DEVIGNES ROSE MARIE
Présentation étudiante en Communication Visuelle, Design Graphique, Multimédia, depuis 2016, et passionnée par l’image imprimée et la création graphique, je m’intéresse aux différents processus de conception éditoriaux imprimés et numériques. Intriguée par mon territoire, l’environnement dans lequel je vis et déambule, je questionne l’espace urbain en m’interrogeant sur les différentes formes de représentations de ces territoires du Nord, très marqués culturellement et historiquement par divers chamboulements. Aussi touchée par le rapport au sensible, à l’imaginaire, au support du lâcher prise et de l’évasion mentale. Mes travaux se rapprochent pour certains de cette permission de voyage immobile, notion importante à la suite de mon questionnement. Questionner l’imaginaire, et la forme cartographique comme moyen de retranscrire un message, comme support de la prise de conscience écologique, ou comme support du voyage immobile, correspond aux ques-
tionnements sur lesquels j’ai pu développer un article de recherche. Cette thématique se sera également développée dans un ensemble de travaux. Développé au cours de ma troisième année à l’École Supérieure d’Art de Cambrai, cet écrit s’appuie sur un corpus d’images cartographiques traversant les âges. Intéressée par les questions propres à la typographie, la mise en page, et à l’utilisation de divers médiums, j’aurai pu expérimenter un grand nombre de techniques d’impressions, aussi bien manuelles que numériques au long de ma scolarité. Particulièrement sensible à la gravure, de la linogravure en passant par l’eau-forte et jusqu’au Tetra Pak, je propose des images poétiques et sensibles sur divers sujets liés à l’imaginaire. Ce portfolio retranscrit un large choix de projets réalisés au cours de ces trois dernières années durant mon cursus en étude supérieure.
INDEX
M U LT I M é D I A Pochettes vyniles Recode Weblivre
12-13 14-15 16-17
PHOTOGR APHIE Passage Dérobé Jardin archéologique Moments de partage Tension Territoires chamboulés Portrait de villes usines Paysages dérangés
SPECIMEN Agua Petroleum Transitype FerDo Topograp
44-45 46-47 48-53 54-55 56-57
20-21 22-27 28-29 30-31 32-35 36-37 38-41
G R AV U R E 50/50 Monotypes Mandragora Plantes de caractères Monde à part Terres suspendues Echappatoire mentale Terre de Lêttre Mappa_memorii
60-61 62-63 64-67 68-71 72-75 76-77 78-79 80-83 84-87
I L L U S T R AT I O N Salon du polar BD «Scène de ménage» Illubi Vente à domicile Couvertures de Contes Ne me laisse pas en plantes Mais qui est qui? Territoires engloutis
D E S S I N D ’ O B S E R VAT I O N Vide poche Enquête Paysage texturé
114-115 116-117 118-119
90-91 92-95 96-99 100-101 102-105 106-107 108-109 110-111
SéRIGRAPHIE Composition Collage
122-123 124-125
DESIGN GRAPHIQUE Couvertures de livres dites-le avec des fleurs écrivez plus gros il est sourd L’être tatoué Festival fictif de films fantastiques Plastoc museum New Hoarder Rapport de stage Calendrier 21 Retrospectivement Harmonie des couleurs Manifesto Typothèque
DESIGN EDITORIAL Carnet de voyage Reconstruction de cambrai
174-175 176-177
128-129 130-131 132-135 136-137 138-143 144-151 152-153 154-155 156-157 158-163 164-165 166-169 170-171
WORKSHOPS Composer_ encrer_ relier «Flatland» e. a. abbott La fonderie des glaces Graphistes iconographes Réalité augmentée
180-181 182-187 188-189 190-191 192-193
PA R T E N A R I AT S . Dis-moi 10 mots sous toutes ses formes Festival video mapping
196-197 198-199
P o c h e t t es v y ni l es 2016 Code Informatique Processing Pochettes Vinyles Malgré un regain d’intérêt pour les vinyles sur le marché de la musique, l’artwork, l’identité visuelle des albums, a beaucoup souffert de la numérisation et du partage de la musique en ligne.
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De ce constat, il a été question de créer l’artwork (la pochette) d’un groupe de musique intitulée Talisco produit par un label indépendant nommé Roy Music. Le visuel ainsi produit a été réalisé à l’aide du code numérique et de l’outil libre de droit Processing. Cet outil permet de créer des images génératives à l’aide de primitives géométriques comme celles utilisées dans les différentes versions proposées.
Re c o de 2017 Code Informatique Processing Edition Réalisation d’une exposition intitulée Recode regroupant un ensemble de travaux de seconde année de l’École Supérieure d’Art de Cambrai. Cette promotion propose une série de productions imprimées et animées liées à l’histoire de l’art algorithmique. L’objectif était d’analyser une œuvre abstraite, géométrique, minimaliste ou constructiviste
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pour ensuite la reproduire au mieux à l’aide du code informatique. Le projet s’est donc amplifié avec l’organisation d’une exposition pour laquelle une édition a été réalisée. Lors de la présentation, le projet de départ s’est vu amplifier par la production d’animation, donnant une dynamique différente à l’œuvre originelle. Ce projet a été réalisé par l’ensemble de la promotion de deuxième année, et le soutien des enseignants Mark Webster et Keyvane Alinaghi.
W e b Liv r e 2018 Code Informatique p5js, html, css Site web Le projet est né en lien avec notre époque, où le numérique a pris une importance majeure dans tous les domaines. C’est donc un moyen supplémentaire de faire décou-
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vrir des livres aux lecteurs, par le biais de la transcription web qui est largement utilisé de nos jours. à travers ce projet numérique, il a été question de transcrire pour le web la pièce de théâtre L’île des esclaves de Marivaux. L’objectif, en plus d’une diffusion numérique du livre, était de réaliser une couverture animée du livre permettant une interaction avec le lecteur.
PA S SAG E S dérobés
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2016 série de 5 tirages photographiques 21 x 29.7 cm
espace plus fermé, plus contraint, comme les frontières d’une ville, ou celles d’un habitat. La porte sépare autant qu’elle rassemble, elle ouvre sur un monde différent, un espace inconnu voir inaccessible.
Travail photographique sur les confins de la ville. La porte permet un accès, permet le passage, c’est également une frontière entre deux zones. Elle donne accès à un
Elle permet également de cacher autant que de dévoiler. Devant l’une d’elle, on peut laisser libre cours à notre imagination, imaginer divers univers pour s’évader mentalement.
J A r din archéo l o gi q u e 2016 Edition tirages photographiques 21 x 29.7 cm Jardin Archéologique est une édition au format 21*29.7 cm rassemblant diverses traces de la vie passée du jardin familiale.
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Des objets abandonnés sont révélés et photographiés dans l’état dans lequel ils sont découverts. Puis, associés à des anecdotes liées à leur perte. Finalement, des images d’archives de la maison dans laquelle ils se trouvaient leur sont alors jointes. Cet objet témoigne ainsi de la marque du temps. Ces découvertes sont alors issues d’une observation rigoureuse des lieux au profit d’une simple vision quotidienne.
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m o m en t de pa r tage 2017 tirages photographiques à mi chemin entre le rêve, l’imaginaire, l’évasion mentale et le réel, la série photographique se joue du mensonge, du trompe l’œil et de l’illusion d’optique. Entre chien et loup, et de manière énigmatique, le moment est emprisonné, comme préservé et suspendus Des moments simples, un jeu de cadrages, on cherche un point de vue, une illusion d’optique.
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Un questionnement sur le rapport d’échelle et la notion de proportions. Un jeu sur le rapport d’échelle, entre les dimensions réelles d’un objet et celles de sa représentation. Un jeu photographique, capturé de manière simple, sans superflus, qui saisit le temps. Voilà une manière poétique de jouer avec l’œil et la perspective forcée.
TENSION 2018 série de 5 tirages photographiques 21 x 29.7 cm Une contorsion de branche de vignes autour d’un élément manufacturé : un tube de zinc qui la soutient. Cet équilibre entre cette force de la nature et cette force industrielle
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s’organise pour un soutien réciproque. La vigne vient même « s’enrouler » autour d’elle-même, ce qui laisse transparaître la tension qu’elle s’inflige. Ces images représentent la force de la nature face à l’Homme et sa faculté à modifier la nature. C’est également un moyen de montrer que la nature possède une force brutale même si celle-ci paraît, pour l’Homme, douce et fragile.
Te r r i t o i r es chamboulés 2019 série de tirages photographiques Ce projet traite d’un questionnement sur le bouleversement des paysages et les territoires chamboulés. La région Nord Pasde-Calais est un symbole même de divers bouleversements territoriaux. L’époque minière et la Révolution Industrielle laissent désormais encore aujourd’hui des vestiges derrière elle, formant de nouveaux territoires qui portent, par leur réhabilitation, le bouleversement des époques. Je me suis
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particulièrement intéressé à la ville d’Hautmont, qui est la ville-usine la plus proche de mon environnement quotidien. A l’aide de la projection azimutale polaire dite projection Postel (1581), ces paysages chamboulés, qui le sont d’une manière formelle avec les déformations occasionnées, deviennent à elles seules des planètes, des espaces territoriaux mis en valeur, les faisant sortir de l’oublie. C’est également un moyen de faire redécouvrir l’histoire de ces paysages bien connus de la région à l’époque et oublié de nos jours. La déformation occasionnée de l’image fait
penser aux forages utilisés pour chercher et faire sortir les métaux, et donc le meilleur de la terre. Ici, j’essaye de faire resurgir, ces bâtiments usines de cette terre meurtrie et laissés pour compte à la fin de l’ère industrielle. Cette déformation apporte également une certaine pression voire même compression qui traduit la pression du paysage qui se retrouvent « abîmé » par ces friches polluantes. C’est également en lien à la pression que les ouvriers pouvaient avoir à cette époque, la surcharge de travail constante pour subvenir aux besoins de tout un pays.
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P o r t r a i t de viLLes u sines 2018 édition «Portrait de villes usines» rassemble une sélection de reproduction de cartes postales de la ville d’Hautmont (Nord) durant son âge d’or, c’est-à-dire en pleine époque industrielle où les demandes afflues. Celles-ci s’articulent avec des récits d’anecdotes ainsi que des séries de témoignages sur les conditions réelles de travail ainsi que sur l’importance que ce domaine industriel pouvait avoir pour ces ouvriers.
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Cette édition prend corps avec le travail photographique précédent - Territoires Chamboulés -. Elle apporte ainsi un cadre et un contexte plus tangible à cette production photographique. Si le début de l’édition rassemble des descriptions peut-être plus spécifique, plus personnelles peut-être, elle se termine par un constat important sur ce qui reste, sur ce que cet âge d’or a laissé derrière lui, sur la décadence des «villesusines» de la région, qui vivent un déclin social important après l’ascension fulgurante.
pay s ages d é r a ng é s 2018 TIRAGES PHOTOGRAPHIQUES Série de 50 photographies 21 x 29.7 cm Cette série photographique s’appuie sur une appropriation de reproduction de cartes postales d’archives de l’époque industrielle de la ville d’Hautmont. époque durant laquelle la «ville aux 100 cheminées» était l’une des «villes-usines» les plus productrices de France. Cette ville exportait ses ressources en sidérurgie et métal à travers la France entière et l’inter-
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national. Ce projet en lien avec les deux précédents - Territoires Chamboulés & Portrait de villes usines - joue avec une association de formes et de couleurs avec l’utilisation de superpositions diverses me permettant de «déranger» ces paysages disparus et oubliés. Le papier découpé vient ainsi réinventer ces territoires sensibles à la mémoire commune qui va-et-vient, où des brides d’informations se déforment, s’effacent, se confondent. Un chamboulement poétique et graphique s’opèrent afin de questionner mon territoire, un territoire que l’on ne retrouvera pas. Ces paysages déconstruits se composent au scanner et viennent redessiner un paysage plus
bouleversé, plus chaotique à la hauteur des ruines et traces laissés par le temps et l’activité humaine. Ce travail poétique incarne une présence humaine assez importante dans l’articulation des différentes photographies organisées selon trois sous thèmes : un territoire recomposé presque redessiné sur fond blanc, une première intervention humaine avec une présence corporelle de bras qui avance comme un mouvement répété et finalement une série où le territoire entre en contact avec la main, symbole de l’industrie. Ces mains inopérantes, n’ayant pas vécu cette époque, sont comme déshumanisées et une certaine mise à distance se fait sentir.
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AG UA 2016 Affiche specimen 40 x 60 cm
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Création d’un alphabet particulier, sans utilisation du numérique. Caractères réalisés à l’aide de gouttes d’eau colorées, le principe étant de créer avec de la matière tangible en 3 dimensions.
Petroleum 2016 Affiche specimen 40 x 60 cm 46
Réinterprétation du spécimen typographique Agua créé précédemment par le médium numérique, à l’aide d’une vectorisation de ces caractères.
TRA N S I TY P E 2019 Affiche specimen 40 x 60 cm Transitype est une typographie stencil à caractères modulaires inspirées des cartes de métro dans lesquelles les cercles et
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rectangles arrondis sont très représentatifs. Transitype retranscrit cette notion de transit invoqué par ces représentations codifiées d’itinéraires de ce moyen de transport. Cette dernière est composée de deux uniques modules combinés et associés afin de construire ces lettres aux arrondis très marqués.
TRA N S I TY P E 2019 pochoirs typographiques 10 x 7.5 cm
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Normographes issus de la création de la police de caractères stencil et modulaire Transitype, permettant un usage manuel, décroché du numérique de la typographie formée.
TRA N S I TY P E 2019 editions 9 x 13 cm
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Éditions de présentation de la typographie Transitype formée à l’aide de deux uniques modules. L’édition décortique chaque lettre afin de les identifier.
Ferdo 2019 Affiche specimen 40 x 60 cm Caractères typographiques composés pour le partenariat avec les Archives Nationales de Pierrefitte-sur-Seine dans le cadre de l’opération menée par le Ministère de la
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Culture Dis-moi 10 mots sous toutes ses formes. Des motifs de fers à dorer de l’atelier de rénovation des archives ont été détournés pour en créer des modules, supports de la création des lettres. Un travail sur le module a été effectué afin que l’ornement ponctue et structure l’architecture du bâtiment. Les modules choisis sont d’époque Art Déco, où les décors sont réduits.
Topograp 2019 Affiche specimen 50 x 70 cm Des caractères domestiqués par des territoires, et des territoires domestiqués par des caractères, les motifs topographiques se
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mêlent aux caractères typographiques de la Palatino dessinée par Hermann Zapf pour créer Topograp. Deux «graisses» existent donc pour cette police d’écriture, une aux motifs pleins et une seconde utilisant les contours pour former ces terres.
50/50 2017 edition leporello Si l’information se développe à vitesse grand V, elle se trouve encore plus rapidement et facilement depuis l’ère numérique. Désormais, si vous cherchez le mot actualité, peu importe l’information recherchée au départ, vous pourrez être sûr que l’information que vous pensiez être affichée se fera détrôner
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dans la minute par une information de dernière minute, venant tout juste de se passer. À travers cette réalisation les représentations d’images issues d’informations de médias standards sont évoquées en se confrontant ou s’unissant selon les cas à des informations purement évoquées sur Internet. Sur une base de recherche d’une semaine, quelques informations m’ayant interpellée ont été reprises selon une représentation simple afin de produire cette réalisation.
m o n o t y pes 2017 tirages uniques Formats divers
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Expérimentations diverses autour de l’empreinte d’objets de récupération mêlés à des essais de monotypes divers.
m a nd r ag o r a 2018 Edition Plante très connue pour sa symbolique liée à la femme et à la fécondité notamment à travers différents mythes, la mandragore est de ce fait considérée comme un remède universel efficace, mais à la fois très dangereux.
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Le plus intéressant dans cette plante reste son aspect symbolique qui a notamment été traité à travers ce projet. L’anthropomorphisme de cette dernière est également l’un des aspects particulièrement intéressant dans la forme des plantes dont les racines rappellent la forme du corps humain.
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P l a n t es de ca r ac t è r es 2018 Edition L’univers des plantes et des fleurs regorgent de mythes et de symboliques plutôt fortes qui sont parfois l’essence même du mes-
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sage qu’elles peuvent transmettre. Se rendre compte de ce que la plante peut retranscrire par sa représentation seule. Le fait qu’un être vivant non doté de la parole puisse malgré tout communiquer un message par son inscription dans l’esprit commun.
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m o nde à pa r t 2018 edition tirages linoléum gravé formats divers Monde à part questionne les différentes façons de représenter le monde à travers ses territoires qui nous entourent. Il s’agit d’interroger les différentes représentations du monde à travers le temps, de manière poétique. Ce projet est également une manière de m’intéresser aux questions et à l’univers de la
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géologie, c’est-à-dire la science qui étudie la structure et l’évolution de l’écorce terrestre, en m’inspirant notamment des coupes stratigraphiques, pour lesquels je porte un intérêt particulier quant au lien qu’elles ont avec le territoire. L’univers de la cartographie est également une source de représentation du monde riche en diversité selon les âges. Les différentes représentations du monde varient bel et bien en fonction des siècles, il existe des représentations du monde liées aux religions, notamment à travers l’image de la montagne.
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t e r r es s u spend u es 2018 Edition leporello 42 x 10 cm Durant ma période de stage réalisée à la Métairie Bruyère (Parly, l’Yonne) en juillet 2018, j’ai eu l’occasion de réaliser une petite édition, me permettant d’expérimenter avec diverses techniques de taille douce :
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du trait à l’aquatinte en passant par la technique du sucre ou de l’essence de lavande. La Métairie Bruyère offre aux étudiants en art l’occasion de prendre pleinement part à la vie active d’un centre d’art graphique. C’est donc durant un mois qu’il nous a été permis, gratuitement, d’apprendre des techniques diverses de création d’images en gravure ainsi qu’en apprendre plus sur la vie quotidienne d’un lieu culturel. J’ai ainsi pu découvrir différentes manières de créer
des textures avec ce médium. L’édition proposée a été réalisée à partir d’une matrice sur plaque de cuivre dont la gravure se fait par morsure d’acide. L’objet final obtenu est un leporello intitulé « Terres Suspendues » au format 42*10 cm, aux couvertures cartonnées dont les inscriptions ont été réalisées à l’aide de lettres à frapper personnelles. Ce leporello n’est pas le fruit d’une narration écrite au préalable, mais représente un panorama, une vue d’un paysage imaginaire.
é c h a ppat o i r e m en ta l
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2018 Edition
une semaine dans un lieu sauvage seul sans électricité ni confort, en exploration totale d’un lieu ?» .
Projet réalisé durant un stage d’un mois à la Métairie Bruyère située dans un petit village de Bourgogne (Parly). En participant à la première semaine de la Fabrique de la Métairie sous le thème de l’exploration, l’illustratrice Marine Rivoal nous a propoé de réaliser, en même temps que les participants, enfants et adultes, notre propre version basée sur les mêmes questionnements que les enfants, c’està-dire pour débuter, «Que prendrions-nous dans notre sac à dos si nous devions partir
Pour réaliser ce projet, j’ai imaginé une nouvelle fois un monde imaginaire où le rapport d’échelle est inversé, un petit personnage visite ce qui serait à échelle normale un jardin mais qui, une fois le point de vue changé, se transforme en un lieu sauvage à explorer. J’ai donc intitulé ce projet échappatoire mentale en référence à l’imaginaire. C ’est ainsi que d’une certaine manière, je me suis interrogé sur cette question de différence de point de vue et de rapport d’échelle.
t e r r e de lêttre 2018 edition leporello Eau-forte «Terre de Lêttre» est un leporello composé de 8 eaux fortes dont 7 correspondent aux différentes phases de visibilité de ce territoire nouvellement né de cette fusion de l’être et de lettre. Cette carte imaginaire est ainsi le fruit d’une histoire fantasmée
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autour d’une carte présente dans l’ouvrage La mer des histoires issue de la collection exposée lors de l’inauguration de la nouvelle médiathèque de Cambrai pour laquelle s’organise une exposition intitulée « Trésor ». En m’appuyant sur cette représentation cartographique, j’ai travaillé dans un premier temps sur un jeu typographique qui se trouve être à l’origine de cette « nouvelle planète » imaginaire, dans laquelle les lettres seraient domestiquées par des territoires. La réalisation d’un leporello a donc était
privilégié comme moyen le plus efficace de dévoiler petit à petit les différentes faces visibles de ce territoire inventé, tout en ayant la possibilité de voir l’évolution dans sa globalité facilement. La carte imaginaire en tant que telle est un moyen d’évasion qui est très important à mes yeux lors de la découverte de documents anciens. C’était donc le moyen d’allier évasion et cartographie médiévale dont les représentations sont très riches.
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M a ppa _ m e m o r ii 2019 Edition Affiche Réalisation de cartographies imaginaires de territoires ancrées dans le réel représentés de mémoire. Ces territoires sont issus de déambulations quotidiennes, et de traversées de paysages répétées.
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« Dans ma tête, des bouts de paysages, des territoires, des parcours, des déambulations. Souvenez-vous, d’une route, d’un chemin, d’un coin de rue, d’une maison, ou d’un édifice qui vous a marqué, celui-là même qui vous reste en tête malgré l’oeuvre du temps. Il y a la mémoire, il y a le souvenir, un souvenir d’un lieu arpenté à maintes reprises, une déambulation mentale, un parcours retranscrit, un plan redessiné, une trace pour représenter son territoire.»
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Sa l o n du polar 2016 affiche 40 x 60 cm
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Proposition d’affiche pour le salon du polar organisé à travers la France chaque année. Composition de l’affiche avec une accumulation d’objets liés à cet univers de l’enquête, de l’intrigue policière et du meurtre. Reprise des codes symboliques de cet univers d’écriture : bandeau jaune, armes, indices, analyses, pièces à conviction, empreintes...
s c è ne de m é n age 2016-2019 BD Réalisation d’une bande dessinée mettant en scène des objets du quotidien : des chaussettes, dans une histoire issue du quotidien.
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Cette courte bande dessinée raconte l’histoire de deux chaussettes formant la paire se rencontrent et vivent leur histoire jusqu’au moment fatidique où la « scène de ménage » se déclare. Toute la buanderie s’en mêle et l’histoire se poursuit sur le ton de l’humour en jouant sur les mots et la situation comique.
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illubi 2017-2018 Edition
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Édition illustrée sur les mythes et légendes associés à la biche à travers l’histoire. L’édition s’articule entre histoires imaginaires et illustrations poétiques réalisées à l’aquarelle.
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V en t e Ă domicile 2017-2018 affiche 30 x 42 cm
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Invention d’un objet imaginaire et de sa planche de vente par correspondance expliquant son utilisation, son prix et son fonctionnement.
c o u ve r t u r es de c o n t es 2018 affiche 30 x 42 cm
Propositions de couvertures de contes basĂŠes sur des objets symboliques et reprĂŠsentatifs des histoires. La petite fille aux allumettes de H.C. Anderson, Le chat bottĂŠ et autres contes de Charles Perrault, et Les trois fileuses et autres contes de Jacob Grimm.
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ne m e l a isse pa s en p l a n t e S 2018 stickers format divers 106
Illustrations de plantes à partir d’observations du réel réalisées en dessin vectoriel. Ces illustrations ont également servies à réaliser du Vjing.
m a is q u i es t q u i ? 2019 affiche
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Illustration réalisée pour l’affiche de représentation théâtrale, « La Troupe des Bout’entrains », association de théâtre amateur, jouant la comédie de JeanMarie Caüet intitulée « Mais qui est qui ? »
t e r r i t o i r es eng l o u t is 2019 animation 1920 x 1080 px
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Animation en motion design traitant poétiquement du phénomène climatique de la montée du niveau de la mer en reprenant la représentation topographique des îles Wallis et Futuna comme support visible du réchauffement climatique. Cette représentation abstraite questionne notre époque sur un phénomène écologique majeure.
vide p o c h e 2016 dessin au crayon gris, et aquarelle formats divers
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Observation du réel, des textures, des lumières afin de composer un ensemble d’images avec les mêmes objets tout en jouant sur les cadrages. La composition finale raconte comme une petite histoire sans le vouloir.
Enquête 2016 dessin, crayon gris formats divers
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Composition d’un récit imagé à partir d’objets observés dans le réel. Le but était ici, de jouer sur les lumières, les cadrages et l’accrochage afin de composer une histoire imaginaire sans texte. C’est également un prétexte à l’observation du réel qui permet une amélioration du dessin.
pay sage t ex t u r é 2016 dessin crayon gris formats divers
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Le point de départ à cette image, est une observation d’un amas d’objets dans le réel. Celui-ci est ensuite reproduit de manière réaliste, puis modifié de manière fantasmée à l’aide de textures diverses qui viennent recomposer un territoire.
c o m p o si t i o n 2017 Composition graphique à partir de sérigraphie contraintes : une ligne, une image tramée,
un texte, une forme géométrique doivent être présents dans la composition.
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c o l l age 2017 sérigraphie Composition d’images à partir d’un corpus d’images sélectionnées dans de la découpe d’images de magazine, en références à l’histoire de l’art, tirées de l’actualité, de l’histoire, ou à l’aide de textes
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par exemple. Le but étant de composer l’image le plus manuellement possible, c’est-à-dire en utilisant le moins possible le numérique et l’ordinateur. Le projet se base donc sur une composition d’images sur la thématique de l’organique et du minéral et du naturel et de l’artificiel, formant un ensemble.
c o u ve r t u r es de l iv r es 2016 édition Si l’expression dit de ne pas juger un livre à sa couverture, elle reste tout de même le miroir du sujet abordé à l’intérieur. A cette occasion, il a été question de concevoir les couvertures de trois classiques de la littérature et du théâtre en
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utilisant uniquement la typographie. Ces livres de poche en 2 couleurs maximum ont été composés à l’aide de typographies spécialement dessinées pour l’occasion. Le but étant que chacune d’elles fassent ressortir les éléments clefs du récit. Les livres sélectionnés étant : Rhinocéros d’Eugène Ionesco (1959), La ferme des animaux de George Orwell (1945) & Moby Dick de Herman Melville (1851).
D I T E S L E AV E C D E S F L E UR S 2017 pochette de timbres A l’heure d’aujourd’hui, dans un monde ultra connecté, l’envoie de lettres postales perd de son efficacité. Si aujourd’hui tout se passe de plus en plus par les mails et les réseaux sociaux, les lettres sont dé-
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sormais synonymes de mauvaises nouvelles dans une majorité de cas. Ces timbres pourraient alors, de manière plus ou moins subtile, délivrer un message négatif relevant les sentiments de l’expéditeur de manière humoristique. Les factures et les impôts deviendraient support de lettres d’insultes.
é c r ive z p l u s g r o s i l es t sourd 2017 affiches pochettes vinyles animation
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Si l’expression «Écrivez plus gros il est sourd» est un jeu de mots, il est ici le principe de création d’un festival de musique imaginaire. Pour ce dernier, une série d’affiches sont imaginées, tout comme les
pochettes vinyles qui leur sont associés et finalement un clip promotionnel est réalisé afin de mettre en avant les musiques et groupes de ce dit événement. Cette occasion permet ainsi de jouer sur les formes et sur le son, choisi pour ses sonorités graves permettant aux malentendants de percevoir les vibrations. Les images sont, quant à elles, support d’un jeu sur la visibilité & l’invisibilité, la lisibilité & l’illisibilité.
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l ’ ê t r e tat o u é 2018 édition Se faire tatouer est une décision importante, et un acte aux lourdes conséquences pouvant amener une pression supplémentaire de par son acte irréversible. Pour de nombreuses personnes, le tatouage est réalisé en lien avec un événement marquant de la vie, un événement dont on veut se remémorer racontant son histoire et son parcours. Par le tatouage, la personne se dévoile plus ou moins en choisissant de découvrir ses tatouages.
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C’est donc dans cette idée du parcours de vie et par juxtaposition d’idée de trajet de la vie, qu’il est question ici de réaliser comme une sorte d’atlas réalisé à l’aide des zones de pression et des reliefs du corps humain. Une sorte de cartographie de petites îles, métaphores de l’exclusion que peut provoquer l’univers du tatouage. Si le tatouage est plutôt accepté dans notre société actuelle, il ne l’a pas toujours été et à parfois été le produit d’un marquage des personnes entraînant jusqu’à l’exil. Il reste, cependant, tout de même un frein encore aujourd’hui à l’accès à certains corps de métier, créant alors une exclusion parfois voulue mais aussi provoquée.
F es t iva l fi c t if de fi l m S fa n ta s t i q u es 2018 affiches animation goodies
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Imaginez un festival de films fantastiques mettant en avant la filmographie SF du siècle précédent. Treize chefs-d’œuvre de sciencefiction réunis pour mettre en avant les qualités d’un cinéma antérieur à la surconsommation. Le festival fictif s’organise en plein air durant 7 vendredis soir à minuit. C’est ainsi l’occasion de réaliser une bande annonce/teaser des films proposés. Une affiche et des goodies en découlent ainsi, permettant d’ancrer cet événement dans une fiction plausible.
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droit
Tente de fac e
Tente c ôté
Tente de do s
Tente côté gau che
P l a s t o c m u se u m 2018 affiches identité visuelle déclinaisons Le projet du Plastoc Museum se base sur la création d’un musée fictif ayant comme objets de collection des sacs plastiques, dont l’ensemble de la création a été conçue dans le but d’une hypothétique ouverture. La création de ce musée entraîne donc, des choix d’objets de collection, la création d’un espace pour accueillir les visiteurs ainsi que l’ensemble de sa communication. Le choix de ces sacs plastiques est issu de notre quotidien. Objet incontesté de plusieurs générations du XXIe siècle, il est utilisé par des milliers voire des milliards d’utilisateurs et consommateurs. Les sacs en matière plastique n’étant utilisés que
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quelques minutes, mettent pourtant des centaines d’années à se dégrader dans l’environnement et causent de graves dégâts sur la biodiversité. Ces objets disparus de la consommation quotidienne en deviennent désormais des objets de collection. C’est donc par une collecte de ces sacs que le musée du Plastoc Museum a créé sa collection permanente. C’est dans une optique futur, que l’idée de ce musée se confectionne. En effet, l’idée serait donc d’ouvrir ce lieu en 2030, époque où les sacs plastiques seront devenus encore plus rares dans une grande majorité de pays qui ont des restriction d’utilisation pour 2025 concernant ces objets. C’est donc dans un esprit où ces objets auront disparus de l’esprit commun, que les populations pourront redécouvrir ces objets phares de la consommation quotidienne du début du XXIe siècle en ayant un recul assez impor-
tant envers sa surconsommation et donc ses effets pour l’environnement. C’est également par ces objets du quotidien entrés dans une collection aujourd’hui, qu’il sera possible de découvrir les habitudes de vie des civilisations passées. À travers cette collection de sacs plastique, on y découvre les habitudes politiques, commerciales, culturelles, et graphiques de différentes civilisations. Ce musée aura donc pour mission de mettre ces objets en avant les rendant œuvres à leur tour alors qu’ils n’étaient pas utilisés machinalement, sans attention particulière dans le passé. Il s’agira également de montrer que ces objets cachent leur secret de beauté plastique à travers les expositions temporaires qui accueilleront des artistes utilisant ces sacs plastiques récupérés pour leur donner une forme artistique.
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new h oa r de r 2018 édition Réalisation d’une édition regroupant un inventaire de l’ensemble des travaux du collectif Spassky Fischer. La mise en pages de l’objet de présentation reprend les principaux codes graphiques utilisés dans leur travail. La superposition texte-image est l’un des points ré-
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currents mis en avant par le groupe composé de Anaïs Gillet, Sophie Mialon et moi-même. Cet objet comprend également une section intitulée «Collection» qui comprend une sélection d’œuvres à faire entrer dans la collection d’objets graphiques de l’école. Celle-ci regroupe un aperçu assez complet du style de production artistique du collectif ainsi que de leur parcours.
r a pp o r t de s tage 2018 édition La réalisation d’un stage est nécessaire à l’entrée en 3e année de l’école supérieure d’art et de communication de Cambrai, c’est donc à cette occasion que j’ai souhaité réaliser mon stage dans le domaine de la gravure. C’est en étant investie dans l’atelier de gravure de l’école que je me suis intéressée à cette opportunité de réaliser un stage à la Métairie Bruyère situé à Parly, dans un petit village de Bourgogne. Les conditions de ce stage étaient de partager ce temps qui nous était offert en qua-
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lité de stagiaire entre médiation et création afin de faire vivre le centre d’art. La création d’une édition réalisée au cours de cette période était également un but fixé. La Métairie Bruyère offre aux étudiants en art l’occasion de prendre pleinement part à la vie active d’un centre d’art graphique. C’est donc durant un mois qu’il nous a été permis, gratuitement, d’apprendre des techniques diverses de création d’images en gravure ainsi qu’en apprendre plus sur la vie quotidienne d’un lieu culturel. Cette édition relate de cette expérience plus que constructive et enrichissante.
ca l end r ie r 2 1 2018 affiche 50 x 70 cm Un calendrier est un système de repérage du temps qui passe, il sert à organiser le temps pour pouvoir situer précisément un événement passé ou futur en lui donnant une date. Ce calendrier, objet graphique lui même en voie de disparition à l’époque du numérique, fait écho à ces plantes en voie de disparition qui témoignent des problèmes climatiques majeurs.
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L’idée du Calendrier 21, en référence à l’Agenda 21, serait de permettre la prise de conscience au quotidien tout en mettant en avant les richesses naturelles françaises qui ont malheureusement disparu. Le but serait également de se rendre compte des avancées sur cette problématique écologique par le biais de «dates anniversaires» correspondantes à des conventions ou des lois sur le climat qui ont abouti et ont été adoptées. Ce serait l’occasion de mettre en avant, aux yeux du grand public, ces étapes de développement durable.
r é t r o spe c t i ve m en t 2019 édition invitation affiche Ce travail se développe autour de la confection d’identité graphique d’une potentielle rétrospective d’une artiste photographe nommée Francesca Woodman. Le travail de Francesca Woodman a été abordé par le prisme des récurrences présentes dans son travail notamment par la présence du miroir et du flou photographique lié au long temps d’exposition. Le
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noir & blanc fréquent dans ses photographies a été utilisé comme parti-pris majeur dans l’ensemble de l’identité graphique, ainsi que la superposition qui lui est très propre. L’édition s’organise comme un empilement d’images photographiques de l’artiste qui sont parfois détourner de la grille installée pour se retrouver hors champ, hors cadre, hors marge. Les dimensions d’images varient pour installer un sentiment de recul ou de rapprochement de ces images mettant ainsi en avant l’une ou l’autre, s’éloignant ou se rapprochant du spectateur. Les positionnements d’images varient afin de respecter l’aspect psychologique de l’artiste qui s’oriente dans un refus de la fixité, chaque double page varient plus ou moins
fortement. Le camouflage est également une des notions prônées par Francesca Woodman dans son travail, ce qui est alors repris dans l’ensemble de l’identité à travers ces superpositions d’images qui en montre beaucoup, mais en camoufle également. Tout comme les titres qui se retrouvent coupés dans les extrémités des différents supports. Les papiers utilisés pour la confection de l’édition sont des papiers assez fins qui permettent d’entrevoir des superpositions de toutes les séries sans pour autant manquer à la lisibilité trop fortement. Le calque également choisi pour sa transparence permet de jouer avec l’effet miroir qu’il permet d’obtenir par inversion des formes.
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h a r m o nie des couleurs 2019 affiches 29.7 x 42 cm
Compositions d’affiches à partir de contraintes techniques liées à la couleur. Le but est alors de trouver une harmonie de 3 couleurs dans la gamme Pantone. Cette harmonie est alors l’occasion de composer des images quelque peu abstraite proche de l’imaginaire pour certaine et plus ancré dans le réel pour la représentation cartographique.
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m a nifes t o 2019 édition Manifesto est un projet organisé autour d’un écrit «manifeste» défendant le point de vue sur lequel la cartographie imaginaire puisse être le support de la prise de conscience écologique. A partir de l’écrit constituant le manifeste un certain nombre de projets ont émergés. Le but de toutes ces cartes étant d’ utiliser l’univers de l’imaginaire pour permettre la
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prise de conscience des problèmes écologiques qui émergent d’autant plus ces dernières années. Les cartes proposées sont quelques fois à caractère négatif comme peut l’être la « Tabula Conscientia », ou même positif pour la carte imaginaire des dix pays les plus écologiques qui s’appuient sur une étude publiée par l’université de Yale. Cependant, l’aspect poétique reste majoritairement utilisé comme un appel à l’imaginaire, et à la conscience de chacun. Pour l’animation « Territoires Engloutis », cet aspect amène le spectateur dans un environnement proche du rêve ou de l’impalpable avec cette part
majeure d’abstraction qui le conduit malgré tout à un phénomène climatique bien réel tel que représente la montée du niveau des océans. Ces images diverses permettent de mettre la réalité devant les yeux du lecteur, il ne peut alors plus nier la situation qu’il a désormais devant lui. L’écrit proposé prend ainsi forme autour d’une collection de cartes-manifeste au format proche de l’IGN et aux pliage caractéristique. Une fois dépliées, on y retrouve des cartes autour du thème défendue selon diverses propositions graphiques.
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typothèque 2019 collection objets graphiques Organisation de la typothèque regroupant l’ensemble des typographies réalisées dans le cadre de cours divers à l’École Supérieure d’Art de Cambrai. Cette dernière s’organise en boîtes, dont l’une d’elles sort chaque année avec l’ensemble des typographies créées dans divers cours. Chacune d’elles est identifiée par une couleur et contient des dépliants pour
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chaque spécimen. Ce dernier contient alors quelques informations telles que le nom du créateur, l’année de production mais aussi des exemples de textes dans un pangramme et l’ensemble des caractères disponibles. Au dos de chacun, se trouve une composition graphique utilisant la typographie en question formant ainsi une affiche que l’on peut accrocher ou collectionner. Le but ici étant de mettre en avant le travail typographique réalisé au sein de l’école en étant dans une optique d’utilisation open source.
ca r ne t de voya ge 2018 édition Le projet est une édition qui nous transporte dans la ville de Cambrai, ville du Nord de la France avec ses voitures, ses feux tricolores et sa population caractéristique. Cette création éditoriale s’appuie sur des poèmes
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de Raymond Queneau principalement, qui viennent décrire le paysage environnant. Sous la forme d’un carnet de voyage mêlant textes et images photographiques, la ville se voit décrite par des vers mis en valeur par des tailles de caractères différentes, rendant visible des fragments de poèmes tout en subtilisant certains autres.
r e c o ns t ru c t i o n de c a m b r a i 2018 édition 60 x 23.5 cm 176
Recomposition graphique d’un catalogue d’exposition de poche traitant de la reconstruction de Cambrai après la Première Guerre mondiale.
c o m p o se r , en c r e r , r e l ie r 2017 édition
Composer des images provenant de journaux, livres, magazines existants, à l’aide de la photocopie/scan/collage à partir d’un fond de centre de documentation. Il s’agira de travailler sur la relation du texte et de l’image ainsi que la mise en espace d’un contenu dans un objet imprimé. Ce travail autour des textures a été réalisé par Anaïs Gillet, Yseult Hugon, Laureline Douché et moi-même.
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Deuxième Lecture Deuxième lecture ? Avant ça, une simple lecture détaillée du journal sur la « reliure » réalisé par l’ESAC en 2016 dans le cadre d’une exposition à la Maison Falleur sur ce même thème. Après ça ? Une déconstruction de ce journal passant par le scan , le redimensionnement des pages, des éléments, en jouant sur la multiplication des objets, le tout recomposé pour une « Deuxième lecture » Une deuxième lecture ?« Deuxième Lecture » Un jeu, un projet, un groupe, une période, des éléments, des objets, des matières, une Deuxième lecture.
f l at l a nd 2017 animation affiches Ce workshop a été réalisé avec Frédéric Tacer, autour de l’ouvrage Flatland de Edwin A. Abbott. Petit chef d’œuvre de la littérature, il s’agit d’un texte satyrique qui utilise l’allégorie de la géométrie et des dimensions pour questionner de façon critique notre rapport au monde en général, à l’autre, et à la société en particulier.
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Ce texte au fort potentiel graphique sera le prétexte à ce workshop, l’idée étant de se baser sur l’univers dépeint dans ce texte pour produire des images au sens le plus large du terme. La première partie s’organise autour de la confection d’une série d’affiches décrivant l’un des chapitres de cet ouvrage. Il a ensuite était question d’augmenter ces premières images en réalisant une animation en motion design autour de ce même ouvrage.
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f o nde r ie des g l a c es 2018 édition La notion d’outil sera mise en avant durant ce workshop intitulé «La fonderie des glacesLe village imprimé». Qu’il s’agisse de les manipuler, de les créer, de les bidouiller, de les customiser, les outils seront le point clef à toute une réflexion condensée en quatre jours. Tout est à considérer comme étant objets de traces, de témoignages de restitution d’expériences.
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Cette édition rend compte des diverses expérimentations réalisées et constituées sur le principe d’une base de données imprimée de toutes les expérimentations imprimées du groupe lors de cette expérience. Jean-Marie Blanchet à l’aide d’un plotter DIY géant, nous a accompagné et guidé pour produire les signes graphiques nécessaires à l’environnement visuel contenu dans cet objet graphique. Samantha Jourdier, nous a guidé quant à elle pour façonner et relier l’ouvrage final en compagnie d’Anaïs Gillet et Mélanie Ribeaucourt.
g r a p h is t es i c o n o g r a p h es 2018 édition L’enjeu du projet est d’aborder le travail iconographique comme un acte de création en soi, de réfléchir à la relation texte-image. Le sujet propose de substituer le travail de l’image purement plastique (collages, découpages...) à un acte de création graphique qui se place-
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rait dans la rencontre d’images entre elles, par juxtaposition, rapprochement, chevauchement... Cette édition a été réalisée avec Meddy Traoré. Quatre collections d’images, deux personnelles et deux autres imposées, interagissent pour offrir un rapport plus poétique et énigmatique d’un texte imposé. Ce texte, est une parabole autour du détournement de la fonction des objets.
réalité au g m en t é e 2019 objet graphique La Réalité augmentée est une technique informatique qui consiste à incruster de manière réaliste des objets virtuels dans une séquence d’images. Elle permet par exemple de superposer en temps réel différents médias (sons, images 2D, 3D, vidéos, etc.) par-dessus l’image d’une caméra vidéo. Aujourd’hui largement démocratisée dans l’industrie numérique, notamment au travers de la consommation de réseaux sociaux et d’applications mobiles, cette nouvelle forme d’expression s’invite également dans le monde de l’art.
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Cet objet a été réalisé en collaboration avec Clémence Danne, Anaïs Gillet et Duc-Thuan Nguyen dans le cadre du workshop « Réalité Augmentée » menée par Jakenpopp. La production est ainsi une pochette vinyle aux couleurs vives significatives des années 80. Le revers de la pochette s’organise comme un plateau de jeu musical sur lequel le spectateur peut intervenir et ainsi changer la musique et les visuels associés. En effet, chaque marqueur est associé à un son et à une image animée en réalité virtuelle. Lorsque tous les marqueurs sont utilisés une harmonie sonore se déclenche.
dis m o i 10 mots
2018 édition Photographies de Nicolas Dion & Christine Bouvier Les Archives Nationales participent cette année, sur le site de Pierrefitte-sur-Seine (en face de l’université Paris 8) à l’opération «Dis-moi 10 mots sous toutes ses formes» proposée par le ministère de la Culture. Cette nouvelle édition est consacrée aux différentes formes de l’écrit. Les dix mots choisis pour illustrer cette thématique sont : ARABESQUE, COMPOSER, COQUILLE, CURSIF/-IVE, GRIBOUILLIS, LOGOGRAMME,PHYLACTÈRE, RÉBUS, SIGNE, TRACÉ. Durant la semaine du 18 au 22 mars, les Archives nationales se saisissent de cette opé-
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ration pour faire vivre différemment le lieu et créer des opportunités de visites et de rencontres avec d’autres publics, que le public habituel des chercheurs qui fréquentent les Archives nationales au quotidien. C’est donc une équipe composée de six personnes qui s’emparent du projet. Cette équipe se compose alors de Flora Villaumié, Mélanie Lam, Clémence Danne, Anaïs Gillet, Maxence Pinchon et moi-même. Le groupe propose d’investir les grandes baies vitrées de l’accueil avec un court poème à lire dans l’espace de déambulation. Au travers de ce poème rédigé à partir des visites du bâtiment et des fonds, nous détournons la typologie des Archives Nationales, aussi bien celle qui rythme l’espace du site de Pierrefitte-sur-Seine, que celle trouvée dans les documents glanés au fil des recherches. Ils abordent son champ
lexical au travers de la posture du novice, de l’observateur, le l’amateur et en résulte un phrasé libre. Le poème est restitué en deux étapes typographiques superposées : la première est une typographie scripte, gestuelle et libre, inspirée de l’écriture automatique, la deuxième est une typographie modulaire dont des modules sont extraits des éléments décoratifs des fers à dorer présents dans les ateliers de restauration des Archives nationales. La superposition de ces deux couches en blanc de Meudon va créer des opacités de blanc différentes, des lettres vibrantes à la fois plastiques et informatives. Ce travail de couches, de profondeur, reflète la mission et l’investissement des acteurs des Archives Nationales.
vide o m a pping fes t iva l l i l l e 2019 projection Cette animation a été réalisée dans le cadre d’un Axe de Recherche et Création (ARC) restitué le 23 mars 2019 sur la façade de Nora’s Room, rue de l’Hôpital Militaire à Lille lors du Vidéo Mapping Festival. L’ARC, orienté code créatif, propose la contrainte du médium code informatique comme outil de création.
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Ce tableau audiovisuel a été produit à l’aide d’algorithmes numérique, du médium code et de l’outil open source Processing. Le tout est Open Source et répertorié sur une plateforme en ligne. Cette animation, réalisée en collaboration avec Anaïs Gillet, est ainsi l’occasion d’utiliser de nouveaux outils pour mettre en avant le paysage architectural de la ville.