LES
ACTES DES xVPOTUES
INTRODUCTION
—
titre et le sujet du livre. De très anciens témoi^'najzes en font foi \ dont nous entreprenons l'étude a toujours été aj)peié IIpâ;£t; àzo^T'.ÀcDV *; en l;<tin, Acta., ou plus habilu<'llernent, i4cfi<s apostolorum. Ce (jui revient à dire: Histoire des A[)ôtres. Mais il faut prendre ce nom dans un sens assez larg'e, car le livre des Actes est loin de raconter d'une manière conjpléte et détaillée le ministère de chacun des menihn'S du collège apostolique. S'il commence p;ir cit«_T leur liste ', s'il les mentionne ensuite collectivement de teujps à autre ', il ne revient nommément (jue sur six d'entre eux, y compris saint Paul"'; bien plus, en réalité, c'est de saint Pierre et de saint Paul (|u'il s'occupe surtout. On ne saurait dire si le titre provenait de l'auteur même du livre, ou s'il a été ajouté plus tard. Il est certtin, du moins, rju'il est aussi ancien que la collection du canon du Nouveau Tesliunent. Le récit des Actes se ralLaclie très étroitement à celui dts évangiles, spécialement de l'évangile selon sxiint Luc, dont il se donne dès ses premières lignes comnie la continuation °. Il s'ouvre par l'ascension de Notre-Seigneur Jésus^".hrist et par la descente du Saint- Ksprit sur le groupe d'ihnes lidèles qui formaient rKi,'lise naissiinte puis il expose l'histoire des premiers développements de cette société, que le Sauveur était venu fonder pour le salut du monde. Toutefois, l'écrivain sacré, ne voulant pas tout raconter, a fait un choix parmi
1°
Le
l'écrit
;
* Voyfxulnt Irtnéc, ode. //jrr., v, IJ; Clément (l'Alex., Strvm., v, IJ Tprtullien, dt UaiH;
10, etc.
!>nio,
bemucnup oiteux garmnllo que Ilpi-
* I/<rç'>n
Ut;
Tr.iv
iTToaTCiiujv, avec l'article.
'
Cf. I.
*
Voyrx,
IH, 2» '
;
13. II,
vr. G
Ce Boui
;
:
U.
37, 4Î 43; IT, 13-37; v, J, lï,
Vlil. 6,
14, 18, etc.
Mint Tlcrrc et talnt Paul, saint
Jran, alut Jao<{un Miocur rt Judat.
le
Majour, nlot
Jac«|iic« 1«
* Voyox I, 1, où le troUième àranfiio e»t Dominé spiuTo; XÔyo;, piTnilcr traité; c'f»l donc un 2tv.Ttpo; Xoy^;, ou spcon-l traité, que MOU» avons Ici. Tomp. auul Act. i, 2-17 et hue.
XXIV,
au
ftO
même
et
M.
l.e* drtix
écrliisont auaai dddléa
(«rvoniuigt», Tbéiiphll*.
LES ACTES DES APOTRES
606
événements, à la façon des évang-élistes il glisse sur certains points, il en passe d'autres entièrement sous silence, il s'étend au contraire longuement sur plusieurs. Dans les chap. i-xii, c'est autour de saint Pierre que les épisodes sont groupés*; les chap. xiii-xxviii sont réservés à peu près exclusivement à saint Paul, dont les voyages apostoliques sont décrits avec assez d'ampleur. Rien de plus naturel, d'ailleurs, que cette part prépondérante accordée aux deux apôtres qui jouèrent, l'un en vertu de sa primauté, l'autre par son ardente acti-
les
:
au milieu des païens, un rôle capital dans l'histoire de l'établissement de Le livre des Actes se termine brusquement, après avoir raconté l'arrivée de saint Paul à Rome comme prisonnier et le commencement de sa captivité. On a parfois conclu de là, surtout à notre époque, que saint Luc avait rintention d'écrire un troisième volume (xpiToç Aoyo;), dans lequel il aurait exposé la suite de l'histoire des apôtres. Mais ce n'est là qu'une simple conjecture. Le mieux est de dire que « l'auteur s'arrête (à cet endroit) parce qu'il avait atteint son but ». Et c'était certainement une grande chose que d'avoir montré l'évangile, après ses humbles débuts à Jérusalem et en Palestine, arrivant dans la capitale du monde, après avoir traversé en conquérant de nombreuses provinces de l'empire, et recruté des adhérents innombrables chez les païens vité
l'Église.
comme On a
chez les Juifs.
justement que ce beau livre est résumé tout entier dans la parole adressée par Jésus- Christ à ses apôtres au moment de son ascension « Vous serez mes témoins dans Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'à l'extrémité de la terre ^. » Nous constaterons à chaque pas ce progrès ^. La durée des événements racontés est d'un peu plus de trente ans (30 à C3 dit fort
:
après J.-C).
Le plan
du
des Actes ont été implicitement indiqués parties les Actes de saint Pierre^ dans les lignes "^. xiii-xxviii chap. La première, qui de saint Paul, et les Actes chap. i-xii, raconte la naissance de l'Église à Jérusalem et les débuts de sa dilfusion, soit chez les Juifs, soit dans le monde païen, renferme deux sections 1« les origines du christianisme à Jérusalem, i, 1-viii, 3; S'' la préparation et le commencement de sa diffusion chez les Gentils, viii, 4-xii, 25. La seconde, qui décrit les misl» le premier voyage sions et la captivité de saint Paul, en contient quatre apostolique de Paul et le concile de Jérusalem, xiri, 1-xv, 35; 2» le second voyage de l'apôtre des Gentils, xv, 36-xviii, 22; 3o son troisième voyage,^ xviii, 23 -XXI, 16; 4f sa captivité à Césarée et à Rome, xxi, 17-xxviii, 31 '. 3o L'auteur des Actes des apôtres. Exception faite de quelques sectes hérélic[ues, qui rejetaient en tout ou en partie l'enseignement de saint Paul, et qui niaient par là même plus ou moins l'authenticité du livre des Actes ", l'antiquité chrétienne a toujours regardé cet écrit comme canonique, et l'a attribué d'un 2*^
et la division
qui
livre
précèdent.
Deux
:
:
:
—
commun
accord à saint Luc. Les Pères apostoliques en citent d'assez
* Voyez I, 16 et 88,; ii, 14 et se., 38 ; m, 4 et M., 12 et 8«.; IV, 8 et se.; v, 3, 29 et ss. ; viii, 1» et M.; IX. 32 et 88.;x, 5, 6, 34 et 88.; xi, 4, et M.; XII, 3 et 88.
' I, St.
*
SccoikI
Tlil,
:
TÉglIse à Jérugalem,
:
:
:
Quelques interprètes adoptent trois ou q-mtre
parties; mais cela revient au
môme,
car tout
monde est
d'accord pour les subdivisions principales, tant elles sont clairement marquées. Pour une analyse plus détaillée, voyez lo commentaire, et noire Blblia sacra, pp. 1214le
•*
Premier Btale
r, 1
viii,
iU le l'Église en Judée et en.Sainarle, 4-xi, 18. Trolulème «tude rÉgllse u Antiochc de Syrie, xi, 19-xiii, z:>. Quatrième i'égllte dans le monde païen et L Uodic, stable XiU, l'XXVilI, 31.
3,
^
nombreux
124C. ^ Notamment, les Éblonites (voyez saint Éplph., Jlaer., xxx, 3, 0), les disciples de Marclon CTertull., adv. Marc, v, 2) et les Muulchéens (saint Aug., Epist., 237, 2).
LES ACTES DES APOTRES
C07
pa«syges, ou y font allusion comme à une partie de la sainlii Écriture '. A partir de la fin du second siècle, le canon de Muratori *, saint Irénée^, Tertullien*, mentionnent formellement saint Luc Clément d'Alexandrie ' et Origène comme l'auteur, et tous les témoignages subséquents des Pères et des anciens écrivains ecclésiastiques sont conformes à cette tradition que l'Église n'a fait (jue confirmer par ses décrets ofliciels '. Cette même tradition trouve une autre excellente garantie dans ce qu'on nomme aujourd'hui les preuves internes ou intrinsèques, c.-à-d., dans le fond f't la forme mêmes du livre des Actes. On peut, en effet, démontrer successivement les propositions suivantes 1*^ Cet écrit est remarquable par son unité de plan, de pensées et de style; il ne peut donc avoir été composé que par un seul *^
,
:
et
même
auteur'*;
2t>
L'auteur est tellement familiarisé avec les idées et
le
^'enre
de saint Paul, qu'il ne peut être qu'un des disciples du grand Apôtre; 3" Les divers passages dans lesquels il parle à la première personne du |)luri<'l démontrent jnscju'à l'évidence qu'il fut h plusieurs reprises le compagnon de voyage de saint Paul"; i" Saint Luc est l'auteur de ces passages et aussi du littéraire
livro cntiei'
^".
Rappelons enfin que les Actes des apôtres, ainsi qu'il a été dit plus haut *', se donnent ouvertement comme l'œuvre du troisième de nos évangélistes; assertion dont la vérité est si bien démontrée par l'identité du style des deux écrits, qu'elle est à peine l'objet d'un doute parmi les rtitionalistes eux-mêmes. 4" Le temps et le lieu de la compositiov Le livre des Actes fut cerlaineraent écrit avant la ruine de Jérusalem (70 de notre ère). En effet, non seulement il ne fait pas la moindre allusion à ce terrible événement, mais il parle du temple, du culte, des sacrifices, des synagogues, en un mot, des choses juives, comme e.xistant encore à l'état normal dans la capitale d'Isra»M. De nombreux comnn'ntateurs catholicjups »'t protestants admettent aussi que la composition fut antérieure à la mort de saint Paul, et qu'elle eut lieu, comme le pensait déjà saint Jérôrrie ^^, après les deux années de captivité mentionnées aux dernières lig^ies du récit (xxvill, 30-iih, par conséquent, vers l'année 0.'V Dans ce cas, c'est à Home même que saint Luc aurait fait sa rédaction '^. On ne peut rien dire de [tins au sujet du lieu de la composition.' .*)" Les sources du livre des Actes. Au début de son évangile, i, l-'», saint Luc nous fournit lui-même (fuelques détails sur ce point, aucfuel la critique a donné de nos jours une importance exagérée. Il a cherché soigneusement des documents, nous dit-il, et nous pouvons être sûrs qu'un historien actif et intelligent comme lui en aura trouvé sans peine. Quant à préciser la natur-e des sources, presque verset par verset, comme ont voulu le faire tout récemment plusieurs .
—
—
' Kiitrc autri'h, i>alnl Clément ilo Uonoe, saint r<ilycan>e, faliit JuHtln, saint iK'iace martyr. Voyez Comely, Inirod. tpee. in y. T. libroê, \i.
317 et *
1.08
wt.
Actes sont
nomméa dani
u
liste
après
1?« évangiles.
» *
Adv. Hftr., ITI, M. tK Jrjun.. Il»; de Prucript..
'
Strom.. V,
'
Adv. CelM VI, IJ. Par exemple, dans
'
(
2Î, etc.
î.
:
lea ooncllee
de Trente et
du Vatican. * Baur et la fainetim « (Senlo de Tnblngiie ont admirablement contr1ba<^ h mettre ce f.ilt
t>
en
CCI partages aont au nombre de quatre
ilatt.
" '*
^'
MW., t. m, n. »76, 2». rugf «05. Df Vir. illiiKlr., 7. Il y avait accompagné taint raul. d'apr
XXTIII, 10.
rellff.
*
'
,
,
^
XVI, 1(J17; XX, 51i; xxi, l-ld; xxvii, IXXVIII, \G. Ils se font remarquer par la vie, la frilchfur du n^lt, et par de nombnux deuils qui ne peuvent venir que d'un témoin tKalalrt». Leur Ktjle est tout h fait semblable & celui du rvhic du livre, rt 11 n'y a pas à douter que le tout n'ait par un auteur uniqut*. '" Voyex 'liment de ces proiMwItlons dans Cornely, /. r, p. 3Sl et »». dans Felton, dlf AjwttrlgeMrhiehte IKW*. pp. 15-:2; dans le
:
*
LES ACTES DES APOTRES
COo critiques allemands, c'est là
Pour
les chap.
une impossibilité manifeste^ Distinguons, cependant. des laits dont saint Luc ne fut pas témoin,
i-xii, qui racontent
le riche trésor des traditions de l'Église primitive, des témoins oculaires, soit un certain nombre de documents écrits. Pour Les chap. xiii-xxviii, il n'eut, le plus souvent, qu'à se reporter à ses souvenirs personnels, à ceu.x des autres disciples de saint Paul, à ceux de saint
il
eut à sa disposition soit
soit les récits
—
—
maint passage de ses épîtres en fait foi'-^, dans ses Paul lui-même, qui, conversations intimes, revenait volontiers sur les divers épisodes de sa vie. C'est tout ce qu'on peut dire de certain et cela nous suflit d'ailleurs pour nous fier entièrement à l'auteur des Actes ^. 6» Le but que se proposait saint Luc, en écrivant ce second livre, était le même que pour son premier livre, l'évangile'' il s'agissait donc, ici encore, de confirmer dans la foi chrétienne, tout d'abord Théophile, le destinataire immédiat des deux volumes^, puis tous les autres lecteurs. Or, après le récit de la vie, de la mort et de la résurrection de Notre -Seigneur Jésus- Christ, rien ne pouvait mieux démontrer la divinité du christianisme que l'histoire merveilleuse de son développement rapide à travers le monde juif et le monde païen malgré des obstacles de tout genre. Pour celte question comme pour la précédente, la critique rationaliste s'est étrangement fourvoyée, en prêtant à l'auteur de notre livre ^ des vues et des tendances qui n'ont d'existence que dans certains esprits modernes ou contemporains. En supposant, comme base de ces divers systèmes, que l'Église naissante avait été en proie à de graves divisions intestines, occasionnées par deux partis rivaux, dont l'un s'appuyait sur saint Pierre et l'autre sur saint Paul, on a prétendu, tantôt que l'historien a voulu présenter aux « Pétriniens » l'apologie de saint Paul, dont il était le disciple enthousiaste; tantôt qu'il a pris la défense de saint Pierre contre les a Pauliniens », tantôt qu'il a composé une sorte (ïeirénikon destiné à ramener la paix entre les deux partis hostiles. En toute hypothèse, il aurait arrangé, transformé, ou même inventé positivement les faits, pour qu'ils pussent s'harmoniser avec son but. Mais ce n'est là, indépendamment de l'existence du parti judaïsant, que de l'imagination pure et simple l'étude du livre suflit pour le démontrer'. 1^ La valeur historique du livre des Actes est parfaite, et a été souvent admirée, même par des exégètes qui ne croient ni à son authenticité, ni à son inspiration. « Ecrit d'un prix inestimable comme écrit historique »; « idéal d'histoire ecclésiastique », disent-ils. Sans lui, à part quelques traits épars dans les épîtres de saint Paul, dans les épîtres catholiques et dans les rares fragments qui nous restent des premiers écrivains ecclésiastiques, nous ne connaîtrions rien de l'origine de l'Église. ,
:
,
:
*
Ua
écrivain protestant Jugeait naguère avec
peu par divers reviseurs et rédacteurs aux vues
une
sévérité Irèa légitime cette manière défaire toute «ubjecllve et arbitraire: « Le problème (des
opposées.
EourjfcO a été attaqué par un certain nombre de crlilquts, la plupart de rang inférieur, qui ne léirblent pa^ rivolr obtenu le moindre succès, et dont la méthode no conduira probablement
I,
(oxx plutôt
tantiel».
cerulncment) ikibù dea résultats subs-
En
théorie» e«t
méthode
est
réalité,
la geulo exf>osltion
de ces
une condamnation eu fusante... La tellement a priori et antlsclentl-
flque, qaellc ne i>ouvalt aboutir. »
On ne parviendra Jamais k démontrer que le livre des Actes D'est qu'une compilation produite peu & ,
* Cf.
Rom. XV, 16-32;
11-11, 14; Phll.
III,
II Cor. i,
3-7,
8-10; Gai.
etc.
' Voyez ce qui sera dit plus bas, au 7», sur sa parfaite véracité. ^ Cf. ^
Luc.
1
,
4.
Cf. Luc. I, 3 et Act. i, 1.
* Auteur qui n'aurait vécu que dans la première moitié du second siècle. ' Du reste, môme dans le camp rationaliste, ces théories ont trouvé des adversaires ardent^, de sorte que, à ce point de vue encore, notre livre est sorti intact du feu de la critique ^, (t
LES ACTES DES APuTItES
De
609
plus, « l'autour des Acte^ était parfaitement renseigné sur tout ce qu'il De tous les livres de l'Ecriture, aucun n'a un champ si vaste et si peu
raconte.
familier aux Juifs. Saint Luc nous conduit en Syrie en Chypre en Asie Mineure, en Grèce, en Italie; son récit est plein d'allusions à l'histoire, aux mœurs, aux coutumes, à la religion des peuples qui habitaient ces contrées si diverses, aux u.sages même de la navijiation de son temps, et dans des sujets si variés, au milieu de cette foule de détails, il se meut avec la plus giande aisance, et il s'exprime sur les personnes, les lieux et les choses avec une exactitude que peut posséder seul un témoin oculaire, intelligent, attentif, instruit et consciencieux. Toutes les fois qu'il est possible de contrôler sa narration par les sources profanes, et le cas se présente souvent, cette épreuve est tout entière en sa faveur •. » Le fait est d'autant plus remarqu;ible, que sur ces divers terrains a il y avait de la place pour des erreurs multiples, » tandis qu' « aucun ouvrage ancien ne fournit... des marques aussi nombreuses de véracité- o. 8« Les [»rincipaux commentaires catholiques sont, dans l'antiquité, ceux de saint Jean Chrysostome, d'Œcumenius, de Théophylacte et du Vén. Bède dans les temps modernes, ceux de Lorin (1G05), de Salmeron (1014) et de Sanchez (161G); de nos jours, ceux de Beelen {Comment, in Acta AposIoL, Louvain, 1850), de Bisiùng (Erklcrrung iler Apostclyeschiclite, Munster, 18(36), du P. Patrizi {In Act. Apost. commentarium, Rome, 18C7), et du D"" Fellen {Die Apostelgesch. nhersetzt und crkiœrt , Fribourg-en-Brisgau 1802). Voyez aussi les excellents ouvrages de M. Fouard {Saint Pierre et les premières anne'cif du christianisme, Paris, 188G; Saint Paul, ses missions, Paris, 1802; Saint Pd'il ses dernières années, Paris, 1807) et de Mi,'' Le Cnmus (l'Œuvre des apolres, Paris, 1801). ,
,
;
,
,
*
Vlïonroux,
F.
tique r..Honaliate, «lu
iu6mc auteur,
le» i>.
le
IJrres 8ai)>ls
610
la
iJc
youv.
et
la cri-
2« étlli.
Voyez,
Tcat. el
les
cUcou-
and '
thê
Roman
Citizen, 5« édit., Ixjndrcp,
Nous meitrons en
relief,
dans
le
190«i.
common-
Uire, les IralU de ce genro lea plus fr.ippanta nous r(^pondoas aussi aux rares attaques des ;
t'itfx
nrchéolog. modernes, pp.
2«c.Jit.;
W. M. ILim-^y,
Co JUMENT.
St
Paul
— VU.
199-352 delà the Traveller
critique*.
39
LES
ACTES DES APOTRES
CHAPITRE
I
1. Primura quidera sermonem feci de omnibus, o Théophile, quae cœpit Jésus
1. Dans mon premier livre, ô Théophile, j'ai parlé de tout ce que Jésus a
facere et docere,
fait et
enseigné depuis
le
commence-
ment, 2.
usque in diem qua prsecipiens apo-
2.
PREMIÈRE PARTIE Les Actes de saint Pierre. 1,1
jusqu'au jour où, après avoir donné
de a, en vertu de l'attraction
—
XII,
25.
Ces chapitres , que nous intitulons ainsi parce que saint Pierre y est presque toujours à l'avantbcène et y joue le principal rôle, racontent la naissance de l'Église à Jérusalem et le commencement de sa diffusion chez les Juifs et chez les païens.
:
construction fré-
quemment employée par saint Luc et qui le caractérise comme écrivain). Expression à prendre dans un sens large, car « l'évangile (de saint Luc) n'est pas un récit (complet) de tout ce que Jésus a fait »; du moins, il porte sur la vie entière du divin Maître, dont tous les événeLe verbe ments sont fidèlement représentés. cœpit (une des locutions favorites de saint Luc) est probablement ici un pléonasme, qui signifie Il se mita...; il ne contient point d'allusion h la continuation de l'œuvre de Jésus par ses apôtres. Par facere et docere il faut entendre la vie et l'œuvre entière du Christ, telles qu'elles sont son eiifance, sa vie racontées dans l'évangile cachée, ses travaux, sa prédication, ses miracles. L'ordre dans lequel les deux verbes sont placés a souvent attiré l'attention des exégètcs.
—
:
Section
§
I.
—
I.
—
L'oniGixB de l'Éguse chrétienne A JÉRUSALEM. 1,1- VIII, 3.
Récita préliminaires , servant de transi-
tion entre l'histoire de Jésus-Christ son Église. I, 1-26.
Ces rédts sont au nombre de trois
et celle
:
de
l'ascen-
«ion de Notre- Seigneur, la réunion oea upotres
dUclples dans «alnt Mathias.
et de»
le
cénacle, l'élection
de
1» Prologue solennel. I, 1-3.
Cii^r. «?
I.
—
1-3.
pra'fatlo auctorls »
Ces
versets rappellent la
du môme genre, placée
anlérleurement par saint Luc, i, 1-4, en tôte de vtn évangile. Lea premiers mots, primum... «ermoncm ("Tov Trp.wTov X^yov, avec l'article c.-à-d., mon premier livre, mon premier traité) :
et la dédicace Indirecte /i Th'''ophIle (sur ce personnage, voyez notre ommentalre de Luc. i, 4) L'auy font même très clairement allusion.
—
teur indique en quelques n)ot8 ce qu'était son volume publié précédemment de omnibus... 'iwe (dans le grr:c 7i£pi Tiàvxtov... b)V, au lieu :
:
—
:
IjCS œuvres et la vie du Christ parlèrent d'abord, sa bouche ensuite. » Comp. Luc. xxiv, 19,
«
où les disciples d'Emmaiis, employant une formule analogue d'abréviation, appellent le Sauveur a un prophète puissant en œuvres et en paroles ». Usque in diem qua... (vers. 2). Le troisième évangile se termine, en ofîet, parle ré'it de l'ascension de Jésus. Cf. Luc. xxiv, 50 et 88. Ce glorieux mystère, que saint Luc va exposer ici plus longuement, sert donc de trait Prsecipiens. d'union entre les deux écrits. A l'aoriste dans le grec evTeiXâixevoç, ayant d<mné des ordres. Allusion aux Instructions que Notre-Selgneur avait communiquées ù ses apôtres, jieu de temps avant de remonter nu ciel. Cf. Matth. xxviii, 18-20; Marc, xvi, 16; Luc. xxiv.
—
—
:
AcT. ses ordres, par l'Esjtrit-Saint, aux apôtres qu'il avait choisis, il fut enlevé au ciel. 3. Il b'était aufisi montré à eux vivant, après sa passion par des preuves nombreuses, leur apf»araist<tnt jiendant quarante jours, et leur j)arlajit du royaume de Dieu. 4. Comme il mangeait avec eux, il leur ordonna de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre la promesse du Père, que vous avez, dit-il, entendue
3-5.
I,
per Spiritum sanctum, quoe assumptus est
stolis
ma bouche ô.
—
ApostoHs.
Au
(xiv, 4 et 14), ce
jours usité dans
le
nom
est tou-
au
C'est
—
partlcljK;
«
praeclpl-
CT» », et non à elfgtt , qu'il Taut mieux rattacher ces mots, comme semble le demander leur position, qui serait a*s«z anormale dans l'hypoihès»; contraire. Ils signalent un autre trait remarquable en Jésus, qui ne parlait et n'agissait, en t;ini qu'homme, qu'avec le concours intime de Dieu et de l'Esprit -Saint. Cf. Luc. iv, 14, 18-21. Ansumptus e«t (àvîXr.fjL^Or, ). Le narrateur emploie cette expression, au lieu de * ascendli », parce qu'il continue d'envisager Jésus comme Fils de l'homme. Comp. les versets 9 et 11«>; Marc, xvi, 19; I TIm. ni, 16.
—
—
Quibus... pnebuit (vers. 3; le sens de < di-monstruvlt y
r.ap£TTT,(T£v, dans
Les quatre évangile* (cf. Matili. XXVIII, 16 et ss.; Marc, xvi, 14 -IS; Luc. XXIV, 34. 36 et ss. Joan. XX, 19 et ss., 2« et 8«.; xxi, 1 et ss.), le livre des Actes <i, 4 et s«s, 22; u. 32, etc.) et les épllres tlf Kilnt l'aul (cf. I 0»r. xv, 4-K, etc.) signalent quelquofl-nnes des preuve* Irréfragable», par lesquelles Notre-Scigneur JésuB-Christ démontra ]usc|u'à l'évidence ù ses apdires le fait de sa résurrection, leur |>erniettant de le toucher, manArjummtif. 1.« root geant «vec eux, etc. grec TExtjLr.ptoi; désigne des signes extérieurs, tombant s«>U8 les sens, et nu snjet desquels 11 llultis : car II Imne i«ut y avoir de d<>ute. Itoitalt que le grand miracle de La résurrection du (Hirlrtt, qui devait être la base de la prédication aiMwiollque et le fondement de l'p'lglise, fût jtrouvé «l'une manière IncMuiesluble. Prr dies quatlrai;intn. Cv chiffre n'e^l mentionné que par «alnl Luc. CTttit ghlce h lut q<ie nous connnlssons la date cx.vie de l'.^scrnsion. — Ap}>artnê m.'tN ponrciit à eiê : non pas peri>é»n»!)^mrnt .'Ile* Le <ir« lni< ).
;
—
—
.
us-
!
cité avec net a|>Airt's t>l tie rrj/tin
tive» nu
pri (.l'apres
royaume
le
qui Joue un râle
gile,
vnjcz
Matth.
i
il
ur
les
mots
choses rela-
^
IHcu
<l«
ftlon,
).
.Sur
cette exprc»-
ImiKirtant dans l'évan-
ni, S
Jésus, durant les quarante
entre
,
!
I
thème général
;
et le ommcntaire. Joun qui •'écoulèrent
%^ rékurrccUon et ton aacciulon,
commu-
Joannes quidem
quia
5.
lis
sens strict, pour dt'signcr les Per Spiri-
collège apostolique.
tum Banetum.
m
livre des Actes, à part
deux exceptions
membres du
quibus et prœbuit seipsum vivum
3.
post passionem suam in maltis û tis, per dies quadraginta aj}... et loquens de regno Dei. 4. Et convescens, prsecepit eis ab Jerosolymis ne discederent, sed ex[>ectarent prumisbionem Patris, quam audistis (iuquit) per 08 raeum
;
car Jean a baptisé dans l'eau,
46-49.
elegit,
;
,
de
611
baptizavit
niquait donc aux apôtres ses volontés supréraci au sujet de son Église et du rôle qulls auraie-it à remplir. Cf. Maith. xxviii, 20; Marc, xvi, 15-26 Luc. XIIV, 45 Jt.an. XX. 21 etc. 2«> L'ascension de Notre-Selgneur Jésus-Christ. ;
,
;
4-11.
I,
Tout ce passage
se rapporte, en effet, à la dernière apparition du Sauveur h ses aj^Atres, le Jour même où II remonta au ciel. Le vers. 3 a résumé toutes les précédentes. Omp. Marc. XVI, 19 et Luc. XXIV, 49-52. De ces trois récits, celui des Actes est le plus complet. 4-5. Le dernier ordre et la dernière promesea Convescens. Le partlclin; grec du Maiire. <TVvaXi^<>|ievo; i)eut fort bien avoir cette slgniflcatlon, que lui attribuent de nombreux commentateurs anciens et c«)niem|>orains (d*apr<-s manpvr le 8«'l, puis, prendre la racine â);, sel (le la nourriture avec quelqu'un), et qui s'harmonise trallleurs avec la conduite de Jé-u« en différentes occasions citées plus haut (cf Marc. XVI, 14 et Luc. XXIV, 43 voyez au8t«l Act. x,41* ). D'autres le font dériver de à)./;, en>«emblc, et lo traduisent, mais moins bien, par « rongr»gatus », s'nnisaant 4 eux, leur apparabisont à Pracfpit. Le grec Trapr.vyec/tv a lo tous. < sens emphatique » de commander avec «'nerAb Jerosolymiê ur... Après la rés;irr< •gle. • r tlon, Jésus avait enjoint aux ajiôtrcs •' en Galili-e (cf. Matih. xxviil, 7', et parallèles); cette fols, il veut qu'il» .. ... .... i.i k Jérusalem, car c'est dans la ville sainte, dans la capitale de TancleiAie thtVicratle, que devait
—
:
;
—
—
-
1
être ln.iugnr('e ri^^flls-, conformément aux ••racle»
pn r •
le
I
U.
(cf.
XI. IV,
l'aliiitralt j>rur le
par Dieu a
le
l'ère.
lement
sliiii
Sur ce
:
3; Ji»el, ii, 2^
concret:
—
< la
va préciser davantaKe
pré»:urscur
».
—
-
•
Marc
Cf. I,
8;
.Matlh.
Luc.
m, m,
Il
It.
(voyez
—
ti
/ixi-
lui-même
4."«:
C
et XVl, 17.
»
u.
cette distinction entre son t>apt^mc et
McMle.
ir"mU
Im gnc
Luc. xii, IJ et xxiv.
promeiuie du Père
attUm... Le
oa...
Que vous avez entendue do mol.
fait, conip.
(ver«. 6). Ji-sua
l'F.itprlt >aii.i,
Qnaïu... prr
JixiD. XIV, 16. 56: XV, 26
mots
depuis
i'''iiieHse, falle
C(.;i'
Dieu
—
II, 3; Mlch. iv, ï. etc. Putri». C.-4d., raccompllw*ment
Cf. I».
/•r
les
SpiritM
•' i
êandv.
AcT.
612
I,
baptizabimini Spiritu saucto non post multos hos dies. 6. Igitur qui con vénérant, interrogabant eum, dicentes Domine, si in tem-
aqiia, vos aiitem
:
père hoc restitues
regnum
li^rael?
Non est vestrum 7. Dixit autem eis nosse terapora vel momenta quae Pater posuit in sua potestate :
;
6-9. vous, vous serez baptisés dans TEspritSaint dans peu de jours. 6. Ceux donc qui se trouvèrent réunis l'interrogèrent en disant Seigneur, estce maintenant que vous rétablirez le ro3^aume d'Israël ? 7. Il leur répondit Ce n'est point à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre :
:
autorité
;
ab oculis eorum.
mais vous recevrez la force du Saint-Esprit qui descendra sur vous; et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. 9. Après qu'il eut dit ces paroles, sous leurs regards il fut élevé, et une nuée le déroba à leurs j'eux.
le groc : dans l'Esprit-Saint. Être bapti^:é (c.-à-d., plongé) dans l'Esprit de Dieu est une
plir, parmi des périls et des difficultés de toute sorte, leur ministère très noble, mais délicat,
niétnphore qui désigne une efiEusion abondante Non post multos... Seulement de cet Esprit.
de témoins du Christ eiilis mihi... lia suite de ce livre raconte à tout instant leurs traits de vaillance. Un quadruple théâtre est désigné à leur activité la capitale du peuple juif, la province de Judée, la Samarie, le monde entier:
sed accipietis virtutem supervenientis Spiritus sancti in vos, et eritis mihi testes in Jérusalem, et in omni Judœa 8.
Samaria, et usque ad ultimum
et
Et cum hsec
9.
dixisset, videntibus
est, et
elevatus
illis,
terrée.
nubes suscepit
eum
D'après
—
dix jours plus tard. Cf. ii, 1. 6-8. Question indiscrète des apôtres au sujet
réponse de Notre -SeiQui convenerant. Plus exactement, gneur. d'après le grec Eux donc, rassemblés. C'est la suite de la réunion mentionnée au vers. 4«. Si est une interrogation abrégée, à la manière Dites -nous si... Cf. vu, 1; xix 2; hébraïque
du royaume
d'Israël
et
8.
,
:
—
:
—
—
:
,
:
—
In tempore hoc. C,-à-d., prochainement, après les « jours peu nombreux » dont
XXI, 37,
etc.
—
Restitues vient d'être parlé (cf. vers. 5). regnum... Jésus avait fréquemment parlé à ses apôires du royaume de Dieu qu'il était venu fonder (comp. levers. 3"). I>a question qu'ils lui posent montre combien ils l'avaient imparfaitement compris, puisque, à leurs yeux, il s'agissait avant tout de la reconstitution par le Messie
11
d'un royaume temporel, très brillant, dont les descendants d'Abraham seraient les sujets principaux. Sur ce point, ils partageaient donc enrcre les préjugés et les espérancos « natioNon est venal' s 1 de leurs compatriotes. strum... (vers. 7). Au lieu de satisfaire la vaine
L'Eoprit -Saint, sous la forme d'une colombe, 3ljouc sur uue chaire qui représente TÉglise debou (
Catacombes.)
—
des siens, Jésu» va donner à leurs pensées une direction tout ensemble plus releTempora vel momcnla vée t plus pratique. est une bonne traduction du grec yçifr^oM^ r^ •Aatp'y'j;. Le premier de ces deux substantifs est plu» général; le second est plus précis: des
curlf^slié
—
<
temps plus ou moins longues, et In sua potedéterminées. ttaUt. Dieu c«t le maître absolu du temps et de ce qui h'y paHae; il ne convient donc pas que les pérlolcB de leuru
—
par^.les
connaiirc d'avance, d'une de ses décrets éterSf.d accipiellê... (y hra. 8). Voilà qui valait nel». mieux, pour les ajjôtres, que de s'occuper d'un avenir dont le Seigneur se réservait le Hccret. Virtut/'m. CfM* en fffet, surtout de force
horamf-j»
veuillent
façr^n IndlHcrète, le résultat
—
,
t'i
cle
cuuxugo
4.u'ilii
uviiicut
bcuoin, pour rem-
in Jérusalem, et in..., et usque... Jusqu'au martyre de saint Etienne, les apôtres ne prêchaient qu'à Jérusalem et en Judée; ensuite le diacre Philippe, puis saint Pierre et falnt Jean, allèrent évangéliser la Samarie (cf. vin, 5 et ss.), cette province désormais mûre pour la moisson (cf. Joan. IV, 36); finalement. Ils s'élancèrent peu à peu jusqu'aux cxtréujités du monde alors» connu. Voyez l'Introd., p. 60G. Le royaume éta bll par le Messie sera donc universel. 9-10. Jésus remonte au ciel deux anges apapôtres pour les consoler et les ;
paraissent aux réconforter.
—
Cum hxc..., videntihvs... DétaUs Les paroles du Sauveur retentissaient encore aux oreilles des apôtres, et Us le contemplaient do leurs yeux au moment do son asccusloDi ils ne purent donc pas plus douter très précis.
ACT.
I,
10. Et comme ils contemplaient attentivement le ciel pendant qu'il s'en allait, voici que deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, Hommes de Galilée, 11. et dirent pourquoi restez -vous lA à regarder au ciel? Ce Jésus, qui du milieu de vous a été élevé dans le ciel, viendra de la même manière que vous l'avez vu aller au ciel. 12. Alors ils revinrent à Jérusalem, de la montagne appelée des Oliviers, qui est |»rès de Jérusalem, à la distance du chemin d'un jour de sabbat.
10-13.
Piiilip[ie
et
Thomas,
Matthieu,
Jacques,
Simon
Zélote, et
le
Barthélémy
et
d'Alphée, et Jude, frère de
fils
Cumque
10.
intuerentur
euntem illum, ccce duo juxta
illos in
in
cielum
astiterunt
viri
vestibus albis,
11. qui et dixerunt
:
13. Lorsqu'ils turent rentrés, ils montèrent dans la chambre haute où demeuraient Pierre et Jean, Jacques et André,
613
Viri Galilœi, quid
:
cœlum
statis aspicientes in
?
Hic Jésus,
qui assumptus est a vobis in caelum, sic venict queraadmodum vidistis eum eun-
tem
in
Tune
reversi
sunt Jerosolymam,
monte qui vocatur
Oliveti, qui est juxta
12.
a
cœlum.
Jérusalem, sabbati habens
iter.
13. Et cum introissent in Cconaculum. ascenderunt ubi manebant Petrus et Joannes, Jacobus et Andréas, Philippus et Thomas, Bartholomaîus et Mattheeus,
Jacobus Alphœi Judas Jacubi.
et
Simon
Zelotes, et
Jacques.
—
de ce fait que de la rô^tirrectlon de Jésus. E'cvatus est (àTiT^ç^r,). Cette expression marque le uiument exact où le corps sacré de NôtreSeigneur commença h s'élever au-dessus du sol. A7 jiub<a suscepit...: comme au Jour de la Cutnqne traiisfiguration. Cf. Matth. xvn, 6. intuerentur. Le grec àTevil^ovre; supposa un regjjJ fixe, prolongé. Jésus emi>ortait avec lui les cœurs de ses disciples, et ceux-ci ne pouTalotit détacher leurs yeux de l'endroit où ils Duo viri in... albls. l'avalent vu disparaître. Dca anges, revêtus du la forme humaine, comme après la résurrection. Cf. Marc, xvi, 5; Joan. XX, 12. etc. - Viri (avipe;). Ici et en beaucotip d'autres endroits analogues du livre des Actes (cf. vers. 1«; il, 14», 28, 23; iii, 12; T, 95; VII, 2, etc.), ce mot rend l'ai ostrophe
—
—
—
plus solennelle, plus pressante, plus retipectueuse Galiliri. Les a|)ôtres et plus affectueuse.
—
paraissent avoir tous appartenu à la Galilée, & part Judas, qui était très probablement originaire de la Judée (voyez Matth. x 4 et les notes). Ce nom semble indiquer en outre qu'ils ,
furent seuls témoins de l'ascension de Jésus. Cf. Quid 8ta(ia...t Comme si Marc. XVI, 14, 19. leur .Miiltre allait leur ré.ipparaltre bientôt, pour demeurer cuc*>r<' avec eux. Celte parole a donc //i<* Jesuê p<»tir but de les exciter à l'action. qut... I\ir coiiiw^quent, le même Jésus-Cbribt, le .Sle vfnirt...: au Jour do mCme Verbe incurn»'-. «on seond avènement, à la fin du monde. PromeK«c ci>ns(ilanto, qui explique la réflexion de kaint Luc dans son autre récit (Luc. xxiv, 52): IN les a[>âtres ) revltirent à Jérusalem avec une grande Joir. L'ad verlm «le Mt tp't accentué do
—
—
(
:
niAmo manière, dans une mAmo nuij«>»té. Cf. Matth. XXIV, Su; Luc. xxi, 27; Apoc. i, 7, etc. IK) no9 J«)urs, lea advcruUret de l'authenticité et do la %-énir|té de notre livre ont nouvent la
affirmé qu'il existe dcf contradictloiu entra ce
du troisième évany a des diflerences manifestes, ré|K>n'l un auteur protestant; mais pas de Contradiction ré-elle. » Et les différences §e ramènent à celle-ci la narration évangélUiue récit de rafccnslon et celui gile. 1 Siins
doute
II
:
est plus courte, celle des Actes est plus détail-
Les traits
communs
sont multiples. dans le cénacle , élisent un successeur à Juda**. I, 12-26. 12-14. Ils se retirent dans le cénacle, avec
lée.
3« Les ai dtres. réunis
la
—
mère de Jésus et de nombreux dlsi-iples. Ce verbe (OrÉTTpt'^av) est une
lieverêi êunt.
des
—
expressions airacléristlques de
A
mofiU... Oltvtii
Le nom
Luc
sali.t
(£>,at«I)/0;). C.-ù-d.,
de
plus usuel était mont des Oliviers. Cf. Zach. xiv, 4; Malth. xxi, 1; xxiv, l'Oliveiale.
le
:
Sur cotte colline cé'lèbi-o, voyet Maiih. commentaire. C'est de son sommet principal que Jésus inonia au ciel, il'.ipré.s une tradition déjà slgnalé-e |>nr Lu>ebe, Hi»t 8, etc.
XXI,
1
et le
—
à'a/.Mfi.„ iter. Les J ai fa m, 41, 43. uomnialent ainsi la distance qu'il était iKTmla de franchir en un Jour de sabbat (2 000 coudée* d'après le» règles trailllionuelles; environ loAO*). eccK,
LK's |M)tfaux Indicateurs étalent p'antéi» à celte distance sur len routes qui allaient de Jéru<«alen) à Béthel, à liéihoron, à nébn>n et à Jéricho; c.-à-d., aux quatre pointa cardinaux. Cum
~
introLiMent...
(vers.
Ce
à ce verbe, mais à ascenderunt qu'il faut rhttaclur les mois in eaïuiculum. LortM|Dlls furent eiitréti 13).
n'eht
f>oinl
,
ou dan» la maison ), lia mon:èr< ut dans le cénacle. l/C uiot grec -lirtpùtov désigne une chambre haute, par oppocli|«>n au n-i-dechtusséc; coque li^ Hébreux nommaient 'aHyah (cf. IX, 37; Marc, xiv, 16 Luc. xii, 12, •'' -irticlc qui le précède (tb ûnep.) parait n le narrateur avait en rue un ap|iari< ti (ilaiii la ville,
;
coiiuu des chrétiens;
'
'
.« |M»ut-ètre celui -' ,.; r,.i...^é a\alt ua^iU^*"* «nimwA l'mrnfjtu » .
.
6U
AcT.
I,
14. Hi onmes eraut persévérantes unanimiter in oratione, ciim mulieribus, et Maria matre Jesn, et fratribus ejus.
14-16.
Eux
14.
mun
tous persévéraient d'un comdans la prière avec les
accord
femmes,
Marie, mère de Jésus, et
et
ses frères. 15. In diebus illis, exurgens Petriis in medio fratnim, dixit (erat autem tiirba
hominum
simiil fere
centum viginti)
:
En
15.
,
leur dit 16. Viii fratres, oportet impleri Scriptiiram, quam prœdixit Spiritus sanctus
dux Jesum
per os David de Juda, qui fuit
rum
qui comprehenderunt
eo-
;
la sainte Eucharistie. Cf. Marc, xiv, 15; Luc. xxii, 12. C'est à tort que plusieurs interprètes contemporains ont pensé à une chambre située dans l'un des édifices qui entouraient le temple.
—
Uhi manebant... D'après Luc. xxiv, 53, ils ne sortaient de cette retraite que pour aller prier Petrus et Joannes... Dans dans le lieu saint. son évangile, vi, 14-16 (voyez les notes), saint Luc avait déjà cité cette liste pour Théophile mais il convenait qu'il la répétât en tête du livre où les apôtres jouent un si grand rôle. Il y fait quelques changements, très légers dans les meilleurs manuscrits grecs comme dans la Vulgate, le disciple bien -aimé est placé immédiatement après saint Pierre; saint André passe du second rang au quatrième Thomas est directement associé à Philippe (cf. Joan. xiv, 58;, etc. Le traître a naturellement disparu. Erant Voyez Matth. x, 2-4 et le commentaire. persévérantes. Construction qui marque la durée
—
;
:
;
—
et l'intensité
de
l'acte. Cf. vr, 4, etc.
—
Unanimi-
grec 6ao6u|j.aôdv, qui est une des expressions favorites de saint Luc In oratione. Les apôtres et les ilans ce livre. disciples qui s'étaient joints à eux sentaient
ter traduit fort bien
le
—
ne pouvaient pas mieux se préparer que au don céleste qu'ils attendaient. Conip. le vers. 4. Dans les Actes comme dans son évangile, notre auteur aime à signaler les prières. Comp. les vers. 24-25; ii, 47; m, 8; IV, 24-30, etc. Cum mulieribus. Il n'y a pas li'anlcle dans le texte original avec des fommos. Il «'agit surtout des pieuses Gallléennes qui accompagnaient Jésus et lui rendaient des services il dévoués durant ses voyages feutre autres, Marie Uadeleine, Salomé, Marie femme de CUSophas). Cf. Luc. vtit, 2-3. Venues à Jérusalem pour la récente Pâque, elles avalent assisté aux '»frnlcr« tuornents du divin Maître (cf. Matth. x.wii, 55-56; Luc. xxiv, 22) et avalent été favorlfléen «le «w première» apparitions après sa sortie (la tomlicau (cf. Matth. xxviii, 9-10; Marc, %rt, »; Joan. xx, 11 et rr,>. Les voici de nouveau à Jé^a^al< m avec len apAtres. Et Marin... Ce«t en qualité de mère du Sauveur que Marie ect nnrora^e h part; la conjonction xat, « et >, > précUément ici le %t:rm de t Imptlmls », en qu'ils
par
la prière
—
:
—
purtlcuUer. C*c«t la (lemUrn fol» que la palnte
Vierge
«>t
mentionna
datis
les
livres
histo-
ces jours-là, Pierre, se levant
au milieu des frères qui étaient rassemblés au nombre d'environ cent vingt, :
Mes
16.
plît ce
que
il fallait que s'accomSaint-Esprit a prédit dans
frères, le
l'Ecriture, par la bouche de David, au sujet de Judas, qui a été le guide de ceux qui ont arrêté Jésus.
riques
du Nouveau Testament
de
voir en
: il est touchant avec l'Église naissante. Et /ratribns ejus. Les frères de Jésus. Il n'y a pas d'ambiguïté dans le grec, où le pronom est au masculin. Sur cette expression, voyez Matth. XIII, 55 et le commentaire. D'après Joan. VII, 5 (comp. Marc, m, 21), les proches du Sauveur s'étaient montrés incrédules à son égard durant sa vie publique; mais sa l'ésurrection avait triomphé de leur incrédulité. Cf. I Cor. XV, 7. 15-22. Discours de saint Pierre, proposant de donner un successeur à Judas. Jn aiebus illift. Vague formule, h la manière hébraïque. Elle est déterminée par le contexte entre l'Ascension et la Pentecôte. Exurgens (àvaJTaç): pour prendre la parole. Formule solennelle d'introduction. Cf. Il, 14; xni, 16; xv, 7, etc. Aussitôt après le départ de Jésus, saint Pierre se met à remplir son rôle de chef du collège apostolique et de l'Église. Cf. Matth. xvi, 18-19; Luc. XXII, 31-32; Joan. xxi, 15 et ss. In mfdio fratrum (telle est la meilleure leçon; dans quelques manuscrits grecs au milieu des disciples). Les premiers chrétiens se donnaient déjà mutuellement le nom de frères, qui est souvent employé dans les Actes et les épîtres. Erat autem... Détail rétrospectif, qui nous renseigne sur le nombre des disciples alors réunis dans le cénacle. Turba hominuw. Littéral, dans le grec une foule de noms; c.-à-d., rie per.-onnes, un nom représentant un individu. Comp. Apoc. iii, 4. L'expression est classique dans ce sens.
—
la
prière
— :
—
—
:
—
—
:
—
Centum
viginti est
un
chiffre relativement con-
est vrai que Jésus avait apparu naguère h plus de 500 disciples (cf. I Cor. xv, 6); mais rien ne prouve que ce fût à Jérusalem. Viri fratres (vers. 16). Le discours a deux parties,
sidérable. Il
—
qui
commencent
tet »
(cf. vers.
l'une et l'autre par le 21).
La première,
mot
vers.
« opor-
16-20,
est historique, et rappelle qu'en vertu des divins le traître Judas devait disparaître du collège apostolique; dans la seconde, vers. 21-22,
oracles
toute pratique, saint Pierre propose de lui élire un successeur. Oportet... Mieux vaudrait rimparfalt, d'après la leçon la mieux garantie (^ôet): Il fallait que s'accomplit... Il y avait une nécessité divine & cela; nécessité qui laissait d'aU-
—
leurB h
l'apôtre
Infidèle
sa
pleine
liberté.
—
AcT. 17. Il était
compté parmi nous,
et
I,
17. qui connumeratus erat in nobis, et sortitus est sortem ministerii jjujus. 18. Et hic quidem possedit ao^rum de
il
avait reçu sa part de notre ministère. 18 Cet homme, après avoir acquis un champ avec le salaire du crime, se pendit et se brisa par le milieu, et toutes ses entrailles se répandirent.
mercede iniquitatis et suspensus crêpait médius, et diffusa sunt uninia viscer. ;
ejus.
Scripturam quant... La proj^hétie en question ne sera citée que plus bas, ver«i. 20. l'riedixit
mettre cette opinion car il nous f emblc nature que l'orateur, après avoir rappelé le crime dt Judas, dise aussi quelques mots de hou cliAti< ment. On a fait à leur sujet une objecilou plut grave, que réiiètcut l'un après l'autre les exé-
—
Spiritttê... per...
saint Pierre
(U
rL;6l>rlt-5aint *
En que
comme
effet,
Petr.
i.
les
21),
,
le dit allleui-s
c'est inspirés
par prophètes avaient parié. <c
17-18.
â^ÂSiMvs re^iT cvM svis Jîw.it Pierre. (
D'après une ancienne mn?nïfjiie.>
Uur contenu serait ea comdt^nccord avec la narration du premier évangile relative ù la (In terrible «lu traître. Cf. Mattb. xxvii, 6-9. l.e cotnmentain^ va montnr
Passage Important pour démontrer l'Inspiration De Juda. I>e traître va des Mintes Kcrituref. être caractérisé par quelques traits raplileu, mais Dux eorum qui décrivent tonte son infamie. qui... Il leur montra le chemin, dit le grec
gi-tes rationalistes
—
(oÇtjYOV/):
Il
fut leur guide. AlltiKioii
racontéfl liUC. xxii, 47.
—
Qiri
i\
Judas avait en
(|u'll
connnmeratua...
qui»
i«lffnl(]ent
>.
lui
—
(vers. 18). D'après quelques
rommentatiun,
ce
lulvant no feraient point partie du discours de saint Pierro, dont lU troublent, dtt-on, la «oltc et l'orilonnancr ; Ils formeraient Xjne p-nrenthèse Insérée par l'antenr des Actrs. Avec d'autre* nombreux Interprt-tes de tontes loiéœlei. von* ne Tojoai pea la nécwitté d'adverset et
le
I
pa>*
-môme
laire
:
).
réelles.
—
IHisardit (d'aprt'S le grec
rin>iigno
—
n'en est rien, et que K-sdivfrKenco"? s^mt plu«*
apparentes qt;o
la scèti»'
» au lieu <le t qui v honneur il'Oire choisi les <t<' iX(> di-riples les plus intimes du f>-iniii « Kt llli Sauveur. — Kt BtyrtUun est... Mieux obtigit ( T/a'/ev) sors (dans le «on» de < pars, ofUcinm >) mlni-lerii hujus. » C'est- à-dire qu'il v.-.St r»^u en partage une fonction semblable à Ot'llo de» autres apAireu de Jéam. Cette propoollion est donc à |»cu près B)'nonvn>e d« la pn-céJSiiUtUrti ( Siaxovta; Api»ell.iil<m dcnle. très mo<le8to poiir désigner l'apoMtolat. Comp. le vers, ii-.xx, 24, elc.Cejit un « service » à l'égard Kt hie qultUm... de Dieu et des hommes.
(vers. 17: le grec illt«
:
plet
le
Tout :
Il
d';«bord. les
acquit
nécessairement
>
mot» ne
ayriini...
qtio Jinla*
acheta
champ du
do fon crime
<
potier avec l'InfAmo sade mfroetlf...K l.«>« trente
avait reçu* "du natihédrln
ajant
deniers
qu'il
servi
crtte ••mpletle, c'est par un«» figure de
iï
dans loti» les tcm|H pays, qnc saint Pierre la lai nltrlbiio. quoiqu'rllv ait été falie en réaillé par Ht minpfnruf. I>auB le frec, ce le« prêtres. — détail est remplacé par r>pr,vT\z yrvôtiîvo; (4 promis factus » dans l'Itala), étant tombé en avant. Ces deux faitJi non plus ne mnt point contradlclolrr» Ils pcavent fort bl«*n avoir eu rhétniiqtie, très fnS^uente
tous
ot ilan»
!<•«
;
lieu
s!icc«>«slveTOen<
,
c«unmc>
1*«
xpliqoe
saint
Augustin < Rt ollnni »lbi alllgavlt (oonfum»^ mrrit au rérlt de Miint Mailliie»i), et drjoctn* In :
ilUeerptus e«t meillu» »
f.icleni
dit
Ici
mfn>c>. l.a corde avec II
qu'il est le
ml»^
bmiirhe «M l'urbre i Pavait attachée. s'éUot brttée, swi
rable t'ét:iU i>en<lu,i>u laquelle
(::ln^i
la<iiK>lic
la
AcT.
616
est,
est omnibus haJérusalem, ita ut appellaretur lingua eorum, HacelJama, hoc
Et notum factum
19.
l)itantibiis
ager
I,
ille,
l'J-23. 19. Le fait a été si connu de tous les habitants de Jérusalem, que ce champ a
été
nommé
dans leur langue Haceldama,
Champ du
c'est-à-dire,
Ager sanguinis.
Car
sang.
dans
20. Scriptimi est enim in libro Psalmorum Fiat commoratio eorum déserta, et non sit qui inhabitet in ea, et episco-
déserte et qu'il n'y ait personne qui l'ha-
patum
bite, et qu'un autre reçoive son minis-
:
ejus accipiat alter.
20.
Psaumes
est écrit
il :
Que
leur
livre des
le
demeure devienne
tère.
21. Oportet ergo ex his viris, qui nobiscura sunt congregati in omni tempore,
quo intravit
nos Dominus
et exivit inter
vécu avec nous
Jésus,
Joannis lîsque in diem qua assumptus est a no22.
a
incipiens
baptisraate
bis, testera resurrectionis ejus
unura ex istis. 23. Et statuerunt duos
nobiscum
fieri
:
Joseph, qui
corps tomba à terre, de la manière indiquée, et Et notum... alors crepuit... et diffusa sunt... (vers. 19). Ce qui fut bientôt connu dans toute
—
seulement la mort épouvantable du traître, mais aus&i la circonstance préliminaire exposée par saint Matthieu, c.-àd., l'acqtiisition du champ avec le prix de la trahison et du meurtre ; de là le nom de Hacella ville, ce n'est pas
dama
(voyez notre commentaire du premier Quelque sentiment que évangile, p. 180). l'on adopte sur le véritable auteur des vers. 18 et 19, il est évident que les mots lingua eorum et hoc est, Ager... n'ont pas été prononcés par saint Pierre, qui parlait précisément lui -môme en araméen, mais ajoutés par saint Luc, pour
—
—
Scriptun e.st .. (vers. 20). Saint Pierre cite maintenant la prophétie de David, qu'il avait annoncée dès le début de son discours (cf. vers. 16'. Quand on remonte à la source, on voie que sa citation se dédouble, car elle est empruntée dans sa premiùre partie, Fiat... in ea, au Ps. Lxviii (hébr., lxix), 26; dans la sewjnde Episcopa'um... alter au Ps. cviii (hébr,, cix), 8. La particule et qui sépare Il est au-si écrit les deux textes signifie donc que... Fiat... Le premier texte est cité assez librement et sous une forme abrégée, d'après leur Commoratio... Dans 1 hébreu les LXX. r>arc ik bétail. Et tel est à peu près aussi le sens du grec tnfj\iz, bercail. Il est à noter qu'au Ik'U du pluriel eoi-um les manuscrits grecs du
ses lecteurs grecs.
:
,
:
—
—
:
emploient presque tous le singulier (avToO); de raAme l'itala (« fiât ager illius dt-'sertuR »), le syriaque et plusieurs Pères; il est donc tout à fait probable que saint Pierre
livre des Actes
anra
21. Il faut donc que, parmi les hommes qui ont été en notre compagnie pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a
modification au texte, Judas plus claire et plus directe. Le I'* lxviii c<jnvicnt d'ailleurs certainement au MchsIo, au moins dans le sens fait
cette
pour nndre
légère
l'aiipUcitlon à
comme
prouvent les applications diverse» que le Nouveau Testament fait de lui à J6«UB, Cf. Matth. XX vu, 34; Joan. ii, 17; XV, 2.>; xn, 28; Rom, XV, ?, etc. David y parle de SCI ennemis, qu'il maadit en tant qu'Us s'étypique,
le
,
commencer depuis
le baptême de Jean, jusqu'au jour où il a été enlevé du milieu de nous, il y en ait un qui devienne avec nous témoin de sa résurrection. 23. Ils en présentèrent deux Joseph
22. à
:
taient dressés contre le roi légitime éla par Dieu,
dont
il souhaite la destruction. Mais les Israéinsurgés contre David étaient l'image des adversaires de Notre -Seigneur Jésus -Christ, et en particulier de Judas, le plus infâme de tous. Efjiscopatum ejus... D'après l'hébreu Qu'un autre prenne sa fonction. Saint Pierre cite d'après
et
lites
—
les
:
LXX
:
surveillant.
f^v
aùroO, son rôle de première épître du prince des
è7riiTX07i-))v
Dans
la
ajiôtres (I Petr. v, 2), ce
tions sacerdotales
marquer
;
mot désigne
plus tard
11
la dignité épiscopale.
les
fonc-
fut réservé pour
Dans
ce texte se rapporte directement à
le Ps.
cvin,
un puissant
calomniateur de David auquel le roi-poète soul'applihalte d'être privé de son haut emploi cation faite ici par saint Pierre à Judas, en vertu d'une révélation surnaturelle, est donc pareillement typique.— De même que le premier des deux oracles avait parlé du vide produit dans le collège apostolique par la mort du traître, de même le second mentionne la nécessité de combler ce vide, comme saint Pierre va le dire dans sa Ex seconde partie Oportet ergo... (vers. 21). hin... qui... Condition extérieure que devait remplir le futur apôtre: 11 fallait qu'il eût été témoin oculaire de toute la vie publique de NotrcSeigneur Jésus-Christ et de sa résurrection.— Les mots intravit et exivit sont un hébraïsme, qui représente tout l'ensemble d'une vie, ou d'uhe période déterminée. Cf. ix, 28; I Rcg. xxix, 6; ,
;
—
:
toutes les Ps. cxx, 8, etc. Dans le cas présent relations de Jésus avec ses disciples les plus in:
—
A baplisrnate... times pendant sa vie publique. usque... Ici comme dans les évangiles, le ministère du préciirseur est regardé comme le point de dé art de celui de Notre-Sclgneur. Cf. Matlh. m, 1 et ss. ; Marc, i, 1 et ss. Luc. ni, 1 Testem nsurrectionis... Ce grand miet ss. ;
—
racle était, en effet, « la vérité centrale
»
quo
apôtres étalent appelés k annoncer au monde; or, pour la démontrer avec plus de force, 11 était bon d'avulr connu Jésus avant sa passion. Slaluerunt. 23-26. Kle tlon do Paint Vlalhias. les
—
Le verbe grec £ox^,Tav
(la leçon encr.crcv, au
m o Si
AcT.
618
I,
24
vocabatur Barsibas, qui cognominatus est Justus, et Matliiam,
24. Et orantes dixerunt Tu, Domine, qui corda iiosti omnium, ostende quem elegeris ex his duobus unum,
—
ir, 2.
appelé Barsabas, surnommé le Juste, et Mathias. 24. Et se mettant en prières, ils dirent Seigneur, vous qui connaissez les cteurs de tous, montrez lequel de ces deux vous avez choisi 25. pour occuper la part du ministère et de l'apostolat que Judas a quittée par son crime, pour s'en aller en son lieu. 26. Alors ils tirèrent au sort et le sor{ tomba sur Mathias, qui fut mis au rang, des onze apOtres. :
:
25. accipere locum ministerii hujns et apostolatus, de quo praevaricatus est Judas, ut abiret in lucum suum. 26. Et dedenmt sortes eis; et cecidit sors Buper Mathiam, et annumeratus est cum uudecim apostolis.
;
CHAPITRE 1.
Et cum complerentur dies Pente-
costes,
erant
omnes
pariter
eodem
in
Lorsque
arrivé,
même
loco. 2.
1.
II
Et factus
est repente
de cselo sonus,
peut se traduire par doute l'assemblée, et les disciples qui réunirent le plus de suffrages furent désignés comme candidats. Barsabas. Le nom personnel et le Jo.seph. nom patronymique, puisque le second signifle flls de fils de Schéta (Bar-Séba' ; selon d'autres Cognominatus. Ju>^tus. Sabba, Bar-Sahba'). 'io'jiTTO? surnom latin, avec une désinence grecque. Ce Joseph, dont une ancienne tradition fait, ainsi que saint Mathiai»,un des soixante-douze diniples (voyez saint Épii)h., i, 20, et Eusèbe, Hist. ceci., i, 12, 1), avait donc jusqu'à trois Mathiam. C'est l'iiébrcu Matiah, don noms. de Jéhovah appellation presque identique à celle de saint Matthieu. Orantes dixerunt. Remarquez que les apôtres n'osent pas faire euxmêmes le choix 11 leur semblait à bon droit que le nouvel élu devait être choifcl directement par C'est probableDieu, comme eux autrefois. ment à Notre-Seigneur Jésus-Christ que s'adresse rap<^>strophe Domine; par conséquent aussi, toute la prière, Qui corda vosli... Il fallait cette qualité pour connaître et désigner celui des deux candlilatfi qnl était le plus digne ostende quem... f-lngulier, est
peu garantie
)
X proiiosuerunt ». Saint Pierre consulta sans
—
.
.
:
:
—
.
2.
ils
lieu.
Tout à coup
;
—
;
—
—
:
—
Jer. xvir, 10, etc. Locum ministerii... fvfr-i, 28). Telle paraît être la m'illenre leçon, au lie» de la variante « sortem rainlstorll hujus », Cf.
M 'l'on rencontre en de nombreux manuscrite grecs tt atlteorv. C<»nip. le vers. 17,
—
De quo pneva-
rUattu... Bimplf-ment dans le grec (T/apostolat; dont Judas n'est retiré; c.-h-d,, qu'il a abandonné, Les mots ut... in locum... sont Ici un :
—
enphémiRme
terrible, cur le lion propre à Judas Tov r?iov n'cht autre que l'enfer. Voyez Matth. xxvf, 2i et l*B notes. Dederunt sortes... Méth'xle fjonvent employée dan» l'Ancien TestaTocnt, lorbqu'on voulait laUser L la Providence (
.)
—
il
se produisit
,
venant
choix d'une personne ou d'une chose. Cf. Lev, VI, 8; Num. xxvi, 52 et ss. ; Jos. vu, 14; I Reg. x, 30 et s.; I Par. xxiv, 5; Prov. xvi, 23, etc.. Peut-être consista - 1 - elle dans l'occasion présente, d'après une très ancienne coutume, tV le
mettre dans un sachet deux tablettes sur lesquelles étalent écrits les noms des candidats et à tirer l'une d'elles, qui désigna l'élu de Dieu.
—
:
—
le jour de la Pentecôte fut étaient tous ensemble dans un
§ II. le
L'Église est fondée à Jérusalem jour de la Pentecôte. II, 1-47.
1» L'Esprit -Saint descend miraculeusement sur les apôtres et les disciples réunis dans le
cénacle. II, 1-13.
Chap.
II.
plerentur...
—
1-4. Le prodige. Le grec emploie le
—
Cum
singulier
comLe :
jour de la Pentecôte étant accompli; o.-à-d., étant arrivé. Expression tout hébraïque. Cf. Gcn. XXIV, 44; Ex. VII, 25; Jer. xxxvi, 10; Luc.
—
Pentccostes. Nom grec (r^ 57; II, 21, etc. TtevTexoaTY), le cinquantième; sous-ent. rjuipa,
I,
jour), donné à la fête antérieurement appelée des Semaines (cf. Ex. xxxiv, 2) ou de la Moisson (cf. Ex. XX m, 16), parce qu'on la célébrait cinquante jours après le lendemain de la Pâque. Deut. xvi, 9 et ss. ; Cf. Lev. xxni, 15 et ss. II Mach. XII, 31-32. C'était l'une des trois plus ;
grandes solennités religieuses des Juifs, et les hommes étaient tenus, à moins d'empêchement grave, de venir la célébrer ù Jérusalem circonstance providentielle dans le cas pré.>^cnt, pour la lirant diffusion plus prompte de l'évangile. omnef... : tous ceux que le narrateur a mentionnés plus haut, i, 15 les disciples aussi bien que le» apôtres. In eodem loco: dans l'apiiartement où Ils se réunissaient depuis l'ascension. Cf. i, 13, Et factus eut... Les versf^s 2 et 3 décrivent deux phénomènes extérieurs miraculeux, dont le pie:
—
—
;
—
AcT. II, 3-G.
du
ciel, un. bruit
comme
celui d'un vent
impétueux, et il i<;raplit toute la maison où ils étaient assis. 3. Et ils virent paraître des langues séparées les tmes des autres, qui étaient comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d'eux. 4. Et ils furent tous remplis duSaintE<;prit, et ils commenc^-rent à parler diverses langues, selon que l'Esprit saint leur donnait de s'ex [brimer. 5. Or il y avait à Jérusalem des Juifs pieux qui y séjournaient, de toutes les nations qui sont sous le ciel. 6. Après que ce bruit se fut fait entendre, ils accoururent en foule, et ils fuient stupéfaits, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.
mi'T frappa le Rcns «le l'ouTe, le eecond le scna De e.-rlo sonus... Ce fut un bruit de la vue. aussi soudain que violent, qui venait des réglona upérleares de l'air, et qui ressemblait au vent lorsqu'il s(juffle en tempête (tanquam... spirihu...). 11 svnibr)lisait la présence de Dieu. Cf.
—
Il
Heg. T, 24
Kn môme
:
III
ti.'ni(>e,
Keg. xix, Il ; Ps. cm, 3, etc. Pignc de la puissance im^ls-
—
tible de r&>prlt-Snlat. Le trait qui suit, repUvtt totam..., marque la grande violence <le
ce brulr.
—
Dispertitsp...
I>t*
nombreux
Interprètes
BuppoHent à bon droit que le particijxî ciï(jlîse partapi^ô(ievat est k la forme mo5-enne Linçiue tanquam... Par conséquent, geant. rappnrenco de llamiueB en forme de langues. Kniblèmc du langage brûlant avec lequel les prMlcateurB do l'évangile allaient bientôt prASeditqur... cher Notre- Soigneur Jt-sus-ChrlMt. Il résulte de cette i»otiie d«»scrlptJon qu'une nia.«!se de feu se présenta d'al)<>rd aux regarirt des dl><clpleii. et qu'elle se divl-a ensuite en tlammes miiitiploH. dont chacune vint se placer sur l'un de' assistants. Ce fut lu le baptême de feu qu'avait jirWIt autrefois Jean Baptlote. Cf. Lac. iir, 16; xii, 49, etc. FA rfp'eli tvnt... :
—
—
-
—
(
vern. 4).
ment
:
Ijc
mais
c^noncé brU->x«-
fait prlncl|>al est
l'oxprosiiloii
sion tout à fuit
même marque une
abondante de
i'Kitprit
effu-
divin.
—
•
:
,
:
langues nnnv«>lles > ; r.-à-d Inconnue*), et qui devint dès loo« atsez fréquent dans rÉglIiie primitive. Cf. X. 46; XIX, 6, et sartout I C4»r. xiv, pa^nnp'» rrgnnié h l>on droit romme nn < locus ria»-i<us en ce qui concerne ea prodlgr (voyez l.a pnSwnte narration en \c* prmi; détormii tit la naturo voyci en |»artlaitkr IcA vcis. u, 8 et m., il. C'est sans dooie ,
'
:
tanqnara advenientis spiritus veheraen-
domum
replevit totam sedentes. tis, et
Et apparuerunt
3.
illis
ubi erant
dispertitaB lin-
guae tanquam ignis, seditque supr^ siagulos eorum. 4.
Et repleti sunt oranes Spirita sancto,
et coeperunt loqui variis
linguis, prout Spiritus sanctus dabat eloqui illis.
Erant autem in Jérusalem habiJudœi, viri religiosi ex omni natione quje sub cœlo est. 6. Facta autem hac voce, convenit multitudo, et mente confusa est, quoniara audiebat unusquisque lingua sua 5.
tantes
illos
loquentes.
d'abord entre eux, dans le c<^nacle, que les apôtres et les disciples se mirent à parler ainsi Us le firent ensuite devant lo peuple, comme le dit la suite de la narration (cf. ver?". 7). Prout SpirUuti... Tous no parlaient donc pns tontes sortes de lantrue^, ni tons le môme idiome. Voy^ex les vers. 8-11. Eloqui. \a} nïot grec ino^¥.y^t>7^:ti est rare et solennel; il convient ;
—
—
fort bien h la Bltuatl4>n. ."5-13.
parmi
—
Vif étonnement pnvluit par ce miracl» JulfH nombreux qui en fnivnl iém<iin«.
les
HabitanUa
xaTOtxoOvTS;
(
)
des
:
Juif-»
demenrant à Jérusalem soit d'une numlèrc transitoire ( pnnr la fêle, on poar nn temps plU"» criniii.lèrahle >, étranger»
s«»lt
,
d'après
le
contexte-, et
d'une façim perpétnelle.
—
Ex
i>nint...qmte...
Hyperbole |x>étlquo, qui ro\ient à dire de nombn^u»«es contrées du monde. Comp. ce nM>t du roi Hér->de Agrippa, cité par Jiw^èphe, n<H. jud., II, <(, 4 <c 11 n'y a p-.H' une nation dans le n>onde (jui ne contienne quel-^u'un do nous. » La suite du livre, les éptlres, h-s auteurs chrétiens, Juifs et païen» des premiers niivl»"s con:
:
firment cette assertion. -- Facta...
r>
et (vers. «).
Comp. Joan. m, rt, où Jérti» p.irle au»"v| de la voix du vent, ("e bruit avait ntemi au loin dans
la ville, et
beauiuup de
dlreni accoururent
Kt ttrprrunt... Troisième manifi>st.)tlon suniatarHIr, par Inqaolle le Saint Euprit montra qu'il était Traimrut deser-ndn »nr les pn^mlers direLnqui xHirii» lingula. D'après lo grec lion*. en d'autres Inninies (que la leur); c-à-d., en langues ftrantri'res qu'Us n'avalent lumals a)>prises. Don cxlraordlnatrf», prédit pnr Soiro« Ils parleront de* SelgTjeur (cf. Marc xvi, 17
—
619
psini iKirtIr (
nXf,')o;
Loc
)
:
ii
cmt
l'endroit d'où
qui l'ontenleur avait
il
eonvmit multitudiK Ce d«Tiler root un «lo ceux qui caraetèrlfrnt Mint
«"St
cimirn»*
érrlraln.
—
ilente
confumt
emt.
traduction de cjvc/OOt. A la lettre : elle fut tronbliV, r<>nfondm>. — Motif de c« proqnrmtam auiUfhat .. f<<id ètonnrmrnt lAnffma. 1« suNitantif iiaÀcxTtu, employé kl dans le grec, ne diS^lgon pa« ce que nous nommona aujourd'hui un dial«cte il e>t synonyme (te 'Y)ùiiTa, langue ( romp. les ver*. I, 4 *«l II; Stuptbfini (nra. 7 : C^t#TOivTn. 1. IU^ etc.). et mimhttntMt. Ils élalrnl hors d*pnx roômea ). \m narrateur in^Ute sur la très vive admiration d«a U^molns du prodige. Coofip le \«r%. IS.Oov-H vont décrire eux-mêmes, en termes ansal elatrt qu'éloquents, veis. ;»-ll, la HMTfviU* q«l IM IJ<»nrK»
—
:
;
•
.
620 7.
AcT. II, 7-12. Stupebant autem omnes,
baiitur dicentes
et mira-
Nonne ecce omnes
:
isti
qui loqiumtur, Galilœi siint ? 8. Et quoniodo nos audivimus unusqnisque lingiiam nostram, in qua nati
7. Ils
étaient tous hors
d'eux-mêmes;
dans leur étonnementils disaient Tous ces hommes qui parlent ne sont -ils pas Galiléens? 8. Comment donc chacun de nous les entend-il parler la langue de son pays? et
:
sumus? 9. Parthi, et Medi, et ^^lamitae, et qui liabitant Mesopotamiam, Judaeam et
9. Parthes, Mèdes, Élamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée et la
Cappadociam, Pontiim et Asiam, 10. Phr^'giam et Phamphyliam,
Cappadoce,
ptura et
partes Libyae
Cyrenen,
et
quee
Mgycirca
est
advenœ Romani,
le Pont et l'Asie, Phrygie et la Pamphylie l'Egypte et le territoire de la Libye qui est près de Cyrène, les étrangers résidant à Rome 11. Juifs ou prosélytes, Cretois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu. 12. Ils étaient tous hors d'eux-mêmes.
la
^10.
,
,
quoque et proselyti, Crêtes et Arabes, audivimus eos loquentes nofitris linguis magnalia Dei. 12. Stupebant autem omnes, et mira11. Jiidœi
frappait
:
Nonne
ecce...
— Galilœi sunt. On savait
fort bleu ù Jérusalem que la plupart des disciples
de Notre -Seigneur Jésus - Christ étaient
—
origi-
naires de Galilée. Cf. Luc. xxii, 59, etc. Quomodo... umisiuisque. (vers. 8). C'est bien en .
cela que consistait
audivimus
le
.
miracle.
Au
lieu
du
pré-
le grec a le temps présent nous entendons. De même au vers. 11. Livguam... in qua nati... Locution populaire, qui 5-ignifle la langue de notre pays d'origine,
térit
,
:
àxo'JOjJLtv,
—
:
notre langue maternelle. Suit l'énuméi'ation (verset 9-11*) de quinze contrées distinctes où il y avait alors des Juifs ou des prosélytes, et qui se trouvaient représentées à Jérusalem en ce grand Jour par quelques-uns d'entre eux. Cette liste
nous montre bien à quel point la cicé sainte était demeurée le centre du judaïsme. Voyez Josèphe, Bell, jud., VI, 9, 3.
Elle est d'ailleurs loin de
signaler tous les pays habités à cette époque par des fils d'Israël, puisqu'elle ne mentionne ni rAchaïi, ni la Macédoine, etc.,
où
la suite
de ce livre nous fera rencontrer des Juifs nombreux. Il n'y règne pas un ordre rigoureux néanmoins, les contrées sont citées en allant en général de l'est à l'ouest, puis du nord au sud ;
région centrale. Voyez VAtl. géogr., XVII.— Parthi, Medi, yElamitœ. Le premier de ces peuples formait alors un vaste p^jur pi.
I
la
et
et puissant empire, qui tenait tête à Rome; il résidait au sul et à l'e-t de la mer Caspienne.
Les M^-dos, autrefois si célèbres, étaient à l'ouest Parthes; les Élamites au sud des Mèdes, dans la Sugiane et près du golfe Pen-lque. Ils Bcrnblent avoir eu tous pour Idiome le persan et M^ dialect*^. Qui... ilesoi^otamlam. Entre le Tigre et l'Euphrate. Lu on parlait l'arami'en orienul. JwUiam. La province de ce nom, on pent-être mèuie, comme en dlvors endroits de l'évangile, la l'alcHtine tout entière dans le* deux ca«, la langue était l'araméen occidontal. Au lieu de la Judée, quelques manuscilts mentlonnont la f?jrle, ou l'Arménie. CapparU/clam... et l'amphyliam. Cinq provinces d'Aile MlQcore, dont 11 sera encore question dtjîii
—
—
:
—
plus loin, à propos des voyages de saint Paul, où l'on parlait soit le grec, goit les Idiomes des anciens habitants. Par Asiam, 11 faut entendre l'Asie proconsulaire, située dans la partie occidentale de la grande péninsule. .^guet
—
ptum. La Basse -Egypte surtout d'Israélites
;
était remplie
on en comptait plus d'un million Partes Libyse quœ... La Tripo-
à Alexandrie.
—
litaine actuelle, à l'ouest de l'Egypte.
—
On
parlait
grec dans ces deux pays. Advense Romani. C.-à-d., les Juifs qui résidaient à Rome comme étrangers (advenae, ol èTitSYjfxoûvTe; expression moins forte que vtaxoixoOvTe; du vers. 5 d'ordinaire, elle marque simplement un séjour passager). Les anciens auteurs nous apprennent qu'ils y étaient en assez grand nombre, pour la plupart anciens captifs amenés par Pompée, puis aCfranchis. Voyez Clcéron, Pro Flacco, c. 28; le
:
;
—
Horace, Sat., i, 5, etc. Les mots Judsei... et proselyti (vers. 11) forment une sorte de récapitulation; Ils retombent sur tous les noms qui précèdent, et pas seulement sur a advenae Romani » Nous tous, qui sommes a soit Juifs, soit prosélytes » (c'est ainsi qu'il faut traduire le grec). Sur les prosélytes, voyez Matth. Crêtes et Arabes. XX m, 15, et le commentaire. La place extraordinaire donnée à ces deux peuples dans la liste, qui paraissait close, prouve que celle-ci n'est point artiflclelle, mais composée d'après un document authentique. Les Cretois parlaient grec les Arabes avaient leur propre Audivimus eos... langue, qui vit toujours. Même remarque qu'au vers. 8 ; mais elle est bien plus frappante après cette longue énumération. Magnalia Dei. Les grandeurs de Dieu, les choses magnifiques opérées par lui tel éialt le thème que les apôtres et les disciples développaient en diverses langues, sous l'inStupebant (vers. 12; fluence de l'Esprit -Saint. de nouveau è^tijTavTO dans le grec, comme au vers. 7). On comprend que l'étonnement causé i>m' ce prodige, Inouï Jusqu'alors, n'eût pas de bornes. Mirabantiir od... Dans le grec Ili- fiaient dans l'embarras (oitjTiôoo'jv ) les uns à l'égard ;
—
;
—
—
:
—
—
:
AcT. II, 13-18. dans leur étonneracnt ils se dit^aient les uns aux autres Que veut dire ceci ? 13. Mais d'autres disaient en se moquant Ils sont pleins de vin nouveau. 14. Alors Pierr»?, se présentant avec les onze, éleva la voix et leur dit Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à. Jérusalem, sachez bien ceci, et prêtez l'oreille
et
:
:
:
à
mes
paroles.
Ces hommes ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car il n'est que la troisième heure du jour, 16. Mais il arrive ce qui a été dit par le prophète Joël 17. Il arrivera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon 16.
:
chair vos tils et vos prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. 18. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, en ces jours -l;\ je répandrai de mon Esprit, et ils prophétiseront. Fisprit sur toute
;
filles
G2t
ad in-icem, dicentes
baiitur
:
Quiduam
vuit hoc esse?
autem
Alii
13.
:
isli.
cum
Stans autem Petrus
14.
dicebant
irridentes
Quia musto pleni sunt
undecira,
levavit vocem suam, et locutus e>t eis : Viri Jndaei, et qui habitatis Jeru.^alera uhiversi, hoc vobis notum bit, et auribus percipite verba mea. 15. Non enim. sicut vos aestimati^, hi
cum
ebrii sunt,
hoc est quod dictum
IG. sed
prophetam Joël 17.
Et
hora diei tertia
sit
;
est
per
:
erit in novissiniis
diebus, dicit
Dominus, effundam de Spiritu meo suet prophetabunt per omnem carnem ;
et
vestri
tilii
vestrae,
filiœ
et
juvenes
vestri visiones videbunt, et seniores ve-
somiiia somniabunt.
stri
Et quidem super servos meos, et super ancillas meas, in diebus illis effundam de S[»iritu meo, et projihetabunt. 18.
des autre?. C.-à-d. qu'ils no savaient coninicnt expliquer un tel phénomène, et qu'lU s'Interrogeaient mutuellenjcnt pour tâcher de l'éclalrclr Alii... irridentes (vers. 13). D'où il ensemble. suit que les prcmier(<, qui formaient la majorité, traitaient le fait avec re-i>cct, et lui Boui>çonnalent une origine divine. Ceux-ci l'iuterpréient avec une malignité gri>6j.ière (quia muato.), toi niant en ridicule Ic^aint enthousiasme auquel se livraient les disciples et le biuU un |>cu a^nfus de leur langage. Le mot < muotum » ne désigne pns nécesitalroment du vin nouveau il convient auxsl pour représenter le vin doux, fabriqué dès celte époque avec des raisins secs. 2« Discours de saint Pierre à la foule. Il, 14-3«. Introduction. Stan». Dans le grec, It». (XTxOet; locution solennelle. Cf. r, 20; xvii, 22 Peti-us. Ici encore (cf. i, 15 et bs.), xxvir, 21. et durant toute la première partie du livre, il ]oue le rôle principal, en vertu do fa prlniaiité. Saint Augustin fait remarquer tri^ justement la transformation <|ul s'est o{)érée dans le prince des a|>dlre8, lequel, naguère effra.vé à la voix d'une ber vante, s'adresse maintenant avec Intrépidhé & une fonio nombreuse pour prêcher Jésusi^m muleChrlî-t, sans redouter aucun pcîrll.
en réalité attribuer ce miracle, ver:». 22 36. Viri Juexorde très solennel. daci ,etqui... Deux apostrophes successives, dont l'une est plus générale et l'autre plus rpécialo. Iloc (ce qui va suivre) vobi»...,et aunbvn... Double appel à l'attention. 15-21. Première partie du discours. Son enim... L'upôtie réfute d'abord en termes rapides, \ers. 15, la calomnie des moqueur» efTrontés (cf Cum sU... Urtia... Raison péremi> vers. 13). toire pour les Juifs, qui se contentaient le malin d'un déjeuner très frugal, où ilii ne buvaient pas de vin. Cf. EccU. x, 16- 17, et par contrafetc Is. V, 11. Or, il n'était alors que neuf heures, puis<]ue le jour civil commençait à f\x heures. Sed hoc eat... (vers. 16). I.a véritable Inurprétation des faits merveilleux dont le cénacle Qutni dictum... per... Venait d'être le ihéAtre. Voyez Jidl, II, 28 32. La clutlon e»l faite d'après les LXX. avec de irèit Us'' ri changeIn n'Vissimis diebus. Dans l'hébreu ments. Apre* cet choces. et la traduction d'Alexandrie I^ formule empli-jé« par saint Pierre revient
eim. Us BDUt mentionné* comme le» chefs s'c>ndaires de Tl^llftc. Grou)>é* autour do l'Ierro, Ils l'approT aient de la voix et du geste. Cf. LoculuB tsH.xm^h'iy\x':o comme V, 2»,etc.
par rai»Atre. De Spirttu mto. C*«»t-àquelque |tartio do mon Kxprit. D« mémo dans l<i S4>i>tRnte. I/expreMiou est plut géné(Je répondrai ) mon Rsprit. rale dans i'hé)>reu — Jurenes... et sentores... Les deux pro|)osltions
—
;
—
:
;
—
—
,
au
ver*.
d*ù-i'rr>i«>«
set
I**",
Deux
3*>). :
apn'*s
dans ce dtncours plein un trV» court exurde, ver-
|>artle«
«alnl IM'rn; explique à la foule la vraie
nature du pnxllge d< ni ellu éUili témoin, ver(PtH 13-21: Il démontre rnsnilo le camctèto UMMlanique cl l'auU^rlU dl« iue de Jàius.auquol U
fallait
—
U«>. Petit
—
—
—
—
—
—
:
plusieurs fols dans l'Ancien Testament pour repréiw-nter les temps me«^lanlques. Vojei Oen. xi.ix,
le» notes):
Ik (et
petite |«ri-nthèsc dieit
Is.
I,
il,
Dominus
.»
etc.
—
I^a
auM>l été insé-
—
rée
dire
:
:
sont Interverties dnns les
—
l..\.\.
gra<latlon e^t
MAnio
UwU
«tir
et
j
le
Et fjuidrm
texte primitif et dans fi<;vr... (veis.
1»«).
i
.
La
marquée d.ms l'bébreti ives... — La ré|»<^ . <l Mt auMi pruprv
nil«*ux
:
€22
AcT. II, 19-23.
19. Et dabo prodigia in caelo sursum, €t signa in terra deorsum, sanguinem,
ignem
et
,
et
vaporem
f umi.
Sol
convertetur in tenebras, et sanguineiu, antequara veniat dies Domiui magnus et manifestus. 21. Et erit omnis quicumque invocaverit nomen Domini, salvus erit. 22. Viri Israelitœ, audite verba haec Jesura Nazareniim, virum approbatam a 20.
lana in
:
:
Deo in vobis, virtutibus, et prodigiis, et signis, qaœ fecit Deus per illum in medio vestri , sicut et vos scitis ,
19. Et je ferai paraître en haut des prodiges dans le ciel, et des miracles en bas sur la terre; du sang, du feu, et une vapeur de fumée.
Le
changé en ténèbres, avant que vienne le grand et glorieux jour du Seigneur. 21. Et alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 20.
soleil sera
et la lune en sang,
Hommes
22.
Israélites, écoutez ces Jésus de Nazareth, cet homme approuvé de Dieu parmi vous par les actes de puissance, les prodiges et les miracles que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez
paroles
;
vous-mêmes; hune
23.
definito consilio et prsescien-
Dei traditum, per manus iniquorum
tia
affligentes interemistis.
23. cet homme vous ayant été livré selon le dessein arrêté et la prescience
de Dieu, vous l'avez afiBigê et fait moupar les mains des méchants.
rir
—
Pierre.
Il
en est de même, au vers. 19, des
—
mots sursum, signa, deorsum,
Dies... tna-
Les LXX emploient aussi l'adjectif dans l'hébreu on lit nôrâ\ terrible. Dans ce bel oracle de Joël (voyez-en l'explication au tome VI, p. 400-401), ce qui concerne directement l'effusion de l'Esprit -Saint s'arrête avec ce que nous lisons ici au vers. 18 la suite eet relative au jugement général qui aura lieu à la fin des temps. Toutefois saint Pierre a cité une partie de cette autre prophétie à cause de se» derniers mots, quicumque invocaverit... saïirns... (vers. 21); il pouvait ainsi passer plus facilement à ce qu'il avait à dire sur Notre-Seigneur Jésus -Christ, le Sauveur par excellence, qui nous a mérité d'échapper aux graves dangers prédits par le prophète. nl/estus.
ETC'.çavT^;
:
—
;
Deuxième partie du discours
22 -3C.
attesté lui
sus en
le
même
:
Dieu a
caractère messianique de Jéressuscitant d'entre les morts, vers. 22-28, le
et en lui
donnant une place d'honneur dans le ciel, vers. 29-36. Viri..., audite. Encore un appel à l'altenllon, avant de passer à ce sujet si im-
—
portant. Cf. vers. lé*". Le nom A" Israelitœ est plus noble encore que celui de « Judaei », et 11 a toujours été particulièrement cher aux descen-
dants do Jacob.
—
Verha hiec. Dans les vers. saint Pierre va relever trois faits remargaables, relativement k .Jésus -Christ 1» les mlrac-J-s noiiibreux que Dieu avait opérés par fi'
-
V4
,
:
lai»^rmédlalre,au8U et vu de tous les Juifs, vcr«. ii" 2" \>i traitement Indigne que ses concit^^yfrTi» lui avaient infligé, vers. 23; 8" sa
%t>n
;
glor«€u«e
résurrection, vers. 24.
—
Jesum. Ce
Dona hacré c«t mis en lête do la phrase d'une D»olère trt-M accontn(''o ; de mémo les jironoms hwic et quem, dan« ie» deux versets suivants. Saznreniim. Jésus était trèn connu sous ce
—
—
anmocn. Comp. m, 6; iv, 10, etc. Approbatum. Plai foitement encore dans le grec ÔittoôftOiiyfiivùv, publiquement accrédité, pleine:
ment manifesté par Dieu. Au lieu de in vobis mieux vaudrait « in vos », pour vous (cl; û[xà;;. ,
—
Les divines lettres do créance de Jésus con-
sistaient dans ses miracles éclatants, multiples:
virtutibus,
-épaTa
et...,
et...
Les trois mots 6uvàt^.£iç,
,
bien traduits parla Vulgate; désignent les miracles à divers points de vue ce sont des actes de force, des merveilles étonnantes, des signes destinés à démontrer telle ou telle vérité. Quœ... Deus per illum. Saint Pierre, par égard poiu- les préjugés de ses auditeurs, ne présente d'abord Jésus que comme l'agent et le ministre de Dieu, se réservant de le faire connaître ensuite sous son titre de Messie. et
o-rjfJiS'.a,
:
—
—
In
medio..., sicut et vos...
Les Juifs ne son-
geaient point à nier la réalité des miracles de Notre - Seigneur Jésus -Christ (cf. Joan. xi, 37, 47, etc.), quoique les pharisiens eussent parfois exprimé des doutes sacrilèges au suj^-t de leur provenance (cf. Matlh. xii, 24, etc.). Definito consilio. ..(ver^. 23). Avant de rappeler à ses
—
coreligionnaires la grande iniquité dont Us
s'é-
talent rendus coupables envers Jésus, l'orateur
eu quelque sorte leur crime, en disant que de toute éternité la mort ignominieuse du Messie avait été décrétée dans les divins conseils. — Traditum: livréd'abord aux Juifs par Judas, puis aux llomains par les 'iiifs. Ce sont les bourreaux païens du Sauveur qui sont dé-ignés pallie
l)ar le mot iniquorum ià^6\i(i)v, des hommes sans loi). Affiigentes est rertalnemcnt une corruption du texte latin, au lieu de « affigentes )J, comme il résulte soit du grec t. ' /tti-/)^avTcÇ, ayant cloué (k la croix), soit d'anciens
—
manuj^crits.
—
Interemistis.
En
étaient les vrais auteurs de la
car
ils
l'avaient
effet, les Juifs
mort de Jésus;
eux-mêmes condamné p«r
bouche de leurs chefs, puis do Pilate, et presque malgré
Ils
la
avalent obtenu
lui, l'exécution de Matth. xxvi, 57-6G; XXVII, 1-2, 11-26, etc. Mais Pierre ne pouvait
leur sentence. Cf.
m,
13''
-
15
;
Act. II, 24-29.
Dieu
24.
l'a
ressuscité, en dissipant
douleura du séjour des morts, parce qu'il était impossible qu'il y fût retenu. 25. Car D.ivid dit de lui Je voyais toujours le Sei^^neur devant moi, parce qu'il est à ma droite, afin que je ne sois les
24. Quem Deus suscitavit, solutis doloribus infemi, juxta quod impossibilo erat teneri illum ab eo.
réjoui
et
,
gresse, et
mon cœur s'est ma langue a été dans l'alléma chair même reposera avec
espérance, 27. car vous ne laisserez pas mon âme dans le séjour des morts, et vous ne permettrez pas que votre Saint voie la corruption. 28. Vous m'avez fait connaître le clierain
de
me montrant
joie en 29.
vous
la vie, et
Mes
frères,
me
remplirez de
eum Proviconspectu nifo sema dextris est mihi, ne
David enim
25.
:
point ébranlé. 26. C'est pourquoi
C23
debam Dominum quoniam commovear. per,
dicit in
:
in
26. Propter hoc
lœtatum est cor meum, mea, insuper et caro
et exultavit lingua
mea
requiescet in spe,
quoniam non derelinques animain in inferno, nec dabis Sauctum
27.
meam
tuum videre corruptionem. 28. Notas mihi fecisti vias vitae, et replebis me jucunditate cum facie tua.
votre visage.
qu'il
me
soit
de vous dire hardiment, au
permis
sujet du
—
le leur dirt; avec plus de modération. Qoern.» suscitavit (vers. 24). Telle est l'Idée culluliiante de ce dUcours; aussi le fait qu'elle énonce sera- 1- II amplement démontré, vei-v. 25 et B«. 1^8 mots solutis... infemi sont une réminiscence du Ps. xvu (hébr., xviii), 5, d'après la traduction des LX.\. Au lieu de doloriïma, on Ut datiri l'hébreu < les liens », et cette image s'accorde mieux avec le verbe solutis. La mort est représentée comme un cluissc-ur armé de son Ûlet. L'idée cxprlmcc dans les LXX ne manque pas du bcau'é le séjour des morts est c<'nsé endurer, après avoir reçu Jésus -(hrist dans son sein, do violentes douU*urs ((l)0:va;, les douleurs de l'enfantement), qui no seront apaisées que par la résurInipossibile erat... rection du Sauveur. Iiidépendaniment de sa divinité (qui ile>iieure ii l'arriérc-plan dans tout ce passage), Jésus ne pouvait pNS demeurer au pouvoir de la mort (tcnrri. xpa"r6Ï<T'jQtt expression énergque), parce que le h>el^'U'Tur voulait qu'il ressuscilAt; volonté iieti'-ment exprimée dans un ancien et
pafi
—
29. Viri fratres, liceat audenter dicere ad vos de palriarcha David, quoniam
bienaimé. Jèms éulC cela pour Dieu. III.
—
17 et XVII, 6.
(."est
Matth.
Cf.
Nittas... fecisti... (vers. 2*>.
encore la môme i>eP8ée, exprimée en termes qui désignent clairement la ré-.urn.t tioa
iwsltlfs,
du Messie.
—
Replebis me...
:
après l'ascerision.
Le texte hébreu est plus concis, pUi« énergique: Satiété de Joies en ta préaence. Viri fratrts
—
:
—
:
célèbre oracle : David eniin... (vers. 26 Dicit in eum. C.-à-d., au et»».).
—
sujet de Jé^us de Naz.irt.'ib,
que
le
Enin*e
ancien tombeau
iI'db
,
à Jcrutalem.
pas-
oa^e en questl«>n conccmo ccrialnement
—
m.inlère directe. Providtbam Ce xle o.t tiré du Ps. XV (hébr, xvi>, 8- 11. et
«l'uni! i
lemcnt d'aprt-s le* LX.X. Voyex on le au tome IV, p. 61 et %». D'abord K<'(iiral, le scntlmont de vivo qui -r contenu «lans le ven. 26* ^ra ;<'il ce que le (Jl>ri-<1 motimnl ;il eii.i.tii de i< 1. c'i;-lait sa résurrection. Cf. vem. 26 et «h. Lmgua mea. i>aiis l'ht^brcu ma Rlnire: C.-à-d., mon âme. — lUquiraeel. Ijo gTi«c dit ciif ex.i' <
air»
.iiiiii-i.
<
^-
.
,
:
I
'
:
:
xx'.aT/T, c^Tt'., hablti-ra (d«ni» rcmx^rntn-o». --
Sunciutn luuin
(
vers. 17
K Dans
l'hébreu
:
ton
(ven.
'Jl»i-
AlMM.iroiiije .iflertu'
M*
iim.>
mue nlarue.
et
IMerre va déniotitrer que ce lext** ne saurait ^tre app!i<|U(' à ct'lul qui l'a va t <>rli, c.-à .1. * D.tTl.l. xrm 19.
Comp.
msU
les
et 22*. S.ilnt
31.
u'il v<
cl qu'il a ver<«.
vers.
«,
Ti
82, qui, aiTiv» (.ue
i
.
l>ondu l'FjiprU-Sidnl »ur t»^ Lic*al a\idmU-r. ,Ti%Mi\.\^m •'*. l>f paJncirrAa... t«iut cn»einbb'.
-
a ré» 8»-56.
—
—
nnlro n'>itervé à
aux duuxo
II
11
Abraham, à
do oe damier.
'f II-
.
lMa<-. * Jk
'
&r|>M.'c»M"i <v-4i
AcT. II, 30-36.
624
defuDctus e>t, et sepultus, et sepulcnim ejus est apiul nos iisque in hodiernum dieni.
30 Pro[)heta
cum
igitur
e>set, et sciiet
quia jurejmando jurasset illi Deus de fructii lurabi ejus sedere super sedem ejn«5,
,
31. providens locutus est de resurroctione Christi, quia neque derelictus est in iutVruo, neque caro ejus vidit corru-
ptionem.
Hune Jesum
32.
Deus,
resuscitavit
eu jus oiunes nos testes sumus.
;
33. De.xtera igitur Dei exaltatus, et promissione Spiritus sancti accej)ta a
quem vos
Pâtre, effudit hune,
videtis
et auditis.
34.
lum
;
patriarche David, qu'il est mort, qu'il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusqu'à ce jour. 30. Mais comme il était prophèle, et qu'il savait que Dieu lui avait juré, sous la foi du serment, de faire asseoir sur son trône un fils issu de lui 31. c'est la résurrection du Christ qu'il a prévue, lorsqu'il a dit qu'il n'a pas été laissé dans le séjour des morts, et que sa chair n'a pas vu la corruption. 32. C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité nous en sommes tous témoins. 33. Après donc qu'il a été élevé par la droite de Dieu, et qu'il a reçu du Père la promesse de l'Esprit saint, il a répandu cet Esprit, que vous voyez et entendez. 34. Car David n'est pas monté au ciel mais il a dit lui-même Le Seigneur a dit à mon Seigneur Assieds -toi à ma
Non dixit
David ascendit in cseautem ipse Dixit Dominus
enini
:
Domino meo
:
Sede a dextris meis,
;
:
:
droite,
35. doMcc ponam inimicos tuos scabellura pediim tuorum. 36. Ceitissime sciât ergo omnis domus
Dominura eum et Christum hune Jesum quem vos cruci-
Israël quia et fecit Deus,
35. jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis l'escabeau de tes pieds. 36. Que toute la maison d'Israël sache donc très certainement que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous
fixistis.
avez
est...
Preuve manifeste que David n'était pas Sur ce tombeau, célèbre autrefois par sa beauté, voyez Neh. m, 16; Josèphe, Ant., YIi, 15, 3; XIII, 8, 4; xvi, 7,1; saint Jérôme, Epir^t. 46 ad Marcell. Propheta igitur... (vers. 30). Le saint roi était évidemment prophète dans ce psaume, puisque c'est de l'avenir du Messie qu'il y parlait, et non pas du sien. Jurej'irando juravit ( hébraï:?me ). Serment
de Jésus.
ressuscité.
C'était
—
,
—
solennel, qui manifestait de la part de Dieu
un
immuable. Cf. II Reg. vu, 12-16; Pe. Lxxxviii hébr., f.xxxix), 4, et cxxxi (hébr., cxxxTj), 11. De /luctu lumbi... Expression tout hébraïque de sa race, de sa postérité. ProvfiiJens (Tîpotcor/). Prévoyant l'avenir en sa qualité de prophète, tandis qu'il composait ce décret
(
—
—
:
psaum'^. Comp.
le
Burreclione... D'où
—
vers. 30». 11
suit
Locutus... de re-
que David, dans
le
pas-
sage
cité plus haut (cf. vers. 29 et ss.), n'a vraiment parlé que du Chriiit, comme l'ont en outre démontré les faits quia nfque..., neque... Hune Jesum... (vers. 32): ainsi que Pierre l'avilit <léj,'i dit au vers. 24 mais son assertion a une f-rco toute nouvelle, ù la suite de sa petite argumentation. Cnjus omnes nos... Tous les membres du collège apostolique. Cf. vers. 14"; 1,8*, etc. iMxtera... Dei (vers. 33). Hébraïsme: par la toutc-puisnance de Dieu. Cf. v, 31 Phll. II, », etc. Kxallatu» : Jusqu'au ciol, par l'as:
—
;
—
—
—
;
ccntlon, « qui e^t une suite nécessaire (et aussi one preuve frappant»;) de la résurrection. »
—
PromiaMione Spiritus... Dieu avait proniU solcnS4ileuieut de donner l'iùiprii-SalQt aux disciples
même
crucifié.
—
A^'oyez i, 4 et les notes. Effudit hune. donc Notre - Seigneur Jésus -Christ luiqui venait d'envoj'er et de répandre abon-
damment le
Saint-Esprit sur son Église.
—
Quem
C.-à-d., dont vous voyez et entendez les manifestations miraculeuses. Non enim Da-
vos...
—
Argument
34-35) analogue à celui du vers. 29. Saint Pierre ne demande pas à ses auditeurs de le croire sur parole, lorsqu'il leur parle de l'ascension de Jésus -Christ; il va leur citer un autre oracle de David, qui la prédisait Dixit Dominus... et qui s'est aussi réalisé. Texte emprunté au Ps. cix, 1 (voyez le commentaire). Comp. Matth. xxii, 14, et les 'passages parallèles de saint Marc et de saint Luc, où Jésus lui-même l'a cité, pour démontrer Les mots sede a dexla divinité du Messie. tris... sont ici les plus Importants pour l'application que saint Pierre fait de ce texte. Dieu Viens occuper èi parlant à son Christ, lui dit tout Jamais auprès de mol la première place. Certissime sciât... (vers. 36). Conclusion de cette Domus argumentation et de tout le discours. Israël. La nation théocratique, envisagée dans son ensemble, comme formant une seule et môme famille. Et Dominum... et Christum. Ces deux noms sont très accentuén. Comp. I Petr. III, 15, où Ils sont pareillement associés. Quem vos... Contraste tragique, bleu capable do frapper la conscience des auditeurs et de les porter au repentir. C'est réellement, comme on l'a dit. K aculous In fine », et nous lui verrons produire aussitôt son effet. vid...
(vers.
—
—
,
:
—
—
—
—
ACT.
Ayant entendu ces paroles, ils le cœur touché de componction, dirent à Pierre et aux autres
37.
eurent et
ils
apôtres
nous
Il, 37-41.
:
Hommes
que ferons-
trères,
^'40
37. Ilis autem auditis, compuncti gunt corde, et dixerunt ad Petrura. ft ad reliquos apostolos Quid faciemus, viri :
fratres V
?
38. Pierre leur répondit
Faites pénitence, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus -Christ, pour la rémission de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint- Ksprit. 39. Car c'est pour vous qti'est la promesse, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera, 40. Par beaucoup d'autres paroles il les conjurait et les exhortait, en disant Sauvez -vous du milieu de cette génération perverse. 41. Ceux donc qui reçurent sa parole furent baptisés et, ce jour là, trois mille personnes environ se joignirent aux dis:
:
;
38. Petrus vero ad illos Pœnitentiam, inquit, agite, et baptizetur unusquisquo :
vestrum in nomine Jesu Christi, in missionem peocatorum vestrorum
donum
accipietis
reet
;
Spiritus saucti.
Vobis enim est repromissio, et omnibus qui longe sunt,
39.
vestris, et
filiis
quoscumque advocaverit Dominus Deus noster.
40. Aliis etiam verbis plurimis testificatus est, et exhortabatur eos, dicens : Salvamini a generatione ista prava.
receperunt sermonem et appositae sunt
Qui ergo
41.
baptizati sunt
ejus,
;
animse circiter
in die illa
tria millia.
ciples.
3°
Merveilleux résultats de
la
préùication de
C'est
pour eux premièrement et directement, en
saint rierre. II, 37-41.
leur qualité d'Israélites, qu'avait été faite
Lc8 Juifs demaniient ce qu'ils doivent faire pour corro8i»on'lre à la grûcc, — Compuncti sunt est une excellente traduction du gr«c y.aTîvj•yr.aav lU furent trans|»ercé» <dc douleur», éprou-
messe de J< ël citée plus haut, vers. 17-21. et dont la réalUalion venait do commencer (rrpromiagio; r, éTîxyveAÎa avec l'article), Om»iInia qui lonije... Non pas aux Juifs dis|>ersés à travers le monde, mais aux pâleur, qui étaient « loin » ?ous le double rapport exlt-rleur et moral
37.
:
vant une vive tristciwe d'avoir crucifié le Messie Et ad et encouru ainsi la vengeance divine. reliqucj»... Ils étalent resté» debout auprès de Quid saint Pierre pendant tout le discours.
— —
/aciemu8...f C'est la question qui sort Imniédlatenient du cœur des vniU convertis. Cf. Luc. m, 10, 14. I/ap|>ellatloa aReclucuse viri /ratres atteste aussi une bonne volonté sincère. 38 -40. Pierre les engage à se repentir et à se f.iire
baptiser au
tmtiam...a'jitf,
nom
de Jé*HS- Christ.
aîTavor i»-:: C
«-tait la
—
l'œni-
première
chose requise, corn me l'avaient enseigné autrefois le précurseur et le Messie lui-même. Cf. Mutth. m, 2 et IV, 17; Luc. m, 3; xxiv, 47, etc. Kt baitliulur... Autre condition essentielle pour devenir dL»ciplc de Jt-su», Cf. Maiih. xxvm, 19; In nomtne... I/es manuscrits i.in. m, 5. partagent entre le« lH«,'()ns £v T(o ovû. recs se
—
—
'
p.aT'.
<
,
i>er iiouien
,
et îtil to» ÔvÔ|jiiti, <
i^u-
p^r riomf'n ». qui «ont d'ailleurs à jiou près syno•nl la fol explicite en Noire.Ht. 11 en e<t de mémo de VHii.iuit' .'.i ;o ovo(ix, < lu » ou < ventu l.t iionu*n », t|u'on trouve en «l'autn-K >-n'lndt». remiMMionrm... L'eff»*! pr oo bap^'i Aut l-A iii-'-tplrttt •ômc. luo proU"* iiiiii'. hà\ in''->->o
—
.
:
1
'it>... ;. '
nnm
T-'.irlt-.Snlnt.av
r
don céleste
c.-à-<l., le
F>prlt- Saint lol-Mi-^m.».
ver». 3a
;
lo
pronom
i^u'IU n'revr»»nl
COMMKNT.
en:
r<''olleTii.t
—
\ I.
qui consiste VufH$ en<m...
Prruve '
»v<?ur.
la
pro-
—
:
telle est la
meilleure Interprctatlon. Cf.
—
XLix, I, 12; Lvii, 19; Kpb. il, 17, etc. cuinque adroeaveril... Ce divin appel est dition nécessaire 4 toute conversion.
Ne
(K>uvant
paroles prononcées alors
j
;
Quo«la
—
rrrWi... (vers, 40).
S
Is. ii,
con-
Alii*...
as citer toute» les
Pierre, le nar-
|>ar saint
résume dans cette formule générale. — Teêliffcatua... et ejrhortabatur. Pins le grec, ce« deux verbes sont à l'imparfait, |K)ur marquer la durée, la répétition. Le premier marque une pression exercée sur les esprits, pour les convaincre; le second, une pn s>li»n sur les crpupî. rateur
les
I>our les
—
persuader.
Sahamtnl
Sauvez -vous en vou» mot» ii^urmtUme intn
IKtur
temiMiralns,
tri-s
Ellipse.
a...
épurant
:
de...
Le* ii-
-
mu,
:it
—
Pruiu. Le » * , crucidè Jéms. a le sen4 de tordu, d'oblique, («r qui eut droit. Au moral cette tîéucratl<>n per'^
>
<
:
Teix". 41.
Conversion
d'un
'I-
,,
>
r«, e»l uii.u
Jo}
iiit.
lei
avait Indique
convemlon, signale
p*
rrrj-prrunt
tjut
leur^.
Ici
i
la le
-
ii.mt»'
k
.le
U.
t
Ayi
ri-^glise
disciples. Cf. I,
pp
'Ut» enscntiels à tonte
ui
—
•
,
second,
lonté humaine.
ajoutées à
ver». >8*
1-
.1
I
î»
niktiMinté,
—
la
I
il
la vofii;>
"t
^
a iz
Antmat a
Dieu; df*
•
i"»
a
AcT. II, 42-45.
C?6
42. Ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion de la fraction du pain et dans les prières. 43. La crainte était dans toutes les âmes en outre beaucoup de prodiges et de miracles étaient opérés par les apôtres h Jérusalem et il y avait en tous une grande crainte. 44. Tous ceux qui croyaient vivaient ensemble, et ils possédaient tout en
42. Emnt autem persev^erantes in doctrina apostoloruni, et commuiiicatione fractionis panis, et oratioiiibus. 43. Fiebat autem omni animfe timor; milita quoque prodigia et signa per apostolos in Jérusalem fiebant, et metus
magnus
erat
,
;
in universis.
;
44. Oranes ctiara qui credebant erant
habebaut omnia communia.
pariter, et
,
commun. 45. Possessiones et substantias vende-
dividebant opus erat.
illa
b-ant, et c-.'.ique
de
entre tous
personnes », comme XXVII, 37, etc.
'<
45. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et en partageaient le ])roduit
omnibus, prout
—
VII,
14
s'eit
demandé comment
;
l'hébreu
leur Maître (Luc. XXII,
né/es. Cf.
On
Circiter tria...
ces trois mille convertis
purent être baptisés en un seul
Mais la chose était réellement facile, si l'on suppose que les disciples du cénacle prêtèrent leur concours aux apôtres d'ailleurs, rien ne dit que le bapjour.
;
tême fut conféré
Immédiatement
tout
à
,
:
Ils
—
Erant... persévérantes. étaient s'appliquant... Tour-
de la charité.
Jj'uprès le grec
nure qui exprime persévérance gée.
La
suite
la
prolon-
du
ver-
set désigne trois choses
d'après
Vulgate,
la
quatre d'après le grec, auxquelles s'appliquaient les premiers fldèles.
^
A
:
on
écoutait attentivement
, d'après miniature.
Calice et lioBtieH t^w: aiipif-nne
— /n doctrlna...
C'est la première
—
instructions données par les apôtres sur .Jésus, sa vie, sa
les
doctrine, etc. Communicatione fractionis... Le grec disjoint ces mots (Ils s'appliquaient) à la rie commune, à la fraction du pain. Par y.*)'. vo»via 11 faut entendre les relations fra:
qne lea disciples avalent entre eux î'-rmant O'-mme une société à part, ainsi qu'il b' ' 'itôt. Au lieu des mots a frac-
VTnellea
,
—
ti<
''
le syrlajiuc
,
emploie
le
nom
d'Eu-
n'y a pas te moindre doute qu'il ntr Ici de ce divin sacrement. On lo 4é«i«n« a»n»l dèu r»»rigine (cf. xx, 7, 11; I Cor. X, 18 et XT 2.'î . à caufe d'une dos circonstance» qnl avalent marqué Hon Institution ( Mat th.
tl:
11
.
1
I
,
XXYI, 28
;
fBJnt
Marc
â<;nr.
;i.'j
« b*ïnf-dlxit,
ac freglt
)>
;
de
môme
Luc j. Le» ajAire» s'étaient Iminé'iJaf ment k pratiquer l'ordre de »t hainr.
:
ceci en mémoire de moi De nombreux exégètes protes-
Faites
19t>).
—
tants l'admettent comme nous. Et oraiionibus. L'article du texte grec (xaTç Tipoa&uyjxlç) fait assez clairement allusion à des prières spéciales, qu'on associait à la célébration des saints mystères, et qui furent la base de la liturgie chrétienne. Fieiat... (vers. 43). Des chrétien^, l'écrivain sacré passe à leur entourage immédiat, aux Juifs de Jérusalem (omni animse ; c.-ù-d. a cujlibet ») et il décrit d'un mot l'attitude qu'on prit tout d'aboi'd à leur égard ce fut celle d'une crainte respectueuse (timor), inspirée par leur sainteté si remarquable. ilalta... prodigia... Conformément à la promesse u Sauveur. Cf. Marc, xvi, 17-18. Et cette preuve manifeste de l'assistance divine impres-ionnait
—
le
ajonde, ni qu'il eut lieu par iniiuersion. 4° Mœurs des premiers chrétiens. II 42 - 47. 42-47. Admirable tableau, qui nous montre les premiers disciples, comment ce- qa'étaient ils vivaient entre eux et quel respect ils inspir.iient autour d'eux. Grâce à leur conduite toute sainte, l'Égl se ne croissait pas seulement souf 1j rapport du nombre, mais aussi sous celui de la foi et
selon les besoins de chacun.
,
,
:
—
aussi très vivement les Juifs,
— Le trait et
metus
omis dans les meilleurs manuscrits grecs, et qui ne fait d'ailleurs que répéter, sous une forme à peine modifiée, le début du verset, Omnes n'est probablement pas authentique. erat...,
—
etiam...
Nous arrivons aux
détails les plus frap-
pants de cette description, vers. 44-45. L'équivalent grec de pariter, èiZ'. xb ayxb, dans le même (lieu), ne doit pas être pris d'une manière absolue. Cette expression signifie que les fldèles vivaient ensemble et se tenaient rapprochés les uns des autres le plus qu'ils pouvaient. C'est à toit qu'on l'a parfois interprétée au figuré, comme si elle peignait la parfaite harmonie qui régnait entre les premiers chrétiens. Et habebant omnia... Conséquence naturelle de cette vie de famille. On imitait ainsi ce que Jésus avait lui-même pratiqué avec ses apôtres.
—
—
Développement du même trait possessione^ xà xxriixaxa xal (vers. 45). Dans le grec xà; ÛTiâp^stç, les biens-fonds et les biens mobiliers. Ceux qui étaient riches aimaient donc à :
et...
:
défaire de leurs propriétés, et à distribuer h leurs frères nécessiteux le produit de la vente, prout cuifjtie opus... Ces derniers mots, que nous retrouvcnms plus bas (iv, 3.')''), dans un se
tableau analogue à celui-ci, aident à bien compren Ire le sens de ce passage, dont on a parfois, do nos Jours, exagéré la portée. L'emploi de l'imparfait suppose que l'écrivain sacré avait en vue, non
i)a8
des faits Isolés, maie une
A<x 46.
Chaque jour
aussi
II,
46
étaient assi-
ils
dus tous ensemble dans le temple, et rompant le pain dans les raait^ons, ils j)renaier)t letir nourriture avec allégresse et simplicité de c<eur, 47. louant Dieu, et ayant la faveur de tout le fHJUple. Et le Seigneur augmentait cha<jue jour l'aise iblée de ceux qui devaient être sauvés.
— m,
46. Quotidie quoque perdurantes unanimiter in templo, et frangentes oirca domos panem, suinebaiit cilnim cura exultarione et simplicitate cr rdis, 47. collaudante« Deum, et habentes gratiam ad omnem plebera. Dominns autem augebat (jui salvi fièrent quotidie in idipsum.
CPIAPITRE
1.
pour
Pierre et Jean montaient au temple la prière de la neuvième heure.
627
2.
III
1. Petrus autem et Joannes ascendebant in templum, ad horam orationis
nonam. y avait un homme, boiteux dès le sein de sa mère, qu'on portait et qu'on plaçait chaque jour à la porte du
Et
2.
il
2. Et quidam vir, qui crat claudus ex utero matris su;e, bajulabatur; qiiem pouebant quotidie ad portam templi quœ
coatuine fréquente alors. Cf. iv, 32-^7. Toutefois
viendra l'opposition. Cf.
cette couiuiiie n'était pas universelle, ot
autem...
dans
que
le récit
ou alllcans ne donne
la jirathjue
en question
lieu
rien,
de penser
fût obligatoire, de
qu'il aurait existé une communauté de biens proprement dite entn- les preniltrs fldMes. Voyez V, 4, etc. D'allleur8, c'et^t seulement à Jérusalem, et aux premiers jours de r^^gllse, que l'esprit de renoncement et la charité fraternelle prndubiirent ces inerTcilies. Enfln, il n'y arait en cela rlt>n d'inooculdéré . car la distri-
sorte
bution bes4)iii
aumônes à ceux
des
qui
avaient
en
;
pieux
I.^rarélites
—
^tro t"ur
à
fait
devant
générale, car
mut ipxov.
le
itrec n'a
pas
duuc plun l>roh it)li> 1)114! saint Luc parle mlnf neol de r«i>aa (irdinairuii. Cela ressort anssl des moCe suiranU, nmme'^nl rihnm... OfmàÊMit, phlsicurs conimeniMleiim (Miiesnt qa*tel eneore U cet qoi'Htlon de la sainte BackarlMJe. Cmm d'article
le
Il
e»t
—
txuUnHtme
|'alhVrf*i*oe ((u'excMe la vraie cha: Et oimpUetlatr... : la parfaite candeur qui n'gnalt entri> t/)UH et n'-fflalt lenr« relalluns
-
mutn<
'
.
le
narrateur a bien soin de
Comp.
le vers.
TtpoTETtOtt.
uiai>>
Dieu.
Augtbat... I)anH le grec mots in nliftsum i*e
:
ajoutait. LcK
il
rap|K>rtent à
--
3i>''.
;
la rattaoh» r à
marquent
ce verl>e. et
résultat
le
de cet arcrol>aenient une communauté plus nombreuse so tronvait ainsi gn«ip«*e. Qtit sctlri /Ifi-emL Ij» phnwe wt elliptique. C. -à-d. le nombre do ceux qui étatcvt tgiinâs ( |«r la f'd en Jésus -Cbrlst). :
—
:
.IfS.
—
«'itilaudanleM...
(vm.
47).
La |>kHé
à LhcQ rvmpUiuBileDt l<-ur vie. — HabfitU» grmUam... llébralsme, poar dire qu'ils éuieat Mtiiii4s et aiNsés de Uhh 1<s babtunts. Oe u'ctt paa du pevple, malt de ses chef», que l'union
5
m. —
L'fUfline
Jérusalem.
coutiHue
inaUfré
un
df
s'arrrc^trt
C(rmnintr,-}„fnt
à Hf
peiaérutton. III, I-IV, 31.
;
avant leur coovcrelen, qiwirurtl» eiMMiiit déjà. nouH l'avon» vu, leurs rites spt^tanx. Franff«ntr$... pammk. Cette fois, IVxpresslun tomble
nt
—
n'a rien d'étonnant aprè« ce qui pn''cè«le
allaient sonvent prier dans
du temple (voyex Lac. i, 21 ii. 37, etc.). et les pmBiers chrétiens, tous imis du )Ddaï<ime, conttMMiieBl de prendre part aux sacritic4>s et aax céxémaoim Urlciquee oooatne les parvis
rité.
et as.
1
fut bientôt organisée de la façon la plus
- QuoUdie VI , 1 et Rfi. ]ndiclou»e. Cf. IV, 36 qunque... iverv. 46). Antre détail caractértotiqne.
JjCj
iv,
La muitiplicatlon du Donibrc
a un
miracultUM?
(idérisoti
I*
i-<>t:>ii\
|..tr
saint Pierre. III, 111. Ce pr >dige a une importance parilmii.-re, C4r l'occasion da premier coiillit qui «claia Il fut
entre Tba^llxe ("HAf. IIL
i-t W* auionié* julvuu Introdnctkm. — Fetrtu rt Actes eniiime dans l'évangllei,
nai^Kaïue
—
JnannM. Dans
1-3.
les
ers a|Wktres nooH snnt
ment nnU.
pré»ent4s eoointe étroMe-
Cf. Joan. xiii, 94;
XXI, 7, 30; Art. Aêcenéehant...
IV,
t;.
19;
zvni, rîTi,
U;
zx, 4;
14, etc.
—
aTalt
Hé
oellt;
u* cotMidéraMe xvui, lu; ï'Atl. fi*r><jr., Afi koeam... ntmarn. A trois pi. XIV et XT. heure» il'' i'uprés-œldt. ( e«t alors qu'un offr.tK le saerirlrc dit du Mlr (cl. Bx. xzix, 38; Ninu. XXTill, 9: Jo»éplic. AnL, XIT. 4, S), aoqupl 1rs
bâti
d<-
le
la
temple
.
vlUe. Cf.
:
Luc.
—
CltnHut aMlstaknit volontiers. (^t h«>mmo était donc né |>smlytM)iic 11 éiaéi l«é de quarante ans d'a^t« iv. SS. Juifs |>1eux rjt...
B^Mlaiiilwi'.
—
CM hBfarMt
«t le sBlvael
(,
,
AcT. III, 3-10.
628
dicitur Speciosa, ut peteret eleemosynam ab iiitroeuutibus in teniplnm.
cum
3. Is
vidisset
Petnim
temple qu'on appelle la Belle, pour qu'il demandât l'aumône à ceux qui entraient dans le temple. 3. Cet homme, ayant vu Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple, les priait, pour recevoir une aumône. 4. Pierre, avec Jean fixa les yeux sur lui, et dit Regarde -nous. 5. Il les regardait donc attentivement, espérant qu'il allait recevoir quelque chose d'eux. 6. Mais Pierre dit Je n'ai ni or ni argent; mais ce que j'ai, je te le donne. Au nom de Jésus -Christ de Nazareth, lève -toi et marche. 7. Et l'ayant pris par la main droite,
Joannem
et
incipientes intioire in teniplum, rogabat ut eleemosynam acciperet. 4. Intuens autein in euni Petrus eum Joanne, dixit Respice in nos. 5. At ille intendebat in eos, sperans
,
:
:
se aliquid
accepturum ab
eis.
Argentum et 6. Petrus autem dixit auruni non est raihi; quod autem habeo, hoc tibi do. In nomine Jesu Christi Nazareni, surge, et ambula. 7. Et apprehensa manu ejus dextera, et protinus consolidatse alleva%dt eum sunt bases ejus et plantas.
:
:
il
;
8.
Et exiliens,
ambulabat
stetit, et
;
;
omnis populus eum ambulaudantem Deum. quod 10. Cognoscebant autem illum ipse erat qui ad eleemosynam sedebat ad Speciosam portam templi, et impleti sunt stupore et extasi in eo quod conti-
Et
vidit
louer Dieu.
lantera, et
illi.
—
une coutume ancienne
Ad portam
templi.
Comme
et quoaujour-
d'hui aux portes de nos églises, parce que la Qux... Speciosa. piété favorise la charité. Cette porte, ainsi nommée à cause de sa magnificence particulière, paraît avoir été située à
—
l'est,
vers.
près du portique.de Salomon (voyez le 11); c'est tout ce qu'on en peut affirmer
avec certitude. Il est possible qu'elle fût identique au portique de Nicanor, qui donnait accès dans la cour d'Israël, et dont Josèphe, Bell. jwL, V, 6, 3, vante la beauté, la richesse. Cum vidisset. Dana le grec tôtov le verbe le plus commun pour désigner le phénomène de
—
:
,
ta vision.
4-8.
Le miracle.
—
Intuens,
comme
—
àrev^aar, Respice,
d'un regard fixe, prolongé. Pierre voulait rendre l'infirme attentif à ce qui allait se passer, exciter son espérance intendebat Ille et le préparer à la foi. -ir.=:'/ev, scil, to/ voCv). Il appliquait son l'ir u>ut entier, mais sans se douter du genre
He
dit
f'i'f.i'lo'j.
—
»
•
de bienfait qu'il allait rec*;voir.
aurum...
—
Argentum
et
Le» apôtres étalent donc periifinnclleni^-nt aoss! pauvres que leur Maître, L'argent qu'on leur apportait fcf. ii, 46; iv, >8, etc.; était distribué par eux aux chrétiens paayres, et de fait haint Pk-rre n'en avait pas iiurjd nvMm... hoc... Notez l'asalom sur lui. Kurance avec laquelle 11 s'engage à faire un prosentait tout -puissant par son nais il dige (vers.
—
:
là
m
i5
).
même
c'était celui-
qui se tenait à la Belle- Porte
du temple pour demander l'aumône, I
})ant) dénotent tidienne.
Et reconnaissant que
10.
,
gerat
souleva; et aussitôt ses jambes et
8. D'un bond, il fut debout, et il se mit à marcher et il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et louant Dieu. 9. Tout le peuple le vit marcher et
et
intravit cura illis in templura, ambulans, et exiliens, et laudans Deum. 9.
le
ses pieds furent affermis.
ils
furent remplis de stupeur et d'étonnement de ce qui lui était arrrivé.
— In
par la force que Les auteurs ecclésiastiques des premiers siècles aiment aussi à raconter des merveilles de tout genre opérées par le nom de Jésus. Voyez Orlgène, Contr. Cels., i; saint Justin, Dial. cum Tryph., 85; Surge et... Lactance, Instit., iv, 6, etc. L'ordre est concis, vibrant, énergique comme ceux de Jésus en pareil cas. Cf. Joan. v, 2 Protinus consolidatœ... (vers. 7), 8, etc. L'expression est bien choisie, car les Jambes des
Maître.
procure ce
nomine... C.-à-d
nom
,
sacré.
~
—
paralytiques sont sans vigueur, et imit atroBases et plantœ. phiées par le défaut d'usage. Deux expressions techniques qui nous rapExiliens, pellent que saint Luc était médecin.
— ,
—
tableau dramatique, Intraqui se continue tout le long du verset. vit in... : pensant à bon droit qu'il ne pouvait pas faire un meilleur usage de ses membres, recouvrés par un miracle dont Dieu était le Laudans... Saint Luc aime premier auteur.
stetit et... (vers.
8). Petit
—
—
signaler les louanges do la piété reconnai.;sante. Cf. Luc. xix, 37; xxiv, 53; Act. m, 9; à
XI, 18, etc. Ils furent 9-11. Les témoins du prodige. nombreux d'après le récit. Omnis populus : tous ceux, en grand nombre, qui étaient venus
IV, 21
;
—
au sacrifice du soir. Comp. le vers. 11. Cogvoscebant autem... (vers. 10). L'identité de l'infirme guéri fut donc aisée à constater.
asKlcter
—
Comp.
le vern.
16, et iv, 16.
—
Impleti...
»1^
ACT. 111, 11-13. 11. Et comme il tenait par la main Pierre et Jean, tout le peuple étonné courut à eux, au portique appelé de Salo-
mon.
Voyant
au peuple pourquoi vous étonnez-vous de cela? ou pourquoi nous regardez-vous, comme ei c'était par notre vertu ou par notre puissance que nous 12.
Hommes
cela, Pierre dit
:
Israélites,
629
Cum
teneret autera Petrum et cucurrit omuis populus ad eo8, ad porticum quae appellatur Salomonis, stupentes. 12. Videns autem Petrus, res pondit ad populum Viri Israelitœ, quid r 11.
Joannem,
:
mini in hoc? aut nos quid intiiei: quasi nostra virtute aut potestate tecerimus hune ambulare ?
homme?
eussions fait marcher cet
Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, le Dieu de nos pères a glorifié son Fils Jésus, que
Deus Abraham, et Deus Isa.ic. et Jacob, Deus patnnn nostrorum glorificavit Filium suum Jcbum, quem
extasi. Ainsi qu'il arrive devant une manifestation sumaiurellc. Cf. Marc. V, 42; XVI, 8; Luc. v, 26, etc. Le premier dea deux substantifs (Oâpioo'j;) désigne Teffroi le secontl {Ix-iaioi^ ), une admiration qui met comme hors d'enx-mômes ceux qui la ressentent.
le
13.
port
Le
et
grande
;
—
Cum
teneret.., (vers.
11;.
Dans sa
Joie et sa
13.
Deu.s
aux patriarches
libérateur promis
et en qui
toutes les nations devaient être t>énies; il est le grand prophète prédit par ^loïse, le Messie dont les oracles pn-phétiques avaient annoncé humiliations et la gloire, le Jukc suprême devant lequel tous les hommes comparaîtront à la fin du monde. Tout cela est dit clairement et vigoureusement, et accompagné d'appels à la pénitence, à la fol. 12'»-1G. Première partie :1a guérlson miracaleuse du paralytique démontre que Jésus est vraiment le Messie.— <iuid miramini...T Kxorde
tons
les
ex abrupto, tiré de la circi>nsLancc même, et bien capable do saisir l'attentlou de la foule. Aut iiu.1 .. quafi... L*aj>ôtrc' commt'iue par nier énergiquement que lui et J< an soient les auteurs
—
,
—
ativt'eTî. Coiume Intuemini y^ntra rirtute aut... Variante d.ins le grec par notre pul8^an^e ou notre piété (i-j<jt^jlix ) c.-k-d., par ntm forces humaines, ou par le mérite provenant de notre pieté envers
du prodige. au vers.
,
—
4».
:
:
I)ieu.
On
titre,
que
a toujours cru. en effet, et a ir<h Juste le Seigneur exauce les priére> de ceux
qui lo servent avec une ferveur s|>éciale, lui dtmanilassent- Ils des mtriicles. Cf. Jean, ix SI. Driia Alirtiham... le I>ieii des |<atrlarehes, .
—
Anciso chapiteau
,
Dieu «ri^raél, tel était le véritable thaumaturge dans l'occasion présente Remarquez habileté avec laquelle saint Pierre rattache la religion de Jéuns h celle de MoTm- : ce qui était d'ailleurs entièrement conforme à la réalité. But s|iéiiai que le Seigneur s'oult pn>|MiK* dans cet éclatant pn»«llge ijlnrt/fearit... Il avait \oulo honorer, munlfesier Jenun, au nom duquel le miracle avait été accompli. Comp. le ver». 6. Filthm fuiim, I^ grec(Tov 7:a-.&a -i-ToC) «rralt mieux traduit i»ar son serviteur, liais ce titre doit être pris li.ms le wn» trè* relevé <le M>»ole: car daiiN l'Ancien Testament, et ^urUtut dana hrist rat la Mcoiido (lartio du livre d'Isalc, le (t4>u\ent ap|i«lé le serviteur de Jebovah i'ffint rhovah). Cf. Is XLii, I: i.lt, 13, etc.; M»tth. Qurm noa. .. A partir de ce« iiimU, XII, IH. le
à Jérusalem.
I
rtconiiaif sanrc
,
l'ancien
imralytique ne voulait
—
Ad porticum... Saiomunls. Ce portique, mentionné encore pitw \«s, V. I3,nnUH e«i connu par J<>an. x, 13 plus
Bi*
voy^'Z
séparer
dt-
se» bic'nfatt(.ur.<4.
commentaire). Jenui avait
y ^t^c lapidé, p«iur avoir affirmé qu'il était un avec Dieu m.n l'ère. Stuptvtes ex6x(A6oi ^Bisl8
(
le
—
failli
:
,
d'offnii.
breuse d»n>«
le
une foule nom-
temple. III, 13 -V6.
—
Viilens i'.iiô-é, comme au Vitvant que l'occasion était exocilcnto ..igr à J< iin-Chrliit, pour r<nMi. /ie$ponUtl. I! Il prit la i«r«>le. Ce tn»l14«. Ttaiisitinn. ).
—
llèmu dl»C(jui& du prlnc4r d<ii a|<'»trt'«i rvprotliilt au foml 1«*« même* ponsé»-* qii»' !•• ••tH^)nd (il, Imq U-3C); miiU, d'un cdlé, directe y ri'çolt une part un peu iiit|> iltriiMc, et, de l'autre, l'Idé-' mi- - .m .n y -
j
de.
l>.'iil
:
—
:
2» Dlacourn do i««int Plorro &
veni. 3
—
< piua riche ot
plas
p!< i.ve
».
J<..-^i.â
etC
i
—
JUM|U'à la Un du ver*. 15, saint l*t< une antIthiKO frappante entn* la r
Juifs et celle de Dieu à II.
X3-34), en ln<«i<unt
• !
sin
conrtanres atf;{nivMntea du !\fja»tt»
anii...
Cump.
ci
l^uc.
>
^
ACT. 111, 14-19.
630 vos quidem
tj-adidistis
et
,
faciem Pilati, judicante
Vos autem Sanctum
14.
negastis, et petistis viruin donari vobis ;
auctorem vero
15.
vons avez
negastis ante
quand
et
Jiistum
homicidara
;
vous avez fait mourir l'auteur de la vie, que Dieu a ressuscité d'entre les morts ce dont nous sommes témoins. 16. C'est à cause de la foi en son nom que ce nom a raffermi cet homme, que vous voyez et connaissez et la foi qui vient de lui a opéré en présence de vous
Deiis suscitavit a mortuis, cujus nos testes sumus. 16. Et in lîde nomiuis ejue, himc quem vos vidistis et nostis, coniirmavit nomen ejus; et tides, quae per eum est, dédit integram sanitatem istam in conspectu omnium vestrum. 17. P]t nunc, fratres, scio quia per ignorantiam fecistis, sicut et principes
;
;
tous cette parfaite guérison. 17. Et maintenant, mes frères, je sais que vous avez agi par ignorance, aussi bien que vos chefs. 18. Mais Dieu, qui avait prédit par la bouche de tous les prophètes que son
vestri.
Deus autem, quae praenuntiavit per pati Christum
18.
omnium prophetarum,
suum, 19.
Christ devait souffrir, l'a ainsi accompli. 19. Faites donc pénitence, et convertissez-vous, afin que vos péchés soient
sic implevit.
Pœnitemini
igitur, et convertimini,
ut deleantur peccata vestra,
effacés
—
Judicante illo... En effet, XIX, 14-15, etc. à diverses reprises Pilate avait proclamé l'innocence de Notre -Seigneur Jésus -Christ et essayé de l'arracher à la mort. Cf. Luc. xxiii, 16; Joan. XIX, 4, etc. Vos... Sanctum et Justum...
—
Avec l'article dans le grec le saint par excellence (cf. ii, 27; Is. lui, 11 Joan. VI, 09, etc.), auquel les Juifs avaient cependant préféré un scélérat, Barabbas (et petistis...). Cf. Marc, xv, 7; Luc. xxvii, 19, etc. Saint Pierre insiste sur ce fait, particulièrement odieux : auctorem vero... (vers. 15). Dans le grec tôv àp'/rjybv Tr^ç J^cofj;, le prince de la vie; c.-à-d., l'auteur et la source de la vie, soit physique, soit surnaturelle (cf. Joan. i, 4, etc.), par opposition à l'homicide Barabbas. Qxtem Deus suscitavit... L'apôtre ne manque jamais de citer ce miracle des miracles, qui était le f'mdement de la religion chrétienne. Cf. ii 24 et 83. IV, 10*>, etc. Oujus nos testes... : en vertu d'un mandat offlciel. Cf. i, 22 ii, 32*», etc. Et in fide... (vers. 16). L'orateur va indiquer d'une manière encore plus précise comment le prodige a été opéré. A la lettre dans le texte grec Sur la fol ( It.'. t^ 7i'!TT£t); ce qui vent dire à caufte de la fol, grâce à la fol. Car le nom de Jéstu n'eîjt point une formule magique dont on peut se ftervir à son gré, d'une façon toute machinale; il ne produit ses merveilleux effets que lorsque o^rox qui l'emploient ont une fol Tive an Sauveur. Cf. xiv, 0; xvi, 31; Matth. xr, 28, etc. Hune... nomen ejus. C,-àd. : Son nom a jçii/tI (k la lettre a wmsolidé, èTTe(vers. 14).
:
et le jUïte
;
—
:
—
,
—
;
;
—
devant Pilate,
il
15. et
ritae iuterfecistis,
quem
os
livré et renié
jugeait qu'il fallait le relâcher. 14. Mais vous, vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu'on vous accordât la grâce d'un meurtrier
illo dimitti.
,
17-26. Deuxième partie du discours
que l'en de pouvoir participer aux biens apportés au monde par le Et nunc. Formule de transition très Christ. fréquente. Cf. vu, 35; x, 5; xx, 25; I Joan. Fratres, scia... Pour mieux gaII, 28, etc. gner ses auditeurs, saint Pierre atténue délicatement son reproche sévère, quoique légitime, :
se convertisse sincèrement, afin
—
—
—
Per ignorantiam fecistis. des vers. 13''-15\ Jésus lui-même avait allégué cette excuse, en priant pour ses bourreaux. Cf. Luc. xxiii, u'4. Nous la retrouverons aussi plus loin, xiif, 27; puis I Tim. i, 13, etc. Lorsqu'ils crucifièrent Jésus, les Juifs n'avaient pas pensé qu'ils metSicut et priva,taient à mort leur Messie. pes... Les chefs d'Israël, c'étaient les prêtrea, les membres du sanhédrin, les docteurs de la loi, etc. Ils avaient été beaucoup plus coupables encore que le peuple, et cependant ils avaient agi, eux aussi, avec une certaine ignorance, qui diminuait un peu leur crime. Comp. I Cor.
—
—
où saint Paul fait le même raisonnement Deus autem... (vers. 18). Autre palliatif déjà mentionné dans le discours précédent (cf. II, 23*) Dieu s'était servi des Juifs pour accomplir, à l'égard de son Christ, ses décrets éternels, promulgués par les prophètes. Il fallait que le Messie endurât de grandes souffrances, pati Christum. Cf. xxvi, 23; Luc. Per os omnium... Non que XXIV, 27, etc. tous les prophètes aient directement annoncé la passion du Christ; mais ils ont tous parlé do lui et de 8(m onivrc de rédemption, au moins d'une manière implicite. - Pœnitemini... et... (vers. 19).
eum... En effet, la foi ne peut exister en noua que par une grâce parLlcnlU;re d« Notre -Seigneur Jénui -Christ. Cf. I Petr. Lwi mois inteqrum sanitatem I, 21, etr. relèvent le caractère parfait d'^ la guorlnon.
Exhortation pressante, servant do conclusion pratique h tout ce qui précède. Cf. ii, 38, — Ut deleantur... Le verbo grec eÇaXetçOrivai siobliténîr,avoc la pointe nlgiU; gnifie h la lettre ou obtuse du style, les caractè'^ 8 inscrits sur
:
:
—
:
p£u)«T:, cAtmmit
Fides
qu^
-per
au
vers.
7^')
cet
homme...
II, 8,
à leur sujet.
—
:
—
:
M
ACT. III, 20-24. 20. lorsque seront venus des temps de rafraîchissement de la part du Seigneur, et qu'il aura euvoj'é celui qui vous a été annoncé, Jésus- Christ 21. mais il faut que le ciel le reçoive jusqu'aux temps du rétablissement de tontes choses, dont Dieu a j»arlé deymis longtemps par la bouche de ses saints prophètes. Le Seigneur votre 22. Moïse a dit Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi; vous l'écouterez en tout ce qu'il vous dira. :
:
Et
quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du 23.
voici
:
}>enple.
Tous
24.
les
prophètes qui ont parlé
une tablette enduite de cire. Le fens est donc afin que vos péchéa eolent entièrement off-.icés. Ut cum veneCf. Col. II, 14: Ai»oc. III, 5. rint... (vens. '20). Second résultat qui s«'ra produit, mald ullérleurenient par une a>nvt'r>i<>n :
—
,
La phrase
sincère.
reste inachevée dans la Vul-
gate on jjcut la compléter par les mots « cllaui vos tune slils In refrlgerlo. k Cet Inconvénient « ut ven'existe pas dans le grec, où on lit nlant »; (Convertltsez-vous...) aûn que viennent :
;
:
Par tempora
les temps...
refriijerii
(xaipoi
d'après le contexte, la bienheureuse otfrnitv qui suivra le second avènement de Notre- .S<.ii,'neur JcsusChrlst. Cf. XXI, 4, etc. I^ niétaphtjro du rafrafàva'{;-iÇ£a); ),
l'apôtre
dé.-lgne
,
fort blt-n choisie
chlsf«inent est
jKtur
—
marquer
paix, le bonheur. A crnspectu... Hébraïsroe. Lo« jours en question viendront en quelque sorte d'auprès de Dloa, parce qu'Us
calme,
le
la
—
IN cïQclderont avec seront accord^-s par lui. et vilaerit le retour glorieux de Jésus Ici -bas :
—
euui...
Qui priedicatiia
Im Vulgate a
e^t.
suivi la leçon rp'iXixr,p'j-^\ii/0'^, qu'on trouve
pluoleurs manuscrits. Cf. xiii, 24. M<ils
dan**
vaut mieux
lire
:
a été destiné d'avance (en qualité de Met^sie). U'i-
m
il
7:poxt"/cipi<T|j.£vov, celui qui
opnrtft... (vers. ïl).
.S4»n
—
cruvre terrestre
20.
qui
—
,
transformé,
restauré,
n'-gi-neré.
av»^:
t^iut
M
conMint (omnium). Kn efTct , d'aprèa la doclrlnn l><!>llqiie, nI le monde, qui a partlci(>é d'ure r.rt.iliK- maidère aux |)Acbés de l'boiDA» .'•• condamné avec elle, || Mita de mêoM r,'t.' arec rlle h la fln des temps. Sur cet '••ni. vnj-ei Runi. viii. 19 et m.; II Petr. III, 10- 13; Ai»oc. XXI, », etc. Quw (srll. inrtUus t$t... pe>' 0$ « lcuiix)m Par ckcmjdc, <iu'll
.
.1
'
•
•
—
»-
)
..
refii-
"'"
et ur.
ui
praedicatus est vobis, Je
m
rum.
Quoniam 22. Moyses quidera dixit prophetam suscitabit vobis Dominu» Deus vester de fratribus vestris tanquam me; ipsum audietis juxta omuia :
quiî'Cum'ine locutus fuerit vobis. omnis anima qua? 23. Erit autem non audierit prophetam illura, exteruiinabitur de plèbe. 24. Et omnes proj)heta? a Samuel, et :
lxv, 17; LX\x, 22,
par Isaïe,
i.i,
Suorum a
stf<u/o... C.-ù-d., ses
6;
—
etc.
anciens pM>phète9. Mi'lfses quidem... (vers. 22). Moïne, comme beancoup d'autres écrivains taort*s de l'Ancien
—
Ti-stanient, n'a pas prédit en ci-tte *
termes explicites
restitution > de toutes choise»;
du moins
a annonce la venue du Meo-sie qui de^alt la Prophetam susnt'i'nt «"o-'-llii UB produire. des oracles l*» plus iui|M>rtaiits du i*i ntateuque. Il ott emprunté h I)eut. xv:ii, 1*19 ( \oyex le commentaire'. Saint Pierre l'abri'ge «otth)en'»«nt; Il
—
mais
II
.
en elle avec oxactltu<ie
oommeutateurs
^ix
le
Conip. vu, 37, «»ù fauit pllquc à son tour au Mi^s^le, e où Jésus y fait uuc allusion n (»as.<^ges.
ne
p-
i
4'>-46,
IHver*
!«• uniqnemeiit le M4>s^ie, mais t<uit l'enMMi^ble ties [roiliftes de l'aitcienne Alliance, avec le Chrlitt comme le principal d'entre eux. Nous préférons, hurtout à c;iusc des mots tannuam inf rappliquer d'une manière à peu pré» exclusive à NotreSeigneur; car, en réalité, < il n'y eut, )u^qu'à Jésus -Cbrlsi, aucun prophète du mfme genre A'rir auque Moïse, et grand comme lui. * tem. Ce» première mots du vers. 22 ont été aJouiéA par saint Pierre, pour attirer l'atti-ntlon fur la ' nie suite de la prédiction. C'est d'ail nup|H>!<cnt qu'il
de><it;iic
,
à ce
l'.s
r.ii
terapora
Domini,
21. que oporlet quideni raelum sui»cipere, usque in tempora restitutionis omnium, qufe locutus est Deus per <m sanctorura suorum a saeculo prophet.i-
.iguère. Cf. II, SS; I Oir. xv. 25, etc. mots ulut Pierre corrige l'crrvur rabblnlquo d'après laquelle le Motisle, une foU venu, devait rester très longtcmim sur la terre. Tentfora rftHtutitini» (/pôvfov àTîoxotTïffTïré(HM)iie où l'univers entier aerm nvii',). C.-à-d
<
venerint
stum,
très
:
cum
ut
gerii a consj.ectu
tormlnic, Jénus devait demeurer Ju-^qu'à r avènement dans le ciel, où II éUilt
1'
G31
Unitée
dans
Omnm anima prophète
I)'apres
les
—
-i,
l'tiehreu
—
écrit» •asile
<i
cl
;ca
L-XX
:
hI-oMu'
il
ofwlr
KrUrmtnatittur. Je tlnTni «e«»
gcancu de lui (du desobvtsMinl). ("est la même pMiaée, exprimée ici plus énerKiMnenK>ut. C.à-d. mais au spirituel aossi bien qu'an il Bioarra teaiporel; |«r conséquent. Il »era damné. Umn^s.. a iiam\tH et... (vom. 14). ManU-rr àm dire : Tous l4>s prophèies, à comnteocrr par Samuel. Celui- ci obtient une mention aptVt.ilp non ne |iaroe4|u'U aurait émis, au »u.!-r^ {•n>phétle conservée par la tra< du«> depuis, mats plus prohatdemrnt a fttse d« grande autorité dont il )oulMali dan* T»r«H. :
;
—
:
I.-I
l/os
ral>bins le
phètn
>,
et
nomment le * m»!' U lut à dlvoi» vr
Je
ACT. in, 25
C32
—
IV,
1.
à partir de Samuel annoncé ces jours -là.
deinceps, qui locuti siint, annuntiaverunt dies istos. 25. Vos estis filii prophetanira, et testament! qiiod disposuit Deus ad patres Et in senostros, dicens ad Abraham mine tuo benedicentur omnes familise
25. Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a établie avec nos pères en disant à Abraham En ta race seront bénies toutes les familles de la
terrae.
terre.
:
primum Deus
26. Vobis
lium suum,
suscitans Fi-
eum benedicentem
misit
vobis, ut convertat nequitia sua.
se
unusquisque a
et
après
lui
ont
:
,
26. C'est pour vous premièrement que Dieu a suscité son Fils, et il l'a envoyé pour vous bénir, afin que chacun se convertisse de son iniquité.
CHAPITRE Loquentibus autem illis ad popusupervenerunt sacerdotes, et magistratus teiupli, et sadducœi. 1.
luni,
IV
1. Tandis qu'ils parlaient au peuple, survinrent les prêtres, le capitaine du
temple
sadducéens.
et les
grand personnage qui parut dans l'Ancien TesDies tament après Moïse. Cf. Ps. xcviii, 6. istos. Les Jours présents, les jours du Messie; plus spécialement, les jours du renouvellement de toutes choses, mais envisagés à leur début, non pas à leur consommation, qui n'aura lieu Vos estis... Saint Pierre qu'à la fin du monde. va faire i\ son auditoire ( vers. 25 26) rapj)licaFUii prophetion des pensées qui précèdent. tai~um, et testamenti... Double hébraïsme, qui C'est vous que concernaient directe8igniSe
pour répandre toute sorte de grâce?, que le Messie a été envoyé du ciel. Le participe exprime
c'est les nombreux oracles des prophètes vous qu'était spécialement destinée l'alliance conclue auir.fols par le Seigneur avec les paDicens ad triarches (quod... ad patres...). Abraham: en récompense de f-a foi généreuse, le jour même où il avait cons-enti à immoler son filé Isaac, sur un mot de Jéhovah. En effet, l'oracle L't in semine tuo..., est emprunté au récit de c sacriflce unique en son genre. Voyez Gen. XXII, 18 et le commentaire. Comme le dit saint Paul, Gai. m, 8, 16, résumant l'exégèse juive aur ce jioint, dans la pensée divine, les mots « in semine tuo » dé.«ignalent avant tout le Mf?<Kle, qui devait clore glorieusement la pos-
1-22.
—
—
-
—
:
ment
;
il
'
—
;
—
Omnes familiie terrx. Non seuic-ment \c% Juifs, mais tonies les nations du globe, envlsag«'c8 comme formant d'immenses
térité «l'Abraham.
—
oM« primiim... (verfi. 26). Les écrivains ffacréa ne ceKsent pas do relever ce privllèKC de la nation théocratlque. Cf. ii, 39; xiri, 46; faiiillle«.
Rom.
I,
rapjKjra-
Christ,
vant,
I
16,
pas mal»,
rninit
—
f;tc.
Ici
Le verbo Huscitans ne
à la résurrcrtion
alntil
qu'il
eum, à
résulte
l'acte
par
de
du
se
Jésus-
trait
sui-
lequel Dieu
le
monde en qualité de Fllium suum. Dan» le grec tov
choi*Jt pfMir ^f•n^Mve^ au
—
Saovfur. •Killi avToO,
:
comme au
mf;nn: Hi^^nlflcatlon.
DéUtl
plein
—
vers.
JUinit...
do déllratcese
:
13 et
avec
la
henefUcenlem...
c'est
pour bénir,
de
la perpétuité
la
bénédiction.
—
Ut conver-
Dans le grec, avec une nuance Lorsque chacun se convertira... Le texte primitif marque une condition, la Vulgate un but. — A nequitia... Le grec emploie le pluriel, et les meilleurs manuscrits ont ûfAcov, « vestra », au lieu de tat...
:
sua. 0° Saint Pierrp et saint Jean rendent témoignage à Jésus- Christ devant le sanhédrin. IV,
Chap. IV. en prison.
—
1-4. Ils sont arrêtés et jetés en Loquentibus ... illis. Le prince des apôlres fut donc tout à coup interrompu dans son discours par l'arrivée des autorités ]u\ves i supervenerunt...). L'emploi du pluriel, « tandis qu'ils parlaient », suppose que saint Jean aussi avait adressé la parole à la foule. Sacerdotes. Quelques manuscrits grecs ont àpyiepelil, les princes des prêtres; mais la vraie leçon paraît avoir été lepci;, comme dans la Vulgate. Les prêtres de service avaient été naturellement les premiers à remarquer ce qui se passait dans les cours du temple; Ils furent les Magistratus tempremiers aussi >\ accourir. pli. D'après le grec le capitaine du teiuple (ô (jTpar/JYÔ; ToO hpoO). Il était prêtre, lui aussi, très haut fonctionnaire, et chargé de faire régner l'ordre partout dans l'édllice sacré. Sadducœi. Sur ce parti arisCf. Luc. XX II, 4. tocratique, dcmt les membres les plus influents
—
—
—
:
—
appartenaient la classe sacerdotale (cf. v, 17), voyez les notes de Matth. m, 7. Les sadducéens avaient joué, avec les princca des prêtres, un rôle Influent dans la passion de Jésus; Ils sont les premiers à entrer en lutte avec l' Église naissante, et leur hostilité sera souvent signalée Dolent v dans la suite du récit des Actce. l'i
—
(vers. 3). Ata7rovoO(J.£vo'., tout h fait peines.
—
—
AcT. IV, 2-8. 2. ennuyés de ce qu'ils enseignaient le peuple et annonçaient eu Jésus la résurrection des morts 3. et ayant jeté les mains sur eux, ils les mirent en prison jusqu'au lendemain, car il était déjà tard. 4. Cependant, beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent et le nombre des hommes fut de cinq mille. 5. Mais il arriva, le lendemain, que les chefs du peuple, les anciens et les scribes s'assemblèrent à Jérusalem, 6. avec Anne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui étaient ;
;
de
race sacerdotale.
la
Et faisant comparaître les apôtres au milieu d'eux, ils leur demandèrent Par quelle puissance, ou au nom de qui avez- vous fait cela V 8. Alors Pierre, rempli du Saint-Usprit, Princes du peuple et anciens, leur dit 7.
:
:
écoutez.
docerent... C'était
Quoil
leâ froismilt
:
les
la
première chose qui
a|>Atre8 enseignaient publique-
—
Et annuntiarent... Ce davantage encore. Op|MȎs
ment
et sans manilat.
trait
les
cluKjualt
par princiiH; au dogme de la résurrecilon <cf. XXIII, 8; Malth. xxii, 2S , etc.), et adversaires résolus de Notre-.'^clgiuur Jésus-f hrUt, les saddocéens étalent doiibtcm«'nt Irrités qu'on prêchât au i>cuplo in Jchu (c.-à-d., d.nT:s l:i i»er«'>nne et par l'exemplo de Jé«us) resurrertirjncm... De injfcerunt... et là leurs voles de fait si brutales Erat... ventera. Envipoauerunt... (vcr>. 3). ron six heures du soir. Or le miracle avait eu lieu vers trois heures (cf. m, 1 et ss.); d'où II suit que le dl8"our* de saint IMt-rre (iv, 12 et so.), puis ses entretiens familiers et ceux ilo saint Jean avec la foule (cotnp. le vers. 1) s'étalent prolingt's assez longtemps. IjCs règles tniillilon:
—
nellcs,
violées
procès
de
.K-sus,
commencer
—
à l'tKcasIon du Intcrdlmilent aux Juifs de
ant<-rl''urenjent
uii" affaire Judiciaire j>cntlant la nuit.
runt (vers. 4). C.-à-d., d<vlnrfiii clirétlcns, reconnurent le ciraclérc mesFactu» tnt numf.rui>... Ces sianique de Jésus. mots (xiivent Klgidflir qu'il y eut ce Jour- lu cinq uiMIe conversons iiouvoll» s <>ii bien, qtio le nonibro des cn^yant», apns qui* le M-cond discours du saint Pierre eut prmiult à Min tour d'excellents fruits, fut en tout de cinq mille tiomtnes (dont deux mille st-ulcment nt:inl<>nt adopté I.» fol chréilenn»' duratit o-tie »<ilrie; cf. M, 41). C«- seconil sentiment nous p.nrall plus probable, d'uprèn lo langage employé par l'écrlTaln sacré. - Virorum, tôjv âv^ptîiv |icut-ôtrc
J/u/a
..
cre<tul<
—
;
2.
6i3
dolentes quod docerent populum, et in Jesu resurrectionem ex
annuntiarent mortuis ;
injecerunt in eos suerunt eos in custodiara erat enim jara vespera. 4. Multi autem eorura verbum, crediderunt; et 3. et
merus virorum quinque 5. Factura est autem
—
>
09 Juifs; cf.
m,
17;.
Le mot ip/o/Tt;
di'signe,
et po-
in crastinura,
qui audi» rant factus e>t nu-
millia,
in crastinum, ut
congregarentur principes eonim, et seniores, et scribîc in Jérusalem,
Annas, princeps sacerdotura,
6. et
et
Caiphas, et Joannes, et Alexauder, et quotquot erant de génère saccrdotali. 7. Et statucntes eos in medio, interrogabant In qua virtute, aut in «pio nomine fecistis hoc vos? :
Tune
repletus Spiritu sancto Petrus, Princij>es populi, et senio: res, audite. 8.
dixit ad eos
d'après
contexte, les princes des prêtres, qid fortrois classes dont secon)|H>?^U lo sîinhédrln. C'étaient les chefs d«*8 familles sacerle
maient une des
dotales, les
—
Juif.
membres
Seiiiures
et
plus Influents du clergé scribr. l^es deux autres
les
du grand conseil. Voyez Mattii. ii, 4, et commentaire. Et Anna» vers. 6 Sur ce personnage, et sur la difficulté qui provient du titre de princt'p» aacfrdotum ( àp'/(f p£a ) qu'on lot attribue Ici, voyez Luc. ni, 2 et les notes;
clauses
—
le
Joan. xviii,
(
).
Quoiqu'il eût éié dé|»o»é depuis
13.
longtemim du rouveraln pontlflcat |>ar les Romains, il iivait con-^ervé une très grande influence sur les affaires Intérieures des Juifs, et on continuait <lc l'apjwler grand prêtre. — Calpha$. C'était le pontife actuel (voyez l^atth. xxvi, S et le O'mmentalrc ), et le gendre d'Anne. Il est tristement célèbre par le rôle Inique qu'il Joua Joanuet et Alrrart' du Sauveur. drr. Deux prêtres alors en renom, mais c«»m(^untquot... jdétement Inconnus aujourd'hui. iMe qu'Us .r i'-nt de {jrnere... Il tali Au lieu •' touH an parti ^ ap/t£p,aTixoO. « p«>iiU!l' aU ».
—
«lans le proo'-s
—
<
ne:
!•
medio (vers. 7): au mlHeu d« membrtit du «an(voyez la gravure de la p. 634 ). In •
lié'Iriu
i.ua
an
in
...
rii>iiilcyclc
que
t-iftutr
nom
,
forni.ilcnt les
aut...t
île «p:! ..'
B-lï. N.ible Cl
C.-à-d,: par l'autorité et Matth. xxi, î3.où une Irln avait |M>»é à Jé»u» une
f'onip.
'lent
h
la
Pierre.
t
f.
T"'il in deinetirani
:
snn« compter les femmes et le* onfant«. 5-7. Le sanhédrin fait companltre les deux a|i/itrcs à sa b«rr«, et leur demande do quel dndt Ils ont agi ainsi. Prneiix* (eontm :
manus,
x.
hauteur de
Courage héroïque. -~ L que Ji^us l'avnlt proml* niWtiroa pour les clrct»n»tanie« ili- .. c Maitb. X, 17 -tn. Le nom du ralt cnvlpiu quarante t<>\* dai. i
..
_
ri'H
-
..:
.
Il
1!
e-t
la ,
aliul
i
i
à
ses
r.-
Cf.
o
.*!
L-
AcT. IV, 9-12. 9. Puisque aujourd'hui nous sommes jugés pour avoir fait du bien à un homme infirme et qu'on nous demande comment il a été giiéri, 10. qu'il soit connu de vous tous, et de tout le peuple d'Israël, qne c'est par le nom de notre Seigneur Jésus -Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Diou a ressuscité des morts c'oht par lui que cet homme se tient guéri devant
6S5 hodie dijudicamur in bene-
9. Si nofi
facto hominis intirmi, in quo iste salvus factus est,
,
10. f»Iel»i
notum
sit
omnibus vobis, et orani in nomiue Pomini
quia
Israël,
Nazareni, qwcin vos suscitavit a
nostri Jesu Cl»risti
quem Deue
crucitixislis,
mortuis, in hoc iste astat coram vobis San us.
;
vous.
devenue
11. Ilic est lapis qui rcprobatus est a vobis œdificantibus, qui factos est in caput auguli 12. et non est in alio aliqno Kalus : nec enim aliud nomen e-<t sub crelo datum hominibus, in quo oporteat w>> salvos fieri.
qui est la pierre rejetée constructeurs, et qui est
11. C'est lui
par vous
les
de l'angle n'y a de salut en aucun autre car aucun autre nom sous le ciel n'a été donné aux hommes, j)ar lequel nous devions êtrtj sauvés. 12. et
la ])ierre
,
il
;
:
nonun^'S « le livre du S.iintPriitcipea.^, audite. Appel k l'attenEëprtt ». tion des jugea. MaiB le Tcrbe est omis dans le Si nos^ dijudicamur (vers. 9). texte grec. a très Justement
vcnr
—
qui
cxvni),
:
ho'iinix...; hé-
Sotuin...robi§..Ayen.\o). I/apolofflc de l'ajiAtre va oon^Uter
en un n<»a%'eau lémoljrnaire rendu publiquement à son Maître, celte foU devant let représeetants offl/n cleU de la nation Juive. nomme Domini... Too« Icfl noms et tUre» de Jéiioi sont cttéa, d'uoe
—
P». cxvii
ctt(
li-
'
22.
:
.
:
:
-
•|i"îr
ij-nn'v.ii,,
f -."rrr *
=••/.
.*
^'
\\-;
—
Qiirm manière tr*« noiennelle. von... Môme reproche qao dans U?* deux atitret» discouru (cf. ii 23,
emprunté au
;
In qvo. C.-à-d.: pour savoir |*r quoi nioy.n honmio a été fruérl. — Itte... Saint IMcrre le moninilt do doi^, car U muistalt à la »<atirr. Couip. les ver». 1'»''
H.—
mc^RlanlTn»»
:
au sujet d'un bienfait arconipli enL'iniquité du procédé itait donc crhinte.
cet
et
oracles
lui. (Délai qtill
:
:
—
en
—
:
vers...).
des
Jésus se l'était appn>|irlé d'i façf>n Identique quelques Jours avant sa num. dans une discussion avec les membres du sanhédrin. Voyez Matih. x.xi. 42-44 et les notes; reprobaQtti comp. aussi I Petr. li, 7. o é^outuê est. Le grec est .nt; c.-è-d., bevTi^e:;, celui qui a é' souverainement nu-pri»é. Ll nuu têt... sutn* r owTTip:» avec l'ur(vers. 12). I>an« le gn.-c tlole le salut j ar exi^llencc, la réilemption m«vBlanlque. F>e la puérl-on purement ph^-lqi-.de Jésus, saint Pii rre pu op«''r(!'e par le iK>m à une Idée 8U|>érleure, à la délivrance ^jari-
Dans le sens de Puisque nous sommes soumis h one enquête Judiciaire. Ces premiers mots de l'apôtre expriment un étonnement fort légitime, d'ordiet sont en môme temps très habiles naire, ce font les criminels que l'on traduit derant les tribunaux; muls c'est pour une bonne reuvre^ manifeste que IMorre et Jean ont été hraTsme
uns
-
réalisés
cet endroit est
—
JlTn>s à la Justice (in heuefucto
quelques
fe'étalent
_ srr^
»^
—
'
\\
,
S6
;
n-Ift).
III,
teur»
du
frn<Mir
!/•*•
<'>r1tablcM au-
cruclflfroenl df Notre-Sel-
<tal»'nl
ceux qni
l'araicni
livré U Pllate, cl qui avateot
Cruelpremiers l'horrible cri fl«Z-lr; Cf. M.itth. XXVII, «.ftc. (inrm Itfw... Toajours le fait :
l**«
/.
r~
pouȎ
-
JXi-,
i^^-.-rv
pjrrret aatfnlaires.
(Mur
s
o ti)tiib«aa
d Ai-niii^n,
mentionné relui de U mort lirnonil:il rt-n 24 et sa.; m, U*. rileii'»*'. et. II, la
d«'
résurrection
,
[n krr. |»ronotn tn-a anocnlué. ('.fc-d.t en ce nom. Selon d'autres: en lai, en Jéi%u» ChrUt. Hir nt Inpia... (ver*. Il ». Saint Pierre est «uMi à roéibod" d'appliquer au Sau>
— I
.
;.
u
'
rt
nnlver»»
ap|n>rt4*r
au mon-i
to«lle
pr<>cun>r. Cf. Matlh. i. «1
u.
3, etc.
.
;ait
v.ti
ai»!.:'.
1
liUi.
u, K;
I
••
Juao.
J
AcT. IV, 13-19.
636
Videutes autem Pétri constantiam,
13.
homines essent sine litteris et idiotse, admirabantur et cognoscebant eos quoniam ciim
et Joannis, coraperto qiiod
;
Jesu f ueraut
13. Voyant la constance de Pierre et de Jean et ayant appris que c'étaient des hommes sans instruction, et du commun du peuple, ils étaient dans l'étonnement ils savaient d'ailleurs qu'ils avaient été avec Jésus 14. et voyant debout avec eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à ,
;
;
;
quoqiie videntes stantem cum eis, qui curatus fuerat, niliil poterant contradicere. 15. Jussenint autem eos foras extra
hominem
14.
concilium secedere invicem,
;
conferebant ad
et
Quid faciemus hominibus quoniam quidem notum signum factum est per eos omnibus habitantibus Jérusalem manifestum est, et non possumus negare. 17. Sed ne amplius divulgetur in po16. dicentes
:
istis ?
;
pulum, comminemur eis ne ultra loquannomine hoc ulli hominum.
tur in
18. Et vocantes eos, denuntiaverunt ne oranino loquerentur, neque docerent
in
nomine Jesu. 19. Petrus
vero et Joannes responden-
13-22. Le sanhédrin interdit aux deux apôtres de prêcher au nom de Jésus et les renvoie sans oser les punir. Videntes autem... Les versets 13-17 contiennent une description intéressante de l'embarras des membres du sanhédrin, Constantiam , 7rap,or,<jcav. Expression assez fréquente dans ce livre. Comp. les vers. 29,
—
—
31, etc. Elle
marque
l'inirépidité, la hardiesse
—
Et Joannis. Il avait donc parlé, lui aussi, devant le grand conseil comme naguère devant le peuple. Comme le vers. 1. O-mperto, y.aTvÀaoopLSvot s'apercevant, conipreriani, jiar le langage, les manières, le costume des deux apôtres, etc. Sine litteris et xdiiitse Dans le grec, àYp7.[j.u.aTot y,y.\ toicoxai. Le premier de ces substantifs désigne des hommes sans Instruction, des a illettrés (comme nous disons aussi), par opposition à ceux qui ont
que rien
n'effraye.
,
—
:
—
i>
étudié; 8i>éclalen)ent, chez les Juifs, des hommes qui n'avaient pas fréquenté les écoles rabbinlque». Le second représente des gens du peuple
ceux qui s'occupent de leurs affaires t'ô'.a), par opposition aux hommes 11. iiin, qui remplissent des fonct ons publtqd»-', A'imirabantur. Comme autrefois, en éciouiant les discours de Jésus. Cf. Joan. vu, 15, etc CojrtosceUiiil .. quoniam... Cette connatumnce n'a rien de surprenant, car Nolre•Hslgneur était fréquemment venu à Jérusalem «vcc nés ap/itrfm, et il avait discuté en public avec le« autorité* Jnlvea. En outre, 11 se faisait beaucoup «Ifr bruit autour des Douze depuis la VvuuxAu-. Comp. Joan. xviii, 15 où nous avons Hpprls que saltit J'-an était corirm de Caïphc. /
..
I
.
i«.t,ire. ^,
1%
—
—
,
Eominem
qwjrfU... (ver». 14;.
On
—
conçoit que
répliquer.
ordonnèrent donc de sorde l'assemblée, et ils délibéraient entre eux, 16. en disant Que ferons -nous à ces hommes ? car ils ont fait un miracle connu de tous les habitants de Jérusalem cela est manifeste, et nous ne pouvons pas le nier. 17. Mais, afin que cela ne soit pas divulgué davantage parmi le peuple, défendons- leur avec menaces de parler à l'avenir en ce nom-là à qui que ce soit. 18. Et les ayant rappelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus. 19. Mais Pierre et Jean leur répon15. Ils leur
tir
:
;
vue de cet homme gênât lo sanhédrin, et l'empêchât de sévir contre ceux qui avaient instruments de sa guérison indéété les la
niable
:
dé,
que deman-
niliil poterant... Il est fort possible
quelques-uns de ses membres
se soient
comme
V, 59), si
apôtres.
—
plus tard Gamaliel (cf. le fit Dieu n'était pas visiblement avec les Jasserunt... foras... (vers. 15)
:
afin
de pouvoir délibérer plus à l'aise en l'absence des accusés. - Concilium. Le grec emploie ici Quid faciel'expression technique a'^/VEÔptov.
—
mus... (vers. 16). En majorité, ils voulaient se montrer sévères, mais ils redoutaient l'opinion publique (comp. le vers. 21), car tous les habi-
tants de Jérusalem connaissaient le miracle Sed ne amplius... quoniam... notum signum... (vers. 17). La conclusion est singulière, mais digne de ceux qui avaient récemment fait mourir Notre- Seigneur Jésus -Christ, tout en reconIn hoc naissant la vérité de ses miracles. nomine. Ils mentionnent avec dédain ce nom sacré, qu'ils auraient voulu extirper de toutes Denuntiales bouches et de tous les cœurs. verunt (vers. 18). Le grec TraprjvetXav exprime Ne omnivo. L'inun ordre formel et sévère. :
—
—
—
—
terdiction était absolue.
Remarquez aussi
l'asso-
des mots loquerentur et docerent. Le premier pourrait se rendre par « vocem edere, mutlre », de sorte qu'à prendre la défense à la lettre, il n'était plus possible aux apôtres do Renjwndenles... prononcer le nom de Jésus.
ciation
—
(vers. 19).
Réponse digne de radim-ation dont
depuis presque di.. neuf siècles. justum... Los deux apôtres prenant leurs Juges eux-mêmes L témoin de rimpossibllit
elle est l'objet
—
.S'i
,
ACT. IV, 20-25.
Jugez s'il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu
dirent
:
;
G37
et les
anciens leur avaient Lorsqu'ils
24.
quam
judicale;
non enim posiiuraus quœ vidimua audivimus non lofjMi.
20. et
21. At illi comrainantes d; eoB, non inveniuntes quomodo
x
,
omnes
eos, profiter populura, (juia
ciunti-
cabant id qtiod factum fuerat in eo quud acciderat. 22. Annorum enim erat aniplius qua-
homo
draginta
signum
quo factum
in
futiat
istiid sanitatis.
autem venerunt ad euos, annuntiaverunt eis quanta ad eos principes sacerdotum et seniores dixissent. 23. Dimissi
et
dit.
entendu,
l'eurent
unanimement
élevèrent
Si justura est in
:
conspectu Dei vos potius audire
Deum, 20. car nous ne pouvons pas ne point parler de ce que nous avons vu et entendu. 21. Ils les relâchèrent néanmoins, après les avoir menacés, ne trouvant aucun moyen de les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé. 22. En effet, l'homme en qui avait été opéré ce miracle de guérison avait plus de quarante ans. 23. Après qu'on les eut relâchés, ils vinrent auprès des leurs et leur racontèrent tout ce que les princes des i)rctres
ad eos
tes, dixerunt
leur
v(.ix
ils
vers
Dieu, et ils dirent Seigneur, c'est vous qui avez fait le ciel et la terre, la mer, et tout ce qu'ils contiennent 2ô. vous qui avez dit [«ar l'Esprit saint, par la bouche de notre [>ère L)avid, votre :
24. Qui cum audissent, unaidniiter levaverunt vocem ad Deum, et dixerunt :
Domine, tu ram, mare,
cœlum
es qui fecisti et
pmnia qu*
et ter-
in eis sunt
;
;
d'obéir
à un
humaine
I-orsquo
ordre.
pareil
l'autorité
trouve en contlit avec rauu>rlté divine, il n'y a pas ù liositer c'est à cotto dernière (ju'il faut obéir. Les païens eux - inCnjcs l'admettaient. Comp. le mot analogue de S«itratc Cjjlîv (Platon, lUiTÔjxeOa T(j> bcfû {i.âX/ov Non enim pnugumus... (vt-rs. 21). Apul., 29). JÔ8US leur avait prescrit d'annoncer au monde tout ce qu'Us avalent va et entendu auprès de lui, et malheur à eux s'ils n'avaUnt pan évanIlli eonnntnantes gélUél Cf. I Cor. IX, 16. (7ipo<JaT:Et)r,<Tâ(i£vo'.,expr»88lon plus forte qu'au Tcn». 17)... C'est tout ce que les chefs osèrent faire alors, propter populum. La foule, en cfTet, était manifctitemont favorable aux aiM^tres dans cette allaln.*, et le sanhédrin craignait de la Omtiea clarl/icabafit... Le dismécont<.'nter. cours de saint Pierre avait prouvé à tous que la guérison niiraculcuso était l'œuvre do-Dteii. Cf. III, IS. Id qucnl /iictitm... in (o... est une tautologie qui proNicnt d'une erreur de copiste. On lit dans le grec Touh glorlflaient Dieu au Aitunrum enim.., BO)«'t de co (jui était arrivé. ^e
:
:
ir,
—
—
—
—
:
—
25. qui Spiritu sancto, per os jiatris David pueri tui, dixisti Quare
nostri
:
il semble préférable de la prendre dans un sens moins restreint, ol de lui faire représenter une partie notable de l'assemblée des fldèies. -- Quanta. Le grec lit >ignine
apoBtollqjie,
tout ce que. 24-30. Admirable prière de l'fVli!»e. Klle respire une parfaite confiance en Dii-u, et ne codvi»nt pas moin.n bien aux circonstance» que celle que nous avons lue plus haut, i. 24-25. On l'a souvent attribué»-- à «alnt Plerri-, car elle n'est pas sans analogie avec hca discours, suit pour le fond, soit |Mmr la forme omnie eux, elle cite l'Ancien Testament et l'applique 4 Jésus; elle plutAt
:
:
conmie
p!u|>art d'entre eux, une |>artio une {arilc pratique. .Mais rien u'<-st certain sur cep<jlnt. — Uminimiirr levuirrunt... Formule solennelle d'Introduction. Cf. il, 14; XIV, 11 etc. C.-A-d. que Ira .^sailltantit ré|iètalent
a,
.
phrase par phra.-e
de fervents
Amen
du Dieu on face
texte
grec, qui
—
)\'
''
tient c
i
;
.»r
un
la
|iar p»«'lt
rare dans Iv Nouvi-nu li-slaroent. man|uv i;n Qti< pouvoir souverain, absolu, irré*isiltitr. p^r os... dixt.'tl (vers. 26). Ces ni' troduction 4 l'oracle île David %
auprès dc« leurs, auxquels Ils racontent ce qui Ad êuoê (< ad pn>prlos >, d'après «'était p.uiM'-. Uiute la force du grec). Quolquo cotte locution puisse dctigncr lo« auirts mcmb:ca du collège
saint
—
(
la prlire voulait appiti, :er
et
i
.
frciêti...
expriment
Plcrr*'
Fll*«
s
'
qu'ils
Siiint
—
auteur
s<in
rff.ntftîr.
Jean n-vienncnt
23.
*.
parties do la
<
'
exorib', ver». 24*
grandeur du pHnlIgc D«-« inenibr«*« <lont on ne se sert piis durant si liingt«-mpH sont d'une falblrase extrême, futuvent airophlén. et II faut un miracle de premi«'r nrln- iK)ur les vivifler subitement. 4" Pri»Ti' on apprenant la <lélivrance 't réponse do l'Fi»prlt de de» deux ii; ,
<'
let*
au fur et h n. récitait; ou du moins, tu
prière,
(vent. Tî>. Détail rétro«|»octlf. destiné h relever la
Dien. IV, J3.3I.
la
thé<>ri>4uc et
meilleur»'
'•
est
un
parait •"
•
à l'élise.
l.a
c><ii?<i-.
{>ca
avoir • »^-
'
•'''
du par Quare /m».
«
,
u>ii.
.
i"ui
».
i
^-
-o
i
638
AcT. IV, 2G-ai.
fremuerunt gentes,
populi meditati
et
sunt inania ? 26. Asti^erunt reges terrre, et principes conveneniiit in nnum, adversiis Dominura, et adversus Christum ejus.
Convenerimt enira vere in civitate adversus sanctum puerum tuum Jesura, queiii mixisti, Herorîes, et Pon27.
iota, tins
cum
Pilatiis,
Israël
gentibus et populis
serviteur Pourquoi les nations ont-elles frômi, et les peuples ont -ils formé de vains projets ? 26. Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont lignés ensemble contre le Seigneur et contre son Christ. :
27. Car Hérode et Ponce Pilate se sont vraiment ligués dans cette ville avec les gentils et le peuple d'Israël, contre votre saint serviteur Jésus, que vous avez oint,
,
28. ficere quaî manus tuum decreverunt fieri.
tua et cor^ilium
28. pour faire ce que votre main et votre conseil avaient décrété de laisser faii'e.
Et nuuc, Domine, respice in minas eorum, et da servis tuis cum omni liducia loqui verbum tuum, 29.
29. Et maintenant. Seigneur, regardez leurs menaces, et donnez à vos serviteurs d'annoncer votre parole en toute
confiance, 30. in eo quod manum tuam extendas ad sanitutes, et signa, et prodigia fieri per nomen sancti filii tui Jesu. 31. Et in
cum
orassent, motus est locus
quo erant congregati
;
et repleti sunt
omnes Spiritu sancto, et loquebantur verbum Dei cum fiducia.
main pour opédes guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de votre saint Fils 30. en étendant votre
rer
Jésus. 31. Lorsqu'ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ils furent tous remplis de l'Esprit saint, et ils ;
annonçaient
la
de
parole
Dieu
a/ec
confiance.
sets 25" ^
-26) est empn;nté au Ps.
ii, vers.
1-2
voj'ez le &)tïimentaire), qui concerne certaine-
ment
le Messie d'une manière directe. Cf. xiii, 33 ; Hebr. i, 5 et v, 5. La citation est faite littéralement d'après les LXX, qui reproduisent d'aillenrd fort bien ici l'original hébreu. Convenerunt enim... Reprenant une des expreBsions da psaume, la prière applique à la passion récente de Jésua ce qui avait été prophétisé autrefois du Messie. L'adverbe vere est très accentué. Ij'oracie s'était vraiment et manifestement réalisé, au moins d'une manière partielle car il concerne aussi toutes les persécutions qui devaient avoir lieu dans la suite des siècles contre l'Église du Christ. Puerum tuum : V>n nerritour. Voyez m, 13 et les notes. Il
—
—
;
—
«Jt
jirobable
que
les
—
mots quem unxisti font
illusion h la «ujte du Ps. ii, ver*. 2, où nous llson» d'après l'hébreu : J'ai oint mon ro Voyez .
If.
;,:,..;
p.^
(hébr. XLV),
3JLIV
Jésus avait fï de l'Esprit -Saint au moment de ^i- Matth. III, IG Luc. iv, 18, etc. herwlea rt l'ilatu». Ils représentent, le premier H " rr > l(j second h:s « princes », '
'
—
•
;
J.
1
,
«»''
-'0.
^' tofos
deux on
HaiiTenr.
8.
ifor romain avalent Joué dans lu posslon du yeuUl/tis : le» Holdais de Rome,
rôle
— Cum
Le tétrarque llérode
Hinlsirc
venas «le contrées dlven-CB, qui servirent de bourreaux k Notre- Seigneur. — Populié Israël. I>e plnriel eut oinployé cf*mme dans clutl<ni (cf. veiu. 26*' ;. Il fait allualon en cet
\aiien-i
U
et
endroit aux douze tribus qui avaient formé la nation théocratique. Comp. Gen. xxvin, 3; xxxv, 11, etc.; passages où il est employé de la même manière. Facere (l'infinitif du but, comme en grec) quse... Pensée émise par saint Pierre à deux reprises déjà (cf. ii, 23 et m, 18 ): Dieu avait fait servir toutes ces horreurs à la réalisation de ses desseins éternels. Manns... et consilium... : la main qui exécute et le conseil qui décide. Et nunc... (vers. 29). Transition à la prière proprement dite, après cette belle introduction théorique. Respice i7i minas... Ces menaces n'effrayaient et ne décourageaient pas les premiers chrétiens mais ils conjurent le Seigneur de les rendre vaines, afin de pouvoir travailler vaillamment et sans entraves à son œuvre da servie... In eo quod... (vers. 30). Antre manière dont ils prient Dieu de leur venir en aide : les miracles accomplis au nom de Jésus -Christ prouveraient le caractère surnaturel de leur mission. Cf. .Toan. m, 2, etc. L'expression manum. ., extendas ad... est tout hébraïque. Belle réflexion de saint Jean Cbrysos« Ils ne disent pas totne Écrasez nos ennemis mais : Donnez -nous le moyen de leur démontrer la vérité de notre croyance. » Filii tui... Dans le grec de ton serviteur.
—
—
—
—
;
—
:
—
:
:
;
—
:
Comme
au
vers. 27.
—
réponse divine. Motus est locua... La prière avait fait appel au Dieu qui dirige la nature en Monvorain (cf. vers. 24); Il manifeste i'iir ce signe iniraculeux qu'il était avec ses 31. lia
An. Or
32.
muhitude
la
des
IV, 32-35.
croyants
n'avait qu'un ctjeur et tju'uue âme, et aucun ne disait de ce qu'il possédait que c'était à lui mais toutes choses étaient communes entre eux. 33. Les apôtres rendaient témoignage avec une grande force à la résurrection de Jésus- Christ Notre- Seigneur, et une ;
C39
32. Muhitudiuis auteni erat cor unum et an:
credentinm ,is-
quam, eorura qu* suum esse dicebat; sed eraut communia.
lid
;
ouiaia
iilit»
magna reddebant
33. Et virtutc
apo-
testimonium
stoli
resurrectionis Jesa nostri et gratia magna
grande grâce était en eux tous. 34. Car il n'y avait aucun pauvre ])armi eux tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu, .35. et le mettaient aux i»ieds des apôtres; on le distribuait ensuite à cha-
Domini omnibus illis. 34. Xe<iue enim quisquara egens erat inter illos quotquot enim possessores a^Tcrum aut domorum erant, vendentes atïerebant pretia eorum quje veiidebant, 35. et ponebant ante ped^s a|)Ostolorum dividebatur autem >ingulis, prout
cun, selon ses besoins.
cuique opus erat.
défendre. Cf.
les
rep'eti
gunt... Ce fut
gt-nre,
conforme
à
demande des Qdèles 29")
ver-».
d'uji
:
;
Et
avalent
autre
conscience.
ctionis...
Ils
—
Testinwnium rtgmrf-
revenaient tovJouru sur ce i»olnt
la ( cf.
l'Esprit
:
—
xvi, 26.
une réponse
;
erat in
:
amis, pour
Christi,
-
Paint descendit sur eux
remplir d'une
]>oiir Ica
f
rte Inébranlable.
liiqutbautur fait
de
— Jît
(l'impar-
la continuité)...:
pans se soucier de l'intordietlon et des menaces du sanhédrin.
—
Dieu prot^ije f IV, i Église nau-^aïUe eofitre le»
pérUa soit biU exté-
inttri^urn,
- V,42.
rieur». IV, 51
FkiiiiUe I" nté
qui régnaient parmi les premiers chrétions. IV, 3.»- 37.
33- St. Tableau synthétique, analogue à celui qui termlni- le cbap. ii (vers. •42--17». Il préjiare ce que saint Luc auni bientôt h raconter d'Ananie et de Siiphire. L-^ fait princlital est d'abord ilttUltmlinig... énoncé en termes ginéranx crnt... î>a formule ror unwn f( anima... exprime une parfs'tc harmonie de entlmenUi et de Jer. xxxii, J9 ; |K»n«ée»(. Cf. I Par. xii, 3H .Vcf qnin'iunm. .., êrd... PhlI. I, 27, etc. C'était la oonx^aence nalnnllr de cotte admlroux qui rabJL' union de^ cvprtts et dt n c«rur* avalent des blon< le^ regardaient comme un parta4jer avec d<^I>At, qu'ils avaient reçu |H)Or Et leur» frèreu rooiu» f»Tnrl*ii«. Ct tl, 44. >*, la prcndérc rirlute ntofpta .. Im-
—
:
;
:
It.'
partie du ven«. S les a|>4ires.
arec un** 'Irhunt
.
qui
n'
h
Pvinture des OtUcombes.)
(
letim rhof*.
—
capltaL Gratia magva. Xon pas, oonmM plus haut (cf. It, 47*;, la faveur du peuple; mats la gr&ce de Dieu, ses bénédIclionH Kur tous les fldèlefl (le grec <lit < >U|m r omue« illos », au lieu de in... lllin). -- Sequf emm... (r«n. S4). L'un des eCets proiluits par <». ttc Krûre. Le narratour rovient sur le wru. 3a*, qu'il précise et dévelop|»e. — Kgena. Le grec ivîtr.; désigne les Indigents dan» le sens strict. Plusieurs de* preiuiern chrétiens étaient {«uvres ; mais aucun d'i'ux n'était dans le besoin, griou aux di as gi-ii«»n>ux de ceux qui étalent dans Faitaiioe. Qiiot^jtu>t tnlm... Voycx ii . 4ft, et le oommoi* tu ire. Ici encore, nia)frrv la gëiiéraUté d«i r !• expreastoDs, Il ne faut i-' ii«at sens, romnir ni tous les
—
''
•
vendu leur» blenn nvo-' le
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pa.ver,
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Luc.
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La parfaite chaet iM anCreM vertus
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U'itf
Ô40
AcT. IV, 36
—
V,
3.
36. Joseph autom, qui cognominatus Barnabas ab apostolis (quod est interpretatum Filius consolationis), lévites,
36. C'est ainsi que Joseph, surnommé les apôtres (c'est-à-dire, fils de consolation), lévite, originaire de la
Cyprius génère, 37. cum haberet agrum, vendidit eum, et attulit pietium, et posait ante pedes apostolorum.
Chypre, 37. ayant un champ, le vendit, et en apporta le prix, qu'il mit aux pieds des
Barnabe par
est
apôtres.
CHAPITRE V 1. Mais un homme nommé Ananie, avec 8aphire sa femme, vendit un chamj), 2. et frauda sur le prix du champ, d'accord avec sa femme et en apportant une partie, il la mit aux pieds des
Vir autem quidam nomine Ananias, Saphira, uxore sua, vendidit agrum 2. et fi-audavit de pretio agri, conscia uxore sua, et aiïerens partem quamdam, 1.
cum
;
;
ad pedes apostolorum posuit.
apôtres.
Dixit
3.
autem Petrus
:
Anania, cur
3.
—
Mais Pierre
Dividebatur... proïtt... D'où il suit que ceux qui appartenaient à la classe aisée, ou qui pouvai-nt vivre de leur travail, ne participaient
la
point à ces distributions. 36-37. Saint Barnabe est modèle de désintéressement.
dit... et...
pect.
—
cité
comme un
Joseph autem... On donne d'abord sur lui quelques détails, à cause du rôle important qu'il jouera dans la Barsuite du livre. Cf. ix, 27; xiii, 1, etc.
—
nabas. D'après l'opinion la plus commune, ce nom représente l'hébreu bar-n'bâa\ II est vrai que, dans ce cas, il serait mieux traduit par « fils de la prophétie » que par Jllius consolationis; mais la traduction grecque uloç r.apxxV.TjTcO):, c.-à-d. flls de l'exhortation (hébraïsiue celui qui rénssit très bien à exhorter), nous fournit un trait d'union excellent. En effet, plus bas (xi, 13), en décrivant la conduite de Barnabe à Antioche, le narrateur dit qu'il exhortait, 7îap£/.7.Àei, tous les chrétiens h demeurer fidè'es à Jésus -Christ, et telle fut peut-être Toc aslon de ce beau surnom qu'il reçut des apôtres (cofjnominatus... ab apostolis). Un p( u :
plus loin, XIII, 1, saint Barnabe est langé parnl les prophètes; or, d'après I Cor. xiv, 3, le don de prophétie était spécialement accordé sic
pour permettre d'exhorter avec Le mot n'bâa" doit donc s'entendre dans
7:apȔ(y.>T)<Jiv,
fruit.
un
—
Lévites. Membre de la tribu chargé de fonctions spéciales dans le tt-mplc. D'après la loi antique, Isa lévites ne <leva!<nt ri'^n posséder en propre (cf. Num. xviii. 20; I>cut. X, 9); mais dans le livre de Jérémle, xxxri, 7, nous voyons un prêtre acheter un champ; ce qui prouve que la sévérité des mceors anciennes n'était adouclf; sous ce rapport. v.r\% large.
de Lévl,
(-t
Comp. Jo-Vjiho, Vila, 76. Il eut possible aussi que l'Interdiction jiortAt sur la l'alo.stlnc, et que le champ de Barnabe fût dans son pays d'oriCypriuti. L'ile de Chypre est située i?ans gine.
—
partie la
(Atl. géogr.,
dit
:
Ananie, pourquoi
plus orientale de la Méditerranée pi, i, xvii). Des Juifs nombreux
—
Mach. xv, 23. Vindiconduite de Barnabe futelle iiarticulièrement généreuse, et c'est pour ce motif qu'elle aurait été signalée h p;irt. 2° L'épisode d' Ananie et de Saphire. V, 1-11. Triste incident, qui contraste avec les vers. 36-37 du ch. iv. C'est une première ombre sur l'Église de Jésus et un premier péril intérieur pour elle. Les faits sont racontés très simplement, mais d'une manière toute dramatique. 1-6. La faute et le châtiment CiiAP. V. Ananias était un nom assez comd' Ananie. mun chez les Juifs de cette époque. Cf. ix, 10-17; xxTii, 2; xxiv, 1. Comp, Tob. v, 12; Jer. xxviii, 1; Dan. i, 6, etc. Celui de Saphira dérive probablement du grec cràTiçeipoç sapliir. Vendidit... Comme tant d'autres (cf. ii, 45; IV, 35, 37) mais la ressemblance n'alla pas plus Fraudavit (vers. 2). Le verbe grec loin. è/OTçcaaTO (de la racine vôrr-^i, à part) a souvent chez les classiques la signification de voler. Des mots conscia uxore..., il résulte que tout avait été concerté d'avance entre les deux époux, et que la faute fut pleinement délibérée. Afferens partem...: en la présentant, d'après la suite du récit, comme si c'eût été le prix total de la propriété vendue. C'était par vaine gloire, pour se donner l'apparence d'une généreuse libéralité, que les deux complices agissaient ainsi. Rien ne prouve, comme l'ont pensé quelques anciens auteurs, qu'ils eussent fait vœu de tout divinedonner. Dixit... J'ctrus... (vers. 3) ment instruit de ce qui s'était passé. Les petites allocutions à Ananie, vers. 3-4, puis à Saihlre vers. 9, no sont pas moins remaniuablcs par
y résidaient
alors. Cf. I
Peut-être
—
la
—
—
,
—
;
—
—
—
—
:
leur calme que par leur vigueur. vit...?
Manière de dire
:
—
Cur
tenta-
Pourquoi as-tu succombé
à cette tentation? Dans
la
plupart des maiiua-
AcT. V, 4-9. Satan a-t-il tenté ton cœur, pour te faire mentir à rE>prit saint, et frauder sur le prix du champ? 4. Si tu l'avais gardé, ne deraeurait-il pas à toi? et une fois vendu, n'était -il pas encore en ton pouvoir ? Pourquoi as- tu mis une pareille cliose dans ton cœur? Ce n'est pas aux hommes que tu as menti, mais à Dieu. 5. Ananie, ayant entendu ces paroles, tomba et exiùra. Et une grande crainte saisit tous ceux qui l'apprirent. 6. Cependant les plus jeunes, s'étant avancés, l'enlevèrent, l'emportèrent et Vcnsevelirent. 7. Or il arriva, environ trois heures après, que sa femme, ne sachant pas ce qui s'était pa>sé, entra. Dis-moi, femme, 8. Et Pierre lui dit C3t-ce ix tel j^rix que vous avez vendu ?otre champ? Elle répondit Oui, à tel :
:
641
tenta vit Satanas cor taum, menti ri te Spiritui sancto, et fraudare de pretio agri ?
Nonne manens
4.
nundatura
manebat,
et ve-
in tua erat potestate?
Quare
tibi
hanc rem
posuisti in corde tuo
Non
?
es
mentitus hominibus, sed Deo.
5. Audiens autem Ananias hsec verha, cecidit et expiravit. Et factus est timor magnus suj)er oranes qui audierunt.
Surgentes autem juvenes, amove-
G.
eum,
runt 7.
et efferentes sepelierunt,
Factum
est
autem quasi horarura
trium spatiura, et uxor
nesciens
ij>8ius,
quod factum fuerat, introivit. 8. Dixit autem ei Petrus Die mihi, :
mulier, illa
si
At
tanti agruni vendidistis?
dixit: Etiam, tanti.
prix. 9.
Alors Pierre
lui dit:
Pourquoi vous
êtes -vous concertés pour tenter l'Esprit
on
crlts grecs
(£7î>T,;ia)<Ttv)
lit
ton
du prince des
—
Ie« nous. tromper les
:
Pourquoi Saun a
cœur?
— Satanm.
t-il
rempU
Sur ce
nom
di-niuns, voyez Matth. iv, 10, et Meiitiri...
Spirilui...
Kn voulant
9. Petrus autem ad eam Quid utique convenit vobis tentare Spiritum Domini? :
ter contre elle
;
mairt
importait que de tela
il
abUH nete renouvelassent |as tlans
rkglit>e pnmipromptement corrompue. I.» leçon fut Comprise :/actuê eat Hmor... Comp. le vers. 11. — SunjenUa... jurtnea (vers. 6>. Le grec
tivo, qu'ils eussent
étalent les organod de l'Kfprit-Siilnt, c'est à ce divin Ksprlt lui -môme Nuiinfi... (vers. 4). qu'AnanIo avait menti. Saint Pierre relève coup «ur coup plusieurs
ot vitôt-ooi, « Junloemploie le comitarutif rcs >, mais dans le sens du pot>itlf. Un a |«ifola 6uJ^*sé de nos Jours que ces Jeunes gens cxer-
circonstances aggravantes du p<!«lié d'Ananlc. Celui-ci, comme l'exprime l'hébraTsme manens...
ç«ifnt des fonctions liturgiques secondaire», |>ar opposition aux TipetioOrepoi ou anciens ( le*
maruhat, avait été complètement libre de garder tum rliamp il était libre uutisl,apnH l'.ivuir Tendu, d'en conserver le prix Intégial. Tnut ce qui ôt;tit ro<|ul8 de lui, k'U voulait faire un don à la communauté , c't-iait d'ôirc honnùte dauH sa déclaration. Sa conduite était absolument Inexcufablc. l'o»uiëU in corile... est un autre hôbraïsmo. Cf. Agg. 1,1,5,7; il, IH, etc. II pDuvo aussi qu'AuauÏH n'avait pas sucamibé 4 une tentation Koudalne, mai» que tout avait été conyu et combiné à lolnlr par les deux coupib'<>s, comme 11 a été ludique plus iiaut. — .\on.., menUlu* /tominibus... Anaule avait auiwi menti aux lionune»; maix c'oxt lu une fa«,-<ui tnute blblique tie dire qu'il avait surtout menti 4 Dieu. Comp. le verrt. 3V C'était 14 préctiM'iui nt ce qui rcnilalt Ka faute hI grave, ce qui faisait d'elia « nno hyp«ïcrlKio de 1.4 pire i>|>éce ». - Srd JJfo. D'où 11 suit que i'Kiiprit- Saint i-«t Dieu, comme l'ont souvent réi>été les Pères et les théologiens, on raïqiP «liant ce paasagc du verset 7. Voyex Ptlau tir Trtuil.. Hk il, c. 13. AiuUfnt... irt'iiatul (vrrn. b) frappé miraculeuse. tient par Dieu, qu'il s'était pro|<nM> do trom|K>r. Im punltif>n était révère, »atiH doute, et les rutUmalUte» contein|M)raina, comme Porphyre dans l'aotlquité, se i>ct.uci(cnt de protec-
prêtres et les évéqueii; cf. xi, SU. etc.), et qu'un de K'urs rôles consistait pn^isrment & ensevelir
ai»ôtres, qui
—
;
—
—
.
:
C<»MM» >T. --
\'1I.
:
morts. Mais c'e^t une conjectute Ktn» fondeAu vers. 10, ils |K)rt.ent un autre uom , celui de veaviaxoi, Jeunes gens, ce qui suffit pour renverser l'hyj>otliè«i\ C'«t<t simplement porce qu'ils étalent les plus Jeunes, l>» plu» robustes, qu'on les ihargeail des fi les
ment.
—
Amoverunt ne donne
|m&s
une
tra<l
do (TUVCTTcUav, qui slgnide plutôt |op|W'rent; ou,
sol«>n
d'autres
(en vue de la sépulture). les pays chauds, et tout
:
.cte
.
.
li»
;
cnv»>
nrnnp^renl
IN
>
.>Da
i
|>.i
l
en
Palestine, les funerallle* ont lieu pre*>4Uc auaai11: DeuU \At après la mort. Cf. Num. xix .
XXI, 33, etc. 7-11. Mort de Saphire. — Quati horamm Inum. Tcm|>H asM-x court {Miur qu'elle u'iûl entendu |iarler de rien. Peut-être commençaitelle t-e|>endanl 4 s'Inquiéter, tH> voyant p^a rentier son mari, et do 14 sa démarche. /^c. •I
lufUI
mot
(
ven. 8). T.inl,
est trè« accentué.
apporté iKir Anaule fiU vant ra|>/itre. Ou bien,
exurtement vtçoivr/jr,
,
ta
somme.
ver». »>...
et |tas davanU-M(e.
Il •-'
•--''
i"
le-
•
luti
—
0«
•.•foi
.
<
i-ii<
QuitL..
Pourqu
'
hm inxiina
ronrmit ( ov* .f-^onp .
l
AcT. V, 10-14.
G42
Ecce pedes eorura qui sepelierunt virum tuiim ad ostium, et efferent te.
du Seigneur? Voici que les pieds de ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, vont t'emporter.
et ils 10.
Confestim cecidit ante
pede:^ ejus,
expiiavit. lutiantes aiitem juvenes, et extuleinvenernnt illam niortuam et
;
ruut, et sepelierunt ad virum suum.
A
10.
même
l'instant
tomba à
elle
ses
Les jeunes gens en entrant la trouvèrent morte et ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son
pieds,
et
expira.
;
mari.
timor magnus in omnes qui audiein et ecclesia, universa runt ha^c. 12. Per manus autem apostolorum fiebant signa et prodigia multa in plèbe et erant unanimiter omnes in porticu Salomouis. 11.
Et factns
est
;
Une grande
11.
dans toute
frayeur se répandit
l'église, et sur tous
ceux qui
apprirent ces choses.
par les mains des 12. Cependant apôtres il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges parmi le peuple; et ils se tenaient tous ensemble dans le portique ,
de Salomon.
Ceterorum autem nemo audebat sed magniticabat se conjungere illis 13.
;
eos populus.
Magis autem augebatur credentiura in Ùomino multitude virorum ac mulierum 14.
Aucun des
13.
à eux
mais
;
le
autres n'osait se joindre
peuple faisait d'eux de
grands éloges. 14. Et la multitude de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s'augmentait de plus en plus;
;
—
Tentare Spiritum... mis d'accord pour...? C.-à-d., pour mettre l'Esprit-Saint à l'épreuve, pour voir s'il connaîtrait et s'il révélerait aux
—
Ecce apôtres le plan si habilement combiné. ped'S .. Saint Pierre entendit vraisemblablement le bruit des pas retentir à l'instant même. Ejferent te. Il dit cela en vertu d'une nouvelle inspiration. Notons, à la suite des Pères, que le prince des apôtres ne souhaite pas la n\ort des coupables, mais qu'il se borne à la prédire. Cecidit... (vers. 10). Frappée à son tour par
—
—
la
vengeance divine.
— Factus
(vers. 13). C'est-à-dire,
ceux qui ne faisaient
point partie de l'Église. C'est par respect, par discrétion, de crainte de les troubler, qu'Us n'osaient pas s'approcher dos fidèles et s'unir familièrement à leur assemblée. L'équivalent
est timor... (ver-
Même
réflexion qu'après le châtiment d'Ananie; u als elle est présentée avec pluH d'emIn... errlesia. Ce nom célèbre apparaît ici phase.
gft 11
>.
—
po'ir la première fois dans les Actes.
Auparavant,
des « croyants » (u, 44, etc.); mais voici l'Église de .Jésus, l'assemblée des fidèles, bien constituée désormais, jusqu'à la fln ûcb siècles. Cf. Matth. xvi, 18. Ij©3 mots in omnes qui..., par opposition à Il
y avait des
« frères
)>
(i, 15),
—
désignent évidemment ceux qui ne lui appartenaient pas, les Juifs. 3« Piod il/es opérés par les apôtres ; le nombre de» chrétiens s'accroît de plus en plu8..-V, ]'2-lG. 12-16. Autre tableau général, analogue à La locuwnx de II, 42-47, et de iv, .32-35. tion pfr manw* chère à l'auteur de ce livre Cet. II, 23 VII, 2') xix, 11, etc.), xi, 30 xv, 24 doit probal)lement être prise h la lettre en cet «jdrolt, car Jé«n« avait prédit autrefois aux apfttr^ 'm'IlH guériraient les malades en leur mains <^cf. Marc, xvi, 18), et 11 Ut:]' •of" w>uvent Inl-mAnie ainsi «es miHravt... in porticu... 8iir pxî local, iw.Um. voyez J** not«n de m, 11. C'e^t Ih que saint Pierre walt nau^tière opéré tant «le converV>n«, nt eette circonHtance avait r';ndn le porCeterorum autem... tique cher aiu cUrétieiu.
l'É^îllse,
—
,
;
;
;
;
—
—
Saint Pierre. (D'après
un verre
antlciue.)
grec de se covjungere, y.oXXôc'jOai, marque une Sed magnificahat... La union très étroite. foule juive les vénérait et ne cessait de faire publiquement leur éloge, à cause de la sainteté Magis... augebatur... (verde leur vie.
—
—
produit par les mide munit udo le des multitudes d'homme» grec a le pluriel Et mulierum. Saint Luc, dans et de femmes. ses deux écrits, aime h signaler la part que les femmes prirent à la fondation de l'Église et h
set
14).
racles
Autre résultat
des
Au
apôtres.
lieu
,
:
—
la
—
Ita ut... (verpropagation de l'évangile. mots se rattachent directement au
set 16). Ces
ACT. V, 15-21. au point qu'on apportait
15.
dans
malades
les
mettait sur des lits et des grabats, afin que, Pierre venant à [Hisser, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux, et qu'ils fussent délivrés do leurs inrtrnHt«.'s. 10. Une foule nombreuse accourait aussi à Jérusalem des villes voisines, et qu'on
les rues,
et
les
643
15. ita ut in plateas ejicerent infirmos, ponerent in lectulis ac grabaiis, ut,
veniente
umbra
saltem
Petro,
obumbraret qm^mquam illorum, rarentur ab intirmitatibus suis.
illius
et lib©-
IC. Concurrebat autem et multitudo vicinarum civiiatum Jérusalem, afl« rentes œgros, et ve\atos a sjiiritibus imniunqui curabantur omnes. dis
amenant
det< malades, et ceux que tourmentaient des esprits impurs; et ils
;
etait'Mt tous guéris.
17. Alors le prince des [)rôtres et tous
Exurgens autem
17.
dotura, et
jalousie
zelo
18
est
;
et
jetèrent les mains sur les les mirent dans la prison
ils
ap'tres, et publique.
relèvent
12»,
naire
deti niirucltii
-
dlwu Maître
..
avait
autrefoiH
gu'ilh accuiiipllrulent
I><)iize
V
qii
!'•.
le» a|>ât •-ti,cn
— t.jlrtrtw. D'u— Saltem umiira vliua
on portait.
:
I
1.';
extraordi-
caractère
le
accompUrt par
par salut Pierre.
V
'.
\
I'
et
en
i»ud
n'avait ]ia4 o{>èrées
11
prumU aux nom deM mer-
lui -nié me. (;f.
—
Kl libcranntur ah... Il est pi.'iaMc que cette pro{K>tiition, oud-^ danrt la .
XIV,
..
\'i.
manuM
plupart des
K'rco, n'a|Kiini fait partie du texte ortKlnal. NeaiiuulnH, l'Idée qu'elle Concurrebat autnn... exprime e«t treu exacte. riiii
—
A
l'imparf.ilt de la durC'e le fait en prolongea (tendant un certain tem|N». eUiit naturel que les vilIeH vui^lnet» vuuluttKi-nt
(verv. 16).
:
qui'Hiioii KC II
pri>llu>r
lale. I
—
auMl l't
ilen
mémea
remarquer que
-ip4^tn-«
lea
S3 cl 40
que
la rapl-
|>a8
tardé
|K>uvolni iturnalurels de«
H'élomiaient au>kl k ce caa. Sur répIltW'ie
aux déiouaa, vuyoc Marc.
iiniiiundia appliquée I,
avantaKi.ti
vtxuton^. Car l'on n'aralt
\a iwrMcuiion ie wde dei
qn'excitor
éclate,
mal*
a|M)treii.
V, 17-42.
plie
ne
fait
17- IH. Lea iia4lduci*«ni font arr<^ter et omprl-
oniier
lea
I)ou»p.
—
Kx^irgrru...: d'une manière
Cnnip. Ti i>,ctc. Il y cul ui>e a>nnnxlon étrolle entre ce fait et le pp<oA<leot le grand prêtre et »on a voyant h<><«tile.
.
:
'
i
le«
proKr^a
n'eut pan
et
iW.
|K»«t.i»
:
onc,
amitnr buvm), 00 CalpLr,
i
le vrai
ctrUlude
ni
H c'eit
(1t, 6; royvi 1m
i«atlfe d'aiora. uue
apo«*tolo8,
in
19.
Angélus autem Donnai per nootem
a]>erien8 januas carceris, et educens eos,
dixit
:
20. Ite, et Etantes lo<pnmini in teraplo plebi omnia verba vitœ hujus.
;
21. Qui cum audi^sent, intravernut dilucub» in templum. et dorebant. Adve-dotum, et qui nions autem i)rin<' lUt ctnciliuiUf cum en erant, cou
!'• iiarrai«!ir ae-u'iie ! par le^ iiiotJ» ; •rHC/j>a factrdi-lum. \a locution et... qui e»im \li'>... dit pUit que la formule «et quotquot de génère... >, i
iici'DB au môme endroit : Il K'aKil cette d'aprOM le commentaire de l'auteur luimême (quae egt hstrtt,ui...) ,Ae tout le {«ni r«dduoeen. Le nulv-uniif atptTi; ne doit pu* Hre
que nuu^ t>*u
,
mauvaise part, et n'ent dans le feni actuel.
pria en
d* « h(>ri«lc *
Bynonjmfl
(ta*
Cf.
xxvi.
b, etc.
cmploy*' < in {«Jum », on le \oiC par le contexte. Cf. XXIV, 6 el xx\1ll. ï». touie la Uepleti... xfiu. C.-Ù-<1., de Jalouslo. «• liitutfforce du grec. O-tle l>!uwi' cti ;re ht dtatement des meMun.» de ri. a|>direii, que leur lèle aralt mlH •n ovi n-ncf. Cf. l'uKU^runt... in m-UHit't : en aHMiIV. 33. CHt
I.i<>r8«4U*ll
!
—
n
>
dam
qu'on
le* fit
devant
eoc
1«
Minb^
drln. Conjp. les rers. .. 19-'.*4.
It»-*
apAtrcs eont dciivr/'S p»r an any«; gnul otnmMl.
—
embarras dot membres du
dans le Kree : un angf> du S«>ltrn«*ur. Oomiue 00 l'a dit arre r»pr1i, Il nerablerali que < Dieu ait voulu, par Anijrlug...
le (oinuK-iitalre.
manus
et posuerunt eo» in custodia publics.
:
vers.
;
18. et injecerunt
ly. .MhIs {)endant la nuit un ange du Sei^Mieur ouvrit les ])ortes de la prison, et, les faisant sortir, leur dit 2U. Allez, et vous tenant dans le
temple, annoncez au peuple toutes ces paroles de vie. 21. Ce qu'ayant entendu, ils entrèrent dans le temple dès le point du jour, et ii.'^ eii-ciLjriaieiit. Cependant prince le des pi' tred et ceux qui étaient avec lui
j'rinceps sacer-
omneH qui cum illo erant, qum liwresis sadducœorum, repleti sunt
ceux qui étaient avec lui (c'était la ^ecte des Sadducéens), s'élevèrent, rem[)li8 de
Il
n'y a
|tas
d'article
Intervention surnatarrlle. prtxeiitrr contre de ors sadiltic^'ns qui it«i l>;n4lriit qu'il voaIl n'y a ni argps ni esprlla ». pi. ttt lait avant tout cncuurMger se» T:aftîvTfç) et... (vcm. »0). Le participe êUinr,*
«M'ite
les acloa
<
—
uwrqae
la
le* a|>ôtre«
Vrrba
onunurease assurance devaient prâohar dan*
9Um hm^.
dèa>fMr
Kxprwolon
la 4oclrliM
oliréU—
avoi-
ls«iu<dl«
—
!•
if
slfti!' ,
lOl
;
tvcu.s
ACT. V, 22-28.
644
et oranes seniores filioriim Israël, et rai-
étant arrivés,
envoyèrent à
ils
amenât 22. Ciini autem venissent rainistri, et carcere, non invenissent illos,
22.
reversi nuntiaverunt, Carcerera •23. diceutes
ils
quidem inveet
custodes stantes ante januasj aperientes
autem nemiuem
intus invenimus.
,
24. Ut autem audierunt hos sermones raagistratus templi, et principes sacer-
dotum, ambigebant de
quidnam
illis
lieret.
prison, afin qu'on
Les agents, y étant allés, ouvrirent et ne les ayant pas trouvés,
la prison
nimus clausum cum omni diligentia,
la
les apôtres.
aperto
:
convoquèrent le conseil du peuple d'Israël, et
ils
et tous les anciens
ad caicerem ut adducerentur.
f?eiunt
;
revinrent l'annoncer, 23. disant Nous avons trouvé la prison fermée avec grand soin, et les gardes debout devant les portes; mais, ayant ouvert, nous n'avons trouvé personne :
à l'intérieur. ces 24. Lorsqu'ils eurent entendu paroles, le capitaine du temj)le et les princes des prêtres étaient perplexes au sujet des apôtres et de l'issue de cette affaire.
Adveniens autem quidam nuntiaQuia ecce viri quos posuistis in vit eis carcerem, sunt in templo stantes, et dé25.
:
centes populura. abiit magistratus cum miniadduxit illos sine vi timebant enim populum, ne lapidarentur.
26.
Tune
stiis, et
;
Et cum adduxissent
27.
illos, statu-
et interrogayit eos erunt in concilio princeps sacerdotum, Prsecipiendo prsecepimus 28. dicens vobis ne doceretis in nomine isto. Et ecce et replestis Jérusalem doctrina vestra ;
:
;
—
Adveniens... princeps... (vers. 21). vint dans la salle des séances, pour consulter le sanhédrin {coiicllium, xb cruv^opiov) sur la conduiie h tenir envers ceux qu'on avait emvraie vie.
Il
prigonnoB la sion
ment par de II
—
veille.
TTjV •\tprj\in['x-i
I,
désignerait
Et...
seniores.
L'expres-
qui ee traduirait exacte-
probablement synonyme en cet endroit. Cf. I Mach. xii, 6;
« sénat
(7--»viop'.ov
Mach.
^
est
'»,
10; iv, 44, etc. Selon d'autres, elle troisième classe du sanhédrin,
la
anciens; et c'est le sentiment adopté Mipar l'auteur de notre traduction latine. niatri ( vern. 22 J. Les sergents d'armes du sanhi-lrin Cf. Matth. xxvi, 58; iMarc. xiv, 54, 65; .loîiu. xvTii, 3, etc. Carcerem quidem... Ils font leur petit rapj)ort, en revenant de la pri-
celle des
—
—
Hoii
(vers. 23).
grec
—
Cum omni
Dans
diligentia.
—
en toute sûreté. Custodes stantes... : nt: f.c doutant pas que leurs prisonniers avaient •llMparu. Kxtérlciircmcnt, tout était donc en règle; mais apt-rimlee..., nihil... — Magistra-
le
tus..
;
(v(:r<t.
an »lng
24). D'après le «rec
lirr.
oommeiîUilrc.
Sur cet
—
une na;«ncf dans
offlrler
:
ô axpxTrjrî;,
voyez iv,
1
et le
A-nhii/ehant... q'iidnam...
Avec
le
embarrxsHén à leur
U;xUi original
Bujr-t, C»e
:
Ils
demandant)
étalent c<i
que
cela deviendrait, c.-/i-d,, quelle tournure pren-
draient le» événementM. Jalvcfl,
quoiqu'elles se
Kn cfTct, les autorités soient bien gardées de
25. Mais quelqu'un, survenant, leur dit: Voici, les hommes que vous avez mis en prison se tiennent dans le temple, et enseignent le peuple. 26. Alors le capitaine s'y rendit avec
amena sans violence car ils craignaient d'être lapidés par le peuple. 27. Lorsqu'ils les eurent amenés, ils et les introduisirent devant le conseil le grand prêtre les interrogea, 28. en disant Nous vous avons expressément défendu d'enseigner en ce nomlà. Et voici que vous avez rempli Jéruses agents, et les
;
;
:
toucher h ce point devant
les apôtres (cf. vers. 27
et ss.), ne pouvaient guère douter
que ceux-ci
n'eussent été délivrés de prison d'une manière surnaturelle. 25-26. Les apôtres sont conduits devant le sanhédrin. Stantes et décentes. Comp. les versels 20 et 21. « Ils n'étaient pas comme des prisonniers qui se sont échappés et qui cherchent un endroit pour se cacher, mais comme des hommes qu'on a dérangés dans leur occupation, et qui y reviennent aussitôt qu'ils le peuvent. » Magistratus cum ministris. Voyez les notes
—
—
des vers. 22 et effet, le peuple aux apôtres et verrons, par le
24».
—
Sine vi; timebant... En en plus favorable
était de plus
aux chrétiens, et bientôt nous martyre de saint Etienne, avec quelle promptitude une foule juive pouvait s'irriter, et briser quiconque excitait sa colère. Voyez VII, 64 et ss. comp. Matth. xxi, 35; ;
Joai). x, 31-33.
27-33. Saint Pierre et les autres apôtres Statueprêchent Jésus devant le sanhédrin. runt in... : au milieu de l'hémicycle. Voyez iv, 7 Prseclpfendo priecepimus... et le commentaire. (vers. 28). l'ormule hébraïque qui renforce l'Idée: Nous vous avons strictement Interdit. Cf. iv, 17, 18. Dans quelques manuscrits et versions, la phrase est iiiterrogatlve Est-ce que nous ne vous avions pas défendu...? Et ecce replestis..'
—
—
:
—
AcT. V, 29-34. Balem de votre doctrine, faire retomber sur uouh
et
vous voulez
le
sang de cet
G45
vultis inducere hominis istius.
super
sanguinem
nos
homme. 29. Mais Pierre et les apôtres réponIl faut obéir à Dieu plutôt
dirent
:
qu'aux hommes. 30. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir en le pendant au bois. 31. C'est lui que Dieu a élevé par sa droite comme prince et sauveur, pour donner à Israël la pénitence et la rémission des péchés. 32. Kt nous, nous sommes témoins de ces choses, ainsi que l'Esprit saint, que Dieu a donné à tous ceux qui lui obéissent. 33. Lorsqu'ils eurent entendu ces paroles, ils étaient exaspéré.s, et ils voulaient les mettre à mort. 34. Mais un pharisien, nommé Gama-
docteur de la loi, honoré de tout le peuple, se levant dans le conseil, ordonna qu'on fît sortir un instant les apôtres liel,
;
Bel éloge des apôtres dans la bouche de leurs persécuteurs. Et vultis inducere... C.-k-d. A vous i-ntcndre, on croii-alt que c'est nous qui avons fait mourir Jé><U8 injustement. Aliu>lon
—
aux paroles de
:
m,
u, 36;
saint Pierre,
13-14;
les IV, 10. a Si)ectHCle merveilleux », a-t-on dit Juges Iniques du Sauveur semblent s'excuser de l'avoir niid & mort. Kt |>ourt;int Ils avalent été Que son sang retombe mr les premiers à dire Hespondens... Penoua! Cf. Matth. xxvii. 25. truê (vers. 29). Il s'aoïultte toujours admirablement de son rôle de chef de l'ÉgllBo. Mal-, coiiimc ses frères le marquent les mol» et apostoli dans l'aposUjlat s'associt^-reiit à lui < de la voix et du K«ste >. Ce petit dlsroiir-t, qui «?«t * un modèle parfait d'^-loqu'-ncc concise et prompte >», :
:
—
,
se co:iip«>^e
|>eu
ti
—
les précé'ients.
près
ile^
mûmes
(lonBées
Oltedire oftorUt... C'est
que
la ré-
ponse à rohjiir^fallou du pontife. Cf. vers. 28. Précétlemment, IV, 19. saint Pierre avait présenté cette mémo tin de non-reoev<.lr au sanhé-
—
drin.
haut,
Deus
p<itrum... (vers
13, 22,
III,
Il
30).
Comme
plus
montre avec une grande
habileté que la religion de Jésus ont étroitement
unie
tk
celle
autre que
de le
patriarches.
--
l'Aiicli-n To'-Uinent; Jé-us n'est MchNie promis par le Dieu dis Suseltafit n'a |>aa Ici le sens de
Hespondens autem
29.
Petrti;^, u:
apo-
dixerunt :Obedire oportet l)e> gis quam hominibus.
ma-
stoli,
30. Deus patrum nostrorum suscitavir Jesum, quem vos interemistis, suspen-
dentes in ligno. 31. Ilunc principem et salvatorera Deus exalta vit dextera sua, ad dandani puMiitentiam I.^raeli, et remissionem \>eccatorura.
32. Et nos suraus testes horura verboet Spiritus sanctus, quera dédit
rum
;
Deus omnibus obedientibus
33. ILec cura audissent, dissccaban-
cogitabant interficere
tur, et
vie. Dieu
puissance irrésUtlble. Cf. Rx. xr, daridatn... Ia: but de celte exaltation était donc plein de miséricorde. /.( noê testes... (vers. 32). Le rôle des a|iôiros. Ilorttm verborum est un hébralrime de oea chtMet: c.-à-il., non seulement de la résurnit «tu, 6, etc.
n
,
S4.
(ferp. 31
-
x
,
39.
Hune (pronom
Voji*s
sumI
accentué).
X Non oonlx-nt de rappeler
(
Petr. '
.
i
la
—
Ad
—
:
."
mais de toutt^" la rédemption messl.i rt^j par lui. -- Rt Spiritus... Autre !• :i>'.:;. tout divin. Son témoignage, pr*^ilit pir .ti«Mii«- Christ (J««n. XV, 2C), avait
cor.~
qui avalent .'iccompaKné
—
naissante.
discours
(luit
ridée de
1'
L'effet pn>
-les
..l«e
>
dedii...
'.iiirm ''nitittie
11
I^
i*>...
n é,
nv.i
i»ar
cum... ocr». 31).
:
.
Ion ron*l»ta
eii
un
rc<loublemcnt de haine et de mtre dans l'àoie iHssicatHintur est une bonn« des auditeurs. traduction de ^iSTTpio/TO. A l.i lettre il» étalent sclé'S en deux (j«ar la colère». Cf. rii. M. CiKjilaliant inlerfteere... De^^eln qu'ils aurmienl exKUté «an* l'Intervention de (tamallel. 34-39«. IHscoun du Oaniallel. Snrgens autem... Co (iiimalii'l no diffère ^tas de celui qui
—
:
—
—
sera
mentionné plu*
d'«'log«>s.
asiiez rare. Cf.
Prin^pem
singulièrement exalté.
exprime l'Idée de n)yn«té; saleatO' de rédemption. - Dexlera... : l'em-
,
blème de
L'a|WMre emploiera encore plus has cette fxpn*»slon
l'a
àpX'iY'^"') rem celle (
été
•
illos.
34. Surgens autem «piidam in concilio pharisîeus, nomine (îam.iliel, legis doctor, honorabilis universie picbi, jussit foras ad brève homines fieri,
envoyer au monde; maU, ain^i qu'il ressort des mots sol vanta (qu^m... int^r>miMtis), celui de rcMiiHcltcr. Cf. ili. U:iv, 1*); xiil. Su. Notei le muraKe avec hqnci saint Pierre Jetie de non. eau leur rrlme /i la face des nH'n)hr<>« du Miiihédrln. - //> Ihjiio lu bols do la cnlx.
susciter,
sibi.
comme ajanl
loin (xxii, 3)
maître do saint Paul. Il mourut cnvirun tP'lie ans avant la ruine d<' Jénirnliin, en ft7 on 5K apri's JéMUs-Chriiit. Celait un homme à l'eale
prit \arife et oonclllant, prud<-nt
on
«
t
sage, comiit*
par le pnS«Mii épisode, et t>plus encore par li< TalmnJ, où II e»t le
Volt
—
|»arllopioM: du t^qis Joeior : et. i^riiu.r
l'harinirtis
des sadducéf^ns. tel, de la tlasso
—
i
Uonvrublltt..,
.
!..
«l<-*
i^.r
.
-,
'r
n
^(Tct.
,
ACT. V, 35-37.
n46
Viri Israelitae, 35. dixitque ad illos attendite vobis super hominibus istis qnid acturi sitis. 36. Alite hos enim dies extitit Theodas, dioens se esse aliquem, cui consen-
35. puis
:
tit
mimerus virorum
quadrin-
circiter
om nés
qui credebaiit ei dissipati sunt, et redacti ad
geiitornm
est, et
qui occisus
;
nihihira.
37. Post Imnc extitit Judas Galilœus, in diebus proiessionis et avertit populuni post se; et ipse periit, et oranes quotquot consenserunt ei dispersi sunt. ,
manière extraordimourut, on alla jusqu'à dire
l'estimait et l'aimait d'une naire.
que
Lorsqu'il
« la gloire de la loi avait disparu ». Il jouis-
sait d'une influence
immense.
—
Jussit foras...
Comme
daus une circonstance antérieure. Cf. iv, 15 La leçon homines est approuvée par les meilleurs manuscrits; d'autres portent les apôtres. AltmdUe vobis... (vers. 35). Conseil d'abord tout général, qui sera ensuite développé (cf. Prenez garde à ce que vous allez vers. 38-;s9a) faire; ne votez pas avec précipitation des mesures Anle hos enim... Faisant appel à violentes. l'histoire récente des Juifs, Gamaliel va citer deux exemples célèbres, pour montrer qu'il serait inutile d'agir, dans le cas actuel, avec une .-évéExtitit. lie rité trop empress^^e, vers. 36-37. grec àv£<TTY] serait mieux traduit par « surreLe premier xlt ». De même au vers. 37. exemple est celui de Theodas, ou de Theudas (He'jûâ:), comme dit le grec. Josèphe aussi, Ant., XX, .5, 1, j)arle d'un rebelle de ce nom, au sujet duquel il raconte à peu près les mêmes faits, mais qu'il place sous le règne de Claude, vers 44 ou 45 après Jésus-Christ, environ dix ans plus tard que l'époque où Gamaliel aurait prononcé ce discours d'après saint Luc. Les rationalistes n'ont donc pas manqué d'accuser ce der:
—
:
—
—
—
nier d'avoir
commis un anachronisme manifeste,
qui Jetterait le doute sur sa véracité en général. « S'il y avait véritablement contradiction entre
deux historiens, rien ne nous obligerait de donner raison h Jos^'phe contre saint Luc. Le premier a été souvent pris en faute on a constaté de nombreuses Inexactitudes (dans ses écrits),
il
dit
:
Hommes
Israélites,
prenez garde à ce que vous allez faire à ces hommes. 36. Car il y a quelque temps s'est levé Théodas, qui prétendait être quelque chose, et quatre cents hommes environ s'attachèrent à lui; il fut tué, et tous ceux qui croyaient en lui furent dispersés et réduits à néant. 37. Après lui se leva Judas de Galilée, au temps du dénombrement, et il attira le peuple à sa suite mais il |)érit aussi et tous ceux qui s'étaient attachés à lui furent dispersés. ;
,
quer des troubles à quelques années de distance. Dans Josèphe même depuis la mort d Hérode !<'' (le Grand) jusqu'à la prise de Jérusalem par Titus, on trouve cinq conspirateurs du nom de Simon, et trois du nom de Juilas: Judas le Galiléen,... dont parle Gamaliel (comp. le verset 37), Judas fils d'Ézéchias, c Judas fils de Saphorée. Malgré le nombre considérable de rebelles dont l'historien juif a conservé le sou,
venir, il est fort possible et même assez probable qu'il ne les a pas énumérés tous. Theudas peut être du nombre de ceux qu'il a omis. Il n'est pas certain néanmoins qu'il l'ait pa.'-sé sous silence. Ussher a observé avec raison que le Y'hudah des Hébreux est le Theudah des Syriens,
que ces deux formes d'un même nom s'échangeaient facilement dans la langue du pays ainsi et
:
Jude de saint Luc est le Thaddée de saint Marc, et il est phllologiquem» nt constaté que les Aiaméens avaient une prédilection marl'apôtre
quée pour
dentales et les substituaient régusifflantes... Le Theudas des Actes peut donc être un des Judas de Josèphe; par exemple, Judas fils d'Ézéchias. Rien p.ir conséquent n'autorise à accuser saint Luc d'erreur dans le discours qu'il rapporte de Gamnliel. » les
lièrement aux
Vigoureux, Les Livres saints et la critique t. IV, p. 514-515 de la 2« élit. Dicens se... aliqupm. C.-à-d. quelqu'un de grand. Redacti ad wiftiZurn. Contraste expressif avec P.
—
rationaliste,
—
—
Judas
Galilée us (vers. 37).
les
cette prétention.
et
Second exemple emprunté à l'histoire nationale. Josèphe parle aussi de ce Judas à plusieurs reprises, et dans les mômes termes que les Actes. Il le nomme habituellement Judas le Galiléen
;
même
des contradictions formelles entre ses
Anti'iuitéê judaïques et sa Guerre des Jnifn tandis que le rédacteur des Actes so montre
d'une
exactitude mervelllens^ dans toutes les parile« do son récit qui ont pu être vérifiées. pour le cas présent, son témoignage mérite d'antant pins de ronflnnce, qu'il était le compajfTïon fie wlnt l'aul, qui avait été lui-même dis-
1, 6; xx, 5, 2; Bell, jud., ir, 8, mais, une fois au moins (Ant., xvni, 1, 1), il l'appelle Judas le Gaulonlte, parce que ce rebelle était originaire de Gamala. ville sitnée dans la Basse -Gaiilonitlde. L'épitbèe de Gali-
(cf.
Ant., XVIII,
1, etc.);
venait proba!)lcmeMt de ce que la Galilée mouvements Insurrectloimele de ce Judas. In dieJms professiohis. Sur le sens du mot grec àTzoyçxx-fy]:, voyez Luc. ii, 2,
léen
fut le théâtre des
—
du pharisien Gamaliel... Mais 11 n'est nullement établi que le Theudas de Josèphe et celui de naine Lnc Holent le môme jKjrsonnage, et l'on et le commentaire. Néanmoins, Il ne h'agit pas pent Ban^ difficulté admettre les deux récits de la même opération que dans l'évangile. Là, comme également vraln l'un et ^'autre... Deux c'était un recensement ayant pour but de fixer éditleux da même nom ont pu très bien provo* 2 la quotité dea Impositions; ici, c'est une taxe ciple
AcT. V, 38
Et maintenant
38.
rez-vous de ces
je
vous dis
hommes,
:
VI,
«;-»7
1,
.'nunc ita^ue lii» ab hominibus isiis. quoniam si est ex hominibus conbiiium hoc aut opus, dièsolvetur 39. fci vero ex Dec est, non poteritis
38. Et
Reti-
et laissez -les
dite
ce conseil ou cette œuvre vient des hommes, elle se dtîsoudra; 39. mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas la dissoudre, et vous risquez de combattre contre Dieu mÎMne. Ils se rendirent à son avis; 40. et ayant rappelé les apôtres, ils leur défendirent absolument, après les avoir flagellés, de parler au nom de Jésus; puis ils les relâchèrent. aller; car
—
si
•
;
dissolvere illud, ne forte gnare invenianjini. Consen-»
u-
^
t
m
:
illi;
40.
convocantes apostolos,
et
c.i
.-i.->
denuntiavenmt ne oranino lo(piereutur in nomine Jesu et dimiserunt eos. ;
41. Et eux, ils s'en allaient joyeux de devant le conseil, parce qu'ils avaient été jugés dignes de souffrir des outrages pour le nom de Jésus. 42. Et tous les jours ils ne cessaient point d'enseigner dans le temple et dans les maisons, et d'annoncer le Christ
41. Et illi quidem ibant gaudentes a conspectu concilii, quoniam digni habiii sunt pro nomine Jesu contnnieliam paii. 42. Omni autem die non cessabant, in teraplo et rirca domos docentes, et evaugelizantes Christum Jesum.
Jésus.
CHAPITRE 1.
En
ce temps-là, le
ciples croissant,
il
nombre des dismurmure
,
de
leva retend. ird ]h
la
révolte.
i\uc n<<un aurions ignoré
<\\
Ipae periit.
-
sans
le livre
des
—
\ lo* car Jiw-ephe ne lo mentionne pa«. Au»ic itaqtie .. vem. 3H-33»). Aprét» ces deux ,
(
cxemplett, (iamallel
de w)n
i>ctit
—
paMC
ix
la
partie principale
davantago
di.-cour^, et précise
conwîll par le<iuel
il
l'avait coniii»encé.
Comp.
2.%.
Diacedite...
3M
(ver*.
)
il
;
*•
t xv, avoir été châtié*. — Cnttafnatrunt. tant le con'< n%é, tl4 furent p«nuadéa) t\ Uint était ifmnde l'autnrlté de (;ani.illel. t'onx'octinUa... ( vsr». 41). On fit rsntrer )«• :
—
Ml>ôt'c-<
->
la aailn du consrll. Cf. rem. 31*. Lt fr«o ^«tpavTc; déatgM Ici le aap-
dana
{;mti$,
la flagellation
déKol)éiH8aDce.
On punit
—
Voyez Hatth. xxrn,
ainsi les apdtret.
Dmuntiaverunt
.
.
h-ur
<ie
fat
I/<>riire
.
Intimé à peu près dans Icd n'ira que 'tiv.*... prccé-lemmcnt. Cf. iv, 18. / < veri*. 41 >. Trait admirable Lt» ni coniprlrt la leç«m de leur Maître ux Ht'rez-vou» lorsqu'on vou« maudira, et qu'on tooh pornécutcra... à cautu- de mn|. Cf. Matth. v, lllJ. DUjni... contumeliam... Le narrateur a-^^œle à dcs8clu doux cxproiwlonB qui nemblenl »"<xclurc :
—
:
•
i
—
xaTTiSifûOrjTav.
:
niKT.» d'<*llc-iuème, et
{MliiiT d'eux
de
et les note*.
'.'6
tlon ne
e«t Inutllo de l'Indani le acoond cas, <f-.t en vain qu'on c^ay<rru de \«» ré«Iulre, et l'on paraîtra nu-nie alors te mettre on hoctillté contre DIru (vcru. 39*). La manière dont Gamaiteconde hyixithèae »cmble llol dévelop|ia rctu? uiillquer qne r'fml von» elle qu'il Inclinait 1« plu». 39^-4:;. I^s a|M)trM fient nila en lllM>rté «prè»
T.)
plioe cruel
le
:
•
I
le
< de*l!»tlte » IMutAt I/oratear appuie »on exhortation ( iic6TTr,T£ ). Htir un excellent dilemn:e t)u Icti ai>A(rei* sont <h>s homnieit ordinaire», ou ili* ont reçu de Dieu l.Mir nil'»lon: dan« le premier ca«, leur œavre
vers.
1. In diebus autem illis, crescente numéro disci{)ulorum, factum est niurmur
s'éleva un
proprement dite, t Jurl-i^. raconte Joaèpbe, prétendit que cette Uixe n'eult qu'une lnlro<luctl<)n à Pesclavago, et il exhorta la nation à afnniier sa liberté » en se rtvoUant contre Ich Komalriii. ('est l'an 6 de notre ère aprèa la de^tllullon d'ArcbélaU» par Auguste, que Juda« de Ciaulon
VI
àTiiia«T^T,vx!.
..
qu'aviver
flt
—
t.a p«M'»éea'
le séle <Ick afiAtre*
:
omnt.^
die nun... (ven». 42). Pleins de oourajre,
lia
ne
s'Inquiétaient en rien de» con-vt^iuonc»-* .(ue |>ouvalt avoir pour eux leur dé»M>b«i*»ance rcilén«««.
—
In temi'lo
deux charope
et
eirta domos.
diatincta
lia
de labeur,
avalent donc et leur minla>
—
ChriUmm tére était tour à tour public et prlré. Jejrum. Rétamé de leur prédication lia enaelgnalent et démon traient que Jé«ai était le Ueaale. :
&
—
V.
Lt martyre de MunI VI,
1
—
VIII,
fiti*nn*
8.
"!': •
!
•
:
.
Il
.tiiK-n'
nir
plua
ra
,
deve-
:.i
VI'
;
•
.
à prévutr d'après ie« falu dana le rhap. v. !• I*.lertl«>n dea aept diacre». VI. |.J. Ce pas»age acri d'introduction à ee qui qu'il
était
en dont
»-'ii
I*'«iil
lu:
alnal
AcT. VI, 2-5.
648
Grsecoriun adversus Hebrœos, eo quod despicerentur in ministerio quotidiano
eorum. Convocantes autem diiodecim mul-
vidiuiî 2.
titudiiiem discipuloriim
,
dixeruiit
:
verbum
est leqiium nos derelinquere
Non Dei,
et niiiiistrare mensis. 3. Considerate ergo, fratres, viros ex vobin boni testiraonii septem, plenos Spiritu saiicto, et sapientia, quos constituaraus super hoc opus. 4. Nos veio orationi et ministerio verbi instantes erimus.
des Grecs contre les Hébreux, de ce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution quotidienne. 2. Alors les douze, ayant convoqué la multitude des disciples, dirent Il n'est pas juste que nous abandonnions la parole de Dieu, pour faire le service des tables. 3. Choisissez donc parmi vous, frères, sept hommes de bon renom, pleins de l'Esprit -Saint et de sagesse, que nous préposions à cette œuvre. 4. Pour nous, nous nous appliquerons entièrement à la prière et au ministère :
de Et placnit sermo coram omni raul-
5.
titudiue; et elegerunt
dit plus bas, vers. 8 et
et
Stephanum, virum
ss.,
du zMe courageux
du
Qiariyre d'Éiienne. Chap. VI. — 1. Plaintes
qui
—
s'était glissé
Le
dans
la
détail crescente
au sujet d'un abus
distribution des aumônes.
numéro... nous ramène
à V, 14. Le nombre des fidèles était toujours ailé en cr. lissant depuis la première Pentecôte chrétienne (cf. II, 41 ; IV, 4 ; V, 14); celui des pauvres de là, dans la avait suivi la môme proportion distribution des fonds communs, des difficnltés qui donnèrent lieu à quelques plaintes. Factuin est murmur. Il n'y eut pas lutte ouvorte, comme le prétendent quelques faux critiques, mais un simple murmure de méconGrsecorum. Le grec dit, avec tentement. une nuance Importante tcov 'EÀXr,vicrrojv. On appelait alors '( Hellénistes », par opposition à « Hébreux », comme dans ce passage, les Juifs qui étaient nés dans les pays où l'on parlait grec, et qui s'exprimaient eux-mêmes dans cette langiio. Les pro-él3te« leur étaient ordinairement asslirv :
—
—
:
—
pour les mêmes motifs. Adversus HcbrœoK Ces 'Eopaîo: étaient des Juifs de Pal*"^tino, dont la lanc'ue maternelle était l'araméen.Ils formaient probablement la grande majorité dans l'Eglise primitive. Les chrétiens auxquels les apôtres lée,
avaient confié
aux
le
soin de distribuer les
frères pauvres avaient
aumônes
donc été pris parmi contre eux que s'éle-
Hébreux, puisque c'est vèn-nt les murmures, et ils ne s'étalent pas assez tenus en garde contre la tendance toute naturelle qui fait que l'on accorde la préférence à. des compîitrlotes. Despi'-erentur. Le grec sitrnifle pluiAt étalent négligées. In minis-
ces
—
—
:
terio. Ici 'f'
''
''''•-i.aie
'.
iiM
comme '
i
-
(liJi'T*-*
I.
X.
plus bas 'xi, 29), le mot 5:ades secours distribués aux pauvres,
slgnlllcaiion première soit « service, C'ebt
(ct'ixo/Oi
de ;,
lui qu'est venu le nom de donné h ceux qui furent
cbargén de ce» distributions. 2-4, l-fcH a[>dtreh proposent do wmfier le Foln des pauvre» ù nept hommes d'élite, choisis par i'aasemblée de» ndëles. Convocantes.. La pro'Tiptltude avec hiqnelle les Douze accueillirent les plaintes des f;hrétU;nH hflléni^tcs prouve que l'abuA existait réellement.— i>ixe/-uHt. Sans
—
.
la parole.
Ce discours plut à toute la multitude; et on élut Etienne, homme plein 5.
doute par
la bouche de saint Pierre. Tptte netite allocution est un modèle de sagesse aposioiique.
—
Non est œquum... D'après le grec Il ne convient pas. Nos dereli)iquere... La prédication de l'évangile était l'œuvre par excellence des apôtres il ne leur était donc pas possible de la négliger pour une fonction secondaire, qui :
—
;
un temps considérable, et que d'autres pouvaient fort bien remplir. Mmsis : les tables où l'on mange, et non pas celles des leur aurait pris
—
changeurs (cf. Matth. xxi, 12, etc.). Il s'agit donc directement ^i^ servir à table les pauvres, les veuves, etc., et non pas seulement de distribuer de l'argent. — Après ce préambule vient consila propo>ition d'une excellente mesure derate ergo... (vers. 3). Au lieu de choisir eux:
mêmes
leurs futurs auxiliaires, les apôtres pré-
abandonner ce choix à l'Église; car il importait que les diacres jouissent pleinement de la conîiancc publique, surtout ai»rès ce qui féraient
s'était
—
passé.
Boni tistimonii.
A
la
lettre
dans le grec attestés ([jLapTupoTJ[X£vouç) — Seplem. On ne saurait indiquer avec certitude la raison de ce chiffre. Parmi celles qu'on a alléguées ( il y aurait eu sept églises domestiques à Jérusalem; ou bien, sept quartiers dans la :
ville; les Juifs auraient fait administrer habituellement leurs cités par sept hommes d'élite, etc.), la
plus sinipie consiste à dire que c'était
un nombre
sacré.
—
Plenos
Spiritii... et...
Les
élus devaient « avoir reçu rapi)robatlon soit de
Dieu, soit des hommes. Les honnnes pouvaient Juger de leur sagesse (sapientia : ici, la sagesse pratique), et Dieu, en ces jours-là, avait répandu (visiblement) s(m Esprit-Saint sur un grand nombre de chrétiens ». — Quos constituamus... Tout en confiant l'élection aux fidèles, les aiiôtres se réservaient la ratification du choix et l'introUoc ojrus. Litténisation définitive des sept. ralement dans le grec cette nécessité; c.-à-d., Nos rero orationi... ce hcrvice, cette affaire. (vers. 4). L'article du grec (1% Ttpoaeu/yj) prouve que les ajjôtres parlent surtout de la prière publique et liturgique, adressée à Dieu au nom de toute l'Église. 6-0. Les sept élus. Placult sermo... On corn*
—
:
—
—
Acr. VI, 6-9. de l'Esjint- Saint, Philippe, Timon, Pariuéuab et Nicolas, prosélyte d'Antioche.
Iki
foi
et
i-'rochore, Nicaiior,
•j.
On
les
présenta aux apôtres, qui
leur imposèrent les
mains en priant.
G4Î>
plénum Hde et Spiritu sancto, et Pbiiippum, et Prochorum, et Nicanorem, et Timonem, et Parmenam, et Nicolaum, advenam Antiochenum. 6. Uos statuerunt aiite consyKîotum apostolorum, et crantes imposuerunt
eis
des disciples augmentait beaucoup dans Jérusalem. Une foule considérable de
manus. 7. Et verbura Domini crescebat, et multiplicabatur numerus discipulorum in Jérusalem valde. Multa etiam turba sacerdotum obediebat tîdei.
prêtres obéissait aussi à la foi. 8. Or Etienne, plein de grâce et do force, faisait de grands prodiges et de grands miracles parmi le peuple.
8. Stejthanus autem, plenus grutia et fortitudine, faciebat prudigia et signa magna in populo.
7.
Cependant
la
parole du
Seigneur
se répandait de plus en plus, et le
9.
Mais quelques-uns de
la
nombre
synagogue
prit que tons les intérêts seraient ainsi eauvegarJé>. Et eUgerunt... ix-tali frappant les noms qui vont être cités sont tous grecs; ce qui Bdniblcralt IndUiucr que les sept élus étalent des
—
:
€ Hcllénisteii
».
«
Peut-Otre voulut-on
les
choi-
rangs du parti qui s'était plaint, afln de prévenir de nouveaux murmures, » et, mieux encore, afln de manlfeftcr la vralf charité qui régnait au fond des cœurs. Mais 11 faut remarquer que les « Ilébrcnx » eux-mêmes portal»'nt souvent des noms grecs (par ex., suint André et saint Philippe parmi les ai>Atrc8). Cinq des sept diacres n'apparaisfleiit qu'en cet endroit du livre des Actes mais les deux premiers y Jouent un Stephanum. Lui seul reçoit rôle ImiKirtant. un éloge «péclal (plénum /Ide et...), parce qu'il brillait entre tous par ses vertus (t ses dons Philipjmyn. Voyez viii, 5 et s«. célestes. ytrolaum. Il est regardé a^wz XXI, 8 et 18. généralement, d'spri>s une ancienne tradUii n (voyez saint I renée, i, 26, S; Paint Épipb., Hier., XXV; saint Auguntin, (i« //;rr?/«„ v, etc >, comme l'auteur de l'hi-résle desNicolaïtes, contre laquelle 11 est protesté avec tjint de vigueur dans l'Apocalypse, i(, 6 et IS. Main plimletirs anciens docteurs arUrmrnt (entre autres Clément d' Alexandrie, Slrom., iii,i, et Kusébe, Hi»t. eccl.. m, 29) qu'il fut simplement l'occasion de atte bén-tsle, sans qu'il y <-ût de sa faute. Adtenam. Dans le sens de prot*<'-iyte, comme le dit formellement le grec (npoii^'/.'jTOv). Nicolas était par là même d'origine païenne.— Antlochenuth. Né à Antlocho de Syrl<\ grande cité qui ]ouera blentAt un très beau rAlc dans la diffusion du chrUllanlHine parmi païens. Cf. xi, 20 et is. Nom* savons par Joxéplio, Ant., ru, 3, 3, qa'ellc contenait nn nombre conuldémble <le Juif*, qui y avalent Stnturrant antr... fait beaucoup de prosélytes.
fir
dan-)
les
;
—
—
;
—
—
M
—
(vers. C): |>our faire ratifier réloriloii |>ar les OrnntfM Imposi/rninf... Dann l<it saints Donie. Livres, l'itnixioltlon Arn mains ai>|«rall tantôt
—
comme un
«««te de bén<''«llrllon (cf. (»rn. xi.viii, Matth. xix. 13, 15; Luc. 14 et HS.; I.ev. ix, 2t SX IV, 60. etc.), tantôt comme une conaécratlon à Dlcn (cf. Kx. XXIX, 10, 16; I^r. i, 4. etc. ^ tan;
tôt, et c'o»t
Ici
le
cas,
comme
une manléro do
9.
Surrexerunt autem quidam de syua-
transmettre des pouvoirs spirituels (cf. Num. XX VII, 18, 23. etc.). Comme le umnire st.n ab** -
clnlion à
prière liturgique, c'e^t
la
nation propremint dite endroit. Cf. xiii,
3;
nne ordi<lé.»igne en cic
rju'elle
Tlm. iv,
I
14
v, 22;
et
Tim. I, 6. On a quelquefois prétendu de no» Jours que ce choix des sept fut une int'tlttiiion passagère, sans aucun rap|>ort avec le diaconat dont parle saint Paul. Cesi une erreur n-futéo d'avance par caint Irénée (-4</r. Hrr., i, 26. S IV, 1«, l.etc), baint Cyprien (Kpltt. ad Roçat 3), et tout« la tradition. Voyez Knabenbauer, h. l., et les théologiens, au traité des sainte II
;
,
Ordres.
Développement de plus en plus rapide do — Vrrbum... ere$cft>at... Ce n'eut pas sans motif que ce détail est rattaché à l'élection 7.
l'Église.
des dIacrcH. Les a|>ôtres, plus ilégagi'-s de toute préoccupation matérielle, eun-nt plii'» do icmp' à donner à la pré<ljcatlon ; d'autre i-art , lc> diacres eux-mêmes prêchaient l'évangile avor rèlo, de sorte que les conven«lonH ^e muiti T^rf>a aarerdolum... Trait Traltm rt pliaient. remarfiuablc car, dans stm entM-mbl'*, la ci-"
—
;
moln» nnr «vnqaM Obed
8.-icerdo(ale n'était rien
an
—
chrlsllaiii.sme.
quemnit
et pratiquement. I.o coup. 2« Saint Etienne e^t conduit tnmuIltMln-iiit ta devant le sanhédnn. VI, 8-1&. Huccéndu ministère d'f tienne. 8. Introduction :
—
Pletius gratta. T.ll»' e«t
OM-illcurf
la
(•/crpiTOC, et non rtiTt'i».' , « flile » ». mot /vrtitudttir marque l'intrépldltt- avec
U-ç«)n
—
I.e
la<|(-'
diacre rrmplt>.>alt se* fonction». D'auins main nudns bien, la vertu '- '••' 'Miraclea. divine qui l'atdall h aCf. T. It. yarifbat priMltg{a...i\>\ i •. i t.^ ii»rnl avec 9-10. éllenne dUciu. le Ji'tine
lui
font déalgiier,
—
.
au sujet de Syrrrrrrunl : d'un le*
Juifs
Luc. X, 16. otc, I o|M^réM par saint Kii-nnc exciter contre lui la haino llglonnaire».
VulgMtc,
Il
I>r
scubk-ruU
."/'i i
..
..
rellKl<*n
la
ho«tlie. Cf. v.
<i
et les cnnvrr-
u>'
•
t.ir!.Tii*
d,!•
;
i
:
nouvelle.
v
.t
'
i: •
AcT. VI, 10-12.
i;50
goga quae appellatur Libertinorum, et Cyrenensium, et Alexandrinorura, et eo-
rum
qui erant a Cilicia et Asia, disputantes cum Stepliaiio 10. et non poterant resistere sapientiœ et Spiritui qui loquebatiir. 11. Tune summiserunt viros, qui dicerent se audivisse eum dicentem verba blasphemiae in Moysen et in Deum. ;
Commoverunt
12.
seniores,
et
scribas
rapueiuut eum,
et
itaque plebem, et ;
et
concurrentes
adduxerunt in con-
dite des AfEranchis, des 03Ténéens, des Alexandrins, et de ceux qui étaient de Cilicie
qu'une
eignaler
seule
sj'nagogue,
dont
les
membres appartenaient h cinq nationalités distinctes. Dans le grec, les cinq noms propres paraissent divisés en deux groupes ( l'un de trois, l'autre de deux); ce qui ferait deux synagogues. Il n'est pas impossible non plus de supposer, sans faire aucune violence au texte, que chacun de ces noms correspond à une synagogue
levèrent
contre
avec lui; 10. et ils ne pouvaient pas résister à la sagesse et à l'Esprit qui parlait en lui. 11. Alors ils subornèrent des hommes, pour dire qu'ils lui avaient entendu proférer des paroles de blasphème contre Moïse et contre Dieu. 12. Ils soulevèrent donc le peuple, les anciens et les scribes; et se jetant sur lui, ils l'entraînèrent et l'amenèrent au ,
leur fanatisme contre le christianisme, au sujet
de saint Paul.
particulière car ces lieux de réunions religieuses étaient alors fort nombreux è Jérusalem, et l'on conç^ilt que ceux des Juifs étrangers qui venaient d'une même contrée aient tenu à avoir leur local ;
de prière à part.
— Libertinorum. Le
mot Atêcp-
visiblement d'origine latine. Ainsi que bien saint Jean Chrysostome, ces « Llbertlnl » étalent des Juifs qui, après avoir été emmené* à Rome par Pompée (63 avant J.-C.) comme prisonnlerg de guerre, et vendus comme eccUvcB, avaient été ensuite affranchis, et étaient revenu» à Jérusalem. Cyrenensium et AUxandrinorum. Voyez ii, 10 et le commenCilieia. Province située ù l'angle sudtaire. OTt de I'Abic Mineure. Alexandre le Grand avait Installé de« Juifs dans toute cette région (Joy4»ia.Tj*A8ie proconsèphe, Anl.,%n, 3, 4>. gnlafre (cf. ir, 9). Nous vcjrons ydus loin (zzi. 37) IM Joifi d'Asie manlfefiter de nouveau
TÎvfiJv e«rt
fort
—
—
—
—
Non
sagesse personnelle qui remplissait son nissaient
poterant... (vers. 10).
âme
(cf. vers.
lequel
il
3''
)
arguments irréfutables.
des
La
d'Etienne et l'Esprit -Saint
loquebatur. Petite variante dans
le
lui four-
—
grec
:
Qui Par
parlait.
11-15. Etienne est traîné devant le sanhédrin
ra';ade d'une ancicunc synagogue
dit
se
et disputaient
conseil.
cilium.
1«
d'Asie,
et
Etienne,
,
en Palestine.
—
Summiserunt : ses adversaires furieux. subornèrent. On avait tenu la même conduite à l'égard de Jésus (voyez Matth. xxvi, 59 et Verba... in Moysen les passages parallèles). et in Deum. Par conséquent, contre ce qu'il y
par ils
—
—
Commoavait de plus sacré pour les Juifs. verunt... plebem (vers. 12). Le i)eni>le avait été jusqu'alors favorable aux chrétiens; mais, en accusant Etienne de blasphémer contre Moïse et contre Jéhovah, Il était aisé de le rendre extrêmement odieux à la foule. — Seniores et scribàs. Deux classes du sanhédrin qu'il fallait gagner
aussi; la troisième, celle des princes dos prêtres, était depuis longtemps hostile à l'Église.
—
mieux
Concurrentes. Le fondant sur lui. Voyez iv, 1 et traduit par les notes; xvii, 6, etc. Digne prélude do la In concilium. Devant scène finale, vu, 57. le sanhédrin, comme le dit expressément le texte
grec èTrtffxavTe; serait
:
—
Acr. VI, 13 13. Là ils produisirent de faux témoins, qui disaient Cet homme ne cesKe pas de proférer des paroles contre le lieu saint :
et la loi
—
VII.
Et statuerunt falsos testes, (jui Homo iste non ce-sjjat loqui verba adversus locum sanctum et legem 13.
dicerent
14. car
nous
lui
avons entendu dire
:
lieu,
changera les traditions que Moïse nous a léguées. 16 Fixant les j'eux sur lui, tous ceux qui siégeaient dans le conseil virent son visage comme le visage d'un ange.
et
;
14. audivimus enim eum dicentem Quoniam Jésus Nazarenus hio de- met :
1
locum istum,
1. Alors le prince des prêtres dit choses sont- elles ainsi?
—
Et atatuerunt... (vers. 18). Après in^idleosement leurs calumnies Infantes dans les divers rangs de la société, les faux téuioins vont les reproduire en termes 8olonnel.>t devant le tribunal, sr^us une* forme Adrerstis locum... C.-à-d., légèrement variée. contre le temple; par conKéqucnt atwsl, contre Et le culte divin, contre Ditu lui-n)^nK'. Pour legem. Par là même contre Moi prouver cette double :ui8ertlon, «•: attribue à Etienne un langage peu res|ie.'tuci< \ à l'égard soit du Heu saint, soit de la loi mu8uique AudivimuM... dicntem... (vers. 14). Le Paint diacre avait dit probablement, connue 11 le fera bientôt dane son discours (cf. vu, 48), que désormais le culte du vrai Dieu ne serait pus restreint au t< mple do Jérusalem (comp. Joan. iv, XI où Jésus l'.ivait annoncé à la S^imarKaine >, et «lue législaiion du Sinal n'avait sur bien des la points qu'un caractère transitoire. Peut- être
—
••.
—
—
:
,
avait- 11 cité aursi la prophétie du .Sauveur contre lo temple (cf. .Matlli. xxiv, 3, etc.). Un avait détlgiiré ses paroles, comme celles de Nolrc-
Selgneur lui-même (corop. BJatih xxvi, 61, et Juan. Il, 21), de manière h leur donner l'appaInturnlr* à'eviaavTC; rence de blasphèmes. le regardant fixement 'cf. i, 10. etc.), (vers. 1&) pour voir quelle Inipression faisaient sur lui des Tanquam fa^em anaccusation* si graves. tfeli. Un reflet tumaturel Ulumloalt son visage
—
,
:
—
et le tranHll(;urall. Cf. vu, 66. 3* Discours a|H)i(>géiique de 1
in concilio,
VII
1.
Dixit autera princeps sacerdotum
hac
habent?
ita se
nombreuses erreurs historiques, le développement d'une plaidoirie, comme 11 conTiendrait dans la circonstance, mais une course suporficielle à travers renferme
do
pas
3« qu'il n'est
l'hLstoire
Juive, depuis
Etienne.
53.
ces allégations.
nous dirons
Kn
que
1«
..
.
Jusqu'à Salo-
première de
ki
ce qui concerne la seconde, l'orateur ri>ume, en effet ,
d'Nraëi, mais précisément pour démontrer, en suivant les dltTerenies phases de cette histoire, ({U'il n'est pas coupable d'avoir blasphémé Dieu la loi et le temple. Tt-I éult s<m but prini ipal, et il ne le (leril |>as de vue un seul Instant. Il en avait un autre, ir<-.t réel, quoique seeimdaire i'hietolre d AN .thani et ci-lie des origines d'Israél, Jusqu'à -sèment en PalPntine, prouvent que J« ;alt manifesté aux Ikbreux et les avait combiéa de ses faNeurs, niAnie en dehors de la terie proalaa: l'histoire
.
:
:
que
les
insiitutlons religieuses
du
-
|ienplo Ùxtf>-
pas toujours été les mémea; que le culte avait été raita he à d'autres loratu que le teiiiple. etc. :d'où 11 suivait i|u'une modification nouvelle était {MwstbU' en- orr. Haint ktknne ne manque pas non plus de faire mtcratli|ue n'avalent
Hortir,
comme bs
anciens auteurs Inspirés,
ien
IMTtKtuolles Ingratitudes des Juifs envers le Seigneur. Il ne faut pas oublier qao |e« vio;^h*r«il lentes clanieura de ses ailvrrvi
—
lorsqult d achever son discours; Il cou fut ainsi Interrompu, à faire jpi>:i< aiion de ee qu'il avait dit et à tirer s<v concinsloiia. Trois iMrtlea ÉUenaa Justifie suoreaalvemeot d'avoir blaaphioié ««tre Dlmi (vers. 3fl«). contre Mulse ei la loi ( vem. 17-43), contra le temple < ver». 44 -53) liai*. d'.ipre« la
—
m
:
lirro
Abraham
mon. Le commentaire réfutera
i
saint
plus long de tous ceux que contient des Arten. Saint l.ac l'a cité int^^gralement, parce nn'll ca^lre fort bien «vee no but, qui est inment, de JéroeapaMcr aux païens, IruQ, le chrlsi au monde cnll«r. .>i.i» authenticité a éti^ tr^ Attaquée <1« UM jour», sous prvtcxco 1* qu'il
Cest
!•!
tradili-juc- quaji
Et intuentes eum omnes qui sedeviderunt faciem ejub tanquam faciem angeli.
Si
avoir répandu
mutabit
15.
bant
Les
:
et
tradidit nobis Moyses.
CHAPITRE
VIF,
:
;
Ce Jésus de Nazareth détruira ce
original.
651
1.
'-ai Bolaa qao gteénUe, reaca o*^ 1. Trai.-aiou. />teW... prinCnar. VII. ceps». Il donne la |>arule à l'âceott, pour ^<x%
rencea extértearaa,
nelie
i
•••
—
~
ACT. VII, 2-6.
652 2.
Qui
ait
Deus
dite.
Abrahoe,
Viri fratres et patres, aupatri noslro
:
gloriae apparuit
cura
esset
priusquam moiaretur
Mesopotamia,
in
Mes frères et mes pères, 2. Il répondit écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abrabam, lorsqu'il était en :
Mésopotamie, avant Charan
in Cliaian,
demeurât à
qu'il
,
ad illura Exi de terra tua, de cognatione tua, et veni in terram quam monstravero tibi. 4. Tune exiit de terra Chaldseorum, 3. et dixit
et lui dit
3.
:
et
:
Sors de ton pays et de
ta parenté, et viens
dans
la terre
que je
te montrerai.
illum in terram istam in qua nunc vos
4. Alors il sortit du pays des Chaldéens, et il habita à Charan; et de là, après que son père fut mort. Dieu le transféra dans ce pays, que vous habi-
habitatis
tez
Charan
et iude,
postmortuus est paterejus, transtulit
et habitavit in
quam
;
;
non dédit illi hereditatem in ea, nec passum pedis, sed repromisit dare 5. et
eam
illi
semini ejus non haberet filium.
in possessionem, et
post ipsum,
cum
maintenant ne lui donna là aucun héritage, pas même où poser le pied mais il lui promit de lui en donner la possession ;
6. et il
;
,
postérité après
et à sa
n'avait pas encore de 6.
erit
Locutus est autem
semen ejus accola
ei
Deus
Quia
:
in terra aliéna,
lui,
alors qu'il
fils.
Et Dieu lui dit que sa postérité demeurerait dans une terre étrangère, et 6.
ctabunt eos annis quadringentis.
qu'on la réduirait en servitude et qu'on la maltraiterait pendant quatre cents ans.
puisse s'expliquer sur les chefs de délits relevés Si haec ita... (interrogation à la contre lui
momentanément
et
en étranger.
Exi... (vers. 3).
La
citation,
façon hébraïque).
XII, 1,
et servituti eos subjicient, et
maie
tra-
:
2-16.
Première partie du discours
résumé
:
—
de l'histoire d'Abraham et des patriarches. Virl... aud'te... Appel très lapide à l'attention. Le mot patres est ajouté par respect pour les Deus membres du sanhédrin. Cf. xxii, 1. le glorice. Avec deux articles dans le grec Dieu de la gloire c.-ù-d. auquel la gloire convient excellemment. Ce titre fait probablement allusion h la lumière éclatante dont le Seigneur
—
:
;
,
aux Hébreux. xxxui, is; xl, 34
s'entourait lorsqu'il ap[)araissait
Ex. XXIV,
Cf.
16
et
et 88.; Ps. xxviii, 3;
ss. T
;
Cor.
ii,
8; Jac.
ir,
etc.
1,
(voyez
de Gen. xi,
."îl
et viii).
ran.
i
On a prétendu
le
—
commentaire, et l'AU. Priusquam... in Cha-
trouver, dès cet endroit, car, d'après (icn. xii,
une grave inexactitude; 1-6,
Abraham
était
déj/i
à
Charan, au sud
et bien loin de la Chaldée, lorsque Dieu lui intima l'ordre que noua allons lire. Mats Phlion, de Migrât. Abr., 18, et Josèphc, Ant , I, 7, 1, supposent aussi, conformément h une anclfînne tradition Juive, que le père des crojants rfçut une première révélation divine h
d'Édcsse
Ur.
Ola
pulfique
moi qui
reesort
DIflU
dit
t'ai fait
d'allleurij
du
texte
un jour à Abraham
sortir do
sacré, :
C'e>t
Ur des Chaldécns
(cf.
Gen. XV, 7;; ce qui ne pf)uvalt avoir lien sans une manifestation HumaturcUe. f'nfln, les mots « .Hom do ton ]-ayn » ne i»envent guère s'nppil<;u;:r u Charan, où Abruhaui uc rétilda que
G-en.
texte, qui ajoute,
—
—
—
—
—
Nec passum
pedis.
Métaphore expressive
:
môme
assez de terrain pour y pimvoir poser le pied. Ce détail ne contredit nullement Gen. xxiH, 3 et ss., où il s'agit de l'acquisition peret
géogr., pi.
le
Transtulit illuni... : après note de Gen. xi, 32. ses longues et pénibles pérégrinations. Cf. Gen. XII, 4 et 88. Le substantif hereditatem (vers. 5) est pris dans le sens de propriété sûre et stable.
apparitions de Dieu à Abrafiam. Elle eut lieu à Ur en Chaldée, d'après ce passage rapproché
—
peu
riixif... :
mots de cognatione... : Et de la maison In terram quam.. : le pays de Inde, Chanaan, la future terre promise. postquam mortuus... (vers. 4). Ce trait aussi est conforme à la tradition juive, mentionnée par Philon, l. c, 32. Sur la difficulté chronologique à laquelle il donne lieu et sur sa solut ion, voyez la de ton père.
pas
révèle, dès le début
soit
Et
aijrès les
du discours, les sentiments de vénération et d'amour qui remplisAppaBalcnt l'ânie d'Etienne envers Jéhovah. ruit... Ahrahœ, cum... Co fut la première des Il
abrège tant
—
empruntée à
sonnelle d'un lieu de sépulture par
non d'un présent divin, d'un
—
Abraham,
lieu
où
l'on
Sed repromisit. C'est habite comme chez soi. à Sichem que cette promesse fut faite ati saint patriarche (cf. Gen. xii, 6-7); Dieu la lui renouvela, en la développant, après son retour Et semivi d'Egypte (Gen. xiii, 15-16).
—
cum
non... En effet, en rapprochant Gen. xir, 14 de Gen. xvm, 12, on voit que d'assez longues années s'écoulèrent entre la promesse en question et la nalssan'-e d'Iiiaac. Locutus est... (vers. 6-7). Voyez. Gen. xv, 13 -U et le commentaire. Malgré de légers changeejus...,
—
la 'iiation donne exactement le sens du divin oracle, tel qu'on le lit dans la traductl» n In terra aliéna : en Egypte, <:ù des LXX. d'abord très prospères, eurent les Hébreux,
ments,
—
ensuite beaucoup h souffrir. Voyez les ver17-19. Annis quadrlnt/cntis. Cliiffrc sets rond, qu'on trouve aussi dans la Genèse, /. c
—
(voyez
le
commentaire), Exactement 430 ana.
AcT. VII, 7-14. 7.
c'est
et
Mais la nation qui les ar.ra asservis, moi qui la jugerai, dit le Seigneur;
ils
me
sortiront ensuite et
dans ce
serviront
Et gentem cui servierint judicabo
7.
;
;
Egypte; mais Dieu
était
avec
;
le
il
il
Et dédit
8.
cisionis et
lui
,
survint une famine dans toute l'Egyjite et en Chanaan, et une grande tribuhition et nos pères ne trouvaient pas de vivres. 12. Mais Jacob, ayant appris qu'il y avait du blé en Egypte, y envoya nos pères une |»remi( re fois il
;
;
et
la
seconde
Joseph fut
fois,
reconnu par ses frères, et son origine fut révélée au pharaon. 14. Alors Joseph envoya chercher Jacob son père, et toute sa famille, en
tout soixante -quinze personnes.
;
Jacob duodecim patriarchas. Et patriarchae aeraulantes, Josei)h in il^gyptum et erat Deus
9.
vendiderunt
;
eo,
10. et eripuit lationibus ejus
eum ex omnibus
tribu-
gratiam
et dédit ci
;
et
sapientiam in conspectu Pharaonis, régis /Egypti, et constituit eum prajpositum super .^gyptum, et super oranera do-
mum Cependant
testaraentum circamgenuit Isaac, et circumdie octavo et Isaac Jacob, illi
et sic
;
eum
cidit
cum
lui,
délivra de toutes ses tribudonna grâce et sagesse devant le i)haraon roi d'Egypte, qui l'établit intendant sur l'Egypte et sur toute sa maison. 10. et
13.
exi-
isto.
lieu -ci.
Puis Dieu fit avec lui l'alliance de la circoncision et ainsi Abraham engendra Isaac et le circoncit le huitième jour. Isaac engendra Jacob, et Jacob les douze patriarches. 9. Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour qu'il fût mené en
11.
hœc
ego, dixit Dorainus et post bunt, et scrvient mihi in loco
8.
laiions
653
suara.
Veuit auteni famés in UMivei>ani .^]gyptum et Chanaan, et tribulatio magna et non inveniebant cibos patres 11.
;
nostri.
Cum
12.
autem JacaJj
audisset
frumentum
sTros |»ririium
esse
yEgypto, misit patres no-
in ;
secundo cognitus est .Joseph a fratribus suis, et manifestatum est Pharaoni genus eju.'^. 14. Mittens autem Joseph, accersivit Jacob patrem suum, et omnem cogiialionem suam, in animabus septuaginta 13. et in
quiuque.
—
Ejnbiiht Kt. xu, 40 et fJal. ni, 17. avec do graiitles ricbeMCi:, est- Il 7) ajouté dans la Oenèsi-. Ia>« niou Bulsants, et serHmt ( /arpe-^ejo v<7iv se dit d'un culte «l'ado ratiun)... no fotit point partie de l'oracle de Dieu ù ÂbrnUaiu llri bout eiiiprui.ti-ti à Kx. III, 12, où la proineiisc de la d(!-llvnincc eut réitérée par lo .'kilgfjcur à Moï.se, pour qu'.celui-ci la rap|>oile aux Hébreux. Duna rKxo<l(>, ou IIl < Btii>or inoQuni istum » (lo mont lion?)'), au itcu do in U>co into (le pajs d« Chanaan Balnt Klicnno a combiné les deux texte*) •.a>'rt>, < afln de |>our(itr décrire la promvMio divine plénitude. » dans toute Dtdit... tiatainmtuiii... (vers. 8). L'hébreu t/rif serait iiiteux traduit par ^ fœduH •, alUanci*. l,o traité solennel conclu entre Jéhova!) et Abraham est ap)>4*lé « aU lance do la circoncision », parce que co rito en était la condition et 1« slKne. Cf. (îcn. XVII, 10; Ilom. IV, 11; Oal. lll. 17. Kt iHr... A<lv«>rbo très accentué après la o>nc-lu-|on do fJftnilt... ri eireumHitit.. Voyri la ralUnncc. tt Jamb... Cf. Goiiése, XXI, 1 4. — /.< Inaar. Gcn. XXV, 19 et m.; xmx 31-xxx, 2«; xxxiT, 16-18. I/oraleur gllH«e rnp)d«>ni<>nl sur cettr> partie de rhl«fn|ro, <|til n rien d'iuipoiiaot pour son but. >3. Leê J " d'ajirès (vtr--.
:
;
).
—
m
—
:
,
,
l'^
—
(lis
Jacob sont
fie
(urent Ks
ainsi
parce qu'ils
no:i;ii!i't«,
fondaicum den douze trlliUB (|ul Jouèrent un si grand rôle dan» la cons(Uulion du peuple hébreu. - ht patriarchar...
(vit8. 91.
|>eri'8
A
et les
|turtir d'ici ]u64iu'au
vet». 10, saiia
Kiiennc décrit la luan.ere proviiloiiiielle dint JelioNah favorisa In o^oI^«..lncc li'lMacl on k({jpto, avant de lu con<liilri> dant la t^rro pp>nilM>. AUiiul kntfB, l^r/iifDiavTec. Cekt, en effet, un sen-
—
ba»i>e Jalou^i< Mil
timent do .I«weph tù-n.
XXXVII. 4
5.
—
Ht
<
.
.:
—
Kt
•létalts ilauo
—
Ventt.
moyen I"
.
.:
li>^
de
(t«>»M!n,
où
la
11).
Dkru rinpl«>}a c«
famille de Ja
olle
M'iuiUi. Le* vrni. 11-14
pnMi|Ȏra n
ré»ument
'
xii.rj-
Ci>u.
~
/h Bfcundo (vers. 1.1). I>ans ii T<t> ôc'jTtpfit, avec l'arttrlc. Au MVot le« ills de .Licob en V^y pic ( |tar opi ;>'tmum du vers. 12*). — In anttnttbu" cunsl«tJipt en s(tixaiit«*-q< hébralsnie K>nne«. !</• t*»xtr h«^*'r'«ii de la (îentSM', \ xi.v, 28.
le irrre i
.
:
•t
m
ti-aUucliuu
Jowpb.
I
/amea.. (vers.
|Kiur Installer
p.«.\s
ainsi qu'il
ven. 10). Voyri lr« xxxix-XLl de la (irnèce.
ft ilrttit..
cliap.
«le
Cf.
2. SI. 13, et
n-KAort do rhl»t<dro entière de
II
erii-ui'.
m
lai.
«le :
XXXII,
f ri
|t>8 t
e^t dit expre»>^éllll•|lt (ieii.
connue
i<>ri.i
à se défjtro cri
Uiuio ne
itio&bkioi.-
:
AcT. VII, 15-17.
654
Et descendit Jacob in -^ï^gyptum defunctus est ipse, et patre^^ nostri. 16. Et translati sunt in Sichem, et positi sunt in sepulcro quod eniit Abraham pretio argenti a filiis Hemor, lilii Sichem. 17. Cum aiitem appropinquaret tempus promissionis quara confessus erat Dens Abralue, crevit populus, et multiplicatus est in yEgypto, 15.
,
et
noms (voyez lenr énumération dans 8-270. Mai-; les LXX ciieni également le chiffre de soixante-quinze, car ils ajoutent à la liste les noms de cinq descendants de Joseph (Machlr et Galaad, fils et petit- fils de Manassé; Soutalaam et Taaiu, flls d'Éphraïm Édoiu, fils de Soutalaam); saint Etienne les suit sur ce Et descenpoint comme sur plusieurs autres, dit... (vers. 15). Aller de Palestine en Egypte,
15. Et Jacob descendit en Egypte, où mourut, et nos pères aussi. 16. Ils furent transportés à, Sichem, et déposés dans le sépulcre qu'Abraham
il
avait acheté
d'Hémor,
fils
à
descendre, à cause de la différem-e d'alDefanctns est... et titude des deux contrées. patres... La Genèse ne signale en termes exprès
—
que la mort de Jacob et celle de Joseph Cf. Translati ., et i oGen. XLix, 29 32; o, 25. siti... (vers. 16). Pour cet autre détail, saint Etienne condense encore et généralise. Ceux auxquels il parlait savaient comme lui, d'ai)rès Gen. L, 1-13, que Jacob avait été enseveli à Hébron, peu de temps après sa mort, et, d'après Ex. XIII, 19 (cf. Jer. xxiv,32),que les restes mortels de Joseph avaient été emportés par les Hébreux au moment de la sortie d'Égypie et enterrés à Sichem. Quant aux autres flls de Jacob. l'Ancien Testament est muet au sujet de leur sépulture; mais il était naturel qu'on transportât aussi leurs ossements dans la terre promise, et lii tradition Juive, citée également par le Talmud (voyez Lightfoot, TJorse hebraicse, h. 1.), et par saint Jérôme ( Epist. cvni, 13), dit formellement qu'on les ensevelit à Richom. C'est rang doute par erreur que Josèphe, Ant., ii, 8. 2, affirme qu'ils furent placés dans la grotte sépulcrale d'Hébron. Quod émit Abraham... C'est ici la i*eule contradiction bien caractérisée qui existe entre le discours d'Etienne et le récit biblique. En effet, tombeau acheté par le Abraham était à Hébron, point à Sichem (cf. Gen. xxni, 1 et 8«.), et l'acquisition dont l'orateur Bemble parler Ici avait été faite par Jacob (cf. Gen. XXXIII, 19-20); de plus, il ne résulte nullement du f.xtc sacré qu'elle fût destinée h un lieu de «épulture. Kn oatre, au lieu de IJemor,
—
—
JUii Sichem,
on
dans
« Hémor, Genèse que cette dernière difflculté disi.arait kJ on lit, avec les molllcurs manu*crlw ffrarM èv i^ô/sa (ff à Slfhom v), au lieu de toO Sv/éiA (« fils de Sichem »). Pour expliquer l'antre. i\u\ est de be lucoup la principale, on a fait toutes «ortcs d'hypothèses. !• Il y aurait kl une erreur do copiste; « le nom d'Abraham, écrit deux lignes plus bas, aaralt été, dim l'origine, mnU-n'-ontrenHement iotéré dan» ce passage-, et mi» à la place de lit
père de Sichem. »
Il
:
la
est vrai
:
fils
Jacob, qui figure deux lignes plus on ne peut pas alléguer un seul manuscrit sérieux en faveur de cette supposition. 2« L'erreur serait d'Etienne lui-même. Mais cela « serait surprenant pour deux raisons la première, c'est que, même chez un homme moins rempli que lui (de sagesse et) de l'Es[)ritSaint, la méprise est grossière; la seconde, c'est que le sauhédrin ne l'eût pas tolérée sans protestation » (Le Camus, VŒurre des Apôtres, haut. » Toutefois,
c'était
des
de
celui
les vers.
—
d'argent
17. Mais, comme le temps de la promesse que Dieu avait faite à Abraham ap])rochait, le peuple s'accrut et se multiplia en Egypte,
soixante-riix
;
prix
de Sichem.
:
Paris, 1891, p. 119). 3»
Il
n'y a pas d'erreur
proprement dite, parce que saint Etienne ne fait aUuslon ni à l'achat de la grotte de Man)bré par
Abraham (Gen. xxiii, 1-20), ni à celui d'un champ à Sichem par Jacob (Gen. xxxiii 19-20), ,
mais à une acquisition distincte, qui avait eu lieu à Sichem et dont l'auteur avait été réelle-
ment
le père des croyants. Cette conjecture est d'autant plus vraisemblable, qu'Abraham résida quelque temps à Sichem, et qu'il y érigea môme un autel à Jéhovah (Gen. xii, 6-7); or, il est peu probable qu'il ait construit cet autel, chose si sacrée pour lui, sur un terrain étranger, où il aurait pu être bientôt profané et détruit. lî est vrai que l'Ancien Testament ne dit rien de
Etienne l'aura connu, qui précèdent, grâce à la tradition. Cette solution du problème nous paraît de beaucoup la meilleure des trois. Voyez les commentaires de Beclen, de Patiizi, de van Steenkiste, de MM. Creller et Felten, h. l. l'histoire 17-43. Seconde partie du discours des Hébreux h l'époque de Moïse. Saint Etienne y démontre qu'il n'est pas l'ennemi de Moïse et de la loi; puis, en sous-œuvre, comme dans la première partie, que les révélations divines n'ont encore été rattachées ni ù la Palesiine, ni au temple, durant cette nouvelle période; enfin il relève la résistance ouverte des Ilébrou.v solfc à Moïse, soit à Dieu lui-même, malgré les bienCvm aufaits dont Us avaient été comblés. tem... Les vers. 17-19 forment une petite introduction, qui résume très bien le chap. i de l'Exode Us servent de transition entre les cet
achat; mais saint
comme
plusieurs
des
détails
:
—
;
patriarches et Moïse. C.-ft-d., le
—
moment où
Temjms
promissionis...
cette promesse (cf. vers.
—
Quam con/eysus... 5-7) devait être accomplie. Le grec dit avec plus de force (La i»ronio86C> (juc Dieu avait Jurée ( o)'|XorTev ). Néanmoins, d'excellents manuscrits ont la môme leçon que ù)\).rjlôy/)fTev. Les exprcsslona la Vulgate synonymes crevit et mvltiplicatus est marquent un accrolshoraent extraordinaire de la populu:
:
—
AcT. VII, 18-25.
C55
IB.juKqn au temps où s'éleva en Egypte un autre roi, qui n'avait pas connu Joseph. 19. Ce prince, employant la ruse contre
18. quoadusque surrexit alius rex in ^iCgypto, qui non sciebat Joseph.
notre nation, affligea nos pères jusqu'à leur faire exposer leurs enfants, pour qu'ils ne vécussent pus. 20. En ce temps -la naquit Moïse, qui fut agréable à Dieu. Il fut nouni trois mois dans la maison de son ]»ère; 21. et, lorsqu'il eut été exposé, la fille
afflixit patres nostros, ut
du pharaon
filia
comme
son
recueillit,
le
et le nourrit
tlon Israc^Ute en Egypte. Cf. Ex. i, 7, 12; xii, AliuM rex (vers. 18). L'aJJeclif Itî87, etc. po; a le sctia d'ttranger, et désigne probablement le chff «l'une nouvelle dynastie. Voyez K.x. i, s
commentaire;
Ant.
Jos/'ptic,
n.
,
9,
1.
—
Clrciiturrnirns (vers. 19). Le mot grec xaroTO9t«ja|A£*/o; Cht emprunt*- à Kx. i, lu, d'après la traduction des L.XX. Le roi irK«y|>tc y ti« tit Venez et opprlinonH habilement ce langage (xaTxoo^iT/ôpLâOa) ce peuple. - AfftixU..., ut .. Cette conjonction n'a (an le sena clu « ita ut >. comme 8i le ditieii|H)ir avait |>ou«>ié Icm lldireux :
11« & expotM-r d'eux -m^mcK leuni cnfanttt uidli agirent ainxl en venu d'un ordre cruel du tyran, -- Eodem temporr... Ven*. 20-25J, l'enfance et r(''dufaiion do M«»ïse. Cf. Kx. n, 1-10, Dieu intervient p<iur sauver son i>eup'e, à rh«Mire où la KJiujiLlon paraUi^ait dttiCHiHK^c - GmiiiM ri.
20. Eodera tempore natus est Moyses, Qui nutritus est tribus mensibus in dorao patris sui. 21. Ex|>osito atitera illo, sustulit eun»
Pharaonis, et nutrivit euni sibi iu
iEgyptiorura, et erat potens in lerbis et in operibus suis.
Cum
2.i.
ejiis ut visitaret fratres siios, filios Israël.
24. Et cum vidisset quemdara injuriam patienteni, vindieavit illum, et fecit ul-
tionem
ei
aUHHi
Ix-anto do
l.t
l'enfnnt
Ktlennu à
•U(K>rlatlf,
.h)o(ii«*
{Mir
tradition.
Voyex
Joti^'pbe
KxpoHtto.
(vers. 21
illo
.
)
Voyez
IcH -
1
II
U
II
pas co
n'a
la siiltc
Ant,
,
25. Existimabat
ii,
9.
de 6.
la
—
autem
y,-'--'
-
remuant-» d<''talln
.
Important,
parce «ju'll U-ur semchrétiens ont le dmlt d étudier les philoeophes et les po^u* profanée, blali
très
démontrer que
les
de profiter do leur sagesse. Vorex Cléoient Erat puttn»... Muni i 33.
et
d'Alex.. Strom.,
de cette
—
,
cxtraonlinalre,
in>triK-tion
donc h
di.>tlngiia
cour pur
la
I.e trait in verbta ne Kx. IV, 10 et S*".; car on peut \> quence et vigueur, tout en éproi. taliiu ilifticulté ix s'exprimer. V
sen ODitvren.
II,
Ver-*.
23-2S décrivent, en
uiiers
IJ, 2; III. 1, 4.
eM<aitf
M>n
rir
pU<i
>
^> i-.
!c
-
i
tlqur"«,
i
iufrw
'
»,ra"ii.
J
-
lui vint
Il
.
.
8»; I a>r. II. 3. ir-rn Daus 1« grec sur M-% fn ns (av
xxxii,
.
,
V
1..f
.Il
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l.l.
-
Ole.
Im m
:
,
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et
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Il
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Il
>
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as, Amram. II,
9.
i
un
lour
'
»111
dernier
,
ments
coi.:
nito.
i-
.^t. l'ré-
cleux d4't.ill, qui n'a pat été connigné dant TK-xolo, et que le pieux dl.ierc tenait t-ncore dn la tradition )ulve. Voyci IMillon, \'tta iloyâ I, 6. C.'itf Kclcnor éfrypllcnnc, qui dut ^tre plua t»rd tiA* utile ù ilulKe. avait pour élé-
m
'
— Om
Ant..
avec Hx. 11-14 (voyri
M«>Ii«e
pur
si's
fl'Aa...
•
f'rudiitui... aupieiitta...
intelligere fra-
écrivains ecclésiastiques regardaient ce pnsfngf
comme
lor«qu'li devint im>
:
po^hlblo de le tenir cachiV.
et M.
maU
;
qui injuriam subtinebat, per-
ciisso iîvi^yptio.
eut grandi.
.Ion.
auteni inifderetur ei qtiadrateni[»us, ascendit in c< r
giiita aniioruin
C.-ft-d.:
remarquablement tx-au. Cf. (i< n. tu, 3, eic. L'Kxode. il. S, slgnalo
Moyses omni sa-
22. Et eruditus est pieiitia
MoïsQ était
:
1>;
in-
et fuit gi-atus Deo.
Ix au i>our Mli-u. Dto. Mteu.x, d'après le grec Formule hébraïque, qui revient 4 dire M"e
X,
exponercnt
fantes 6U08, ne vivificarentur.
filium.
fils.
22. Moïse fut instruit dans tonte la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres. 23. Mais quand il eut quarante ans accomplis, il lui monta au cuur le d«sir de visiter ses frères, les enfants d'I^raéI. 24. Et aya.it vu l'un d'eux qui subissait une injure, il prit sa défense et vengea cel'ii qui souffrait l'injure, en fra[)pant l'Egyptien. 25. 11 pensait que ses frères compren-
et le
Hic circuraveniens genus nostrum.
19.
iN'ir
i"ii.
M. u
<i
'.
Il
.•
it
AcT. VII, 26-34.
656 très,
quoniam Deus per maniim ipsiiis illis at illi non intellexe-
daret salutem
;
draient que Dieu leur donnerait le salut
par sa main
;
mais
ne
ils
comprirent
le
nint.
pas.
26. Sequenti veio die, apparuit illis litigantibus, et reconciliabat eos in pace, Viii, fratres estis ut quid nodicens
26. Le lendemain, il se montra à quelques-uns qui se querellaient, et il les exhortait à la paix, eu disant Hommes, vous êtes frères pourquoi vous nuisezvous l'un à l'autre ? 27. Mais celui qui faisait injure à son prochain le repoussa, en disant Qui t'a établi prince et juge sur nous? 28. Est-ce que tu veux me tuer, comme tu as tué hier l'Egyptien ?
:
;
cetis alterutrum ?
autem injuiiam faciebat pro-
27. Qui
Quis te conrepiUit eiira, dicens stituit principem et judicem super nos? 28. Is^uraqnid interiicere me tu vis,
ximo
:
qneraadmodum
:
;
interfecisti
M^y-
lieri
:
ptiuni? 29.
Fugit autem Moj^ses in verbo
et factus est
isto
;
advena in terra Madian,
ubi generavit filios duos. 30. Et expletis annis quadraginta, apparuit illi in deserto montis Sina angélus, in igné flaramse rubi. 31. Moyses autem videns, admiratus et accedente illo ut consideest visum raret, facta est ad eum vox Domini, dicens 32. Ego sum Deus patrum tuorura, Deus Abraham, Deus Isaac, et Deus ;
:
Jacob. Tremefactus autem Moyses, non audebat considerare. 33. Dixit autem illi Dorainus Solve :
calceamentum pedum tuornm locus enim in quo stas, terra sancta est. 34. Videns vidi afflictionem populi ;
Bon acte courageux, la preuve que le Seigneur était avec lui pour les sauver; mais non inlellexei-unt. Il y a quelque cyioge de tragique dans cette réflexion, qui nous montre le peuple hébreu déjà en opposition tacite aveî les plans divins. Sequenti vero... Non seulement les intentions de Moïse ne furent pas comprises, mais on alla Jusqu'à le repousser lui-même directeApparuit, (Oyb/), marque ment, vers. 26-28. Illis liligantiune intervention soudaine. bua. Cette fois, c'étaient deux Hébreux qui se Fratres estis est querellaient. Cf. Kx. ii, 13. aussi un trait nouveau, qui fait bien ressortir tout ce qu'il y avait de mauvais dans leur conduite. De plus, « la communauté de souffranC'K aurait dû cimenter et non détruire le sentiment de leur fraternité, » Fugit autem... (vers. 29). Voyez Ex. Il, 15-2.5. I,e récit de saint Etienne e«t de nouveau très condensô. Jn verho isto : h cnuKo de la prole^taiion prrosHière qui vient
—
—
— —
—
—
d'être citée. D'apn-s l'Kxo.le, ii, 16,
Moïse dut pharaon, averti
prendre la fu u- jiarcc que le de ce qui h'étalt paH'-é (cf. vers. 24), cherchait h le faire mourir. ('/; mo?if n'exclut pas celui qui ent mentionné par saint Ktler.nc c'est surtout lon^u'il vit qu'il no pouvait pas compter sur •M compatriote» pour se mettre b l'alirl de la colère du roi, que Moïoc bc décida à quitter :
29. Moïse s'enfuit à cette parole, et
il
demeura comme étranger dans le pays de Madian, où il engendra deux fils. 30. Quarante ans après, un ange lui apparut dans le désert du mont Sina, dans la flamme d'un buisson en feu. 31. Moïse, en le voyant, fut étonné de cette apparition et comme il s'approchait pour considérer, la voix du Seigneur se fit entendre à lui, disant 32. Je suis le Dieu de tes pères le ;
:
,
Dieu d'Abraham, le Dieu d' Isaac, et le Dieu de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n'osait pas regarder.
33. Alors le Seigneur lui dit Ote ta chaussure de tes pieds car le lieu où tu :
;
une terre sainte. vu et considéré l'affliction de
te tiens est
34. J'ai
l'Egypte.
—
Le pays de Madian, dont
les
limites paraissent avoir été assez vagues, était situé
non
ravit
filios...:
Séphora,
loin
fille
—
du Slnaï. Cf. Ex. m, 1. GeneGersam et Ellézer, qu'il eut de du prêtre madiauite Raguel ou
—
Jéthro. Cf. Ex. ii, 18 et m, 1. Kxpletis... Vers. 30-35, le Seigneur apparaît h Moïse auprès du Siriaï et le charge de délivrer Israël. Comp. Ex. Annis quadraginta. p]ncore un et IV. trait emprunté à la tradition. D'après le vers. 23 et Ex. VII, 7, Moïse avait donc alors quatre-vingts Montis Sina. De môme au vers. 38. Le ans.
—
m
—
texte grec emi>ioie aussi cette forme, au lieu de l'orthographe hébraïque, d'après laquelle on disait Sinaï. Cette montagne célèbre ne différait pas ôc rrioreb, mentionné au passage parallèle (îe l'Exode
(m,
1).
Comp.
Eccli. xr.viii, 7,
où
les
deux noms
—
Angélus. sont employés l'un pour l'autre. D'après le texte original de l'Exode, m, 2, c'est au-sl <( un ange de Jéhovah )> qui ap^iarut à Moïse; mais plus b;is, l'^x. m, 4, comme ici aux vers. 31 et ss., c'est le Seigneur en porKotmo qui parle et qui agit : d'où 11 suit qu'il ne différait Moi/ses autem... Ce vers. 31 et pas de l'auge. les trois suivants reproduisent atscz bien la substance du récit de l'Iixode, m, 3-10 (voyez les notes). S'airit Ktionne suit les I-XX, mais avec
—
une certaine
liberté.
—
Videns. Voyant que
le
ï
^^
Aer. VII, 35 40.
mon
peuple, qui est en Egypte; j'ai entendu leur gémissement, et je suis descendu pour les délivrer. Et maintenant viens, et je t'enverrai en Egj'pte. 35. Ce Moitié qu'ils avaient renié, en disant Qui t'a établi prince et juge? :
Dieu la envoyé comme prince «-t rédempteur, avec l'aide de l'ange qui lui était apparu dans le baisson. 36. C'est lui qui Its fit sortir, opérant des prodiges et des miracles dans le pays d'Egypte, et dans la mer Houge, et dans le désert, durant quarante ans. 37. C'est ce Moïse qui a dit aux enfants (l'Israël Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi vous :
;
657
qui
raei
est
JEgy\)to,
in
gemituoi
et
eorum audivi, et detcendi liberare eos. Et nunc veni, et mittam te in /Egyptutu.
Hune Moysen quem negavenint,
35.
diceutes
Quis te constituit principem
:
judicem? hune
et
qui apparuit
Deus
printij»en-»
cum manu
misit,
rederaj)torera
et
angeli
in rubo.
illi
36. llic eduxit illos, faciens prodigiu et signa in terra JEgypû, et in Rubro
mari, et in deserto, annis quadraginta.
Hic
37.
Israël
Moyses qui dixit
est
fi
Mis
Prophetain suscitabit vobis Deus
:
de fratribus
tanquam me ipsum
vestris,
;
l'écouterez.
audielis.
38. C'est lui qui était au milieu de l'abseniblfe au désert, avec l'ange qui lui parlait sur le mont Sina, et avec nos
38. llic est qui fuit in ecclesia in solitudine, cum angelo qui h-quebatur ei
pères
a reçu des paroles de vie pour nous les donner. 39. Nos pères ne voulurent point lui obéir; mais ils le rejetèrent, et tournèrent leurs Cd'urs vers l'Egypte, 40. disant à Aaron Fais -nous des dieux qui marchent devant nous; car ce c'est
;
lui qui
monte 8ina, et cum patribus noetris qui accepit verba vitae dare nobis. in
39. Cui noluerunt obedire patres nosed repuleiunt, et aversi suât cordibus suis in ^l^gyptum,
stri
—
—
rompt
«>|pocr, dans un l>eau mouvement d'éloquence ind nuée, la conduite des anciens Hébrcax ù l'égird de Moïse (qxuin negavtrunt, dicentes...) à celle de Jéhovah lui-même (huTu Dma... misit...). A deux reprises, le pronom toCtov eet très accentué. Notez aussi les titres principem et redempturem, qui sont en gradation sur jrrlncij)tm et judicem : le Seigneur a donc dotiné à Moïse le
récit
sacré, pour
beaucoup plus que les Israélites lui avaii-nt refuse. Il n'est paît douteux qu'un tenant ce langage le vaillant diacre n'eût U la pensée NotrcSolgniMir
autre prince et rétlempteur, bien 8Ui>érleur à M'>no, trén manifesteiiiont accrédité par Dieu et a'|M.ndant a-Jeté par le« Juifs. — Cum manu. C.-à-d., avec la puliwance. Cf. xxi, il. IHc... Les Ter». 36-38 décrivent rapidement l'œuvre de Moïse «iouh nt't divers a<«))ects, nous montrant tour h t<>ur le lll)érateur, le pri>plièt« qui a pré lit la venue du Mcitsle, le léKij«lateur. TruU fois do suite le pronom hie cal foriemenl s'iuIlKné. Kduxtt..., farAms... Troi* phaieH «|>ociaics «ont dlatlngiiéi H dauji ce glorieux exo(i« la première, avant le départ (il terra .t'i/ypti), lur«qu« MoImi eut h ilouiptar la réalstanoe du rut par Icn dix plaUs UTTlbies (rf. Ex. r, 1-xti, S6>; la Moonde, au pawagc mervtlUaux «k* la m«r U<mge «Ti Rubro^.; cf. Kx. xil. 87 -xv, SI); \» trot Jétius- Christ,
cet
—
:
(itJMMKNT.
— VII.
;
dicentes ad Aaron Fac nobis praecodant nos Moyses enim
40.
:
buisaon était tout en tlauunes et uc ^c cun!<uluult pas, Veni, et mittam... (vctb. 34). CéUlt le but de toute cette m.t)etitueuÀC apparition. Buiic iloyscn... (vers. 35», Ktlenne inter-
;
dos
:
qtii
;
(voyez Ex. xv, 22, et du INiiiat' U(|ii»\ Auiiis qufidragiuta. 1*1 vl<' du ~ n: divi»ealnFi en trois inritHlrt, ^.^ chacune. Oomp. les vers. 93 et 30. Qui dtj slèmc, dans
le dt-sert
suite des récits lu-braliiue^
la
—
.
—
l'ro.
h'iam...
<
Messie notes.
jiar
—
C'est le célèbre
vers. 37).
du DeutéronoMie saint
Voyei
Pierre.
Hic. in
i
;..
.,
15, déjà appliqué au
xviil,
,
m,
as
et
les
eceitgia (ver«. 38). C.-à-d..
—
au
de la congrégation Israélite. In toittudine. liC dé«(rt qui est au pied du 8inal (.il!. g^ogr., pi. vi ). Cum anjflo qui... .'!.• vah, comme aux ver». 3u et Si*". Kt eu fi tribus. Moïse était donc, C' [«He l'iiiion. Vita Moys., ni. 19. « «r et un conciliateur » entre Don et ^- u peuple. Vrrhn vll/r. Dans !e g '^ ' Vovta ^mvts , Am mili*-u
—
~ "
:
•
—
•*
ora.
dm d)**
C
-
à-il.
uanents; uracUé qui donnent
.
XXXM.
Dc»:t
ir.i'
Vers. À» -43. iricte
du peuple hébreu, Dou»
le
.S-Igneur.
U
.
KtU lie Mulae liil ux. — Oi» n tiistolre de la déwibfi--
''aliii
4!^.
lii>:i
ver*
*
.
~
soit
rnvi
m
\?..T»e,
Srd rty
ontemloiit dite (autre) ehef, et reU*uruon« $unt^. Lt* grec kignifla plut Ira
»>>i'.
mi.
n'
xw.
4.
.^-nuua un
:
' .
i
.
— Avtru
.ouniéreut
Comp. Kx. XVI, S. «t Kuiu. xi, 4 i: pa«a«i où la» ilébreux ex ;•'"••••• 'ux-utèiuea a»*-
-
•
d'énergiu lour« irjpte et set
<-harnrlla» >•>
«
Meu»
m
.
't
•.•.
-
iXcrisKa.. n..~-
42
.
658
AcT. VII, 41-43.
hic, qui ediixit nos de terra iEgypti
nescimus quid factum 41. illis
et
;
Et vitiilum fecerunt et obtulerunt
,
sit ei.
diebus
in
hostiam simulacro,
lœtabantur in opeiibiis
manuum
sua-
rum. 42. Convertit autem Deus, et tradidit eos servire niilitias caeli, sicut scriptura est in libro Frophetarura : Numqiiid victimas et hostias obtulistis mihi annis
quadraginta in déserte, domus Israël?
Et suscepistis tabernaciilura Moet sidus dei vestri Rerapham, figuras quas fecistis, adorare eas. Et transferara vos trans Babylonem. 43.
loch,
Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu. 41 Ils firent un veau cVor en ces jourslà, et ils offrirent un sacrifice à l'idole, et ils se réjouissaient des œuvres de leurs mains. 42. Alors Dieu se retourna et les livra au culte de l'armée du ciel, ainsi qu'il est écrit au livre des Prophètes Est-ce que vous m'avez offert des sacrifices et des victimes durant quarante ans dans le désert, maison d'Israël? 43. Vous avez porté le tabernacle de Molocn, et l'astre de votre dieu lîempham, figures que vous avez faites pour les adorer. C'est pourquoi je vous transporterai au delà de Babylone. :
Etienne va citer (vers. 40 et ss.) l'exemple le plus frappant de leur ingratitude, à cette époque de leur histoire. Cf. Ex. xxxii, 1-6 (voyez le com-
que consista le châtiment. Dieu les punit de leur premier crime, en permettant qu'ils tombassent dans des pratiques idolâtriques de plus
mentaire). Le vers. 40 reproduit presque littéEx. XXXII, 1*>. Nescimus quid... L'épisode du veau d'or eut lieu tandis que
en plus grossières. La locution militiœ rivli désigne dans la Bible tantôt les anges (cf. Is. xxiv, 21; Luc. II, 13), et tantôt, comme en cet endroit, les astres, dont l'arrangement admirable rappelle celui d'une armée. Cf. Deut. xvii, 3; II Par. xxxiu, 3; Jer. viii, 2, etc. Sur cette forme d'idolâtrie chez les Juifs, voyez encore IV Reg. xvii, IG et xxi, 3; Jer. xix, 13; Soph. Sicxit... in libro... Sur la division i, 5, etc. de la Bible hébraïque en trois parties, la Loi, les Prophètes et les Hagiographes, voyez le tome I, p. 13. La citation qui suit est empruntée à la seconde section des S'bVi7n, c.-à-d. aux livres prophétiques proprement dits.
—
ralement
Moïse était sur la montagne auprès du gneur, dont il recevait les instructions.
—
tulum
fecerunt... (vers. 41)
:
à l'instar
—
Sei-
Vi-
du bœuf
Apis, adoré par les Égyptiens. Lsetabantur in operibus... Dans les saints Livres, les idoles sont souvent appelées, d'une manière mépri-
—
—
—
Nu
rr
quid victimas...? Tout ce que
à partir de ces mots, jusdu vers. 43, est extrait d'Amos, V, 25-27, et cité librement d'après les LXX. Voyez notre commentaire, au tome IV, pp. 428-430.
nous
lisons
qu'à
la
fin
—
Vous avez Sascrpistis. D'après le grec porté (comme on portait l'arche d'al:
—
Rempham. Dans la plupart des manuscrits grecs on lit 'Patcpâv, comme dans le texte des LXX. Quelquesuns ont les variantes 'Pojjicpàv ou 'Po[jlLes mots adorare eos manquent çâ. liance).
—
dans vos...
—
texte d'Amos. D'après l'hébreu et le
Travsf,rain les
LXX
:
Je
vous emmènerai eu captivité au delà de Damas. Mais les mots trayis Bubi/loLc Ia*uI Ai«iB. ( L)'»iirèg un brnnzo du Louvre.) riem expriment la môme pensée (juc la litote du prophète, puisqu'il fallait snte. l'mnvre d^^ mains de» hommes c.-à d., des t'a verser la Syrie et le territoire de Damas, pour ôcrc'B ImpiilHsantB <-t sans vie. Cf. P(«. cxiii, aller de Palestine dans la lointaine contrée orienî» part., 4 Ih. ir, 8 xi.v, 1 2 - 1 3 Jac. i, 1 6, etc. tale où Dieu voulait déporter sa nation coupable. Conrertit aulein... (ver-'. 42). Mieux abrégé 44-53. Troisième partie du discours Dion le tourna '^iK)ur le» châtier). Anthropomorphisme de l'histoire d'Ismël depuis Moïse Jus'iu'ù la rè« «ïxpresMf. Cf. Jos. xxiv, 20, et^. Et traconstruction du tcmi)lc de Salomon. .^aint Éticnno didit toi... Cf. Rom. I, 24, etc. C'est on cela y prouve Indirectement qu'il n'est pas, couime ;
—
;
;
;
:
—
:
AcT. VIT, 44-48.
Le tabernacle du témoignage
44.
659
44. Tabernaculum testimonii fuit cum f)atribus noj^tris in deserto, sicut disposuit illis Deus, loquens ad Moysen, ut
fut
avec nos pères dans le désert, comme Dieu le leur avait ordonné, parlant à Moïse pour qu'il le fît selon le modèle qu'il avait vu.
faceret illud viderat.
45. Et nos [lères, l'ayant reçu, l'introduisirent avec Josué dans le jKiys pos-
patres nostri
Quod
secundum formam quam
induxerunt suscipienîes in pcsse^sionem gentium, quas expiilit Deus a facie patrum nostrorum, usque in diebus David, 45.
sédé par les nations que Dieu chassa devant nos pères, jusqu'aux jours de
et
cum Jesu
David, 46. qui trouva grâce devant Dieu, et qui demanda de trouver une demeure
pour
le
Dieu de Jacob.
Deum,
tabernaculum Deo
Jacr)b.
Ce fut Salomon qui
47.
46. qui invenit gratiara ante et petiit ut inveniret
lui
bâtit
une
47.
Salomon autem œdificavit
do-
illi
maison.
mum.
48. Mais le Très -Haut n'habite point dans des édifices faits de main d'homme, comme dit le prophète
48. Sed non Excelsus in manufactis habitat, sicut propheta dicit :
:
on
l'un
accusait, renncmi
du temple
ni
du
au temple, vers. 47-50. Ce nom apparaît fols dans l'Exode, xxvii, 21,
et
culte
—
Tabtmacuhnn
innir
tfistiviohii.
la
pnmiùre
il'aprè» la trmluc-
tlon des LXX; il provenait i-ans doute de ce que tous les objets sacrés qui étalent renfi-rm»'» dans le tabernacle rendaient témoignage à la puiiiftance et à la bf>nié infinies du Seigneur. Sicut di»po8u*t. Les mots iUi» Dfu» n'ont rien qui leur corresi>ondc dans le grec. Sur l'ordre en question, v(\vpx Ex. xxv, 9-40: xxvi.ïO: xxvir, 8. Cf. Hebr. viii, 5. — Cum Jesu (vernet 45). Telle e«t ordinairement la forme donnée par les LXX au nom de Jooué la VulgHtv l'em-
—
:
—
ploie de teni|M en temp«.
In po»$e9*iotttm...
II faudrait, d'après le grec lorsqu'ils prirent C.-ù-d. habité par les Chananéon».
In |>os»e8tilone... >
<
:
:
ix><Mie«slon
du pays
- Qita»
rxpulit...
proéminent du Soigneur dan» le triomphe Hébreux est mis fortement en ri-ll«f. — Duque <n diebun... Ju!U}u'à David, le tabem.icle avait été tantôt dans un Iku, untAt dans un autre. Cf. I Reg. i, 3 et su.; ii, 32: vu, 1 et I/e rôlo
des
H8.,
la
prince qui
C6
C'est
etc.
à Slon d«
lliistalla
un faveur divine à «on égard: et »•.), par
(Il Reg. VI, 12
effet fpt^ial
Oitvnil...
'/ul
(vers. 4C). lx>8 nioln pr tut ut Inrrrilrfl... font «llu-
M
Blon à II Hog. VII, 3 et
M.
— Salomon autf m ^.
et ati Ps. cxxxi, t et
.
David diSfnill
(vers. 47».
ardemment construire lui-môme un ' de J»liovah Il
:
lUg. vu,
mais Diru no I
et »M
à Salomon. Sur
le
princo. Toyex III Kx'-tlsut...
(rem.
I.
lui
!••
ii
ungnUl',
4^).
f.
taii
Ci't
ïleir.
ne
i
c b4tl
Tout en
—
parce
Sftt
non
nianlfi<«ta»t
«on
1-58.
Tl,
re^erré
profond rcit|Nrct pour le temple, aalnt Kti<-iine n>nd plus saillante Ici que Jamais l'idée »i-ci>ndairv qui appnrnlt tout le long de «on dl«c«un 'o ruite et qui fait auiiiil imrtle de son i-
da Tki-«rn«cle Wolâlriquc portttlf (Ita»rr||rf M»rrtfn
)
vrai Dl<*u n'a iwa loiijoun
rextreint
Ai'
'
i'
'
«
•ritonl •
'
et Jnif.
Tout, en
effet,
dam
oe r^samé hlutortqae,
est raaiené par lui au tabernacle, ren. 44-4«,
pas
•ouli'iiK
o"! rit et
et
M.
—
'
ne t.
arriver <u lit
f\
.!•
rii*i«i>
m,
en v.«iit«-. Cf. Mal i. Il J. :i.. 3ieut propfKta... L« teJit« ctlé
on
rO IT. t«
ACT. VII, 49-55.
660
49. Le ciel est mon trône, et la terre est l'escabeau de mes pieds. Quelle maison me bâtirez -vous, dit le Seigneur, ou
49. Caelum mihi sedes est, terra autera scabellum pedum meorum. Quam domum aut a^dificabitis mihi ? dicit Dominus qiiis locus requietionis meae est ? ;
Nonne manus
50.
mea
fecit
quel est le lieu de mon repos? 50. N'est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses ? 51. Hommes au cou raide, incirconci» de cœur et d'oreilles, toujours vous résistez à l'Esprit - Saint tels ont été vos pères, tels vous êtes. 52. Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui prédisaient l'avènement du Juste,
haec
orania? 61.
Dura
cervice, et incircumcisis cor-
dibus et auribus, vos semper Spiritui sancto resistitis sicut patres vestri, ita
;
;
et vos.
52. Queiu proplietanim non sunt perpecuti patres vestri? Et occiderunt eos prf^nuntiabant de adventii Justi, i|ui ciijus vos
f uistis
nunc proditores
que vous venez de trahir et dont vous avez été les meurtriers 53. vous qui avez reçu la loi par le ministère des anges, et qui ne l'avez
et homicidae
;
;
53. qui accepistis
tione angelorum, et
legem in disposinon custodistis.
point gardée.
autem hœc, dissecaban-
54. Audientes
64.
En entendant
ces paroles,
ils
fré-
tur cordibus suis, et stridebant dentibus in eum. 55. Ciim autem esset plenus Spiritu sancto, intendens in caelum, vidit gloriara Dei, et Jesum stantem a dextris
missaient de rage dans leurs cœurs, et ils grinçaient des dents contre lui.
Dei;
debout à la droite de Dieu
55.
et 50 est
les notes).
—
:
—
—
:
—
)iuqTi'& Cf'Me fie .léwi»- Christ, mal;?ré toutes les
on toutes lea r^xhortatlonri que J>ieu Avait falu-8 par v-t prophéte.H. Quem pr<tj>heUtmm.^ (ren. 53;. Le Sauveur avait adixtaù le protetiatl
Jiis
—
comme
il
était plein
de l'Es-
levant les yeux au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus qui était
emprunté à Is. lxvi, 1-2 (voyez Selon son habitude, c'est dans la traduction des LXX que eaiut Etienne l'a pris. Caelum mihi... (vers. 49). A un Dieu si grand, si puissant, quel temple digne de lui les hommes poun-aient-ils constrnire iquam domum. ..)7 Du reste, il n'a besoin de rien, lui qui possède nonne manus... ( vers. .50 ). tout ce qui existe Comp. le Ps. xLix, 7 et ss. Salomon lui-même avait tenu un langage semblable lorsqu'il inaugura le temple (cf. III Reg. viii, 27; II Par. VI, IS). Dura... (vers. 51). En commençant à appliquer à ses auditeurs tout ce qu'il venait de dire, Etienne va parler avec un redoublement d'éloquence et de vigueur. Peut-être, comme on l'a conjecturé, comprenait -il aux gestes et aux regards de ses auditeurs qu'ils s'indignaient de son langage, et cela même excitait son saint zèle. Dura certnce. D'après le grec Homme!) au cou raide; c-à-d., contumaces, déh^>béi»i-aDU!. Défaut caractéristique des anciens Hébreux (cf. Ex. xxxii, 9; xxxiii, 3, etc.); les flU ne ressemblaient que trop h leurs pères sous ce rapport. — Incircumcisis... Expression métaphorique, qui désigne des cœurs et des oreilles obstinément fermés h la vérité. Cf. Lev. xxvi, 41; Deut. X, IC; .Ter. vi, 10, etc. La figure est empruntée au riUt de la circoncision, qui imjKisalt aux Jnifi le devoir d'une obéissance eniière à la U)i mosaïque. Vos semper (mots accentué») Sptritui... Le» Liraélites n'avaient que trop manifesté cette dlsi^/hlUon dopui» l'époque de Moïse ers. 49
Mais
prit- Saint,
même
;
reproche à Jérusalem. Cf. Matth. xxiii,
37.
Comp. II Par. xxxvi, 15-16, où nous trouvons un douloureux résumé de la conduite des Hé-
—
Occiderunt eos breux, dans le même sens. qui... Cf. Matth. xxi, 34 et sa.; xxii, 6, etc. Ju^ti. Le juste par excellence, le Messie. Voyez Cvjus vos... m, 14; xxii, 14; I Joan. ii, 1.
—
—
Saint Pierre aussi avait plusieurs fois rappelé aux Juifs leur part à ce grand crime. Cf. ii, 23, 36; III, 13-15; iv, 10 et 11. Nunc a le sens
—
Qui accepistis legem... de naguère, récemment. (vers. 53) par l'intermédiaire des générations précédentes. Au sujet des mots in dispositione angelorum (c.-à-d., par le ministère des anges; ou, selon d'autres, sur les ordres des anges), Et voyez les vers. 30, 35*>, 38 et les notes. :
—
non
La
mosaï(jue « était la gloire d'Israël ; le mauvais usage qu'ils en avaient fait avait tourné à leur home et à leur ruine ». 4" Le martyre d'Etienne. VII, 64-60. custodistis.
loi
54-57. Impression produite par le discours. Audii^^ntes hœc. Jusque-là les auditeurs avaient retenu leur colère; mais, en entendant les dernières paroles du Jeune diacre, leur rage Dissecabantur... éclata, violente et barbare.
—
. .
.
—
Sur cette expression
—
,
voyez v, 33 et
commen-
le
Comme
on fait dans un accès de folie ou de fureur. Cf. Job, Com autem.., XVI, 9; Pc xxxiv, 10, etc. (vers. 65). Contraste admirable. Etienne a retrouvé tout son calme et est ravi en Dieu. Plenv» Spiritu... Le narrateur ne se la««e pas de mentionner ce trait. Cf. v/, 3 et 5 vit, 10. Intendens, à-cvAiu^^: regardant fixement, taire.
Stridjebant dentibus.
—
—
—
;
—
Vidit glO' selon le sen» habituel de ce verbe. riarm Dei. C.-à-â_ Jésus lii-mème, eutour-
r
AcT. VII, 56-60.
66f>
56. et ait et
:
Ecce video
cteios apeitos,
Filium hominis stantem a dextris Dei.
Exclamantes autera voce magna,
57.
continuenint aures suas, et fecerunt unanimiter in eum.
impetum
Et ejicientes eum extra civitatem,
58.
lapidabant et testes deposuerunt yestimenta sua secus pedes adolescentis qui vocabatur Saulus. 59. Et lapidabant Stephanum, invo;
dicentem Domine Jesu, suscipe spiritum meura. 60. Positis autem genibus, clamavit voce magna, dicens Domine, ne statuas illis hoc peccatum. Et eum hoc dixisset,
cantem
et
:
:
obdormivit in Domino. Saulus erat couseutiens neci ejus.
autem
d'une briUante lumière. Voyez le vers. 2 et les Et Jesum... Le divin Maître, debout uotes. à la droite de son Père, semblait venir au-deEcce video... (vers. 5G). vant de son diacre. Dans son extase , Etienne décrit lui - même en quelques mots cette douce vision qui avait pour but de le réconforter au moment suprême. Cie'os apertos. Voyez Matth. m, 16, et les pas-
—
—
—
,
Voici que je vois les 50. et il dit cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. 67. Alors, poussant de grands cris, :
se bouchèrent les oreilles et se précipitèrent tous ensemble sur lui. 58. Et l'ayant entraîné hors delà ville, ils le lapidaient et les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune ils
,
;
homme
appelé Saul.
59. Et et disait
lapidaient Etienne, qui priait Seigneur Jésus, recevez mon
ils :
esprit.
60. Et s'étant mis à genoux, il cria à haute voix Seigneur, ne leur imputez pas ce péché. Et quand il eut dit cela, il s'endormit dans le Seigneur. Or Saul consentait à sa mort. :
de Saul, voyez xxii, 7 Phil. m, 5-6 etc. Etrange théâtre que celui où nous rencontrons pour la première fois le futur apôtre. Comp. le vers. 60*». Et lapidabant ( vers. 59 ). Répétition solenInvocantem. Le grec nelle. Voyez le vers. 58». èTTtxaXoûfjievov signifie plongé dans la prière. ,
;
—
—
:
—
Et Filium hominis... Dans sages parallèles. évangiles, c'est toujours Jésus lui-même qui se défeigne par ce titre; nous trouvons ici la première application qui lui en soit faite par Exclawanun autre dans les saints Livres. ICK... (vers. 17): pour protester contre des paroles les
—
—
regardaient comme des blasphèmes. ImpeContinuerunt...: pour ne pas entendre. tum fecerun'... Ils se croyaient en droit de traitt Etienne comme s'il eût été ouvertement convaincu d'idolâtrie (cf. Deut. xiii, 9-10), et de
qu'ils
lui
—
donner
la
mort sans forme de procès.
58-60. Saint Etienne est lapidé.
— Ejicientes...
ancienne (cf. Lev. xxiv, 14) ordonnait de n'infliger ce châtiment qu'en dehors du camp hébreu; on appliqua ensuite cette môme règle aux villes, pour toutes sortes de supplices. Testes. Les témoins jouaient Cf. Hebr. xni, 11. un rôle très Important chez les Juifs au moment de l'exécution des sentences capitales. En vertu de Deut. xvii, 7, c'étaient eux qui devaient
extra... ha. loi
—
première pierre, lorsque le supplice conDepotsuerunt... Leurs dans la lapidation. amples vêtements extérieurs auraient gêné leurs m^juvements. Reçus pedes... Ce fut l*i comme nn acte symbolique, par lequel les témoins rcconnalHiialent pour leur chef celui auquel ils conflal'-nt la garde de leurs vêtements. Coinp. XXII, 20, où Haint Paul avouera lui-même qu'il ]oualt le rftle principal dans cett/î circonsAd/deicentis. Le grec veavîa; est assez tance. élasllqne, ca Bert parfois i>our désigner des homme* d'onvlron trente an» et plnn; et tel Saulus. En d'ïvalt être alorn l'âge de Saul. hébreu, fia'ûl ; le même nom que Ct^hil du preXLler roi lâraéllte. Sur l'origine et l'éducation
\i:X/tT
la
—
Blîtait
—
—
—
Martyre de saint Etienne. (D'après un ivoire du vi« siècle.)
—
Domine... susctpe... Etienne recommande soa à Jésus, comme Jésus lui-même, au moment d'expirer, avait confié la sienne à Dieu. Cf. Luc. Ne statuas illis... (vers. 60). Autre xxiii, 46. trait de ressemblance avec le Christ moui-ant. Cf. Luc. xxiii, 34. Mri cyTr^(J•f^ç, ne mets pas à
âme
—
leur compte. On a fait remarquer h bon droit que c'est à Jésus en tant qu'il était Dieu que le saint martyr adresse ces deux prières.
—
Obdormivit. L'euphémisme chrétien pour désigner la mort. Cf. Matth. ix, 24 et xxvii, 62; Joan. XI, 11-13; I Thess. iv 13, etc. Les mots in Domino en relèvent encore la beauté. Saulus autem... Détail rétrospectif, qui, dans ,
les
éditions grecques
,
est rattaché
—
au cbap. vux.
>
AcT.
vin,
1-5.
CHAPITRE 1.
En
grande
même
ce
jour,
il
s'éleva
persécution
;
,
tenait à bien meure en relief le de Saul dans cette affaire tragique. Les anciens commentateurs ont souligné ce rapprodans lequel ild aimaient ù voir une chcinent preuve que la conversion de Saul fut en grande partie l'effet de la dernière prièi-c d'Etienne,
Lc narrateur
rôle
,
c
Si
non urasset, Eccleeia Paulum
8toph:inu3
hftberet. > (S. Aug.,
non
Sermo
315.
S" Une violente persécution éclate contre nigllse. VIII, 1-3. y HAP. VIII. 1. Le« chrétiens de Jérusalem sont contraints de se dlsjicrtier aux alentour».
—
Jn iHa
(lie
:
—
martyre arrive d'ordinaire, la vue
Immédiatement
aj'res
VIII
une
contre l'église qui était à Jérusalem; et tous ?e dispersèrent dans les régions de la Judée et de la Samarie, excepté les apôires. 2. Cependant des hommes craignant IHeu prirent soin du corps d'Etienne, et tirent un grand deuil sur lui. 3. Mais Saul dévastait l'église entrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait mettre en prison. 4. Cependant ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu annon^•ant la parole de Dieu. r». Or Philippe, étant descendu dans la )
le
d'Ktk-nne. Aiuhl qu'il le peuple, qui se souleva contre toute la communauté clirétienne de la capilalo ecclesia: * In cccleolam * d'après le grec). ( i/i
GG-^
Facta est autem in
1.
illa die perseecclesia qua» erat Jeroet omnes dispersi sunt |»er Judicae et SamaritE, pra-ter
magna
cutio
solymis regiones
;
apostolos. 2.
Curaverunt autem Stepiianum
timorati, et fecerunt planctum
DiHi>erBl aunt...
-
avec ra/e.
On
:
tant la persécution sévis-
;
Philippus autem descendons in
5.
1'
—
m
—
Per domos intrans. Violant ainsi la liberté des personnes et des domlclKs: mais 11 fallait qu'aucun chrétien n'échappât. Trahms... mu-
—
lier» a.
femmes
\je%
In custodiam : parce grand nombre de ceux qu'on arrêtait ne |>ermettalt pus de les Juger immédiatement.
—
Puiij'AllAT10.H ET COMMKNCKMKXT SKCTIoX II. DK LA [>:KKt>10.\ IlK L't^iUBK l'AlUlI LUI OE.Xo XII, 25. TMJ*. VIII, 4
—
il
Sninarite. Les
deux provinces les plus rapprtx-hécs. — J'rigUr Ils d-meurèrent, eux, à leur poste
apmt'i'i'B. d>'.
travail et de
Co paragraphe sert de transition entre la condes Juifs et crllo des |«Uns, car les
—
len
version
Samaritains et les proM^lytes ap|«rtenalent h moitié au Judaïsme. v du dlarrv Phi1» Ministère très VMI. 4 13lippe dans la ville .1 '
|M^rll.
Funérailles du Jeune martyr. - Curarfruftt, L« grec désigne plus directement la KépuiT»»n>. ture (T'jvexômffav, Ua em|Mirii-rcnt). ra'i. T>c* hommes pieux (ej/aôe';)- Cf. il, 5. Il •emMerilt.d'ai'r»"* celte expression, que c'étaient, non des rliréilent. mais de* Juifs bien dUp «es 2.
enven
—
Conrertion dea Samaritaina 1. de l'eunuque d'Ethiopie. VIII, 4-40.
5
et
•
Jutlu:i
—
-mCmes n'étaknt |«s à
le
agissait ainsi en of>nf(>rml(é
—
elles
de sa fureur.
l'abri
que
conseil
restés à Jérusalem.
ci-
p-rsécutcurs. Devastabat. Cet imparfait et le buivant montrent que la (tersecution dura un certain temps. Le grec ÈX'jjiïivjto ^crl |>arfols à désigner les ravages oi>érés par les bét«8 fauves. Voyez plus bas, ix, 21 et xxii, 4, d'autres expressions non moins énergiques pour décrire la comtuite de Saul h cette triste jHJriode de rie.
du Sauveur (Matth. x,23). Il ne faut pas prendre tmp h la lettre raljectif omnca: 1 vers. 3 prouve (juc de n«Mubriu\ lldèles étaient
avec
viri
magnum
super eum. 3. Saulus autem devastabat ecclesiam per domos intrans, et trahens vires ac mulieres, tradebat in custodiam. 4. Igitur qui disjiersi erant pertransibant, evangelizantes verbum Dei.
du sang excita
sait
in
disciple*
do Jésus.
—
Ptancium.
L'fxprcsslnn d«^lgnc à la lettre l'action de s<* i* poitrine en signe do deuil. Cf. Oi-n.
frappe
xxiit. 1; II K)g. III. 81, etc. Il fallait un vrai courage |>our «ncr faire des funéralllm solen* nelles ù celui (|Ui vi-nalt de succomtwr KNIt iM C<>tip4 du f.inatlsme cl de la haine. i. Saul jouo uo r61e proéminent parmi las
IntnKlurlitin
4.
-
prêchent l'ivanglie dai
•«
.;.r.i,, •-
• u..
-
!•
•
l
•
i-
i
.i;:-
-
rȎs
i'i'lls
— Que dU/frrl... etuntjfllsaHlfs... Ce premièrv réalisation de la belle p»role
IruYcrsent. f«it
la
i\n
Tertullicn
:
«
SanguU
martyrom semeo
Chri>tlanorum. > A-H.Succ^ de Philippe à Samarte.— rkthppuê. Non |«s rap/^tre de c« nom, pulMiuc Wua le* membres du collège a|M<«tollquo étalent rmvt» à
JéruMiem nieiitlonné
<
conip. le
vcn».
l*
) :
ImmcdlNtemenl après
mal»
le
diacre
saint li'Irnne - /« tir tt'rm
dans In lUle de« s««pf. Cf. Ti, 5. hamjii$r. U'4près la lurllleurv lcs»u du
UH4
664
ACT,
vin,
vitatem Samaiiœ, prsedicabat illis Chii8tum. 6. Intendebant autem tiirbîB his qiiœ a Philippe dicebantur, unanimiter audientes, et videntes signa qu?e faciebat.
6-12.
de Samarie, leur prêchait
ville
Et
6.
le Christ.
les foules étaient attentives
aux
choses que Philippe disait, écoutant d'un commuii accord, et voyant les miracles qu'il faisait.
Multi enini eorura qui habebant spiritus immundos, clamantes voce magna, exibant, Multi autem paralytici et 7.
claiidi cm-ati sunt.
Car beaucoup d'esprits impurs sorde ceux qu'ils possédaient, en poussant de grands cris. Beaucoup de paralytiques et de boiteux furent aussi 7.
taient
guéris. 8.
Factnm
est ergo
magnum
gaiidium
Vir autem quidam, nomine Simon,
9.
qui ante fuerat in civitate magus, seducens gentem Samarise, dicens se esse
magnum
aliquem
8. Il
y eut donc une grande
joie
dans
cette ville.
in illa civitate.
9. Or il y avait dans la ville un homme du nom de Simon, qui y avait exercé la magie auparavant, séduisant le peuple
de Samarie, disant de grand.
;
auscultabant omnes, a minimo maximum, dicentes Hic est virtus Dei, quae vocatur magua. 10. cui
usque ad
:
10.
qu'il était
quelqu'un
Tous l'écoutaient, depuis
le
plus
petit jusqu'au plus grand, et disaient
C'est lui qui est la vertu de Dieu
,
:
celle
qu'on appelle la grande.
Attendebant autem eum, propter quod multo tempore magiis suis demen-
11. Et ils l'écoutaient, parce qu'il leur avait depuis longtemps troublé l'esprit
lasset eos.
par ses sorcelleries.
11.
Cum
Mais
vero credidissent Philippo evangelizanti de regno Dei, in nomine Jesu Christi baptizabantur viri ac mu-
lippe, qui leur annonçait le Dieu, ils étaient baptisés,
lieres.
femmes, au nom de Jésus -Christ.
12.
faut lire eiç Ttjv uoXiv, avec l'article ville de Samarie. Il s'agit donc de la caidtale et non de la province {AU. géogr., pi. x). grec,
il
dans
la
:
Elle portait alors offlciellement le nom de Subasté, c.-à-d. « Augusta », qui lui avait été donné en 1 honneur d'Auguste (voyez Josèphe,
AvU, XV,
mais on continuait de la désigner par son ancienne appellation. Prsedicabat... Christum. Il annonçait et démontrait que Jésus était le Messie attendu des Samaritains eux-mêmes. Voyez Joan. iv, 25, et le commentaire. Intendebant... ( vers. 6 ). Los habitants étaient vivement impresBionnés par sa prédication, dont la vérité était d'ailleurs attestée par de nombreux miracles {videntes signa...). Cf. v, 12; vi, 8. Multi enim... Le vers. 7 énumère quelques-uns de ces prodiges, qui consistaient, 'yjuiuie ceux de Jésus et des apôtres, dans l'expulKion des démons et la guérison des mala8, 5);
—
—
—
die* physiques.
—
Qui hnbebant... exibant. La phrase rend Imparfaitement la pensée, car ce n'étaier.t pas les possédés qui sortaient, mais les démons. PaeUim e»t... gaudium. Résultat naturel «h.-s conversions et des miracles. »-U. Ocjver/Jfin de Simon le Magicien. Vir OSieNi... La pbrawj qui commence par ce» mots B'«rt ?»' achevée dans la Vulgate, à cause de rtDnrtlon du pronom relatif qui, omis dans le teste grec, odi nous lisons: Un certain homme,
—
—
memmè
—
Simon.
ifci^tt*. C'est
magie dans la ville. deceilechcomitaucc que lui est
exer«,-alt la
12.
lorsqu'ils
eurent cru à Phiroyaume de
hommes
et
venue sa désignation historique de Simon le Magicien, Il se livrait aux arts occultes, avec le concours du démon. La magie était alorti partout à la mode, chez les Juifs comme chez les païens; on voit par ce trait que les Samaritains n'en étaient pas exempts. Seduceris. Dans le grec mettant hors d'eux-mêmes (par l'étonneuient et l'admiration), è^itytâvwv. Comp. le verset 13, où, dans la Vulgate, ce même verbe est traduit par « stupens admirabatur ». Dicens se esse... Cf. v, 36. Comme l'on attendait alors le Messie, il était plus aisé aux imposteurs de faire des dupes. Suivant saint Irénée, Matih.xxiv, Simon osait tenir ce langage « Ego sum eern o Del, ego sum speciosus, ego Paraclitus, ego omnipotens ego omnia Dei. » Cui auscultabuiit... (vers. 10). Encore quelques détails sur ses succès à Samarie. Heureusement, ce n'est plus lui qu'on écoutait alors, mais Philippe. Cf. vers. 6. Virtus. Le grec emploie l'article la force de Dieu. Les Samaritains regardaient sans doute Simon conmie une sorte d'incarnation de la puissance divine. Motif spécial de cet enthousiasme propter quod multo... (vers. 1 1 L'habile magicien avait passé une grande partl'î Dementasset. Dans le de sa vie dans le pays. grec è^edTaxévat. Il les avait mis hors d'eux-
—
:
—
w
:
—
,
—
:
—
:
—
:
mêmes. Voyez
vers, 9 et les notes.
le
—
Ciini
Une
force plus grande que la flonne, celle de Notre-Seigneur Jésus-Christ, apit vero...
de
(vers. 12),
U façon
la plus
beureuuc sur
les
Samaritain:)
m AcT. VIII. 13-10. IS. Alors Simon lui-ruême crut aussi: et ttprèe qu'il eut été baptisé, il s'attaciia a Philippe; et voyant les prodiges et les grands rairaclea qui se faisaient, il était
dans
6*35
Tune Simon
13.
et
t;
'
«-t
cuni baptizatus cs.'-ec, a nilippo videns etiam signa et virtutes maxi.
i
;
mas
fieri,
stupens admirabatur.
la 8tu|>eur et l'admiration.
Quand
14.
les ap«*>tres,
Jérusalem, eurent
apj>ri8
qui étaient à
que Us hahi-
tanls fie Saraarie avaient reçu la {»arole
de I)ieu, Jean
ils
leur envoyèrent Pierre et
Cum autem
14.
au<li>>*i€nt aj. -^toli,
qui
erant Jerosolymis, quod recej»issi t Samaiia verbum L)ei, miseruut ad eo>
Petrum
-loannem
et
;
,
15. qui, étaîit venus, prièrent pour euK, afin qu'ils reçussent l'Esprit-Saint IG. car il n'était encore descendu sur aucun d'eux, mais ils avaient été seulement bapti.séR au nom du Seigneur Jésus. 17. Alors ils leur imposaient les mains, :
15. qui
cum
venissent, oravenint pro
Spiritum sanctuna
ipsis, ut acciperent
nondum enim
16.
quemquam
i:i
:
illo-
rum venerat, sed bajitizati tantum erant Domine Domini Jesu. 17. Tune im{)onebant manus si. {ter
in
Lorsque Simon eut vu que par l'imposition des mains des ajjôtres l'EspritSaint était donné, il leur offrit de l'ar-
accipiebant Spiritum sancturn. vidisset autem Simon quia per impositionem manus apostolorum daretur Spiritus sanctus, obtulit eis pecu-
ge:it.
niam,
et ils recevaient rF2sprit -Saint.
illos, et
18.
19. en disant
Donnez -moi
aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j'imposerai les mains reçoivent l'Esprit-Saint. Mais Pierre lui dit : :
—
Evaurjelizanii cesser l'Ignoble charme. regno, in... Petite vanaute dans le grec (Phllipi>e... leur) annonçait ce qui concernait le rurauoie «le Dieu et le nom de Jé«U8-ChriKt. —
vt
fit
<lr
:
Stmon
it
saperflciellc
du
snilc
plus
ipsf... (ver». 13). Mal»> ^a fol était
que
récit
réelle, ainsi qu'il rcsiiort
elle
:
était
toute
de
la
uiélanifi'C
d'erreur et de Bupon>tltlon. PluHlcurH :le8 anciens docteurH le8 pluri en renom duutei:t mfmo qu'elle ait cxUlé autrement que sur ses
d'ég(iï.sn)e,
l«-vre«.
Voyez saint Irénée, Adr. Hur..
r.uhèbe. litët. eccl., Mrilem, •.'4,
etc.
CnUck.,
—
teiuplans "
III,
Il,
l,
23;
6; sjiiut Cyrille de Jc-ru-
7; saint Ambrulsc,
(i«
IWnit..
Ailhu-rebat..., fitlfii» (0£o>pa)V, < cun)...
Ai(/tia...
C'était là surtout ce qui
frappait Simon ec ce qui le retenait auprès du Les miracles accomplit* par cc-Iui-ci l>rr) luisaient sur lui une Impre^NJon somblable ù c<'ll<' que ses pratiquos magiques aval.'iit rx< rct' nainiérc sur les Samarltaloii. Comp. les versets calr.t diacre.
'.•*>
et II*.
19. dicens Date et mihi hanc potes tatem, ut cuicumquc iraposuero inaiiu>, accipiat Spiritum -anetuin. Pt-trus an;. dixit ad eura :
.
ouvrir lui -môme complètement les p<»rtci du bercaU aux convertis de la Samarle, et II consentit volunticrs à cette démarche, m; faisant allftt
:iccompa(;ner de saint Jean. accipertnt... (vers, 13). « Il toire de ces
médiaire
temps, que
n'était alors
prlt-Palnt.
—
Oraoerunt... ut clair, par l'hisdon spé ial «le l'Es-
la
et
wlroyé que
des a(>ôtres. »
T'est
pr.r
d'nne
l'Inter-
manier*»
que saint Patd rev^t le .S.iintË>prlt par l'imposition de^* mains d'.\nanie. Cf. IX, 17. .Vofidum... venerat (verj». ICi. D'après le grec Il n'était pas etictire t<<mbé. Ce qui paraît dér-lgnor un hlKtic extérieur et sensible. (-xc4-|<tlonDelle
— :
—
Tune imi>otubant...
m»
siècle
(
\en».
au moins, ce verset et
cédents sont regardes roiuiue i.n LUS f |HJUr tlénuintn r Ii-x!-!' r; •
17\
I)C|^uU trol«
les
lo
j-r»-i-
'
•'
t
deconllrmatloi',',
'..
Vtner saint Cypi
-
logleiis.
La pn «position criminelle de Simon. — Ia: grec emploie de nouveau oa OiiT^ui -o.. c 'inp. lo verbe extraordinaire s vers, n^ Il est vrai que IH-L'i.
de saint Pierre et de saint Jean en Samarie. VIII, U-35. 14-17. Les deux apAtret Tk'onent compléter Samaria. Dans le lo hoocés du diacre Phlllppei grec la Samarle. Cest dooc la provinn« entière qnl c»t malnu-nant désignée. - ÀtiMrunt. Los protOHianUi ont souvent abiué de oe paaugv, ilttu le<)ui<l 11« prétendent votr an démenti donné h la prlnuiuté de saint Pierre. MaU II n'«»t nulIrtitMit qut-sli'Ki IrJ d'un ordrr prupn'mvot dit. |tM< plus que dans une phrase analogue de J(isfp)i<'. Aut.. XX, M, 11, où 11 rst afflriué 4|ije les Juifs eavuyér«at ( i:i(ino'v<7t ) à Rome grand prAtr* lainsêl. I.os autres spAlrm l<-ur rcpréacni'Tvni à Ptarni qu'U couvciiaii qu d 1" Lt> iiiloUt<'re
—
:
Cum
18.
Cum
l'iiîtMMt.
:
tr/-s
anciens ont
Vulgalo. ct-lto
—
offre
simpleui'
la
.
ObtuUt peeuHlam. Cest a cause de " •"> a sacrilège que le n< "> i--
servi plus tard à
désl^mr
le
'^
rs
t'
—
cbiMcs saintes. Date tt nlAl .. <.,*... ..i« son àiiM vUo e»t dans ces mota. Il aurait vuulo. ilnr à par valn« gloirr, et pcui-Atn" |»our sun tour un prultl )(t«:uulain<. {x<«*^ler (v (h>aVoir morvollleux qui det>aMalt WHiI ce >\u a *n pu o|>erur sun art magique. C'elt« <!' lu-i .
.
m
prouve aussi que rK«i»rli vi une manicrv
sa pivscuco
s '
•
-
m»ti\t«*té
*it*%
i
GG6
AcT. VIII, 20-2G.
20. Pecmiia
nem,
tiia
pecunia possideri 21.
Non
Iccum
sit in peiditio-
donuiu Dei existiniasti
qiioiiiam
!
est tibi
pars neqiie sors in
sermone isto cor enim tuiim non est rectum coram Dec. 22. Pœnitentiam itaqne âge ab hac ;
nequitia tua; et roga
Deiira,
forte
si
reniittatur tibi haec cogitatio cordis tui
:
23. in felle enim amaritudinis, et obligatione iniquitatis, video te es.-e.
24. Respondeus autem Simon, dixit Precamini vos pro me ad Dominum, ut :
nihil veniat super
me horum
quae dixis-
20. Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquiort avec de l'argent! 21. 11 n'y a j)Our toi ni part, ni héritage en cette affaire; car ton cœurn'est pas droit devant Dieu. 22. Fais donc pénitence de cette iniquité, et prie Dieu, afin que, s'il est possible, cette pensée de ton cœur te soit pardonnée; 23. car je vois que tu es rempli d'un fiel amer, et dans les liens de l'iniquité. 24. Simon répondit Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit. :
tis.
25. Et illi qnidem testificati, et locuti verbum Domini, redibant Jerosolymam, multis regionibus Samaritanorum et
evangelizabant.
Angélus autem Domini locutus ad Philippum, dicens Siirge, et vade contra meridianum, ad viam quse descendit ab Jérusalem in Gazam hœc 26.
est
:
;
25. Pour eux, après avoir rendu leur témoignage et annoncé la parole du Seiils retournèrent à Jérusalem, prêchant l'évangile en de nombreuses régions des Samaritains. 26. Or un ange du Seigneur parla à Philippe, et lui dit Lève-toi et va vers le midi, sur la route qui descend de Jérusalem à Gaza cette rouie est déserte.
gneur,
:
;
est déserta.
—
au jour de la Pentecôte. Pecunia tua... (verset 20). Ce souhait terrible dans lei4uel on sent
pas
le
moindre regret de sa faute; tout ce
qu'il
—
Precamini... vt nihil... Pour la suite de son histoire, voyez saint Justin, Apol., I, 26, 56, et Dial. cum Tryph., cxxcxxi saint Irénée, Ado. Hasr., i, 23, 1 ; Tertul-
fait bien ressortir ce qu'il
lien,
,
vibrer toute l'indignation du chef des apôtres, ét.iit conditionnel, ainsi qu'il résulte du vens. 22.
Le rapprochement donum Dei... pecunia... y avait de monstrueux dans la demande de Simon. — Non est... pars ne [ue sors (vers. 21). Deux expressions synonymes, pour renforcer la pensée Tu n'as absolument aucune part. In sermone isto. C.-ù-d., :
—
prob.iblement dans cette affaire (hébraïsme), dans la ré eption du divin Esprit. Selon d'autres dans la parole de Dieu mentionnée au vers. 14; dans l'j'.vangile regardé comme une source de Balût. Pœnitentiam... âge (vers. 22). Première C'^ndition indispensable pour que le coupable puisse obtenir son pardon. Saint Pierre en ajoute une seconde qui la complète roga Deum... Les mots si forte remittatur...et le vtrs. 23 semblent inllquer que l'apôire, lisant Jusqu'au fond de l'aine dépravée de Simon, doutait qu'il éprouvât un repentir aasoz sincère pour être par.lorné. :
:
—
:
—
Jn la
/elle enim... (vers. 23).
prépoMtlon
Dans
avec l'accusatif
el;,
grec, on
le :
« In
fel...
lit
et
obllgationom... »
Cette expression figurée, flel amer, représente, d'après Deut. XXIX, 18 (voyez aussi Rom. m, 14 Eph. iv,
damrtumc, ou
flel
;
11; Hfcbr. xii, 16), un pér:hé considérable. Un lien d'iniquité, c'est unf; chaîne morale qui enlace le
pécheur
La phrase entière l^nifle que Simon était allé d'un mal h l'autre, )iitK|n'& ce qu'il fût devenu le prisonnier du pi ;hé.
—
fcf.
1«.
nviii,
6).
lletpondfi.ns... ver.*. 24). Cette réponse contribue aufwl pour «a part à révéler la nature trc« fuperndelic de |,i f.»i de Simon, Il n'exprime <"
reiloute c'est d'être puni
:
;
Anima, xxxiv; saint Grégoire le Grand, in Ps. pœnit., v, 13, etc. Il périt misérablement h Rome, suivant une tradition qui paraît assez de
proljable. 25. Pierre et Jean reviennent à Jérusalem, eu Redicontinuant d'évangéliser la Samarie. bant : lentement, comme le marquent l'imparmidtis... evangelizafait et le détail qui suit bant. Ils prêchaient l'évangile dans toutes les bourgades (ainsi dit le grec, au lieu de regionibus) qu'ils rencontraient sur leur chemin. Z" Conversion de l'eunuque d'Ethiopie. VIII, 26-40. Elle sert, comme celle des Samaritains, de prélude ù l'évangélisation du monde païen. 26-28. Introduction, qui met en scène les deux Angélus... Sans article héros de cet épisode. Locutus dans le grec un ange du Seigneur. est. Peut-être dans une vision (cf. x, 3 et xi, 6), très probablement durant le séjour du saint diacre k Samarie. Contra meridianum. Dca cinq villes qui avaient été les capitales do la Pentapole philistine. Gaza était située le plus au sud {Atl. géogr., pi. vji, x). Ad viam quse... Cest à cette route, et point h Gaza, que se rapporte l'éplthète déserta. La cité, détruite l'an t)G avant J.-C. par Alexandre Jannée (Josèphe, Ant., XIII, 13, 3), avait été rebâtie par Gablniua et avait promptf;mcnt acquis une nouvelle Impor-
—
:
—
—
:
—
—
tance (ibl
l.,
xiv,
5,3; xv,
7
,
3 et xvil, 11, 4);
ACT. VIII. 27-34.
Et
se levant, il partit. Et voici Eihiopiei), eunuque, officier de Canduce, reine dEthiopie, et intendant de tous ses trésors, était venu adorer à
27.
qu'un
6G7
27. Et surgens, abiit. Et ecce vir iEthiops, eunufhus, potens Candaci'^ reginae .^îthiopum, qui erat super c gazas ejus, venerat adorare in Jerusiiiu::.. •
Jérusalem. 28. Il s'en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Isaïe. 29. Alors l'Esprit dit ù Philippe Ai<pnjche-toi et rejoins ce char. 30. Et Philippe, accourant, l'entendit
28. Et revertebatur, sedens
prophète Isaïe;
lire le
et
il
comprendre ce que tu
tu
.'îl.
lui dit
:
Crois-
lis?
:
rais-je, si }<iia
uuj'rès de lui.
Or
.'/2.
celui-ci
lisait était
:
Comme
qu'il
une brebis
boucherie, et comme un agneau muet devant celui qui le tond, il n'a point ouvert la bouche. .»3. Dans son abaissement son jugement a été aboli. Qui racontera sa génération, car sa vie sera retranchée de la terre ? 34. L'eunuque, répondant à Philip[»e, lui (lit Je t'en prie, de qui le prophète dit-il cela? de lui-même ou de quelque il
mené à
a été
Phil
Spiritus
;
Accède, et adjunge te ad currum i30. Accurrens autem Philippus, audiet vit eum legentem Isaiam prophetam Putasne intelligis quî»; legis? di.xit Et quomodo possum, si 31. Qui ait non aliquis ostenderit mihi? Hogavitque Philippum ut ascenderet, et sederet se;
:
cura.
passage de l'Écriture
le
cr cir-
:
répondit Et comment le pourquelqu'un ne me dirige? Et il Philippe de monter et de s'asseoir Il
autem
Dixit
29.
:
= :[
pr^ph' - cm
rum suum. legensque Isaiam
/a
:
Locus autem Scripturœ quam leTanquam ovis, ad occisionem ductus est, et !-icul agnus coram tondente se sine voce, sic non aperuit os suum. 32.
gebat, erat hic
:
33. In humilitate judiciura ejus sublaest. Generationem ejtis quis enarrabit, quoniam tolletur de terra vita ejus?
tum
autem eunuchus PhiObsccro te, de quo propheta hoc? de se, an de alio aliquo?
34. Ik'spondens lippo, dixit dicit
:
aitr?
mais l'an
Romaine la tlétrtiiflrent de nouveau de notre ère, quatre ans avant lu ruine
]e9 fiô
de J'-ru^alcm
(JoRè|ihe, Bell, jad.,
ii, 18, l ). lorsque fut C'>iiipo«é le llrre de» Actes. IMusieun» routes conliilMii.jnt de J(^ru8alein en Egypte ;«'n disant Philippe que celle qu'il devait prendre était ii
Kllc itali
donc en pleine
dt!>orte, l'ange lui
prut^pi^rité
gpc-clflait,
selon toute vral-
Nous savons d'ailleurs coutume chez
set
30*.
que
telle était la
29-35. L'eunuque est évangélisé |>ar Philippe. IHxit... Spirltut... : probatriement au moyen Adjutige te... Le d'une inspiration intérieure.
—
—
diacre comprit alors pourquoi Dieu l'avait envoyé ilans cette ri-gion lointaine. Comp. le verputasne... (vers. 3u). 1^ grec a ici set 28.
—
un chemin Bjxl-cial qui traversait 1«»« ngions polltaires du sud de la Palchtlne. Vir
un
jKthlftpâ (vers.
ivav'.viôoxet;
M'Hihlance,
—
d'une
27). L'Éihlopic occupait alors
,
manière gt-nèrale,
l'Abystfinle actuelle.
orientales,
—
le vaste territoire de Enniu-hiui. Dans Ie« cours
principales
fonctions publiques aux eunnquei*. l'ot'ua. Ijc gn-c dit plus JjviTrr,;, c.-à-d. mlnwtft', ofllcicr »u|»<^riour. - Carularl» rfgïnsr. 8<»n nom grec est Kxv5i/.r, , Kandakt\ et Pline l'Aurlon, //!§(. nat., vi, 2». nous apprend que
iHal-nt
les
d'ordinaire
—
conflues
:
c'ttalt
là
un
titre gén«^riqu««,
porté par tout«
•»<-nt> de reines qui gouvemèrint succcsslvem(^it riniportani royaume de Moroé, dans Suprr... pirile Heplentrioria!e de l'Kthluple. )ia:as. C.-tk-il., sur les tré-o.n L'eunuque rcra-
une
—
donc
U
hautes fonctions de tréitorler Vrnrrat atl^trare,.. D'où il suit il-^ la reine. qu'il était prosélyte. Comp. n, 10 et Joan. xit. 20, où II e^tt question d'autres prosélytes venus ft Jé•-M'.iUMn à l'occasion d«<«granlpii fêtes r< llglcuiies. Sf dette rufier...: et accom|ngi>é sans dout*' il'uiif «ultf ron^Mérablr de s^Tvlteum. I^^geruqiif...: à haute rulz , comiuo 11 ressort du verpllxsiilt
les
—
—
Talmud
)>ar le
les Juifs.
a essayé do repro-
Jeu de mots que le latin duire (inttUlijU quit Uffia)
:
La
;
Mpa
•
i
que(>lU)n de l'hlH,
le sens complet du texte M' rr l'eunuque (voyez les vers. 3-'-3i <h cntlon à Notre •.'^elgneur .' nimio ti lion... i vers. 31 liait
.;ii.,
.
,
nuMli'stle.Vivaiit
pu
i-lo|j,Mi<'-
.li>
!'ln«tntlre, {«.•uniiqi!»'
de
-
r» la -ait:'
cnv du
L'-
est
expressif
trr!»
sur r,
ii-aU
««ui a|>pl|.
t
le
chemin.
Ttipio/T,
n»*
lignes qui vont
passage
Is.
grand et
le
.-t
r„
\'
«Igi liio
;
•crrlr
guide
d»?
l.»eu$ (vers. 32). L.i tviut..n
-
d«^lrfne
pas sculinnt mats tout
Hw clti'««.
• .
e
.
un, 12, dan» le<|Url le plus plus noble des pp>|'hètrs d'I*raél a
LU. 53
du Mc«slo et leur Commentaire, an t. V, p. AlXi'O. \a citation va Jusqu'à la On du ver». >S ot cor-
si
bien décrit les souffrances
but (royes
respond à
le
Is.
un.
7k-S«;
el!
•
-'
'i"
'
raleroent d'aprNi les L.X.X.
l'hébrru sont trèilégèir». clpales
Nom
in;.
au vcn. 13 iM humklUaU... :
"
-
""'*•
ACT. VIII, 35-40.
€6^
35. Aperiens autem Philippus os suum, et incipiens a Scriptura ista, evaugelizavit illi Jesum. 36. Et dum irent per viam, venerunt
Ad quamdam aqiiam Eece aqua
;
;
eimuchus
et ait
me
quid prohibât
:
baptizari ?
•
35. Alors Philippe, ouvrant la bouche commençant par ce passage de /'Écriture, lui annonça Jésus. 36. Et chemin faisant, ils rencontrèrent et
de l'eau et l'eunuque dit: Voici de l'eau qu'est-ce qui empêche que je sois bap;
;
tisé ?
Si credis 37. Dixit autem Philippus ex toto corde, licet. Et respondens, ait Credo Filium Dei esse Jesum Christum. :
:
jussit stare currum et descenPhilippus et in aquam uterqae derunt eunuchus, et baptizavit eura. 39. Cum autem ascendissent de aqua,
38.
Et
;
,
Spiritus Domini rapuit Philippum, et amplius non vidit eum eunuchus ibat autem per viam suam gaudens. ;
40. Philippus autem inventus est in Azoto, et pertransiens evangelizabat cintatibus cunctis, donec veniret Csesaream.
par l'angoisse et le au lieu de « Il a été De quo..J retranché de la terre des vivants ». de se, an... (vers. .34). Ces paroles avaient frappé l'eunuque mais il ne savait pas à qui les appliquer. Ceux qui refusent d'en faire l'application à Notre - Seigneur Jésus -Christ n'éprouvent pas aujourd'hui un moindre embarras, -r- Aperiens... « Il a été enlevé
au lieu de
jugement
», et tolletur...,
—
;
os...
(vers. 35),
Formule solennelle d'introduction
à de graves paroles. Cf. x, 34; II Cor. vi, II, etc. Ivcipiens a Scriptura... Ce texte d'Isaïe servit
—
de point de départ très naturel à Philippe pour sa démonstration (evangelizavit... Jesum).
— Dum
irent. S6-38. Baptême de l'eunuque. (Uacre demeura sans doute quelques heures HUprè.s du mitii-itre éthiopien, afin de lui dévelopi«er les principaux éléments de la doctrine Ij€
—
Venerunt ad aquam. L'eunuque chrétienne. venait précisément d'apprendre qu'il fallait être baptisé pour devenir disciple de Jésus. Son langage, Ece aqua, quid prohibet..., exprime bien la sainte ardeur de sa foi et de ses dé.sirs. Dixit autem... Ce vers. 37 est omis par quelques-uns des manuscrits grecs les plu« anciene et par quelques versions mais son au-
—
;
thenticité est suffisamment garantie par d'autres
—
Si credis... Avant de baplémoins excellent». tlwr le néophyte, Philippe exigea de lui une profession extérieure de fol, qu'il reçut aussitôt, scms aœ forme ausiti vigoureuse qu'elle est con-
37. Philippe dit Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. Il répondit Je crois que Jésus - Christ est le Fils de Dieu. 38. Il fit arrêter le char, et ils descendirent tous deux dans l'eau, et Philippe baptisa l'eunuque. 39. Lorsqu'ils furent remontés hors de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Phimais lippe, et l'eunuque ne le vit plus il continua son chemin, plein de joie. 40. Quant à Philippe, il se trouva dans Azot, et il annonçait l'évangile à toutes les villes par où il passait, jusqu'à ce qu'il fût arrivé à Césarée. :
:
;
cise
Filium.
Credo
:
aquam
(vers. 38).
.
.
—
Descenderimt.
.
.
in
Le baptême fut donc conféré
par immersion, ainsi qu'il arrivait très souvent alors.
39-40. Le diacre Philippe est enlevé par l'EsDieu il prêche l'évangile le long du d'une manière Rapuit (r^pTztxat) littoral. miraculeuse et soudaine. Cf. III Reg. xviii, 12; prit de
—
;
:
—
Et amplius II, 16; Dan. xiv, 35, etc. Ce prodige dut affermir encore la foi de l'eunuque, en lui démontrant que son catéchiste Ibat... était vraiment un homme de Dieu. gaudens : heureux de la grâce immense qu'il Philippus inventus est venait de recevoir.
IV Reg.
non...
—
—
—
In (vers. 40). C.-ù-d., qu'il redevint visible. Azoto. Azot, cette antre ancienne capitale des au nord de Gaza (Atl. Pertranniens evangelizaPierre et saint Jean avaient
Philistins, était située
vu et x ). comme saint
géogr., pi. bat...
:
—
—
Cœsaream. Samarie. Comp. le vers. 25. Cette ville, qu'on nomma Césarée de Palestine, pour la distinguer de Césarée de Philippe (voyez Matth. xvi, 13, et le commentaire), servait alors de résidence habituelle au gouverneur romain de la Judée; elle était bâtie dans la partie septentrionale do la plaine de Saron, au bord de la Méditerranée (Atl. géogr., pi. x; Josèphe, Ant., XVI, 5, 1). Nous y retrouverons plus tard le fait à
diacre Philiiipe, qui y fixa probablement sa résidence. Cf. XXI, 8.
ACT. IX, 1-3.
CHAPITHK 1. Cependant Saul ne respirant encore que menaces et carnage contre lea disciples du Seigneur, alla trouver le prince
IX
Saulus autem adhuc spirans mina-
1.
,
ruin et ciedis in discipulos Domini cessit ad principem sacerdotum,
ac-
,
des prêtres, 2. et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que. s'il trouvait des hommes ou des femmes engagés dans cette voie, il les amenât enchaînés à Jérusalem. u. Mais comme il était en chemin et
{ II.
— Saul
est choiti
cortnaUrt Jéstia- Christ C'est
ici
l'un des
de Dieu pour faire
aux
IX, 1-30.
Gentils.
événements
les
plas Impor-
tants de l'histoire do l'ÉgUse primitive, soit en
lui-même, parce que
le <
doigt de Diea est
là >
Tialblement, soit à cause de ses conséquences du christianisme. Il n'ei^t pas d'après l»o:isible d'en fixer la date avec certitude
)N)ur la diffusion
;
les
meilleurs chronolog^tes.
eut lieu l'an 34
Il
ou 35 de notre ère. 1* La nicrvciilcuse conversion de Saul. IX, 1-21.
Nous en avons
]n5(|u'à trois
récits distincts
Voyca xxii, 3-16 et .xxvi, 4-18, Celui que nous aUoDt étudier provient de saint litic; les deux autres, de saint l'anl lai -même. Il existe une très grande ressemblance entre ces trois rédactions, qui se coniplëtent mutaclicment dans ce
livre.
par leurs peiltci* divergences. C'est bien '-n vuln c|uc le rationalisme moderne a tenté de faire di'P'.u-altre i'ùlenient miracalenx de ce fait grandiose, que toutes les causej^ naturelles réaniea seraient Impuiiwanus à expliquer. Saulus Chap. IX. — 1-3. Le perwlciitcnr. autfm... L'hifitorien su<-p- nous ramène à viil 3, où il a dt^]i rapidement décrit la haine et la violence de Saul contre les chrétiens. Spirann tiitiiarum et... est une formule éncrglqne et dranuLique. < I^es matisacres (t le carnage étalent, |M»ur atunt dire, l'atmosphère dans l.iquoll<' Saul vivait. » Cf. Act. XXVI. lu. Kenianiiirz l'a iverbe adhuf qui le montr»' de plus en piiw ali^-rt- du
—
,
—
,
i-ang chrétien.
-- Areertit
ad
pritici/xm...
Kn
UMtIère rellglense, le grand prêtre était, même k l'étranger, la premli-re autorité |MHir toun les Itra«-llies. 81 la conversion de nalnt l'atil fat, comme nous le «appoaims, antér1«^re à l'an 30 apr^ J.-C, Calpho tialt ericfre au pi>ovolr. Hl c'««t h Jonathan «'ll'^ f>ut llAU aprr« cette ann^r «.le-SM), ou à Thé«tphll«. drnx fils d'Anne, que Kpistoias voni. S) une sorte Kanl s'iidreMa. de blanc -splng, qal conférait h Saul de pleins pouvoirs contre les Juifs convertit au rhrlutiaIh Damastum. C«ttc nlsme. Cf. xjiTi, IS. ,
—
'
—
:
2. et petiit ab eo epistolas in Daroascura ad synagogas, ut pi quos invenÏBftet hiijus viae viros ac mulieres, vinctus perduceret in Jérusalem.
Et cum
3.
lier faceret, contigit ut ap-
antique capitale de la Syrie n'avait guère |»crdu de sa grandeur. Les Juifs y étalent très nombreux, d'après Josèphe, Bell, jud., ii, 20, 2, Ad synagogas. C.-4-d., pour leurs dignitaires. Si quos invmisset.. Saul conjecturait que beaucoup de chrétiens s'étaient réfugiés à Damaa, lorsque lii persécution les avait contraints de disperser. Cette ville était relativement à proximité de Jénisalem (environ 200 kll.), et le» fidèles pensaient n'y avoir rien à craindre. Hujus viae. Expression métaphorique assez fréquente dans ce livre. Cf. xix, 9, 23 xxii. 4 xxir, 14, etc. C.-à-d., ce genre de vie; puis, celte religion. Ae mulierrn. Comme pliw haot. viii, 1\ ce trait dénote une grande haine. Cf. xxii, 4. Vne fol» ramcnc-s à JéruVliictos perducerft.. comme des aposteti salem, ceux qu'or
—
—
.
M
—
;
:
—
—
.
:
seraient bientôt
t.
on rcspéralt. de rsre-
-,
.
ntr à la fol Juive. gréc« aux meque l'on prrn-irali contre eux. A
«évèree
que Saul, mé' ait pu I<>iilr
blanc
parait
'
-
seing
,
I
vue. :*>
Wa.s, on
sance dans une ville jKir l'histoire de Not s'agissmltpss d'une sentence de '
'iit
Il
puis-
le volt lu'il
ni» ;is
aux Julf« une as*rz jrt administrer eux -niémei» letim .i" Bien plus, le récent martyre à Jérusalem même, montre, r
jr
lalHcalent
tère
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«u.l.irl» ii\.
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ramede là
encore pul*«ants et .'<* IrK'pn» plus haat, \ r-lon de 8«al ;» • t
d'aprt^ que n'eut
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nation
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x-\r<\ ««iietirp,
«lu l'I^meBt,
rarCalIgula Ar.xw. tnçc««lé * Tibère etaeennléMII province des liliflrtés «NHldénibhi ; c'est à retlr mém. que le •
Aréuu
)i'^n>tiiir»
trttcno'
•
et
'
-Ji) 1«-^
noos Twrrmis Ngn-
Juifs de ot"'
'•m-
s tendrc <nl avee lui contri regarda 1« ut romnio Irnm ennemi». 1-9. I<e chemin de l>ama«. C%m 4trr... Saul avait sans •fonlr milvl Is rosiis la piM élrtoU, qal p«s«ait r«r Napiovse, fi ;
;
—
,,.
Acr. IX, 4-6. propinquaivt Uamasco; et subito circurat'ulsit eum lux de cœlo.
approchait de Damas, il arriva que tout à coup une lumière du ciel brilla
qu'il
autour de
Et cadens dicentem sibi
in terram, audivit
4.
4. Et,
me
voix qui
Saule, Saule, quid
:
persequeris ?
ris
Quis es, Domine? Et Ego sum Jésus, quem tu persequedurum est tibi contra stimulum
Qui dixit
5. ille
:
;
:
calcitrare. 6.
le
de
Et tremens ac stupens, dixit
:
Do-
Jourdain au sud du lac de Tibérlade, allait là à Gadara, puis tout droit à Damas {Atl.
lui.
tombant à
vocem
lui dit
:
terre,
entendit une
il
Saul, Saul, pourquoi
persécutes-tu ? 5. Il répondit
me
Qui êtes -vous, SeiSeigneur Je suis Jésus, que tu persécutes il t'est dur de regimber contre l'aiguillon. 6. Alors, tremblant et stupéfait, il
gneur? Et
:
le
:
;
les
de
notes de vn, 58^), tandis que, dans le reste narration, il a la forme grecque — aûXo'.
la
Comp. les aux récits
vers.
1
8
,
etc.
,
De même
xxii, 7 et xxvi, 14. L't'crivain sacré a voulu reproduire le plus exactement possible les paroles parallèles
deNotre-Seigneur, prononcées en langue araméenne d'après xxvi, 14. Il y a quelque chose d'affectueusement pressant dans la répétition du nom. Quid me persequeris? Plainte pleine de tendresse. C'est Jésus lui-même que Saul atteignait en persécutant les membres de son Église; car les toucher, c'était toucher la prunelle de son œil. Cf. Zach. Quis es (vers. 5). Saul soupIl, 28. çonnait qu'il était en face de Jésus ; on le voit par le titre respectueux qu'il lui donne (Domine, xijpts); mais il n'en était pas entièrement certain, et de là sa question. Ego... Jésus. D'après xxii, 8 Jésus de Nazareth. Notez la répétition solennelle du trait quem tu persequeris. Durum (st tibi... Ces mots et les suivants, jusqu'au
—
—
—
:
—
milieu du vers. 6 ( Dominus ad eum ) sont omis par les manuscrits grecs les plus anciens, par plusieurs Pères, etc., et la plupart des critiques les regardent comme empruntés en partie à xxii, 10, en partie à xxvi L'expression 14. figurée « regimber contre l'aiguillon » connue aussi des auteurs classiques ,
Ruines d'une ancienne synagogue en Palestine.
,
est gfogr., pi. x).
On mettait une semaine environ
—
Contigit ut... D'après le vers. S"», Saul et ses compagnons devaient être alors dans le voÎKlnage Immédiat de la cité syrienne. Et subito... Le caractère soudain du lK>ur faire ce
voj'age.
—
ph(;nomène est bien rais en relief. Cf. xxii, 6. Circum/uisit est une excellente traduction do grec 7:epir,<7Tpa*i/iv. La lumière en question, plus brillante que celle du soleil d'après xxvr, 13, fat donc aussi éblouissante que c-;lle d'un éclair. Cétalt cependant alors le milieu du Jour Ccf. xxri, 6 et XXVI, 13). Catlenn in terram (vers. A). Comme foudrojé par !'( ffroi que lui canta rai>parltlon subite de Jésus dans fa gloire. Voyez les notes du vers. 7, les vers. 17^, 27; I OiT. IX, 1 et XV, 8. Saule, Saule. Le texte original emploie Ici et au vers. 17 la forme bébral''|ue de ce nom, £ao-^>. , Sao"j>. (voyez
—
—
—
aux mœurs
empruntée
agricoloy.
De même qu'il ne sert de rien à un bœuf qui laboure de faire le récalcitrant, lorsque son guide le pique de l'aiguillon iiour le rendre plus actif, mais qu'il y gagne au contraire de nouveaux coups, de même Saul n'avait aucun intérêt à résister à la grâce qui le pressait. Ce trait et le suivant, tremens ac stupens (vers. 6), supposent qu'une lutte terrible se passait alors dans son âme. Quid me vi8...t Le voilà complètement vaincu, après ce rude quoique rapide conflit, et prêt à accomplir toutes les volontés de Jésus sur lui. Cf. xxvi, 19. Rien de difficile ne lui est d'abord demandé Surge (car il était encore prosterné à terre) et ingredere C'est seulement à Damas, par l'Intcrniédiairo d'Ananle, qu'il devait apprendre ce qu'il avait
—
— :
.
à
faire
(ibi
dicetur...).
eum... (vers. 7). Dans
le
—
.
Qui comitabantur Ceux qui voya-
grec
:
.
ACT. IX. 7-12. Seigneur, que voulez -vous que je lit Lève -toi fasse? Le Seigneur lui dit et entre dans la ville, et là on te dira ce qu'il faut que tu fasses. 7. Or les hommes qui l'accompagnaient s'étaient arrêtes stupéfaits, entendant la voix, et ne voyant personne. 8. Saul se leva donc de terre, et ayant les yetix ouverts, il ne voyait rien. Le conduisant par la main, on le lit entrer :
:
;\
Damas, trois jours
y resta
il
:
Le Seigneur
11.
mine, quid me vis faccre? Et DomintiH ad cura Surge, et ingredere civitati tu, :
dicetur
et ibi
:
lui dit
Lève -toi,
:
et
va dans la rue qui est appelée Droite, et cherche dans la maison de Judas un nommé Saul, do Tarse; car voici, il
quid
libi
oporteut
te
facere.
autem
7. Viri
vocera, nerainem
cnm
qui comitabantur
illi
quidcm
eo, stabant stupcfacti, audientes
autem videntcs.
8. Surrexit autem Saulus de terra apertisque oculis, nihil videbat. Ad raanus autem illura Iruhentes, introduxerunt ;
Damascum
sans voir, et il ne mangea et ne but quoi que ce soit. 10. Or il y avait Ji Damas un disciple, nommé Ananie; et le Seigneur lui dit dans une vision Ananie. Et il répondit M'' voici. Seigneur. 9. et
Cil
;
diebus non videns, non manducavit neque bibit. 10. Erat autem quidam discipulus Damasci, nomine Ananias et dixit .id illum in visu Dominus Anania. At ille ait Eoce ego, Domine. Surge, et 11. Et Dominus ad eum vade in vicum qui vocalur Rectus, et qufcre in domo Jiidfc Saulum nomine, Tarsensem ecce enim orat. 9. et erat ibi tribus
et
;
:
:
:
;
prie.
12. {Va Saul vit un homme, nomme Ananie, qui entrait et lui imposait les mains, atin qu'il recouvrât la vue.)
12. (Et vidit virum Ananiara nomine, introeuntem, et imponentem t^ibi manus
geaient avec lui. Ce-i hommes étaient venns avec Saul ponr l'nliler à accomplir sa cruelle mission. Stabant. I)*a' oïd renversés comme leur chef (cf. XXVI, 14), ils s'étalent ensuite relevé*. SLupefacti. SATii voix (âvEo{), dit le texte priAudit'itu... vocem. Avec l'article dans mitif. entendant la voix ( comp. le ver». 4 ). le grec Au chap. x.xit, 9, saint Paul dit < Ils n'entendirent pas la voix de celui qui me parlait. » ilals il est aisé de concilier ces deux p.isiiak'e''. Saul fut seul à entendre des paroles aiticukt's; se» com|ingnona tie perçurent que le son d'une Ti.îx, san*» comprendre ce qu'elle exprimulc. C'est assurément cette di^linctlon quo le narrateur a voulu marquer lui -môme dans le texte grec, par une nuance remarquable de langage au
Plus bas, XXII, If, saint Paul fera de Inl On ne saurait indiquer avec certitude depuis quelle époque Ananie était chrétien, ni s'il ne rétddait à Damas que dep commencement de la j^rsécutian fviii, 1 Du moins, ce qu'il dira de Saul (cf. vers. 13
—
—
—
:
:
:
v.'Oi.
4,
met
11
l'accusatif
ù
le
complément du
Torbe entendre (r,xouTC ça)vr,v); au vers. le
met au
génitif
(
7,
ixo-jov-rc;... tt;; çwvtj;).
Il
La
a plus do force que la ( OîwpoOvTt.*, contempl.int). D'où II suit que Saul vovalt Jésus face à face, commo 11 a éié indiqué ci-dcsitUM. ApfrH*que... iiihil .. (vers. 8) Il avait été frappé iIm cécité d'une nitinivro miracuUukO par Ad la lumUrc ébloubsante. Cf. xxii, M. mattuM... trahsfiie». Contra-tc salsUsant a%'cc U-fl Introduxfriiul.. : par la |»orte vers. 1-2. pri'>mière conotruciion
Mconde.
—
Sfminem... vidmtet
—
—
—
orientale,
ai
coramn ayant
l'endroit
marqué
|tar
servi de thi'Atre L ce
—
U
tradition
grand
épito<|o
Tribus diehus... (rrr*. 9). iN-ndant ro temp», leralme se fatiialt dwna l'&mo de Saul, (Jclalréo <itirnattir«*Ucinrnt par l'FUprlt- Saint. lU*li>*. âaul Cl Àuautu. Quidam diêCHtit-
e«t exact.
—
ut
visum
recipiat.)
lus.
un
bel éloge.
•
<
et 14)
montre que
les
ddéles de
Dan
entret»*-
a-»
relations fréquentes avec
naleiit des
Jénicalem, et qu'on les tenait au cour., In visu. Q»mclilo;;jc' r. ce qui se p.issait. quable c'est en vUlun qu'AnanIc est avt r la convension de Saul et instruit du rAle qu'il devait tenir à son égard c'est aussi par un.-' vision que Saul lui-même apprend la pn*Ani visite d'Ananle ('omp. le vcn». 12). Kcee fijo... Ces deux traits rappellent l'hl-' /n ti du Jeune Samuel <I Reg. m, I >.
—
.
:
;
î
—
—
Dans
rue, d'après le
In
gnc.
—
Rtcluf.
! !!•
«
:.»!:
-i-" cause de sa fornj*' n'o e dans une vircorlcfi ext; ... _ 1 sont tortueu-e*. « i tou;* droite traverse encore Damas, et II e»t pr (tant les moindres déta.ls du la vl« de l'u.. ;.. »<>ni permanents) que c'e»t bien celle dans laquelle Ananie trouva Saul. » — Judx. Per-- •• nage inconnu. Il n'était sans doute pas Tarsensem. Haul noua appr. tien. lui-môme (cf. xxii. S) qu'il était or la c«Mébre ville do Tarse, capitale do de nilcic. dana ta partie sud -est de noure(il(i. géoçr., pi. xrii ). — Kf^Manière de dire que lo (HTséouteur i.iit .l'ii^ r-motit iransformi^ puisqu'il no mais qu'à prier. Anaulc no Cv;. aiiiKl
iimw'>.>
11.
t\
•
.
.
.
..
.
.
—
•
.
.4
.
<
,
ACT. IX, 13-18.
Mais Ananie répondit Seigneur, entendu dire à bien des personnes quels maux cet homme a faits à vos saints dans Jérusalem 14. et ici il a des princes des prêtres le pouvoir d'enchaîner tous ceux qui 13.
13. Rcspondit
:
j'ai
673
autem Ananiaa
:
Domi-
ne, audivi a multis de vire hoc, quanta mala fecerit sauctis tuis in Jérusalem ;
;
invo'pient votre nom. 15. Le Seigneur lui dit Va, car il est un instrument que je me suis choisi pour porter mon nom devant les nations, et :
les rois, et les fils d'Israël;
16. et je lui montrerai combien il lui faudra souffrir pour mon nom. 17. Alors Ananie alla, et entra dans la maison; et lui imposant les mains, il dit :Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t*a apparu dans le chemin par où tu venais, m'a envoyé pour que tu voies, et que tu sois rempli de TEs^trit- Saint. 18. Et aussitôt il tomba de ses yeux
d'abord t^nt
le
««is de cette expression. Cf.
—
Et vidit... Quelques Intorprètc-» supposent que nous avons encore dans ce Ters. 13 !a continuation des paroles de NotreSeigncur; mait il vaut mieux le regarder comme verp.
13
et
14.
14. et hic habet poteetatem a ptiscipibus sacerdotum alligandi omnes qui invocant nomen tuura. 15. Dixit autem ad eum Pomiuus Vade, quoniam vas electioni^i e-t i!;i! iste, ut portet nomen meum corara gtntibus, et regibus, et Hliis Israël. :
!
Ego enim ostendam illi quanta eum pro nomine meo pati.
16.
oporteat
Et abiit Ananias, et introivit
17.
domum
imponens
in
raanus, dixit: Saule frater, Dominus misit me Jésus, qui appaniit tibi in via qjia veniebas, ut videas, et implearis Spiritu sancto. et
;
Et confestira cedderunt ab oculis
18.
en eux. Comp. I,
7
;
ei
les rers. 8», 41
Cor. I, 2, etc.
I
Il
;
avec ceux de frères, de diacipieti, de (Jut itivocant nomen... (vcn«. 14). synonyme de croire en J<Stui»-Chrlat.
—
auUm...
w. Hum.
xxtt,
alterne dans ce livre
i
I^ Sauveur rét^out avec d'Anante, en lui ex|Nit>ant tien (.ruJet* morvelll»u.x uur le pen«^nt^»ir r.r3.mtnr:i:v. (ver*. 14).
.
la dJfÛculté
—
est on d"' un instrument de
l'ail 6l>'ctiuniB
algniûc
:
'
apte à remplir
le rôle
J«r. XXII, VM et
M,
54.
auquel uu
—
Coram
u< xttne. Cf.
ic
y*ntiMts.
(t....
Les paleoa occupent la première piao.' dans cette énumératlon, parce que c'éiAii surtout
et...
parmi eax et pov eux que 8aul devait ci' tum miniatère; mate les « (Ils d'Ismi^ » n^ pas exclus de son aiM<titolat par le Ht-igneur, et Il ne len exclura pas non plus lui-même. llé'jibuM. Par exemple, Agripptv II à Oéaarée (cf. T»vi, 1, 31) et Néron k Eume. OtUnàam... Luta (veni. là). PlutAt < ipiot *, contbiro de clio>»««, d'âpre le grec (o<72). Opnrteal eum pati. L'ap/ttre des GentlU ne devait pas rn son gr»nd r6le sans pa«aer par de nidea souf-
—
—
—
i
L«
frano«a.
roelllear
commentaire de cette pré-
DOW
a été domié par mlat l'an! |«l> glorlMna aasMad^ mêoM, daaa la looca* tore qu'il a faite de aea épr. '<«tollqtira. Cf. II Cor. XI, SS-ÏH. mantiê diction
H
(
'
Bnint Plrrre «H «tiit Panl DaprM UD tuédaiUuB «iiiKjiie.
—
(vert. 17):
,
'
—
Dominé amiivi... milière d'Anank, ver», beau
nom de
formelle ri fa-
.
.
la «i 14.
—
SantttM. Ce
rtaJnU, qui noua apparult
tri
(lour
le
.
guérir. Vuycz
v,
—
13
n
le»
Dominuc... Jr»**». Dans le grac, avec une iMMlte nuance de ponctuatloa 1^ Batgnaar m'a envovi^, Jéaoa qui tVnt apparu. La woond
not«a.
une parenthAM hiatorlqve, loaéré« pur le narraH imp**nenteffi... : alnal teur. — JntroeunUm -np >e vers. 17*. que cela eut lieu en r*
p<.ur
.
:
nom
mieux préctK'r te premier. — l^e ilrtatl ut..., «t..., montre que le narmimt plus haut (cf. vers. 11 rt Ikt qo'jne
afrt à
mtait m/. n'a elle
partie
.
deti
Jésus à Ananie. - Im éêmmn1èfké»9mktwmr)
paroloa de
bonne hoare aux preoileni Sdètot. à eaon de réminrnl»> mId-
puaru
t0té de leur Tto, et anaal à rauaa de« m.inifmta-
La guériaon fot donc, comme la cécité, la réaulUU d'an miracle. Un a remarqué qaa le mot Ktr Zlc
la pffamlèra laii, tvZ
ikMU BlraculciiMt d« CoMJUDrr.
—
VII.
dcmaé d«
trta
l'Eaprll divin qui rtkl Jait
apiritu...:
tieo parfait.
•
— Cba/hattai meiémmL.. iimr». 43
i<
ACT. IX, 19-23.
674
ejus tanqiiam squamœ, et visum recepit et surgens baptizatus est. 19. Et cum accepisset cibum, confortatus est. Fuit autem cum discipulis qui erant Damasci per dies aliquot. ;
20. Et continuo in synagogis praedicabat Jesum, quoaiam hic est Filius Dei,
comme
des écailles, et il recouvra la vuis; il fut baptisé. 19. Et lorsqu'il eut pris de la nourriture, il reprit des forces. Il demeura pendant quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas. et s'étant levé,
20. Et aussitôt les
il prêcha Jésus dans synagogues, disant qu'il est le Fils
de Dieu. 21. Stupebant
autem omnes qui audie-
Nonne
hic est qui expugnabat in Jérusalem eos qui invocabant nomen istud, et hue ad hoc venit ut vinctos illos duceret ad principes sa-
bant, et dicebant
:
cerdotura? 22. Saulus autem multo magis convalescebat, et confundebat Judaecs qui habitabant Damasci, aflQrmans quoniam liic
est Christ us.
21.
Tous ceux qui l'écoutaient étaient
frappés d'étonnement, et disaient N'estce pas là celui qui persécutait à Jérusalem ceux qui invoquaient ce nom, et qui est venu ici pour les conduire enchaînés aux princes des prêtres? 22. Mais Saul se fortifiait de plus en plus, et confondait les Juifs qui résidaient à Damas, affirmant que Jésus est :
le Christ.
Cum autem
implerentur dies multi, consilium fecerunt in unum Judœi, ut
23. Lorsque des jours nombreux se furent écoulés, les Juifs tinrent conseil
eum
ensemble pour
23.
interficerent.
(Yulg., squamx) est une expression médicale, employée par Hippocrate pour désigner une maVisum recepit. L'adverbe ladie des yeux. 7îapa/pr,[j.a, aussitôt, ajouté dans quelques manuscrits grecs, est omis par les meilleurs témoins. Surgens baptizatus est. Sans instruction préalable, car Jésus s'était lui-même chargé d'ins-
—
—
truire son futur apôtre.
—
Cum
accepisset... Il
y avait trois jours que Saul jeûnait complètement. Voyez le vers. 9. 2° Humbles mais courageux débuts de l'apostolat de Saul. IX, ig^-SO. 19''-22. Son ministère préliminaire à Damas. Fuit autem... Le vers. 19'' sert de transition. Cum discipulis qui... : désormais semblable La locution à l'un d'entre eux, un vrai frère. fcr dies aliqnot, assez fréquente dans ce livre (cf. X, 48; XV, 36; xvi, 12; xxiv, 24; xxv, 13), marque t'^ujours un court laps de temps. Continuo fvers. 20) tout à coup rempli d'un saint zèle, et voulant correspondre le plus tôt possible aux intentions de Jésus sur lui. Il s'adressa d'alxjrd aux Juifs, dans les synagogues, comme l'avait fait autrefois le divin Maître; là il était sûr de trouver toujours un auditoire aux heures des réunions religieuses. Ce fut sa pratique constante (cf. xiii, 6; xiv, 1 xvii, 1, Prsedicabat. L'imparfait de la durée 10, etc.). et de la répétition. De même aux deux versets
— —
—
—
:
holvante.
— —
;
Jesum, quoniam
hic...
Tel était
le
de sa prédication il s'appliquait ù démontrer que Jé-ns était le Christ, le Fil» de Dieu. I/eff'-t produit éuilt naturellement très vif êtupebanl (i^i^T-ravTO, lis étaient hor» d'eujr-m'^me^, ver?. '^\). Nonne hic eut...? A' I>ama«, la c^^ndulte antérieure de RauJ contre les dlHcIpIe» de Jésna n'était pas moins connue de« Juifs que de« chrétien». C^'imi». les vers. 13 14. Oa avait ftpprl* aiusi le but spécial de son th'rrnc et l'abrégé
:
—
:
—
le tuer.
hue ad
voyage en Syrie tout à coup, il
s'était
Jésus-Christ.
Saulus autem...
—
(et
hoc...), et voici
mis à prêcher
que,
la foi
(vers. 22).
en
Loin
de se laisser intimider par ces réflexions, il senmagis convalescecourage Confundebat Judseos. bat (èveôuvafxoOto). Son rare talent, et les connaissances multiples qu'il avait acquises dans la célèbre école rabbinique de Jérusalem (voyez xxii, 3 et les notes), lui étaient d'un grand secours, soit pour démontait redoubler son
:
—
trer sa thèse principale
de ses adverraires.
Il
sion, en renversant
—
Affirmans.
(quoniam
pour réfuter
très accentué), soit
hic...;
pronom
les objections
couvrait ceux-ci de confu-
une à une leurs
allégations.
Le grec au(xêtêi!^a)v a plutôt
(de même plus bas, xvi, 10) le sens d'établir des rapprochements, des comparaisons, puis d'arriver à une conclusion. Saul rapprochait sans doute les uns des autres, d'une part les oi'acles de l'Ancien Testament relatifs au Messie, d'autre part les principaux traits de la vie de Jésus, et il en concluait que Notre -Seigneur avait en tous points réalisé le portrait que les anciens
prophètes avaient tracé du Christ. 23-25. La haine des Juifs oblige Saul de quitLes dies multi (r.fxépat txavat) ter Damas. du vers. 23 sont opposés aux « dies aliquot » du vers. 19^. Ils résument une période considérable, qui, d'après Gai. i, 17-18, ne dura pas moins de trois ans. En efifet, racontant aux Galatcs le début de sa vie apostolique, saint Paul leur dit qu'après sa conversion 11 alla en Arabie et y séjourna, puis qu'il revint ensuite à Damas, avant de se rendre k Jérusalem pour la première fols depuis qu'il était chrétien. L'apôtre et son biographe des Actes sont en parfait accord; seulement, saint Luc abrège et passe divers faits sons silence. Ce qu'il raconte dans les vers. 23-26 résume donc ce qui se passa pour Sa-ul lors-
—
G75
AcT. IX, 24 28. 24. Mais leurs embûches furent conde Saul. Ils gardaient les portes jij'ir et nuit pour le tuer 25. mais les discijtles le prirent pendant lu nuit et le det^cendirent par la Tnies
;
muraille, l'ayant mis dans une corbeille. 20. Quand' il fut venu à Jérusalem, il cherchait à se joindre au.\ disciples; mais tous le craignaient, ne croyant pas
Xotœ autem factœ sunt Saulo ineorum. Custodiebant autem et pordie ac nocte, ut eum interficerent
24. sidicB tais
;
autem eum
25. accipientes
discipuli
nocte, per murum dimiserunt eum, submittentes in sporta. 26. Cum autem venisset in Jera.salem,
tentabat se jungere discipulis et omnes timebant eum, non credeutes quod es^set ;
qu'il fût disciple.
discipulus.
27. Alors Barnabe, l'ayant pris, le conduisit aux apôtres, et leur raconta comment le Seigneur lui était a])paru sur le
27. Barnabas autem apprehensum illum duxit ad apostolos, et narravit illis
et lui avait parlé, et
quoraodo in via vidisset Dominum, et quia locutus est ei, et quomodo in Da-
il
masco
comment à avait agi avec assurance au Jésus. 28. Il était donc avec eux à Jérusalem, allant et venant, et agissant avec assu-
chemin
Damas nom (ic
nom du
rance au
qu'il rentra à
—
i'i
eum
Damas
tiducialiter egerit in
28. Et erat
cum
nomine Jceu.
intrans et exiens
illis
Seigneur.
Jérusalem, et tiducialiter agens in nomine Domini.
après son voyage en Arabie.
quelques hésitations,
interficerent. Les Juifs voulaient ré-
fionJre h leur adversaire par
plus détestable des arguments, celui de la violence ». Jtihidue (vers. 24). Dans le grec y\ eTctoouXr, , au 'i
le
—
:
^lnglJlier; leur dessein, leur complot,
—
Caatode crainte que leur victime ne leur e;:happat. Ce récit encore est avantageusement roinpleté par saint Paul. L'ap<V.re nous apprend, II Cor. XI, >i2 (voyez les ni>te^), que l'cthnarque qui gouvernait Damas au nom du roi Arétas |o,a un rôle considérable dan» cette affaire; d'où I! »>uit que les Juifs de la ville i'avatent circonvenu et gagné à leur cause contre SjuI. Ditci-
iliebaiit... :
—
in
a^tôtres et les
Il
est bien accueilli par les
—
fidèles.
In Jeruaaleni.
était pas rentré depuis qu'il l'avait quittée
Il
n'y
cumUiO
—
persécuteur de l'Eglise. C'oiup. les vers". 1-J. Tentabat. L'imparfait dénote des cff« rts réitérés. Omnes timebant... Il ny a rien d'étonnant à cela. Sans doute, le bruit de la conversion de Saut avait dû parvenir à Jérusalem mais presque aussitôt le néophyte était allé se cacher en .\ta' ble {tendant plusieurs années (cf. Gai. i, 16), et l'on était reilé ^an8 nouvelles de lui ; on était, par conBét)ucnt, sous l'Impression de ses violences sanglantes d'autrefois c'est |>our c< I.k ou'il y :i eut, & son retour, un mouvement m. à son sujet parmi lei chrétiens de ^
—
;
:
Cf. Oal. I, 22.
A deux
—
Barnabcê autem...
(vers. 27).
pieux lévite chypriote (iv, 32) aida Saul à entrer dans la vule que lui réservait la Providence. Cf. xi, 2ASC. Il est |io«siblo qu'ils se fussent connus tous deux av.int Ad ajwêloU'M : du mulns, leur conversion. à ceux d'entre eux qui m? trouvaient a'or» à Jérusalem. Nous Mirons par luilnt Paul (*jal. reprises,
ce
—
I,
19) qu'il
n'y
fruita.
C'trbeillc
rii.'i <><«
II.
Il
(vert.
(^ui«e ey/ptien
Louvre
)
D'anciens manuscrlu disent c.-à-d., des Juif* ronTcrtli à D«>
SS).
illM-iplpti,
:
par saint Paul, et qui B'i-l.-ii«>nt attaché* à Per murum. D'.ipn-« Il Cor. da^antaue. iTntlqtnf daim )« niuSI |»ar une fcnôirc
—
lui
M.
(
:
riille). \tv% renifurtii
coQUnalcnt toujoun Cf. Jos.
Il,
lA;
I
d<N lie*
i-anler de
2«i-2M.
S.iul
•
lleg. XIX.
M.uili XV, S'. C«^la!l, on
UM
<Ju
le
vliiit
k
lli'braliimr
de
gi-nre.
con«ld<>rab!efl.
J«Sriii»aI.-iii f
i.<i,
4fir/>«
la
vie.
iM
.
<(
fa-
eux dans toutes Vovrx i. 21. — f't.h.
de re
In nntrtu.Ct. Toit par cil exemple,
dlmon«lons a»«rx
exée»»...
nillioroinent à
-
cl
le
'
place* fort*-»
\t.
que saint Pierre
r«'iicontra
Mineur. - Sarravit Ulia...K\t:u n'était plus capable que ce |«tli re^li do cbaiacr au l<dn la défiance. Qnmnutu .. et çuiu..: ce que Jésus avait fuit |->ur Saul. Et quomodo lu...; ce que Haul à son t<>ur avait fait |><>ur J^«u». Les mot» /Uitieialiter ejerit (crappr,iii7ato)... font alluiilon au contenu des rent. iQ-12. -~ Kt erat eum UUm... (vers. 28). Tel fui rh^urrux ré)>uluit de ruitervrnilon miinauté chrétliime de !.t \ ,| comme l'un d« »e^ ma tt saint J.iC(]ui*8
'
Il6u)e exprp«>lon qu'au pi%r te* ncti'« qu'il
Intrépide, coinmo
était le
dit
vers.
un
J<*
chr« th
i
:
•
le
19 iO. l^ haluc des Jair
u oiec
ACT. IX, 20-33. 29. aux gentils, et il disputait avec les Grecs; mais ceux-ci parlait aussi
Il
cherchaient à
le tiit-r.
30. Les frères, l'ayant su, le conduisireut a Césarée, et l'envoyèrent à Tarse. 31. Ce[)endant l'Eglise était en paix dan8 toute la Judée, la (îalilt-e et la Samarie; et elle s'établissait, marchant dans la crainte du Seigneur, et elle était rera[>lie de la consolation de l'Ksprit-
677
29. Loquebatur qaoque gentibus, et disputabat cum Grœcis; illi autem qa«reliaut occidere eum. 30. Quod cum cognovissent fratres, dediixerunt eum Csesaream, t-t dimiserunt Tarsum. 31. Ecclesia quidem jx-r totam JudfEam, et Galilieani. et Samariam, habebat pacem et œditicabatur, ambulans in timoré Domini, et consolatione saucti ;
Spiritus replebatur.
Siiiiit.
32 Or il arriva que Pierre, en les visitant tous, vint auprès des saints qui habi-
Lydda.
taient à
33. 11 trouva
là
32. Factura est autem ut Petrus, dum pertransiret universos, deveniret ad sanctos qui habitabant Lyddœ.
homme nommé
un
de Saul en p<^rn, et
33. Invenit
autem
ibi
hominem quem-
—
le contraint de quitLotjwbatur... gentibu». Trait
l'Kgllse à cette époque. Eerlesia. Dans le texte grec or.linaire, ce substantif et les verbes
Hurprenant, car 11 n'y avait guère d'autres iiaïeus à Jènualeni que les ofQciers romains et leurs soIJdts. Mais c'est ane glo.se malheureuse, ln^éréti dans le teite lutin et qui niuiique dans les luanu^criis grcc^, dans les autres versions aiicjt'i.nis (à pan l'éthiopienne) et en divers manuscrits laiins. Les mots < cum geiitibus > sont donc ù supprimer. Il reste II parlait et dl-putait avec le« Hellénistes (cum Grtecis est encore une inexactitude; voyez les notes de vi, 1); c.-à-d., avec les Juifs dont la langue ti.uterncile «tait le grec. .Saul avait eu autrefois des relations étroites avec eux, puisqu'il était lui-même un Helléniste : d'ailleurs, c'étaient eux qui avaient martyrisé saint Etienne, sous la direction de Saul lui-même. Cf. vi, 9 et as.; vu, 58 et H». Il était donc naturel qu'U s'adres^At à eux 8{N uialement, jujur essayer de le» convertir.
qui en <léi>enilent sont au pluriel ; mais la leçon de la Vulgale eet crtnflrmée par les meilleur» manuscrits. Il s'agit de l'Kglise env!>a;:(*i- «tan» son ensemble, et non des chrétien tés ]• <
la vie
—
ter Jérusalem.
:
—
I'ii...qiia'rebanL^Le
même
- Cum
VOIS. 23 et 24.
<
argument
>
qu'aux
aigmitintent... (ver?. 30).
I.a Providence déjoua cncop? ce complet lur l'intermédiaire des chrétiens. D'après Gai. i, 18, Saul n'était à Jérusalem que depuis quinze Jouri>.
Ihduxert-nl : racc4)mpaf,'naiit Jusqu'à Céraréc de Palestine (notes de vni, 4o«>j, pour plu» •
sûreté.
le
inii.iatrunt
-
Tarsum. C.-4-d.,
sa propre pairie (voyez
LA, air -on, sa vie serait à l'abri de tout danKd. I>c O'sarée, on pouvait aller ù Tarse Kott p.-ir mer, soit par terre, en suivunt la route qui 1'
;.
-
ni.'!
le
rivage
(.It/.
le
veriî. Il'"
pi.
'J'^otjr.,
X
et
).
XVll
).
aux Galates, i, 21, semble suppoMt que au moins en partie cette vole de '.«rre. puisqu'il j est a/flrmé qu'il se rendit diiua les réglolu de Sjrlo et du CUlcIc. I.
l.|iUre
>.-iul
f
suivit
—
dmpergion iln r>-y,tnrt->n Cnrneillf et HT. pytnintion itf la prriittèrr chnttfnf/ compoêtr mrtnut de jxiUnê cvnvirlUi. I.\, Si XI, 80. ,
—
Deux autre» dans 1»
l'hlatiilre
faits d'une Importance capilalo d«M origi: en du clirlttJanlAmc.
MlrarlPH
o|><'-reii
par ralni
J'iiirrc
u Lydda
Petite
dcicrlpli' u
Per Judttam, et..., et... Trois pi lai représeount toute U Palestine cisjoniauieniie (AU. géogr., pL x). HaUbat iMictm. Ce trait
—
s'explique sans
do
l'eut
fédénl de
{tclue, si
l'on %c
simvlunt qufc conver-
trois ann«''C« se nont écoulées depuis la
sion de Saul (voyez les
notes du vers. 13), de sorte qu'où était alors au plus lAt en l'an 87 ou 38. C'est doue Callgala qui éult à la tèt« dt l'empire, et ce prince ayant alors tenté de faire ériger sa statue dans le temple de Jérosaiem, les Juifs eurent d'autres soucis que celui de
peri^-utor les chrétleuB. Vo>cx Joseplio, AnL^ xviu, 6-12: BelL. Jud., il, 10, 1; l'Uûnii, LetfoX. ad Cai., 30. Cette paix proflta gntndeuient à
—
de la Jeuue ÉgllM> .tiitjtcabalur (coiume une construction qui se* développe chaque AmOuLtn» in timoré.^ Hébralsme. Jour ). C.-&-d. progresaani dans U pieté cuvera Dieu. hiccli. I, 16, etc. Cf. Ps. lit. 1 Conm>iatiout^ la
I
^<>^|>érité
.
,
— :
—
:
Spiritus.^ D'apràs
pur
U-
grec
:
le» consola' ions (c.-4-d.,
Klle
m.'
malilpiUiit
grAce aux faveurs)
du Salnt-K>prit. Suint Pierre guérit uu Prtrus. D'Éltenoe et >\ont occupé l'attention du uarratein 33-3&.
Lydtla.
•
|
—
commencement du
ch.(p.
è tul
d*-|'>iis le
vi, le r*rcU revient
au
princ- des a|»6!rcM, <{u II oo quittera plu» Jiuqu'à xil, 2ft. I/um pertraïuirtL^ Durant te Ijeraécution. Pierre n'avait pae qullt«> JérVMUmu ; la paix lui |iormei ntalntenaut «le faire la
—
dw éfrilac*
dl»M!UilnMa à iraver> voy»y .'«ur cv noui lc« Dote* du \tn. 18. l.i/ddw. L'antique I^o«l de l'AïKleu TeAianunt (cf. I Par. viii 13 ïUJr. U, U), la lA>udd actuelle. C'eiall uiie i- Ulr vlUfl sUui-e à ouflruu un Jour de mArrl.c de Jérusalem, sur la route qui oon^lult à Jopp*^. M assi-x prus de cette derul^rv et te tl'Ai'rf* U- tervisite pAiktoralf la Palfutinc.
—
Ad
Munctoê.
,
.
Kl
et à Jopix*-. I.\. 31-43. 9J.
-
—
lu*.
—
,ft,'neum (vers. 33).
Juii heUéuteU ooortni
;
ProUiMetneut «O
mi «AftaUsuii—
—
Â^
AcT. IX, 34-40.
678
dam, noraine ^-Eneam, ab annis octo jacentem in grabato, qui erat paralyticus. 34. Et ait illi Petrus iEnea, sanat te
Énée, qui depuis huit ans était étendu sur un grabat il était paralytique. 34. Et Pierre lui dit Enée, le Seigneur Jésus- Christ te guérit; lève -toi, et arrange toi-même ton lit. Et aussitôt ;
:
Dominas Jesns Christus
;
:
surge, et sterne
Et continuo surrexit.
tibi.
il
Et viderunt eum oranes qni habitabant Lydd;E et Saronse qui conversi sunt ad Dominiira. 36. In Joppe autera fuit quœdam discipula, nomine Tabitha, quse interpretata
se leva.
Tous ceux qui habitaient à Lydda dans Saron le virent, et ils se convertirent au Seigneur. 36. Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, 35.
35.
et
;
Hœc erat plena operibus bonis, et eleeraosynis quas faciebat.
mot qui se traduit par Dorcas. Elle était remplie de bonnes œuvres et des aumônes
dicitur Dorcas.
qu'elle faisait.
autem in diebus
37. Factiim est
37. Or il ariiva en ces jours-là qu'étant tombée malade, elle mourut; après qu'on l'eut lavée, on la mit dans une chambre
illis
ut infirmata moreretm-; quam cum lavissent, posiierunt eam in cœnaculo.
haute. 38. Cura autem prope esset Lydda ad Joppen, discipuli audientes quia Petrus
Joppé,
les
csset in ea, miserunt duos viros ad eum, rogantes Ne pigriteris venire usque ad
Pierre
y
hommes, pour
:
nos.
39. illis.
Exurgens autem Petrus, venit cum Et cum advenisset, duxerunt illum
cœnaculum omnes viduee
in
;
et
circumsteterunt illum
fientes, et ostendentes ei
tunicas et vestes quas faciebat illis Dorcas. 40. Ejectis autem omnibus foras, Petrus ponens genua, oravit et conversas ;
Une paralysie qui a duré si longtemps ne peut guère disparaître que par l'effet d'un miracle. Ait... Petrus (vers. 34). Sans doute en vertu d'une inspiration spéciale
aniiis octo...
—
de l'Esprit- Saint. Cf. ni, 4 et
fs.
De nouveau
m,
12 et 16) l'apôtre attribue hautement la guérison à Jésus Sanat te Dominus... Surge, et sterne. Comp. les mots sembictbles du (cf.
—
:
Maître en des circonstances analogues Viderunt (vers. 34; Luc. V, 24; Joan. v, 8. omnes dans le sens large: cf. vers. 39 vin, 1, etc.)... Le miracle fut bientôt connu h Lydda et aux environs, et 11 produisit un prompt et heuCfmversi svnt wl... Saronœ. reux résultat Ij€ grec a l'article: tov X!aptôva. Il ne s'agit donc pas d'une ville, mais de la petite plaine de Saron, mentionnée plusieurs fols par l'Ancien Testament et dans laquelle se trouvait précisément Lydda. Cf. U. xxxiii, 9; xxxv, 2, etc. Elle longeait la Méditerranée, du Carmel à
divin
:
—
;
:
Et comme Lydda
38.
—
était
près de
disciples, ayant appris que était,
envoyèrent deux
lui
lui faire cette prière
:
Ne
tarde pas à venir auprès de nous. 39. Pierre, se levant, alla avec eux. Lorsqu'il fut arrivé, on le conduisit dans la chambre haute; et toutes les veuves l'entourèrent en pleurant, et en lui montrant les tuniques et les vêtements que leur faisait Dorcas. 40. Aj'ant fait sortir tout le monde, Pierre se mit à genoux et pria; puis se
de Xénophon et d'EuriRapide éloge de l'héroïne de ce petit récit, vers. ZQK Saint Luc relève ses bonnes œuvres et ses aumônes multiples. Notez la locution plena..., chère à notre auteur (comp. Morerclar VI, 8; xiti, 10; xix, 28, etc.). (vers. 37). Les détails lavissent, posueruxt... montrent que la mort fut dûment constatée. Tn cœnaculo (èv ÛTTYipcao)) dans une chambre
femme dans pide.
—
les
Eœe
écrits
erat...
—
—
:
haute. Cf. i, 13, etc. Ainsi qu'il a été dit plus haut (notes de v, 6), d'ordinaire, en Orient, la
sépulture suit de très près la mort; mais, dans le cas présent, comme saint Pierre était diins le voisinage, les disciples retardèrent les funérailles, parce qu'ils espéraient qu'il leur rendrait leur Prope... od Joppen (verchère bienfaitrice.
—
distance qui sépare les deux villes RoganUs : Ne pigritcest d'environ 15 kll. set 38).
rin...
Il
mèrent
La
—
est évident
que
lis
messagers infor-
prince des apôtres du motif pour
le
le-
ardemment désirée. Il exargens.. demande
JufTa.
quel
36-43. R^'-gurreciion de Tabitha h Joppé. Joppe. L'ancU-nne Yâ/ô; aujourd'hui Jjtffa, le port pTincli»al de la Palextlnc. Cf. Jon, i, 3, etc.
accéda aussitôt à leur venit... (vers. 39). Circumsteterunt illum... Scène très émouvante. Il était Impossible que saint Pierre résistât h cette i)rière muette, m;il8
—
Tabitha ai la forme araméonne du nom hébreu fp'fAyth (<:t. IV Rpg. xii, 1; I Par. vm, 9;, qui c«t très exactement représenté en grec par Dorras (Aop/7;), ou gazuUo. On retrouve ce mot grec employé comme nom de
sa
visite
était
si
.
:
—
éloquf-nte les
:
ostendentes
ei...
vôtemcnts Inférieurs
faclehat...
Tunicas
et
vestes:
—
Quaa
vêtements que c.-à-d.. loreau'elle était avec eux
Dans
Dorcas faisait
—
et supérieurs.
le
grec
:
Tous
les
;
o XX a,
ACT. IX, 41
680
Tabitha, surge. At illa dixit aperuit oculos suos et viso Petro, rese-
ad corpus,
:
;
dit.
Dans aiitem
41.
eam
illi
manum,
erexit
ciim vocasset sanctos et viduas, a?signavit eam vivam. 42. Notum autem factum est per iiniversam Joppen, et crediderimt multi in ;
et
—
X, 2
il dit le corps Tabitha lève -toi. Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle se mit sur son séant. 41. Il lui donna la main, et la leva et ayant appelé les saints et les veuves il la leur rendit vivante. 42. Ce fait fut connu dans tout Joppé, et beaucoup crurent au Seigneur.
tournant vers
:
,
,.
;
,
Domino. 43.
Factum
moraretur
quemdam
est
autem ut dies multos apud Simonem
Joppe,
in
coriarium.
43. Or il arriva que Pierre demeura des jours nombreux à Joppé, chez un corroyeur nommé Simon.
CHAPITRE X 1. Yir autem quidam erat in Caesarea, nomine Cornélius, centurio cohortis quse
dicitur Italica, 2.
lorsqu'elle
vivait.
Deum cum
ac timens
religiosus,
—
omnibus
Ejeclis...
(vev-
Notre-Seigneur dans une circonstance analogue, dont Pierre avait été témoin (cf. Matth. ix, 25). L'apôtre voulait n'être pas troublé dans sa fervente prière (ponfna genva...). Tabitha surge. En araméen Tabitha, cumi; ce qui rappelle le « Talitha cuml » adressé par Jésus à la fille de Jaïre. Aperuit oculos... Ce fut la Cf. Marc, v, 41. première marque du retour à la vie puis resedit. Le récit est très dramatiq.ue Dans... manum, set 40)
:
ainsi qu'avait fait
—
:
.
—
;
:
1.
y avait à Césarée un
Il
nommé
homme
Corneille, centurion de la cohorte
appelée l'Italienne, 2. religieux et craignant Dieu avec
vont être racontés. Sur l'expression dies multos (-^[xépaç Ixavà;), voyez le vers. 23 et le commentaire. Apud... coriarium. Ce ti'ait prouve que saint Pierre se mettait déjà résolument au-dessus des coutumes et des préjugés des Juifs en effet, pour ceux-ci le métier de tanneur était regardé comme Impur sous le rapport légal, à cause des dépouilles de toutes sortes d'animaux qu'il obligeait à manier.
qui
—
;
2»
Le centurion une
Corneille et saint Pierre ont vision céleste, qui les prépa-
l'un et l'autre
rait à l'accomplissement
1-16.
X
de grandes choses.
—
,
1-8. La vision de Corneille un Chap. X. ange l'engage à faire venir saint Pierre auprès L'écrivain sacré nous donne d'abord, de lui. comme pour Tabitha (cf. ix, 36) et pour d'autres personnages (voyez iv 36; vi, 8, etc.), une :
—
,
courte description du héros de l'épisode qui in Csesarea (cf. viii, 40 et suit. Sa résidence le commentaire). Son nom était tout à fait romain Cornélius. Il appartenait certainement au paganisme, ainsi qu'il résulte de tout le récit (cf. vers. 34, 37; xi, 1, 3, 18, etc.). Sa fonction (centurio) était honorable, quoique modeste. Dans les armées de Rome, un centurion commandait exactement à cent soldats, et de là son Cohortis : la dixième jiartie d'une légion titre. de six mille hommes. La cohorte en question portait vraisemblablement son nom (Vitalica, parce qu'elle avait été levée en grande partie en Italie, Religiosus, ac... et non dans les provinces. (vers. 2). Corneille étalt-ll prosélyte dans le sens strict, c.-à-d, affilié au judaïsme par la circoncision, comme tant d'auiros étrangfrs? Quelques commentateurs l'ont conclu de l'expression Hmert.y T)"?/»! (cpo^o'jaevo: tov (dz6v),(\\i\ désigne certalnouicnt des ^nosélyteb un peu plus loin (cL :
:
—
Corroyeur
t'-fTyptien.
(D'npTon une peinture de
erexit...
(veru.
41;.
qae Jésus avait flli
la
—
AsnigmvH...
ronrlu à la vi;uve de
reiwasclté. Cf.
Luc. vu,
16.
—
C'e«t ainsi
Naïm son
Notum
fa-
(yen. *\ ). Même réHultat que pour Rnér1«on du paralvtUine. Comp. le vcrp, .?5. Facium t»U. (vers. 42;. Truusliion aux falu
ctum
—
—
toiii)M.'aa.)
ent...
.
.
AcT. X, 3-9.
68t
omni domo sua, faciens eleemotymift multas plebi, etdepn^caus Deurnseuptr.
toLte BA maison , faisant beauconp d'aamÔDOb au peuple, et priant Dieu sans cesse. 3. Il vit clairement daus une vision vers la neuvième heure du jour, un ange de Dieu qui entra chez lui, et lui dit Corneille. 4. Et lui, le regardant, fut saisi de frayeur, et dit Qu'y a-t-il, iSeigneur? L'ange lui répondit : Tee prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il b'en e>t souvenu. 5. Et maintenant envoie des hommes à Joppé, et fais venir un certain Simon, qui e«t surnommé Pierre. G. Il est logé chez Simon le corroyenr, dont la maison est près de la mer c'est lui qui te dira ce qu'il faut que tu fasses.
3. Is vidit in visu manifeste, quasi hora diei nona, angelum l>ei introenn-
,
tem ad
:
4.
At
sibi
Corneli.
:
intuens eura, timoré corr.
ille
ptUH, dixit
:
dicentem
se, et
:
Quid
Domine?
est,
-
Dixii
autem illi Oraiiones tuœ et eieemo-ynsftuœ ascciiderunt in memoriam in con:
specta Dei.
Et nunc mitte viros in Joppen, et Simouem quemdam, qui cognominatur Petrus. 6. Hic hospitatnr apud Siraonem quem5.
accersi
dam
;
mare
coriarium, eu jus est domus jiixta hic dicet tibi quid te oporteat ;
facere. 7. Et cum discessisset angolus qui loquebatur illi, vocavit duot» doraesticos suos, et militem metuentem Dominnra, ex his qui illi parebant; 8. quibuH cum narrasset orania, misit illœ in Joppen.
Lorsque l'ange qui lui parlait se fut il app>ela deux de sck domestiques et un solaat craignant le Seigneur, de ceux qui li;i obéissaient; 7.
retiré,
8.
après leur avoir tout raconté,
envoya à Joppé. [K Le lendemain,
comme
ils
les
il
étaient en
y.
saint Pierre.
:
—
D'aprH
:
fit
m,
1.
la
.
grande» fa»*enr qnl lui était offerte. -• le
.
An
f,rec a
Vulgatc
la
,
.
a tr.idult plus haut (cf. vei-s. î' ) par < rellglonarm» QnihiLit sus ». sager« étant de« honitn»-^ tuiioTi crut devoir les mettre au cumant de ce
mm
—
centurU»n «^talt éveillé et priait lnrw|uo l'ange lui apparut. Born norm. S. trois heure« de raprè«-nildl. Cf. le
fa-
—
Heu de» mots mrtufntem Domimim simplement l'épltliète cOaiof, <iuc
:
le viro. 30,
illi'^
—
«
obJocilTe.
iter
les
—
—
die,
envoyés de Corneille à trouver pins facilement Htr dtrft... Dans ses prléret, 1« centurion avait sans doute demandé & Dlea âm lunjléri'S plus compUte?* ror la manléro de !•• servir; l'ange lui liniiqne le docteur qui devait Cum dlmrssiafrt les lui apporter blentAt. (VI- rs. 7-8). Corneille exi<;nte snr-l«'-ohamp rordn» reçu dn ciel, tant il avait hâte de mettre à pro-
xni, 10, 28). Cela paraît difficilement conclCum Hablc aTec le vers. 28. Cf. x, 3 et »n. omni domo... Ce détail relèTc l'étcnilnc de son toute sa maison ( sn fauiiUo cl enprlt relli(1enx BC9 serrltearB ) éult monothéiste comme lui, et Farierts adorait le Dieu unkjne deg Jnifs. eleemntujna» : comme nn autre pleax ceninrlon riebi. C.-à-d. do révnnglle. Cf. Luc. vu, .5. à la nailon juive. — I>rprcraiin... tempfr. Autre preuve manlff-^te de pl«^u*. — Is .. in riitu (vfm. 3>. Apr<S« ces pnHlminalres, nong arrivons Muni/ri-te (çavîpw;) par au fuit prltiL-lpal. oonit^fuent, iTune manière n-olle, «Tldente,
—
autem
Postera
:
—
qui s'étutt passé.
— Anftelxim. Ce mcMaRir
célette était vêtu de blnnc. Voyez
— nu
intuen». ~ regard ch^^r r~ rhearet attentif (irr^-Ta;). Tinvrre rnrrrptua : alniti qu'il arrive pfenqtMj toujour* d«vant UTM» api'arltlon «umaturrlle. (ymHi<nen twr... Réponv toute conM>lante de l'ange. l/cn mota in mnnorinm Mgninent comme un mémorial, qui a rappelé à Dleti ton «opvenlr. et qnl r.i p*»rté h l'aroonler une grande faveur. Comj). liCV. n, 2. où la partie du «acrlflce nim aanRlant «1»«' le prêtre devait hrftli^ mjr l'autid <lc» holocauste* eut appelée 'atibiraA, mémorial, ce qui fait •ouvi'Ulr. Vdvpï auMl Toh. xri, In. /Tf nunr le
veiT.
ver*.
(
4
30.
»
:
.
d*nn
'
,
—
Ont Us de rermrenr
tmv*«
à Pnai|iH.
:
—
mtiu
r '.>»?
i'«.(,i.
— Le ii««i; /»u
.
•
•
9-1«. Ralnl Pierre e«t
anc vision au rôle qui
lul-mém.
Pontera dit. \a^ villes de l'une de ilouM benps de marrhe, poaalble aux moMagrrH <U
étalent séparées
.-rw .l-c).
d'un** seule traita*. «
jralder
caravauv autt partie
cin*
|.r.
allait lui étr>
pf
<•>:.:[>.
J<>pp4 et de Oeaare* l'AUtr* cl
U
faire
Kn »u|*|ii«»«i vvn qualrv
par environ
D'av.> t<>ti: -
'
AcT. X, 10-17.
^89,
cientibus, et appropinquantibus civitati,
ascendit Petrus iu superioia, ut oraret cirea horam sextam.
route et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le haut de la maison, vers la sixième heure, pour prier.
10. Et cum esuriret, voluit gustare. Pnrantibus autem illis, cecidit super eum mentis excet^sus
10. Et ayant faim, il voulut manger. Mais pendant qu'on lui préparait quelque chose, il lui survint un ravissement d'es-
;
prit
apertum, et descendens vas quoddam vehit linteum magnum quatuor initiis summitti de caelo 11. et vidit Cc'elum
,
in terra m,
il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe liée par
les quatre coins, qui descendait du ciel sur la terre 12. à l'intérieur il y avait toutes sortes ;
quo erant omnia quadrupedia,
12. in
:
11. et
de quadrupèdes, et de reptiles de
et serpentia terrae, et volatilia caeli.
du ciel. Et une voix se
la terre,
et d'oiseaux
Et facta
13.
est
vox ad eum
Surge,
:
occide et manduca. 14. Ait autem Petrus Absit, Domine; quia nunquam manducavi omne com-
Petre
;
:
mune
immundum.
et
eum commune ne
Et vox iterum secundo ad
15.
Quod Deus
puriticavit, tu
:
dixeris. 16. Hoc autem factum est per ter, et statim receptum est vas in cselum. 17. Et dum intra se haesitaret Petrus,
dut camper eu route, pour repartir le lenet arriver à Joppé vers le milieu du jour. » Comp. les vers. 23-24, où nous verrons le voyage de saint Pierre durer le même temps. In superiora. Dans le grec èui to ôôifjLa. C.-à-d., sur le toit plat, où l'on se retirait parfois pour prier, ou pour goûter un peu de calme et de solitude. Cf. I Reg. ix, 25-26', II Reg. xi,
13.
fit
entendre à
lui
:
Lève -toi, Pierre; tue et mange. 14. Mais Pierre dit Je ne le puis, :
Seigneur; car je n'ai jamais rien mangé de profane et de souillé. 15. Alors la voix s'adressa à lui une seconde fois Ce que Dieu a purifié, ne l'appelle pas profane. 16. Cela se fit par trois fois, et ensuite l'objet fut retiré dans le ciel. 17. Et tandis que Pierre hésitait en :
un
elle
est tout effrayée par
demain
nappe contenait des animaux de toute espèce, et beaucoup de ceux-ci étaient impurs au point de vue de la loi juive. Nunquam nianducavi. Les Israélites étaient très fldèles à pratiquer
—
:
2; Jer. xix, 13; Zach.
etc.
i, 5,
—
Horam
sex-
tam. Midi; heure consacrée à la prière chez les Juifs. Gustare (vers. 10). De même dans le grec Yô-jcrarrOat prendre de la nourriture. Mentis excessus. Une extase proprement dite,
—
:
,
—
comme
le dit
le
—
texte original (ïy.azaaiç). 11). Comme plus haut,
Cielum apertum (vers. VI r,
.'»6.
—
V^as
qvoddam. Hébraïsme
précise. C'était
:
un
objet.
dune manière
Cet objet est aussitôt décrit
plus
comme une grande nappe, dont
quatre coins étaient relevés et attachés ensemble, et qu'une main Invisible faisait descendre lentement du ciel. Quatuor initiis. Le Bubatantlf grec àp"/*ï<; a été traduit trop servilement; il dé-iigne les angles, les extrémités de la napj)C. Le participe Seo£(X£vov, Hé, qu'on lit en diverH manuscrits et dans le texte grec ordinaire, n'est probablement qu'une glose. In fjuo... omiiia... (vers. 12). C-à-d., les animaux terrestres et aériens de toute espèce. Les animaux aquatiques n'étalent pas représentf'-B, parce qu'ils ne peuvent vivre en dehors ('e le ir élément, et que, d'après le ver». 13*», toi g lej êtres <vintenufl dans la napjK! étalent vivants. les
—
—
—
Surge,...
'vern. 13).
La
vision se rattachait donc directement à la faim de calnt Pierre.
—
oecirle...
AbHt (yen.
14).
Dans
le
grec
:
(j-rjôaixô);,
nallcmcnt, ]amal«. L'&rae religieuse de
l'aj^ôtre
tel
ordre; en effet, la
—
cette loi,
même
à l'étranger,
même
en face des
menaces de leurs persécuteurs. Cf. Dan. i, 8 et ss.; II Mach. vi, 18. On voit de nouveau par ce trait que ceux des premiers chrétiens qui étaient d'origine juive continuaient de se conformer strictement aux prescriptions légales.
—
commune (profane) est synonyme de immundum. Cf. Marc, vu, 2. — Quod Deus L'adjectif
ce que Dieu a puriflcavit (vers. 15 \ C.-à-d. déclaré pur. Cette déclaration était évidente, dès là que la nappe symbolique descendait du ciel, et que le Seigneur lui -môme avait ordonné à :
manger de tout ce qu'elle contenait. Par ce langage si net, Dieu révoquait la partie de la législation mosaïque qui concernait les aliments; mais, comme le montrera la suite de Pierre de
l'épisode, la
pensée divine allait bien au delà de
ce point particulier. La nappe immense figurait le monde entier; les êtres de toute sorte qu'elle renfermait symbolisaient avant tout les païens
,
que Dieu voulait Introduire dans l'Église et que Pierre ne devait pas refuser d'y admettre.
—
Hoc... per ter (vers. 16). Cette triple répétition
avHlt pour but de bien inculquer au prince des apôtres l'Importante leçon qui vient d'être indiquée, et aussi d'enlever tout doute de son esprit au sujet de la réalité de la vision. ;-,o Saint Pierre à Césarée, auprès du centurion
X, 17-48. 17-23. Arrivée des messagers de main l'apôtre part avec eux.
Cornclile.
;
—
l'officier ro-
naesitaretn
ACT. X, 18-24. lui-raôme sur
le sens de la vision qn'il avait vue, voici qtie les hommes envoyés par Corneille, cherchant la maison de yiiuon, 86 f)résentèrent à la {)orte. 18. Kt ayant appelé, ils demandèrent pi c'était
là
que Simon, surnommé Pierre,
était logé.
Pendant que Pierre
19.
vision,
l'Esprit
lui
dit
à
|>enKait
Voici
:
la
trois
hommes
quidnam
esset nsio quam vidisset. e< oe qui missi erant a Cornelio, inqiiirentes domum Simouis, astiterunt ad viri
januam.
dixit Spiritus ei
envoyés.
illos.
;
uns
des gnèrent.
frères
de
l'accompa-
J(»j»jic
Le lendemain il entra dans CésaOr Corneille les attendait et avait
réuni fcs parents et ses aiuis intimes.
D.wirt
Iv
gric
Si/iropei,
:
il
était
les
plus
onibarrasp*^,
(>erplexe, ne Fâchant pas (l'alx>rd quelle signlfl-
—
spéciale il devait donner à la vision. jaiiuam. l.e mot ti'j'/ôjvx déiiigne d'ordl» naire nne grande jxtrte extérieure. li'équl valent grtc de C'içUante (vcri». 19), fv0'jno*ju.£vo'j, Pierre toorc«t une exprt'Bhion trt-s énergique naît et retournait dans son eoprlt les dtveni détails de l'apparition céleste, c Pemlant qu'il cherchait ainsi, l'explication vint t<>ut à coup, > donnée par Dieu lui-même: DLcit Splrituji... En effet, i»ar cet avertissement de l'FJiprltSaint, l'arrlrôe dcH messagers de Corneille étitit Desmise en relation directe avec la vUion. cendf (ver», tyi) car ïMerre était encore sur le XihH toit plat de la maison. Cf. Tcm. 9*. dubunnji. \Ai grec nr.îèv ÔiXxp'.vôiACvo; jwut
cation
Ad
—
:
—
:
—
n'établl.M<ant aucune diNlinrtion (entn* Juiftt et (ientils). Voytz xi, 12 et le com.4<t viroê ( vem. SI ). I^s mots mentaire.
sIgniU' r auAfi
:
qu'on lit darni le grec ordln;iln<, manquonl dans les melllctin maiiUHcrIts, comme dans l.i Vulgate, et sont
c
covoyéd vorH
lui juir C«> im-IIIo
—
».
probiblemenl a|»ocrjphes. Qui «' frunt (verM-t 33). La réiMimw lUs meMuigers u la question Je Pierre e«t n-marqnatdr i...r mi précUlon et sa Impllt-ln^. Klle romnieiice par un \^\ élo<re dn ceutunun, dont elle rauto les rappi»tLi suit ateo
Ecce
:
quœruut
viri très
Surge itaque, descende,
20.
vade
et
ego misi
nihil dubitans, quia
eis
autem Petrus ad viros, Ecce ego sum quem quœritis «juse
21. Descendens dixit
:
;
quam
causa est propter
22. Qui dixerunt
venistis ?
Cornélius centurie,
:
vir justus et timens
Deum,
et te.*<timo-
nium habens ab universa gente orum, responsum accepit cto, accersire
in
te
.ludje-
angelo san-
al»
domum suam,
et
audire verba abs te. 23. Introducons ergo eos, recepit hospitio; se<pienii autem die, surgens proet quidam ex frafectus est cura iliis tribus a!> .lojipe comitati sunt eum. ,
autem die introiWt Cwsa-
24. Altéra
24. rée.
illic
te.
:
;
vocassent, interrogabant
haberet hospitium. 19. Petro autera cogitante de visione,
cum
:
cum
Et
18.
Simon, qui cognominatur Petrus,
si
qui te demandent. 20. Lève-toi donc, descends, et va avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai 21. Pierre, étant descendu auprès de ces hommes, leur dit Me voici, je suis celui que vous cherchez quel est le motif pour lequel vous êtes venus? 22.118 dirent Le centurion Corneille, homme juste et craignant Dieti, auquel toute la nation juive rend témoignage, a reçu d'un ange Paint l'ordre de te faire venir dans ^a maison, et découler tes paroles. 23. Pierre, les ayant donc fait entrer, leur donna rhosi)italité puis, le jour suivant, il partit avec eux, et quelques-
G83
ream. Cornélius vero expeclabat
\\\on,
convocatis cognatis suis, et neccssariis amicis.
stt
(jui-tuê et timenn...), soit
Dii'O (les
Jn'f»
îf^
mots ab univtrra gmle sont
populaire
tous len Israélites de en ptu de mots robjti ro-ponsum accepit... (dans (
:
<
elle signale
même
la
«ic
Nouvo.tu Testament, le grec è"/pr,}jLaTtVjr, désigne loaJours une rérelation céleste; cf. Matth. n, It, 22; Luc. n, 2, 26; Hebr. vm,6 et ii, 7». miiM>l<>n
:
Audire
rerfca...
le
—
toi
C.-à-d.. |>our étn* nti..
sur ce qu'il
(vers. 23)
dtiit
faire.
—
/.
((Oolque les Juif» ne
:
icir
i.-n.
^'.-
........
...
,
.4^
aux païens. Cf. vers. 3h. MaU Pierre entre réMlument dans la voie qui lui avait été rhoftpitallié
réci-mment
par Dieu.
tro-c^i-
—
Sequ^nti... dif.
C'était le trolstème ]our depuis la
Comp.
vUlon de Cor*
Quidam
rx fratriéulent d'origine JulTe, d'aprèi le vrm. 46. et au noutbre de »lx d'après xi, 12. ilt probablement que sa con.^nlnt Plinellle.
but...
Ces
le
vers. 9.
chrt'-ilens
'
duite ser avtiir
;•«
aTcc
lui
plus tard,
et
II
lient
des témoins de ce qat allait
à
m
p.uM'r.
—
24-ï7.
Arrhér du
Altéra... dif
:
«ué*»
prl'
le
q
.
1«
-•
notes du ver». 23*. — A'x/ <..'.* '-i/. tV ir-Wt et '" les su'vants attentent la rirri'M»' Ar 1-» f 1 l> « C'-rnollle. Ia^ i»arent« avait réunit en grund non. !
1
ACT. X, 25-33.
684
Et factum est cum introisset Peobvius veuit ei Cornélius et procidens ad pedes ejus, adora vit. 26. Petrus vero elevavit eum, dicens Sur^e, et ego ipse homo sum. 27. Et loqueus cum illo, iutravit, et invenit raultos qui conveneraut. 25.
trvis,
;
:
25. Et il arriva que, lorsque Pierreentrait, Corneille vint au-devant de lui ;
tombant à ses pieds, il se prosterna.. 26. Mais Pierre le releva, en disant Lève -toi; moi aussi, je suis un homme. 27. Et s'entretenant avec lui, il entra, et
:
et
trouva beaucoup de personnes assem-
blées.
28. Dixitque
ad
illos
modo abominatum
sit
:
Vos
quo-
scitis
viro JudaBO con-
jongi aut accedere ad alieuigenara
sed
;
Deus neminern communem aut immundura dicere hominem. 29. Propter quod sine dubitatione raihi ostendit
veni accersitus. Interrogo ergo
causam
accersistis
quam ob
me.
A
nudiusquarta 30. Et Conielius ait die usque ad hanc horam, orans erara :
hora nona in domo mea; et ecce vir steaute me in veste candida, et ait
tit
:
28. Il leur dit Vous savez que c'est une abomination pour un Juif de se lier avec un étranger, ou de s'approcher de lui; mais Dieu m'a appris à n'appeler personne profane ou souillé. 29. C'est pourquoi je suis venu sans hésitation, lorsque j'ai été appelé. Je vous demande donc pour quel motif vous m'avez appelé. 30. Alors Corneille dit Il y a quatre jours à cette heure -ci que je priais dans ma maison à la neuvième heure et voiri qu'un homme se présenta à moi vêtu de :
:
;
blanc, et dit 31. Corneli, exaudita est oratio tua, et
eleemosynaB tuae commemoratse sunt
in cons])ectu Dei.
32. Mitte ergo in Joppen, et accersi Simonem, qui cognominatur Petrus hic ;
hospitatur
domo Simonis
in
coriârii,
juxta mare. 33. Confestira ergo misi ad te, et tu bene fecisti veniendo nunc ergo omnes nos in conspectu tuo adsumus, audire ;
lui (comp. le vers. 27" ) partageaient Bans doute ses sentiments religieux et il désirait les faire participer aussi à la grâce insigne qu'il Cum introisset (vers. 25). Plutôt, espérait.
Simon avec
,
—
d'après
ers.
le
27».
grec
:
Comme
— Obvius
entrait.
Comp.
le
Première marque de procidens... iadoravit
La seconde,
respect.
il
venit...
BigniQe 11 lui rendit hommage), est plus expresBivc encore. C'était Hi, chez les Orientaux, l'attitude d'un Inférieur devant son supérieur; mais une manifestation de ce genre était très extra:
d'nn Romain, surtout Dans saint Pierre, Corneille Petrus... elevavénérait un envoyé de Dieu. vit... (ver». 26). Comparez, dans l'Apocalypse,
ordinaire
devant un
de
la
part
Juif.
—
xtx, 10, la conduite et les paroles analogues de raofre devant lequel saint Jean s'était prosterné. Lo({u^n» fvers. 27). Le mot grec (J\j4rj\}.ù.wi apiMiK; HD'; conversation d'une certaine durée. JntravV.... Ce qui a été raconté dans les veriet« 2fi et 26 s'était donc patsé en dehors de la
—
—
maison.
W-33. Hur rion
la
lai e.xpriHc
envoyé chercher.
demande de le
Pierre, motif pour lequel
—
Dixllque...
le
centu-
il
l'avait
L'apfttre
prend
la parole, i>')Hr faire une réflfîXlon préalable et ponr expliquer comment Inl, Jnlf de nalnsance, pénétré dam ane maison habitée par des il 'a
:
31. Corneille, ta prière a été exaucée, tes aumônes ont été mentionnées devant Dieu. 32. Envoie donc à Joppé, et fais venir et
Simon qui est surnommé Pierre il est logé dans la maison de Simon corroyeur,. près de la mer. 33. Aussitôt donc j'ai envoyé vers toi, et tu as agi avec bonté en venant ; et maintenant nous voici tous devant toi, ;
païens.
—
Abominatum. Le grec
àOéfJLiTOv, illicite.
Quoique
dit
feulement avec les
:
les relations
païens ne fussent pas directement interdites aux Juifs, ceux-ci avaient néanmoins à cœur de les éviter le plus possible, par crainte de contracter quelque souillure légale. Saint Pierre parle de ce fait comme d'une chose connue de Corneille et de ses amis (vos scitis), qui vivaient dans un milieu juif. Comp. Tacite, Hist., v, 5; Juvénal, Liv, 103, etc. Le verbe conjungi (xoXXaTOat) suppose des relations Intimes; accedere {Tzpoalp-/£<TOai) est plus général et marque les rapports ordinaires de la vie. Sed mihi ostendit... En lui disant Va avec eux sans hésiter (comp. le verset 20), Dieu avait donné à Pierre la clef de sa vifrion, et loi avait appris qu'il ne devait nemiSine dubitatione nern communem... dicere. (vers. 29):àvT[ppTiT(«);, sans contredire, sans proInterrogo er^o... Après cette explication testycr. prélimnairc, saint Pierre prie le centurion de lui dire à son tour dans quel but 11 l'avait fait venir. I je centurion répondit en racontant brièvement, vers. 30-32, la vision céleste qu'il avait eue Inlraôme (comp. les vers. 2-3). A nudiusquarta... usqve... (vers. 30). Plus clairement t « quarta abhino die ». In veste c.aruHda
—
:
—
—
—
—
().a|j.7rp7., brillant) est
vers.
S*»-
—
In conspectu
un tuo.
détail
Dans
nouveau.
Cf.
les meilleur »
"?-
% ti
«i^Q^UI
y-'
'Wi 4^
AcT. X, 34-39.
686
omnia quaecumque Domino.
tibi
prœcepta sunt a
34. Aperiens autera Petrus os suum, In veritate coniperi quia non est pei'sonariim acceptor Deiis, 35. sed in omni gente qui timet eum, et opeiatur justitiam, acceptas est illi. dixit
:
pour entendre tout ce qui t'a été ordonné par le Seigneur. 34. Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit En vérité, je reconnais que Dieu ne :
fait point acception des personnes,
mais qu'en toute nation celui qui
35.
le craint et
qui pratique la justice lui est
agréable.
Verbum
Deus
37. Vos scitis quod factura est verbum incipiens enim per universam Judœam a Galilsea, post baptismum quod prsedi-
36. Dieu a envoyé sa parole aux enfants d'Israël, annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. 37. Vous savez ce qui s'est passé dans toute la Judée, ce qui a commencé en Galilée, après le baptême que Jean a
cavit Joannes
prêché
36.
raisit
Israël,
filiis
annuntians pacem per Jesum Christum hic est omnium Dominus.
:
:
;
Jesum a Nazareth, quomodo unxit eum Deus Sjuritu sancto et virtute, qui benefaciendo,
pertransiit
et
omnes oppressos a diabolo, Deus erat eum illo.
sanando quoniam
Et nos testes sumus omnium quse regione Judasorum et Jérusa-
oint de l'Esprit-
Saint et de force Jésus de Nazareth, qui est allé de lieu en lieu en faisant le bien, et en guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable, parce que Dieu
avec
était
39.
;
comment Dieu a
38.
38.
lui.
Et nous sommes témoins de tout
39.
lem, quem occiderunt suspendentes in
ce qu'il a fait dans le paj^^s des Juifs et à Jérusalem, lui qu'ils ont tué en le sus-
ligno.
pendant au
fecit in
manuscrits grecs on
lit
:
en présence de Dieu.
C'est la leçon la plus probable.
34-43. Discours de saint Pierre au centurion Notez l'introduction solennelle
bois.
antiques, c'est la bonne nouvelle de la naissance du Messie, Notre-Seigneur Jésus-Christ. En effet,
Les vers. 34-35 forment un petit cxorde, tiré des circonstances louange h Dieu, qui appelle
anges l'avaient annoncée aux pasteurs de Bethléem, comme un événement qui apportait le bonheur et la paix {annuntians pacem per...). Cf. Luc. II, 14. Mais ce message était aussi destiné aux païens qui croiraient en Jésus, puis-
aussi les païens au salut, lorsqu'ils s'en
qu'il est
—
et à ses amis.
du narrateur
:
aperiens...
os... Cf. viii,
35, etc.
:
dignes. Vient ensuite le corps sets
du
montrent
discours, ver-
36-43, dans lequel saint Pierre expose briè-
vement
la
vie,
la
mort
et la résurrection
—
de
JésUs en tant que Messie. In verilate comperi ( au temps présent dans le grec « deprehendo , cogno8c<^> >>). L'apôtre, ému de ce qu'il vient d'entendre, et rapprochant le récit de Corneille de la révélation qu'il avait reçue lui-même, commence par faire l'éloge de l'inflnie bonté de Dieu & l'égard de tous les hommes. Non... persouarum acceptor. Hébraïsme, pour désigner limpartlallté. Dieu ne favorise personne aux dépens ded autres. Cf. Deut. x, 17; II Par. xix, 7; 8ap. VI, 8; Rom. ii, 11, etc. Sed in omni (ajjectlf accentué) gente... Preuve évidente que Dieu ne faisait pas acception de personnes. Jusqu'alofii la vocation à la foi chrétienne avait été i)Utt<,at le partage des iBraéiltes. Après ce pftlit cxorde, l'apôtre se met à prêcher directement Jéaufl-Chrl-t à ton audluMre i)aïcn. Pour les ers. 36 -3S, la phrane est assez enchevêtrée dan4 le grec ordinaire ot dans quelques manuscrit; le« témoins 1<-b plus anciens ont la môme :
—
—
—
Ieçi)n
que
la Vulgat*».
—
Verhum
mialt...
(
ver-
36; le mot />-?!/« n'eut jiaa bl»;n garanti). Cette parole «"tov /.'iYOv avec l'arllcle la parr)le par excellence >, envoyée en promlfr lieu aux Juif* (/110$ lirael) conformément aux oracles set
:
les
et
que
omnium Dominus. Comp.
—
43*>.
Vos
les vers.
35»
scitis (vers. 37). Pierre
suppose
pu ignorer
entière-
ses auditeurs n'ont pas
ment
ce qui concernait Jésus -Christ, dont les miracles, la prédication et la sainteté avaient fait tant de bruit dans toute la Palestine (Ju-
dseam dans subslantif
le
sens
large).
que nous
pîiîJ.a,
—
Le
Verbum.
lisons ici dans
le
générale que Xoyoç (comp. le vers. 36«); Il désigne la prédicaIncijiiens... a Galilœa. C'est, tion évangélique. en effet, dans cette province qu'avait été inauguré le ministère public du Sauveur (cf. Matth. IV, 12, etc.), peu de temps après le ministère préliminaire de Jean -Baptiste (post baptismum Jesum a Nazareth quod. ). Voyez i 22». (vers. 38). Ces mots sont h l'accusatif, parce du qu'ils dépendent encore du verbe « scitis » moins, telle est la construction qui semble la Quomodo unxit... Sur cette plus naturelle. Et vironction, voyez les noces de iv, 27. tute : pour rendre le Messie capable d'accomplir grec, a
une signiflcation plus
—
.
—
,
.
;
—
—
—
actions d'éclat qui vont être Indiquées. Pertransiit benefaciendo et... Admirable résumé de la vie publique de Notre-Seigneur, en ce qui concerne ses niiniclcs soit de bonté, soit de puissance, qui attestJilcnt sa mission divine (quoles
niam Nos
Deus...). Cf.
Joan.
testes... (vers. 39).
m,
2; vi, 27, etc.
Le témoignage des
—
apôtr^ii
AcT. A, 40-47. 40. Mais Dieu
ressuscité le troisième jour, et a permis qu'il se manifestât, 41. non à tout le peuple, mais au.x
témoins choisis d'avance par Dieu à nous, qui avons mangé et bu avec lui, ;
après qu'il morts. 42.
Et
il
est
ressuscité
d'entre
nous a ordonné de prêcher
les
et
d'attester au jteuple que c'est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et
des morts. 43. Tous les prophètes lui rendent témoignage que tous ceux qui croient
en
lui
nom
reçoivent par son
la
rémis-
sion des péchés.
:
puisqu'ils avalent été auprès de Jésus dcpuid le début do Ha vie publique. Cf. Qium oC'ldfI, 21-22; Luc. xxiv, 2H, etc. runt... Saint Pierre manque rarement de signaler ce fuit douloureux (cf. ii, 23; in, 17; v, 3o), auquel 11 a^8<)Cle d'ordinaire l'Idée glorieuse de
était irrécusable,
—
résurrection du Sauveur (hune Deun..., verDédit... mnni/eêlum... Jéiius ne so njaiiif Ata pa.s Indistinctement à tout le monde
la
set 40).
—
omni populo, moins, ceux auxquels 11 apparut daos son état glorieux eurent les preuves les plus |>alpableM, les pins évidentes, de son idennobia qui mandwtviinuji.. Cf. I, 4; tité Luc XXIV, 42-43, etc. Ri-marquez l'expression après «a Bortlc du tombeau (.non vers. 41
[>u
).
:
.
Uêtilnit
solennelle
—
prarordinatiê...,
ji
Pra-cfpit noblg... (ver». 42). Joan. xvii, 8. Souvent, et avec insistance. Cf. l, 8; Malth. zxviii, 19; Marc, xvi, 15; Luc. xxiv, 47, etc. Quia ipne... qut.„ Hèsumé d<> ce que devaient pn'^cher les a|»ôlre«. Sur le rôle de Juge dei vivants et d<-s moria (c.-4-d., des bons et dos cotiné par Dieu 4 Notr^'- Seigneur méch.intH //u(c Jésus -Chriiit, voyez Joan. v, S, 27, etc. omneê... (ver*. 43). Deux mots très ac^entuiW. Le sjilut apporté p^r le Memle, non seulement aux Juifs, mais à tous les hotninos, tel est vraU ment le sommaire do» oracles prophétiques. Nous avoni eu plus d'un»' fid« r<tcca*ion de le <llrr, on expliquant ce llvro et les évanvIIcM. Voyez l'intnxJuctiuu générale à oei ouvrage, t. I, pages
—
,
comp.
)
—
Dens
suscitavit tertia die,
eum
inanifestum tieri, 41. non omni populo, sed tcKtibus prœordinatis a Deo nobis, qui manducaet dédit
;
bibimus cum resurrexit a mortuis.
vimus
et
postquam
illo,
42. Et prœcepit nobis ]»raedicare jnpulo, et testiticari quia ipse est qui coiiest a Deo judex vivorum et mortuorum. 43. Unie omnes prophe ^e testiraoniura perhibent, remissioneni peccatorum acci-
stitutus
peie per in
44. Tandis que Pierre prononçait encore ces mots, l'Esprit -Saint descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. 45. Et les fidèles de la circoncision qui étaient venus avec Pierre furent frappés d'étonnement de ce que la grâce de l'Esprit- Saint se répandait aussi sur les Gentils. 40. Car ils les entendaient parler diverses langues et glorifier Dieu. 47, Alors Pierre dit E-^t-ce qu'on peut refuser l'eau, et empêcher de baptiser ceux qui ont reçu l'Esprit -Saint cninnie nous ?
687
40. Ilunc
l'a
nomen
ejus
omnes
qui credunt
eum. 44.
Adhuc loquente Petro verba hac, omnes qui
cecidit Spiritus sanctus super
audiebant verbum. 45. Et obstupuerunt ex circumcisiono fidèles, qui vénérant cum Petro, quia et in nationes gratia Siuritus sancti effusa est.
46. Audiebant enim illos loquentes linguis, et magnificantes Deum. 47. Tune respondit Petrus Nuraqnid aqiiam quis prohibere potest, ut non ba[)tizcntur hi qui S|ùritum sanctum accei>crunt sicut et nos? :
2-10.
—
Omnes qui
Une cuDdltiun
credunt...
mais aucune execption. 44-4H. Descente de Tl-jjprit- Saint sur Ton:
est posée,
""
compagnons, qui reçoivent ensuite W terne. Adhuc loquenlf... : de s« rto que la parole de l'a|>4^tre reçut du ciel même la plus prompte et la plus admirable confirmation. 5H>n discours ne fut donc pas achevé, comme II le dir.i lui-même plus loin (cf. x., 14*). — t>' pu» runt (vers. 45). Dans le grec, lliTrr ils furent hors d'eux-mêmes; une d et ses
—
-
Blons favorites
«le
saint
I.ur.
Comp.
le vers.
'.'3».
On no
Kx
-
aiune jttUle». C.-à-d., Jop|»é » qui avalrnt .»'
lUe» fii-n o
dti
,
saint
-
ri<ti--.
|ias qo'll ait
par-
Uigé leur ètonnement, car 11 comprenait maintenant u>ut le desM.>ln do Dieu. - A*ï in naOn msA\t dune tioneé. Môme sur des p;tlens snp|M>6é bien à tort, par suite de* anclrn« pro!
]tiR«Hi ]ud:ili|ucs,
que
l'effusieu
du
.<alnt
•
K^prlt
,
manifestations sun i' relies (audtrtmnt mim Ulo»..., ven. 4C >, ti.ii aux cho^llens d'originr )nil.ilque. r. snriV
a->iiocli><>
à de grande*
I.O'iuent'» tinijuiM
et...
Comme
à Jérusalem
—
T' Jour de la renlecôte. Cf. ii, 4 et il. PetruM (vers. 47». l^e chef de n%gll»e t'-t tAt la conclusion pratique do cos yumquid aquaut...f Quoiqu'ils cu> rRaprli; Saint, Il fallait <iue l'on cou' n(^)pliytrs le sacrement sans lequel im i. .4
ticDt pas
au
cort>s
do l'ÉglUe.
—
Ju$nt...
îh-,
<
AcT. X, 48
«88 48.
Et
Christi.
eiim ut raaneret
Tune rogavenint
apud eos aliquot diebus.
XI,
4.
Et
il ordonna de les baptiser au Seigneur Jésus-Christ. Alors ils prièrent de rester quelques jours avec
48.
eos baptizaii in iiomine
jiissit
Domini Jesu
—
nom du le
eux.
CHAPITRE XI
1. Audierunt autera aposto]', et fratres qui erant in Judgea, quoniam et génies receperunt verbum Dei, 2. Cum autem ascendisset Petrus Jerosolymam, disceptabant adversus illum qui erant ex circumcisioue, Quare introisti ad viros 3. dicentes prfçputium habentes, et manducasti cum
1. Les apôtres et les frères qui étaient eu Judée appiirent que les gentils aussi avaient reçu la parole de Dieu. 2. Lorsque Pierre fut remonté à Jérusalem, les fidèles de la circoncision
illis?
mangé avec eux ?
:
4. illis
Incipiens
autem Petrus, exponebat
ordinem, dicens
:
disputaient contre lui, Pourquoi es -tu entré 3. en disant chez des hommes incirconcis, et as -tu :
4. Mais Pierre commença à leur exposer l'ordre des faits, en disant :
zari. De ce passage, et de I C!or. i, 17, on conclut que les apôtres paraissent avoir aduii-
vint donc pas directement d'une circonstance secondaire
de ce ,
comme
le vers. 3.
(vers.
2).
—
fait, le
Cum
Le
mais
marque autem...
méconten-
tement
éi'lata dos le retour de Pierre. On aurait tort de croire qu'il était universel; il n'existait que chez un certain nombre do chrétiens, qui attachaient trop d'importance à la circoncision et aux rites judaïques. Ils Ignoraient d'ailleurs soit la vision de saint Pierre, soit les manifestations miraLe baptême ibins les catacombes. (Fresque du cimetière de Saint -Callixte.) culeuses de l'Esprit divin sur les nouveaux convertis, comme on le voit ]>ar le conni«tré assez rarement le baptême de leurs propres texte. Qui... ex drcumcisione. Expression choimains. Tune rotjavenmt... (vers. 48). Il était sie à dessein, comme plus haut (x, 45). Quare naturel que Corneille et ses amis désirassent introisti... et... (vers. 3). Tel était le vrai grief, faire compléter leur instruction chrétienne par erroné, mais très explicable chez des hommes qui Balnt l'ieire. Il est probable que leur demande avaient pratiqué toute leur vie les observances fut exaucée, bien que le narrateur soit muet mosaïques, et qui les tenaient encore en haute sur C2 point. estime. Prceputium habentes.C.-h-ô.ydes inclr4* Lea chrétiens de Jérnsalera blâment d'abord conclK. Cette expression fut choisie à dessein pour \a conduite de saint" Pierre dans cette affaire; ils rendre le reproi he plus sévère. Les Juifs avaient rap;»roavcnt ensuite pleinement, après avoir les incirconcis en horreur. Manducasti...: bien entendu fic« explicationu, AI, 1-18. enttndu, sans avoir égard aux mets ni h leur Chai-. Xf. 1-3. Le blâme. Aiulierunt : préparation choses capitales aussi dans la religion même avant le retour du j)rlnce des apôtres, Israélite. Voyez E. Coypel, le Judaïsme, esquisse car un événement de ce genre dut avoir dans des mœurs juives, Mulhouse, 1876, pp. 56-62. l'église an grand et rapide retentiBscment. 4-17. Saint Pierre Justifie ta manière d'agir. Qftonlam el genlca. Comp. x, 45''. La conversion Incipiens... Petite Introduction solennelle du dea Samaritain» avait nogu<^rc réjoui les fldèlca narrateur, vers. 4. ExponebaL.. ordinem. Plude JémTOlem (cl. rrii, 14); celle de quelques tôt Il raconta avec ordre, d'après la «^"Ite des pnTwH k Oénarée no pouvait, envisagée en cllcfaits (y.aOe^f,;). Le discours de saint Pierre se mteie, que les réjouir encore. Le trouble no divise en deux parties vers. 6-10, récit de sa
—
—
—
—
—
—
—
,
—
—
—
:
:
Aa-, Xr, 5-17.
dans
ville de Joppé, en dans un ravissement d'esprit une vision c'était un objet qui descendait du ciel, seniblable à une grande nappe nouée aux quatre coins, et elle vint jusqu'à moi 6. la regardant avec attention, j'y vis des quadrupèdes terrestres, des bètes sauvages, des reptiles et des oiseaux du ciel. 7. J'entendis aussi une voix qui me disait Lève -toi, Pierre; tue et mange. 8. Je dis Je ne le puis, Seigneur; car jamais rien de profane ou de souillé n'est entré dans ma bouche. 9. Lu voix me parla du ciel une seconde fois Ce que Dieu a pr.ritié, ne
5. J'étais
prière,
la
vis
je
et
;
C89
Ego eram
in civitate Joppe, orans, excessu mentis visionem descendens vas quoddam, velut linteuni magnum quatuor initiis suramitli do caelo, et venit usque ad me 5.
et vidi in
,
;
;
:
:
:
fut retiré dans
Et
11.
le ciel.
que
voici
homnies se
trois
présentèrent aussitôt dans la maison où j'étais, envoyés vers moi de Césarée. 12. Et l'Esprit me dit d'aller avec eux sans hésiter. Les six frères que voici vinrent aussi avec moi, et nous entrâmes dans lu maison de cet homme. 13. Il nous raconta comment il avait vu dans sa maison un ange debout, et lui disant Envoie à Joppé, et fais venir :
Simon
qui est
,
surnommé
Pierre
;
:
;
Joppé: vers. 11-16, récit de iuq royigo lo vvn. 17 aert de cunclunion. L'apôire démontre quMl n'a fait que m conformer à la
Irtlon h
h Cétiarée
:
—
volonté de Dieu, clairement nianlf<>»tt<;i'. E<ju La vUloo de IMvrre, rcr». 6 -lu, vbi ex|>u«éc prusqus dann U-it m^men tonn<-« qu'au Au cliap. X, 10-16 (yo)^x lo coni' tout vors. 6, Icn mota et brtUuê ( xxl un détail nnureau. Au rvrv. H^ uou» u>>uvoni dr Ilf^tj la nu.inro mn'pt'tin introivit In...,
eram...
'.
;
.
,
«
Je
:i|fé... ».
n'.il
«ecititle
'
Ti.
V.
tréH al)r' nol*"'*
1
).
.
quelqu'un
'
—
Kt
Rcspondit autem vox secundo de (Jiue Deus mundavit, tu ne com-
9.
cœlo
:
dixeris.
Hoc autem factum
10.
sumus
in
von
viri.
autem nobis quomodo
angelum in domo sua stantera, Mitte in Joppen, et dicentem sibi accersi Siraonem, qui cognominatur Pevidisset
et
:
;
vcrba in quibus
14. qui loquetur tibi
salvus cris tu, et universa domus tiia. 15. Cum atitem c^pissem loipii, cecidit Spiritus sanctus 8uj)er eos, sicut et in nos in initio. IG. Hecordatus sum autem verbi DoJoannos quidem mini, sicut (licebat baptizavit aqiui, vos autem bajtizamini Spiritu sancto. 17. Si ergo eamdem gratinai dédit :
compagnoni venu» de Joppé). tan.<i (ver*. 13*). La miMlleuro primitif paraît f-tre la forme active, au
Ici
:
jXT.^t v
Heu de
—
Sihil hr$i-
du teiie îiaxptvavTfli, à leçon
forme moTenno
la
' (
'tii*
.
•
I.
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:
— I
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modt-atc
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mal*on
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n'
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la
i-t
^r*
:
tu
cutinuc :.u jn'.ir dt U naUinilij vtTH. ïi R*<*>r,hitu» •anco de rh^Kl'*^' ^f- '•. I et f». oté tiim... (ven. 16). Kalnl Luc n'av.i d»pîti't hmit <•' 'Ktrll inti^nvaant. .a déjà a.
11*). D'apréa
(c.-4-d., Pl>rr
— VII.
domum
Narravit
13.
et.
à X, 17 -In (
est j>er ter; et
recepta sunt omnia rursum in cœliim. 11. Et ecce viri très confesfim astiterunt in domo in qua eram, missi a Ciesarea ad me. 12. Di.xit autem Spiritus mihi ut irem cum illis, nihil hcTsitans. Vmerunt autem mecum et sex fratres isti, et ingressi
.
'
nnchn* nnnuacrllii grec*
Comment.
m
:
introivit in os meutn.
Il- IC
riam
dani Inqucllc noua illoiu
;
autem
Nequaquam, l)omine, quia commune aut immundum nunquam
te dira
il
:
8. Di.\i
trus
des paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison. 15. Quand j'eus commencé à parler, l'Esprit Saint descendit sur eux, comme sur nous au commencement. 16. Alors je me souvins de la parole du Seigneur, quand il disait Jean a baptisé dans re;iu mais vous, vous serez baptisés dans l'Esprit -Saint 17. Si donc Dieu leur a donné la m^-me 14.
Audivi autem et vocem dicentem Surge, Petre occide et manduca.
7.
mihi
par trois fois; puis tout
fit
,
reptilia, et vobitilia caeli.
mune
l'appelle pas profaiie. 10. Cela se
quod intuens, considerabam et quadrupedia terrsp, et bestius, et
6. in
vidi
I
C.-à-.l., Il
I.
V
.
AcT. XI, 18-22.
C90 illis
Dens, sicut
et nobis qui
credidimus
Dominum Jesum Christum, ego qiiis eram, qui possem prohibere Deum?
in
18. His auditis, tacuerunt, et glorificaveruiit Deum, dicentes Ergo et gentibus pœiiitentiam dédit Deus ad vitam. :
Et
19.
illi
quidem qui dispersi fuerant
a tribulatione'quœ facta fuerat sub Sté-
phane, ]ierambulaverunt usque Phœnicen, et Cyprum. et Antiochiam, nemini loquentes
verbum
,
Judœis.
nisi solis
Erant autem quidam ex
20.
Cyprii et Cyrensei, qui
cum
viri
eis
introissent
Antiochiam, loquebantur et ad Grsecos, annuntiantes Dominum Jesum. 21. Et erat manus Domini cura eis multusque numerus credentium conver6US est ad Dominum. 22. Pervenit autem sermo ad aures ;
aux mêmes manifestations miraculeuses. Cf. X, 45-47. Par là Dieu avait montré qu'il ne faisait lui-même aucune différence entre les chréciée
tiens d'origine païenne et ceux
Dans
ces conditions,
osé se
mettre en
quis...
ut possew...
comment
d'origine juive.
Pierre aurait -il
opposition avec
Dieu
:
Ego
?
18. Les mécontents se déclarent satisfaits et rendent grâces au Seigneur pour ce qui s'était Tacuerunt. Le grec r,<y>/aaav signifie passé.
—
ils demeurèrent tranquilles; c.-à-d. à la lettre qu'ils cessèrent de faire des représentations au prince des apôtres, et que tout rentra dans le Glorificavei-unt... : adorant les desseins calme. :
—
—
Ergo miséricordieux du ciel envers les païens. et gmtibus... Cette belle réflexlQp prouve qu'ils reconnaissaient pleinement leur erreur et qu'ils la rejetaient. Malheureusement, le même préjugé renouvela plus tard cette appréciation fausse des droite
du julaïsme envers
chrétl^-ns;
les
Gentils devenus
causa de très graves périls Cf. xv, 1 et ss., etc. — Ad vitam :
ce qui
pour l'Église. pour donner aux nouveaux convertis la vraie vie Bplrituelle, en attendant la vie éternelle. f>- OriKine de l'Église d'Antioche. XI, 19 -30. Les faits racontés ici sont dans le même ordre d'iilées que ceux qui précèdent (x, 1-xr, 18). 11b nous mettent sous les yeux le développement coiiHtant de l'Église, surtout dans le monde païen. 19-21. De quelle maulère l'évangile parvint k Antlo<-;he. Comme pour les Samaritains (cf. Tiii, 4 et 8«.), ce fat là aussi un bienfait do la penécution lUi... qui dmpfrni.. Vaque Fhofnieen,... Cyprum... (Atl. géogr., pi. x, xvii). Les chrétieni, obligés de quitter Jéiusalem, s'en aUèrcnt un peu ian^ toutes les directions, suivant les clrconi»tanw,H j>crRonnclle« ou extérieures onl lei attiraient de préférence en telle ou tello Antiochiam. Cité célèbre, très riche et -Cf<ntr<V». trèi peuplée, b&tie sur l'Oronte, en Syrie. Des :
.
—
grâce qu'à nous, qui avons cru au Seigneur Jésus -Christ, qui étais -je, moi, pour pouvoir empêcher Dieu ? 18. Ayant entendu ces choses, ils se turent et glorifièrent Dieu, en disant Dieu a donc aussi accordé aux gentils la pénitence pour qu'ils aient la vie. 19. Cependant ceux qui avaient été dispersés par la persécution, survenue à l'occasion d'Etienne, allèrent jusqu'en Phénicie, en Chypre et à Antioche, n'annonçant la parole à personne, si ce n'est aux Juifs seulement, 20. Mais quelques-uns d'entre eux, qui étaient de Chypre et de Cyrène, étant entrés dans Antioche, parlèrent aussi aux Grecs, annonçant le Seigneur Jésus. 21. La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de croyants se convertirent au Seigneur. 22. Le bruit en parvint aux oreilles
.
:
—
T.oquentes nombreux s'y étaient établis. verium (xbv Xoyov) la parole par antonomase, Juifs
:
Le zèle de ces premiers chrétiens était remarquable ils faisaient connaître Jésus partout où ils allaient. Cependant, ne pensant pas encore que le moment était venu de prêcher la bonne nouvelle aux païens, ils se contentaient Erant autem. de l'annoncer solis Judaeis. (vers. 20). Transition à un événement très important. Ex eis : c'est-à-dire, parmi ces Cyprii et Cyrtnsei. Ce qui chrétiens di;?persés. suppose que ceux dont il a été parlé au vers. 19 étaient originaires de Palestine. Ceux-ci, quoique appartenant aussi à la race juive, avaient été l'évangile.
;
—
.
—
élevés d'une façon plus large, et avaient frayé davantage avec les Gentils; c'est pourquoi ils se montrèrent plus hardis pour annoncer l'évan-
—
Et ad Grsedans des cercles nouveaux. Tipbç xou; 'EXXr,le grec ordinaire viTTaç (voyez vi, 1» et le commentaire); leçon qui désignerait des Juifs parlant le grec et vivant à l'étranger. Mais plusieurs des manusTrpôç xou; "EXXrivaç, crits les plus anciens ont c.-à-d., aux Grecs païens; et le contexte réclame impérieusement cette leçon, qui est aussi colle de la Vulgate. S'il ne s'agissait que des Juifs hellénistes, le vers. 20 ne dirait rien de plus or c'est un fait nouveau, que le précédent d'une gravité particulière, que le narrateur veut Erat manus... (vers. 21). Locution exposer.
gile cos.
Dans
:
:
;
—
hébraïque, qui marque une intervention directe de Dieu, Cf. iv, 30; Ex. vin, 19; xiv, 3, etc. Effet de cette toute -i)uisBan te Intervention: multusque numerus... 22-'2}, Saint Barnabe est envoyé de Jérusalem à Antioche, pour diriger cet admirable mouvePervenit... sermo, Hébraïsine la cliose, ment. fi aures... la renommée de ce qui se passait. ilise^ Métaphore. L'Église est personnifiée. rant (à savoir, les apôtres) Barnabam : « pour
—
—
:
—
.^4
—
-
AcT. XI, 23-28. l'église qui était à Jérusalem, et ils envoyèrent Baniabé jusqu'à Antioche.
de
23. Lorsqu'il
vu
arrivé
fut
qu'il eut
et
grâce de Dieu, il se réjouit, et il les exhortait tous à persévérer avec un cœur ferme dan.s le Seigneur 24. car c'était un homme bon, plein de l'Ksprit-iSaint et de foi. Et une foule nombreuse se joignit au Seigneur. 25. Bartiabé se rendit ensuite à Tarse, ]»our chercher Saul l'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. la
;
;
26. Et ils demeurèrent une année dans cette église, et ils instruisirent une foule nombreuse ; de sorte que ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. 27. En ces jours -là, des prophètes
vinrent de Jérusalem à Antioche 28. et l'un d'eux, nommé Agabus, se ;
conflrnier l'œnvre qal avait été
un nouveau centre, ilon Tiii
et ,
En
donner
la sano-
de l'Église mère. » Cf. de ses grandes qualités
direction
la
14.
commencée dans
et ix)ur lui
outre
(oomp. le vers. 24), Barnabe était lui aussi on Chypriote (cf. iv, 36) et plus à même que beaucoap d'autres de comprendre et de («ursulvrc cet heurenx mouvement, que plusl«"un» de ses coœpatrioieri avalent Inauguré ( voyez le verset ÎO*). Les mots usque ad font ressortir toDto la distance que l'évangile avait franchie, pour aller de Jérusalem dans la Syrie septentrionale.
—
— Vi(U»>tft gratiam... (ver-. 28). La grftcc divine M maniffistatt dans dlsfio^ltlons parfalies des les
du paganisme au chrlHtlanlsnic. — Hortubatur... Les nouveaux chrétlfiis, on le conv-^dt, avaient à faire d'énormes sacrlflces pour l«ersévérer < dans la proïKwItlon de leur cœur», c.-à-d., pour demeurer fermes dans la fol et dans leurs b<^>nne8 ré^olutlon8; de là l»* exhortanéopliytfs
tions
|>aKhéii
pressantes
Plenvê
et
Spirttu...
réitérées
de
(vers. 24).
et...
Barnabe.
Comme
—
Paint
étl^nne, auquel ce ra^mc éloge a été adressé. Et appoaita ett... 8ar cette ftitmule, voyez II, 41 et V, 14. 2&-26. liarnabé s'.idjolnt 8aal comme oollabo-
Cf. VI, b.
—
—
ratear.
Tarnum. (etle
inent prèa d'Anll<»ch^
(
ville
était
Atl. nrrhéol.,
relatlvepi.
xvii).
—
Vt qiurrerrt... I)é)à Btmabé ar.iit«er%i «l'Introducteur à 8itul auprès des afiAtroii (cf. iz, 27), et 11 avait pu ai-prérior «on t<-l<' et wk préctonaei qualités; il c^mnalMait en outi-e la inNalon np^ cialc que DIoa lui avait r^«>r\ée auprès de* paTcDs I! sf>ngeft donc tout naturollomont à lai dans r/'tte clrron«tanre. — Convfrpati mnt... :
(vers. 26).
D'âpre
le
grec
:
leur arriva d'être année entière dans Il
pi^ndant une régUae. Ces moin font allusion aux ra*»eroblés
wenibKw
rellflraMt, durant l^-nqneiioa les deoz mlMlea»
nairn piMulent J4ra num
m
Immt.
—
Loch»-
691
quœ erat Jerosolymis, super miserunt Bamabam usque ad Antiochiam. 23. Qui cum pervenisset, et vidisfet gratiam Dei, gavisus est, et hortubatur
ecclesiœ et
ihtis,
omnes in proposito Domino
cordis permanere in
;
24. quia erat vir bonus, et ftlenus SpiEt apposita est multa
ritu sanrto et tide.
turba Domino. 25. Profertus est autem Barnabas Tarsum, ut qua^nret Saulum quem cum invenisset, perduxit Antiochiam. 26. El annum totum C'>nversati sunt ibi in ecclesia, et docuerunt tarbam niulita ut cognoniinarentur priraum tam Antiochiaî discii)uli, Christiani. ;
;
27. In his autem diebiis sujervenerunt ab Jerosolymis prophetae Antiochiam 28. et surgens unus ex eis, nomine ;
runt turbam... Ce succès est noté jour la trol. Blême fois depuis le débat de O't alinéa. V.i\cz les vera. 21 et 24. Ita uf.> primum... Tr.i.i important, qui met en relief ce ment extraordinaire de l'évangile à .\ Chrittiani (/pKTTiïvoO. Ce nom, cité par Tacite, Ann., xv, 44, et imr Suélm»-, Aero, 16, n'ap|taralt qu'à trois reprises dans le Nouveau
—
'.
—
TcsUment
ici,
:
Act. xxvi, 28 et
I
Pclr. iv, It.
venu des auraient cru déi-honorrr lonr Messie, leur Christ, en nonituant <rapicÀ lui coux qu'Us regardaient comme dt nVst pas vralsiMnblable
Il
Juifs, car
soit
qu'il
il»
religion, ci qu'ils apiielal* nt
,
;: des < Naziirénlons » «cf. xxtv, .'•'. nation ne venait sans doute pa-* tir^u ehréilens, qui étaient les uns p->ur des < frrf.'res » ou îles « saints *. crolt-on les païens qui rinvontèreur gn'^r, non p«^iit-^tr<' «nn» Irori!», !• (.'•
:
<
,
du
;
t
comnaître*
sa base est
un
auquel on a parez les appellations an :
(cf.
de
M.Trth.
.\Tn.
1«, :
pour iU
etc.,
à»
'•-',
> «,
i
»,
•
pari.
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et
Puni|i4e,
d,
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l
crate, etc.
27-10.
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T'riiihriJf
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cf.
Cor.
i.r,i
.,
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avalen' r^vu do
pritnillve
d'AoUocbe
pauvres de Jéru-
•«
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In hit,.. Barnabe év«i '
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ACT. XI, 29-30.
692
Agabns, significabat per Spiritum faraein raagiiam futiiram in iiniverso orbe terrarum, qiitç facta est sub Claudio. 29. Discipuli autera, prout quls habebat, proposuerunt singuli in ministeiiiim mittere habitantibiis in
Judœa
fratribus.
levant, prédit par l'Esprit qu'il y aurait une grmde famine sur toute la terre ; elle arriva, en effet, sous Claude. 29. Et les disciples résolurent d'envoyer, chacun selon ce qu'il avait, un secours aux frères qui demeuraient en
Judée. Qiiod seniores per 30.
et
fecerunt,
mittentes_ ad
m anus Barnabœ
30.
Ce
firent,
qu'ils
anciens par
et Sauli.
les
l'envoyant aux
mains de Barnabe
et
de
Saul.
—
Agabus (vers. 28). Il sera de nouveau , etc. uientionné plus bas, xxi, 9-10, dans une circonstance directement relative à saint Paul. Famem... faturam. Les mots in universo orbe sont hyperboliques, et désignent ici l'ensemble Le de l'empire romain (cf. Luc, n, 1, etc.).
8
—
—
Buste de l'empereur Claude. (D'après luie statue antique.)
narrateur signale immédiatement la réalisation quie... sub Claudio. de la prophétie d' Agabus Claude régua de 41 à 54. De nombreuses famines attrlstènnt son régne, comme le racontent Suétfnio, Claufl., 28, et Tacite, Ann., xii, 43, etc. Jo»èphe signale aussi, Ant., xx, 2,5, celle dont »alnt IjUC parle en cet endroit. De nombreux habitant» de .Jéru»alem moururent alors de faim, dit- 11. Elle eut lieu la quatrième année du règne de riaude, par conséquent en 45. Conip. Eusèbe, Hiêt.fcd., II, 11. Seuieiiiont, on Ignore à quelle épofjuc AgabuH li prophéLl a. Discipuli auUm... (vert. 29). fiCB cluotlens d'Antioche, d'après le conlfxtp.. Le* mots provt qvis... relèvent la çén«'n*lté de leurH offrandes. Ad sp/nioren. C.-ù-d., au.x anciens de Jérusalem. Le texte grec cmplolf; Ici pour la première fols dans un sens spécial le mot TZÇtifJ^'jzir.fi'jç, jiotir désigner les mlnlHtrfiH offlcIeU de l'I^.gllBe, établis par les apAtres pour fetre, ntinn leur direction, Ich chifa :
—
—
dm
chrétientés
ordinaires,
les
particulières, les prédicateurs administrateurs des sacrements.
Il reviendra plusieurs fois dans le livre des Actes avec cette signiflcation spéciale (cf. xiv, 23; XV, 2, 6, 22, 24; xiv, 4; xx, 17) et plus souvent encore dans les épîtres (cf. Hebr. xi, 2; I Tim. V, 1, 2, 17, 19; Tit. i, 6; Jac. v, 14; II Joan. 1, etc.). C'est de lui que I Petr. V, 1 vient le nom de prêtres. Toutefois, il est reconnu que « dans le Nouveau Testament et au ler siècle, les deux termes àTTidxoTTOç (dont nous avons fait évêque ) et TrpsaêÛTepo? sont employés indistinctement l'un pour l'autre. C'est ce qui résulte de l'étude comparée des Actes. Ainsi, Act. xx, 17, 28, les mêmes chefs de l'Église d"Bphèse sont appelés dans le premier passage Tzpeaêxixepoi et dans le second iiiiaxoTTOi. Également dans les épîtres pastorales» la même personne est qualifiée tantôt de Trpeaêûxepoç, tantôt d'sTiicrxoTroç (cf. Tit, i, 5, 7),.,. ;
Jamais les « episcopi » et les « presbyteri » ne sont énumérés comme formant deux classes distinctes; tandis que les « episcopi -presbyteri » sont distingués expressément des « diaconi » (cf. Phll. I, 2; I Tim, m, 1-2, 8), ènto-xoTTOç Trpeaêûxepoç sont toujours synonymes. et Cette synonymie entre « episcopus » et « presbyter » se retrouve dans Clément de Rome, / Cor., 44, 57; on peut l'induire aussi de la Doctrine des douze apôtres, xv, 1, et de saint Polycarpe, Phil.,
i.
Les Pères avaient très exac-
synonymie des mots « episcopus » et « presbyter » dans le Nouveau Testament... « Idem est ergo presbyter qui et tement remarqué
la
episcopus, »
saint
dit
Jérôme
,
in.
Tit.,
i
,
5
(comp, son Epist. lxix, ad Océan., et son Epi st. cxi.vi, ad Erang. ; saint Jean Chrj's., TJom. I in Théodoret, in Phll., i, 1, et in I Tim. Phil., 1, 1 III, 1). On était d'accord dans l'Église latine et dans l'Église grecque sur ce point. Dès le ii« siècle, le langage devient plus précis. On appelle encore quelquefois, il est vrai, les évoques Trpeaê'Jxepoi, mais on ne donne plus aux ministres d'un ;
rang inférieur, aux slmi)les prêtres,
Dans
le
titre
Épîtres de saint Ignace, niarlyrlsé en 107, la distinction entre l'évequc, les prêtres et les diacres est nettement marquée,
d'ETzlfy/.OTioi...
les
et désormais la distinction est parfaitement établie. » F, Vigouroux, Dictionn. de la Bible, t. II, col, 2122-2123. Voyez de Smedt, S. J., T/organisntinn des Églises chrétietine» jusqu'au milieu du /fl' siècle (ûun^i le Congrès scientifique Intervutloval des catholiques de 1888, t, II, Paris, 1888, p. 207 et sh.). De ce que l'envol dos somme» recuelllleB à Antlochecst fait aux TipsT-
AcT. Xir, 1-5.
CHAPITRE ce même temps, le roi Hérode mains sur quelques membres de l'Eglise, pour les maltraiter. 2. Il fit mourir par le glaive Jacques, frère de Jean. 3. Et voyant que cela plaisait aux
En
1.
mit
les
Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. C'étaient alors les jours des azymes, 4. L'ayant donc fait arrêter, il le mit en prison, et le donna à garder à quatre escouades, de quatre soldats chacune, avec l'intention de le faire comjiaraître devant le fKîuple ajtrès la Pâque. 5. Pierre était donc gardé dans la j'rison mais l'église faisait sans interruption des prières à Dieu pour lui. ;
éÛTSpoi et point anx a(>ôtre8,on a conclu Fouvent, non sans quelque raUoti que ce» dernU-rs n'étaient pas alors à Jérusalem. Fer manu*... Biirnabc et Saul étalent tout indiqués pour |>or,
—
ter le produit de la généreuse collecte.
—
i IV.
Uérode Agrippa I" j>er$écuU VÈgliêe.
Martyre de saint Jacques, emprisonnement
ii;ilnL
l'icrre.
Chat. XII.
Xil, I-S. -
—
Endem...
tempure. Ver» l'an 43, puistjue Agrippa I' mourut il celte date. Voyez les notes du vers. 23.
—
J/(4'(.^
minus
ul..
—
La
locution est t«)Ut hé-
Herodes rex. Cest le IrnUUuie prince de ce nom mentionné dans le Nouveau Testarai'nt. Il éuit dl» d'Arlstobule, frère d'Hénn dladc-, {K-tlt tlls d'Hénxle le Grand, neveu d'ilérode Antl[tas. 11 avait été BUn.omnié Agrippa. Il avait d'abord reçu de C'allgula. avec le iiir« do roi, k'H trois tétrarcbifs inrntlonnéis dans l'évanÇl.iude, qui l'avait gile M'ion saint Luc, m, 1 connu à K<>me, lui donna encore la Judéo et la braï<{ue.
:
Samane, de
sorte qu'il gouvernail al^rs la I*a< entière avoc une autoriii! royale. V«»ycx Josci'he, Ant.. XX, M, t. Affligeret (xxxûTXt, lestliie
—
du mal). Très dévoué au
faire Il
<>|>M>rvali
rigoureusement
les
)udal«tiie, prail-iu*'^
dont (
Jo-
devint bleniAi |«r Ih inAiK' ho'iile au ohrl<«lUnlMme, et II «o mit à pcr-(<eut«-r lo^ chreilenu |H>ur plaire aux Juifs, doni II désirait beaucoup gagner les farcurt (cl. sèphe, ^n/.,
ers. 2.
XIX,
7,
31,
Il
3>.
—
Jaco-
fratre »... l'ar con*<-'jueni, l'aiiAire saint <!<• '/.6.\<^\i'<* cl -In Sjilnmé,
J;w:iiiis le M.»)our, flU
l'un
Uctf disciples les
Hequoedam
misit
ut affligeret
de ecclesia. 2. Occidit autem Jacobum, fratrem Joannis, gladio. 3. Videns autem quia placeret Judjeis, apposuit ut apprehenderet et Petrum. Erant autem dies azymoruin. 4.
Quem cum
apprelieiidisset, misit in
tradens quatuor quaternionibus militum custodiendum, volens pc^t Pascha producere eum populo. carcerein
,
5. Et Potrus quidem servubatur in carcere oratio autem fiebat sine intermissione ab ecclesia ad Deum pro eo. ;
dent < fllB du tonnerre > (cf. Marc, m, 17) Jouait sans doute un rôle proéminent dans l'Ét^lise de Jérusaloni, de sorte que l'attention d'Agrlp{« fut attirée spécialement sur lui. Gladio. Jésus avait été crucirté, saint Etienne lapidé taiut Jacques fut décapité comme le précunM ur. 3-5. Le prince des a|>ôtres est Jeli- en prl*on, pour y attendre le Jour prf>chaln do -
—
—
Vidons...
quia
plnreret...\,''jiv
des JuifH C4)nire TF^IkIIsc s'était aftlr' |>ius ..> .-. en plus dei'Uls la mort du diacr* ApiMKuil u( (bébralsme; cf. Luc. xix, 11; xx , 12, etc.)... et l'elrum. Le chef du rnll^cr*" apostolique et de l'église, que sen f< son '-, zete ardent mettaient sans cesse no
—
*
plus luUiucs de Jtiaua. Cvt ar>
'
guère échapper à la pcp-eouiion du Ujonarque. I^ trait erant <iut>tii... a |»our ;>. le verbut de préparer la suite du iirum, set 4*). Sur la dénomination .; voyez Matih. xxvi, 17, et le c») >. iK Quatuor quatemiimibuê (TlTpaô On nommait < quatemlo ». chri Ips Rotnalna, un 'icbement d« quatre soMats. I.e« quatre do ce genre auxquelles Pierre fut e.iii t se remplacer toutes Ire imie l'oêt pO'- -a. c«>ut urne d'alors. heur lM>uvalt
—
i
—
.
;
'
'
—
1
C'.-à-ii
,
;tp'<-<
l'octare pascale tout eotlèrv.
Le
ne voulait p.-u troubler la féto par une exécution capitale, «"f. Matth. Xxvi, », etc. — /Voilurtre, dtvivaviîv. Saint Luc emploie ce mènie verbt« dans «on évangile, xxii. 8«. à >;otr««.S««lgneur Jè«u»-('hrl»t conduit l.iu.. Pelrua tfuUlent.. ver*, i roi
'
,
'
le
—
<
iK-nt «lura
,
A./rlppa fait mourir saint Jarqiir*.
bum,
manus
\
Introduction.
1.
Eodem autem tempore,
1.
rodes rex
tjre.
de
XII
;
XII, 1-V5. !•
693
V. r*.
3* et ••.
—
toiuliant. L'flg't'e
foPM* J»oi: miMiune. Le k SC«
donc quelque»» ).i»in. Oratio aut^m. .1
>1r
Jt'ni'Alrm ffl tc
.
C'.-'uk.
AcT. XII, 6-11.
694
6. Ciim iiutem producturus eum esset Herodes in ips«i nocte erat Petriis dormiens inter duos milites, vinctus catenis duabus, et custodes ante ostium custo-
6. Or, la nuit même avant le jour où Hérode devait le faire comparaître, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes, et des gardes devant
diebant carcerem. 7. Et ecce angélus Domini astitit, et lumen refulsit iu habitaculo percussoque latere Petii, excita vit eum dicens Surge velociter. Et ceciderunt catenae
gardaient la prison. voici qu'un ange du Seigneur apparut, et une lumière brilla dans l'appartement et range, touchant Pierre au côté l'éveilla en disant Lève - toi vite. Et les chaînes tombèrent de ses mains.
,
;
:
,
de manibus ejus. Prae8. Dixit autem angélus ad eum cingere, et calcea te caligas tuas. Et
la porte
;
,
Ciicumda tibi Et dixit illi vestimentum tuum, et sequere me. et De9. Et exiens sequebatur eum :
;
verum
quod angelum, existimabat autem sciebat quia
est
fiebat per
se visura
:
,
Et l'ange
8.
;
fecit sic.
Et
7.
lui dit
Mets
:
ta ceinture,
Et l'ange Enveloppe-toi de ton vêtement ^ et suis -moi. et chausse tes sandales. Il le
reprit
fit.
:
9. Pierre sortit et le suivit et il ne savait pas que ce qui se faisait par l'ange était véritable, mais il croyait voir une ;
videre.
vision.
Transeuntes autem primam et secundam custodiam, venerunt ad portam feneam quae ducit ad civitatem, quae ultro aperta est eis et exeuntes processerunt vicum unum, et continuo discessit angélus ab eo. 11. Et Petrus ad se reversus, dixit Nune scie vere quia misit Dominus au-
10. Passant la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer qui conduit à la ville elle s'ouvrit d'ellemême devant eux, et étant sortis, ils et aussitôt s'avancèrent dans une rue
par saint Luc sous une forme adverbiale à l'occasion de la prière de Jésus au jardin de Geth« prosémani. Cf. Luc. xxii, 44 (Vulgate lixius i>). Il désigne une supplication très intense. 2" Délivrance miraculeuse de l'apôtre. Xil, C-17. 6-11. Un ange lui ouvre les portes de sa prison pendant la nuit et le fait échapper. Cum... prodw:turu3... , ipsa nocte. C'était donc la dernière nuit de l'octave pascale (voyez le vern. 4»>), celle qui séparait le 21 et le 22 nisan, puisque la Pâ<^ue était célébrée le 15 de ce mois. Inter duoa... Entre deux des soldats du « quatemio » qui était alors de garde. Finctus... duahiLS. Les chaînes étaient aussi attachées au bras «le ces deux soldats, qui dormaient à côté de saint Pierre. Le prisonnier ne pouvait donc pas
et multiples.
10.
;
:
:
—
—
—
un
mouvement
sans attirer l'attention •le ses gardiens. Et custodes ante... C'étaient les Et •ieux autres soldats du « quaternio ».
faire
eoce...
fiuie
seul
—
(vers. 7).
marque
—
Comme
le
de
d'ordinaire, cette particaractère soudain de l'appari-
même du
verbe antitit (i7ii<7' le grec avaut le mot «Yyc/.o; par con8é<iucnt, un ange. Lumen re/utsit... Le brillant éclat qui accompagne habituellement les apparitions augéUques. Cf. X, 30; Matth. xxviii, 3; Luc. n, 0, etc. In habitaculo. C.-à-d., dans la chambre do la prison où Be trouvait saint Pierre. Perçussoque... ïje récit est très dramatique et très clrc^Dstanclé. Saint I^uc tenait peut-être directement du prince des apôtres ces détails vivante tion. Il «:n est
T^,>. Il
n'y a pas d'article dans
—
;
—
—
;
;
l'ange le quitta. 11. Alors Pierre, étant revenu à lui-
même,
dit
Maintenant je reconnais
:
—
Dicens. L'ange donna à saint ordres successifs, brefs et presSurge... C'est le premier, qui fut sants. accompagné d'un miracle sans lequel le prisonceciderunt catenier eût été incapable d'obéir
Pierre
trois
—
:
—
nse...
Second ordre
prœcingere
:
et
calcea...
(vers. 8). Pierre avait enlevé sa ceinture et ses
sandales, pour
ordre
:
dormir plus à
circamda...
t[j.àTtov
ivestimentum)
—
l'aise.
sequere...
et
Troisième
Le mut grec
désigne
vêtement
le
supérieur, la pièce d'étoffe dans laquelle s'enveNr.iciebat...; loppent encore les Orientaux. existimabat... (vers. 9). L'apôtre était tellement hors de lui, qu'il ne se croyait pas dans le domaine de la réalité; il lui semblait que tout se
—
comme
passait en vision,
X
,
10 et
set 10).
ss.).
G*".
autrefois à Jojipé (cf.
Primam
et secundam... (vernarrateur désigne les au qu'il a nommés « custodes
Par ces mots
deux soldats vers.
—
le
J»
étaient
Ils
l'autre plus loin de la
postés
près,
plus
l'un
chambre occupée par
saint
Immédiats. Ils rendu miraculeuse-
Pierre et par ses deux gardiens
n'aperçurent
ment
pas
invl.sible.
extérieui'e de dtLcit...,
môme signe
l'apôtre,
—
Portam /errcam
la prison.
celle-ci
était
—
D'aprt^s
bâtie
le
:
dans
Vicum. Le grec de la ville. plutôt une rue. Cf. ix, 11.
porte
la
détail
—
quœ
l'intérieur p'J!xr,v
dé-
Contimio
Aussi soudainement qu'il était apmais Pierre pouvait désormais se tirer Ad d'affaire sans aucun secours surnaturel. se reversus (vers. 11>. C.-ii-d., sorti de l'état à demi inconscient que noua a décrit le vers. 9. diaressit...
paru
;
—
ACT. XII, 12-17. d'une manière certaine que le Seigneur a envoyé 8on ange, et qu'il m'a {«rruclié à la main d'Herode et à toute l'attente du peuple juif. 12. Et réfléchissant, il vint à la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où beaucoup étaient assembles et priaient. 13. Pendant qu'il frappait à la porte, une servante, nommée lUiodé, vint pour
695 eripuit me de maria de omni expeclatioue pleùia
gelum suum, Ilerodis, et
et
Judaîorum. 12. Consideransque venit ad domum MarifÇ, niatris Joannis, «jui coguominatus est Marcus, ubi erant multi cougregati, et crantes. ,
13. Pul.sante
autem eo o-tium ad audiendum,
jan; r.
écouter.
processit puella Pvhode.
14. Dès qu'elle eut reconnu la voix de Pierre, dans sa joie, elle n'ouvrit pas la porte; mais, courant à l'intérieur, elle annonça que Pierre était à la porte. 15. Ils lui dirent Tu es folle. Mais elle atlirmait <jue la chose était ainsi. Et ils disaient C'est son ange.
14. Et ut cognovit vocem Pétri, prie gaudio non aperuit januam, sed iiitro currens, nuntiavit stare Petrum ante januam. Insani>. 15. At illi dixerunt ad eam nia autem affirmabat sic se habere. Illi autem dicebant Angélus ejua est.
:
:
Cependant
Pierre continuait frapper. Lorsqu'ils eurent ouvert, ils le virent et furent saisis de stuj»eur. 17. Mais leur faisant de la main signe de se taire, il raconta comment le Seigneur l'avait tiré de la prison et il dit 16.
La
:
y une
scio vere... contraete avec le quia veruni... • de ce mfiiitc passage. Exptctatioru plebii*... Euphi^mUme expressif. Encbantéfl du supplice de saint Jacques (cf. véfH. 3), les Juifs attendaient avec Impatience celui du chef de la chrétienté. 12-17. Pierre vient annoncer sa délivrance cbftx la mère de Jean -Marc. Autre scène admiConaideran»que. Celte rablement racontée. traduction du verbe TJviîtov donne un excellent sens; mais peut-être serait -II ml«'MX de dire ayant compris (se rendant plelni>ment Marite macompte de ce qui s'était passé). tn»„. D'après 0>l. iv, 10, elle doit avoir été la tante de Barna>>é, puisque son (Ils était le cousin de celui -cl. Il est vrai que d'autres prennent le mot àvrVio; dans l'acception de neveu; ce qui ferait de la mère de Jean -Marc la sa*ur
n-flcxlon
trait
•<
netciebat
—
—
:
—
.
sœur du célèbre mi-^Hionnalre. Elle probablement veuve à celle ép<»quo, et Jouissait elle aussi d'une certaine fortune. Le fait qu'une aMstmbléc do Ûdèles se tenait dans sa maison démontre ^a piété et son dévouement roumKeux |)our l'ÉKlUe. — Joanni$, qui... Mareu$. Un nom hébreu pt an nom latin, suivant une coutume ul irs fréqu«-nt^ chi-s le« Juifs
ou
:
:
16. Petrus
{"i
;
la belle-
était
(•cuvent le seofind nom était grec). (>• Jean-M.iro n'est autre que l'anti-nr du second évangile, l'ami ei le compagnon de saint Piern> et do saint 37 et as., «-t la Paul. Cf. vers. iU xtn, t\ xr liagn 19.1 d»' c»* volume. — Orantfê : pour la délivranci' do «ii*nl Pi*»rre. Cf. vers. »*. PutBantr ontium junuir (vers. IS). I^e premkr des deux substantif!» n-préticntP la porte i" -^nt dite; le ««««"«(nd (n'j'^iô'*) désigne le ml oondiil>Mlt d«' la cour Intérlpure dun-* m rue. Pro€t$rU jmtlla. Iji Cf. Malth. xxri, 71. .
,
—
;
—
no:...
Cum
autem perseverabat pulsans.
autem aperuissent, viderunt eura,
et obstupiierunt.
Annuens autem eis manu ut t;;cequomodo Dominus eduxis-
17.
rent, narravit
eum de
set
carcere
dixitque
;
Nuutiate
:
rvanic qui renipIUsalt les fonctions il«* |x^rCf. Joan. xviii, 17. Ad awHm-iif Elle ne voulait ouvrir qu'à bon o*clent, craignant d'avoir aflfalrc h nn ennemi des chrétienn. Comp. rni, 8, où nous avons vu Saul p<'n»tr»T dans les malsons, p<iur en arracher les ri i»i. * Rhode. Mot ffrr- -• de vive force. à Rose. Beaucoup de noms fé 3!
—
tlère.
.
—
'
empnintéM aux plantes, aux anlni.i'n m>.t.i«', aux {lierres précieuse", etc. — Prtr gandw t.on... (viT4. 14». Klle oublia que le plus pn -d'ouvrir, et elle courut annonf^yr la
t
parfailrmrui i; r 1. — InsunUi (vers. 15>. Ix? f.ilt r:iCotité par \l\>> !é AJfIrs«'mblait invraisemblable. Impossible. mabat (l'Imparfait de l'Insistance). I.e k-rctelle .ifflrni.ill 2ti<J/up(CsT0 est très expp*s»lf Atijrh— '•ti» .. avec énergie et cortUnii*. l/ange do Pierre, avtf u forni" ox* velle à l'aSNîmblée. Trait
i
—
:
—
la 1
voix
do
deri l.r.
c<'
Jinf^
I..s
*, ^^
exi'itcjioo d«-
chrétiens j an ment affirmée par N' XVIII. 10.
— Cum
..
'••
.t
I'"-
t. v.v
•
(l;
les fliléies préJMni-
de
la
—
j»ortc.
i5<<JTr,Tav,
le
ras analogues;
r>
TiTbo Ils
lonvcnt
si
furent hor*
d'v
.s.
..
..
ayant agité I» m:ttn AnnuftiÊ, xaTaiîtTa; pour denunder le sllenoc. Cf. xtti. 14 \ x 3'^ XXI, 40. -- Jaeubo : l'niiAtre saint Ja.-.ij.-« i« ? '•Mineur, dont II sera qn^'-" et s«., à l'ocrasion do :
;
:
était
da
,
Juive, lai
d'aprV-*
rollègt< p'il
parmi
ap •
•.
n>r!v
—
Il
.'
'
:
.
'
AcT. XII, 18-20.
696 Jacobo
et fratribus
abiit in
alium
bœc. Et
savoir
Faites
egressiis,
frères.
\ociira.
un autre
Facta autem die, erat non parva tuibatio inter milites, quidnam factum esset de Petro. 19. Herodes autem cum reqiiisisset eum, et non invenisset, inquisitione facta de cnstodibus. jussit eos duci descendensque a Jiidaea in Caesaream, ibi commorarus est. 20. Erat autem iratus Tyriis et Sidoniis. At illi unanimes venerunt ad eiim;
18.
18.
;
et persuaso Blasto, qui erat super cubi-
postulabant pacem, eo quod alerentur regiones eorum ab illo.
culum
régis,
licat.
Pierre désire que l'anxiété ressentie à son Ahiit in a'iuin... disparaisse au plus vite.
—
grand pour lui à Jérusadans les circonstances présentes. Où allat-il? « Les expressions du livre des Actes... ne sauraient signifier que Pierre alla se cacher chez qvielque ami, dans Jérusalem or aux environs. Elles disent plus que cela. C'est un déplacement important, un voyage, une I'>ngue absence qu'elles supposent... Sortant de chez la mère de Jean-Marc, sans même prendre le temps d'aller en personne aviser Jacques de sa délivrance, ce fut pour s'éloigner en toute hâte et pour longtemps de .'érusalem. Saul et B;irnabé ne l'y trouveront pas, quand ils viendront porter leurs aumônes à la communauté chrétienne (cf. xi, 30). Le
péril eûr été trop
le:n
Le dernier jour des
fêtes pascales, Pierre quitta
donc non seulement
la
ville
sainte, mais
les
États du piirsécuteur. » D'après Me' Le Camus,
nous empruntons ces lignes (VŒuvre apôtres, fomlateurs de l'Éf/lise chréLieune
auquel df-s
à Jacques et aux il s'en alla dans
sorti,
lieu.
Quand
il
fit
pas petit parmi
jour, le trouble n'était
pour savoir ce que Pierre était devenu. 19. Hérode ra3^ant fait cherclier, et ne l'ayant pas trouvé, fit faire le procès aux gardes, et ordonna de les mener au supplice; puis, descendant de la Judée à Césarée, il y demeura. 20. Or, il était irrité contre les Tyriens et les Sidoniens. Mais d'un commun accord ils vinrent à lui et ayant gagné Blastus, qui était chambellan du roi, ils demandaient la paix, parce que leurs contrées tiraient leur subsistance de celle les soldats,
,
du
flujet
cela
Et étant
roi.
3° Ilérode Agrippa h' meurt frappé par la vengeance divine. XII, 18-25. 18-19. Après avoir fait rechercher en vain son prisonnier, le roi descend à Césarée. Non parva turbatio. Litote élégante à la manière
—
,
de saint Luc. Le trouble des quatre gardiens provenait de la crainte, trop jusilflée, d'avoir à payer de leur tête l'évasion du prisonnier confié à leur garde. Cum requisisset... (verset 19). Le verbe composé èTrt^iriTr,aa; dénote des recherches multipliées, faites avec soin. Inquisitione facta. Le grec àvaxpîva; se dit d'une enquête judiciaire, officielle. Duci. Dans le sens de conduire au supplice ( àva"/Orjvat). Descendens... Csesaream. Cette ville (cf. viii, 40*') était une des résidences d'Agrippa, depuis qu'il possédait la Judée. 20-23. L'orgueil d'Hérode Agrippa est humilié
—
—
—
—
—
Erat... iratus. La locution expressive Ou{xo[xaxàiv s'emploie pour et châtié par le Seigneur.
,
1801, p. 310 et 8S.), et d'après d'assez nombreux historiens ou commentateurs catholiques, «'est à Rome même que saint Pierre Paris,
«émit
dans cette circonstance, et ce sentifort bien avec les assertions de.< ancien auteurs ecclésiastiques, qui parlent d'un premier voyage du prince des apôtres dans la cai>l(a!e de l'empire, plus de vingt ans avant Ba mort. Voyez F'atrlzi, de Evang., 11b. I, cap. ii, allé
ment s'harmonise •<
nn. -jZ-SO; Knulxinbauer, ?i. L; Felten, Ajwstelg'.»chiciite. p. 210-244; Lecler, de liomano S. Pétri EidMcojiatu Louvaln, 18*8; C. Fouard ,
.V.
/'terre
,
premièrea années du christia!iZ')-r,R\. etc. Eusèbe, Hist. eccl., ii. 14, et /e«
ntnme, p. Jérôue,
saint
tle Vir. Ul., 1, et Orose, Ilist., vit, 6, affirment «-lalrement, en effet, que faint
Pierre vint à Rome vers le comnif-ncenjcnt du règne do Claude, et qu'il y établit dès lors son Biège éplHCcjpal. ï'ius tard non» le retrouverons de nouveau b Jérusalem, h rocc'i-tlon du concile (cf. XV, 7 et »H. ); il revint etiKulto L Rome,
où
11
subit avec ealnt Paul
le
martyre eous
Monnaie d'HuroUe Agrippa.
—
Tyriis désigner une colère violente, passionnée. Siduuiis. On Ignore le motif qui avait excité h ce point la fureur du roi contre les deux grandes cités phéniciennes. Le vif désir des habi-
et
tants de se réconcilier avec lui (unanimes renéluiit...; Us se présentèrent dans la i»orsonne do
que les efTeis du mécontentement royal s'étalent fait prouiptement sentir et que leurs intététs commerciaux s'en trouPersuaso vaient lésés (voyez la fin du verset). Ji afto. Ce nom latin indique peut-être que celui -ul le poilLilt était Romain. Le titre de cliam-
leurs délégués) prouve
—
AcT. XII, 21-26. 21. Au jour fixé, II«kode, revêtu d'habits royaux, s'assit sur son trône, et il
les
haranguait.
22. Et le peuple acclamait
voix d'un Dieu, et non d'un
Cest
:
21. Statuto autem die, Herodes vestirogia, sedit pro tribunali, et cuiicionabatur ad eos. tus veste
autem acclamabat
22. Populus
la
homme.
Dei
:
voces et non hominis.
ange du Seigneur frappa, parce qu'il n'avait pas donné gloire il Dieu; et dévoré de vers, il
23. O^îfestim autem percussit eum angélus Domini, eo quod non dt-di^set honorem Deo et consuraptus a v.riui-
expira. 24. Cependant la parole du Seigneur faisait des progrès et se répandait de plus en plus. 25. Barnabe et Saul leur mission remplie, revinrent de Jérusalem, rame-
bus, ex|»iravit.
23. Mais aussitôt un
le
,
nant avec eux Jean, surnommé Marc.
;
Verbura autem Domini crescebat,
24.
et multiplicabatur.
25. Barnabas auiem et Sauhis reversi sunt ab Jerosolymis, exj)let() rniniKterio, aR>umpto Joanne, qui cognominatuii est
Marcus.
bcllan (qui... super
cubiculum) supposait
cli*s
relatioDâ ah^ez inliiues entre le roi et Blastus
;
let* ambassadturii phéiiicienâ s'udrcssèreutlUrectemvnt h ce dernier, pour le gagner à leur cause et profiter de son crédit auprt-s du monarque. Piisiulabant pacem. La paix dans le sens large; c. àd., le retour de la faveur du roi, car il n'y avait p:i8 eu de guerre proprement dite. Eo quud alirentiir... l'etite nuance dans le grec Parce que leur contrée était nourrie par celle du roi. Agr.ppa aurait pu favoriKer d'autres port», au grand détriment do ceux de Tjr et de Sidun bien plus, il lui eût
aus«l ild
—
—
:
;
été
facile
d'interdire
à
sujets
ses
d'exporter
—
leur» produits agricoles en Phénicle. Statuto... die (vcrfl. 21).(J (-elébralt alors une fête magnifli^ue, org>nl-éo par Agrippa en l'honneur de l'empereur Claude. Vo3ez Ji>sèphe, Aitt., xix, 8,2.— VeêtituH vfste... « I^r second Jour do la (été,
raconte
l'bli'torien
Juif,
(le roi)
mit un
vôiemenl fait entièrement d'argent, et «l'un lis-su vraiment merveilleux; pnis II vint au ihùitre do txinne heure dans la matinée, et alortt l'aigent de son vGcmi'nt, étant écKiiié par les nijons du soleil, brilla d'une manière extraordinaire, et devint ttl respIendIsMant, qu'un sentiment de crainte raisit reux qui le regardaient avc-c attention, » — Pro tribunall. Ll^ez, d'âpre» le grec Sur la tribune; c.-à-d., sur une extrade. Comp. Juan. XIX, 13, où II y a la même iiiexa'-titudo dans le texte latin. — Co-tritinab^itur. .Jo-V-phe omet 00 détail, dont nous devons la consvrTatli'n à Miint Luc. Le roi, qui aimait le fa»le et l'éclat, adressa donc un dl-tctmnt public aux envoyés do Tyr et de Kidon. — />• t roofji, *( :
non... (verii. JS). L'historien Juif
bien
encore
l'i-crivaln
sacré
:
<
comment*
fort
toutefois pour son bien, qu'il était Dieu. Et
Doo
Sols
:
p spond aux mots non
dedi»»rt
glonam IHO
(vers. 33) de l'auteur Innplré. Dans la circonstance présente, rendre gloire à Dieu c'eût <^'A
protester contre les acelanjatlons sacrilèges de la foule, en disant qu'elle» ne convenaient qu'au Percu*Bit eum... Le châtiment fut Seigneur.
—
donc surnaturel, instantané. JotUphe raconte aussi que le roi ressentit sur-ie champ de M vii». lentes douleurs (d'entrailles), qu'il comprit qu'il
—
iumptut vertnibng. Atillo autre penM!<cut«ur de la vraie religion, était mort de La même maladie horrible. Cf. II Mach. IX, B, V. Jo-èphc n'a pas ce détail Il dit que la mort d'Agrlpi* rut heu aprè<i cinq Jour» do maladie. Celait alon* raniiet- 44 aprè» J.-C. La Judée redevint au*«lt/H pri>vliioe mourir.
allait
chus Épiphanc,
Co'
wi
:
lomalnc et fut gouvernée comme au|iarav..nt par un t procuraior » ( t'>ut d'abt»nl lar Cuspius Fadus, puis par Tibère Aloxan.lre; n.'Ua verrons plus loin l<-s auiri'* g'-uvrrrMur» ». ÎI-2A Concluhlon de cet divers reclia. — Ver.
bum ills
.
pi.
:
.
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K.
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nulleuieul qut> la
JOJHIU.
lA •
i
à Ji'rtj'alftn
.
l'ar
ver».
l<-s
de l'évangile doM frulU a'
3'j „l,
que
M'-e,
prtKlulitall e(
ff... Cf. vi. T et XIX. «0.
rrfurrbat
'
Les flatteurs
crièrent, l'un d'an endroit, l'mutre d'un autre,
ils
misérloonlieux envers nous; car, quoique nous ne t'ayons Ju«<ju'ici révéré que comme un homme, déx rmain nous te reconnaissons supérieur à la nature humaine. Là d«?gsu8 le roi ne les reprit pas. et ne rej-ta pas leur flatterie Impie. * Ce d^ rnier trait corajoutèrent
'
' ,
le
s«i
t-U-ux
n»«Miv»>t
uua«le
ACT. XIII. 1-2.
«98
CHAPITRE
XIII
y avait dans
autera ia ecclesia quae erat prophetœ et doctores, in quibus Baniabas, et Simon qui vocabatur Niger, et Lucius Cyrenensis, et Manalien qui erat Herodis tetrarchae collactaneus,
d'Antioohe parmi lesquels étaient Barnabe, Simon qu'on appelait le Noir, Lucius le Cyrénéen, Manahen, frère de lait d'Hérode le té-
et Siiuliis.
trarque, et Saul.
2. Ministrantibiis autem illis Domino, et jejunautibus, dixit illis Spiritus san-
culte
1. Ei-ant
Antiochifie,
DEUXIEME PARTIE 1
Da
prince des apôtres, le récit passe brusquel'apôtre des Gentils, dont il s'occupera d'une maniera presqixe exclusive jusqu'à la fin du
Néanmoins, de même que
le
narrateur
présenté saint Paul dans la première partie (cf. vu, 58, 60; viii, 3 ; ix, 1-30), de même il coiit'acrera encore une page à saint Pierre, à roccaslon du concile de Jérusalem (xv, 1-29). a
—
Le premier voyage apostolique Section I. DE SAINT Paul et le concile de JérusaXV, 35. lem. XIII, 1
—
§
—
Première partie du voyage : Paul et Barnaf'é en Chypre et à Antioche de Pisidie. XIII, 1-52,
I.
1» La consécration des deux missionnaires. XIII. 1-3. 1-3. Le Saint-Esprit révèle CiiAP. XIII. ses dt^seins au sujet de Saul et de Barnabe. Prophetse et doctores. Ces deux noms, qu'on trouve encore réunis dans trois passages des épîtres de saint Paul (Rom. xii, 6; I Cor. xii, 28; Eph. IV', 11), représentent des dons surnaturels, qui étalent départis à quelques membres de l'Église primitive. IjCS prophètes recevaient de Dieu des lumières sur l'avenir, ou sur des choses qu'ils ne pouvaient pas connaître par eux-mêmes (cf. Il, 28. etc.); les docteurs avaient en partage une facilité Bf>éclale pour enseigner avec fruit le» vérité» religleuBeH. Le plus souvent, les prophèt«« étaient en même temps docteurs, mais la réciproque n'existait pas toujours. Les cinq personnages dont nous allons lire les noms paraissent avoir exercé simultanément ces deux nobles fonctions, que saint Paul, dans son énuniératlon des
—
<
charinmau
—
» célestes (l Cor. xii, 28), i»lace au au troisième rang, immédiatement In quibuH... Non-* ne connu Isaprès l'apostolat. •on? que BarnaW et Saul dans c»tfe polite liste. D'après le grec, elle semble divisée «-n deux groupes dont le premier comprend trois
second
et
—
Or pendant qu'ils célébraient le du Seigneur et qu'ils jeûnaient,
—
second deux seulement. Niger latin (le grec a aussi Ntyep), et on l'avait probablement donné à Simon à cause de la noirceur de son teint. Lucius (Ao'Jxioç) avait également un nom romain; l'épithète Cyrenensis dénote son origine afriet le
un surnom
—
ment à
noiis
2.
était
—
l'église
prophètes et des docteurs,
non: s,
Les Actes de saint Paul. XIII, XXVIII, 31.
livre.
1. II
des
caine (cf.
II,
10b et les notes; xi, 20, etc.).
Manahen (MavaV^v)
—
correspond très visiblement au mot hébi'eu m'nahem, consolateur. Herodis.,. collactaneus. Le mot grec crûvTpojpoç, que la Vulgate traduit par frère de lait, signifie à la lettre nourri avec. Il est plus probable qu'il faut lui donner ici le sens d'élevé avec; c.-à-d., de compagnon d'éducation. Comp. I Mach. i, 6
—
:
(d'après la Vulg.). Manahen aurait donc été élevé à la cour d'Hérode le (îrand, avec celui qui fut plus tard le tétrarque Antipas. Cf. Luc. IX, 7, etc. Et Saulvs, Il clôt la liste, sans
—
doute parce qu'il était entré le plus récemment dans l'Église, et aussi parce qu'il n'avait été jusque-là que l'auxiliaire de Barnabe; celui-ci est nommé le premier à cause des hautes fonctions qu'il remplit.sait à Antioche, en sa qualité de délégué des apôtres (cf. xi, 22 et ss.). Mais Saul va bientôt jouer le rôle principal. Comme on l'a dit avec beaucoup de justesse, cette liste, quoique si courte, est particulièrement intéressante si l'on envisage la nationalité de ceux qui la composent un Chypriote (Barnabe), un Cyrénéen (Lucius), un Juif (Simon le Noir), dont la seconde appellation paraît indiquer qu'il avait des relations avec les Gentils; un autre Juif (Manahen), étroitement uni à la maison royale d'Hérode; enfin Saul le Cllicien. Alnt-i formée, « la liste peut être regardée comme un type du monde entier, vers lequel l'évangile va maintenant s'élancer » avec plus d'ardeur que jamais. Ministrantibus, ( vers. 2 ). Le grec emploie l'expression ÀstToupyoûvTwv, de laquelle vient notre mot liturgie. Elle sert d'ordinaire, dans la version des LXX (voyez Ex. xxviii, 35, 43; XXIX, 30; Num. iv, 39, etc.), à désigner le culte religieux qui se pratiquait dans le tabernacle ou dans le temple. Ici, d'après le sentiment •^ :
—
pfMi
.
prc's
.
unanime des
interprètes catholiques,
cérémonies officielles du culte chrétien, y compris le saint sacrifice de la messe. elle représente les
AcT. XIII, 3-4. leur dit Séparez -moi Barnabe, pour l'œuvre à laquelle
l'Esprit- Saint
Saul
et
:
ctus
6S9
Segregate mihî Saulum et Barnaopus ad q; od assum|)Ki eoe.
:
bam,
in
je les ai appelés. 3, Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et les laissèrent partir. 4.
Et eux, envoyés par l'Fiiprit-Saint, ils navi-
Tune jejunantes, et orantes, impoeis manus, dimiserunt illos.
3.
neoteeque
Et ipsi quidem misai a Spiritu sanabierunt Seleuciara, et inde navigaverunt Cyprum. 4.
allèrent à Séleucie, et de la guèrent vers la Chypre.
cto,
Elle ne se rapporte pas seulement, comme le veulent beaucoup d'auteurs protebtants, à la prière publique, qui est mentionuéc plus bas (cf. vers. 3» par son nom ordinaire. Jejunantilnis. Cette pratique de p<^nitence était en honneur chez les premiers chrétiens, comme cbei les Juifs. Dans la circonstance présente, le Jeune était associé comme aujourd'hui à la célébration des saints mystères. Dixit... Spirliu» : par une révélation spéciale, faite à l'un ou à l'autre des proph/'tes et des docteurs nommés cl -dessus. SegrtgaU. Dana le sens de mettre ù part pour
l'admettent aussi plusieurs auteurs protestants, 11 désigne certainement Ici la consécration éi>lscopale de Saul et de Barnabe. File fut faite, d'aprèt) le contexte, par les chefit de l'église d'Antioche, car les verbe-s des vers. 2 et 3 <<nt le
—
—
même
sujet que le vertw 1. Quoique choisi directement comme apôtre (lar Notre-Seigneur JésusChrist, Saul n'avait donc pas encore été consHcré évêque, et Barnat>é se trouvait daus le même Dxmiatruni ( àîifX'jTav )... On cnngé<lia cas. affectueusement les deux mis-sionnalres, en lea
—
—
8eè!i« d'ortlInattoD.
on but
»i>éclal
,
et
•alut Paul s'appelle un " I/KHprlt divin voulait bc texti-
ml'^r 4
U'>iii
i,
1
;
Gai.
i,
15),
-es
ii'uvro > était bien connue, puim|uu .Saul. d6«
conversion, av»ii éU* destiné MH'iiifiii de II' à ra[MiHiolat aupr'^a de» p.<Tcnt (cf. ix, IS; xxil, 21; XXVI. 17 lM),cl «(lie BanialNJ venait lui ui(^iiM l'fxcrccr avec ituccta un mlii>i>ièro M;inblablo à Anlloi'hc. — TiincjrjunauUê fl... (ver». 8 >. Ivltc !' rtnc et la prién» furent uuo pniaraI' f •!•<, 1particulier qui (»t ontultu marqué: ii'.ti .1 l'i ««/u/. .. Sur ce rite, royri ri, 6 et le irt>. Comme l'ont dit U plupart des tn* ri'i' MU et ile« théolnglea* raiholli|uca drpul* saint Jean CU.''7soetotuc cl sutnl Léon, et cunimo •
'
I
la grâce divine, cf. xiv, ii.
KrcKiuc antiiuF.)
Ban
2« .Siiul cl
4
l'Ile
-
de Chypre. XIII»
12.
«»•.— Mihi.
deux élus lui keul. — .Saii'u'H ci li-umibam. Dana le gn-c, Barnabe «'nl encore mentionné le proi-n cul endndt. — In opus atl qunl.^ <"«ite ita
i
au moyen d'une consécration
•prclalu. riUBlt'urs fols (cf.
|Miiir
recommandant à
4-6.
f*i«.t
"iasiaSpiri-
•
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1»
AcT. XIII, 5-8.
TiX)
furent arrivés à Salamine, prêchaient la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs ils avaient aussi 6. Lorsqu'ils
Et cura veuisseut Salaminam, praedicabant verbum Dei in synagogis Judeeoram liabebant autem et Joaiiuem
ils
in ministerio.
Jean pour
6. Et cuni perambulassent universam insulaiu usque Paplium,invenerunt quem-
l'île
è.
;
dam vinim magum, pseudoprophetam, Judaeum, cui uomen erat Baijesu,
Dei.
Resistebat
autem
illis
Elymas ma-
fondation de l'Église d'Antioche (x, 20 ) ; enfin, par des Juifs nombreux, auxquels on pourrait tout d'abord prêcher Jésus-
elle était habitée
—
Christ,
Salaminam
Famagouste, à
(vers. 5).
Aujourd'hui de l'île
orientale
l'txtrémité
(Atl. gèotir., pi. xvii). C'était la station navale la plus rapprochée pour des voyageurs venant Frasdicabant.. in synagogis... de Séleucie. La population juive de Salamine devait être
—
.
assez considérable, puisqu'elle possédait plusieurs
synagogues. Déjà nous avons vu Saul prêcher dans les synagogues (cf. ix, 20); il demeurera fidèle à Cette pratique durant ses voyages apostoliques, partout où il trouvera des Juifs.
—
JJabebant... Joannem... Note rétrospective.
Il
Jean -Marc, cousin de Barnabe, et ramené naguère par ce dernier de Jérusalem h Antioche. Cf. xii, 12. In ministerio Dans b'agit encore de
—
le
en qualité d'aide, (pour prêcher, baptiser, etc.). 6-12. Séjour à Paphos Saul et Élymas. grec
:
inztpéT-f\v, c.-à-d.
,
d'auxiliaire
—
:
Cum
perambulassent...
L'expression
tst
très
exacte, car il faut traver.-er l'ile entière pour aller de Salaïuine à Paphos ( Ail. géogr., pi. xvii). L'adjectif nninersam n'a rien qui le représente dans le grec ordinaire ; mais les manuscrits les plus anciens ont oXtjv, son équivalent. Il est probable que Sîiul et Barnabe s'arrêtèrent dans les villes t-ltuées sur leur route, le long de la plage
méridionale de l'ile, pour y annoncer JésusChrist. Le narrateur continue de ne mentionner
—
Paphum. Paphos Chypre. On distinguait la ville ancienne, Palae- Paphos, située à soixante Btales du littoral, et Néa- Paphos, la ville nouque
ies faits les
plus saillants.
était la capitale de la
où
le gouverneur romain; c'est que s'arrêtèrent les apôtres. viruiii... Selon sa coutume, saint Luc par quelques traits ce personnage, qui va Jouer un rôle Important dans le récit, hlu'jum. C.-à-d., un magicien comme Simon de Samarle (et. vm, 9). Des Juifs nombreux (et;
velle, d.in-i
ré.tidalt
—
c'fl!e-cl
•
—
ce ml-ér;ib:e était préclBémcnt Juif) exerçaient »!' >-» la magie; on le volt jiar maint passage du Talmiid (noUmmenr au traité Iterachuth, t)^ &).
—
Barymi
(liiç,(r,'7r,'^;) est
patron' ml<jue,8lKnlflant
de
Jo!ièj»hc
un nom araméen
de Jésus. Les écrits montrent que J6«ug était une appel-
lation «lori très
:
filB
répandue parmi ka
Lorsqu'ils eurent parcouru toute jusqu'à Paphos, ils trouvèrent un certain magicien, faux prophète, Juif, dont le nom était Barjésus 7. il était avec le proconsul Sergius Paulus, homme sage. Celui-ci, ayant fait venir Barnabe et Saul, désirait entendre la parole de Dieu. 8. Mais Elyaias le magicien (car c'est 6.
;
qui erat cum proconsule Sergio Paulo, viro prudente. Hic accersitis Barnaba et Saulo, desiderabat audire verbum 7.
8.
;
les aider.
Juifs.
—
Qui... cum proconsule ( àvOuTrâxo), vers. 7). Ce simple détail contient une preuve remarquable de la véracité de saint Luc en tant qu'historien (voyez l'Introdiiction, p. 609), En effet, « lorsque Auguste se fut emparé du pouvoir suprême, il se partagea les provinces avec le sénat. Il y eut ainsi, dés lors, deux espèces de provinces dans l'empire les provinces Impériales, dont le gouverneur était nommé par l'empereur, et les provinces sénatoriales, dont le gouverneur était nommé par le sénat. Le gouverneur d'une province impériale portait le titre de légat ou de propréteur (TipecToEurriç ou àvrioxpaTriYOç) ; celui d'une province sénatoriale recevait le nom de proconsul ( àvbûitato; ). » P. Vigouroux, le Nouveau Testament et les découvertes anhéoloyi'iues modernes, Paris, 1896, p. 20() (voyez la suite). Or, comme Strabon, xvii, 25, affirme que, dans le partage des provinces signalé ci -dessus, l'cmpei'eur avait gardé pour lui l'île de Chypre, divers critiques en avaient conclu que le gouverneur de cette province devait être au temps de saint Paul, un propréteur et no un proconsul; par suite, que saint Luc était dans l'erreur. Mais l'auteur des Actes est au contraire parfaitement exact ici comme partout, car nous apprenons par Dion Cassius, liv, 4, un détail omis pai- Strabon et confirmé d'ailleurs par les monumcmts épigraphiques et numismatiques à savoir, qu'après le premier partage des provinces, il y eut un échange entre Auguste et le sénat, l'empereur ayant cédé l'ile de Chypre et pris la Dalmatle à sa place. Il y avait donc vraiment un Sergio Paulo. Sur une insproconsul à Paphos. cription récemment découverte dans l'île, on lit :
,
>
:
—
les
mots EIll
IlATAOï" (ANH)rilA lOr,
Sous Paul proconsul, qui ne peuvent guère se rapporter qu'à Sergius Paulus. Voyez dl Cesnola, Prudinte Cjiprus, Londres, 1877, j). 425, ((7UV£Toi, intelligent, prudent). Son désir d'entendre les missionnaires et la présence habliuelle du magicien Juif auprès de lui révèlent le caractère chercheur de son esprit en outre, 11 ava't fait preuve de sagesse, en ne se laissant pik» séduire complètement par Barjésus. — Audire verbum Dei. Ces mots sont écrits au point de vue du narrateur. C.-à-d. ce que Paul et Barnabe enseignaient sur le vrai Dieu et la vraie
—
;
:
religion.
—
licsiatbat auicm... (vers.
8).
Inipar-
I
ACT. Xlir, 9-12. ainsi
que se traduit son nom) leur résisdétourner le proconbul
tait, clierchaut à
de
701
gus (sic enim interpretatur nomen ejus), qua-rens avertere proconsulem a fide.
la foi.
Alors Saul qui est aussi appelé Paul, rempli de l'Esprit-Saint, le regar9.
,
9. Saulus antera, qui et Paulus, repletus Spiritu sancto, intuens in eum,
dant fixement, 10. dit O homme plein de toute astuce et de toute fourberie, fils du diable, ennemi *le toute justice, tu ne
tifP,
cesses de pervertir les voies droites
recias.
du
plene omni dolo et omni diaboli, inirni<'e omnis justidesinis subvertere vias Domini
10. di.xit
:
fallacia,
:
fili
non
Seigneur. 11. Et maintenant du Seigneur est sur
voici toi
;
que
la
tu
et
main seras
aveugle, ne voyant pas le soleil jusqu'à un certain temps. Aussitôt l'obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui, et tournant de tous côtés, il cherchait quelqu'un qui lui donnât la main. 12. Alors le proconsul, ayant vu ce
Le magicien comprit que h'iipp<i!>a de 11 Elymaa est nn Il est à croire que liarjésus s'était lui-même donné ce nom étranger, pour en liui>o9er davant ige au public. falt
très pIgnKîcatif.
sa destinée se Jouait alors, et de toute sa force aux apô'res. nom arabf , qui slt^nif^c n sage ».
—
—
Quiernw averteie... : lorsciu'll .«-'aperçut q e SctkIus Taulus était vivement linprvs.-ionne par la prédication évangéllque. Qui et Pn»lxvt (vers. 9). Nous rencontrons ici pour la promlërc fols ce nom, sons lequel l'apdtre des Oentlii* a fait tant île conquêtes à Jésus -Christ. 1^ narrateur n'en emploiera pas d'autre désormais, et s;iint Paul lui -môme ne se désigne pas autre-
—
ment dans
sas épltren.
Il
s'est
formé
trois opi-
nions principales touchant l'origine de cette dénomination. 1» Saul l'aurait adoptée par humilité, car, en latin, < paullus > a le sens de [>etit. 2" Saint Jérôme (d< V'ir. illuatr., v irt Bpiat. ad PhiK, 1), saint AuKUsiin (Conf., vin, 4) et d'asëcz nombreux autours polt anciens, soit récents, ont i>ensé que ^a|x^tre, en signe d'amitié et en souvenir de sa belle vlct<dre de Paphos, ;
aurait emprunté la seomde partie du nom d<* S«-riti"is PauluB, pour s'en orner comme d'un troph('"0. On a fait remarquer, en faveur de ce sentiment, que c'est ]uHf au moment de la conversion du proconsul que saint Ltic commence
nom
à l'ainMro, et non pas au début ni pendant le mlniattre de .Saul h Antlocho de Kyrie, alors rju II se trouvait déjà pnrmi des pafens. 3* I<'oplnl<>n qui semble la plus nainrrllr. et qoi rat aujourd hul la plus rnplument à <!lro que Saul, coiiimuni-, Juifs nombreux, {tr>rt«it à la fa«;i'ii deux noms depuis son cDfanre (rf. i, S3 xtl, 13 ; h .lonncr ce du voy:ige,
;
XIM, 7.
I:
etc.).
^'o|.
tV,
II;
Paul était
,
lorsque
XII.
9,
on ti.
pour marquer que
dénitcner
Au'.
s<>n
ro!nain, cl saint Ltic se nialM
Jo./ili--.
.
,
-.s'ir-
m
Ot aln»l vnilmrnt sa vie
I'a|>Ai!e
commença
.
U4|)ùiru parmi les Ucollls. Quui qu'il eo soit,
Kt nunc ecce manus Domini super eris ca'cus, non videns 8«ilein usqiie ad tempus. Et confebtini cecidit 11.
te;
et
eum
in
caligo, et tenebra» et circuiens ei manum daret. ;
quaerebat qui
12.
Timc proconsul eum
vidisset
fa-
il est frappant de voir que les deux noms partagent fort bien la vie de Saul en deux |>arties distinctes aussi la formule * qui t Paulus > en cet endrr)jt ne saurait-elle être attribuée à un simple ha.-ard, o>mn>e on l'a dit parfois. RepletHS Sptntxi... Paul va donc parler et agir en vertu d'une ia'^piration divine. Intumu àtevifra; le verbe qui marque un regard fil<
;
—
—
.
:
et pt-nétrant. Cf.
(vers.
10;
i,
m,
4, etc.
— O
;
stigmatise, par qu. quailtlcatifs vigoureux, l'InfAme conduite du magicien. I/équIvalent grec de /allaeia ( paStovpvta) peut se traduire par soél«-niteue , Infamie. Fili dlaboU. C.-à-«i.,to| qui manifestes |>ar tes œuvres que tues étroitement uni au démon. Cf. Joan. vin, 44. Inimù-e omiiis.. Ce trait et le suivant, non tUtinif..., supposent qu'isiymas était, depuli quelque temps déjà, un adversaire de la religion chrétienne, désignée Ici par la locution figurée Hos... recias ^c. à-d., 1» L'a|>ôtre
10).
,
—
—
moyens
par I>lcu pour conduire les Il di tournait don< .1 ment le procon»ul, mais tous ceux »in exerçait quelque Influence inali«*ine. r. iiiini*»* r la fol en Jésus- ChrUt. -- Son lUoinlt^. Avec un No ci-««rnu-tu tour interrogatif «ians le grec ver». Il»), qui pas,..? f't nutir... I..-» n.enace employi'-s
hommes au
salut).
:
—
blentAl huInIc du cli.Uliuent ( rerv. Il* >. menace. otj.r!M'^ d'aliord en termes f<^ne-
sera C;«-ito
raux («x« etc.», oi«t
eus !)«••
M
\.
avec In^latauc*»
;
mots
IX, J; Jnd. ii, 15,
-'!ifr»-n>ent
eii-
11»;!»'
a
<
eri*
<.*•-
• '
t
f
ne •' «enienn* pn,
ct^lié
tlon (et erm/rsttm.. duellc'
.
.•i.iiiii,.-
If
>,
itlt
mata d !•
«ri-r
ti: ,
un tt
t
—
7 revivre pour nous la s^'éne. ( Tcrs. lï). Ce miracle éclatant
ralocre Scrg lu« Paulus a*
-i
U diTluiU
.
4«
--
U nU*
ACT. XIII, 13-15.
702
qui était arrivé, devint croyant, et il admirait la doctrine du Seigneur. 13. Paul et ceux qui étaient avec lui, s'étant embarqués à Paphos, vinrent à Pergé en Pamphylie mais Jean se séparant d'eux, revint à Jérusalem. 14. Pour eux, passant au delà de Pergé, ils vinrent à Antioche de Pisidie et étant entrés dans la synagogue le jour du sabbat, ils s'assirent. 15. Après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire Frères, si vous avez quelque exhortation à faire au peuple, parlez.
ctum, credidit, admirans super doctrina Domini. 13. Et cum a Papho navigassent Pauliis et qui cum eo eraut, venerunt Pergen Paraphylife; Joannes autem discedens ab eis, revei-sus est Jerosolymam. 14. Illi vero pertranseuntes Pergen, venerunt Antiochiam Pisidiffi et ingressi s)Tiagogara die sabbatorum, sederunt.
;
;
15. Post lectionem
autem
;
legis et ])ro-
phetarum, miserunt principes synagogse ad eos, dicentes Viri fratres, si quis est in vobis sermo exhortationis ad plebem
:
:
,
dicite.
d'abord » pour commencer sa prédication, conservant ainsi aux Juifs le privilège que le divin Maître leur avait lui-même reconnu. Comp. le verset 48; Rom. i, 16; ix, 1 et ss., etc.
gion qu'on lui avait prêchée. « La cécité d'Élymas ouvrit les yeux du proconsul. » 30 Saint Paul à Antioche de Pisidie. XIII, 13-15. Cum a Papho... 13. De Paphos à Pergé. Il n'est pas possible de dire combien de temps arait duré le séjour des missionnaires en Chypre. Paulus et qui... Le grec emploie une locution particulière, qui est très expressive dans la
—
—
Sabbatorum. Le pluriel avec le sens du singulier en un jour de sabbat. Cf. Matth. xxviii, 11 :
Luc.
:
ol
7rep\
Paulum
xbv llaOXov (en latin montre que Paul :
»). Elle
;
—
,
—
sustinuit, vers. 18; et v.0Lxev.\-t]pobÔTf\(7ev, sorte distribua, vers. 19), d'autre part, au Deutéronome, i, 31, 38, et dans Isaïe, i, 2, d'après la traduction des LXX, on a conclu que les deux lectures du sabbat en question comprenaient le chap. I du Deutéronome et le cliap. i de la prophétie d'Isaïe. La chose est d'autant plus possible, qu'aujourd'hui encore ces deux morceaux sont
ouest de Paphos. La Pamphylie occupait à peu près le milieu de la partie méridionale des côtes
de l'Asie Mineure, ayant la Cilicle à l'est et la JoanLycle à l'ouest (AU. géogr., pi. xvn). nes... discedens... La cause de ce brusque départ ne sera 8i)éciflée que plus bas, xv, 38, et en termes Indirects. Jean -Marc dut se décourager, en face des difficultés et des périls qui attendaient les missionnaires dans les hautes régions de l'Asie Mineure, vers lesquelles ils allaient se diriger. Paul le désapprouva entièrement. 14-1.5. Arrivée à Antioche de Pisidie, où Paul et Barnabe sont invités à prendre la parole dans la synagogue. Pertranseuntes Pergen : sans y séjourner. Ce n'est qu'à leur rotour des districts Bupérleurs qu'ils évangéllsôrent la ville.
—
pour an seul et même sabbat. Ce n'est cepenPrincipes synagogue qu'une conjecture. (àpyiauvàyo^yot). Chaque synagogue n'avait d'ordinaire qu'un seul chef; cette locution désigne Fratres, si donc aussi les autres dignitaires. quis... C'était l'usage d'associer une prédication à la lecture de l'Écriture sainte, et on invitait souvent les assistants à prendre la parole pour fixés
dant
—
AntiorMam
nord de
La
Pisidim.
édifier leurs frères.
Discours prononcé par saint Paul dans la d' Antioche de Pisidie. XIII, 16-41. C'est le premier modèle qui nous ait été conservé de son éloquence apostolique. Paul eut h prendre la parole devant des auditoires très différents il s'adressa tantôt à des Juifs versés dans les saintes Écritures, tantôt à des barbares Ignorants, tantôt à des Grecs très Instruits, tantôt à des foules furieuses, tantôt à des magistrats et ù des rois. L'auteur du livre des Actes nous a conservé de iirécioux spécimens des arguments par lesquels l'apôtre des Gentils défendait 4»
synagogue
Pisidie
Pamphylie, et Antioche, sa capitale, se trouvait dans la jiartle la plus septentrionale de la jirovlncc de sorte que la jtreroWrc moitié du verp. 14 condense un long et pénible voyage h travers des montagnes peuplée» dft brigands ^Xénophon, Strabon, etc.;. In'jreui synagogam : pour a-islnter au fiervice divin, et pour jirficber la foi en JésusChrlBt. * Quoique ap/Ure des Gentils c'est U)uJoara vers la synagogue que Paul bc dirige tout ail
—
là
—
—
était
IV, 6, etc.
,
supérieur de la petite société. Barnabe n'est plus qu'au second Navigas'ient. 'AvayÔévTEç du grec est rang, une expression nautique, qui désigne les manœuvres par lesquelles on détachait le navire du rivage pour le lancer dans la haute mer. Pergen. Cette ville, qui était la capitale de la Pamphylie, était bâtie non loin du fleuve Cestrus et à soixante stades ( 11 kll.) de la mer, au nord-
était désormais le centre et le
Cf. XIV, 25.
;
—
Post lectionem... (vers. 15). Une partie considérable du culte juif dans les synagogues consistait alors, comme aujourd'hui, en deux lectures bibliques, dont la première est empruntée au Pentateuque tandis que la seconde est extraite des prophètes. Cf. Luc. iv, 16 et XV, 22 II Cor. m, 15. De trois expressions assez rares qu'on rencontre, d'une part, dans les premières lignes du discours (•uv|/a)(Tev, Vulg. exaltavlt vers. 17; £Tpo7ro96pr,<7£V, mores..,
—
circonstance « qui circa
,
la
:
;
—
la
,
I
thèse chrétienne dans ces situations si dlLe discours prononcé par saint Paul à
verses.
ACT. XIII, 16- ly. Alors Paul, se levant, et ayant
16.
fait signe
de
silence, dit
:
la
main pour demander
Hommes
703
IG. Surgens autem Paul us, et manu silentium indicens, ait Viri I^raelit», et qui timetis Deum, audite.
le
:
d'Israël, et vous
qui craignez Dieu, écoutez. 17.
Le Dieu du peujde
nos pères, et
d'Israël a choisi
a exalte
Deus plebie Israël elegit patree plebem exaltavit cum essent
17.
peuple lorsqu'ils demeuraient comme étrangers dans le pays d'Egypte puis il les en a fait sortir à bras étendu. 18. Et pendant l'espace de quarante ans, il a supporté leur conduite dans le il
nostros, et
le
incolfe in
terra ^ï^'vpti, et in brachio
excelso eduxit eos ex ea.
;
18. Et per quadraginta annorum tempus mores eorum sustinuit in deserto.
désert. 19.
Puis ayant détruit sept nations
Antioche de Pisldie, n'eft pas sans analogie avec ceux de saint Pierre à Jénusaleni (cf. u, 14 et ss., surtout à partir du vers. 22, etc.), et avec celui de saint Etienne (vu, 2 et sa.); mais il n'y a rien d'étonnant à cela, puisque len circonstances générales éulent les niCnies. Paul avait jMjur but de démontrer à pon auditoire Israélite, au moyen de l'Ancien Testament, que Jésus -Christ était le Messie promis aux ancêtres de la nation marquées Trois parties tbéocralique. par de petites apostrophes affectueuses cf.
—
Et destruens gentes septem
19.
indique que, dans
tantif ino:)lu:
Hébreux
vine, les
excelso...
intention di-
1
Egypte vu, 6\ — In
n'étaient installés en
que d'une manière transitohv. braehio
in
Méuphore
Cf.
très énergique. Elle
,
(
la première, ver3«J sets 16-26, Jette un regard d'ensemble sur les bienfaits accordés par le Seigneur ii ^on i>euple Jusqu'à l'avènement du Messie; la seconde, ver». 26-37, démontre que Jésus, quoique rejeté par les Juifs, est
vers.
26 et
IG''.
:
vraliiieiit le libérateur pri>u»ls, puisqu'il a accompli les oracles qui le coiicertiaicnt la troisième, vers. 38-41, tire les concluéiun» tien deux premièrus, et montre qu'il ;
faut croire & Jésus et lai adhérer étroitement. 16. Introduction hl>t'>rique et rapide Saint Paul discoarant. (Ivoire des prrmiers si^lca.) Surgenu : l'attiiude habituelle exorde. Manu ailfntium... : un des orateurs. gekte fréquent aussi. Cf. xii, 17, etc. l>e convient bien pour décrire les miracle* d' fai»;iut signe de la main. grec a simplement sancc qui accompagnènnl la sortie d'f'i.-. Itraelilw, et çtit... Ces deux expressions désignent Comp. Ex. VI, 6; xv, 16; Diut. iv, 34. etc. — les Juifs de luii»les deux catégories d'auditeurs Morta...ttunUnuit <vers. |h ».('*.•• m'>t« »..! r.-i-.nhabiétaient prosélytes, ceux-ci car sanoo et les dent au vcrU- éTporor'ipr'ie», qui tuellement nommés < ceux qui craignent (c.-<i-d. constitué la leçr.n primillvr du X'-\ qui honorent) Dieu ». Cf. vers. 20, 43, 60; qui fwil allusion k l'admlmbie xvi, 14; xvii, 4; xviii, 7, etc. - quellt» !< ^'' bienfaits 17-25. Première lartle du discours 1 les rév. accordés par 1« Seigneur à Inraél au temps do« !>•» i-^ mir-, .,, dans le VOIS. 17-20 ), ù ré|KK|Uc des nd* et le Ps. nr). di*s Kombn-«>. poMlm . ), au temps dos prophètes Jusqu'à quelquM crltlqumi adoptent de pt. -le, qui a montré du doljrt le .Mcl'^l••, varlaotr i-.'^'t^fizà[>t,<stt, qu'on n n vopi. 23-34 1. <)ti If voit, le» viT-t J. 11« et vcmlont. cic plusleari» utile de s<u 17- j: ter à l.i façon d'un i>*r»verbe »U i-mpnt l'histoire
—
—
—
:
.
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bablleuien:
était
l'orateur
favoriièe eiiln: UjUI<-H pi itntrfK. ..." les lllunln» ^.i.kr,
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.
— ;
Jacob et fos douie cum... Vovii vit. 17
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ii
,
'
;
ACT. XIII, 20-25.
704 terra
Chanaan,
sorte distribuit eis ter-
rain eoriim, 20. quasi post qiiadringentos et quinquaginta aunos; et post hcTC dédit judices
ad Samuel prophetam.
iisque
Et exinde postulaverunt regem
21.
;
Deus Saul, lilium Cis, virum de tribu Benjamin, annis quadraginta.
et dédit
illis
22. Et amoto illo, suscitavit illis David regem, cui testimoniura perhibens, Inveni David, filiura Jesse, virum di.Nit secundum cor meum, qui faciet omnes :
voluntates meas. 23. Hujus Deus ex semine, secundum proniissionem, eduxit Israël salvatorera,
Jesum
;
,
,
;
Jeanne ante faciem ejus baptismum pœnitentiae
24. praedicante
adventus cm ni populo Israël.
;
d'Israël.
Cum
impleret autem Joannes cursum suum, dicebat Quem me arbitramiui esse, non sum ego sed ecce venit 25.
dans le pays de Chanaan, il leur en en distribua au sort le territoire, 20. après environ quatre cent cinquante ans. Ensuite il leur donna des juges, jusqu'au prophète Samuel. 21. Alors ils demandèrent un roi et Dieu leur donna Saiil, fils de Cis, homme de la tribu de Benjamin pendant quarante ans. 22. Puis l'ayant mis à l'écart, il leur suscita pour roi David, à qui il a rendu témoignage, en disant: J'ai trouvé David, fils de Jessé, homme selon mon cœur, qui fera toutes mes volontés. 23. C'est de sa race que Dieu, selon sa promesse, a fait sortir un sauveur pour Israël Jésus 24. Jean ayant prêché, avant sa venue, le baptême de pénitence à tout le peuple
:
;
C'étaient les Héthéens, les Gergéséens, les
Amor-
rhéens, les Chananéens, les Phérézéens, les Héthéens et les Jébuséens. Comp. Jos. 10 etc.
m
—
,
,
Et lorsque Jean achevait sa course, Je ne suis pas celui que vous pensez mais voici que vient après moi 25.
il
disait
:
;
—
juive. Et exinde... Saint Paul passe maintenant (vers. 21) ii l'histoire de la rcj'auté toire
Reg.
d'Israël. Cf. I
viii, 5 et ss.
;
ix,
1
et
ss.,
etc.
— Annis quadraginta.
Sorte distribuit... Cf. Jos. xiii, 7 et as.; xiv, 2 et S8. Ici encore nous avons le choix entre deux xaT£y.Xyipo5d:Y)T£v, leçons dans le texte grec qui correspond à la Vulgate, et •A0LxeY.\r\^oy6p.r,aôv, il donna en héritage. Ce second verbe semble
Ce chiffre n'e^t pas cité en propres termes dans l'Ancien Testament ; maïs on peut l'en déduire Indirectement. Cf. IL Reg. ir, 10. Josèphe le mentionne au.'-si (Ant.,
mieux garanti par
I
:
—
anciens témoins. Post quadringentos et... ( vers. 20). Il y a deux manières d'expliquer ces chiffres. Si l'on rattache, cf mme le fait notre version latine avec les meilleurs manuscrits grecs, le vers. 20 à la proposition qui précède, les quatre cent cinquante années marqueront la période qui s'écoula avant que les Hébreux eu.agent été mis en possession de l'héritage qut; Dieu leur avait prorais (cf. vu, 7) quatre cents ans en Egypte, quarante ans dans le désert, environ dix ans pour la prise de possession de la terre promise. Tel est le sens le plus probable. Mais le grec ordinaire fait commencer une nouvelle phrase avec le vers. 20 Et après cola, pendant environ quatre cent cinquante uns, Il ( Dlf'U) donna des juges Jusqu'à Samuel. La date port<-rait alors f-tir le temps qui s'écoula entre la conquête de Chanaan et la fin de la Judicature de Raniucl. Dans ce cas, la supputation des années l»r<'-f>«nte quelques difficultés; car ce chiffre ne parait pa.s ^'accorder avec III Rcg. vi, 1 passage qui Hup;.o,f; une durée moins couKldérabie. Toutefois, c<.tte variante donnât -elo la leçon au'tbcntlqae (ce qui itt peu probiiblc), on pourrait dire quo ,4»lnt Paul j-ult en cet endroit une tradltl'-n (ii>éclale df^ Juifs, puisque Josèjihe, Ant., VIII, 2, 1, cite exactement le mftme nombre d'années pour la mfme période. — De'Hl judices. Cf. Jud. m, 9, 16; V, 8; vi, 34, etc. Ce fut une éiH»f,ue extraordinaire et remarquable de l'hisles
:
:
,
—
VI, 14, 9).
Reg.
xiii,
Suscitavit David... (vers. 22). Cf.
13
Choix d'une ira. de vue raessianique.
et ss.
capitale au point
o:
tance
—
Cui que fait l'apôtre, d'une manière assez libre, se compose de deux passages bibliques combinés ensemble, tt empruntés, le premier (Inveni David...) a,u Ps. lxxxvui, où nous lisons « servnm meum » au lieu de 21 fllium Jesse (dans le grec tov toO 'leacraO; le second (virum secundum..., qui...) au premit r testimonitim.
.
.
La
citation
,
:
livre
dfs
Rois,
cherché un
gneur
—
lui
xiii,
homme
14
(«
le
Seigneur
s'est
selon son coeur, et le Sei-
a ordonné d'être chef sur son peuple »). vers. 23). De
nvjus (pronom accentué,
David, auquel Dieu avait promis qu'il serait l'aïeul du Me.'sie, saint Paul passe très naturelSecunlement à Notre -Seigneur Jésus -Christ. dum promissionem. Promesse célèbre dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Cf. II Rcg. vu, 10 Ps. Lxxxviii, 29-30, et cxxxi, Il Matth. i, 1 uu Luc. I, 32-33, etc. Israël est au datif sauveur pour Israël. Tel était le premier but Prœdlcante Joanne... de l'envol du Messie.
—
;
;
—
;
:
—
Conmie
prince des apôtres (cf. i, 22 et x, 37 ), saint Paul montre à côté du Christ le précurseur remplissant son rôle préparatoire.
(vers. 24).
le
—
Voyez Matth. m, 1 et sp., etc. Ante /aciem adventus est un hébraïsme cum impleret... cursum,... (vers. 25), une belle expressif)n lignrée. Cf. XX, 24, etc. Quem me arUtramlni... Les meilleurs manuscrits ont t( au neutre, « ce que », ;
—
AcT. Xlir, 2G 32.
705
celui dont je ne suis pas digne de délier
post me, cnjus non
les vandales.
menta pedum
Mes
frères, fils de la race d'Abraceux qui j'armi vous craignent Dieu, c'est à vous que cette parole de ealtit a été envoyée. 27. Car les habitants de Jérusalem et
20.
ham,
et
méconnu, ont accondamnant, les paroles
sum dignus
calcea-
eolvere.
20. Viii fratres,
filii generis Abrahanj. timent Deum, vobis versalutis hujus mishum e^^t.
et qui in vobis
bum
enim habitabant Jérusalem, ejus, hune ignorantes,
27. Qui
leurs princes, l'ayant
et
compli, en le des prophètes qui sont lues chaque sabbat 28. et ne trouvant rien en lui qui fût digne de mort, ils demandèrent à Pilate de le faire mourir. 29. Et lorsqu'ils eurent consommé tout ce qui avait été écrit de lui, ils le descendirent du bois et le déportèrent dans un tombeau. 30. Mais Dieu l'a ressuscité des morts le troisième jour; et il a été vu, durant des jours noml»reu.\, par ceu.x 31. qui étaient montés avec lui de la Galilée ;\ Jérusalem, et qui maintenant encore sont ses témoins devant le
voces pro{)hetarum qu?e per orane sabbatum legunlur, judicantcs impleverunt
priiicij>e8
t-t,
;
;
nullam causam mortis inveniena Pilato ut interficerent eum. 29. Cumque consummassent omnia quje de eo scripta erant, déponentes eum de ligno, posiierunt eum in nionumento. 28. et
tes in eo, petierunt
30. tuis
Deus vero
tertia die
;
suscitavit eum a raorqui visus est per dies
multos his 31. qui simul ascenderant eum eo de Jérusalem, qui usque nunc sunt testes ejus ad plebem. rialilcTa in
peuple.
Nous aussi nous vous annonçons promesse qui a été faite à nos pères
32. la
,
;
32. Et nos vobis annuntiamus eam qu(e ad patres nos! rus ropromibsio facta e.vt;
an lieu du masculin. En outre, le grec coujk? autrement U phrase (jue |H'ns<z-Tou8 que Je lois? Je ne !•- buIh pas. La phrase e.it piUM natarelie telle qu'elle ext construite daiM la Vulgate. Sur ce témoignage de Jean -Baptiste, voyea Mattb. ni, 11; Marc, i, 7; Luc. m, 16; Joan. :
1,
:jo, 27.
du discuar». Après avoir Jésus sur la scone et lui avoir fait roii ire témoignage par le pncurstur, Paul démontre son caractère messianique par le grand l'iri /ratieji... et miracle de ita résurrection. 26-37. Seconde partie
lntro<ialt
—
Le titre ftlii gmeri» .., est très élogkux. — Vnbi* verbum... Le pronom est fortement acontué- Les nunusqui...
Petite transition, vers. 2«.
crita grecM les plus anciens
aa
ll>-u
de
ont tm.!v, « nobis
C(i'7v, el plu<«ieurB
critiques préf^
>,
nnt
vartanl«, qui est d'ailleurs conformu au langage employé plus haut par ra|>Atre (rf. nos itères; comp. le Ter». 3S»). Pour la ver*. 17 Qui rnlm pensée, voyez m, 2« et les notes.
cette
:
—
(vrrs.
htibitattntit...
suivants signalent v le la nu -ri di-
comme l>a»e du Hune if/mtrnnU.1.
27). lo
Co ?erM?t et
fait
et
li*s
les
circoniiuincca <'hrl«l, '>n.
,
le comm«'ni.»lrf».
—
au
It
•.
- Ki
m,
17 et
<tm C.-h-^.:
:
•
13-15,
—
etc.
Omnia
i^ux de
â^
ii,
;
ut,
(ver». 2»).
eo...
Comme
Jésus lui-même, saint Paul r. :* ve la Inlégnilo dos anclrnin-s prophéties dans la pastlon du Christ. Cf. Matlh. xxvi, :4, 66; M.trc. XIV, 43; Luc. xxiv, 27, 46; J*«n. xix. in, 3u, etc. Deponenteê eum... L'omn^ir réalisation
—
comme on
geiii-rallse,
fait
le
dans
len
r<A-tta
alrégés, et U attribue Ici 4 toU4 les Juifs ce qui fut en réHilté l'œuvre des dis<'li>li-s du Sauveur. Cf. Matth. XXVII, 57 6U: Joan. xix. S" 42,
—
etc.
DeuB
I^a
résurrection de JtWius,
di-tails
qui pnScèdfDt aralcot
rero...
vers. 29-31. Li-s
pour but oVn mieux pn>aTer la r"'"amenée et démontrée de la mé(i. p:ir siilDt
IV,
Ioi>.
ment
—
Pierre. Cf.
ii,
cui vinu
2l
e*t.
Irrécniable. Cf. 1,3
.
r«i
et s^.
.
m.
'
"
Saint Paul no roentltmne pas Jésus; mats la manière dont ti !•«: ténHiliu Indique safflaamiiM*At qu'il a d'être vMble IoIImu. £|
—
Ijo
moment
que SanI
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'••
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i«- i>.
un
(Tétait là les «•
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'
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«.
opf»
irixlMU.
et Ilarnal
m^m«*
AntliM'iio «rtn d»» r
'
•
ne compreii.i relatifs
deux
discours, accuMit énorglquid'avoir mis Jésus à mort, tout circonstances atténuantes. Cf. ii, ses
'
Qutr per oiimt ^nbUilmn... Vu>iii le vor«. l&* et lef« notes. — SuUain rausam... (rirs. 28). Au're reMifmblanco arec Niint Plrrr**, qui, dans «;o%i^». >T.
— VII.
clcii
i'c«i«ittvul « cviutuv
an
iài
U'of
».
— 45
i«#tatf<«i,
ACT. XIII, 33-38.
706
quoniam
33.
haiic
adimplevit
Deiis
nostris, resuscitans Jesuni, jsicut et
filiis
psalmo secundo scriptnm est Filius meus es tu ego hodie genui te. 34. Quod autem suscita vit eum a mortuis, amplius jam non reversurura in coiruptionera, ita dixit Quia dabo vobis sancta David fidelia.
in
:
;
:
35. Ideoque et alias dicit
:
Non
dabis
Sanctum tuum videre corruptionem. David enim
sua generatione cum administrasset voluntati Dei, dormivit, et appositus est ad patres suos, 36.
in
et vidit corruptionena.
vero Deus suscitavit a mor-
Quem
37.
non
tuis,
vidit corruptionem.
33. car Dieu Ta accomplie pour nos en ressuscitant Jésus, ainsi qu'il est écrit dans le second psaume Tu es mon fils,
:
aujourd'hui je t'ai engendré. 34. Et parce qu'il l'a ressuscité d'entre les morts, pour qu'il ne retournât plus dans la corruption, il a parlé ainsi Je tiendrai fidèlement pour vous les saintes promesses faites à David. 35. Et il dit encore ailleurs Vous ne permettrez pas que votre Saint voie la
fils
;
:
:
corruption. 36. Car David, après avoir servi en son temps aux desseins de Dieu, s'est endormi, et a été déposé près de ses pères, et il a vu la corruption. 37. Mais celui que Dieu a ressuscité d'entre les morts n'a pas vu la corruption.
38.
Xotum
adimplevit (yerri. 33). Le pronom est très accenLe verbe composé àxTîeTrXifiptoxs marque un Filiis nostris. Plus accomplissement parfait. fortement, d'après une variante grecque qui tué.
—
Pour donner le texte primitif pour nous. En effet, c'était tof.t d'abord pour la génération présente que la Resuscitans. promesse divine s'était réalisée. C'est à tort, croyons -nons, que quelques interprètes donnent ici au verbe àvadfiqaaç la sign pourrait bien leurs
flls,
:
(c.-à-d.)
—
de a suscitans, mittens », et lui font désigner non pas la résurrection du Sauveur, mais 8a venue en ce monde (cf. m, 22 et 26). Le contexte nous paraît exiger le sens de c resuscitans », car tout l'alinéa formé par les vers. 26-37 porte sur le miracle de la résurrecSicut et in psalmo... Ce passage, extrait tion. du Ps. II, 7 (voyez le commentaire), concerne directement la génération éternelle du Verbe; mais il va fort bien aussi à la thèse de l'apôtre, en indiquant le motif pour lequel Dieu a ressuscité Jésus c'était son Fils en même temps que son Christ, et II n'était pas possible qu'il laias.ât même la partie inférieure de son être
fication
—
:
le tombeau. Cf. Hebr. i, 5; v, 5. — Au de l'éplihète secundo, quelques très rares témoins ont Trpo'jTO), premier. C'est là une erreur du copiste, provenant de ce que les deux premiers psaumes étalent parfois comptés comme un ^tul. Voyez naint.Justin, Apol., i, 40; TertuU., adi: ilarcion , iv, 22 saint Cypr., Teslim., i, 13, Quod autem... (vers. 3). C'est encore le etc. ver*>e OLiinx-r^iVi qui correspond a suscitavit; noun trouvon» \h un nouvel argument en faveur de '.'opfnl'tn que nous avons arloptée à propos de
dan» lien
;
—
«
r.
au'
»
38. Sachez donc,
igitur sit vobis, viri fratres,
(
du
nr)te«
ver». 38«), car l'auteur
même
terme en deux acc/jpiloiih i\\tii:rf,nUM ii une ligne seulement d'lnt*rTane. AmjÀiu» jam non... Ces mots buiHtent «tjr l;i p';rmée et montrent le caractère résurreciloD de Jésuit. Il y a Iter'rui&eut tto i';ment prl» le ,
—
U
mes
frères, que par
eu d'autres ressuscites; mais ils sont morts de nouveau et ont vu « la corruption » du tomIta dixit. beau comme le reste des hommes. Saint Paul cite à, ses auditeurs juifs d'autres oracles, pour leur démontrer que le Messie devait
—
,
ressusciter.
— Le texte dabo vohis...fldelia est tiré
d'Isaïe, LV, 3, et cité librement d'après les
On
dans l'hébreu
lit
J'établirai avec
:
LXX.
vous une
alliance éternelle, (je rendrai) fidèles (c.-à-d.,
à
jamais durables) mes faveurs envers David. Ce sont ces faveurs, ces grâces divines, qui sont désignées dans les LXX par les mots xà oo-ia, sancta ; car elles consistaient surtout en de saintes promesses, relatives au Messie (voyez les notes du vers, 23) et à la perpétuité de son règne. Or il est dit de ces promesses qu'elles sont fidelia, ttio-tix, sûres et solides ce qui n'eût pas été vrai dans le cas où le Messie n'aurait Alias dicit (verpas été ressuscité par Dieu. set 35). Cf. Ps. XV, 10. Saint Paul applique directement ce passage à Notre -Seigneur Jésus;
—
Christ, comme l'avait fait saint Pierre (voyez II, 27 et les notes); puis, encore comme le prince des apôtres (ii, 29-32), il fait un petit raisonnement sur le texte cité, pour démontrer qu'il ne peut pas convenir à David, mais seulement à Jésus David enim... (vers. 36 et ss.).
—
:
In generatione sua. C.-.'i-d,, pendant qu'il Cum administrasse ( dans le sens de
—
vivait. « ser-
Quelque grand roi et quelque grand saint qu'il ait été, David ne put accomplir les dessoins de Dieu sur lui, et servir le Seigneur et les hommes, que durant une géné« vlBset ») voluntati...
ration
;
après
humains tion
et
:
quoi
,
il
eut
le
feort
des autres
Sur la locuOen. xxv, 17;
doi'mivit... (cf. viii, 60").
appositus
—
est...,
voyez
Quem
xxxv, 2»,
etc.
Contraste
frappant
vero Deun... (vers. 37). Jésuset entre David
Christ.
38-41. Troisième partie du discoure. C'est une péroraison pressante, dans laquelle l'uiatcur
— ACT.
Xir,
rémisbion des péchés vous est anet tout ce dont vous n'avez pu être justifiés par la loi de Moïse, 31». quiconque croit en est justifié par lui la
noncée
;
59-44.
T"7
quia per hune vobi> H.iiii.vM annuntiatur et ab omnibus q potuistis in lege Moy-si
39. in catur,
40. Prenez donc garde qu'il ne vous arrive ce qui a été dit f>ar les prophètes :
quod dictura
;
conte. 42. Lor -qu'ils sortaient, on les pria de i»arler sur le même sujet le sabbat suivant. 43. Kt
quand l'assemblée fut
séjwirée,
beaucoup de .luifs et d'étrangers craignant l)ieu suivirent Paul et Barnabe, qui, prenant la parole, les exliortaient à perst'Verer dans la grâce de L>ieu.
Le sabbat suivant, presque toute se réunit pour entendre la
44 la
ville
j>arole
de Dieu.
exhorte son antUiolre à croire en Jé?ug- Christ, de manière à hai'propritr la ré<le!iiptlon a|>|Hirtce par lui. l'er hune (et par lui 8ciilenKnt)... rennaaio... Comp. x, 43, où saint Pierre tenait le même langage au centurion Corneille. Et ab omiiibtui... On a fort bien dit de cette parole qu'elle est c vraiment pauliulenne >; en effet, saint Paul bVkI ^<)uvent attaché, et d'une manière toute pariKu i< rc dans Us épltres au.v Roinaios et aux Galateii, ù démontrer que c'est la fol en JtlMiiis-Chrlnt, et non la pratique des œuvres de la loi nuftiilque, qui procure La Ju.<«titicailon et le salut. Cf. Uo>u. m, 20; vni, 3; Cîal. m, U, Jn Uge Moy»i. C.-ù-d., tant que vous êtes etc. gouvernés par la loi de Moï»c, Uiut que vous demeurerez purement et simplement des Juifs. Omnia qui crettil (vers. 3tt ). Il n'y a pas d'exception, pourvu que la condition Koltat-coui\'ideU ne... Les verf. 40 et 41 conilcnnent plie. un grave avortlsJ»emcnt pour les auditeur», que Paul avertit du terrible danger auquel lU s'ex|M(8e!dlent, s'ils demeuraient dati» l'incrédulité. VfH comme un trait qu'il Jette dans leur con«cUnco, < avec la force que procure la véritable éloqucnc4\ > QMod dictum... in propheUa. C.-à-d., dHiis la partie de li Bible qu'on nommait yiiVim U"» Prophètes. Vojci la noU! de vu, 42. I.a cltitl«>n (ver-. 41) est tirée- d'Habacuc, i, I,
—
—
—
—
—
—
.
d'apréM la traduction des
LXX
(mais assez
libre-
ment
). L«> prophète menaçait b«.-s oom(tairloteM ravngos mau'-ricis qui furent rxrrcrs en lUMor et Jérusalem |>ar N .luili'i' et U ' qu'une M»^ ChaldiS-iis: l'aj^ir"- i!lt û »• ^ atteinruine si>iiltiullr ton Ist. dra, s'Ilii rrfuscnt d-' V«»jrei Vt'letr ronUmplorra. l/apri s Ihébreu
dcK
—
.'i
:
nnt'onx.
Diap<rdtmint
|i«rnil
les
\i\-,i)
man|uc uno deelruclloa
(
xz-Atil-
toLale, do foB«l
ra .
.
.;.
;
.
ari,
jiistifi(
hoc omni.s qui crédit,
lui.
41 Voyez, contempteurs, soyez étonnés et disparaissez car j'accomplis une œuvre en vos jours, une œuvre que vous ne croirez pas si quelqu'un vous la ra-
*-
j
;
justifi-
40. Videte ergo ne stiperveriat vobis e^t in prophetis 41. Videte, contemptores, et adniiamiiii, et di^|•erdiruini ; quia opus ope or
ego
:
diebus vestris, opus nu( d non si quis enarraverit vobis.
in
credetis,
ut
42. Exeuntibus autem illis, rogabmt sequenti ^abbato lu«pierentur sil»i
verba Utec. 43. Cumque dimissa esset syujigoira, secuti suiit multi .ludaeorum. et ctWen-
tium advenarum, Paulum
et Barnatiam, loquentes hua<lebant eis ut l'crnianerent in gratia Dei. 44. Sequenti vero sabbato, pêne universa civitas convenit audire verbum Dei.
qui
—
Opuaquo<l non... : tant celte œuvre vengearcc divine sera épouvantable. 5« Les résultats de la prédication de talot Paul. XIII. 43-S2. 42-43. Vif désir d't'<out«r de nnuvraa I«h
encoinb'e.
de
la
—
Bxeuntibua...royat>ani. l>apiès nK-llkum manuscrits greoi, cette demande Tenait des Juif« et don proaéIjU's qui avalent entendu ce Ijcau dlM:'>urk. Cf. .riln un» dit. ven». 16*, 26. 43. Le ! \:. lti mljiKlonnalres.
la
Vulgate et
los
.
une
avec
.i.o variante ii les .> ns Juifs Bortaii nt de la ... dei<»tl<>n d«s mandatcMiL^. Kn réallK'-, U -(iK-na «o-V l>ai(n!i qu'aux vers. 44 et s». lato. Dans le texte original ci; ^ô |X£?a[(,> ;» liôoaTOv. Cette locution, dlffén* •<• .s nous ILtons au vers. 44, a peut ,
.
.
:
'
'
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lui
donne
d'autres
:
la
VulKale.
durant
Les Juifs se
Kilo
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l'IntervalU- d>
réuni^Katt-ni
auf><>i
—
i.;.
.'
Jeudi d.'ins leurs s^iui^'^K'!**». h-ur VVrM /.*<- U lecture de la loi. cédemnient dévelopï>«^ cv qui ci'Uii
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fol
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Autre maru Tait d'«'nt«'nilre
'ent d<!»ir
U
exprcMément
que
l'un
mum^ éprou-
j.rétliciâ
L\>UnUuvt atti-TMarum. le dit
Sreuli auni
L-
le gri.ic
Qui.
.
ju
•dil-ii
t
Kxbortalion déjà antérlfunn» ot adn*w« l>ar liarnabé aux convertis d'Antioibc de h>rle (cf. XI, ti). Ici, le narratrur n'a |iaa ritconj signalé de oi>nTer»k>ns pmprrmrnl dite*; mili Paul et sr« oi>mpa).'n<<n« c*>mprrnal«-nt nxw des uL..
caure nombreax étaient iravallU« paet c'eet pour oeU qu'Us le* prr«M<
<*.
.U
«ire SdèlM.
44-49. SoocAe éclaunt d«i «patres aaiirèt <1« balena; JsloutU dos Jui/a -
ACT. XIII, 45-50.
708
Videntes autem turbas Jiidici, reet contradicebant liis zelo quœ a Paulo dicebantur, blasphémantes. 45.
pleli sunt
;
Mais
45.
voyant cette
les Juifs,
furent remplis de jalousie, et
ils
fioule,
contre-
disaient, en blasphémant, ce que Paul disait.
Barnabas dixernnt Vobis oportebat primuni loqui verbum Dei sed qnoniam repellitis illud, et indignos vos judicatis aeternvè vita?, ecce convertimur ad gentes.
Tune constanter
46.
et
Pauliis
:
;
enim prœcepit nobis Dominas in lucera gentium, ut sis in usque ad extreraum terrae.
47. Sic Posiii
:
te
salutera
48. Andientes autem gentes, ga visas gunt, et glorificabant verbum Doraini et crediderunt quotquot erant praeordi;
nati
ad vitam seternara.
49. Disseminabatur autem verbum Domini per universam regionem. 50. Judaei autem concitaverunt mulieres religiosas et honestas, et primes civitatis, et excitaverunt persecutionem
Paulum
in
Barnabam,
et
ejecerunt
et
46. Alors Paul et Barnabe dirent hardiment C'est à vous d'abord qu'il fallait annoncer la parole de Dieu; mais puique vous la rejetez, et que vous vous jugez indignes de la vie éternelle, voici que nous nous tournons vers les gentils. 47. Car le Seigneur nous l'a ainsi ordonné Je t'ai établi pour être la lumière des nations, afin que tu sois le :
:
salut jusqu'aux extrémités de la terre. 48. Entendant cela, les gentils se réjouirent, et ils glorifiaient la parole du Seigneur et tous ceux qui avaient été prédestinés à la vie éternelle devinrent ;
croyants. 49. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la contrée. 50. Mais les Juifs soulevèrent les femmes pieuses et de distinction, et les principaux de la ville, et ils excitèrent
une persécution contre Paul
et
Barnabe,
chassèrent de leur territoire.
ces de finibus suis.
et les
versa: tant l'intérêt avait été excité, soit le çamedi précédent, soit par les prédications faites Vilentcp... turbas (verdurant la semaine. set 45). C.-à-d., les païens accourus en nombre RepJeti... considérable (voyez le vers. 48»). zelo: de jalousie proprement dite. « 1/esprit a toujours été comme inhérent à la exclusif race juive, qui ne pouvait consentir à ce que
toutes leurs forces la divine parole et qui la La réflexion suivante du narblasphémaient. rateur est d'une grande profondeur, et révèle crediderunt quotPaul le disciple de saint Au lieu de prœordinati le grec emQU'A... ploie le verbe simple, TSTayiJivoi « ordinati »; c.-à-d., rangés dans le chemin qui conduit à la vie éternelle, bien disposés à s'approprier cette disposition qui, évidemment, ne pouvait vie Disseminabatur... (vervenir que de Dieu. set 49). D'après le grec La parole de Dieu était portée (Sie^lpexo)... Cette rapide diffusion de l'évangile dans la région suppose que les deux apôtres y firent un séjour d'une certaine durée. 51) -52. Les Juifs s iscitent une persécution contre Paul et Barnabe, qui sont obligés de
—
—
ï>
le
monde païen
fût appelé à jouir
du même
pri-
~
même
rédemption. Contradicebant...: bruyamment, tous ensemble, non sans blasphémer le nom de Dieu (blasphéTune constanter... mantes). Cf. xviii, 6. Us (vers. 46>. D'après toute la force du grec dirent, en parlant avec assurance et fermeté. Tobis oportebat (r^\ àvayxaïov, il était nécesî-aire)... en vertu des droits spéciaux que Dieu avait accordés aux Juifs en cette matièn*.
vilège qu'elle, ù partager la
—
:
—
:
Voyez e'c.
les vers. 32 et
63;
cf.
Rom.
i,
16»»;
m,
Mais leur conduite actuelle annulait ce
vll'-ge
:
qnoniam
repellitis..., erce...
3,
pri-
Remarquez
indignas vos...: par leur refus de croire, ces malheureux s'excluaient eux-mêmes du bonheur éternel que le Messie procure à ses adhérents sincères. Cf. Matth. les
mots
très expressifs
x.tii, «, etc.
du
—
Selirnfur
et
Sic... prsecejAt... (vers. 47).
que
Paul
s'applique
L'ordre qu'à
ainsi
Barnai.é f»t extrait d'ffaïe, xux, 6 (voj'oz le coni mental r«'): pansage qui dénote jusqu'à l'évi-
dence que la vfxallon des Gentils h la fol du Messie et au royaume mcHsianIque était résolue de imite éternité dan.- le plan divin. Vsque ai^ i^xtremum : sans dlntinctlon de contrées oti de race», Gentes... fjUrriJleaMnt... ("vers. 48). Contraste avec les Juifs, qui contredlnalcnt de
—
—
—
:
—
,
,
:
—
:
quitter le pays.
—
Concitaverunt...
Leur fana-
tisme haineux ne pouvait 8Ui)p()rter plus longtemps les succès de la petite troupe apostolique. — Mulicrcs religiosas et... La conjonction '/.ai les est omise par les meilleurs manuscrits femmes pieuses honorables; c.-à-d., les femmes Itieuses (<T£6o|j.ivaç paraît marquer des païennes :
devenues prosélytes; voyez les vers. 16 et 43, haut rang. Nous savons par Josf'phe, Bell, jui n, 20, 2, qu'à Damas les jtaïennes les plus distinguées par leur position étalent attirées par la religion jidve. Le môme fait ne pouvait que se renouveler ailleurs, et tel était le cas à Antlochc de FMsldle, d'ai>rès le les Juifs en profitèrent pour se présent récit venger. L'influence féminine n'est pas à mépri-
d:in8 le texte grec) de
,
:
ser sur le
domaine
religieux.
—
lit
primas...:
magistrats et les premiers citoyens de la ville. J'ersccationem. Elle consista sans doute les
—
AcT. XIII, 51 51. Maiscenx-ci, ayant secoué contre eux la poussière de leurs pieds, vinrent à Iconium.
Cependant,
52.
les
disciples
étaient
remplis de joie et de l'Ksprit-iSaint.
-
XIV,
4.
709
51. At illi, excu-^so pulvere pedura in eos, venerunt Iconium. 52. Discipuli quoque replebantur gaudio et Spiritu sancto.
CIJAPITRE XIV
Or il arriva qu'à Iconium ils enensemble dans la syna;,'Ogue des
1.
trèrent
parlèrent de telle sorte, qu'une multitude considérable de Juifs et de
.luifs, et
Grecs embrassa la foi. 2. Mais les Juifs qui restèrent incrédules soulevèrent et excitèrent à la colère l'esprit des gentils contre les frères.
demeurèrent donc longtemps, agissant avec assurance dans le Seigrieur, qui tendait témoignage à la parole (le sa grâce, en permettant que des mi3.
Ils
1. Factura est autem Iconii, ut simul introirent in synagogam Judœorum, et loqjierentur, ita ut crederet Judœorum
Grœcorura copiosa multitudo.
et
2. Qui vero increduli fuerunt Judrei, suscita vrrunt et ad iracundiaiu concifa-
verunt animas gentium ad.ersus fratres. 3. Multo igitur tempore demorati sunt, Hducialiter agentes in Domino, testimonium perliibente verbo grati.e sua», dante signa et i»rodigia tieri per manus eurum.
racles et des prodiges fussent faits par leurs mains. 4.
Cependant
la population de la ville uns étaient pour les Juif.'<, autres pour les apôtres.
se divisa et les
:
les
eu tracassrries de divers genre». jiiMju'à ce qu'on en vint à une cxpuMon {ejecemnl ?"/«..>. — IHi exnutBO... (»'erii. 6<)l. I>?« niiKsIonnaire» réaU-orent ainsi à la lettre une rcoimmandation de JéiiUB à Kê ai>AlroB. Voyez Matth. x. 14 et note». /conlum. Cette ville, a|>itcl<Se aujourd'hui Konleh, et qui eut une ccruilnc ci-U'\»i •• h lY'|NX]uo des croiitade», éult «itut^ à 13u kll. au sud -est d'Antlocho de Plnldl«». iJtscifu'i quoqw... ( vers. &1 ). .Malgré 1»- d«'part d«" leurs dans la foi les néophvK»» d'AntWx ho I>èri'H «•lalent heureux d'avoir qui*lc|ue cho«e à souffrir |M)iir .J(''««tiP -Christ. Ccrst rK.«prll- Saint qui metl.iit i-n eux ectte J«de •urnaturrllc.
W
—
,
Divisa est autem multitudo civitacum Judwis. quidam vero cum apo8t<jli8. 4.
tis,
et (juidam qiiidem erant
eux auut, en écoutant le* lU-ux dana la sjnagogur. 2-6. I.e-i Juif» demeuré» Incrédules fomcntcnl une nouvelle |>cr»écutlon contre K*« proiirateur». — Qui innrcduli... A la lettre Ut dt^iM'I-sant» ( irC'.OoCTêc). Ne pa» croire en Jé^u», c'flalt dérolxlr à la vo'onté Jrè» fnnuellr de Dieu, qui avait accnSllté ton ChrUt de tant do
convertis, a|/>treB
:
—
manière». Cf. Rotn. i, 6; Il Ci>r x. 15, etc. SuncilnitiMnt et.. Ce fut le u^^Mlo pn-cixie qu.» Antloche. Cf. xui, 50. Ad fr»UM /mtrrf. C.-à d , contre le» nouveaux converti». Cf. t, irMulto... iX, 23; XI. I, etc.
—
;
iot 3). M.ilgr«» c«M dl-.'^o^f'f-.n*
habitant». '
II.
1"
Sfrnndf }ar<if
-
ilu
XIV,
rci/aye.
1-27.
Paul et B«mah4i h Iconium. XIV, 1-6. .\IV. l. Introduction un Kniud
Cil U'.
nombre
:
di;
Juif» et de iraient .ico-i'i-ni la
fol
—
Simul. La Ukh ,iie xaT« chn^tlenne. c -à-d., TO a'Jt'i a plutAt le hcn» do « • comme din» le» autres ville». Cf. xni, 5* et 14V Un ut erfderrt... Co fait pantit tuppoMer que 1)^ a|>^tms prArhen nt plu» d'une foU dan* la ville, avant <li< ppuliilre re maffiiiaque rtiiiultat. 1,0 mot Grircorum ('K>>t, -cuv) daigne de* ;
—
paTon» d'origine (rojez vi, 1 et lc« noioa; XI, to^.o'r. ); mai» Il eat poMihIe qno re» fireca fu»iiuiit
prua^l>UMi, pul*«iu'lla icmblcnt avoir
étfé
I'
nlu'Ti .Ti«s|
n
leur
l'Iiit
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ntum qui
fierhtttfiitf
Avant le I)
..
|^ locution
d'être
une
do de ralut |tour cm 2«), Il c»l do i»
reçoivent (et. xili. •r. .1.
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dtSiigtie l'evangllr, r»t plclre
I f.
•
I
<
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rée > «n d«iix parilw, «loai l'uuv i.«>k
i
AcT. XIV, 5-9.
10
5. Cnm autem factus esset inipetus gentilium et Judîeoriira ciim principibus suis, ut contumeliis afficerent, et lapida-
ient eos, 6. intelligentes confngenint ad civilates Lycaouige Lystram, et Derben, et uiiiversam in circnitu regiouem, et ibi
evangelizantes erant.
5.
Mais comme
ment des
il se fit un soulèvegentils et des Juifs, avec leura
chefs, pour les accabler d'outrages et les lapider, 6. les opd^res, l'ayant compris, se réfugièrent dans les villes de Lycaonie, à Lystres et à Derbé, et dans tout le pays d'alentour, et là ils annonçaient l'évan-
gile.
Et quidam vir Lystris infirraus pedil'us sedebat, claudus ex utero matris 7.
suas, qui
uunquam ambulaveiat.
Or à Lystres
se tenait assis un perclus des pieds, boiteux dès le sein de sa mère, et qui n'avait jamais 7.
homme
marché. 8.
Hic audivit Paulum loquentera. Qui
intuitus eura, et videns quia fidem haberet ut salvus fieret, dixit
9.
magna voce
:
—
prcmicre fois que ce nom est :ippliqu6 par l'auteur des Actes à Paul et à Barnabe. Conip. le vers. 13, et voyez les Factus ...impelus... (vers. 5). notes de i, 2. ^le trait ne désigne pas des, voies de fait prf^jrelueiit dites, mais des tendances très hostiles et un état de surexcitation haineuse qui y auraient bientôt conduit (.ut contumeliis...; d"apiès le grec: un élan pour les outrager et les lapider), Comp. \l Tim. III, 10-11, où saint Paul fait allusion ù cet épisode de sa vie. Cum principibus : les chefs des Juifs ou les magistrats de la cité. Intelligentes... (vers. 6), Les apôtres comprirent que la situation n'était pas tenable, et ils prirent d'eux-métnes la résolution de s'éloigner confugerunt ad... C'est au séjour de saint Paul à Iconium qu'est rattaché le livre apocryphe « Acta Pauli et Theclae », où, parmi des apostolis.
C'est
la
—
—
—
:
entendit parler Paul, qui, fixant lui, et voyant qu'il avait la
yeux sur
foi qu'il serait guéri,
Surge super
Jaifs, l'autre pour les apôtres. Cf. xvii, 4-5.
Cum
8. Il
les
9. dit
la
d'une voix forte
Lève-toi droit
:
la chaîne du Taurus. un immense plateau, au milieu duquel dresse le mont Kara-Dagh ou la Montagne
Cappadoce, au sud par
C'est se
Noire (Atl, géogr., pi, xvii). Elle est presque partout impropre à la culture. Ses habitants, qui vivaient très isolés, étaient encore plongés Lystram dans leurs antiques superstitions. et Derben. De ces deux villes, la première était à environ 40 kil. au sud d'Iconlum, au pied du Kara-Dagh la seconde était plus à l'est, à environ 75 kil.de Lystres, sur la limite de l'IsauIbi evangelizantes... rie et de la Cappadoce. L'expression suppose un travail long et incessant de la part des missionnaires. 2° Incident du séjour de saint Paul et de saint Barnabe à Lystres. XIII, 7-19. 7-9. Guérison d'un malade. Inflrmus... Dans le grec: impuissant des pieds. C était donc un Sedebat : probablement dans un paralytique, lieu de passage, pour demander Les l'aumône. Cf. m, 1 et ss, détails claudus ex..., qui nun-
—
;
—
—
—
—
Qi'am... font ressortir le carac-
tère incurable
du mal. — Hic auLa leçon •î^xouE,
divit... (vers. H).
à l'Imparfait, est peut-être la meilleure. L'infirme avait été frappé par la préiiicat ion de Paul,
avec un vif sentiinentde foi,— Qui intuitus { àtevicaç; cf xiii, 9; xxiii, 1, etc). L'attention de ce malheureux attira celle de l'apôtre, qui, di-
qu'il écoutait
,
UoDDaic de Lyetres.
vinement
évidemment légendaires, il cxif^te peutjD noyau de vériic historique. Voyez Tcrtuljjen, de fiapl., 17; galnt Jérôme, de Vir. ill.,7; TlschenJeu Acta Sayict., t. VI, p. 650 et ss. dorf, Acta apontolor. apocrypha, p. 40-63; A. Eey, ktmU eur hn Aria Pauli et Thexl., Lycaoniœ. Cotte province, Pari», 18ao, f-ic. qui ne coDU:nait que fort |k:u ou paa du tout de Juif», était située à peu prè» au centre de l'Avle Mineurf-, et bornée au nord par la riulatle, B
;
—
a roaeftC par la Phry^fte et la PUldle, k
l'est
pur
éclairé, vit qu'il
mé-
miraculeusement, et de devenir par là même « un 8igne « pour toute la population ilaijna voce (vers. 9): alin d'être de Lyttres, entendu par tous ceux qui étalent présents. Surge... reclus. Ordre énergique, aussi bref que celui de saint Pierre dans une circonstance analogue. Cf. m, 6»». D'après quelques manuscrits grecs, Paul aurait ausHl prononcé les mots : Je te le dis au nom du Seigneur Jésus- Christ, Exilivit et... Traits dramatiques et preuve d'une guérison soudaine. Cf. m, 8. Sauter aur ritait d'être guéri
—
—
—
ACT. XIV. 10-13. 8ur tes pieds.
se îe\a d'un saut, et
Il
il
11
pedes tuos
rectiis.
Et
exilivit. et
ambu-
(iiarchait.
labat.
10. La foule ayant vu ce que Paul avait fait éleva la voix, disant en ly&ionien Des dieux devenus semblables aux hommes sont descendus vers noue. 11. Et ils appelaient Barnabe Jupiter, et Paul Mercure, parce que c'était lui
10. Turba» autem cum vidiwtent fecerat Paulup, levavenint lycaoï.icL* dicentes Dii sin
:
portait la pnrole.
vjui
Même
]irétre
le
13. et Paul, l'ayant aj»i)ri8, déchirèrent leurs tuniques et sV'Ianccrcnt dans la foule, criant
pour l'indrine
868 plede fat
d'an
l'affaire
ins-
c'e-^it lant; l'action de marcher se prolongea pour marqncr ces nuances que les verbes Bunt :
de.H
temps
dlfff-renLc.
10-17. Paul et Biimabé pont regardés cororae des dienx et ont de la |>elne à enii>êcher qu'un Turlup autein^ ne leur immole un sacrlHce. l'no Impression très vive fut naturellement produite sur les nombreux témoin.s du prtxlige levaverunt... Lycannice. Celait leur Idiome natal et habituel saint Paul avait employé la langue grecque, qu'Us comprenaient. On ignore parenté la nature de l'idiouje lycaoïilen tt avec les langues aiicletmes quelques philologues le ratla«ht nt à ceux qu'on pariait en Lydie ou en Cap|iadocQ. Mt ëimiU»... \a pensée que leurs dieux pouvaient prendre la forni*- humaino et descendre sur la terre était tn-s familière aux païens. Dans le miracle qui venait de s'accomplir les Lysi riens virent di'nc une preuve évidente que eux pi\r qui 11 avait été o|iéré Jortm,... Mrreunum (vrrétai'Ut dfs dieux.
dux
verbi. Siicerdos
qooque Jovis, qui erat ante civitatem, taurt)8 et coronas ante janua.s afferens, cura jMjpulis voiebal 12.
sacriticare.
un sacrifice, Mais les apôtres, Barnabe
offrir
à
:
minibus descenderunt ad nos. 11. Et vocabant Barnabam J-vera, Paulum vero Mercurium, quoniam ipse erat
de Jupiter, qui était h l'entrée de la ville, amenant des taureaux avec des couronnes devant les p<^)rtes, voulait, aussi bien que le peuple, 12.
qund
13. Qiiod ubi audierunt apoptoli, Baret PaJilus, conscissis tunicis suis,
nabas
exilierunt in turbas, clamantes,
venait d'apparaître, accourut en t"Ute hAte. arec tout ce qui était nécessaire pour offrir un sacri-
—
solennel. TaHros et curonaê. Ix•^ ronnes étalent destinées parff.ls aux vie: parfois aux adorateurs.Voyex Tenuïï.,d« Coruétu, fice
—
:
—
;
a
:
—
Jupiter Oljmpi«n. (
—
Hermès, comme dit
set 11). Zeus et
le
grec. Les
bubitanis de Lystres avaient à renift'-e de leur Tille un temple dédié à Jui>lter (coiiip. le verset 12): Ils Bougèrent donc tout d'al>ord à cette divinité. Quant à Mercure, la mythologi** faisait de lui un compagnon tr^s as^i<lu de Zeus. I)e plus, comme on Ta souvent répété à pro|M>« de ce pansage, c'est en Phrygie, tout prés de la
que
Lycaonl*»,
la
Kg^ndc
plaçait
pn-ci-i-ment
de ren doux i>«'r»'>nno« Philénum et Ikiucls Harmitfim. ., Ovide, Mftam., viii, 611 et m.). Paulum xyru... Mi'rcurn •'•t.ilt le dit ii de l'élo-
l'npimrillon
blenvelllaiile
divine», et leur réception par
—
<
quenc»', et
c'«i.t
jHinrrela
Miltil
i
et
—
Thfc'T.
S,
»
v.
i!l
it
Arta Pauli petit et chauve. les
—
Joria, 'lux vrrU /«It Image. -^ 13 >. C.>à-d. que Zeus avait an temple en avant de la rlté. I,r pr^l ro d^ ce (uulo que wou dieti aauctuiire, averti |>àr L"'
qui...
m
maison
(I
^
|>artlcull«'-rc, li'acM /
conjecture qu maison alors et dans Uq-'
taieurs ont l»orte
de
la
t
^
1.
retirés après ninnq'ie pas
mir.i
le d«*
ut qui d« .-«<,.. n d'à*'" >iiai.
'
a|>Aire*,
'•
vmiwii.i-.ar^'
.
dos portes de la vtllr, Cum fM>imltt. Ijc pi m «-i portique du temple. Qu'tt ubt dénote ui;e ariluenee consldérabïr. Il
h'aKlrnlt
plut/tt
•
—
ii't...
I
,
tradition déjft
—
Ante Jannoê. Le mot giec irj>ùva; 10. désigne le plus souvent un p<>ri-b«> n" t«.rii..iii> Cette même expression eu haut, XII, 13, |«iur rej-ri""''
1)1.
Paul qui était ius ill-'.lt .ne qui i-ialt pluH grand de taUU et dans son extérie«ir, fut pri-» pour Jupll«»r. In»*
dans
Bevcrs d'une munoaM antlqaa.)
I
ven*. IS). Ix^
mUsUnmalrrs. qui
pas la langoe « i.'a-. :il<nt pu t"Ul d*»bnrd c'e«t poi rr qui *f pdM.tit tén'iit IMM lmin«s|lat ornent pn'r.alent
•
;
I
préparatifs du et elle u>
«A'-rlflof»
»«•" .
mm
énerflqneu
nabé
est nomii"-
i--
uall i-vur Jupiter.
pf-
—
^
lTnK>nleniH>,
ACT. XIV, 14-16.
712
Viri, quid liaec faci14. et dicentes tis? Et nos raortales sumus, sirailes vobis homines, annuntiantes vobis ab his vanis converti ad Deiira vivura qui fecit :
,
cœlum,
et terrara,
quge in eis sunt
et
mare,
et
omnia
;
14. et disant Hommes, pourquoi faitesvous cela? Nous aussi nous sommes mortels, des hommes semblables à vous et nous vous exhortons à quitter ces choses vaines pour vous convertir au Dieu vi:
;
vant, qui a fait le ciel et la terre, et la mer, et tout ce qu'ils contiennent 15. qui dans les générations passées a laissé toutes les nations marcher dans leurs propres voies. 16. Mais il ne s'est pas laissé sans témoignage, faisant du bien en dispensant du ciel les pluies et les saisons fertiles, remplissant nos cœurs d'aliments et de joie. ;
generationibus dimisit omnes gentes ingredi vias suas. 15.
qui
in
praeteritis
16. Et quidem non sine testimonio semetipsum reliquit, benefaciens de cœlo, dans pluvias et tempora fructifera, im-
plens cibo et
laetitia
corda noslra.
Juifs à la vue d'un acte abomi-
le faisaient les
nable. Cf. Matth. XXVI, 25, etc.
—
Exilierunt...,
clamantes. Les mots grecs è|s7ii^Sr,(Tav et xpàDicentes. Le Çovtî; sont très expressifs. petit discours qui suit fut sans nul doute prononcé par saint Paul, le « dux verbi ». Cette improvisation rapide est un véritable chefd'œuvre d'habileté oratoire. Nous avons entendu l'apôtre parler à des Juifs pour leur révéler
—
qui le représente dans le grec. Au lieu de similes le texte pri'nitif a ôptoiOTtaOeii;, c.à-d., ayant les mêmes sentiments, les mêmes passions.
—
Annwn.i'a»/tes(s'jaYY£^iÇo[X£voi)...a&
hU vanis...
Dans l'Ancien Testament,
les faux dieux sont souvent appelés des vanités. Comp. aussi I Cor. Deum vivum. Par suite, le vrai vi'ii, 4-5, Dieu unique par opposition aux Idoles sans vie et multiples du paganisme. — Q'/i/ecit... C-à-d., le Créateur tout -puissant, duquel dépendent toutes les créatures. Le
—
;
ciel,
la
terre,
la
grandes sections répartissent
se
mer
:
les
trois
entre lesquelles tous les êtres de
l'univers. Cette division était
comme
classique chez les Juifs, depuis Gen.
—
Qui in
prsetentis... dimia permis; vers. 15). En effet, jusqu'à l'avènement du Messie, Dieu ne s'était spécialement manifesté qu'à Israël, « Il n'avait pas donné au reste du monde d'autres révélations de lui-même que celles qu'on pouvait lire dans les Ingredi pages de la nature. » niarclier par leurs vias... (grec voies). Cette locution générale voile délicatement une foule d'erreurs intellectuelles et de tiirpitmles mo26.
I,
sit
(eîdto-ev,
il
—
:
rales. Cf. Rom, I, 24 et ss. - Et quidem (xatTOi, et pourtant) non
(vers. 16) puiwiue les créatnrep, pour ceux qui savent les
sine...
Ii*/-ijf
'.^-.'it.''
:'t
l'trc
ofTert en paoriflcc.
C
:
contempler attentivement, démontrent l'existence et les principaux attributs de Dieu. Cette pensée était aimée de saint Paul. Cf, xvii, 27; BeneRom, I, 18-20 et ii, 14-15. faciens... Éloge de la bonté divine. Dans le grec, les mots de cœlo sont rattachés à dans plu-
D'aprôs une soilptiire
anti'iiie.)
—
Jc-u--
nribi (lapiCH le» Écrituros Ccf. xiir, 16 et
nouH le voyons maintenatit B'a(lre?ser à des paTeng gnmsiers, pour les amener non pas directement ail chrlstlanlxme, mais au monothéisme, à la connaixo.'ince de l'unique vrai Dieu. Chaque trait fiorte. dans ce« quelques i'i<neH vibrantes. Qutd fiirc.f Exordc ex-abrujito, cfjmme il le faliait dan» la cIrconHtance, — Et no» T nous moMêl, connue tous)... Le mot mortaten »'•• rien R»,)
—
;
vias
De
primitif Insère le (d'après les meilleurs manuscrits): du ciel vous donnant des pluies... — Tempora : xaipoûç, les saisons Hi)éclale8 où m(irl8sent les fruits. Voyez i, 7 et les notes. Jmplens ciho et... L'apôtre ne craint ]>as d'entrer dans ces petits détails, pour mieux et...
pronom
—
plus, le
texte
up-ïv, « vobls »
n
ACT. XIV, 17-22.
En disant ces paroles, c'est h peine erupéchérent la foule de leur offrir
17. s'ils
un
713
17. Kl ha?c dicentes, vix 8edaveru;jt tuibas ne sibi immolarent.
sa cri ri ce.
Ce|>endant quelques Juifs survinrent d'Antioche et dlconiuni, et ^magnèrent la foule; et ayant lapidé Paul, ils le traînèrent hors de la ville, pensant qu'il était mort. 19. Mais les disciples l'ayant entouré, il se leva et rentra dans la ville et le jour suivant, il partit avec Barnabe pour Derhé. 20. Et lorsqu'ils eurent évangéli>é 18.
;
cette
ville
de
instruit
et
nombreuses
retournèrent à Lystres, à à Antiocbe, 21 affermissant les âmes des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, j»erHonnc8,
Iconinm
apprenant que c'est par beaucoup de tribulations qu'il faut que nous entrions dans le royaume de I)ieu. 22. Lorsqu'ils eurent établi pour eux des prêtres dans chaque église, après avuir
re.-sorilr
dence envers :
soins attentif» de
les
—
hommes.
les
vos cœur*.
—
Provi-
la
CorcUi noslia.
Htec dicentra...
(
Le
ver-
Nou« n'avons, asgarément, qu'un simple sommaire du dUcours prononcé par saint l'aiii.
Bot 17).
mata prolult, aedaverunt... (vix, jjLO'/.t;). 18-19. Les Juifs renouvellent p»our la troislème fols leurs procédé» Iniques contre les deux apôtres, qui nom obligé* de quitter Lyctres. Superveiitrunl... I<e fanatisme de cen ndsér.ibles TU! leur lalrhalL pas de repos, et Ils voulaient détruire à tout prix les fruits du ndniitière de P.iul et de Riiriia>'é dans toute la ré|{lon. Il dut LV'ffet désiré fut
non e.ms
,
difficulté
—
se i>AK«er racoi.tés le vers.
un crialii temps dans
les vers.
eiiiie les
événements
17 et 18. pul^que,
dapn
s
19, les apôtres avalent oi>éré à Lystres
un certain nombre do conversions. — Prrauii^i.« turbLi. Il est malheureusement trop ais*'; d'égarer une foule, et de lui faire brûler aujourd'hui ce
•:
tuum
esse.
Circumdantibus autem eum discipulis, surgens intravit civiiat«'m, et postera die profectus est eum Barnaba in 19.
Derben.
Cumqne
20. illi,
evangelizassent civitati multos, reversi sunt
et docuissent
Lystram,
ils
et leur
grec dit
'
Iconium, et Antiochiam,
et
et
.
fuire
18. Siipervenerunt autt-m q' b Aniiochia et Iconio Juda-i, e: turbis, lapidantesque Paulum, iiix ii:it extra civitatem, existimantes eum Uiur-
i{u'elle
adorait hier.
Il
est )M>sslblc <|ue
cos Jul:s i.lent fait croire aux LystrleU'* que le mlra<ie avait été opéré grâce & l'irili rventlon des esprits mauvais, auxquels les paTeiii croyaient aussi. La^ri'ianimtfue.^ Saint Paul f lit allusion à ce fait, lonn^u'll dit. ! I (or. il, ;s J .»1 été lapidé une fol». Cf. II Tim. m. 11.
—
:
—
TriixfTiinl (Tira... D'ordinaire. ch< z les anciens,
exécutions capitales avalent lieu en dehors des vllIeH. comme chex les Juifs ( voyrz TU, 5H et les noU^M): le cas pr«'iu>nt fjlt exeeption, ivarre c|ue Paul avait été «a'sl soudain, dan* l'Intérieur de Ly-tre» et f rmp|N'' Mans fornte de proci'S. C*rru»nt/a«/l6uji... (vers. 19). Kins pensera leur propre péril , les dl-'-ij.iPH 'appn>rh^iTnt avec émotion do ce qu'ils croyaient ^trr le cadaxm de tetir maître blrn-aimé; à leur grande Joie 11« Hurt'apcr^jn-ut quo ra|>6ire vivait encore. les
—
,
—
21. confirmantes animas discipuloriim, exhortantesque ut permancrent in lide, et quoniam per multas tribulationes oportet nos intrare in regnum Dei. 22. Et cura constituissent illis [>er singulas ecclesias presbyteros, et orassent
Le
si surprenant, que divers protestants) ont suggéré la pensée d'une guérlsoo miraculeuse. InlrarU clvitaiem : où on le dissimula dat s la mal(u>n de quelque chrétien.— Cum Harnnha. La rage d<-8 Juifs ne s'était («s allumée contn.' c< lul-ci ; c'est h Paul, dont la parole prnilulsalt tant de conventions, qu'nn en voulait particulier' -- In Dfrlten. Voyez les notes du v<t«. 6 Tille fut la limite ««xtrérao du premier vc«y.i,ic apostolique de saint Paul. 3* Paul et Itanalié reviennent sur leun pas, ortfanl.Kaiit le-> l^llses qu'ils avalent fou Ut). t«t rentrent à Anlloche de Syrie. XIV. H)-i7. 20- V5. Le n tour des mi^slonnal^es. fSim-
gens.
paraît
fait
iiiterpK-tes
(même
—
,
—
que evanirlizaitarnt,.. Tout ce quo tv de leur séjour h l)«Tt)é r.inl.te dans r... dans le suivant. Plus dauh le gn<: jxa'J 'iC., ay.i nombreux disciples. 1^ miiwlon fut d> tifvfr»i gunt .. : née de succ*^. dans l'ordre Invene leur Itinéraire (/.j/»tniTO, et ... el...; vc»yct 1*^41/. y^j' AiiHochinm repr<SK'nte Ici ta capilAlo île :
—
•
permécutloo qui avil: {«rtout sous les p«s de* m: montrait la niVeMlté de ft>i;...
dle
).
iJk
dan» leurs bons sentiment*, et au besoin, «•' t.. rii, ft nux l'avenir
(
cimi
cvia qu'Us ne
par
—
•
.,
uii<
r<
<
plus couit4<, per muHaa...
Qunniam
c.
àd.
Cf.
Tins».
III,
« souffrir
res'enib
tout à
c
8
4.
et "
<
'., .
.
'
».
i
•
>•
ftar la
(
Rom
Jéaus- Christ lui entrer aln*l dat.» (Luc. XXIV. 16). et II faut iitio m>« I
i\(\
-
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ver». SI
ni («s dlrrctenu'i
la ro' te la
l'i«i-
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i
*
ii •
'
Le l«i t:.i. rn i'u'it.'
lnlrar#...
comme
•
;
« *
ACT. XIV, 23 _^
714
cum jejunationibus, commendavenmt eos Domino, in quem crediderunt. 23. Transeuiitesque Pisidiam, venerunt in
Phamphyliam. Et loquentes verbum Domini
24.
Perge, descendeiunt
in
Attaliam
XV,
1.
et jeûné,
prié
ils
les
recommandèrent
au Seigneur, auquel ils avaient cru. 23. Traversant ensuite la Pisidie, ils vinrent en Pamphylie. 24. Et après avoir annoncé la parole du Seigneur à Pergé, ils descendirent à
in
;
Attalie 25. de 1;\ ils firent voile pour Antioche, d'où ils avaient été confiés à la grâce de Dieu, pour l'œuvre qu'ils avaient accom;
25. et inde
nnvigavenmt Anliochiara,
unde erant traditi quod compleverunt.
gratias
Dei iu opus
plie. 2C).
Cil
m
autem venissent
et congre-
26.
gassent ecclesiam, retulerunt quanta fecisset Deus cum illis, et quia aperuisset gentibus ostium fidei. 27.
Morati sunt autem tempus
modicum cum
Quand
ils
furent arrivés,
ils
as-
semblèrent l'église, et racontèrent les grandes choses que Dieu avait faites avec eux, et comment ils avaient ouvert aux gentils la porte de la foi. 27. Et ils demeurèrent assez longtemps avec les disciples.
non
discipulis.
CHAPITRE XV 1,
Et quidam descendentes de Judsea, Quia nisi circumcida-
docebant fratres
1. Or quelques-uns, venus de Judée, enseignaient ainsi les frères Si vous
:
:
(cf. I, 4, etc.); de là l'emploi de la première personne du pluriel, l'apôtre se confondant Cum constitu^ssent...('vevavec ses auditeurs. %et 22). Ce fut là une autre occupation très iraportanie de Paul et de Barnabe, durant cette ils or^zaniseconde visite à leurs néophytes salent les églises récemment et rapidement fondées, en leur donnant des chefs (presbyteros est calqué ici sur T^peTouTépouç) pour les diriger et les adminisitrer. Sur le sons exact du mot Tzptng'jTépo;, voyez les notes de xi, 50. Et orassent cum... La Vnlgate traduit imparfaitement le grec, qui, au Heu de la prière, mentionne une ImposiLion des mains, "/etpOTOvr,o"avTeç. C'est donc, ici encore (voyez xiii, 3 et les notes) une ordination proprement dite qui est signalée par le narrateur. Commendaverunt eos... : le Seigneur étant seul capable de donner h ces noaveaux mlnletres les grâces, les lumières et
—
:
—
—
—
Loqucnxx, 32, etc. in Perrje (vers. 24). Ils ne paraissent pas avoir prêché dans cette ville à leur premier pasiAfiP., Cf. XIII, 14. Attaliam. Aujourd'hui Adalla, p<^^rt Important qui est situé à une journée de marche de Pergé, à l'embouchure du
la force nécessaires. Cf. teg...
—
Catarrhact»H.
—
Inde...
saut pawer par traditi. C.-à-d.,
l'Ile
AntiorMam
de Chypre.
recommandés h
—
la
(vers. 25)
:
Unde eravt grâce et ù la
(y>nté de Dieu. Voyez les vers. 22^ et xiii, Z^. Cent une expression pleine de foi. In opun quod... Il y a an éloge Uclle et très délicat Paul et HamaV)é avalent, en dans ces motu effet, admirablement accompli leur tâche si
—
:
ar.lujp.
26-27. Ils rendent compte de leurs travaux h l'assemblée des fidèles. Quanta (ocra, tout ce que)... Deus cum... Autre expression toute chrétienne. Livrés à eux-mêmes, les deux
—
apôtres n'auraient presque rien pu faire, malgré leur les
zèle
intelligent
et
courageux; mais Dieu
avait employés avec fruit
ouvriers.
— Aperuisset...
comme
d'excellents
ostium... Celte locution
moins significative que les précédentes. Saint Paul la cite à diverses reprises (cf. I Cor. xvi, 9; II Cor. xi, 12; Col. iv, 3). I^a porte du salut venait de s'ouvrir au grand large pour de n'est pas
nombreux nisme, et
païens, qui avalent embrassé le christiane consistait plus dans la circonci-
elle
mais dans la foi. — Morati sunt... (vers. 27). Conclusion de tout ce récit. On ne saurait déterminer même approximativement l'intervalle désigné par les mots tempus non modicum. Quelques interprètes le réduisent à quelques mois ; d'autres retendent à plusieurs années, ce qui est peut-être plus probable. sion,
§
III.
—
Le
concile de Jérusalem.
XIV, 1-36.
Il eut pour raison d'être une très grave controverse, qui fut pour l'Église primitive une
cause de grands périls, et pour saint Paul, durant le reste de sa vie, l'occasion de lutles, de souffrances et de persécutions nombreuses. Pour les Juifs de naissance, 11 était extrêmement difflclle, même après leur conversion au christianisme, de renoncer â l'Idée de leur supériorité sur les païens, ceux-ci fussent-Ils égalonnnt devenus chrétiens; de croire que le Ju-
AcT. XV, 2-3. n'êtes pas circoncis selon l'us.jge de Moïfce, vous ue pouvez pas être sauvés. 2. Une contestation liés vive s» tant élevée entre Paul et Barnabe et eux, il fut résolu que Paul et Parnabé, et quelques-uns des autns, monteraient auprès des apôtres et des prêtres ^ Jerusaleiu, pour traiter cette question. 3. Eu-\ donc, après avoir été accom-
daldme et
paganisme pouralent s'unir
le
inti-
mement, do manière à dlsparultre dans la religion nouvelle; d'admetue que la circoncision avait cessé d'être obligatoire pour le salut. Cette difûculté existait plus grande encore pour ceux des
Juifs convertis qui a^a ent fait partie de la secte pbarl-aTque et qui, par là même, attachaient ane plu» grande valtur aux pratii}ues léKale«. c Le principe du l'ét^allté cbrétienuu trouvait en eux d'irrécoriCillables advors;iireii: ils n'ous^ent voulu rien muins que fuire du cbrlsiianisme un coiudu Judaïsme... Cette question, il ne faut pas s'y méi'rendre, était au foiid celle même du
pl(!'meDt
l'existence de
la
de
religiun
Jé.ius. Il s':igi8salt
de savoir si la Justiûcation était attacb«j« aux observances de la lui ]uive. ou à la vertu du sang de Jésus -Christ. > Kn effet, si rÉi^llMe avait alors adopté l'opinion de» Judaïsants (on nomme ainsi, tl'aprù's saint Paul, ceux qui adop14), c'en aurait ét<misé le particularisme, qui avait été le caractère de la religion juive. La question était donc vnil-
taient ces fausses idées;
cf.
était fait de sa catholicité
ment
—
vititle.
(ialates,
1
ii,
-
10
Il (
;
exihte
voyez
le
Gai. ii,
elle
dans l'épttre aux commentaire), une
autre narration du concile de Jéruitalom, proTenant de saint Paul lui-même. On a prétendu,
dand
le
camp
rationaliste,
que
les
deux
récita
sont en divergence sur plUAleurs poluta. Kn réalité ils s'harmonisent fort bien ensvmblc, et n'ils différent l'un de l'autre çà et là, cela tient en premier lieu à ce qu'ils ne fournissent pas tous deux absolument les mêmes détails; en s-cnd lleo, à ce qu'ils n'ont p:i-« un but Identique (celui de snint Luc est avant tout hUtorlquo et ra|>pirie Vn faits tels qu'ils s'étalent paMtés publiquement; celui de saint Paul est p«Tannnpl, apologétique, et cignaie des clrcunatancoa plus 8ur ce chapitre Important, voyri intimes). 8clieai, /Ma ertlê alhjtmeinf Ktynzil vt,n Jerutalitn, Rallsbc.nne, l^tiO; K. Schmidt de Apo$ti>li>r.il-rreti»enUnllaele>tnMiliii. Krlan^en. 1874; Ihonian. i^AjHne ri Ifs Jiutaïnantê a l'âçé J. dana la ajxi^tuitque la rrvniim de JéruMalem Jiev. de» qwKl. htaloriq., Paris. \hSV, t. II, le oommetitaire de Felt^n, h. (. pp. 40O-44I 1» Contntvome au sujet des obeervaiiMS BO-
—
,
:
,
;
saiqu.^. .\V. 1-6. CiiAi'. .\V.
—
B.irnab*';
|iartrnt
Quiilatn.
—
secundum morem Moysi, non
raiiii
San ottmitm
pour Jéruaalmn,
Paul et afln de la ;
—
pote-
stis ^al\ari.
2. Facta ergo seditioiie non minima Paulo et Barnabie adv.
runt u» ascenderent Pai. et
quidam
ex aliis, ad aposiolus et Jérusalem, super hue
alii
pre8byten)8
in
qu{e>tione.
ergo deducti ab ecclesia,
Uli
3.
j»er-
m^me plus d'autorité aux yeux des chrét'ens d'Antloche; Ils semblaient api>orter les Idt-e» et les ordres de l'Église mère. I}o4-tt<iiit (llmparfait de la durée). Peut-être, cimme on l'a suppohé, leurs menées avaient-elles commencé |*endant rab>enoo prolongée de Paul et de son ami. Quoi qu'il en soit, le Heu était bien chnui pour provoquer la crise, puisque l'Église d'.\ntlocie se composait tout à la fols de Juifs convertis et de païens convertla. Cf. xi, ïo-31, }!igi cireuincidammi... C'était le thème 24 - 26 répété à satiété par les Judalsants. Pour les là
—
—
Juifs, la circoncision était nn rite easontiel, et
signe de l'alliance avec Jehovah. Voyes vu, 8 Joan. vu. S2. etc. Sur leurs lèvre», l'épitliéte d'incirconcls Constituait le dernier des le
et lus notes;
outrages
—
xi, 3; I R»'g. xvii, 36, etc.». ynorem... Sur cette locution. v..yei VI, 14 et le commentaire. Kilo dénlgne iel une obilg.itlon absolue, et non («s une ^lmpIe ciu(cf.
.S<cuNdi";t
tume, comme
riuillq'trrt le«
en JciMis - Christ
paMkm
not" «titrants, non
D'après
poletitùi...
et
<le
,
sa
«e*. la
Hes
i
1
mort
Usants poar procurer
aur.i
eut donc été
—
^alui.
le
Furta
f< i
de 'a !'
et
verr. 2). I^ p»»tlt*' diawr pilon 'lo -.-»tni Luc montre k quri point l'agitation fut mm I,. tfr>v a deux expres>lons dlstlncu>s, corre(
.
: ffTatTtw; xat a'j^T,TT,<»tti); à |«u près synonymes (une dlweoslon et un«^ l'auto tt B(imaf>.'r. I»- .'•'i:k dlsciiS'ion ). ai-Atre» se mirent naturellement k
»editione
,
—
i
l>artl op|iof<è
aux Judatunta,
avec énergie
la
et
Ils
cause chreilenoe.
>
>'.
.^''
à Riivoir, les chefs de l'KitlUe d'Anll - ..• V >yani que les Judaïi>ant« ne voulaient p**
non
'.«i
ll;»i
-par
'
'
décidén'nt de falr. Pierre et ses col
deK'b'i;'
-
,
i
.iMiu
..^.j
..
ncnia.
ni les pn'ml«'ni cl \r% II. IS, saint Paul signale un
'iiil.
lu '
t
i
<
ljt%
mot
1111«
.
^.i.i !.•
1
uuv Too
•
I
dépul<-«
iwiriul
4
dalMnU.
afln
que
Mille*.
Ad
-
ir«
sulrm
». c.-k
le* d<*ux p4irtt* fu-
apittMoa. La
pous apprend que II.
airn»
d« »on ilépart |ioar Jérusa-
InllifM»,
révélé.!
Gai.
'
,
motif, tout lem à
A
•.»...
>alem
sa*.-'
1-8.
trancher par le cidl/>«n a|)rwti>llqoc. 11« avalent appartenu au phnrtMlsins avant de recevoir le baptême, ('«imp. le vert. S. DfacetulenUê d4.^ Les agitateurs avalent («r faire
715
saint Pi-
9) et saint Ja-qu
aUMS seuls à Jéru>«!eni.
—
ACT.
716
XV,
4-6.
et Samaiiara transibant Phœnicen narrantes conversionera gentiiim et faciebant gaudium magnum omnibus fra-
pagnes par
tribus.
grande
,
,
;
4. Cum autem venissent Jerosolj^raam, suscepti sunt ab ecclesia, et ab apostolis
et senioribus,
fecisset
cum
annuntiantes quanta Deus illis.
Snrrexerunt autera quidam de haepharis?eorum qui crediderunt, dicentes Quia oportet circumcidi eos, praecipere quoque servare legem Moysi. 5.
resi
:
6.
Conveneruntque apostoli
et seniores
videra de verbo hoc.
prêtres -évêques, comme il a été dit plus haut Deducti ab (noces de xi, 30; cf. xiv, 22»).
—
ecclesia
(vers.
3).
C.-à-d. que
de
nombreux
chrétiens d'Ant loche, pour faire honneur aux délégués, les accompagnèrer.t offlciellement jusqu'à une certaine distance. Ils manifestaient aussi p;ir là l'importance qu'ils attachaient à la Perdémarche accomplie au nom de tous.
—
par mer, puisque les délégués longèrent la côte de Phénicle et traversèrent ensuite la Samarie (Atl. Narrantes (le grec gcogr., pi. x, xvii). èxoir,yo"jp.£voi suppose un récit très détaillé) transibant...
Le voyage n'eut donc pas
lieu
—
eonversioneyn... Ccîtte narration des merveilles opérées en Asie Mineure par l'intermédiaire de
Paul et de B^imabé provoquait une grande joie dans toutes les églises (faciebant gaudium...). Preuve qu>^ les Judaïsants n'étaient pas très nombreux mais ils étaient hardis, opiniâtres, et lis avaient déjà fait beaucoup de bruit. 4-5. Réception faite aux délégués par l'Église Suscepti sunt: d'une manière de Jérusalem. ;
—
l'église, traversèrent la Pliénicie et la Samarie, racontant la conversion des gentils, et ils causaient une
joie à tous les frères. Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'église par les apôtres et par les anciens, et ils annoncèrent quelles grandes choses Dieu avait faites avec eux. 5. Mais quelques-uns de la secte des 4.
,
pharisiens, devenus croyants, se levèrent, disant Il faut circoncire les geMils, et leur ordonner d'observer la loi de :
Moïse. 6. Alors les apôtres et les anciens s'assemblèrent pour examiner cette affaire.
26*'. Au vers. 12 nous nuance « per eos », au lieu de cum illis. Surrexerunt auiem... (v.ers. 5). Celait devant toute l'Église de Jérusalem que cela se passait. Les Judaïsants rompirent bientôt le
sion que plus haut, xiv, lisons la
—
charme
en faisant entendre de violentes protes-
,
tations, qui reproduisaient la doctrine prêchée
à Antioche Oportet circumcidi... C'était catégorique (comp. le vers. l''). Bien plus, pnecipere qwque..., et en cela les perturbateurs étaient logiques, puisqu'en recevant la circoncision on s'aftl liait totalement au judaïsme et à ses obse^vances. De haeresi. C.-à-d., du parii. Voj'ez Pharis.Toram. Saint V, 17 et le commentaire. Luc n'avait pas dit encore que le christianisme :
—
—
avait fait des recrues parmi les phaiisien^. La conversion de quelques -uns d'entre eux n'est pas plus étonnante que celle des prêtres. Cf. VI, 7. Malh ureuseiuent plusieurs avaient gardé quelque chose de l'étroitesse et des préjugés pliarisaïques, même après être devenu- chrétiens. Le pronom eos désigne les chrétiens d'origine païenne. 2° Les apôtres (t les autres chefs de l'Église, délibèrent sur le point en réunie en concile
—
.
question. XV, 6-21. 6-11. Les débats préliminaires et
le
discours
solennelle et très honorable (neyâ/fjj;, « grandement », ajoutant quf-lques rarea manuHcrlts grecs),
de saint Pierre. C'est le premier de tous les consera à tout il ciles qui s'ouvre en ce moment jamais le modèle des conciles généraux qui se tiendront dans l'Église. Nous y voyons saint I^ierre, le vicaire de Jésus -Christ, présidant l'assemblée, les apôtres siégeant après lui avec voix délibératlve, les prêtres -évêques au-dessous d'eux avec simple voix consultative. Les délibérations et le décret final ont Heu de la part (les Pères du concile avec la certitude parfaite d'être assistés de l'Esprit -Saint; enfin leur décision est promulguée sous la forme d'une loi ecclésiastique, qui oblige tous le^ membres de Conveveruntque.. .h'ex\)rcmon montre l'Église. que les ajtôtrcs et les senions ( o'i npeTêuTepoc,
comme
comme aux
;
Ancien chapiteau, à Jùrunalein.
il rénulte deH motH ab ecclesia, et ah... Le mot latin seniorifrui représente ici le grec TTpîT^vTÉfwv ( cî. vern. 2'»). Il en est de môme AU Ter». 6. — Quanta Detu... La même expres-
—
ofûcielle II,
vers. 2'' et 4'') prirent seuls une part aux débats. Saint Paul raconte, Gai.
2, qu'il eut préalablement avec Ich apôtres particulières, dans lesquelles il
des confércnfea
ACT.
Comme
XV, 7-12.
y avait une grande discussion, Pierre, se levant, leur dit Mes 7.
:
vous savez que depuis jungtemps Dieu m'a choisi parmi nous, afin que les gentils entendissent par ma bouche la parole de l'évangile, et qu'ils crussent. 8. El Dieu, qui connait les cœurs, leur a rendu témoignage, leur donnant l'Ksprit-Saint aussi bien qu'à nous; y. et il n'a pas luit de difTcrence entre nous et eux, puriliant leurs cœurs frères,
717
Cum autem magna
7.
il
surgens Petrus
ret,
conquisitio i\ead eos : Vin
di-\it
fratres, vos scilis quoniam ab anticpiis diebus Deus in nobis elegit, per <je meum audire gentes verbum evangeiii, et cre-
dere.
Et qui novit corda Deus, testiraoperhibuit, dans illis Spiritum sancium, sicut et nobis 8.
nium
;
nos et illos,
y. et nihil discrevit inter
corda eorum.
fide purificans
]tar la foi.
10. Maintenant, pourquoi tentez-vous donc DifU, en voulant imposer sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter? 11. Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus -Christ que nous croyons être sau-
même
vés, de
qu'eux.
ils
le
T
écoutaient Barnabe et Paul, qui ra-
—
exposa sa ligne de conduite. ilwjna Dana le grec CT'w;|r,rr,«Tefi); (ou
conijuinitU). J[T,TT,(i£aj;
).
:
Comp.
fut très vive,
vers. 2».
le
comme
La discubslon
à Aiitioche; car
les
j>ar-
mirent un grand acharnement à réclamer la néce!>*ité de ce rlie. Surgenê Petrua, dijcit... Il agit et p:irle < avec toute l'autorité de sa cliarge » émiaciite. Son dlbcours, dont n<>ug ii'a\on8 qu'une simple e«qulH>e, a pour but d'aitebtcr de la fa<;<)n la plus énergique la liberté de» chrétien" Uoriglne ti»aiiK
de
la circoncision
—
Itaïeime, relativement à la circoncision et à la loi.
Il
t^e
divise en
deux parti- s, dimt la predémontre pur lexpérh-nce et
mière, vers. 7''-9, par le témoignage de Dieu
-même
lui
lu liberté
Deum,
tentatis
,
et
12. Alors toute la multitu'le se tut; et
Nnnc ergo quid
10.
imponere jugum super cervices dihci|)Uquod neque patres nostri ne«4ue loriira nos portare potuimus? 11. Sed per gratiara Doraini Joeu Christi credimus salvari, qtiemadmodui.i illi.
Tacuit autem omnis multitudo; et audiebant Barnabam et Paulum. nar12.
autres (nihil dttcrevi'^., vers. » ', et «jtjil que la foi en Jésus -Chrliit Su c ergo (vers, lo ). (fide •,mrijlcans...). les
n'exigeait des païens
—
Transition à
deuxième
la
du
|>.-irtie
discours.
Dieu ayant attesté d'une manière si évjiknte que k't* GentlLs pouvaient «levenir chrétiens siins s'asln- Indre aux obs«>rvancc< mo-alqui-*, Pierre vote qu'il faut laisser les tho^ej' dans le »!a'n quo, et il motive sa diol-iion par de '
—
preuves.
Quid Untatts...? C-k-d.
•
:
i
provoquez- vous ainsi le Seigneur? Voji-s - Imi-oiurt jwjum. Sikli.t et les notes. emploie la même métaphore dans 1'«
v, i r.i
.1
i
(talates,
Avet;
V,
i»our d«t'lgn»'r
I,
préc<'pU'!i
st-s
muiHpli
.•».
la
l-d
quf
i.i
<n question, tandis que la ««-conde, vers, lu- 11, alUrnie que cette liberlé est seule compatible avec la fcl en Jôrtua-CbrUt. Nous rviroiivcns donc ici, comme dans la plupart des ilIsconrH du prince des ap^itre.4, une partie lbé«^>rique et une partie pratiq le. Cest la dernière fols que
pbansalque avait encore uiuItlplU-s à r< i était réellement un Joug |»es.int, insi.p|>onable. ('t. Maith xxiii,4. Aussi lea Juifs ne r<i<-alcai-lis ; Joan. Jamais parfaitement observée. Cf. vu, "'! ( vern. r. VII, 1», fie. - Sed ter a U lo 1. Le et i>olnt par la seule
Pierre api>arait dans le livre des Actes. - Viri fratres... Il va leur dire d'al>4>rd (|Ue le point en litige avait été décidé depuis longtemps par Dieu lul-m/^me. — Vob Bcilis... Allufilon à la c<>DverBion du centurion Corneille (x, 1 et m.), qui avait eu lieu au moins dix ans aii|>anivant. La l<x'Utioii ah nritl'/ui* diebun est cvMemnx'nt In v^ititê. I)"liuliyiK-rbollquf en cet emlroli. |M>rlantH maniurrlis grecé ont èv vaiv, parmi noue, et t«lb^ ent |«ut-Alrc la nxdllfurc l<ç<m. /yr on mrum... Saint l'kTfu avait J.Mjé un Kl qui rôle pré|Kmdér«nt dani cet éplstnle. (vers. H>. Oimp. l, tl, ««ù lo pnnc«' d«"* norit. apAtrea a déJA emploju Celle m<*tni' rTjn-Ml^n.
pronom
—
-
—
—
.
Ko répandant
i»on
illi
chrétien*, et à plun 15. In
mémo
les
n«-
].;u.
[)'où ^
lr«'|
'
loi
nue
ft.rti•ral•
l<iir
T'ii-uit
-
la
:
-< III * Paul ce que Dira
j'ir
^^\»r>
II.
>
r
et Biiri.al
a\;rt
..
1
*
1
.
ii
y.\\
U.l-l
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•
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.
'.
»•
•ni -. .»
..i.ei.l
^uur
lui.
d obélutancr
<
infiil à ses r«l-«»n-
Itiliquinl qnr tUrhnnt... L'Iii
vrrsi.
S-'>,
-lu ,tk« n
,
a pan,
iii..
tt
n.
,t
tm plui cacli<*e« avait manifnlé qu'il n'élabliofalt aucune diaér«noe entre loi une eC
)
.1. .
r*'préa«nt«
que saint Pierre Il mosaïque comme obllgati suit
K«tprlt- Saint sur
convertis, anitsl bien que sur les clii< du ludnl^me, le Dieu qui coumilt cho«t<><«
M
.
/
Uarnabù o»l
qui '.
"~
an «le
i
premier uf. xi. lo; xiii, 1. Cause (les rclatluns Intimée qu U aTatt eue* *mU«'
ACT. XV, 13-18.
718 rantes quanta Deus fecisset prodigia in gentibus per eos.
signa et
contaient quels grands miracles et prodiges Dieu avait faits par eux parmi les gentils.
Et postquam tacuerunt, respondit Viri fratres, audite Jacobus, diceus me.
13.
13.
:
Simon narravit quemadmodum priinum Deus visitavit suraere ex gentibus populum nomini suo. 14.
15. Et huic concordant verba prophetanim. sicut scriptuin est :
Post haec revertar, et reaedificabo tabernaculum David, quod decidit; et 16.
diruta ejus reaedificabo, et erigam illud
;
Après
Mes
Jacques
frères, écou-
tez-moi. 14. Simon a raconté comment Dieu, pour la première fois, a visité les gentils, afin de choisir parmi eux un peuple consacré à son nom. 15. Et avec cela concordent les pa-
roles des prophètes, ainsi qu'il est écrit
:
Après ces choses je reviendrai, et je rebâtirai la tente de David, qui est tombée; je réparerai ses ruines, et je la 16.
relèverai 17. ut requirant ceteri
qu'ils se furent tus,
prit la parole, et dit:
iiominum Do-
;
17. afin
que
hommes,
reste des
le
et
miuura, et, omnes gentes, su{)er quas invocatnm est nomen meum, dicit Dominus faciens hœc. 18. Notum a sœculo est Domino opus Buum.
toutes les nations sur lesquelles mou nom a été invoqué, cherchent le Seigneur, dit le Seigneur qui fait ces choses.
xi, 22.
sumere... est une locution tout hébraïque. Cf.
vers. 4")... signa.
Populum noLuc. I, 68, 78; vu, 16, etc. mini... C.-à-d. , un peuple qui lui appartînt. Jusqu'alors les Juifs seuls avaient formé la nation théocratique. Et huic (vers. 15). Ce pronom est au neutre, et désigne l'action divine qui vient d'être décrite. Cette conduite du Seigneur envers les païens était en parfaite harmonie avec les anciens oracles, qui l'avaient depuis longtemps annoncée concordant verba... Parmi les nombreuses prophéties relatives à la conversion des païens, saint Jacques en emprunte une au livre d'Amos, ix, 11-12 (voyez lo commentaire), qu'il cite assez exactement d'après qui annonce, en effet, qu'un les LXX, et jour devait venir où les Gentils ne formeraient qu'un seul et même peuple de Dieu avec les Post haec (vers. 16). C.-à-d., au temps Juifs. du Messie. D'après l'hébreu et les LXX en ce Tabernaculum... fait image et repréjour- là. sente le misérable état auquel la théocratie serait réduite, lorsque Dieu la rétablirait par son Christ. Ut requirant... (vers. 17). C'est Ici la parole la plus importante de l'oracle. Par ceteri hominum il faut entendre tous ceux qui n'appartenaient point à Israël. Au lieu de ces mots, il y le reste d'Édom (é"érîp 'Édôm). a danrs Araos Les LXX auront dû lire s"érît 'adâm, le reste des hommes. Mais la pensée est la même dans les Iduméena l'hébreu, avec une gradation étaient les ennemis acharnés du vrai Dieu et de son peuple ; leur conversion n'en attestera Super qua$ que mieux la miséricorde divine. invocatum... C.-à-d. (les nations) qui sont apqui portent mon nom par IKjlées de mon nom Dicit..., faconséquent, qui m'appartiennent. ciens... Ces mots soulignent la promesse. Celui qui avait révélé cet oracle se charg<'alt aussi de
fois
—
avec l'Église de Jérusalem. Cf. ix, 27
Quanta (ocra, comme au Par ces nombreux prodiges, le la
;
Seigneui* attestait
complaisance qu'il prenait dans
la
conversion
des Gentils, alors même que ceux-ci n'ailoptaient pas les pratiques légales. Paul et Barnabe signalaient donc ce fait comme une confirmation admirable de la doctrine enseignée par saint Pierre.
13-21. Saint Jacques r<^sume les débats et Respondit. propose une solution pratique. Dans le sens de prendre la parole, d'après l'héJacobus. L'apôtre saint braïsme bien connu. Jacques le Mineur, qui était alors spécialement à la tête de l'Église de Jérusalem. Cf. xii, 17. Il Jouissait d'une grande autorité auprès des Juifs devenus chrétiens, parce que tous savaient qu'il était demeuré observateur fidèle de la loi. Ce dernier trait ne donne que plus d'importance à son discours, dans lequel il émet ces quatre vers. 14, comme Pierre l'a montré. pensées Dieu a choisi parmi les païens des membres pour son Église; vers. 15-18, les prophètes avaient
—
—
:
prédit depuis longtemps qu'il en serait ainsi ; vers. 19, il faut donc laisser en paix les chrétiens de la genlilité en ce qui concerne la
loi
Juive; vers. 20-21, néanmoins, pour faciliter les relations entre eux et les Juifs convertis, il
convient de leur demander quelques concessions. Ce» choscii gont dites avec autant de sagesse que de ulmpllclté. Sinion (vers. 14). Le grec a ici la forme hébraïque de ce nom ( Xu[X£a)v, Siméon), que saint Jafxiues dut employer dans la circons-
—
—
Narravit quemadmodum... Telle avait été la première partie du dls^cours de saint Pierre. Cf. vf-rn, 7^-'j. l'rlmum : pour la première fol». La c(jnver»lon de Corneille et de ses amlâ avait été le premier appel proprement dit des GeotUs à la fol chrétlenae. Viaitavlt tance.
—
—
18.
Le Seigneur connaît son œuvre de
toute éternité.
—
—
:
—
:
—
—
:
:
:
—
,
le
réaliser.
Il
en est de
—
même
;
des suivanti?
ACT.
XV,
.
(ver?. 18).
La promesse
Dieu ^avait
'le
Notvm a
:
20. sed scribere ad eos nt abstineant se a contaminationibus ^imulacroruin et ,
foroicatione, et suffocatis, et sanguino. 21. Moyses enim a temporilms antiquis liabet in singnlis civitatibus qri eum prtrdicent in synagogis, ubi per
omne sabbat um
sieculo...
animaux étoofléi (étranglés, dit le texte grec). Elle n'était imw dlrecteineni formulée par la loi mosaïque; mais
toute éternité ce qu'il roulait faire
au sujet des pniens. I^e grec emploie le pluriel tout du long <le la phrase Toutes ses œuvres wjnt connues à Dieu depuU réieriilté. Quelques ancii ns maiiuricrlts ont simplement les mots YvtoTti à;:' alûvo; , < nota a saîculo », ratta(t)lt le chés au pronom < hjvc » du ver.-. 17 Seigneur, qui faltces choses) connues depuis l'éter:
:
nité.
—
qu'il a
quod^. (vers. 18). C.-à-d. puisles païens eux-mêmes
l'roiiler ('•lé
:
prédit que
dolveut faire partie du royaume du Messie. Saint Jacques pashc lualntenaiit à se»; conclusions prayon ivquietiiri. Lie verbe T:ap£vc»tiques. /Xîîv, qui n'apparait qu'en cet endroit du em|)ôcher quelNouveau Testament, blgiitfte qu'un de passer, en mettajit des obstacles sur
—
:
puis, d'une manière g»'-nérale ton cbendn Qui converluntur... : causer de l'ennui gêner. en croyant à Noire -Seigneur Jésus -Chrl^t. Cf. Ut abutineant... ïl, 2u;xiv, 15; XXVI, 20, etc. signalé». { Ter». 20 ). Quatre iwlnls spéciaux sont D'abord a contamiitatiO"Hms... (le mot grec mal» i).t<7YT,|jLaT(»)v est Inconnu des classiques :
:
—
,
legitur.
diction concernait la cbalr des
mafs
était mervclllense;
71î>
19. Propter qnod eg"» judicio non inquietari eoë, qui ex geniibufl convertuntur ad Deum,
19. C'e£t pourquoi je juge qu'il ne faut pas inquiéter ceux d'entre les gentils qui se convertissent à Dieu 20. mais leur écrire de s'abstenir des souillures des idoles, de la foruication, des chairs étouffées, et du sang. 21. Car Moïse, depuis les temps ancieus, a dans chaque ville des hommes qui le prêchent dans les synagogues, où on le lit tous les jours de sabbaL
ajoutés par saint Jacques
19-21,
—
;
est emploj-é par les I^X.X); c.-à-d. , comme il l'exprime plus clairement le vers. 2», s'alwtenir des \l;ti)deri immolées aux idoles. Voyes I Cor. vin, 1-10, et X, 19. La locution est tout hébralqne. lies faux dieux et tout ce qui touchait à leur culte fuient regardés par les Juifs cimme des cl>o^eM impures, dunt le conta t contaminait. Les viandes eu question étalent souvent mises en ventfî sur le marché, et beaucoup de chré-
elle l'étali
d'une marii>To In-llrecte. dès
lÀ
qu'il
défendu aux Juifs de se nourrir de s;ing Ler. m, 17; vu, 26; xvii, 10, etc.). C'était d'ailleurs, un précepte divin qui remontait
était (rf.
lu,
—
Jnsqn'A Noé (cf. fJen. IX 4). El taivjuinf. La note qui précède a expliqué cette qnatriènie et dernifre interdiction. Se nourrir du sang des animaux est encore € une abomination aujour,
d'hui pour tout Juif qui suit strlctcuicnt sa
gion
».
— Moy»rn mim...
saint Jac<)ues indique
ver». 21
i
le
).
reli-
l'n tf rniln-int,
motif
desirait qu'on Imposât ces restrict: convertis. Toutefois, lee exégèlee ne sont paa .
d'acconi sur le sens de cet deux lignes, qui sont an pou obscures. Nous nous limerons à signaler les troU lnt<-rprétations qui nous paraissent les meilleures. !• C< s quatre choses seront
quant aux Interdites aux païens convertis Juifs devenus chrétiens, ils savent déjà, par la lecture qui leur est faite de la loi, qu'fUe* rie :
(i^alnt Jean Cbry^wt.. 1 1. i. Moïse avant prescrit ces clioa« pour Iw Juif», ceux-ci, qui connalsaaient parfaltciiMnit ce fait
leur sont pas permises
.
»•
p«Wnne croyaient iK.uvolr les Saint Jacques l*'ur demande àe s'en priver, pour ne |>as blesaer les senti menta do Ipur."» frî'nM d'origine Juive; ce qui était légid'origine
tiens
acheter.
but du concile était précisédes Juifs converti* qui Kt fornicatinne. i'itaient laissé surexelter. Cétaii la sec<.nde inu rdi'tlon. gu.dquelle fût exiget! par la loi morale, il n .uli pas inutile d'inilaii r sur r* |>olnt, car 1«« |«airii« pr llvraloot tima
.
puluque
le
ment do calmer ceux
—
généralem» ni et Jusque dan» leur cuit* * UMUes lortcs de turpliudua; m.^nH* apréa leur conversion au rbrwtlanlaœe, il était * craindre qu'lU fucMMil |i<>rtéR à un certain relâchement en oe qui conc«rnalt la chsticté. Saint Paul lo«»*t« etc. éffsleiDent U-detwo»; rf. I C>«>r. v. l vi. It-Ju. CTest ik tort qu<< divers ouBBieBtateDrs ont reeIci le sens du mot fomirmilon aux onl<MU tr. Ml
M
;
lûcoiueuscs.
—
rtduuM ooaleaaBt «a»
partie «e la
WMe.
,
,
a^ffoc9lU^. Cette tn>
ln(. aéraient piL-n. n-
piriaqvlla raCcatelMit «MlT«nt Hre la froissé* •( IMÙlé*.
d
toora
fnn»
•bstonaMit paa eaaBM ««z. 3* l'A 1»« ^^' fréquemment dons le» ivnatofmes l'ilr». païens enx mêrnr» doivent e*Tt«HMHi»#ni naître
Ma pnsaonpUoM
prlMlpalat;
-• i>-'n
UsMwroat
ACT.
720
XV, 22-24.
22. Tune placuit apostolis, et senioribus, cum omni ecclesia, eligere viros ex eis, et mittere Antiocliiara cum Paulo et Barnabca Judam, qui cogiiorainabatur Barsabas, et Silam, viros primos in :
frai ri bus
22. Alors il plut aux apôtres et aux anciens, ainsi qu'à toute l'église, de choisir quelques-uns d'entre eux, et de
envoyer à Antioche, avec Paul et Judas, surnommé Barsabas, Barnabe et Silas, hommes éminents parmi les les
:
;
frères 23. et ;
23. scribentes par manus eorum Aportoli et seniores fratres, bis qui sunt Antiocbiae. et Syriae, et Ciliciœ, fratribus :
ex gentibus, salutem, 24. Quoniam audivimus quia quidam ex nobis exeuutes, turbaverunt vos verbis, everteutes animas vestras, quibus noQ manda vimus,
donc pas surpris qu'on leur demande ces quelques sacrifices:, au nom de l'unité et de la chanté. Per ou, ne sabbalum. Sur cette coutume, qui subsiste encore, voyez xiii, 15^ et les notes. 3" Le concile promulgue un décret, qiù est ensuite communiqué officiellement à l'Église
—
XV, 22-35. Plaçait. 22-29. Les délégués du concile. £00^e, il parut bon. Dans le texte piiuiitif L'équivalent grej de scnioribus est encore TipET6uT£poic (voyez les vers. 2*> 4", 6»). Les mots cum omni ecclesia ne peuvent guère désigner du qu'un assentiment tacite de l'assemblée
d' Antioche.
—
:
,
;
23, que les apôtres et les prêtres -évêques prirent seuls une part active dans Ja préparation du décret. On comprend aisément que la proposition de
moins,
saint
il
est certain, d'après
Jacques
rallié
ait
le
vers.
tous les suffrages, car
d'une parfaite sagesse. Elle rejetait et les prétentions exorbitantes des Juduïsants, et reconnaiss-ait la liberté des chrétiens du paganisme relativement à la loi mosaïque. Il est vrai qu'elle imposait à ces derniers quelques sacrifices mais c'était pour le bien de la paix. De plus, l'une des abstentions prescrites, la seconde, était déjà obligatoire de par le droit naturel les trois autres étaient relativement
elle était
condamnait
;
;
—
simplement transitoires. C.-àd., de leur propre sein, parmi les membres de l'église de Jérusalem. Il Importait, en effet, de bien ihauifcster les liens de charité qui unissaient les deux églises, et, d'antre part, de donner plus d'autorité ù la décision, en ne la faisant point porter & Antioche uniquement par Paul et Barnabe, qui étalont partie dans l'afliire. Judam, qui,.. BuHahas. Nous avons rencontré déjii plus haut, 1, 23 (voyez le c<^>mmentalre;, ce nom patronymique. Il est possible que Judas et Joseph aient été frère*". Silam. Slias sera mon lonné plufaciles, et d'ailleurs E'!fjere...
ex
eis.
—
—
en'-ore dam ce livre (cf. vers. 27, 82, 34; XVI, 17, ;8>et dans les éjiltres de saint
sieurs fol»
—
Thess. 1, 1; II Thess. i, 1). Viroaprimon. Le mot grec r,YC''JiJ,évo'j;, guides, chefs, montre que k-n deux dél/gués étalent sans doute des i>r^truH de Jéruaai'^m. Le ve;». 3^ leur l'aul (II
(:<>r.
1,
19
;
I
ils
leur remirent cette lettre
:
Les apôtres et les anciens, leurs frères, aux frères d'entre les gentils, qui sont à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut. 24. Comme nous avons appris que quelques-uns, sortant du milieu de nous, sans aucun mandat de notre part, vous ont troublés par leurs discours et ont bouleversé vos âmes,
—
donne aussi le titre de prophètes. Scribentes per manus... (vers. 23). Locution hébraïque, qui ne signifie pas que Judas et Silas écrivirent euxmêmes le décret mais seulement qu'ils furent chargés de le porter. Ou regarde comme tout à fait probable que la lettre synodale fut composée en grec. D'abord, la plupart do ses destinataires, païens d'origine, ne connaissaient pas l'hébreu, et Us Juifs convertis qui résidaient à Antioche étaient presque tous hellénistes. En outre, un document de ce genre écrit en langue hébraïque n'aurait pas commencé et ne se serait pas terminé par deux formules de t'alutation eutièiement grecques. « C'est la seule lettre des temps apostoliques qui soit parvenue jusqu'à nous. » Elle est remarquable par sa noblesse, sa ,
fermeté, sa simplicité. Pour tenir un pareil langage, il faut sentir que l'on parle réellement au nom de Dieu. Ce décret présentant certains points de contact avec l'épître de saint Jacques, on en a conclu parfois que le saint évêque de Jéru.>-alem aurait été chargé de la rédiger; ce Apoatoli et... qui est a^surém(•nt fort possible. fratres. Dans le grec ordinaire, on lit avec une Les apôtres, les prêtres et les frères. variante Si cette leçon était authentique, le mot frères représenterait une troisième catégorie, é(}Ui valant à « toute l'Église » du vers. 22'. Mais les meilleurs manuscrits ont le même texte que la Vulgate, et II paraît devoir être préféré. IJiH qui... Aniiochiœ... La mention des provinces de Syrie et de Cilicle suppose que les Judaïsants avaient porté le trouble bien au delà d'Antioche. Salutem. Ou mieux encore: '/^ociptvj h la Le fait malheureux qui façrin des Grecs.
—
:
—
—
,
—
au concile est d'iibord siaudivlmus... (vers. 24). Quidam ex nobis... Les perturbateurs étaient partis, en effet, de la Judée et de Jérusalem. Coinp. le vers. 1. Les Pères du concile les répudient ouvertement, comme des hommes qui Turbaveavaient mal agi et sans autorité. runt... Cf. Gai. I,- 7 et v, 10. Les mots qui suivent, everteutes animas..., marquent une Placuit (vers. 2r) dans dévastation complète. côo^e, comme au vers. 22)... Après ces le grec
avilit servi d'occasion
gnalé
—
Quoniam
:
—
—
:
;
ACT. XV, 25-33. 25. il nous a plu, après nous être réunis ensemble, de choisir et de vous envoyer des délégués avec nos très chei-s Barnabe et Paul, 26. ces hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-
suas
Chnst.
Christi.
Nous avons donc envoyé Judas
27.
Silas, qui les
et
vous rapporteront de vive voix
mêmes
il a semblé boa à l'KspritSaint et à nous de ne pas vous imposer d'autre fardeau que ces clioses néces-
saires
Barnaba
risijimis nostris
Paulo,
et
26. hominibus qui tradiderunt
nomine Domini
pro
27.
animas
nostri Jcsu
Mibimus ergo Judam,
Silam,
et
qui et ipsi vobis verbis réfèrent eadem. 28. Visum est enim Spiritui sancto, et nobis, nihil ultra imp^jnere vobis oneri» quani haec necessaria :
:
29. que vous vous absteniez des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de la fornication en vous gardant de ces choses, vous ferez bien. Adieu. 30. Ayant donc pris congé, ils descendirent à Antioche, et après avoir assemblé les fidèles, ils leur remirent la lettre. ;
Après
31.
25. placuit nobis collectis in ununi oligere viros, et uiittL-re ad vos cum ca-
choses.
Car
28.
521
l'avoir lue, ils se réjouirent
de cette consolation.
Judas
32.
et Silas, qui étaient euxprophètes, consolèrent et fortiles frères par de nombreux
mêmes fièrent
2'J. ut abstineatis vos ab immolatis simulacrorum, et sanguine, et sultocato, et fornicatione, a quibus custodientes vos, bene agetis. Valete.
30. Illi ergo dimissi descenderunt Antiochiam ; et congregata multitudine, tradiderunt epistolam. 31. Quam cum legissent, gavisi sunt super consolatione.
32.
Judas autem
cum
et Silas, et ipsi
verbo plurimo consosunt fratres, et confirmaverunt.
e.>sent prophetse, lati
discours. 33. Après qu'ils furent demeurés là quelque temps, ils furent renvoyés en 1 aix par les frères à ceux qui les avaient
33. ViicU) autem ibi aliquanto tempore, dimissi sunt cum pace a fratribuâ ad eo8 qui miserant illos.
envoyés.
préambules, OD arrive à
—
CoUecLia
|>artle principale
la
du
grec étant devenus d'an môme BCDllm*-nt; c.-à-d. nuus étant iiiU parfaitement d'accord pour prononcer Cum carigsimig.^ Cette épiihcl*!, la décUlun. et le bel éloge contenu dans lu von. 26, devaient montrer aux chrétiens d'Antluche en quelle haute estime leur» deux déléguéti étalent ti-nuii Tradiderunt antmaê.„ C.-à-d. à Jérusalem. leur vie. Allusion aux Ils n'ont pas épargné I>érllH que Paul et iiarnabé avalent courus t-n 7'ro Asie Mineure. Cf. xni, 50; xiv, 3, 6, 11/. tiumint... Lo nom sacré de Jétius est cité en Mistentier, c« qui arriva aases rarement. muê ergo... (vers. 27). Les l'ère» du concile présentent maintenant leurs deux dt-putén iiiéciaux. ii% ).6^ ou au singul'erbtê... Ihins le grec Le décret lier; jMir la parole, de vive voix. proprement dit, vers. 34- 29, est ma|r»tucasemont Introduit par la formule Vlsum (enooro décret.
Lhnib
m...
le
:
,
—
—
:
—
—
—
:
—
- StHrUut êanclo. C<>ttn mention eut... ëdo^e de rR'prlt de Dieu omslltuo certainement une )
sainte
li.irdlct^se:
'
avalent alors oui, Et nobi» : en
—
COUUKST.
—
nt •
que Jésus leur as pour les éoLilrtr
xsi,
i.^,
<;t'
>,
il
ils
.^'irsoun sa direction.
Unt VIL
((U'IU
étahot Juges do
la
—
NikU uUra„ foi et de la morale chréUenne*. oneriê i vers. 38). Comp. le vers. 11, où aalni Pierre a parlé de la loi mtjoalquo comnM d'an Hirc tueessaria. Le» quatre lourd fardeau. choses eu question n'était nt |iii éfnlemeot o*-
—
trois d'entre elio:', rétalent que d'une m-inlftc
ci-bsulrcs
>»
•
;
•
..
vu, ne
et rela-
tive. — Immulalië nmulacrt^rum. L*» grec n'a (iiu)Xo'j.^Tuiv, (des viandes) qu'un seul m't offtrtes aux Idole». Cf. I Ct. viii, 1. olo. V'ut6l \n Ue„e atftliM. \jk phra^n- t'j --aU't, ' o.-4-d.: M'ns de * bene vos :
—
»
:
\lvoils
».
—
;
Fa/c'
sojes forts. 30-31. fir.il. .1l<
I.i|..-
•
.;.
h
grec
rhrvU'
li»
:
.1
AniJ". Il-,
—
Oomdécret du cuoelle. if. C.à-d., toute la ooman•jrr.jata m- .> Antl«>rbc. 0»rap. le trera. 12. ii.iuiu rbriiiiDi - à'Mper eouMj.UujHê (vers. 31» »» «"i"-' •'•• '* lo
Ittrsqu'll»
-
.
I
:
consolation uiM«iollquc.
lmmen»e qui' uui aj-^lies doux partis funt.»
.....x.
— ...
falU. 32-33.
Aprte un sé)our de courte darér k Anlloobo. Judas revient à Jérusalem: HIU* FropkeUr. Voyci il. if; meure en Kj rk. !
—
xtii.
1
et 1rs
not«a.~
salutM oxbortaitoM
r*r6o.,. eo«#o*<irt..
m
oootrtbaèrroi
*6
Ia'
pm
ri
fe«
AcT. XV, 34-38.
722
Visum
34.
autem
est
nere Judas autem solus ;
Silae
ibi
rema-
abiit Jérusalem.
34.
Cependant Silas jugea à propos de Judas s'en alla seul à Jéru-
rester là, et
salem.
Barnabas demorabautur Aiitiochise, docentes et evangelizantes cum aliis pluribus verbum Do35. Paulus
autem
mini. 36. Post aliquot
et
autem
dies, dixit
ad
Revertentes visiteraus fratres per universas civitates, in quibus prœdicavimus verbum Domini, quomodo se habeant. 37. Barnabas autem volebat secum
Barnabam Paulus
:
assumere et Joanuem, qui cognominabatur Marcus. 38. Paulus autem rogabat eum, ut qui discessisset ab eis de Pamphylia et non isset cum eis in opiis, non debere recipi. ,
—
Faà faire accepter les décisions du concile. aliquanto... (vers. 33). La date est encore « cum fecissent templus vague dans le grec Cum pace. C.-à-d., avec des souhaits pu8. » de paix. Allusion à la salutation habituelle des Visum est... (vers. 34). Ce Juifs Paix à toil verset a été supprimé à tort dans un certain nombre de manuscrits grecs et dans quelques versions. D'autres témoins importants garantissent son authenticité, qui est d'ailleurs favocto...
:
—
—
:
risée parle vers. 40, d'après lequel Silas était Demorahantur réellement demeuré à Antioche. (vers. 35). Cette expression suppose un délai qui Docentes et evanput être assez considérable. geUzanUs : soit pour compléter l'instruction des
—
—
déjà gagnés à Jésus -Christ, soit pour de nouvelles recrues.
fidèles ifalre
—
Le second voyage apostolique DE SAINT Paul. XV, 36 — XVIII, 22.
Skctiox
II.
35. Paul et Barnabe demeuraient à Antioche, enseignant et annonçant avec plusieurs autres la parole du Seigneur.
Mais après quelques jours, Paul à Barnabe Retournons visiter les frères par toutes les villes où nous avons prêché la parole du Seigneur, pour voir en quel état ils sont. 37. Or Barnabe voulait prendre aussi avec lui Jean, surnommé Marc. 36.
dit
:
38.
Mais Paul
quo Pamphylie, avait pas accompagnés à lui
représentait
celui qui les avait quittés en
et qui ne les l'ouvrage, ne devait pas être pris avec eux.
—
ami. Post aliquot... Expression assez élastique, dont on ne peut pas déterminer au juste la durée. Dixit... Paulus. Pour le premier
—
voyage, les
c'était
l'Esprit- Saint qui avait convié
deux missionnaires à un
travail spécial (cf.
poussé par son zèle, et dégagé de toute inquiétude au sujet des JudaïXIII,
2);
cette
fois,
sants, Paul prend
lui-même
l'initiative.
—
^e-
semble, d'après ce trait, que saint Paul, au début de cette mist-ion, se proposait simplement de revoir, pour les confirmer dans la foi, les chrétientés qu'il avait fondées pendant son premier voyage; mais Dieu modifiera singulièrement ses plans, et le conduira jusqu'en Europe, dont la partie la plus occidentale sera évangélisée à son tour. 37-40. Les deux apôtres se séparent, et chacun d'eux entreprend une mission di.^tincte. Ce fut un incident très petit en soi qui les lança dans des voies dlfiférentes, la Providence le permettant pour la plus grande diffusion de la foi vertentes visitemus...
Il
—
:
La seconde mission de
saint Paul est une des i>érlode8 les plus remplies de son apostolat c'est comme le cœur de sa vie apostolique. 4
:
L'action se multiplie sous sa main, la parole sur ses lèvres, et itourtant l'action et la parole ne lui suffisent plus la correspondance vient à son al<le, car il faut qu'il soit présent partout. .Les épîtres apparaissent ici comme le complé;
ment de la prédication. » Cette mission nous e«t décrite avec beaucoup de détails par saint Luc, qui dc-j
s'adjoignit vers cette époque h l'apôtre Gentil», et qui l'accompagna durant une
partie ^"^-
—
!•
du voyage. I/Antioche
rie
—
St/rie
XVI,
à Troas.
XV,
36
10.
Paul et Barnabe entreprennent chacun de une nouvelle tournée d'évangéllsation
Itur côté
XV, ie.
30-41. Proposition
faite
par saint Paul k son
Barnabas
volebat...
—
Secum assumere
en
:
comme durant la mission précédente. Cf. xiii. S»". Sur Jean-Marc, cousin Paulus aude Barnabe, voyez xii, 12, 25. tem... Paul s'opposa amicalement (rogabat, l'imparfait de l'insistance; dans le grec, ri'c.iov, il pensait, il Jugeait bon) à l'exécution de ce dessein, alléguant un trait de la conduite antérieure de Jean-Marc, qui faisait craindre qu'on qualité d'auxiliaire,
—
ne pût avoir en lui une confiance suffisance pour un apostolat pénible, plein de périls ut qui discessisset (xTioCTTavTa est plus fort encore)... Conip. XIII, 14, où nous avons vu Marc, abandonner les apôtres au moment où Ils allaient s'enfoncer dans les montagnes de l'Asie Mineui-e. Cette défaillance et ce découragement soudain ne rassuraient guère pour l'avenir l'âme vaillante de saint Paul. Les mots non isset... in opus (e'.ç TO ïçiyo'/) montrent, en effet, que Le brusiiue départ du jeune homme avait paru blâ-i :
XV, 39
A. T.
39. Il y eut donc entre eux un dissentiment, de sorte qu'ils se séparèrent l'un
de l'autre. Barnabe, ayant pris Marc avec lui, s'embarqua pour la Chypre, 40. et Paul, ayant choisi Silas, |>artit, confié à le grâce do Dieu par les frères. 41. Il parcourait la Syrie et Fa Cilicie, ordonnant d'observer les prescriptloofl des apôtres et des anciens. fortifiant les églises, et
—
XVI.
723
2.
autem
39. Facta est
dis-seusio, ita ut
discederent ab invicem, et Barnaba^^ quidera, assuinpto Marco, uavigaret Cypruin, 40. Paulus vero, electo Sila, j»r(>fectus est, traditus graliœ Dei a fratribus.
Perambulabat autem Syriam
41.
et
confirraans ecclesia*^, priecipicns custodire prœcepta apostoluram et (Jiliciam,
seniorum.
CHAPITRE XVI 1. Il arriva à Derbé, puis à Lystrcï?. Et voici qu'il y avait là un disciple, nommé Timothée, fils d'une femme juive devenue croyante et d'un père gentil. 2. Les frères qui étaient à Lystres et à Iconium rendaient de lui au témoignage favorable*.
luable à Paul
de là cette oonclasion trèe loglqae: Fada,., disaentio (yen. i'J). Ce fut un diescuilment lies rOel (i^apo^uapLO;, dit le grue), qui aboutit pour le ujoment L une eéparation des mUiiioiinalrcii. Mais il ne pénétra paa dau« les cœur», car nous eutcndroos plm lard ealnt Paul parler aflectueu^euient do ton ami (cf. I Cor. ix, 6; Gui. ii, 1 , 9, 13> et noua le verrons de luêiuu plein de tendresse pour euint Marc, qu'il reprit avec lui comme collaborateur (cf. Col. IV, 10; II TIm. iv, 11 etc.). JJamaboM quidem... CTest la dernière fols qu'il nientlonné dans ce livre. est Savigartt Cgprum. Originaire de cette ii« (cf iv, 37), il
non debere
;
recipi.
—
,
—
,
—
était naturel qu'il choisit B(>écialement ce
d'action, bur lequel
il
du
avait
champ
travaillé
reste
—
dcjà avec saint Paul (cf. xiii. 4 t-t ssj. EUelo Sila (vers. 40). Paul, ne voulant pas se uirilro en routu sans un compagnon, choisit Si as |>our auxiliaire Il avait pu l'apprécier toit Proffctu* est : ù JéniKaluui, soit à Antioche. l-ar la roule de terre, d'aprè* le vers. 40. rradttuê fjralim... Sur cett« belle ezprMaioo, :
—
vojei XIV, î.>. Sifriam et CiH. 41. L<« di buts du Tojraga. eiam. C'était aux «^nnefl de OM deux provinces i''Tement adreaaé 1« qu'avait été
—
décret du O'u
\cr«. 33^). et le
nistère conjoint du l'»ul et do Kilaa u<
que produire tricts.
—
le plu-r
griot M'-n dans ces Saint
Cim;lri'
mi-
|M>uvalt
l'aul
dis-
im
i fon ié aucune parait pM avoir ices églises, à moins quu cr ne fût durant ê(>n ministère préliraiuaire, quelque temiM upKs Iam mots prirn. %A conversion. Cf. ix, 30.
«le
—
pl€ut...
tcnUnum manquent dans
le
froc ordi-
Pervenit autem Derben et Lystrara.
1.
Et ecce discipuhis quidam erat ibi, uomine Timotheus, filius mulieris Juda;ie pâtre ^entili.
fidelis,
Huic testiraonium bonum reddebant
2.
qui in Lystris erant et Iconio fratres.
naire; on les trouve dans plusieurs témoins, et leur iresenct' pur.dl tout»- naturelle ici. 2' Suite du voyage Jusqu'à Troas. XVI, l-IO.
—
XVI.
CiiAi-.
—
Saint Paul visite Derbé
1-ft.
Derben
Lyatram. Sur et» deux voyez xiv, 6 et les notes. Iji seconde < avait voulu adorer > saint Paul c et l'avait lapidé ». Cf. XIV, 10 et 18. — Kt tcce... UiC C.-à-d.. k lo'stres, celle des deax Tilles qoi a été menlioiinée en dernier lieu. Diêcipulvui. On rexardo comme proltablc que saint l'aul lui-même l'avait converti durant un de n.-* oéjoun anurleurs À Lystres. Timulhtuf. Lab deux éj-itres que le grand a|iôtre lui a é^-ritis «.'iit immorta~ V /. oc lisé à Jamais son nom. Il fat de <iue Jean avait été |>our Jésus, ^' et Lystres.
et
villes,
—
—
;
irédil'ellon
,
Adèle. (Jomp.
et le
auMl
lion
vers. 3*;
17; Pbil. 1, Tbc*s. m, S.
IV,
1
I
6,
:
compaK'i
30 et
II,
etc.
•::
a--; ui et
Kom. \\i, al; 3J:
(Jol.
La traJUk-n
I
Cor.
1; (tojtci i.
Boaébe. HUt. tceL. iit, 1«) fait de lui le pre f*itiu« .. Judjrtr., évèque •l'KphAse. chrétJ«&ne(/J<^l«) ao nooi* Cotte Jul' > II Ttm. i. 4. Iji gusad*mail Kur 4(aton>ent roovertlr, s'a|»> mère do avalant i'ietuos femmes Mit peUll Lt-. donné une éducation rrllgieaK tr> Cf. )S. Pcitrê gtntt o;. tir. II Tlm.
—
niler
•'
.
i
(;rrc).
Il
•'
•
praeél>t-
Il eut fir BuDlké * i'époB—r. On supposa qu'il éult mort a evot* '•• fruln» \ r« t". à •! époque. ~- //•«•< I
f
.
i
.
.
.
chrétiens
dont
1«
qu'il
rxbi
n
églises quv.... «^~.>.
tes
—
'
^^
ACT. XVI, 3-7.
724
Himc
3.
voluit Panlus secnra profiassumens circumcidit eiim,
Paul voulut
3.
avec
partît
qu'il
lui
;
propter Jiidœos qui erant in illis locis sciebant enini omnes quod pater ejus
à cause des Juifs qui étaient en ces lieux -là; car tous savaient que son père était
erat gentilis.
gentil.
Cura autem pertrausirent civitates, tradebant eis custodire dogmata, quse erant décréta ab apostolis et senioribus
recommandaient d'observer
cisci
et
;
;
et l'ayant pris,
qui erant Jerosolymis. 6.
Et
fide, et
ecclesiae quidem confirmabantur abundabant numéro quotidie.
En
4.
4.
le circoncit,
il
passant par les villes,
ils
leur
ordonnances qui avaient été décrétées par les apôtres et par les anciens de Jérusalem. 6. Ainsi les églises étaient affermies dans la foi, et croissaient en nombre les
tous les jours.
Transeuntes autem Phrygiam, et Galatiae regionera, vetati sunt a Spiritu sancto loqui verbum Dei in Asia. 6.
Cum
7.
tentabant
venissent autem in Mysiara, ire in
Bithyniam
;
et
non per-
misit eos Spiritus Jesu.
Le grec sein.
—
exprime une volonté formelle ; XV, 37J se dit d'un désir, d'un des-
TiOÉ).r,(T£v
^o'Avj(t)
(cf.
Sccum
ga jeunesse
,
il
proflcisci: jugeant que, malgré un excellent missionnaire ,
ferait
—
Circumcidit à cause de ses grandes qualités. eum. A première vue ce fait paraît très extraordinaire, surtout à la suite du concile de Jéru-
6. Traversant la Phrygie et le pays de Galatie, ils reçurent de l'Esprit-Saint la défense d'annoncer la parole de Dieu dans l'Asie. 7. Étant venus dans la Mysie,. ils se mais disposaient à aller en Bithynie l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas. ;
de répulsion, toutes les fois que les missionnaires entreraient en relations avec des Juifs, pour essayer de les convertir à la vraie foi. C'est pour cela que saint Paul se montra conciliant et prévoyant dans cette affaire. Il n'y eut donc dans sa conduite, ni inconséquence ni contradiction.
Comme
le dit
un
écrivain rationaliste,
jamais amené à dire que la circoncision était nécessaire au salut...; mais la circoncision n'étant pas une chose mauvaise, il pensait qu'on pouvait la pratiquer pour éviter le scandale et le schisme. Sa grande règle était que l'apôtre doit se faire tout à tous, et se piler aux préjugés de ceux qu'il veut gagner, quand ces préjugés en eux-mêmes ne sont que frivoles. » D'après I Tim. iv, 14, Timothée fut aussi alors consacré prêtre très solennellement. Tradebant... dogmata (vers. 4). C'est le même mot que dans le texte grec; il désigne ici les Fide, et... numéro (verdécisions du concile. set 5). ce Rarum incrementum, numéro simul et gradu, » a-t-ondit fort Justement à propos «
on ne
l'eût
—
—
Porirait de saint Panl. (D'après un verre au tique.)
de ce passage.
—
falem, dont saint Paul promulguatten toua Heux le décret avec tant de zèle (comp. le vers. 4 et .w, il*»). Il semble plus extraordinaire encore, si l'on se souvient que, d'après Gai. ii, 3-6, Paul avait refusé naguère de laisser circoncire son disciple Tite, malgré la demande pressante de plusieurs chrétiens de Jérusalem. Mais, dans ce dernier cas, les circonstances n'étaient pas le» mômes; car Tlte était d'origine païenne, et accf'ter qu'il suMt le rite de la circoncision,
rhri/giayn. Cette 6-10. La vision de Troas. province, située au centre de l'Asie Mineure, Galaa déjà été mentionnée au chap. ii, 10.
donner raison aux Juflaïsants, que l'apôtre combattait précisément de toutes ses forces. TinrK^théc, au ajntralre, était né d'une mère
ici
Juive; ce qui sufâsalt, d'après les règles l'abblnlquoH, i»our qu'il fût regardé lui-môme crmimc
par une révélation spéciale, dont le mode ne Asia. L'Asie proconsunous est pas connu.
c'était
tin Juif. Or,
n'ayant pas été circoncis, sans doute
par suite de l'opposition de sojj père, 11 pouvait, dans son nouveau rAlo, créor de graves dlfflculléii à ulnt I'»ul, et ôtro lui -môme un objet
—
On nommait ainsi un district situé dans les mêmes parages, et
regionem.
tise
assez vaste,
habité depuis la fin du iii« siècle avant J.-C. par des tribus gauloises qui y avalent émigré (voyez rintrod. ù l'épître aux Galates). L'évangile n'avait pas encore été prêché dans ces deux provinces. Saint Luc ne dit pas formellement
que Paul et ses compagnons l'y annoncèrent mais le fait parait évident d'après
alors;
xviii, 23 et (ial. iv, 19.
—
Vetati...
a
Spiritu...:
—
lalre
(cf. ii,
9), qui était
« la
partie la plus
vivante de l'Asie Mineure. Éphèse en était la capitale; là étaient les belles et florissantes vliiea
de Smj
rne, de
Pergame, de Magnésie, de Thya-
AcT. XVI, 8-12. 8. Après avoir traversé la Mysie, descendirent à Troas,
pendant
9. et
montrée
ils
nuit une vision fut
la
Un homme
Paul.
de Macédoine se tenait debout, et le priait, en disant Passe en Macédoine, et secoursi'i
:
725
8. Cura autem pertransissent Mysiam, descendcrunt Troadem, 9. et Visio per noctem Paulo ostensa est. Vir Macedo quidam eiat sfans, et deprecans eum, et dicens Transiens iu Macedoniam, adjuva nos. :
nous. 10. Dés qu'il eut vu cette vision, nous cherchâmes aussitôt à partir pour la Macédoine, étant certains que Dieu nous
10. Ut autem visum vidit, statim quaesi^imus proticisci in Macedoniam, certi facti quod vocasset nos Deus evangeli-
appelait à y prêcher révan;,Tle. 11. Nous étant donc embarqués àTroas,
zare
nous vînmes droit à Samolhrace, et
cui-bu veniraus
•
le
eis,
Navigantes aulem a Troade, recto Samothraciam,et sequenti
11.
jour suivant à Néapolis, 12. et de I;\ à Philippes, qui est la première ville de cette partie de la
die
Macédoine et une colonie. Nous demeurâmes quelques jours dans cette ville.
n)us couferentes.
de Sardes, de Philadelphie, de Colossos, de Laodicée, dlllérapolls, de Tralles, de Milet, où le christiai.'lsme allait bientôt établir son centre ». Voyez l'Atl. géogr., pi. xvn. Cum... in Myaiam ( ver-». 7). Plutôt, d'après le grec <;tant venus eu face de la My>ie (xaTa) c-ù-d., sur ec8 coiillns. ù i'endrult où elle rejoint la Phrjgle, ver» lu partie la plus occidenuile de ct'tte dernière province. Ttntabant. Cet impar:
;
marque des
—
efforts réitérés.
Biihyniam.
Cette région est située au nord-est do la My>io. 2fof permisit... Dieu ne voulait pas que Paul t'attard&t en Abie; il rapi>elaii à un autre champ d'action, en Euro[«. Ueniarqaez le beau noiu de Spiritus Jtên donné cette fois à rK*pritCum... }xrtrans\88ent... (vers. 8). IU Saiut. travcT><Tent donc la Mvnlc mtlère de l'est h l'ouest, iou)ourH sins i)rô< lier, car celte province faisait partie de l'A-le pr«)conhulalro. Troadem. Troan, ou Alcxandrla -Troas. C'était
—
—
—
un
tgé--, en i»<»ri considérable de la mer Ténédo", au Hud et non loin do l'emplacement de l'aiiti iiie Tn>le. Pour arriver li'Antiocbe ]us(4uc-là, Paul et Silos avalent franchi un espace con«iiléml)le. Saint Paul revut h Troas une révélation divine, qui détermina la fiaio... oxf'-iua est... (versuite de 8«>n voyage Vir ilnordo. Son lanK«gc même fit set 9) connalcp' h ra|>ôire Kon orlglnn tramifn» <n Maetdiniium, — Adjura noa. Cri do détrcsikc
alors
face
(II'
—
:
—
:
extrèmcmoni (tathéilquo. - Ui... vidit... (verMt !•'). Kn l'entendiiiii Paul iompht que Dieu ,
l'app lait h pré«*i)or Tévan^'llc
t'urojw, et
II
— Qturfii-imus. Cet pn-mlète jx^monne du pluIndlquo, h n'en (hu douter, qu'à pnrtir •!•'
fc disiMiM
a' KKltôt
emploi Htiudaln de riel
m
à partir.
la
cet endroit le narrateur, c.-à-d. «iliit I.uc. fn' lui-même un dcM conipagnoDi de voyagr du ultii
Paul.
Voyi'E
l'Introd
.
plnrlol durera liuqn'au
p.
«07. C«t
emploi du
Tera. 17 lnclui>lTement.
Tmaa mftnie que Luc rejoljrnll Paul on tin iiioin« |h>u de t«mp« avant lour arrivée dana celle vUie.
C7eit donc à et
,S|Imii.
prima
Macedoniœ civitas, colonia. Eraautem in hac urbe diebus aliquot,
—
II.
5
Saint Paul à Philippes. XVI, 11-40.
Nous avons ici les humbles mais très onnaodu christianisme en Kuroj*. Voyci
lants débuts F.
VIgouroux
,
U Xouv.
archéoloç. moderuta, 1°
II
et Ira
211 et
dccourertta
de
ss.
la 7* édit.
l'évangile à
XVI, 11-15. De Troas à Philippe».
.S'arigante*.
12.
Dans
Ttftam.
p.
La première prédication de
PhlIIppes.
—
fait
;
partis
tire,
—
Neapolim
12. et inde Philippos, quse est
—
grec, àvx/Ocvrt;. Vojcx xiii, IS et 1« commentaire. Recto curau... ( tCOu?p >fir<Tj(J.ev). Les voyageurs curent un vent favorable le
—
et Ile
une
—
très rapide lraver>téc.
mer
située dans la
Sanwihrariam.
b^^ce, à |icu près h égale
entre Troas et Néapolis. Cette derciièro d'après l'opinion la plu» commune, sur l'emplacement actuel de Kavalla. rn face de l'fle de Thanw. C'était le pf)rl de la ville de Philippes. située à douxe milleii romains de là, dans l'Intérieur des terres {AU. géoçr.. pl XVII ). - Philippoê (vers. 12* Celte dlé ainsi nommée parce qu'elle av«lt Hi^ fontl<'«o |Mir dl.>>tance
Tille était bdlle,
,
Philippe I", roi de Mic» lm|x»rtante. Auguste y
p>maine
(
quir
«-e» nia
i
coU'utii
eat...
),
Jt
"Ile
du « Jus itallcum » (qui h. privilèges qu'à la capititlr <l<
]onlssalt
mêmes
que presque luis,
li'H
tantii.
la laiiKUf,
Voyei
On
y était muLiin
t»'Ut
le
un gran
vers. Jl.
Ut dans
—
!
les :•
rt
i.i-rals, !•«
l
<
7'»
a
habl..
fiH-
grec, d'aprra la irçiHi qui f,ti; ^ttiv rp'ÛTr« |iaralt la mleiii garantie (au lieu de nptôrr,) |iip(2o;...; c.à d , « prima taa.
le
:
|>artU
que I
,-'.
narratrur n a donc pas voiilo dire capitale do la llarédoloa Amphl|M)|ls qui rrnipMM.iit n'.xr* «v» rOle: ».
I<e
l'hlllp|>r« était la «r
XTii, .rt
,
;
I
et les note*),
M)ière ttmê lo rapi»"»
t
v
le
était
^
•-«•IW-
qu'on rrncontralt t*)Ul i! mac«^l<>nleniic, lonqu'on \.ii., Kramua... eonfrrmiea. D'aï
'»00
.rs.
—
Nous oommorantes *).
locution slgnlHe
TC(, «
:
H^Journi' ua l'.kA
'*• .
.
.-.«ov*
A
P4
ACT. XVI, 13-15. 13. Le jour du sabbat, noua sortîmes hors de la [»orte, près de la rivière, où
paraissait être le lieu de la prière
et
;
nous étant assis, nous nous entretînmes avec les femmes qui s'étaient rassemblées. 14. L'une d'elles, nommée Lydie, marchande de pourpre de la ville de Thyatire, qui craignait Dieu, nous écouta le Seigneur lui ouvrit le ct-ur, pour qu'elle fût attentive à ce que Paul aisait. 15. Après qu'elle eut été baptisée, ainsi que sa famille, elle nous fit cette ;
—
DU
13 -J 5. 1^8 premières conrersions. auUtn... Le premier B.imcdi qui suivit l'arrivée Juxta flumen. Il a'aglt de des mission liai re». la < petite rivière très encal«»ée qui Bort de terre
—
à une lieue et demie de la ville par une énorme source bouillonnante, et qu'on appelait Gangas ou Gangltès ». Ubi vi'lebatur. .. Avec une nuance dans le grec f Ubl cogiiabatur (èvoii'!scTo;... >;Où nous supposions qu'il y avait. Selon
—
:
•i?
Die autem
13.
'
-
'
-
mus
foras portam. batur oratio esse; et sefientos loquebamur mulieribus, quae convenerant.
Et quaedara mulier f)urpuraria civitatis Thya; 14.
Deum,
ens
'
'
i
i.
audivit cujus Doi iutendere his quœ di--.
ruit cor,
;
r
a Paul G.
Cum atitem baptizata esset, et d<>eiu8. dei-recuta imi dicem» ; Si judi'
15.
mus
mais Im missionnaires no le d4<l«iQiuedam muHer... (vers. 14). Co gnèrent pas. fut la première conquête du cbrUtianlâme sur le sol européen. Lydia était peut-être le nom propre de cette femme; ou bien, c'était un surnom par lequel on la désignait à IMillipix^s ( « la L)*dionne » ). parce qu'elle «'tait ork'naire de la province de Lydie, au cœtir de l'Aèle procorsu lalre. Purpuraria (d'après le grec marsélTtes;
—
—
;
^p' ""^ Coquillages à poari>re.
(
JTmtms
tantO'
en ca.-*
<le ii
rtilll|>|>et(.
On
les
-
le
ét.ibll»sail lu ^'.u» \<tm-
ou au bord do la mer, pluscomm<xtémpnt len aMu-
—
Lorjuthamur... Rl< n do plus humble auMl que le premier auditoire auquil fut annonc<5 en Kuroi>c. Il ne mj comI évangile posait que de quelques ffmmes, Juives ou pru*
tlona liturgiques.
hrim ëm riê,
i.j
découvertm
slble atiprès d'une rivière
afln d)> (M)uvcilr falr«
-9, et
,
6t '
1
cbande de pourpre) "' une ville rlciic et ini|-
:
•,'! de i»«?Uts é«linco« très ni< Hlmplrt enclos en plein air,
,
;
Où 11 y avait, selon la loi (Juive)...— Oratio traduit littéralement le mol rpo<Tfjy_T seulement, C6 substantif ne dé-signc {>as Ici la prière même, mais un lieu de prli-rei». En eOet dans le» Tille* où les Juifs n'c-ialenl l'as asi-ei nombreux pour avoir nue Hynagogue, II» tenaient Icupi aitseml>l64>4« religloUM'S dani île» uraiolrea, nonimèti en «rcc irpoicj/xt, qui cimitUtalent d'autres
tnMnrfw
•ur lo lijcus. la
pourpre
'•
!
éi*!i
i
un
M>n industrie; c'est Tenir
qu'elle
crilo
l'hlllppes.
-
réflexion
\'
Ia! trait r
élall iMilenno
dalAme. Cf.
.
d>'i
do
xtii
i.
.
dt-
l'ouvre de II. très oonfurnio au .
nialTr.
^alnt
Un. I.'ir
dg Dieu clic pr^'a à ia iirviikralivu bi«* *%ua-
728
AcT. XVI, lG-19.
castis
me
Domino
fidelem
meam,
in domiim nos.
esse, introite
prière
:
Si
vous m'avez jugce fidèle au
manete. Et coegit
Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y- Et elle nous y força.
16. Factiim est antcm, euntibus nobis ad oratioiiem, puellam quamdam liabentem spiritum pythonem obviare nobis, qiife quaestiim magnum prœstabat domi-
comme nous allions jmère, qu'une jeune fille qui avait un esprit de python, et procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, vint nu -devant de nous. 17. Elle se mit à nous suivre, Paul et nous, en criant: Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très -haut, qui vous annoncent la voie du salut.
et
ois suis divinando. 17. H;tc subsecuta Paulum et nos, clamabat dicens isii homines servi Dei :
viam
excelsi sunt, qui annuntiant vobis salu'is.
Hoc autem
faciebat multis diebus. et conversus, spirit'ii dixit Praecipio tibi in nomine Jesu Christi exire ab ea. Et exiit eadem hora. 18.
Dolens autem Paulus, :
19.
exivit
Videntes aute.m domini ejus quia spes quaestus eorum, apprelien-
denres Paulum et Siîam, perduxernnt in forum ad principes;
Or
16.
au
lieu
il
de
arriva,
la
18. Elle fit cela pendant plusieurif jours. jVlais Paul importuné se retourna,
à l'esprit Je t'ordonne, au nom de Jésus- Christ, de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même. 19. Mais ses maîtres, voyant que l'espérance de leur gain avait disparu, se saisirent de Paul et de Silas, et les conduisirent sur la place publique, devant et dit
:
les chefs,
—
tion d'un genre particulier (intendcre his...), qui produisit bientôt en elle une foi complète. Cf.
sulter.
Cum baptizata... (vers. 15). Ce ne fut pas nécessairement dès le premier jour. Et domus ejus. C.-à-d., sa famille, tous ses serviteurs ou esclaves. De même au vers. 31. Deprecata est... .Sa prière était si délicatement présentée (Si judicastis...) , que les missionnaires furent comme contraints de l'accepter (coegit
Jésus, de même qu'autrefois les démoniaques de Palestine avalent subi la toute-puissance de Jésus
VIII, 6".
nos
—
— —
).
2°
Emprisonnement des deux
apôtres.
XVI,
16-24. lC-18. L'occasion:
possédée du démon. liaut, vers. 13
—
:
au
—
Paul guérit une jeune flUe Ad orationem. Comme plus de
lieu
la prière, à l'oratoire.
La
lo'ution spiritum pythonem traduit très littéralement le grec 7r/ô0|j.a 7îjOov;a. Les deux «lîbstaniifs sont en apposition («
un esprit, un python »), et le second sert à déterminer le preni.er. Dans la mj'thologic grecque, Python est le nom d'un serpent monstrueux, mis à mort par Apollon au pied du I'arnas>e, n<m loin de Dciph'js; de là répithète de Pythique appliquée au dieu, on souvenir de sa victoire. Mais conn:e Apoll- n était la divinité des oracles,
mot
i)yilion ne Uirda pas à devenir synode proithétiquc, et c'est dans ce sens tien connu que saint Luc l'emploie en cet endroit, l'empruntant vraisemblablement aux rhl Ippiens eux-mômes, qui s'en servaient pour car;iciérl.«er la Jeune flUe, en tant qu'elle prédi«;:lt Va.ybr\\T (divinando, p.a/Te'jO[;,év/)). DariS le lin'-'agc chrétien, cette malheureuse était tout «Implement démoniaque, et c'est sous l'Influence le
nyme
de rc«prlt mama'B qu'elle rendait des oracle-?. UuasHtum mnpnum. Elle était tombée entre
—
lc« main»»
.
d'hommes sans conscience, qui
profl-
talTt de ce- myKtérIeux pouvoirs pour extorquer dt groasca Bommes à ceux qui venaient la con-
Subaecuta..., clamabat... (vers. 17). La voilà malgré elle sous l'Influence des apôtres de
—
même. Cf. Marc, i, 24 Luc. iv, 34, 41, etc. Et nos. Le « nous » va disparaître jusqu'à xx , 5, c.-à-d. jusqu'au retour de Paul à Philippes après une assez longue absence ; d'où l'on a conclu, vraisemblablement avec raison, que saint Luc fut laissé en Macédoine par son maître pour qu'il y annonçât l'évangile après son départ lui
;
—
forcé et précipité. Voyez les vers. 35 et ss. I.fti... servi Dei... Par la bouche de sa victime,
Satan rend témoignage à saint Paul et à ses Cf. Marc, v, 7, etc. Dolens... Paulus (vers. 18). Le participe grec ôta7rovr,0::'ç marque une très vive douleur, qui traverse l'àme. Cf. IV, 2. L'apôtre ne pcmvait pas plus supporter que son divin Maître que le démon s'occupât de lui, même pour lui rendre un témoignage favorable. Cf. Marc, i, 2r>; Luc. iv, 35. etc. Prxcipio... in notniite... Ordre aussi formel que ceux du Sauveur. L'effet fut immédiat, mer-
—
compagnons.
—
veilleux
:
exlit eadem,...
19-24. Paul et Silas sont jetés en prison, comme perturbateurs de la paix publique. Videntes... domini... Ces misérables comprirent aussitôt, à leur point de vue égoïste, les cimséquences de la guérlson de leur esdave ( exivit spes quaestus...) et Ils ne songèrent qu'à t^e venger des auteurs de leur perte. Apprehoidentes... Ils ne se saisirent que de Paul et do Silas; Luc et Tlmotlié(! étalent probablement absents. -- In forum. Sur l'agora, dit naturellement le texte primitif. C'est là que les magis-
—
,
—
—Ad
trats siégeaient pour rendre la justice. principes. Le mot grec ap^ovTa; n'est pas moins général que le mot latin; le vrai titre est cité presque aussitôt, toi; TTpxxr.Yoï; (vers. 20;
ACT.
XVI, 20-25.
20. et les présentant aux magistrats, dirent Ces homiue^ troublent notre ville ce sont des Juifs, 21. et ils annoncent un genre de vie
20.
720 offerentes
et
magistrutihup,
cos
sommes
Hi homines conturbaut civitatera nostram, cura sint Judœi, 21. et annuntiant morcm, qnem non licet nobis suscipere, ueque facere, cum simus Komani.
Le peuple courut contre eu.x et magistrats, ayant fait déchirer leurs tuniques, ordonnèrent qu'on les battît
22. Et CDCurrit plebs adversus eos; et magistratus, scissis tunicis eorum, jusserunt eoe virg^s caidi.
ils
:
;
qu'il
ne nous est pas permis de rece-
voir ni de suivre, puisque nous
dixerunt
:
Romains. 22.
;
les
do verges, 23. Et après qu'on leur eut donné des coups nombreu.Xjils les mirent en prison, en ordonnant au geôlier de les garder avec soin.
24. Loi-squ'il eut reçu cet ordre, il les mit dans une prison intérieure, et serra leurs jiieds dans des ceps. 25.
Au
:
Leur allocuth.n, vers. 20»» -21, moins habile que rapide. Sentant bien
runt...
,
aucun remède pour sauvegarder un exorcisme, Us lanet 81la« une accusation poili*»'
—
suspects, détestés, nieprl.si-s. Il montre aussi que les accusateurs ne cnnnaisaalcnt pa< encore le christlanimno comme une religion dUtincle, et qu'ils la C4>nfond.iient avec le Jul.iYsme. D'aillcun Paul et SIluB étaient r<!«llcmenl Juifs d'origine. ilorem (vers. 21) êOtj, des coutumes, dos pra:
Uret...
En
effet, les lois ro-
m-ilncu prohibaient l'introduction de« cuite* étranger» q;- >'a"a'ent {«« été ouvertement reconnus, ou qui u'étuient pCw tolén'-s d'une manière tacite. Voyei Clcéron, de Leçio., •:, 8. Ixî trait final, mm... Romani, opposé h « cora slnt JudaM », ne |)onvait qu'augmenter la force de* prt'U\'ot pré*of t«V>ii. — Kt rtwurrit... (vers. 2.'). L'effet du discours fut nuntl prompt que terrible (our ICi d';nx accnsén. La foule te livra à une manifestation ir.^ botllto, »t Ira duumvlni l«t châtièrent Indignement, tans la moindre enquête Seistii tunleiâ... : par la (comp. le vers. 17). main de* llrtean. Cétalt un préliminaire do la baatonnade (Tltr-Llvc. riii, S2; Tarlte //Ul., Virçit rrdl paW-C'tv ). SupIT, 27, etc.). plice fréqueuimcnt Infligé cbci les Romains. Il
—
—
,
—
<
la
pour laquelle on
flagellation,
servait d'un fouet ou flag'-llum, l'indique, et
comme
non de vergea Saint Paul
la
n'avait
Quem non
de
différait
qu'ils ne
suppose des agissements aussi vli dents que la conduite des missiormaires avait été calme. Cum tint Juderi. Ce détail ne pouvait manquer d'impressionner vivement le« magistrats et le i>enple, c;ir les Juifs étalent prcs^juc partout
—
eorum strinxit ligno. Media autem nocte, Paulus
plaças...
—
—
25.
—
tlqu", et relevèrent le Coobîe fait « de trouble causé dans la cité et de pidUcitlon illicite >. Conturbaut... Le verbe grec £xTapcf<i'J0'.^<7iv
tiques.
jiedes
n'est paa
la propriété dàprécU-e par
cèrent contre-
cum taie praeceptum accepismisit eos in iuterioreiu carcerem, et
24. Qui set,
Jusqu'à trois fois (II Cor. XI, 25). Cum multoa
iwuvali-nt pas faire valoir leur vrai gritf, parce L* loi
eos.
milieu de la nuit, Paul et Silas
magistralibus est encore bien vague) c.-à-d les prétcnrs ou duumvirs chargés d'aduilnUtrer la Justice dans les Tilles qui jouis^lent, comme Phillp|>e8, du < Jus itallcum >. Vojez Cicéroii, de l.eg. agr., 35; Dlod. de Sicile, x. Dixe-
quo
23. Et cum multas plagas eis împosuissent, miserunt eos in carcerem, praecipientes custodi ut diligenter custodiret
^e
nom
son 1«
et
subit
—
vers. 23 ). D'après romaine, le nombre des coups était illimité; chez les Juifs, où un connaissait aussi ce genre de chAtiment, on se contentait de quarante cou|i«. illserunt... in caretrem : en attendant qu'on les expulsât de la ville le lendemain. Comp. le verset 35. - Prretpiente$.„ ut diligmtfT... L'adverbe (
loi
—
à^T^s)!!); Ki^rnlflo plutôt
:
fûremcnt. Cet ordre occasionna une mchure plus rigoureuse « ncore mi^tt... :
in intrriiyirrn.. (v< T-. 24); c.-à-'l., probableiin-ni.dins
un cachot soutorrain
;
n
hypothé«c. da: une chambre sans lumière Strinrit et mal aér<''e. toute
\E^
T.TÇiXaaTO ) Uffno. Le c boU > (^^)ov>, en latlD
(
lUlrur. ru MA la.)
ncnrus > était an irm« bloc de bols muni d'ouvert ares dans U-i(jueil<a «
étalent lntm.lalt« tient,
cl
H
lea »«Téa 1m
(.
pIcU plc<U
de manière à riniimdilllsrr et *
la fuite IropoMlble.
Celte ImiiMiMIiié r nicinbrrt t<
position ct^nirainte des
même temps
des « ceps » un vi^rlta»''de torture. A'oret Job. xtii. 27 ' 8» Paul et Sllaji Très: Ils qoMTnt «-
'
i
<iou—i
dm
OMClstraw
.^
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.
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lu*
-lu
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XVI, 26-31.
AcT.
r30
Deum
et audi-
priaient et louaient Dieu et ceux qui étaient dans la prison les écoutaient.
26. Subito vero terrremotus factus est
26. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, de sorte que les fondements de la prison furent ébranlés
Silas crantes laiidabant
;
ebant eos qui in custodia erant.
magnus,
ita ut
moverentur fundamenta
statim aperta sunt orania
carceris
;
ostia, et
universorum vincula soluta sunt.
et
;
;
toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent et aussitôt
rompus. 27. Espergefactus
autem custos
carceris, et videns januas apertas carceris, evaginato gladio volebat se interficere, aestimans fugisse vinctos. 28.
Clamavit autem Paulus voce ma-
gna
Nihil tibi mali feceris dicens nniversi enim hic suraus. 29. Petitoque lumine, introgressus est et tremefactus procidit Paulo et Silœ ad :
;
27. Le gardien de la prison, réveillé et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée et voulait se tuer, pensant que les prisonniers s'étaient enfuis. 28. Mais Paul cria d'une voix forte Ne te fais pas de mal, car nous sommes :
tous
ici.
29. Alors
;
de
le
ayant demandé
geôlier,
30. et producens eos foras, ait Domini, quid me oportet facere, ut salvus
lumière, entra, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas 30. et les conduisant dehors, il dit: Seigneurs, que faut- il que je fasse pour
fiam?
être sauvé ?
pedes
;
;
:
31.
la
At
illi
dixerunt
:
Crede in Domi-
Le prodige. — Media... nocte,... cranLe sommeU était impossible en de teUes conditions mais les deux prisonniers savaient 2.5-26.
tes...
;
—
d'une manière tout apostolique. Lau'iabant, -jfxvouv ils chaniaient des hymnes à haute voix. Cf. I Cor. xiv. 26, etc. — SnMto... Urraemotiis... (vers. 26). Dieu témoignait ainsi, comme dans une circonstance antérieure (cf. IV, 31), qu'il était attentif à la prière de ses s'occuper
:
31.
Ils
répondirent
:
Crois
au Sei-
volebat (f|[X£>.X£v,"il était sur le point de...)... En effet, il répondait des prisonniers sur sa vie, et il voulait, en se tuant, échapper à la honte et au jugement sévère qui l'attendaient. Cf. xii 19 ; ,
xxvii, 42. Le suicide en de telles circonstances était très habituel à cette époque chez les Grecs Clamavit Paulus... et chez les Romains. (vers. 28). Précisément parce que sa prison était plus obscure (voyez le vers. 24), saint Paul avait pu apercevoir son gardien, maintenant surtout que les portes extérieures étalent ouvertes et laissaient pénétrer quelque clarté. Par son cri et sa parole rassurante, il sauva la vie du malheureux geôlier. Universi... hic... Les autres prisonniers, saisis d'effroi, n'avaient pas même songé h fuir. Petite. .. lumine (vers. 29 des lumières, d'après le grec) pour faire son inspection dans les meilleures conditions possibles. Tremefactus. Très énergiquement dans le grec étant devenu plein do frayeur. C'est en comprenant que tout cela était surnaturel, que le geôlier fut si vivement impressionné. Il se rendait aussi parfaitement compte que tout se rattachait à Paul et à
—
—
—
;
:
—
:
•Supplice des ceps.
apAtres. Les
en
mots
ita ut moverentur...
mettent
de ce tremblement de terre nmaturel. Aj^erta... oalia, et... Les choses parent se passer de la manière suivante les cbaln<-fl étalent fixées dans la muraille, et le choc qui fit Hautf-r les serrures des portes brisa anssi le« atuchf-s qui maintenaient ces chaînes dans la maçf>nncrle, » 27-34. Conversion du geôlier et de toute sa VUlena januan... Ce fut là naturellefamille. ment sa première préoccupation. Evaginato... relief la violence
—
:
—
—
<i
Silas; de là son attitude de profonde vénération à leur égard procidit Paulo et... Producens... joras (vers. 30) : les faisant sortir de leur cachot Intérieur. Qvid... ut salvus...? Ces mots semblent faire allusion à la déclaration de la jeune démoniaque (comp. le vers. 17»»), dont le geôlier avait pu entendre parler. Du moins, il savait d'une manière ou de l'autre que Paul et SlIas annonçaient « le salut »; c'est pourquoi 11 les prie Instamment do lui Indiquer à quelle condition II pourra l'obtenir. Ils le satisfont aussitôt: Crede in... Jeaum (ver-
—
:
—
—
AcT.
XVI, 32-36.
gneur Jésus,
et tu seras sauvé, toi et ta famille. 32. Et ils lui aDDoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dans sa maison.
731
num Jesum
et salvns erÎB tu, et
;
domus
tua.
32.
Et
locuti sunt ei
cum omnibus
verbum Domini,
qui erant in
domo
ejus.
33. Et les prenant à cette heure <ie la nuit, il lava leurs plaies et aussitôt il fut bapti.>é avec toute sa famille.
lavit plagas
34. Puis les ayant conduits dans sa il leur servit i\ manger, et se r'j jouit avec toute sa famille d'avoir cru
34. Cumque perduxiKset eoe in domura suam, apposuit eis mensam, et la'tatus est cum omni domo sua, credens Dec.
en Dieu. 35. Lorsque le jour fut venu, les magistrats envoyèrent les licteurs, qui
35. Et cum dies factus esset, miserunt magistratus lictores, dicent«'s Dimitte
;
maison
,
dirent Laisse aller ces hommes. 36. Le gardien de la prison rapporta ces paroles à Paul Les magistrats ont envo^'é l'ordre de vous mettre en liberté sortez donc maintenant, et allez en paix. :
:
;
—
tet 31). Cf. III, 12; VIII, 37, etc.
Tu,
et do-
Et toUeiis eos in ilhi h eorum, et baptizat omnis domus ejus continuo.
33. et
illos.
36. Nuntiavit autcm custos carceris verba hitc Paulo (Juia mi-enmt magi:
nunc
stratus ut diraitfamini;
euntes,
grande Joie, sans s'attendre au flor refus do Paul, qui va agir avec l'énergie et la
du mnitre entraînerait toute la famille; ce qui eut Heu d'après le vers. Z3^. Locuti... terbum... (vers. 32). C.-à-d. qu'iU leur exposèrent briëvemctit à tous la doctrine évangt'llque, qui conslsUilt surtout alors dans l'histoire et les principaux préceptes de Jésus-Christ. < Il n'est {tcrsonne qui ne sente tout co qu'il y a d'émouvant dans celte prédication nocturne des deux /n iUa mitisiontiaircs, au fond d'une prison. » hora... ( vers. 33 >. Il était maintenant au delà Lavit plagaa... do minuit. Comp. le vers. 25». Détail patbi-ilqae. Paul et ton ami avalent donc été Jetés en priaon tout couverts de plaies et de sang, à la suite de leur cruelle bastonnade. Baptitatu» eut... (<»tni>. les ven«. M*» et 23. T.n -oro les humbles début» du christianisme en
dignité qui
I^
le caractérist-nt.
répara- Ion qu'il
réclame, o« n'est point pour lQl-m<*me «ju'H '• désire, car il était prêt à subir toutes les bnmi-
—
—
—
KuioiHî.
Comp.
13-15.
les vers.
—
In
domum
34): dans son logU de la prison. Il avait pour les aj»Atre8 nno telle vénération, qu'il no voulut pas mômo les laifscr dans la (vers.
meilleure d'-s deux prisons. — Latalwi rtt... Oiinme autrerois les &iniaritains et l'eunuque <i'Kihl'>ple, après leur convention. Cf. viii, 8, 39^ - Credeni (>fo. C.-à-d., d'après le vi-rs. 81»:
croyant en N'otro-Seip'neur JouiChrlM, Dieu et homme ton' ensemble. 35-40. Paul czlgt' une réparatluo d<>s magisUatrats, en sa qualité de citoyen romain. ol (TTpaTr.yoC, comme <jl8lratua. Dans le grec LicUrrta : pa'îau vers. 20 (voyei 10« notes). ^o'jyovc, coux qui ont (c.-à-d., qui iH»rient ) le« v<'rgi*8. Vojex \o Tcr». JJ*. Ils romplUsalenl t«mt à la fols les rôles do bourmaax ot d'agrnu Inférlrunt do la Jastico. — DimitU... Ulu». On ne ron.ird.ilt donc pas comm«» bien grande la r.iutu des n|>ôtrcs. Il est d'alllean |iosalblc que ris en qui «*éull passé l.M linimvlri» siipiMi*»' une note le iH-ii.mt la n alli ionnello <Vv,n anci-n manuscrit. — .Vuntiutir ... cuslvs... Uefa.36). AMurvUMOt avec uoç
—
:
—
•
i
igitur ex-
pace.
ite in
saint
Buam
-,
:
homines
mus... Les apdtrcs espéraient bien que l'cxemplo
—
s. .
fJcti>«r (
r
rT«'ti
Bs»-r»t.rf •;.)
lu
llatlons ot toutrs les araoles pour JénusChriit Il l'rUKora dans un rieur, celui du chrUllanlsiM. * 11 t» qu'on pût dire on Kurvpe que la r< i
:
"
vrllo avait été
a>cu, qu'uu
I
II
sVit.
;
»r
s
AcT. XVI, 37
732
37. Paiilns autem dixit eis Caesos nos publiée, indemnatos, horaines Romanos, misenint in carcerera, et nnnc occulte nos ejiciunt? Non ita ; sed reniant, :
—
XVII,
1.
37. Mais Paul dit aux licteurs Ils nous ont fait frapper en public, sans jugement, nous cit03''ens romains, puis ils nous ont mis en prison, et maintenant ils nous font sortir en cachette? Il n'en sera pas ainsi mais qu'ils viennent 38. et qu'ils nous mettent eux-mêmes en liberté. Les licteurs rapportèrent ces paroles aux magistrats. Ceux-ci eurent peur, en apprenant qu'ils étaient Ro:
;
38. et ipsi nos ejiciant. Nuntiaverunt autem magistratibus lictores verba hsec.
Timueruutque audito quod Romani sent
es-
;
mains. 39. et venientes deprecati snnt eos, et educentes rogabant ut egrederentur de urbe. 40. Exeuntes autem de carcere, introiet visis fratribus, erunt ad Lydiam consolati sunt eos, et profecti sunt. ;
39. Ils vinrent donc leur faire des excuses; et les mettant en liberté, ils les priaient de quitter la ville. 40. Et sortant de la prison, ils enet ayant vu les trèrent chez Lydie frères, ils les consolèrent et partirent. ;
CHAPITRE XVII 1. Cum autem peiambulassent Amphipolim et Apolloniam venerunt Thessaîonicara, ubi erat synagoga Judseorum. ,
comme des malfaiteurs. » C'est pour que saint Paul mettra à profit les privilèges que lui conférait son titre de citoyen romain. Csesos nos... Il fait ressortir à merveille, en scandant et en soulignant ses expresmlers Jours
cela
—
nature odieuse et criminelle de l'outrage. Publiée: devant la foule (cf. vers. 22); ce qui était une cliconstance aggravante. IndemnaU On ne s'était nullement préoccupé d'interroger et de juger les accusés d'une façon
sions,
la
—
—
.
régulière.
Comp.
les
20-24.
vers.
—
IIomit.es
Romanos. Plus vigoureusement encore dans
hommes
le
étant Romains. Il suit de h'i Et que Silas jouissait aussi du droit de cité. nuiic occulte... Contraste avec le début du verset. Paul exi^e donc que leur acquittement soit public, comme l'avait été leur condamnation
grec
:
des
—
:
Non
ita (o-j
Après avoir traversé Amphipolis
et
deprecati sunt... (vers. 39 ; c.-à-d. qu'ils leur tirent des excuses). Rogabant ut... Ils ne pouvaient exiger leur départ; du moins ils les supplierit de quitter la ville dans l'intérêt commun. Introierurit ad... (vers. 40). Le récit suppose que ce fut pour peu de temps. Le trait qui suit, visis fratribus, montre que saint Luc n'a pas raconté toutes les conquêtes spirituelles faites à Philippes par Paul et ses compagnons. Malgré la brièveté de leur séjour dans cette ville, ils avalent donc atteint leur but, et on voit par la lettre que saint Paul écrivit plus tard aux Philippiens quelle tendresse il avait
—
—
pour eux, et combien
Parmi ils
ils
furent pour
lui ce
l'aimaient en retour.
eut la gloire de fonder,
les églises qu'il
que Timothée était parmi
ses disciples Ititiincs.
yip, non
certes),... reniant, et TLmu^runt..., audito... En effet, en agi.ssant avec tant de légèreté, les magistrats avaient violé deux lois très chères aux Romains, la loi « Valerla )) (508 av. J.-C.) ei la loi « Porcla » (300 av. J.-C), et ils avaient, suivant le» Idées et le langage reçus, attenté à la majefité du pcui)le romain, faute qui pouvait entraîner la conTiKoation des biens ou la mort. Le mot célèbre de CJcéron in Verr., v, 6, est ijj^i...
1.
Apollonie, ils vinrent à Thessalonique, où les Juifs avaient une synagogue.
(vers. 38).
—
,
dans toutes les mémoires P'aclnos est vincirl clvcm Eomanum, Bcelus verberarl, prope parrlCela étant, on conçoit l'emcldlum necari. » birrni des duumvlrg, et leur promfit acqulc.-cemeot b. la demande de saint Paul venicute.H :
<(
—
:
§ III.
l»
— Le
Saint Paul à Th/ ssalonique et à Athènes. XVII, 1-34. 'ministère
xvn,i-io\
de
—
à Bérée
à Thessalonique.
X\II. Son voyage depuis Phi1. Perambulasdans cette ville. cio^eûrravTeç, ayant fait Dans le grec
CuAi'.
—
lippes Jusque sent.
Paul
,
:
route à travcri». L'expression ^emble que les vo}'agcurs ne séjournèrent pas deux villes dont les noms suivent. polim. Grande cité bâtie sur les bords
—
indiquer
dans les Amptii-
du Stryh environ trente -trois milles romains au BUd - ouest de Philippes. Elle était alors la capi*
mon,
ACT. XVII. 2 2. Selon sa couturae Paul entra auprès d'eux, et pendant trois jours de sabl at il discutait avec eux d'après les Ecritures, 3. expliquant et démontrant qu'il avait fallu que le Christ souffrît et ressuscitât d'entre les morts; et le Christ, disait-il, c'est Jésus que je vous annonce. 4. Quelques-uns d'entre eux crurent et se joignirent à Paul et à Silas, ainsi qu'une grande multitude de prosélytes
de
et
{>aïens, et
beaucoup de femmes de
733
5.
2. Secundum consuetodinera autem Paulus introivit ad eos, et |>er sabbata tria disserebat eis de Scripturia, 3. adaperiens et insinuans quia Christum oportuit pati, et resurgere a moret quia hic est Jésus Chribtus, tuis queni ego annuntio vobis. 4. Et quidam ex eis crediderunt, et adjuncti sunt Paulo et Silae, et de colentibus gentilibusque multitude magna, et mulieres nobiles non paucœ. ;
qualité. 5. Mais les Juifs, devenus jaloux, prirent avec eux quelques hommes mé-
chants de la populace, et ameutant la foule, ils troublèrent la ville et assaillant la maison de Jason, ils cherchaient Paul et Silas pour les mener devant le ;
6. Zelantes autem Juda'i, assunientesque de vulgo vires quosdam malos, et turba facta, concitaveruut civitatem ; et assistentes domui Jasonis, quserebant eos producere in populum.
peuple.
taie
de
la
Macédoine.
province de
—
niavi. ville d'une moindre iniportancc
,
Apollosituée à
trente niillcs au sud-ouest J'Aiiiphlpolis, & quar:irite-8cpt rallies & l'est de Tlicsjjalonlque (AU. géo'jr., pi. xvii).
—
Tlieattalonicam. Aujourd'hui
rcction, d'après le plan divin. Cf. Luc. xxir, se. et sa., etc. Le premier était en opposition complète avec les préjugés des Juifs d'alon; raison de plus pour insister davantage de ce Et quia hir... : k navoir, le MflesJe. côté. C'était là le trolslén i>éclal de la prédication, servant de .à tout lo rcate. Qium ego... Le laug^gu devient tout à coup direct. Cf. i, 4, etc. — L'effet produit fut excelquUlam... ereiiiderutit (vers. 4). D'apte* lent furent {tenuadés. Ce qui montre qu'on le grec avait compris la valeur des raleonMOients du Adjunrit (runt, A U lettrv dans missionnaire. ils eurent leur son Jeté avec. C.-à-d.: le grec 4H Juan, vt, 44, etc. ils furent assocU-s L Ct. xiii — Et de colentibuM grntiltbu*qu^... I^ Vuig ate signale Ici deux ratcgories distincte* de converEt tis. Il n'y en a qu'une dans le grec, où on lit une grande multitude de Grecs ('E/Xr,vb)v> qol adoraient (le vrai Dieu). Il s'agit donc de prosélytes. Parmi ceux-ci saint Paul fit beaucoup plus de oonversioiis que parmi le« Juif* prnpremeut dits (< quelques-uns >, d'une part; de l'autre, muUitudo ma</nu>. Ce* demtrn étalent remplU, au sujet du M«*«»lc, de nonibrx'ux préJugés qui les in<ll<|>«>»a!iMit contre la fol chré-
44
—
—
:
:
—
:
;
,
Uuouaie d'AiwUoaie de MacéduiOf.
:
du
fond
.Saloiilkl,
au
ancienne
et célèbre,
golfe
qui
Thcrmalque. Cité
JoulsKilt
alors
d'un
coraracrce tlorlssant. Elle était bâtie en ainphlthéâtre sur le penchant d'une colline, en face
d'un horizon
Souv.
inagnlfl({U<>.
Te»t. et
Voyex
Um découverte*
F.
Vigoureux,/^
archéol., p. 237-356,
do la S* édlt. 3-4. Paul prêche arec uccèa l'étrangUo aux Steumlum oonnutxuliufin. TliCHsaloDicleD*. -
Oa
u^age a été déjà mentionné iilu^ioura foU. l'er i>abt>ata tria... Cf. Xni, 6, 14; XIV, 1. etc. ;iiont do l'ap" Preuve que r I/Oh mot* u favorabli'nirnt
—
tienne. D'après <le
m
laTens
noUe». iiil^n«
I
Tlie>it. i, 9,
coUNrrtlrrnt
un certain nombre aussi.
--
UulUrtê
I)";i|
'<s pre-
dr
o aossl
(
i
-
:
inninuan* (vcrï.
et
Z)
d«-crlveiit
fort
LKn
»a
métliodc. Piirtiint dca texte* racn^ qu'on .'ivall Il vin. Il démontrait la vérité luit dunin'
do
par le» I-Lrrtlun*»; ce qui de preuve |Kiar un audiil«'nt grec du nrciiml vorb*,
la fol
et. lit
toire
lo
irc
i:
Juif
prothii«ant (iK><« siKniac pluiOl Qut<i Chritlum... i>att, tt... l'aul ar^ftimt-nlfl). a lyalt donc surtout aur c«« deux poinu la m^rt lia M<.<t«lo et de »a ré«ur-iUé Je r.:ifji':\.h.\j.i.y'ii,
:
—
:
I
I
U
,t!»
Juif» «asTlt^nl un* Am*»ale contre
l'iv^Mcat''' r-
—
la ville.
/'
;er
•
:il
1'
Jaloux. roiiiiM
dtiiant
pr-
la
XIII, 45.
Cr
'.
ri
li«« avili.
réoiiltat qu'alors.
r;»r){ent,
rien
-i
i
à'/opaùiiv, que
.-tf
4isepart,ilrs
df x'u'go, dé*lgn'
qui trèqaeDtiiu
1
place
poUtqot: p«r
AcT. XVII, 6-11,
734
6. Et cum non invenissent eos, trahebant Jasonem et quosdam fiatres ad principes civitatis, clamantes Quoniam hi, qui urbem concitant, et hue venerunt, :
7. quos suscepit Jason, et hi omnes contra décréta Caesaris faciunt, regem aliura dicentes esse, Jesum. 8. Concitaverunt autem plebem, et principes civitatis audientes haec. 9. Et accepta satisfactione a Jasone et a ceteris, dimiserunt eos. 10. Fratres vero confestim per noctem
dimiserunt
Paulum
et
Silam in Berœam.
Qui cum venissent, in synagogam Judse-
orum
introierunt.
11. Hi autem erant nobiliores eorum qui sunt Thessalonicœ qui susceperunt ;
conséquent, des vagabonds oisifs, prêts à tout Turba services. faire si l'on paye leurs ayant formé un attroupement Jacta. C.-à-d.
—
:
tumultueux, ainsi qu'il ressort du trait suivant, concitaverunt (èOopûoouv à l'imparfait, ils trou-
—
se précipitant Assistenies. Plutôt sur (è7:catâvT£:). Jason, dont il n'est point parlé en dehors de ce passage, était évidemment l'hôte de Paul et de Silas, et sans doute aussi un Juif converti au christianisme. Nous savons par ailleurs que les missionnaires n'acccptèx'ent de lui que le logement. Paul travaillait de ses mains pour gagner sa vie (cf. I Thess. ii, 9 ; II Thess. ui 8) ; il accepta cependant un secours qui lui fut envoyé par ses chers Philipplens (Phil. iv, 16; I Thess. - Quxrébant eos producere... : II, 5 et 68.). dans l'espoir cruel que la foule les ferait périr
blaient)...
:
,
—
Cum non sommairement. set 6). Rendus furieux par
invenissent... (vercet échec,
trahe-
Scène analogue à celle de xvi, 19 et ss. Principes civitatis. Dana le texte original, ils sont nommés Tio/.ixâpxoi, polytarques (de même au vers. 8), « nom local, propre aux magistrats de Thessalonique. Aucun écrivain ancien ne nous l'avait conservé; on ne le lisait sur aucun monument de l'antiquité. Avant la découverte des inscriptions de Thossalonlque (dont pluHicurs le citent expressément), 11 ne nous était connu que par saint Luc. C'est donc là un de ces mots caractéristiques qui en disent plus que de longs arguments en faveur de la véracité d'un récit il prouve que l'auteur des Actes connaii^sait fort bien l'organisation administrative de The-^salonlque. i> F. Vigouroux, l. c, Clamantes. Le grec fiowvxcç dép. 2.38-239. signe des cri") sauvages. Cf. xxv, 24. Ces Juifs fanatiques vont porter c<')ntre Paul et Silas une accusation semblablft k celle que nous avons lue naguère (cf. xvi, 20''-21>, mais d'un caractère politique plus accentué. Concitant. Très fortement dans le grec Ayant mis sens dessus deMOUfl la (terre; habitée, c.-à-d., tout l'empire (àva<7TaTa>(ja/Te; x\-i c»î/.ouitévr,v).Cf. Luc.ii, L bant...
—
;
—
—
:
6.
Mais ne les ayant pas trouvés, il? Jason et quelques frères de-
ti'aînèrent
vant les magistrats de la ville, en criant: Ces hommes qui troublent, la ville et qui sont venus ici, 7. Jason les a reçus, et ils agissent tous contre les décrets de César, soutenant qu'il y a un autre roi Jésus. 8. Ils excitèrent ainsi le peuple et les magistrats de la ville qui les écoutaient. 9. Mais ayant reçu caution de Jason et des autres ils les laissèrent aller. ,
,
pendant la nuit, les frères Paul et Silas pour aller à
10. Aussitôt, firent partir
Bérée. Lorsqu'ils y furent arrivés, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs. 11. Or ceux-ci étaient plus nobles de sentiments que ceux de Thessalonique ;
un aveu précieux des ennemis de la religion de Jésus elle se répandait en tous lieux Contra décréta Caeavec une grande rapidité. saris... (vers. 7). L'accusation devient plus spéciale, et davantage encore avec les mots regem alium..., qui rappellent le crime identique reproché à Notre - Seigneur par les hiérarques, devant le tribunal de Pilate. Cf. Luc. xxiu, 2; Joan. XIX, 12, 15. On voit, par ce détail, que saint Paul avait parlé aux Thessaloniciens du royaume spirituel fondé par Jésus -Christ. Il est étrange de voir « cette populace faire du zèle Concitapour se montrer amie de César ». verunt (vers. 8). Il y a encore une nouvelle expression dans le' grec ÈTapa^av (comp. les C'est là
:
—
—
:
vers. 5
''et
6*').
— Satis/aetione (vers.
9). C.-à-d.,
probablement, un dépôt d'argent pour servir de ce qui est caution. A la lettre dans le grec Per noctem dimisesufQsant (to îxavov). runt... (vers. 10>). Par conséquent, en secret, pour qu'il n'arrivât aucun malheur aux deux :
—
Leur œuvre avait
apôtres.
été
brusquement
interrompue; mais ils avaient fondé en peu de temps une admirable chrétienté à Thessalonique, comme en font foi les deux lettres que saint Paul ne tarda pas à écrire aux disciples qu'il laissait dans cette ville. Berœam,, On la nomme aujourd'hui Verria. C'était également une ancienne et importante cité, bâtie dans un district fertile, à cinquante milles romains au nord -ouest de Thessalonique, sur le versant oriental de la chaîne du mont Olympe. (Voyez VAtlas géogr., pi. xvii). 20 Séjour de saint Paul à Bérée. XVII,
—
lOb-14.
Grand succès de la prédication apostoSynagogam. Comme h Thessalonique (cf. vers. 2) et partout où II y avait dos Juifs. Hi... noMliores... (vers. 11). C.-à-d,, mieux 10''-12.
lique.
—
—
élevés, plus nobles de caractère et de sentiments (eÙYtvÉcTEpot). Leur conduite va vériflor cet
—
la Husofiperunt verhum, ibv 'i.hyov Cum,,, avtparole par excellence, l'évangile.
éloge.
:
—
ACT. XVII, 12-16. ils
reçurent
beaucoup
avec
parole
la
d'avidité,
examinant tous
Ecritures,
pour vérifier
jours les qu'on leur
les
ce
735
verbum cum omni aviditate, quotidie scrutantes Scripturas. si haec ita te haberent.
(Usait.
12. Beaucoup d'entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et un grand nombre d'hommes. 13. Mais quand les Juifs de Thesgalonique eurent appris que la parole de Dieu était aussi prêchée par Paul à Bérée, ils y vinrent aussi, soulevant et
troublant la foule. 14. Alors les frères firent aussitôt j>artir Paul, pour qu'il allât jusqu'à la mer quant ii Silas et Timothée, ils demeurèrent j\ Bérée. 15. Ceux qui conduisaient Paul le menèrent jusqu'à Athènes et après avoir reçu de lui, pour Silas et Timotliée, l'ordre de venir au plus tôt auprès de lui, ils partirent. IG. Pendant que Paul les attendait à ;
;
ditaU. Le Bubstantif grec 7:p(oOu|j.ta; décrit Quotidie êcrutanplutôt le lèle et l'entrain. tea... Saint Paul continuait donc de puliier sea
—
|ireuTefl
dans
la
Bible.
Non seolement
Voyez
vers. 3 et les
le
de Bérée l'écoataient avec intérêt, niaU ils étudiaient ensuite avec soin les texies qu'il leur avait clti^-s, pour voir s'ils exprimaient vraiment les vérités qu'il Effet produit leur prêchait (ei fiac ita...). parmi la population Juive muHi... cri'didfrunt... (et pas seulement « quidam >, comme à Tbcscf. verg. 4*). Puis, parmi les païens: luiloiilqnc et mu'ierum... {hontuarum traduit ici le mot notes.
les Juifs
—
:
;
xiM, 5U) tt rlrL.. Thesftalonique viennent à Cum autem... T.iri'C i)onr en cluiKnor saint Vau\. (vers. 13). Même 4 Bt-rée, l'orage éclat* contre les prédicateur» toutefois, il ne fut pas excité par les Juifu de celte ville, qni demeurèrent calmes,
gric £*JT-/T,(xôv(i)v 13-14. I^cfl Juifrt
:
cf.
'1?
—
:
mal* par ceux de Tlicssalonlque
:
venerunt...
—
Commoventes tt lurbanteg. Deux expressions FvnonymeH, pour renforcer la i>en»ée. Le grec qu'une (<7s)E-jovTe;, agitant une tempête nur la mer); mais les plus anciens manuscrits ajoutent xxl TspctT'-',/ :;. — Statimquf... (vers. 14) en t<^>utc hAle,
ordinaire n'en a
comme
fait
:
:
.it le |»érll était pressant. Cf. vers. 10.
mare:
—
Ut...
s'embarquer directement pour Atli^nc*. I.a Vulgate a suivi la le^n ca>; n -'" lira manuscrlu grecs, qui uDt vers. Ailleurs on lit û>; iiii, comme V. mante qui modiOc notablement le sens. rKi effet, «MIo nlgninorall quv. |-our «léjourr le^ |M>uniulu-« des ennemis de saint Paul, In BéD'M^ns qui l'accompagnaient (cump. le ver*. IS) ho :.yiiue
(ui
afln do
:
•
\
:
;
^*lls
ht-raiont il'aln.rd dlrlK»''»
nvaionl riiit<*ntion -, i
.
^
•
.
«*'
il»-
ii:»..
,
i
.
.
-Mit
... ODS
quidem crediderunt ex mulierum gentilium honestarum. viri non j>auci. 13. Cum autem cognonssent in Thes12. Et mnlti
eis, et
et
salonica Judaei, quia et Berœœ praedicatum est a Paulo verbum Dei, venerunt
commoventes
et illuc.
et turbantetj
mul-
titudinem.
Statimque tune Paulum dimiserunt usque ad mare Silas autem et Timotheus remanserunt ibi. 14.
fratres, ut iret
15.
;
Qui autem deducebant Paulum,
j)erduxerunt eum usque Athenas et accepto mandato ab eo ad Silam et Timo;
theum, ut quam
venirenl ad
celeriter
illum, profecti eunt. 16.
la meilleure leçon
dit,
De
Paulus autem cura Athenis eoe
cf>t
et»; et
non
paii
û>;.
voyage avait eu lieu par terre, saint Luc aurait probablement cité, selon sa coutume, les villes traversées par son hérus. Silas... et TSmothrus remanserunt... f"- '-— v r plus,
si le
—
était d'abord resté
quelque temiw à PI. o notes de xvi, l. i; i>uii tl avait rejoint son maître à Tbossalonique on à Bérée, c«jmmc nous l'apprenons ici. Lui et Silas avalent été moins en vue que saint Paul qui saint
Luc (voyez
•
les
,
était particulière!
pour cela
ir les
Juifs; c'est
r dans la vUk. Paul & AUiùnes. XVII, 15-34. Cost là < un «les épisodes les plus IntéreMsnts racontés dans les Actes des apdires >. N au point de vue arcbéoluglque, F. VIgoi. l. c, p. 257-272. 13-10. Les imprMUoiw de rap<^trr. Torcqn't! se trouva seul dans cette
qu'ils
;
3« Saint
—
Qui... tltdueebant
voulant octtt'
que
j>a*
.
!.. s
•
•
^
clrconslanc»
r
.
.
par quelques-uns de* l»up-. — fj^ur .K'Junus. I^ céU-brc capitale do r.Vui>|u<<. 4 plutkurs Journées de ^^éri*'. Ou oirni nnd que Paul ait voulu mettre tout v-i .!*.-•' entre lui ei la Maoèdolne, .>ù les Ju oBt àébkàtm à le («ounulvredr ville CD '-"'treeoa Bill» t<-re Infructueux, rn tneatee parnmlf^nt tout où 11 commençait •
-
..
fait
autrefois leur» cor.
de Plsidie. Cf. Cfleriter.
Il
est
•
•
,
.k
•
•
'At
•
l^e
*
X
i
|
comrocBcer sa pr< •ncaiicu a AUiti.<* /' l'arrivée de tes deux coropecnons. .ithenis (vera. 161. Rien do plus tn\\ la JuxiapaalUon de ces deux iiutu*. '<
,
faisait
dé|A
ditU, dans
rrtnarqurr la
»a
i.t
Aoffuilin.
paUlc 4e« «r^Bda
.
>
«
poMM.
L*
.
dr«
AcT. XVII, 17-18.
r37 '
Athènes, son esprit était surexcité en lui-même, en voyant la ville livrée à
exj>ectaret,
l'idolâtrie.
tem.
disputait donc dans la synales Juifs et les [.rosélytes, et tous les jours sur la place publique avec ceux qui s'y trouvaient. 18. Quelques philosophes épicuriens et stoïciens discutaient avec lui et les uns dînaient Que veut dire ce discoureur? et d'autres 11 semble annoncer 17.
;
:
:
de nouveaux dieux parce qu'il annonçait Jésus et la résurrection. ;
leur
gra'xis oratenrs et des grnn'fs philosophes, dont
n-nommée
monde, là PauI di-vali annoncer poar la première fnu le ChrUt, le crucitlé, qnl ()araissail ane folle aax paTenfi, <le même qu'il était an scandale pour l»*H Julfrt. » Malgré ga déchéance poliilque, Athènes était em ore à cette époque la métropole de l'art grec et < une chose unique au monde *, grAcf h Ben «hifs-d'œuTre de rAcrojtole et du Pœcllf*, ftràce aux Propylée», au Parihénon, à rorKiu'lll<>u>e
rtrapllssalt
le
—
Cum... nrjiectaret. On mil par cette expression, et par I Thess. ni, 1. que le sentiment de Ka solitude pesait sur 8on flmo, et que l'ai (ente lui parut longue; mais II fallait au moins huit JourH, h partir du départ de ses guides beié<'n8 (cf. v» th. 15*), i)our que 811as et Incitabalur Timothée pussent le r«'}otndre. l'Erechiliéon, etc.
—
O'apr^ toute
êpirituH...
punnysmo
conni.e nn
indi);natl<>n et
(
la force
du
rap'it^'jveto
de profonde
grec, oc fut )
de sainte
occaMionné, par la vue des Idoles
trlKt<*8He,
ainM qne ra|outc naint Luc preM^ne InnombrableM qu'Alh^ne» renfermait vidtnn
iilololatnte...
par
exjjn-s-lf.
Ia:
l'emploi
:
grec est encore plus du Terbe 0£»t»ppO-j.>T( ,
contemplant, et de ladjectlf xiTEt'-î-.iXov, remailjectif n'est employé nulle d'Idoles. Cet pli part ailleurs: snint I.uu l'a formé ù l'InKtar des mois très gn'es XT-:i\ir.ù.oç, rempli de vignes, xaTa/pvio;, rempli d'or, etc. Le fait que roenttoone ici Técrlvaln sacré est nettement attesté (•sr 1rs autei rs classiques, en psrticiiller |«r Xénophon Comp. Tue- Llvc, xlv, 27. « L'Acron'cKt qu'une sorte do temple, un lieu |H>le... sacré tout couvert <1« sanctuaires dnllés k IMon}'sos, à Kscninpe, à Aphn>llte, k \n Terre, à Cérès, à la Victoire Aptère, etc. Ch:ican des place à l'agora. dieux de roirmpn axait
n
Tous
les
lieux publics, tous
les
é<liac4-B
civils
eux -mf mes étalent consarrés k une •lUInllé: pt non seulement les dieux connus, malt Im dieux Inconnus avai«*nt leur aut<-l. La niytholoffte, le Itolythéisme étalent
Tlfoudmilour ni rsples, de li^jnHIes
\h t4>ut entiers... » F.
roux, /. c, p. MI-Wl. On «>nç«»U oausée à saint Paul par ce«|M-<-' pelait, d'une part, les erreurs i
la
a»iTuptlon momie <l.*iw étaient plongés ceux qui rendaient un cul(<' k ces Idolra. M«t à précbcr: Iropnwiua 17 «18. Paol l'autre,
17.
Il
gogue avec
la
M
Comment.
— VII.
iii'
ipso, viden.s
ici
Disputabat igitur
Judeeifi
omnes
imu
in syna^'-.f..»
colentibus, et in furu, |er dies, ad eos qui aderant. et
18. Quidam autem Epicnrei et Stoi^-i philosophi dig»;erebant cum eo et «piidam dicebant Quid vult seminiverbius hic dicere? alii vero Novoiuni daMunniorum videtur annuntiator esse; qiiii Jesum et resurrectionem annuntiabat eis. :
:
:
—
produite sur ses auditeurs. Di.tputabat,. Son zèle ne put blentAt plus te contenir, et il se nul à faire part de la bonne nnavcde, d'abord aux Juifs et aux proMl'lytes (eolentilaui : voyti le vers.
4),
selon sa
coutume,
aux Centiis.
puii*
Aux
premiers 11 parlait dans la synagogue, aux Jours des assemblées religieuses: aux autres. 8ur l'agora, comme dit le grec (Vulg., in /uro), par coniié<]uent tons les jours sans exc<>ptkjn, er.r n
trouvait constamment >o t des gr«ni(M<s <: tants «le la Tille, suivant l'Uîf.'igi- d'i '••• du pays, eolt des étrangers et di-s <^.. ...-â»» .. alors très nombreux à Athènes. phUomphi... (vers. 18). La ville avait tenu grande p'.ace aotrefott dans rhl»toire de la philosophie, et c'est elle qui avait ervi de b>Tceau l;'i
—
um
aux guaire grands syttèroea
d<>s l*lHtonlcleiis,d4*s
des Stolciena et des l=:pkuHens. MalH s<*s philosophes d'alors étalent bien |>eu de cho^e « professeurs, rhéi4unt, dUcoureupi. argnmentateurs. grammairien», ix^iapogue* et gymnastes «le toute «lescrlpllon parmi ti'n» om sophistes ou ^ophroiiUt<-s, 11 n'y en avait i'qui nnti1f»-«!At lu pUm petite parrrilr de 'é, » Il n'e«t ntirp--' Tî \>.i* ou .\rl!<totéilcieni«,
:
;
1
•
'
,
les
nd^•s^ées
-
h
auditeurs de l'agora pr^ et des Stoïciens, car i;mémo de leun prlnci|««, l'Idée chrétienne. C«-iix cl rlailsroe, le paiithél»m<',
orgueilleux
athées «n
•
satisfaction
1«
et
.
i
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' nière |»eu Italteuse, r«>mmr un axcpiut»»' dt» (Volg., srmiMirerMwa). f> mot, qui premier liru d'an oU<-aa becquetant «te* k* •><•>• éparidl lés, désignait par extension les rmdotium ln*lgnlflanls, les tK>ulh>ns sans pfinri|<es «{ni •
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gagnent leur nourritniT par mut
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antres (alM vrru) cr«>yal«nt a>«tr i-* pris que Psnl voulait leur fj'n* ronmlt'r' dleu\ tiouveani «au lleii dn n i».rii»i a Uv<»»>'. élratigiTs», mais dr« .\\.-^ \ l/es
1
'
ordre,
oomme
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II
—
ressort
L«
du
i
carr»U«t.
47
738
Acrr.
XVII, 19-22.
19. Et apprehensiira eum ad Areopagura duxerunt, dicentes Possumus sciie quœ est hœc uova, quœ a te dicitur, doctrina ? 20. Nova enim quœdam infers auribus nostris volumus ergo scire quidnam :
;
velint haec esse. 21. Athenienses autem oranes, et advenas hospites, ad nihil aliud vacabant nisi aut dicere, aut audire aliquid novi. 22. Stans
autem Paulus
in raedio Areo-
pour expliquer ce sentiment ("trange quia Jesum et... de l'auditoire anvunliabat (le grec emploie le verbe caractéristique eùayYe) î^cT^o). L'apôtre annonçait donc ouvertenunt Jésus aux Athéniens, et Jésus ressuscité, principe et modèle de notre future résurrection. La formule « Jésus et la résur(tT.v àviaxaciv) a fait supposera saint rection Jean Chrysostome et à div urs interprètes que les auteurs de la remarque en question auraient pris le mot « anastasis » pour le nom d'une déesse; mais cela paraît peu vraisemblable. 19-21. On conduit l'apôtre à l'Aréopage, pour Apprehensum (ÈTitXâoole mieux entendre. |jLe/ot) sans la moindre violence, mais amicalement. Si ce verbe est pris parfois en mauvaise part, il est assez souvent aussi employé en bonne réflexion,
d'une
partie
:
i>
—
:
part. Cf. IX, 27; xxiii, 19; Marc, viii, 23, etc.
La
vivement surexcitée, on voulait obtenir du missionnaire une exposition suivie et en quelque sorte officielle de son enseignement c'est pour cela qu'on le conduisit ad Areopagum, dans un lieu où on curiosité publique étant
;
l'entendre plus à l'aise. On nommait Aréopage ("Ape-.o; Trâyo:), ou colline de Mars, un monticule rocheux qui se dresse au-dessus de la^'ora où l'on se trouvait alors (cf. vers. 7''), et qui servait de local au tribunal suprême
pourrait
d'Athènes. Là. disait la légende, Mars s'était
devant un conseil formé de autrefois défendu douze dieux, d'avoir outragé un fils de Neptune. ,
De
là
cette appellation donnée au rocher, sur monte encore de l'agora par treize
lequel on
dans le roc. « Au bas de l'escapente douce, peut se tenir une foule considérable. » C'est à tort que quelques commentateurs ont pensé que les Athéniens conduiflront l'apôtre en ce lieu parce qu'ils voulaient lui Intenter un procès criminel. Il n'y a pas, dans le récit, la moindre trace d'une action Judiciaire, et le discours de Paul ne ressemble nullement h une defcnne personnelle. D'ailleurs, le temps n'était plus, à Athènes, où l'on arrêtait et où Ion condanmalt à mort pour avoir essayé d Introduire de nouvelles divinités; on était devenu plutôt libéral à l'extrême fous !e //«c yioca (xaiv-rj). L'adrapi)ort religieux. jectif est tr^fS accentué, comme le montrent les Dicitur. Le grec xa>,ou[j,évy) Ter». 20 et 21. Nova enim... a loi le senB d'annoncée, publiée.
marches
lier,
sur
talll«''e8
la
—
—
—
19.
Et l'ayant
menèrent à Pouvons-nous sa-
pris, ils le
l'Aréopage, en disant
:
voir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes? 20. Car tu apportes à nos oreilles des
nouvelles ; nous voulons donc savoir ce qu'elles signifient. 21. Or tous les Athéniens, et les étrangers qui demeuraient à Athènes^ ne passaient leur temps qu'à dire ou à
choses
entendre quelque chose de nouveau. 22. Paul, debout au milieu de l'Aréo-
Le texte primitif n'emploie
(vers. 20).
pas, cette
même
expression qu'au vers. 19. Il a levt'Çovxa, c.-à-d., des choses qui frappent par leur caractère étrange. Cf. I Petr. iv, 4, 12.
fois,
la
—
Athenienses enim... (vers. 21). Observation très Intéressante et très exacte de saint Luc, pour aider ses lecteurs à mieux comprendre les réflexions qui précèdent (comp. les vers. 19'' et 20). Les idées de saint Paul avaient frappé les Athéniens par leur nouveauté or c'était là pour eux une excellente note, tant ils aimaient et Et recherchaient tout ce qui était nouveau. advenœ hospites... C.-à-d., les étrangers qui séjournaient dans la ville, ainsi que le dit plus clairement le grec (oi lîiiôyifioOvTSç $évoi). Ils venaient en grand nombre et de tous côtés à Athènes, attirés par sa célébrité et par ses Vacaiant (eùxaipouv). Ils n'avaient écoles. du temps, du loisir, que pour le fait qui va Dicere aut audire... Car ces deux être cité. choses ont chacune leur charme, la première Aliquid novi. On lit le comparatif surtout. du plus t\... xaivoxôpov dans le texte grec « Nova statim nouveaux. Comme on l'a dit sordebant, noviora quaerebantur. » Cette lociuacité, cette curiosité, cette légèreté des Athéniens sont fréquemment l'objet des critiques des écrivains de l'antiquité. « D'après un fragment de Ménandre (Fragm. Georg., 9), si l'on adressait la parole à un esclave athénien travaillant à la campagne, il cessait aussitôt de bêcher, et était en état de vous rapporter mot pour mot les termes du dernier traité. Démosthène {in Philipp., I, 10) reprochait à ses compatriotes de perdre leur temps en allant de droite à gauche, demandant Que dit -on de nouveau? Plutarque (de Curiosit., 8) rapporte la conversation des foules qui se pressaient dans les marchés et dans les ports. On entendait d'abord la question ;
—
—
— —
:
,
:
:
Qu'y a-t-il de nouveau? A laquelle on répondait Comment donc? N'étiez-vous pas à l'agora ce matin? Pensez -vous qu'on ait fait une nouvelle constitution durant ces trois dernières heures? » P. VIgouroux, l. c, p. 263-364. Voyez aussi Thucydide, m, 38, 4; Sénèque,
ordinaire
:
:
Ei'ist.,
94, etc.
22-31. Le discours de saint Paul à l'Aréopage. Il fut entièrement digne de la circonstance solennelle dans laquelle 11 fut prononcé. Il unit une éloquence et une délicatesse tout attiques an
—
i
no
AcT. XVII, 23.
pagi, ait: Viri Athenienses, per omnia quasi superstitiosores vos video.
page, dit: Athéniens, en toutes choses je vous vois en quelque sorte religieux à l'excès.
23. Praeteriens enim, et videns simulacra vestra, inveni et aiam in qiia Ignoto Deo. Quod ergo scriptum eiat
23. Car en passant, et en regardant vos objets sacrés, j'ai trouvé aussi un
plus profond sentiment religieux. Et pourtant, nous n'en avons qu'un simple sommaire que n'a pas dû être l'original? On l'a toujours et
grec contemplant on détail, avec attention (àvaOewpôJv). Simulacra. Le substantif deêâafjLaTa désigne tous les objets que l'on adore. Inveni et araiv. La conjonction xai est accentuée J'ai trouvé aussi, entre autres choses. Ignoto Deo. Il n'y a pas d'article dans le grec 'AYvwtTToj Ôeû, à un Dieu inconnu. L'existence de ce culte, extraordinaire pour nous, mais non pour les pa'iens, est confirmée par plu-
:
;
partout regardé
comme un
chef-d'œuvre. « Sa
que sa matière est riche et élevée... Nous y Aboyons, comme dans celui de Lystres (cf. xiv, 14-16), mais d'une manière beaucoup plus frappante, qu'un apôtre du Christ n'avait pas besoin de recourir aux livres sacrés des Juifs quand il parlait à des
forme
est
aussi
parfaite
autel sur lequel
il
était écrit
:
A un
Dieu
:
—
— —
:
:
auditeurs qui ne les connaissaient pas; il pouvait leur parler comme à des hommes, c.-à-d., comme à des enfants de Dieu. » On peut le 2° le 1« un court exorde, 22" -23 diviser ainsi corps du discours qui se compose de trois parune esquisse de théologie, dans le sens ties ;
:
,
:
de l'expression (un petit traité « de Deo »), 24 - 25 ; une esquisse d'anthropologie (un petit traité « de Homine »), vers. 26-29; une i-squisse de christologie (un petit traité « de Jesu Christo »), vers. 30-31. Les idées dominantes de l'apôtre des Gentils y sont admirablement condensées. En outre « son langage suppose un grand talent d'observation et une connaissance du caractère athénien b.en extraorStans autem... dinaire chez un étranger. » Introduction du narrateur, vers 22-'. Le participe grec (7TaÛ£tc a une énergie particulière. In medio... : sur Voyez II, 14 V, 20 ; xxi, 40. la petite esplanade qui existe encore au sommet Viri Athenienses. Cest la seule du rocher. aposti'ophe directe adressée à l'auditoire. L'exorde est d'une courtoisie et d'une habileté qu'on a souvent admirées, et qui durent gagner aussitôt à l'orateur les sympathies des Athéniens. Quasi super stitiosior es. La locution grecque to; OEi-T'.oa'.M-ovec-Tépouç peut se prendre en bonne les plus religieux ou Jes ou en mauvaise part plus superstitieux des hommes (étymologlquement, 5£tTiôa'!!J.w/ .«-Ignifie celui qui craint les « dicraones i>, ou les génies). Les exégètes se partagent entre ces deux sentiments. Nous préférons* le preuier, car il est peu vraisemblable que saint Paul ait risqtié de blesser son auditoire dès ses premières parolfs. L'éloge était J'alllours mérité, car les anciens auteurs (entre autre» Sophocle, Euripide, Thucydide) vantent le caractère religieux des Athéniens. Voyez en particulier Xénophon, de Repub. Athen., 3. Pausanlat, Attic, xxiv, 3, leur attribue «un plus grand zèle qu'aux autres ^peuples) jiour les choses divines >>. Josèphe, c. Api(m., i, 11, dit qu'ils étaUnt « les plus religieux des Grecs i». Je contemple (OcWpo)). Video. Plutôt Praeteriens enim <vern. 23). L'oratour démontre vtn wertlon par >in fait d'expérience personVidens. D'après le ii«lle. Comp. le vers. 16'». strict
vers.
,
—
—
;
—
—
:
Ancien autel d'Athènes.
:
—
—
:
—
sieurs témoignages de l'antiquité. Ainsi Pansanias, Attic, i, 4, signale comme existant à Phalère, le port d'Athènes, des autels dédiés
à a des divinités inconnues » (pw(xoi ôetbv tôjv ôvo[ia2io(JLéva)V à^vw^ttov). Il en signale aussi de semblables à Olympie (v, 14, 8). Philostrate, Vita Apollon., vi, 3, après avoir mentionné le zèle des Athéniens pour la religion, ajoute
que, dans leur ville, « des autels sont érigés en l'honneur de dieux Inconnus » (àyvoxTTwv Gecov P^ixol iSpuvcai). Il est vrai que, dans ces textes, l'inscription est toujours au pluriel; d'où l'on a parfois conclu que saint Paul aurait lu en réalité àYVWTTOÏ; Ôeoiç, « Ignotls dlis », et qu'il aurait employé le singulier par un artifice de rhétorique, parce qu' « 11 n'avait besoin que d'une seule divinité i> pour arriver à son sujet,
ACT. XVII. 24inconnu. Ce que vous adorez bans le connaître, moi je vous l'annonce. 24. Dieu, qui a fait le monde et tont ce qu'il contient, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples bâtis par les hommes, 25. et il n'est pas sern par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la
2r,.
741
ignorantes colitis, hoc ego anniintio vobis.
24. Deus, qui fecit mnndnm ^t omnia quae in eo sunt, hic csli cnm
Dominus, non
sit
manu:
in
inplis
habitat ; 25. necmanibus humanis cr.litur i: digens aliquo, cum ipse det omnibus vii.nn, et inspirationem, et omnia.
vie, la respiration, et toutes choses.
26. Il a fait naître d'un seul toute la race des hommes, pour habiter sur la face entière de la terre, ayant fixé des temps précis, et les limites de l'habitation des
uno omne genus horaiinhabitare super univep«am faciem terraî, detiniens statuta tt-mpora, et lerminos habitationis eonim, 26. Fecitque ex
num
|>euplo8.
comme
dtt,
saini
Jén^mc (in
Epist.
ad
Tit.,
12 >, ohaad partisan de cette opinion. Mai; l'assertioD de l'apdtrc at trop nette pour que I,
noos puisëlons douter de Bon exactitude. De plus, il était important qu'il ne dénatur&t pas un fait capital pour sa cause, et que tout le monde pouvait contrôler h Athènes. Enfln et surtout, il est certain que parfois les Grecs se servaient do la formule tfo rpooTjxovri Ôîy au dieu inconnu, et los Romains, des mots analogues € sive dpo sive dea3 », soit au dlca soit à la déesse, où le singulier est emploj-é comme ici. Voyez Diogène Laerte, i, 10, et Tite- LIve, V, 32. 50. I<a raison de la dédicace d'un autel à des dieux Inconnus est ai^ée à expliquer, si l'on entre dans les sentiments des païen». Habitués q't'ils étalent à voir en tout, et spécialement dans les circonstances dangereuse* (guerres, tremblements de terre, maladies, etc.), la manifcstatinn de la divinité, et craUnant u>uJours d'offen-wr quelque dieu Inconnu, Ils reoon,
raient à ce
moyen
pt»ur se rendre propices tous
grands ou |>etlts dieux, desriuels ils |touvatent redouter un acte de vpnae.inoe ou espérer un bienfait. On a dit assez Justement que les mots < Ignoto l>C'o » sont comme le texte du discours de saint Paul, et qu'ils c<mtienneiit le rôsumé de la thèse qu'il se projxxialt de dévfloppcr. les
—
Qiiod ergo... I.us melik-ars manuticrils ont le neutre (ô), oonmip la Vnlgat*' le grec ordinaire mot 1« pronom au uiairulln, ov, 4 quem >, celui fine (les manuscrits Taritnt que, le Dk'U que. encore ici entre le neutre toOto ot le manculln •coOtov) ego.^ tv»ftl*. U n'était pi do i'.»ul parler pins fièrement et plus délie;. « nvonnalt le caractère rrllgirux di*s Aihinlen*; prend acte de l<nr propre onrifeMloo, par il laqunMo tU déclaraient lt(norrr IMru, et II Irur Ikut qui.^ ^Tcrs. 14). offre do les limlrulre ». Avec l'article dans 1«' grec le IMou qui... verset et Ih nulvant, qui cvtrmipondvnt à la première partie du discours, meDllonn<-nt quelquesun<( des attributs etnentleln du vrai Dieu, et réfut'-nt Indirectement 1rs principales rrreurs du )>ol y théisme grec. -^ Qui fr cit... omnia... Le DU'U créateur, unique, prrsonnel dont jarlo valnt Paul D<^ rciscmblalt done «O rtcn à oolul d«s ;
—
••
—
:
O
kpicuriens, lequel
à
vivait
pan
et seulement
pour lui-même: en outre, le monde ne devait pas son existence au hasard. c.T.'i et terrx... Dominus. Ce qui suppose la toju-pulssance de
—
Dieu, sa providence, sa Justice Inâule, etc. - .v .n in inanufactis Ainsi avait dit saint Ktr ni.e dans son discours (cf. vu, 48 ). Peut' e une rémlnlsctnce. Cette vérit^J, ciu' .e temple de Jérusalem, l'était beaucoup plus encore à proiH»-» des teuipl©!* païens. — Src.^ coHlur... (vers. 35). Le grec OepanE-JtTXi ne désigne pas lo culte pn>prement dit, mais les services qu'un Inférieur rend à s«in «ujiérleur, «errlct-s qol supposent toutefois que le suj-vrieur a besoin de son subordonné. Une telle coiidliluu ne concerne pas Dieu, évidemment ; tl n'uat pas indi. .
.
gent
aliqyjui, puisqu'il
aux hommes en luBpiratlonfm : manifester
TTyor,-/,
Cette
vie.
la
donne tout
(rum
t>artlcalicr
h *c* (-r<«Mir>-.
ip*e
lUi...).
—
qui sert à expression e>t donc
le
ac)ufllc
synonyme do vitam. - /"fcir^iw... (vers. Si). Ici commence la seconde partie du di»cuurs. Au lieu de ex uno, on lit dans le ktoc ordinaire il èvb; aîpiaTo;. leurs manuscrite
iK.nc:
d'un M.>ul homme; j père (Dieu). Fn i<>tit endroit sur i
ii
.
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-
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Athéniens, qui tones et Or. yrc cal
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.
•
.
ijonr
n'ndre la terre plu* |iar exempir, lo jour t. „ ,- .,. seiualllos ri oelul de U stolMun. Itm «sUons ffprement dites, eto. — JK Urmim4>ê kubUmH»ni»... Car U y a dss oootréss 06 11 serait Impôt'•' '- Cri s i r • sible à rsfM^ *s donc <). Vl« dos |>cuj*ics VI cx'ur ar» UiaiiiuaS. CL '
—
DwL
AcT. XVII, 27-31.
742
27. qnaerere Deiim si forte attrectent eiim, aut inveniant, quamvis non longe ,
Bit
ab unoquoque nostrura.
28. In ipso enini vivimus, et moveet sumiis sicut et quidam vestrorum poetarum dixeriint Ipsius enim et
mur,
;
:
genus suraus. 29. Genus ergo ciim simus Dei, non debemus aestimare auro, aut argento,
aut lapidi, sculpturae artis et cogitationis hominis, Divinum esse simile.
27. afin qu'ils cherchent Dieu, et qu'ils le toucher et de le trouver, quoiqu'il ne soit pas loin de chacun de nous.
tâchent de
28.
Car
c'est
en
que nous avons
lui
mouvement
la vie, le
et l'être
;
et
comme
quelques-uns de vos poètes l'ont dit Nous sommes aussi de sa race. 29. Etant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la l)ivinité est semblable à de l'or, à de l'argent, ou à de la pierre, sculptés par :
des hommes. 30. Mais Dieu, ne tenant pas compte de ces temps d'ignorance, annonce maintenant aux hommes qu'ils aient tous et partout à faire pénitence ; 31. parce qu'il a fixé le jour où il doit juger le monde selon l'équité, par l'homme qu'il a établi, et qu'il a accrédité auprès de tous, en le ressuscitant d'entre les morts.
l'art et l'industrie
Et tempora quidem hujus ignorantife despiciens Deus, nunc annuntiat hominibus ut omnes ubique pœnitentiam agant 31. eo quod statuit diem in quo judi30.
;
caturus est orbera in œquitate, in viro in quo statuit, lidera praebens omnibus, suscitans eum a mortuis.
xsxu,
8; Job, xii, 23.
—
Quœrere
set 27). L'orateur Indique le
Deum
(ver-
but principal de
la
création de l'homme et de toutes les attentions Dieu a voulu se divines qu'il vient de décrire :
chercher et trouver par l'humanité, au moyen de ses œuvres extérieures. C'est ce que disent encore les mots suivants si forte attrectent... Dans le grec, <\^q).a.:fr^(JtlX'J ; c-à-d., tâtonner comme fait un aveugle, ou un homme plongé dans les ténèbres. Ainsi en était-il des païens sous le rapport moral. Cf. Rom. i, 19 et ss. Résultat final, infaillible, si l'on cherche fidèleQuamvis non longe... ment aut inveniant. Cf. P-.cxx.xviii,7ct 88.; Jer. XXI 11,23, etc. De cotte vérité consolante, 11 suit que Dieu peut f.icilement se révéler aux hommes qui le recherchent In ipso enim... (vers. 28). Preuve avec zèle. que Di-u est toujours très près de nous notre faire
:
—
—
:
—
:
existence ontière, pour l'ensemble
comme pour
dépend de lui, est soutenue par lui, de sorte que nous péririons aussitôt, si nous ne Vivimun , l'avions pas toujours à nos côtés. descendante la vie, et..., et... Belle gradation le mouvement, l'ôire. Aristote a un groupement analogie, mais en gradation ascendante « être, les détails,
—
:
:
—
Stcut et quidam... La citation qui suit, Ipsius enim... (Toj y^p ^'^tt Y^vo; cTJc/), est tirée littéralement d'Aratus, Phsenom., .*>. jKiète clllcien qui vivait vers 270 avant Jé-uf-Chrlst. On trouve aussi ces mots,/i peine modifiée dans l'Hy-nne à Jupiter, 5, de Cléanth«', qui écrivait à la même époque Ev. vivre, sentir. »
:
Car nous sommes de ta race. Le» A:hénlcn8 ne jk^u valent être quo très flattés d'entendre un étranger citer leurs littérateurs.— Genus "rgo... (vers. 2ft). Saint Paul va tirer la conffov
Y'p
'f''''j<i
tTixé/,
—
clusion pratique de la vérité qui précode. Non dtbemun... Kn effet, si le moindre des hommes
l'emporte de beaucouj) sur
les
choses matérielles,
même les plus précieuses, à plus forte raison Dieu leur est -il infiniment supérieur. Le mot sculptarse sert d'apposition aux substantifs auro, argento, lapidi (matériaux avec lesquels on fabri-
—
quait les statues des idoles; cf. Sap. xv, 15; Is. XLiv, 9 et ss.; xlv, 16 et ss., etc.). C'est l'abstrait
pour
le
par
concret
:
l'or,
l'argent et
la
pensée de l'homme. Tempora... despiciens... (vers. 30). Transition k la troisième partie du discours, qui, si elle n'avait pas été interrompue (cf. vers. 32), aurait parlé plus longuement do Notre-Soigneur JésusChrist. Dieu , dans sa bonté, avait consenti à pardonner aux hommes les erreurs grossières dans lesquelles ils étaient tombés à son sujet, erreurs qu'il voulait bien mettre sur le compte de l'ignorance. Il fallait une énergie tout apostolique pour tenir un pareil langage à des Athénien?. Désormais, le Seigneur allait se montrer plus sévère, car « les hommes ne peuvent I)ln8 plaider l'ignorance, lorsqu'ils ont entendu parler du Christ » nunc annuntiat (d'après le grec il ordonne). JJt... pœnitentia "... : en se repentant et en mettant fin à leur vie coupable. Ëo quod st'ituit... (vers. 31). Le Jour du Jugement a été fixé par Dieu de toute éternité; mais l'avènement du Messie a contribué à mieux manifester la certitude de l'approche de ces assises terribles. In viro. Ces mots, qui retombent sur judicaturus est, désignent évidemment Jésus -Christ, qui est présenté ici tout à la fois comme sauveur et comme juge de riiiimanlté. Cf. Joan. v, 27, etc. In quo statuit. Le grec n'emploie pas le niêm»; verbe qu'au commencement du verset: Ici, (opidc , Il a d'signé; là, à'aTr,(j£v, il a placé. Fidem pricbcns.. siiscAlans. C.-h-d. que Dieu a accrédité son Christ auprès de tous les hommes, en
pieri'e sculptés
—
l'art et la
—
:
—
:
—
—
—
—
,
le ressuscitant.
ACT. XVII, 3J-34. 32. Mais lorsqu'ils entendirent parler de la résurrection des morts, les uns se Nous moquèrent, et les autres dirent :
t'entendrons sur ce point uiie autre fois. 33. C'est ainsi que Paul sortit
du mi-
•4:J
i32. Cum audissent a ut-;:;, nera mortuorum, quidam qu. bant, quidam vero dixerunt Audieuiua te de hoc iterum. 33. Sic Paulus exivit de medio eorum. '
.
:
lieu d'eux.
hommes cependant
Quelques
34.
se
joignirent à lui et devinrent croyants; entre autres Denis, membre de l'Aréo-
nommée Damaris,
page, une femme d'autres avec eux.
33-34.
Jour de
doute
du
R('-8uliat
fait
Pentecôte. Cf. ii, Épicuriens, car pour eux
la
de»
—
bornait à la vie présente.
La
—
Quidam... quelques Juifs au 13. C'éuient sana
discours.
Comme avalent
irrlseru7it.
Audiemuê
n'flcxlon
iUrum
et
tout
bc
34. Quidam vero viri adh«erent<»fl quibus et in crediderunt Areopagita, et mulier nomine 1'^
pî,
'
!
;
cum
et alii
d'hui à
eis.
reconnaître
qu'Us no
ciple de Paint Paul. » F.
Bitde,
I, col. 1383.
t.
Elle aurait été la
—
S4^>n-.
Et
,
vuilier...
femme de Dcnys
«lu dis-
i<a-<
Vigouroux
Dict. de la
Dama-it.
l'Aréopagile,
te...
(c.-à-d. une autre dut provenir des Stoïcicns (m de quelques autres membres de l'auditoire. Sic... exivit... S.iint Paul ne put donc pas achever son discours c'est môme au moment .
fols)
—
;
plus
le
solennel
fut
qu'il
Interrompu.— Cependant son ministère à Athènes no fut qnipas. absolument stérile dam vero viri... (vers. 84». Le choix du root avSpe; semble indiquer que ces con:
vertis
pas
ii'étaiciit
les
i
re-
venus, et la mention spécia'o de Denys l'Aréoitahypocette gite confirme thèse. — Arropaçita. C.-à-d., mier.'*
tribunal hUprCmc mentluDiié plus
membre du qui
été
n
haut
(
du
notes
un porH4>nnaKC en
vers. 19).
que Denys
titre oupixise
très Intlaent
d'après
<ff>t,
Ce
était
Ifs
;
lois
on ne |H)nvalt ar-
d'Atlièii s.
-iver à cette haut»; |>o«illon un qu'aprèM avoir occU|>é «litre |»o«t<î ofllclel lui|)ortant
parvenu à l'4go d-soixante an-. D'après Ku»èf)e,
et ôtn»
mat.
eccL.
coinp
(
VII,
le
d'Atiièiien. le
4
ct
Cvnutit.
Ik-nys
4'i),
devint
lir.
les
IV.
23
apo»t.,
rAré<»pa>:iir
évèque L" martyrolo(fo et premier
1-..ÎU-*
d^ Ia;
bréviaire roroalnn l'Ilcntl-
ny» évèquo do VetuA romanum marlyrologium di«llnK»e Us deux .SaInU (voycx au 9 ocL ). L«>« Aeta Sanct.. oci., t IV, p. 690 -767. mnl aussi opjKw.éi à l'Identification, qui ne laraJl pas avoir signalée avant le ix« slèclo. Kn sa faveur, /•t.; fient h saint I>
P.»rls;
voyer c •
inaU
le
M" Kn
pi«l, S. Irène*, l'arU, 1861, p. 6f-81.
Quant aux ouvra«PS qui |>«»rtont le nom do uut Deujs, on s'âcourdo géiiei^rmcul aujour-
une tradittoo ciU« par saint J<«n Chrysaint Ambrots«, «te. Mais ce »rotlm«-tit 1" Et aUi.. |«ru vraisemblable. *...:,., somme. Il n'y cul qu'un petit n<«nibt»' J. ,
vrrtis:
nuU
11«
forma''*'
humble chrétWi ment; auul OrlK^ne
'
•<
•
n-'
I
cette c
Veux-U
i
voir loa fruits «la
-
'*
cbrUtU&Ua»*
'^
ACT. XVIIT. 1-8.
744
CHAPITRE 1. Post haec egressus ab Athenis, venit Corinîlium. 2. Et inveniens qiiemdam Judseiira nomine Aquilam, Ponticum génère, qui mil)er venerat ab Italia, et Priscillam uxorem ejus (eo quod prœcepisset Claudius discetlere omaes Judseos a Roma), ,
ad eos. Et quia ejusdem erat
accessit 3.
artis,
pare
-
les
à ceux du paganisme. »
§17. —Séjour de saint Paul à Corinthe; son retour à Antioche. XYIII, 1-22. 1« liong et fructueux ministère de l'apôtre à Corinthe. XVIII, 1-17, 1-3. Saint Paul choz Aquila Chai-. XVIII. Post hsec. Date très générale. Elle et Priscille.
—
1.
—
semble cependant indiquer que l'apôtre ne demeura pas très longtemps à Athènes. — Venit CoriiUhum. Cette ville était alors aussi Impor-
Après cela Paul
partit d'Athènes
à Corinthe. 2. Et ayant trouvé un Juif nommé Aquila, originaire du Pont, qui était venu récemment d'Italie avec Priscille sa femme (parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de sortir de Rome), il se joignit à eux. et vint
manebat
manifestant par de saintes pensées et par une sainte conduite? Viens h Athènes, et vois ces fruits dans la chrétienté qui s'y trouve, et com-
XVIII
3.
Et
comme
il
était
du
même
métier,
est de même de Priscilla, qui est un diminutif de « Prisca ». Cf. Rom. xvi, 3, et II Tim. iv, 19.
—
Ponticum geuere. C.-à-d., originaire de la province du Pont, située à l'extrémité nord-est de l'Asie Mineure (cf. ii, 9" et YAtl. géogr., pi. xvii). Le livre entier des Actes démontre que cette vaste péninsule était remplie de Juifs dana ses parties les plus riches et les plus facilement les
—
Qui nuper... On s'est demandé si deux époux étaient déjà chrétiens, ou s'ils
abordables.
durent leur conversion à saint Paul. La première hypothèse est beaucoup plus probable, car on ne conçoit guère que l'apôtre se soit installé alors chez des Juifs non encore convertis. Si
Aquila est appelé « Juif » (quemdam Judaeum) par le narrateur, c'est à cause du détail qui suit: il devait à sa nationalité d'avoir été naguère expulsé Eo quod... Claudius... de Rome. Ce fait est signalé en termes formels par Suétone (Claud., 25), qui ajoute qu'il eut lieu à cause de désordres fomentés à Rome par les Juifs, sous l'impulsion de « Chrestus ». Il y a là une étrange confusion de noms et do choses le Christ appelé « Chrestus », le Christ h Rome et poussant les Juifs ù la révolte, etc. Mais les paï.-ns n'y regardaient pas de si près, et confondaient souvent encore les Juifs et les chrétiens. Le point principal demeure durant la neuvième année de son règne, d'après Orose, HiHt.,vu, 16 (49 ou 50 ap. J.-C), ou, selon d'autres, la douzième année On fabrique de l'étuffe pour les tentes. (OrieDt raoderue.) (en 62 ou 53), l'empereur Claude obligea les Juifs de quitter Rome. Dans son épttre aux Romains.xvi, 3, tante par «on commerce qu'Athènes l'était par composée probiiblcment l'an 68, avant la fête de BCB écoles philosophiques. Elle servait de capiPâque, saint Paul suppose qu'Aquiia et Priscille tale h la province romaine d'Achaïe et de résise trouvaient de nouveau dans la capitale de l'emdence au proconsul. Ses Jeux Isthmlqucs étalent pire avec beaucoup d'autres Juifs. C'est que l'édlt renommés au loin, ses mœurs très dépravées. avait été retiré, ou était tombé en désuétude. Comp. Aquilam... (vers. 2"). Nom tout à fait latin, Quia ejusdem... artis. DéAct. xxviii, 16 et SB. sur lequel a été calqué le grec 'A/tû).a;. Il en tail très intéressant, qui est entièrement conforme
—
:
:
—
—
,
ACT. XVIII, 4
apod eos, et operabatur erant autem Bcenofactoriœ aitis. 4. Et disputabat in synagoga per omne sabbatum, interponens nomen Uomini Jesu, suadebatque Judieis et Grascis.
demeurait cliez eux et travaillait leur métier consibtait a faire des tenter. 4. Il discourait dans la syDagogue chaque Babbat, et faisant intervenir le nom du Seigneur Jésus, il persuadait
il
745
7.
:
Juifs et les (jrecs. Mais lorsque Silas et ïiraothée furent venus de Macédoine, Paul te donnait tout entier à la }»arole, attestant aux Juifs que Jésus était le Christ. contredisaient et G. Comme ils le les
ô.
5.
lus,
:
;
cujusdam, nomine
Deum,
et anz coutumes Juives d'alors. Le manuel était tenu en si grande estime,
:
—
crits les plus
,
Cor. IX, 12:
ria
arlin.
L»;
I
Tb<Kfl. Ii, 9, etc.
gn*
dit. avec
—
il
t clilce », jiarce qu'il était »nrt'iut pré-
Cillcle,
province dont Paul était origi-
naire.
t»
raeo^ de
— ;
,
.
il
trouver de riotentit iHaputabat (n nytiagoça^. Comp.
Juifs.
~
xiii,
—
14: XIV, l: xn, 13; xvii, 1, 10, 17, JtitrrfHmenn nonum... Jenu. KxprcoKion très délitmiis cv» motN sont omis dan>* la plii|Nirt cate* »,
n
cer-e i«
:
C^ntrxuii
(vers.*). I>e grec ivriTiTTOp-ivov opposition très vive. A la lettre : l^:i en face (comme des soidati* qui vont h'i au combat). - Ei bla»^>hemantif<u». Co
Anti«>che de
l'ialdle.
!
I
'
Voyeï aussi XIX,
t.
—
.'
de même qu'on "•'^' poussière lie tes chaussure», poar mar ne voulait rien avoir >!e commun a«
Uena trttimenta...
face d<'S<jnrlH on ,
;
dcH manuMTltH fÇTi-t^*. Authentiques ou non, lia da'f'riveiji fort M< n la inélhodi* de «.tint l'aul en il ne parlait tant que prédicateur de l'évangile
T«i>Upcan9. i^tapixpT'jp'ifi.îvo;
à fond, complètement.
ne tarde pai contradicteurs parmi les ra|>Atre;
Lu»'
wiliit
I
j
4-«. 7J-\e et
primitive,
-:
qnesttoQ cooHlKtatt en un rude tis^n de poils de chèvre ou de chan>eau, qu'on nommait vulgal-
rement
/-
T»«i
tainement voulu marquer un clianjr»" alors dans la manière l'agir de tum ):• ragé par l'arrivée de ^ps drt; Paul ac mit à l'cruvre av»"c un -
ime petite nuance:
paré en
im|)onantJ irj^iyi'o
était pressé par la |»arolc évangéllqno). Qucilc
qu*.dt été la leçon
Sreno/aeto-
Ils étalent (.ibrlcanfcK de tentes ((Tïtr,vo7;oio:) de leur métier. Cela hi^itie très probablement qu'ils fabriquaient l'étoffe spéciale dont on se serNait pour lc8 tîntes (telle était l'ojilnlfjn de saint Jean ChrysoHtome et de Théophj lacté >. L'étoffe en
avait été aussitôt envojé à
il
—
flers
DOS E»«am d'txéifèse, Lyon, 18M, p. 239 et ss. Maiiebat^., et optrabatur. IX-tix imparfaits de la. durée. Cooip. le vt-ri*. 1 1 où nous apprenons ()Qe suint Paul séjourna un an et demi à Corinthc. Par hun rudi* travail, l'a|>4t ru ru tenait de quoi bubvenlr à ses besoins. Cf. xx, 34; I
'Titi Justi, coleiiiis erat conjuncta syna-
The!<saloniquo (cf. I Thess. ii, 14 et m. 6-8). Il en revenait actuellement, et Silas s'éult asaodu à lui lorsqu'il n.-traversa Bérée. Ingtabat verbo. On lit dans le grec ordinaire <r.»v£/£To Tb> nv£-J^.3Ti, il était preasé en esprit. Ijk leçon de la VulK'ite est celle de pIuMeun de» n ir .-
rabbtns
les
domus
Athènes: mais
idées
étaient
cujus
gogîe.
les plus célèbres eux-mêmes d'exercer un niétlor durant les heures qu'ils ne consacraient i>aR à l'étude. Vojez
que
etw Christum
Judaeis
testiticans
6. Contradicentibus autem eis, et blasphemantibiis, exculiens vestimenta sua, dixit ad eo6 Sanguis rester 8U|>er caput vestrnm mundus ego, ex hoc ad gentes vadam. 7. Et raigrans inde, intravit in domum
:
trarail
venissent autem de MacedoTiia
Jesiim.
blasphémaient, secouant ses vêtements, il leur dit (jue votre sang soit sur votre tête; pour moi, j'en suis innocent, et désormais j'irai vers les gentils. 7. Et sortant de la, il entra chez un certain Tito Juste, qui honorait Dieu, et dont la maison était attenante à la synagogue.
anx
Cum
Silas et Timotheus, iustabat verbo Vaw-
:
fallait
Neh. V, 13; Wi rv»(<r... I>e sang e*t ici raie, df la damnation la vie, fliruKi- par le llm xiii. »1
ge»le ri;
ri-
•-
;
'
'
'•"•
;'<»rterra 1
!
Malih \\» II, mèmr). — JfUNfflM i f.
:
d'rfbord
du
Indirecte,
JfSiiiit
aux
r«>mme en
Julfit
qtie
pa^tiant
;
d^ne manière
ptinsabl.
pohi.
tirer ce» Juif» In
lorsqu'il
avait préparé wm auditoire à toat entendre, il s'avançait hardibient aur le terrain dr la docJudtnt ft trine chri-tlenne. <'«mp. le ver». »•. ôrnmÈB éuitnt àtmt» &em proOrmeU.
—
éljrtes, pataqne vl«re
Mm
n
Om
bmm
lai
TO^ona aarlrtcr an ser— Cum rrmlM9ent^
divin daiw la urnagogar.
Tlmolh<y> avalent été lalMés à Bérée |»ar l'apAtre. Cf. xvii, 15. Peti apré«, TirooUiée seul était venu rcK'Indre son mnltrr à
.'vers. 5). Hllas et
f.
ml gfntta...: du
ii
n,
:•
cr qal
car non» virn«n« allUur» de nouveau l'évangile aax Juifs.
CVirlnthe; offrir
;
<
r
8, etc. 7
II.
Boette
l'apôtre ae
In
domo
fut
Titi...
ptw frand séparé d<«
Cmt
dans
•ncorr, après ffKt
Jt^ ta ma^*
•élyte («oI«iN«„.) qor Mint Pa«l «larigna «lew*. pains mais. Céuit comme nrj tniilm ntxt*.
Vm
74Ô
AcT. XVIII, 8-14.
Crispus autem archisynagogus creDomino cura omni domo sua et multi Corinthiorum audientes credebant, et baptizabantur. 9. Dixit autem Dominus nocte per visionem Paulo Noli timere, sed loquere, et ne taceas 10. propter quod ego su tecum, et nerao apponetur tibi ut noceat te, quoniam populus est mihi multus in hac
8. Crispus, chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille et beaucoup de Corinthiens, en entendant
civitate.
ville.
autem ibi annum et sex menses, docens apud eos verbum Dei. 12. Gallione autem proconsule Achaise, insurrexerunt uno auimo JudtBi in Pau-
11. Il demeura là un an et six mois, enseignant chez eux la parole de Dieu.
8.
didit
;
:
;
m
Sedit
11.
lum,
et
adduxerunt eum ad tribunal,
;
Paul, croyaient dans une parle
,
12.
(
dixit
:
pouvaient l'écouter à leur aise, et ceux des Juifs qui s'étaient sentis attirés vers le christianisme avaient d'autant mieux l'occasion d'y venir, qu'elle était cnnjunca synagogx. Crispus... archisynagogus (vers. 8). Ce fut là une conversion très marquante. Comp. I Cor. i, 14, où Crispus est cité comme ayant été baptisé par l'apôire en Mixlti... credebant: de sorte qu'il personne. y eut bientôt à Corinthe un nombre relativement considérable de chrétiens. Dixit autem... (vcrset 9). C'est pour encourager son serviteur, et pour le consoler des ennuis qui lui venaient des Juifs, que Jésus -Christ (Dominus) daigna lui appaiaiire et lut tenir un langage si rassurant yoli timere... Non seulement la voix de Jé-us le rassura mais elle l'exhorta h prêcher avec une ardeur plus vive encore (loquere, ne...), lui promettant une intervention toute-puissante du Seigneur lui-même (i)r(q)ter quod ego..., verset 10 J, la victoire sur tous ses ennemis (et nemo...; à7riOT^T£tat du grec signifie : s'élancer sur quelqu'un d'une manière hostile), et un grand succès pour l'évangile (quoniam populun...). En effet, l'Église fondée à Corinthe par Falnr. Paul « devint le foyer du christianisme dans toute la péninsule hellénique ». Sedit autem... (vers. 11). Dans le sens de demeurer,
—
—
—
:
— ;
—
— Annum
pendant cet intervalle que l'apôtre écrivit les deux épîtres aux Tlifs^alonlclen», les plus anciennes que nous ayons de lui. 12-17 P.1U1 est cité par les Juifs devant le proc^m-ul Gallion. Gallione antem... Ce Gallion nouH est bi'-n connu grâce aux historiens )é-lder.
et
sex... C'est
—
,
ro uatoH et à «on frère S/^nèque le philosophe. a^m vrai nom était M. Annaeus Novatus mais, ;
ayant été adopté par lio,
11
aut«art
86 lai
le
tribun
L
Junlus Gal-
fit apf»eler comme lui. Les anciens attribuent un caractère très aimable,
«allion étant procont^uld'Acliaïe,
I
d'un commun accord, s'élecontre Paul et ramenèrent au
les Juifs,
,
Celui-ci persuade aux rendre à Dieu un culte con-
13. en disant
hommes de traire
autem Paulo aperire os, Gallio ad Judaeos Si quidem esset
14. Incipiente
;
avec toi, et personne ne s'opposera à toi pour te nuire, parce que j'ai un peuple nombreux dans cette 10. car je suis
tribunal :
:
et ne te tais pas
vèrent
Quia contra legem hic pei'suadet hominibus colère Deum. 13. dicentes
et étaient baptisés. nuit, le Seigneur dit à Paul vision Ne crains point, mais
Une
9.
14.
à la
:
loi.
Comme
la bon. lie,
Paul commençiit à ouvrir Gallion dit aux Juifs S'il :
une âme noble et grande, un esprit ouvert et instruit. Voyez Stace, Silv., ii, 7, 32; Sénèque, Nat. qusest., iv, praef., etc. Nous le verrons plus bas
vérifier ce portrait par sa conduite envers saint Paul. Proconsule (àvôUTiotTOu). Ce titre est de nouveau (comp. xiii, 7 xvi, 20 XVII, 6, et les notes de ces divers passages) une preuve remarquable de l'exactitude de saint Luc. En eCfet, l'Achaïe avait d'abord été une province sénatoriale sous Auguste; mais elle était devenue impériale sous Tibère, de sorte qu'elle n'était plus gouvernée que par un « procurator », comme la Judée. Toutefois, l'an 44 de notre ère, Claude lui avait rendu son titre de province sénatoriale et avait mis un proconsul à sa tête. Voyez Tacite, Ann., i, 76; Suétone, Claud., 25. Adduxerunt eum : violemment et d'une façon tumultueuse. — Contra legem hic... (vers. 13). Tel fut le point principal de l'accusation. Ce n'(8t pas de la loi romaine que les Juifs prennent ici la défense, mais de leur propre loi, comme le comprit fort bien Gallion (comp. le vers. 15). Le gouvernement de Rome 1« s ayant autorisés à exercer librement leur religion, Ils réclament la protection du proconsul contre leurs Institutions, menacées et ébranlées ù Corinthe par la prédication de saint Paul. Incipiente... (vers. 14). L'apôtre allait se défendre avec sa vigueur accoutumée (la formule aperire 08 est solennelle comme la situation); mais Gallion l'arrêta soudain, pour adresser lui-même aux accusateurs quelques paroles pleines de mépris. Il signale deux points dont .«a conscience de magistrat l'aurait porté à tenir compte en premier lieu, un acte manifeste d'Injustice (iniquum aliquid, a5cxr||jLâ xt ) en second lieu, quelque vilenie, comme il dit (paôto-jpyilfAa, liecte. Dans le grec xaxà Xdyov, facivua...). « Jure meritoquc i», conformément à la raison.
—
;
;
—
—
—
:
;
—
:
ACT. XVIII, 15-18. e'af^issait de quelque injustice ou de quelque acte criminel, ô .Juifs, je vous éd.juterais comme il convient 15. mais s'il est question de mots, de noms et de votre loi, vous y aviserez vou.s- mêmes, car je ne veux pas être juge de ces choses. IG Puis il les éconduisit du tribunal. 17. Alors tous, se saisissant de Sosthène, chef de la synagogue, le battaient devant le tribunal; et Gallion ne s'en mit pas en peine. 18. Paul, après être encore resté là des jours nombreux, prit congé des frères, et s'embarqua pour la Syrie avec Pris-
747
iniquum aliquid, aut facinas pessimum, o
viri
Judici, recte vos sustinerem
;
;
—
Si vero... (vers. 15). Autre hypothèse, que Gallion savait Ctre la vraie, et qui ne l'iniércs-
—
nullement, même comme proconsul. Q^XKtlonfs. Les meilleurs manuscrit» grecs ont
sait
c'est la meilleure leçon. Le texte ordinaire porte ^T,Tr,aa, au ëinguller. De verbo : touchant la doctrine ( Tzsp, t /ôyo'j ). Ao//i4ni^u«. l'eut-fiiro Gallion avait-il appris que la discussion avait porté sur Jésus et sur ses droits au titre de Messie. Et lege... : jour savoir si l'on devait 1* pratiquer ou non. Le grec dit, avec beaucoup d'emphase xa"-. vôpio'j
aussi le pluriel
;
—
—
—
:
ToO xaO*
touchant
qui vous concerne. Vos vidfritis. C'est votre affaire. Sur cette locution, voyez Matth. xxvii, 4«», eic. Juder ego... Dans ces divers cas. Il rcfu.sali nettement d'exercer sa ]uri<llction ce qui, du reste, ne sup|)ose nullement qu'il vouiiït, en pariant ainsi, témoigner de la hympaliite pour les lilées chrélienues. ilinavM eoB ( àrr,).a(Xtv. .., vers. 16). Expression énergique Il les éconduisit au moyen de ses llcieunt. Ce trait paraît 8upp<Mer que les Juifs, \^u satUfaltH de la ré[>on>c. Insistaient avec arrogance. (Miur faire valoir leurs ilroItH prétendus. — Apprrhenden'Jixi;,
la
loi
—
—
:
—
61 vero quaestiones sunt de ver' nominibus, et lege vestra, vr*. videritis judex ego horum nolo CHte.
15.
et
.
:
16.
Et minavit eos a tribunali.
Apprehendentes autem omnes Sr.flthenem, princi{>em synagogue, percuiie17.
bant eum ante tribunal et nihil eorum Gallioni curai erat. 18. Paulus veru cum adhuc sustinuisset dies multos, fratribus valefacieus, ;
cum
navigavit in Syriam (et
eo Priscilla
messe qu'il avait faite naguère à son a^idtre (comp. les vers. 9 et 10). »• Saint Paul rentre à Antioche. en paasaDt par Éphèse et par Jérusalem. XV III, 18- ?î. 18 Départ de Corinthe. Die» multos (r.fié-
—
pa; txava;). D'après l'opinion la plus probable, ces Jours nombreux f> nt partie Intégranic dca dix-hult mois dont
il
a été parlé plus haut
vers. 11) et ne constituent point
En
une dat« à
(
cf.
purt.
Bign-tlant ici ce détail. l'é.Tlvaln sacré a voulu
montrer que rincident qui précède aralt eu lieu assi'Z longtemps avant le départ de l'aul. Cum eo Priscilla et... Mat.s ce* amis de l'aii^trp devaient le quitter & K;ihè»e, où lia avalent rinteniion de ae fixer. Omp. le ver». 19. — Qui
—
U
slbi tutoi-derat ... D'après
lu contsiructlon de phrase. Il semblerait à première vue qu-- ce* moia doivent se rap|Htrtcr à Aqulla, mm nom les précédant Immé llatement bien plus, on :
que raint sa femme, que
Luc
bien
la
le mari après rendre toute éqalviiqae ImpoKMibie, et bien montrer qu'il ne s'agit |>aa de Paul. Ainsi raisonnent qticlques Int^riinara. Uuls allietirs aussi (Koni. xvi, 8 et II TIm. iv, 19) rrl»cille est nommée avant ton mari, vralaeuiblablement à cause du raie Importjiit <|u'il e ]oua, |>ar aou xèlo et sa plet^. pour la dlffualoD de l'évangile, (o fait à lui acul no |>eui di>no paa trancher la quotion. Dana tout cv {«a-ago, c'eat salut Paul qui rat le pen»nnnag<< prtn<-ip«l; Aqulla n'eat qu'une piT>< nue in-« •ccondaira, rt» que le narratrur et l'on ne comproni!- ii;
mont
la f<>ulc
lût nii-ntlonné
:
,
(ver.-. 17). Le participe âiî'./aoôiJ.cvoi est employé cette foU dans un sens hostile. Comp. xvii, 19' et les notes. Omnes. Les motJi o'. 'EÀ/CiVe; du grec ordinaire no sont probablement pas authentiques, étant omis par les témoins Ira plus anciens; du moins, ils ex|irlm<Mit tes...
-
dirait
nalité des faits, car ro fut laiurellep«Ienne, attirée en grand nombre par le procès et peu favorable aux Julfa. qui se condulnit comme 11 va être raconté. Sotthenem, jrrinelpem... On pcnitc que c'était le
rnlm...>.
nouveau chef de synagogue, élu à la plaoe de Crlapus, et II aralt probablement pria la pende l'rrcutitma nom des Juifs devant Gallion. bant.. ant''... \a multitudi», encouragée |>ar l'attitude do Gallion, w^oinit qu'cllf ne lui déplaitait nullement en aglmant ainsi. Kn cfli-t, nihtl torutn... eurtr... Teut -être était-ce |Hiua»<T un
doHlo
—
—
peu
loin l'Indifférence;
mata
le* lU»)^
Jodc peur uoolrcr
lu
:.
.
nt
>
aaaci coutumifra du f.*U, lorxiu'll k Julfri. Saint liUc a éM raroMc
JékUs à
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.-tait pw à " " • f'ne -. .-, Ceat donc, comii>e le |irn*cnl U pi commenta'run à la ault<- de aalnt Jt.... •..,,,aoatonir et de aalnt J^rl^l^••. l'aiWVire lul-tofine qui s'était fait nurr la téie par auUr d'un vtro. Kn q'iol oonaiatail c* vtru qu'il avait aaaa al
elle
,
,
fait
à Corlnlhc au
mlllea
...-
'
.
té«T ()n nr «aurait le dire d'anv />' lumcnt aAre; mal* un passage d<> J'— juil., II. lA, 1, )ctli< quelque luntkiv sur v« l>olitL L'hUtorlen Juif raooote qor r'/tMt ^'n r..j" • an r«>rrli«|.(iinalr«« un plrux u»a»' tomlMiIrnt gravmp ni malad«-« •u j' '!• te tm«> fétU, valent dans quelque ^-raoïi (,mt>a:raa |
i
'•
.
»
;.
748
AcT. XVIir, 19-23.
et Aqiiila); qui sibi
totonderat in Cen-
chris caput, habebat enira 19.
votum.
Devenitque Ephesum, et illos ibi synagogam,
reliquit. Ipse vero ingressus
disputabat
cum
Judœis.
Aquila;
cille et
il
couper les
s'était fait
cheveux à Cenchrées, car il avait fait un vœu. 19. Il arriva à Ephèse, et il y laissa Priscille et Aquila. Pour lui, étant entré dans la synagogue, il discutait avec les Juifs.
20. Rogantibus au terri eis ut ampliori
tempore maneret, non consensit
21. sed valefaciens, et dicens Iterum revertar ad vos, Deo volante, profectus :
est
ab Epheso.
22. Et descendens Caesaream,, aseendit, et salutavit ecclesiam, et descendit An-
tiochiam. 23. Et facto ibi aliquanto tempore,
de promettre à Dieu
d'aller lui oCfrir
un
sacri-
s'engageaient en même temps à se faire raser la tête trente jours avant le sacrifice, et à s'abstenir de vin pendant cette même période. C'est à quelque chose de ce genre que saint Paul avait dû s'engager. Voyez aussi Num. VI, 18. Ce détail cadi-e fort bien avec la conduite habituelle de l'apôtre, qui, tout en maintenant avec fermeté le principe de la liberté chrétienne en face du judaïsme, continuait de pratiquer les cérémonies juives, lorsqu'elles étaient d'accord avec cette liberté. Cenchris, Cenchrées (Ksy-/psaO était le port de Corinthe du côté de l'Asie. 19-21. Court séjour à Éphèse. Devenit... Les meilleurs manuscrits grecs emploient le pluriel ils arrivèrent. Éphèse était à peu près à la même latitude que Corinthe le voyage se fit donc en droite ligne {AU. géogr., pi. xvii). Cette ville, très fice
à
Jérusalem
ils
;
—
—
:
;
florissante
aussi et très commerçante, était la
capitale de la province romaine d'Asie. Elle s'élevait
non
loin
de
la
Comme
priaient de rester n'y consentit pas 21. mais il prit congé d'eux, en disant: Je reviendrai auprès de vous, si c'est la volonté de Dieu ; et il partit 20.
plus longtemps
;
mer, au bord de la rivière Cays-
ils ,
le
il
;
d'Éphèse. 22. Etant descendu à Césarée, il monta à Jérusalem, et salua l'église puis il descendit à Antioche. 23. Après y être resté quelque temps, ;
sans retard. Il est possible, en outre, que cette circonstance se rattachât à son voeu. Quoique cette ligne soit omise par un certain nombre de témoins importants, et regardée comme une interpolation par divers critiques, de graves auteurs se sentent portés à admettre son authenticité,
car elle leur paraît suffisamment garan-
tie, et, sans elle, le vers. 22 serait
passablement
obscur. Si elle est authentique, la fête dont elle parle serait la Pàque, suivant les uns; plus
probablement la Pentecôte, selon les autres. Descendens... G.-k-di., 22. Retour à Antioche. débarquant à Césarée de Palestine. Cf. viii, 40 et
—
—
les notes. Aseendit : à Jérusalem, d'après ce qui vient d'être dit. « Monter » était l'expression habituelle des Juifs pour désigner un voyage dans cette ville, à cause de son altitude élevée. Cf. Joan.
13; vir, 8,
II,
dans
l'apôtre
etc.
—
voyage de dut être très rapide
Salutavit.., Ce
la capitale juive
et sans incident marquant, puisqu'il est
ment à la
—
si
briève-
Descendit Antiochiarn. Comme de sa première mission. Cf. xiv, 25.
raconté.
fin
trus. C'était la ville la plus peuplée de ces parages;
mais
elle
peut-être encore plus dissolue
était
III. — TrOISIKMB voyage APOSTOLIQDB XXI, 16. DE SAINT Paul. XVIII, 23
SkCTIOK
que Corinthe, grâce surtout au culte honteux de Diane et an droit d'asile dont jouissait le temple de
déesse. Aujourd'hui,
la
il
plus d'Éphèse que des ruines désolées et
—
ne reste
un
petit
Rlos
reliquit. Nouvelle preuve rapporte pas à Aquila, puisqu'il n'allait pas à Jérusalem. Ingressus synagogam... Les Juifs avaient beau affliger et persécuter saint Paul de toutes manières, 11 ne yKKivait se conduire envers eux qu'en apôtre. Peut-être ceux d'Éphèse étaient-ils comme ceux de Bérée, pins noble« de sentiments et de conduite que la plupart des autres (cf. xvii, 11-12), pulaqu'JlH d<';>>iraient garder l'apôtre auprès d'eux ToyanUi/u^ ... ''vers. 20 J. Iterum revertar... (vers. 21). Paul tiendra bientôt fidèlement sa proiMwe. Cf. XIX, 1 f;t bb. Dans un nombre eMMldéreble de manuecritH gi-ecs, avant ce» mfftê, noim llBons II faut abwjlumcnt que je célèbre la fête prf>chaine k Jérusalem. Cette fête étant proche, aalnt Paul ^.i&W. obligé de partir
village turc.
que
le
vœu ne
se
—
—
:
—
champ d'action furent à peu mêmes qu'au voyage précédent ( l'Asie
L'itinéraire et le
près les
Mineure,
Macédoine
et la Grèce). C'est Ki)hè8e, qui sera le centre principal. Les épîtres aux Galates, aux Romains et aux Corinthiens, datent de cette période (probablement les années 54-58). L'apôtre eut à lutter alors plus que jamais, non seulement contre les Juifs et les païens, comme le raconte le livre des Actes,
cette
la
fois,
mais surtout contre les Judaïsants, propres lettres en font foi.
:
§ I,
—
ses
Première partie du voyage et s^our dé XIX, 40, Éiifièse. XVIII, 23
—
Paul à 1«
comme
Les débuts du voyage
;
Ai)ollo.
XVIII, 23-28.
23. L'apôtre visite les églises de Galatie et de
—
Phrygie. Il n'est pas possible de préciser la Le» date très générale aliquanto tempore. mots perambulans ex ordine ( xaOe^rj; , comme
—
ACT. XVIII, 24-27. il
repartit, et traversa siicceBRiveinent la
Galatie et
la
Phrygie, fortitiant tous
les
disciples.
24. Or un Juif nommé Apollo, originaire d\\lexandrie, homme éloquent, vint à Éiihèse il était habile dans les Ecritures. 25. Il avait été instruit en ce qui regarde la voie du Seigneur et fervent d'esprit, il parlait et il enseignait avec soin ce qui concernait Jésus; mais il ne connaissait que le baptême de Jean. 2G. Il commença donc à agir avec aRsuraiice dans la synagogue. Lorsque ;
;
Aquila l'eurent entendu, ils prirent chez eux, et lui expoèrent plus exac'ement la voie du Seigneur. 27. Comme il voulait ensuite aller en
749
profectus
r»*gi<jnera et
•
25. Hic erat edoctus viara Domini; «r fervens spiritu lcK|uebatur, et docebat diligenter ea quae suut Jesu, scions tantum baptisma Joannis.
Hic ergo CL'pit tiducialiter agrore synagoga. Quem cum audishent Pris-
2G. in
Aquila. assurapserunt eum, et
Priscille et
cilla
diligentius exposuerunt
—
Confrmnn»
(Trr.pt'fnv,
fortifiant)...
Cf.
XV. 32, i\. C'était une partie Importante
XIV, S2
:
de son
a(x>8t4^)lat.
24-20. (Conversion d'.\p(j|lo, et son rèle ponr prêcher l'évangile à ^^phè«e. Cet épisode sert do prélude au ministère de saint Paul «lans la même 8<lon stt coutume. If narniteiir caraccité. térise d'alvird par quelque* traits bien choisis nouvtau p<*rsoniiage qu'il introduit Mir la le scène. C'était \xi\ Juif helléniste, qui portait le nom grec d'Apolloe ( '.XzoAÀoi;; Vulg., A-poUo), dlmUuillf d'ApollonioH. Il était né en l^gypte, dans la ville d'Alexandrie, en grande partie Sous le r.ipport peuplé»^ d'Isrnélltes df. vi, 9). Intellectuel, il nous est présenté roiumc r\r eloquena. L'épithète grecque Xd, to; ne désigne |tas seulement le don île la parole et la facilité de Vxprlmrr, mais uuhkI une ample prorlslon de Autre don très prèi-leux poltns oonnaiHmnoee. in SeripturiM. Il avait étudié à fond le« oainu Livres à Alexandrie, où cette étude était irH florissante. Nius le verrons bii-nldt (cf. vom. W) tlnr parti <le ta science blbliqoe en faveur dn christianisme. - Eruttitu». Dans le grec xarr,XT,u:v'/;, catéchisé. Ai>ollo p<«sèdalt donc an certain degré d'insiroetlon relotlveroent à la « vole du Seigneur », o.-àd., touchant la doc-
—
—
—
:
:
(oomp. le Ter». IC* ix, j' et les notes): mais 11 s'en fallait de beaaootip que son éducation fût complète mhm ce rapport, trine chn^tlenno
puisque, d'après la fin lu vrr<rt, ftalMalt, et par cooséqucnt n'avait
;
ne conreçu, que
il
<
firmans omnes discipulos. 24. Judiuus autein quidam, At""" "" mine, Alexandrinus génère, vir devenit Ephesum, potens in ÎScnpturia.
le
duiu l'exonle de réTanglie selon saint Lac, I, 3")... et un coup d'œU Jeté sur la carte {Atl. géoyr., pi. xvii ) montrent que le voyage eut Heu par la vote de terre. Avant d'arriver t-n Galatlc, l'ai^itre dut traverser Dcrl)é, Lysires et quelques autres villes où il avait fondé auirefols -des ("'gilses (cf. xiv, 6 et as.); mais il n'y séjourna pas longuement. — Oalaticam...et Phrygiam. f'aul avait érangéllsé avec succès ces deux provinces durant sa seconde mission (voyoz XVI, (J et les notes). Cette fois, il vi>lta le district du nord (la Galatie) avant celui du «nd.
ex or" Plirygiam,
p^'^rambuLins
est,
Galaticam
et
27.
lo
Cum autem
viam
ei
vellet
I)oroi!»i.
Achaiara,
ire
baptême du précurseur ($cifna lar<tum...). l'évangile (voyez Matth m.
Nous savons par
1
Luc. m, 1 et Jo*^-phe (.4h(.. XVIII, 5, 2), que la jde saint Jein avait produit une Iniprewlon très vive sur ses coreligionnaires, oiéiDe au loin. Il n'est donc pas surprenant de trouver à Kphf»e (cf. XIX, 1 et n.) des Juifs qui croyaient, à cause de lui, au carac:ère meMlanlque de Jésns. mais qui, vivant loin de la Palestine, n'av-i»"" pas eu l'occa.Mon d'en apprendre darai ta».'' religion nouvelle. — FrrTma...(lt'»'* Tfj» et
S8.
:
Marc,
i,
1
et ss.
-
;
la
Encore une excellente qualité d*A; saint eothounlasme p» >i i» vérité. Lo mot i-plrilu ne déBigne pas ici l'Esprit -Saint, mais l'esprit d'ApoUo loi -même. (xaTi).
il
était rempli d'un
—
de
Ao^/ii/ftnfi-r <( c/owftal... (l'imparfait
la
dorer.
de la répéliilon ). Co qu'il connaiMuilt an sujet de Jésus- Christ, Ai>ollo l'annonçait avec lèle, tt aussi exactement qu'il le pf>uvalt ( àxpi'îtâ^ç. dan» leur diligenUr) à «•*h corellBi"pn»lr»^ ,
,
synago^ne
'*.
d'l%i»hèso (/ii
—
ï*).
agir et r.i agrrt parler avec assurance et vlgu'ur. < f. ix. i^ Vriteilla fl-. n*»**t. xni. 4C; xiv. S. etc. jiêerunt... Vc* deux chrétiens généreux prirent tout !e bleu qu'.U pourraient f«i' A|M)ilo. et ensuite à la catTe ehréUeSDr |«r
FitluriaUtrr
:
.
:
•
<*
son lnti<rmMl:.ln' leur hAto
comme la
première
meilleurs les noti-*.
il.t::<
ro.i;
—
lU le prirent do»o «lira eux Prl'oRto «at •ooar» BoanMée l-\ Vulsafr nimfBe dsM IM f^rt, |i et
;
.
'>^.
/
<ï"one
.
façon plu» exacte; cf. ven». J»*) «poeti^r Ils eoroplétéren» son Inslroctlun rellg»ease ^ Luc ne illt pas qa'Apollo rr^l alors Ir ilme ehriUM; aaU le fait «st évident par
!
.^.
JTf». Apollo part poor Corinthe. o<i !l e^f e ' arec fruit son mlnUtèrr auprV^ d«* Ju .|*iv^\* u fNim... rrU^r... Ix* parti. f^lMI «n^t* un désir, plutôt qu'une '
/rs.
D'aprta
le grr-
irartraee.- In de'.
"
^
'
r
(
la
••r),
Blootd»,
«u,
fairr-
-
!,•«
AcT. XVIII, 28
750
exhortât! fratres scripserunt discipulis ut susciperent eum. Qui cura venisset, contulit multum liis qui crediderant ;
—
esse Cbristum Jesiim.
3.
Acbaïe, les frères qui l'y avaient exhorté écrivirent aux disciples de le recevoir. Lorsqu'il fut arrivé, il se rendit très utile
28. velieraentei' enim Judaeos revincebat publiée, oslendens per Sciipturas
XIX,
aux croyants,
28. car
il
réfutait vigoureusement les
Juifs en public, montrant par les Écritures que Jésus était le Christ.
CHAPITRE XIX 1. Factura est autem, cura Apollo esset Corinihi. ut Paul us, peragratis superioribus partibus, veniret Ephesum, et inveniret quosdam discipulos. Si Spiritum san2. Dixitque ad eos ctum accepistis credentes? At illi «iixerunt ad eura Sed neque si Spiritus sanctus est, audiviraus. :
:
1. Or il arriva, pendant qu' Apollo était à Corinthe, que Paul, ayant parcouru les provinces supérieures, vint à Éphèse et trouva quelques disciples. Avez-vous reçu l'Es2. Et il leur dit prit - Saint en devenant croyants ? Mais ils lui répondirent Nous n'avons pas même entendu dire s'il y a un Esprit:
:
Saint. 3. Ille
vero ait
:
In quo ergo baptizati
verrons Apollo fixé à Corinthe c'est donc là spécialement, dans la capitale de la province, qu'il Exhortait fratres. avait songé à s'établir. Ces mots semblent dire que les chrétiens d'Éphèse encouragèrent Apollo dans sa détermination. Selon d'assez nombreux interprètes, c'est aux chrétiens de Corinthe que s'adressait plutôt l'exhorScripserunt tation (à savoir, uf srisciperent...). discipulis. Premier exemple que nous ait légué ;
—
—
l'antiquité d'une lettre de
recommandation
écrite
par une église à une autre église. Cf. II Cor. Contulit mnltum fiis... Déjà si puisni, 1. sant en paroles avant que sa foi fût entièrement éclairée, que ne devait pas être Apollo, maintenant qu'il savait tout « ce qui concerne Jésus »! A la suite de TzeKimvjv.àrrv/, crediderant, le grec ajoute les mots ôià Trjç "/àpiTOç, « par la grâce il est probable qu'ils se rattachent à « contulit i) plutôt qu'à « crediderant i>, puisque c'est l'histoire d'Apollo qui est Vehementer... revlnraw»ntée en cet endroit. eebat... (vers. 28). L'habile prédicateur eut un succès c^>n)plet à Corinthe, de sorte que saint Paul pouria dire en toute vérité, I Cor. m, 6: Mol J'ai planté, et Apollo a arrosé. Il est vrai que « quelques-uns de ses auditeurs grecs, dont
—
)->
;
—
sensible au charme de la une sorte de parti autour de lui )>, en borte que Paul dut en faire un reproche aux fldoles de Corinthe (cf. I Cor. m, 3 et ss.) ; mais rarK>tre ne rendit pas Apollo lui-même rorclllc
était
très
parole, formèrent
re«pon)'able de leurs aglshoinents Impaifaits. OalenflfiiH per Scriplurae. Comme saint Paul
—
le
habituellement auKsI. Cf. xvn, 2, 11, etc. 2» Paul à Éphèse. XIX, 1-22. 1-7, Les disciples de JeanChap, XIX. Biil>tlste. I/î trait cum ApoUo... unit étroi-
faisait
—
—
3. Il leur dit
:
Quel baptême avez-vous
—
tement cet épisode au précédent. Peragratis Les « parties supérieures » ainsi nommées à cause de leur altitude, ne sont autres que les régions centrales de l'Asie Mineure, c.-à-d. la Galatie et la Phrygie, que l'apôtre venait de
Siiperioribus...
,
—
parcourir. Cf. xviii, 23. Veniret Ephesum : fidèle à sa récente promesse. Cf. xviii, 21. Comme autrefois à Corinthe, il logea chez ses
amis Aquila et PrisclUe. I
Cor. XVI, 19.
—
Cf. xviii, 1,
Quosdam
18-19;
discipulos. Disciples
dans un sens très large, puisqu'ils étaient dans
une situation religieuse bien inférieure à celle d'Apollo lui-même, lorsqu'il arriva à Éphèse. Cf. XVIII, 25. Il est difficile, faute de données plus amples, de décrire avec précision ce qu'étaient leurs croyances. Si Spiritum... (vers. 2). Paul leur adressa cette question, lorsqu'il s'aperçut que leur foi était très défectueuse au point de vue chrétien. Sed neque si... On a eu tort parfois de conclure de cette réponse qu'ils étaient païens. Disciples du précurseur d'après le ver.-i. 3, ils étaient Juifs par là même. II est vrai que, grâce aux oracles de Joôl, d'Isaïe, etc. (voyez ii, 16 et ss.), les Israélites connaissaient jusqu'à un certain point rPsprit divin, et que Jean -Baptiste avait parlé en termes exprès du baptême dans l'Esprlt-Saint et dans le feu (cf. Marc, i, 8; Joan. m, 34, etc.) ; mais, entre cette connaissance très générale et celle que les chrétiens possédaient depuis les révélations de Jésus (cf. Joan. xiv, 26; xvi, 7, 13, etc.), et par l'effet des manifestations du Saint-Esprit lui-même, Il y avait une énorme différence. Aussi les Interlocuteurs de saint Paul |)ouvalerit-ll8 fort bien dire, tant leur Instruction était vague sur ce point, qu'ils ne savaient )ias même s'il existait un Ksprit- Saint. In quo
—
—
—
XIX,
ACT.
donc reçu
?
IIb dirent
:
Le baptême de
Jean.
Jean a baptisé le 4. Alors Paul dit peuple du baptême de pénitence, en disant (le croire en celui qui venait après lui, c'est-H-dire en Jésu.s. 5. Lorsqu'ils eurent entendu cela, ils fuient baptisés au nom du Seigneur :
4-9.
751
estisV Qui dixerunt
In Joannis buptismate. 4. Dixit autem Paulus Joannes baptizavit baptismo pœnitenlise p dicens in eum qui venturus ipsum ut cr«*derent, hoc est. in Jc-iim. :
:
«
no-
auditis, baptizati sniit in
5. llis
mine Domini Jesu.
Jésus.
Kt après que Paul leur eut imposé mains, l'Esprit- Saint vint sur eu.x et ils parlaient diverses langues et pro6.
les
;
6. Et cum imposuisset illis manus Paulus. venil Spiritiis sanctus su\>eT eos et loqiiebantur linguis, et prophetabant. :
phétisaient. 7.
Ils
étaient en tout environ douze
hommes. 8. Ktant entré dans la synagogue, il parla avec assurance pendant trois mois, discutant et persuadant au sujet du royaume «le Dieu. 1». Mais comme quelques-uns s'endurcissaient et refusaient de croire, décriant la voie du Seigneur devant la multitude,
(
el; Ti, « in qul<l »,
par rapport à quoi? C.-ù-d.
:
au nom de qui?)... Leur r6pon>e amena
très
Qaiurellcment cette seconde question, car
elle
7. Erant autem omnes decim.
autem
8. Introgre.ssu8
viri
duo-
fere
oum
syii
fiducia loquebatur [>er très
dis-
i
,
putans et suadens de regno
l)ei.
Cum autem quidam
indurarentur et Pocorani muititudine. u s ab
9.
non crederent, raaledicentmini
réponse, l'.ipôtrc se mit ù leur prAchcr J»'i«'!<d'après le langage employé autrcfcl- .;r le précurseur lui- mémo. Cf. lia' th. lu, 11 Uun-. I, 8: Ji«n. t, 36 et sa., etc. Nous n'avons Ici
ChrlhC
,
i
;
—
qu'un sommaire très abrégé de sa prédication. Jfoe fst, in Jinum. Telle on fut la conclusion Jésus était lo Moii.sie dont Jean- Baptiste venu annoncer et préparer la T<nue. — I'-,'•
ru»i lU reçurent
m;'
za((... <\ ers. S),
i
de de
coti;
fol, »
ont» i.Cl. \i:i.
cou.
lot»
aixJlns et sur
M
ili
I»'*
pi
—
Eranl uutfm../€it... détail rétrospectif, qol démontre l'exactitude do nalnt Luc conmjr <
H- in.
S:i'Tit
I*:iTil
:\yr
pr^h.''
8U<
F.
\
.•
eouirrUê an'
Cum Voyez l<e
Jiih
XVIII, 26» el le* n.-les.
souhait qu'avaient
tn.ttilf
Juifs d'fiphèie (cf. xriii, mont exaucé mal» ii« i"-
: •
;
pnr
gnirnrr
trt>uva !" tipurt
:
donc à Bailli Jrmn-na|>iUi<>.
(
r>'>i|>r^
une iHen* irrar^r
>
u i.ti'otri' >i<'^ il'>'itis mir l.t TaUdu leur baplèiiic, puisqu'un chrétien t^nt b;>pllM^ < au nom du Ptrc, et du Kilt, vt du 8alnt- Kitprit », rommo l'a prcacrll Votre -Seigneur, (f. Matth. XXVIII, 19. Joannes... bapLiêiHO... (vert. i). Taiiant de leur arcoQdc
av. lit MiKK*'" dlit-
r
\tm
'••
>
I-,
lunlquc,
>>
il
,
•>ii.M'
'
Corinth*
et
—
«
w .,,. XVI II, C et sa,, etc. ligne do conduit!' que dan* (V« A>j;rr; <h»^«f^n« .. rieureu C.-ft-<1.. c*Mix de* Juifs qui aralrt :
t/u-
chrétl"'nne.
auditoire choUI, alsé«
;
i
au»»l Paul
qiicainietii
tes
li-
'
."
1'-
'if<
el «s.
: '
.
l'ivtn-*
'
.taliot.» luti'.tculciiMâ
'
»
,
/
vtâi».
h
wn
ï ;.
m
752
AcT.
XIX,
segregavit discipulos, quotidie disputans in schola Tyranni cujusdam. eis,
10.
nium,
Hoc autem factum
est per bien-
omnes qui habitabant iu Asia audirent verbum Domiiii, Judaei ita
ut
atque gentiles. 11. Virtutesque non quaslibet faciebat Deus per manum Pauli 12. ita ut etiam super languidos deferrentur a corpore ejus sudaria et semicinctia, et recedebant ab eis languores, et Sftiritus nequam egrediebantur. ;
13.
Tentaverunt autem quidam et de
cii'curaeuntibus Judaeis exorcistis, invocare super eos qui habebant spiritus
malos nomeu Domini Jesu, dicentes Adjuro vos per Jesum, quem Paulus :
praedicat.
comme auparavant, par les jours et heures du servi e diviu dans la synagogue. In schola... Tyranni. On a fait de ce Tyrannos tantôt un Juif qui tenait une école, tantôt un rhéteur païen qui avait une salle pour donner ses leçons; en toute hypothèse, il paraît avoir été favorablement disposé à l'égard de Paul et du christianisme, puisqu'il consentit à prêter ou à louer son local. Per biennmm (vers. 10). Dans son discours d'adieu aux prêtres de Milet (cf. XX, 3U, l'apôtre parlera d'un « triennium i> passé par lui à Éphèse. Mais ces deux affirmations peuvent fort bien s'accorder; en effet, si nous ajoutons aux deux années mentionnées par le narrateur les trois mois préliminaires du vers. 8, un certain temps qui les précéda peut-être, et. aussi quelque intervalle marqué par les vers. 21 et ?.<»., on va notablement au delà de deux ans. D'ailleurs, rien n'oblige de prendre absolument à la lettre le langage de saint Paul, surtout si
10-13.
il
se retira d'eux, sépara les disciples, eî
enseignait tous les jours dans l'école d'un certain Tyran nos. 10. Cela eut lieu pendant deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient en Asie, Juifs et Gentils, entendirent la parole du Seigneur. 11. Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par la main de Paul 12. à ce point qu'on appliquait sur les malades des mouchoirs et des ceintures qu'il avait portés, et leurs maladies s'éloiil
;
gnaient, et les mauvais esprits sortaient. 13. Alors quelques exorcistes juifs, qui allaient de lieu en lieu, essayèrent aussi d'invoquer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient des esprits mauvais, en disant Je vous adjure par Jésus, que Paul prêche. :
plus limité,
XO'jcraç, pas les premiers venus). Notez la for-
les
mule faciebat Deus
—
—
l'on se rappelle
que
les Juifs étaient assez larges
—
—
111, 12, etc. Ita ut etiam... (vers. 12 diges vraiment extraordinaires dans leur
Cf.
de/errentur a corpore... d'Éphèse leur avait suggéré ce moyen de guérir leurs malades et leurs possédés, et Dieu la récompensait avec bonté. La manière dont le fait est présenté par le narrateur donne à croire que tout se passa en dehors de l'apôtre; on peut dire aussi qu'il s'y prêta avec sim-
y accourait de toute l'Asie proconsulaire (in Aêia), de sorte que la pré<lication de saint Paul eut un immense retentissement. Cest à cette époque, croit-on, que furent fondées, au moins dans leur germe, les sept, églises que saint Jean mentionne dans les premiers chapitres de son
des miracles de cette nature étaient capa-
généraux, vers. 11; il cite ensuite, deux catégorie*^ de prodiges opérés par
vers.
12,
l'ajiôLre;
il raconte, vers. 13-17, un incident frappant auquel donna lieu, de la part de quelques Juifs, la contrefaçon de ces miracles. Virlules non qnasHbet. Litote élégante (où Ta; xu-
enfin
—
foi
Pro-
mode
:
des chrétiens
comme saint Pierre dans une cir-
constance
11-17. La prédication de saint Paul est confirmée par de nombreux et éclatants miracles. L'écrivain sacré signale d'abord le fait en termes
La
).
plicité,
dans les supputations de ce genre. Ita ut omnes... Comp. I Cor. xvi, 9, oti l'apôtre parle aussi du terrain immense et très fertile qu'il avait eu à cultiver alors. Éphèse était un grand centre commercial, politique et religieux, et on
Apocalyi)ge.
qui met en relief le Dieu dans ces prodiges.
per...,
rôle principal joué par
analogue
(cf.v,15-16).AÉi)hèse,
où les pratiques de masie étaient singulièrement en faveur,
bles
de produire sur
et sur les païens une frappante les Juifs
Ceinture intérieure. (D'après uno iiiorre gi avée.X
Sudaria et semicinctia. Le grec emploie ces deux mêmes mots latins ( aouoapia xat ffÊ[i,ixtvOcot ). Le premier dé.iigne les mouchoirs dont on se servait pour s'essuyer; le second, des ceintures selon les uns, des tabliers de travail d'après les autre». Tentaverunt autem... (vers. 13). Ce que failmi)re8sion. -
—
ces chrétiens pleins do fol, d'autre» essayèrent de l'imiter par un motif de gain tordlde : mais ils fuient sévèrement ch&tiés. D9
saient
—
AcT.
XIX,
14. C'étaient sept fils du Juif Scéva, prince des prêtres, qui faisaient cela,
14-19.
753
Erant autem quidam Judrei Scev» sacerdotum septem filii, qui
14.
principis
hoc faciebant.
Mais l'esprit mauvais leur répondit Je connais Jésus, et je sais qui est Paul mais vous, qui êtes -vous? 16. Et s'élançanl sur eu.K, l'homrae en qui était le démon très mauvais se rendit maître de deux dentre eux ; il les mal15. :
;
traita si fort, qu'ils s'enfuirent nus et blessés de cette maison. 17. Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les gentils qui habitjtient à E[>hèse et ils furent tous saisis do crainte, et le nom du Seigneur Jésus fut ;
glorifié.
IH, Beaucoup de croyants venaient, confessant et déclarant ce qu'ils avaient
Respondens autem
15.
quam,
dixit eis
Jesum
:
spiritua
ne-
novi, et l'aulum
vos autem qui estis ? Va insiliens in eos homo jn <] -o erat dwmoniiim pes.>imum, et doini;iatus amborura, invaluit contra eos, ita ut nndi et vulnerati effugerent de domo scio
:
16.
illa.
17. Hoc autem notum factura est omnibus Judaeis atque gentilibus qui ha-
bitabant Ephesi et cocidit timor super oranes illos, et magniticabatur nomen Doraini Jesu. 18. Multique credentiura veniebant, confitcntes et annuntiantes actus suos. ;
fait.
Beaucoup de ceux qui avaient les arts magiques apportèrent
19.
exercé
leurs livres et les brûlèrent devant tout lo monde et quand on en eut supputé ;
on trouva
le i>rix,
somme
la
de cinijuante
19. Multi autem ex eis qui fuerant curiosa sectati, contulerunt libros, et
combusserunt coram omnibus
et r
;
putatis pretiis illurura, invenerunt
niam denariorum quinquaginta
•
|
milliuiu.
mille deniers.
circumeuntibru... Ces Juifs prétendaient posséder le pouvoir de chasser les démons du corps des Itossédés c'est pour ce motif qu'on les appelait exorcistes (de la racine é; et fjÇixi^ui, ]'adjure :
de
sortir). Jétjus
Cf.
Mat th.
XII,
mentionne dans
les
En exerçant
27.
l'évangile.
leur arc,
Paul sur les maladies et les dénions, les exorcistes d'Éphèse se mirent à l'emArtjaro... per Jisum, quem... ployer aussi Erant autem... (vers. 14). Saint Luc va citer un cas spécial de wt orrplol sacrll'tro du nom de conférait à saint
—
Jé!»UK.
Le mot
IM>rte à Scerse
tum
,
(
ïlxvji
àp7'.£p;(j»;.
Il
au génitif et se rap-
eut
Juiliei
).
—
Prtnctpia raftrdol'robableincnt
portait
ce
titre parce que quelque membre de sa famille Hrp«)»iM' accaavait été prince des prêtres. Jrfum i ovi et..; blante de l'esprit mauvalit :
vnn autem... JésiH rommo
vor«.
(
15).
,
roc iinaiKhjilt
Il
V\U Ac Dieu,
donc
comme
son uili 1-tr" Adèle. Comp. xvi, 17. Quant aux exorciaU-M, de quel droit lui donnaient lU des onlm? IitnUifiiB in fit... (ver*. 16). Il tira d'eux une terrii)!e vengeance. Au lieu de amborum, lo grec ordinaire a aùrôiv, « rorum >; mais le« m<'ll!<-tir« inanusrrlts ont ana<ii la leç<>n a(i;ocar on Tip»!)/, »>l c'est n*«urément lu véritan. ;'.ir ne voit pi» comment elle aurait ét^.. .. tre urt •"'.i-'" '>"i>'i''« les sept frèrcn M«ii. le
et l'aul
•
—
.
le vrni. 14.
pi Itii,..,;
..mI,.
.
Kn
n'alité,
iix p»irtlcipén.'ni
doux «eu-
a l'inri.lont.
—
Ka ut nwii...: parce qui* le démoniaque avait mis lean vAtomeots en lambeaux. — lloe... notum,..
CuMMENT.
— Vil.
:
relevé, qui porta à glorifier
du
.*<auvpur
18
liii
on faisait remonter l'origine Jus^iu'ù Satomon. Cf. Josèpho, Ant., Tiii, 2. b. Ayant remarqué la toute- puissance que l'Invocation du nom de Jésus priiférajent des formules étranges, dent
:
Une double ImpreMlon fut produite une frayeur respectueuse, eeeidit tt. mor...; puis, bIcntAt après, un ii-ntiment plus (vers. 17).
d'aboril
les
nom
le
jna<jnififatj<ttur
et
:
polaaaDl
si
..
marques de grande ferveur parmi
2o. rV'Ux
Éphésiens convertis^
—
I.ji
première, vrr»
multi... confttmteê... Ils faisaient
de leora
fefhion publique
une
o
(Mk-hés. Il
1
-
vrai, t
l:...i..-
restreindre, avec qtielque» exégites, le sent des mots actua ruo» aux rruvrcs de magie. <ie
—
La seconde, grecque n'est
19
vers. |ias
:
même
la
I/expresalon
multi... ici
qu'au
Tm.
10
:
txoivo'; là, T:o))ot, qui dit |x'Ut-élre da-
Ici,
—
vantage.
dans
sert,
CurUi$a.
la llttératur»*
h di-Hlgner les art» A la Nttre des :
en précise
,
'
-
'
•<•!!
:
1
h* s^-n».
h la façon
chemin
'
Ix"
a-Mii»-!!.-.
t
»«l^
omn«'>i«.« T<
ma' icx
que
|H»f
gi-nt.
l<*
m'>l a^;w^i'j.<, t-.-^-U.,
A Éph^M»,
r*-
n^îti
•Irachme aiilque. cinquante nii:
d<»
trois mille
prendre,
si
'»
«.
fr.
nu
>
\
rcpr
»7 d.
ft l"'
* ÉphèM» qu'<':
ou
devait
« lettre*
'
«
>
'
écriira sur d'
réclutloo di
ti.
d'écarter 1rs niant -u
toniei •ortaa de birn*.
«c a la t..uvpir
,
..., '.S
ACT. XTX, 20-23.
751
verbum
Dei,
expletis, proposuit
Pau-
20. Ita fortiter crescebat et confirmabatur.
21.
His autem
20. Ainsi la parole de Dieu croissait avec force et s'affermissait. 21. Ces choses accomplies, Paul se proposa, poussé par l'Esprit, de traver-
Macedonia et Achaia, ire Jerosolymam dicens Quoniam postquam fiiero ibi oportet me et
ser la
Komam
rai
lus
in
Spiritu,
transita
,
:
,
videro.
Macédoine
à Jérusalem; été
là,
il
et l'Achaïe, et d'aller
Après que j'auque je voie aussi
disait:
il
faut
Rome. Mittens autem in Macedoniam duos ex ministrantibus sibi, Timotheura et Erastum, ipse remansit ad tempus in 22.
Asia.
autem illo tempore minima de via Domini.
23. Facta est
batio non
tur-
22. Et envoyant en Macédoine deux de ceux qui l'assistaient, Timothée et Éraste, il demeura pour quelque temps en Asie. 23. Mais il y eut en ce temps -là un grand trouble au sujet de la voie du Sei2:neur.
—
guise d'amulettes. Ita fortiter... (vers. 20). Conclusion très juste du narrateur, qui voit, dans ces actes courageux des chrétiens d'Éphèse,
21-22. Les projets ultérieurs de saint Taul.
—
comme
son âme d'apôtre. Désormais, la fondation de l'Église d'Éphèse pouvait être regardée comme une œuvre achevée; aussi saint Paul, ou plutôt l'Esprit -Sailli en lui (in Spiritu), formait -il d'immenses desseins. C'est, croyons -nous, déprimer considérablement et sans motif le sens des mots èv tw Tivs-jfxaTt, que de les traduire par dans son propre esprit. Transita Macedonia et... C'était la première partie de ce plan grandiose revoir ces deux provinces, conquises en partie au christianisme durant le vojage précédent (chap. xvi-xvii). La seconde partie consistait h, ire Jerosolymam; cela, pour porter à l'Église de cette ville affligée par la pauvreté de riches aumônes, recueillies dans les autres chrétientés. Cf. Rom. xv, 25 et ss. ; I Cor. xvi,
grands
Ils étaient
Eis...
eorpleiis...
—
:
:
—
—
II Cor. vni. La troisième partie était plus considérable; aussi est-elle mentionnée avec une solennité particulière Quoniam..., et 1-3
;
la
:
Romain...
Rome
aussi
;
ce désir était depuis long-
du cœur de lui-même, Rom. i,
temps au fond il
dit
le
l'apôtre, 9 et ss.
;
comme xiii, 23.
L'expression oportet me est remarquable ; Paul sentait que ce voyage entrait dans les desseins
de Dieu sur lui. —- Mittens autem... (vers. 22). Ne pouvant pas encore quitter Éphèse et exécuter immédiatement ses projets, saint Paul envoya en Macédoine deux de ses disciples, pour préparer sa visite et pour commencer sa iiieuse collecte. Cf. I Cor. iv, 17, et xvi, 2. Timothée était bien connu des églises macédoniennes, puisqu'il avait collaboré avec son maître à leur fnndation. Éruste sera encore nommé II Tim. IV, 20. Remansit ad tempus... Intervalle qui
—
put durer plusieurs mois. Voyez
le
vers. 10 cD
les notes.
Lettre! éphéeienDeB ou formule magique en usage à Éptièse.
Une violente émeute XIX, 23-40.
30
,
éclate à
Éphèse contre
l'apôtre.
Scène émouvante, que saint Luc a décrite d'une façon remarquable. Saint Paul en dit un
une marque évidente du progrès et de la consolidation de l'évangile. Saint Luc emploie de temps à autre des formules de ce genre pour pa»ier d'un »ujet b un autre. Cf. n, 47; iv, 33; V, 14; VI, 7 ; XII, 24.
mot
II Cor. I, 8-10.
Introduction. Elle consiste dans l'énoncé général du fait qui va être raconté Facta est... 24-27. L'occasion de l'éii;eute. Ce ne fut pa«. comme en plueieurs circonstances antérieures 23.
:
* \
AcT.
756
XIX, 24-26. 24. Car un certain orfèvre nommé Démétrius, en faisant de petits temples de Diane en argent, procurait aux ouvriers un gain considérable. 25. Les assemblant avec les artisans du même métier, il dit Hommes, vous savez que c'est de cette industrie que vient notre gain 26. et vous voyez, et vous entendez que non seulement à Éphèse, mais presque dans toute l'Asie, ce Paul persuade et détourne un grand nombre de personnes, en disant: Ce ne sont pas des dieux, ceux qui sont faits par la main
24. Demetrius enim quidam nomine, argentarius, faciens aedes argenteas Dianœ, praestabat artificibus non modicum
quaestum. 25. Quos convocans, et eos qui hujusmodi erant opifices, dixit Viri, scitis :
quia de hoc artificio est nobis acquisitio
:
;
;
26. et videtis, et auditis, quia non solura Ephesi, sed pêne totius Asiae, Paulus liic suadens avertit multam tur-
bam, dicens
Quoniam non sunt
:
dii,
qui manibus fiunt.
des hommes.
(cf.
xui, 50
;
XIV,
5,
18
;
xvii, 5 et
ss.,
13
;
comme
Astarté orientale,
xviii, 12
pensait déjà saint « Non hanc tenet et succincta est, le
et ss.), le fanatisme religieux qui la suscita direc-
Jérôme, in Ep. ad Eph.,
tement, mais l'amour du lucre, l'intérêt sordide (cf. XVI, 19 et ss.). Elle eut pour auteurs non pas les
venatricem, quae arcum sed illam multimammiam, quam Graecl tïoÀij(xacTYjv vocant, ut scilicet ex ipsa effigie mentirentur omnium eam bestiarum et viventiura esse matrem. » On la regardait donc comme la puissance productrice et nourricière de toute la nature. Sa statue était surmontée d'une couronne murale, et chacune de ses mains tenait une barre de métal. La partie inférieure du corps se terminait par un bloc grossier, recouvert d'animaux Qiios (vers. 25) et d'inscriptions symboliques. à savoir, les « artifices » (TE^vtratç) mentionnés à la fin du vers. 24. C'étaient vraisemblablement des « artifices nobiliores », des patrons. Le mot opifices (àpyottaç) désigne une autre catégorie d'artisans, les ouvriers proprement dits. Dans l'orfèvrerie, le même objet passe par des mains nombreuses (depuis le fondeur jusqu'au polisseur), avant d'être prêt à être mis Dixit. Le petit discours de Déméen vente. trius, vers. 25b-27, est remarquable en son genre. L'orfèvre parvint à remuer promptement, par ces quelques paroles, « deux des passions les plus puissantes de la multitude, l'amour du gain et le fanatisme religieux. » De plus, tout en songeant à défendre en premier lieu ses intérêts personnels, l'orateur se donnait la belle apparence de soutenir surtout ceux de la célèbre Il- commence Scitis quia. déesse d'Éphèse. par un appel à l'expérience quotidienne de ses auditeurs: Vous savez quel profit {acquisitio, EjTiopta) nous tirons de notre travail. Et voici qu'ils étaient précisément menacés de ce côté, Et videtis quia... do la façon la plus grave. (vers. 26). Autre appel à leur expérience, mais dans un sens tout opposé. Ils avalent certainement remarqué ce qui se passait depuife quelque temps ix Éphèse et dans toute la région. Déjà leur commerce était en souffrance, et des jours plus mauvais encore ne manqueraient pas d'arriver, si l'on ne prenait des mesures énergiques pfnir remédier au mal. Comp. le vers. 27».
mais
Juifs,
—
païens.
les
Comme saint
d'ordinaire ,
Luc nous présente d'abord joua le
celui
qui
lôle prin-
:
Demetrius,..,
argentarius...
— Fa-
ciens œdes.
G'est-
à-dire
,
.
.
des édicules
en argent, qui représentaient ou le temple dont il sera parlé plus loin (cf. vers. 27'>), ou le sanctuaire propre-
ment dit de ce même temple. Les étranemportaient gers ces objets par dé-
votion, et leur réservaient des places d'honneur dans leurs maisons. Com-
me
racontent plusieurs anciens le
auteurs, on les portait aussi sur sol en
La Diane
d'Éphese.
guise de préservatifs. 'Croyez
Ammlen
Marceliin, xxii, 13
;
Denysd'Halic.i, 22; Diodore de Sic, xx, 14. De nombreux ouvriers étaient employé» à ce travail et y trouvaient
—
praetttabat... non modicum... leur bénéflcfc IHartie, 'ApTEixiSo;. OA\(i Diarjc ou Artémis d'Kj'hè«e n'avait do commun que le nom avec la :
grcwjne, sœur d'Apollon. Par la forme do ses htatufs, par Hf>n culte et ses attrirapprochait plutôt de l'antique bau, elle
cél^;bre déesse
m
:
—
cipal dans cette affaire
praefat.
:
—
—
.
.
—
—
Voyez
10 et les notes. pas sans motif que Démétrius poussait
J'rne totiuji Asise.
Ce n'était, sou cri d'alarme. Ou
lit
le vers.
toute sa haine et son
ACT. XrX, 27-31.
Et
n'y a pas Beulement péril pour nous que notre iiidu^-tiie ne tombe en discrédit, mais le temple même de la grande Diane ne sera tenu pour rien, et la majesté de celle que toute l'Asie et tout l'univers honorent commencera à 27.
il
757
27. Non solum autera hœc p'-rif^litabitur nobis pars in redart,Mitionerij venire
sed et mapn;e Dianse templum in nihilura reputabitur, sed et destrui incipiet majestas ejus, quam tota Atia et orbi.s colit.
s'anéantir.
2^. Ayant entendu ces [«rôles, ils furent remplis de colère, et Ua s'écrièrent: Grande est la Diane des Éphésiens. 29. La ville fut remplie de confusion et d'un commun accord ils se précipitèrent au théâtre, entraînant Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de Paul.
28. His auditis, repleti sunt ira. et exclamaverunt dicentes Magna Diana
30. Paul voulait se montrer au peuple; les disciples ne le permirent pas.
30. Paulo autem volente intrare populum, non permiserunt discipuli.
;
mais
31.;.Quelque8-uns
même
—
la
avertit.
:
—
Cf. XVII, 29;
Cor. vin, 4: x, 2o, etc.
I
iolum auUm...
—
Son
(vers. il). L'orateur revient sur
ce pf)int, qui était pour lui
le
principal.
—
Pan,
TO (xipo;. Notre part dans les profits; ou bien, In redargutionem venire : n<jtre métier. tomber en discrédit, être décrié. 8«d et
—
—
maijnee... Janqu'lci, Démétrius a parlé
comme
un marchand Jaluux de ce qui peut nuire à son commère*. En terminant pon allocution. Il prend le<t
<lc
airs d'un
Imnimc
piotix et droit, qui retinute
voir amoindrir le culte de ta divinité favo-
rite,
li'épithète iieyâ/T,.-, (grande, e^t
souvent
appliquée h la Diane d'Épluse dans l<>s in.«çripTemplum. Ce temple était tloiis anciennes. Don setili-ment le plus bel onement do la cité, mai» l'une des sept merveilles du monde. D«« exploration» riV-ontis, faites sur les lieux mêmes ( voyei J.-T. Wool. Dia-orerien nt EphesuM Londn-s, 1H77), attoxunt sa splendeur extraordinaire. Toute l'Asie pn)c«»ti«ulalre avait K«néreat«enjoni cnntribué h sa conntrucllon. 8es proportion* étalent conMidérab'cs, et «es cent Tin^t colonnes en marbre de Panw produicalent un merveilleux efTet. Son style conNtIlua une épo<|00 dans l'art (rrr»r, car c'est là que le (rlorlenx ordre ionique arriva p<»nr la première fols à ta perfection. Ses r1cheM«« étaient Immense* {AU. arrhhtl.. pi. cxv, flir. •, 7, 14 K In nihVum.^ gort Inévitable pour cette merveille, si l'on se mettait à croire que la * grande décMe • en l'honneur de la'iuellc il avait été ronatralt n'était I^ftlrui irtripirt... Dans le qu'un vain nom. grec ordinaire Sa (rrandeor sera d<''tnilte. D'après Bile Mrs dépoté» quelquoN ancleiH manuorlta dv frandéur.
—
,
—
—
:
:
M
;
des asiarques,
dénomination Pau^us hie. Il y a deux aoristes dans le ayant persuadé, il a détourné (du culte grec de Diane, et par consériuent de l'achat des édiculcs fabriqués en son honneur). Diem» quoniam non... Excellent résumé de la prédication de saint Paul en ce qui concernait l'idolâtrie. mépris dans
Suadens
:
Ephetiiorum! 29. Et impleta est civitas confusinne et im{>etum fecerunt uno animo in tlicatrum, raf>to Gaio et .Aristarcho, Macedonibus, coraitibus Pauli.
Quidam autem
31.
in
de Asite princi-
et
—
28-34. L'émeule. Rfpleti nint ira. T^ for« étant devenus pleins de colère, » signiflc que l'indignation des auditeurs allait ionJours crui.*-sant, tandis qu'ils écoutaient le* argumenta de Démétrius. Kxelamatrru»l : Mngna... C'était li tout ensemble un vivat en l'honneur de la déesse, et une ardente protestation contre ses ennemis. hnpUta... eir^taa... (vers. 39). Car tous ces artisans surexcités ne tardèrent pas à se répandre à travers la ville, qui prit fait et cause iioiir la déewie. Impetum... in theatrum. Le tbéAtre d'Kphèse, dont les mines subsUtent encore sur le vemanl du mont Priun, était l'un des plus vastes du nwiMle. D'après les anciennes InMrriptions, c'était le Usa des assemblées publiques, et II {«cuvait contenir vingt-cinq mille ou même trente mille s|<riateurs. On le reKardalt comme une sorte de snccuTMile du temple d'Artéuils; Il n'e«t donc pas
mule du grec,
—
.
.
.
—
étonnant que la foule se s<ilt port* Rapto Caio ft... C'est de Paul !.. émeiitlers auraient voulu se saUir; io< \o trouvant pas chex lui, ils mirent la n-fi'n «tît -!fnx tu de ses compagnons, et Ils le* .e théâtre. Nous ne savons pas » avnlt-ni njoltii «Jiint précise Oalus et A ver». 30 > Citait an Paufo... Paul. '
—
désir
ai: *••
trè«
Ail -
diKlie de cette »;»it
harangiiet
iNiiivi.lr
rendre
.•
'
..•
létnolL'ti.itf.
Il .
.lii.;-
&
f
i.or.
.»
(
i.ri^:
Trait prn-
!•
e»
mva elle;
di«e4;>«<fl. cmlgr^ant 4 pl»-cr* par ne fût ml* Quidam... de... ifrimeicette foule furleu*r. P»bu» (ver*. Si). I>ans le grre qarlquos un» •!<« aalaniue* ( aitap'/'ùv ). On appelait ainsi de*
inal^
tion
t
j
txin drtdt qi
1
.
-,
m
:-
:
''!•"•
perc<><
et
••-
>
riiii-
tr6i
Impnrtanu,
d4iot le*
foncUoos
surtout t prédderso cnlte de tumoê reur d.ins la prnrlnce d'Atle. eooiiM
aussi aux |rtix publics Instltné* en rh<<t near
souverain. >lllc*
de
U
Ils <^ratent
province;
élus p.ir d«* II*
n'araleot
déi^tt^
d«
àf
doM ttmè»
ACT. XIX, 32-35.
758
pibus, qui erant amici ejus, miserunt ad eum rogantes ne se daret in theatnim.
qui étaient ses amis, envoyèrent vers pour le prier de ne pas se présenter
lui,
,
32. Alii autera aliud clamabant erat enim ecclesia confusa, et plures nesciebant qiia ex causa convenissent. ;
33. De turba autem detraxerunt Alexandrum, propellentibus eum Judaeis
;
Alexander autera manu silentio postulato, volebat reddere rationem populo.
au théâtre. 32. Cependant les uns criaient une chose, les autres une autre car l'assem;
blée était confuse, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils s'étaient réunis. 33. On tit sortir de la foule Alexandre, que les Juifs poussaient en avant. Cet Alexandre, ayant demandé le silence avec la main, voulait s'expliquer devant le
cognoverunt Judseum vox facta una est omnium, quasi Magna per horas duas clamantium Diana Ephesiorum
Quem
34. esse,
ut
:
!
Et eum sedasset scriba turbas,
35.
avec les officiers municipaux d'Éphèse. notes du vers. 35. Ils sont fréquemment nommés sur les inscriptions et sur les monnaies. Leur mention par saint Luc est encore
eurent reconnu d'une seule voix, crièrent pendant près de deux heures : Grande est la Diane des Éphésiens! 35. Lorsque le scribe eut apaisé la
Mais dès
qu'ils
qu'il était Juif, tous,
commun
ils
Voyez
de
les
peuple. 34.
obligèrent de sortir. Peut-être est -il
mieux
xateêiêaavec quelques manuscrits (jav, ils contraignirent de descendre. La valire
riante
:
(Tuveêtêa<7av, ils instruisirent, donne difficilement un sens intelligible. Propellentibus... Le rôle de cet Alexandre demeure Indécis dans la narration. D'après divers Interprètes, c'était un Juif converti au christianisme, et ses anciens coreligionnaires , par
—
de vengeance, l'auraient poussé en avant pour qu'il devînt la victime de la fureur populaire. Suivant les autres,
esprit
un membre important de la communauté Israélite d'Éphèse et comme les païens confondaient alors asfez souvent les chrétiens et les Juifs, ceuxc'était
,
Monnaie portant
nom
le
d'un asiarque.
désiraient qu'il défendit leur cause , en attestant que les deux religions étaient entièrement distinctes l'une de l'autre. Ce sentiment est le plus probable, d'après ci
nn remarquable exemple de son exactitude hist<^jrlque. Il y avait des magistrats analogues dans quelques autres provinces de l'Asie Mineure les galatarquee en Galatie les syriarques en Syrie, les pamphyliarques en Phamphylie.elc. Amici ejus. Ce trait n'a pas lieu de surprendre, quand on ficnse au long séjour de saint Paul à Épbèse.et h ses éminentes qualités naturelles. Uiserunt... rogantes... Les envoyés des aslarques parvinrent donc à rejoindre l'apôtre, qui dut être touché d'une telle démarche, et qui comprit qu'il devait écouter soit les disciples, Boit ses illustres amis. Cependant l'émeute suiTait son cours, et le narrateur continue d'en donn»^;r une de9f;riptlon très vivante alii... :
,
—
—
—
:
aliud^.; erat enim... (vers. 32). Dans le grec, r\ i/.%yrfai'x avec l'article Plul'assemblée, ren (ot 7ï>.£Îû'j;, la plu^jart) nesciehant...: ainsi
—
:
qu'il arrive toujours
en pareil cas. Dans
la clr-
présente, le» crUi de la foule n'indiquaient ni le véritable motif ni le but réel de Dttraxerunt ("vers. 33). La Vulgate l'émoute. c^>n>»tanc€
—
luit la leçon
du grec ordinaire
:
Trpoeêîêaaav,
—
Manu silentio... Comp. xii, 17 et Reddere rationem... Le verbe àitoXoyeïaQai signifie plutôt faire une apologie (en faveur des Juifs). Ut cognoverunt... (verset 34) par sa physionomie, son costume, etc. Vox... una... omvium. Ce redoublement du tumulte à l'aspect d'un Juif montre à quel point le
contexte.
XIII,
16.
—
:
—
—
:
la race entière était alors
Cf. xviii, 17.
—
impopulaire à Éphèse.
Per horas duas. Les réunions de
ce genre se conduisent presque toujours comme des enfants, ou comme des insensés. Par leurs cris prolongés, les Éphésiens voulaient affirmer
énergiquement
—
35-40.
les droits
de leur déesse.
Le grammate calme habilement l'émeute.
Cum... scriba. Le nom grec de ce magl.'^tiat Les fonctions du grammate étaient aussi Importantes qu'honorables dans le» villes de l'Asie proconHulaIre. Non seulement il était chargé de la rédaction et de la préservation des actes publics, mais 11 prenait part au recrutcment de l'assemblée qui dirigeait les affaire» était ypa|X[J.aT£'Jç,
AcT.
XIX, 36-39.
Habitants d'Éphèse, quel qui ignore que la ville d'Éphése est vouée au culte de la grande Diane, fille de Jupiter? 36. Puis donc qu'on ne peut le contester, vous devez demeurer calmes, et ne rien faire inconsidérément. 37. Car vous avez amené ces iiommes, qui ne sont ni des sacrilèges, ni des blasphémateurs de votre déesse. 38. Que si Démétrius, et les artisans qui sont avec lui, ont à se plaindre de quelqu'un, des audiences publiques se tiennent, et il y a des proconsuls qu'ils s'assignent les uns les autres. 39. Mais si vous avez une autre affaire à proposer, on pourra en décider dans une assemblée légitime.
foule, il dit est celui des
:
hommes
:
de la cité, à la préparation et à la rédaction dea décréta, etc. A l'époque romaine, " 11 était en réalité le chef de la ville. » Comme le» asiarquefl, les grranimates sont sonvcnt cités sur les
A
—
moDumentij anciens. sa vulx un peu de calme
Sedass't...
turbas.
pnxlaliilt, et
se
11
parvint à se faire écouter. Son discours n'est pa^ moins remarquable que celui de Démétrius. Le grammate parle en mai?l>>trat i-age et expétour ix tour 11 tlatte, il tranquillise, rimenté iniimlde. Quatre i>ensée8 princiil 11 raisonne, la conduite des Ephéiiiens matique de pales dignité, puisque personne ne conteste la gr.indeur de leur déesse et l'importance de son culte, :
:
759
* ^ Viri Ephesii, q r r niiqui nesciat Eph .in cultricem esse magna: DidiKt;, Jovit>qu<} prolis? 36. Cum ergo his contradici no;» pofwit, oportet vos sedatos esse, et nihil temere agere. -•, 37. Add'ixistis enim ea neque sacrilèges, neque
dixit
:
num
i
i
deam
,
vestrara.
38. (Juod si Demetrius, et qui cum eo sunt artifices, habent adversus aliquem causam, conventus foreuses aguntur, et proconsules sunt accusent invicem. :
altorius rei qnjpH-
autem
39. Si quid tis, in
légitima ecclet>ia poterit absohi.
nt par BignlQe plutôt à la hâte, prémira.» a conséquent, & la légère. ( vers. 37 ). Cette violation de la Uberté individuelle pouvait avoir de graves conséquences. Hominea iato$. Gaius et Arlstarque, d'aprèa le •.epoTv Sacrilegot. Dans le grec vers. 29. :
;
—
-
—
—
:
du temple. Le trésor du temple d'Épbësc éuit Immensément riche et pouvait fort bien tenter les malfaiteurs. — Stquf NosphemuntfM... (au lieu de < deam vestram >, Irt Ào*^;, volears
notre déeeae). (>a plus anciens manuscrits ont voit par ce trait que saint Paul et ses amk n'avalent pas atta'jué de front et dlrertemenl le culte spécial do Diane. Ils auraient craint de :
vers. 36" -38: elle est InJuntlUable, puis-
n'ont rien de sérieux à alléguer contre ceux qu'Us accusent, ver». 37 leur qu'ils
;
soulèvement séditieux est tout à
fait inu-
puls<iu'ilB ont des movens légaux de défendre Ifurs intérêts, s'ils peuvent prouver qu'il» ont été lé«és. veri*. 88-39: enfin, leur façon d'agir est imprudente et dangereuse, car de tels rassemblement!" tumultueux ne peuvent qu'exclt«'r le niéconuntenient de l'autorité suprême, verset 40. — C^iJ»... e$t /iom<num...f Concession habile faite à la vanllc^ p'puiair»»; d'ailtile,
leurs,
le
fait
était
ni
c-
—
L*
le
vers.
î7«>.
>
:
vé* sur des InscHplIons très
:itirl<nnr«.
Corop.
A*>ab., v, ï. 6; F. Vlgounnix, *. e.. et iw. Ulen ne paraissait jHtlt au servie*»
Xénophon. p.
3(»2
—
Jo>i$qur priflit. l^ mot irrec ?'.or?T'<0; a un autre sens, et slgnl tombé de Jupiter. On croyait, fie littéralement en effet, que la statue en b»»i8 noir qu'on vénéntlt dani le «anrtualre du temple et ilont la c«lnture, les pliils, etc. éulent eoaverts d'iMcrlplinns mystiques, était toml>ée direrteintat romme le pilladlur.i d" Itorne. du riel Hihil umere^. (vcn. I«). L'adjectif rf-oncté;
d'ane
gr»n«le déeaae.
si
:
.
Diane sur
«Ip
OM
moona*»
«1
f
'
.
-"
vrai.
Le K'rec emploie une expression remarquable, vt»i)X0^O' Iwilaycuse du lenipl»-). que la ville (.1 la lettre d'î^ph*T«e éuit fl<rc de porter, «t qu'on a retrouVoyez
t«mt>l(
—
-'
nuire à la cause chréti^r'
blesMftoi pr<^)ugés latent convertir. au ver». t4*, le root
••• "
i*ir.
'.
qui faisaient cause
—
i»r
r
^
•
t.«
nu*.
—
Cutisam Viyov ooe acrti«»tlon t ConventuM forfnm». Le grro a i^opalot s.-cnt. «Tw^o^oi; c.-àd'audience nu selon U'aatn<« aT< '• nuance f«»rt bim rendue i«r U \ -iréunions do tribunal. — /Vooow#v'fi TOt>. Il n'y avait qu'un proeonsol 4 la f nls éasa ohaqiM province: le pluriel eat dose r»n«rtq«e •B «H «admit Huas avoM 4m OHiftsirats •«• pf^MM, auxquels vous poarm vom adrMsvr. «Mtd auUhi... (Tcrs. If I. C.*à-4.t 01 to«» :
,
•
,
.
:
:
—m
:
AcT. XIX, 40
760
Nam
et periclitamur argui sedihodiernfe, cum nullus obnoxius sit, de quo possimus reddere rationem, concursus istius. Et cum hsec dixisset, dimisit ecclesiam.
40.
tionis
—
XX,
4.
40. Car nous risquons d'être accusés de sédition pour ce qui s'est passé aujourd'hui, car nous n'avons aucune bonne raison à alléguer pour justifier cet attroupement. Quand il eut dit cela, il congédia
l'assemblée.
CHAPITRE XX 1. Postquara autem cessavit tumultus, vocatis Paulus discipulis et exhortatus eos, valedixit, et profectus est ut iret in
Macedoniam. 2. Cum autem perambulasset partes illas, et
exhortatus eos fuisset multo ser-
mone, venit ad Graeciam .3. ubi cum fecisset menses
très, factae
navigaturo in Syriam, habuitque consilium ut reverteretur per xMacedoniam. illi
insidiai a Judaeis
4. Comitatus est autem eum Sopater Pyrrhi Berœensis, Thessalonicensium
désirez traiter légalement quelque autre point. In légitima ecclesia. Par opposition à ras-
—
semblée très irrégulière, pour ne rien dire de Nam... plus, qui avait lieu en ce jour même. periclitamur... (vers. 40). L'orateur finit par une menace bien capable de faire réfléchir les plus Argui... Dans le grec ardents eux-mêmes. ("Nous courons risque d') être accusés de sédition Cum, nullus oben ce qui concerne ce jour. noxius... La traduction est un peu obscure. Il Puisqu'il n'existe aucun motif par faut lire lequel nous puissions rendre compte de ce conDimisit ecclesiam : en vertu de son cours.
—
—
;
et avoir exhorté les fidèles
:
—
:
—
autorité offlcielie. Ses arguments avaient porté, et la feule satififaite s'écoula paisiblement.
en de nom-
vint en Grèce. 3. Lorsqu'il y eut séjourné pendant trois mois, les Juifs lui tendirent des
breux discours,
;
sunt
1. Après que le tumulte eut cessé, Paul convoqua les disciples et les ayant exhortés, il leur dit adieu, et partit pour aller en Macédoine. 2. Après avoir parcouru ces contrées,
il
embûches au moment où
il allait s'embarquer pour la Syrie, et il résolut de retourner par la Macédoine. 4. Il fut accompagné par Sopater, /?/« de Pyrrhus, de Bérée, par Aristarque et
—
Vccatifi... première épître aux Corinthiens. Touchante réunion, dans laquelle Paul adressa ses dernières exhortations aux fidèles d'Éphèse.
—
In Macedoniam. Conformément au projet
qui a été mentionné plus haut, xix, 21. 2-6. Le voyage à travers la Macédoine et la Grèce, jusqu'à Troas. Partes illas. L'apôtre visita sans doute alors ses chères chrétientés de Philippes, de Bérée et de Thessalouique mais saint Luc glisse rapidement sur les faits. C'est en Macédoine et à cette époque que Paul écriAd vit sa seconde épître aux Corinthiens. Grseciam. Ici encore, nous sommes laissés dans rincertitude sur les lieux précis qui furent visités par saint Paui ; mais il paraît évident Corinthe. Menqu'il s'arrêta à Athènes ot ses très (vers. 3). Surtout à Corinthe. croit -on, et c'est de là qu'il écrivit sa lettre aux Romains. Factse... insiCf. Rom. XV, 2Ô; xvi, 1, 23. dise... Les Juifs eurent recours à leur tactique criminelle pour éloigner de force celui qui faisait dans leurs rangs tant de conquêtes. Cf. ix, 24; Navigaturo in... Ces mots supXIII, 50, etc. posent que saint Paul était, sinon déjà embarqué, du moins sur le point de le faire, lorsqu'il fut averti à temps du complot. Il est probable qu'on uvuit résolu de l'attaquer sur mer, pour Ut revertese défaire de lui plus aisément. retur per... Un prompt départ par la voie de terre réilui-alt à néant le projet de ses ennemip. Comitatus est.... (vers. 4). Le grec ordinaire jusqu'en Asie» ajoute, peut être h bon droit
—
;
—
—
î"»
Ç
—
Deuxième partie du voyage: retour à Antioche par la Macédoine, la Gr>ce, le littoral <Je l'Asie Mineure, Césarée et Jérusa-
IL
lem.
XX, 1-XXI,
16.
1» Kaint Paul , après avoir parcouru la Macédoine et la Grèce, vient jusqu'à ïroas. XXI, 1-6. C'est un long voyage qui est raconté brièvement en quelques lignes. Chap. XX. 1. Départ ponr la Macédoine. Po8lqixam... cessavit... Il était diffl ilc à l'ap^itre de demeurer à Éphèse après ce qui venait de se passer; d'ailleurs 11 y avait atteint ion bat, et H lui tardait de revoir les anciennes église» fondées antérieurement par lui. Durant son fléjour en Asie, il avait aussi composé la
—
—
—
—
—
—
:
XX,
ACT.
Secundus, de Thessalonique, par Gains, de Derbé, par Timotliée et par Tychique et Trophirae, qui étaient d'Asie. 5. Ceux-ci, ayant pris les devants, nous attendirent à Troas. 6. Pour nous, après les jours des azymes, nous nous embarquâmes à Pliilippes, et nous vînmes auprès d'eux en cinq jours à Troas, où nous demeurâmes
5-8.
761
vero Aristarclius, et Sectindus, et r;aiu8 Derbeus, et Timotheus, Asiani vero Tychicus et Trophiraus. 5. Ili cum praecessissent, suhtinuorunt nos Troade. 6. Nos vero navigavimiis. '^r diea azymorum, a Philippis, et veniunis ad eos Troadem in diebus quinque, ubi demorati sumus diebus septem. |
sept jours.
Le premier jour de
7.
la semaine, nous étions réunis pour rompre
comme
pain, Paul, qui devait partir le lendemain, s'entretenait avec les disciples, et le
prolongea son discours jusqu'au milieu de la nuit. 8. Or il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous étions il
7.
Una autem
seraus ad
sabbati,
cum
c<»nvenis-
frangendiim {tanem.
Paulus disputabat cum eis. prufecturus in crastinum, protraxilque sermonem usque in mediam noctem. 8. Erant autem lampadee copiosas cœnaculo ubi eramus congregati.
in
a.ssemblés.
D'après XXI, 29 , Trophime alla k Jérusalem avec Paul ; Aristarque l'accompagna Jusqu'à Soj^xtUr et son Borne môme, d'après xxvii, 2. père Pyrrhus nous sont pareillcni' ut inconnus. Sur Aristarque, Vi>ytz xix, 29. Sicun'iu$ n'apparaît f»as ailleurs. Gains est regardé par beaubaiiit
—
Coup d'interprètes comme entièrement distinct Tychicus du personnage raeniUinné xix, 29'».
—
et
Trophimus.
premier dans
Il
est quet^tion plusieurs fois
du
épUres de saint Paul (cf. Kph. VI, 21; Col. IV, 7; II Tim. iv, 12; Tit. ni, 12). Trnplilnie sera encore mentionné plus bas, xxi. 29, et II Tlm. IV, 20. On a conjecturé que ces sept coiupagnono d«.* l'apAtro étalent des déléKUés envoyés par les Églises pour porter à Jérus»leni
les
Paul. Cf. Tor. VIII, I
etc.
—
Huntlniurunt nos
(vers. 5).
Le
pronom
fait
veau récit
et
• noiis »
son
»«.,
apparition
d'où
;
..sabbati. C.k-d.,
dimanche, que les chrétiens se mirent de bonne heure à fêter, en s^iuvenlr «le la résurrection de Notre -Seigneur. Cf. I Cor. xvi. 2; Apoc. I, 10. -- Ad /rnnjendum...: pour c« léle
brer le saint sacrifice de la niecse. ft communier au corps et au »;ing de Jé«us-Chri>l, Voy»»i
—
42 et le commentaire. F u'us riff/tt/cu L'emploi de ce verbe (?•.£/£> -to montre que, dans la circonstance présente, salut Paol ^ --'r. eut à résoudre des difficultés, dtii d I/antenr des Acte* n'avait pas encon l'existence d'une coniuninauté cbrétknn' an- ><u. II,
bat...
)
•
produit des quètou île xvi, 3; I Cor.
le
naint II
Una
présence du narrateur.
il
suit
do noudans le
qne saint
Luc te rctn)uva, h Philippcs le vers. 6), dans la ( comp. compagnie de son mattre, qui l'avait précédemment laissé dans cette ville, connu'' Il a eu- ilit Troailê. Surcrtr.plus haut.
—
voyez xvi, H et les nit»^. verFont dits axymnrum
ville,
—
t
set 0).
C- h- d., après
la I'd»iui',
entière de U écouUV. Voyei Matlh. XXVI, 17 et le commentaire. Dirbii» qtiinque. Tem|Mi r<Matlvenicnl long pour ce vovagr. Comp. XVI. 11, où la même iraver/^ n'nvaii dematidé que deux Jours. 2» Paul o|>ère un grand ralracle à Trou.
lorsque r«>ctaTe fèto fut
récit
Lampe
File avait él>
•nii<iii«^
•
.
allé dlr»cti»«»-ni
-l'i
tnpe anigir^vant
Cor. il, »>-^- i^". «pU*
par Paiôirr qui. d'après •
II
1
\.
ip. le <• de ee rendre en ..-..« I, II , In rminni/o 6<d«n*.^ tu^-^r Stnmtram (vers, notes. '
XX, 7
—
7-13. IJ. ,
Hi^iirrecJlon
plein
ue vie et
du Jeune Eutyrhu». 1^ de fraîcheur, atteste
la
.
—
.
.
,
,>
.
•-
tyhu
7Ô2
ACT.
XX,
9. Et un jeune homme nommé Eutyque, assis sur la fenêtre, s'endormit d'un profond sommeil pendant le long discours de Paul entraîné par le sommeil, il tomba du troisième étage en bas, et fut relevé mort. 10. Mais Paul, étant descendu auprès de lui, s'étendit sur lui, l'embrassa, et dit Ne vous troublez point, car son âme est en lui. 11. Puis étant remonté, il rompit le pain et mangea, parla encore beaucoup jusqu'au point du jour, et partit ainsi. 12. On ramena le jeune homme vivant, et ils ne furent pas médiocrement con-
9. Sedens autera quidam adolescens, nomine Eutychus, super fenestram, cum mergeretur somuo gravi, disputante diu Paulo, ductus somno cecidit de tertio cœnaculo deorsum, et sublatus est mor-
;
tuus.
Ad quem cum
10.
dixit
:
descendisset Pau-
eum
lus, incubuit super
complexus,
et
;
anima enim
Nolite turbari,
ipsius
:
in ipso est.
Ascendens
11.
panem
autem,
frangensque
gustans,
satisque allocutas usque in lucem, sic profectus est. 12. Adduxerunt autem puerum viventem, et consolati sunt non minime. et
9-14.
solés.
13.
Nos autem ascendentes navem
13. Pour nous, montant sur un vaisseau, nous fîmes voile vers Assos, où car il nous devions reprendre Paul
,
navigavimus in Asson, inde suscepturi Paulum sic enim disposuerat ipse per terram iter facturus. ;
14.
Cum autem
AssoD, assumpto
eo,
;
réglé, devant lui-même faire la route à pied. 14. Lorsqu'il nous eut rejoints à Assos,
convenisset nos in venimus Mitylenen.
Orient, les fenêtres ne sont le plus souvent que de simples ouvertures pratiquées dans la muraille, et à peine masquées par un simple treillis, Cum mergeretur... qui est d'ordinaire mobile. A la lettre dans le grec emporté par un somDisputante. Au lieu de diu, le meil profond.
le
releva.
Comp.
—
le
—
—
vers. 12*:
Ivcubuit super... Comme autrefois Élie et Elisée dans des circonstances analogues. Cf. III Reg. xvii, 21 et IV Reg. Complexus... Cette étreinte fut éviIV, 3t. demment accompagnée d'une ardente prière. Paul sentit bientôt que la vie était revenue dans Satisque allocutus... (vers. 11). Le l'enfant. verbe 6|j.t)>r,Ta; désigne une allocution familière, par opposition au discours solennel que Paul avait alors adressé à l'assemblée. 3' Saint Paul va de Troas à Milet. XX, 13-16. 13-14. Jusqu'à Mltylf.'ne. Nos... ascenden-
—
—
—
—
Le pronom représente saint Luc et les autres compagnons de l'apôtre, qui s'embarquèrent avant qu'il eût fait ses adieux aux tes...
de Troas, et firent voile pour A^^sos (in AsHon), ville de Mysle, située en face de l'île de Lesbos. Ipse per terram... Le narrateur ne nous dit pas, et il est Inutile de chercher, pour quel motif spécial saint Paul désira faire cette partie du voyage en suivant la voie de terre, tre-* probablement à pied. La distance qui sépare Troas d' \*vm était d'environ vingt rallies romalriH. - Mitylfven C vers. 14 j. C'était la caplUtle ae l'ile de Lc-bbos. Elle éta.'lt l>àtle sur la
beauté de
—
,
noui, lorsqu'on
la
du verset, que le voyage n'avait lieu que pendant le jour. On levait l'ancre le matin de bonne heure, et on faisait escale le soir. On suivait d'assez près les côtes, à la manière des Chium. Autre île célèbre navires de cabotage, de l'Archipel. D'après le texte (contra), saint Paul ne paraît pas y avoir abordé. Il dut passer la nuit à l'ancre, dans le détroit qui sépare Samum. L'île de Samos Chio du continent. est aussi très illustre dans l'histoire et la littérature. L'apôtre ne s'y arrêta pas; mais, comme le dit le grec ordinaire (a étant demeurés à Trogyle »), il alla passer la nuit à Trogyle, à l'extrémité du promontoire de Mycènes. Il est vrai que cette note est omise aussi par les plus anciens manuscrits grecs; mais elle est garantie par un si grand nombre d'autres témoins, que nous croyons quand même ù son Miletum. Ville bâtie sur la authenticité. côte de Carie. Après avoir joui autrefois d'une grande importance, elle se trouvait alors éclipsée par Éphèse, dont elle n'était distante que de neuf milles géographiques. « Les atterrissements du Méandre l'ont rejetée dans les terres », assez loin du rivage, et 11 est probable qu'il en
—
« adduxerunt... viventem. »
renommée pour
partie
—
:
prîmes et vînmes à Mitylène.
le
15-16. Jusqu'à Milet. Sequenti die. On voit par ce détail, répété deux fois dans la seconde
De tertio... Ce encore davantage. complète celui du vers. 8 et relève d'avance Sublatus ... morla grandeur du miracle. tuus. Rien de plus clair que ce texte qui réfute à lui seul ceux qui prétendent que le jeune homme n'était pas mort, mais seulement évadit
détail
nous
ses édifices.
:
grec
ainsi
côte orientale, et
—
—
l'avait
fidèles
était déjà ainsi à l'époque de saint Paul.
—
les vers.
36-38.
C.-à-d., passer
—
Comme le dit saint Luc, l'apôtre avait hâte d'arriver à Jérusalem, pour y célébrer la fête de la Pentecôte, et il craignait d'être retenu par ses chers Kphésiens ne qua mora... Des mots si posniMle... 11 ressort qu'il n'y avait pas de temps ft iierdre pour réaliser ce projet. s'y arrêter.
!
[
Comp.
Transnavigare... (vers. 16). devant le port d'Éphèse sans
:
,
ACT.
XX,
Faisant voile de là, nous arrile jour suivaut vis-à-vis de Chio; le lendemain nous abordâmes à Sitmos, et le jour suivant nous vînmes à Milet. 16. Car Paul avait résolu de passer Ephèse sans y aborder, pour ne pas se retarder eu Asie; il se hâtait afin de Célébrer, s'il était possible, le jour de la Pentecôte à Jérusalem, 17. Mais de Milet. envoyant à Ephèse, il convoqua les anciens de l'église. 18. Lorsqu'ils furent venus auprès de lui, et qu'ils furent ensemble, il leur Vous savez de quelle sorte je me dit suis conduit en tout temps avec vous, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, 19. servant le Seigneur avec toute humilité, dans les larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les • embûches des Juifs
15-19.
763
15. Et inde na\'igante':e venimus contra Chiuin e: imus Samura, et se^quenti die venimu.^
15.
vâmes
.
;
.
Miietum. 16. Proposuerat enim Paulus transnavigare Ephesura, ne qua mora illi fieret in Asia festinabat enim, si po:*ibile ;
diem Pentecostes facerct Jerosolymis. 17. A Mileto autem mittens Ephesum, vocavit majores natu ecclesiœ. 1>^. Qui cum venissent ad eum, et simul essent, dixit eis Vos scitis a prima die qua ingressus sum in Asiam, qualiter vobiscum per omne tempus fuerim sibi
esset, ut
:
:
,
19. serviens
Domino cum omni
huiui-
lacrymis, et tentationibus quse mihi acciderunt ex insidiis Judseorum litate, et
;
;
4° Discours de saint Paul aux chefs de l'église Ephèse. XX, 17-38. 17-18«. L'apAtre les mande à Milet. MUUns... Quoiciu'Il eût Jugé Impossible de 8'arrêtor à Ephèse, Paul ne voulut point passer si près de ses amis sans leur donner signe de vie c'est i>ourquoi il fit prier les principaux d'entre eux de venir le trouver Maiore» natu. Dans à Mili-f. TO'J; irpîTÔuTepo-j;. le grec Ils sont appelés èriTxôitoi au
d*
ment parfait dans l'exercice du niInSU-re évangélique, conformément à l'exemple de Paul et à la parole de Jéaus-Cbriat lul-mt^me, vers. SS-lf.
—
;
—
:
hjnonjmes à
étaient
^^^^^
Les deux exprc«jlonii
28.
vers.
l'origine
de rirlgiise, ainsi qu'il a été noté plus haut. Voyei xi, S'J et le commentaire. Saint Irénée, adv. Hier., m, U, H, raconte que ce ne furent i»a8 seulenu-ni prêtre» - évèques d'Epii«-»te les qui furent conv<»qué«, maU encore ceux dei» vlUe» v«)i.-in<-H ce qui s'accorde fort bien avec
Cbnpit
;
le v«M«. 26. 35.
\f,*>
Le discour» pnmoncf
|«ar
«oint l'aul
dans celte ciroonaUncc e«t le plu* paihéuque de tous ceux qui nous ont éU- conaenrés du graml «i»Alro. C*c*t un mot d'adieu el une éloM-ne
qui-nlo c'l'rL
la 10
même
in
de
rooomiuautiatloii*
H'uipa
un
puHli. raies
pr^u-ux n«um<''
:
accompli durant
ver». lij*-2l ff.-T*
;
f
Coup
qui attentent
«ton
luinlilèrt
à àphèM,
d'œli sur l'arciilr, et (Un* vaillant mlaaloDiuilr*,
lo
25 ; !• Annonce de graves périls pour d'kphite. cl prrManie prt^n» a<lreM«e à ie« ihef» do veiller «ur "Mo avec fldéliU, Ttr%nji i^-ài, i* KihuruuiuD à un déainiéic Mt ver». 22 léBlljk»
•
dan*
Il-
'
l.k
•
tout« partira d»-
;
qu'il a
leurs,
;
n'iaUT»-
;
apostolique de Paul. Quatre Coup d'irll sur le pa*ac ra|*Hrc rappelle c« Tio
—
prori. Voê «ift*. I. Ap|«l * la coi»ii*i-«^ai.<. l-r-i.
aï'
•»
\
1
'•'
aux Juif*
-i.
aux lu
«l
(iovAC'^citv)
iiA,
^
:
à
la
^
fjs
T«n. tO.
bunbl*
plaa dèrooé de* caclav». arracbén à I ap6ire par Ira infldéllUa d» qu'il
autalt voulu rnnaMrar «otlèrMDMK
cl «lu
on.
à J4Mto
— TVII—
« >». 4, «Ce f«art a'avairni t«a eoon «I* ••• vi>)i manqu<^ à Paal doraaC apoatoiique» ; nuto 11 fait Murtoui aUi
Cbrui
«v^...
Cf.
II
C*ir. Il,
i^ éprmvH
à»
M U
764
AcT.
quomodo
20.
XX,
nihil subtraxerim util in m,
quominus annuntiarem vobis,
et
docerem
vos publiée et per doraos,
in
21. testificans Judaeis atque gentilibus Deum pœnitentiam, et fidem in Do-
minum nostrum Jesum
Christum.
Et nunc ecce
alligatus ego Spiritu, in Jérusalem, quae in ea ventura
22.
vado
sint mihi ignorans
:
quod Spiritus sanctus
per omnes civitates raihi protestatur, dicens quoniam vincula et tribulationes Jerosolymis me manent. 23.
nisi
Sed
24.
nihil
horum
vereor, nec facio
animam meam
pretiosiorem quara me dummodo consuramem cursum meura,
et
,
ministerium verbi quod accepi a Dotestificari evangelium gratiae
mino Jesu, Dei.
Et nunc ecce ego scio quia amnon videbitis faciem meam, vos
25. plius
omnes per quos
gnum
transivi prsedicans
re-
Dei.
Quapropter contester vos hodier-
26.
na die, quia mundus sum a sanguine omnium.
20-26. 20. comment je ne vous ai rien caché de ce qui était utile, ne manquant pas de vous l'annoncer, et de vous instruire en public et dans les maisons, 21. prêchant aux Juifs et aux gentils la pénitence envers Dieu, et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. 22. Et maintenant voici que, lié par l'Esprit, je vais à Jérusalem, ignorant
ce qui doit m'y arriver; 23. si ce n'est que, dans toutes les villes, l'Esprit -Saint me fait connaître que des liens et des tribulations m'at-
tendent à Jérusalem. 24. Mais je ne crains rien de ces choses, et je n'estime pas ma vie plus précieuse que moi-même, pourvu que j'achève ma course et le ministère de la parole que j'ai reçu du Seigneur Jésus, pour rendre témoignage à l'évangile de la grâce de Dieu. 25. Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous parmi lesquels j'ai passé en prêchant le royaume de Dieu. 26. C'est pourquoi je vous atteste aujourd'hui que je suis pur du sang de tous.
—
endroit à celles qu'il avait subies à Éphèse. Voyez XIX, 33; Gai. v, 12; Phil. m, 2, etc. Publiée et per domos (vers. 20). Ces mots mettent au grand jour le zèle infatigable de à la prédication publique, 11 ajousaint Paul tait, sans craindre la fatigue, la prédication Pœnitentiam particulière de tous les Instants. et fidem... (vers. 21). C'étaient là les deux points essentiels de son enseignement. Voyez xiii, 23 Et nunc (vers. 22). et Bs.; xvii, 30-31, etc. Transition à la seconde partie du discours. Elle
à en faire le sacrifice. Consnmmem cursum... Le gi-ec ajoute avec joie. Joie toute sainte, produite par le sentiment du devoir accompli. Saint
servira aussi à introduire les deux autres parAlligatus. Ce ties. Comp. les vers. 25 et 32.
c-à-d., la bonne nouvelle qui c»mcernait la grâce offerte aux hommes pour arriver au salut. Hcio quia anipHus... (vers. 25), Saint Paul ne pouvait pas dire en termes plus catégoriques qu'il s'attendait à une mort prochaine. Telle était, à la suite des avertissements réitérés qu'il recevait de l'Esprit- Saint (comp. le vers. 23 ) , son Intime C(mvlction. Mais c'est de lui-môme qu'il tirait cette conclusion qui, heureusement pour l'Église, ne se réalisa que plus tard. Il est probable, en effet, qu'après sa longue captivité de Rome, il revint h Ephèse et (ju'll eut la Joie de revoir plusieurs do ceux auxquels 11 avait tenu ce langage. Comp. Phllcm. 22, où 11 exprime, vers la fin de son emprisonnement à Rr)me, l'eppoir d'aller bientôt à Colosses; or il était difficile qu'il allât dans cette ville sans passer aussi par Éjjhèse. Voyez également I Tlm.
—
:
—
—
—
verbe marque l'impulsion en quelque sorte irré-
que ressentait l'apôtre. Les Interprètes se jtartagent au sujet du sens à donner au mot spiritu : suivant les uns, l'esprit de saint Paul lui-même; selon les autres, l'Esprit- Saint. Nous sistible
—
Quae in ea... préférons le sewnd sentiment. ignorann. Sa'nt Paul n'avait donc pas reçu de révélations détaillées fcur son procliain avenir mai» le divin Esprit lui ré; était nettement et fréquemment (per omnes civitates, vers. 23) qu'il aurait bientôt à subir h Jérusalem l'emprlsonnenif^nt et la souffrance morale (vincula et...). Cf. XXI, 4, 11, etc. Sed vihll horum... (ver». Î4). I>an8 le grec Je ne tiens compte de rien. C.-a-d. Peu m'importe tout cela. La grande âme de falnt Paul est tout entière dan» ces Nec facio... pretUjsiorem... Petite vamots. riante dans le grec Je ne regarde pas ma vie comme précieuae pour moL C.-à-d„ Je suis prCt ;
—
:
:
—
:
:
Paul aimait à comparer
une course.
la vie des chrétiens
à
Cf. xiii, 25»; I Cor. ix, 24; Gai. ii,
—
Et ministerium. Le mot verhi n'a 2, etc. rien qui lui corresponde dans le texte original.
—
Quod accepi... Dès le moment de sa conversion, Jésus lui avait confié ce ministère sacré, qui consistait à rendre témoignage à l'évangile : Remarquez
testiflcari...
l'expression
evangelium
gratiae...;
—
—
ni, 14 iv, 13 II Tlm. i, 18 3 iv, 13, 20. Quapropter (vers. 26) puisque c'était, dans la pensée de l'apôtre, la dernière occasion qu'il I,
;
;
;
;
:
•
'
i
I
766
AcT.
XX,
27. Non enim siibterfugi quominus anDuntiarem omne consilium Dei vobis.
28. Attendite vobis, et uni verso gregi in quo vos Spiritus sanctus posuit episcopos, regere ecclesiam Dei, quam acquisivit sanguine suo.
27-32. 27. Car je n'ai rien négligé pour voua annoncer tout le conseil de Dieu. 28. Prenez garde à vous-mêmes et à ,
tout le troupeau sur lequel l'Esprit-Saint
vous a établis évêques, pour gouverner l'église de Dieu, qu'il a acquise par son sang.
29.
Ego
scio
quoniam intrabunt post
discessionem meam lupi rapaces in vos, non parcentes gregi 30. et ex vobis ipsis exurgent viri loquentes perversa, ut abducant discipulos ;
post
se.
31.
Propter quod vigilate, memoria
retinentes quoniam per triennium nocte et die non cessa vi, cum lacrymis mo-
nens unumquemque vestrum. 32. Et nunc commendo vos Deo, et verbo gratiae ipsius, qui potens est aediiicare, et dare hereditatem in sanctificatis omnibus.
29. Je sais qu'après mon départ il entrera parmi vous des loups ravisseurs, qui n'épargneront point le troupeau 30. et du milieu de vous-mêmes s'élèveront des hommes qui tiendront un langage pervers, pour attirer les disciples après eux. 31. C'est pourquoi veillez, vous souvenant que, durant trois ans, je n'ai pas cessé nuit et jour d'avertir avec larmes chacun de vous. ;
32.
Et maintenant je vous recom-
mande à à
Dieu, et à la parole de sa grâce,
lui qui peut
achever l'édifice et donner un héritage avec tous ceux qui ont ,
été sanctifiés.
— —
avait de parler à ses
chers Éphésiens. Convous prends à témoins; ou
raison particulière qu'ils auront de veiller sur leur Église. Discessionem... ne désigne pas
bien, je vous atteste solennellement. Quia mundus... Paul, ayant conscience d'avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour procurer le salut étemel aux habitants d'Éphèse et de toute la région, n'aura aucune responsabilité
nécessairement la mort de l'apôtre, mais son départ. Lupi rapaces. Encore la continuation de la métaphore du troupeau. Cf. Luc. x, 3 Joan. X, 12, etc. Paul fait allusion ici, comme l'indique le vers. 30, à des docteurs pervers; plus spécialement, ainsi qu'il ressort de plusieurs de ses épîtres (cf. II Cor. xi, 13-15; Gai. i, 7 et 68.; V, 1 et es.; I Tim. i, 19, etc.), aux Judaisants et aux gnostiques, qui firent tant de ravages dans la primitive Église. Ex vobis ipsis... (vers. 30). Trait spécialement douloureux. Les ennemis dont il vient d'être parlé arriveront du dehors ceux-ci du dedans même des églises d'Asie. Ut abducant... Détachant les disciples de la vraie foi les entraînant hors de l'unique bercail. Cf. II Tim. iv, 10, etc. Propter quod... (vers. 31). Conséquence naturelle de ces avertissements. La première qualité d'un berger fidèle
testor vos. C.-à-d., je
devant Dieu, s'ils viennent à se perdre. Pour l'expression, voyez xviir, 6 et le commentaire. JS'on. enim... (vers. 27). Preuve de l'assertion qui précède. Saint Paul a n'avait pas caché sa
—
—
lumière sous le boisseau ». Consilium Dei. Le plan divin relatif à la rédemption de l'humanité; c.-à-d., a ce qu'il
demande
que Dieu d'eux. »
offre
—
aux hommes,
et ce
Attendite... L'apôtre
complète sa prédication par quelques recommandations pressantes, vers. 28-31. VoMs. Les pasteurs de l'église d'Éphèse devaient mettre au premier rang de leurs préoccupations le soin de leur sanctification personnelle." Dniverso gregi. L'image employée h plusieurs reprises par Jésus lui-même pour désigner son Église. Cf. Joan. x, 1 et 88.; XXI, 15-17. Vos Spiritus... posuit... Leur ministère avait donc une origine toute céleste, et il y avait en cela pour eux une raison ^spéciale de s'en bien acquitter. Il est possible qu'ils eussent été élus, comme Paul et Barnabe (cf. xiii, 2), sur une indication émanant directement de l'Esprit- Sain t.— Episcopos. Sur ce titre, voyez i, 20»» et les notes. Regere... Dans le grec pour paître l'Église...; ce qui c'intinue la métaphore. Quam... sanguine... Ces mots, rapprochés de ceux qui précèdent, contiennent une preuve très forte de la divinité de .Jé-sus-Cbrlst. Son Église est l'Église de Dieu bien plus, son sang est le sang de Dieu même. Ego scio... Cvers. 29). Saint Paul signale avec émotion aux prètres-évêqucs d'Éphèse une
—
—
—
—
:
—
;
—
—
—
;
—
;
—
,
,
— —
est une perpétuelle vigilance. Memoria retinentes... Saint Paul rend son exhortation plus pressante, en rappelant qu'il a lui-même long-
temps donné à Éphèse (per triennium : chiffre rond; voyez xix 8 10 et les notes) l'exemple ,
,
de cette vigilance infatigable. Cf. II Cor.
—
ii,
4;
Ctim lacrymis monens... Détail pathétique. Maint passage des éjtltre.s de saint Paul montre à quel point sa sym^jathie s'étendait au moindre des fidèles. Et 7iunc (vers. 32). Ici commence la péroraison très touchante du discours. Verbo gratiae... C.-à-d., aux promesses Infaillibles et Infiniment aimables du Seigneur. Qui potens... Dieu seul, en effet, pouvait contimdificare nuer de bâtir son Église, et donner un héritage étemel à ceux qui en étaient les membres. Cea deux images, emiiruntéceà la construction et à XI, 28-29; Gai. IV, 19; Col.
ii,
1, etc.
—
—
—
.
.
.
768
ACT.
XX, 33
33. Argentum, et aurum, aut vestera nullius concupivi, sicut 34. ipsi scitis qiioniam ad ea quas mihi opiis erant, et his qui mecum sunt, ;
rainistraverunt
manus
istae.
35. Omnia ostendi vobis, quoniam sic laborantes, oporler suscipere inlirmos, ac ireminisse veibi Domini Jesu, quoniam ipse dixit Beatius est magis dare quam accipere. :
—
XXI,
1.
33. Je n'ai convoité l'argent,
l'or,
et
vêtement de personne, comme 34. vous le savez vous-mêmes; car ces mains ont fourni ce qui nous était nécessaire, à moi et à ceux qui étaient avec moi. 35. Je vous ai montré en tout qu'en le
travaillant ainsi, il faut soutenir les faibles, et se souvenir de la parole du
Seigneur Jésus, qui a dit lui-même
:
Il
y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.
Et cum hrec
36.
bus
suis, oravit
dixisset, positis geni-
cum omnibus
illis.
37. Magnus autem fietus factus est omnium et procumbentes super collum ;
Pauli, osculabantur eum, 38. dolentes maxime in verbo quod dixerat, quoniam amplius faciem ejus non essent visuri. Et deducebant eum
36. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. 37. Tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, 38. affligés surtout de ce qu'il avait ne verraient plus son visage.
dit qu'ils
Et
conduisirent jusqu'au vaisseau.
ils le
ad navem.
CHAPITRE XXI 1. Cum autem factum esset ut navigaremus abstracti ab eis, recto cursu venimus Coum, et sequenti die'Rhodum, et inde Pataram ;
l'héritage, sont familières à saint Paul. Cf. Rom. XV, 20; l Cor. ni, 9 et viii, 1, 10; Gai. m, 8; In sanctiflcatis. Eph. 1, 14, 18; II, 11, etc. ArgenC. à-d., parmi les saints dans le ciel. tum et aurum... (vers. 33). Comme Samuel avant de quitter la judicature (cf. I Reg. xii, 2 et ss.), Paul rappelle son désintéressement apostolique. aime à revenir sur cette pensée dans ses Il
—
épltres;
Cor. iv, 12 et ix, 4; II Cor. xr, 7
cf. I
et XII, 14;
I
—
Thess.
ii,
9,
etc.
—
Aut
vesttm.
Dans l'Orient biblique, les vêtements constituent une partie notable de la richesse. Cf. II Reg.
—
Quoniam Matth. vi, 19 et s?. Non seulement saint Paul r.«vait pas convoité la fortune de ceux qu'il évangélisait, mais 11 s'était condamné à un rude labeur matériel, pour subvenir à ses besoins. V, 5; VII, 3;
ad
"a... (vers. 34).
Voyez
XVIII,
(vers. 35
choses
Je
;.
et les notes.
S*»
Il
vouh
—
Omnia ostendi... En toutes
vaut mieux traduire ai
montré
..
:
— Sunclpere (àvTi/.au.-
êv./iirOai, w^utenir, soulager). D'aprè? quelques
commentateurs,
dans le sens strict que des Infirmes, c.-ù-d. , des malades, des pauvres, etc., et la p; nsée serait qu'il faut travailler pour avoir le mojen de les tftcourir. La plupart des interi)rétes modernes l'apdtre parlerait
c'est ici
jurcaoeui ccd mots au figuré,
comme
désignant
1.
Nous nous embarquâme;!, après nous
être séparés d'eux, et nous
vînmes
droit
à Cos, et le jour suivant à Rhodes, et de là à Patara :
dans la foi (cf. Rom. xiv, 1 et xv, 1 ; Cor. IX, 22, etc.). Dans ce cas, l'apôtre voudrait dire Si les prédicateurs de l'évangile ne travaillaient pas et faisaient trop souvent appel les faibles
I
:
à la générosité des fidèles, les nouveaux convertis pourraient en être mai édiflés, et les regarder comme des hommes intéressés. Les deux interprétations sont bonnes; la première nous paraît êtie la meilleure, à cause de la citation Meminisse verbi... Admirable parole, qui suit. que Paul connaissait par la tradition. C'est la seule que nous trouvions consignée dans les écrits du Nouveau Testament et qui n'ait pas
—
été citée par les évangélistes.
ment, / Cor.
II
,
Le pape saint Apost, iv,
et les Constilut.
Clé3, 1,
y font aussi allusion. En dehors des écrits inspirés, l'antiquité ne signale qu'un nombre très restreint de paroles attribuées à Notrc-Seigntur .Jésus- Christ.
36-38. Les adieux. Scène très émouvante.
—
comme
ou le faisait pour prier avec plus d'humilité et de ferveur. Comp. XXI, 5, Fietus (vers. 37). D'après le grec, des pleurs à haute voix, des sanglots. 5« De Milet h Jérusalem. XXI, 1-16. 1-6. Par mer Jusqu'à Tyr. Chap. X.\'I. Abstracti fait image arrachés h grand'pelne. Positis genibus...
:
—
—
—
:
ACT. XXI, 2-. 2.
ayant trouvé un vaisseau qui
*»t
faisait
traversée
la
vers
la
2. et
Pliénicie,
cum
invenissemus navetu trane-
Ph
fretantera in
nous y montâmes et fîmes voile. 3. Quand no;:s fûmes en vue de l'île de Chypre, la laissant à gauche, nous naviguâmes vers la Syrie, et nous vînmes ;\ Tyr, où It vrisseau devait dé[>oser son chargement. 4. Y ayant troiivé des disciples, nous y demeurâmes sept jours; par l'EspritSainr, ils disaient à Paul de ne pas monter à Jérusalem. 5. Les sejft jours écoulés, nous par^ tîmes tous, avec leurs femmes et leurs enfants, nous conduisirent jusque hors de la ville, et nous ét.int mis à genoux sur le riv.ige, nous priâmes. tj. Apns nous être ilit adieu mutuellement, nous montâmes sur le vaisseau, et ils retournèrent chez eux. 7. pour nous, achevant notre navigation depuis Tyr, nous de>cendîrnea à
tnicen, ascendenlo na-
vigavimus. 3.
Cum
appariii-
'
relinquentes earn a vimus in Syriam, et venimus iyrum; enim navis expositura erat onu'^. ;
ibi
Inventis autem discipulis, Hi.i diebus sejitem qui Paulo bant per Spiritum ne ascenderet .ierot>o4.
mus
ibi
lymam. 5. Et
expietis diebus. profecti ibamus.
deducentibus nos omnibus curn et filiis usque foras civitatem genibus in littore, oraviraus. :
6.
Et
.
i
;
;
cum
valefecissemus
ascendimus navem
;
illi
'
•
invicera
dalent ù ^aint Paul de ne paa aller h Jérusalem: la révélation céleste leur avait fait •implemeol connaître les dangers que l'apAlre devait ooarir à Jérusalem, et c'est de leur proprv nMuvemcjii qu'Us le pressaient de demeurer aui>rè« d'eux pour y échapper. Poêili» grnilnu... (vem. »>. Comme à Mllet. Cf. xx, 36. 7-11. De Tyr k f^éttrée. SarioalionM
,
—
—
—
—
—
,
^Atl. gèi<gr., pi. xvii),
Tyrum. Quoique
-
encort' presque
entièrement païenne, cette ville powédaii une communauté cbréllcnue, fondée |ieii aprèa le martyre do t-aint Kllennf. Cf. xi, Paul l'avait il 19. l'eut -éiro déj^ vlHirécen allant d'AutliM-hc à JéruKilem , Idimétllatcrociit avant le concile. Cf. xv, j.
—
nariM fXftoaitura... I>*nù plu!>lcurH «•xéKétcii ont ooncli: que la dornl'Te partie du voya^f* par mer, do Tyr k Piolémalit ( rf. vem. 7*), eut llru »ur un UanMim>B autre vainacau. Ibi...
—
thl
(
vcn*.
4
).
L'a|>ôtre
,
CoMMaxT. -
VII.
\
»i»»mii T'inn
1>
a4<rra
aa»
ii>u««i-|i>«
était
^ûr iléHormaU li'arrlvor à Jérusalem à tcmpa pour la PcDtecAte. — Dicehanl ytr Hpiritum. C.-à-d. fXï vertu d'une révélation »|>é<'lalc. Cf. XX, 3S. Touicfola, ce n'eut pai an iknh de YY.sv<i'lC-8alnt que lea chréilcnt de Tyr rccommaii-
.
autem redieruni
7. Nos vero, navigatione expleta a Tyro, descendimus Ptolemaidam ; et sa-
—
Chypre
-
,.,
in sua.
Venimus Coum. La i)eiUe ile de C », biiuùe à rentrée de l'Arrhlpcl était renommée pour 868 vins, son temple d'Esculape et son école de médecine. Rhodum. La grande fie si célèbre, vers la p<dDte Biid-out-st de l'A.sIe Mineure. Pataram. Ville bâtie Kur la côte de Lycle, en fuce de RhiHles. Cum inveyiianemuB... ( verset J ). Paiara posaédait un iwrt a^m-z coQuldé' rable; Il n'est donc pas surpnnant que Paint Paul y ait trouvé an n>vire qui faisait voile directement pour la l'ht;Rrlinquennlcie et la Sjrle. tM... ad sinistram (vers. 3>. A l'Cbl par lonn/'ijucnl. Le lavlre ne travei>a donc pas le détrtdt situé entic la Phén'.cle et l'Ile de
—
7f.9
éjrpUta...
C.-àd.: «jaol
par mer. — Arco (cf. Jud. t. 31 >: Jean d'Acre. Fllr v« yaifc
T^
'
tait, '
dapvla Tyr. *'
Bi.
.
notk
lm|x>rtaOcc,
• i
AoT. XXI, 8-15.
770 lufatis fiatribus,
mausimus
die
una apud
illoa.
Alla autem die profecti, venimus
8.
et iiitrantes domum Philippi evangelistae, qui erat unus de septem,
Csesaream
;
maiibimus apud eum. 9.
Huic autem
eraiit
quatuor
filiae
vir-
gines, piophetantea. 10. Et ciim moraremur pev dies aliquot, supervenit quidam a Judiea propheta, nomine Agabus. 11. Is cum venisset ad nos, tulit zonam Pauli et alligans sibi pedes et manus, ViIlaec dicit Spiritus sanetus dixit rum ciijiis est -zona hsec, sic alligabunt in Jérusalem Judaei, et tradent in manus ;
:
:
;
;
prophétisaient. 10. Comme nous demeurions là pendant quelques jours, il arriva de Judée un prophète, nommé Agabus. 11. Étant venu auprès de nous, il prit la ceinture de Paul; et se liant les pieds Voici ce que dit et les mains, il dit L'homme à qui apparl'Esprit- Saint :
:
tient cette ceinture sera lié ainsi par les
Juifs à Jérusalem, et ils le livreront entre les mains des gentils.
geutiam. 12.
Ptolémâïs et ayant salué les frères , nous restâmes un jour auprès d'eux. 8. Le lendemain, étant partis, nous et entrant dans la vînmes à Césarée maison de Philippe l'évangéliste, qui était un des sept, nous demeurâmes chez lui. 9. Il avait quatre filles vierges, qui
Quod cum audissemus, rogabamus
nos, et qui loci iliius erant, ne ascenderet
JeroBoiymam.
12. Lorsque nous eûmes entendu cela, nous le priâmes, nous et ceux qui étaient de ce lieu-là, de ne pas monter à Jéru-
salem. 13.
Tune respondit Paulus,
et dixit
:
Quid facitis flentes, et atfligentes cor
meumV Ego enim
non solum
alligari,
sed et mori in Jérusalem paratus sura, propter nomen Domini Jesu, 14. Et cum ei suadere non possemus, Domini voluntas quievimus, dicentes :
13. Alors Paul répondit Que faitesvous, pleurant et affligeant mon cœur? Car je suis prêt, non seulement à être lié, mais aussi à mourir à Jérusalem, pour le nom du Seigneur Jésus. :
14.
comme
Et
le persuader,
nous dîmes
tiat.
:
nous ne pouvions pas nous n'insistâmes pas, et Que la volonté du Seigneur
soit faite.
15. Post dies autem istos prseparati, asceudebamus in Jérusalem.
15.
Après ces quelques jours, ayant nous montâmes à
fait nos préparatifs,
Jérn«alp.m.
—
Salutatis... Il y avait donc, une communauté chrétienne, que saint Venimus... Paui voulut saluer en passant. (vers, 8) en suivant désormais, ce semble, la voie de terre. 11 fallait un jour pour alier à pied de Pcolémaïs à Césarée la route contournait l'hile pi- d du Carniel (AU. géogr., pi. x). lipjA evangpAistse. Le diacre Philippe avait mé-
fée, sa voisine. là au«-«i,
—
:
;
—
par le zèle avec lequel avait p'èché la bonne nouvelle. Cf. vr, 7; vin,.5, 26-38. Il fut particulièrement heureux d'offrir l'hiiSpitallté à Paul et à ses compagnons. Qaaixwr flliie vlrgines (vers. 9). La manière dont le narrateur signale ce trait prouve que l'on tonait la virginité en haute estime dans rÉglIne primitive. Prophetantes. En récomI>cnse de leur piété généreuse, elles avaient reçu le don de prophétie. Agabus (vers. 10) ne diffère vraisemblablement pas du prophète qui avait annoncé autrefois la terrible famine du règne de Claude. Cf. xi, 28. Tulit zonam...; et alligaiin... (vers. 11). Action sj'mbollque, comme en faisaient quelquefois les anciens prophètes. Cf. III Reg. XXII, ll;Itt. xx, g; Jer. xiii, 6 et
rite ce titre d'évangéliste il
—
—
—
—
xix, 10-11, etc. Les ceintures des Orientaux sont d'ordinaire longues et larges {Atl. archéol., pi. II, fig. 10, etc.). Sic alligabunt... Les détails saint Paul de la prédiction sont très précis devait d'abord être arrêté par It^s Juifs, puis être livré par eux aux païens. Ce qui eut lieu en réalité. Comp. les vers. 27 et ss. Jit qui loci iliius... (vers. 12). Les chrétiens de Césarée unirent leurs instances ù celles des compagnon» Quid /acilis... (vers. la). de saint Paul. Petite allocution sublime dans sa 8inii)llcité, car on y voit aussi tout le grand cœur de l'apôtre. Non solum..., sed et... Cf. xx, 24. Paul ira droit devant lui, malgré tous les obstacles, sachant bien que Dieu ne lui envoyait pas ces avertissements pour l'arrêter, mais pour l'encourager. Q,aievimus (dans le sens de « tacuimus », vers. 14). Voyant que sa résolution était inébranlable et qu'elle lui était inspirée par Dieu lui-môme, ses amis craignirent de résister ù la volonté du ciel en le pressant davantage. Prseparati. 15-16. De Césarée à Jérusalem, ayant pi1» D'après une autre leçon du grec
—
:
—
—
—
—
—
:
congé.
—
Vénérant autem... (vers,
IG).
La
petite
Acr.
XXI. IG-20.
16. Quelques-uns des disciples de Céearée vinrent aussi avec nous, emmenant avec eux un certain Mnason, originaire
de nie de Chypre, ancien disciple, chez qui nous devions* lo^^er. 17. Quand nous fîiines arrivés à Jérusalem, les frères nous reçurent avec joie. 18. Le jour suivant Tau! se rendit avec nous chez Jacques, et tous les anciens h'y réunirent. 19. Après les avoir salués, il raconta en détail ce que I>ieu av;.it fait parmi les peiitil> par son ministère. 2(». Kt eux. lorsqu'ils l'iMirent entendu, glorihéreiit hien, et lui dirent: Tu vois, frère,
combien de mill.ers de Juifs sont
caravane se irnu^a donc gro^le au monx^nt du dépail Au Ueu de aihiucente» aecum ... le giec (Nous) condui.»unt auprès dit axt*c une naance d'nn €• rtain Mnaeon..., chez lequel nous pour:
rionf» loger. SI cette le<^n est autlieniigne, c'est sealetuent à Jérusalem qu'on alla cbez Mnaf^on. Cyrrium. Quelque originaire de llle do Chj|>ri\ 11 avait actuellement non dumicUe tem-
—
puraire ou habituel
^i
JéruB^ilem.
771
16. V'enerunt autem et ex discipuli^ a Cœsarea nobi-ciim ai! lucei rn ,
apud
quem
ho.'>pi[.ireuiur.
u
.^.
quemdam Cyprium, antiquum
discipu-
lum.
Et cum venissemus Jerobolymam,
17.
libenter excei>erunt nos fratre.^. 18. Sequenti autem die introibat Paulus nobiscum ad Jacobuin, omuesqut coHeoi sunt seniores. 19. Quos cum salutasset, nurrahat por
singula quœ Dcus lecisbet io geutibut per minisrerium ipsius. 20. At illi cum audissent, magnificabant Deum, di.xeruntqne ei \ id-s, f rater, quoi millia suut in Judiria, qui :
—
Ad Jatnbum. L'a|ùrre mineur, qui guuvernuli ai<-rs l'ÉglIiM» de Ji-runalem. Il n'ect p«s probable qu II y eût alors dans la métr<>|>ole d'autres membre! du collège ap(«ioliqi;e; car la narrateur, qui fat témoin oculaire de>« faits, n'aurait pas n<at<|ué Omne-iiue,., m, m,), de signaler leur i'rés«-nce. introifjat
..
(vers. 18).
Falnt Jacques
le
—
lea
(
JTtpot
7r>e«T<5
Tous
).
les
-s
•
de l'Église de Jérusalem. L'ei. :ic Cum Mu.uUi**ct... 4 n;rtout à fait xolennelle. M-l lit). D'après le grec, en leur d«>nnant le balM(>r de p;ilx, A la façon ohuntalr. Aarra'al fff^r êitiffula... Saint l'aul renda oimite en dMaU de ses travaux dans le m«>nde païen, et dm bénédiction» abondantes que Dieu avait ré|<«aklaçwfraiiauL. ( vrr». !«»•). dues sur eux.
—
SurTIoN IV. — A CésAnim,
XXVIII,
CAI-nVTTK DK .«AINT PAfL
r,A
a
l'Via
XXI,
Kuuk.
17
—
31.
remarquablM à tous les point* de vue; ifrmttMni dlgiieujcnt co bcjiu livre, l^e* délallM y «ont («'tlcullérement vivants et alMtndaiitit. le narrateur ayant presqae tout oout*:iiiplé de 8CS propre» yeux. Pag»*-
elles
4 I.
—
L'aiôiré f$t arrêté t!an$ la eour
du Umple. XXI, 1*
17- «0.
K)Vlt de l'accurll fait à saint Paul par les
XXI.
chrétictirt lie Jétuiuilein.
17 20*. Réœpili.n
ifinuM. Saint
17-S&.
Cum
frati rnelle.
venis-
Luc ne dit pus formellement m! ce PenucAto, comme saint P4Ul l'a ail
fut a>ant
la
iUn\Té (cf
XX. 16"): mal» lafAnnatlve est nu.raooinmc l<» prouvent l«w calculs
—
que
Pi'euve
all.r
jiar
mer de PaUra
jntim qu'il
sslenl Itrgenn-nt pour «•«
U
*
pasM> sous «"'j'-ur»
Tyr; mais
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rapides et
—
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Vii\
De lA Uur nvdns iMiverte 4 l'étrarU de I'mi (comp. I< s vers. Il ei t.
II.
p.
461
et
».
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actuel de* chefs
—
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d^lnil
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nous apprenti tnd» f^ eux !• ver». >ii*, la r» :
nnnibre d»* Jnif< (ta...; dans J» vrr»
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qui, de
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prem'er amirll, 'ail IniroAdiatmiteiit apré* l'arrivée t provonanl sans .loiuo don »inU ix-ntnnnels de l'ai'ôifv. I.a rfeeplloa ss^tunlt... dl« orflciillc eut lleti le kndeuialo rxrrp- runt
que
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fols
CI. IX. •«: XI. lu; xr, 4: xriii, »S.
ralt
auffl-
que slnt Paul venait à J4rasaleni depuis sa omvrnilon.
traver*<^«.
-
1-
le oefitn<
tr-l/.«*
•
»
<
le lécli iM-rmet d<> faire a.'tsfx cxaetenirnt, à partir «le xx. 6. I)«-puis le l>-nd main <lo l'oo tavc pMm>alo Jusqu'à la l'enteiAie, iciint Paul avait «huant lui qnarsnte-qnatro Jour»; or lérrivain sacré n'en nn-ntlonne cxpllcltemi-nl que tnnie et an. Il ne conipte p«.«. Il e*t vrai. Ins séjour- * Mlli't et A CiMaré.-. ni In temfis requis
\tm
conbsl
et
main», fut
pour
irè«
qu'on ne fit aocuoe objecuoo A 1* n:ai>ière d'agir de saint Paul. 2U^-'.'ft. l/embarras des principaux membres do la communauté, et rex|>édletit qu'Us ptoi-ofcèrent à Paul. — lKxf^runtqti».„ <»n sent vibnT un» très n^lie anxiété dans leur« pamie». <inl Liais mettent s en face de ce qui doit avoir ^té ^ tl'une de» plus grande» diffleultcv ' l><»ur les premier» chrétien» ». Kn n (ttire même dos chi»<«-». la ville d« J^ i<.tant qu'elle n'eut pa» été déirullr par aiisiii,
IcuMrni C4Tialne,
que
.
fut
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l'accueil
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A
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—
772
Acrr.
crediderunt
;
et
XXr, 21-25.
omnes îemulatores sunt
legis.
21. Audierunt antera de te, quia discessionem doceas a Moyse eoium qui per gentes sunt Judaeorum, dicens non debere eos circumcidere filios suos, neque Becundum consuetudinem ingredi. 22. Quid ergo est? Utique oportet conaudient enim te venire multitudineni ;
supervenisse. 23.
Hoc
ergo fac quod tibi diciraus. quatuor, votum habentes
Sunt rcbis super se
viri
et tous sont zélés devenus croyants pour la loi. 21. Or ils ont entendu dire de toi que tu enseignes aux Juifs qui sont parmi les gentils à se séparer de Moïse, disant qu'ils ne doivent pas circoncire leurs fils, ni vivre selon les coutumes. 22. Qu'y a-t-il donc à faire f Sans aucun doute, on se rassemblera en foule; car ils apprendront que tu es arrivé. 23. Fais donc ce que nous allons te dire. Nous avons quatre hommes qui ont fait un vœu 24. prends -les, purifie -toi avec eux, et supporte les frais pour qu'ils se fassent raser la tête et tous sauront que ce qu'ils ont entendu dire de toi est faux, et que toi aussi, tu te conduis en observateur de la loi. 25. Quant à ceux qui, parmi les gentils, sont devenus croyants, nous avons ;
;
;
24. his assumptis, sanctifica te cum illis, et impende in illis ut radant capita et scient omnes quia quae de te audierunt falsa sunt, sed ambulas et ipse custo;
diens legem. 25. De his autem qui crediderunt ex gentibus, nos scripsimus, jadicantes ut abstineant se ab idolis immolato, et sanguine, et sufîocato, et fornicatione.
;
décidé et écrit qu'ils devaient s'abstenir de ce qui a été immolé aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de la fornication.
jaloux); Z° vers. 21, leurs sentiments de défiance à l'égard de Paul, dont la conduite, en ce qui coiiceruait la loi, était d'ailleurs singulièrement exagérée, et môme calomniée, par le bruit public
(quia discessionem...) car non seulement saint Paul n'avait jamais obligé les chrétiens du judaïsme à abandonner leurs pratiques extérieure--, mais 11 avait lui-même très souvent conticiué de (-e conformer aux observances légales. mecundum consuetudinem Les coutumes en question étaient celles que prescrivait la loi de Quid ergo...? (vers. 22). On va passer Moïse. à la conclusion pratique Que faire en de telles ;
—
..
—
:
—
(ils étaient au nombre de sept ou de trente); 3° à offrir, le dernier jour, divers sacrifices; 40 à se faire raser la tête, pour terminer la cérémonie. Cf. Num. vi, 13-21. Lorsque les auteurs du vœu étaient pauvres et ne pouvaient faire eux - mêmes les frais des sacrifices prescrits, on regardait comme une oeuvre très méritoire
catlon
de leur venir en aide; bien plus, il était permis de s'associer à eux pour les rites qui s'accomplissaient en dernier lieu. Voyez Josèphe, Anl., XIX, 6, 1; Bell, jud., u, 15, 1. Le lecteur comprend maintenant la signification exacte des mots sunt nobis..., his assumptis... (ver». 24). consacre-toi
momenta-
En
effet, l'ex-
Utique... supervenisse. Les circonstances? manuscrits grecs les plus anciens ont ici un texte
Sanctifica
apprendront certainement que tu es venu. D'après le grec onliiialre, auquel s'est confonriée la Vulgate, la première des deux proi>ositlons parait signifier qu'un grand nombre de Juifs, coiivertis ou non au christianisme, allaient se réunir à Jérusalem h l'occasion de la Pentecôte. En tout cas, les chefs de l'Église voulaient diio à saint Paul que des faits très graves pouvaient avoir lieu, lorsqu'on apprendrait son
pédient proposé démontrerait d'une manière publique, péremptoire, que Paul étant toujours un observateur fidèle de la loi, même sur des points de pure dévotion, il ne pouvait avoir parlé contre De his autem... elle, ainsi qu'on le prétendait. (vers. 25). Tout en recommandant à Paul, qui était Juif de naissance, les pratiques qui viennent (l'être décrites, les « anciens >^ ne mamjuent pas d'afllrmer la liberté entière des convertis du paganisme, à part les quelques exceptions qu'avait autrefois décrétées le concile (cf. xv, 23 et ss.). Judlcantes ut... Le grec ordinaire est plus Jugeant qu'Us n'observeront rien de explicite tel (c.-li-d., aucune des observances mrtsaïques proi)renu;nt dlton), si ce n'est de s'abstenir... Plusieurs des meilleurs manuscrits et le syriaque ont la mfimo leçon que la Vulgate. 2« Émeute diins le temple et arrestation de saint Paul. XXI, 26-40. 26. L'apôtre accepte la proposition des anciens
très abrégé
:
Ils
arrivée. Cela étant,
ils lui
conseillèrent
un moyen
pratique de tourner la difficulté et de parer au danger Hfjc ergo fac... (vers. 23). Il s'agit, au fond, d'un vœu de nazaréat temitoraire, analogue à c:clul que l'apôtre avait accompli nîjguère de son propre mouvement (voyez xviii, 1« et 1« à se lalsf-er le c/>mment;ilro). Il amslstalt croître les cheveux et ù se jirivcr de toute boisson enivrante durant une j)érlode déterminée; :
:
1* ce ten)i»« écoulé,
ii
passer dans l'enclos
temple ce qu'on nommait
les jours
de
la
du
)>unû-
te,
àYvtcrOvjTi
nément par un vœu.
:
— Et
scient...
—
—
:
XXI, 26-28.
ACT.
26. Alors Patil, ayant pris ces horaraes, avec eux le jour suivant, entra dans le temple, en indiquant le jour oii serait accomplie la purification, et où l'offrande >^erait présentée pour chacun d'eux. 27. Mais comme les sept jours s'achevaient, les Juifs d'Asie, l'ayant vu dans le temple, soulevèrent tout le peuple, et mirent les mains sur lui. en criant
et s'étant puritic
:
773
26. Tune Paulus, ai^sumptis virin. postera die puriticatus cum illih intravit in
templum, annuntiann expletionem
diepuriticationis. d inec offerretur pro unoquo«iue eorum ohlatio.
rum
Dum
27.
marentur,
cum
autem septera
hi
'
v'
:
veriitit
dies cons-imqui de Asia erant Jud.ei, euni in templo, concitapf.ptilum, et injeceruni ei 1
manu><, ciamaiito^^ 28. Viri Israelitie, adjuvate! Hic est homo qui adversus populum, et legem, :
au secours Voici l'homme qui prêche partout et à tout Israélites,
28.
monde
le
peuple, la loi, et ce a introduit les gentils temple, et a profané ce saint contre
lieu; et de plus
dans
!
le
le
il
locum hune, omnes uhiqiie d'r«n9, insuper et gentiles induxit in templum, et viclavit sanctum locum istum.
et
lieu.
et s'enferme
dans
— Pau-
du temple.
les parvis
dans log Actes, que Paul ait U^molgné surprise ou répugnance à cette i)r< (position. L'babltudc de s'oublier pour ne regarder que le bkn de BiS frères l'élevalt au-di-a«U0 de tout souci personnel... Une passion plus généreuse le douilnaft, se faire tout à tou^, 1 ). afin de tout gagner à Jésus (cf. I 0»r. ix Il n'était venu à Jérusalem que dans ce de-»oin, pour adoucir les cœurs algrU, et réunir dan'4 une fraternelle tolérance l'ÉgUse-Mère aux chrélu$
assumi'tUt... t NiiUc trace,
,
,
moyen
d'après x.xiv. 11.
—
J7i
Il
n'eot
:
—
,
Cum
plé)...
vidtssftit (biaTÔnii^'ti Il
n'en
{«.t
fallut
,
•
ayant contem-
davanuiir<-
p>>ur en-
flammer leur fanatisme contre c»-liil (j'"'ll« rr-Kardatent comme le pire ennemi do leur rrligl<>ti.
—
Injeeeruut....
eiamanUs
«e dit de cris bruyant* et
unriigw).
Cf. XIX, 9, 33, etc. (
xpï'ovTc;
pas moins vivante et dra-
légitime d't'tabllr
La doMcriptIon
n't>i«t
conconle lui était bon. D'allienr*. en tenant pour tel celui qu'on lui pro{>o(iait. Il n'entrait point en contradiction avec lui- iiiômc... Libre à l'égartl de tous, écrivait -Il mux CorlnihUrii ( I Cor. ix 19-31 K
matique qu'à
propng
tientés des Gentils: tout
celte
qui dt A»ia...
pas surprenant que saint Paul ait été reconnu par de«i Juifs venus de l'Asie prix à Jérusalem pour la féie. car II aNalt .^ séjour dans cette province. Cf. xtx f. l'j. L'tî. le
bus<Ui
éeali lufiit
tj^r.
-•
l'ur
do
rtmeute
d'Kph/^*,
lo
fanjtl-nio
rvllgli-ax.
wis^- -tttjmrmr^
•
z»3tt^
,
serviteur d.? toon |M)ar g.iKner plus de pcrSonnc!«. J'at vécu à la Juive rae
Je
f;tls
le
lo-> Juifs, iK>nr gagner Juifs; avec ceux qui étalent sons la loi Je me suis Miurals
parmi les
h
1« loi
quoique
,
Je n'y fusse
plUH a^sujeul... CVst au nom dt! la c'iarlié que les anciens lo
Jérimalcm
l-Atr»'
Holliciti'reiit l'a-
de pnKlcl|ier ù une céré-
inonlf ino«a(qne; Il accopt::. • II, t. Kouard, S. l'aul
C.
pp
.
Voyrr xvi,
4 A -46«.
3 et
comuienialrf Kotii, xiv, I l'un/fratuM, à/vet M. con-acré (comme nu (j9ei; Aniiuiiti<ni» Ters. 2<»>. expiftUmrm... C.-fc-d. «l'i'il le
:
—
>'>erli>Uoa lai«r<1ia«at
:
bu* t^irti» li» ^tiwitx-t du Uaplr.
—
prftipn
a:ix
dôclir.»
ré«lder»lt dan»
lo
le
temple
avin-
i^o
tm
Jour»
cnntécratlon
S7-S0 l'ameute.
)
;
»e\l
li'occanlon
—
vl
/>um autem...
lot Bopt JotiPi étalent
En
réalité,
dapn»
jour'*,
l'on
sur
le
le
le
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do
le
!•
Vf
du \u
:
point «n ilncjuiènia Jour
^
-
et
M.
—
U>e
(*( A
'«
9
Juh**, .
de
fr« Coinm* d'éir» Moom-
'
A
vera. »7«.
c<iiiimcnremcnl
Dam
était^
qu'il
qii4ire ct>m|«-
(punpratloMM. ?o> ivv<i;ioO
gnons
pll«.
nombre
)*•
leti
m
,
r<
tl.
|irnple »alnt, la
—
Intui^r
ooci>re
et
uni jcui
>•
tu
*ffoat
AcT. XXI, 29-34.
774 29. Viderant siura in civitate
enim Trophimum Eplie-
quoniam
veriint
cum
quem
œstiniain templura introduxisipso,
set Pauhis.
Comraotaque
30.
civitas
est
tota, et
facta est ccncursio populi et appréhendantes Paulum, trahebant eum extra templum, et statim clausae sunt januae. ;
31. Quaerentibus autem eum occidere, Quia nuiitiatum est tribimo cohortis tota confimditur Jérusalem. 32. Qui statim, assumptis militibus et centuiionibus, decurrit ad illos. Qui cum :
vidisseut tribunum et milites, cessa ve-
runt percutere Paulum. 33. Tune accedeiis tribunus apprehen-
eum,
dit
et jussit
eum
alligari catenis
duabus, et interrogabat quis esset, et quid feci-set. 34. Alii autem aliud ciamabant in turba. Et cum non posset certum cogno-
d'avoir introduit des iacirconcis la cour ries Grentils (car, le
non pas dans
nom même
l'imlique,
avalent le droit d'y pénétrer), mais dans les autres parties de l'enceinte sacrée, exclusivement réservées aux Juifs ce qui aurait constitué nne profanation très grave et rioiavit... Voyez
ils
;
:
dans les
la
F.
Vigouroux,
le
Nouveau Testament
effet, ils
avaient vu Trophime
,
saisit
et
de
lui et le
fit
lier
demandait qui
il
de deux chaînes
il
était et
;
ce qu'il
avait fait. 34. Mais dans la foule les uns criaient une chose, et les autres une autre. Et
se
nommait Claudius Lysias
Qui
(cf. xxiii, 36).
—
promptitude à agir et sa présence d'esprit sauvèrent la vie à saint statim... (vers, 32). Sa
— Cum
La feule savait qu'en montraient facilement terribles; aussi se calma- t-elle aussitôt d'elle-
Paul.
pareil cas les
vldissent...
Romains
se
et
pp. 313-3-20 de détails relatifs à une
découvertes archéologiques 2« édit., d'intéressants
En
29.
d'E{)hèse avec lui dans la ville, et ils croj'aient que Paul l'avait introduit dans le temple. 30. Toute la ville fut en émoi, et le peuple accourut de tous côtés; et s'étant saisis de Paul, ils le traînaient hors du temple, et aussitôt les portes furent fermées. 31. Comme ils cherchaient à le tuer, on annonça au tribun de la cohorte que tout Jérusalem était en confusion. 32. Ayant pris aussitôt des soldats et des centurions, il courut à eux. Dès qu'ils virent le tribun et les soldats, ils cessèrent de frapper Paul. 33. Alors le tribun, s'approchant se
,
récemment découverte à Jérusalem, tout près de l'enceinte du temple, et avertissant les païens qu'ils s'exposaient à la peine de mort, s'ils pénétraient dans l'enceinte réservée. Josèphe, Ant., xv, 11, 5 et Bell.jud., y, 5, 2, signale précisément l'existence d'inscrip'ions de ce genre, formulées soit en grec, Viderant enim... Saint Luc soit en latin. mentionne une circonstance antérieure, qui, Interftréîée méchamment, avait donné lieu à la dernière accnsation.— Trophimum... Voyez xx. 4. insciMption grecque
—
—
ComCes Juifs d'Asie le connaissaient aussi. motaque... (vers, 30). Le tumulte atteignit pnnMptement nne violence extrCmo. Les anciens ne s'étaient pas trompés dans leurs prévisions Trahebant... extra... : (conip. le vers. 21). pour le mettre ù mort en d< hors de l'enclos
—
—
comme il est dit au verset suivant. Staiim elausx... : i)ar les soins des léviic-i, dès que Paul et ceux qui l'entraînaient furent
snrré,
Bortis.
31-36
Tribuns romaine. (Colonne ïrajane.)
Le tribun romain arrarho à grand'peine
—
Tiifruno saint Paul à la fureur de la foule. (/ùiaft/'i), un chef de mille). Le gouverneur
romain 'le la province d*- Judée était renrésenté à JéruRHlcm par un tribun. Celui-ci était caserne arec ses soldats dans la tour Antonja, ù l'angle nord -ouest flu temple, et de Hi il surveillait les mouvements «suivent Bé'llil»'ux dos Juifs dans les parvlB. Ij6 tribun qui rétil'Jait alors à Jérusalem
môme,
jiour
un
instant.
—
Jassit... aUinari..,
Le tribun supposait que Paul était tm homme dangereux et l'auteur rie tout ce tumulte (comp, le vers. 38); c'est pour cola qu'il commença par s'emparer do lui, — Alii... aliud (vers. 34). Cf. xix, 32. L'équivalent grec de (vers, 33),
Aci. XXI, 35-40.
comrae
il ne pouvait rien apprendre de certain à cause du tumulte, il ordonna
de
conduire dans la forteresse, Lorsque Paul fut arrivé sur les degrés, il dut être porté [tar les soldats, à cjtuse de la violence du peuple. 36. Car le peuple suivait en foule, criant Fais -le rauurir. 37. Sur le point d'être introduit dans la forteresse, Paul dit au tribun M'estil jierniiH de te dire quelque chose? Le tribun dit Tu sais le grec ? 38. N'es- tu jtas l'Egyptien qui, ces jours passés, a e.xcité une sédition et (jui a emmené dans le désert quatre mille
775
prœ tumultu,
scere
jussit duci «uiu in
castra.
le
35.
:
:
Et cuni venisset ad conut i>ortaretur a mii... ropter vim populi. 36. Sequebatur enim raultitudo jHïpuli, damans Toile eurn. 37. Kt cura cœi»is8et indnci in c.i-fra 3;*>.
.
tigit
i
:
Paiilus, dicit tribuno Si licet niilii l<»qui aliquid ad te? Qui dixit Griece notfti? :
:
:
si
ca ires?
Nonne
38.
tu es ..-Egyptins. qui ante
ho8 dies turaultum co! in de^ertum quatuor ni
ti .»-
riorura ?
39. Paul lui dit Je suis Juif, de Tarse <n Cilicie, citoyen d'une ville qui n'esl pas inconnue. Mais je t'en prie, permets-moi de parler au peuple. :
39. Et dixit ad enm Paulus homo Kum quidem Judœus a Tarso
?2go
:
non ignotflp civifatis autem te, permitte mihi ciîf,
Cili'
so
II
i
.
.
^-
lum.
Le
tribun l'ayant permis, Palil, sur les degrés, fit signe de la main au peuple. Il se fit un grand silence, ut parlant en langue hébraï<pie, il dit: 40.
<ieb(4it
clanut'-ant,
i^j6>„,,
«alnt
én*rjr1ntie:
trèx
c».i
cum
Et
40.
permisis.set,
ille
stans in gradibus
est lingua hcbra'a, dicens
du nioni des
aupr^-8
C.-à-d., dans la tour qui
tomber
et qu'ils pourraler'
Ad (jrudiin ( vern. 35 ). servali de caserne. Josi^phe, Bell, jud., v, 6, 3, n>entlonne auaai cet escalier, qui coudiibalt de la cour dn temple &
la ville.
La fr.imUon romaine
—
tan)«-nt.
In
cfti>tra.
dans
le
—
et
Toix
le*
mônic endrdt.
llitatorlen Juif
—
—
(
i
f.
I.uc. xxiii, IR.
.17-40. Panl obtient du tribun la |»rmUaion St licft...T d'adrcKScr la parole à la multitude. Interrogation à la manière hébraïque. Cf. 1,6;
—
\ii,
<'lau
—
Crmrt Un» Lynlan montre 1,
et**.
«•nirndre
i«')n
purprUe de
I>a
ne •'atttn<lalt pa« à prisonnier «'exprimer dann ertte
Sonne
l.inifuft.
TUJ$tit qu'il
tu... jK(;i/f4nt»..
.
f
Joftèphe,
XX, H, G et Bell. jud,. II, 13. S, noux fonmit d«< ren«eiiriiementH .T«^e« compléta imr l'-n a'on» f.-imt'UX AÎv-j^tio,-, avec '» Ani..
«
•
iiiquel le
un Juif l)ai«'-f*r
•l'f'.tfyfif.
pntir
lndé|K>n<tati(.
b*nde de
tin
inbiin filwilc allusion
'
iiMu.qui qvl. h
pr^
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f.iltit
ment
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prét«'tir.
confondait,
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parla en
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Incident spécial. IVallieiir». lie
B<>nt
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a été calqné »ur k latin « «leartl de c alca ». |«ilKnard. et déaU
C"«*f'ilt
reux dan» ne» entp goavomenient de Félix (voyez xxm. 74 «t W* sotci), ajant réuni Jusqu'à trent« mllla booimca
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ara»4a d« fl»tte arme. Ji»épli(*.
II
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de sorte pnyer snr eux saint I.nr. Vfjrt I>o|nt
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Qtiafiiitr milita. Or chiffre dlff<. phe nous relions de citer d'apris Ji i ^ult que le tribun fallait all'i.i..i
Nirair'
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mit en ftilT rimjf.-Trnr
visés,
tour Antoiila. Il devait Atre cxti^rleur au moitiHcn partir, pui-ique «ainl f'aul put l'adrcMcr k- !& aux Jtilfii demeurés en ba« dans le parrla. Ut portarelur... En effet, (-'oinp. le ver». 40. la (oule irritée n-doubla de violence, lorsqu'elle 1\>lie eum vit qu'on lui arrachait sa vlctltue. vetH. 36 ). IjO cri de mort |>ouMé autrefidn |iar \<^ Juif» contre Notre- SplKi>o<ir, presque au la
:
OllYler»,
mun
qu'à sa
eut seul à l'employer
pie-
bera. Et niagno sib^ntio facto, allocutos
Nouveau Te»-
Luc
Paiila»
manu ad
annuit
.
était l/ni
,
f.i
au
' :
)•
sm
M
AcT. XXII, 1-4.
776
CHAPITRE XXII
in
frères et mes pères, écoutoz ce à vous dire maintenant pour ma défense. 2. Quand ils entendirent qu'il leur parlait en langue hébraïque, ils firent encore plus de silence. 3. Et il dit Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie; mais j'ai été élevé dans cette ville-ci, instruit aux pieds de Gamaliel
hodie;
dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, zélé pour celte loi, comme vous l'êtes tous aujourd'hui.
1
ad
.
Viri fratres et patres
\H)K
2
Cil
m
quam
audite
andissent autera quia hebrsea
linuiia lo(]ueretiir
ad
illos,
magis
prsesti-
t^nentium.
teiiiiit
3.
,
nunc reddo rationem,
Et dicit Tarso
Ego
:
natiis in
sura
vir Judseus,
Ciiiciaî, nutritus
autem
ista civitate, secus pedes Garaaliel ernditns jnxta veritatem paternse legis, aemulator legis, sicut et vos omnes estis 4. qui hanc viam persecutus sum usque ad mortem, alligans et tradeus in custodias viros ac mulieres.
Frappé sans doute par sa distinction
(vers. 40)...
et son langage, qui révélaient un homme peu Stans (èorwc) in... Introduction commun.
—
très
solennelle
nuit..., voyez
sihniio...
La
du narrateur. Sur xii,
17 et
xm,
foule juive fut
16.
le
geste an-
—
Magno
momentanément
« subjuguée par la calme et mâle assurance de l'homme qui venait d'être arraché à ses coups ». — Lingua hebrœa. L'idiome araméen, qui était
alors
communément à Jérusalem
parlé
Judée. Cf.
I,
et
en
19; xxii, 2, etc.
Mes j'ai
:
4. J'ai
persécuté cette secte jusiiu'à la
mort, enchaînant et mettant en prison
hommes
et
femmes,
manifeste de la puissance de Dieu. Dans 17-21, 11 explique l'origine de sa mission auprès des païens c"e>t encore le Seigneur lui-même qui la lui a conflée directement, à Jérusalem, dans le temple. On voit comment tous les traits portent dans cette apologie, qui fut malheureusement interrompue, comme le discours d'Athènes. 1° Première partie du discours Paul jusqu'à sa conversion. XXII, 1-5. Chap. XXII.— 1-2. Exordc, puis réflexion du Fratres et pair ex. Apostrophe narrateur. affectueuse et ret^pectueuso tout ensemble. Cf. Audite qnam... Dans le grec Éeoutez VII, 2. mon apologie, que je vous (adresse) maintenant. Cuni audissent... (vers. 2). Les auditeurs prirent alors un double Intérêt au discours; ils furent évidemment flattés de voir que Paul s'adressait à eux en araméen. 3-5. A quel degré extraordinaire Paul était attaché au judaïsme avant de dev( nir chrétien. Il le démontre tour h tour par son (nlgme, verpar son zèle set 3»; par son éducation, vers, a*' dans l'accoii|ili8sement de la loi, vers. 3« par sa conduite envers les disciples de Jésus, vers. 4-5. NutriJudœus.. in Tarso... Cf. xxi, 39 tus : au figuré, scms le rapport de l'instruction
un
effet
la troisième, vers.
;
:
—
—
Discouru prononcé par saint Paul i II. devant la multitude ameutée contre lui. XXII, 1-29. C'est
1.
que
—
:
—
une réfutation
très habile
de l'accusa-
tion qui venait d'être lancée contre l'apôtre. Cf.
XXI. 28. On admire doublement l'orateur, quand en pense aux circonstances extraordinaires dans lesquelles il prononça ce discoure. « Échappé par aventure aux coups et à la mort, il demeure assez niaitre de lui-même pour garder tous shs moyens d'action sur la foule qui l'assiège. Non seulement 11 troive sur l'heure les arguments les plus forts, mais il les ménage de la façon la plus projire à gagner son terrible auditoire. » Trois C. Fouard, Suint Paul, t. II, p. 473. parties princi|)ale8. iJans la première, vers. 1-5, Paul décrit son origine, son éuucaiion, les sentinaentH qui l'animaient dans sa jeunesse, soit en faveur du Judaïsme, soit contre le christiania' c; 11 montre aussi qu'il n'était pas moins Israélite de cœur et de cf»nduite que i-es détracteurs. Dans la M-conde, vers. 6-16, 11 raamte conversion, pour expliquer le miracle de sa comment, do pharlHlen zélé (jul persécutiit les
—
11 était devenu Umt de Jmiu. C'était par
chrétiens avec acharnement,
à coup lui-même
disciple
;
;
—
—
— In i:tu civuate. C'était là un immense avantage aux yeux des Juifs. On ignore à quel âge Paul était venu de Tarso h
et de l'éducation.
—
Secus ppdes Gamaliel. Autre avanJérusalem. tage très apprécié des contemporains de saint Paul. Voyez v, 34 et le commentaire. La locution « être instruit aux pieds d'un tel » est très fréquente dans le Talmud elle provenait de ce que les élèves éiiiont à la lettr.; accroupis aux jûeds du maitre, assis en face d'eux sur un siège plus ou moins élevé. 11 serait mieux de rattacher les mots « secus pedes Gamaliel » au par;
AcT. XXII, 5-11.
778
princeps sacerdotura milii 6. sicut testimoniuni reddit, et oranes majores iiatii a quibus et epistolas accipiens, ad
que le grand prêtre et tous anciens m'en rendent témoignage aj'^ant reçu d'eux des lettres pour les frères, j'allais à Damas pour amener prisonniers à Jérusalem ceux qui étaient là, afin qu'ils fussent punis. 6. Mais il arriva, tandis que j'étais en chemin et que j'approchais de Damas au milieu du jour, que tout à coup une lumière abondante, qui venait du ciel, brilla autour de moi 7. et tombant à terre, j'entendis une voix qui me disait Saul, Saul, pourquoi me persécutes -tu? 8. Je répondis Qui êtes -vous, Seigneur? Il me dit Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes, 9. Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui me pailait. 10. Alors je dis Que ferai -je. Seigneur? Et le Seigneur me dit Lève-toi, et va à Damas et là on te dira tout ce que tu dois faire. 11. Et comme je ne voyais point, à 5. ainsi
les
;
;
fratres Damascum pergebam, ut adducerem inde vinctos in Jérusalem, ut
punirentur. 6. Factum est autem, eunte me, et appropinquante Damasco média die, subito de cœlo circumf ulsit me lux copiosa;
;
decidens in terram, audivi vocem dicentem mihi Saule, Saule, quid me 7. et
:
persequeris
?
8. Kgo autem respondi Quis es Domine? Dixitque ad me Ego sum Jésus :
,
:
Nazarenus, quera tu persequeris. 9. Et qui mecum erant, lumen quidem viderunt, vocem autem non audierunt ejus qui loquebatur
mecum.
Quid faciam, Domine? Dominus autem dixit ad me Surgens vade Damascum et ibi tibi dicetur de omnibus quae te oporteat facere. 11. Et cum non viderera prse claritate 10.
Et dixi
:
:
;
—
« nutritus », plutôt qu'à eruditus. àxpt'ociav, l'exactlVeri'atem. Dans le grec Patemae legis : la lude, la stricte rigueur. loi mosaïque, transmise de génération en géné-
ticipe
:
—
:
:
:
:
:
;
C.-à-d., la
religion chrétienne. Cf. ix, 2; xviri,
—
Persecutus usque ad... Conip. XXVI, 10, où le môme détail est exprimé plus Tradens... viros ac... Cf. fortement encore. viir, 3; IX, 2; xxvi, 9 et ss. 25, etc.
. . .
—
—
Sicut princeps... (vers. 5). Non pas le grand prêtre actuel Ccf. xxiii, 2), mais celui qui avait donné à Saul tous pouvoirs pour pertiécutcr les chrétiens (voyez ix, 1 et les notes). La pièce officielle existait encore, au moins dans les registres du sanhédrin, et l'on ponvait la consulter au besoin. Afajnres natu. Dans le grec to vpîa&vTspfov, c.-à-d. le sénat juif, le
—
:
grand
conseil.
les Israélites
—
Ad fmtrrs
:
pour
qui résidaient à Da-
mas. 20
Seconde partie
sion de Saul.
Comp. taire;
Écolc
<jri«»iitii!o.
de
conver-
la
XXVI, 12-18.
6-11.
tSST*^
IX,
:
XXII, 6-16. 3-1 9'> et le commen-
Le miracle.
-
II
est ra<-onté
môme
manière qu'au rhap. IX, avec quelques détails noiivi aux, dont les principaux sont au verset 6, média die (cf. xxvi. 13) et copiosa; au vers. 8, l'épithéte Nala
:
Mach. vi, Plein d'un zole
ration. Cf. II XtoTr,;)...
1.
—
^mulator
(Çr,-
généreux pour cette loi. Mais la meilleure leçon du grec paraît être zélé pour Dieu. Le trait délicat iicut et vos ne pouvait que concIJier davantage encore l'au:
—
ditoire ù
l'orateur.
—
Jlanc
vlam
( ver.-i.
i).
zarenus; au vers. 11, prie claritate lumiids... La forme donnée au vers. 9 est propre aussi au récit de saint Paul. Comp. ix, 7'' et les
—
notes. Quw, te oporteat (vers. 10). Dans le grec Ce qui a été réglé pour toi. 12-1 G. Saul et Ananic. Le récit du chap. ix» :
•
ACT. XXII, 12-18. caiT^e
du grand éclat de cette lumière,
mes compagnons me prirent [»ar la main, et nie menèrent à Damas. 12. Or un certain Ananie, homme selon la
à qui tous let^ Juifs deiueurant à I>:imas rendaient témoignage, l'a. vint me trouver, et s'approchant, me dit Saul, mon frère, regarde. Et loi,
:
même
au
instant je le
14. Alors
il
dit
:
vis.
Le Dieu de non pères
prédestiné pour connaître >a volonté, pour voir le Juste et pour entendre les paroles de sa bouche ; 15. car tu seras son témoin devant les hommes, témoin de ce que tu as vu et entendu. 16. Et maintenant que Uirdes-tu? Lève -toi, et reçois le baptême, et lave tes péchés en invoquant son nom. 17. Or il arriva qu'étant revenu à Jét'a
rusalem et [triant dans le temple, j'eus un ravissement d'esprit, 18. et je le vis qui me disait Hâte:
10-19, C8t en général plus compli^t; mais, ici également, nous trouvons plusieurs <)étall»< nouveaux. — Fir »<niM(ium... (dans le grec: homme pieux selon la loi), testimonium habriut... Ces deux traliBont pour but de concilier de pluHcn pour introduire Saul dnn8 lo plus l'auditoire chrl«liani>;iue. Dieu se servit d'un Juif e-itimé de tous «es coreiigionnnires. Saint Luc ne les a pas mentionnés au rtup. ix. Antana, reupice ; ft rço ^af/rm... ( verw. 13) sont ant«sl des d«^t;ili« pn>pre« an r<:*clt At ille... I^es |taroles d'Anade l'apdtre. vers. 14-16) sont cIkV'S Ici av«>c nie pins d'iimpUur. Comp. IX. 15 et ss. Pra-nrilinavit. Ije «rec signifle au propre uK-ttrc une chose dans les mains <!<• ijiielet eoçnofrrret... Coinp Kpli. i, qu'un. l-ll. passage «jne l'on peut rcgardi-r comme le commentaire de cett** parole. Viilere» Juittum : le Ju-ite par excellence, le Messie, Notre- S-Igneur JéuusChrlsr. Cf. III, 14 et vu, .'ij; l Joan. ii. 1. Ananio suppose clairement <{iie Saul l'avait vu f4i-« à fac- au moment d»* sa conversion Voji-t ix,7* :
Iirainis
77$ ad maniim dcJuctus z
illius,
comiiibus, veni Damascum. 12. Ananias auN-ni cunduin h-gem, te^tini
omnibus cohabiiauiibuM .iiia.« i^, 13. veni<-ns al me, et u-taiiK,
di"<tif
Suule frater, re^pice. Et ego euiitt: hora re.'-pfxi in eu m. 14. Al ille di.xit Deus fiatrum n<i*tr<>rum prieoidinavit te ut cognohceres vi milii
:
:
-
lunt.iteni
ejus,
videres Justum, ex ore ejus;
audires vocem 16. quia eris
et
testis
illius
homines, eorum qute
ad on
16. Kt nunc quid raoraris? Exurpe, ei baptizare. et ablue peccata tua, iuvocatu
Domine
ip ius.
Factuni est autem reverfenti niihi in Jerus.tlem, et ora.it in templo, Heri me in stupore mentis, 18. et videre illum dicentem mihi 17.
i
:
anx demeina de Jésus: Il<-ureiix effet
Cf.
hm; Tit.
II.
Paul reçut de
aux
du
(tartie
conj" ert de pré»her l'rv.i-
dise«Mirs
l'ieu la mi>sl<>n
:
•
X.MI. 17-31. 17-31. Tout C'>t nouveau dans
glle
Abtu*^.
le bapi^iuci.
III, 1. etc.
Tndsième
3*
—
fxurffê. et^
qui sera pr«Miult par
r;nnil!s.
c»
—
(^
—
:
-
Monaala d«
—
Et audirfM... ex on-... Atlualoti h^ notes. aux pimles ailressees jiar Jésus ù Saul sur 1« chrmin de Damas. Cf ver». 7-10. — A.ri* (/»ll«... (Tcm. 15): aasal bien que le« autrM a|>/krrv«. Cf. etc. — Ad oninra homtnrt : («our tous laa I
,
-
**
,
hommes
lans exovption. Cf. ix, 15. M.iU Paul ne pronon^-era qu'un |>ou pins has le nom de* l>aTen«, évitant toujours le plu» i>o^»lhle de frol»'ill»^ de cru» qui l'é<vmi«ient. sor Is qujr ritltuii tt .. prourmi que, I,es f! »v«lt rrçu îles r*«luraiil 'i.i
—
véls'
!'•'>«
I..
inl
'
ri
A/ riU'd.4
'^«iul...
la
do trine
(vers. I«). RnCi.U.
agir sans délai, pour •« CiLfcruter
•
viiiisti et aui..
—
et
('
RererUnU... in J^ru* Vovri ix >• — Oianti in Itm, cher aux 'uif», «lai valt, que P»ul fut r<> •• >• une r*»éUilrtO «urnai 1.« Dl<*a anr lui par rap|Htrt aux pairt'* /i sIm^ llnn dp et fait était 1res haNlr. Ff»t\na, ft extase. D'apréa 1« grwp euti«er«l«>n.
.
•
.
•
:
m
Oomp. f apprend que I«m
(»ers, 1H>.
"
lA, aalat Lu-
""'
!"
Jérosatem,
dea rinl>ûcbes qii» .r, juiî. voti'-»'^Paul, le prrss^rrnt de partir. que l'avrrtis«mtent lui Ttol au>I
deux
r*<rMs se crïiiiidMenl
fatteinrni. l'aul
ne
—
Vrltwttfr
ii«aaa alors
c)
et s'hsr'
•
•-
»
AcT. XXII, 19-25.
780
promptement de Jérusalem
Festina, et exi velociter ex Jérusalem,
toi, et
quoniam non récipient testimoniura tuum
car
de me.
que tu rendras de moi. 19. Et je dis Seigneur, ils savent eux-mêraes que je faisais enfermer en prison et fouetter dans les synagogues ceux qui croyaient en vous 20. et que, lorsqu'on répandait le sang d'Etienne, votre témoin, j'étais présent
Et ego dixi Domine, ipsi sciunt quia ego erara concludens in carcerera, et caedens per synagogas eos qui crede19.
:
bant in té 20.
Ste-
phani, testis tui, ego astabam, et consentiebam et custodiebam vestimenta ,
interficientium illura. Vade, quoniam 21. Et dixit ad me ego in natioues longe mittara me. 22. Audiebant autem eum usque ad hoc verbuni, et levaverunt vocem suam, dicentes Toile de terra hujusraodi, non enim fas est eum vivere. 23. Vociferantibus autem eis, et projicientibus vestimenta sua, et pulverem jactantibus in aérera, :
:
jussit tribunus induci
2-4.
eum
in ca-
eum,
stra, et flagellis caedi, et torqueri
ut sciret propter
marent
ne recevront pas
;
témoignage
le
:
;
;
cum funderetur sanguis
et
sors
ils
quam causam
sic accla-
ei.
et j'y consentais, et je gardais les vête-
ments de ceux qui
le tuaient. 21. Il me dit Va, car je t'enverrai au loin chez les nations. 22. Ils l'avaient écouté jusqu'à ce mot mais alors ils élevèrent leurs voix, :
;
disant Ote de la terre un f>areil homme, car il n'e^t pas digne de vivre. 23. Comme ils vociféraient, et jetaient leurs vêtements, et lançaient ia pous:
sière en l'air,
24. le tribun
ordonna de
le
conduire
forteresse, et de le battre de verges, et de le torturer, afin de savoir pour quel motif ils criaient ainsi contre
dans
la
lui.
cum
astrinxissent eum loris, dicit astaiiti sibi centurion! Paulus Si
Et
25.
:
homi liera liomanum
et
indemnatum
licet
vobirt fiagellare?
Non
Un
Paul
l'eut lié
dit
:
été
—
Quand on
avec des courau centurion qui était Vous est-il permis de flageller présent un citoyen romain, qui n'a pas même 25.
roies,
condamné?
eéjour
aupi'ès d'eux de préférence, le fanatisme juif se
donc InutUe en de telles conditlims. Eyo dixi... Dans c«'tte réponse (vers. 19-20), l'apôtre suggère à Notre -Seigneur qu'il serait peut-êire plus apte à annoncer la bonne nouvelle à ses anci< n-» coreligionnaires, car il était connu d'eux coin me ayant manifesté autrefois un zélé ardent
entier, et se manifesta avec l'exubérance de l'Orient, soit par des paroles (toile...; n( n enim...), soit par des get^tes {vocijeruntibus..., et..., et...). Autant de sigri! s de leur rage impuissante. Vestimenta : les larges {)ièces d étoffe qui leur servaient de manteau {Atl. arcliéol., pi. i, fig. 14-1«; pi. ii, flg. 1. 2, etc.). 24-29. Le tribun veut falie flageller son pi'lsonnier, qui l'arrête en fai-aiit valoir ses droits de citoyen romain. Autre tablt-au très dramatique. — JusHit... induci...: pour l'arracher, comme précédemment (xxi, 34'' et ss. ), à la Fayellis caedi et turqueri. f uroiir de la foule. Le grec dit seulement (Il ordo' na) qu'il fût examiné par les fouets; c.-à-d., qu'on le mît à ia question en le flagellant. Le tribun ignorait l'aramécn et n'avait rien compris au discours de Paul. En vojant, après quelques moments de répit, la fureur des Juifs éclater de plus belle, 11 en tira la conclusion que ceux-ci avalent d'excellentes raisons de s'initcr, et, voulant tirer l'affaire promptement au clair, il ne vit ri(!n de mieux, en soldat brutal et dédaigneux des formes, que de mettre Paul à la question pour lui arraCum aatrinxischer des aveux vt adret... Lors«c//<... (vers. 25). Littéralement dans le grec qu'ils l'eurent étiré avec des courroies. Avant do flageller quelqu'un, on l'attachait solidement
lem.
récipient...
plus
long
était
—
— Kram concludens. ..CL formule exprinic la durée et la répétition ries actes. Cœdens per nynagogas. Les hjiijigogues servaient parfois de tliéâtre à cett»- sorte de châtiment. Cf. Matih. x, 17; contre VIII, 3
la foi
;
IX,
chrétienne.
"2,
eic. I.a
—
xxiri, 34. etc.
—
t:<j()
fortement encore dans '<
eram siiperadslans
sidait à la
Ll
aatnham
Cvor-. 20). Plus
grec:
r,u:f]/ c^£tt(i')ç,
lo
donc hii qui préscène sanglante. Cf. vu, 58 et 60^. ».
C'est
—
un champ
Jésus avait réservé à Paul d'action beaucoup pluH considérable.
Cf. IX, 1.5;
xwi.
dix't... (v.-rs. 21).
17, etc.
—
Innationes
longe...
L'apôtre 8'éian .uimlrablement acquitté de cette mlssic, comme nous l'avons vu depuis le cba|i. XIII.
4» Résultats produits par le discours. XXIII,
«-29. 22-23. encore.
—
t<^nu HOD
L'émeute recon mence plus violente Awllebant... usque... L'orateur avait auditoire cous 1<; charme de son
étr;iri'.^f;
éloquence; niais, lorw^u'll r-ut prononcé le nom des païen-' abhorrés, et annoncé qu'il avait reçu de Dlou uu ministère de ujlbéilcoide à remplir
réveilla toui
—
—
:
:
—
:
à un poteau ou à une colonne basse, pour
qu'il
A
..
XXII, 20
—
XXiII.
781
1.
26. Ayant entendu cela, le centurion e'approflia «lu tribun, et lui .dit Que vas tu faire? car cet honome est citoyen
26. tjuo audito, centurie accessit ad tribunura, et nuntiavit ei, dicens (Juid acturus es? hic enira Homo civis lioma-
romain.
nus
:
Le iriliun s'approcliant lui demanhis-moi si tu es citoyen romain?
27.
da
:
Et
dit
il
:
Oui.
est.
Accedens autem tribunus, dixit Die milii si tu Romanus es? At iile dixit Etiam. 28. Et res|>ondit tribunus Ken mnlta 27.
illi
:
:
Le tribun reprit Moi, c'est avec beaucoup d'argent que j'ai acquis ce 28.
:
droit de cité. Et Paul dit Et moi, je l'ai p .r ma naissance. 2Û. AiiNhitût donc ceux qui devaient le torturer se retirèrent; le tribun môme eut peur, lorsqu'il eut appris que Paul :
était citoyen
:
romain, et
qu'il l'avait fait
:
Kumma
civilitalom banc COI Et l'aulus ait : Ego autem
i
,.
29. Protinns ergo disceHserunt ab illo qui eum torturi erant ; tribunus quoque timuit, postquara rescivit quia civs Ito-
raanua esset, et quia
alligii«.-et
eum.
lier.
Le jour suivant, voulant
i>0.
j^^avoir
plus e.xacteuient de quoi il était accusé par les Juifs, il lui tit ôter ses liens; puis ayant ordonné que les prêtres et tout le conseil s'assemblassent, et amenant
Paul,
il
le
30. Postera autem die, volens scire diligentius qua ex causa acciisaretur a solvit eum et jtissit sacerdotes convenire, et on)ne conciliuiu, et produccns Paulum, statuit inter illos.
Jmlœis,
;
plaça au milieu d'eux.
CHAPITRE XXIII L
Paul, regardant fixement le conseil, Mes frères, c'est en toute bonne conscience que je me suis conduit devant Dieu jusqu'à ce jour. (lit
:
—
aux t ujh». d'tlîcliapiKîr C.-à-d, à rofllclfr qui avait Hé chargé lie l'exécullOD do la ««.'iitencc. — Si .. .Même fierté et ni^uic dignité dana licet...f i'u|MUre (|uVn une clrconstniice nnalogur, à l'hllIplH-H. Cf. XVI, 37. Paul appuie sur (ktix tx'ltilti lui
fût
Ai-tanti
iiiip«j**lble
Uumanum
indrinnat'im. Quo p-ixlull par cette 8liiipl<' parole ne fut pas luolii^ pr«>iiipl qu'en M.ii:<^l"liie. V<»yez xvi, 3h* et le« nolci». Ia: tribun savait (lu'il ven.iit de 8'eX|M>iitir lul-tnéme à la nii'ri uuhdI vnulut-il en penM>nne s'aieurer da Pic mlht... (verB. 27». — Kuo mulia Bumfait ma... (verii 3s). Kéflexion à la fid^ •< tte et candid«>. I/C droit do dté tv veu<l.iit qu<-lquofoU,ct
Hpé'laux,
(vern. 26>.
et
L'eCfcl
:
:
fort rher
—
Kyo auUm...
Knc<>rc
la
n>>blencrtA
de l'ai^tre. Ce ii'ot point parce qu'il était né
romain
:
V'ii
.i
bona convt in bodiernum diem.
—
{ III.
héiMn
ê'bi...
awlilo...
Intendens autem in concilium. Pau''''
1.
lus ait
Saint Paul eomparnit devant le »uitconduit a Otmtrét. XXII, 10
XXIII,
3».
l" L'apôtre devant le grand conaeil. XZIF, lOXXIII. 11. io. Le tribun organise cette com parution.
Volent $elre dtltijrntiu*. I>an« le ktk- d<-*iratil savoir ce qui était certain. L'in l<:ont >iiil ytt larali i-» rt*itK ojrni c*>le (cf. ven. ï5 et '« tardif de Juspour beaucoup duna € .v«Wii( runi : i in» », ajoute !• tice. •
i
gric ordinaire. Il s'agit de* ' " tlonnét» plu» ha'i' •'•' dntrt.
.
le*
're
tout KeH d<>«crnilatita i-n proOtalcnt apréa lui. Qui.. (<». Juré... ( vc«n«. 5»). 1^ Krrr a de nouveau: 0*iix qui devaient l'ex-tnilntr (par lea Quin .. n'itijttftitt .. ; avec l'Intention fouet*). de le (laifeller. Kn «fTet. Il n'était paa InU rdlt «n «ol d'fm-hnlner un cUojrn romain. Voyrt lo
K'i
cIlojnMi
;
car,
—
vers. 30*: xxiv, ?7
;
xxviii,
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;
l'bll.
i, 7,
11. etc.
rbaltiea nwt)j>.-'it
'
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;. des prétr» (ivvtôptov) de >« réunir nion Réiiémle et ofOtir!!f trlliun demanda. Il u >• de fjlre crlle C«''
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—
ce prlvlléfTC piiur quelque art ion nu-rlloire, et
que
—
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à T blin qu'eik* fût « libre », celle ville nreonfirall pan lo droit do cité à «cil babltant». Il mt prob;il»lc que quelque ancêtre de ^J•p^^ll^• avait n'çu ir-e
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AoT. XXIII, 2-6.
782
2. Princeps anteni sacerdotum Ananias prœcepit astantibus sibi peicutere os ejiis. Perca3. Tune Paiilus dixit ad eum tiet te Deiis, paries dealbate, Kt tu sedens judicas me secundum legem, et :
contra legem jubés me percuti? Summum 4. Ei qui astabaut dixerunt saccr.iotem Dei maledicis ? Nepciebam, 5. Dixit autem Paulus fratres, quia princeps e^t sacerdotum, Principem populi Scriptum est enim tui non maledices. 6. 8ciens autem Paulus quia una pars esset saddiicseorum, et altéra pharisaeorum, exclamavit in concilio Viri fra:
:
:
:
tres,
qu'il
ego pharisseus sum,
ne
l'avait été
par
tilius
pharisseo-
clameurs menaçantes
les
—
mèiue la Il prit de lui lu peuple ameuté. » )arole, et attesta énergiquement son iuiiocence
:
Ego omni
conscientia...
Voyez des témoignages
semblables de l'apôcie xxiv, 14; I Cor. iv, 3-4; II Cor. I, 12; Phil. m, 6; II Tiin. iv, 7, etc. L'équivalent grec de convtrsatus sum nZTZoXiTE'jtxai, sert d'orilinaire à désigner la conduite d'un citoyen ; saint Paul veut donc dire ici qu'il a toujours agi envers Dieu comme un sujet Anavias (vers. 2). Cet fl.lèle. Cf. Phil. I, 27. Ananie, fils de Nébédée, était alors grand prêtre depuis dix ans. Il fut déposé quelque temps avant la mort du gouverneur Félix , et mourut sous le poignard des sicaires qqi s'étaient souvent prêtés à l'exécution de ses desseins criminels. « C'était l'un des pontifes les plus scandaleux de cette époque : avare, rapace, d'une sensualité proverbiale, il ne reculait devant rien pour satisfaire ses passions. » Il fut en fonctions entre les années 47 et 59 de notre ère. Cf. Joscphe, Ant., xx, 5, 2 et 6, 2 ; 8, 2 et 9, 2 Bell. jU'l., II, 17, 9, etc.— Aslantibus... Les huissiers Perçudu sanhédrin. Cf. Luc. xix, 24, etc. tere os...: pour punir l'accusé d'avoir parlé avec tant de liberté. Saint Luc ne dit pas si l'ordre Percutiet te... (vers. 3). Quelques fut exécuté. auteurs, ne rappelant la mort violente d' Ananie, ont regardé cette parole comme prophétique. Il est certain du moins qu'elle ne contient pas un souhait de vengeance, proféré dans un mouvement de colère; Paul y exprime simplement la contlance que le Dieu Inflnlment, Juste ne laissera pa=< impunie une fientence aussi Injuste. Paries rit iibate. Métaphore très exacte au dehors, une belle surface blanche; à l'Intérieur, des matériaux grf«!!ler8. Ainsi était Ananie il agissait en apparence comme l'organe de la Justice en réalité, !»a sentence était Inique {tu... secundum legem..., et oontra...). Comp.irez, dans l'évangile (Maiili. xxiri, 'il), l'expression analogue « sé:
,
—
;
—
—
—
:
;
;
jnilcres blanchis ».
Kn le
—
Sacenlolem Dei... (vers. 4). le grand prêtre était
effet, chez les Juifs,
représentant ijrinelpal de Jéhovali. Au Heu 1« grec dit Ta Injuries. Nés-
4e mcUedicia,
:
—
2. Le grand prêtre Ananie ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper au visage. 3. Alors Paul lui dit Dieu te frappera, muraille blanchie. Tu es assis pour me juger selon la loi, et, contrairement à la loi, tu ordonnes de me frapper? :
Ceux
qui étaient présents dirent : le grand prêtre de Dieu ? 5. Paul réi)ondit Je ne savais pas mes frères, que ce fût le grand prêtre; car il est écrit : Tu ne maudiras pas le 4.
Tu maudis
:
,
prince de ton peuple. 6. Or Paul, sachant qu'ils étaient en partie sadducéens, et en partie pharisiens, s'écria dans l'assemblée Mes frères, je suis pharisien, tils de phari:
ciebam... quia... (vers. 5). Cette réponse de saint Piiul a été Interprétée en divers sens. Quelques
commentateurs y ont vu une mordante
Ironie
:
Comment
pouvais-je reconnaître le pontife à une conduite si peu sacerdotale ? D'autres traduisent
Nesciebam »par: Je ne remarquais pas. D'autres croient que Paul niait ainsi la validité des pouvoirs d'Ananie qui avaient t té achetés à prix d'argent. Mais tout cela est peu naturel. Il vaut mieux prendre les paroles de l'apôtre dans leur «
,
en réalité, pour un motif quelconque, qu'il n'est pas possible de déterminer avec certitude (on a allégué la faible.-se de sa vue, bc< longue absence de Jérusalem et le fréquent changement des grands prêtres à C(;tte époque, le fait très certain que le prince des prêtre.s n'était pas toujours président du sanhédrin), il ignorait qu'Ananie fût alors le pontife significati'in littérale
suprême des
:
—
Scriptum est... En faisant empruntée à l'Exode, xxii, 28 (d'après les LXX), Paul montrait qu'il n'aurait point parlé comme 11 l'avait fait, s'il avait su qu'il s'adressait au grand prêtre, puisque la loi Interdisait de mal parler des chefs du peuple Juifs.
cette citation,
théocratlque. 6-10. Habile stratagème de l'accusé pour se soustraire aux juges iniques qu'on lui avali d(m-
—
Sciens autem... Il savait cela depuis sa il y avait longtemps que le fait en question existait. Des trois classes qui comiK)salent le sanhédrin, la première, celle des prince» des prêtres, appartenait au parti sadducéen ; la seconde, celle des scribes ou docteurs de loi, au parti pharisien: la troisième, celle des anciens ou notables, était plus ou moins également partagée entre les deux sectes. Vna... et altéra... Ces deux partis, dans le sein du grand Conseil comme partout ailleurs, étalent séparés d'opinion sur la plupart des points, et rivaux sous 1-e rapport de l'Influence. Exclamavit... Paul avait parfaitement le droit de mettre à profit cette dissidence pour échapper à des adversaires sans conscience, qui lui auraient dénié toute Justice. Ego pharifseus..., filius... Ainsi donc, non seulement il avait été personnellement pharisien nés.
jeunesse, car
—
—
—
AcT. XXIir. 7-12. Biens; c'est à cause de 1 espérance et de la résurrection des morts, que je suis mis en jugement. 7. Lorsqu'il eut dit ces mois, il y eut une dissension entre les pharisiens et les sadducéens, et l'assemblée fut divisée. 8. Car les sadducéens disent qu'il n'y a ni résurrection, ni ange, ni esprit; TD^^is les phari&iens admettent l'un et 1 autr:. 9. II se fit une grande clameur; et quelques-uns de-i pllari^iens, se levant, contestaient, en disant Nous ne trou:
vons rien de mal dans cet homme; si un ange ou un espiit lui avait parlé? 10. Comme le tumulte augmentait, le tribun, craignant que Paul ne fùi mis en }iifces par eux, ordonna h dus soldats de descendre, de l'enlever d'au milieu d'eux et de le conduire dans la fortere^Ke. 11. La nuit suivante le ligueur lui Aie bon courage; ai>j>arut, et lui dit car cojnme tu m'as rendu témoignage à Jéru alem, il f;iiit au>si que tu me rendes :
témoignage à 12.
Quand
uns d'entre
(cf.
les
jour fut venu, quelquesJuifs se réunirent, et
appurienu au purti depuLt
Le grec ordinaire,
e«t vrai, porte
11
aoMl
avait
le
|>lu->ieurii géiii-rau<iué. ttl*
:
Tun
ph,irl-k-n; touiefolH, la leçon de la Vultratc eut
—
De tpe et appuy»-© iKir lc« uiolllciirs té'iioliis. resurrertione ... C.-ft-d. parce que )e cr«>U à la i^urreciiuti des nvris. C euli là ud p<>ini raplal de la doctrine chrélienn»*, comme <ie l'cnn.-!:
K'neni'iit
iihariftienit.
di.*»
I>a p.irole
de
l'aul fut
diMconli- enirv
- Solnta
ei-t.
—
iii4
comme un
luitih^lrln. il
:
y ont
JTyt'H>T,>.Oubllant P.iul.»ad-
(
et
—
Hien
plt:| vrai,
Son
rejinrrrrii>>nfm
e»*e
romme on
k*
(comp. Matih. xxn, 13 el Jottèihe, Amt.. XVIM, 1.4: gllf
—
;
tentur. 9.
Factus
autem
est
clar
i^tiiih;
surgenfes qui»^am phar. pugnabant, dicentes Nihil maîi invenituus in homine isto ; quid si spiritus lucutus est ei, aut angélus'/ 10. Kt cum ma^na di-Miennio fr.cta esset, timeus tribunns ne di-cerpoiriir Paulus ab ipis, jussit milites desceurlere. et ra|»ere eum de raedio eorum, ac deducere eum in castra. 11 Sequenii autem nocte, asHintens ei et
.
:
Dominus,
ait
:
me
Romje
te o[)ortet et
enim
Con.stans eaio; Kicnt
de
testilieatus es
Jeru-alem,
in
sic
testiticiri.
liT* nK>t«
anj^lum
ffjité...
,
p^r IVrannote*) et pnr
%'«»lt
\«*
12. Fucta autem die. colb>gonint se quidam ex Judteis, et devoveraut se.
7 et H.) ne leur parait plui lnvn!ii^nih1afiV>.
A
la
fln
da verm
nell. jtol..
il,
»,
et «/Hrltum »<>nt
9,
le
,_ >.
.
.
devait ' <^lonn6 <|ue la veille de ton' trtbuniu... (ver*. 10).
Il
,
6(r>-
-
—
était l'cKjciinion.
Sf
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'
d<>ot l'aol l'iie
•
du
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tnndls que Juji-ll miUtr»...
Ic^
'-ni.
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l.a
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en lleo dan» un dc« <?.):. do la tour A'ronla, de purent aromrir eu un tn*u
'
'n :%
-
.'
\
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x
m.
9i c<
noirs.
loK
11.
l'aul e»t
Cf. XVIII,
r
'«•.
*.
?»
C. àtl r-t f
lutte
-••r»iir
ai>
lui
ro ro-
CTffii
- Ttifent encore ploa
fit* '
—
k'
[ir\ i)t't\i3.-iû)U.iv , ne c<' Dieu (Toyeï v, S9 et le C" bablement là une glose aj
prlHonnlcr, le*
deux factions du Le Krec fan ImaKe
étrange.
14, etc.
resurrectionem, neque angelmn, nepie pharisœi autem utraque conri-
spintum
braniion de
<
<to
m
7. Et eu hi£C dixis>>et, facta est dissensio inter pharisicos et >adducieo6 ; et soluta est multitudo. 8. Sadducœi enim dicunt non erse
roqMi à c»»rp«
..
pharUienn ne ^^ngf-rciit p<'ur rh<*ure qu'a n'attaquer mutuvWtiu^ut. — Soddwiri e^tm... vcn«. f). Note in»ér«^ par «'ni liuc, |«iur nilcnz f.»lr>« coniprpndro à n*«i N-nriin» lette urt-ne ..
mortuorum
resurreotione
et
;
(rffy. 7).
Faet-t e»t
l'-n
>.)ii.in<', d<''chlrure 1
de spe ego judicor.
llorne. le
Kl, 5), mai.H Ha fami
t'itll.
rum
78S
•
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-!•
'
).
-^
W
à \*ru prf« Hjmonymeti. — Vtro'iue à.<i^^tr'.ç>x : d'une part, la r^urr*»ctlon fiiiare; de l'autre, CUimvr... rexl»t«i«» de« angeA et de« «prltu. Kpa'j;r,. A>-* •"lu bniyantii. - Sur(ven«. 9) çfiut'»^. Q\MiU\r\r* p' m Tlnrrnt dant ce
de »olr nnti tant »av(ilr repren Ire.
à qaell
JfiyeuM* |>our
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trpalp inagtMap*
mouvement
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ooT«rienM»nl la <J^fcn«o de rnornaé SihH ma>i .. Au llou de quiilam phnrimntrum. la l««»,'on pn>Q«icl<|ii««-anii de« ••rlbna du bftbie du f(rio mt •
:
parti des pharlalMi*.
Ttoloo
d» Paul lur
le
Quid
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(cf. ixtt,
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Cf. XIX. fl
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Horrible
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Paul, p-'or
•;4r1fH«...f t^i
cbeiuiB de iMiaaa
UfVllirtit
11-1» 1^ ,:. V tartcnlemalD de rénMML Cf. *»«, ». J
k
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.
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AcT. XXIII, 13-19.
784
dicentes neqiie manducaturos neqiie bibitaros, donec occiderent Paulum. ,
13. Erant autem plus qiiam quadraginta viri qui hauc conjurationem fece-
s'engagèrent par vœu à ne pas manger et à ne pas boire, tant qu'ils n'auraient pas tué Paul. 13, Ils étaient plus de quarante qui avaient fait cette conjuration.
rant. 14. Qui accesserunt ad principes sacerdotuni et seniores, et dixeruut Devotione devovimus nos niiiil gustaturos, :
donec occidamus Paulum.
Nunc
15.
ergo vos notura facite
tri-
buno cum concilio, ut producat illura ad vos, tanquam aliquid certius cognide eo
tuii
parati
;
nos vero priusquam appropiet,
sumus
interficere illum.
;
16. Quod cum audisset filius sororis Pauli insidias, venit, et intravit in castra, nuutiavitque Paulo.
Vocans autem Paulus ad se unura
17.
centurionibus, ait Adolescentem hune perdue ad tribunura, habet enim aliquid indicare illi.
ex
:
Et
18.
ille
quidem assumens eum,
duxit ad tribunum, et ait Vinctus PauJus rogavit me hune adolescentem perducere ad te, habentem aliquid loqui :
tibi.
Apprehendens autem tribunus ma-
19.
num
cum
illius, secessit
interrogavit illum indicare mihi?
:
Quid
eo seorsum, et est,
14. Ils se présentèrent aux princes des prêtres et aux anciens, et dirent: Nous nous sommes engagés par vœu, sous anathème, à ne pas manger, jusqu'à ce que nous aj^ons tué Paul. 16. Maintenant donc, avec le conseil, adressez -vous au tribun, pour qu'il le fasse comparaître devant vous, comme si vous vouliez étudier plus à fond son affaire et nous, avant qu'il arrive, nous serons prêts à le tuer. 16. Mais le fils de la sœur de Paul, ayant appris ce complot, vint et entra dans la forteresse, et avertit Paul. 17. Et Paul, appelant à lui un des centurions, lui dit Conduis ce jeune homme au tribun, car il a quelque chose à lui communiquer. 18. Le centurion, prenant \e jeune homme avec lui, le mena au tribun, et dit Le prisonnier Paul m'a prié de t'amener ce jeune homme, qui a quelque chose à te dire. 19. Le tribun, le prenant par la main, se retira h l'écart avec lui, et lui demanda Qu'est-ce que tu as à me com-
quod habes
:
:
:
muniquer?
gérant
se. D'après le grec ayant fait une réunion f.-à-d., s'étant rassemblés. Devomrunt «e. Selon toute la force du texte original lis se placèrent sous l'anathème (ils s'engagèrent par vœu, en invoquant contre eux-mêmes les vengeances divines les plus terribles, s'ils manquaient Nfqjie manducaturos .. Ils à leur promesse). s'obligeaient ainsi à exécuter leur vœu dans le Erant... pluft quam... plus bref délai p^issible. (vers. 13). Ce chiffre, relativement considérable, est éloquent p^^ur décrire la haine dont Paul était l'objet de la part des Juifs. Les auteurs du vœu étaient probablement des zélotes ou des sicalreK, lesquels, à cette époque troublée, étaient toujours prêts à manier le poignard lorsqu'ils croyaient la loi en péril. Ad principes... et aetiiorts (vers. 14). Les docteurs de la loi, qui formaient une autre classe du sanhéilrin, ne furent pas consulté.-, parce qu'ils s'étaient naguère montrés favorables au prisfjnnler. Voyez le« notes du vers. n. DevotUme devovimus... Formule hébraïque, d'une grande vigueur. Le grec parle encore d'anathèmes, comme au ver- Nunc ergo set 12. De même an vers. 21. ws... (vers. 16 ^ Pour accomplir leur Infâme rétsolatloD, les conjuréfl avaient besoin qu'on :
—
;
:
—
—
—
—
ils comptaient pour cela sur plus influents du sanhédrin. Leur plan avait toutes chances de réussir, si la Providence ne l'eût déjoué de la façon la plus simple. 16-22. L'échec du complot. La narration est
leur vîQt en aide; les
membres
très détaillée;
les
on voit que saint Luc était alors
—
sur les lieux, en mesure de tout savoir. Cum audisaet... Il était difficile qu'un secret connu de tant de jiersonnes fût bien gardé. Filius sororis... Renseignement précieux sur la famille de saint Paul. Sa sœur demeurait peut-être à Jérusalem ; ou bien son neveu y était venu lui aussi, pour la fête. On ignore s'ils étaient chrétiens l'un et l'autre. Et intravit... On pénétrait alors assez facilement auprès des prisonniers. Cf. xxviii, 17; Matth. xxv, 36, 44, etc. La conduite du neveu de l'apôtre manifeste du courage, de l'Intelligence, un vif dévouement Unum ex centurionibus (verpour son oncle. set 17). Ce qui était j)lu8 sûr que de faire transVinmettre le message par un simple soldat. 6 cé<J[i.ioç ctus Paulus (v(;rs. 18). Dans le grec llaOXoç, le prisonnier Paul. Nom que l'apôtre aime h prendre dans quelques-unes de ses épîtrcs. Cf. Eph. III, 1 et IV, 1; Philem. 1, 9, etc.
—
,
—
—
—
:
—
,
Act. XXIII, 20-24. Les Juifs sont con20. Il répondit venus de te prier de faire comparaître Paul demain devant le conseil, comme s'ils voulaient étudier plus à fond son :
•85
20. Ille autem dixit Judœis convcnit rogare te, ut crastina die j.r'jdu(a> !' lum in conciliuin, qua^i alii|!nd ce; :
inquisituri sint de
illo.
affaire.
21. Mais ne les crois pas; car plus de quarante hommes d'entre eu.x lui dressent des embûches, et se sont engagés sous anathème à ne pas manger et à ne pas boire jusqu'à ce qu'ils l'aient tué et maintenant ils sont prêts, attendant ta promesse. 22. Le tribun renvoya donc le jeune homme, en lui ordonnant de ne dire h personne qu'il l'avait instruit de ces ;
choses. 23. Et ayant appelé deux centurions, il leur dit Tenez prêts deux cents soldats pour aller jusqu'à Césarée, soixante:
dix cavaliers et deux cents lanciers, dés la troisième lioure de la nuit 24. préparez aussi des chevaux pour y faire monter Paul, afin qu'ils le conduisent sain et sauf au gouverneur Félix. ;
,
Appréhendent... (vers. 10). Aimable accueil du tribun. Ses reiallons avec tutlnt l'aul avutont produit pur lui une inipresHlon tr»"^ favorable. Judiria convenit ( groc lea Juifs seront m U d'accord)... Bref récit du comQuani... plot (vers. 20-21 ) Conip. les vers. 12-15. in'iuiaiturt... Los niannscrlts grecs les plus anclens emploient le singulier :a); ixf>)w/..., comme si tu devais demander... Ce qui cadre fort bien Expectantra prumisnum (veravec XXII, SO. set 21) la promc«i«e de conduire de nouveau le PrtreipieuH prisonnier «levant le sanliédrln. M... 'verii. 22). Le tribun avait aussUAt formé an contre-projet fcomp. les ver*. 23 et s».), et II Importait, pour H<>n heureuse oxécuiioo, que lo secret fût bien gardé. 3« Saint Paul f^t CDToyé à CéMrée, escorté par des soldais romains. X.XIII, S8-85. Parole... 23-25. l/cs préparât if.i du vujagc. fallait, en effet, des forces suffligtntti pour Il " ' '/• h une lent ." rési'ler, lo cas éthéant < Uih vomeiit lo louK du cbeniln. Cf. vers. 26 et 8«.
-
:
21. Tu vero ne credideris illis insidiantur enim ei ex eis viri ara|»lit:s (;• quadraginta, qui se devoverunt imn ducare, neque bibcre, donec ineura et nunc parati sunt, exi ;
.
!
•
;
promiseum tuum. 22. Tribuniis igitur dimisit adoh»t>cenprseci; uerelur quoniam hicc i.
tem,
•
23. Et vocatis duobus centurionibus, illis Parate milites ducentos, ut eant usque Capsareara, et équités se; ginta, et lancearios ducentos, a t. horanoctis 24. et jumenta iirœparato, ut imjK)-
dixit
:
'
;
nentes Paulum, salvum perducerent ad Felicein pra-sidom.
eux au mo\en d'une rhalœ allant d« dndtu du captif à la main gau<-l
1«
mafn
'
dlen
».
Voj'ex l'Atl. arrhrol.,
pi.
:
Quelques commentateurs tradulacat
.
Cà-ux qui
—
—
:
—
—
.
—
Des
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f.Ti
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Liiiwui t< •«. etprcwion n-que deux f en dehors
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Cte«ati«r roawla. !il ( •
Baa-rtltof et
U cuImm 4*
Marc • AarMsi)
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1
tiennent avee la main dmlif; par contéquent, irrbcri. ou des fruotlrnn, <kj di •
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'
h
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,
SCUU
1
:• pro-
r-, >.l 11 rTlncO de hl Jlil' gouTern'Mir rtmialn. Cf. \ 'n. 3J, Uê. D<
!.k
littrc,
l»'.ijit<H
le
commun, qtil
-
elle
•:•
(orraient à ^ (:o>i>ir.MT.
.
— Vil.
AcT. XXIII, 25-31.
7S6
25. Timuit enim ne forte râpèrent eum Judaei, et occiderent, et ipse postea ca-
pecuniara. 26. Scribens
25. Car il craignait que les Juifs ne l'enlevassent et ne le missent à mort, et qu'«ensuite on ne l'accusât lui-même d'avoir reçu de l'argent. 26. Il écrivit une lettre contenant ces
hœc
:
mots: Claudius Lysias, au très excellent
Eomanus
gouverneui" Félix, salut. 27. Les Juifs s'étaient saisis de cet homme, et étaient sur le point de le tuer, lorsque, arrivant avec la troupe, je le délivrai, ayant appris qu'il est citoyea
lumniam
sustiiiwet,
tanquam accepturus
epistolam continentem Claudius Lysias optimo praesidi Felici, salutem. 27. Virum hune comprehensum a Judaeis, et incipientem interfîci ab eis, superveniens ciim exercitu eripiii, cognito quia
est
;
romain 28. volensque scire causara quam objiciebant illi, deduxi eum in concilium
;
28. et voulant savoir de quoi ils l'accusaient, je l'ai conduit à leur conseil.
eorum. 29. Quem inveni accusari de qusestionibus legis ipsorum, niliil vero dignum morte aut vinculis habentem criminis.
Et cuni mibi perlatum
30.
insidiis
ad
te,
de
esset
quas paraverant illi, misi eum denuntians et accusatoribus ut
dicant apud
te.
Vale.
secundum praeceptum assumentes Paulum, duxerunt per
31. Milites ergo, sibi,
noctem
in Antipatridera
;
29. J'ai trouvé qu'il était accusé pour des questions relatives à leur loi mais ,
qu'il n'a
commis aucun crime digne de
mort ou de prison. 30. Et comme on m'a averti des embûches qu'ils lui avaient tendues, je te envoyé, avertissant aussi les accusateurs de s'expliquer devant toi. Adieu. 31. Les soldats, selon l'ordre qu'ils avaient reçu, prirent donc Paul, et le conduisirent pendant la nuit à Antipal'ai
tris;
toriens classiques. Tacite, Eist., v, 9, le flétrit par ce portrait si expressif dans sa brièveté :
.
«
Per urunem saevitiam ac llbidinem jus regium Judaea e.xercuit. » Il était frère
servili ingenio In
et tout-puissant Pallas, et comme lui de Claude, C'est à cette circonstance qu'il dut d'être nommé gouverneur de la Judée, en 52 ou 53 après J.-C. Il était vulgaire, dissolu, cruel, rapace, et on le croyait capable de tous les forfaits. Comp. Josophe, Ant., xviii, 6; xx,
du fameux affranclii
8, 5; Bell, jud., ii, 12, 2-3, etc. Sur sa déposition, voj'ez XXIV, 27 et les notes. Timuit enirn... (vers. 25). Depuis les incidents du temple et du sanhédrin (cf. xxii, 23 et ss.; xxiii 6
—
,
tribun
avait pleine conscience de sa responsabilité. Ce versot est omis dans le grec; on ne le trouve qu'en de rares manuscrits. Jpse... calumniam. tanquam... Il craignait d'ôtre accusé plus tard, si son prisonnier était assassiné par les Juif;*, d'avoir reçu de l'argent et as.),
le
—
. . ,
de ceux-ci pour les laisser faire. 26-30. Lettre du tribun Lysias an gouverneur Félix. Epistolam. Les lettres officielles par lesquelles un fonctionnaire romain donnait des Informations à un autre fonctionnaire sur l'étiit d'une affaire ou d'une personne, portaient le nom d' « elogium i*. Claudivis... aaluiem. Ponuule traditionnelle par laquelle commençaient les lettres chez les Romains.. Au lieu du
—
—
dernier mot, le t«xte primitif a y^aiçtzrj, se (c,- à -d^ souhaits de Joie), conformément à VanaLgB grec. L'éplthète optimo corre«pond au grec 7.p,aTi<7TU) trè« excellent. Voyez Luc. réjouir
—
—
commentaire. Virum hune... (verClaudius Lysias expose brièvement» mais très exactement, à Félix le motif pour lequel Paul avait été arrêté et celui pour lequel il était envoyé à Césarée. Le vers. 27 correspond à XXI, 17 -XXII, 29; les vers. 28-29 résument XXII, SO-xxiii, 11; le vers. 30 est l'abrégé de xxiii, 12-25. Eripui, cognito... Bien entendu, Lysias passe prudemment sous silence la façon brutale dont il avait failli traiter un citoyen romain mais 11 n'omet pas de se vanter de lui avoir sauvé la vie. De quaestionibus. (verset 29). C'est tout ce que le tribun avait compris des relations de Paul avec les Juifs. Même dédain de sa part pour les « questions de loi » qu'autrefois de la part de Galllon. Cf. xviii, 15. Mi.ii... ad te (vers. 30). Non seulement pour mettre la vie du prisonnier en sûreté, mais aussi, comme il ressort des mots suivants, pour que le gouverneur décidât lui-même de l'afI,
4 et
set
le
27).
—
;
—
. .
—
faire.
—
Denuntians
et...
On
le
comprend, ce
départ de Paul que ses accusateurs reçurent cet avertissement. 31-35. L'apôtre arrive à Césarée et est présenté à Félix. Per noctem : pour mieux Antipatriâcm tromper la vigilance «les Juifs.
ne fut qu'après
le
—
Cette ville,
—
rebâtie
nommée
i>ar
Hérode
le
Grand,
et
en l'honneur de son père AntIpater, était située à vingt kilomètres au nord -est de Jaffa, dans la riche plaine de Saron. Elle s'appelait auparavant CapharKaba. L'ancien nom a reparu sous la forme de Kefr-Saba. Voyez Josèphe, Ant., xui, 15, 1 et xvi, 6, 2, etc. ainsi
par
lui
ACT. XXllI, 32 32. et le jour suivant, ils revinrent à forteresse, ayant laissé les cavalière all*r avec lui.
—
XXIV,
7g7
2.
32. et postera die, dimiasis «rjuitibos cam 60 irent, reverni suut ad castra.
la
ut
33. Ceux-ci, étant arrivt*8 à Césarée, remirent la lettre au gouverneur, et lui présentèrent aussi Paul. 34. L'ayant lue, il demanda de quelle province il était et apprenant qu'il était de Cilicie
33. Qui cum veiii>sent <.'ii'.saream et tradidiâsent epistolam prxsidi, «tatu*
;
:
t'entendrai, dit -il, quand tes accusateurs seront venus. Et il ordonna de le garder dans le palais d'Hérode. 35.
.Ije
.
eront aute iilom et Paalum. 34. Cum legisset autera, et interrogasset de qua provinda eeset, et otfno8ceo8 quia de Cilicia 35. Audiam te, inquit, cum accusatores tui renerint. Jossitqae in pneioriu Herodis custodiri eum. :
CHAPITRF XXIV 1. Cinq jours après, Ananie, prince des prêtres, descendit avec quelques anciens et un certain Tertullus, orateur, et ils ne rendirent chez le gouverneur, pour accuser Paul. 2. Paul aj'ant été appelé, Tertullus
1. Post quinque autem dies, descendit princepe sarerdotum, Ananias, cum .'ienioribus quibusdara, et Ttrtullo qucilnin oratore^ qui adierunt prœsidem adversus
(AV.
sonne, déslreaz de taire sKpIor à l'apôtre th« le de < nrsiUe biaarhie ». QL tt 7«» (uiio (i«(Oëafa...Pecwonageiaogei.
xu). Cepcodant, cette Idenpa» absoliuocct certaltu>. Vojez V, (iuérin, SamarU, t, II, p. 357 et as. PosUra dte ( verti. Z2 ). Le qmilricuic Jour depaU rarresutlun de saint Paul. Cf. xxn, Su et Reverni auut... Les fantattins d« l'osXXIII, 12. corle r<'vlnrent à Jérugaiciu, tout danger do *urgéogr,, pi. z,
tiflcatiuu n'est
—
Paulum. 2. Et citato Paulo, cœpit accuhare
l'épl*
«,
—
ayant déionunl.- dl«;>aru. — Cum rrnitsetit^ dans ^ap^^ -Mildi de la même Jour33>
|irlse
(T«'rs.
née.
;
—
De qua
[Hthe Je
un
ii
accu.^c.
«vers. 34). C'eat
j>-
toujours l'une des
que
quc«iloDii
i
— Atuiiam
t'entcDdnii complet raient
l'uu
le <&'.axo'j(70(xai..
vers. 35),
,
,
cum...
Kri effet, la lettre de Ly^lita aiiuunçail la prochaine arriv<ie dei*accusat»-ur«. Cuiiip. le Ter». 3o. In pnelorio... Il s'agit, croit- «m, du palab* qu'IIérode le Grau! «était fait b4Ur ù Géaaréf pnM-urator >, Il pordevenu la réaidcD' e du tait, heloD la coutume rouiaJne, le nom de prtu>ire. Voyez Malth. zxrii, 37 et les notas. Paul fut donc traitô en privilégié. ^rAoe doute au tx>n témnlKHa^e que lui avait rendu
—
:
<t
mm
LyHlaji
aux
(
vojfx de
ennulii
{ IV. le
le
verx.
U
prlaon
et U échappa commune.
3;« )
,
aia*i
—.Captivité de taint Paul à CiMrèt ttnu gôurtmemeitt de Félix. XXIV, 1-S7.
Orai^r 1* F«^llx.
Le
pmc^
XXIV. l-JJ. XXTV. —
1. Le frand prêtre rient à Oésarée avK qnelqoee nntablee. poar accuser €•• \tmn sont Po»t firtn^wf saint Paol. comptés à partir de celai ou Paul arriva à Oé»arée, en le faiaant aussi entrvr dana le eaIo«l. — ainsi qoe le jour du proc^ (cf. xxni. SI). frtrmpê tamrdHum... Aoanlis vint «o ptr-
Crai'.
—
rt>«ala.
(
Rutas aait««*)
do TapOtre ett plaidé devant
.
.
.
M<i; .-fait t.
.
rMtw
pwe» ^ef».fâPT^s 1« frso, Il aoeompafiMtft les JutN i
Ai-
«
rlwlor Ibr
l'orletta.
—
m
m
iti •.
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Aê%mÊmi \m
•
ACT.
788
XXIV, 3
Tertullus, dicens Cum in multa pace agamus per te, et raulta corrigantiir per :
tuam providentiam 3.
me
semper
et
,
ubiqne suscipiraus, opti-
cum omni gratiarum
Félix,
actione.
4. Ne diutius autem te protraham, oro, breviter audias nos pro tua clementia.
Invenimus hune hominera pestifeet concitantem seditiones omnibus Judseis in universo orbe, et auctorem seditionis sectse Nazarenorum. 5.
rum,
6.
Qui etiam templum violare conatus
quem et apprehensum voluimus secundiim legem nostram judicare. 7. Superveniens autem tribunus Lysias,
est
;
—
2-9. Discours de TertuUus. Cœpit accuLuc ne nous a transmis, évidemment, qu'un bref sommaire de la plaidoirie du rhéteur. Toutefois, le début (cf. vers. 2*^-4) et les titres injurieux à l'adresse de Paul (cf. vers. 5) semblent bien avoir été conservés littéralement. Deux parties l'exorde, vers. 2"- 4, et le- corps du discours, vers. 5-8, qui contient les chefs d'accusation. Il est aisé de reconnaître dans ces paroles la méthode et les procédés des avocats sans principes qui plaident toutes sortes de causes. — Cum in multa... L'exorde consiste dans la 1 captaiio benevolentiœ » par laquelle débutaient d'ordinaire les discours de ce genre. Il est rempli de vulgaires flatteries qui, sauf la première, expriment tout à fait l'opposé de la vérité historique. Cum in... pace... per te. D'après le grec Jouissant d'une grande paix par toi. Cela était vrai en {lartle, car Félix avait déployé contre les Juifs séditieux qui agitaient la province une énergie qui avait ramené un certain calme dans le pays. Néanmoins, par sa conduite dure et arbitraire et par ton égoïsme, plus d'une fois 11 avait lui-même occasionné des troubles assez graves. Cf. Tacite, Eist., v, 9; Ann., xii, 54; Joàèphc, Ant., xx, 8, 5, etc. Et multa corrigan'.ur... Dans le grec Et (jouissant) des améliorations faites pour ce peuple par ta préToyance. C'était faux, ou tout an moins singuSemper et ubique... (verlièrement exagéré. Bet 3). La reconnaissance des Juifs à l'égard de Félix était si peu réelle, que, lorsqu'il eut été défM-^sé environ deux ans plus tard , ils envoyèrent à Rome une députatlon pour l'accuser auprès de rem[)ereur. Voyez Josèpbe, Ant,, xx, 8, 9. Suiiclplmv». C. -ù-d. nous accueillons tes blen-
sare... Saint
:
—
1
:
—
:
—
—
:
/altH, tes améliorations.
Transition
au
protT'iham
le
— Ne diutius... (vers.
du
Au
4).
de grec emploie le verbe lyy.ÔTzzo), qui glgniflc arrêter quelqu'un sur wm chemin Tnvfnimvn... C voretTe^npô-her d'avancer. •ct 5). Les accuHatiuDs laacécs par Tertullus (y)r\)<i
dincours.
:
—
lieu
à l'accuser, en disant Comme grâce ù, toi que nous jouissons d'une paix profonde, et que beaucoup de choses ont été corrigées par ta prévoyance,
commença
:
c'est
3. toujours et partout, très excellent Félix, nous recevons ces bienfaits avec toutes sortes d'actions de grâces. 4. i\Iais pour ne pas te retenir plus longtemps, je te prie de nous écouter un instant avec ta bienveillance ordinaire. 5. Nous avons trouvé que cet homme pestilentiel excite des séditions chez tous les Juifs dans le monde entier, et qu'il est le chef de la secte séditieuse des
Nazaréens. 6. Il a même essayé de profaner le temple. Nous étant saisis de lui, nous voulions le juger selon notre loi 7. mais le tribun Lysias, étant sur;
contre saint Paul sont au nombre de trois il a fomenté des troubles parmi les Juifs dans tout l'empire romain, veis. 5»; il est le chef principal de la secte des Nazaréniens, vers. 5"^ il a osé profaner le temple de Jérusalem, vers. 6». Le rhéteur raconte ensuite de quelle manière les Juifs avaient essayé de défendre leur sanctuaire, vers. 6^, et comment le tribun Lysias les en Hune... pestifeavait empochés, vers. 7-8. rum. A la lettre dans le grec Cet homme peste, c.-à-d., tout à fait mauvais et dangereux. Concitan'em... Cette accusation est mise an premier rang, parce qu'elle était la plus capable d'impressionner Félix, qui avait dû réprimer plus d'une insurrection dans sa province. Omnibus Jndseis iw... Peut-être Tertullus avait-il appris, par quelques-uns des Juifs venus d'Asie, :
;
— :
—
—
de Macédoine et de Grèce à Jérusalem pour la Pentecôte, les troubles qui avalent souvent éclaté dans les communautés juives sous les pas de l'apôtre (cf. xiii, 45; xiv, 2, 5, 18; xvr, 20; XVII, 5, 13; xviii, 12, etc.), et il était aisé de présenter les faits sous un aspect très défavoAuctorem seditionis. Le greo rable à l'accusé. TrpwTOne parle pas de sédition cette fois o-tâx-z^v, chef principal (à la lettre, celui qui est placé en première ligne dans une armée). Srctx (alpcTEw;). Très probablement en mauNazarenorum-. vaise part dans ce passage. C.-ù-d., des chrétiens. Ils reçoivent Ici pour la les dL^cIpks de première fols ce nom Injurieux l'homme de Nazareth. Cf. Mattli. xxvi, 71 Joan. Qui etiam templum... Cf. xxi, 28 I, 46, etc. Apprehensum,. Le grec £xpaT-/^aou.sv et Hs. Voluia le sens de s'emparer de vive force. mus... Tout ce qu'on lit dans la Vulgate à partir de ce mot, jusqu'à «mire du vers. 8, est omis dans plusieurs des manuscrits grecs les plus aticiens, et rejeté comme apocryphe par divers critiques et coranientatours. Mais leur authenticité est suffl.«amment garantie, soit par un certain nombre do manuscrits Importants, soit par le contexte.
—
:
—
—
:
;
—
—
—
X\1V,
Acr.
venu, l'a arraché de nos mains avec une grande violence, 8. ordonnant ses accusateurs de venir devant toi; et tu jiourras toi- même, en l'interro^^eant, connaître la vérité de tous ces actes dont nous l'accusons. 9. Les Juifs ajoutèrent à leur tour .'i
•|uc les
choses étaient
cum
:
;
,
de voir comment l'avocat
est tros difficile
II
aux
allu.aion
mentionnées dans ce pasrage.
circonstaiiceâ
En
»
outre,
lignes ne sont qu'une lnl(.rj)oIatlon, k-s
ce«
b1
mots qui
Tiennent immédiatement après, a quo poUris... (vers. 8»>), s'appliqueront à saint Paul iulmt^uie, et n'auront aucune force comme argu-
ment; bien de
plua,
partie
la
.->d
11
jk.-ralt
«'•trange
que l'aTocat
verse conseillât au Juge de s'en
luranté des accu- ii-'iip'. — >'</" rivt»(fn«... (vers. 7 >. Il y a un l>;àii;e m mlf' -te contre Ljsias dans celte réfl< xion. A la CMiidoitc prétemlue vlitlente «lu tribun (cum ri maijnff.J, Tcrtullus oppose celle dos Juifs, qui, prétend- 11, ne songeaient qu'ù bj tenir dans la légalité (voîuimîia a^eundum lf<j(in..., vers. 6*), I/avœat 8*ldenUne à 8«-i clients, selon la coutume uisliéo en pareil cas. JubciiA (tMusatnres... («ers. 8) ainsi que Ljslas lui-nié:uc CM avau MTcrtl le gouverneur. Cf. réfiMvr ù l'accu?^.
jx^)ijr
s'asiiurer
de
la
—
:
xxm.
Su".
—
Adjecêritnt
'-de
I
..
(vers. 9). L^rsiiue le
Ananie et &OU témoignage rar
Terluilti»; fut
arb.\(:-,
-rions coiin'iii.tcnt qi'.; iu>
?
I0.2I.
mots |,n
jubens accusntorea ejus ad te vca qno poteris ipse judicnns de omnibus istis cognoscere, de quibuK nos accu.^amus eum. 9. Adjecerunt autera et JudiPi, dicen-
Ici
esse
judicem genti hic
mo
trrl.
ili>* '.*.
f
ri
fuLiktioll
Ton».
cum
Félix pour que Félix,
•« ..
dans ce compliment
Dans
le
défi-nse.
Paul
grec
—
r
du
«tto'/'
:
premt
réfute la
roiHii
.
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PoUn rnim...
(rf. Ter». »•). Il
n'est
^rr r
r
et.
tinti'tr.
p. C«>:
-
du
r.
.'....
.
—
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.
:
V.^ii
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a fait dlTcrs oal
.1
d'ailleara q..
-
.4,
parait être lesnivan».' entiers, à partir de xv sé<|uent celui do
XXI, celui
l'arr:
17, et celui
de sa
commur.
•
'"
vU'
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•
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ri. \X|, II Jour. XXI. 17
un ;
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annix», c»i uiU.ui
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non ex
facieutem turbie, neque in synagugio,
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.
temple invci
in
aliquo disj»utantem. aut
'
:
•
.
;
neque
12. et
11-19.
—
1
c«»gii<-,s. .
l'Ufe, que l'aTti'é
•
multis annis te bono ani-
sciens,
batisfaciaro.
Potes cnim
11.
:
plus sunt mihi dies qiiara ...» quo ascendi adorare in Jérusalem
TTi'-n-'onjr^pe»,
ne à son tour c«»'tre se» AnnuenU »ilA... •cta SO-SI. j'iur-t, r.t<'cu«é no poaralt pr-r io tribunal qu'avpc l'a _ t '.r <( xrvi. l. — Ex mu :. ifi . 63 de l'ère clin'llcnne. c<Hnme il a été <lii i'ius haut (note do xxiii, 3«), et l'on était alors en AH ou Sv. < Alntl que son aomfélicitant d'avoir s«teur, Paul commence on vlu'
.lin."
me
pro
accusation» de Ter«t
Paulu.s. annu»*nte
Ex
prœside dicere
et vivI.Hm
vers
autem
10. Kespondit sibi
•.'•:
*'>!*»nt<»«
cum de manibua
;
que do Paint Paul.
Autau: ^i^
eripuil
8.
nire
d'a8h<
dlmrour .
magna
vi
tes ha?c ita se habcre.
ain^-i.
Mais Paul répondit, lorsque le gouverneur lui eut fait signe de i»arler Sachant que depuis plusieurs années tu gouvernes cette nation, c'e>t avec confiance que je df^fendrai ma cause. 11. Car tu j)eux savoir qu'il n'y a i>as jilus de douze jours que je suis monté à Jérusalem pour adorer 12. et ils ne m'ont pas trouvé dans le temi>Ie disputant avec quelqu'un ni attroupant la foule, non plus que dans hs synagogues,
1
i89
noBtris,
10.
pouvait éviter de faire
8 12.
•ex ll>
lieux
r<
AcT.
79a
XXIV,
neque probare 13. neque in civitate possiint tibi de quibus nunc me accusant.
13-20.
dans la ville et ils ne peuvent prouver ce dont ils m'a«cusent main-
13. et
;
te
;
tenant. 14. Confiteor
autem hoc
tibi,
quod
se-
cond mu sectam qiiam dicuut haeresim, eic deservîo Patri et Deo meo, credens omnibus qufe in lege et prophetis scripta eunt
Mais
je t'avoue ceci, que, selon la
appellent hérésie, je sers mon Dieu, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et les prophètes qu'ils
mon
Père et
;
;
spem habens
16.
in
Deum quam
et hi
expectant, resurrectionera futuram justorum et iniquorum.
îpsi
16. In hoc et ipse studeo sine oiïendiculo conscientiam habere ad Deum et ad homines semper. 17. Post annos autem plures, eleemosynas facturas in gentem meam, veni, et oblationes et vota.
18. In quibus invenevunt me purificatum in templo, non cum turba, neque
cum
14.
secte
tumultu.
Quidam autem ex Asia Judaei. quos oportebat apiid te praesto esse, et accusare si quid habereut adversum me 19.
;
15. ayant en ils l'ont
comme
Dieu cette espérance, eux-mêmes, qu'il y aura
une résurrectioa des justes
mé-
et des
chants. 16. C'est pourquoi je travaille moimême à avoir une conscience sans re-
proche devant Dieu et devant les hommes. 17. Après plusieurs années, je suis venu pour faire à ma nation des aumônes, des offrandes et des vœux. 18. C'est dans ces circonstances qu'ils m'ont trouvé purifié dans le temple, sans amas de foule et sans tumulte. 19. Et ce sont certains Juifs d'Asie, qui auraient dû comparaître devant toi et m'accuser, s'ils avaient quelque chose contre moi 20. ou bien, que ceux-ci mêmes disent ;
20. ant hi ipsi dicant
si
quid inve-
— —
Neque probare... Paul défie fièrement gogues. 6C8 adversaires de faire la preuve de leurs calomnies. Confiteor... Il passe maintenant à la seconde accosation, vers. 14-16
(cf.
vers.
ô**).
avoue hautement qu'il est chrétien, et, en peu de mots, il fait une admirable apologie de Il
qu'il présente comme de Jésus du judaïsme en ce qu'il avait d'esstntiel, de sorte que, pour un Juif, devenir chrétien ce n'était pas abandonner le culte de Sectam quam,., hseresim. Dans t-cs ancêtres. Selon la voie (c,- à d. la religion ; voyez le grec Patri IX, 2, etc.) qu'ils nomment une secte le Dieu et Deo. Plutôt, d'après le texte primitif de nos pères (tw TiarpoSo) Oew ; cf. xjcii, 3, etc.;. Credens omnibus (mot accentué) quie... Un Juif converti au christianisme pouvait croire à tout ce qui était révélé dans la Bible, dont le Pentateuque (in lege) et les prophéties (in prophetis) formaient les deux premières partie». Cf. Matth. VII, 12; xi, 13; xxii, 40; Luc. xvi, 16, Spem... quam et etc., et voyez le tome I, p. 13. hi... (vers. 15). Nou.s avons vu plus haut, xxiii, 8, que les sadducéens niaient le dogme de la résurrection; mais IN ne formaient qu'une minorité, quoique puissante. La masse du peuple acceptait cette doct'iiie, tout aussi bien que les pbarlJuHtorum et...: avec une récompense BieoB. éternelle iK)ur l^îs bons, et un châtiment éternel In hoc (vers. 16). C.-ù-d., po'ir les méchants. on ae livrant aux actes d'adoration, de foi et d'espérance qui viennent d'être mentionnés (cf. To. 14''15), Par cette conduite, Paul essayait i$Lu1Lto est bien modeste) d'avoir uiic conscience
la
religion
,
répaiioui.--sement
—
:
— :
—
—
—
—
Irréprochable isine offetidiculo) devant Dieu et devant les hommes. Post... Les vers. 17 -la répondent au troisième chef d'accusation. Comp. Annos... plures. L'apôtre n'était le vers. 6». pas venu à Jérusalem depuis la fin de sa seconde mission (cf. xviii, 22), probablement en 53, et l'on était alors en 58 ou 59. Le trait eleemosynas facturus est aussi d'une grande habileté. Après cette longue absence, Paul était venu dans la capitale du judaïsme comme un bienfaiteur de ses frères. Les aumônes en question (cf.
—
—
—
liom. XV, 26; I Cor. xvi, 1, etc.) étaient plus spécialement destinées aux chrétiens mais comme ceux-ci étaient d'origine juive, l'aiiôtre avait le droit de dire qu'il les apportait pour son peuple. Oblationes et vota. Allusion au vœu dont il a été parlé ci -dessus (xxi, 23 et es.) et aux sacrifices qui s'y rattachaient. Le grec n'a que le premier de ces deuxsubHtaiitifs 7tpo<TcpoIn qwibus (vers. 18). pâç, des offrandes. Parmi lesquelles offrandes; c.-à-d,, lorsque je les présentais à Dieu dans le temple. Non cum turba, neque... La foule et le tumulte avaient été le fait de ses adversaires, nullement le sien quidam... Judsei... (vers. 19). Cf. xxi, 27 et sa. Dans le grec, ces mots ne sont 8é{>aré8 du verset 18 par aucune ponctuation et très justeinvement, car Ils servent de sujet au verbe ncrunt )>. La phrase qui commence dans la Vulgate avec le vers. 19 demeure inachevée. dune oportebat... C'est là un coup droit porté ;
—
:
—
—
:
,
<(
—
contre les accusateurs. Les seuls téiiK.ins ((ui prétendaient avoir vu Paul profaner le temple avalent disparu, alors que leur place eût ét<i
A.T.
XXIV, 21-25.
ont trouvé en raoi quelque iuiqnité, lorsque j'ai comparu dans leur assembU''e
701
ncnint in roe iniquitatis, coid stom in
s'ils
concilio,
;
21. Il moins qu'on ne nw rejiroche cette seule parole, que j'ai criée, debout an milieu d'eux C'est à cause de la résurrection des morts que je suis jugé
uni hue b>himni rlamavi inter eo« Ptaiis
21. nisi de qtia
de resurrectione mortuorum hodie a vobis.
:
o,
•
ij
,
:
jadicor
egr>
par vous aujourd'hui. 22. Félix, ([ui connaissait très bien cette doctrine, les ajourna, en disant: Lorsque le tribun Lysias sera descendu,
22. Dibtulit %\iu-m
me
1-
i^
sciens de via bac,
i»
bunus Lysias descendent, au<hara
vo-^.
je vous entendrai.
23. Puis il ordonna au centurion de garder Paul, mais de lui laisser du repos et de n'empêcher aucun des siens de le
23. Jussitque centurioni custodire eum,
habere requiem
et
quemquam de
nec
,
suis pruhibero ministrare
ei.
servir.
24. Quelques jours après, FélLx étant Drusiila, sa femme, qui était
24. Post aliquot autem dies, veniens Félix cum Drusiila, uxore sua, quœ erat Judaea, vocavit Paulum et audivii ab eo fidem qu* est in Christum .Ie>uni. 25. Disputante autcra illo de justitia,
venu avec
Paul, et l'entendit parler en Jésus- Christ. 25. Mais comme il discourait sur la
.Iiiive, ap|)ela
de
à Ctsarée, devant le Itur grief était vain.
,
^•ux <ti
gouvemenr Aut... En
—
:
preuve que
sens qae devaient
tertulnant sa
-
mômes
Ananle et gcscompaf non»),
ip^i,
(/it
— Cum
stem...
faudrait,
II
Tandis que ]e me tenais (ttxvTo;, au participe aorlHte) devant le sanhédrin.
.i'après le grec
:
—
avait élevé
croyance à
la
est dit exprewéractit
voix
lorsqu'il avait
JéruA» XX 4 » XX vn 3 etc.). - M%ni»tmrt notamment en lui pnjcurant tout ce dnat U
Ari-ttarque, qui l'avalent acroni|>agn4^ a
que Paul attesté
—
-
,
Il
réglenaenta ordtaulrea de la prison être appliquât largcmcnc. .Vee
'
Allusion h la sW-ne racontée ci- dessus xxiil, 8 Qua clantatri (:'xpa5a, vent. SI ). Kn <t p*. filet, x.Tiir, 6,
lui
de auia (z'ir/ (8{o»v, « de proprlh », de ses amis Intimes ). Cétaft là crrtJioemeat une grande consolation ponr l'ap/ktrn «a «vpar '<% 8i aimant. I*ariiii ceux qui pnrenl l»sa prison, nous pouvons nommer le M. \ii, lipi* et d'antres cbr^'ti'-ns de la ri',. ,».,.• «4 8-1« », probablement aojwl mfm l.ur. 1
le
pa pr«>pre faveur.
les
qurmquam
noble aecns^ prend l'offensive. Ter-. 2Uet fait api«l au iimo\gnagc de ses ennemis
défense, ?1
;
la foi
Icm
n
ei:
(cf.
-
,
:
.
.
avait besoin.
la ré-urrection.
est a)ournée; relations pcnwnncIlcH de salai l'aul avec Félix. X.VIV, 33-27.
24-3«. R'^latlon* prmoooellee de FHtx ave* son prisonnier. I^ narrateur mentlonn** d'abord
fJfluAjournement de la cau-io. C.-à-d. que le g»iuvemenr remit à
nnc entrevue npéciale, solennelle, ver*. 34 tft il signale eniratte brliveœent d'aulr»-» rrtrrvoee
La décision
2»
2ï-2;{. illos.
lit...
;
—
fréquente* ver». 2«. - Oum DrusitUt. »-f -• n Crtalt une prlncr««r h était la pln« Jeune .1
un autre Jour le prononc*' de la 9»»ntence. Certimime nciena... Marié W une Juh'e(voy*« le vers. 34) et aduiinistrant la Judée depuis plasletirf années ^cf. vers. lo*) Kélix poavait comprendre mieux que beaucoup d'auireu Bomalns
,
(cf. xti
,
(
de via
an»
le Jo-
co qui concernait la religion ciirétlcnnc
hae
:
M>
cf. vern.
—
ot
M»
raptx>rt«
Kén^nicr
du
c<'iHO
r.K'oiiM^;
l'acquittant
ni
ni.iU
vlu-,
II
av.iit r«vY)nnu
:
à
proQt.
meura
U
l'inno-
ii«
•
>
I
.
m
••^•-—
-
'
<i
.
Je DOtr* .
ta »•'" X
ilii
g"tiV'rn«-iir
cél*brv
a «Ce
.
<
r.
1.
»••*
•*
xramèmm '""iiul..lt;
}
^
<
p^t, '»tta
m
•
<!
sonné
d.»;.»
w
-^or.
;
points
eserntlels
Félix et DrusflU
eHulinUrf (vers, 3S). l'aul dedonc prisonnier de fait bien qn'on eût
«k ;
la
Il
,
—
théorie; 1
Il
de morale
entra aa»»i q'il
tin:
;
'
>nt .*«
pa
par le* Jolf* et prouva Il autre que J«Sus.
ordre
-
"^ 1«
wlMdMf /Idem
Jusitit...
:
.r
lo rèf-
1'arinKnitle
de le traiu*r avec dnucynr, oommo II Tî'if^rt rr^iMUm. c*i dit Imméiliatrmrnt. Dans lo gi^c « baben; r. raxail-iK tu »; rti co
xxv.
(rf.
JoaApbe. Ant. xx avee ton 0- ^
c'eat
—
Jwtr^.
»
'
boaut'
femme
ne voulait paa. rn
déplairo
>.
"^
pour cela qu'U eut nv-our» à c« procédé dilatoire, duquel 11 omptatt tirer en outre, d'apri'n lo veri. 3«', un autre g»»nre de Juive
«»
«"t
an* à |wine, Ai) pas à 'i
—
••t
1
,
ère, elle avait
Camlribnnu»... Il suif^totialt donc que I.VKlai» viendrait prochainement à C4a«ré«. Aniliam ron. I>an« le grec: Je oonnaltfal à fi>n<l (ot^YvuxroMLaL. (rrAcc au rapport du tribun) («alité. Vèltx éUlt dt'l^
dalitme.
.
.
,
bMaR t»
i la '*
^
AcT.
/92
—
XXIV, 26
XXV,
1/
justice, sur la chasteté, et sur le juge-
de judicio futiiro, tremeQuod nunc attifactus Félix respondit tempore aiitera oppoituno net, vade
ment
accersam
opportun, je
et castitare, et
:
;
te.
quod pecunia ei propter quod et fré-
20. Simili et sperans
daretur a Paulo quenter accersens
;
eum loquebatur cum ,
60.
Biennio autem expleto, accepit successorem Félix Portium Festum volens autem gratiam prsestare Judœis Félix, reliquit Paiilum vinctum. 27.
;
Pour
Félix
futur,
moment,
le
effrayé
retire- toi;
répondit
:
en temps
t'appeller,.i.
En
outre il espérait que Paul hn donnerait de l'argent c'est pourquoi aussi il le faisait venir souvent, et s'en26.
;
tretenait avec lui. 27. Deux ans s'étant écoulés, Félix et eut pour successeur Portius Festus voulant faire plaisir aux Juifs, il laissa ;
Paul en prison.
CHAPITRE XXV 1.
Festus ergo
cum
venisset in pro-
vinciam post triduum ascendit Jerosol3'mam a Caesarea. ,
gouverneur: de justiiia, et,.,, et.,, (vers. 25). Paul écait intrépide comme l'avait été autrefois Jean- Baptiste devant HérodeAiitipas, grand oncle de Drusilla. Il ne craignit point de prêcher la justice à l'inique procurateur, les jugements de Dieu à ce juge souvent cruel, la chasteté à cet
homme
et à cette femme unis par des liens coupables. Troublé jusqu'au fond de l'âme (treme-
brusquement la séance, en prétendant que cela suffisait pour cette fois Tempore oppoituno... Dans le Qitod nunc,.. Quand j'aurai l'occasion. « Manière de le texte renvoyer aux calendes grecques, » a-t-oii dit justement. Cette occasion ne vint jamais pour
factiis), Félix leva
:
—
:
Félix dans le sens strict de l'expression. Les relations subséquentes qu'il eut avec saint Pau), vers. 20'' {fréquenter accersens...), le furent superficielles de sa part, et ne produisirent Simul aucun changement dans sa conduite. et sperans... L'avare et rapace gouverneur est stigmatisé par cette simple réflexion du narra-
d'après
—
teur. Mais les
1. Festus, étant donc arrivé dans la province, monta trois jouis après de Césarée à Jérusalem.
surmontables, à cause des perpétuelles tentatives de révolte du peuple juif, et des troubles occasionnés par les bandes de eicaires qui infestaient la province. Il mourut après deux années seulement d'administration. VoJens autem... Trait de lâche et criminelle injustice, par lequel Félix essaja vainement de plaire aux Juifs {gratiam prsestare; plutôt, d'après le grec gagner les faveurs), en quittant Césarée. Voj-cz les notes du vers. 3.
—
:
§
V.
—
Saint Faut Festus.
1«
XXV,
au 1
tribunal de
— XXVI,
Les Juifs réclament de nouveau
leur adversaire. XXV, 1-5. Ghap. XXV. 1-5. Arrivée de
ment de
—
le
juge-
Festus
h
demande insidieuse des ennemis Paul. — In provlnciam: la province
Jéru:^aleni
de saint
Portius
32.
et
fonctionnaires romains n'étalent
que trop coutumiers du Boumlsfs à l'empire.
fait,
dans
les
provinces
déposé et remplacé par Portlus Biennio... erpleto. Deux ans à partir
27. Félix est
Festus.
—
de l'emprisonnement de saint Paul à Césarée. Longue captivité, qui dut être une rude épreuve pour son zèle ardent et généreux, ainsi réduit à l'impuissance. Deux autres années devaient s'écouler encore avant qu'il reajuvrât sa liberté. — Accejiit surxessorem... Vraie disgrâce, que Pallan, frère toujours Influent de Félix, fut Incapable d'emr>êcher. Elle ont Heu en 60 ou 61 après Portlam Festum... Ce fut, d'après J6«us-Chrl»tt. Josèphe, Ant., xx, 8, 10; Bell, jud., ir, 14, 1, un ma7l»«trat lnt^;gre ot actif. Mais 11 eut à non tour à lutter coutre des dIfP.culté» presque in-
—
Monnaie de Cùsarùe.
romaine de Judée. Presque aussi (6t après avoir pris possession de .son poste et de sa résidence ofnci(;lle de Césarée (post triduum) , le nouveau
à Jérusalem, ville principale administratif, pour entrer en relations immédiates avec les chefs spirituels des Juifs. C'était un excellent moyen de se le-
gouverneur de son
alla
district
XXV,
Acr.
2 Et les i^rinces des prôtres, avec
denlie
preiuiei-s
trouver, pour accuser Paul priaient,
et
;
ni(''me bientôt.
Que
î
adverbus
,
3. postulantes gratiara advcirv^ çmn. ut juberet perduci eum itj .1. insidiaa tendentes ut interlittrc... c ..
in via. 4.
lum
'
Festus autem respondit serin (,'a'san.a, i»c aut*ni i..
'
.
profecturura.
principaux d'entre vous, dit -il, descendent donc avec moi et si cet homme a commis quelque crime, 5.
principes sacer-
;
dans un but
conduit à .lérusalenj, prêts a tendre des embûches pour le tuer en chemin. 4. Mais Festus répondit que Paul était gardé à Césarée, et qu'il partirait lui-
eum
Adieruntqiie
2.
le
ils
r93
dotum et primi Judjcorum Paulum et rogabant eum
le
demandant comme une faveur, hostile, dordonner rpi'il fût
lui
'.').
les
Juifs, vinrent
les
2-8.
les
;
5. gui ergo in v..bi8, ait. [>otente8 8unt, descendentes siiuul. si qui>d est in viro crimeu, accusent eum.
qu'ils l'accusent.
N'ayant
0.
dix jours,
parmi eux que huit
jias.<;é
descendit à Césarée et lo lendemain il s'assit sur le tribunal, et ordonna d'amener Paul. 7. Lorsqu'on l'eut introduit, les Juifs 0!i
il
;
étaient descendus de Jérusalem l'entoarérent, portant contre lui de nombreuses et graves accusations, qu'ils ne pouvaient pas prouver. 8. Kt Paul se défendait, en disant: qi;i
Je
péché on rien
n'ai
Juifs,
contre
ni
cotilre la loi des
temjilr',
le
ni
contre
—
concilier.
eos
:
'i
;
tribunali, et
Paulum adduci.
jub.^it
Qui eum perductus e>^^••t. cirourasteterunt eum (|ui ub Jr cenderant Juda^i, multas ujsas objicientes, quas Don poterant probare 7.
•
.
;
8. Paulo rationem rcddeute neque in k-^^em J tfmjlum, neque in
:
Quoniain i
•
Paulum
Adierunt... adttrsuê
Eux
(ver-
aussi Uh tcniolmit-nt do IViupreHao-
un
autre
antoriséa
S'il
:
.
i
la blgnltlcatloii.
onipinlent également le pluriel, et telle eut la le l*(;..n la plus pn.bable. Le texte reçu [>«»rte prnirn drs prùirea. Ce n'est plu* Ananle qoi >r* le «lUveiaUi pontlQcat; Il uvalt
die.
«laim
niali(
I^eur
8«-nH.
.
(
avant
la
par
rcniplacô*
Félix, et
(Jos.'phf, Atit.,
du K'>uvernuuietit de
fln
XX,
8, 8).
—
OU
de KubI /Yim/... Les |h.t-
Isniaél
,
3" Paul
m' iik'
»
•
-.
duitc être »'
(vers. 7).
I>.
de œeltro en Juif».
lU demandaient comme une faveur npéclale à KcMun, et comme un don de J.tyiiix avènement, ut juberet... |,a rc(|uéle était
sur au< Citait
habile en pareille clrcon*Unc«. Mal» aalnt l.uc noUH révèle les nolm projets de ce» horoiuc* criintidioM Untleutf».. Coiiipli>c anal<i(rue minels à c<»iul qui avait échoué deux an» au|iararnnt
ri
—
fl-ir
.'
!x«« air
f."
(vert. 3).
XXV.
apKlIe à Céaar.
fl-8. L<*a
Sftnnages de la ville les plus iniluent» |>ar leur l'ostulantes graposition, leur fortune, etc. ttfi'i'...
dont la Vulgato a bien rrnda Vu; ex Luc. xxiii, 41, datia 1«
texte DhKliial-
—
:
y a quelque chuM de déplacé
(-/Tor<jv). Litote
hatne contre l'ajWiirc et leur t!»Slr de vengeatu-t- ne Prlurtpcs s'étalent pas calmés arec 1«^ tenip^. tarertiolum. Les meilleurs numuAcrlLs grecs
ment,
intor
peccavi.
Ct->ar.
BCt 2).
I>emoratns autem
6.
non ampliiis (piara octo aut decem, cendit Ctesaream et altéra die sedit pro
-
r< it<
.Vn'.'i-'
{
f!
i.i
ii.uiu-
;!?-.-?
;
A
nu le ••.
c.
-
l^oi
'u.'i'
lirai
:
—
H
RfspondU... (Teri. «). et •«,). xxm, U'i>on«e qui témolfn'' de la ta^eMe du gouverneur. Il ne veut nen rhanger au statu que en ce '\n\ concernait I'ruI. unt qu'il n'aura |taa
(cf.
pri« r]H"t
conn
U
j, (t.
l;ii,-.^.
"
i
p«r lulniôm*»
•
,
liO
;...i,i iwul à
;
crprn-
Juift à venir enpiur qu'il» »' >eril
I'
:
le«
Ii«
c/ul ^ri/n.
cnnp
d','
critifn. ir.iir<!t dlvora léiuoli.i
• t
tfri
«
.
U-»
4"'l..
plus
*.t
t>tam ne^Uf.^ h/çim ... tn*U(a sur tn>ls pulnt* évMeiiimmt, o-u» sur avalent eux Ifçrm...
On
devint en «MA
- Inr. qol tr
ntênir*
a:
n'avait t^'
*
ti'
,
•
r I*
I
II t4^ft>
ACT.
IXr*
XXV,
Festus autem volens gratiam prserespondens Paulo, dixit Vis Jerosolymani ascendeie, et ibi de d.
5taje Judaeis,
his judicari
:
apud me?
Ad tribunal 10. Dixit autem Paulus Caesaris sto, ibi me oportet judicari; Judïeis non nocui, sicut tu melius nosti. :
IL Si enim nocui, aut dignum morte si vero aliquid feci, non recuso mori nihil est eorura quae hi accusant me, nemo potest me illia doaare. Cœsarem appello. ;
0-11.
Mais Festus, voulant faire plaisir aux Paul Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses devant moi ? 10. Mais Paul dit Je suis devant le tribunal de César, c'est là qu'il faut que je sois jugé je n'ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bleu. 11. Si j'ai fait du tort, ou si ji'ai commis quelque crime qui mérite la mort, mais s'il je ne refuse pas de mourir n'y a ri^n de fondé dans leurs accusations, personne ne peut me livrer à eux. 9.
Juifs, répondit à
:
:
;
;
J'en appelle à César.
—
9-12. L'appel. Volen$ gratiam... Même locution qu'à propos de Félix. Voyez xxiv, 27 et le commentaire. Gagner les faveurs des Juifs tei était d'ordinaire le perpétuel souci des gouVis Jeroverneurs que Rome leur envoyait. solymam...? Festus avait d^abord refusé poliment aux Juifs de juger Paul ailleai-s qu'à Césarée (comp. les vers. 2-4). L'intérêt personnel l'amène maintenant à changer d'opinion; :
—
maiB, ne pouvant contraindre son prisonnier de
—
Ad tribunal... sto. Dans le cas tribunal de César n'était autre que celui de Festus, représentant direct de l'empereur. Ibi me (mots accentués) oportet... L'apôtre refuse avec énergie d'être jugé ailleurs de chrétien.
présent,
le
—
que devant César. Il savait de quelles iniquités ses ennemis étalent capables, même en présence du gouverneur. Le sanhédrin ne s'était-il pas prêté rijiguère à un complot d'assassinat? Non nocui, sicut tn... Il Cf. xxm, 14 et ss. proteste de son innocence à l'égard des Juifs, et en appelle sur ce point à la conscience de Festus lui-même, qui était suffisamment éclairé par ce qu'il avait vu et entendu. Il y a un reproche respectueux dans ce trait. Si... nocui...; si vero...
—
—
—
Le dilemme était irréfutable. Nemo... Dans la seconde hypothèse, qui (vers. 11).
seule vraie, personne n'avait le ici le sens de potest) de livrer l'apôtre à ses pires ennemis. L'enquête,
était
la
droit (c'est
jugement et la sentence ne regardaient que la juridiction romaine. Csosarem le
—
appello
(Kaioapa
£TctxaXoO[j,ai).
Forprononcée par un citoyen romain, en n'importe quelle contrée de l'empire, rompait soudain toutes les juridictions intermédiaires, et donnait à l'accusé le droit de se faire conduire à Rome, pour être jugé x)ar l'empereur en personne. L'appel à César avait lieu soit par écrit, soit de vive voix (comme dans le cas présent). Une fois qu'il avait eu lieii, on ne pouvait plus le retirer, et U (allait passer par les lenteurs forcées de ce tribunal suprême. Voyez Daremberf^ et
mule
BuBte de Néron. (D'après une statue antique).
solennelle, qui,
Saglio,
Dict.
des antiquités
grecques et ». Aussi Paul n'y eut -il recours qu'au dernier moment, lorsqu'il vit qu'il n'avait rien à espérer de la Justice des gouverneurs. En outre, il savait que, par ce moyen, il pourrait réaliser son Uncien et hi cher projet d'aller prêcher l'évangilo à Rorae. Cf. xix, 21 et xxiii, 11 Rom. i, H), etc.
romaines, au mot « Appellatio
conduire à Jérusalem, U essaye de le persuader doucement. Ve his : surtout au sujet des deux piemièreH accusations, qui étaient spécifiquement Juives et du ressort du sanhédrin. Apwl me. Par ces moLs, le gouverneur voulait inspirer de La confiance à l'aul. C'était lui dire: se laisser
—
—
Ne
crains rien
eelon (vers.
les
;
Je
règle» de
10;.
lii,
et tout se passera
—
Dixit aulem.„ on d'autres occasions, avec û'hoiuujn, de citoyen romain et
Comme
toute sa llerté
serai
la Justice.
—
;
Cum
concilio (vers. 12). C.-à-d. avec ses as^ Bosseurs, ses conseillers officiels. Les anciens historiens mentionnent la présence de ces mar gUtratti spéciaux
dans
les
pruvlucea (Soétuue.
XXV,
AcT.
12. Alors Feftufl. après en avoir conféré avec le conseil, répondit Tu en as :
appelé à Cét-ar, tu iras devant César. 13. Quelques jours p)lus tard, le roi Agrippa et Bérénice descendirent à Césarée, pour saluer Festus.
12-16. 12.
795
T
•'ta* CTiHj concih<;
resp< )!»•..
sarern
-arerri
.:'iia,
!
appellasti? aa
Lm-
il»is.
Et
13.
cum
dit"
essent, Agripfta
CcjMTMa,
deruut
trADflacti
re.\
p^
^nr|nni
>*iiii!^
aii
StUIll.
14. Et comme ils y demeurèrent plusieurs jours, Festus parla de Paul au
14. Et cura dies plures ibi d«M reniur, Feutua rejji indicarit de i'i.;
en disant Il y a ici uq homme que Félix a laissé prisonnier 15. lorsque j'étais à Jérusalem, les princes des prêtres et les anciens des Juifs sont venus me trouver à soa sujet, demandant contre lui une condamnation. 16. Je leur répondis que ce n'est pas la. coutume des Romains de condamner un homme avant que celui qui est accusé ait été mis en présence de ses accusateurs, et qu'il ait eu la facilité de se hiver de ce dont on l'accuse.
dicens Vir quidam Felice vinctus,
roi,
:
;
Tibtr., 33
leur lers.
GaU>a
;
,
19, etc.). C'était
pour prendre
AvU que Festus avjilt consulté se» conseil« Leur riponBe ne pooTalt <!tre douteuse :
formel (do la part de l'accasé) on de flagrant délit, tout appel devait être
hors
le
cas d'arcu
reçu. »
Paul devant
3* Fet^tns fait coni|>araItre saint
Agrippa
XXV,
II.
13. Vtgltc
13-27.
d'Agrii'pa et do Rérénlce au nouDi(a aliiiuot : un i>etlt
vau Rouvemeur.
—
—
nombre do Jours. Cf. ix 19^ «.'te. Ce prince était AIh d'Hérode Agrippa ,
I,
A<jrippa. et arrière-
d'Hérodc le Grand. A la mort de aon père, en 44 Ccf. xii, 23), il se trouvait à Rome, Agé seulement de dlx-ttept ami. Sa Jeaoeae «spèctàa Glande de lui confler, comme il y aralt d'abord pensé, les ÉLata gouvernés par \xnppa I: cependant, IL lui donna ensuite comme compeDsatlon, en t3, les técrarctues possédées aatrefolB par ses oncles Philippe et Ljtanias (royes Lac. m, 1 et le coinmeuLaire). Néron augmenta encore ccnsidérwblement son territoire eti (ialUéc et en Pérôe. Afflipi»» II imita la ma^nKhcnie ;i«-«ip.tlaU de ses aaoèlres 11 se construi:\ cMpi4 Jérusalem «t à liejrouth, 1al«, C^oarée de Philippe (Joi»ih<^, AnL. xix 9. 3; XX, 1, 1). Comme tou* li» Héru<lu«, 11 e.<'^a.va, dans sa ooadalte, de conibinrr p'.us ou iitoins le Judalnme et riifllénUinie. I.urxjup la (.'tirrre iLlata entre las Juifs et l<^ ItomaliiP. U petit -dis
:
:
•
prit
parti
tlitn
lie
J
mourut
c:
p«>iir
Apr^
rrt derniers.
U i
se
loi.
retira à Ii'
dvslruc-
Rume, où
<lrrtit«*r <lr
licmU:-
Mariée d
la
U.
i
l'Sl-
i
4H.
vint aprru h.ibller chca son fr
CH,
il
«n race.
elle
lut
Infainanis sur la nature
Voyez JoM'pbe, AtiL, mx,
7,
15.
derelictus
.i
de quo, eum esgem Jeruëolymi»,
m% prÎMsifMB saeHéotim, et seDiores Jodsonam, portilanion wàrmtoB illum damnatioatm. 16. Ad quos respondi Quia non ç«t adierunC
:
Uomanis consuetuao damnare aliqaHm hominem, priusquam is qui r t
prœsentCH habeat accusatores, defendendi accipiat ad alluend* mina. 1
«
,
e
cri-
Klle épou&a plus tard PoK. :• mais elle ne tarda pas à le n .r rejoindre Agrippa II k Rome. Plos tard cae«ire, eile ent des nii>irirts scandaleux avec puis avec Titus; susd l'a- 1- on < vraie CltMipâlrv dans la famille dm HéfXides ». Voyes Tacite. Hut. ii. 81: BorfCOM. ftiM*. 7. Elle et s.in Crére vlnren; reoéra bOMMia^ aa nouveau guuvvriieiir {m-u de temps après mm entrée en fonctions, car Agrippa «tait vassal de
166 et
ss.
Cilicie;
Rome. 14 2Î. Festus parle di- ...ri t.rlumnt.r k A»'l''!»a, qui lui demande de \-n dies aitquot... *.« pr.^ ..... .. «oa .
.
mleax ses Tislteur» royaux et tHqoe temps daas son palais. — De <...,.• >^>st«e, ignorant encore les coûtâmes juirr», qœ le rel '•
-
connaissait à fond, proflta de sa présen Inl exposer comme dit In irrrc. < cr .|al nait Paul *. et obtenir ,
utilos.
à
Dans
.\,'t lpj>«,
1rs |«n>l'
ren. Il*;i
m,
t.
;>•
ruai
senttmmt |MT«unD«l •>• JosUeest le Ma coneaeoolwu d« pmvwwvr. ««. 4« rMNrs. l'esoeUMMa é» la M giili rtii B 4e criminelle. Holet oasl, mi vers. I». rooMiia» a««e la^oelle F^Mus parle ém t4>ui<(riitfiotis jolre *i eàrMleaMB. — Di f«<*. ntmt^ \^-* «en. u pt t« eu iisni nsi tssu aax pne m ktirm — AsausaM*» \iKum da rbapluv te' pA't, le
I
>.
nfm %
r«t
!a fnHttMtlor;
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lit
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er'i
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&iar,v.
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a Blutes d'atMuetUI. Ce «'«t Mat qae laa adssiseires 4e TwftHwm avaiesH <i— Bili avee tant 4'lBalaM*, ai 4» eDo4aanMllaa pars e« slvple. eosHM i* 4*sÉllean aasel la salie 4rs |iian4sa 4a ^rst ss (««irs. l«i. L^ÉqalTalssH trm «s. Stm UÊ
<!aus un** lelU* liitliiillt, t|u'oi <.-uns
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x*f*^*^*^ IHiar (aa MppMMl.
7D6
ACT.
XXV,
;..'/. Ciim ergo nue convenissent sine iiUa dilatione, sequenti die sedens pro tribunali, jussi adduci virum.
17-24.
Après
17.
aucun
qu'ils turent
venus
sans
ici
délai, le jour suivant, assis sur le
amenât
tribunal, j'ordonnai qu'on
cet
homme. 18. res,
De quo,
ciim stetissent accusato-
nullam causam deferebant, de quibus
ego siispicabar mahim
;
18. Lorsque les accusateurs se furent présentés, ils ne lui reprochèrent aucun des crimes dont je le supposais cou-
pable
quasdam de sua
19. qucestiones vero
siiperstitione liabebant adversus eiim, et
de quodam Jesu defuncto, quem affirmabat Paulus vivere. 20. Hfesitans aiitem ego de luijusmodi quiBStione,
dicebam
lymara, et
ibi jiidicari
vellet ire Jeroso-
si
de
istis.
;
avaient seulement contre lui quelques disputes relatives à leur religion et à un certain Jésus mort, que Paul affirmait être vivant. 20. Hésitant donc dans une affaire de ce genre, je lui demandai s'il voulait aller à Jérusalem et y être jugé sur tout 19. ils
cela.
Paulo autem appellante ut servaretur ad Augusti cognitionem jussi servari eura, donec mittam eum ad Cie21.
,
sarem. 22.
Agiippa autem dixit ad Festum
Volebam
et ipse
hominem
inquit; aiidies cuin. 23. Altéra aiitein
Agrippa,
:
audire. Cras,
cuni venisset
tione, et introissent in auditorium cum tribunis et viris principalibus civitatis, jubente Festo, adductus est Pauhis.
Agrippa rex, et nobiscum viri, hune de quo omnis multitudo
24. î]t dicit Festus
omnes
:
qui simul adestis
videtis
— Priusquam
is... Le fait est entièrement vrai. do ad abhLPnda..., le te-\te primitif a seuCum ergo lement au sujet de l'accusation. hue... Les ver.-;. 17-21 racontent l'audience dont les vers. 6-12 nous ont donné déjà le récit. yullam cavft'im... (vers. 18). Saint Paul avait eu raison àc dire (cf. vers. 10) que Festus croyait à son innocence; le gouverneur avoue franche-
Au
lieu
—
:
—
ment
ici
que
telle était sa conviction.
— De qui-
bus... malum. C.-h-à., aucun des crimes qu'il s'aitendalt à voir établir, prévenu qu'il avait D; été par les Juifs contre son prisonnier. sua superslltione ( '^lEKTioatp.ov'a;, vers. 19).
—
Sur ce mot, voyez les notes de xvii, 22. I^i non plus, 11 ne paraît pas avoir été employé en mauvaise part, car Festus ne voulait certaineEl ment, pris froi.ssf-r le roi, qui était Juif. de qvxidam Jesu... Il suit de ce détail que, dans B& 'léfense devant Festus (cf. vers. S), Paul a'avalt pas seulement parlé de la résurrection >n général, mais au-sl de celle de Jésus en parUculier. L'apAtre ne perdait aucune occasion de Uwsitans. rendre téaiolgnagc à son Maître, Dans le grec à7ropov|j.evo;, embarrassé, perplexe. On conçoit que ce r>olnt spécial ait paru irè« extraordinaire et myntérleux au gouverneur. — Auyv^ti (.xfj'j XeSaaTOv, le tout à fait véué-
—
—
:
:
dit Festus, tu l'entendras.
die,
Bernice, cura multa ambi-
et
21. Mais Paul en aj'^ant appelé, pour que sa cause fût réservée à la connaissance d'Auguste, j'ai ordonné de le garder jusqu'il ce que je l'envoie à César. 22. Agripi)a dit à Festus Je voudrais, moi nussi, entendre cet homme. Demain, 23. Le jour suivant. Agrippa et Bérénice vini-ent en grande pompe et lorsqu'ils furent entres dans la salle d'audience avec les tribuns et les principaux habitants de hi ville, Paul fut amené par ordre de Festus. ;
24.
Et Festus
vous tous voyez cet
dit
:
Roi Agrippa, et
présents avec nous, vous homme au sujet duquel toute ici
rable). Ce titre, attribué d'abord h Octave, fut
conféré h tous ses sucnsseurs. C'est était l'Auguste d'alor-. Volebam et ipse... (vers. 22). L'imparfait de la durée. Depuis quelque temps, la réputation de l'illustre missionnaire était parvenue jusqu'ft Agrippa, qui était dé.sireux de le voir, de l'entendre. La faveur demandée fut accordée avec une prompte ensuite
—
Néron qui
—
et parfaite courtoisie 23-27. Saint Paul
:
Cras... andies...
devant Agrii^pa.
—
Cum...
amb'dione («pavraTtaç, expression très classique dans ce sens). C.-ù-d., avec toute la pompe orientale (suite considérable, ornements royaux, etc.). Le père d'Agrlppa II s'était complu, lui aussi, dans ce fasto orgueilleux. Cf. xir, 21. AuHtorium : la salle réservée aux audiencec solennelloc. Tribunis : les principaux offlcicrs de la garnison romaine. Il y en avait cinq
—
—
—
à Cé^arée, d'ai)rès Josèpho, nell. jud., iir, 4,2. Viris priricipaUbus... Dans le grec les lion)mcs /.ax' li,o/ff'i ( p;ir excellente, ])ar antonomase) de la ville. Comme les tribuns, les principaux citoyens de C!ésarée avalent été invités pour faire fJicit Festus. Dans une honneur h Agrippa. allocution pleine d'à propo.s, vers. 24-27, le gouvci'neur présenta son prisonnier l'illustre nsslstance, et If mit an courant de l'état de la oues:
—
.'i
XXV,
AcT.
25
la multitude des Juifs ra'a interpellé à Jérusalem, me sollicitant et criant qu'il ne fallait pas qu'il vécût plus longtemps. 25. Pour moi, j'ai reconnu qu'il n'a rien fait qui mérite la mort et luimême en ayant appelé à Auguste, j'ai résolu de le lui envoyer. 26. Mais je n'ai rien de certain à écrire ;
à son sujet à mon maître; c'est pour<iuoi je l'ai fait venir devant vous, et surtout devant toi, roi Agri[)pa, afin qu'après l'avoir interrogé, j'aie quelque chose à écrire
-
XXVI,
Judaeorura int'-^-"petentea et ai
.
nil.îl
appellante ad Augustum,
juiii< :ivi
îi^num lioc
;
mit
ten-.
20. De quo quid ci*r mine non liabc-o; pro|
i
.
.
eum ad
vos, et maxime ad te, rex Agrippa, ut intcrrogatione fucta, habeam
quid scribam
;
27. RÎne ratione enim mihi videtur mittero vinctum et caïu^as ejub duu ,
significare.
wvi
CHAPiTnr:
1. Alors Agrippa dit i\ Paul Il t'est permis de parler pour ta défense. Alors Paul, ayant étendu la main, commença à se justifier :
—
Omnis
wn».
2 et
les
de
—
..
:
qu
anciens s'étaient fait accompagner auprès de Festua par une fnulo nombreosc, qui appuvalt leur requête h sa f.i<,*on bruyante «i-t houleuse (peUntta tt...). Son ojxyrUre eum... C« trait montre aussii oimblen les réclam.illotis de la popuE>jo... lace avalent Hé ardenten, haineuM-s.
:
pro temelii«o. i v Paulus, extentu manu, cœpit rationcm reddere
Jtrusiilein (corap.
A
ait
mittitur tibi loqui
princes des préirci et les
multitudo...
ftii.),
Agrippa vcro ad Paulum
1.
:
les
.
eurn vivere aiupii iti. 25. Ego vero c(»mperi morte eura admibij-sL- ij
;
27. car il me semble déraisonnable d'envoyer un prisonnier, sans indiquer ce dont on l'accuse.
tlon.
1.
lv%
t
rols.aoasl biro
ir..
—
Chap. .\.\VI. Cv irlii v
Vfro
.
.
.
rtpfia
1
ai a
•
rirur
en pri Iblais
.
,
^
:.
..,-..
.
.
net tel la niuDC« délicate
PtrmUtUur, aa
llru
—
comperi (vers.
25).
Comp.
vem.
le
18.
Aux yeux
d'un magiittrat romain, demander la mort d'an liomniG uniquement parce qu'il avait ott'ivté les lois religleuM^s des Juifs devait paraître < une cbosQ abiurde ». Cf. xviii, l'j et ut.; xxni. Stf. De rjuo quid... (vers. 26). L'envol h Uomo d'un prisonnier qui avait fait ap|HM h (Vsar iH.ilt ' k-i. n:»tnrill •ment accompagné d'un m; en Or. Jiiq n'h \n é-4'nt, Fenius ne sa
—
-
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dfV.ll quels teiine-» d" Paul c.'iiit pour 1
«njet
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Sauscur
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dlrt^
ACT.
XXVI,
2-7.
De
omniiwis quibus accuser a JuAgrippa, sestimo me beatura, apud te cum sim defensurus me hodie, 2.
dseis, rex
maxime
3.
te sciente
omnia,
et quee
apud Judœos
sunt consuetudines, et quœstiones propter quod, obsecro, patienter me audias. 4. Et quidem vitam meam a juventute, quae ab initio fuit in gente mea in Jerosolymis, noverunt omnes Judaei; ;
2.
Je m'estime heureux,
roi
Agrippa^
d'avoir à me justifier aujourd'hui devant toi de tout ce dont j;e suis accusé par les Juifs, 3. surtout parce que tu connais toutes les coutumes des Juifs, ainsi que leurs controverses c'est pourquoi je te supplie ;
de m'écouter patiemment. 4. Ma vie, depuis ma jeunesse, telle qu'elle s'est passée dès le commencement au milieu de ma nation, à Jérusalem, tous les Juifs la connaissent 5. ils savent depuis longtemps, s'ils veulent en rendre témoignage, que j'ai vécu en pharisien, conformément à la secte la plus approuvée de notre religion. 6. Et maintenant, c'est parce que j'espère en la promesse faite par Dieu à nos pères que je suis soumis à un ;
5. praescientes
me ab
initio, si velint
testimonium perhiber^e, quoniam secundum certissimara sectam nostrœ religionis vixi pharisaeus.
Et nunc in spe quse ad patres noa Deo, sto
6.
stros repromissionis facta est
judicio subjectus,
jugement
quam duodecim
in
7.
tribus nostrse,
nocte ac die deservientes, sperant devenire de qua spe accusor a Judaeis, rex. :
;
promesse dont nos douze tribus, servant Dieu nuit et jour, espèrent obtenir l'effet: c'est à cause de cette espérance, ô roi, que je suis accusé par les 7.
Juifs.
Le thème est au fond le même qu'autrefois dans cour du temple, devant les Juifs furieux (cf. XXII, 1 et BS.) l'apôtre va raconter de nouveau comment, d'Israélite zélé, fanatique, il était
connaissait donc plus d'un habitant de la capitale juive qui aurait pu témoigner en sa faveur
devenu disciple et témoin tout aussi ardent de
plus fidèle à pratiquer la loi dans ses moindres détails. Nostrae religionis. L'apôtre parle comme s'il appartenait encore au judaïsme. Il le fait d'une manière rétrospective, puisqu'il parle de l'époque qui précéda sa convei'sion. D'ailleurs, il n'avait pas cessé, dans le sens le plus relevé de l'expression, d'être encore Israélite en devenant chrétien. Pharisieus. Voyez xxiii, 6 et les notes; Phil. m, 5. Et nunc in spe... (vers. 6). Ici et dans
la
:
après un court exorde, Trois parties l'orateur, faisant de sa conversion le point central de sa vie, raconte 1» ce qu'il était avant ce grand prodige, vers. 4-11; 2° les cirJésus.
vers. 2-3
;
,
constances mêiiie parmi lesquelles il avait été subitement et complètement tran^formé, vers. 12-18; 3« ce qu'il avait été depuis lors, vers. 19-23. 2-3. L'exorde. Il ressemble à celui de l'apoloc'est gie de Paul devant Félix (cf. xxiv, 10^) une « captatio benevolenliœ » délicate, mais très digne, où rien ne sent la flatterie vulgaire. liex. L'apôtre donnera jusqu'à cinq fois ce titre & Agrippa. Comp. les vers. 7, 13, 19 et 27. Maxime te sciente... Très grand avantage pour l'accusé, car un Juge expérimenté dans les choses juives était beaucoup plus capable de comprendre les arguments de saint Paul. Le Talmud menconnaissance aussi la remarquable tionne qu'Agrippa II possédait de la loi Israélite. 4-11. Première partie du discours: saint Paul avant sa conversion. Comp. xxii, 3. L'apôtre rel/;ve avec soin tous les faits qui pouvaient manifester en lui un Juif zélé, Instruit, fidèle à la loi. Ab initio, Ôtc' àp-/r(Ç de très bonne heure. (^ trait détermine le précédent (a juuantute) et semble In^llquer que Saul était venu jeune encore k Jérusalem y)our y faire son éducation rabblnlque. Noverunt omnes... Sa conduite, en Umi conforme ix la loi, fut alors généralement connue et a'imlrée. Cf. Gai. i, 14, etc. :
— —
—
:
,
—
— m velirU
UeLiMonium.^
(vers. b). Suint
Paul
sur
— le
le point en question (quoniam secundum...). Certissimam sectam. D'après le grec le parti :
plus strict; c.-à-d.,
le
—
—
—
deux versets suivants, Paul Interrompt un instant son récit, pour signaler le motif injuste les
de son arrestation, lequel n'était autre, dit -il habilement, que sa trop grande affection pour le judaïsme. En effet, ce qu'on lui reprochait, c'était en réalité d'avoir tiré toutes les conséquences du Nouveau Testament, d'avoir cru i\ toutes ses promesses, en particulier à celle de la résurrection. In spe... reprom.is8ionis... C.-h-i}., parce que J'espère fermement que Dieu a acconipli la promesse qu'il avait faite jadis aux ancêtres d'Israël. Prise dans son étendue générale, cette promesse est celle qui annonçait l'avènement du Messie rédempteur (cf. m, 22 et ss.; xin, 28, etc.); mais, d'après le contexte, l'orateur l'envisage en cet endroit comme comprenant aussi la résurrection soit du Christ en personne, soit de tous les hommes grâce à lui. Comp. le vers. 8
—
'
xvii, 31, etc.
nem
—
In quam
(scil. «
repromissio-
duodecim... Les Juifs d'alors h bon droit comme représentaut toute l'ancienne race de Jacob; eu effet. i» ;
vers. 7)
se reg.-vrdalent
AcT.
XXVI, 8-U.
Juge -t- on incroyable parmi vous que pieu ressuscite les raorUj ? 9. Pour moi, j'avais petaé que je devaib agir avec empressement contre 8.
le
nom
de Jésus de Narnreth.
Et c'est ce que j'ai fait à Jérusalem, où j'ai enfermé dans les prisons an grand nombre de saints, en ayant reçu pouvoir des princes des prêtres; étaient mis à mort, j'y
lorsqu'ils
et ai
donné mon suffrage. 11. Et dans tontes
les synagogues, en sévissant souvent contre eux, je les forçais de blasphémer; et de plus en plus transporté de fureur contre eux, je les persécutais jus(jue dans les villes
Quid
8.
incr'
Deus mort 9. Et ego
si
Qaod
10.
tos
l'"*^''^
apud
vom^
imaveram
nj«
indioatiir at
'f
'I
adversus noni mulfa contrai;
10.
le
7'J9
.arerà debert .
et
.
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sanctorum ego in
r
.
..j.
carc»
i
,
'
a principibua hiccepta et cum oc> tentiam.
..,-;.....
.
;
u-
1 1. Et per omnes synagngas fréquenter puniens eos, corii|-ell«l>am bla.-: ir et amplios iusaniens in eos, p«usque in exteras dvitates. '
••
;
étrangères. 12.
Comme
à Damas dans ce
j'allais
dessein, avec
pleins pouvoirs et la permission des princes des prêtres, 13. au milieu du jour, ô roi, sur le chemin, je vis une lumière venant du ciel, plus éclatante que celle du soleil, briller autour de moi et de ceux qui d»*
m'accompagnaient. 14. Tous nous tombâmes par teiTe, et j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque Siiul, Saul, pourquoi :
qouiquo ceDX qnl araicnt quitté Babylono et U Chaldéc pour revenir en Palwilne après l'cxll up)iartini»«iit Miriout aux tribus de Juda et de BfDjamin, do no:iibreux mpmbrM de« dix autres tribut revinrent ausHl cd JudÔA vers ta Arunt le« mots nocte ac die même époqne. le grec inaère év é»T£vî:ï, arec instance. Desfrvienteê. I/e r>artlcl|i' /«rpeCov «leSIfrno Ab directement i'adoratkm le culte dirin. qua it)!» aeeutor. El cela a Judirlê ; ce qui était un véritable c^mtrewna. « liW JuIN aocuwnt Paul, parce qu'il attend la réalisation d'un* promesse chère entre t4>nte8 à la race Juive drpnls
—
—
—
,
ac0 plas otntalnes origines. »
—
<iu1d ^nerB^î^b^^f.^
Interpellant dlrect«?nutil w* ailri-rmlrpH (aptul rot), l'apôtre oV-tonnc de leur fpfus obsttBé de rrolre h \a réatirroctlon des " morts on général, et à celle de Jéna»-''* particulier. A"< ejA> quidrm... A; (veiN. *).
—
dlrrea^lxn,
jirtltc
antérieure h le Tiolont
m
Il
revient
rmivtw*l<>n. et
«ur sa
r.>rnMr-<
déertl,
Tcn. f-ll.
11
arali déployé conirr rf. rn 18. «0; nu. l;
fati..
;'ll
Jésas et nés n nr, 1, 13.11. ;i xxu, 4-6«; CJal. l, 18. »3. rtc. Kxi»timnt>tram m*. Kn rrta, Il avait airl df Nmne fol ms lue c*HaU 1* son .
;
—
potesiate
:ij
;
13. die média in \ia ridi, rex. de c«Io supra splendorera solis circumful.siKt^ me lumen, et eos qui mecum simul erant.
Omnesiiue oor cum dei^diiiMutus
14.
vocem loqnentena milii "''î mjo Saule, Satjle
in terram, audivi
hebraira lingiia
Tant ae* eipitntB.
:
—
ou Juifs. A prfnavait .lonc re^i une contre 1« disciples d«> Jéru-
aad1tet]r<i palriia .
potntate...
sorte de blanc "«elnK
Il
de Jud^^^', avant d'en d<>mander tsn cenx de Dama*. Cmrp. !e vtr». IJ; rtc. — Cnm orridrrffitur... I<« «anf 4e IX 3 plus d'nn martjrr a\Till roulé aprèa orloi de pr^th ffntntttnm. Av*« phra saint klbnne. J'at deoiié Boa fVCv de prédKbm dftnn le grec a)ntrp («'nx>. Ortea, Paul ri'* *> iitènafe paa M:
salem
et
contre ,
.
—
:
mal>«
II
fatrv nltiix
avait précl»ém' '»" "» u\^^•
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AcT. XX',
Durum
I.
15-20.
Domine? Ego sum Jésus,
me persécutes -tu? Il t'est dur de regimber contre l'aiguillon. 15. Et je dis Qui êtes-vous. Seigneur? Et le Seigneur me dit Je suis Jésus,
queni tu perseqneris. 16. Sed 3xnige, et sta super pedes tuos ad hoc enim appanii tibi, ut constituîim te ministrnm, et testem eorum qwFe vidisti, et eorum quibus apparebo
que tu persécutes. 16. Mais lève-toi, et tiens-toi debout car je t'ai apparu afin de t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues, et de celles pour lesquelles je t'ap-
tibi,
paraîtrai encore;
perseqneris
mulum 15.
?
est tibi contra sti-
calcitrare.
Ego
autera dixi
Qiiis es,
:
Dorainus aiitem dixit
:
;
17. eripiens te in
de populo, et gentibus
quas nunc ego mitto
:
:
;
17. je te protégerai contre ce peuple
et contre les gentils, auxquels je t'envoie
te,
maintenant
eorum, nt convertantur a tenebris ad lucem, et de potestate Satanse ad Deum ut accipiaut 18. aperire oculos
;
reraicsionem peccatorum, et sortem inter sanctos, per tidem quœ est in me. 19.
duins
Unde, rex Agrippa, non caelesti visioni
fui incre-
;
poenitentiam agerent, et converterentur ad Deum, digna pœnitentiae opéra facientes.
cf. I,
19, etc.), et n'est
durum
est tibi...
(puisque ce
probablement pas authentique
chap, IX, Sb).
—
A
j'eux,
les
afin
lumière, et de la puissance de Satan à Dieu, et que, par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés et une part avec les saints. 19. En conséquence, roi Agrippa, je ne fus pas incrédule à la vision céleste 20. mais j'annonçai d'abord à ceux de Damas, puis à Jérusalem, et dans toute la Judée, et aux gentils, qu'ils ;
Damasci primum, et Jerosoiymis, et in omnem regionem Judrçae, et gentibus annuntiabam ut 20. sed his qui sunt
trait
pour leur ouvrir
18.
qu'ils se convertissent des ténèbres à la
partir
du
au
vers. 16", la di-
pénitence, et qu'ils se converà Dieu, en faisant de digues œuvres de pénitence.
fissent
tissent
du
relevé
rôle de saint Paul. Les
mots
nt...
a
tenebris ad... contiennent une image qui devint familière à l'apôtre (cf. II Cor. iv, 6 Eph. ;
vergence devient beaucoup plus grande, car 11 n'est fait aucune mention d'Ananle et de son rôle relativement à Saul; c'est Notre -Seigneur lui-même qui décrit assez longuement au néophyte le but de sa conversion et son ministère futur. Peut-être Jésus parla -t- il réellement ainsi à Paul sur la route de Damas; on peut dire aus.'-i que l'orateur, voulant abroger, met directement sur les lèvres du Sauveur des paroles qui ne lui furent adressées de fait que par Ananie. Quoi qu'il en soit, ces paroles ne différent pas, pour le fond, de celles que nou.^ avons lues ix, 15 et xxu, 14-16. Aucune des narrations n'est complète en elle-même; les traits spéciaux que contient chacune d'elles s'harmonisent sans peine avec le reste, comme l'admettent même des commentateurs rationa11.st';3. On ne saurait signaler entre elles aucune contradiction proprement dite. Les mots eorum quibus apparebo (vers. \6*>) font allusion aux visions ultérieures dont l'apôtre fut favo-
D'autres le font retomber directement sur le verbe accipiant (parce qu'ils reçoivent leur pardon grâce à la foi...). 19-23. Troisième partie du discours saint Paul depuis sa conversion. Fidèle h la mission qu'il avait reçue du ciel, il a attesté en tous lieux que les anciens oracles relatifs au Me>sie s'étaient pleinement réalisés en Notre -Seigneur Jésus -Christ, surtout dans sa passion et dans sa résurrection. Noji fui incredulun. D'après le grec Je ne devins pas déf^obéissant. La résistance n'avait duré qu'un seul instant (comp. Cœle ver?. 14«), et elle cessa h tout jamais. lesii visioni. C.-à-d., aux ordres que Dieu lui
risé. Cf. XVIII, 9 et
avait donnés
—
—
xxiii, 11
;
II Cor.
ii,
2,
etc.
Eripiens te... fvern. 17;. Jésus annonçait ainsi à Paul qu'il aurait ^)eauc<^>u|) h souffrir de la part Bolt des Julfrf, soit des païens, en exerçant
vm
apostolat parmi eux. Cf. ix, 16. En fait, nnns avons vu, depuis le chap. xiii, la persécution atteindre le vaillant missionnaire dans la
plupirt des ocuioB...
villes qu'il évangéll.ualt.
(vcrd. 18;.
But
—
très coutolant
Âjerire et
très
IV, 18; Col. I, 12; I Thess. v,
aussi Luc.
même ctos.
I,
79, etc.
—
De
4-6,
poiestate... ad...
pensée, exprimée sans métaphore.
Plus
exactement,
sanctifiés. C'est à ce
Voyez
etc.).
d'après
le
La
— San-
grec
mot que de nombreux
:
les
inter-
prètes rattachent le trait per fldem quœ... (c(}ux qui ont été sanctifiés par la foi en Jésus-Christ).
:
—
:
—
—
^^ed his durant cette vision. Énumération rapide des travaux de saint Paul, sur quatre thétltres consé-
qui...
(vers. 20).
Damas
d'abord (cf. ix, 20-22) et h 28-29), puis en Judée (le livre des Actes ne signale pas autrement ce fait, à moins qu'il n'y fasse allusion xi, 30), c.ifin et surtout dans le monde païen, cre»<i?ms (cf. xiix-xx;. i/ac ex causa. .. (vers. 21). C.-à-d.; cutifs à Jéiui-alem :
(cf.
—
ix,
XX Vr,
Acr.
21. Voilà pourqryji îos Juifs se sont
moi dans
de
eait^is
me
essayé de
témoignage aux
aux grands, ne disant rien en dehors de ce que le^ prophètes et Moïse ont prédit devoir arriver: à savoir,
2.3.
petits et
Christ devait souffrir,
si le
être le premier à ressusciter d'entre les
morts, et annoncer la lumière au peuple
aux
et
801
Hac
ex causa me Jadi^i, cum essem in templo, comprehenbum tenta21.
secours de Dieu,
le
ce jour je suis debout, rendant
jusqu'.'i
20.
bant interficere.
Mais aidé par
22.
temple, et ont
le
tuer.
21
'
22. Auxilio au;
'isque
hodiernum die
in
mi-
.
.
atque majori nihil extra quam ea quœ prophetœ locuti su... nori
,
tura esse, et Moyses 23. si pasfiibilis Chr' resurrectione mortuor tiaturus est populo et gt;uubu.><.
,
:
'
x
.
i-
.
gentils.
Comme
24.
il parlait ainsi pour se Festus dit à haute voi.\ Tu es fou, Paul tes grandes études te mènent à la folie. 25. Mais Paul répondit Je ne suis pas fou, très excellent Festus; mais je profère des paroles de vérité et de bon
justifier,
:
;
:
24. Ilœc loqaente oo, et rationem reddente, Festus magna v 'i. sanis, l'aule multaj te 1: iniam convertunt. 25. Et Paulus Non insanio, inquit, optime Feste sed veritatis et sobrietutis -
'
;
:
;
verba loquor.
sens. jt*
2G. Car le roi connaît ces choses, et lui en parle avec confiance; en effet.
parce que je me suU conformé au commandement divin, en prêchant la p<^nitenc8 et la nécessité d'une conversion sincère. Tentabant
—
interficere. Cf. xxi,
27 et ^8.; xxill. 12 et m.; Le verbe ô'.a/e'.ptTXTOai bigniflo porter sur quelqu'un des malus violentes. — Auxilio... Dei (vers, 22). .Seule, en effet, la Providi'nce divine avait pu arracher Paul à tons les grands périls qu'il avait courus durant sa vIo l'apotr'-. Cf. II Cor. XI, 16-33. Mais grAco au ^' ciel, il éUiil là sain d sauf, rendant Minori atque majori. à Jé«us. Le grec cinplolc le positif au petit et au grand;
XXV,
3, etc.
:
'
I
—
-'
>
:
c.-ii-d.,
«"était
ft
fjus Indistinctement.
devant
grands
les <
viir.
<'f
ii cette heure ythil fxtra... quam... Rkii
lili-<-alt
sa mtiîsion
IX, 15.
—
vrai, pui.squc
Cf.
.
plus
d**
l'Ancien Testament, repré-
tout
senté Ici par Ie« (comp. XXIV, 14 et
lu.
lom-
qu-
*
mots
Moyêtê
et
]>r(>ih>t:r
commentaire), n'a fait, en sonifue, qu'annoncer le Messie aux Juifs et I<m le
Voyez
prii«ar'T ù le recevoir.
—
Si paêaibiHa...,
$i...
le
tome
C.-ù-d.:
devilit souffrir et reMUJtclicr
sur lui. ix-ux I>i'-u Joan. XII, 34), auxquflli ,iam»'nt répondent d'une 'J \.>y z Lue. xxir, 25-27, 44 I/expro«nlon yrimu* ex rerur -îilfr do i:.,.i .
M«Mle
le
si
riiinra les
de
p. 2-10.
I,
detwins
capltaltm (cf. -
.
'1
i
*t»c|cn ivo.
ri
-.
.
'
•
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C'
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effi-t,
rale.
morU.
Cf.
—
tool .,
I
Atent ir. W; •
Oi»r.
«irrectlon du Christ a été, rn comme les arrhrc de la résurrerllon géiw^Lumen annunti'iturwi... Autro point ,
i
'.
'••'
I'
eapiul II rôlo du Mi*«sl(> Cf. Luc, tl, 32. Populo : lu JqICi, le pcupl<< de IMpo par czoellance.
par
24-20.
Yeslu* et
CuHMCKT.
— Vii.
i
auJ.
26. Scit eiiin» de bis rex. a constanter loquor; lalere enirn
—
««t
;
•
;1
ITxe loquenU.^ «/_, Plus br'"^ ""-•"» Tandis qu'il se défendait
grec
'--- |«
^
:
|i.-'vo'j).
— Inaaiiit...: r
«•-•
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de l'aiWitre, surtout r en dernier lieu, n'éuu'iit, gouverneur, que le langage d'un
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sceptiques, la |>lu[>art
j
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do Rome prenaient i«)Ur du qui di-pasiail leurs «i née«. Des vininn'» ri c<'la ne |Miuvalt ^^irrHttrrw (Tï ro)> 1-.
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que la .'uu, Ut UuuM r. tv, 13: Joan. vu, Ift et les noU*. lu Ce uuil c*l pri^clcux pour !i biographie <U MlBl Paul, car II nous révèle à qu< le pr1«onl«r i«cs lecture»
--
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r>ccupalt II
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Rome,
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M 01
802
XXVI,
AcT.
horum arbitrer, neqiie enim quidquam horum gestum est.
27
—
XXVII,
1.
in angiilo
je suis persuadé qu'il n'en ignore aucune,
27. Credis, rex Agrippa, prophetis? Scio quia credis.
parce qu'aucune d'elles ne s'est passée dans un coin. 27. Roi Agrippa, crois -tu aux prophètes ? Je sais que tu y crois. 28. Alors Agrippa dit à Paul Peu s'en faut que tu ne me persuades de me
28. Agrippa autem ad Pauliim modico suades me christianum tieri.
In
:
:
faire chrétien.
Et Paulus Opto apud Deum, et in modico et in magno, non tantum te, 29.
:
sed etiam omnes qui audiunt, liodie fieii qualis et ego siim, exceptis vin-
taies
culis his.
30. Et exsurrexit rex, et praeses, et Bernice, et qui assidebant eis. 31.
Et cum
ad invicem
,
secessissent, loquebantur dicentes Quia nihil morte :
aut vinculis dignum quid
fecit
homo
iste.
32. raitti
Agrippa autem Festo dixit Dihomo hic, si non appellasset :
poterat
OîEsarem.
29. Et Paul Plût à Dieu qu'il ne s'en fallût ni peu ni beaucoup que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m'écoutent, devinssiez aujourd'hui tels que je suis moi-même, à l'exception de ces liens. 30. Alors le roi se leva, ainsi que le gouverneur, Bérénice, et ceux qui étaient assis avec eux. 31. Et lorsqu'ils se furent retirés, ils s'entretenaient ensemble, et disaient Cet homme n'a rien fait qui mérite la mort ou les chaînes. 32. Et Agrippa dit à Festus Cet homme aurait pu être renvoyé, s'il n'en avait pas appelé à César. :
:
:
CHAPITRE XXVII 1.
€um
Ut autem judicatum in Italiam, et tradi
navigare
1.
Paulum cum
irait
est
Lorsqu'il eut été décidé que Paul
par mer en
Italie, et
qu'on
le
remet-
que ce
; or ils étaient la confirmation vivante des assertions de Paul. Arbitror. Plutôt Je suis persuadé (7r£i6o[i.at). ]<!eque... in angulo... : dans un coin retiré, obscur; par conséquent, en secret, en cachette. Cf. Luc. xii, 2; Credis, rex... (vers. 27). Joaii. XII, 19, etc. Saint Paul ne craint pas d'interpeller son royal
soit une chose facile ou difficile, il souhaite do toute son âme la conversion immédiate ( hodie ) non seulement du roi mais de tous ceux qui l'écoutaient (sed etiam..,). Taies qualis... ego. Il évite de répéter le mot « chrétien », qu'Agrippa avait cité d'une manière assez dédaigneuse mais sa pensée n'en est pas moins
auditeur, avec une familiarité émue, affectueuse. Prophtiis : les prophètes qui avaient annoncé d'avance tout ce qui s'était réalisé en Jésus. -Scio quia... L'apôtre Voyez les vers. 22^-23.
claire.
les igrnorer
—
:
—
—
—
—
répond lui-même à sa propre question. Agrippa était Juif et ne pouvait manquer de croire aux oiacles prophétiques. Le prince, touché peutêtre, mais ne voulant pas le paraître, évite de faire une réfxjnse directe et riposte i»ar une plaiIn santerie aimable, tant soit peu iionique rnodlco suades... C.-à-d. Peu s'en faut que tu ne
—
:
:
,
—
;
—
Le
trait final, exceptis vinculis..., est
tout à la fois délicat et enjoué. 30-32. Conclusion de l'audience. Exsurrexit... Levant ainsi la séance. Loquebantur... (vers. 31) en termes très favorables au prisonnier. Ils étaient unanimes à le regarder comme innocent Nihil morte aut... Agrippa autem...
—
—
:
—
:
(
vers. 32
).
Le
roi
se
montra
le
mieux
disposé"
de tous pour l'apôtre, déclarant qu'on aurait pu, sans son appel à Cépar, lui rendre Immédiatement la liberté (dimitti p'tterat...). Cf. xxv, 26.
me
iKirHuadcs... ; encore un petit effort, et tu me persuadera*. . Ou, selon d'autres En peu de mots, sans beaucf>up de peine... Au lieu de la leçon •(ViicboLit/lerl, jfluMieurs des manuscrits les plus <i linp^>rtant«< ont r.fAr,>jOi\. facere >> Tu me perHuades de f lire un chrétien. Cela revient au In modico et in magno... ( vers. 29 ). même. :
.
,
:
—
RépUqae tout a];>ostoiique de saint Paul. Qu'il taille peu d'efforts ou qu'il en faille T^eaucoup,
§
VI.
—
Le départ de saint Paul pour Rome et
son naufrage. XXVII, 1-44.
a La longue traversée qui conduisit saint Paul de la côte de Palestine ù celle d'Italie est racontée dans le livre des Actes avec une abondance et une précision de détails (qui ne laissent rien ft désirer). La route parcourue par l'apôtre est dé-
1
,
XXVII,
AcT.
avec d'autres prisonniers au centurion de la cohorte d'AuguBte, nommé Jules, trait
2.
4.
—
)
:
loo«, Ari-
sui agere.
:
ôcTixrjJTa;
.«
.'
'
;
;
(
ciu.i
3. Sequenti autem die, devetiimus Sidoneni hiimano aut*.'m trectans Jnlius Paulum, {•ermisit ad amicos ire, et curain
,
liiia
navi<^are
sustulimus. [jerseverante li' starchu Macedone, Thetsai
nautique dans l'antiquité. » L'exactitude minutieuse do saint Luc dans cette belle et intd're^sante narration est donc une nouvelle preuve de sa véracité comme historien. Voj-er F. Vigouroux, le Xouveau Testament et les découverttê archèologiqiua pp. 320-350 de la 2« édition; J. Smith, the Voyage nn/l Shiptcreck of St. l'au', Londres, 1880, 4« édit. A. Trêve, Une traversé* de Céaarée de Palestine à Pétuolet cru tempe de »aint Paul (extrait de la Conlrorer$e), Lyon, 18i7; VAtl. géogr., pi. xvii. 1° Paul fait v<>il<- pour l'Italie le début du voyage. X.XVII, l-S. Cil A p. X.XVII. - 1-3. De Césaréc à Sidon. Ut... judicatum... Dès que le gr.nvpriT^Tir Jugea
—
aEcendentas navem Adnimetinâin,
incipieiiies
l'art
oppi>rtnn.
nomiiM Ju-
cohorlis Au^^usi».
lio,
crlte de manière à p«juvolr ôtre suivie «ur la carte avec une clarté parfaite; aacuDa des circonstances de la navigation ne semble omi^c, à ce point que ceii pages du Nouveau Testament sont comptées parmi les plus eûrs et les plus glorieux documents qui nous sont restés sur
momont
806
reliquis custodiin rentorioni,
2. étant montés sur un vaisseau d' Adruméte, nous levâmes l'ancre et nous commençâmes à naviguer le long des côtes de l'Asie, ayant toujours avec nous Aristarque. Macédonien de ïheesalonique. 3. Le jour suivant nous arrivâiues à Sidon ; et Jules, traitant Paul avec humanité, lui permit d'aller chez ses amis et de recevoir leurs soins. • 4. Ëtaut partis de là, nous naviguâmes
le
2-4.
cum
Et inde
sustulissemus, sub-
route pour rei;agnor son point de départ. I>e centurion n«- voulait pas aller Joaqu'ea >(».«• espérait trouver, dans une des •talion* médiaires, un ralsseAU faisant Toltu ver* r ;..... et y tran-border ses soldats et ses prlM^nnkr». IncipUnttê... D'après le grec: devant guer (^£>).ovT£;: mais les meUleurs crit* ont pc/)ovTi au singulier, de «-• il
—
'
-.
i
mu
participe rc r.«p|H)rte au h«t»»au;. loca.
Mieux,
d'apr»»
grvc
le
—
(
«
:
*
i--
rirca
du lltt4>ral a*latlque — Perteverante no6lsmm._ Toicl que le pn^uœ de la troisième personne du plurirl réparait nous attestant de nouveau la préaeocr du narAttlam »:c.-à-d.
p<irts
les
,
,
rateur
aapri-*
mn
do
mattrs
vénéré (voyei
~
rintrod., p.
c<
t
volontaire a ce d^'rnlcr, voy«.A xix, ïu Bi-f'nem Phllem. 24.
—
compagnon
]f
ArUtarqor.
.
xx, 4; Col.
,
<
ver».
?
iv,
o
-
»
««ur
!
mettre à la voile nord ouest touflltrii
o
Reli
d'autres
p
<
que Ft-sius envoyait h Koroe j-our un CmturUni... motif ou i»our un autre. Julw. Cétalt un offlrier d'un caractère humain et de mœurs polies, qui distingua bientAt Paul des autres captifs et le traita avec de constanu» égards. Conip. les vem. 3, 18, etc. Kestn» le lui avait sans doute recommandé. — Cohortis Auguntie (ilîSxTTTj: ). ()n discute au sujet de ce nom. D'après de n«>tnl>reux interprètes, 11 dtiiigneralt un dt-tai li'-njfiil qui faisait partie do la garde ImiM-rlale, et tel «r
—
sutlment
le
plus probable. Selon
lo
MiMUtaK d Ad'««#(«l
tes toi*
wtsoD de l'aan^. Dord-Dord-(
ilnt de
rcNix,
d'autres,
Ils
«talent faTorablM ao tni|ei »
'
la cohorte était «lats
qui
ville >ni
:
de
la
«^n
d.'
le
1.
*
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.Io(*<pho,
ArfrftTTfttnnm
ju.1.. '
r>^n.
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•
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i.i
d'A»v>ii,
I-
un chantier Adrum^te,
pour la que la Vulgatr mmiionni' \mr crrrur, était bl*n miTtre ..m de l/t. «r 1« rMn de Hhyo. mettre eu Adramjtto était sur le polnv à» <
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av
.
<
—
804
AcT.
XXVII,
navigavimus Cyprum, propterea quod essent venti contrarii. 5. Et pelagus Ciliciœ et Pamphyliœ na\'igantes, venimus Lystram, quae est Lyciae 6. et ibi inveniens centurie navem Alexandrinam navigantem in Italiam, transposuit nos in eam. 7. Et cura multis diebus tarde navigareraus, et vix devenissemus contra Gnidum, prohibente nos vento, adnavigaviraus Cretae, juxta Salmonem. ;
Et vix juxta navigantes, venimus locum quemdam, qui vocatur Boni-
8.
in
portus, cui juxta erat civitas Thalassa.
5-9.
au-dessous de l'île de Chypre, parce que les vents étaient contraires. 5. Puis traversant la mer de Cilicie et de Pamphylie, nous vînmes à Lystres, en Lycie 6. et là le centurion, trouvant un vaisseau d'Alexandrie qui faisait voile en Italie, nous y transborda. ;
7. Pendant plusieurs jours nous naviguâmes lentement, et c'est avec peine
que nous arrivâmes vis-à-vis de Gnide, le vent nous empêchant d'avancer; nous côtoyâmes Vile de Crète vers Salmoné. 8. En longeant la côte avec peine, nous vînmes en un lieu appelé BonsPorts, près duquel était la ville de Thalassa. 9. Mais comme coup de temps,
Multo autem tempore peracto, et cum jam non esset tuta navigatio, eo quod et jejunium jam preeteriisset con-
n'était déjà plus sûre, car le
solabatur eos Paulus,
était déjà passé,
une expression technique qui décrit fort bien la marche du navire. Au lieu de prendre le large, et d'aller tout droit vers la pointe sud-ouest de l'Asie Mineure, en laissant l'île de Chypi'e à droite, on dut, les vents étant contraires {propterea quod...), se diriger tout d'abord vers le nord, le long de la Phénlcie, puis se rapprocher de la grand île, qu'on eut alors à gauche, et qui protégeait le navire contre le vent. Tournant ensuite à l'ouest, on traversa le détroit et le golfe Immense que le narrateur nomme pelagus Cilicise et Pamphylise Venimus Lystram. Erreur de co( vers. 5 ), piste évidente, car cette ville était située en pleine Lycaonie, au cœur des montagnes de l'Asie Mineure (cf. xiv, 6). D'ailleurs le grec dit clairement à Myra, C'était alors une ville riche et importante, bâtie à vingt stades (4 kil. environ) de la mer; mais on pouvait facilement remonter en bateau la rivière Andriacus, près de laquelle //2/sia?, Petite province maritime, elle s'élevait. située au sud de la Pisidie, à l'ouest de la Pam-
bente nos...). C'est vers le commencement de septembre que l'on dut quitter Myra. Vix (jxdXiç, avec peine) contra Gnidum. La ville de Gnide ou Cnide était située à l'extrémité de la presqu'île du même nom, qui s'avance entre les îles de Rhodes et de Cos. On voit par là que,
9.
,
(•j::îTcX£Û<Ta[j.ev) est
—
:
—
—
phylie.
Navem Alexandrinam
(vers. 6). Ce
vaisseau s'était très écarté de sa route, puisqu'il allait d'Egypte en Italie (navigantem in...). Cela pouvait être pour des raisons de commerce; ou
bien le mauvais temps l'avait rejeté, comme celui d'Adramytte, hors de sa voie directe. Ce devait être un bâtiment considérable, car il portait deux ceut soixante -seize personnes (comp. le vers, S7) et toute une cargaison de blé (cf. vers. S8), Transposuit nos.,.: après s'être entendu avec le capitaine. C'était lu f une bonne fortune pour le centurion i». 2' Suite du voyage, parmi de grandes dlfflcultéé on décide d'avancer toujours, pour aller chercher un hivernage. XXVII, 7-12. 7- 8. De Myra à Bona - Poi-ts. Multis diehus
—
;
—
marche du vaisseau était très lente, vent demeurant toujours contraire (prohi-
tarile...
le
I.a
il
beaunavigation jeûne même
s'était écoulé
que
et
Paul
la
les avertit.
—
depuis Myra, côtes. tse
:
—
le
vaisseau avait dti
Adnavlgavimus
ainsi qu'on avait fait
Comp.
longer les
(uTreTtAeùaafjLsv) Cre-
pour
l'ile
de Chypre.
Crète, aujourd'hui Candie, est l'une des îles les plus considérables de la Méditerranée, au sud de la mer Egée et de l'Archipel. le vers. 4».
—
Juxta Salmonem. Le cap Salmoné formait l'île. Vix juxta navigantes (vers. 8). Dans le grec TtapaXeyoïXcvoi c.-à-d., serrant de près la côte orientale (« oram légère » des Latins). Le nom Boniportus est la
—
pointe sud est de -
:
:
—
grec Ka)>o\ Ataéveç, Bons- Ports ou Beaux -Ports. Cette petite localité a conservé son ancien nom on la trouve vere le milieu de la côte méridionale de la Crète, non loin et à l'est du cap Matala. On y est à l'abri des tempêtes qui viennent de l'Archipel ; c'est pourquoi,
calqué sur
le
;
comme
le
dit le vers.
9,
on y
fit
une relâche
assez longue. 9-12. Malgré le mauvais temps et l'avis opposé de saint Paul, on se décide à continuer le Multo... tempore... On avait attendu voyage. longtemps, dans l'espoir, de Jour en Jour dé(;u, Cum jam que le vent deviendrait favorable. non... tuta... A cette époque, on ne vos'agrait guère sur mer que de m:ir8 à octobre. La avigation sur la Méditerranée présentait de gnindes difficultés et souvent de graves périls, contre lesquels on était peu en état de se garantir. Or la saison était alors assez avancée, comme le di-ent les mots eo quod... jejunium... prêter-
—
—
i
En (ffot, ce Jeûne est la fête du Yôm Kippour ou du Grand Pardon, que les .Juif* célèbrent lo 10 du mois de tiiri, à l'équinoxo iisset.
,
AcT. XXVIl, 10-15. en leur disant Hommes, je vois que la navigation commence à être pénible et pleine de péril, non seulement pour la cargaison et le vaisseau, mais aussi pour nos vies. 11. Mais le centurion ajoutait plus de foi au pilote et au maître du vaisseau qu'à ce que disait Paul. 12. Et comme le port n'était pas bon pour hiverner, la pluf»art furent d'avis de se remettre en mer, afin de gagner, si on le pouvait, Phénice, port de Crète, qui regarde l'Africus et le Corus, et d'y passer l'hiver. 13. Une brise du sud s'étant mise à souflBer, croyant pouvoir exécuter leur dessein, ils levèrent l'ancre d'Asson et côtoyèrent la Crète. 14. Mais peu après se déchaîna sur l'île un vent impétueux, qu'on appelle Euroaquilon 10.
10. dioens eis
:
injuria et multo darono, noi- -. oneris et navis, sed etiam animar
le
nanre
—
hur ceux qui l'eûtouLe grec Ottupôj e«t plus expressif, et manque les rétultata d'une observation iicrsonnelle. Saint Paul avait beaucoup voyagé sur mer. - Cmturio... tnagu... (vers. 11): ainsi qu'il était naiurt'l dan« la cirOubernatorl ( X'-ôepvr.TT, , mot constance. latin grécUi- ) désigne le pilote, le capitaine; nauelero ( vi'jxXfp';» > le maître 'hi vat-<«-a'i. ro l'armateur, qui ;. '•• dans l'inWTôt de a Paul, du métUr furent d un avis op; nt. qui conseillait de s'arrêter iim Le verti. 12 fait connaître le motif sur le({uel cum aptus i>ortus non... Ij9 lia s'appuyaient lions- Porta e.-l une baie fait est tr^-s exact ouverte du côté de l'est, et ne fournit qu'un déjii
—
de
l*aut')rité
Video... (vers. 10).
—
11.
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nnticler
—
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mouillage très mé<llocre
—
l
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i.
,
,
a Paulo dicebantur. 12. Et cum aptus portuh mm ad hiemandum, plurimi statuerunf silium »!• sent portum Cretœ respicientem ad Africum •
>
;
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•
,
ad Corum.
et
autem austro, estimanpropositum se tonere, cuni sustuliftFeiit de Assun, legebant Cretani. 13. As[)irante
tes
14.
Non
multum
poîit
aiitcro
mi.sit se
contra ipsam ventus typhonicus, *\m vccatur Kuroaquilo 15. cumque arrepta esset iiavis, et uud
I
montagnes qui
dominent, nu ^ i:ats f/. que la mer arrive presque morte à la côti-, ili- -.: « bâtlmentM njulent, mais les amarns n<- fj. .^ nt pas. * Spratt, Inslructiona skt i\U ùt VrtU, la
à terre, et parce
Pturimi
(tendant
\m
mauTatse
ntatufrunt... O: r)e^'ove;
:
la
plupart;c. & d., la majorité de ccui qui «valent voix au con«»'il. — DecmienUa l'hfmtun. Lm anciens géographes Sirabon et Pu>lémé<> signalent aussi ce jKjrt de Phcnice, que Ion Identld*' arec celui de Lutro, »llu<' à l'ouest et à trrlie lieues îc navimarines de 11« «ns Ports ta uno lAle d« gation), «Vali-rnent sur la cM-
•(
;
p. a. La iiui{>«t« et le Daafrage. XXVll, is 4«. 131». I>épart de Bobs. Paru U umpéte éclate avec vioK-ncf. — Le
Paris, l»ei, S*
:
vent parait avoir
"y«s
souftlt
on eut tout à '•!/iç')'rv«-v<TïvTo;) du sikI.
les Ters. 7 et 8 ); bris«»
l'aocre, rt
,
saison.
.:u
nostrarum, incipit esse narigatio.
était entraîné
(cf. Lev. xvi, 89 et m.; Juttcpbe, Aut., XIV, 16, 4), et 11 marquait pour eux < la limite au delà de laquelle les voyages mariilmet n'étalent pas KÛrs ». Consutabatur toa... Trait digne de l'aitôtre. On volt par \ik que Paul avait
raient.
.
.
;
Comme
d'automne
acquU
Vin, video
:
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15. et
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—
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prudence. grec est lr*« rxprwslf
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:; lion da l'une dans double ouverture sudoueat. lauire dans celle du nord '>ii«»l. En effet, VA/rieuB est le vent du iadounl, et 1« Corua «'lui du nord -ouest. « C'est la nulo baie do la côte nord dans laquelle un bdtlment paliw njoullN'r en toute w-curlté pendant l'hher. parce que les tcdU du sud, rei»otua<!a par les hautes :
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venait du nord-c«t
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XXVII,
ACT.
806 posset conai'i in ventum tibus, ferebamur.
,
data nave
fla-
16-20. ne pouvait pas résister au vent,
et
le
laissant aller au gré de la tempête, nous
étions emportés.
In insulam autem quamdam decurrentes, quse vocatur Cauda, potuimus vix obtinere scapham. 16.
17. Qua sublata, adjutoriis utebantur, accingentes navem, timentes ne in Syrtim inciderent suramisso vase sic ferebantur. ;
18. Valida autem nobis tempestate jactatis, sequenti die jactiim fecerunt;
16. Poussés au-dessous d'une île appelée Cauda, nous pûmes à peine être maîtres de la chaloupe. 17. Après l'avoir hissée, les matelots, se servant de câbles, lièrent le vaisseau, et, dans la crainte d'être jetés sur la Syrte, ils abaissèrent les voiles et nous nous laissâmes ainsi emporter. 18. Et comme nous étions battus par une violente tempête, le jour suivant ils jetèrent la cargaison à la mer 19. et le troisième jour, de leurs propres mains ils jetèrent les agrès du vaisseau. 20. Le soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours, et la tempête restant toujours aussi forte, nous perdîmes tout espoir de salut. ;
19. et tertia die suis
manibus arma-
menta navis projecerunt. Neque autem
20.
sole,
neque sideribus
apparentibuB per plures dies, et tempestate non exigua imminente, jam ablata erat spes
omnis
salutis nostrse.
entraîné. Il était impossible de gouverner le Conari. A la navire en de telles conditions. On lettre regarder en face (àvtoçôaXfxeîv.) prit alors le parti de laisser aller le bâtiment au gré de l'orage data... flatihus. Le grec dit
une longueur de neuf cent soixante-quinze kilomètres de côtes. La petite Syrte (aujourd'hui, golfe de Gabès) était plus à l'ouest; la grande Syrte (actuellement, golfe de Sidra), du côté de
simplement livrant (le navire) mais la Vulgate In insulam... Caudam exprime bien le sens. (vers. 16). Cet îlot (vr,acov) est appelé dans les manuscrits grecs tantôt KXaOôa, tantôt KXay5r|, tantôt Ka'j5a. Cette dernière leçon est la plus autorisée, et elle s'accorde soit avec la forme
le
actuelle du nom (Gauda en Italien Gozo), soit avec les citations de Pomponius Mêla (Gaudus) et de Strabon (Caudos, dans un fragment récemment découvert). Mais Ptolémée dit Claudos, et Pline, Glaudos. L'îlot est situé au sud de la Decurrentes. Le grec Crète et de Phénice. 'J7roopaa(ivTei; suppose qu'on prolita de l'abri fourni momentanément contre le vent par l'îlot
I,
—
—
:
:
:
;
—
,
;
—
4 et 7), pour faire l'opération décrite par les mots potuimus vix obtinere... Jusqu'alors le canot avait été simplement attaché par une corde à l'arrière du navire et remor-
(comp.
qué par
les vers.
lui;
mais cette
frêle
embarcation
ris-
quait à tout Instant d'être brisée contre les flancs du vaisseau , et elle était cependant la dernière Adjutoriis..., ressource en cas de naufrage. accingentes... (vers. 17). Manœuvre plus difficile
—
encore. Les « adjiitorla » (Por,6e'!at, secours) étalent de» câbles ou des chaînes solides, que l'on roulait et serrait autour de la carcasse dti navire (en les faisant passer sous la cale et sur le pont), pour empêcher les planches et les poutres de se disjoindre poas les coups redoublés des lames. Voyez Polybc, xxvii, Timentes ne, in Hyriim... On désignait autrefois par ce nom deux golfes profonds de la côte africaine, très redouté» des anciens marins (<i les Syrtes périlleuses J% disait Pline; corap. Procope, de, Jlldif., v, 3, 3), qui K'écendaleat entre Cyrèue et Ca<rtliage, sur
3,3.—
surtout de celle-ci, vers laquelle vaisseau était directement poussé par l'Euroaquilon (comp. le vers. 14*"). Des courants agités, le peu de profondeur des eaux en beaucoup d'endroits, des bancs de sables mouvants, l'impossibilité de se garantir du vent, la rendaient particulièrement dangereuse. Cf. Virgile, ^n.,
l'est. Il s'agit ici
—
Summisso 111 ; Horace, Od., i, 22, 5, etc. vase est une expression un peu vague (de même en grec -/aXacravreç to crxeuoç), qui signifie probablement que l'on cargua les voiles, ou du moins que l'on fit disparaître du pont du vaisseau tout ce qui donnait trop de prise au vent. Le petit trait sic ferebantur est dramatique Valida autem... et tragique tout ensemble. (vers. 18). L'ouragan ne perdait rien de sa vioSequenti die : le second jour depuis lence. qu'on avait quitté Bons- Ports (cf. vers. 13). Jactum fecervnt (à l'imparfait de la durée dans le grec). On jeta par -dessus bord une partie de :
—
—
—
—
la cargaison,
menta,
—
Armale navire. (vers. 1«). Locution ana-
pour alléger
tyjv (y/.zvf]y
logue à celle du vers. 17 («summisso vase»); désigne vraisemblablement d'autres ustensiles (agrès, cordages, etc.), qui n'étalent pas indispensables pour les manœuvres. En diminuant ainsi le tirant d'eau, on diminuait par elle
là
même
la vitesse
du
navire.
—
Neque... sole,
neque... (vers. 20). Ce trait ajoutait à l'horreur de la situation. « Les marins de l'antiquité, lors-
perdaient les côtes de vue, se réglaient (en effet) sur le soleil et les étoiles; » privés de la vue des astres, Ils ne savaient plus où Ils Imminente. Le étalent ni où ils allaient, grec ÈTtiv-siM-Évou a une autre signification étant placée sur (nous). L'on n'était point menacé
qu'ils
—
:
.
AcT.
XXVII,
21. Il y avait longtemps que pei-^^oiine n'avait mangé; alors Paul, se levant au milieu d'eux, leur dit Il fallait me croire, ù hommes, ne point partir de :
Crète, et nous épargner tant de peine
de
et
.
21-28.
807
21
tune
.
.
..,,
.
> ;
.
0|x)rtebat quiùtna, o riri, a non tollere a le factrc
.
;
'
<
riam han. et
laji.
ju
fKîrte.
Mais maintenant je vous exhorte à avoir bon courage car aucun de vous ne périra, seul le vaisseau sera 22.
;
22. VJ nunc suadeo vobis b^no animo esse; a- iiseio enim nuUius uuiiae erit ex vobis, praeterquam oavie.
perdu. 23. Car cette nuit
un ange du Dieu
auquel j'api)artien8 et que je
apparu
sers, m'e^t
23. Afct lus Dei,
Ne
:
crains pas, Paul;
il
24. dicens
Ne
:
n-..i-
tim'^"^
:j
faut que tu comparaisses devant César,
te oportet assistere,
que Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi. 25. C'est pourquoi, ayez bon couracre, ô hommes car j'ai confiance en Dieu qu'il en sera comme il m'a été dit. 26. Mais il faut que nous soyons jetés sur quelque île. 27. Lorsque fut venue la quatorzième nuit, comme nous naviguions dans l'Adriatique, vers le milieu de la nuit, les matelots crurent que quelque terre
Deus omneb qui Daviguu;
et voici
;
leur apparaissait.
«:•
.i
i4:cuui.
quod bono animo
25. Propter
credo enim
estote,
quia sic erit quemadmodum dictum est mihi. 26. In insulam autem quamdam oportet nos devenire. 27. Sed poHteaquani quarta décima ^ nox supervenit, naviL"ia viri
;
E)eo,
•
Adria circa mediam bantur naut» apparere gioncm
'
'•
'
«•
juam
iibi aii
re-
;
28. Et ayant jeté la sonde,
la
deKervjo,
,
24. disant
par
aoç»>
>cte
^
(
trou-
ils
tempèto, mais complotctuent à sa merci,
et l'on rriifardalt la situation
comme
déteipérée
28. qui et sumittentes liolidem, inre*
InspIratloD et seloa soo expérlenos fols,
c'ttKt
hamaiM; ortie
d'an/vi eyjm*
en Tcrtu
—
-:aa spécial»
(jarn ablnta...).
qu'il 1« fait.
31-26. .Saint Paul encourage »ea compagnoDa d'Inforlun»' par une prédiction connolaiitc Cum niulta jfjunatio... Il n"t»«t pas question Ici
rmble,qal moatre dans quciK* r« .aiiooa IoUmms de ddpeadaoee et de aerrttade Paul se leaeU enrers Celvl dont II était IVovuré. Cf. Rom. i, Xê Umea*...; Ctrtan u... irrt*. 94). 9, etc. Le première partie do divin mr«*Mr ir oeaov» naît personnel leflMnt , et anutiu^ait qu'il éeha^ l^ secuode HUtla, st [wnilt au penl ai-iufl. frrf •'nrft'it ... le! •r-»nx»ti«)» «jwf le Hrlgnevr,
—
mais d'un di^-cnuragcment de Jeûne religieux qui fallait que |K*rsnnnc, sor le navire, ne umgealt prfMjue à prendre de la nourriture. Il eût été d'ailleurs difficile de préparer de« r^^itut proprenietit dits, tu la condition du valaHoau •'••jul,
;
jttes MlaU>
—
page et païutagurs se nourrlM-alent don
—
Tinir êtana
(
<TTa**e:';
tlon. Cf. rit
I
I,
15;
g(^néral,
ti,
Paul
»<.-ul
gardait
tout
froM. Voici qu'il «waje de n»montor M i.'f'» par une paternelle et t.-d -h it •.• \t :, 21 '-2«. Opor(/5af... S u a.l u -•-.4 C'iii; .i.-'iofui qu'il avait eu raison aelller la niareht* en avant et qu'on aurait dû alors réi'oiit^T (conip. le Ters. 10), c'Mt unique, ment i>oor len exciter à accepter arec c«n0aoe« foi
- ir
..
L-
;
—
.
:
rtieureiiAC
—
Son
communication
Otllêre
à BonvPorts.
:
—
qu'il allait leur («Ire.
ne \m» lever l'ancre, drinrurer Lucriqut...
aux
in^riam^
i'.'à-û.,
avaleot faltea et aux dangent qu'IU avalent coanis. gt nunc .. (vem. i'i). TrariKltion k une noqvelle toate rswurnnte, du roolnn '-n <-<• qui conorrnait
éTiter
im
de
s'expnaar
(terte*
qu'ils
—
passagers et Ttyiaiitage (imi.<<t.>. i<<M/U enirw... (vem. 23) l'nt. 1- n V«r«. W^- lu), l'apôbrc avait parlé d'après
—
mmaml
r
Formule « U, etc. Au milieu do
tnm
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fin ;iii«.
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à cet oracle, surer Ire U»m...
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«e tangn. .ipffVKlie d'an rlvece Inanaaa: S7-. l'a|tâtre c««nllouc d'écre l'âae eC le fnl4* de a r.mti.t. r bumI Quarta dêtHam Utaa. *. d'après le )e«r où l'on ev ^. ..MBO Cf. Ter». II, If H l». - .N .1, iiafcpo|i<«<^v, imnA portés cet tr^e cspTMsif à travers, sans dln>rtk« fli^. a« gré de le tem» ildrUi Non p*» r» qtM r><>ut sptvlaae pAte. 1, eaJoanflMil le mer Adruilqiir •Un* r in nnle son protonceaMni ati «ud. «nt«^ «. Orèee VAMvm: e.-è-d.. la mer êitt^ èmmhtr. Ue on disnit enssi. per
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AcT.
808
XXVII, 29-33.
nenmt passns vigînti et piisillum iiule eeparati, invenerunt passas quindecim. 29. Timentes autem no in aspera loca incideremus, de puppi mittentes anclio;
diem
ras quatuor, optabant
6ub obtentu quasi inciperent a piora anchoras extendere, 31. dixit Paul us centurioni et militiNisi hi in navi manserint, vos bns :
32.
non
potestis.
Tune abciderunt
milites funes scaexcidere.
eam
sunt
pliae, et passi
;
la
fieri.
30. Nautis vero quferontibus fugere de navi, cum raisissent scaphara in mare,
salvi fieri
vèrent vingt brasses et un peu plus loin, ils trouvèrent quinze brasses. 29. Alors craignant de tomber contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de
33. Et cum lux inciperet fieri, rogabat Paulus omnes sumere cibura, dicens Quarta décima die hodie expectantes jcjuni permanetis, niliil accipi^ntes; :
poupe,
:
:
rien
—
Bolidem. proximité d'un rivage qiTelconqiic. La sonde consistait en un morceau de plomb attaché à l'extrémité d'un cordage (AU. archcol., Passus^ viginti. Vingt pi. Lxxiii, flg. 4). brasses, comme dit le grec (opyuta;). « La brasse d'aujourd'hui est de l'°624 celle des an-
—
et ils désiraient qu'il fît jour.
Or comme
les matelots, cherchant h fuir, avaient mis la chaloupe à la mer, sous prétexte d'aller jeter des ancres du côté de la proue, 31. Paul dit au centurion et aux soldats Si ces hommes ne restent pas sur le vaisseau, vous ne pouvez être sauvés. 32. Alors les soldats coupèrent les câbles de la chaloupe, et la laissèrent tomber. 33. Lorsque le jour commençait à poindre, Paul les exhorta tous à prendre C'est aude la nourriture, en disant jourd'hui le quatorzième jour que vous êtes dans l'attente, à jeun et ne prenant
30.
:
Patdus...
(verj.
31).
Il
veillait
aux moindres
à lui que les passagers Centuéchappèrent à ce nouveau danger. rioni et... Le centurion et les soldats étaient plus
détails, ot c'est grâce
—
;
ciens était à peu près la même. C'était primitivement la longueur des deux bras d'un homme Pusillum... separati. de taille moyenne. »
—
A
l'endroit où ils avaient In espéra loca : tout d'abord jeté la sonde. sur des rochers. La manière dont les vagues se précipitaient ea certains endroits donnait à craindre qu'il n'y eût là des récifs cachés, contre ksq'els le navire pouvait se briser durant
une courte distance de
la nuit.
du
—
—
pour arrêter
Mittentes...:
navire. Le jour venu,
il
la
marche
serait plus facile de
eu'lroit pour débarquer. Remarquez anchoras : « tant que l'art de forger n'a jias fourni aux navigateurs des ancres d'un graîul poid-, on y a suppléé par le nombre, A. Trêve, l. c, p. 3o. Sur les ancres des anciens, De voyez VAU. archéoL, pi. lxxiii, fig. 6 et 7. pu;']n. Par conséquent, de l'arrière du navire. Manœuvre très sago; en efTet, t-i on avait jeté
choisir
un
le pluriel
y^
—
les
ancres de
rafale venait
ner
le
la
itroue.
du nord
navire Hur lui
de l'avant,
comme
-est, elle aurait
-même,
f;iit
la
et l'on risquait de
—
:
—
déjà fatigué et endommagé, ne pût tenir jusCum qu'au matin contre la fureur des flots. mittiesei't .., suh... Conduite égoïste et criminelle. I.e prétexte était habilement allégué, car Il était de l'Intérêt de tr^ua que le naviro fût Dixtt solidement fixé à sa place actuelle.
—
(
tour-
tomber sur les récifs qu'on voulait éviter. Optahant diem... On comprend l'anxiété de tous c'était l'heure du salut il ce momr;nt suprême Nautis... quierentibus... (verou de la mort. eet 30). Ils se rendaient compte du péril mieux que personne, et craignaient que le bâtiment,
—
la poupe d'un vaisseau. Bas- relief de la colonno Tiaja-ic.)
Ancre suspendue à
à même que le capitaine et le maître du navire Nisi hi..., vos. Les d'arrêter les lâches fuyards. pronoms sont très accentués. On avait un b(îsoln
—
urgent de ré(iuipfige pour les manœuvres diffiFunes ciles du débarquement ou de l'échouage. les câbles par lesquels le canot était (vers. 32) Excidere : aller à la dérive. attaché an navire.
—
:
—
—
Rogabat (Imparfait de l'insistance, vers. 33)... Quoique DIou lui eût promis que tous seraient sauvés, l'apôtre ne néglige aucun des moyens humains que conseillaient les circonstances préBcntep. Déjà il a été dit plus haut (cf. vers. 21«) que depuis qu'il» avaient été emportés loin de
.
.
XXVII,
AcT.
pourquoi je vous invite à la nourriture, pour votre salut, car il ne se perdra pas un cheveu de la tête d'aucun de vous. 35. Lorsqu'il eut dit cela, prenant du pain, il rendit grâces à Dieu en présence de tous; puis il le rompit et commença à manger. 36. Et tous, rendus plus courageux, prirent aussi de la nourriture. 37. Or nous étions en tout dans le vaisseau deux cent soixante- seize per34. c'est
de
prendre
sonnes. 38. Quand ils furent rassasiés, ils allégèrent le vaisseau, en jetant le blé dans la mer, 39. Lorsque le jour fut venu, ils no reconnurent point la terre mais ils aperçurent un golfe ayant une plage, et ils résolurent d'y pousser le vaisseau, s'ils le pouvaient. 40. Après avoir levé les ancres et lâché en même temps les attaches des gouvernails, ils s'abandonnèrent à la mer, et ayant mis la voile de misaine au vent, ils sa dirigeaient vers le rivage. 41. Et comme nous étions tombés sur ;
l'ilo
de Crète,
rnangé.
Or
il
les
éUtll
forced, en vue
pa!».tgerB avalent à polne bou qu'ils réparaient Icun
du ru
attendait jounjuol Paul les la nourriture profjUr quo'l rogo... (vers. 34). — Il leur renouvelle en nulltuM ni^'me lctn|Mi 8« proniense ra-Auranto restru 'I... Comp. le v«th.' 24. I<a locution qti'll emploie e«t proverbiale |>our manquer une m-cule travail qui le«
[vmr gagner le rivage; presse de prendre do
c'est
:
:
rite coiiipl/>ie Cf. Il'K. I. 62;
III
Siim')ia
panem
Keg. xiv, 45
I
;
Il Rej?.
xiv, 11
Matlh. X, 30; Luc. xxi. (
ver«.
3â).
Il
1«.
;
—
donna lui-même
l'exemple de cv qu'il n-onimandait, et se mit h manger, après avoir fait publlquenv-nt 1» prlrre ri as ' d'avant le repas, à la ninnlt^re des .\' "s... egit...; cf. Luc. xxiv, 3"i, etc.). grùoe à se* b<tnru*« par-'les, facli... (vem. 3(5) Rramua sa proniciwe. à Ha valllano<». ti qui est vfrn... (vers. 87). iH^lall rétro«i>ectjf Ufid'ailleurs fort bien placé «n cet inJmlt. vemx aniinsp. C.-ù-d., l'équIiuK*». !«•* soldaU, '
—
34-41.
809
.34.
rogo vo8 accipor*
i\
cibum
ve«trm,
quia nulliut ve»truni capillus de capite p«ribit. ;
cum
Et
35.
hipc
I>aiiem, grafian
onniium,
cum
et
I>«o iu
«•
fregiaMt, ca-^
.
—
peut-être quelcjue* antri^s poAUevlaUint... On m? mit h alU-g-r enMgera. core le navire, < {>our diminuer »on tirant d'eau,... nrtn <ni'll pût appn»chor de la cèle le l>lus po4slble, puisqu'on n'avait plus du canot Jnrtautes tritirum... Go P »ur di'banjuer. » blé remplUKalt la cale et formait une partie lm|iortalt con'-ldir.iblo du chargement. On ;iIor8 des quantités éni>rme« on Italie, d'Afrique l surtout d'Kgypte. Cf. Juvénni, SaL, r, 119 et les prisonnlcri» et
—
—
m
,
a».,
aatem
3G. Aniro^qniores
fiicti
S3-44. L'êchouag.'.
-
Tcrram
non...
U «C
omnet,
et ipsi 8iim|>serunt ciburii.
37.
navi
« anime
]
îd
nex.
(i
38. Et satiati cibo, allenaUint Davefo,
jactantes triticum in mare.
Cum anfem
39.
ram
di«»««
fnf^tnn f-^^ef
t^r-
.
n
dam
c
..
quera
...:
.•
.
.;
..
cogitabant,
pobjjeut,
si
ۥ_
navem. 40. Et cum anchoras BU^tuM^ comn)ittebant se mari, simul junctura.'» gubornaculorura, et i. temone, sccundum aur« flatum tbant ad littus. 41. Et cum incidisscmus in locum •
-
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pr »»'-
tr6s
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810
ACT.
XXVII, 42
dithalassum, impegerimt navem, et prora quidem fixa manebat immobilis, puppis vero solvebatur a vi maris.
42. Militum autem consilium fuit ut custodias occidereut, ne quis, cum enatasset, effiigeret.
43. Centurio autem volens servare Paulum, prohibuit fieri, jussitque eos qui
possent natare emittere se primos, evadere, et ad terram exiie.
et
—
XXVIII,
une langue de terre qui avait la mer des deux côtés, ils y firent échouer le vaisseau
Et ceteros
alios in tabulis
fere-
bant, quosdam super ea qu3e de navi erant. Et sic factum est ut omnes animae évadèrent in terram.
et la proue, s'y étant enfoncée,
;
demeurait immobile, mais la poupe se rompait par la violence des vagues. 42. Les soldats furent d'avis de tuer les prisonniers, de peur que quelqu'un d'eux ne s'enfuît en nageant. 43. Mais le centurion, qui voulait sauver Paul, les en empêcha, et il ordonna à ceux qui pouvaient nager de se jeter à l'eau les premiers, et de s'échapper en
gagnant 44.
1.
la terre.
On
porta les autres sur des planches, et quelques-uns sur des débris du vaisseau. Et ainsi il arriva que tous parvinrent à terre sains et saufs. 44.
CHAPITRE XXVÏII
1. Et cum evasissemus, tune cognovimus quia Melita insula vocabatur. Barbari vero prsestabant non modicam humanitatem nobis ;
—
Impegtnuni Saint-Paul, dans l'île de Malte. -navem. La proue alla s'enfoncer dans le sable, et devint immobile; les vagues, frappant violemment la poupe, menaçaient de la disloquer tout à
que
la
(puppia vero...). On voit par ce trait Mitempête était loin d'être apaisée.
fait
—
Dessein cruel, mais qui s'explique par la sévérité des lois d'alors envers les soldats chargés de garder des prisonniers ils en répondaient sur leur propre CentU' vie. Voyez xii, 19 et le commentaire. rio autem... (vers. 43). Bien disposé dès le début litum...
consilium...
(vers.
;
42).
—
envers saint Paul (comp. le vers. 3), il s'était attaché à lui beaucoup plus encore depuis qu'il connaissait davantage ; c'est à lui qu'il attribuait à bon droit leur salut à tous. Il opposa Jussit... donc aux soldats un refus énergique. eos qui... Le sauvetage fut ainsi parfaitement organisé. Ceux qui savaient nager, arrivant les premiers sur le rivage, aidaient les autres à aborder au fur et à mesure qu'ils approchaient, portés par les divers objets sur lesquels on les TahtUie ("vers. 44): des planches. Ea plaçait. quie de navA : des épaves de toute nature, car depaU longtemps on avait Jeté h. la mer les
le
—
—
gréments
inutiles (cf. vers. 18-19).
omnen....: ainsi
que Paul l'avait prédit l'ange. Voyez le ver-
meubles et
—
Sic...
les
d'après la révélation de set 24.
1. Lorsque nous fûmes sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte. Les Barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ;
§
VIL
— Dernière partie du
voyage,
et
commen-
cement de la captivité de saint Paul à Rome.
XXVIII, 1-31. 1« Saint Paul à Malte. XXVIII, 1-10. 1-4. Excellent accueil des Chap. XXVIII. Cognovimus. Le grec ordinaire et habitants. quelques manuscrits emploient à tort la troiils connurent. Les sième personne du pluriel plus anciens témoins ont la même leçon que la Quia Melita (MeXÎT/,)... Les habiVulgate. tants qui accoururent bientôt sur le rivage donnèrent ce renseignement aux naufragés. Saint Luc a voulu certainement désigner l'île de Malte, devenue plus tard si célèbre. C'est bien à tort que Constantin Porphyrogénète, et quelques autres après lui, ont prétendu que l'échouage eut lieu dans l'île de Méllta (aujourd'hui Mé-
—
—
:
—
léda), située vers le fond de la
mer Adriatique,
près de l'illyrie (Atl. géogr., pi. xvii). Cette hypothèse ne s'appuie que sur la ressemblance des
Adria )> au et sur la mention de 1' chap. xxvii, vers. 27. La tradition est entièrement opposée à ce sentiment, auquel le récit lui-même n'est pas moins contraire. Il eût été moralement impossible h un navire poussé durant quinze jours par la tempête dans l'Adriatique
noms,
<(.
de ne pas être jeté à la côte. En outre, la dlrectiou subséquente du voyage (cf. xxviii, 11-12)
,
AcT. XXVIII. 2-7. 2. car,
de
ayant allumé du feu à cause du froid,
plaie qui menaçait et ils nous ranimèrent tous. la
811
ace on sa enim p}Ta, refidebaoC noa pr^>;>ter imbc^m qui imoMMbaC,
2.
omnes,
et frigus,
Mais Paul ayant ramassé une certaine quantité de sarments, et mis sur le feu, une vipcre, que la en fit sortir, s'élança sur sa main. 3.
!•
Cum
.S.
onnpepi'i'^et
i
:
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caiore eu
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autem
l'anlns
alijiiuî'.a;;! ::.ul*.;'.iidinein,
8UJK.T
i^'Uijm.
• naoQin
vijiflra
proces^iaset , inraait
ejus.
Quand
Barbares virent cette bête suspendue à sa main, ils se disaierit les uns aux autres Certainemeut cet homme est un meurtrier, puisque, après qu'il s'est échappé de La mer, la Vengeance ne permet pas qu'il vive. 5. Mais lui, ayant secoué la bête dans le feu, ne ressentit aucun mal. 6. Ils pensaient qu'il allait entier, et tomber tout à coup, et mourir; mais lorsqu'ils eurent attendu longtemps, et qu'ils virent qu'il ne lui arrivait aucun mal, cliangeant de sentiment, ils disaient que c'était un dieu. 7. Il y avait en cet endroit des terres 4.
les
:
si l'on ouit parti dn go\te de Venlfle. ÂJoatons qae le sonlage noté plus haut par eaint Luc (cf. xxrn, ii) * oonrient parfaitement ii l'Ile de Multe, mais non h celle de Mi^léda. Le littoral de cette dernière, sur la côte sud, lA seule d<jnt il pulM« écm qoctik'n, a une pente si rapide dan* la mer, qu'au moment où la sonde mesure viugt bra«MH, on n'a plus le temps d'en rctroavi-r ((uluxe «t de mettre raacrc. (De pliu) cette cùte n'a \vm un seol mouillage ». F, Vlgoumux, l. c. p. }43-a43. — Le nom d- llnrhtiri (ol (lipoapot) e«t ••mi''"<<^
n'aurait pua de Bens,
ition qu'on lui
Ici avoi-
di>'
i les Grecs et le« K sluiplement de» hommes p< langue étrangère. DatiK le cas pri-^' langnc *-talt probabiemcut un diul<-ctr phciikcien, car l'Ile de Malte avait vU ]>cu\<\^e antreIlumtttiitntem (?tfois par les Carthaginois. /av'JpùJirtav). Sur ce mot, Toyc/. xxvii, S* et
Ut vero ridenint Rarbari
4.
'
•^;
cum evuserii de eum viverc.
hic, qui sinit
Et
5.
—
Arrrn»a mim... (vrn.
S>.
C'rtult
nuifra^ts de fp-ld. — Immintbat c-t une traduction infxacif, car le grec snpiHxe que la pluie tonibilt fortement alors. Voy«-s los notes du vers. lu*. Cum eonçrt5-«. Kpliiode de la vipère. la
pp'mi/^re
chose à
faire,
car
étai'-nt mouillé» )nHf|u'aux o« et
les
tniii'»!"»
—
goêtt... D*^tall très conforme au camctèro d« Paul, qui était toujours actif et senrlable. Sarmentorvim. 1^ grec ^p-jft.M'i dtSiigneen Viitern. LapAtrt général des brovMallla*. l'avait nunaeaée avec 1«^ bols dan» l<-qiicl rli« lo trouvait sans doaie enirourdl*!. Il n'y a plus de mal» vl|.*T' À Halte actuf Ucnient autr>r*U ins ImliiM'... N** n-pill>-. r ounicquent s'y abrttar h ra)-o a
—
-i
:
:
!
•.
—
L« oat-
(11'
I:
mari, l'ilio noo
ille
ignem, ni 6. At illi exisiima rem converteudum, c.
in
mon
et
diu auteni
;
1')..
..
ex;
illis
et vitlentibus nihil mali
n-
vertentes se, dicelwint c
In locis antero
7.
ratear ne dit pas en
.'rttrrs
qnr
laliit
contcite lo «lit-posa vidrrunt... )fndr> l*m^ Iv
évidemment: ut Oimp. le vrrs.
très
eraot pr»dia
iilis
tont^^s
maU
Paul fut mordu; (vers. 4).
—
«.
/«--r'^inl
.-
TW-
qvê homieUta... Croysaoo fiofioUlrr. riprlnée dans le langjge de or>e t^mipi*. 1.« T< u ii«>»ot (UlUo), on, comme dit l«> irt 'X\m (<| .^:xr,), saK Inujours attoladtrawat 1« crimioels, qaotqoe plae oa m'Arm -^rd. CMI alBsl qu'elle sAislaaait sur le r1vace> yiaiigai ces tnsulalnps, » lut 'luene a^valc pae frapfé JftatJ wmti... ^ar mer durant la trrapête. h), ("itatt le réailsatloo é» la frmmmm
—
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J<>'-v<
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ACT. XXVIII, 8-13.
812
principis insulae, nomine Publii, qui nos suscipieus, triduo bénigne exhibuit.
Contigit autem patrem Publii febribus et dysenteria vesatura jacere. Ad quem Paulus intravit et cum orasset et imposuisset ei manus, salvavit eum. 8.
;
9.
Quo
facto,
,
omnes qui
in insula ha-
bebant infirmitates accedebant,
et cura-
appartenant au premier personnage de Tîle, nommé Publius, qui nous reçut et nous donna aimablement l'hospitalité
pendant trois jours. 8. Or il se trouva que le père de Publius était au lit, tourmenté par la fièvre et la dysenterie. Paul entra chez lui; et après avoir prié, il lui imposa leb mains et le guérit. 9. Après ce fait, tous ceux qui, dans l'île, avaient des maladies venaient à
bantur.
lui et étaient guéris.
Qui etiam multis honoribus nos honoraverunt, et navigantibus imposue-
10. Ils nous rendirent aussi de grands honneurs et lorsque nous nous remîmes en mer, ils nous pourvurent de ce qui nous était nécessaire. 11. Après trois mois, nous nous em-
10.
runt quae necessaria erant. 11. Post menses autem très, navigavimus in navi Alexandrina, quee in insula
hiemaverat, cui erat insigne Castorum. 12.
Et cum venissemus Syracusam,
mansimus
ibi triduo.
Inde circumlegentes devenimus Rhegium et post unum diem fiante austro, secunda die venimus Puteolos, 13.
,
;
gouverneur eut pris des mesures pour l'installation plus complète des naufragés, qui ne pouFevaient de longtemps reprendre la mer.
—
bribus et dysenteria (vers. 8). Deux expressions techniques, qui nous rappellent que l'auteur du livre était médecin par état. Remarquez le pluriel TiupeTOÎ?, qui dénote des accès de fièvre Cum... imposuisset...: ainsi que réitérés. lavaientfait souvent Jésus et les autres apôtres, Quo facto... dans des circonstances analogues.
—
;
barquâmes sur un vaisseau d'Alexandrie, qui avait hiverné dans l'île, et qui avait pour enseigne les Castors. 12. Lorsque nous fûmes arrivés à Syracuse, nous y demeurâmes trois jours. 13. De là, en suivant la côte, nous vînmes à Rhégium et un jour après, le ;
vent du midi s'étant levé, nous arrivâmes en deux jours à Pouzzoles,
nom
grec « Dioscures » désigne Castor et Pollux, de Jupiter et de Léda ; ils étaient regardés comme les protecteurs des navires. Leur image, sculptée en bois, était sans doute fixée à l'avant du vaisseau, selon l'usage ancien et moderne (Atl. archéol., pi. lxxiv, fig. 2, 12). C'est ce que les Latins nommaient « insigne
les fils
—
(vers.
La renommée du thaumaturge
9).
se
répandit bientôt dans l'île, et l'occasion de mettre en œuvre ses merveilleux pouvoirs ne manqua pas à Paul. L'évangile raconte un incident tout semblable dans la vie publique du Sauveur; cf. Matth. XIV, 35-36 et Marc, vi, 54-56,
—
Qui...
nos honoraverunt (vers. 10). Tous saint Paul eurent part à la
compagnons de
les re-
ie
reste du trajet. 2« De Malte à Rome. 11-14.
XXVIII,
Le voyage par mer.
—
11-15.
Post menses... et que l'on put
lorsque l'hiver eut pris fin la mer sans trop de péril. On était probablement alors vers le milieu ou la fin de Jn navi février. Voyez xxvii, 9 et les notes. Alcx'indrina. î^ucore un navire égyptien. Cf.
très
:
reprendre
—
arrêté dans
de Malte, yuri)rl8 par la tempête qui avait failli coûter la Insigne vie à saint Paul et à se» compagnons. ( 7ïap.aTr,a'i>, la figure, l'image; Castorum, Le ixvii,
6.
Il
B'élalt
C'.sLor et Pollux sur
—
Imposuerunt... des Maltais. necessaria. Ce dernier fait n'eut lieu qu'au moment du départ l navigantibus). On voulut 4ue les naufragés ne manquassent de rien pour connalsf-ance
l'ile
—
une monnaie roniaino.
navium »; les Grecs, 7iapâ(TY)(j,a ou èiziariiia.. Syracusam (vers. 12). La route naturelle de
—
Italie passait devant cette ville importante de la Sicile (Atl. géogr., pi. xvii), que Cicéron, Verr., iv, 52, déclarait être « la plus grande des villes grecques et la plus belle des cités ». Une petite église, dédiée h l'apôtre des Gentils, y perpétue le souvenir do son rapide Circumlegentes (TtepteXOôvxsç, verséjour. set 13). C.-à-d., côtoyant le rivage. « Il y a dans le détroit des contre -courants qui obligent sou-
Malte en
—
—
Jihegium. Aujourvent de longer la côte. » d'hui Rf^ggio, à l'extrémité méridionale de l'Iteli»,
AcT.
814 1*. uui,
XXVIII, 14-16.
fratribiis, rogati su-
mventls
mus manere apud eos sic venimus Romam.
dies
septem
;
et
14. où nous trouvâmes des frères qui nous prièrent de demeurer sept jours chez eux et c'est ainsi que nous allâmes ;
à Rome. 15. Et inde cum audissent fratres, occurrerunt nobis usque ad Appii Forum, ac Très Tabernas quos cum vidisset Paulus, gratias agens Deo, accepit fidu;
ciam.
15.
Lorsque
notre arrivée,
frères eurent appris vinrent au-devant de
les ils
nous jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois -Tavernes. En les voyant, Paul rendit grâces à Dieu et fut rempli de confiance.
venissemus Romam, Paulo manere sibimet,
Cum autem
16.
16. Quand nous fûmes arrivés à Rome, fut permis à Paul de demeurer chez lui, avec le soldat qui le gardait.
permissimi est cum custodiente se milite.
il
à l'entrée du passage, &i redouté des- anciens marins, où se trouvaient les écueils de Charybde Fiante austro. C'était un vent €t de Scylla. tout h fait favorable, puisque le navire se diriSecunda die. La traversée geait vers le nord.
a custodia libéra ». Après le mot on lit dans le grec ordinaire Le centurion remit le prisonnier au préfet du prétoire. Cette phrase est également omise par les plus anciens manuscrits. Authentique ou non (il est
depuis Malte avait donc été relativement raPuteolos. Actuellement Pouzzoles, dans pide. le voisinage et à l'ouest de Naple?. Port alors très célèbre, dans lequel on déchargeait d'ordinaire les marchandises venues d'Egypte à destination de
fort possible qu'elle ait fait partie
—
—
—
16.
—
La
Romam,
:
du texte
pri-
correspond très exactement à la réalité historique. En effet, le personnage impormitif), elle
« Lfi finit la navigation de saint Paul. » Inventis fratribus (vers. 14). Il y avait donc à Pouzzoles une chrétienté plus ou moins considérable; d'ailleurs, le christianisme s'était déjà répandu depuis assez longtemps en Italie. Rogati... manere. Faveur qui fut accordée h
Home.
—
—
Paul par le centurion, comme à Césarée. Cf. Sic... Romam. La fin du voyage xxvii, 3^ est notée d'une manière anticipée; le verset suivant racontera en quelques mots les derniers
—
Incidents.
—
Inde cum 15. Par terre depuis Pouzzoles. audissent... Entre ce port et Rome il existait des communications très fréquentes. Il n'est donc pas surprenant que les chrétiens de la capitale aient été promptement informés de l'arrivée de saint Paul en Italie, et de son prochain séjour Occurrerunt : pour honorer parmi eux.
—
celui dont la
où
11
.
renommée
y avait des
s'était
disciples
.
répandue partout
du Sauveur. Du
reste,
l'apôtre avait été déjà en relations directes avec rK(?lise de Rome, grâce à la lettre qu'il lui avait
—
Appii adressée plusieurs années auparavant. Forum. Au milieu des marais Pontins, sur la milles voie- Appienne, k un peu plus de quarante de Rome. La ville et la route devaient leur nom au Très Tabercenseur romain Appius Clandlus. nas. Localité située à dix milles plus loin, au
Soldat minain et prisonnier enclialnès. CColonne de Sulpice Sévère.)
—
des marais, non loin de l'emplacement actur^l de Cistera. Une seconde députatton de Quos cum chrétiens y attendait saint Paul.
tr>ri\r
—
tant qu'on nommait préfet du prétoire n'avait pas seulement à commander les soldats de la garde Impériale 11 avait à s'occuper aussi des prisonniers amenés de toutes les provinces de ;
vidisset... Cette
l'empire au tribunal de César.
le
met.
double marque d'affection toucha coeur aimant et délicat de l'apôtre, et lui fit esp^'-rr-r que, malgré ses chaînes, 11 pourrait faire du bien à Rome. Il fut ainsi rempli de courage (aceplt...) et de recf>nnalsHance pour Dieu, qui
ne l'abandonnait Jamais ((/ratios ofjfvs...). 3"> La captivité de saint Paul à Rome.
2XVIII,
iv--l.
Immense avantage, que
—
Manere
sibi-
l'apôtre dut vrai-
semblablement à l'excellent rapport envoyé par le gouverneur Fcstus (cf. xxv, '2C), et au témoignage non moins favorable du centurion .TuliUB. Au Heu d'être enfermé dans une de ces prisons de Rome où les rigueurs de la captivité étaient affreuses '^, 11 put Jouir d'une certaine llbcrLé '<
.
AcT. XXVIII, 17-22.
Après
17.
trois jours,
principaux d'entre
les
il
convoqua les et quand
Juifg
;
furent réunis, il leur dit Mes frères, quoique je n'eusse rien fait contre le peuple, ni contre les coutumes de nos pères, j'ai été enchaîné à Jérusalem et livré aux mains des lîomains. 18. Ceux-ci, après m'avoir interrogé, voulaient me relâcher, i>arce que je n'avais rien fait qui méritât la mort. 19. Mais les Juifs s'y étant opposés, j'ai été contraint d'en apj>eler à César, Bans avoir cependant le dessein d'accuser en rien ma nation. 20. C'est donc pour ce motif que j'ai demandé à vous voir et à vous parler car c'est à cause de l'espérance a Israël que je suis lié de cette chaîne. 21. Ils lui dirent Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, •t il n'est venu aucun de nos frères qui nous ait avertis et qui ait dit du mal ils
:
;
17. Post tertium cavit primos Jud nissent dicel«at
...
.
nihil ndvensus
!•
j
rem paternnra, traditus
sum
cum
18.
Qui
19.
Contra
sum
coactns
vi.
manua K
in
int«*rro^tî"ni»m H* n-^
ijv
,
gentem me
qua.«:i
cu>are.
20. Propter hanc igitnr vos videre, et aH-^-iui
caTriïTrt r^r-t\
»
n
:
enira Israël catena hac cire. .^
At
21.
.'
illi
N
' :
que neque advenilMl^ litteras
......
a
aliqm.^
tiavit aut locutus est
i
1
u.
:.
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.-
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a,
ir.i'
quid de
-i'jx.
toi.
22. Mais nous demandons h apprendre de toi ce que tu penses; car au sujet d.cette secte, nou^; savons qu'on la contredit partout.
et demeurer duns son propre logeinent. Coœp. les vrr>. Î3* «-t 3'^*. Cum custottimtr «f
—
'
.
fl
.
le pri-
—
—
C.-k-d., les plus In*
DicffHit.
simplement
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avaient eu lieu u yihU... Première tlon à JiTusalem tf
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Commis gi-néral
vauco' tuê...
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—
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Bamaim»
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t'éuit
18-19 l'ac^tr'- ]n'*tf'' son appal à r«Bp»> avmkaC ooatnjai rear, en montrai ''t«alr d'Hi* Joffé de reoourlr à en strtottMaaBt «t remis «n Ubmvà (opmIm ««»>•• :
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;
•c'U
attacbeu peri>i-tueiiement l'UD à l'autre par une chaîne commune. Voyez xii, 8, et le comiiirntaire. Saint Paul fait «uu\ent allusion ik cette chaîne dans ne» épiirett d'alura (cf. Bpb. ri, SU; Phll. 1, «: Col. IV, 3, etc.). 17-îS. Première entrevue de l'apôtre avec le» Post tertium... ditm. Paul Juifs de Uome. cousacra aux chrétiens lc« preiulérct hcun* de Bon séjour à Rome. Sa i>enM.'C su tourna «lUialte da côté dei> Juifs, auxquels il tenait à expliquer sa situation et le« motifs de son eniprisonneuiont. S'ils avalent appriii directement de Jéru»aleiu ce qui b'etali p.u»e, 11» auraient nourri contre lui i.'Uie Kirte de pr«')ug«J«, et II lui aurait étc^ iln|.<>^^l!)lc de travainer à leur convention ; or 11 roulait aui>«l ixeroer ton Conv^cuitt primutm-, miiilHière parmi eux, clelle (lc« chef-*
Rogamus antem a
22.
sentis
—
fôna
fort li
.
.
—
autem diem. eonro-
•
:
de
•16
1«
'.
>;m«i • •r
t
AcT. XXVIII, 23-30.
816
Cum
23.
constituissent
autem
illi
Et quidam credebant
24.
quœ
his
dicebantur, quidam vero non credebant. 25. Cumque invicem non essent consentientes, discedebant, dicente Paulo unum verbum Quia bene Spiritus sanctus locutus est per Isaiam prophetam ad patres nostros, Vade ad populum istum, 26. dicens Aure audietis, et non et die ad eos intelligetis; et videntes videbitis, et non :
:
:
perspicietis
23. Lui ayant alors fixé
diem,
venerunt ad eum in hospitium plurimi, quibus exponebat testificans regnum Dei, siiadensque eis de Jesu ex lege IMoysi et prophetis, a mane usqiie ad vesperam.
;
enim cor populi
hujus, et auribus graviter audierunt, et oculos suos compresserunt, ne forte videant oculis, et auribus audiant, et corde intelligant, et convertantur, et sa-
nem
eos.
jour, ils
de Dieu, rendant témoignage et tâchant de les persuader, par la loi de Moïse et les prophètes, de ce qui concerne Jésus. 24. Et les uns croyaient ce qu'il disait, mais les autres ne croyaient pas, 25. Et comme ils ne s'accordaient pas entre eux, ils se retirèrent Paul ajoutant cette seule parole C'est avec raison que l'Esprit -Saint, parlant à nos pères par le prophète Isaïe, Va vers ce peuple, et dis26. a dit leur Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez pas vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez ,
:
:
:
;
point 27. incrassatum est
un
vinrent en grand nombre le trouver dans son logement, et depuis le matin jusqu'au soir il leur exposait le ro3'^aume
;
cœur de ce peuple s'est appesanti, et leurs oreilles ont entendu difficilement, et ils ont fermé leurs yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur cœur ne comprenne, et qu'ils ne se conver27. car le
que je ne les guérisse. Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux gentils, et qu'ils l'écoutissent, et
Notum
28.
vobis quoniara est hoc salutare Dei,
ergo
gentibus missum
sit
28.
teront.
et ipsi audient.
Et cum hsec dixisset, exierunt ab eo Judeei, multam habentes inter se
29.
29.
quaestionem. 30. Mansit
autem biennio
toto in suo
Lorsqu'il eut dit cela, les Juifs
de lui, discutant vivement entre eux. 30. Il demeura deux ans entiers dans s'en allèrent d'auprès
touché brièvement à la foi chrétienne et à son Nolum... quia ubique... Les Juifs fondateur. regardaient le christianisme sous un singulier aspect ils avalent appris que des émeutes étaient
côté des auditeurs. Malheureusement, 11 y eut, comme toujours, scission parmi ces derniers : Diquidam..., quidam vero... (vers. 24).
sonlevé-8 contre ses adhérents partout où il cherchait à s'établir. 23-29. Nouvelle entrevue, qui produisit une Cum constituissent... Les Juifs scission. n'avaient assisté qu'en petit nombre à la première conférence (comp. le vers. 17"). Cette fols ils
consista dans le texte d'Isaïe, vi,
—
;
—
—
Hosviennent très nombreux (plurimi). pitium (ttjv ^eviav). Le logement que les amis de Paul lui avalent procuré, et où 11 demeurait avec le soldat chargé de sa garde. Cf. vers. 16*'. Exponebat testifirans... C.-ii-d., en détail, et
—
avec
les
preuves à l'appui de
tion re'jnum Dei désigne,
la thèse.
La
comme dans
locu-
l'évan-
roj'aume spirituel fondé par le Messie. Sua'Jenxque... ^'adressant au cœur auijsl bien qu'ù l'esprit. Cf. xviii, 4; xix, 8, 26, etc.
gile, le
—
Ex
—
lege... et
prophetis. C.-àd., d'après les oracles
de l'Ancien Testament. C'était la méthode accoutuicùfi de saint Paul lorsqu'il prêchait aux Juifs. Cf. xvir, 2 et ss.; xxvi, 22 et sh,, etc. A mane uaqu^.,. Ce trait suppose un grand zèle d« la part de l'apôtre, et un très vif Intérêt du
—
—
cente...
unum...
(vers. 25). Cette parole 9
unique
(voyez
le
commentaire), que citent les vers. 26 et 27. JésusChrist avait lui-même appliqué ces paroles du grand prophète à ses contemporains, pour leur reprocher leur Incrédulité (cf. Matth. xiii, 14; Marc. IV, 12 et Luc. viii, 10; voyez aussi Joau. XII, 40). La citation est faite ici h peu près litNotum ergo... téralement d'après les LXX. (vers. 28). La grâce que la plupart des Juifs refusaient obstinément. Dieu allait l'offrir aux païens, qui l'accepteraient volontiers. Corap. Et cum hœc... Ce verset 29 est omis xviii, 6. dans quelques manuscrits grecs très anciens il Quicstioparaît néanmoins être authentique. des discussions au sujet de nem, fyj'(,f^xr^rj\.'i renseignement de Paul. 30-.31. Sommaire des deux années de captivité Bifnnio toto. On de saint Paul à Rome. Ignore pour quel motif le procès de l'apôtre traîna ainsi en longueur. Peut-être n'y en eut -Il pas
—
—
;
—
:
—
d'autre que la multiplicité des cas semblables, part les rares et très brèves notices contenue»
A
ACT. XXVIil, 31. le logement qu'il avait loué, et il rececevait tous ceux qui venaient le voir, 31. prêchant le royaume de Dieu, et enseignant ce qui regarde le Seigneur Jésus -Christ, avec toute liberté et sans
817
conducto, et suAcipiebat omnet qui in'
grediel
1
31.; qufe Buiit de r»nnii
fiduri,!
T^i
.
et
doccnt
to.
1
cmn
.
empêchement.
darn les quat.'e opltres qui datent de cette époque ( Eph., Col., Phll., Phllem.), ik>ih ne
•et Ji'): .lé*as.rTir1«t.
savons rien de
Le 8Ul> dan» nutnl'énergie dn
la
vie
—
de l'illustre prisonnier Conducto, liiT^tôfiati
durant cet Intervalle. le logement qu'il avait loué. Voyez
—
:
le vers. 23.
Suscipiebat ovines...: tous sa ds exception, chrétiens, Juifs et païens. Ils venaient ^ans doute en grand nombre, de sort^ que le ministère apostolique de saint Panl ne fut Jamais interrompu.— Regnum Dei (vers. 31). Tel était le thème général de sa prédication (comp. le ver-
ne,
wa
étnicnt
varre «n ..JUtturta.
fiVjnfnt
clrcon«t.incf
râbles à la î,
<!
19 et M.; IV.
brnsqne
21.
—
ronrlu^lnn du
Snr
1.
récit,
p. 60«.
l^?^^
CoMMCXT.
—
59 VII.
TABLE DES GHAVLIIES
Marie
(D'après une
et l'enfant Jésna.
gemme
anti()iv.)
Les Mu^oti devant liérode.
(
Peinture des
Catuc4)(iibe8.)
Maasace
des
Innocenta.
(
(
1» 30
D'aprèa une photographie.).
Egyptienne
Rofne:*
D'apré*
Tannant da
blé.
(
.
.
SI
Aoclenno
peinture.)
|f
lac do TlLM-rtade Jetant son (D'aprèa une phuu>graphle.) Jésua docteur. (Ancien baa- relief.) La niontagi>o dea Béatitude*, l D'après uoo
phoioKrapbieJ candélabre. (Orient odornaj. L'autel des bolocanstea. ( Ea^ai de raoaiMtltution.)
Arabt' vêtu de la tunique et du manteau. Egyptien priant debout. ( Peinture de toiu.
beaii.
)
parfumant lu tète de ton Peinture de toojbtsau.) La Uigne des étoffes, à Tt-tat do larve et de papillon. ( A droite la larve gruesle.). D'après un rase grec.) Fileufe. Huiire 4 perle La hache au pied de l'arbre. ( Peinture égyptienne.) Lépreux <le Jérusalem. ( D'après une phoEsclave
41
44 4é 48
graphie.)
(
(
tographie.) (
•{
Kpl d'irraie tê Le séneré PermoM ooeopée à pétrir. (SUtaMta égjptianna.X »7 Danseuse. ( Diaprés nae pelatare graeqne.X lOi Lee cinq pAlDs aC laa deox pol^oasc ( ^têmture de» Oatacooibea.) !•& I^ pUlaa da Géoèsarrth. ( D'après pk»
m
bm
IM
M &S
IlaMlB et aigaière. ( Baa relief n^win.). . Petit chien *oua La labN àc famille. ( D'apcÉa une pelniurr gro'M»''-'
S4
La
M
corbeille
dite
cuuffln.
Pompât.)
lit
.io«rlaiB. à Baalaa. 17
.
as «4
M
lU IM
Pèche à la Ucne. ( PeUitore rombea.) Tétradrwliase o« sutèrr
Le
t>>a Paateur.
(
<
ft
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it
l*« Itf (
Inal
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mt* *••
Has rsllaf de la «aèiaM . de ThéodfW. è CXi ns i an iMayle j . IM (twipiars L'—ttO t rtom p ba l e à Jl <
•
Ut
r—
)
CbnagW asiÉi aapt«a4iM Tt
.
i>l
rrllaf.)
n
Jourdain.
Oten*
D^aprèa on ancie n haa>
... ... Artmdo
tfo
ém
.
«H*M«-> Chamsnn char»*
Ba'-relW d'no
As romain
I/apraa •••
^pble.)
70
BiMM-aux des bords tUniax.)
(
Clrf urWiitaie
sarcophage.) Ouvrier forKornn qui porte sa bourse suapendue au oou. ( D'aprèe une lanpe antique.)
IM
PMaMrv da
(
Denier d'AngnaU jHnê bénU tas pailU enfanta.
(
IM Mf
-
M
Outre pleine (iuériMiti de deux aveugles.
.
Vêtement maai de franges aaeréai tobea Im Juifa eontampomlas )
Antique peinture ro-
maine.) Gérasa. (D'après une |ih'<U)graphi«.). ... Trouptmu de porcs. ( Peinture éfTpUeone.).
|t
m
Talluuao pMaldn ITinBWi « bnb, le dl«a daa lOMetwa Le < poisson d« Jooaa » ( le nrqntnX L'bUUtIrs de Jooaa. ( O^apr^^ nn
10
to
Barque de pécheurs.
ft
tographle.)
ég>'ptlpii
oultre.
tl
do (Toroialn. (D'après un* fèoto
antique.) S9
4fl
Lampe wur un
Peiature
Pains sur une table d'offrandsc (Piiator» égyptienne.)
Pêcheur du flU-t.
(
ancienne.)
27
naints
un iv«)lre du xv* aiècle.) Monnaie d'Hénxle Arcbélalié Nazarclh.
Égyptiens dansant deux à deux 2j
baarsUaf.)
»»
820
TABLE DES GRAVURES
Engraissage d'oies dans l'ancienne Egypte. (Peinture de tombeau.) Buste de Tibère. ( D'après une ancienne statue.)
Poisson du lac de Tibérlade. (Chromis Si144 146
rhylacières de la tête (à gauche) et du bras (à droite) L'îineth
150 152
(Bronze antique.). 152 dans le roc, à Jérusalem. (Vallée du Cédron.) 153 Égyptiens charriant une pierre énorme sur un traîneau. (Peinture de tombeau,). 156 Enselgni's romaines. (Bas-relief de l'ai'c de triomphe de Constantin, à Rome.). 158 Femmes syriennes occupées à moudre. 161 ( D'après une photographie.) Les vierges sages et les vierges folles.
PasïOiie h filtrer
ToMibeaux
le vin.
taillés
.
.
.
.
une fresque antique.) lampe. ( D'après les monuments romains.) Jésus séparant les brebis et les boucs. (Ancien bas -relief.) Alab:istrum phénicien en terre émaillée. Repa<=. ( Scène de l'Orient moderne.). ... L'i baiser de Jadas: ( D'après une ancienne mosaïque.) Cour dune maison de Pompéi Pilate se lave les mains. (Ancien bas(
D'.iprès
163
Ai<?uille à
.
r)aralytlque introduit par le toit.
(
166 169 171 175
177
185
188 190
211
215
D'après un an-
222
Scène de denll auprès d'un mort. (Bas-iellet 223
grec.)
Charpentier au travail. (D'après un vase antique.) SpiculaUjr, on soldat de la garde chez les
Romains. (Bas -relief de Janc.)
la
VJtique.)
225
colonne Traf
Les franges hacrées chez les anciens Persan?. ( Bas-relief de Persépolls.) Antique c()\:pc d'argllo Jeune malade étendue sur un lit. (Peinture
256 257 260 262 264 267
Épées romaines. (D'i.près les monuments.). Brasier autour duquel on se chauffe en plein air. (Orient moderne.) La croix avec le chevalet sur lequel mon-
228 2.'il
23i
236
271 272
275 278
le crucifié
du Saint -Sépulcre. (D'après une
.
.
Bethléem Les bergers à
de l'hémorrhoYsse et résurrecde la fille de Jaïre. (Ancien bas-
relief.)
253 255
piorro gravée. ) Litériour de l'église
210
GuérifW)n tion
.
219
207
(
251 252
217
Pompéi.) de la synagogue de Kefr Bir'im, en Galil(!e. (D'après une photographie.). Jésus dans une barque avec les quatre évangélistes. (Bas-relief d'un tombeau.). ... On mesnre le blé sur l'aire. ( Peinture égy-
cien ivoire.)
.
photographie.) Sépulcre taillé dans le roc. (Tombeau dit des Juges, à Jérusalem.) L'autel des parfums L'annonciatlon de la sainte Vierge. (Peinture des Catacombes.) Trôno égyptien. (Peinture ancienne.). Tablettes et style pour écrire. (Peinture des Catacombes.) Le couvent dit de Saint-Jean, à Aïn-Kârim. (D'après une photographie.) Naissance de l'enfant Jésus. (D'après une
Rest<^'8
ptienne.)
249
montrant le toit plat et la chambre haute 2G8 Jésus à table avec ses apôtres. ( D'après une 269 ancienne mosaïque.) Le jardin de Gethsémani. ( D'après une pho-
tait
205
Modlus ou b'n^seau romain Guéiison d'un démoniaque.
243 246
son,
L'église
niature du v* siècle.) Méilecin pansant un blessé. (Peinture de
.
Foulons au travail. ( Peinture de Pompéi.). Jésus guérit un démoniaque en le bénissant. ( Ancien sarcophage.) Moulin à âne. (Bas-relief antique.) Jésus bénit un enfant agenouillé devant lui. ( Fresque des Catacombes.) Flagellum ou fouet dont on se servait pour la flagellation. (D'après les anciens monuments.) Mendiant aveugle. (Palestine moderne.). Jésus monté sur l'ânesse. (Fond de cuiller gravé.) Table de changeur. (Antique sculpture.). Chrétienne en prière. (Peinture des Catacombes.) Tour de gardiens dans une vigne. (Orient moderne.) Cortège nuptial. ( D'après un vase grec). L'obole de la veuve. (D'après une mosaïque de Ravenne.) Maisons aux toits plats. (Orient moderne.). Plante qui produit le nard Meuble égyptien antique, en forme de mai-
tographie.)
Mi-
.
236 238 241
.
.
200
phie.)
Le
164
183
relief.)
Tablette à inscription. (Bas -relief do l'arc de triomphe de Titus.) Pierre roulée et scellée en avant de l'ouverture d'un tombeau. (A gauche on voit le sépulcre ouveit.) S:ène de la ré.^urrection de Jésus. (Sarcophage de Milan.) Le Jourdain à l'endroit présumé où saint Jt-an baptisait. (D'après une photogra-
nionis.) Corbeilles et paniers. (Orient moderne.).
280 2S2 292 295 296
300 303
306
de
la
Nativité,
à 307
la
crèche. (Ancini
bas -re-
308
lief.)
Jésus au milieu des docteurs. (Sculpture 314 ancienne.) 316 Monnaie du tétrarque Philippe Esclave déliant les sandales de son maître. 319 (Ancien bas -relief.) Paysan romain occupé à vanner. ( Peinture 319 antique.) Baptême do Jésus. ( Ancienne mosaïque.). 320 La montagne de la Quarantaine. (D'après 324 une photographie.) Plan cavalier du tomple d'Hérode. (D'après 326 la roconslltutiou de M. de VogQé.). . .
.
1
TABLE Personnage lisant sur un roaleaa. peinture romaine.) Barque du lac de Tlbériade.
(
Aniiqne
Enr.iM 317
D'après une
(
photographlej
331
Grabat. (D'après ULe terre cuite, > Chez le marchand d'étoffes. ( Pclntar« de
Pompél
1>E8
334 33g
)
Femme
vidant une outre. (Peinture de Pompéi.) Le» apdtres rangés autour de leur Maître. ( D'après un fond de coupe. ) Personnage drapé dans son manteau. (Ancienne mosaïque.) La mesure comble. ( Peinture des Catacombes.) Centurion romalu. (D'après an ancien baareller.)
33s
Joueuse de
•
343
345 347
.
.
.
(
mo<lele antique.
354
)
Prisonnier ayant les mains et les pieds erchaiués. (Bas -relief de Nlnive.) Guérison de l'hémorrholMc. ( Ancien basrelief.)
3i5
Scène de deuil auprès d'an mort. ( Peinture grecque.) SAS Paytian portant deux couffins ou corbeilles. (D'après un vase antique.) 3<l Voyageur muni d'un havresac et d'un .
.
ment romain.) Le scTplon
ut
.14 en
36i
37o
man« de rr qui ilool un moocbu.. i. main. .Siaioe romaine.) Con-trucilon d'un retraocbeiDWL < l<i< sycomore,
d'oiseaux.
(îrenler
blé
Cellier.
Four
ii
(
P
Palestine moderne.).
inture égyptienne.;
orientai. (Peinture égyptienne.).
La tunique
retroussée dans (Sculpture antique.) La plUH petite monnaie de
la
festin. (I>'.iprè«J
liif romain.) Denier de Tllièrr.
Tunique à longs talons.
rlcltlen.).
.
.
K
Caroube Musique associée à un
festin.
(
D'après un
la réculte d'huile.
(
D'après un
vase peint.) Lettres hébraïques »urmont''<
l'omiM
plusieurs traits
^'nu
«.u
«!•
«Jt 4^4 «jT
449
«40
i.)
01 h 1er de (iethaéinaal. (I/après atte pèoco* graphie.)
Ueniemenl de saint Plerrs.
(
««|
Fresqoe sa*
donoe. ) 44« Ancica bas-relirf rrpréaeataat plnslrws soèaes de la Passion 447 Jésus en cutii. D'sprès un aodea Ivotrsi). «A* Plan de l'IntérUur du teoiple de J«nMS(
ai
ABXwis.
4M i»»
St)l
Un
i«8
(
4M
iToire.)
384
18* 184 lui
prêtre Juif
Sandales oriental»-» L'agorau de Dieu. combrs.)
(
Pelatuiv
4t. t
t7#
—
l
«71
Khnn Minlyeb, oae
des looalltés avee le»> quelles on a IdsaUfld BMbsafcU. ( Diaprés
une pbutâ>fraphh>.) Galilée. (D'après aae photo*
'**
pblo.
«••
3^8
Cana en
191
I^ cbangeoMSt da l'Saa sa via à CbaiL «ff ( D'après on aodrn Ivoirs L Plan du Irœpk) d'IlerxxW. 4 t/aprèi M. é8
I9S 188 187
4oS 401
)
Vn«Q«J
i'elnturs des l^taeun.
palis de Jacob.
.
.
.
i<*
phie.)
(
,
'M
met do BMiet (laiiitak Le atout OarUlm. ( DliprÉs aaa pt de rakaUaa ponaat aas aatplk'^
PboCofraplils.).
Groapa à» Ssauintaln* «of
«sf
i*4 ( tial a^tiKL* RdIoss do templo 4sa aaaMrttalaa. aa ssa». 1/9
remoM
.io
ITT
I^ oéraste, oa serpeat à eon»<Deux éfMHix s'sogaflsaat (
401
40« •
.
de Jérusalem aupnhi Uuq let las J«l(a vont pleurer chaque veodredL ( Vmfti^ une photographie.) Soldntit a'sie«eaoi une vlUe. (Bas-rstlef romain.) ligyptlens portant des anfiborsa. ( Psiatars de tombeau. ) Crible romain. (Bas- relief de la ookWM Tra)«no. Sac et monceaux d'argent. ( PHatars de
Abeilles de PalesUrf
40«
vaae peint.)
Ou mesure
tombant )a«iii*aos
p.ân4,
Diaprés ar e »(aino mntaliv.l.
17»
400
Statuette antique reprebuntant le bon Pasteur. (.Musée <le Latrao, à Rome.). ... Drachme d'Attx ne*
(
42^ 4j§
.
sr;
!
éKypiUnne.)
~^
Mur
oelntare.
um
Batalllttn d'lnfanter;e
.
4tf
(
bronie sous
Auguste Ancienne écurie. ( Monument Monnaie d'Hfro<lo Antlca"
Un
.
.-
D'après uae pboiafrapklsJ. ... Jésus et les disciples d*l»aMfta. ( àueim
Ssl (
i«o
."
Antique lampe chrétienne, trouvée eo Pa-
Le cuuiln La me Marchand
tl« i\%
.
leoi
374
lentlno
brotue.
)
357
b&ton. (D'après un nurbre aritlque.). Teil-Houm. Emplacement probable de OaphariiaQin. ( D'aprè« une photographie.). Voyageur réglant ses comptes avant de quitter l'hôtellerie. ( D'après un monu-
"t
-
(Antique bas relief. . . Tricllnlum. (Bas- relief de Pompél.) 348 Génies à table. ( Peinture antique.) 849 Magdiila. ( D'après une photographie. ). 35-2 Candélabre à deux branches. D'après un flûte.
^^
Serviteur {ortaoc ao pUL (PMrtarâ î»I malne. ) ^g. Main d'un lépreui. (D'âpre itou' graphie.) 411 Oiseau de proie dévorant on cadavrv. ( Bsarp^Hff a^rrlen.) 4)g
'
34
bd ehtaa. (Bm-nikl
•;.;
33«
344
Funérailles. (Peinture égyptienne.)
..uaat arec
rolli:.
f
D ipr^e
m>»
t*
TABLE DES GRAVURES
822 Le Birket
Israïn , que divers auteurs idenavec la piscine do Beihsaïda. 495 (D'après une photographie.) Guérison du paralytique de la piscine. (Basrelief de sarcophage.) 496 Torches antiques. ( L'après les monuments grecs.) 600 Tibériade. (D'après une photographie.). 503 . tiflcnt
.
Multiplication des pains. (Ancienne mosaïque. ) L'urne qui contenait la manne. (D'après une
505
ancienne monnaie juive.) 508 Le miracle de la manne. (Presque romaine du iv* siècle.) 510 Calice et hosties. (D'après un ancien monu611 ment chrétien.)
Moïse reçoit
les tables de la loi. ( Peinture des Catacombes.) Jé^us source de vie. (D'après un ancien sarcophage.) Grand candélabre qu'on allumait dans la cour du temple de Jérusalem, durant la fête des Tabernacles , Le sacrifice d'Abraham. (Peinture des Catacombes.) Guéri<on de l'aveugle né. ( Fresque des Catacombes.) La piscine de Siloé. ( D'après une photo-
graphie.)
515
du monogramme du
Christ.
(
D'après
un monu001
Repas
qui suivit la pêche miraculeuse. ( Peinture des Catacombes.) L'Esprit-Saint, sous la forme d'une colombe, debout sur une chaire qui représente l'Église. ( Catacombes. >, Saine Pierre. (D'après une ancienne mo-
602
012 015
Ancien chapiteau, h Jérusalem Le sanhédrin juif en séance. (D'après
529
534
Calmet.) Pierres angulaires. (Mur qui entoure le tombeau d'Abra^'am, à Hébron.) Famille en prière. (Peinture des Catacombes.) Saint Pierre (D'après un verre antique.) Façade d'une ancienne synagogue, en Pales-
537
Le bœuf
541 542
Tabernacle idolâ'rique portatif. (Bas -relief
.
623 et
hosties.
(
D'après une ancienne 626 629
miniature.)
Dom
.
Apis.
(D'après
570
575 579
680 681
635 639 042
un bronze du 058
Louvre.)
659
assyrien.)
515
634
650
tine
Pierre gravée du
iv« HJècle.)
(
525
(Monuments
PerBonnagft en prière. (Peinture des Catacombes.) Martyr» tenant des palmes et des couionne-. r\nclftnne mosaïque.) Lanterne égyptienne, (l'einture ancienne.). Font qui conduit de Jérusalem à Gethsém<iul. (D'après uuc photographie.;. ...
598
moitié.)
La pêche miraciileuse. ment du vie siècle.)
lem.
567 décapitée.
595
Calice
.
africain^.;
Une martyre
Intérieur d'un st^pulcre phénicien Le saint clou conservé à Trêves. (Réduit de
522
ments égyptiens.) 546 Médaille frappée par les Romains en souvenir de la conquête de la Judée 547 Égyptiens portant des palmes dans une cérémonie religieuse. (Peinture de tombeau.) 650 Blé d'Egypte (réduit de moitié.) 561 Ancienne représentation de la croix. 553 Esclave lavant les pieds d'un hôte. ( D'après un vase grec. ) 557 Un repas de famille. ( D'après une peinture grecque.) 659 Représentation allégorique du ciel. ( Pein560 ture des Catacombes.) Jésus la voie, la vérité et la vie. (Ancienne mosaïque.) 502 Vigne Hculptée sur un pilastre, au-dessous .
589 591
Ra'ueau du Balsamodeniron-myrrha, arbre qui produit la myrrhe 594
saïque.)
533
.
de l'arc de triomphe de Trajan.). sainto tunique vénérée à Trêves
i-elief
La
617 Haceldama. (D'après une photographie.). Entrée d'un ancien tombeau, à Jérusa-
630
tombeau.)
584
juif
Cblamyde de soldat. (D'après un vase peint.). 588 Juge romain as-sls sur son tribunal. (Bas-
518
Groupe d'aveugles égyptiens. (Peinture de Médaille des premiers siècles, représentant le bon Pasteur Berger de Palestine ramenant son tiouiieau h la bergerie Béthanie. ( D'après une photographie.) ... Vase d'albâtre. (Ancienne Egypte.) Résurrection de Lazare. (Bas-relief de sarcophage.) Momie emmaillotée. (D'après les monu-
grand prôtre
liC
Lieu où une tradition locale place le martyre de saint Etienne. (D'après une phoCOI
to!?raphie.)
Martyre de saint Etienne. (D'après un ivoire 662 du vie siècle.) Ruines d'une ancienne synagogue en Pales670
tine
La rne
droite à Damas.
(
D'après une pho672
tographie.)
Saint Pierre et saint Paul. (D'après un médaillon antique.) Corbeille h fruits. (Musée égj-ptlen du Louvrf.) Partie des murs de Damas où, selon la tradition, eut lieu l'évasion de saint Paul. (
D'après une photographie.) lie, ou Lydda. (D'après une
673
675
076
La Loudd actu
C79
photographie.)
Corroyeur égyptien. ( D'a[»rès une peinture de tombeau.) Outils de corroyeur trouvés à Pompéi ... La maison dite de Simon le corroyeur, à
680 681
Jaffa. ( D'après une photographie.). ... 685 Le baptême dans les Catftcorabe». (Fresque 688 du cimetière de Saint-Cal Ixte.) Buste de l'cropereiir Claude. (D'après une
692 696
statue antlqup.)
Monnaie d'Hérole Agrippa Scène d'ordination. (Fresque antique.).
.
.
6!)9
TABLE DES GKWireS Saint Paul digconrant. (Ivoire de» premier» siècles.)
703 710
Monnaie de Lystres Japiter Olympien.
(
Revers d'une monnaie
destiné
Le
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ntaflqua*
7M
à tphèm. ( EmuH é» ipris Cortltts.)
^
t»
...
être
Volume contenant une
partie de la Bible.
Intérieure.
(D'après
ofn d*tta aalar
713 716 719
.
Portrait de saint Paul. ( D'après un verre antique.) Paysage des environs de Troa*, avec vue sur les Dardanelles et sur l'Europe. (D'après une photographie.) Coquillages à pourpre. (Murfjc trunculua et brandaris.) Faisceau de verges d'un licteur. (Bas-relief romain.) Supplice des cep!» Licteur romain. (Bas-relief antique.) .... Monnaie d'.\|>ollonie de Macédoine Ruines du Parthénon, h Athènes Athènes et l'Aréopage. (D'après une photographie.) Ancien autel d'Athènes Portes de l'ancien marché d'Atbènefl.( D'après une photographie.) On fabrique de l'étoffe pour le» tentes. (Orient moderne.) Saint Jean -Baptiste. (D'après une pierre gravée.) gravée.)
£
711
à offert en sacrifloe. (D'après une sculpture antique.) Ancien chapiteau, ù Jérusalem
Ceinture
Lettrée éjihrfimnes oo en unavo à hi<« rer
antique.)
Bœuf
828
724
72«
727 729 '
730 731
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DlAne d'Éph**p.
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Lam|>« antique CliAi iteau du temple de Diane, à Mytllène, dans l'Ile de Lesbo*. ( fTapri* une phoirtgraphir.) Beste» du thdltre d« Milet. Yaisiean r>.n.ain. ( Daprès dm monlqocJ. Inscr rdiMDt ans paleos 4s péa^ tn ncelnte da temple Tnbun» romain*. Ci.!, me Tra}aM.) .... Vue de Tarse. n'app-» une ji.f.t- cr»i.K> (
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École orientale Monnaie de Damas Cavalier romain. ( Bas- relief d« la*eok«iM de Mar*- » — iOrateur r 'atoe antique. ^
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