Qui ne s’est jamais perdu dans les rues sinueuses d’un lotissement pavillonnaire ?
Elles se ressemblent toutes pour celui qui ne les connaît pas. Les maisons aussi. Le quartier Malartic à Gradignan, dans la périphérie bordelaise, en est l’archétype. J’y ai grandi. C’est mon cas d’étude.
Pour une lecture critique bienveillante et contre les idées reçues concernant le pavillonnaire et ses habitants, mon projet de PFE propose un Atlas des petits détournements à l’œuvre à Malartic. Mobilisant le dessin d’architecture, et la photographie comme outils d’analyse, il décortique le quartier dans ses typologies, et invite l’habitant ou l’étranger à se questionner sur sa capacité à fabriquer ses propres espaces publics. Il met en lumière les richesses discrètes qui sommeillent au fond des placettes et des impasses de ce quartier, et qui n’attendent que le désir d’habiter pour se réveiller.
