Mots d'esprit | Novembre 2011

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hlhl.qc.ca

LE JOURNAL DE L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE

L’Hôpital Louis-H. Lafontaine désigné Institut universitaire de santé mentale

UNE VISITE ET UNE ANNONCE PARTICULIÈREMENT APPRÉCIÉES ! Maison de fous et Foliewood : deux séries, une cause

VOLUME 02 NUMÉRO 04 NOVEMBRE 2011


Désignation d’Institut universitaire de santé mentale

Une visite et une annonce particulièrement appréciées !

Félicitations !

03 UNE

VISITE ET UNE ANNONCE PARTICULIÈREMENT APPRÉCIÉES !

Maisons de fous et Foliewood : deux séries, une cause

06

Vieillir en santé… mentale couronné de succès !

08 Colloque

09

La Résidence Paul-Pau à l’honneur lors des Prix d’excellence

10

De choses et d’autres

12

Un tournoi qui « swing » au profit de la Fondation

Sur la photo de couverture : Dr J. André Luyet, chef du Département de psychiatrie et codirecteur des services cliniques, Denise Fortin, directrice générale adjointe et codirectrice des services cliniques, André Lemieux, directeur général, et Dr Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Jean Lepage Adjoint au directeur général, communications

Le 14 octobre dernier, le ministre de la Santé et des Services sociaux, le Dr Yves Bolduc, confirmait à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine la désignation d’Institut universitaire de santé mentale. C’est avec beaucoup de fierté que nous avons accueilli cette désignation, une fierté que nous partageons d’ailleurs avec l’ensemble de nos partenaires des CSSS et des organismes communautaires. Pour nous tous, cette désignation témoigne d’une importante évolution riche de près de 140 ans d’engagement, d’innovation et de passion. Cela vient marquer les progrès immenses que nous avons, collectivement, accomplis au fil des ans qui nous ont permis de passer d’un lieu d’hébergement accueillant à un établissement de santé spécialisé et surspécialisé. Depuis 1873, notre offre de services s’est évidemment, et fort heureusement, bonifiée et nous proposons maintenant des traitements novateurs à la fine pointe de la recherche en santé mentale. La réadaptation, qui consiste à permettre aux personnes qui présentent des troubles mentaux de se rétablir et de développer au maximum leurs capacités selon leurs choix, s’est aussi taillée une place de choix dans la mission de notre projet d’Institut universitaire de santé mentale. Ces transformations ont certes été majeures pour l’organisation mais c’est pour notre clientèle et leurs proches que les retombées de ces avancées au niveau de la clinique, de la recherche, de l’enseignement et de l’évaluation des modes d’intervention profitent réellement. Ces progrès leur permettent plus que jamais d’aspirer à une vie normale au sein d’une communauté dans laquelle ils sont maintenant appelés à s’inscrire comme des acteurs accomplis et cela, sans égard à leur différence. D’agir à titre d’Institut universitaire de santé mentale constitue un levier important pour aller plus loin et pour faire davantage progresser ce qui nous a animés et nous a motivés au cours des années, soit la volonté d’améliorer les soins et services aux personnes atteintes de troubles mentaux dans un souci constant de poursuite de l’excellence. Nous sommes maintenant Institut universitaire de santé mentale : voyons cela comme un défi collectif, celui de poursuivre notre évolution vers la pleine citoyenneté et de s’inscrire ici et sur la scène internationale comme… l’Institut en tête ! Félicitations !

André Lemieux Directeur général

Courriel : communications.hlhl@ssss.gouv.qc.ca Coordination : Service des communications Direction artistique : Marcel Bélisle * 514 251-4000, poste 2275 Conception de la grille graphique : Quatuor Communication * quatuor.ca Impression : Presse Papiers

C

’est devant un auditoire particulièrement enthousiaste que le ministre de la Santé et des Services sociaux accordait officiellement, le 14 octobre 2011, le statut d’Institut universitaire de santé mentale à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Pour les personnes qui assistaient à l’événement, employés, médecins, gestionnaires de l’hôpital et représentants de nos partenaires, cette annonce constituait une reconnaissance concrète de l’expertise de l’équipe de l’Hôpital et de ses partenaires, et venait clore de belle façon une démarche amorcée il y a plus de dix ans. Le ministre Bolduc déclarait d’ailleurs à ce propos : « L’Hôpital Louis-H. Lafontaine – Institut universitaire de santé mentale est déjà un pôle d’excellence dans la région de Montréal et son rayonnement accru bénéficiera largement aux nombreuses personnes qui ont des problèmes de santé mentale. Le statut accordé aujourd’hui est une véritable marque de confiance à l’égard des équipes qui y évoluent. » Cette désignation se traduit par l’assignation d’un nouveau mandat en vertu duquel l’établissement doit innover, évaluer, enseigner et former dans le domaine de la santé mentale, et ce, tout en assumant de façon exemplaire ses responsabilités locales, régionales et suprarégionales auprès des personnes qui requièrent ses services. L’Institut jouera donc un rôle de premier plan pour proposer, avec ses homologues, de nouvelles façons d’organiser et de prodiguer les soins dans le domaine de la santé mentale.

Le directeur général, M. André Lemieux, était particulièrement fier d’accueillir cette désignation d’Institut universitaire de santé mentale : « Cette fierté, nous la partageons avec l’ensemble de nos partenaires puisque notre projet d’Institut universitaire repose sur un maillage étroit de nos différentes expertises. Ce partenariat, qui s’inscrit dans le cadre du Réseau universitaire intégré de santé de l’Université de Montréal, associe aussi nos partenaires de la première ligne, les CSSS et les organismes communautaires. »

Les partenaires de l’Institut sont… • l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal ; • l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont ; • l’Hôpital Rivière-des-Prairies ; • l’Institut Philippe-Pinel de Montréal ; • le CHU Sainte-Justine. D’autres collaborations viendront s’ajouter et permettront ainsi d’enrichir l’offre de services, en plus de faciliter l’accès aux soins.

De gauche à droite : Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif, Ville de Montréal, Hélène David, vice-rectrice aux affaires académiques, UdeM, Dr Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux, Dre Hélène Boisjoly, doyenne de la Faculté de médecine, UdeM, André Lemieux et Gilles Lépine, respectivement directeur général et président du conseil d’administration, Hôpital Louis-H. Lafontaine. Photos : André Gagnon

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec * ISSN 1920-1656 55%

Mots d’esprit est publié quatre fois l’an par le Service des communications de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Les opinions exprimées dans ce journal n’engagent que leurs auteurs. © Hôpital Louis-H. Lafontaine

MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

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Désignation d’Institut universitaire de santé mentale

Une visite et une annonce particulièrement appréciées !

Félicitations !

03 UNE

VISITE ET UNE ANNONCE PARTICULIÈREMENT APPRÉCIÉES !

Maisons de fous et Foliewood : deux séries, une cause

06

Vieillir en santé… mentale couronné de succès !

08 Colloque

09

La Résidence Paul-Pau à l’honneur lors des Prix d’excellence

10

De choses et d’autres

12

Un tournoi qui « swing » au profit de la Fondation

Sur la photo de couverture : Dr J. André Luyet, chef du Département de psychiatrie et codirecteur des services cliniques, Denise Fortin, directrice générale adjointe et codirectrice des services cliniques, André Lemieux, directeur général, et Dr Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Jean Lepage Adjoint au directeur général, communications

Le 14 octobre dernier, le ministre de la Santé et des Services sociaux, le Dr Yves Bolduc, confirmait à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine la désignation d’Institut universitaire de santé mentale. C’est avec beaucoup de fierté que nous avons accueilli cette désignation, une fierté que nous partageons d’ailleurs avec l’ensemble de nos partenaires des CSSS et des organismes communautaires. Pour nous tous, cette désignation témoigne d’une importante évolution riche de près de 140 ans d’engagement, d’innovation et de passion. Cela vient marquer les progrès immenses que nous avons, collectivement, accomplis au fil des ans qui nous ont permis de passer d’un lieu d’hébergement accueillant à un établissement de santé spécialisé et surspécialisé. Depuis 1873, notre offre de services s’est évidemment, et fort heureusement, bonifiée et nous proposons maintenant des traitements novateurs à la fine pointe de la recherche en santé mentale. La réadaptation, qui consiste à permettre aux personnes qui présentent des troubles mentaux de se rétablir et de développer au maximum leurs capacités selon leurs choix, s’est aussi taillée une place de choix dans la mission de notre projet d’Institut universitaire de santé mentale. Ces transformations ont certes été majeures pour l’organisation mais c’est pour notre clientèle et leurs proches que les retombées de ces avancées au niveau de la clinique, de la recherche, de l’enseignement et de l’évaluation des modes d’intervention profitent réellement. Ces progrès leur permettent plus que jamais d’aspirer à une vie normale au sein d’une communauté dans laquelle ils sont maintenant appelés à s’inscrire comme des acteurs accomplis et cela, sans égard à leur différence. D’agir à titre d’Institut universitaire de santé mentale constitue un levier important pour aller plus loin et pour faire davantage progresser ce qui nous a animés et nous a motivés au cours des années, soit la volonté d’améliorer les soins et services aux personnes atteintes de troubles mentaux dans un souci constant de poursuite de l’excellence. Nous sommes maintenant Institut universitaire de santé mentale : voyons cela comme un défi collectif, celui de poursuivre notre évolution vers la pleine citoyenneté et de s’inscrire ici et sur la scène internationale comme… l’Institut en tête ! Félicitations !

André Lemieux Directeur général

Courriel : communications.hlhl@ssss.gouv.qc.ca Coordination : Service des communications Direction artistique : Marcel Bélisle * 514 251-4000, poste 2275 Conception de la grille graphique : Quatuor Communication * quatuor.ca Impression : Presse Papiers

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’est devant un auditoire particulièrement enthousiaste que le ministre de la Santé et des Services sociaux accordait officiellement, le 14 octobre 2011, le statut d’Institut universitaire de santé mentale à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Pour les personnes qui assistaient à l’événement, employés, médecins, gestionnaires de l’hôpital et représentants de nos partenaires, cette annonce constituait une reconnaissance concrète de l’expertise de l’équipe de l’Hôpital et de ses partenaires, et venait clore de belle façon une démarche amorcée il y a plus de dix ans. Le ministre Bolduc déclarait d’ailleurs à ce propos : « L’Hôpital Louis-H. Lafontaine – Institut universitaire de santé mentale est déjà un pôle d’excellence dans la région de Montréal et son rayonnement accru bénéficiera largement aux nombreuses personnes qui ont des problèmes de santé mentale. Le statut accordé aujourd’hui est une véritable marque de confiance à l’égard des équipes qui y évoluent. » Cette désignation se traduit par l’assignation d’un nouveau mandat en vertu duquel l’établissement doit innover, évaluer, enseigner et former dans le domaine de la santé mentale, et ce, tout en assumant de façon exemplaire ses responsabilités locales, régionales et suprarégionales auprès des personnes qui requièrent ses services. L’Institut jouera donc un rôle de premier plan pour proposer, avec ses homologues, de nouvelles façons d’organiser et de prodiguer les soins dans le domaine de la santé mentale.

Le directeur général, M. André Lemieux, était particulièrement fier d’accueillir cette désignation d’Institut universitaire de santé mentale : « Cette fierté, nous la partageons avec l’ensemble de nos partenaires puisque notre projet d’Institut universitaire repose sur un maillage étroit de nos différentes expertises. Ce partenariat, qui s’inscrit dans le cadre du Réseau universitaire intégré de santé de l’Université de Montréal, associe aussi nos partenaires de la première ligne, les CSSS et les organismes communautaires. »

Les partenaires de l’Institut sont… • l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal ; • l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont ; • l’Hôpital Rivière-des-Prairies ; • l’Institut Philippe-Pinel de Montréal ; • le CHU Sainte-Justine. D’autres collaborations viendront s’ajouter et permettront ainsi d’enrichir l’offre de services, en plus de faciliter l’accès aux soins.

De gauche à droite : Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif, Ville de Montréal, Hélène David, vice-rectrice aux affaires académiques, UdeM, Dr Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux, Dre Hélène Boisjoly, doyenne de la Faculté de médecine, UdeM, André Lemieux et Gilles Lépine, respectivement directeur général et président du conseil d’administration, Hôpital Louis-H. Lafontaine. Photos : André Gagnon

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec * ISSN 1920-1656 55%

Mots d’esprit est publié quatre fois l’an par le Service des communications de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Les opinions exprimées dans ce journal n’engagent que leurs auteurs. © Hôpital Louis-H. Lafontaine

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Par ailleurs, cette fierté était également partagée par la doyenne de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, Dre Hélène Boisjoly : « Cette désignation sera un levier qui nous mènera encore plus loin en enseignement et en recherche en santé mentale. L’expertise d’un tel Institut rayonnera davantage au Québec et à l’international et dotera ainsi la Faculté de médecine de l’Université de Montréal d’un atout de taille dans ce domaine ». Dans le même sens, le ministre Bolduc a ajouté : « Pour un établissement, devenir Institut universitaire, c’est s’engager à exercer un leadership affirmé dans son champ d’expertise et auprès des partenaires de son milieu, principalement au sein du réseau universitaire intégré de santé de l’Université de Montréal, de façon à promouvoir et soutenir les pratiques cliniques novatrices en misant tout à la fois sur l’enseignement, la recherche et l’évaluation des modes d’intervention. » Absent lors de la visite du ministre, le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, s’est tout de même réjoui de cette heureuse nouvelle. « Cette désignation reconnaît le niveau d’excellence atteint par cet établissement hospitalier et en fait un joueur clé en santé mentale, tant sur le territoire de Montréal, que sur les plans national et international », mentionnait le maire dans son communiqué. Son représentant, M. Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif et responsable du développement économique, a pour sa part souligné le fait que cette désignation est bénéfique pour le développement économique de Montréal. « L’excellence en recherche médicale est un atout majeur dans l’atteinte de nos objectifs de croissance économique. La décision du ministère de la Santé et des Services sociaux contribue du coup à consolider la grande

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initiative Montréal Technopole qui vise à stimuler et à multiplier les activités scientifiques et technologiques innovantes … »

Une désignation qui entraînera des effets tangibles Outre le fait de rapprocher les chercheurs et d’élargir l’accès aux banques de données, l’Institut favorisera le développement d’une vision d’ensemble des objets de recherche, l’échange d’instruments de recherche, la consolidation des masses critiques, l’utilisation plus efficace d’équipements, en plus de stimuler l’émergence de nouveaux secteurs de pointe. Il permettra également d’accélérer le développement et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour la télémédecine, la formation des étudiants, résidents et stagiaires, le perfectionnement continu des intervenants, de même que l’organisation conjointe de congrès, de colloques et de divers événements concernant la santé mentale. Selon Mme Hélène David, vice-rectrice aux affaires académiques de l’Université de Montréal, « la démarche d’excellence dans laquelle est engagé l’Hôpital Louis-H. Lafontaine à titre d’Institut universitaire de santé mentale, en collaboration avec ses partenaires du milieu de la santé et des services sociaux, du milieu communautaire et du milieu universitaire, va au-delà de l’obtention d’un statut, elle assure le mieux-être de toute la communauté. » Cette reconnaissance du statut d’Institut universitaire vient confirmer formellement le leadership de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et de ses partenaires sur les plans local, national et international. Le rayonnement des expertises développées s’étendra plus largement, au Québec comme ailleurs dans le monde, faisant ainsi valoir les mérites du réseau public québécois de santé et services sociaux pour le mieux-être des personnes atteintes de maladie mentale.

MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

De gauche à droite : le Dr Yves Bolduc, Denise Fortin, adjointe au directeur général et Dr Marc Sassevile.

Le ministre va à la rencontre de certaines équipes Au terme de l’annonce officielle, le Dr Bolduc a tenu à échanger avec des employés et médecins de l’Hôpital. Il a d’abord rencontré certains membres de l’équipe du Service de psychiatrie des urgences, notamment le chef médical, le Dr Marc Sasseville, le chef de service, M. Michel Lahaie et la chef du Programme évaluation et interventions brèves, Mme Sylvie Carrière.

Le ministre Bolduc s’est ensuite dirigé au Module évaluation-liaison qui accueille, évalue et oriente les personnes référées par les omnipraticiens ou les CSSS, dans un cadre de soins partagés. Enfin, le ministre a également rencontré des représentants de l’équipe de suivi intensif, soit le Dr Pierre Léouffre, psychiatre, et Mme Bibiane Dutil, chef du service.

Merci ! Au comité de rédaction du dossier de candidature acheminé au ministère, soit les docteurs François Borgeat, Alain Lesage, André Luyet, Luc Nicole et Emmanuel Stip.

De gauche à droite : Dr André Delorme, directeur de la santé mentale au MSSS, Dr Yves Bolduc, Dr Pierre Léouffre et Bibiane Dutil.

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De gauche à droite : le Dr Yves Bolduc, Denise Fortin, directrice générale adjointe et Dr Marc Sassevile.

Le ministre va à la rencontre de certaines équipes Au terme de l’annonce officielle, le Dr Bolduc a tenu à échanger avec des employés et médecins de l’Hôpital. Il a d’abord rencontré certains membres de l’équipe du Service de psychiatrie des urgences, notamment le chef médical, le Dr Marc Sasseville, le chef de service, M. Michel Lahaie et la chef du Programme évaluation et interventions brèves, Mme Sylvie Carrière.

Le ministre Bolduc s’est ensuite dirigé au Module évaluation-liaison qui accueille, évalue et oriente les personnes référées par les omnipraticiens ou les CSSS, dans un cadre de soins partagés. Enfin, le ministre a également rencontré des représentants de l’équipe de suivi intensif, soit le Dr Pierre Léouffre, psychiatre, et Mme Bibiane Dutil, chef du service.

Merci ! Au comité de rédaction du dossier de candidature acheminé au ministère, soit les docteurs François Borgeat, Alain Lesage, André Luyet, Luc Nicole et Emmanuel Stip.

De gauche à droite : Dr André Delorme, directeur de la santé mentale au MSSS, Dr Yves Bolduc, Dr Pierre Léouffre et Bibiane Dutil.

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C’est aussi par l’humour que notre société s’affranchit de bien des préjugés, qu’il soit question de l’orientation sexuelle, de l’origine ethnique ou d’un handicap… Quand on s’empêche de rire d’une situation, on confirme alors qu’il s’agit bien d’un tabou.

Lutte aux préjugés en santé mentale

Maisons de fous et Foliewood : deux séries, une cause

Jacques A. Bouchard Agent d’information édimestre

Enfin, les résidents des ressources visées par cette série d’émissions aimaient bien l’aspect audacieux de ce titre que nous avons alors aussi adopté.

I

l y aura bientôt deux ans, nous faisions paraître une petite annonce dans le journal Voir : « jeune cinéaste recherché ». Nous avions un projet : celui de produire des capsules vidéo pour démystifier l’hôpital psychiatrique et plus largement la santé mentale.

Le cinéaste alors embauché, Alexandre Hamel, a produit une websérie, Clé 56, du nom du passepartout de l’Hôpital. Ce projet de capsules documentaires nous a démontré qu’il est payant d’oser et qu’il n’y a pas meilleure façon de démystifier la santé mentale qu’en montrant, tout simplement, la réalité. En effet, ce projet s’est mérité de nombreux prix et distinctions de même qu’il nous a permis de recueillir plus de 100 000 visionnements.

« Ces gens-là ne sont pas fous. Ils sont juste un petit peu moins chanceux, puis peutêtre un peu plus fragiles. » — Alexandre Hamel, épisode 8

Nous voulions faire une suite à Clé 56, présenter la réalité de notre établissement par l’entremise de reportages sur nos ressources résidentielles. 1 500 personnes demeurent aujourd’hui dans la communauté dans de telles ressources. Par le biais du quotidien des résidents de La Petite Patrie et de la Résidence Viau, c’est cette réalité qu’Alexandre aborde dans la série documentaire Maisons de fous, télédiffusée à l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Pour sa part, Foliewood, websérie complémentaire, nous permet de découvrir la vie des personnages de la série télé dans une autre optique, celle des films qu’ils ont eux-même réalisés. Ces reportages constituent un hommage éloquent au courage et à la détermination des utilisateurs de services. Ils témoignent de la générosité et du courage qu’ils ont démontrés en acceptant de témoigner pour contribuer à la lutte aux préjugés.

06

Maisons de fous et Foliewood dépeignent aussi le travail admirable que réalisent les intervenants au quotidien. En plus de leur travail, et en acceptant de vivre plusieurs mois en présence d’une caméra, ils auront permis de livrer ce beau témoignage sur leur rôle et le combat que mènent les résidents dans le cadre de leur rétablissement. La réussite de cette démarche repose enfin sur Alexandre qui, en plus du talent manifeste qu’il présente, démontre une grande générosité et de grandes capacités d’entrer en relation avec les gens.

Nouvelles technologies de Web social obligent, l’équipe des communications a saisi l’occasion de se démarquer. En effet, une page Facebook ainsi qu’un motclic #Maisonsdefous via Twitter ont été mis sur pied afin d’inviter les gens à participer à la conversation.

Lors de la diffusion, une séance de twivage (contraction de « clavardage », « Twitter » et « tv ») avait lieu avec la participation d’Alexandre, de l’équipe de TV5, de celle de l’Hôpital ainsi que des auditeurs.

Pourquoi ce titre ? Évidemment, ce titre ne laisse personne indifférent Mais c’est bien là le plus grand défi quand on aborde la lutte aux préjugés : vaincre l’indifférence ! C’est aussi par ce qualificatif de « maisons de fous » que certains décrivent encore aujourd’hui les centres destinés aux personnes qui présentent un problème de santé mentale. Ainsi, nous avons voulu aborder ce préjugé de front et démontrer, par le témoignage de leur vie, que ces personnes… sont loin d’être folles !

MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

Nous vous invitons à consulter Foliewood.com Vous y trouverez du contenu complémentaire à la websérie

• Les personnages • La démarche et la biographie du cinéaste • Les ressources résidentielles de réadaptation • Des faits et statistiques sur la santé mentale • Le stigma et les maladies mentales • Des vidéos sur le « Rap de la Petite-Patrie » et des commentaires du cinéaste

Témoignages… Marie — Ça vient me chercher. J’en ai les larmes aux yeux. 26 octobre, 18:47 Frédéric — Super documentaire bravo à vous tous. 26 octobre, 17:52 Annie — Bravo pour vos documentaires, je suis éducatrice spécialisée en ressource intermédiaire avec six personnes autistes à la maison depuis 15 ans. Tous les personnages de votre émission me fascinent, ils sont adorables avec toutes leurs particularités et en même temps je peux comprendre comment l’anxiété peut prendre toute la place dans leur vie, ça n’est pas toujours évident pour eux comme pour ceux qui les entourent… Et en passant, je craque pour Marie-Pier ; je lui ferais une belle place chez moi ! Bravo encore et salutations à tous ! 13 octobre, 09:02 Suzie — Wow… tu m’épates Marie-Pier… que de chemin tu as fait… tu es un beau modèle pour tout le monde, mais plus précisement pour les jeunes avec qui tu travailles… xxx 20 octobre, 20:19 Lucila — C’est vrai que c’est différent pour les gens, ce n’est pas un documentaire typique, mais c’est justement ça qui le rend plus intéressant. 16 octobre, 13:33 Nana — Ah ben là ! Encore un super beau show ! J’aime bien comment les éducateurs travaillent en équipe ET avec respect avec Edith et Marie-Pier ;-) On a vu son (Marie) implication dans son traitement. Je l’aime tant ! Le show a commencé avec une lourdeur… pauvre Edith et ses défis, mais ça termine avec espoir et la belle Marie-Pier :) Félicitations ! 5 octobre, 17:49 Johanne — Je viens tout juste de terminer le visionnement du 2e épisode c’est génial ! Merci de démystifier la santé mentale. J’ai regardé les films sur le site de Foliewood. Vous avez du talent les amis, félicitations, et vivement la suite. Bravo les filles ! 30 septembre, 19:34 Amélie — Wow ! je viens tout juste de regarder le film de MariePier ! Elle est tellement talentueuse et attachante ! Je l’adore ! 6 octobre, 08:10 Valérie — Vraiment bonne comme émission ! Il était temps que ça arrive ! Cela aidera à démystifier la maladie mentale et de rendre le sujet moins tabou ! BRAVO ! 28 septembre, 18:03 Amélie — J’adore et j’admire le travail que tu as fait. Ces personnes méritent qu’on s’attarde à leur histoire et qu’on prenne le temps de comprendre leur réalité. Je te lève mon chapeau bien haut ! Des personnes comme toi font toute la différence dans la société. 21 septembre, 19:25

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C’est aussi par l’humour que notre société s’affranchit de bien des préjugés, qu’il soit question de l’orientation sexuelle, de l’origine ethnique ou d’un handicap… Quand on s’empêche de rire d’une situation, on confirme alors qu’il s’agit bien d’un tabou.

Lutte aux préjugés en santé mentale

Maisons de fous et Foliewood : deux séries, une cause

Jacques A. Bouchard Agent d’information édimestre

Enfin, les résidents des ressources visées par cette série d’émissions aimaient bien l’aspect audacieux de ce titre que nous avons alors aussi adopté.

I

l y aura bientôt deux ans, nous faisions paraître une petite annonce dans le journal Voir : « jeune cinéaste recherché ». Nous avions un projet : celui de produire des capsules vidéo pour démystifier l’hôpital psychiatrique et plus largement la santé mentale.

Le cinéaste alors embauché, Alexandre Hamel, a produit une websérie, Clé 56, du nom du passepartout de l’Hôpital. Ce projet de capsules documentaires nous a démontré qu’il est payant d’oser et qu’il n’y a pas meilleure façon de démystifier la santé mentale qu’en montrant, tout simplement, la réalité. En effet, ce projet s’est mérité de nombreux prix et distinctions de même qu’il nous a permis de recueillir plus de 100 000 visionnements.

« Ces gens-là ne sont pas fous. Ils sont juste un petit peu moins chanceux, puis peutêtre un peu plus fragiles. » — Alexandre Hamel, épisode 8

Nous voulions faire une suite à Clé 56, présenter la réalité de notre établissement par l’entremise de reportages sur nos ressources résidentielles. 1 500 personnes demeurent aujourd’hui dans la communauté dans de telles ressources. Par le biais du quotidien des résidents de La Petite Patrie et de la Résidence Viau, c’est cette réalité qu’Alexandre aborde dans la série documentaire Maisons de fous, télédiffusée à l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Pour sa part, Foliewood, websérie complémentaire, nous permet de découvrir la vie des personnages de la série télé dans une autre optique, celle des films qu’ils ont eux-même réalisés. Ces reportages constituent un hommage éloquent au courage et à la détermination des utilisateurs de services. Ils témoignent de la générosité et du courage qu’ils ont démontrés en acceptant de témoigner pour contribuer à la lutte aux préjugés.

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Maisons de fous et Foliewood dépeignent aussi le travail admirable que réalisent les intervenants au quotidien. En plus de leur travail, et en acceptant de vivre plusieurs mois en présence d’une caméra, ils auront permis de livrer ce beau témoignage sur leur rôle et le combat que mènent les résidents dans le cadre de leur rétablissement. La réussite de cette démarche repose enfin sur Alexandre qui, en plus du talent manifeste qu’il présente, démontre une grande générosité et de grandes capacités d’entrer en relation avec les gens.

Nouvelles technologies de Web social obligent, l’équipe des communications a saisi l’occasion de se démarquer. En effet, une page Facebook ainsi qu’un motclic #Maisonsdefous via Twitter ont été mis sur pied afin d’inviter les gens à participer à la conversation.

Lors de la diffusion, une séance de twivage (contraction de « clavardage », « Twitter » et « tv ») avait lieu avec la participation d’Alexandre, de l’équipe de TV5, de celle de l’Hôpital ainsi que des auditeurs.

Pourquoi ce titre ? Évidemment, ce titre ne laisse personne indifférent Mais c’est bien là le plus grand défi quand on aborde la lutte aux préjugés : vaincre l’indifférence ! C’est aussi par ce qualificatif de « maisons de fous » que certains décrivent encore aujourd’hui les centres destinés aux personnes qui présentent un problème de santé mentale. Ainsi, nous avons voulu aborder ce préjugé de front et démontrer, par le témoignage de leur vie, que ces personnes… sont loin d’être folles !

MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

Nous vous invitons à consulter Foliewood.com Vous y trouverez du contenu complémentaire à la websérie

• Les personnages • La démarche et la biographie du cinéaste • Les ressources résidentielles de réadaptation • Des faits et statistiques sur la santé mentale • Le stigma et les maladies mentales • Des vidéos sur le « Rap de la Petite-Patrie » et des commentaires du cinéaste

Témoignages… Marie — Ça vient me chercher. J’en ai les larmes aux yeux. 26 octobre, 18:47 Frédéric — Super documentaire bravo à vous tous. 26 octobre, 17:52 Annie — Bravo pour vos documentaires, je suis éducatrice spécialisée en ressource intermédiaire avec six personnes autistes à la maison depuis 15 ans. Tous les personnages de votre émission me fascinent, ils sont adorables avec toutes leurs particularités et en même temps je peux comprendre comment l’anxiété peut prendre toute la place dans leur vie, ça n’est pas toujours évident pour eux comme pour ceux qui les entourent… Et en passant, je craque pour Marie-Pier ; je lui ferais une belle place chez moi ! Bravo encore et salutations à tous ! 13 octobre, 09:02 Suzie — Wow… tu m’épates Marie-Pier… que de chemin tu as fait… tu es un beau modèle pour tout le monde, mais plus précisement pour les jeunes avec qui tu travailles… xxx 20 octobre, 20:19 Lucila — C’est vrai que c’est différent pour les gens, ce n’est pas un documentaire typique, mais c’est justement ça qui le rend plus intéressant. 16 octobre, 13:33 Nana — Ah ben là ! Encore un super beau show ! J’aime bien comment les éducateurs travaillent en équipe ET avec respect avec Edith et Marie-Pier ;-) On a vu son (Marie) implication dans son traitement. Je l’aime tant ! Le show a commencé avec une lourdeur… pauvre Edith et ses défis, mais ça termine avec espoir et la belle Marie-Pier :) Félicitations ! 5 octobre, 17:49 Johanne — Je viens tout juste de terminer le visionnement du 2e épisode c’est génial ! Merci de démystifier la santé mentale. J’ai regardé les films sur le site de Foliewood. Vous avez du talent les amis, félicitations, et vivement la suite. Bravo les filles ! 30 septembre, 19:34 Amélie — Wow ! je viens tout juste de regarder le film de MariePier ! Elle est tellement talentueuse et attachante ! Je l’adore ! 6 octobre, 08:10 Valérie — Vraiment bonne comme émission ! Il était temps que ça arrive ! Cela aidera à démystifier la maladie mentale et de rendre le sujet moins tabou ! BRAVO ! 28 septembre, 18:03 Amélie — J’adore et j’admire le travail que tu as fait. Ces personnes méritent qu’on s’attarde à leur histoire et qu’on prenne le temps de comprendre leur réalité. Je te lève mon chapeau bien haut ! Des personnes comme toi font toute la différence dans la société. 21 septembre, 19:25

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Catherine Dion Agente d’information – relations médias

Les effets de l’âge sur la santé mentale

Nos ressources se démarquent

Vieillir en santé… mentale : un colloque couronné de succès !

La Résidence Paul-Pau à l’honneur lors des Prix d’excellence

S

elon les prévisions démographiques, le nombre de personnes âgées dépassera le nombre d’enfants au Canada vers 2017. Cette nouvelle réalité aura certainement des impacts majeurs sur l’économie, l’emploi et l’organisation des services sociaux et de santé. Voilà une situation préoccupante qui interpelle notamment les cliniciens, les professionnels de la santé et les familles. Comment se préparer à cette éventualité ?

Bien que moult travaux de recherche se soient penchés sur les processus dégénératifs de l’âge avancé, les interrelations entre vieillissement et santé mentale demeurent moins connues. Le vieillissement peut-il contribuer au développement de maladies mentales ? Comment adapter les soins pour une personne âgée atteinte de troubles de santé mentale ? Le 30 septembre dernier, plus de 200 cliniciens, chercheurs, étudiants et membres d’organismes communautaires étaient réunis au Centre d’enseignement Dr Frédéric-Grunberg de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine pour discuter et échanger sur les processus dégénératifs de l’âge avancé et sur les interrelations entre le vieillissement et la santé mentale dans le cadre du colloque « Vieillir en santé… mentale ». Conférences plénières, ateliers et séances d’affiches scientifiques ont permis aux participants d’approfondir leurs connaissances quant aux processus de vieillissement normal et pathologique. Durant cette journée, ils ont entre autres eu l’occasion de mieux comprendre les facteurs biopsychosociaux qui menacent la santé mentale au cours du vieillissement et de cerner les facteurs reliés à un vieillissement en santé.

élicitations à la ressource résidentielle lauréate d’une mention d’honneur reçue dans la catégorie Intégration des services lors de la remise annuelle des Prix d’excellence du réseau de la santé et des services sociaux.

Jacques A. Bouchard Agent d’information édimestre

Ce projet facilite le passage des services de psychiatrie jeunesse à ceux offerts aux adultes. De gauche à droite, rangée du haut : Luc Lemaire, chef clinicoadministratif, Programme de gérontopsychiatrie, Gilbert Desmarais, chef des disciplines de psychologie, psychoéducation et orientationréadaptation professionnelle, Christine Ouellet, neuropsychologue, Programme de gérontopsychiatrie, André Lemieux, directeur général. Rangée du bas : Dre Rosita Punti, chef médicale du Programme de gérontopsychiatrie, Rose-Marie Charest, Mme Ruth et Marie Dumulong, agente administrative.

F

Résultant d’un partenariat entre l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire, la Résidence Paul-Pau s’est méritée cette mention le 11 octobre. Le passage des services de psychiatrie pour enfants et adolescents à ceux pour adultes est souvent difficile. De même, il est fréquemment caractérisé par une rupture de services par les usagers, qui ont particulièrement besoin, à cette étape de leur vie, de continuité et de stabilité. La Résidence Paul-Pau, ressource comptant neuf places, propose aux jeunes de 16 à 20 ans un lieu favorable à une transition harmonieuse entre le réseau des services à la jeunesse et celui aux adultes. Paul-Pau constitue un milieu de vie individualisé qui permet aux jeunes de s’approprier, à leur rythme, davantage de liberté et d’autonomie. Ceux et celles ayant un diagnostic psychiatrique et un suivi en pédopsychiatrie et ceux qui sont déjà suivis en

psychiatrie adulte peuvent y être accueillis afin d’y vivre le passage vers l’âge adulte dans des conditions optimales qui tiennent compte de leur parcours personnel. Le programme comprend des activités visant à préparer les jeunes à la vie adulte, avec toutes les responsabilités que cela implique ; de la préparation des repas à la gestion d’un budget. L’intégration sociale est favorisée notamment par l’insertion dans un projet de vie, soit l’inscription à un programme d’études ou la recherche d’un emploi. Cette réalisation constitue une expérience unique d’intégration des services parce qu’elle réunit des organisations d’un même secteur d’activité, mais éloignées par des cadres légaux différents. La Résidence Paul-Pau jette un pont entre ces univers en recentrant l’intervention sur les besoins de cette clientèle aux besoins particuliers.

Pour plus de détails et pour consulter les présentations des conférenciers, visitez le www.hlhl.qc.ca/calendrier-des-activites.html

À la veille de l’événement, Rose-Marie Charest, présidente de l’Ordre des psychologues, a présenté une conférence publique où elle a notamment abordé les éléments essentiels à l’environnement des personnes âgées et les facteurs liés à une vieillesse heureuse et en santé. La présentation de madame Charest a été précédée par un témoignage émouvant et authentique de madame Ruth, une dame qui a eu un parcours de vie étonnant et qui a reçu des soins à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine suite à une grave dépression.

LES PRIX D’EXCELLENCE DU RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX Dans le cadre de ce colloque, un concours d’affiches scientifiques a été organisé afin de présenter les plus récentes recherches des étudiants en gérontopsychiatrie. Les lauréats du concours des meilleures affiches : Shireen Sindi (1er prix, photo de gauche) et Chloé Cartier (2e prix, photo de droite) accompagnées de Dre Rosita Punti, chef médicale du Programme de gérontopsychiatrie et de Josée Gagnier, neuropsychologue, Programme de gérontopsychiatrie.

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MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

Édition 2010-2011

MENTION D’HONNEUR RÉSIDENCE PAUL-PAU Passage vers la psychiatrie Adulte

De gauche à droite : Dominique Vien, députée de Bellechasse, ministre déléguée aux Services sociaux, David Levine, président-directeur général, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Lise Boies, chef de service, Direction du soutien à l’intégration sociale, Alain Boisvert, adjoint à la direction DSSSJC, Centre jeunesse de Montréal - IU, Jean-Marc Potvin, directeur général, Centre jeunesse de Montréal - IU, André Lemieux, directeur général, Hôpital Louis-H. Lafontaine, Nicole Melançon, directrice des programmes psychiatriques, Hôpital Rivière-des-Prairies, Mathieu Hamel, responsable d’unité de vie, Résidence Paul-Pau, Dr Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux.

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Catherine Dion Agente d’information – relations médias

Les effets de l’âge sur la santé mentale

Nos ressources se démarquent

Vieillir en santé… mentale : un colloque couronné de succès !

La Résidence Paul-Pau à l’honneur lors des Prix d’excellence

S

elon les prévisions démographiques, le nombre de personnes âgées dépassera le nombre d’enfants au Canada vers 2017. Cette nouvelle réalité aura certainement des impacts majeurs sur l’économie, l’emploi et l’organisation des services sociaux et de santé. Voilà une situation préoccupante qui interpelle notamment les cliniciens, les professionnels de la santé et les familles. Comment se préparer à cette éventualité ?

Bien que moult travaux de recherche se soient penchés sur les processus dégénératifs de l’âge avancé, les interrelations entre vieillissement et santé mentale demeurent moins connues. Le vieillissement peut-il contribuer au développement de maladies mentales ? Comment adapter les soins pour une personne âgée atteinte de troubles de santé mentale ? Le 30 septembre dernier, plus de 200 cliniciens, chercheurs, étudiants et membres d’organismes communautaires étaient réunis au Centre d’enseignement Dr Frédéric-Grunberg de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine pour discuter et échanger sur les processus dégénératifs de l’âge avancé et sur les interrelations entre le vieillissement et la santé mentale dans le cadre du colloque « Vieillir en santé… mentale ». Conférences plénières, ateliers et séances d’affiches scientifiques ont permis aux participants d’approfondir leurs connaissances quant aux processus de vieillissement normal et pathologique. Durant cette journée, ils ont entre autres eu l’occasion de mieux comprendre les facteurs biopsychosociaux qui menacent la santé mentale au cours du vieillissement et de cerner les facteurs reliés à un vieillissement en santé.

élicitations à la ressource résidentielle lauréate d’une mention d’honneur reçue dans la catégorie Intégration des services lors de la remise annuelle des Prix d’excellence du réseau de la santé et des services sociaux.

Jacques A. Bouchard Agent d’information édimestre

Ce projet facilite le passage des services de psychiatrie jeunesse à ceux offerts aux adultes. De gauche à droite, rangée du haut : Luc Lemaire, chef clinicoadministratif, Programme de gérontopsychiatrie, Gilbert Desmarais, chef des disciplines de psychologie, psychoéducation et orientationréadaptation professionnelle, Christine Ouellet, neuropsychologue, Programme de gérontopsychiatrie, André Lemieux, directeur général. Rangée du bas : Dre Rosita Punti, chef médicale du Programme de gérontopsychiatrie, Rose-Marie Charest, Mme Ruth et Marie Dumulong, agente administrative.

F

Résultant d’un partenariat entre l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire, la Résidence Paul-Pau s’est méritée cette mention le 11 octobre. Le passage des services de psychiatrie pour enfants et adolescents à ceux pour adultes est souvent difficile. De même, il est fréquemment caractérisé par une rupture de services par les usagers, qui ont particulièrement besoin, à cette étape de leur vie, de continuité et de stabilité. La Résidence Paul-Pau, ressource comptant neuf places, propose aux jeunes de 16 à 20 ans un lieu favorable à une transition harmonieuse entre le réseau des services à la jeunesse et celui aux adultes. Paul-Pau constitue un milieu de vie individualisé qui permet aux jeunes de s’approprier, à leur rythme, davantage de liberté et d’autonomie. Ceux et celles ayant un diagnostic psychiatrique et un suivi en pédopsychiatrie et ceux qui sont déjà suivis en

psychiatrie adulte peuvent y être accueillis afin d’y vivre le passage vers l’âge adulte dans des conditions optimales qui tiennent compte de leur parcours personnel. Le programme comprend des activités visant à préparer les jeunes à la vie adulte, avec toutes les responsabilités que cela implique ; de la préparation des repas à la gestion d’un budget. L’intégration sociale est favorisée notamment par l’insertion dans un projet de vie, soit l’inscription à un programme d’études ou la recherche d’un emploi. Cette réalisation constitue une expérience unique d’intégration des services parce qu’elle réunit des organisations d’un même secteur d’activité, mais éloignées par des cadres légaux différents. La Résidence Paul-Pau jette un pont entre ces univers en recentrant l’intervention sur les besoins de cette clientèle aux besoins particuliers.

Pour plus de détails et pour consulter les présentations des conférenciers, visitez le www.hlhl.qc.ca/calendrier-des-activites.html

À la veille de l’événement, Rose-Marie Charest, présidente de l’Ordre des psychologues, a présenté une conférence publique où elle a notamment abordé les éléments essentiels à l’environnement des personnes âgées et les facteurs liés à une vieillesse heureuse et en santé. La présentation de madame Charest a été précédée par un témoignage émouvant et authentique de madame Ruth, une dame qui a eu un parcours de vie étonnant et qui a reçu des soins à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine suite à une grave dépression.

LES PRIX D’EXCELLENCE DU RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX Dans le cadre de ce colloque, un concours d’affiches scientifiques a été organisé afin de présenter les plus récentes recherches des étudiants en gérontopsychiatrie. Les lauréats du concours des meilleures affiches : Shireen Sindi (1er prix, photo de gauche) et Chloé Cartier (2e prix, photo de droite) accompagnées de Dre Rosita Punti, chef médicale du Programme de gérontopsychiatrie et de Josée Gagnier, neuropsychologue, Programme de gérontopsychiatrie.

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Édition 2010-2011

MENTION D’HONNEUR RÉSIDENCE PAUL-PAU Passage vers la psychiatrie Adulte

De gauche à droite : Dominique Vien, députée de Bellechasse, ministre déléguée aux Services sociaux, David Levine, président-directeur général, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Lise Boies, chef de service, Direction du soutien à l’intégration sociale, Alain Boisvert, adjoint à la direction DSSSJC, Centre jeunesse de Montréal - IU, Jean-Marc Potvin, directeur général, Centre jeunesse de Montréal - IU, André Lemieux, directeur général, Hôpital Louis-H. Lafontaine, Nicole Melançon, directrice des programmes psychiatriques, Hôpital Rivière-des-Prairies, Mathieu Hamel, responsable d’unité de vie, Résidence Paul-Pau, Dr Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux.

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Le développement durable toujours vivant

A

fin de souligner la baisse de consommation de papier de 2,4 % à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine entre 2009-2010 et 2010-2011, trois arbres ont été plantés sur le terrain de l’établissement. Des membres du comité développement durable et le directeur général, André Lemieux, étaient présents pour la pelletée de terre officielle, le 17 octobre dernier.

Le petit dernier du Centre d’étude sur le trauma

AG TRAUM 1 ro Numé 1 ne 201 Autom

A

Centre

trauma e sur le eguin d’étud Centre che Fernand-Sntaine . Lafo recher

is-H de ga pital Lou Hochela de l’Hô 3M5 7401, rue ada H1N bec, Can , poste 3574 l, Qué 4015 Montréa Tél. : 514 251- : 514 251-4014 Fax

u cours de leur vie, des personnes peuvent être confrontées à un événement très stressant ou à un drame, par exemple être victimes d’un accident de la route ou d’une agression. Nous croyons souvent à tort que « ça va passer » et que le temps va arranger les choses. Néanmoins, des événements peuvent s’avérer tellement stressants qu’ils peuvent laisser des cicatrices psychologiques importantes. L’état de stress post-traumatique (ÉSPT) est alors le diagnostic clinique le plus fréquemment associé à cette problématique.

cu un

vez vé

?

drame

un tées à un d’ confron t être victimes t que peuven emple être t à tor nnes , par ex yons souven moins, des s perso de me , dra us cro oses. Néan des leur vie nt ou à un laisser sion. No ch urs de ssa uvent e agres arranger les que Au co ent très stre qu’ils pe st-traumati ou d’un va ssants cette événem t de la route e le temps ss po ent stre qu de stre nt associé à acciden passer » et s’avérer tellem s. L’état nte t quemme « ça va ents peuven importa le plus fré es iqu du clinique événem s psycholog trauma gnostic sur le cicatrice t alors le dia taine, d’étude uis-H. Lafon es . stress (ÉSPT) Centre l Lo sur le matique ipe du de l’Hôpita problé és aux sances r l’équ lisé pa -Seguin les connais caces destin nd réa rna e, effi les e Fe gazin accessib traitements Ce ma de recherch les rendre nnaître nt à Centre tamme e et faire co . vise no tes umatiqu sont attein en post-tra es qui personn

Vous a

Bonne

L’équipe du Centre d’étude sur le trauma (CET) du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital LouisH. Lafontaine est fier de proposer une nouvelle publication, le Traumag, qui vise notamment à rendre accessibles les connaissances sur le stress post-traumatique et à faire connaître les traitements efficaces destinés aux personnes qui en sont atteintes.

Engagée à planter un arbre par pourcentage de réduction atteint – jusqu’à concurrence de 10 arbres, l’objectif étant de réduire la consommation de papier de 10 % , la direction a ainsi souligné le bilan positif de l’organisation. Les actions menées par le comité développement durable dans les prochains mois seront certes orientées vers la bonne poursuite de la baisse de consommation de papier, mais aussi vers deux nouveaux volets : la réduction à la source (fournitures de bureau et styromousse) et le transport durable. Les efforts en matière de développement durable sont donc toujours bien vivants à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine !

De gauche à droite : Claude Dion, chef de service, Gestion des bâtiments et de l’équipement, Manon Leduc, membre du comité, Sophie Maher, membre du comité, André Lemieux, directeur général, Richard Pichette, membre du comité, Céline Morin, membre du comité, Marie-Line Bénard Cyr, membre du comité.

Pour en savoir davantage sur ce nouveau magazine, nous vous invitons à le consulter via le site Internet du CET : hlhl.qc.ca/centre-detude-sur-le-trauma.html

lecture!

Restez-y connectés : le CET nous concocte quelques surprises pour 2012 ! À suivre…

Avantdecraquer.com une trousse de survie pour les proches Les enfants de mères déprimées ont un cerveau différent

L

e cerveau des enfants est sensible à la qualité des soins qu’ils reçoivent. C’est ce que révèle une étude menée par la Dre Sonia Lupien et ses collègues de l’Université de Montréal et publiée en août dernier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les scientifiques ont étudié des enfants de dix ans dont la mère a présenté des symptômes de dépression au cours de sa vie. Ils ont découvert que la taille des amygdales de ces enfants, la région du cerveau liée aux réactions émotionnelles, était plus grande. Des résultats similaires, mais de façon plus importante, ont été observées dans le cerveau d’enfants qui ont vécu dans un orphelinat avant d’être adoptés. L’attention personnalisée portée aux besoins des enfants pourrait être un facteur clé. « D’autres études ont démontré que les mères qui se sentent déprimées sont moins sensibles aux besoins de leur enfant et sont plus retirées et désengagées », ont indiqué la Dre Sophie Parent et le Dr Jean Séguin de l’Université de Montréal, qui ont suivi les enfants pendant plusieurs années. Des scientifiques ont établi que les amygdales sont responsables de la réaction émotionnelle à l’information et aux événements et qu’elles influent sur le comportement que nous adoptons face aux risques potentiels. Le besoin de bien reconnaître les sources de sécurité et de danger face aux nouvelles expériences pourrait être plus grand chez les jeunes enfants qui savent peu de choses du monde qui les entoure. De fait, des études réalisées sur d’autres mammifères, comme les primates, démontrent que c’est immédiatement après la naissance que les amygdales se développent le plus rapidement. « Nous ne pouvons affirmer que l’augmentation du volume que nous avons observée est le résultat d’une exposition à long terme à des soins de qualité moindre, mais nos travaux démontrent que les volumes des amygdales des enfants qui grandissent avec une mère déprimée sont plus importants. » Pour en savoir plus www.hlhl.qc.ca/recherche

10 010

MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

De gauche à droite : Nathe François, associée à la direction et au transfert de connaissances, Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, Martin Pelletier, du laboratoire sur le sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, Chloé Cartier, du Centre d’études sur le stress humain de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, Pierrich Plusquellec, chercheur, Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et président du jury.

C

omposer quotidiennement avec les préjugés et le stress peut pousser un membre de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale à en venir à se dire « sa maladie mentale va me rendre fou ». C’est avec ce slogan percutant et le nouveau microsite Avantdecraquer.com que la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM) a lancé sa 18e campagne d’information et d’éducation aux maladies mentales.

LE STRESS AU TRAVAIL, ça vous dit quelque chose ?

Concours Buzz Science : bravo aux gagnants !

Le Centre d’études sur le stress humain réalise actuellement, auprès des employés de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, une étude sur le stress chez les travailleurs.

F

élicitations aux gagnants du concours de baladodiffusion Buzz Science organisé en juin dernier par le Centre de recherche. Martin Pelletier, du Laboratoire de recherche sur le sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, et Chloé Cartier, du Centre d’études sur le stress humain de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine se sont mérités un IPad pour la qualité de leur baladodiffusion.

À la fois informative et éducative, cette nouvelle ressource Web présente, d’une part, des renseignements permettant d’amorcer une prise de conscience sur l’urgence d’agir en lien avec sa propre détresse et, d’autre part, des pistes pour évaluer son niveau de stress ainsi qu’une section d’information sur les maladies mentales. De plus, il regorge de conseils pratiques pour soutenir son proche atteint de maladie mentale et d’autres pour apprivoiser la consultation médicale.

Tous les étudiants et stagiaires du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine ou des sites Hôpital Rivière-des-Prairies et Institut Philippe-Pinel de Montréal étaient appelés à faire connaître leurs recherches en créant une baladodiffusion. Ils ont été invités à participer à une formation de vulgarisation scientifique, offerte par le Service des communications, afin de les aider dans cette mission. Le jury a sélectionné les gagnants selon les critères de la qualité de la langue, de la rigueur scientifique, du souci de vulgarisation et de l’originalité du traitement.

Avantdecraquer.com 1 855 CRAQUER (272-7837)

Vous pouvez écouter toutes les baladodiffusion sur le site Web du Centre de recherche Fernand-Seguin dans la section « Étudiants > Concours Buzz Science ».

Le jury était composé de Catherine Briand, Marc Lavoie, Pierrich Plusquellec et Stéphane Guay, chercheurs, ainsi que de représentants du Service des communications.

Merci à tous pour leur participation!

MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

L

e but de cette recherche, subventionnée par les Instituts de recherche en santé du Canada, est de déterminer s’il existe une association entre le stress vécu chez les hommes et les femmes travaillant à temps plein. Des mesures permettant de mieux comprendre les effets du sexe et des rôles sociaux attribués aux hommes et aux femmes sur le stress psychologique, la détresse psychologique et la symptomatologie dépressive ressentis par les hommes et les femmes travaillant à temps plein seront aussi obtenues.

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Le développement durable toujours vivant

A

fin de souligner la baisse de consommation de papier de 2,4 % à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine entre 2009-2010 et 2010-2011, trois arbres ont été plantés sur le terrain de l’établissement. Des membres du comité développement durable et le directeur général, André Lemieux, étaient présents pour la pelletée de terre officielle, le 17 octobre dernier.

Le petit dernier du Centre d’étude sur le trauma

AG TRAUM 1 ro Numé 1 ne 201 Autom

A

Centre

trauma e sur le eguin d’étud Centre che Fernand-Sntaine . Lafo recher

is-H de ga pital Lou Hochela de l’Hô 3M5 7401, rue ada H1N bec, Can , poste 3574 l, Qué 4015 Montréa Tél. : 514 251- : 514 251-4014 Fax

u cours de leur vie, des personnes peuvent être confrontées à un événement très stressant ou à un drame, par exemple être victimes d’un accident de la route ou d’une agression. Nous croyons souvent à tort que « ça va passer » et que le temps va arranger les choses. Néanmoins, des événements peuvent s’avérer tellement stressants qu’ils peuvent laisser des cicatrices psychologiques importantes. L’état de stress post-traumatique (ÉSPT) est alors le diagnostic clinique le plus fréquemment associé à cette problématique.

cu un

vez vé

?

drame

un tées à un d’ confron t être victimes t que peuven emple être t à tor nnes , par ex yons souven moins, des s perso de me , dra us cro oses. Néan des leur vie nt ou à un laisser sion. No ch urs de ssa uvent e agres arranger les que Au co ent très stre qu’ils pe st-traumati ou d’un va ssants cette événem t de la route e le temps ss po ent stre qu de stre nt associé à acciden passer » et s’avérer tellem s. L’état nte t quemme « ça va ents peuven importa le plus fré es iqu du clinique événem s psycholog trauma gnostic sur le cicatrice t alors le dia taine, d’étude uis-H. Lafon es . stress (ÉSPT) Centre l Lo sur le matique ipe du de l’Hôpita problé és aux sances r l’équ lisé pa -Seguin les connais caces destin nd réa rna e, effi les e Fe gazin accessib traitements Ce ma de recherch les rendre nnaître nt à Centre tamme e et faire co . vise no tes umatiqu sont attein en post-tra es qui personn

Vous a

Bonne

L’équipe du Centre d’étude sur le trauma (CET) du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital LouisH. Lafontaine est fier de proposer une nouvelle publication, le Traumag, qui vise notamment à rendre accessibles les connaissances sur le stress post-traumatique et à faire connaître les traitements efficaces destinés aux personnes qui en sont atteintes.

Engagée à planter un arbre par pourcentage de réduction atteint – jusqu’à concurrence de 10 arbres, l’objectif étant de réduire la consommation de papier de 10 % , la direction a ainsi souligné le bilan positif de l’organisation. Les actions menées par le comité développement durable dans les prochains mois seront certes orientées vers la bonne poursuite de la baisse de consommation de papier, mais aussi vers deux nouveaux volets : la réduction à la source (fournitures de bureau et styromousse) et le transport durable. Les efforts en matière de développement durable sont donc toujours bien vivants à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine !

De gauche à droite : Claude Dion, chef de service, Gestion des bâtiments et de l’équipement, Manon Leduc, membre du comité, Sophie Maher, membre du comité, André Lemieux, directeur général, Richard Pichette, membre du comité, Céline Morin, membre du comité, Marie-Line Bénard Cyr, membre du comité.

Pour en savoir davantage sur ce nouveau magazine, nous vous invitons à le consulter via le site Internet du CET : hlhl.qc.ca/centre-detude-sur-le-trauma.html

lecture!

Restez-y connectés : le CET nous concocte quelques surprises pour 2012 ! À suivre…

Avantdecraquer.com une trousse de survie pour les proches Les enfants de mères déprimées ont un cerveau différent

L

e cerveau des enfants est sensible à la qualité des soins qu’ils reçoivent. C’est ce que révèle une étude menée par la Dre Sonia Lupien et ses collègues de l’Université de Montréal et publiée en août dernier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les scientifiques ont étudié des enfants de dix ans dont la mère a présenté des symptômes de dépression au cours de sa vie. Ils ont découvert que la taille des amygdales de ces enfants, la région du cerveau liée aux réactions émotionnelles, était plus grande. Des résultats similaires, mais de façon plus importante, ont été observées dans le cerveau d’enfants qui ont vécu dans un orphelinat avant d’être adoptés. L’attention personnalisée portée aux besoins des enfants pourrait être un facteur clé. « D’autres études ont démontré que les mères qui se sentent déprimées sont moins sensibles aux besoins de leur enfant et sont plus retirées et désengagées », ont indiqué la Dre Sophie Parent et le Dr Jean Séguin de l’Université de Montréal, qui ont suivi les enfants pendant plusieurs années. Des scientifiques ont établi que les amygdales sont responsables de la réaction émotionnelle à l’information et aux événements et qu’elles influent sur le comportement que nous adoptons face aux risques potentiels. Le besoin de bien reconnaître les sources de sécurité et de danger face aux nouvelles expériences pourrait être plus grand chez les jeunes enfants qui savent peu de choses du monde qui les entoure. De fait, des études réalisées sur d’autres mammifères, comme les primates, démontrent que c’est immédiatement après la naissance que les amygdales se développent le plus rapidement. « Nous ne pouvons affirmer que l’augmentation du volume que nous avons observée est le résultat d’une exposition à long terme à des soins de qualité moindre, mais nos travaux démontrent que les volumes des amygdales des enfants qui grandissent avec une mère déprimée sont plus importants. » Pour en savoir plus www.hlhl.qc.ca/recherche

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MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

De gauche à droite : Nathe François, associée à la direction et au transfert de connaissances, Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, Martin Pelletier, du laboratoire sur le sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, Chloé Cartier, du Centre d’études sur le stress humain de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, Pierrich Plusquellec, chercheur, Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et président du jury.

C

omposer quotidiennement avec les préjugés et le stress peut pousser un membre de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale à en venir à se dire « sa maladie mentale va me rendre fou ». C’est avec ce slogan percutant et le nouveau microsite Avantdecraquer.com que la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM) a lancé sa 18e campagne d’information et d’éducation aux maladies mentales.

LE STRESS AU TRAVAIL, ça vous dit quelque chose ?

Concours Buzz Science : bravo aux gagnants !

Le Centre d’études sur le stress humain réalise actuellement, auprès des employés de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, une étude sur le stress chez les travailleurs.

F

élicitations aux gagnants du concours de baladodiffusion Buzz Science organisé en juin dernier par le Centre de recherche. Martin Pelletier, du Laboratoire de recherche sur le sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, et Chloé Cartier, du Centre d’études sur le stress humain de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine se sont mérités un IPad pour la qualité de leur baladodiffusion.

À la fois informative et éducative, cette nouvelle ressource Web présente, d’une part, des renseignements permettant d’amorcer une prise de conscience sur l’urgence d’agir en lien avec sa propre détresse et, d’autre part, des pistes pour évaluer son niveau de stress ainsi qu’une section d’information sur les maladies mentales. De plus, il regorge de conseils pratiques pour soutenir son proche atteint de maladie mentale et d’autres pour apprivoiser la consultation médicale.

Tous les étudiants et stagiaires du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine ou des sites Hôpital Rivière-des-Prairies et Institut Philippe-Pinel de Montréal étaient appelés à faire connaître leurs recherches en créant une baladodiffusion. Ils ont été invités à participer à une formation de vulgarisation scientifique, offerte par le Service des communications, afin de les aider dans cette mission. Le jury a sélectionné les gagnants selon les critères de la qualité de la langue, de la rigueur scientifique, du souci de vulgarisation et de l’originalité du traitement.

Avantdecraquer.com 1 855 CRAQUER (272-7837)

Vous pouvez écouter toutes les baladodiffusion sur le site Web du Centre de recherche Fernand-Seguin dans la section « Étudiants > Concours Buzz Science ».

Le jury était composé de Catherine Briand, Marc Lavoie, Pierrich Plusquellec et Stéphane Guay, chercheurs, ainsi que de représentants du Service des communications.

Merci à tous pour leur participation!

MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04

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e but de cette recherche, subventionnée par les Instituts de recherche en santé du Canada, est de déterminer s’il existe une association entre le stress vécu chez les hommes et les femmes travaillant à temps plein. Des mesures permettant de mieux comprendre les effets du sexe et des rôles sociaux attribués aux hommes et aux femmes sur le stress psychologique, la détresse psychologique et la symptomatologie dépressive ressentis par les hommes et les femmes travaillant à temps plein seront aussi obtenues.

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8e Omnium de Golf de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine

Un tournoi qui « swing » au profit de la Fondation

Carole Morin Directrice générale de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine

L

orne Rubenstein, membre du Temple de la renommée du golf canadien, disait : « Une des conséquences inattendues du golf est que vous partez avec l’intention de faire des normales et vous vous faites des amis ». C’est bien cet esprit convivial et amical qui régnait, le 15 août dernier, sur le parcours de golf de Boucherville, alors que se tenait le 8e Omnium de Golf de la Fondation. Le tournoi, placé sous la présidence d’honneur de François Castonguay, président du conseil d’administration de la Fondation et président et chef de la direction du Groupe Uniprix, a permis d’amasser la somme de 100 000 $, en plus de permettre à 138 golfeurs émérites de se livrer à leur passion coupable tout en soutenant une cause qui leur tient à cœur. Soucieux de choyer les fiers compétiteurs, les organisateurs du tournoi avaient pris soin de ponctuer le parcours de nombreux kiosques offrant aux nobles chevaliers du fer 5, rafraîchissements, victuailles et gourmandises de toutes sortes, allant du chocolat au porto, du smoked-meat aux fromages fins et aux vins de choix. Plus encore, un « massage sur chaise » était même disponible pour aider les valeureux golfeurs à se détendre. Le niveau de compétition était relevé puisque chacun des golfeurs a eu l’opportunité de tenter de faire mieux que le pro Alain Bilodeau, technicien en loisirs à l’Hôpital. Lors du cocktail de fin de journée s’est tenu un encan silencieux, animé avec brio par Mme Marjolaine Plante, directrice des ressources humaines pour le Groupe Uniprix et membre du comité organisateur du tournoi. Plus tard en soirée, M. André Lemieux, directeur général de l’Hôpital, s’est adressé aux participants pour rendre hommage à ceux et celles qui ont rendu l’événement possible : « L’engagement de François envers la cause de la santé mentale est inébranlable. Merci, François, d’être convaincu et convaincant lorsque vient le temps de parler de la maladie mentale et de mobiliser les gens envers cette cause. » Pour sa part, M. François Castonguay,

La ministre du Travail Lise Thériault en compagnie de ses partenaires de jeu dont, notamment, Jacques Baril, de Desjardins.

président du conseil d’administration de la Fondation, a remercié chaleureusement chacun des participants : « Merci de faire une différence concrète dans la vie des gens qui présentent un problème de santé mentale ». M. Lemieux a également souligné le travail formidable de l’équipe dévouée du Groupe Uniprix, ainsi que l’implication admirable des « merveilleux bénévoles » dont la plupart sont des employés de l’Hôpital. Encore cette année, la Fondation a remis une Bourse de reconnaissance millésimée Mylan à un employé qui s’est démarqué par son travail et son engagement. La Bourse fut remise à M. Marcel Bélisle. Ce dernier travaille à l’Hôpital depuis mai 1976. Comme bien d’autres, c’est un lieu d’appartenance et une grande famille qu’il y a trouvés. Au cours de ces 35 années de loyaux services, Marcel a connu bien des époques ! Il a tout d’abord œuvré aux services auxiliaires puis, comme préposé aux bénéficiaires aux soins intensifs. Depuis bientôt 15 ans, Marcel est infographiste à l’Hôpital et est toujours disponible pour soutenir la Fondation. Par ailleurs, une Bourse Uniprix fut également remise à Mme Nathalie Lanctôt qui termine présentement son doctorat au programme de sciences cliniques à l’Université de Sherbrooke. Intéressée par le retour au travail de personnes ayant un état de stress post-traumatique suite à un événement survenu en milieu de travail, Mme Lanctôt va entreprendre un stage postdoctoral au Centre d’Étude sur le Trauma Uniprix, à partir du mois d’octobre 2011, aux côtés du Dr Stéphane Guay. Pour une 2e année, la Fondation est fière de remettre la subvention annuelle de plus d’un million de dollars à l’Hôpital pour soutenir la recherche et pour améliorer la qualité de vie de ses patients. Bravo et merci à vous tous d’embellir la vie de la clientèle de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Carole Morin, directrice générale de la Fondation, François Castonguay, président du conseil d’administration de la Fondation et président et chef de la direction du Groupe Uniprix, Gilles Lépine, président du conseil d’administration de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et André Lemieux, directeur général de l’Hôpital.

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MOTS D’ESPRIT NOVEMBRE 11 • VOL.02 NO.04


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