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01-Motivation et Contexte

Motivation et Contexte01

Le récit,une notion qui m’a toujours intriguée… L’histoire racontée est-elle vraiment celle du passé ? Quelle relation entretient-elle avec le présent ? Comment reste-elle présente et vivace ?

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La ville porte la trace, l’empreinte, tant matérielle qu’immatérielle. Elle est le témoignage de toutes les époques. Il s’agit également d’une identité commune ancrée dans l’histoire, que nous avons le devoir de léguer aux générations futures. Constatons alors que « la ville ancienne, elle, continue à nous parler ; la vie, notre vie continue à s’y dérouler […] elle est un patrimoine vivant » (cité par Patrice Béghain, livre Patrimoine, politique et société, 2012, p.76) Passionnée de civilisations anciennes, en parcourant les ruelles de la médina de Kairouan, des scènes se présentent et des récits font rêver, représentant et constituant la mémoire des lieux.

En d’autres termes, les vestiges du passé nous offrent un accès direct à un héritage, un patrimoine qui risque de se perdre, d’où cette volonté d'actualisation tout en gardant l’aspect authentique. Ce travail a été déclenché suite à la vidéo faite récemment sous forme d’action « » par l’association «mémoire et édifices» pour rafraichir la mémoire collective kairouanaise, leurs propos consistent à collecter des histoires du passé, des récits, des mythes sur la médina de Kairouan. Ainsi, la meilleure solution de mettre un lieu patrimonial en scène et de lui rendre sa valeur qu’il mérite, est de retranscrire les histoires du passé, expérimentant les mythes autour de ce lieu qui a perdu son calibre à travers le temps.

cette sensibilté a ce que poura reveler un lieu a été appuyée dans l'atelier de 5eme année du premier semestre. On a conclu que la sacralisation du patrimoine le tue. En effet, la muséification détache le bâtiment de son contexte ainsi il devient une image et non un lieu de vie, étant donné que: donc, «Toute société qui détruit trop ne peut plus se souvenir.» (Jean-Marc Rohrbasser, livre Gérontologie et société 2004, p. 56).

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