PREMIER LIVRE DES ROIS
CHAPITRE 1. Il y avait un homme de RamathaïmSophim, dans la montagne d'Ephraïra, était fils de il qui s'appelait Elcana Jéroham, fils d'Eliu, fils de Thohu, fils ;
I
1. Fuitvir unus de Ramathaim-Sophim, de monte Ephraira,etnomen ejus Elcana, filius Jeroham, filii Eliu, Suph, Ephrathseus.
filii
Thohu,
filii
de Suph, Ephraïmite.
femmes, dont l'une Anne, et la seconde Phénenna. Phénenna avait des enfants, et Anne n'en avait pas.
2. Et habuit duas uxores, nomen uni Anna, et nomen secundae Phénenna; Fueruntque Phenenn* filii Annae autem non erant liberi.
3. Cet homme allait de sa ville à Silo aux jours ordonnés, pour adorer le Seigneur des armées, et pour lui offrir des
sua, statutis diebus, ut adoraret et sacri-
2.
avait deux
Il
s'appelait
—
I, 1
§ I.
I.
—
VII, 17.
Judicature d'Héli. 1,1
— Naissance
et
I, 1
— IV,
22.
consécration de Samuel.
^
II, 10. ,
—
:
les
deux Ramah par<rit
;
ou
:
in Silo.
Erant
à environ trois heures au nord de Jérusalem. De monte Ephraim : les montagnes centrales de la Palestine cisjorJanionne. Elles s'étendaient jusque sur le territoire de Benjamin (Jud. iv, 5; Atl. géogr., pi. vu). Elcana, selon sa généalogie complète (I Par. vi, 22), était un lévite de la
—
Ephrathœus
a,
et ailleurs
ici
(III Reg. XI, 26), le sens d'Ephraïmite; xvii, 12, et Ruth, I, 2, ce nom désigne les habitants de
l'antique Ephratha, ou Bethléem.
les
donné son nom au « pays de Suph » dont nous avons parlé plus haut. Daas uxores. La polygamie était tolérée par la loi mosaïque. Cf. Deut. XXI, 16-17. Peut-être Elcan» n'avait-il épousé Phénenna qu'à cause de la stérilité d'Anne ( vers. 2 ). Anna. Hébreu Hannah, grâce le nom de la femme de Tobie ( Tob. i,
—
Le second
civitate
—
:
duel
vir ille de
Domino exercituum
ficaret
famille de Caath.
Elcana et sa famille à Silo. 1 1-8. 1-2. Les personnages principaux Chap. I. nous sont d'abord présentés. Fuit vir. Dans 'hébr. vcyy'hi, « et il y eut », comme en tête des trois livres précédents et de plusieurs autres. Cf. Jos. 1, 1 et le commentaire. RamathaïinSophim. Le premier de ces deux noms est au 1»
Et ascendebat
3.
—
PREMIÈRE PARTIE Les derniers Juges d'Israël. Section
;
deux hauteurs.'
désigner, d'après ix, 6,
le dis-
dans lequel était située la ville natale de Samuel («le pays de Suph »). Ce nom complet n'est pas employé ailleurs i'hébr. dira désormais simplement Râmah ( Raniatah, vers. 19, etc., qui a occasionné le Ramatha de la Vulgate, équivaut à l'accusatif de mouvement). Deux opinions principales se sont formées sur l'emplacement primitif de Ramah les uns se décident en faveur du Neby Samouïl, hauteur relativement considérable qui se dresse au nord-ouest de Jérasalem {Atl. géogr., pl.xvi; pi. xvin, profil 4) les autres, dont nous partageons le sentiment, identiflent le Neby Saraouïl à Maspha ( note de Jud. xx 1 ) et confondent le Ramah actuel avec celui de la tribu de Benjamin, Jos. xvm, 25, qui ne diffère pas du village d'Er-Râm, bâti sur une colline conique,
trict
;
:
;
,
,
On
croit
que
Su2}h,le dernier ancêtre d'Elcana mentionné dans ce passage, avait
—
—
:
;
de
prophétesse qui assista avec le saint la présentation de Jésus au temple (Luc. ii, 36), et aussi, d'après la tradition, de la mère de la sainte Vierge. Phénenna, 9
)
,
la
Siméon à
vieillard
—
—
P'ninnah, perles, ou corail. Fueruntque...: du côté de Phénenna, la famille tut
Hébreu
:
complétée par des enfants. 3 - 8. Les pèlerinages d'Elcana et de sa famille à Silo tristesse d'Anne. Statutis diebus. Hébr de jours en jours; c.-à-d. tous les ans. Voyez Jud. xvii, 10 et le commentaire. Probablement pour la Pâque. d'après Ex. xiii, 10. Doynino exercituum. Dans I'hébr. Thovah V&a'^f. Première apparition de ce nom célèbre, qui reviendra ;
—
:
—
;