TRAJECTOIRES N°36

Page 1

trajectoires Entreprendre

N°36

juin juillet aout 2014

et réussir en Seine-et-Marne

Rejoignez le Conseil Participatif du Projet de territoire Destination Japon ! Mini-Entreprises : “STATIONNE MALIN” en route pour la finale !

DOSSIER

La Seine-et-Marne a la fibre numérique ! Jérôme Besnard, Président du Directoire de FICAP à Bray-sur-Seine


instantané Seine-et-Marne par Yann PIRIOU

De nombreuses œuvres présentées en permanence à la galerie Continua de Boissy-le-Châtel. Dont celle-ci, signée Kader Attia : Holy Land, 2007 (détail). Courtesy GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Les Moulins. www.galeriecontinua.com

sommaire ACTUALITÉS

DOSSIER

trajectoires

juin-juillet-aoÛt 2014 — n°36 ENJEUX

STORY TELLING

PAGE 04

PAGE 07

PAGE 11

PAGE 14

• Siège FCBA : la preuve par l’exemple • La SMIE s’implante à Collégien • Rejoignez le conseil participatif du projet de territoire • L’aérodrome de Melun-Villaroche piste l’aviation d’affaires • Airports Council International d’Atlanta : décollage imminent • Destination Japon ! • Mini-entreprises : “Stationne Malin” en route pour la finale ! • Le Pass French Tech de BPIFRANCE

LA SEINE-ET-MARNE A LA FIBRE NUMÉRIQUE !

• Matière grise “Paris-Est d.school” à Marne-la-Vallée : les pédagogies du futur • Quartier d'affaires Villa Parc Engineering passe à la 3D • à la carte Haut débit en Seine-et-Marne : déjà 99 THD ZONES !

• Layher SAS, à Ferrières-en-Brie : Toujours plus haut ! • Pagot, à Sourdun : Construire et rénover le territoire

• Un nouveau chantier démarre • SEM@FOR77, le réseau pionnier • La e-transformation 77 est en marche

02 — trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014

En couverture Jérôme Besnard, Président du Directoire de FICAP à Bray-sur-Seine

vos contacts : Patricia Montin p.montin@smd77.com

Isabelle Cabrol i.cabrol@smd77.com

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne


point de vue TABLEAU DE BORD

BILAN DE L’ACTIVITÉ “IMPLANTATION” DE SEINE-ET-MARNE DÉVELOPPEMENT au 30 avril 2014

l’aménagement numérique en tant que facteur d’attractivité économique

25 256 280

IMPLANTATIONS

EMPLOIS MAINTENUS OU CRÉÉS

dossiers en cours

Source : Seine-et-Marne Développement

Par Vincent Éblé, SÉNATEUR, Président du Conseil général de Seine-et-Marne et Gérard Eude, Président de Seine-et-Marne Développement

C

Dynamisme économique : 2,9

e 36 numéro de “Trajectoires” revient sur l’aménagement numérique du département en tant que facteur d’attractivité économique pour notre territoire. ème

Ce vaste projet illustre à la perfection la nécessité de politiques publiques de long terme pour réduire les inégalités territoriales – la fracture numérique, en l’occurrence. Il reflète une politique initiée par le Conseil général dès 2004, mettant aujourd’hui en lumière les différents jeux d’acteurs publics et privés qui ont chacun leurs rôles et leurs objectifs particuliers. Bien sûr, le chemin de la FTTH (fibre to the home) est encore long. Mais sans l’impulsion du Département, quelle serait la situation aujourd’hui en Seineet-Marne ? La Région aurait-elle pris l’initiative ? Les intercommunalités du département se seraient-elles syndiquées pour un projet commun ? Avec, en corollaire, combien de retard cumulé sur la compétitivité de nos entreprises ? Dans la situation francilienne telle qu’elle se présente, le Département reste, tant par sa taille que son poids économique (1.3 millions d’habitants, 30 milliards d’euros de PIB annuel), l’échelle la plus pertinente pour mener des politiques structurantes efficaces parce que plus réactives et plus proches de la réalité du terrain. Plus encore que les autres départements de “grande couronne”, la Seine-et-Marne occupe en effet une situation particulière dans cette Île-deFrance qui se “métropolise”.

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

Premier territoire servant de l’agglomération francilienne, elle se caractérise par une belle vitalité démographique, dont nous nous réjouissons, mais aussi par le plus faible taux d’emploi de France. Ce paradoxe seine-et-marnais symbolise tous nos enjeux futurs.

au 1er trimestre 2014 Pour 1 établissement qui disparaît, près de 3 établissements se créent

Durant le premier trimestre 2014, le nombre d’implantations a augmenté de plus de 13 % par rapport au quatrième trimestre 2013. Source INSEE - Traitement Seine-et-Marne Développementt

Usages de l’Internet dans les entreprises

Le Département reste, tant par sa taille que son poids économique, l’échelle la plus pertinente pour mener des politiques structurantes efficaces.

60 % 54 %

22 % 19 %

20 % 14 %

fabrication et réparation de produits informatiques et électroniques

tous secteurs

utilisation des medias sociaux

Quel que soit le résultat final des réformes de l’organisation territoriale de la République, la nécessité de porter attention à l’équilibre sociologique de notre Seine-et-Marne demeurera intacte. Combien de nouveaux habitants, combien d’actifs, combien d’emplois, quelles qualifications, quelles entreprises, quels projets communs... ? Toutes ces questions restent posées. Trouveront-elles les réponses adéquates, attentives et bienveillantes indispensables à notre équilibre ?

information et communication

commerce électronique

Les activités des services d’administration et de soutien en Seine-et-Marne c’est :

35 601 emplois salariés 10 % de l’emploi salarié seine-et-marnais 5 243 établissements Retrouvez l’intégralité des études publiées par l’Observatoire économique sur

g.eude@smd77.com

http://www.seine-et-marne-invest.com/invest/ressources/etudes-sectorielles/68

trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014 — 03


© FCBA copyright – mars 2014

actualités

Siège FCBA : la preuve par l’exemple Délais tenus pour le chantier de construction du nouveau siège de l’institut technologique FCBA à la Cité Descartes (Marne-la-Vallée). Quelque 140 salariés s’y installeront en octobre prochain. De quelle plus belle vitrine que ses propres locaux, le Centre technique industriel des filières forêt, bois, construction, ameublement (FCBA) pouvait-il rêver ? Ce sera bientôt chose faite avec le déménagement du siège de l’Institut technologique – et d’une partie de ses laboratoires et centres d’essai – à la Cité Descartes. 950 m3 de bois ont été prévus pour construire la structure du bâtiment, le bardage, les menuiseries, les parquets. Du bois seul mais aussi associé avec du métal, du verre ou du béton, histoire de bien prouver que ce matériau d’excellence se marie à merveille avec d’autres.

Au total, 32,6 M€ auront été investis dans l’achat du terrain et la construction de 10 600 m2 Shon : 4 000 m2 de bureaux et 6 600 m2 de laboratoires dédiés aux activités ameublement et aménagement intérieur de FCBA. Parce que la Cité Descartes est le cœur du cluster Habitat et Ville durable, s'y implanter était un choix tout naturel. L’institut technologique FCBA pourra y mettre en valeur le bois français et sa démarche de gestion durable qui prend en compte les économies d’énergie et la maîtrise des aspects environnementaux (labels HQE, BBC…). Des échanges sont également espérés avec l’école des Ponts Paris Tech, l’école d’architecture de la ville & des territoires ou l’Université Paris Est toutes proches. r.nouat@smd77.com

La SMIE s’implante à Collégien Une réorganisation de ses sites français a conduit la SMIE, une PME de pointe dans le secteur des systèmes anticollision et de gestion des grues, à quitter la Seine-Saint-Denis pour s’installer à Collégien. L’année prochaine, c’est donc à Collégien que la SMIE fêtera son 40ème anniversaire. La société vient en effet de quitter ses locaux de Noisy-le-Grand (93), devenus trop vastes après la délocalisation de sa logistique à Nice, pour s’implanter en Seine-et-Marne. “Nos salariés en sont très heureux, car cela les rapproche souvent de leur domicile”, se réjouit Jean-Louis Olivier, le dirigeant de cette PME affichant 7 M€ de chiffre d’affaires pour 19 salariés – dont 12 à Collégien. Si la SMIE n’est guère connue du grand public, sa contribution à la sécurité des chantiers est bien réelle, puisqu’elle compte à son actif cinq générations de systèmes électroniques anticollisions. “En un mot, résume, Jean-Louis Olivier, nos solutions logicielles évitent les accidents sur tout chantier où plusieurs grues travaillent simultanément.“Fruit d’au moins trois années de recherche & développement, son système le plus récent, ProSITE Safety, commercialisé depuis 18 mois, a reçu un très bon accueil chez les professionnels du BTP. “À la fonction d’anticollision, il ajoute d’autres technologies et services qui optimisent encore la gestion et la productivité de la grue.” Outre SMIE France et son réseau de distributeurs, les deux filiales anglaise et singapourienne de la société commercialisent ce nouveau produit. r.nouat@smd77.com

04 — trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014

Jean-Louis Olivier, dirigeant de SMIE, dans ses nouveaux locaux à Collégien

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne


Rejoignez le Conseil Participatif du Projet de territoire © SYMPAV

Vous avez envie de représenter le monde de l’entreprise dans l’instance participative réfléchissant au Projet départemental de territoire de la Seine-et-Marne ? Vous avez des idées à défendre et à partager ? Vous voulez rejoindre le réseau des acteurs qui font la Seine-et-Marne de demain ? à vous de jouer ! Au même titre que les citoyens, les associations ou les collectivités, les entreprises ont leur mot à dire et des priorités à exprimer quant à l’avenir et au développement de la Seine-et-Marne. Le renouvellement prochain du Conseil Participatif du Projet de territoire leur en donne l’occasion. Cette instance de concertation et de participation a été créée en 2010 par le Conseil général pour devenir une force de proposition auprès des élus. Elle nourrit les grandes orientations collectives du Département, dans le contexte de la création de la Métropole du Grand Paris. Seules obligations pour les candidats à cette responsabilité bénévole de trois ans : vouloir défendre et faire entendre leurs opinions, les partager et travailler concrètement au sein d’une assemblée innovante à la mise en œuvre du Projet départemental de territoire. Celui-ci se décline en cinq chantiers prioritaires : “Accessibilité et qualité des services pour tous”, “Développer et innover : de nouvelles clés pour la mobilité”, “Diversifier l’offre de tourisme et de loisirs”, ”Bâtir le territoire modèle de la construction durable” et “Inventer un nouvel équilibre ville nature”. Les personnes intéressées peuvent faire acte de candidature jusqu’au 31 juillet prochain auprès du Conseil général. Les nouveaux membres seront désignés par tirage au sort. En savoir + : www.seine-et-marne.fr/projet-departemental-de-territoire www.seine-et-marne.fr/un-projet-a-construire-ensemble aurelien.bernicchia@cg77.fr

© P.Loison/CG77

Des débats intenses lors des réunions du Conseil Participatif

L’aérodrome de MelunVillaroche piste l’aviation d’affaires Déjà centre de formation de l’école nationale d’aviation civile, aéroclub, et au cœur d’un pôle d’activités aéronautique et technologique de 700 ha à terme, l’aérodrome de Melun-Villaroche accueille désormais aussi l’aviation d’affaires. Il y a quelques jours une délégation seine-et-marnaise s’est rendue au salon international de l’aviation d’affaires (Ebace) à Genève pour vanter les atouts de Melun-Villaroche aux principaux opérateurs internationaux de l’aviation d’affaires. Objectif : les inciter à utiliser les deux pistes de l’aérodrome, dont une de 2 km, idéale pour faire atterrir Falcon 7 X, Cessna 560 XL ou autre Gulfstream V sur un site clôturé et sécurisé avec services (location de limousine, salle de réunion, etc.) assurés par la société Elyxan Aviation (www.elyxan-aviation.fr). L’aérodrome, qui a donc en projet le développement de 10 ha dédiés à l’aviation d’affaires (hangars aéronautiques combinant surfaces pour avions et ateliers, espaces de stationnement avec accès direct aux pistes…), met également en avant ses 45 ha de réserves foncières, son pôle d’activités aéronautique et technologique totalisant plus de 5 000 emplois autour de la SNECMA (Groupe Safran) et d’une vingtaine d’autres entreprises, ainsi qu’une situation géographique privilégiée, avec connexion aux réseaux RER et TGV, accès autoroutiers (A5, A6 et Francilienne), à 40 km de Paris et d’Eurodisney et 10 km de Vaux le Vicomte. En savoir + : www.villaroche.com l.benko@smd77.com

Airports Council International d’Atlanta : Décollage imminent Les PME seine-et-marnaises spécialisées dans les équipements et les services aéroportuaires peuvent participer à des conditions très avantageuses à la mission de prospection organisée en septembre prochain au salon international d’Atlanta. Seine-et-Marne Développement participe activement, aux côtés d’Hubstart Paris Region®, à la promotion de la mission de

prospection et aux rencontres d’acheteurs organisées par UBIFRANCE à l'occasion du salon international aéroportuaire Airports Council International - North America (ACI-NA), du 7 au 10 septembre 2014. Cette manifestation est la plus importante du genre en Amérique du Nord. Elle réunit plus de 1 700 participants et constitue donc une opportunité en or pour les entreprises spécialisées dans les équipements et les services aéroportuaires souhaitant

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

poser le pied en Amérique du Nord. La mission UBIFRANCE leur permettra tout à la fois, et à moindre coût (1 800 € HT), de rencontrer des partenaires et des clients potentiels grâce à un programme de rendez-vous ciblés et individuels, de s’informer sur les opportunités du marché et de valider un projet export tout en s’assurant d’une bonne visibilité sur le stand France partagé et sur le catalogue du salon. Grâce à Hubstart Paris Region®,

les entreprises seine-et-marnaises bénéficieront en outre de rendezvous avec l’aéroport d’Atlanta, avec l'agence de développement économique Invest Atlanta ou encore avec la Metro Atlanta Chamber of Commerce. Mieux encore : Seine-etMarne Développement peut prendre à sa charge 50 % du tarif TTC de la prestation UBIFRANCE. Date limite d’inscription : le 27 juin. d.rozenberg@smd77.com

trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014 — 05


actualités

Destination Japon !

à destination des entreprises du département, Seine-et-Marne Développement organise une mission économique à Tokyo, Osaka et Kobé. Du 27 au 30 octobre prochain auront lieu, à Takamatsu, les quatrièmes rencontres franco-japonaises de la coopération décentralisée. L’objectif de cet événement est

de valoriser les meilleures expériences de jumelage entre les collectivités françaises et japonaises autour des thématiques suivantes : industrie, culture et urbanisme. La Seine-et-Marne étant jumelée avec le département du Hyogo, elle est tout naturellement du voyage ! à cette occasion, Seine-et-Marne Développement organise une mission économique pour les entrepreneurs du territoire, en partenariat avec Ubifrance et les Conseillers du Commerce Extérieur. Au programme, une semaine de rendez-vous sur Tokyo, Osaka et Kobé autour de la mode, de l’agroalimentaire, de l’industrie et des services à l’industrie. Seine-et-Marne Développement organise un séminaire d’information le 17 juin après-midi, ouvert à toutes les entreprises intéressées. e.quillere@smd77.com

Mini-Entreprises : “STATIONNE MALIN” en route pour la finale !

Le 6 mai dernier, se tenait le 5ème salon de la Mini-Entreprise en Seine-et-Marne. Parmi les huit prix décernés à cette occasion, le Conseil général de Seine-et-Marne a remis le Grand Prix Départemental catégorie collège à la Minientreprise Chariot-Landon de Château-Landon, qui proposait une clé pour caddie. Seine-et-Marne Développement a, quant à elle, remis le Grand Prix Départemental dans la catégorie post 3ème à la Mini-entreprise “G Action’s One” de Chelles et à son application Excel comptable. A l’issue de cette première compétition, 12 mini-entreprises seine-et-marnaises ont pu soumettre leur projet au concours régional, le 14 mai. Trois candidats seine-et-marnais ont été distingués à cette

© B. Lechartier / SMD

Après s’être distinguée au concours départemental puis au concours régional, la mini-entreprise d’émerainville “STATIONNE MALIN” concourra au championnat national en juillet.

occasion : la mini-entreprise “USB Box”, de Meaux, pour son port usb pour fauteuil roulant, “CHARG’ON TAB”, de Mouroux, pour son support téléphone sur prise et enfin, “STATIONNE MALIN”, de l’UTEC émerainville, 1er prix de la catégorie Post-Bac pour son Application Androïd qui renseigne notamment sur le prix du stationnement dans une ville. C’est cette dernière qui représentera l’Île-de-France au championnat national en juillet. b.lechartier@smd77.com

Le pass French Tech de Bpifrance La French Tech, une initiative pour accélérer la dynamique numérique en France La French Tech est une initiative destinée à soutenir la croissance et le rayonnement international des startups numériques françaises. Elle rassemble la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) au ministère du redressement productif et les acteurs publics nationaux en charge du soutien aux startups - Bpifrance, Ubifrance, Coface, INPI – ainsi que l’Association Française des Investisseurs (AFIC). Ces partenaires viennent de lancer le Pass French Tech, un service destiné exclusivement aux entreprises à forte croissance qui leur offre un accès privilégié, fluide et simplifié, aux offres – notamment -

06 — trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014

de Bpifrance, Ubifrance, Coface ou Inpi. Points forts pour les entreprises bénéficiaires : simplicité, rapidité et priorisation (dossier de candidature unique, accès prioritaire aux services), accompagnement personnalisé renforcé (interlocuteurs référents chez chacun des partenaires), visibilité (mise en avant dans les communications de chaque partenaire), financement (mise en relation avec des investisseurs, accompagnement dans la levée de fonds). Le Pass French Tech doit être testé pendant un an, avant d'être étendu à tout le territoire et à d’autres secteurs d’activité que le numérique.

en bref… Une délégation du Hyogo à la découverte de la ville durable seine-et-marnaise. Une dizaine d’élus du département japonais du Hyogo feront en juillet un voyage en Europe pour découvrir les plus récentes avancées du vieux Continent en matière de développement et de ville durables. Ils seront notamment accueillis à la Cité Descartes, sur le site même du Cluster de la Ville Durable. L’occasion pour eux d’apprécier ce qui se met en place sur le territoire, le travail des chercheurs et le Pôle de Compétitivité Advancity, ville et mobilité durable. .

rencontres territoriales de l’économie francilienne Le 4 juin dernier, à la suite de l’assemblée générale de Seineet-Marne Développement, se sont déroulées les rencontres territoriales de l’économie francilienne. Cette manifestation, organisée par le Conseil régional d’Île-de-France et le Conseil général de Seine-et-Marne, a permis aux nombreux participants, élus, chefs d’entreprises et partenaires sociaux, d’échanger sur la situation économique du département et sur les préoccupations de ses entreprises, dans la perspective de la vaste réorganisation territoriale en cours d’élaboration.

Tous connectés ! Le 18 juin se tiendra le speed dating collectif “Tous connectés” organisé par l’Université Paris Est Marne-la-Vallée à la Cité Descartes. Mis en place pour favoriser l’entrepreneuriat étudiant, cet événement verra 7 porteurs de projets pré-selectionnés s’affronter, chacun disposant de 7 minutes pour convaincre. Deux lauréats seront désignés : ils recevront le “Prix projet prometteur” et le “ Prix coup de cœur du public”. Que le meilleur gagne !

s.dutartre@smd77.com

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne


DOSSIER

La Seine-et-Marne a la fibre numérique !

CELESTE, à Champs-sur-Marne, est fournisseur d'accès Internet Haut-Débit et Haute-Disponibilité pour les entreprises partout en France.

Très en pointe dans l’avancée du plan national “France très

déployer le FTTH (Fiber to the home) – la fibre jusqu’à

haut débit”, la Seine-et-Marne poursuit le raccordement de

l’abonné. L’enjeu est de taille. Conjugué au réseau Initiatives

tout son territoire. Principalement réalisés en fibre optique,

Télécentres 77 (Label d’Or 2013 des territoires innovants)

les 1 600 km de Sem@for77 constituent l’épine dorsale

et à l’innovation dans les usages via e-transformation77,

d’un réseau qui vient aujourd’hui de franchir un nouveau

le très haut débit renforcera ces prochaines années

palier avec la création de Seine-et-Marne Numérique.

l’attractivité économique et la compétitivité du département

Ce syndicat mixte va permettre un investissement public

en facilitant le coworking, le télétravail, la vente et les

privé de 300 à 400 millions d’euros d’ici 2030 pour

services à distance ou la dématérialisation des tâches.

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014 — 07


© COVAGE

DOSSIER

Installation de fibre optique en micro-tranchée - La Seine-et-Marne dispose, avec Sem@for77, d’un des plus longs réseaux départementaux en fibre optique

Un nouveau chantier démarre Le nouveau syndicat mixte Seine-et-Marne Numérique prend la main pour apporter le très haut débit à tous en Seine-et-Marne. L’addition s’élève à 400 M€... mais c’est le prix à payer pour assurer l’attractivité, donc le développement économique, de tous les territoires du département, même les plus éloignés.

U

ne délégation de service public, en cours de procédure, va être attribuée dans les mois à venir. Elle aura pour mission de déployer du FTTH (fibre optique jusqu’au particulier) sur le territoire seine-et-marnais. Une première enveloppe de 66,8 M€ a été remise à ce titre par l'état à la Seine-et-Marne, dans le cadre des investissements d’avenir et du plan France “Très haut débit”. Les premiers chantiers devraient débuter courant 2015. “À l’évidence, nous sommes récompensés du volontarisme dont nous avons fait preuve ces dix dernières années”, se réjouit Bertrand Caparroy, 1er Vice-président du Conseil général et Président du tout nouveau syndicat mixte Seine-et-Marne Numérique. “Avec le Loiret ou l’Auvergne, nous figurons parmi les tout premiers territoires français à avoir saisi, dès 2004, les enjeux majeurs de la fracture numérique.” Démultiplier l’effet Sem@for77 Entre 2006 et 2009 le réseau Sem@for77 s’est construit avec l’aide de la Région Île-de-France. L’autoroute numérique départementale est désormais réalisée mais, comme l’indique le Schéma directeur territorial d’aménagement numérique – adopté parmi les premiers en France, en 2010 – il convient à présent d’aller plus loin. L’objectif est désormais de construire les routes manquantes pour desservir logements, entreprises, services publics et chaque utilisateur, à l’exemple de ce qui vient de se faire à titre expérimental à Chevry-Cossigny, Cesson, Vert-Saint-Denis, Bailly-Romainvilliers. Plus de 300 000 prises Fiber to the home C’est là qu’intervient le nouveau syndicat mixte Seine-et-Marne Numérique. “Les investissements nécessaires, de l’ordre de 300 à 400 M€, étaient beaucoup trop lourds pour être supportés par le seul Conseil général”, commente Bertrand Caparroy. D’où la création du syndicat mixte Seine-et-Marne Numérique qui réunit déjà, outre le Département et la Région, 22 intercommunalités seine-et-marnaises. Dans quelques semaines, c’est à lui que reviendra le soin de choisir un opérateur. Son rôle, par délégation de service public : tisser une seconde toile, plus fine que celle de Sem@for77, aboutissant à la pose de quelque 300 000 prises FTTH chez les futurs abonnés. “C’est un chantier de 15 à 20 ans, estime Dominique Leroy qui a récemment pris la direction du Syndicat créé il y a 18 mois. Nous prévoyons néanmoins de mettre les bouchées doubles ces prochaines années, grâce notamment aux 66,8 M€ versés par l’État pour les cinq ans à venir.”

08 — trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014

Un campus pour l’aménagement numérique Ouvert en début d’année à Montereau-Fault-Yonne, le campus numérique de la communauté de communes des deux Fleuves accueille actuellement une session de formation d’une douzaine de demandeurs d’emplois aux métiers de l’aménagement numérique et de la fibre optique. Le premier bilan est plus que positif, puisque dix d’entre eux vont signer dans les prochains jours un CDI ou un CDD avec leur entreprise d’accueil. On estime à 20 000 le nombre d’emplois à pourvoir dans ce secteur ces prochaines années, partout en France et tant dans les entreprises que les collectivités. Unique en Île-de-France, ce centre de formation dispose de 800 m2 sur un ancien site ERDF. Il a été initié par la communauté de communes des deux Fleuves qui y a investi 2,6 M€ avec la participation de l’état et du Conseil général de Seine-et-Marne. La Région, la CCI77, Seine-et-Marne Développement et une quinzaine de sociétés directement intéressées par ce secteur d’activités (Orange, Silec Câble, Auxo Formation…) ont également soutenu cette initiative. Proposant des qualifications dans le cadre de l’insertion ou du retour à l’emploi, ces formations, d’une durée de 6 à 24 mois, vont se multiplier (contrat de professionnalisation). Elles permettront aux futurs salariés d’acquérir des titres, diplômes ou certifications répondant aux besoins des entreprises des travaux publics, de l’électricité, de la maintenance et des réseaux téléphoniques. Contact : 01 76 70 26 16 - contact@cn-montereau.fr

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne


interview

Sem@for77, le réseau pionnier

Nicolas Aubé, Président de l’entreprise Céleste (Fournisseur d’Accès Internet et datacenter) à Champs-sur-Marne

“Dans cinq ans, toutes les PME seront passées à la fibre optique. Cela devient aussi vital pour elles que le réseau routier ou l’électricité.” N’ont elles pas, alors, la crainte de perdre la main sur leurs données ? N.A. : Les données : une des premières richesses des entreprises, qui doivent donc en garder le contrôle, tout en s‘affranchissant de l’informatique afin de privilégier une organisation en fonction de leurs métiers et de leurs compétences. Que vous inspire le développement du très haut débit sur tout le territoire seine-et-marnais ? N.A. : C’est très positif car, malgré le développement du réseau départemental Sem@for77, trop de zones restent encore aujourd’hui hors de portée et le raccordement inenvisageable financièrement pour certaines entreprises.

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

La société Marchesini a Saint-Mesme récemment raccordée au Très Haut Débit

Le très haut débit n’est pas une nouveauté pour la Seine-et-Marne qui dispose avec Sem@for77 d’un des plus longs réseaux départementaux en fibre optique de France. Une aubaine pour les entreprises. Au début, le très haut débit est magique. Un peu comme le retour de l’électricité après une panne. Et puis on s’habitue au confort et à la performance ! Pour la société Marchesini (Saint-Mesme) ou le Manoir de Gressy, le charme n’a pas encore fini d’opérer puisque leur raccordement ne date que de quelques semaines. La première gagne désormais un temps précieux dans ses échanges de données avec sa maison mère italienne, spécialisée dans les équipements pour le conditionnement pharmaceutique et cosmétique. “L’amélioration est très nette pour nos 24 salariés, observe Joël Moutier, Directeur administratif et financier du site de Saint-Mesme. Pas tant au niveau de la vitesse des connexions que de la capacité de transport des données et de la fiabilité du réseau avec un débit garanti de 8 mégabits.” Au Manoir de Gressy, hôtel 4 étoiles spécialisé dans la réception de séminaires et de conventions d’entreprise, l’arrivée du très haut débit évitera de perdre l’accueil de certaines manifestations professionnelles. ”Nous pouvons maintenant offrir une capacité de connexion suffisamment importante, explique Jean-Marie Lacoste, le responsable informatique de l’hôtel. Aux PC d’autrefois sont venus s’ajouter les smartphones et les tablettes qui doivent pouvoir fonctionner simultanément en wifi, y compris pendant une visioconférence. Grâce à la fibre, nous avons multiplié notre capacité par trois et disposons aujourd’hui de six mégabits/s symétriques, avec l’assurance de ne souffrir d’aucune perte de signal.” Le Manoir de Gressy, un cocon 4 étoiles raccordé au Très Haut Débit

© Manoir de Gressy

Vous évoquez régulièrement la révolution en cours de la fibre optique. Sans elle, point de salut pour les entreprises ? N.A. : Les interconnexions sont telles, désormais, entre les entreprises, que le haut débit devient effectivement une obligation pour gérer leurs échanges quotidiens avec leurs clients, leurs fournisseurs, les salariés, leurs agences. Ce qui passe par l’externalisation croissante de leur informatique.

À l’instar de ces deux nouveaux clients, le réseau Sem@for77 affiche déjà un fort beau bilan, moins de dix ans après sa mise en chantier (voir carte page 13). Près de 90 M€ ont été investis à ce jour pour construire un des plus longs réseaux en fibre optique de France (1 600 km). La fibre constitue l’épine dorsale d’un réseau très haut débit qui dessert 346 zones d’activités (voir l’encadré ci-dessous) et plus de 850 établissements publics (collèges, lycées, universités, mairies, médiathèques, etc.). “Une commune seineet-marnaise sur deux en bénéficie déjà directement et les autres sont situées à moins de 10 km d’un de ses points de raccordement, détaille Sidney Hue, le directeur de Sem@for77. L’enjeu des années à venir consistera à couvrir 100% du territoire”. Contacts : www.semafor77.fr www.thd-zone.com pro-semafor77@covage.com

Priorité aux zones d’activités Sem@for77, filiale de COVAGE, opérateur d’infrastructures, continue de tisser sa toile, plus lentement qu’entre 2006 et 2009, mais sûrement. 31 nouvelles zones Seine-etMarnaises ont été raccordées fin 2013. Les entreprises qui y sont implantées bénéficient d’un tarif de raccordement particulièrement avantageux, à hauteur de 360 € facturés par Sem@for77 aux FAI, soit une réduction de plus de 3 500 €. 68 autres zones avaient précédemment déjà bénéficié de cette offre THD rendue possible grâce au soutien de la Région et du Département qui ont financé à plus de 56 % un investissement de 4,73 M€ au nom de l’égalité numérique. 265 entreprises y ont souscrit à ce jour. Au total 346 zones d’activités sont désormais éligibles au très haut débit : 207 par la fibre optique et 139 autres grâce à des solutions alternatives telles que des installations hertziennes.

trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014 — 09


interview

© Parsys télémédecine

DOSSIER

La société ParsysTélémedecine, bénéficiaire de l’aide e-transformation 77

La e-transformation77 est en marche Le très haut débit pour tous favorise le désenclavement des zones mal desservies. Il facilite aussi leur développement, ouvrant, avec l’aide d’e-transformation77, de nouveaux usages numériques à leurs TPE et PME. Faire plus, mieux, plus vite, différemment… Aujourd’hui, les entrepreneurs les plus jeunes se demandent comment diable faisaient leurs aînés sans internet. Et surtout, sans ce fameux très haut débit qui booste les contacts et expédie les données à la vitesse de la lumière ! “Aujourd’hui, on doit toujours imaginer d’autres façons de faire”, souligne Jean-Louis Schmitlin, le Président de Parsys Télémédecine, SAS spécialisée à Saint-Thibaultdes-Vignes dans la conception et la fabrication de diagnostics médicaux à distance. “En 2013, ainsi, nous avons mis sur le marché un service d’interprétation d’électrocardiogrammes très utile, notamment, aux médecins du travail”. Coût de l’investissement : 65 000 €, pour lequel le Conseil général de Seine-et-Marne a apporté une aide de 30 000 € au titre du dispositif e-transformation77. Déjà 55 entreprises aidées Né en 2010, e-transformation77 illustre la volonté des élus d’inciter les TPE et les PME à développer de nouveaux usages en tirant le meilleur profit du réseau départemental Sem@for77. Six appels à projet plus tard, le bilan est plus que positif avec 57 diagnostics préalables pris en charge par Seineet-Marne Développement et 55 entreprises aidées à hauteur, en moyenne, de 18 000 €. Les dossiers portent souvent sur la création de sites internet, pas toujours marchands, ou sur la mise en place de solutions d’e-marketing. Sont également éligibles les équipements mobiles favorisant le télétravail, les outils de gestion de la relation clients, la dématérialisation des procédures, etc. Po u r l e B u r e a u Co n t e m p o ra i n ( Co l l é g i e n ) ,

10 — trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014

e-transformation77 est arrivé à point nommé, début 2013, quand l’entreprise trentenaire des frères Bernard et Thierry Grillot s’est offert une seconde jeunesse à l’occasion de son installation dans de nouveaux locaux. “Nous avons découvert l’appel à projet à la même période et avons décidé de saisir cette opportunité d’aller plus loin dans notre évolution”, explique Thierry Grillot. Résultat : “grâce à l’aide du Conseil général (15 923 € sur une dépense de 35 000), nous disposons désormais d’une salle de réunion équipée d’un système de visioconférence, nous bénéficions de la Voix sur IP et avons fait évoluer nos sites internet”.

Bientôt des FabLabs77 Les trois candidats seine-et-marnais à la création de FabLabs – des ateliers numériques permettant de fabriquer toute sorte d’objets à l’aide d’imprimantes 3D, des fraiseuses numériques, etc. – sauront d’ici quelques semaines si la Région Île-de-France et la Fonderie, son Agence numérique, ont retenu leurs projets. Dans l’affirmative, ils recevront une subvention investissement d’un montant maximal de 200 000 € pour l’aménagement et l’équipement de ces locaux. Comme l’agence l’avait fait pour Initiatives Télécentres 77, Seine-et-Marne Développement soutient ces trois premiers projets – Descartes Lab porté par l'incubateur Descartes à Champs-sur-Marne, le Sénart Lab de l’ICAM à Sénart et le Fablab des étudiants de l’IFIS au Val d’Europe – avec la volonté de créer et d’animer un réseau satisfaisant les attentes d’utilisateurs variés (entreprises, étudiants, particuliers…) sur l’ensemble de son territoire.

Jérôme Besnard, Président du Directoire de FICAP à Bray-sur-Seine

Votre société vient de se raccorder au réseau Sem@for77 et de postuler avec succès au programme e-transformation77. On imagine ces deux décisions liées ? J. B. : Disons que l’une ne va pas sans l’autre. D’une part, il nous fallait impérativement du haut débit pour ne pas freiner notre développement, notamment à l’international – par exemple pour organiser des vidéoconférences ou échanger des fichiers très volumineux. D’autre part, nous voulions créer un vrai site marchand.

“Pour l’instant, Internet ne permet pas de transformer nos visiteurs en acheteurs. Cela va changer d’ici six mois avec la création d’un véritable site marchand.” On imagine mal le site marchand d’une société spécialisée dans le déplacement des biens et des personnes par tapis roulants ! J. B. : Détrompez-vous ! Que ce soit en première monte ou en maintenance, nous sommes très sollicités pour plusieurs milliers de références. ça peut aller d’une courroie pour convoyeur à bande, jusqu’à une installation de convoyage complète. L’aide d’e-transformation77 a-t-elle été déterminante ? J. B. : Sans ce soutien financier, nous n’engagerions pas cette refonte totale de nos sites. Nous n’en aurions pas les moyens tout en étant pourtant convaincus que c’est un excellent moyen de conforter notre chiffre d’affaires (12 M€) et notre croissance (+ 15 % en 2014).

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne


enjeux Matière grise

“Paris-Est d.school” à Marne-la-Vallée :

les pédagogies du futur Installée dans le bâtiment Coriolis à la Cité Descartes, la “Paris-Est d.school”, s’inscrit dans le cadre d’IDEFI, appel à projet du Ministère de l’Enseignement et de la Recherche. Associant l’ESIEE, l’UPEM, l’école des Ponts ParisTech, l’ENSAVT et l’EIVP, elle vise une nouvelle génération de formations en innovation, sur le modèle du concept américain de design thinking.

L

evi-Strauss, Piaget, Merleau Ponty… Les références théoriques de la “Paris-Est d.school” s’étendent du structuralisme au constructivisme en passant par la phénoménologie. Un terrain de jeu bien éloigné du design tel qu’on l’enseigne habituellement dans les écoles d’art appliqué. C’est que la “Paris-Est d.school”, consortium de cinq partenaires académiques (ESIEE, UPEM, École des Ponts Paris Tech, École nationale d’architecture de la ville et des territoires et École des ingénieurs de la ville de Paris) revendique une approche multidisciplinaire du design, centrée sur l’humain. Un concept venu des États-Unis « Le “d”, c’est pour design thinking », explique Véronique Hillen qui dirige l’école. “L’expression a été lancée par David Kelley, fondateur d’IDEO, le plus gros cabinet d’innovation au monde. Que ce soit un produit, un service, une culture, le design thinking utilise les méthodes et les outils du designer, mais avec un objectif très précis : trouver ce qui est au croisement de la désirabilité, de la faisabilité par des technologies existantes et, bien sûr, de la viabilité économique, pour l’organisation qui souhaite innover”. De l’étude ethnographique à l’innovation technologique Le design thinking se décline en trois étapes. L’inspiration tout d’abord, s’appuie sur des recherches ethnographiques. Les étudiants de la “Paris-Est d.school” qui devaient travailler sur l’éclairage et le jardin d’une maison de retraite, ont ainsi commencé par s’entretenir avec des résidents et des experts. La seconde étape, l’idéation, néologisme emprunté à l’anglais, consiste à émettre des idées et à, très rapidement, passer au prototypage. Dans le cas de la maison de retraite, les étudiants ont ainsi installé sans attendre des premiers prototypes de lampes, afin d’observer comment les résidents et le personnel se les appropriaient. Une pédagogie de terrain “La troisième étape – celle de la mise en œuvre – est plus classique. Mais l’inspiration et l’idéation sont très atypiques” détaille Véronique Hillen. “En France, l’enseignement est lié traditionnellement à une connaissance théorique et analytique. Nous privilégions au contraire la connaissance liée

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

Nous privilégions la connaissance liée au terrain, à l’expérimentation, à l’interaction. VÉRONIQUE HILLEN, DIRECTRICE DE L'ÉCOLE

D.seniors d.seniors est le premier cours inter-établissements créé par “Paris-Est d.school ”. Il met l'élève dans la peau d'un innovateur au service des problématiques du grand âge. à travers leurs travaux de recherche, sur le terrain notamment, les élèves doivent acquérir des connaissances sur les enjeux et réalités liés aux problématiques des seniors en perte d'autonomie. Sur l’année 2013/2014, l’école a mis en place un partenariat avec la Fondation Favier Val-de-Marne autour de deux projets : repenser l’éclairage des chambres et réinventer l’accès au jardin.

au terrain, à l’expérimentation, à l’interaction”. Cette approche pédagogique est très largement inspirée des campus américains. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au terme de directrice, Véronique Hillen préfère celui de doyenne - dean en anglais. Trois types de formations Opérationnelle depuis septembre dernier, la “Paris-Est d.school” propose trois types de formations pédagogiques : des initiations, des cours de niveau intermédiaire (entre une demi-journée et une journée par semaine sur un semestre) et enfin, une formation “niveau expert”, soit l’équivalent d’un master complet. La pédagogie de l’école s’articulant autour de projets réels, cette dernière formation, assez coûteuse, est financée par des entreprises. Des partenaires privés Cette année, les entreprises Valéo, Thalès et Lapeyre ont ainsi financé chacune deux équipes de quatre étudiants : l’une dans les locaux de Marne-la-Vallée, l’autre dans l’une des d.Schools partenaires : à Stanford, Helsinki ou Postdam. Après une première année menée avec succès, Véronique Hillen compte bien continuer sur sa lancée. “Notre objectif est de passer de 150 élèves à 300, avec l’ouverture d’une demi-douzaine de cours supplémentaires”.

trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014 — 11


© Zepto Architecture

enjeux

PARC D'ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

Villa Parc Engineering passe à la 3D Déjà très implanté en Seine-et-Marne et particulièrement à Marne-la-Vallée qui accueille son siège social, le promoteur Villa Parc engage la réalisation d’un deuxième parc d’activités à Bussy-Saint-Georges.

entreprises à la prudence, tout laisse penser que la phase 1 (3 îlots pour un total de 3 400 m²), dont la construction et la commercialisation démarrent actuellement, connaîtra un même succès.

B

Un programme qui a fait ses preuves Ce parc 3D - comme divisibilité, durabilité et diversité satisfait à des critères bien rodés. C’est le produit phare du promoteur seine-et-marnais, qui mise sur son expérience réussie de conception / réalisation de parcs à taille humaine où des petites entreprises disposeront d’une offre de locaux à la carte, constitués d’une zone activités/entrepôt/stockage au rez-de-chaussée (hauteur 4 m sous dalle et 6,70 m sous poutre) et de bureaux au 1er étage. “Sur la base de 4 bâtiments par îlot (à la vente uniquement), tout sera modulable pour coller au plus près des besoins exprimés par notre clientèle habituelle de TPE et PME dont les activités relèvent essentiellement du négoce, services aux entreprises, services aux particuliers, second œuvre. Chaque îlot étant constitué de 4 bâtiments, on peut donc diviser ou fusionner les bâtiments. Ainsi, nous sommes en mesure de répondre à une entreprise recherchant une surface de 260m² comme à une entreprise recherchant 500m² ou plus”, détaille Sabrina Var, qui met aussi en avant la qualité du site : 2,3 hectares entièrement clôturés et seulement accessibles par un portail télécommandé.

ussy-Saint-Georges 2 – Bussy-Saint-Martin 2 ! Villa Parc Engineering, qui joue ici à domicile, ne fera pas de jaloux entre les deux communes de la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire. Bussy-Saint-Martin avait pris l’avantage avec deux parcs du promoteur spécialisé dans la conception et la réalisation de programmes immobiliers d’entreprises en Île-de-France (1). Son grand voisin Bussy-Saint-Georges égalise aujourd’hui en lançant la commercialisation du 3D Parc sur la Zone d’activités Léonard de Vinci. “Nous sommes d’autant plus sûrs de la qualité de ce produit que nous avons déjà un parc (Espace Vinci - 2012) qui affiche complet sur cette même zone”, explique Sabrina Var, qui suit ce nouveau programme pour Villa Parc. Même si la conjoncture économique actuelle incite encore les

Nous construisons notre 2ème parc sur la ZAC Léonard de Vinci, qui constitue un des principaux pôles de développement de l’Est francilien. Sabrina Var, Responsable de projets chez Villa Parc

Des bâtiments aux normes de la RT 2012 Tous les lots, parés de façades (en bardage métallique) épurées et sobres, s’organiseront autour d’une entrée indépendante. Orientés Nord / Sud pour favoriser une exposition maximum, ils satisferont également à la Réglementation Thermique 2012 et proposeront deux systèmes de chauffage : des convecteurs électriques dans les halls d’entrée et les bureaux et de l’aérotherme gaz dans les zones d’activités, assurant une température ambiante maximale de 12° C.

En chiffres •2 ,3 hectares à aménager •8 606 m² de locaux d’activités et de bureaux en R+1, modulables à partir de 260 m² • 1 2 lots et 3 406 m² pour la 1ère phase •2 2 lots et 5 200 m² pour les phases 2 et 3 • À 10mn à pied du RER A station Bussy-Saint-Georges • À 25km de Paris Centre par l’A4 à proximité immédiate • À 34km de l’aéroport Paris-CDG par l’A104 à proximité immédiate • À 15km de la gare TGV Chessy Marne-la-Vallée

En dates 2005

Création de la ZAC qui regroupe à ce jour près de 40 sociétés et totalise plus de 600 salariés 2013

Obtention du permis de construire de la 1ère phase 2014

Démarrage des travaux et lancement de la commercialisation 2015

Livraison de la 1ère phase et dépôt du permis de construire de la phase 2

(1) Le groupe Villa Parc Engineering a également construit l’Espace Villa Parc Sénart (6600 m²) à Lieusaint et le Villa Parc de Lognes (9 500 m²).

12 — trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne


Réseau Sem@for77 Moussy-le-Neuf Moussyle-Vieux Villeneuve-sousDammartin

Paris CDG

Dammartin- Saint-Pathus en-Goële

1 THD ZONE

Saint-Soupplets Saint-Mard Thieux Cuisy

Le MesnilAmelot

Compans

Monthyon

3 THD ZONES

Saint-Mesmes Charny

Mitry Mory

Poincy

Trilport

Villeparisis Claye-Souilly Annet-sur-Marne Courtry Le Pin Villevaudé LagnyQuincy-Voisins sur-Marne

TORCY

Collègien

CroissyBeaubourg

4 THD ZONES Sept-Sorts

5 THD ZONES

Chessy

BussySaint-Georges

Ozoir-la-Ferrière GretzArmainvilliers Chevry-Cossigny

Carte arrêtée au 30/04/2014

Crécy-la-Chapelle Serris BaillyRomainvilliers

Saint-Thibaultdes-Vignes Émerainville

2 THD ZONES

Lizy-sur-Ourcq

focus sur les 33 “THD Zones”ouvertes depuis Janvier 2013

Coulommiers

Tournanen-Brie Châtres

Brie-ComteRobert

Orly

Combs-la-Ville Moissy-Cramayel Lieusaint Savignyle-Temple

Mormant

Réau Montereausur-le-Jard

VertSaint-Denis

Vulaines-sur-Seine

Samoreau Bray-sur-Seine

Bourron-Marlotte La-Chapellela-Reine

Nemours

Annet-sur-Marne • Le Neflier Bourron Marlotte • z.i. de Bourron Marlotte Bray-Sur-Seine • z.a.c. de la Borne Blanche Charny • Z.A. Claye-souilly • z.a. Claye-Souilly • z.a. de la Motte • z.a. des Sablons • z.a. le Trou Guignant • Zone Commerciale Claye-Souilly Croissy-Beaubourg • Buroplus Cuisy • z.a. de la Turcante Dammartin-en-Goële • z.a. les Sablons • z.a. les Pres Boucher Lagny-sur-Marne • Immeuble Albert Le Mesnil-Amelot • z.a. les 20 Arpents Le Pin • z.i. le Pin Mitry-Mory • z.a. des Acacias

Monthyon • z.i. de la Croix Gillet Moussy-le-Neuf • z.a. de la Barogne • z.a. les Ouches Ozoir-la-Ferrière • z.i. Nord Saint-Mard • z.i. des Tournelles • z.a. Fontaine des Bergers Saint-Mesmes • z.a. du Moulin de Tussac Saint-Pathus • z.a. Saint-Pathus Saint-Soupplets • Le Logis Vert • z.a. de l'épinette Thieux • z.a. du Saule Madame Villeneuve-sousDammartin • z.a. du Jeu de Paume Villeparisis • z.a. Montzaigle • z.a.c. de l'Ambresis • z.a.c. des Chênes • z.a.c. des Chê nes II

À la Carte

tRÈS Haut débit en Seine-et-Marne : Déjà 99 THD Zones ! En 2013, 31 nouvelles zones d’activités seines-et-marnaises sont devenues éligibles à l’offre THD Zone proposée par le Département et son délégataire Sem@for77. Dix entreprises ont déjà souscrit un abonnement et des services proposés par l'un des 27 fournisseurs d’accès. 2014 verra probablement l'ouverture de la 100ème THD Zone seine-et-marnaise, puisque le compteur s’est arrêté à 99 au 31 décembre dernier. Au total, 31 nouvelles zones d’activités ont été intégralement fibrées par Sem@for77 en 2013 et déjà 2 en 2014. 24 l’ont été dans le seul Nord du département, dans le cadre d’un programme d’équipement accéléré du secteur de Roissy caractérisé par une participation de la Région et

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

du Département à hauteur de 90% d’un investissement de quelque 2,65 M€. 2013 a également vu l’arrivée sur les THD zones de 4 nouveaux opérateurs, ce qui porte à 27 le nombre de fournisseurs d’accès à la disposition des entreprises pour un débit garanti pouvant aller de 2 mégabits à 1 gigabit et de nombreux services à la carte (voix sur IP, visio et audio conférences, sécurisation de sites, Cloud, etc.). Des études sont en cours pour équiper rapidement des zones d’activités nouvellement créées ou irriguées par le réseau départemental (voir notre dossier page 9). En savoir plus : www.semafor77.com

trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014 — 13


sTORY TELLING Layher SAS, à Ferrières-en-Brie :

Toujours plus haut ! Aujourd’hui, même si la qualité est irréprochable, le produit ne suffit plus. Il faut un service spécifique aux clients […], tout ce qui lui permettra de pérenniser son entreprise. Éric Limasset, président de Layher SAS

Filiale d’un groupe allemand numéro un européen de l’échafaudage, Layher SAS est implantée à Ferrières-enBrie. Depuis plus de 30 ans, l’entreprise développe une expertise et un savoir-faire qui en font un partenaire incontournable pour tous les travaux de maintenance et d’intervention en hauteur.

Layer SAS c’est

“à

• 75 millions d’euros de CA • 170 employés • Un site de six hectares à Ferrières-en-Brie • 500 stagiaires formés par an • 1 500 chantiers par an

partir du moment où il y a des travaux de maintenance ou de réparation en hauteur, il faut de l’échafaudage”. éric Limasset est président de Layher SAS, la filiale française du groupe Layher. Cette société familiale allemande fondée en 1946 au sortir de la guerre est devenue depuis le numéro un européen de l’échafaudage, diffusant ses produits dans 37 pays. Implantée à Ferrières-en-Brie, la filiale française aurait pu se contenter d’être un simple relais, sans réelle autonomie puisque la totalité des produits viennent d’une seule et même usine, en Allemagne. Mais Layher SAS, créée il y a 33 ans, a su prendre son propre envol. Une filiale innovante À la tête d’un parc de 40 000 tonnes de matériel destiné à la location ainsi que d’une dizaine d’agences et d’entrepôts partout en France, Layher a su développer une stratégie client très forte. “Aujourd’hui, même si la qualité est irréprochable, le produit ne suffit plus”, analyse Éric Limasset. “Il faut un service spécifique aux clients : ingénierie, innovation produit, formation, location… tout ce qui permettra à nos clients de pérenniser leur entreprise et de faire du profit”. Layher s’assure ainsi que son nouveau matériel est toujours compatible avec ses produits plus anciens afin de permettre à ses clients de continuer à utiliser leur parc sans avoir à changer régulièrement de gamme.

14 — trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014

Éric Limasset, président de Layher SAS

les dates 1946

Création de Layher 1981

Layher SAS (Layher France) 2007

Layher Formation 2011

Layher Maroc Septembre 2014

Ouverture d’une formation au métier d’échafaudeur au lycée Benjamin Franklin à La Rochette en Seine-et-Marne

Un précieux savoir-faire Layher intervient dans les monuments historiques, l’artisanat, le bâtiment, l’industrie.“À chaque fois que l’environnement est trop encombré ou complexe pour utiliser une simple plate-forme élévatrice”, précise Éric Limasset. “Dans une raffinerie, par exemple, lorsqu’il faut refaire la protection des ouvrages de tuyauterie, ou dans une centrale nucléaire”. Une expertise et un savoir-faire dont Layher SAS fait désormais profiter sa clientèle : l’entreprise a ouvert en 2007 une école afin d’accompagner ses clients dans la formation de leurs monteurs, ingénieurs et contrôleurs de chantier. Former les jeunes à un métier d’avenir Fort de ses 500 stagiaires par an, elle vient même de signer un partenariat avec l’Éducation Nationale afin d’ouvrir en septembre prochain, au lycée Benjamin Franklin à La Rochette, la première formation scolaire au métier d’échafaudeur. “C’est un métier qui recrute” s’enthousiasme Éric Limasset, “avec des bons salaires et de belles possibilités d’évolution”. Un optimisme qui pousse son entreprise à s’investir au-delà du territoire européen : Layher SAS intervient désormais sur une douzaine de pays africains pour fournir du matériel et former des personnels locaux. “Notre but est de créer un véritable métier d’échafaudeur dans ces pays et de parvenir à ce que le business soit géré localement”, ajoute t-il. + d’infos : www.layher.fr

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne


Pagot, à Sourdun :

Construire et rénover le territoire Dans le Sud-Est seine-et-marnais, Pagot fait partie du paysage. Implantée en 1887 à Provins et déménagée à Sourdun il y a deux ans, cette entreprise familiale, spécialisée dans le bâtiment, les BTP et les monuments historiques, privilégie les chantiers locaux.

“D

eux chevaux tirant des troncs d’arbre“. C’est par cette scène que Didier Loir commence à raconter l’histoire de l’entreprise Pagot dont il est aujourd’hui directeur général. “Les Pagot étaient une famille d’exploitants forestiers, implantés à Provins depuis 1887, abattant et transportant du bois pour les entreprises de travaux publics”. Peu à peu, les Pagot délaissent le bois pour les travaux publics, tout en se lançant dans le bâtiment, puis dans les monuments

Pagot c’est • 8,38 millions d’euros de CA en 2013 • 76 salariés et 4 embauches à venir • 14 000 m² de terrain • 3 200 m² de bâtiments (bureaux, stockage, serrurerie et mécanique)

les dates Depuis 1887

Entreprise dirigée par la famille PAGOT (père puis fils) 1960

Entreprise reprise par Monsieur LEBEAU (ancien salarié de l’entreprise) 1995

Rachat par la famille DEWEER 2005

Rachat par Camille COCHEPIN (Président) et Didier LOIR (Directeur général) Juin 2014

Lancement d’une nouvelle activité (ITE)

historiques. “Cette triple compétence, c’est notre force”, analyse Didier Loir. “C’est ce qui nous permet de passer le cap en cas de gros grain”. Une foi en l’entreprise qui a conduit Didier Loir à se porter acquéreur de Pagot, aux côtés de Camille Cochepin. Deux ex-salariés devenus dirigeants “C’était en 2005, la famille Deweer, propriétaire depuis dix ans, voulait vendre”, retrace-t-il. “J’étais comptable et mon collègue conducteur de travaux. La société n’était pas en très bonne santé mais la crise était passée et on sentait qu’il y avait de belles perspectives”. Le projet de reprise des deux employés est accepté par les Deweer qui leur donnent même un coup de pouce en leur octroyant un crédit vendeur. Afin de limiter la sous-traitance, le duo commence par favoriser la polyvalence des salariés, métreurs, chefs de chantier, maçons qualifiés, couvreurs, plaquistes, carreleurs, serruriers et autres ravaleurs. “On a un noyau qui peut maintenant tout faire”, se réjouit Didier Loir, “des professionnels qui peuvent intervenir à la fois dans les BTP, le bâtiment et les monuments historiques”. Une implantation très locale Il y a deux ans, le bail de l’entreprise, au centre de Provins, n’est pas renouvelé. Pagot a déménagé en janvier 2014 à Sourdun, à 6km de Provins. “Il était inenvisageable de s’éloigner. Pour nos salariés, tout d’abord, mais aussi pour continuer à capitaliser sur notre implantation locale. Sauf exception, on privilégie les chantiers locaux. On préfère que nos employés soient à pied d’œuvre plutôt que sur les routes”. Parmi les récents chantiers de Pagot, la restauration des remparts de Provins et du château de Blandy-les-tours, ainsi que des agrandissements d’écoles à Coulommiers, Fontenailles et Provins. Une nouvelle activité très prometteuse Soucieux de consolider ce retour à la croissance, les dirigeants développent une nouvelle activité, l’ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur). “Pour tous les projets qui sortent actuellement, les architectes préconisent une isolation par l’extérieur, que ce soit pour du neuf ou de l’ancien”, relève Didier Loir. Pagot vient ainsi de recruter un conducteur de travaux dédié à cette seule activité. “La demande est forte, c’est une belle opportunité de croissance et nous sommes prêts à la saisir”, déclare t-il.

Sauf exception, on privilégie les chantiers locaux. On préfère que nos employés soient à pied d’œuvre plutôt que sur les routes. Didier Loir, directeur général de Pagot

Didier Loir, directeur général de Pagot

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne

trajectoires juin-juillet-aoÛT 2014 — 15


77 c’est eux, c’est une collection de portraits renouvelée à chaque parution. Des acteurs économiques de tous horizons, public comme privé, jeunes et moins jeunes, artisans locaux, entrepreneurs internationaux… tous unis par leur confiance dans l’avenir de la Seine-et-Marne.

77 c’est eux

Vanessa Buzonie

Fondatrice d’AVB Audit & Conseil, à Voulangis Notre cabinet d’expertise comptable est à taille humaine, ce qui nous permet de bien connaître nos clients, d’être disponibles et de les conseiller au mieux.

Loïc Sévin

Responsable du Pôle Aménagement à la S.E.M. Aménagement 77, à Melun Pour le compte de collectivités, nous développons des opérations d’aménagement urbain pour la réalisation de logements ou l’accueil d’entreprises diversifiées.

Sylvie Fisher

Gérante fondatrice de LUCEA Conseil, à Serris Ma connaissance du financement et du management de la formation permet à mes clients d’optimiser la gestion de la formation dans leur entreprise.

Jean-Pierre Trotoux

Francine Caspari

Pour le compte de nos clients, nous assurons la conception et la réalisation clé en main, de bâtiments à usage d’activités, d’entreposage et de bureaux.

Nous accompagnons les TPE/PME pour lever des fonds, mobiliser des prêts et prêts participatifs, des subventions... afin de construire l’innovation.

Aurélien Esposito

Isabelle Coste Desroses

Christophe Leclerc

Notre équipe, épaulée par des experts, accompagne la création et la croissance d’entreprises, contribuant ainsi à la dynamique du territoire du Val d’Europe.

Avec notre programme d’accompagnement de coaching et de formation pour les primoexportateurs, nous mettons les PME sur les rails du développement international.

Indépendants de tout éditeur et fabricant, nous conseillons et accompagnons les TPE, PME et collectivités locales dans leur transformation numérique.

Responsable commercial chez Salini Immobilier, en charge du secteur Seine-et-Marne

Chargé de mission à la pépinière du Val d’Europe

Fondatrice de Caspari&Associés, à Fontaine-le-Port

Fondatrice d’AFCI, à Montévrain

Jérémy Martel

Directeur de Koezio, à Lieusaint Koezio est un jeu indoor, combinant orientation, rapidité, connaissance et agilité, qui développe la cohésion d’équipe et le dépassement de soi.

Dirigeant de CHL Conseil, à Savigny-le-Temple

Trajectoires est édité par Seine-et-Marne Développement, agence pour le développement économique du Conseil général de Seine-et-Marne Directeur de la publication Gérard Eude • Comité de rédaction François-Xavier Deflou, Dominique Marinov • Rédacteur en chef Patricia Montin • Journalistes Claire Judrin et Emmanuel de Lestrade • Réalisation agencebeaurepaire.com • Photos yannpiriou.com • Contact p.montin@smd77.com • www.seine-et-marne-invest.com • Hôtel du Département 77010 Melun Cedex • Imprimeur L’Empreinte Graphique – Claye-Souilly • Imprimé sur du papier recyclé Igloo Silk • N° ISSN 1958-8372.

trajectoires Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.