Près de Lyon, des familles roms vivent dans un bidonville - juin 2007

IL Y A 100 ANS

Le savant et explorateur polaire Paul-Émile Victor naissait en Suisse (Europe). Il est mort en 1995.

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28 juin 2007

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© S. Laboucarie

DES ENFANTS DANS UN BIDONVILLE... EN FRANCE

LOUPS

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Des loups ont sans doute tué des brebis, dans le Jura. L’espèce avait disparu de la région depuis 87 ans.

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FOOT

DR

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Mauricio, un jeune Chilien, va disputer le « Mondial de foot » des 10-12 ans, en France.

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des Français disent qu’ils ne partiront pas en vacances cet été.

C’est à peu près autant que l’an dernier.

Source : TNS SOFRES

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À LA UNE

EN FRANCE, PRÈS DE LYON

500 TSIGANES

VIVENT SUR UN

TERRAIN VAGUE

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ces Roms espèrent être mieux acceptés et trouver du travail. Depuis le printemps, une association est chargée de trouver un logement pour chaque famille. 25 ont déjà été relogées. « C’est la première fois en France que l’on détruit un bidonville en s’occupant de chaque personne », explique André Gachet, un membre de ce groupe. Jusqu’alors, les familles étaient expulsées.

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Tout près de Lyon, un terrain vague s’est transformé en bidonville.

Près de 500 Roms habitent, depuis le mois de septembre, sur le terrain de la Soie, à Villeurbanne. À l’origine, les Roms étaient un peuple de voyageurs. Mais aujourd’hui, certains ne se déplacent plus. Ceux du terrain de la Soie viennent de Roumanie (Europe). Dans ce pays, ils sont victimes de racisme. En France,

Mer Méditerranée

Textes et photos : S. Laboucarie

Les cabanes sont faites de bois et de bâches.

Il n’y a qu’un seul robinet d’eau sur le terrain pour boire et se laver. Avec la chaleur, les ordures dégagent une odeur très forte. Les enfants jouent souvent pieds nus. « Le danger est permanent, note André Gachet. Une allumette mal éteinte peut causer un incendie. »

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Les enfants parlent souvent plusieurs langues : le rom, le roumain et parfois un peu le français.

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L’organisation Médecins du Monde se rend plusieurs fois par semaine au bidonville. « Les enfants ont les mêmes maladies qu’ailleurs : gastro, rhume… », confie Anne Henry, pédiatre.

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Argentina a 3 enfants.

Le plus jeune, Rares, a 3 ans. Elle attend un logement. « C’est trop sale, ici, et je n’ai rien à manger, raconte-t-elle.

Je ne peux pas mendier, car je dois m’occuper de mon petit garçon. » Pourtant, la « manche » est souvent le seul moyen de trouver un peu d’argent. « Beaucoup ont honte de mendier », constate André Gachet.

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L’instituteur Yves Fournier (à droite) vient chercher une dizaine d’enfants. Au moins 3 jours par semaine, il fait la classe avec 2 autres professeurs, dans un camion garé près du terrain : « L’objectif n’est pas d’apprendre aux enfants à lire, mais de les préparer à l’école : rester assis, écouter une consigne, les rassurer… »

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Les enfants aiment venir dans le camion-école. « C’est tranquille et joli », confie Iona, 12 ans.

60 enfants ont été inscrits dans des écoles ou collèges depuis décembre. La moitié y vont encore régulièrement. « C’est dur d’aller en cours quand on vit ici, précise Yves Fournier.

Certains jours, les enfants n’ont rien à se mettre sur le dos ni dans le ventre. »

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