Le film "Un Prince (presque) Charmant" en tournage à Sainte-Maxime !

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Sainte-Maxime

"Un prince (presque)charmant" : leurs souvenirsdu tournage Plusieurs scènes du film de Philippe Lellouche, avec Vincent Perez dans le rôle principal,ont été tournées en l'église et à la Nartelle, en mai. Alors qu'il sort aujourd'hui dans les salles, des Maximois se souviennent

artau auplus plus coulisses du 7eart près des Maximois. Le 18 mai dernier, il était impossible de passer à côté du tournage qui s'orchestrait en plein cœur de la cité. Avec une cinquantaine de figurants très « chic », un parking du Port réquisitionné en majeure partie pour les camions et le matériel cinématographique déployé sur le parvis de l'église, Sainte Maxime a vécu trois jours intenses au rythme du cinéma. Au premier plan, trois figures artistiques connues du grand public : le réalisateur Philippe Lellouche, Vincent Perez et Astrid Veillon (l'actrice vedette Vahina Giocante n'était pas présente). Réunis pour tourner plusieurs scènes du film Le parcours, ils ont créé l'attraction. Depuis, le nom de cette comédie romantique a été changé en Un prince (presque) charmant, qui sort aujourd'hui dans les salles. Les spectateurs attentifs devraient reconnaître la cité maximoise à la fin de ce film qui retrace la vie d'un quadra parisien carriériste tombé amoureux.

Les

« J'ai joué "La marche nuptiale" trente fois ! » Tout avait commencé par des scènes de mariage tournées en l'église. Le père Gilles se souvient d'un instant cocasse : «Le comédien qui devait incarner le curé célébrant le mariage n'avait pas d'étole blanche, mais noire .'Alors que pour ce genre d'événement,

le blanc est évidemment de rigueur. » L'organiste Philippe Alexandre avait été sollicité toute la journée pour jouer La marche nuptiale... une bonne trentaine de fois ! «Je connais la partition par cœur, sourit-il. J'ai été étonné par l'ampleur du dispositif : cela ressemblait à une grosse fourmilière, très bien organisée,avec un nombre impressionnant de techniciens et de comédiens.Nous avons passé une journée entière de tournage pour une séquence qui durera... à peine trois minutes dans le film !»

Quand Philippe Lellouche s'énerve... Le lendemain, l'équipe avait mis le cap vers la Nartelle pour s'installer durant trois jours. Et investi plus précisément la plage privée « La Voile », tenue par Bernard Andreoletti. « Ils ont tourné des scènesdu repas de mariage la nuit, jusqu'à 4 h du matin, se rappelle Anne Andreoletti. C'était impressionnant de voir de près cette grosse machine. Ils travaillaient sur une même scènependant assez longtemps.Tout le monde était très concentré. Philippe Lellouche n hésitait pas à leur demander de re

tourner le même passageplusieurs fois. Toute l'équipe a été supersympa et d'une grande simplicité à notre égard. Doté d'un budget moins élevé que certaines productions, le réalisateur avait parfois du mal à masquer son énervement : « Je me souviens d'un soir où il a vu les figurantsarriver avec leurs tenues personnelles. Cela ne lui convenait pas du tout et il n a pas manqué de le faire savoir ! »

La fille de Luc Besson et Maïwenn débarque

!

Ce n'est en tout cas pas un hasard si le frère de l'acteur Gilles Lellouche a choisi «La Voile »,et pas une autre plage privée : « C'est par Andreoletti. amitié, indique MmeAndreoletti. chez il venait été, Chaque nous, à La Voile ou au Prao. » Luc Besson, coauteur du scénario de ce film, était occupé au même moment du côté du festival de Cannes. S'il n'a pas eu le temps de se rendre en terres maximoises, sa fille Shanna (dont la maman est une certaine Maïwenn) a rendu une visite de courtoisie à l'équipe. Seul bémol : aucune avant-première n'a été organisée au cinéma maximois, où le film sera projeté dès cet après-midi. Le choix de la société de production Europa Corp s'est porté, samedi dernier, sur « Le Lido » à Saint-Raphaël, « par habitude et car la capacité de la salle est plus importante ». Dommage... YOANN

TERRASSE

yterrasse@varmatin.com


k.* ïtùAes. mteî se «>t?t m§Biêt Si le tournage d'Un prince (presque)charmant figure encore dans bon nombre de mémoires maximoises, les comédiens ont eux aussi apprécié à sa juste valeur le fait de travailler dans la cité du

Préconil.

D'une rare

disponibilité un jour de tournage,

le réalisateur

Philippe Lellouche avait ainsi confié, le 18 mai dernier dans ces mêmes colonnes, que « tourner dans cette ville, que je

connais très bien, m'est rapidement apparu comme une évidence. Je suis très attaché au golfe de Saint-Tropez et au Var, qui est à mes yeux le plus beau département du monde. » Une sacrée salve d'éloges, que l'acteur Vincent Perez a réitérée samedi dernier, lors de l'avant-première organisée au cinéma « Le Lido » à Saint Raphaël, en présence de Philippe Lellouche et de Vahina Giocante : « L'accueil des gens a été excellent. Lorsqu'on vient travailler dans le sud de la France, ce n'est que du bonheur l Nous avons tourné à Aix-en-Provence et Sainte-Maxime, deux villes

superbes.J'envisage peut-être même de m'installer dans le sud dans les années à venir. » En attendant, une seule inconnue demeure : le verdict (parfois terrible) des chiffres de fréquentation dans les salles... YO. T. (AVEC P. M.)


En tête du box-office

UN PRINCE

(PRESQUE) CHARMANT Comédie. (Ih28). Fr. De Philippe Lellouche. Avec Vincent Perez, Vahina Giocante, Jacques Weber, Chloe Coulloud, Côme Levin. Jean-Marc va croiser malgré lui la route de Marie. Tout oppose cet homme d'affaires et cette jeune femme éprise de liberté et de justice. Ces deux-là n'auraient jamais du se rencontrer et pourtant la vie en a voulu autrement...


Cinéma

CARRE LEON GAUMONT 08 92 68 72 12 De 8 plein tarif) à 6.50 i (tarif réduit) ANNA KARENINE vo. st. Fr. Gb. 2012. (2hll). jeu 16:00, dim 20:30, mar 18:20 ANNA KARENINE Gb. 2012. (2hll). jeu ven 18:20, ven lun mar 16:00, lun 14:00 DE L'AUTRE CÔTÉDU PÉRIPH Fr. 2012. (Ih35). mer sam dim 16:00, mer sam lun 21:00, ven lun mar 13:50 ERNEST ET CÉLESTINE Fr. 2012. (1hl9). mer sam dim 14:00 JACK REACHER Us. 2012. (2hll). mer sam dim 18:20, mer jeu ven sam dim lun 21:00, jeu ven mar 13:50 JACK REACHER vo. st. Fr. Us. 2012. (2hll). lun 18:20, mar 21:00 L'HOMME QUI RfTCz. 2012. (Ih35). ven lun mar 16:00 L'ODYSSÉE DE PI (3D)Us.2012. (2h05).mersam dim 15:50 It. 2012. (2hlO).jeu 14:30,19:30 LATRAVIATA(OPÉRA) LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU (3D) Nz. 2012. (2h55).mer ven sam dim lun mar 17:45

107, route du Plan de la Tour

LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU Nz. 2012 (2h55).ven mar 21.00 Us. 2012. (1h35).mer sam dim 13:50 LES CINQ LÉGENDES LES MONDES DE RALPH Us. 2012. (Ih48). mer sam dim 15:45 MES HÉROSFr. 2012. (Ih27). jeu ven lun mar 16:30 CHARMANT Fr 2012. UN PRINCE (PRESQUE)

(Ih28).tlj 14:00, 18:30,21:00


d'obsèques

LAvis

et remerciements

Sainte-Maxime

1 De Sainte-Maxime

:

Mme Suzanne Dantony, sa comDe Sainte-Maxime

pagne et ses enfants ; Les familles Ambrosioni,

:

Gisèle Dévaliez, son épouse ; Yves et Jean-Luc

Dévaliez, ses

fils ; Clotilde et Patrice Boyer, sa fille et son gendre ;

Parents et alliés

décès de

Parents et amis Ont la douleur de faire part du décès de

Monsieur RogerDEVALLEZ survenu à l'âge de 89 ans. Un recueillement

tits-enfants ; Ont la tristesse de faire part du

Ses petits-enfants ;

vendredi

Sal-

mon, ses enfants ; Ses petits-enfants et arrière-pe-

aura lieu le

11 janvier 2013, au ci-

Monsieur StéphanoAMBROSIONI survenu le 5 janvier 2013. Un dernier

hommage lui sera

rendu le vendredi 11 janvier 2013, à 15 h 30, au crématorium de Vidauban.

L'inhumation

de l'urne

aura lieu le samedi

12 janvier

metière du Rivet à Sainte-Maxi-

2013, à 10 heures, au cimetière

me, où l'on se réunira, à 15 heu-

du Plan-de-la-Tour.

res.

Ni fleurs ni couronnes.

Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements. PF du Golfe 04.94.96.17.00

Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements. PF Maximoises

04.94.96.91.48


Saint-Tropez

La Croix-Rougeentre dans la gestion des « Platanes » Le conseil d'administration et la municipalité ont donné leur accord à la célèbre organisation pour intégrer l'organigramme de la maison de retraite. Un directeur sera nommé mi-février maison de retraite des Platanes s'apprête à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. Et quel chapitre ! La Croix-Rouge a remporté l'appel d'offres lancé au printemps dernier et vient d'obtenir un « mandat de gestion » afin de pérenniser l'avenir de l'établissement. C'est le résultat d'un long processus et d'un travail qui a débuté il y a quelques années déjà. « À partir de 2009, sous la direction de MmeMolla, Molla, une une nouvelle nouvelle sisituation s'est engagée. Il fallait se projeter dans le futur afin de continuer à faire vivre cet établissement, dont les murs appartiennent à la mairie, explique Gérard Abbe, responsable du conseil d'administration.

La

« Un charmant établissement » Et de poursuivre : «Le "ma" riage est annoncé pour la fin de l'année. » Après l'audit, l'entreprise associative par la voix de Claudy Jarry, responsable régional Paca, Languedoc/Roussillon-Corse observe que Les Platanes sont un « excellent et charmant établissement, bien implanté au cœur de la cité, en lien avec son environnement » et qu'il y a «des pistes d'amélioration ».

Ainsi, de nombreux chantiers vont être lancés. « Nous allons effectuer des démarches qualitatives pour améliorer le quotidien en respectant des critères nationaux. Mais aussi penser à une organisation qui sert au mieux les personnes âgées et, aussi être à l'écoute du personnel. » Afin d'avoir les moyens de ses projets et de ses ambitions, tout le monde s'accorde sur la nécessité «de développer les activités pour augmenter la masse salariale ». Par la création éventuelle de quatre lits pour un accueil temporaire de personnes âgées. Un dossier qui doit être examiné de plus près au regard de la configuration de la cité. «// faut tenir compte des conditions de circulation à certaines périodes de l'année et à certains horaires ainsi que des problèmes de logement, qui peuvent être contraignants. »

EvelyneGuire

qui, à la demande de La Croix-Rouge, assure l'intérim, explique qu'un nouveau directeur sera nommé mi-février. «Je suis là depuis la fin novembre dernier pour mettre les normes en place et pour actionner le levier du dynamisme. On ne fait pas de

révolution ici. On tend juste vers la cohérence et la rationalisation ».

Repères

« Pas

62 C'est le nombre de résidents aux Platanes.

de révolution » À ceux qui éventuellement auraient certaines craintes, la secrétaire administrative de la maison de retraite, Yennette Aubour, affirme : « La Croix-Rouge est un groupe à but non lucratif. Il n'y a pas de changement de statut. »De plus, toutes les activités sont maintenues pour les résidents., Les interventions multi-hebdomadaires de l'association l'Amarre, présidée par Josette Bain, et qui rythment la vie des pensionnaires, perdureront. Enfin, ajoute Gérard Abbe, « un conseil de surveillance sera créé. Les fondamentaux seront gardés. » SUNDER CHAUDHARI schaudhari(a nicematin.fr

33 C'est le nombre de personnelen équivalent temps plein.En réalité, environ 44 personnes physiquesinterviennent dans l'établissement. Sans compter les 3 personnes qui chaque jour se déplacentau titre de la restauration.

12 C'est le nombre de membres bénévoles qui composentle conseil d'administration actuellement.

2006 La maison de retraite accède au statut d'Ephad

(établissement

d'hébergement pour personnes âgées dépendantes).


m Aider les personnes dépendantes et atteintes

de ta maladie d'Aliheimer

Le volet « Alzheimer » est un dossier qui avait déjà été abordé dans nos colonnes. Elle devrait maintenant voir le jour dans les mois qui viennent. « C'est un projet qui tient une place très importante, dans des locaux qui ne seront pourtant pas extensibles », explique Claudy Jarry. Plusieurs options et schémas

»

sont envisagés : « On peut imaginer par exemple une formule "accueil de jour". On irait chercher les personnes âgées pour la journée et leur proposer des activités stimulantes pour les motiver par le plaisir. Il faut puiser dans l'histoire de la personne et voir ce qui peut les intéresser. Cela peut être de la cuisine pour les

femmes. Du jardinage pour les hommes. Même si, c'est vrai qu'à partir d'un certain âge, on a plus affaire à des femmes. L'idée est, qu'au lieu de les voir prostrées, il faut les mettre dans un environnement porteur et réveiller les émotions ». Bref, de faire en sorte que les années à la maison de retraite riment toujours avec activité.


GRIMAUD

L'écoledes Blaqirières fonctionne désormais à l'énergie solaire primaire des Blaquières s'est mise à l'heure du solaire. Plusieurs panneaux photovoltaïques et un chauffeeau thermique solaire ont été installés avant les vacances de Noël. Cela va permettre de produire de l'eau chaude et de préchauffer l'eau nécessaire au système de chauffage qui passe sous les planchers.

L'école

Réduction du coût de la facture énergétique Le gaz était utilisé jusqu'à présent et cette nouvelle installation va réduire considérablement la facture combustible du grpupe scolaire. En effet, pour la période allant du mois d'avril au mois d'octobre, l'énergie solaire fonctionnera à 100%.En dehors de cette période, 80% sera assuré par le photovoltaïque et seulement 20% nécessitera le gaz.

D'autres travaux ont été réalisés pour améliorer la régulation du chauffage des pièces communes (cantine) ou des classes, notamment en ce qui concerne celles exposées plein sud qui ont moins de besoin.

Le coût de cette installa tion devrait être amorti d'ici huit ans. À la vue des hausses répétitives du gaz, on peut raisonnablement penser que cet amortisse ment sera réalisé bien plus rapidement. Par les temps

qui courent, la volonté de la commune de faire des économies tout en faisant la chasse au gaspi par le biais d'une solution écologique est à mettre en avant et à féliciter ! P. O.


Cogolin

Lescommerçants gardent le moral en dépit de la crise L'activité commerciale durant les fêtes de fin d'année a été assez active, néanmoins les chiffres d'affaires de la plupart des commerces ont affiché une baisse de l'ordre de 10 %. Enquête

certains commerces de proximité, la réussite des ventes en période de fêtes est une condition essentielle pour la pérennité de leur affaire. Plus encore s'il s'agit de commerces de bouche, de magasins de cadeaux, de déco ou de vêtements. Nous avons enquêté auprès d'un panel d'entre eux pour tenter d'évaluer à quel point la période de crise que nous traversons a affecté le comportement de leurs clients et le prix moyen du panier. Il en ressort globalement que la situation en centreville est loin d'être désespérée. Même si les acheteurs sont plus regardants et que la plupart des chiffres d'affaires sont en baisse sur la période de référence. Le commerçant qui a su fidéliser et cibler sa clientèle, proposer de la qualité, créer la différence, soil'accueil et la gner décoration de ses vitrines et gérer ses stocks au plus près, s'en sort honorablement. Et ce malgré un manque d'engouement général constaté par tous.

Pour

Les métiers de bouches résistent « Nous avons atteint le même chiffre d'affaires que l'année dernière », mentionne Christine Donetti, la pâtissière de la rue Clemenceau. « On sent tout de même un frein. Peut-êtreque sans la crise on aurait fait mieux. La chance que nous avons c'est que pour Noël les gens se lâchent toujours pour les bonnes choses.Nos prix sont corrects et nos clients fidèles », précise-t elle. Les deux boucheries du centre-ville n'ont pas désempli non plus. «Nous sommes ouverts tard et les jours fériés. Nous prendrons nos vacances après les fêtes », explique Jean-Pascal Guisiano, qui estime que ses atouts, face à la concur rence des grandes surfaces, sont « la qualité des produits et du service ».

Le haut de gamme fait la différence « On sent que les clients font attention à leurs achats », selon Serge Piquard, dirigeant d'un magasin d'ac

cessoires de cuisine depuis dix ans. « Aujourd'hui, ils font des cadeaux utiles. Nous vendons des ustensiles de marque, ce qui nous permet de nous en sortir face aux grandes surfaces spécialisées. On ne touche pas la même clientèle ». Laure Fournaux, prési dente de l'Association des commerçants, est à la tête d'un magasin de décoration d'intérieur depuis vingt-cinq ans. Elle fait le même constat : « // faut nous démarquer en proposant du haut de gamme. Ce sont quelques belles ventes qui nous ont sauvés. C'est sûr... on perd un peu la clientèle cogolinoise, mais les fidèles toujours sont là. »

Un bémol : le centre-ville « Mon grand regret a été le manque d'ambiance en centre-ville. Les commerçants ont fait un effort de déco, organisé une tombola, nous avons pris en charge l'animation musicale avant le 22 décembre, mais le village était triste », déplore Laure. « La ville manque d'animations », souligne la

fleuriste Séverine Défais. « L'affluence n était pas là, ni la magie de Noël », confirme Nathalie Dupré, responsable d'un magasin de prêt-à-porter. « J'ai ressenti de la morosité, des commerçants peu impliqués. Moins d'une dizaine a fourni leurs textes d'annonce. On sentait aussi une désaffection du public », conclut Michel Greffier, restaurateur de métier, qui lançait bénévolement au micro les annonces commerciales. FRANÇOISE BALET


Ce qy'ils en pensent « Nous ferons moins de soldes »

« Le panier moyen baisse de 10 % » Nathalie Sokoloff, libraire rue Gambetta

Serge_Piquart, « cuisiniste » rue Gambetta

À Noël, on offre du rêve,

« Depuis l'ouverture en 2008, le chiffre d'affaires chute de 3,5 points par an. Notre premier bilan après ce Noël laisse apparaître un panier moyen de 10 à 15 % inférieur à celui de 2011. Ce bilan n'aura cependant pas trop de conséquences sur les marges, car nous avions anticipé. Nous ferons moins de soldes. Le "secret" est d'avoir une gestion et une qualité d'achat très rigoureuses. 2013 va être difficile et je pense qu'on repartira vers

donc des romans et des beaux livres sur la peinture, la musique, les arts, comme ceux des éditions "Diane de Selliers". J'ai la chance d'être seule à vendre ce genre de produit. De façon plus générale, les clients s'orientent cette année sur les livres de poche et des petits formats, quitte à en acheter plusieurs. La baisse de la valeur du panier moyen de plus de 10 % que je constate cette année est due aux achats sur Internet. Aujourd'hui,

une stabilité, une progression de marché, sauf événement inconnu à ce jour. Nous sommes dans une région à potentiel aisé. Je pense que nous vivons le creux de la vague. Des crises, on en a vues et connues avant celle-ci !

C'est la plus mauvaise année Nathalie Dupré tient, avenue Clemenceau, une boutique de prêt-à-porter et

d'accessoires de mode : « Les gens marchandent les prix à la caisse.Nous en sommes environ à 2000 euros de moins que l'année dernière. Nous utilisons beaucoup facebook et cherchons

sans arrêt des solutions. » Séverine Défais, fleuriste à l'enseigne Chrisfleurs, se

plaint également : « Mon année de référence est2009. Alors, les compositions atteignaient facilement des quatre-vingts euros. Cetteannée est la moins bonne quej'aie connue, mais la différence n'est pas catastrophique. »

je ne me sens pourtant pas en péril. J'ai de la chance d'avoir été adoptée par la clientèle du golfe, j'ai du stock et un choix qui plaît à une clientèle fidèle.



Cavalaire

« Un programme réalisé à 95 % en seulement 5 ans » Le maire Annick Napoléon a procédé à des vœux sous forme de longue séance d'autosatisfaction, tout en n'éludant pas les sujets « polémique » comme les Tragos, Cinergie-Socogim ou les Canissons

minutes chrono. Cela pourrait être le titre d'un film « hollywoodien ». Mais c'est en réalité le temps, millimétré, des vœux à la population du maire Annick Napoléon, lundi soir au gymnase Henry-Gros. « Je suis une grandebavarde », s'est excusée, dans un sourire, le premier magistrat, à l'issue d'un discours où elle a passé en revue la plupart des sujets qui font l'actualité cavalairoise. Morceaux choisis.

Soixante

Regret avoué... Tout a commencé par un aveu. « Mon regret est de n'avoir pas pu aller plus vite sur le projet de logementsaux Canissons,a déclaré Annick Napoléon.Le terrain est acquis, les études avancent. Il est dommage,pour nous tous, que l'annulation en 2010 du PLU,adopté en 2005, nous ait fait perdre des mois précieux.» Le marchéet la consultation des entreprisesseront lancés dans les prochains jours.

Efforts

sécuritaires

La sécurité figure parmi ses préoccupations majeures. « Nous avons créé un poste de police supplémentaire sur le port, a-t

elle rappelé. Nous avons aussimis en place la vidéo protection. » Et ce n'est pas encore fini : « Alors que deux radars pédagogiques sont désormais aux abords du centre-ville, nous installerons cette année deux caméras supplémentaires. »

À propos des « affaires »... Évoquantle procès Cinergie-Socogim,le maire a annoncé que « les 2,6 millions d'indemnités exigées en première instancen'ont plus de fondement juridique, suite à un jugement de la cour d'appel. » Ré sultat, la ville repart donc en appel. Au sujet des Tragos, Annick Napoléon a réaffirmé le soutien de la commune : «Nous sommes aux côtés de l'association pour que le festival puisse se maintenir. Seulement,on ne peut pas aller contrele droit de propriété, ni contre les avis officiels qui déclarent le lieu non conforme aux règles de sécurité. »

Les prochaines réalisations Le gros chantier du moment concerne la réfec

tion du chemin des Col Hères,débutée en novembre. « C'était nécessaire, car c'est l'une des voies les plus empruntéesde Cavalaire. Les travaux, qui vont durer six mois, s'établiront sur 1,8 km. »Autre dossier en cours : le funérarium, dont la livraison interviendra avant l'été « et soulagera de nombreuses familles » selon le maire, qui a ensuite évoqué les logements.»Après le projet du Jas et le lotissement des Collières, les Canissons seront l'acte trois. Onretrouvera164logements,dont 60 %aidés. Les travaux devraient dé buter au premier semestre 2014.»

Une intercommunalité "exceptionnelle" Enfin, le bâtiment de la capitainerie sera entièrement remis à neuf, avant Pâques. Entant que fervent défenseur de l'intercommunalité, Annick Napoléon est longuement revenue sur cette future entité : «Elle doit être exceptionnelle, comme l'est notre territoire. Notre ressourceest l'environnement naturel. L'intercommunalité doit être une chance, nous devons lui donner l'ambition

et la force pour démultiplier les atouts de nos douze communes.» Et de conclure en martelant, à nouveau, ses « trois caps »d'action : « qualité de vie optimale, économie-logement et la jeunesse ». YOANN TERRASSE

yterrasse@varmatin.com


Les phrases « choc » Au sujet du terrain des Canis sons :« Je vous dois quelques ex plications... » « Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour réduire le nombre de permis d'immeubles collectifs, tout en restant dans la

légalité.»

Candidate à sa succession ?«// y a encore tant de choses que l'on peut faire en 15 mois, tant de cho ses que l'on peut faire au-delà... » « En 2013, vos impôts, pour la 6' année consécutive, resteront in changés avec 0 % d'augmenta tion. »

En parlant de l'intercommuna lité :« II y a le golfe des milliardai res et le golfe de ceux qui souffrent de ta crise et ne peuvent parvenir à boucler leurs fins de mois. » « En six ans, nous aurons réa Uséou lancé 187 logements.Au

cune municipalité ne sera allée " aussiloin.» « Les bals populaires, qui n'exis tent pratiquement plus, étaient un moment fort de rassemblement. C'est pour retrouver ce niveau de proximité entre générationsque j'ai voulu que notre corso soit're

tancé.» « L'été dernier, la police munkipale a arrêté deux jeunes en train de taguer les entrées d'un immeuble. En accord avec tes parents, ils ont intégré pendant une demijournée les services techniques et nettoyé eux-mêmes les graffitis. »


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