Mélanie » écrite depuis le 30 novembre 1900, jusqu’à son départ de Cusset, près Vichy (sa dernière résidence en France) le 3 juin 1904. Sur l’invitation de Mgr Cecchini qui lui avait assuré que dans sa ville d’Altamura « elle vivrait cachée, connue de lui seul », elle partit pour l’Italie. C’est là qu’elle monta au ciel, six mois après, dans la nuit du 14 au 15 décembre 1904, comme elle l’avait annoncé. Un an plus tard, le 9 décembre 1905, eut lieu la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
L’intervention de l’avocat missionné était urgente, car après les attaques de l’époque 47-50 qui ne pouvaient porter que sur le « Discours public » en patois (bien que transmis en français), les agressions reprirent dès qu’en 1876 et 1879, « le secret de Mélanie » parut en français avec des imprimaturs d’évêques italiens. J’ai déjà fourni en « La Signature du Dieu-Trine » un graphique des apparitions de Marie, ceci en France ; car il y en a bien d’autres depuis un siècle. Mais Marie étant Reine de France, comme Jésus en est le Roi, les apparitions chez la fille aînée de l’Eglise sont symboliques, didactiques et destinées à l’instruction du monde entier. Dans un premier geste, Marie lance des bouées de sauvetage ; elle indique, en 1830, la « Médaille Miraculeuse » à porter « sur votre cœur ». Un siècle et demi après, Elle se mettra au diapason de « notre temps » … Le Temps de la Fin… en me suggérant la vignette mariale, cette fois bien visible de tous et partout. Cette vignette constitue une affirmation publique de la Foi en le pouvoir protecteur de Marie. Elle doit, en effet, être collée sur les vitres de votre auto pérégrinante ou apposée sur les fenêtres de votre maison ou magasin. La Médaille Miraculeuse, répandue officiellement dans le monde entier, fera des miracles de conversion et de guérison. La vignette auto-collante fera, elle, des miracles de préservation sur les routes. Elle portera son témoignage – grâce à une camionnette – jusqu’à la Place Rouge … en attendant la réalisation de la prophétie du Père Kolbe : Marie au sommet du Kremlin… Le réseau routier étant particulièrement meurtrier, que d’accidents où l’auto est en miettes tandis que le conducteur, sa famille et ses passagers sont indemnes. On m’en a fait connaître des douzaines de cas. Depuis un ex-para indemne me téléphonant de l’Autoroute A6, sa Buggati étant en miettes ; jusqu’à un accident réduit à un choc pour le Père Finet et Emile Barrès revenant à Châteauneuf de Galaure. D’ailleurs, Marthe Robin a fait distribuer – grâce à Emile Barrès – un million de vignettes, beaucoup plus dans un esprit d’affirmation mariale que de protection matérielle bien sûr. A la fin du siècle dernier, Paris avait dû capituler le 19 septembre 1870, soit 24 ans après que Marie se soit adressée « à son Peuple » pour se plaindre amèrement des prêtres et des princes de l’Eglise. Elle confie à deux petits bergers, dans un ravin isolé, un terrible Message-clef, concluant : « Eh bien ! mes enfants vous le ferez passer à tout mon peuple ». Message cependant prévisible quand on connaît la condamnation de la 5ème Eglise de Sardes, au début de l’Apocalypse : « Tu te crois vivant, mais tu es mort » (la phrase s’adresse à l’Ange de l’Eglise de Sardes). « Sois vigilant et affermis le reste qui allait mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites, devant mon Dieu », « Souviens-toi de l’enseignement que tu as reçu et entendu. Garde-le et repens-toi » (Apo 3.3) Jean-Paul II s’écriera : « France, qu’as-tu fait de ton baptême ? ». La partie secrète – confiée à Mélanie seule – commence par : « Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences, et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs… ». « Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées ». Et parmi une dizaine de paragraphes d’ordre général, pour la première fois sans doute, Marie fournit des dates précises.