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La SCIlothèque

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À bientôt Isa !

À bientôt Isa !

L’équipe du SCI vous propose, dans chaque numéro, une sélection de bouquins qui nous ont marqués, étonnés, ravis ou interpellés. Ils sont accessibles à la « bibliothèque du SCI » et vous pouvez nous les emprunter à tout moment ! Voici les dernières recommandations de Sabina :

Utopies réalistes

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Rutger Bregman, Seuil, 2017

Soyons réalistes, demandons l'impossible ! Il y a quelques années le SCI a consacré un dossier de son trimestriel le "Scilophone" au thème des utopies. Nous croyons toujours qu'elles sont vitales pour notre imagination, pour avoir un horizon et pour créer les nouveaux récits - elles ouvrent des nouvelles réalités. Rutger Bregman, auteur des « Utopies réalistes » trouve que ce n’est pas de l'optimisme qu'il nous faut, c'est de l'espoir. Dans ce livre, il défend la semaine de 15 heures, le revenu universel et un monde sans frontières en nous livrant le bilan de tests et études conduites dans différents pays ainsi que des histoires inconnues ou oubliées. Saviez-vous qu’avant la Première Guerre mondiale les passeports étaient rares et les frontières étaient principalement des tracés sur le papier ? « Ce n’est pas une tentative de prédire l’avenir. C’est une tentative de le débloquer. D’ouvrir en grand les fenêtres de notre esprit. Bien sûr, les utopies en disent toujours plus sur l’époque qui les imagine que sur ce qu’elles tiennent réellement en réserve. »

Boire des cocktails

Molotov avec Gandhi

Mark Boyle, Nautilus, 2022

Être pacifiste ne veut pas dire être passif. Mais comment trouver une juste posture face à l’écocide, le communicide et des violences que nous vivons individuellement ? Comment lutter sans rajouter de la violence à la violence ? Mark Boyle analyse comment la « Machine », ce système politique et économique qui nous conduit au bord de la catastrophe, peut être combattu. Selon lui, il faut remplacer « réduire, réutiliser et recycler » par « Résister, se Rebeller, Réensauvager ». Sommesnous prêt·es à dire « assez ! » à la Machine qui broie la vie, la nature et dont nous sommes une partie inhérente ? J’en retiens : ce constat d’un sentiment de perte profonde qui nous envahit quand nous revenons dans notre ville d’enfance et que nous voyons un terrain autrefois boisé transformé en parking de supermarché ; cette question : est-ce que la transformation de nos forêts ancestrales en meubles en kit est un acte violent ? ; cette définition de l’inaction : « une arme de destruction massive » !

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