DE S S OLU T ION S NOVAT R ICE S P OU R L A GE ST ION DE SA L ON , L E S PR I X , L A V E N T E AU DÉ TA I L E T PLUS
Publications commerciales Postes Canada Enregistrement No. 40011270 365 Evans Avenue, Suite L10 Toronto, ON M8Z 1K2
L E M E N TOR AT À L’A I DE DE L A PRO C H A I N E GÉ N É R AT ION DE PRO S DE L A BE AU T É
DE S T É MOIGNAGE S F R A NC S E T DE S C ONS E I LS DE ST Y L IST E S I N DÉ PE N DA N T S
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novembre+ décembre 2023
JASON WILLIAMS, SALON ESPACE K, SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, QUÉBEC
42 A F FA I R E S
Changer de cap
Vous voulez améliorer votre entreprise ? Des experts nous donnent leur avis sur les nouvelles tendances et des idées originales.
44 CONFIDENCES
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Bienvenue à cette édition
11 QUOI DE NEUF ?
Carrefour beauté
Préparez-vous pour les Fêtes avec les nouveautés en soins, coiffure, coloration et plus. Également, découvrez la coiffure French Crop, obtenez des conseils pour créer des bruns dimensionnels, voyez les tendances ongles automne-hiver et lisez les détails sur le gala des Contessas de cette année.
Sensation des réseaux sociaux
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A RTICLE
I N S P I R AT I O N
Le mentorat a aidé de nombreuses personnes de l’industrie à atteindre le sommet de leur art. Nous avons demandé à des mentors et des mentorés de nous raconter leur histoire et de nous aider à comprendre comment le mentorat peut faire évoluer l’industrie.
Andrea Dorata et équipe artistique de Dorata ; Jason William ; Johanna Libbey
Donner au suivant
27 A RTICLE
Devenir entrepreneur
Comme il y a un mouvement indéniable vers la flexibilité et la liberté, des stylistes indépendants nous racontent leur parcours avec candeur et révèlent les avantages et inconvénients d’être à son compte.
Collections
40 GA L E R I E C O N T E S S A
Noure Manchakian
Découvrez cette styliste québécoise qui est passée du maquillage à la coiffure, et son inspiration pour sa collection de finaliste de 2023. Plus, ses conseils pour les nouveaux professionnels de la beauté !
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Les finalistes des Contessas de 2024 !
SUR LA COUVERTURE : ANDREA DORATA & DORATA ART TEAM, DORATA HAIRDRESSING, U.K. MAKEUP: CRISTINA SOAR, WARDROBE STYLING: ANDREA DORATA, PHOTO: CHRIS BULEZUIK
Allez voir comment Matt Newman (@MattLovesHair) est passé des coulisses de la New York Fashion Week à la coiffure à la pige et à la création de contenu à temps plein. En prime, ses conseils pour créer du contenu pour les réseaux sociaux que vos clients vont adorer.
46 AT M O S P H È R E
Un luxe apaisant
Une escale dans ce salon minimaliste pour découvrir comment ce couple montréalais a fait équipe pour bâtir son espace de rêve et créer une ambiance chaleureuse et apaisante pour ses invités.
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Événements + Scoop salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 7
Salon Magazine ISSN 1489-7059, VOLUME 32, NUMÉRO 6 SALONMAGAZINE.CA/FR DIRECTRICE DE LA RÉDACTION Veronica Boodhan veronica@salonmagazine.ca
Bienvenue à cette édition —
DIRECTRICE ARTISTIQUE Barbara Burrows SPÉCIALISTE DES MÉDIAS SOCIAUX Shanice Romelus shanice@salonmagazine.ca CONTRIBUTRICES Aleah Balas, Lucy Mazzucco, TRADUCTION ET RÉVISION Nathalie Altman
CHARGÉ DE COMPTES PRINCIPAL Marc Gadbois marc@salonmagazine.ca COORDONNATRICE, VENTES ET RÉDACTION Lauren Farrugia lauren@salonmagazine.ca
Trouver ma voix
DIRECTEUR DE PRODUCTION Alan Swinton production@salonmagazine.ca GESTIONNAIRE DU BUREAU Cathy Donaghy cathy@salonmagazine.ca ABONNEMENTS Adrian Holland helpdesk@subscriptions.salon
Veronica Boodhan Directrice de la rédaction
8 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023
DIRECTEUR GÉNÉRAL ET ÉDITEUR Tom Arkell tom@salonmagazine.ca
Salon Magazine 150, rue Eglinton est, bureau 806, Toronto ON M4P 1E8 T. 416.869.3131
Tarifs d’abonnement Canada 1 an (6 numéros) 40,00 $ plus taxes. 1 an (3 exemplaires de chacun des 6 numéros) 60,00 $ TPS comprise. Commandes canadiennes seulement; doivent être envoyées au même endroit. ÉTATS-UNIS 1 an (6 numéros) 50,00 $ US
CHANGEMENT D’ADRESSE Courriel : helpdesk@subscriptions.salon ou faites parvenir votre étiquette et votre nouvelle adresse à : Salon Magazine, 365 avenue Evans, Suite L10, Toronto, ON M8Z 1K2 Veuillez retourner le courrier non livrable à : Circulation Department, Salon Magazine, 365 avenue Evans, Suite L10, Toronto, ON M8Z 1K27 Publications commerciales Poste Canada – Enregistrement no. 40011270
PHOTO : DOUG MCMILLAN ; COIFFURE ET MAQUILLAGE : DIANA CARREIRO
Je suis la plus jeune de cinq enfants, donc dans ma jeunesse, j’avais souvent l’impression qu’il fallait que je sois la plus bruyante dans la pièce pour me faire entendre. Ce n’est qu’à mon adolescence que je suis devenue plus tranquille. On peut me croire timide ou réservée, mais je n’ai jamais senti le besoin d’attirer l’attention. Commençant ma quinzième année comme journaliste et ma huitième chez Salon, j’ai été inspirée de raconter mon histoire dans notre numéro sur l’autonomisation. Il est encore parfois difficile d’être la plus jeune dans un groupe de décideurs (surtout comme femme PANDC). Je ne me suis jamais considérée comme une victime ou, pis encore, comme étant « inférieure », mais je suis la seule à blâmer si on n’a pas entendu ma voix alors qu’elle aurait dû être la plus forte. Maintenant, j’ai plus confiance que jamais de défendre ce qui est juste, et je n’ai pas peur d’aller à contre-courant. Au fil des années, je me suis rendu compte que je taisais souvent mes opinions et que je niais mes capacités d’aider les autres à se sentir plus à l’aise ou plus sûrs d’eux-mêmes. Plus maintenant. Alors que je dirige la prochaine génération, personnellement et professionnellement, ça me rappelle que je dois donner l’exemple. Dans ce numéro, nous mettons en vedette diverses facettes de l’industrie que certains peuvent négliger ou mal évaluer. Dans Donner au suivant (page 22), nous parlons avec des mentors et mentorés de l’importance du mentorat et de son rôle dans la croissance de l’industrie. Dans Devenir entrepreneur (page 27), des stylistes indépendants nous racontent leur parcours avec candeur et nous pesons le pour et le contre du travail indépendant. Cet automne, j’ai eu l’honneur d’être juge invitée aux Global Creative Awards de Kao à Chicago. Cette incroyable expérience m’a permis de sympathiser avec les juges des prix Contessa, qui ont eu la difficile tâche d’évaluer les dossiers de cette année (allez voir la liste des finalistes à la page 41 !). Il ne peut y avoir qu’un seul gagnant, mais vous pouvez tous être fiers de votre travail cette année. Nous mourons d’envie de publier ces superbes collections dans les prochains numéros et de célébrer avec vous au gala des prix Contessa de 2024, le 12 novembre ! Il y a beaucoup à découvrir dans ce numéro, et j’espère qu’il vous inspirera à revoir votre façon de travailler et de créer. Rappelez-vous que chaque parcours est personnel et unique. J’espère que vous tirerez des leçons des histoires des autres pour continuer à renforcer et élever notre industrie.
Ce magazine peut être
recyclé. Veuillez recycler là paperIMPRIMÉ AU CANADA Printed on recyclable où c’est possible.
L’éditeur n’est pas responsable du contenu des annonces publicitaires ou de toute garantie ou offre incluse dans lesdites annonces. L’éditeur n’est pas responsable de toute erreur d’impression en dehors de son contrôle et dans un tel cas la responsabilité de l’éditeur ne doit pas excéder la somme demandée par l’éditeur pour la publication de telle publicité. La reproduction en tout ou en partie de cette publication est interdite sans l’accord écrit préalable de l’éditeur. À l’occasion, nous faisons parvenir notre liste d’abonnés à certains organismes ou entreprises dont les produits ou services pourraient vous intéresser. Si vous ne voulez pas que vos coordonnées soient divulguées, veuillez communiquer avec nous. Tél. : 416.869.3131; courriel : helpdesk@subscriptions.salon. Adrian Holland est le responsable de la protection de la vie privée. Nous remercions le gouvernement du Canada pour son appui financier par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques du Patrimoine canadien.
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Parfaite pour les chevelures blondes et brunes de tout type, la gamme Acidic Bonding Concentrate de Redken propose deux nouveautés pour hydrater les cheveux et les rendre dociles. L’après-shampoing liquide et léger permet de renforcer les liaisons en améliorant la texture des cheveux fins colorés, et sa formule en vaporisateur offre 48 heures de volume sans résidu. Le masque capillaire liquide 5 minutes, nourrissant, comprend le complexe de soin revitalisant intensif de la marque afin d’hydrater et de lustrer les cheveux tout en aidant à démêler.
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Nouveauté dans la collection Frizz Control de Moroccanoil, la brume anti-frisottis est une brume thermo-activée qui protège les cheveux contre l’humidité qui cause les frisottis, les mèches rebelles et l’électricité statique. Pour tout type de cheveux, elle comprend la technologie HydroResist de la marque, qui enrobe les cheveux pour faciliter le coiffage et les protéger contre l’humidité, la chaleur et les facteurs environnementaux. La brume contient des peptides d’amarante pour rendre les cheveux dociles, de l’extrait de fruit du jacquier pour hydrater, et l’ingrédient signature de la marque, l’huile d’argan, pour une hydratation et un lustre incomparables.
salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 11
Carrefour Beauté — NOUVELLES
Grisant Aidez vos clients à passer au gris avec le service Silver Lining et les nouvelles nuances SoColor Sync et Tonal Control de Matrix. Comme de plus en plus de clients acceptent leurs cheveux gris, ce service les aidera à changer de couleur en éliminant la coloration, en nuançant et en créant des mèches sombres en un seul rendez-vous. Recommandé pour les cheveux éclaircis de niveau quatre ou plus, le service Silver Lining convient à toute chevelure et est conçu pour imiter les nuances naturelles des cheveux gris. Matrix lance également cinq nuances SoColor Sync Pre-Bonded (10NV, 6T, 6P, 4T et 4P) pour créer des mèches sombres et corriger la couleur, et quatre nuances Tonal Control Pre-Bonded (10P Pearl Power, 8P Mother Pearl, 10T Chrome + Collected et 8T Slay in Silver) pour nuancer après l’éclaircissement et comme gloss. Grâce aux formules demipermanentes alcalines et acides mariées au service Silver Lining, les clients peuvent porter leurs cheveux gris sans se soucier des repousses évidentes, ce qui peut vous amener une nouvelle clientèle tout en retenant les clients grisonnants actuels.
AV I S AU X PRO P R I O S !
Trouvez l’inspiration et éduquez-vous au 8e sommet annuel pour les propriétaires de salon de Phorest. Phorest Salon Software se prépare pour son sommet annuel pour les propriétaires de salon, qui aura lieu les 7 et 8 janvier 2024 à Dublin, en Irlande. Rassemblant des centaines de propriétaires de salon et professionnels de la beauté, il comprendra des séminaires et présentations sur des sujets comme les tendances dans l’industrie, les débouchés d’affaires et les défis des idées et solutions nouvelles. Parmi les conférenciers invités, on compte Nina Tulio, mentore de l’industrie des salons, Geno Stampora, coach de l’industrie de la beauté, et l’entrepreneure et fondatrice de WAH Nails, Sharmadean Reid MBE.
Collaboration canadienne Joico Canada présente sa nouvelle ambassadrice, Sharon Mudavanhu. Sharon Mudavanhu (@yogacolourist) se joint à l’équipe de Joico Canada à titre d’ambassadrice de la marque. Sharon est passionnée de coiffure depuis qu’elle a cinq ans et est maintenant une coloriste expérimentée spécialisée dans les beaux mélanges de couleurs dans les chevelures sombres. Outre son travail derrière le fauteuil, Sharon encadre son équipe de huit stylistes. Ce nouveau partenariat est le début du nouveau programme #joicollective de Joico Canada, qui vise à créer une communauté diverse de stylistes talentueux tout en les aidant à éduquer et inspirer, à établir des liens avec d’autres stylistes sur les réseaux sociaux et plus.
12 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023
PHOTO (SENS HORAIRE) : MATRIX, PHOREST, JOICO
Renseignements : salonownersummit.com.
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PLUS À A I M ER
Découvrez cette marque de coloration montréalaise et sa gamme de nuances permanentes et demi-permanentes dans le même tube !
milk_shake fait bouger les choses en lançant trois nouveaux produits.
Conçue au Canada pour les besoins des stylistes nord-américains et fabriquée en Italie pour des résultats de grande qualité, HueSee est une nouvelle marque de coloration de Montréal actuellement offerte dans 500 salons québécois. En changeant le ratio de mélange, on peut créer une coloration permanente et demi-permanente avec le même tube, ce qui permet d’économiser et de réduire l’espace de rangement tout en offrant des résultats brillants. « Dès que j'ai commencé à jouer avec la coloration HueSee, j'ai vite réalisé à quel point elle était facile à formuler », déclare Kathy Simon, propriétaire de l’Académie et studio Mekka de Montréal et directrice artistique et de création de HueSee. « Elle offre une excellente couverture du gris, la vibrance de mes couleurs est spectaculaire et j’ai un large éventail de nuances avec lesquelles m’amuser. J'adore l'emballage épuré, le petit inventaire et la possibilité de créer des couleurs permanentes et demi-permanentes à partir d'un seul tube. » Offerte en 102 couleurs, dont sept nouveaux bruns, plus poudre décolorante au parfum de pêche et crème décolorante au charbon, la coloration permanente de la marque cache entièrement le gris et comprend des pigments purs à au moins 99,9 %. La gamme HueSee est conçue pour être abordable grâce à ses ratios de mélange (1:2 pour la coloration demipermanente et 1:1,5 pour la coloration permanente) et aux tubes de 100 mL. De plus, une formation sur les produits est offerte par l’académie Mekka.
Ces nouveaux produits de milk_shake vous aideront à éclaircir, réparer ou revitaliser les cheveux de vos clients. Éclaircissant 9 niveaux : S’ajoutant à la gamme Catcher Spotlight de la marque, cette poudre éclaircissante est la plus puissante de milk_shake, éclaircissant jusqu’à neuf niveaux tout en gardant les cheveux sains. Formulée avec les protéines de lait fortifiantes bien connues de la marque et de l’huile d’avocat pour rendre les cheveux sains et lustrés, elle aide à démêler, revitaliser et améliorer l’apparence. Idéale pour le travail à main levé et sur papillotes, elle ne dégoutte pas, ne gonfle pas et est en sachet Catcher Smart facile à utiliser fabriqué avec 30 % du plastique utilisé pour les emballages traditionnels. Shampoing insta.light : À texture crémeuse et parfum de pêche, avec extraits de fruits rendant les cheveux plus élastiques et forts, le shampoing insta.light est l’une des étapes du service de laminage insta.light en salon de la marque, qui rend les cheveux lisses et lustrés pour jusqu’à trois shampoings. Édition 10e anniversaire de Incredible Milk : Pour célébrer les dix ans de son incredible milk, milk_shake a lancé une bouteille grand format de 250 mL à édition limitée, décorée par l’artiste italienne Cecilia Castelli. La bouteille est ornée de chevelures aux formes et couleurs différentes pour montrer que les 12 avantages du incredible milk profitent à tous les types de cheveux, qu’ils soient colorés, vierges, fins, grossiers, raides ou frisés.
D E T O U T E B E AU T É
Beauté Star fête ses 45 ans ! Beauté Star, distributeur de beauté professionnelle du Québec, fête cette année ses 45 ans. L’entreprise, fondée en 1978 par France Bédard Bourdon et Gaétan Bourdon sous le nom de Star Bédard, est maintenant gérée par les sœurs Marie-Christine et Marie-Danielle Bourdon, dont les familles ont uni leurs forces à celles des propriétaires d’origine en 1994. En 2020, l’entreprise est devenue Beauté Star Inc., et s’efforce de préserver et d’élargir sa réputation dans l’industrie de la beauté. En plus de célébrer ce jalon, l’entreprise maintient son engagement envers l’industrie de la beauté grâce à 13 boutiques ouvertes aux professionnels et 11 ouvertes au public, sa boutique en ligne et son programme de partenariat avec les stylistes, entre autres initiatives.
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Carrefour Beauté — NOUVELLES
NOU V ELLE COLO
Des ongles sains, ça profite ! AIDEZ VOTRE CLIENTÈLE À OBTENIR SES ONGLES LES PLUS SAINS ET AMÉLIOREZ L’EXPÉRIENCE DU SERVICE GRÂCE AUX NOUVEAUTÉS DE CND. Plus conscients de l’importance de la santé des ongles, les clients sont plus sensibles aux effets des produits et services sur l’intégrité de leurs ongles. « Il faut prioriser le bien-être, la santé et la sécurité dans les traitements d’esthétique », affirme Valérie Ducharme, artiste ongles québécoise et ambassadrice CND. « Il faut abandonner l’idée préconçue qu’il faut souffrir pour être beau. On peut prendre soin de soi et rester beau sans sacrifier la santé de ses ongles, en faisant appel à des techniciennes expérimentées et en utilisant des produits de qualité reconnus. » Ongles sains, ventes accrues ! Valérie confie que la grande préoccupation des clients concernant leurs ongles est leur détérioration en raison du limage, de produits comme le dissolvant à vernis ou de l’application d’acrylique. Si vous faites suivre une routine à vos clients, au salon et à la maison, elle peut les aider à renforcer et lisser la surface des ongles tout en diminuant les risques d’écaillage et de fissures dans les ongles naturels. Elle permettra aussi d’éviter les problèmes d’adhésion des produits, surtout pendant un service Shellac de CND. « La santé des ongles est importante pour attirer et retenir la clientèle. Un client dont les ongles sont endommagés perd confiance, est gêné de ses mains et peut ne pas vouloir refaire le traitement, explique Valérie. Il est plus facile d’éduquer les clients que d’essayer de les guérir et de les récupérer plus tard. » « J’applique le fortifiant RXx de CND après un service pour hydrater, protéger et traiter les ongles si j’ai remarqué des dommages, ajoute-t-elle. Le fortifiant RXx de CND est une routine quotidienne pour assainir et améliorer l’apparence des ongles. Il renforce l’ongle naturel et est parfait pour les ongles secs et cassants. J’offre le fortifiant RXx de CND comme traitement pendant au moins un mois,
SELON VALÉRIE, LE LIQUIDE DE MODELAGE SANS ODEUR DE CND PEUT ÊTRE UN EXCELLENT AJOUT LORSQU'ON ENSEIGNE AUX TECHNICIENNES DÉBUTANTES, CAR IL S'APPLIQUE FACILEMENT ET COLLE PEU AU PINCEAU, PERMETTANT DE MEILLEURS RÉSULTATS.
presque comme régime de bien-être pour les ongles. Il est essentiel de continuer de l’utiliser à la maison pour obtenir des résultats optimaux. Mes ventes et mes services s’améliorent, et je fidélise les clients en leur vendant un produit qui les aide vraiment. » Améliorer l’expérience La santé des ongles est ce qui importe aux clients intéressés par des services d’acrylique traditionnels, ainsi que leur expérience au salon, ce qui peut être difficile si les produits ont une forte odeur. « L’odeur des produits pour ongles dérange vraiment les clients, leur donnant parfois mal à la tête, révèle Valérie. Même en prenant toutes les précautions possibles pour diminuer l’odeur, il est difficile de complètement l’éliminer. Je m’y suis habitée au point de ne plus la remarquer. Mais c’était très fatigant de constamment expliquer ou justifier l’odeur et ça rendait l’expérience déplaisante, tant pour mes clients que pour moi. » Le liquide de modelage sans odeur de CND minimise les odeurs liées aux services d’acrylique traditionnels et peut servir à donner longueur et forme. « Auparavant, nous recevions beaucoup
de plaintes sur l’odeur des produits utilisés, poursuit-elle. Elle pouvait être déplaisante pour bien des gens et elle dissuadait parfois les clients d’entrer dans les salons. Certains salons ont interdit l’utilisation de l’acrylique en raison de son odeur, donc pour moi, l’absence d’odeur change tout. » Une autre excellente façon d’améliorer le service pour les ongles tout en ajoutant une valeur est d’offrir un massage des mains, que les clients adorent, confie Valérie. Pour les massages, Valérie utilise l’huile SolarOil de CND pour hydrater rapidement les ongles et la peau et garder les ongles naturels souples. « Elle prévient aussi la sécheresse et le dédoublement, rendant les ongles forts et sains, ditelle. Tous mes clients en ont un flacon à la maison et il est important pour moi qu’ils comprennent qu’il faut l’utiliser quotidiennement. J’essaie toujours de les aider à obtenir des ongles sains. » SolarOil de CND est un mélange d’huiles légères, dont le jojoba, la vitamine E, le son de riz et l’amande douce, à parfum floral et musqué frais aux notes de fruits comme la framboise, la cerise et la fraise, de fleurs comme la violette, le jasmin et le lilas, de vanille et de bois doux.
—Commandité par CND — salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 15
Carrefour Beauté — ONGLES
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Gelish Donnez à vos clients des ongles éclatants cette saison grâce à Reddy to Jingle, un rouge foncé nacré de la collection On My Wish List.
Artistic Nail Design Place aux paillettes et au glam avec Of Quartz You Would, un magenta foncé crémeux de la collection Dripping in Diamonds.
Looks tapis rouge
De longs et sombres à neutres et naturels, ces looks ongles des vedettes vont assurément vous inspirer, votre clientèle et vous, pour leurs manucures des Fêtes. 4 L’artiste ongles Kim Truong a choisi un look chic et audacieux avec ces ongles mauves parfaits pour le temps frais, créés pour Kourtney Kardashian. 6 L’actrice Shay Mitchell et l’artiste ongles Jenny (@jenny.jennys) ont opté pour un brun décadent pour orner des ongles ovales élégants. 6 Pour vraiment retenir l’attention, Tom a créé des ongles chrome argenté pour l’actrice Charlize Theron.
CND Poison Plum, de la collection Magical Botany, est un bourgogne foncé à paillettes rouge-bourgogne qui attirera l’attention cette saison.
OPI Vos clients vont être sur la liste des enfants sages du Père Noël avec Blame the Mistletoe, une nuance fuchsia scintillante de la collection Terribly Nice.
EN V EDETTE
Une force durable Formulé pour résister à l’écaillage et aux fissures des ongles naturels, le fortifiant RXx de CND est un enduit nourrissant et fortifiant qui protège tout en épaississant et en lissant la surface de l’ongle. Pouvant être utilisé au salon comme à domicile, cet enduit pénètre et sèche rapidement, et sa formule respirante (perméable à l’eau et à l’oxygène) ne fait pas jaunir l’ongle. Sa formule comprend aussi de l’extrait de graine de céleri pour renforcer encore plus, et de l’huile de tsubaki, qui contient des acides gras essentiels comme les vitamines A, B et E et oméga 6 et 9 pour revitaliser l’ongle. Le plus ? Le produit est végétalien et exempt de formaldéhyde.
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ORLY Rooting For You, un beau brun de la collection Spice it Up, est la nuance neutre parfaite pour faire la transition de l’automne à la période des Fêtes (et après).
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1 L’artiste ongles des vedettes Eri Ishizu a créé, pour la chanteuse Gwen Stefani, un look audacieux à motif de damier brun et crème bordé de chrome doré. 2 Eri a également signé les ongles carrés orange brûlé et bruns de la vedette de La petite sirène, Halle Bailey. 3 Aimant changer de look, Jennifer Lopez a choisi des ongles discrets de ton gris pâle, réalisés par le manucure des vedettes Tom Bachik.
COMPTE À REBOURS POUR LES
Tout ce qu’il faut savoir sur le gala des prix Contessa de 2024. DATE DU GALA
Le dimanche 12 novembre 2023 Westin Harbour Castle, Toronto Cocktail : 17 h
Remise des prix et gala : 19 h
After-party : 22 h 30
Ne manquez pas l’avant-première spéciale de la présentation, qu’on pourra voir pendant le cocktail !
Remarque : L’hommage commencera à 19 heures précises. Ne le manquez pas !
Hommage à une légende Rendant hommage à Jon Paul Holt, propriétaire de salon et styliste légendaire, une puissante équipe canadienne comprenant Norm Wright, Anna Pacitto, Edwin Johnston, Tony Ricci, Marlo Steenman et Martin Hillier, le directeur création de longue date de Jon Paul, Myles Laphen, sa protégée Tara-Lynn Fournier, et les artistes maquillage éditoriales primées Marika D’Auteuil et Ekaterina Ulyanoff, va donner le coup d’envoi à la soirée ! D’un hommage à la dernière collection de Jon Paul à leur version de certaines de ses plus célèbres coiffures, ils préparent un hommage qu’on n’est pas près d’oublier. Et sur le tapis rouge… Nous sommes enchantés d’avoir Tracy Peart, artiste maquillage et experte en beauté, comme animatrice du tapis rouge des prix Contessa de 2024. Reconnue pour ses tenues audacieuses et sa positivité quant au corps, Tracy interviewera, avec son brio habituel, les finalistes, les participants et les commanditaires pendant le cocktail des Contessas. Ne ratez pas l’occasion d’être sous les feux de la rampe !
Grand début Omar Antonio fera ses débuts aux Contessas au gala de cette année ! Faisant une présentation au nom de la Wella Company, cet artiste Sebastian international talentueux va certainement épater avec ses créations avant-gardistes extraordinaires qu’il faut voir pour les croire.
Carrefour Beauté — NOUVELLES
Contessas
Place à la fête ! Préparez-vous à célébrer la soirée au after-party officiel des prix Contessa, commandité par Matrix et Redken. Les deux marques infuseront l’after-party, tenu sur place au Westin Harbour Castle, du meilleur des deux mondes pour faire vivre aux participants une expérience inoubliable.
UN RAPPEL : VOTRE BILLET POUR LE GALA DES CONTESSAS COMPREND L’ENTRÉE GRATUITE AU AFTER-PARTY !
DEUX FOIS MIEUX Pour les 35 ans des prix Contessa, nous avons le plaisir d’annoncer que Bill Rowley et Palma N’Sheluvzit seront coanimateurs cette année ! Styliste, ancienne juge aux prix Contessa, animatrice de tapis rouge et invitée spéciale, Palma connaît très bien l’univers des Contessas et est ravie d’apporter sa touche personnelle à la remise des prix et au gala. Bill (qui a animé les Contessas plus de 15 fois) nous fera profiter de son expérience d’animateur tout en aidant au déroulement de la soirée avec son humour unique.
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Carrefour Beauté — RACCOURCIS
La coiffure French Crop PARFAITE POUR LES CLIENTS QUI FONT POUSSER LEURS FADES OU LEUR COUPE CHEVEUX RAS OU VEULENT UNE NOUVELLE COIFFURE TENDANCE CETTE SAISON, VOICI LA COIFFURE FRENCH CROP, EXPLIQUÉE EN DÉTAIL ET ACCOMPAGNÉE DE CONSEILS D’EXPERTS POUR LA RÉALISER ET L’ADAPTER À UNE VASTE CLIENTÈLE.
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Il va sans dire qu’au cours des dernières années, de nombreux clients ont été obligés de sortir des sentiers battus en ce qui concerne leur coiffure ou obligés de le faire. Les clients aux cheveux longs ont essayé des coiffures courtes et audacieuses, certains optant même pour une coupe cheveux ras. Comme bon nombre de ces coupes ont maintenant poussé, la coiffure French Crop (ou Euro Crop — cheveux courts sur les côtés et à l’arrière et longs et texturés sur le dessus) pourrait être leur prochaine étape s’ils recherchent quelque chose de nouveau. « La coiffure French Crop est devenue très populaire », révèle Hassan Nasser, propriétaire du Avalon Hair Salon de Calgary et éducateur American Crew. « Elle représente un choix brillant pour les gens actifs qui souhaitent porter une coiffure élégante mais qui exige peu d’entretien et fait partie de leur expression, aussi. » « Elle fait beaucoup parler d’elle en raison de ses lignes bien définies », ajoute Corey Bakon (le « Cut Coach »), styliste et barbier de Vancouver et éducateur national de John Paul Mitchell Systems. « Également, le dessus texturé, s’il est bien coupé, est très facile pour les hommes à coiffer. » 18 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023
CONSEIL DE PRO COMPARATIVEMENT À UNE COUPE CÉSAR, LE FRENCH CROP A UN DESSUS ET UNE FRANGE PLUS LONGS, CE QUI LE REND PLUS FACILE À COIFFER.
Un look facile à entretenir Si le French Crop est relativement facile à coiffer, Hassan souligne que pour cette coiffure-là, c’est la forme qui compte. « Le look naturel permet à la personne de ne pas s’inquiéter de sa coiffure pendant la journée, explique-t-il. Mais c’est une coupe où la forme est extrêmement importante, donc il faudra constamment y apporter des retouches pour entretenir la forme et garder le look frais. » « Comme cette coupe exige des visites fréquentes au salon de coiffure ou de barbier, les clients reviennent
régulièrement, poursuit-il. Également, en offrant des conseils de coiffure et des produits connexes, le salon peut faire augmenter les ventes au détail. Tout le monde y gagne. » En ce qui concerne les avantages pour le salon, Corey affirme que c’est une excellente façon de faire revenir la clientèle toutes les deux semaines, surtout les hommes. « Les hommes viennent au salon toutes les quatre à six semaines en moyenne, dit-il. Un salon peut considérablement augmenter ses revenus en proposant cette coupe-là à
TEXTE : LUCY MAZZUCO, COIFFURE : GEORGE SMITH, TONI & GUY, SALISBURY, R.-U. PHOTO : ALEX BARRON-HOUGH, COIFFURE : TERRI KAY ET ANDREA GILES, MARK LEESON, R.-U., MAQUILLAGE : CLARE READ, STYLISME MODE : BERNARD CONNOLLY, PHOTO : RICHARD MILES
ses clients et en ajustant la fréquence de leurs visites. » Une option populaire Comme le French Crop est polyvalent et convient à tous les genres, il peut être une excellente façon d’élargir votre clientèle, car on peut le modifier selon les besoins de la personne, souligne Hassan. « Comme on peut ajuster la forme, la longueur, la texture et le style selon les préférences et la forme de la tête, on peut faire correspondre la coiffure aux objectifs d’identité et de style. » Comme la nostalgie influence beaucoup les coiffures, la mode et les tendances beauté nouvelles, Corey explique que la coiffure French Crop interpelle également les personnes qui s’inspirent du passé et c’est pour cette raison qu’elle est devenue si populaire. « On peut voir, dans les coiffures de la fin des années 90 et du début des années 2000, des coupes semblables à celle-ci chez beaucoup d’artistes R&B et pop, ajoute-t-il. La différence, c’est que les coupes étaient plus courtes et la frange plus longue. »
La coupe parfaite Pour réaliser ce look, il est important de commencer sur le dessus pour obtenir la forme carrée iconique de la coupe, souligne Hassan. « Quand je crée une coiffure French Crop, j’essaie de tout garder net et carré pour souligner une forme masculine forte, dit-il. Je préfère commencer à couper sur le dessus, avec mes ciseaux ou mon peigne rasoir, en travaillant vers les côtés et l’arrière, réalisant le fade à la tondeuse. Le fait de commencer sur le dessus permet de garder suffisamment de poids et de longueur pour la forme carrée. » Pour perfectionner la coupe, Corey explique qu’il est important d’employer des techniques de coupe qui permettent au styliste de garder le contrôle. « Si vous commencez sur le dessus de la tête, vous allez pouvoir garder le contrôle de la texture des cheveux, dit-il. S’il y a des changements d’orientation plus difficiles ou un élément quelconque sur le dessus, ça vous permet d’adapter la coupe en conséquence sans exposer quoi que ce soit sur le dessus de la
tête. Commencez tout en haut, en créant la longueur ; en général, il faut commencer avec une longueur de deux pouces (5 cm). On peut raccourcir les cheveux quand on commence à les texturer, mais commencez avec une longueur de deux pouces, en travaillant perpendiculairement au dessus de la tête, puis vers l’extérieur, vers la région pariétale. » Bien que certains clients meurent d’envie d’essayer cette tendance et soient déterminés à obtenir cette coupe-là avant même d’arriver au salon, il est important de discuter de ses avantages et inconvénients pendant la consultation. « La texture et la densité de la chevelure vont bien sûr être importantes, ainsi que la forme du visage, de dire Corey. Imaginez si on essaie de réaliser une coiffure French Crop sur une personne au front très large et dégarni. Si on crée une ligne forte à l’avant, elle aura l’impression ou l’air de perdre plus de cheveux. Il faut donc en tenir compte avant de faire la suggestion, même si la personne demande cette coupe-là, et être capable d’adapter la coupe pour qu’elle lui convienne. » « Il existe bien des variantes de la coiffure French Crop, affirme Hassan. Certaines sont plus percutantes et audacieuses, d’autres un peu plus conservatrices. Il est essentiel de trouver une coiffure qui va à votre client. Il doit avoir un sentiment de pouvoir et de confiance à son départ du salon, donc une bonne consultation est essentielle. Elle peut créer un modèle pour la coiffure qu’il veut obtenir aujourd’hui et dans l’avenir. »
CONSEIL DE PRO LE FRENCH CROP CONVIENT À BIEN DES TYPES DE CHEVEUX ET DES FORMES DE VISAGE. MAIS IL FAUT GARDER LA COUPE DE FORME CARRÉE.
« Parfois, il faut repousser un peu les limites et sortir de sa zone de confort, qu’on soit client ou styliste. » — HASSAN NASSER, PROPRIÉTAIRE, AVALON HAIR SALON, CALGARY ET ÉDUCATEUR AMERICAN CREW salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 19
COMME DE PLUS EN PLUS DE CLIENTS OPTENT POUR UNE NUANCE FONCÉE CETTE SAISON, NOUS AVONS DEMANDÉ À DES EXPERTS LEURS CONSEILS POUR EMBELLIR LES BRUNS. PLUS, LA TENDANCE CUIVRÉ COWBOY. Du brun ultra-riche au chocolat, la tendance des chevelures luxueuses d’apparence saine perdure. Bien des gens considèrent les services de blond comme les plus rentables, mais il ne faut pas négliger le potentiel des nuances brunes. « Je ne pense pas que les gens (surtout les clients) qui considèrent le brun comme ennuyeux réalisent qu’il peut avoir de la dimension », déclare Matthew Michel, styliste de Calgary et conseiller en éducation de Joico. « Le brun ultra-riche est toujours tendance, les gens étant plus réceptifs aux couleurs chaudes, comme caramel et chocolat, de jolies nuances neutres légèrement chaudes mais avec des reflets. Plus de gens comprennent qu’on n’est pas obligé d’atteindre un niveau neuf ou dix pour ajouter de la dimension aux cheveux. » « Beaucoup de vedettes optent pour des couleurs foncées », dit Sabrina Vallières, styliste chez Nova Beauté à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, et éducatrice professionnelle élite en coloration de Moroccanoil. « Comme Hailey Bieber, qui est passée du blond à un brun riche, et Sydney Sweeney, qui porte un magnifique cuivré cowboy. On le voit beaucoup sur les réseaux sociaux. Ce sont des couleurs tendance en mode et en design d’intérieur, aussi. » Jouer les nuances foncées Certains stylistes et coloristes se sentent déçus lorsque leur clientèle blonde veut une couleur plus foncée, mais ils ne devraient pas l’être. L’ajout d’une dimension foncée aux chevelures
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CONSEIL DE PRO ATTENTION AU PLACEMENT DE COULEUR, SURTOUT PRÈS DE LA NAISSANCE DES CHEVEUX, ET À LA COLORATION AUX RACINES COMME LES MÈCHES QUI ENCADRENT LE VISAGE OU LES RACINES FONCÉES. COMME LA COULEUR EST PRÈS DE LA PEAU, ELLE DOIT COMPLÉTER LE TEINT ET LA COULEUR DES YEUX. POUR CRÉER UN CONTRASTE, AMUSEZVOUS AVEC LA COULEUR AUX POINTES.
blondes, ou l’éclaircissement des cheveux bruns, peut non seulement vous permettre de créer des résultats personnalisés, mais de maximiser les affaires au salon. « En cette ère des babylights, des teasylights, du foilayage et du balayage, il est difficile d’identifier les placements précédents pour retoucher exactement la même mèche, explique Matthew. Invariablement, à long terme, on fait de nouvelles mèches chaque fois, les prolongeant dans les sections sombres, et la chevelure devient trop blonde. À mon avis, tous les quelques rendez-vous, il faut rajouter les mèches sombres. » « Ma méthode est donc de faire les mèches comme d’habitude, mais d’ajouter une mèche sombre après une ou deux
papillotes, poursuit-il. Selon la dimension ou la quantité de blond dans la chevelure, j’ajoute une nuance sombre seulement au milieu de la longueur afin de ne pas la prolonger jusqu’aux pointes. » Les mèches sombres sont également une bonne façon d’ajouter une dimension dans les chevelures à babylights. « Plus les sections sont minces, plus les cheveux seront pâles, avec moins de dimension, de dire Sabrina. La technique et le placement sont très importants (pour éviter de trop pâlir). Gardez une profondeur pour faire ressortir les mèches ; si la cliente a déjà des mèches pâles, ajoutez des mèches foncées. Mais ma technique préférée pour obtenir des bruns dimensionnels est une technique en zigzag à main levée. »
TEXTE : VERONICA BOODHAN, PHOTO : COIFFURE : CANDICE MCKAY, AFRIQUE DU SUD, MAQUILLAGE : MADDIE AUSTIN, PHOTOS : JACK EAMES, INSTAGRAM, MOROCCANOIL, JOICO
Carrefour Beauté — COLORATION
Profondeur et dimension
« TRAVAILLEZ PLUS INTELLIGEMMENT, PAS PLUS FORT. SI VOUS METTEZ DES MÈCHES PARTOUT, VOUS NE METTREZ RIEN EN ÉVIDENCE. LA COULEUR FONCÉE SOUS LE BLOND VA FAIRE RESSORTIR LES MÈCHES, DONC GARDEZ-LA. » — MATTHEW MICHEL, STYLISTE ET CONSEILLER EN ÉDUCATION DE JOICO, CALGARY
Choisir la bonne nuance Les nuances chaudes, toujours populaires, ont tendance à être beaucoup plus flatteuses que les nuances cendrées du passé. Mais il est essentiel de trouver la nuance qui convient le mieux aux clients en personnalisant la consultation. « Je regarde la couleur des yeux pour voir la réflexion de la nuance, explique Matthew. Je choisis des couleurs contrastantes pour rehausser leur teint et la couleur des yeux. Il est également utile de tenir des échantillons près du visage pour voir ce qui leur va. » Des approches différentes Que vous vous ajoutiez de la dimension avec des mèches foncées ou pâles, Matthew avertit de ne pas exagérer. « Je n’aime pas trop ajuster la couleur foncée naturelle des racines, parce que tout le monde recherche une couleur naturelle et veut espacer les rendez-vous, expliquet-il. Pourquoi changer ce qui est déjà là si vous pouvez l’intégrer au look ? » « Les gens ont peur de faire des bandes parce qu’ils veulent une couleur douce naturelle, ajoute-t-il. Quand vous faites des babylights, éclaircissez une bande au hasard et laissez plus d’espace entre les papillotes pour ajouter de la dimension, même en ajoutant une seule bande. » « Pour les bruns, je travaille
différemment, avec des techniques plus créatives, selon le résultat recherché, révèle Sabrina. Je fais habituellement un balayage et des mèches entourant le visage à main levée. » Le cuivré cowboy Une autre tendance très répandue sur les réseaux sociaux est le cuivré cowboy, un mélange de cuivre et de châtaigne qui donne un résultat plus estompé et naturel. « Quand le cuivre était populaire auparavant, il avait tendance à être une couleur très brillante, d’apparence non naturelle, dit Matthew. Le cuivré cowboy est très naturel et n’a pas l’air d’avoir été créé au salon. »
Pour travailler plus efficacement lorsqu’on essaie cette tendance-là, il faut se servir des pigments de fond de la chevelure du client, ajoute Matthew. « Si vous éclaircissez trop, le résultat sera trop cuivré, révèle-t-il. Éclaircissez jusqu’à un niveau six ou sept pour un pigment de fond rouge-orangé ou orange, ce qui donnera un beau dégradé et une excellente base pour que la couleur ait des reflets. » « J’aime combiner diverses nuances pour créer le cuivré cowboy, révèle Sabrina. Ne mettez pas trop de rouge ou de cuivre dans la formule ; ajoutez des nuances naturelles, comme les nuances chocolat de Moroccanoil, pour un résultat plus naturel. On sait que les clients veulent une couleur plus foncée l’automne, donc pour transformer un blond en brun foncé riche, ce sont mes nuances de prédilection. » Matthew avertit d’ignorer les microtendances, sur les réseaux sociaux, qui perpétuent l’idée qu’il y a une « bonne » et une « mauvaise » façon d’obtenir un look. « Tout le monde affiche des formules, mais je ne pense pas que bien des gens savent que les points de départ sont différents, explique-t-il. Il faut vraiment tenir compte du point de départ et de ce qu’on vise. »
Produits de prédilection Collection chocolat de Moroccanoil Sept couleurs décadentes à nuances caramel cuivré et rose irisé, offertes en versions permanentes (Color Rhapsody) et demipermanentes (Color Calypso).
Argile décolorante de Moroccanoil Cette argile décolorante permet plus de précision dans les techniques de coloration à main levée, est douce pour les cheveux et protège leur intégrité.
Coloration demipermanente liquide LumiShine de Joico Pouvant être employées comme coloration ou gloss, ces nuances sont offertes dans un large éventail de familles comme naturel, beige chaud et cuivre.
Coloration Vero K-PAK de Joico Coloration permanente en crème offerte dans un large éventail de couleurs, dont le beige, le rouge cuivré et les tons naturels.
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Donner au suivant
PAR LAUREN FARRUGIA
Le mentorat est au cœur de l’industrie de la beauté. Les clients se fient à l’expertise, aux connaissances et aux compétences de leurs stylistes et des pros de la beauté, mais vers qui ces derniers CONSEIL DE PRO peuvent-ils se tourner lorsqu’ils SI VOUS CHERCHEZ UN ont besoin de ces choses-là ? MENTOR, N’ATTENDEZ Un bon mentor peut faire toute PAS QU’IL VOUS la différence, permettant de TROUVE. CERNEZ UN STYLISTE DONT VOUS trouver des réponses, d’améliorer AIMEZ LE TRAVAIL les compétences, de faire avancer OU DE QUI VOUS les carrières et même de faire VOULEZ APPRENDRE ET DEMANDEZ-LUI DE évoluer l’industrie. Et comme il VOUS AIDER ! y a constamment de nouvelles tendances, les techniques évoluent, donc il est vital de partager ses connaissances avec les autres dans
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l’industrie pour la garder en santé. « J’ai été mentorée parce que, comme pour d’autres stylistes, la partie théorique de mes études a été très difficile », révèle Dana Lyseng, propriétaire de salon et styliste de Vancouver et artiste principale Wella Professionals. « Ce n’est que lorsque j’ai plongé les mains dans une chevelure et que j’ai travaillé mes compétences que j’ai vraiment appris et compris mon métier. Si je l’avais fait sans mentor, le processus aurait été très long et décourageant. Le fait d’avoir été épaulée par des gens qui possédaient l’expérience, l’expertise et la capacité de me façonner et de m’aider à grandir est extraordinaire. »
PHOTOS : ADOBE STOCK, REEMA JABER
Peu importe l’étape à laquelle vous vous trouvez dans votre carrière, il est toujours important de pouvoir consulter quelqu’un. Nous avons discuté avec des mentors et des mentorés de l’aide que le mentorat leur a procurée dans leur parcours, et de son rôle dans la croissance de l’industrie de la beauté et les nouveaux débouchés de carrière.
Le mentorat, c’est quoi ? Le mentorat peut avoir un sens différent selon la personne, et chaque mentoré peut avoir des attentes et des besoins divers de ses mentors. Mais essentiellement, dans l’industrie de la beauté, le mentorat est le fait d’offrir de l’aide et de son temps à quelqu’un qui en a besoin. « Pour moi, un mentor, c’est quelqu’un qui vous appuie », déclare Reema Jaber, propriétaire de salon, styliste et ambassadrice Schwarzkopf Professional de Mississauga, en Ontario. « Non seulement une personne qui vous éduque tous les jours, mais qu’on peut consulter si on a un problème avec un client, si on a besoin d’un conseil sur quelque chose dans l’industrie, ou d’aide pour une formule. » « Être mentoré, ce n’est pas quelque chose qu’il faut faire, mais qu’on choisit de faire, ajoute Dana. Je prends le rôle de mentore très au sérieux et je comprends vraiment que le mentoré a décidé de se placer dans un milieu de soutien et d’aide. J’apprécie vraiment le concept de l’encadrement en éducation, donc lorsqu’une personne choisit cette voie-là, il faut la prendre au sérieux. » Pour Guylaine Martel, styliste québécoise et éducatrice L’Oréal Professionnel, être mentore signifie d’avoir une expérience de l’industrie à partager. « C’est d’avoir assez d’expertise dans le métier, autant en coiffure, coupe, congrès, compétitions, enseignement, création, coaching, etc., affirme-t-elle. Il faut maîtriser à la perfection ces facettes. Cela signifie, pour les mentorés, une sécurité de travail, des outils, de l’organisation, une structure de travail, un savoir-faire unique. »
clic, le mentorat est essentiel pour faire évoluer l’industrie de la beauté, car il offre bien plus que ce qu’on peut apprendre en ligne ou indépendamment. « Malheureusement, à mon avis, on apprend peu de choses à l’école de coiffure. On acquiert quelques notions de base, mais en fin de compte, les meilleurs stylistes du monde travaillent dans des salons où ils peuvent vraiment s’épanouir, déclare Reema. À mon avis, le mentorat est important dans cette industrie, parce que le salon où vous travaillez, le mentor que vous obtenez ainsi que vos efforts déterminent
la vitesse de votre croissance et l’orientation de votre carrière. » « Le mentorat aide les stylistes à se développer de plusieurs manières, ajoute Guylaine. Il leur donne confiance en leurs techniques de travail, une organisation et une structure, et la maîtrise des différentes étapes du processus de création. ». Selon Amanda Degiobbi, styliste de l’Alberta et éducatrice artistique Matrix, il existe une demande de mentors, mais il peut être difficile pour les nouveaux stylistes d’en trouver un. Elle encourage les propriétaires de salon et les stylistes expérimentés à donner une chance à la nouvelle génération de pros de la beauté malgré son manque d’expérience ou de clients, parce qu’elle a le plus besoin d’un mentor pour cette raison-là. ➤
L’importance du mentorat Bien que nous vivions dans un mode où on peut obtenir de l’information, des conseils et des instructions d’un simple
« SOYEZ PATIENTS AVEC VOS MENTORÉS. C’EST TRÈS GRATIFIANT D’ÊTRE PATIENT, PARCE QUE SI VOUS LEUR DONNEZ LA CHANCE DE GRANDIR, VOUS POUVEZ LES REGARDER GRANDIR. » —REEMA JABER, PROPRIÉTAIRE DE SALON ET STYLISTE DE MISSISSAUGA ET AMBASSADRICE SCHWARZKOPF PROFESSIONAL
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CONSEIL DE PRO
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toute industrie, mais je suis partisane des dix mille heures, ajoute Dana. À mon avis, plus on s’exerce, plus on s’améliore. La coiffure est une vertu qu’il faut peaufiner et approfondir. Sinon, les compétences ne changent pas. » Au cours des dernières années, on a vu un changement important dans l’industrie de la beauté quant au fonctionnement des salons. Bien qu’il reste des salons traditionnels et qu’il puisse être plus facile d’offrir un mentorat dans ces salons-là, le mentorat est également recherché par les stylistes indépendants, mais il peut être difficile à trouver. « Pour les stylistes indépendants, il peut être plus difficile d’obtenir une formation et un mentorat. Je travaille dans l’industrie depuis environ 12 ans et le programme de mentorat (Mentor.Me de Matrix) auquel j’ai participé l’an dernier était ma première expérience de mentorat, raconte Amanda. Le mentorat aide les stylistes indépendants à établir des liens, à repousser leurs limites, à tisser des liens d’amitié dans l’industrie et à découvrir des débouchés comme les compétitions, qu’il peut autrement être difficile ou effrayant d’explorer. » La compassion par le partage Au sein de l’industrie, on croit souvent, à tort, que le mentorat et le partage des connaissances font des personnes qu’on aide nos rivaux. Il est important de se rappeler que le partage de vos
connaissances aide non seulement les autres, mais il vous aide dans votre croissance. « Je crois vraiment à l’heureux hasard, donc je pense que si une personne franchit mon seuil, il y a une raison à cela, et si elle demande de l’aide, il faut l’aider, affirme Dana. Je crois sincèrement que si quelqu’un nous a enseigné, il faut enseigner à notre tour. C’est la seule façon de faire croître l’industrie. Même si le meilleur styliste du monde partage tous ses secrets professionnels, personne ne prendra sa place ou ne sera meilleur que lui. L’industrie en général s’améliore, tout simplement. » « C’est à mon avis important d’aimer tout le monde, déclare Reema. Il faut se rappeler qu’il y a suffisamment de place et de clients pour tout le monde. Le fait de ne pas vouloir être mentor de crainte que les autres vous surpassent est une mentalité désuète, et je pense qu’il est important d’appuyer les autres stylistes, qu’ils travaillent à votre salon ou non. » « Il s’agit d’aider les autres à grandir, poursuit-elle. Donc si un styliste dont j’ai été la mentore part pour ouvrir son propre salon, ça ne m’offusque pas. Je lui ai donné ces outils-là pour qu’il bâtisse une entreprise et se fasse connaître, et je ne peux pas demander mieux. » Guylaine ajoute qu’à titre de mentore,
PHOTOS : ADOBE STOCK, DANA LYSENG
« Les nouveaux stylistes ont une soif énorme d’apprendre, d’observer et de grandir, poursuit-elle. J’accepte moi-même des apprentis ; ils sont très énergiques et dynamiques et veulent absorber le plus de connaissances possible. Bien sûr, ils vont faire beaucoup d’erreurs, mais ils vont travailler à long terme dans ces salons, tant que les propriétaires et le personnel expérimenté veulent les éduquer et les encadrer. En fin de compte, ça va profiter à toute l’industrie. » En plus d’aider les nouveaux stylistes à améliorer leurs compétences et à approfondir leurs connaissances de l’industrie, le mentorat peut inspirer et motiver les stylistes qui ont l’impression de ne pas avancer dans leur carrière, aider à fixer des objectifs et créer un sentiment de communauté au sein de l’industrie. « J’ai participé à un programme de mentorat, parce que si on travaille au salon pendant longtemps, c’est facile de perdre sa motivation, ce que vivent également d’autres stylistes, explique Amanda. On commence à se demander pourquoi on reste dans l’industrie. Quand je me sens comme ça, je recherche une inspiration externe. Le mentorat force à sortir des sentiers battus et peut même mener à d’autres débouchés dans l’industrie. » « Je ne suis pas le genre de personne à penser que l’expérience et l’expertise vont de pair. Je pense que c’est vrai dans
SELON DANA, IL EST IMPORTANT QUE LES MENTORS AIDENT LES MENTORÉS À ADOPTER UNE PENSÉE CRITIQUE POUR QU’ILS AIGUISENT LEUR INTUITION. « AU LIEU DE TOUJOURS LEUR DONNER LES RÉPONSES, IL EST IMPORTANT DE LES LAISSER LES TROUVER, DIT-ELLE. ÇA PEUT ÊTRE DIFFICILE, PARCE QU’ON CONNAÎT LA RÉPONSE, MAIS POSEZ-LEUR LES BONNES QUESTIONS POUR LES AIDER À TROUVER LA SOLUTION. »
elle transmet tout ce qu’elle sait. « Il y a énormément de formation et de réunions, mais il n’y a pas de secrets, dit-elle. Je suis devenue éducatrice pour pouvoir transmettre ma passion et mon expertise, tout en aidant à développer tout styliste dans le monde. » De mentoré à mentor Il peut être facile d’oublier que les meilleurs mentors et les stylistes les plus chevronnés ont eux-mêmes été des mentorés. Si vous gardez cela en tête et n’oubliez pas d’où vous êtes parti, ça peut être une excellente motivation pour devenir mentor. « Le mentorat est une chose qu’on a faite pour moi, explique Dana. J’ai été apprentie pendant trois ans, donc je suis naturellement allée dans un salon où on m’a encadrée, et ç’a changé ma vie. Ç’a créé un environnement de soutien, d’éducation et d’innovation constants, ce
que j’ai grandement apprécié à l’époque et que j’apprécie toujours. Ç’a changé ma vie comme styliste et je pense qu’il est très important de s’entourer de gens qui nous aident à nous améliorer. » « Encore aujourd’hui, quand je crée des collections, j’ai une mentore, ajoutet-elle. Michelle Pargee et moi sommes amies depuis plus de dix ans, et elle m’a épaulée pour les dernières séances photo que j’ai faites pour les prix Contessa. Le fait d’avoir un mentor, quelle que soit l’étape de sa carrière, peut inciter à s’améliorer. On ne peut pas continuer de grandir si on ne se met pas dans des situations inconfortables. » Amanda confie que le mentorat lui a permis de faire passer sa carrière à l’étape suivante. « Après la fin de mon programme de mentorat, on nous a demandé, un participant et moi, de nous joindre à l’équipe comme éducateurs, révèle-t-elle. Le mentorat a amélioré
« LE MENTORAT N’EST PAS UNE ÉCHELLE, C’EST UN MANÈGE. L’ÉQUIPE A UNE VALEUR BEAUCOUP PLUS GRANDE QUE LA SOMME DE LA PERSONNE. » — DANA LYSENG, STYLISTE ET PROPRIÉTAIRE, SUPERNOVA SALON, NORTH VANCOUVER
mes techniques et mes compétences et m’a ouvert des portes ; grâce à lui, je suis maintenant éducatrice et mentore. » « J’ai eu énormément de mentors dans ma carrière, dit Reema. Des enseignants de l’école de coiffure, le propriétaire du premier salon où j’ai travaillé, et même des gens que je rencontre aujourd’hui, qui m’ont enseigné tellement de choses. Je sentais que je pouvais me fier à leur opinion et je veux montrer la sincérité qu’ils ont eue à mon égard aux personnes dont je suis maintenant mentore. » Faciliter le mentorat Dans le mentorat, certaines méthodes peuvent être plus efficaces que d’autres. L’ouverture d’esprit et la volonté d’enseigner sont d’excellents points de départ, mais le plus important est de s’assurer de traiter les mentorés correctement. « Je suis devenue mentore un peu par hasard, raconte Reema. Je travaillais dans un salon et j’ai remarqué qu’il y avait toujours deux ou trois apprentis autour de moi en tout temps, qui me posaient des questions pendant que je m’occupais de mes clients. J’aime partager, et à l’époque, ça m’est venu naturellement, même si je ne me rendais même pas compte de ce qui se passait. » « Au salon où je travaille en ce moment, dès qu’un styliste se joint à l’équipe, on lui dit que c’est le devoir des stylistes expérimentés de former les assistants et les apprentis, poursuit-elle. Tous les jours, un styliste expérimenté différent est le mentor d’un apprenti. De cette manière, les apprentis peuvent absorber des connaissances d’autant de personnes différentes que possible. Également, nous nous assurons que les apprentis sont sur le plancher et coiffent un an après leur arrivée au salon au plus tard. » Reema ajoute que son principal conseil pour les mentors est de partager leurs connaissances sans avoir d’attentes. Le partage avec amour, l’esprit et le cœur ouverts, sans attendre quoi que ce soit en retour, sont les secrets de la réussite pour un mentor. La facilitation de l’éducation joue un grand rôle dans la manière dont Dana encadre son équipe à son salon. « Nous fermons le salon environ trois fois par an pour une journée et nous offrons à l’équipe l’éducation qu’elle veut voir, explique-t-elle. Il est très ➤ salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 25
Possibilités de croissance En apprenant et travaillant avec un mentor, vous cherchez peut-être de nouveaux parcours et débouchés pour amener votre carrière au niveau suivant. Des compétitions à l’enseignement, au travail pour une marque et aux réseaux sociaux, les possibilités quant à votre carrière sont infinies. « Dans cette industrie géniale, on ne s’ennuie jamais, déclare Reema. Si vous sentez que vous êtes prêt à faire autre chose que de travailler derrière le fauteuil, vous pouvez commencer à éduquer, à travailler sur un plateau de télévision et de cinéma ou devenir créateur de contenu à temps plein, comme bien des gens dans l’industrie. » « À mon avis, les compétitions sont la meilleure façon de se faire connaître, de rencontrer des gens et de se développer, enchaîne Dana. Il y a des compétitions toute l’année dans l’industrie et si vous voulez voir votre nom sur une affiche un jour, il faut vous lancer dans la course. » Guylaine ajoute que pour elle, les compétitions sont un moyen d’améliorer ses compétences et son éthique de travail. « Les compétitions aident à se structurer, à pousser le processus de création au max, à respecter un résultat assuré, à gérer ses émotions, son stress, sa confiance, dit-elle. Et à devenir plus rapide et performant dans la perfection du geste. Ça aide par la suite en salon. » Il existe aussi de nombreuses possibilités de travailler avec les marques
de l’industrie et différentes façons de profiter de ses forces. De la création de contenu numérique à l’offre de cours en ligne, à l’éducation sur scène et aux démonstrations en direct, la meilleure façon d’attirer l’œil d’une marque, disent les experts, est d’en trouver une à laquelle vous êtes aligné et d’attirer son attention en prenant ses cours, en l’identifiant sur les réseaux sociaux et en réseautant avec ses artistes et éducateurs. « Quand une marque a une passion, ça motive à travailler avec elle, affirme Amanda. Ensuite, on peut aller en ligne et trouver un éducateur de cette
marque-là dans sa région et poser des questions. » « Le fait d’être éducateur aide à être en avance sur les tendances, à se dépasser, à se structurer, à travailler en équipe, à comprendre l’arrière-scène et la formulation des produits, dans un langage professionnel, ajoute Guylaine. Travailler pour une marque, c’est porter les valeurs de la marque. Elle nous fait rayonner et nous y participons aussi. »
« JE SUIS DEVENUE MENTORE POUR GÉNÉRER UNE RELÈVE DE QUALITÉ. JE CROIS EN TOUT STYLISTE DONT JE VOIS LE POTENTIEL ET JE VEUX L’A MENER À SES SOMMETS. » — GUYLAINE MARTEL, STYLISTE ET ÉDUCATRICE L’ORÉAL PROFESSIONNEL, MONT-SAINT-HILAIRE, QUÉBEC 26 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023
PHOTOS : ADOBE STOCK, GUYLAINE MARTEL
important que comme propriétaire, j’offre constamment des possibilités de croissance aux gens s’ils les veulent. Les tendances changent très vite et il faut toujours avoir le sentiment d’être à jour et au courant. » « Le but du mentorat est d’aider les stylistes à tirer leçon de leurs erreurs tout en les aidant à penser autrement, ajoute Amanda. Montrez-leur des possibilités et des résultats nouveaux qui peuvent les mettre au défi et assurez-vous qu’ils n’aient pas peur de poser des questions. »
devenir
ENTREPRENEUR Comme les professionnels de la beauté veulent de plus en plus d’autonomie, nous avons recueilli les commentaires francs et les conseils de cinq stylistes du pays locataires de suites, de kiosques et de fauteuils.
PHOTO : ADOBE STOCK
PAR ALEAH BALAS
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Mais les Tru Salon Suites sont bien placées, et après avoir parlé au propriétaire, j’ai été convaincue et je savais qu’il était temps d’apporter des changements importants. » Nouvelle liberté La situation économique étant un facteur important dans ce changement, en général, ce mouvement a été influencé par un éventail d’éléments, incitant les stylistes à abandonner le modèle traditionnel des salons à la commission. Daniella Carreiro, styliste indépendante chez Pro Beauty Suites à Mississauga, en Ontario, révèle que la pandémie a été le catalyseur dont elle avait besoin pour se lancer à la pige. « Environ un an après la réouverture générale, j’ai décidé de me lancer à mon compte, explique-t-elle. Je sentais que ça donne plus de liberté et qu’on a plus à dire sur ce qu’on peut faire. » En fait, la liberté est un
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facteur clé pour bien des pigistes, qui disent que c’est leur principale raison de devenir indépendants. « La liberté a un sens différent pour chaque personne ; pour moi, ça veut dire une liberté dans mon emploi du temps », déclare Jeremy Wilde, styliste indépendant et ambassadeur Redken de Montréal. « Ça veut dire arriver et partir quand je veux, établir un horaire avantageux pour ma santé mentale, et maintenir l’équilibre travail-vie privée. » Cela dit, l’autonomie ne veut pas seulement dire le choix de son horaire de travail ; c’est la capacité de choisir ses projets, ses produits, son lieu de travail, le prix de ses services, et même de pouvoir explorer plusieurs avenues en même temps. Brent Chaikowsky, styliste à la pige aux Sola Salon Studios de Calgary, affirme que le fait d’être indépendant lui a permis de personnaliser l’expérience de
sa clientèle, des cours sur le balayage auprès de stylistes de vedettes en Californie qui l’impressionneront au fait de faire jouer la musique de jazz que son client suivant aime écouter. Il peut maintenant offrir efficacement le type de service que recherche sa clientèle, ce qui lui donne un avantage en plus de sa performance dans le paysage concurrentiel. Il s’agit de cerner ces avantages, surtout pour fidéliser la clientèle. Rappel à la réalité Cependant, tout n’est pas rose. Le modèle d’entreprise indépendant peut être attrayant précisément en raison du sentiment de liberté, mais bien des gens ne comprennent pas les autres facteurs dont il faut tenir compte avant de se lancer. « Il y a toujours une courbe d’apprentissage », souligne Simon James, styliste pigiste au Style Lab Headquarters de Vancouver et artiste national Goldwell. « Il faut
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Il va sans dire que depuis la pandémie de COVID-19, il existe une tendance à « être son propre patron », en travaillant selon un horaire flexible tout en maintenant l’équilibre travail-vie personnelle. Mais même avant la pandémie, on remarquait, au sein de l’industrie, un passage clair à des options plus indépendantes, les stylistes d’un océan à l’autre quittant les salons pour se lancer à leur compte. « C’est plus populaire, et pas seulement chez les stylistes », déclare Ceci Nguyen, styliste à la pige des Tru Salon Suites de Halifax. « Maintenant, la plupart des pros de la beauté veulent travailler à leur compte. » « J’ai travaillé dans une chaîne de salons à Halifax pendant trois ans avant de me lancer à mon compte, raconte-t-elle. Je n’étais pas satisfaite dans mon emploi, mais je n’avais pas pensé à me lancer à mon compte.
vraiment être beaucoup plus responsable. Pour certains, il peut être difficile de se motiver. Lorsque les gens décident de devenir indépendants, ils devraient trouver une personne qui l’est depuis un certain temps. Il est important de se fier à ces gens-là pour obtenir des conseils, et être prêt à recevoir de l’information, parce qu’il y a des leçons dans chaque projet. » Connaître les bases Bien que le travail au salon ait ses inconvénients, il a pour avantage d’assurer le succès des stylistes grâce à des éléments comme le soutien administratif, les efforts marketing, les rendezvous constants, et même des choses comme la paie, qui, souvent, passent inaperçus. Mais quand on est à son compte, on est responsable de son succès, donc il est essentiel de comprendre que bien des tâches dont on s’occupait auparavant pour vous peuvent être des entreprises de taille, surtout si elles ne sont pas aussi naturelles pour vous que les aspects créatifs. « Souvent, les petits obstacles peuvent devenir des montagnes énormes, dit Jeremy. Il faut s’occuper des choses comme les déclarations d’impôt, sinon on peut avoir des ennuis plus tard. Ça m’est arrivé et c’est arrivé à bien des gens. » L’inflation est également une préoccupation considérable pour l’ensemble de l’industrie. Alors que certains propriétaires de salon essaient toujours de reprendre pied après la pandémie, l’inflation a créé une nouvelle série de défis qui touchent également les stylistes indépendants. « Les prix ont grimpé partout, mais ceux des produits ont énormément
augmenté, révèle Brent. Il est important de toujours surveiller son budget — les revenus et ce qu’on veut dépenser — et de s’assurer que tout soit aligné. » Bien qu’il soit tentant d’augmenter ses prix en période d’incertitude économique, Simon fait remarquer qu’il y a beaucoup de dynamiques en jeu. « Vous devez surveiller vos chiffres de près et vous assurer que non seulement les prix de vos services permettent de faire des profits, mais également que vous pouvez encore élargir votre clientèle de manière systématique. » Faire le saut Le facteur le plus important dont il faut tenir compte avant d’adopter un modèle de travail indépendant est une
clientèle établie. « Assurezvous d’avoir une clientèle régulière, sinon, vous ne pourrez pas survivre à votre compte », déclare Daniella. Jeremy souligne aussi l’importance des réseaux sociaux lorsqu’on veut faire croître son entreprise, ce qui est particulièrement essentiel pour les stylistes indépendants. « Je sais que bien des gens pensent qu’ils ne sont pas devenus stylistes pour être créateurs de contenu ou gestionnaires de réseaux sociaux, mais dans l’industrie d’aujourd’hui, ça fait partie du travail. » Il est important de noter que même si vous avez pesé le pour et le contre et que vous sentez que vous êtes prêt, vous devez bien comprendre vos compétences et évaluer soigneusement vos
capacités avant de vous lancer à votre compte. Bien que plusieurs affirment adorer être indépendants et qu’ils auraient dû le faire plus tôt, Simon offre une perspective différente. Ayant grandi dans des salons et ayant des liens familiaux dans l’industrie, Simon met particulièrement l’accent sur le volet éducation de la carrière d’un styliste, l’envisageant comme un élément d’un plan à long terme. « On m’a en fait encouragé à me lancer à mon compte plus tôt, raconte-t-il. Mon père était d’avis que j’avais du succès et que j’avais un bon ensemble de compétences, je pense. Mais j’ai décidé d’envisager ma carrière comme un investissement à long terme. Pour assurer son ➤
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Le bon endroit En ce qui concerne le nombre de stylistes indépendants au Canada, l’emplacement géographique joue un rôle important dans les perspectives d’emploi pour les stylistes et peut influer sur leur succès. Brent explique que le passage au travail à la pige et aux salons suites à Calgary a commencé il y a cinq ou six ans, mais Simon révèle que la popularisation du travail à la pige à Vancouver a commencé il y a près de deux décennies. Il ajoute que la densité de la population est particulièrement importante. « Quand on compare
les banlieues aux grandes villes, souvent, le modèle à la commission semble encore très bien fonctionner dans ces banlieues, poursuit Simon. Mais dans les grands centres urbains et économiques, on commence à voir les gens choisir un peu plus souvent la structure indépendante. » Bien que bon nombre des avantages et des inconvénients soient distincts, certains sont une arme à double tranchant. Comme l’explique Ceci, « on est entièrement responsable de tous les aspects de son entreprise et de son succès, ce qui peut être bon ou mauvais. » Elle ajoute qu’à ses yeux, l’impact financier est à la fois un avantage et un inconvénient, expliquant que bien qu’il soit génial de gagner plus d’argent, il y a des revenus tous les jours et il faut être expert dans la gestion de ce type de structure de
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paiement pour éviter les pépins financiers. Le fait d’être indépendant peut également avoir un impact sur sa capacité de fixer des limites. « Comme c’est moi qui établis l’horaire, c’est plus difficile de refuser de glisser un client entre deux rendezvous, dit-elle. Si ça arrive trop souvent, ça cause plus de
stress. J’en suis coupable ! » Comme pour toute décision, mieux vaut être préparé et faire des recherches pour éviter de faire le saut trop rapidement. Si on comprend les avantages et les risques d’un nouveau débouché, on peut modérer ses attentes et se donner la meilleure chance de réussir.
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succès, il faut attendre d’être expérimenté, ou au moins très compétent dans tous les domaines de la coiffure, et acquérir autant d’information, de conseils et d’éducation que possible. »
CO LLE CTIO NS
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Un éventail inspirant de coiffures qui vous inciteront à vous dépasser.
Collections — URBANA
S’inspirant de la culture urbaine vintage, cette collection britannique propose des formes rétro qui ont été modernisées avec des techniques de coiffure et de coupe modernes en hommage à la beauté de l’individualité.
COIFFURE Andrea Dorata et équipe artistique de Dorata, Dorata Hairdressing, R.-U. MAQUILLAGE Cristina Soar STYLISME MODE Andrea Dorata PHOTOS Chris Bulezuik
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Collections — DE MAIN DE MAÎTRE
Cette collection du Québec combine des techniques éditoriales et d’avant-garde pour produire des looks inoubliables.
FINALISTE, PRIX CONTESSA DE 2023, MAÎTRE STYLISTE ÉLITE
Jason Williams, Salon Espace K, Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec MAQUILLAGE Sabrina Rinaldi STYLISME MODE Simon Venne PHOTOS Royal Gilbert
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Collections — MÉTAMORPHOSE
Transformant des silhouettes classiques avec des placements de couleur et une déconnexion, cette collection canadienne apporte un vent de fraîcheur.
FINALISTE, PRIX CONTESSA DE 2023, STYLISTE COLOMBIEBRITANNIQUE Johanna Libbey, Moods Hair Salon, Vancouver MAQUILLAGE Kristine Lawless STYLISME MODE Johanna Libbey PHOTOS Kezia Nathe
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LA célébration de l’année !
#PrixContessa #Contessa2024 38 salonmagazine.ca / May+June 2023
Dimanche 12 novembre 2023 We stin H arb our Castle, Toronto
B i l l ets e n ve nte C o c k t a i l d e 17 h à 16 h 4 5 H N E R e m i s e d e s p rix et g a l a 19 h H N E Af te r- p a r t y 2 2 h 3 0 H N E
H om m age sp é cial à J on Paul H olt et pré se ntation par l ’ar tiste Se bastian inte rnational O m ar A ntonio
Commandité par :
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ARGENT
C O M M A N D I TA I R E S D E L'A F T ER- PA RT Y
C O M M A N D I TA I R E D E L' É D U C AT I O N
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Noure Manchakian Bien des gens dans l’industrie de la beauté deviennent passionnés de coiffure et de maquillage en même temps, et souvent, une carrière dans l’un de ces deux domaines peut mener à une carrière dans l’autre. C’est l’histoire de Noure Manchakian, qui a commencé son parcours en coiffure comme artiste maquillage. « Je suis passée de l’univers du maquillage à celui de la coiffure parce que ça me semblait logique, raconte-t-elle. À 17 ans, je coiffais en plus de maquiller et de m’occuper de mes clientes de mariage, mais j’ai grandi en observant mon père, qui est styliste depuis presque 50 ans. J’ai pu absorber beaucoup de connaissances de cette manière-là. » « J’ai ensuite décidé de faire le saut et de déménager à Montréal pour apprendre des légendes de la coiffure de la ville, ce qui a vraiment fait démarrer ma carrière, ajoute-t-elle. Heureusement, j’ai eu beaucoup d’excellents mentors qui m’ont aidée à lancer ma carrière. »
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Créer avec intention Pour Noure, la participation aux prix Contessa était une manière de faire connaître ses idées. « Je suis très fière de ma collection, qui rend hommage à la personne que j’étais à 12 ans, révèlet-elle. Quand j’étais jeune, j’étais très punk, emo et j’aimais le rock métal, donc je faisais beaucoup de coiffures punk crêpées et colorées, et c’est à ce momentlà que je suis devenue passionnée de coiffure et de maquillage. Ma collection rend hommage à l’époque où je suis devenue amoureuse de la coiffure. » « Je me suis beaucoup inspirée de la période punk, sombre et métal qui m’a vraiment façonnée comme amoureuse de la beauté et personne créative en général », dit-elle en parlant de sa collection de finaliste dans la catégorie Styliste émergent. « Je voulais donner une esthétique punk à la collection, de sorte que peu importe d’où une personne vient, sa nationalité ou la couleur de sa peau, elle peut être punk. Les couleurs
et l’esthétique de cette collection sont également inspirées par des événements catastrophiques sur la planète, d’où l’esthétique sombre. » Pour le look bleu, Noure voulait représenter les déversements de pétrole dans nos océans et s’est servie d’images de ces déversements pour imiter leur aspect dans les coupes, la coiffure et le placement des couleurs. Le deuxième et le troisième looks représentent le changement climatique en imitant la chaleur et les incendies actuels, ainsi que l’absence d’arbres, qui ont brûlé ou ont été coupés. Un soutien essentiel Un autre élément qui a rendu la collection de Noure spéciale est l’appui qu’elle a reçu de ses mentors, Antoine Vadacchino et Vanessa Secondino, qui ont photographié sa collection. « Sans leurs conseils, la collection ne serait pas ce qu’elle est, confie-t-elle. La collaboration avec Vanessa et Antoine a été l’un des grands moments de ma carrière. Ensemble, ils savent vraiment comment guider et paver la voie aux jeunes artistes comme moi. » Noure ajoute que comme le nombre de jeunes stylistes diminue dans l’industrie, le mentorat est plus important que jamais. « Après ses études ou lorsqu’on commence sa carrière, il peut être difficile de voir la lumière au bout du tunnel, souligne-t-elle. Parfois, les jeunes stylistes n’ont même pas la chance de s’épanouir et ont l’impression de ne pas avoir suffisamment de talent, ce qui mine leur confiance. Nous devons être dirigés, éduqués et appuyés pour avoir confiance en nous-mêmes. Je pense que les jeunes artistes ont besoin d’un soutien et d’une aide pour trouver leur place. »
TEXTE : LAUREN FARRUGIA, COIFFURE : NOURE MANCHAKIAN, AU PREMIER COIFFURE SPA, MONTRÉAL, QC, MAQUILLAGE : KRIS CHRISTODOULOU, PHOTOS : VANESSA SECONDINO
Galerie Contessa — FINALISTE, PRIX CONTESSA DE 2023, NOURE MANCHAKIAN
« Heureusement, j’ai eu beaucoup d’excellents mentors qui m’ont aidée à lancer ma carrière. »
FINALISTES - PRIX CONTESSA DE 2024 Styliste canadien de l’année Erin Fernandes, Bon Bon Salon, London, ON Daniel Grieco, Salon Gaboa, Woodbridge, ON Jagoda Hall, Salon Cyan, London, ON Anica Iordache, Modmop Hairdressing, Ottawa, ON Suzanne Maurice, Changing of the Garnet, Orillia, ON Michelle Oliver, pigiste, Edmonton, AB Michelle Pargee, indépendante, Sechelt, BC Nicole Pede, InStyle Salon & Spa, Aylmer, ON Lina Shamoun, Artline Salon, Kitchener, ON Julie Vriesinga, Salon Entrenous, London, ON Équipe salon de l’année Chelsea Laine Salon and Colour Bar, New Glasgow, NS Industry Hair and Esthetics, St. Catharines, ON Moods Hair Salon, Vancouver, BC Salon Cyan, London, ON Salon Deauville, Montréal, QC Salon Pure, Montréal, QC Salon Sans Bon Sens, Montréal, QC Tinted Love Hair Studio, Barrie, ON Valentini Hair Design, Guelph, ON Vanity House, London, ON Coloriste canadien Quinn Enright, pigiste, Edmonton, AB Erin Fernandes, Bon Bon Salon, London, ON Daniel Grieco, Salon Gaboa, Woodbridge, ON Ann-Marie Goupil, Salon Espace C, Brossard, QC Victoria MacInnis, Valentino’s Grande Salon, Whitby, ON Jessica McColm, pigiste – Jessica McColm, Edson, AB Michelle Pargee, indépendante, Sechelt, BC Nicole Pede, InStyle Salon & Spa, Aylmer, ON Chelsea Sutherland, Chelsea Laine Salon and Colour Bar, New Glasgow, NS Julie Vriesinga, Salon Entrenous, London, ON Maître styliste élite Cindy Duplantis, Chatters Hair Salon, Mississauga, ON Janet Jackson, JouJou Hair Studio, Etobicoke, ON Robin LaChance, Tinted Love Hair Studio, Barrie, ON Michelle Pargee, indépendante, Sechelt, BC Lisa Schoor, Instages Salon, Winnipeg, MB Maître coloriste Tina Casciato, Renaissance Salon & Estetica, St. Catharines, ON Kyle Gould, Suki’s, Vancouver, BC Heidi Kenney, Heidi Kenney Hair Studio, Yarmouth, NS Denise Meikle, Salon Origins, Vancouver, BC David Vendittelli, Industry Hair and Esthetics, St. Catharines, ON Styliste international David Barron, Barron's London Salon, Atlanta, GA, États-Unis Danilo Giangreco, Danilo Hair Boutique, Londres, Royaume-Uni Danny Pato, D&M Hair Design, Auckland, Nouvelle-Zélande Allen Ruiz, Ruiz Salon, Austin, TX, États-Unis Mark Van Westerop, Pro-Solo, Alkmaar, Pays-Bas
Collaboration Patrick Hupe et Karyne McKean Heidi Kenney, Francis Bouchard et Derrick Rutherford Michelle Pargee et Joan Novak Julio Rodriguez et Michael Dubuc Antoine Vadacchino, Keven Chi, Marie-France Lessard et Vanessa Secondino
Styliste Alberta Danielle Barbey, Ricci Hair Co., Edmonton Courtney Chung, Ricci Hair Co., Edmonton Lisa Crawford, Crawford Master Stylists Ltd., Sherwood Park Breanne Gershon, Glam Breanne, Calgary Jessica McColm, pigiste – Jessica McColm, Edson
Coloriste émergent Michael Boudreault, Kevins Kyle Le Studio, Mirabel, QC Chelsea Dogan, Salon Cyan, London, ON Sayyeda Mulla, Xtophers Salon, Richmond, BC
Styliste Saskatchewan/Manitoba Rachel Kilgour, Verde Salon, Winnipeg, MB Ashley Ruecker, Salon Haze, Regina, SK Lisa Schoor, Instages Salon, Winnipeg, MB Tanja Unrau, Hairology Studio, Winnipeg, MB Josie Vilay, Hairology Studio, Winnipeg, MB
Styliste avant-garde Michael Dubuc, Salon Style M, Saint-Charles-deDrummond, QC Kathleen Kelso, L'étrange, Beaupré, QC Lukas Press, Lukas Press Hair Studio, Toronto, ON Mamak Tabatabaei, Red Carpet Hair Salon Inc., Toronto, ON Antoine Vadacchino, Salon Deauville, Montréal, QC Styliste éditorial Ben Barkworth, JustB Salon, Toronto, ON Erin Fernandes, Bon Bon Salon, London, ON Anica Iordache, Modmop Hairdressing, Ottawa, ON Janet Jackson, JouJou Hair Studio, Etobicoke, ON Jessica McColm, pigiste – Jessica McColm, Edson, AB Styliste émergent Hagar Ennin, Delmar Collage, Calgary, AB Shohreh Kavari Boushehri, Moods Hair Salon, Vancouver, BC Noure Manchakian, Au Premier Coiffure Spa, Montréal, QC Melfinna Tjugito, Beau.Salon, Vancouver, BC Sharday Walker, Hairology Studio, Winnipeg, MB Styliste hommes Ben Barkworth, JustB Salon, Toronto, ON Éric Charpentier, Coiffure Blunt, Montréal, QC Gregory Dennis, The Black Comb Barbershop & Shave Parlours, Blenheim, ON Andrew Hewlett, Studio Fontana - Hewlett Hair, Toronto, ON Marilyn Vendittelli, Industry Hair and Esthetics, St. Catharines, ON
Styliste Ontario Jenny Bell, Headlines Salon, Stouffville Erin Fernandes, Bon Bon Salon, London Lauren Green, LG Hairstyles, Aylmer Ashley Lindsay, Valentino’s Grande Salon, Whitby Lina Shamoun, Artline Salon, Kitchener Styliste Québec Francis Bouchard, Salon San Bon Sens, Montréal Michael Dubuc, Salon Style M, Saint-Charles-de-Drummond Kathleen Kelso, L'étrange, Beaupré Martin Menard, Salon La Loge, Québec Antoine Vadacchino, Salon Deauville, Montréal Styliste Provinces atlantiques Alma Head, Alma’s Family Hair Salon, Sydney, NS Amanda Hodgson, Spirit Spa, Halifax, NS Alicia Langille, Alicia Langille Hair Art, Halifax, NS Sharon LeClair, Shades of Pink Hair Studio, Bedford, NS Chelsea Sutherland, Chelsea Laine Salon and Colour Bar, New Glasgow, NS Artiste beauté des ongles Angelica Francia, NAIL FIX in THE 6IX, Toronto, ON Olga Khazova, Educational Beauty Center by Olga Khazova, Medicine Hat, AB Cathy Torres, Amicis, Kelowna, BC
Styliste multiculturel Karine Bélanger, Karine Styliste Salon, Montréal, QC Shohreh Kavari Boushehri, Moods Hair Salon, Vancouver, BC Suzanne Maurice, Changing of the Garnet, Orillia, ON Martin Menard, Salon La Loge, Québec, QC Lukas Press, Lukas Press Hair Studio, Toronto, ON
Artiste maquillage Josianne Bourque Veilleux, Salon La Loge, Québec, QC Samina Chaudhry, Samina’s Hair and Makeup Studio, Kitchener, ON Marika D’Auteuil, Marika D’Auteuil, Montréal, QC Breanne Gershon, Glam Breanne, Calgary, AB Ekaterina Ulyanoff, pigiste, Montréal, QC
Styliste texture Annie Boucher, Kapillar Studio, Saint-Mathieu-de-Belœil, QC Donna Dolphy, Donna Dolphy Hair, Toronto, ON Suzanne Maurice, Changing of the Garnet, Orillia, ON Lukas Press, Lukas Press Hair Studio, Toronto, ON Jessica Purmal, Moods Hair Salon, Vancouver, BC
Design de salon Atelier 731, Montréal, QC Kevins Kyle Le Studio, Mirabel, QC Salon Le Host, Saint-Augustin-de-Desmaures, QC Salon Olivine, Lethbridge, AB The Pink Label, Qualicum Beach, BC
Styliste Colombie-Britannique James Abu-Ulba, Method Education, Langley Jag Moussa, JagHed Couture, Victoria Sayyeda Mulla, Xtophers Salon, Richmond Jessica Purmal, Moods Hair Salon, Vancouver Alix Taylor, In.Blume Salon, North Vancouver
Prix John Steinberg du service à la communauté Aveda Institute Winnipeg, Winnipeg, MB Craft Academy Salon, Vancouver, BC Salon Maxime, Québec, QC
Allez sur salonmagazine.ca/fr/contessa voir les finalistes Style libre et les collections des finalistes et acheter vos billets pour le gala des 35e prix Contessa, le 12 novembre 2023 à Toronto ! salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 41
Affaires —
Changer de cap Le modèle des salons traditionnels est-il désuet ? Voici l’opinion d’experts et de coaches de l’industrie sur certaines des tendances les plus innovatrices (et certains éléments perturbateurs) pour la gestion d’une entreprise.
Avantages de la flexibilité Depuis la pandémie, l’équilibre-travail famille revêt une grande importance pour de nombreux stylistes. Si certains sont encore heureux de s’occuper de deux clients en même temps et de travailler de longues heures pour augmenter leurs revenus, d’autres voient combien ça affecte leur santé physique et mentale. Pour offrir un horaire flexible sans déranger le rythme du salon, certains propriétaires instaurent le partage des postes pour accommoder le personnel à temps partiel, et offrent des incitatifs, comme les congés illimités, pour encourager les stylistes à créer leur propre horaire. 42 salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023
« Certains propriétaires pensent que les stylistes ne travailleront pas s’ils ont un congé illimité », affirme Cyd Charisse, copropriétaire de Destroy The Hairdresser. « C’est une perspective fondée sur la peur. En réalité, la productivité augmente beaucoup. Par exemple, un styliste peut travailler deux journées de 12 heures et être en congé le reste de la semaine. » Pour que l’offre d’un congé illimité ne perturbe pas le rythme de votre entreprise, Cyd dit qu’il faut constamment embaucher. Comme certains salons ont des stylistes qui travaillent cinq jours par semaine et d’autres un jour par mois, selon leurs préférences et leurs autres engagements,
le partage des postes peut permettre d’assurer qu’il y ait toujours une clientèle dans vos fauteuils. « Si le styliste n’a pas de rendez-vous, il peut rentrer chez lui, poursuit Cyd. Souvent, les stylistes ne font qu’attendre les clients avec ou sans rendez-vous, mais ça ne peut plus fonctionner comme ça. » Cela dit, il est également important de mettre ces idées en pratique et de ne pas les considérer comme une solution temporaire à un problème plus important. « Souvent, elles traitent les symptômes plutôt que la cause, affirme Jason. Il faut se demander s’il y a un “ code d’honneur ” dans l’entreprise, un ensemble de règles que l’équipe entière s’engage à respecter. La différence, c’est
TEXTE : VERONICA BOODHAN, PHOTO : ADOBE STOCK
Comme le dit le vieil adage, pourquoi vouloir réparer ce qui marche ? Le problème, pour bien des salons qui évoluent dans le paysage changeant actuel, est que ça ne marche pas. De nombreux salons perdent la bataille (argent, clients et même personnel) pour une multitude de raisons. Certains blâment la pandémie ou l’inflation, d’autres se soumettent, leurs salons et eux, à un examen pour voir comment aller au cœur de ces problèmes. « Pour les propriétaires, l’un des plus grands défis est la concurrence, plus féroce que jamais. Ils se battent non seulement avec d’autres salons pour embaucher du personnel et avec d’autres emplois que le personnel peut facilement occuper, mais avec les indépendants, qui veulent se lancer à leur compte », explique Jason Everett, cofondateur de la High Performance Salon Academy, de Roseville, en Californie. « Il y a beaucoup de mauvais dirigeants, donc beaucoup de stylistes sont épuisés et cherchent quelque chose de mieux, mais finissent par se lancer à leur compte parce qu’ils ne veulent plus travailler pour un mauvais patron. »
que si des problèmes surviennent, au lieu de les régler en imposant une politique générale, on crée une nouvelle frontière et un nouvel ensemble de règles. Ces règles sont établies par le propriétaire en collaboration avec l’équipe, et elles peuvent permettre d’aider les employés à rester plus longtemps ; les bons employés vont rester et les mauvais employés vont partir. » « On ne peut pas tout simplement donner aux gens ce qu’ils veulent. Il faut que ça soit avantageux pour tout le monde, ajoute-t-il. Les congés illimités sont avantageux pour le styliste, et on suppose que ça va profiter à l’entreprise parce que le styliste est heureux, mais ce n’est pas toujours le cas. »
Forte demande, prix plus élevés On se demande toujours s’il faut augmenter ou changer ses prix, mais l’essentiel est que la structure des prix soit solide. Que vous facturiez à l’heure ou à la carte, un barème semblable à celui d’Uber, à prix plus élevés certains jours et certaines heures, est une manière innovatrice d’offrir une flexibilité tout en maximisant les revenus. Ce modèle, que Jason appelle les « prix préférentiels », peut offrir la flexibilité que les stylistes recherchent. « Certains coaches prônent qu’il ne faut pas obliger le personnel à travailler le samedi ou même qu’il faut fermer le samedi, dit-il. En réalité, les invités veulent venir le samedi, alors comment peut-on inciter les employés à travailler ce jour-là ? L’imposition de prix supérieurs le soir et les fins de semaine donne au personnel le choix de travailler pendant les périodes où les prix sont plus élevés pour gagner un peu plus et permettre au salon de gagner plus de revenus. » « Tout le monde essaie d’offrir des prix raisonnables, mais ce n’est pas forcément le but, ajoute Cyd. Nous intéressons des gens au statut économique différent lorsque nous augmentons nos prix. Si vos clients ne peuvent pas toujours se permettre vos services, ce n’est pas grave. » Avant de changer vos prix, avertit Jason, il faut soigneusement examiner les avantages et les inconvénients et l’impact de ces changements sur votre entreprise. « Lorsque vous créez et lancez quelque chose de nouveau, demandez aux équipes de direction de tester et d’approuver les choses tout en collaborant avec l’équipe afin qu’elle comprenne et appuie les idées, poursuitil. Une augmentation incorrecte des prix peut nuire à votre réputation, donc consultez des gens qui l’ont fait. » La technologie actuelle Comme la technologie a tellement évolué, les logiciels pour les salons se sont beaucoup améliorés dans l’offre
de détails sur votre entreprise. Phorest Salon Software est né lorsque son fondateur, Ronan Perceval, travaillait comme réceptionniste dans un salon de Dublin il y a 20 ans. « C’était il y a longtemps, et il n’utilisait pas de logiciel, raconte Ronan. Il y avait juste un calepin et c’est moi qui prenais les rendez-vous. J’ai remarqué le nombre de clients qui ne se présentaient pas. J’ai calculé que ces rendez-vous manqués représentaient quelque chose comme 20 000 $ par année. C’est une somme énorme, donc j’ai suggéré qu’on envoie un texto aux clients pour leur rappeler leur rendez-vous. Un ami a créé un logiciel, et au bout d’un mois, il n’y avait presque plus de clients qui ne se présentaient pas. » Aujourd’hui, Phorest fournit à des milliers de salons du monde un aperçu essentiel de leurs affaires et les aide à gérer les rendez-vous et les points de vente, leur offre des rapports détaillés, et plus. Michael Anthony, directeur de l’exploitation des RedBloom Salons, qui comptent quatre succursales à Calgary, affirme que sa collaboration avec Phorest a tout changé. « La quantité de données disponibles sur une seule plateforme nous renverse, s’exclame-t-il. L’information et les aperçus sur les activités de chaque succursale sont extraordinaires. On peut voir la productivité de chaque styliste, de chaque salon. Nous avons établi nos propres IRC pour des facteurs comme le taux d’utilisation des salons, le taux de rendez-vous, l’utilisation des stylistes, la rentabilité et les ventes au détail. » RedBloom collabore avec Phorest depuis deux ans seulement, mais Michael explique que l’entreprise profite de toutes les fonctionnalités et utilise les services du logiciel pour tout gérer, des rendez-vous aux points de vente. « Toute l’expérience aux points de vente est gérée par Phorest pour faire le suivi des transactions, sauvegarder l’information des cartes de crédit, gérer notre programme de fidélité et tous nos rendez-vous en ligne, ajoutet-il. Du point de vue de la gestion, ça nous rend beaucoup plus efficaces. » salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 43
De la coiffure à la pige au travail dans les coulisses de la New York Fashion Week et à l’acquisition de deux millions d’abonnés sur TikTok, Matt Newman (@MattLovesHair) nous raconte ses débuts et nous donne ses conseils pour créer du contenu pertinent sur les réseaux sociaux. PAR LAUREN FARRUGIA
Parlez-nous un peu de vous et de vos débuts dans l’industrie de la beauté. Bien des éléments sont tombés en place pour me donner envie de plonger dans cette industrie. J’ai fait des études universitaires traditionnelles et j’ai obtenu un baccalauréat. Je suis entré sur le marché du travail comme apprenti, mais ça n’a jamais semblé me convenir. J’ai encouragé mon conjoint à l’époque à faire des études de coiffure, parce que nous étions tous deux très intéressés par la coiffure et je pensais qu’il pouvait le faire parce qu’il n’avait pas de diplôme de baccalauréat, et je ne pouvais pas parce que j’en avais un. Nous nous sommes quittés et je me suis rendu compte que je pouvais étudier la coiffure moi aussi. Je me suis inscrit dans une école de beauté de Manhattan parce que j’avais toujours voulu vivre à New York. Pendant mes études, j’ai vu une offre d’emploi de styliste et artiste maquillage pour un film indépendant. J’étais inscrit à un cours de maquillage et je savais que je voulais travailler comme styliste de mode et sur un plateau de tournage. Mes études me préparaient à une carrière dans un salon, donc j’ai pensé que cet emploi me donnerait une bonne expérience. Je ne savais pas du tout ce que je faisais ; le tournage avait lieu dans l’appartement du metteur en scène et on s’attendait à ce que je sache coiffer et maquiller tout le monde. Je me suis tout simplement lancé, et ç’a été le début de ma carrière de pigiste. L’expérience ne m’a pas permis de monter un portfolio, mais j’ai découvert que j’adorais travailler à une production, et je suis allé travailler dans un salon de mise en plis parce que ça me permettait de faire du travail à la pige et de perfectionner ma technique de mise en plis parce que je
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devais savoir le faire pour travailler sur un plateau. Quel est le secret du travail dans les coulisses ou sur un plateau ? Que faut-il garder en tête ? Premièrement, sur place, la meilleure chose à faire est d’adopter une attitude très professionnelle. Je sais que tout le monde ne m’aime pas et que je n’ai pas toujours cadré dans le monde de la mode parce que je n’ai pas le côté « cool » du monde de la mode new-yorkais. Mais je demeurais toujours très professionnel, donc même si je ne « cadrais pas », je me concentrais sur mon travail, j’étais toujours disponible, j’étais ponctuel et respectueux. Tout cela compte ! Si vous voulez travailler sur les plateaux de tournage et dans le domaine de la mode, trouvez des possibilités de travail de débutant gratuit. Mettez votre orgueil de côté et travaillez gratuitement pour monter votre portfolio et vous faire connaître. C’est également une excellente façon d’établir des liens avec d’autres photographes, acteurs ou artistes maquillage pour monter votre collection de photos. Si vous commencez votre carrière avec des groupes de créateurs qui veulent créer des images et des vidéos pour eux-mêmes, vous aurez des résultats à montrer. Comment êtes-vous passé de styliste à la pige à quelqu’un qui a un énorme auditoire sur les réseaux sociaux et qui fait le travail que vous faites maintenant ? Ç’a été difficile. Pendant toute la période où j’ai travaillé dans la mode, ç’a été difficile financièrement. J’ai eu beaucoup de débouchés fascinants où je me sentais comblé sur le plan créatif. Je vivais dans
l’une des villes les plus dispendieuses, et ma carrière me soutenait, mais je n’ai jamais eu de travail très payant. Pendant dix ans, j’ai eu un emploi qui payait bien pendant six mois, puis du travail qui payait peu pendant six mois. À l’époque, je sentais que je faisais mes devoirs et que je me faisais connaître dans le monde de la mode. Les réseaux sociaux n’étaient pas importants pour moi au début de mon travail dans la mode, et on ne pouvait pas enregistrer sur le plateau, donc dans mon esprit les réseaux sociaux étaient démodés, mais quand l’épidémie de COVID-19 a commencé, tout s’est arrêté. Il n’y avait rien à faire et j’ai publié une vidéo de mes voisins qui enregistraient une danse sur le toit pour TikTok, qui est devenu virale. Au bout d’une semaine, un million de personnes l’avaient regardée et ça m’a donné un bon nombre d’abonnés. J’ai commencé en faisant de l’humour, mais ce n’était pas mon genre, donc j’ai commencé à faire des vidéos de coiffure. J’essayais de nouvelles idées tous les jours, mais rien ne marchait, puis j’ai créé une vidéo sur un truc avec le shampoing sec et le sérum, qui est devenu virale. J’ai continué, et je publie d’un à trois contenus naturels par jour depuis. Quelles sont les principales leçons que vous avez apprises dans votre travail de styliste à la pige, et comment les appliquez-vous à votre carrière actuelle ? Tout ce que je fais actuellement est issu de mon travail à la pige. Quand j’étais pigiste, je gagnais également ma vie en coiffant des gens ordinaires. Ces clientslà cherchaient à réaliser des coiffures de tous les jours, donc j’ai discuté avec de vraies femmes pendant dix ans des raisons pour lesquelles il était difficile pour elles de se coiffer. Ça m’a permis de comprendre les luttes quotidiennes des gens, et c’est de là que viennent mon contenu et mes conseils, parce que si on veut établir des liens avec des gens véritables, il faut savoir ce qui les préoccupe.
PHOTOS : MATT NEWMAN, INSTAGRAM
Confidences — MATT NEWMAN
Sensation des réseaux sociaux
moi tout en parlant à la caméra. C’est difficile, mais les stylistes ont le don spécial d’établir des liens avec un inconnu assis sur leur fauteuil. Parlez à la caméra comme si vous parliez au client.
Pourquoi est-ce important pour vous de simplifier les soins capillaires ? Comment cela aide-t-il aussi les autres stylistes à établir de meilleures relations avec leurs clients ? (p. ex. fidélisation, augmentation des ventes de produits, etc.) Je rencontre constamment des stylistes qui me disent qu’ils n’ont pas le temps de créer du contenu comme moi, et je comprends ça. Mais si vous prenez le temps de le faire, d’avoir une présence en ligne dans le quotidien de vos clients, ils dépendent de vous et vous font confiance et vous posent leurs questions de coiffure. Même si vous ne cherchez pas à obtenir plus d’abonnés et que vous voulez seulement échanger avec vos abonnés et clients actuels, ça vaut la peine. Également, c’est important d’éduquer votre auditoire sur les réseaux sociaux. Les gens ne veulent pas seulement vous voir utiliser le produit, ils veulent savoir
comment l’utiliser dans leurs cheveux, ce qui peut être très différent. Je pense que ce qu’il faut retenir si vous travaillez en salon et que vous voulez augmenter les ventes de produits, c’est de ne pas vous contenter d’utiliser le produit sur le client. Il est beaucoup plus important de lui expliquer comment et pourquoi l’utiliser dans sa chevelure que de lui dire comment vous l’utilisez dans ses cheveux. Quels sont vos meilleurs conseils pour les stylistes qui veulent améliorer leur présence sur les réseaux sociaux ou se distinguer dans l’abondance de contenu ? Parlez directement à la caméra. Ne vous cachez pas derrière le contenu de vos clients. Parlez à la caméra, même si ce n’est pas à votre client. Le meilleur moyen d’établir un lien avec les gens en ligne est de leur parler directement. J’ai passé la première année à créer du contenu sans parler à la caméra ; je faisais un commentaire parce que je ne savais pas comment exécuter quelque chose sur
Quels conseils donneriez-vous à la jeune génération de stylistes qui font leurs débuts dans l’industrie ? Pourquoi les encourageriez-vous à faire carrière en coiffure ? C’est une carrière difficile mais très gratifiante. C’est un cliché, mais rien n’est plus difficile que les cinq premières années, parce qu’on apprend une toute nouvelle façon d’échanger avec les gens. On offre des services, on détermine le style et le goût, et les gens viennent vous consulter pour ces choses-là. C’est difficile d’apprendre une nouvelle manière de gérer les gens. Vous pouvez rester dans votre zone de confort les premières années en ce qui concerne les services que vous offrez, parce que vous devez faire ce qu’il faut pour être à l’aise avec vos clients et dans votre milieu de travail ; ensuite, vous pouvez commencer à grandir. Un apprentissage est très différent de votre vie quotidienne lorsque vous commencez à créer votre propre travail, ne l’oubliez pas. Le rôle d’assistant et d’apprenti est temporaire, et il vaut la peine d’assurer le succès de votre carrière. salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 45
Découvrez ce salon luxueux, situé juste à l’extérieur de Montréal, et le parcours de ses propriétaires pour créer leur espace de rêve. PAR LAUREN FARRUGIA
Alison Ciarciello, qui s’est lancée dans l’industrie de la beauté comme technicienne en pose de cils il y a sept ans, est maintenant copropriétaire de Aliss Salon de Beauté, un espace de 1 300 pieds carrés, avec son conjoint et partenaire d’affaires Isaack MatteauVaillancourt, également gestionnaire du salon. « Elle a toujours voulu ouvrir son propre salon, confie-t-il. Il y a beaucoup de beaux salons à Montréal et dans la région, et nous savions que pour que le salon soit prospère, il devrait être magnifique, moderne et un peu différent des autres. » Ambiance chaleureuse Le duo dit s’être inspiré de l’Europe pour l’aménagement du salon, mais il voulait que le décor soit moderne et neutre. Il a collaboré avec la designer québécoise Stéphanie Bélanger de Rebel Design pour donner vie à sa vision. « Stéphanie nous a beaucoup aidés, et comme elle avait une expérience avec d’autres salons, le fait de collaborer avec elle nous a vraiment aidés à créer le meilleur salon possible, raconte Isaack. Nous savions que nous voulions des couleurs neutres comme le blanc et le beige, parce que nous voulions une ambiance chaleureuse et apaisante dès l’arrivée au salon. Alison avait une planche de tendances et des idées de l’apparence qu’elle voulait donner à l’espace, et elle tenait à intégrer son style personnel au salon. » Pour l’amour de la beauté Outre l’offre de services de rallonges capillaires et de cils et de maquillage permanent des lèvres, l’équipe de Aliss
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Salon de Beauté est spécialisée dans un éventail de services de coiffure et de beauté. « Nous avons neuf fauteuils pour les services de coiffure, donc il fallait prévoir suffisamment d’espace pour que le personnel puisse travailler, poursuit Isaack. Le salon compte également une section pour le blond et une pour les autres couleurs, plus trois salles privées. Notre massothérapeute travaille dans l’une d’elles, Alison dans une autre et l’esthéticienne dans la troisième, pour l’épilation au laser et le microblading. » « Comme nous offrons tant de services, bien des clients sont au salon pendant longtemps lors de leur rendezvous, ajoute-t-il. Pour cette raison, il y a un bar à smoothies et à café à la réception, pour que nous puissions offrir à nos clients une boisson comme un
café ou un thé sans sucre ainsi que des smoothies et des boissons protéinées. » Jeunes et fiers Après presque un an de rénovations, Alison et Isaack déclarent qu’ils ne pourraient être plus satisfaits du résultat final, et qu’ils ont beaucoup appris en cours de route. « La principale leçon pour nous, je crois, est que même si on a un budget en tête, il est très difficile de le respecter, avoue-t-il. Et qu’il faut plus de temps que ce qu’on pensait. Il y a toujours de nouvelles choses à régler, mais ç’a été une excellente leçon
PHOTOS : ALEX JAUVIN, AMBITIOUS MEDIA
Atmosphère — ALISS SALON DE BEAUTÉ
Un luxe apaisant
DÉTAILS Ouverture en 2023 SUPERFICIE 1 300 pieds carrés ÉQUIPE 8
pour nous parce que nous en avons appris énormément sur les finances et l’immobilier. » « Nous étions tous deux enchantés de voir la conception finale, poursuit-il. C’est une chose que nous avons toujours voulue, et depuis l’ouverture, nous bâtissons notre équipe. Nous savons qu’il faudra du temps pour attirer les
clients et le personnel au salon, mais l’aménagement est vraiment beau à mon avis. C’est un endroit magnifique selon nous, l’expérience a été très gratifiante et nous avons traversé toutes sortes d’émotions, mais en fin de compte, elles étaient toutes bonnes. Nous n’avons que 25 ans, donc ça semblait une réalisation énorme pour nous. »
MARQUES L’Oréal Professionnel Pureology Sebastian Professional Alterego T3 Micro SITE WEB @aliss.salondebeaute
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Événements —
La réception d’ouverture, animée par le vice-président international de l’éducation de Moroccanoil, Robert Ham, comprenait une présentation spectaculaire du directeur artistique Kevin Hughes avec les nouvelles nuances de coloration chocolat de la marque.
| La finale mettait en vedette les cinq finalistes de la compétition de coiffure internationale de Moroccanoil, avec leurs mannequins sur scène. Les participants pouvaient voter pour leur candidat préféré. Nous félicitons Nicole Healey, d’Irlande du Nord, gagnante du grand prix de 10 000 $ US, qui travaillera avec l’équipe de Moroccanoil lors d’Eurovision, à des séances photo, et plus encore.
Faits saillants de l’événement The Collective de Moroccanoil
— Tenues à l’hôtel Conrad du Resorts World, les célébrations ont commencé avec une fête au bord de la piscine au Ayu Dayclub, où les participants pouvaient faire connaissance et danser au son de la musique d’un DJ/violoniste.
Près de mille stylistes de plus de 20 pays se sont rassemblés pour le premier The Collective de Moroccanoil, un événement inspirant et éducatif de trois jours. Dates et lieu : du 10 au 12 septembre, Las Vegas —
L’événement comprenait également un large éventail de séances éducatives artistiques et d’affaires avec ateliers, offertes par des ambassadeurs internationaux de Moroccanoil, dont l’ambassadrice coloration internationale de Moroccanoil, la Canadienne Lisa Dinh, Greg Gilmore, Jessica Scott Santo, Gareth Williams, Rachel Williams et plus encore.
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PHOTOS : MOROCCANOIL
Surprenant l’auditoire, Robert, Kevin et Antonio sont également montés sur scène pour recréer la préparation de The Collective dans un numéro hilarant avec danseurs, mannequins et même une séance photo !
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Événements —
Le lendemain, des séances étaient offertes par certains des principaux artistes de Kao, dont North America Creatives, avec Frank Cini et Daniel Naumovski de Taz Hair Co. à Toronto et le styliste québécois Didier Lachapelle.
Donnant le coup d’envoi à la remise des Global Creative Awards, des danseurs sont montés sur scène pour un numéro d’ouverture spectaculaire sur le thème de Chicago avant de céder la place à Scott Guinter, directeur général de la Kao USA Salon Division, qui a prononcé un discours d’ouverture.
Les Canadiens épatent à la Kao Salon Global Experience de 2023 ! Des professionnels de la beauté de plus de 37 pays étaient réunis à Chicago pour l’événement Kao Salon Global Experience de 2023. Dates et lieu : 24-25 septembre, Chicago
| Le public a également eu droit à des présentations spectaculaires des partenaires et ambassadeurs de Kao, Rush Hair & Beauty et Mario Krankl, et Angelo Seminara, qui ré-vélait sa nouvelle collection, Hair Every Wear 3.0. — Les juges comprenaient la directrice de la rédaction de Salon, Veronica Boodhan, et le styliste Michael Shire.
Les gagnants des catégories Coloration créative, Nouveau coloriste et Coupe créative ont participé à la compétition annuelle en direct pour recréer leurs looks gagnants.
PHOTOS : KAO SALON DIVISION
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Le Canada a connu une soirée record aux Global Creative Awards, remportant sept prix, dont l’or pour Samantha Dixon dans la catégorie Nouveau coloriste et pour Marilyn Vendittelli dans la catégorie Styliste hommes de l’année, l’argent pour Marilyn en Coupe créative, et l’argent pour Tina Casciato de Renaissance Salon Spa & Estetica en Coloration créative. salonmagazine.ca/fr / novembre+décembre 2023 49
Événements —
— Sur la scène principale, des artistes et conférenciers du monde entier ont partagé leur expertise technique et créative, donnant un aperçu précieux des tendances coiffure actuelles et montrant aux participants comment réaliser des coiffures haute mode qui peuvent facilement être recréées au salon.
— L’équipe artistique mondiale de Aveda a présenté les dernières tendances avec des coiffures de pointe et des démonstrations en direct.
— La première journée du congrès de Aveda s’est terminée par des présentations de la directrice création mondiale et viceprésidente principale de la création de Aveda, Antoinette Beenders ; d’abord sa collection primée, réalisée avec X-presion Creativos, puis ses collaborations de longue date avec Stella McCartney et Iris Van Herpen.
Compte rendu du congrès Aveda de 2023 Des propriétaires de salon, stylistes et professionnels de la beauté sont venus à Minneapolis pour découvrir les progrès artistiques, les tendances coiffure mondiales et les nouveautés à base de plantes de Aveda.
| | La dernière journée du congrès a débuté par une présentation collaborative du directeur artistique mondial de Aveda, Allen Ruiz, et de l’équipe artistique nordaméricaine de la marque, sur les techniques employées pour la collection Modern Mosaics de Allen.
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Renee Gadar, qui dirige l’équipe texture de Aveda, est également montée sur scène pour souligner l’importance d’offrir des services pour divers types de chevelure et expliquer leurs avantages pour les salons. La présentation de l’équipe comprenait des conseils sur la réalisation de coiffures haute mode à tresses.
| Le directeur création de Aveda au Japon, Masa Honda, a donné une démonstration de coloration et de coiffure d’avant-garde, inspirée par le lien naturel entre les nuances pâles et foncées naturelles.
PHOTOS : AVEDA, PERSONNEL DE SALON
Dates et lieu : du 23 au 25 septembre, Minneapolis
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