EXPOSITION "ICI LONDRES" PRÉSENTÉE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION - REVUE DE PRESSE

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Ros emonde

CLI ENT:: CLIENT MUSÉE - Ici Londres J OURSDE DELA LACIVILISATION TERRE Mai 2018 à mars 2019 datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

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DOCUMENT D’INFORMATIONS Championne de la diversité, Londres compte presque 9 millions d’habitants et plus de 300 langues parlées! Jadis capitale d’un immense empire, elle a accueilli au fil des décennies des centaines de milliers de personnes provenant notamment des anciennes colonies britanniques en Asie, en Afrique et dans les Caraïbes. Dans les années 1950, les jeunes se libèrent des valeurs traditionnelles, expérimentent, créent : musique, mode, arts, styles de vie complets. Plusieurs mouvements issus de la sous-culture britannique voient le jour : Rockers, Teddy Boys, Mods, Hippies et bien d’autres « subversifs »… Grâce à la jeunesse, la créativité et le commerce explosent. Londres est le théâtre de moments exaltants : le Festival of Britain et l’arrivée du rock and roll dans les années 1950, la Creative City actuelle, les fameuses Swinging Sixties, les cultures punk et club en 19701980 et la Cool Britannia au tournant du millénaire. Artistes, designers, créateurs de mode, musiciens, mannequins, photographes et jeunes consommateurs qui s’éclatent sur les mêmes scènes culturelles en ébullition. Peu importe où vous vous promenez, Londres présente un mélange de cultures, de contrastes et de contradictions nourrissant sa créativité comme en témoigne la rencontre entre l’autobus rouge Routemaster, emblème vedette de Londres, et du chapeau de Jo Gordon nommé The Kiss of Death.

QUELQUES QUARTIERS À DÉCOUVRIR LA “CITY OF LONDON” (MAQUETTE) Ce quartier est le centre historique et géographique de Londres devenu le quartier des affaires, le siège du pouvoir économique et le cœur financier du pays. Une zone « libre » qui obéit à ses propres lois, terrain de jeu des banques et des multinationales. La Cité prend de l’expansion, surtout vers le haut… Les tours de bureaux n’ont d’égales que la haute finance. L’ouverture du Gherkin, cornichon emblématique de 180 mètres, entraîne la construction frénétique de gratte-ciels au sein de la Cité, non sans créer un certain effet écrasant sur les bâtiments anciens. SOUTH BANK En 1951 se tient le Festival of Britain, une grande exposition nationale des arts et des industries. Un nouveau style de vie voit le jour grâce à une équipe de jeunes architectes, de designers (Terence Conran, Robin et Lucienne Day) et d’artistes talentueux. Ils signent l’événement à l’image d’un monde nouveau. Un design moderne, inventif et abordable pour tous.


Ben Nicholson (1894-1982) est considéré comme le père de l’art abstrait en Angleterre. Il est associé au modernisme britannique. On lui commande cette murale pour le Riverside Restaurant, dessiné par les architectes Maxwell Fry et Jane Drew, et érigé sur le site du festival. Ernest Race crée la chaise Antelope, qui est proposée en chaise simple ou en banc. Développés spécialement pour les terrasses extérieures du site du Festival of Britain, les sièges se déclinent selon les couleurs du festival : bleu, jaune, rouge ou gris. COVENT GARDEN (TRAFALGAR SQUARE) Paul Smith et Stephen Jones s’y installent et leurs boutiques deviennent des lieux de culte. Smith libère l’habit pour homme. Jones crée des couvre-chefs spectaculaires. Vedettes rock, royauté et autres célébrités se les arrachent pour épater la galerie. BLOOMSBURY (POP ART) Vers 1950-1960, la société de consommation se révèle. Le pop art se nourrit de publicités, d’emballages, de magazines. Ses inventeurs, Paolozzi, Hamilton et Henderson sont issus de la Slade School of Art, ici dans Bloomsbury. « Père du pop art britannique », Hamilton le décrit comme étant « populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, séduisant, plein d’astuces, et qui rapporte gros. » Le pop est partout. SOHO / MAYFAIR Lieu d’excès, d’excentricité et surtout de contrastes, Soho, c’est LA place! Années 1950, Francis Bacon et ses amis s’éclatent au célèbre Colony Club… comme le feront 30 ans plus tard les Young British Artists. On assiste à la naissance des “Swinging Sixties”, à l’apogée de Carnaby Street avec ses boutiques et sa jeune clientèle flyée. Tout près, la vénérable Royal Academy, les habits classiques dans Savile Row, et même la haute couture d’un Hussein Chalayan. KENSINGTON En plus de ses belles maisons victoriennes, des boutiques design, des grands musées et autres hautslieux culturels, ce quartier abrite le vénérable Royal College of Art – meilleure école d’art au monde! Des générations de grands artistes et d’artisans sont issues de cette vénérable institution. Au début des années 1970, la créatrice de mode Barbara Hulanicki ouvre sa boutique Big Biba. Le style hippie domine l’univers Biba et les créations de Thea Porter, Ossie Clark, Zandra Rhodes... La mode est en ébullition. CHELSEA (MODE) Courte, courte, toujours plus courte, la jupe, pendant les années 1950-1960! Mary Quant ouvre sa première boutique de mode à Chelsea, sur King’s Road. La mini-jupe, ce petit rien du tout : une grande révolution! Les clientes se l’arrachent. La jeune Mary coud la nuit pour vendre le jour. Ses créations sont jeunes, simples et abordables. Quelle effervescence! Tout semble permis. Sexe et subversion sont dans l’air. L’establishment crie au scandale. Quelque 50 ans plus tard, Chelsea est un quartier plutôt mainstream, chic et de bon goût.


CHELSEA (PUNK) Anarchy in the UK! Années 1970, crise économique, climat social pourri, spectacles éblouissants de glam rock et montée du mouvement punk! Le flamboiement des uns par rapport au style trash des autres. Les Stones sont glams avant le temps, l’excentrique David Bowie incarne ce style à la perfection : il défie les conventions, mélange les genres, altère, réinvente, repousse les limites. Après : le punk… révolution et rupture! The Sex Pistols s’attaquent au plus grand symbole de l’establishment avec un God Save the Queen outrancier. Vivienne Westwood et Malcolm McLaren, leurs designers fétiches, ouvrent la boutique Let it Rock... qui devient SEX... pour aboutir en World’s End. ABBEY ROAD Beatlemania? Sur Abbey Road, ça ne dérougit pas! Chaque année, des milliers de fans viennent en pèlerinage pour s’imprégner de l’aura de leurs idoles. Les Beatles ont enregistré la plupart de leurs albums aux Abbey Road Studios. C’est dans cette fameuse rue que la photo de l’album Abbey Road a été prise. Les plus grands musiciens du monde viennent enregistrer dans ces studios, classés patrimoine national. CAMDEN TOWN Ce quartier animé est connu pour ses marchés aux puces et sa culture alternative. Caché dans une ruelle, se trouve le minuscule atelier du grand artiste Frank Auerbach. Il y peint en solitaire, 365 jours par année. Depuis plus de 60 ans, il ne fait que peindre, toujours les mêmes amis, les mêmes paysages urbains, ici à Camden Town. Deux designers industriels, Thomas Heatherwick et Ron Arad, ont aussi leurs studios dans ce quartier. CAMDEN TOWN / KING’S CROSS Années 1970, 1980, 1990… Camden Town, Camden Market, Camden Palace, des lieux mythiques entre counterculture et club culture : hippie, punk, post-punk, “new romantics” et autres rebelles… avec leur musique, souvent live, leurs boîtes de nuit, leur mode, leur art, leur drogue. Nourrie par les écoles d’art, Camden Town vit une effervescence créative spectaculaire. John Galliano et Alexander McQueen s’inspirent justement des styles extravagants de la rue et des clubs. ARCHWAY Située au nord dans le quartier d’Archway, la Bomb Factory Art Foundation est la nouvelle destination artistique. En quête d’espaces abordables, les artistes se retrouvent de plus en plus loin du centre. S’y installent une trentaine d’artistes dont Mark Wallinger, artiste conceptuel. Puis, Pallas Citroen, artiste locale, anthropologue, mannequin, gérante de clubs de nuit. En 2015, elle transforme l’ancienne usine de munitions en centre d’art. Make Art, Not Bombs! EAST END Dans les friches industrielles et entrepôts abandonnés de ce quartier populaire dont personne ne voulait, bon nombre d’artistes y ont fait leurs débuts, comme Papa Pop Hamilton. « Plus important artiste britannique », toujours à l’avant-garde, Hamilton a influencé des générations d’artistes comme les Young British Artists des années 1980-1990. C’est dans l’East End que ces enfants terribles ont commencé. Leur présence revitalise cette partie de Londres.


COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

VISITES, ATELIERS, SPECTACLES MUSICAUX, CONFÉRENCES ET CINÉMA POUR VIVRE PLEINEMENT L’EXPÉRIENCE ICI LONDRES! Québec, le 16 mai 2018 – En complément à l’exposition Ici Londres, le Musée de la civilisation propose une programmation d’activités culturelles et éducatives qui prolonge le plaisir des visiteurs dans cette immersion dans la capitale britannique.

Des visites guidées originales Dans cette exposition qui nous plonge au cœur des courants créatifs de la ville de Londres, le rôle du guide-animateur est celui d’un guide-touristique. Ainsi, il est possible pour le visiteur d’attraper une visite au passage, comme on attrape un double decker ou un black cab. En quinze arrêts clins d’œil, Ici Londres, Tour de ville permet au visiteur d’en apprendre davantage sur les volets politiques, sociaux et historiques ayant marqué Londres. Durée : 30 minutes / Capacité : 15 personnes

Quant à Ici Londres, Tournée musicale, elle propose un circuit tout en mélodies, permettant de découvrir les grands noms de la musique britannique, voyageant entre divers styles musicaux, tel le rock, le glam rock, et le punk. Durée : 15 minutes / Capacité : 5 personnes.

Ici Londres au MLab Creaform Lorsque l’on pense à Londres, on pense aussi à la musique! Dans le laboratoire numérique du Musée de la civilisation, chaque visiteur pourra programmer, découvrir et performer des hits britanniques grâce à des instruments connectés. Un atelier qui, comme Londres, se veut vibrant et créatif! Durée : formule fixe et en continue selon les périodes / Public : 8 ans et +


Spectacles musicaux La cour intérieure du Musée de la civilisation prend des allures de pub anglais toutes les fins de semaines de l’été! À travers les rythmes du « house band » du Musée, formé de six étudiants de la Faculté de musique de l’Université Laval, les visiteurs sont invités à redécouvrir des classiques du rock anglais. Au programme : David Bowie, Pink Floyd, Adele, The Police, Elton John, The Beatles, Coldplay et bien d’autres! 2 spectacles de 30 minutes présentés tous les samedis et dimanches, du 30 juin au 25 août 2018. En cas de pluie, les spectacles seront présentés dans le hall.

Conférences La ville de Londres peut prendre plusieurs formes, selon le regard de chaque visiteur. Pour découvrir différentes facettes plus en profondeur, six conférences seront présentées au cours des prochains mois : • • • • • •

Le Londres de Geneviève Borne – Le mercredi 26 septembre à 14 h; Londres, capitale du rock! avec Serge Lacasse, professeur à la Faculté de musique de l’Université Laval – Le mercredi 31 octobre à 14 h; L’influence britannique sur l’architecture de Québec avec David Mendel, historien –Le mercredi 28 novembre à 14 h; La monarchie anglaise avec Marc Laurendeau, journaliste – Le mercredi 30 janvier 2019 à 14 h; La littérature anglaise de Charles Dickens à John Le Carré en passant par Conan Doyle – Date et conférencier à confirmer; De Georg Friedrich Haendel à Benjamin Britten, avec Jonathan Cohen, directeur musical de la formation musicale Les Violons du Roy – Date à confirmer.

Cinéma Le Musée de la civilisation et Antitube présentent trois films qui ont comme décor Londres, cette ville d’exception, à une époque où elle entra de plain-pied dans la modernité. Présentés à l’auditorium Roland-Arpin du Musée de la civilisation. A Clockwork Orange (Orange mécanique), 1971 Film d’anticipation de Stanley Kubrick, d’une durée de 136 minutes. Version originale anglaise avec sous-titres français. Présenté le mercredi 31 octobre 2018 à 19 h 30

Blow-Up, 1966 Drame de Michelangelo Antonioni, d’une durée de 111 minutes. Version originale anglaise avec soustitres français. Présenté le vendredi 2 novembre 2018 à 19 h 30

A Hard Day’s Night (Quatre garçons dans le vent), 1964 Film musical de Richard Lester. Version originale anglaise avec sous-titres français. Présenté le dimanche 4 novembre 2018 à 13 h

Concerts Une série de 4 concerts classiques à la Chapelle du Musée de l’Amérique francophone : à la découverte de la musique anglaise. Automne 2018 – Hiver 2019. Programmation détaillée à venir.











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Musée de la civilisation de Québec: au diapason de Londres

Photo: Stéphane Audet Icône On retrouve notamment dans l’exposition «Ici Londres» une maquette du cœur économique de Londres (la City) au centre de la salle.

Jérôme Delgado à Québec Collaborateur 18 mai 2018


Culture

La ville de Québec, un pastiche de Londres ? De loin, la vue du Musée de la civilisation donne cette impression. Sur la façade a poussé la tour du Big Ben, du moins sa réplique en vinyle. Une fois près de l’entrée, le visiteur découvre un panneau du métro londonien. Le célèbre cercle rouge avec sa barre bleue indique ici « station Musée ». Si Québec se donne ainsi des airs british, c’est que le musée abrite désormais l’exposition Ici Londres (https://www.mcq.org/fr/exposition?id=483407). Mais les apparences sont trompeuses. Car Ici Londres n’est pas un ramassis de pièges. Même si le parcours de l’expo débute devant un (vrai) Black Cab — l’Austin FX4 immatriculé Québec qu’un pub de la rue Saint-Jean a conservé sous ses atours de taxi londonien —, le propos ne s’embourbe pas dans ce genre de clichés. Il cherche plutôt, et y réussit, à scruter les formes artistiques qui ont jailli dans Chelsea, South Bank, East End et combien d’autres quartiers de la capitale britannique. Exit le conservatisme et les monuments du passé. Place à la créativité née dans l’après-guerre. Couvrant des décennies de création dans les arts visuels, la mode, la musique et le design, Ici Londres dresse le portrait de celle qui a su se renouveler afin de demeurer un pôle culturel d’influence. « On voulait comprendre pourquoi Londres s’est trouvé à l’avant-garde, ce qui a fait sa force d’attraction pour tant de créateurs de différents domaines, résume Caroline Lantagne, chargée de projet pour cette exposition conçue à Québec. La création est devenue un agent et un reflet de la transformation de la société. » Du Festival of Britain, qui lance en 1951 l’idée que le mobilier peut être de bon goût et abordable (IKEA n’a rien inventé), aux Young British Artists (YBA), génération dorée et milliardaire apparue dans les années 1990, en passant par la minijupe, la beatlemanie, le punk : Londres, c’est ça et bien plus. L’expo est la troisième que le Musée de la civilisation consacre à une ville à un moment charnière de son histoire. Après les regards sur Rome (2011) et sur Paris (2013), Ici Londres s’en distingue pour son contenu essentiellement artistique et contemporain. Que des oeuvres, empruntées en majorité de l’autre côté de l’océan et réalisées en fonction, ou en réaction, des conditions de vie. Un exemple : l’icône du pop art britannique qu’est devenu un collage de Richard Hamilton. Avant l’émergence des Warhol et autres pop américains, l’exposition This Is Tomorrow de 1956, dont l’affiche reproduit l’oeuvre de Hamilton, est un premier écho à la naissante de la société de consommation. Un quartier à la fois Sectionnée par îlots vitrés, au détriment parfois des oeuvres, la scénographie de l’expo mime la carte géographique : au centre de la salle, une maquette du coeur économique de Londres (la City) et au sol, une animation de la Tamise. Chaque îlot, lui, est associé à un quartier, favorisant les regroupements thématiques.



Photo: Stéphane Audet Icône Artéfacts liés à l'histoire des Beatles

Abbey Road, ce sont les Beatles et les costumes portés par Lennon. East End, ce sont les YBA, dont on a droit à plusieurs exemples, bien que les plus irrévérencieux se trouvent dans la section Chelsea, partie ouest de la ville d’où Saatchi les a mis sur le marché. Le meilleur cas : Popcorn Shells (1995), de Chris Ofili, une oeuvre comportant des excréments d’éléphant. C’est aussi à Chelsea qu’on croise les Sex Pistols, les Rolling Stones, Bowie, puis des phares de la mode qui s’y sont greffés, dont Vivienne Westwood, la styliste derrière la mode punk. C’est aussi dans ce quartier qu’a oeuvré Mary Quant, la mère de la minijupe, symbole de liberté, ainsi que le polémique Allen Jones, auteur des sculptures érotiques où le corps féminin devient meuble. La cohabitation est un des traits de la capitale britannique. « On peut mettre en parallèle l’anarchie et la monarchie, l’avant-garde et la tradition, la pauvreté et la richesse. Les contrastes contribuent à créer un terrain propice où l’on peut oser des choses », analyse Caroline Lantagne.


Photo: Stéphane Audet Icône Artéfacts liés à l'histoire des Sex Pistols

Condensé, parfois confus, le parcours a néanmoins ses coins plus aérés et se résume parfois à une seule oeuvre. Toute une, dans le quartier Archway : l’installation vidéo Royal Ascot (1994), où l’artiste Mark Wallinger se moque des protocoles royaux.


À moins de vouloir se perdre dans ce Londres muséal, le visiteur gagnera à se laisser guider par l’application numérique. La voix de l’animatrice Geneviève Borne, auteure du bouquin 300 raisons d’aimer Londres (2017), identifie chaque secteur, ce que la signalétique n’arrive pas toujours à faire. C’est aussi par des capsules de réalité augmentée que le public expérimentera mieux certains éléments de l’expo, notamment ceux liés à la musique. Oui, une trame musicale anime la salle d’exposition, mais ce ne sont que les airs les plus populaires qu’on entend. Sauf erreur, le God Save the Queen, celui des Sex Pistols, brille par son absence. Pas de pastiche en salle, même pas l’hymne.



















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Journal de MontrĂŠal 17 mai 2018

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