La Sainte Bible commentée - tome 8 - Épitre aux Hébreux

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Cette lettre, dont on a dit à

diTNouveau Testament

les épîtres

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bon droit ,,démoritre

d'une manière systématique, et avec une rare élévation de langage, que la r eligion fondée par Notre -Seigneur Jésus -Christ l'emporte de beauc oup sur l'ancienne religion judaïque, que la nouvelle alliance est incomparaÏDlement supérieure à l'ancienne. Procédant avec une méthode rigoureuse et une grande clarté l'auteur établit d'abord un parallèle entre les agents révélateurs des deux alliances, qui étaient d'une part, pour la théocratie juive, les anges et Moïse, de l'autre, pour la religion chrétienne, Notre -Seigneur Jésus -Christ. Jésus est infiniment au-dessus des anges et de Moïse tel est le résultat de cette comparaison. Vient ensuite un autre contraste, sur lequel il est insisté davantage et qui forme vraiment la centrale de l'épître. Il porte sur les sacerdoces des deux religions, avec A^yOïJ^^^^^^ _>j^^^î^-^Tés développements que voici. 1<> La personne même des prêtres Jésus -Christ, r pontife selon l'ordre de Melchisédech, est bien supérieur à Aaron et à ses suc^-^^ / cesseurs; tandis que ceux-ci étaient mortels et pécheurs, Jésus est notre pontife autrefois un simple / éternel, unique, parfaitement saint. 2« Le local du culte ^' tabernacle, une tente, tandis que le Christ exerce ses fonctions sacerdotales t} \ dans le ciel même. 3» Les sacrifices offerts sous l'ancien Testament, des vietimes immolées par milliers et sans relâche, parce qu'elles étaient incapables par elles-mêmes d'effacer les péchés; sous le nouveau Testament, une seule ,

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* Le titre primitif parait avoir été simplement, d'après les manuscrits les plus anciens, Tipoç 'Eêpatouç, « ad Hebraeos ». C'est à tort

qu'on a contesté parfois de nos jours le caractère épistolaire do cet écrit. Il est vrai qu'on ne trouve pas, au début (non plus que dans la

première tion

épître

de

accoutumée;

xiii, 22-25, et la

saint

mais

Jean;,

les

la

derniers

saluta-

versets,

teneur générale prouvent jusqu'à

l'évidence que l'auteur a vraiment voulu écrire

une lettre proprement dogmatiqut.

dite, et

non pas un trait*


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