trajectoires entreprendre
n°15
AVRIL MAI 2010
et réussir en seine-et-Marne
Val d’europe : UN PÔLE ÉCONOMIQUE S’AFFIRME “e-transformation 77”: INSCRIVEZ-VOUS ! certes : UN LABORATOIRE AU SERVICE DE LA RECHERCHE ET DE L’INDUSTRIE
Val d’europe accueille auJourd’hui 21 000 emplois.
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Francis BorEzéE Vice-président déVeloppement immoBilier et touristiQue euro disney associés sca
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instantané Seine-et-Marne par Yann Piriou
Aux côtés de Pierre Cadéac, l’ours Ben, qui a notamment joué dans Bus Palladium, L'auberge rouge ou encore La jeune fille et les loups, et qui vit en Seine-et-Marne.
sommaire ACTUALITÉS
DOSSIER
trajectoires AVRIL-MAI — n°15 ENJEUX
success stories
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• “Business Open” : l’Est francilien tient salon • Mini-entreprises, maxirencontres ! Le premier salon de la mini-entreprise du département • À l’e-conquête de l’économie numérique • “E-transformation77” : Inscrivez-vous ! • La Seine-et-Marne met le cap sur le Japon • “Créa 77” : un réseau au service des créateurs d’entreprises • De nouvelles aides à l’innovation
“Val d’Europe : Un pôle économique s’affirme”
•M atière grise CERTES : un laboratoire au service de la Recherche et de l’Industrie •Q uartier d’affaires Parc d’activités du Pays de Meaux : l’ambition durable •À la carte Immobilier d’entreprise : la Seine-et-Marne à la loupe
• Geovariances à Avon Geovariances fait parler la terre • Machines Caplain à Brie-Comte-Robert La french touch s’exporte
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• Disneyland® Paris enchante Val d’Europe • Interview de Francis Borezée,Vice-président Développement immobilier et touristique Euro Disney Associés SCA. • Villages Nature à l’horizon 2015 ? • Sept nouveaux établissements par semaine • Interview de Luc de la Durantaye, Président du Club des entrepreneurs du Val d’Europe
En couverture Francis Borezée Vice-président Développement immobilier ET TOURISTIQUE Euro Disney Associés SCA Retrouvez son interview en page 8.
vos contacts : Patricia Montin p.montin@smd77.com
Isabelle Cabrol i.cabrol@smd77.com
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point de vue
“Le Val d’Europe joue un rôle clé” par Gérard eude, Président de Seine-et-Marne Développement, Vice-président du Conseil général de Seine-et-Marne
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ccupant la partie Est de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, le Val d’Europe est l’un des territoires franciliens dont le développement a été le plus spectaculaire ces dernières années. Sa population a doublé entre 1999 et 2006 et a été multipliée par 8,7 en 30 ans pour dépasser les 22 000 habitants. Atypique, le Val d’Europe l’est aussi par la présence de Disneyland® Paris, avec lequel se pratique le premier “partenariat public privé” de France. À l’heure où la Convention qui lie les parties publiques et privées entre en révision, nous avons voulu faire le point sur ce projet “hors norme”. Où travaillent les habitants du Val d’Europe ? En Seine-et-Marne d’abord, pour 60,5% d’entre eux, dont 17,6% dans leur commune de résidence. Dans le reste de l’Île-de-France pour les autres, ce qui génère des besoins importants en termes de déplacements, en particulier via les transports en commun. Le nombre d’emplois a été multiplié par 2,4 entre 1999 et 2006 pour se situer aujourd’hui autour de 20 000. Les effectifs de Disney y entrent pour 14 500 — dont 87% sont des emplois à durée indéterminée. La dernière étude d’impact démontre en outre que chaque emploi créé au sein du parc génère 2,78 emplois ailleurs en France. L’économie du Val d’Europe est, pour l’essentiel, liée à l’industrie touristique et plus particulièrement celle des hôtels et résidences de tourisme. C’est le 5e pôle hôtelier de France avec 8 087 chambres. Un atout majeur, puisque ce secteur est pourvoyeur d’emplois non ou peu délocalisables.
Le Val d’Europe est le 5e pôle hôtelier de France. Un atout majeur, puisque ce secteur est pourvoyeur d’emplois non ou peu délocalisables.
tableau de bord Dernières publications de l’Observatoire économique Elles portent sur les indicateurs de dynamisme économique 2009 par cantons et par intercommunalités. Retrouvez l’intégralité des éléments sur www.seine-et-marne-invest.com, rubrique Observatoire économique - études térritoriales.
BILAN DE L’ACTIVITÉ “IMPLANTATION” DE SEINEET-MARNE DÉVELOPPEMENT Au 28 février 2010
609 dossiers en cours 8 implantations 51 emplois créés ou maintenus Source : Seine-et-Marne Développement
Évolution de l’indice de dynamisme économique au 4e trimestre
2004
1,94 2,10
2005 2006
1,96 2,33
2007 2008 2009
1,78 1,98
Source : INSEE – Traitement Seine-et-Marne Développement
Les exportations en Seine-et-Marne par destination sur l’année 2009
Les projets de développement en cours de négociation sont ambitieux : doublement de la population et des emplois, projet “Villages Nature”, doublement des capacités de tourisme d’affaires, réalisation d‘un nouvel équipement “Centre de Congrès et d’Exposition”, renforcement de l’offre de bureaux… et une volonté forte de diversification. Cette ambition tertiaire de Val d’Europe ne pourra se développer que si elle devient partie intégrante des projets d’aménagement liés à la constitution d’un pôle “Est parisien” puissant, qui va bouleverser, dans les années à venir, le marché de l’immobilier tertiaire francilien. Vis-à-vis du reste du territoire départemental, le Val d’Europe joue aussi un rôle clé : son renforcement doit fournir à la population des emplois plus proches et limiter ainsi ses migrations fatigantes vers le centre de la métropole. g.eude@smd77.com
Union européenne 50%
3695 M€
Amérique 30%
2198 M€ Asie 7%
588 M€
Afrique 6%
448 M€ Europe hors U.E. 4%
288 M€
Proche et Moyen-Orient 3%
91 M€
Données de collecte, brutes en millions d’euros et en pourcentage Echanges CAF-FAB hors matériel militaire Source : Direction Interrégionale des Douanes.
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actualités
“Business Open”: l’Est francilien tient salon Stimuler les affaires entre entrepreneurs seine-et-marnais et leurs alter ego des départements limitrophes, créer des opportunités de rencontres avec les acteurs institutionnels du département. Tels sont les principaux enjeux de “Business Open”, un Salon qui se tient à Meaux le 15 avril. Dans la foulée de ses précédentes rencontres, l’Association Inter Réseau Entreprises (AIRE) de Seine-et-Marne organise, avec 7 autres associations de chefs d’entreprises du département, un nouvel événement : “Business Open”. Invités : 5 000 entreprises de Seine-et-Marne, mais aussi de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l’Oise et du Val d’Oise. Outre l’opportunité de générer des affaires entre acteurs économiques régionaux, il s’agit en effet d’attirer entreprises et investisseurs de l’Est francilien en Seine-et-Marne. Et d’y pérenniser l’emploi local. Autant de raisons qui ont amené l’agence de développement économique de Seine-et-Marne à soutenir la manifestation. “Le dialogue entre élus, responsables économiques et acteurs institutionnels permet toujours de tisser des liens et de faciliter les actions communes. Les responsables de collectivités locales pourront ainsi présenter et valoriser l’offre territoriale”, estime Gérard Eude, Président de Seine-et-Marne Développement. Une organisation nouvelle “Le succès rencontré à Marne-la-Vallée en 2007, à Provins en 2008 et à Sénart en 2009 nous a amené à reconduire cette rencontre”, explique Jean-Louis Lambert, Président de AIRE. Cette fois, la rencontre se déroule sur une journée, à Meaux, à proximité des pôles de Marne-la-Vallée et de Roissy. Sur un espace de près de 2 000 m2, les visiteurs ont accès à de nombreux stands d’exposants, dont un îlot animé par “Transmettre et Reprendre une entreprise en Seine-etMarne”. Pour ce réseau, la journée est d’ailleurs l’occasion de remettre les Prix de la reprise d’entreprise. Autres nouveautés : des consultations gratuites avec des avocats, des experts comptables ou des notaires et l’organisation de speed meeting, un concept qui stimule les rencontres entre visiteurs et exposants. Sans oublier l’accès à une passionnante conférence animée par Véronique Hillen, professeur en stratégie et innovation à l’École des Ponts ParisTech. Son titre : “La vie quotidienne dans une génération : scénario 2039”. Jeudi 15 Avril, de 9h00 à 18h00 – Salle des fêtes de Meaux, chemin des Pâtis. Accès gratuit Inscription et renseignements complémentaires : www.businessopen.fr
à l’e-conquête de l’économie numérique Le 18 mai prochain et pour sa troisième édition, e-conquête ouvrira ses portes. Créé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne, le salon de l’économie numérique en Seine-et-Marne est devenu un lieu incontournable d’information, d’échanges et de business. Rechercher des clients, se faire connaître, vendre ses produits, se développer à l’export… autant de possibilités offertes par l’économie numérique. Dorénavant, l’investissement dans les nouvelles technologies est un facteur clé de la compétitivité des entreprises. Imaginé et préparé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne, en étroite collaboration avec le Conseil général et Seine-et-Marne Développement, ce salon doit donner aux entrepreneurs seine-et-marnais les moyens de faire des affaires et d’optimiser leurs outils et solutions grâce et avec l’économie numérique, en particulier avec Internet.
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Mini-entreprises, maxi-rencontres ! Le premier salon de la mini-entreprise du département En partenariat avec l’Éducation nationale, le Conseil général et Seine-et-Marne Développement ont réuni les mini-entreprises du département lors du 1er Salon à leur être dédié. L’opportunité de primer les meilleurs jeunes entrepreneurs seine-et-marnais et de préparer les championnats futurs. Apprendre aux jeunes à développer leur propre projet d’entreprise, de l’étude de marché à la production du produit tel est l’enjeu des “mini-entreprises”. Accompagnés pendant une année scolaire par leurs professeurs, un chef d’entreprise local et un permanent de l’association “Entreprendre pour Apprendre”, les jeunes passent par toutes les étapes : recherche de capital, création d’un nom, d’un logo, conception et vente, gestion des comptes. Collégiens, lycéens, élèves de BTS ou apprentis se confrontent ainsi au monde de l’économie. Et ils y prennent goût ! Le 23 mars dernier, Seine-et-Marne Développement et la direction de l’éducation du Conseil général ont organisé, à Melun, le “1er Salon de la mini-entreprise en Seine-et-Marne”.
Le 18 mai, dans les locaux de l’ESIEE, à Champs-sur-Marne, ce rendez-vous professionnel réunira ainsi plus de cinquante exposants et conférenciers, experts et entreprises de toute la filière de l’économie numérique : télécommunications, audiovisuel, logiciels, création de sites Internet, agences de communication, services informatiques, services en ligne. À cette occasion seront remis les Trophées e-conquête 2010. Ils récompenseront deux entreprises du département disposant d’un site Internet professionnel, l’un en “B to B” (site d’échange d’informations, de services ou de produits entre l’entreprise et les entreprises), d’une valeur de 3 000 euros (parrainé par Seine-et-Marne Développement), l’autre en “B to C” (site d’échange d’informations, de services ou de produits entre l’entreprise et les consommateurs). À noter : les candidats doivent déposer leur dossier au plus tard le 23 avril 2010. Plus d’infos sur : www.e-conquete.fr Contact : Chantal Étédali 01 64 14 19 06 — c.etedali@smd77.com
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trajectoires AVRIL-MAI 2010 — 05 L’occasion de faire se rencontrer tous les participants et de décerner : le Grand Prix départemental du Conseil général, le Prix de la communication de Seine-et-Marne Développement, le Prix de la présentation de la CCI 77 et la Place des Métiers, le Prix du partenariat des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, le Prix de l’originalité de l’Inspection Académique et le Prix coup de cœur du Jury de la Maison de l’Emploi Melun Val-de-Seine. Prochaine étape : le championnat régional, le mercredi 26 mai 2010 au Centre Culturel de Chelles. Il s’agira, pour les 200 “minientrepreneurs” franciliens sélectionnés, de présenter et valoriser leur projet devant un jury. Avant d’accéder au salon national ! Plus d’infos et liste des lauréats sur www.seine-et-marne-invest.com Contact : Berta Lechartier 01 64 14 19 22 b.lechartier@smd77.com
“e-transformation77” : inscrivez-vous ! Comment tirer le meilleur parti des technologies de l’information et de la communication (TIC) lorsqu’on est une petite ou moyenne entreprise? En faisant appel à l’e-transformation77, une nouvelle aide créée par la Région et le Département. Si, aujourd’hui, la fibre et le très haut débit sont présents sur l’ensemble du département, les petites et moyennes entreprises seine-et-marnaises accusent pourtant un léger retard en matière de TIC. “Elles n’ont pas de personnel dédié à tout ce qui pourrait permettre de faire évoluer l’entreprise dans ce domaine”, explique Chantal Étédali, chargée de mission à Seine-et-Marne Développement. “Et on sait qu’il y a un réel danger à s’équiper au fil de l’eau, sans avoir pris le temps d’une réflexion approfondie sur ses besoins et objectifs.” C’est suite à ce constat que le programme “e-transformation77” est né. Il s’agit d’une aide financière dédiée aux entreprises de moins de 250 salariés. Les projets éligibles doivent développer des usages numériques destinés à favoriser la croissance de l’entreprise. “Ce peut être, par exemple, des solutions de téléphonie Internet, indique Chantal Étédali, des équipements mobiles favorisant le travail à distance, la création d’une plate-forme de commerce électronique ou encore la dématérialisation de toutes les procédures avec l’État et les collectivités locales comme le paiement de la TVA en ligne.” Le premier appel à projets sera ouvert du 29 mars au 31 mai 2010 – vous pouvez télécharger le dossier de candidature sur www.seine-et-marne-invest.com rubrique + de services – Développons les usages numériques. Dix dossiers seront retenus par un comité de validation composé de la Région, du Département et de Seine-et-Marne Développement. Les candidats retenus bénéficieront d’un diagnostic (analyse brève mais approfondie) au cours duquel seront évalués l’entreprise, ses marchés, son système d’information et son organisation interne.
Ce diagnostic analysera également l’intérêt technologique du projet, sa faisabilité technique et financière ainsi que sa pertinence au regard du développement des TIC à l’échelle départementale et régionale. L’objectif de cette démarche est de permettre à l’entreprise de se poser les bonnes questions quant à l’adéquation de son projet, des outils existants, des contraintes techniques et de sa stratégie de développement. À l’issue de ce processus, le comité de sélection se prononcera sur les dossiers dont la mise en œuvre sera financée. Co-financée par la Région et le Département, l’aide s’élèvera à 30 000 euros maximum par lauréat et ne devra pas dépasser 50% du montant total de chaque projet. Contact : Chantal Étédali 01 64 14 19 06 c.etedali@smd77.com
Il y a un réel danger à s’équiper au fil de l’eau, sans avoir pris le temps d’une réflexion approfondie sur ses besoins et objectifs. Chantal Étédali, chargée de mission à Seine-et-Marne Développement
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La Seine-et-Marne met le cap sur le Japon
actualités
De nouvelles aides à l’innovation En 2009 la Région Île-de-France et OSEO ont mis en place deux nouvelles aides à l’innovation pour les PME. La Seine-et-Marne, qui soutient l’innovation avec ces deux partenaires depuis de nombreuses années, a décidé de poursuivre sa collaboration et a adopté à la fin de l’année un dispositif départemental d’accompagnement de ces aides à l’innovation. AIMA pour aide à la maturation de projets innovants et AIR pour aide à l’innovation responsable : deux dispositifs d’aides aux PME mis en place par la Région Île-de-France et OSEO. L’AIMA est destinée à prendre en charge une partie des dépenses d’études préalables liées au projet de l’entreprise. Quant à l’AIR, elle est orientée sur des projets d’éco-innovation et d’éco-désign relatifs à des process, produits, ou services. Bien décidé à soutenir l’innovation, facteur incontournable de développement économique, le Conseil général de Seine-et-Marne a décidé d’adopter un dispositif départemental d’accompagnement des aides régionales. La mise en œuvre de ce soutien aux PME est assurée par Seine-et-Marne Développement qui travaille de concert avec le Centre Francilien de l’Innovation. Après la décision régionale d’octroi de l’aide (AIMA ou AIR) les dossiers d’entreprises seine-et-marnaises sont étudiés par le Conseil général qui peut abonder l’aide, jusqu’à hauteur de 50 000 euros par entreprise et par an. Pour les PME du département, une chance supplémentaire d’assurer leur développement. Pour toute information : www.innovation-idf.org ou s.dutartre@smd77.com
“Créa 77” : un réseau au service des créateurs d’entreprises “Créa 77”, c’est l’outil fédérant tous les partenaires de la création d’entreprises. Bonne nouvelle : dans sa nouvelle version Internet, il s’ouvre désormais aux porteurs de projets ! La deuxième version de “Créa 77”, qui sera lancée au cours du second semestre 2010, passe de l’extranet à l’Internet. C’est une bonne nouvelle pour les créateurs d’entreprises. Cet outil, qui fédérait déjà les partenaires de la création d’entreprises et orientait les porteurs de projets, va désormais faciliter l’information de ce nouveau public mais aussi optimiser son orientation et son rapprochement avec les partenaires adéquats. “Créa 77” mettra en ligne les fiches synthétiques du Guide du créateur d’entreprise en Seine-et-Marne édité par Seine-et-Marne Développement, recensant le contenu des aides, les conditions d’accès et les coordonnées des organismes à contacter. Il proposera aussi un “agenda global départemental” pour faciliter la communication des partenaires de la création d’entreprise et permettre une meilleure lisibilité des manifestations et événements dédiés aux créateurs et repreneurs d’entreprises se déroulant sur l’ensemble du territoire seine-et-marnais. Contact : Berta Lechartier 01 64 14 19 22 – b.lechartier@smd77.com
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Le Conseil général de Seineet-Marne et Seine-et-Marne Développement se rendent au Japon, début mai, à l’occasion des Assises Franco-Japonaises sur le thème “La gouvernance locale et le développement durable”. Quatre entreprises du département seront du voyage pour prospecter sur le marché des TIC et de la Ville durable. Une délégation seine-etmarnaise, conduite par le Président du Conseil général Vincent Éblé, participera les 12 et 13 mai prochains aux Assises Franco-Japonaises à Kawazawa. C’est la seconde édition de ces Rencontres de la coopération décentralisée, réunissant des collectivités territoriales des deux pays. En 2008, la Seine-et-Marne et son agence économique avaient déjà mis à profit la 1ère édition des Assises à Nancy pour valoriser le partenariat qui les unit de longue date à la Préfecture du Hyogo et à sa capitale Kobé. Cette collaboration leur vaudra d’ailleurs de présider cette année les travaux de la commission Économie. En partenariat avec UBIFRANCE, le Conseil général prolongera ce déplacement par une mission économique de cinq jours à Kobé et à Tokyo sur les thèmes des TIC et de la Ville durable. Quatre entreprises – Moviken, GIC Omegher, Calexium et Cervonline – bénéficieront de rendez-vous individuels et collectifs.
en bref… Jobs d’été “Des jobs d’été et plus encore…, le RDV des jeunes Seine-etMarnais”. Les 9 et 10 avril, à Melun, le Centre Information Jeunesse 77 organise un forum départemental dédié aux jeunes désireux de se trouver un “job d’été”. Au programme, rencontres avec des employeurs, présentation de chantiers de jeunes bénévoles ou encore réalisation de CV. www.cij77.asso.fr
Covoiturage77.fr Coût élevé de l’essence, excès de pollution… pourquoi ne pas essayer le covoiturage ? Conformément à ses engagements pour le développement durable et afin de faciliter la vie quotidienne des habitants, le Conseil général de Seine-etMarne met à leur disposition Covoiturage77.fr, un service gratuit et très simple d’utilisation, pour les conducteurs comme pour les passagers.
Mutéco 77 Entreprises, salariés, vous recherchez des solutions d’évolution ? Mutéco 77 est conçu pour vous. L’Agefos-pme Île-de-France, le Fongecif Île-de-France et l’Opcalia Île-de-France, trois experts dans le domaine de la formation professionnelle, se sont associés pour créer une offre de service rapide et efficace. Pour un pré-diagnostic, appelez le 0800 85 57 57 (prix d’un appel local).
Contact : Élodie Quilleré 01 60 42 88 91 e.quillere@smd77.com
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DOSSIER
trajectoires AVRIL-MAI 2010 — 07
Créé de toutes pièces en 1987 pour accueillir Disneyland® Paris, Val d’Europe est aujourd’hui bien plus que le premier pôle touristique européen. Les 1 700 établissements qui s’y sont déjà implantés et la qualité de ses infrastructures en font désormais l’un des pôles économiques les plus attractifs d’île-de-France. Sous l’impulsion d’Euro Disney, de nouveaux projets s’engagent pour renforcer encore l’indispensable développement de l’Est francilien.
© Disney – Gwen Le Bras
Val d’Europe : Un pôle économique s’affirme
En haut.
Parc Disneyland®. En bas. Place de Toscane.
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DOSSIER 7 000 créations d’emplois entre 2004 et 2008
Disneyland enchante Val d’Europe
© Disney – tibo.org
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Vue aérienne – Disneyland® Paris.
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ncle Picsou en a probablement fait son livre de chevet ! Le bilan économique et social 2008 de Disneyland® Paris commandé par l’Établissement public d’Aménagement du secteur IV de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée est réjouissant. Fréquentation, emploi (voir ci-contre), production de richesses ou recettes fiscales : tous les voyants sont au vert pour la période 2005/2008 avec des progressions dépassant parfois les 30%.
15,6 millions de visiteurs : un record ! À cela, une seule raison : le succès grandissant du 1er site touristique de France, dopé par l’ouverture du second parc (les Walt Disney Studios) en 2002. Avec 15,6 millions de visites en 2008 (+26,6%), Disneyland® Paris fait plus que le Louvre et la Tour Eiffel réunis ! Un temps en baisse, la fréquentation des étrangers (3,6M) repart maintenant fortement à la hausse (+9,9% en quatre ans). Au total, on estime leurs dépenses à 2,43 milliards d’euros. Les Français ne sont pas en reste. La fréquentation des provinciaux a grimpé de 38,1%, celle des Franciliens de 53,5%. La production indirecte des dépenses de l’ensemble des visiteurs a représenté 3,69 milliards d’euros (+54,5%). Une aubaine pour l’hôtellerie-restauration Cette augmentation de la fréquentation se traduit naturellement par une activité très dense dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, puisqu’en moyenne, 66,7% des visiteurs passent au moins deux jours dans les parcs.
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8 000 chambres, parmi lesquelles 5 800 dans les sept Hôtels à thème Disney, donnent au pôle touristique de Disneyland® Paris la 5e capacité hôtelière de France après Paris, Lourdes, Nice et Lyon. En 2008, 3,24 millions de clients ont effectué 7,74 millions de nuitées – soit 71% du total de la Seine-et-Marne. Tout le reste est à l’avenant. La production de richesse (6,5 milliards d’euros en 2008) a progressé de 39% en quatre ans et profite en premier lieu à la Seine-et-Marne. À lui seul, cette année-là, Disney a dépensé 516 M€ HT en fonctionnement, investi 58 M€ et acquitté 123,5 M€ d’impôts et taxes... L’État est bien entendu le principal bénéficiaire des retombées fiscales directes, indirectes et induites de l’activité des parcs et hôtels à thèmes, mais les collectivités locales n’ont pas à se plaindre : le SAN du Val d’Europe a touché 23,2 M€, les communes, 6,8 M€ et le Conseil général de Seine-etMarne 13 M€. Le Disney® village, entre chien et loup…
© Disney – Carole Barriquand
1er site touristique français, Disneyland® Paris est la locomotive incontestée du Val d’Europe. La forte croissance enregistrée entre 2004 et 2008 renforce encore sa contribution au développement de tout l’Est Francilien.
Premier employeur mono-site d’Île-de-France et 1er employeur privé de Seine-etMarne, Disneyland® Paris représentait directement, indirectement ou de façon induite 55 788 emplois en 2008. La Seineet-Marne en est la première bénéficiaire avec 21 179 emplois sur son territoire (+9,8% pour la période 2004/2008). Chacun des 14 500 emplois directs de Disney (+11,7%) génère 2,78 emplois à l’extérieur. Ce coefficient, qui oscille habituellement entre 1 et 2, atteint ce niveau très élevé du fait de la durée de séjours des visiteurs dans les parcs et des retombées naturellement induites pour les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.
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interview
“Val d’Europe poursuit son développement à un rythme soutenu.” Francis Borezée Vice-président Développement immobilier et touristique Euro Disney Associés SCA
Le Val d’Europe de 2010 ressemble-t-il à celui imaginé en 1987 ? F.B. : Le bilan est assez conforme aux prévisions. Dans un premier temps, la destination touristique Disneyland® Paris a été naturellement prioritaire avec l’ouverture du 1er parc en 1992, mais très rapidement, la création d’un centre urbain et d’un pôle d’activités ont suivi avec de beaux résultats. Nous sommes passés de 5 000 à 24 000 habitants et Val d’Europe accueille aujourd’hui 21 000 emplois dont plus de 7 000 développés hors secteur du tourisme.
trajectoires AVRIL-MAI 2010 — 9 devraient être construits. L’offre touristique n’est pas oubliée, notamment au travers du projet Villages Nature qui pourrait bientôt se préciser (voir ci-dessous). Il est également question d’un centre de congrès supplémentaire ? F.B. : Les deux équipements déjà implantés offrent une capacité de 23 500 m² – que nous voudrions doubler dans les années à venir avec un nouveau centre à proximité immédiate de la seconde gare TGV actuellement à l’étude. Ce projet, qui pourrait s'accompagner de la réalisation d'un hôtel dédié, nous conforterait au 1er rang européen pour l’accueil d’événements d’entreprises. Quoi de neuf, enfin, du côté des parcs à thèmes ? F.B. : Tous les deux ou trois ans, nous complétons l’offre des deux parcs pour renouveler sans cesse l’expérience de nos visiteurs. Trois nouvelles attractions ouvriront ainsi l’été prochain. D’autres suivront, principalement sur le Parc Walt Disney Studios qui n’en est qu’à la moitié de son développement.
En quoi le partenariat entre Disney et les pouvoirs publics a t-il contribué à ce résultat ? F.B. : Nous avons toujours travaillé en étroite coopération avec l'aménageur public EPA France et le SAN du Val d’Europe, selon un principe dit “des meilleurs efforts”, pour développer aussi harmonieusement que possible les 2 000 ha ciblés par la Convention de 1987. Il en a résulté une véritable dynamique qui nous a permis d’inventer les projets évoqués dans ce dossier. Sur quels axes travaillez-vous actuellement ? F.B. : Ils sont très nombreux et concernent toutes les thématiques. En termes d’immobilier par exemple, nous lançons une nouvelle phase de construction de 132 000 m² de bureaux et de locaux d’activités (voir page 10). 36 000 m² en centre ville dans un rayon de 200 m de la gare RER et 96 000 m² sur le parc d’entreprises. L’objectif est de reconstituer une offre suffisante. Nous lançons aussi dans le quartier du Lac un programme de 500 logements de tous types. D’ici 2017, plus de 2 000 logements
Repères Signée en 1987 entre l’État, la Région Île-de-France, le Département de Seine-et-Marne, l’Établissement Public d’Aménagement (EPA) du secteur IV de Marnela-Vallée, la RATP et Disney, la Convention porte, pour une durée de 30 ans, sur l’aménagement de 2 000 ha. Objectif : permettre le développement combiné de la première destination touristique européenne et d’un pôle urbain et économique structurant pour l’Est Francilien géré par le Syndicat d’Agglomération Nouvelle (SAN) du Val d’Europe qui regroupe les cinq communes : Bailly-Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre et Serris.
“Villages Nature” à l’horizon 2015 ? Parmi les projets prévus à Val d’Europe, le plus emblématique concerne la création de toutes pièces de Villages Nature autour d’un grand parc aquatique. Disney et Pierre & Vacances sont associés pour le mener à bien. Leur décision finale interviendra dans les prochains mois.
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ssocié à Pierre & Vacances, Euro Disney travaille à la réalisation d’un projet novateur en matière d’éco-tourisme. : Villages Nature, dont l’ambition est d’inventer le tourisme de demain. Fondé sur la quête d’harmonie entre l’homme et la nature, le projet prévoit la création, à terme, de 5 à 6 000 unités d’hébergement (3 à 5 personnes) sur 512 ha qui seront notamment agrémentés d’un lagon à ciel ouvert de 3 000 m² chauffé par géothermie. À travers Villages Nature, l’ambition affichée de Disney et de Pierre & Vacances est de proposer un projet exemplaire en matière de réduction de son empreinte écologique, dans le droit fil des engagements pour le Développement Durable pris sur l’ensemble du Val d’Europe. Dans cet esprit, il est également prévu dans les prochaines années la mise en place d’une nouvelle offre de transports en communs en site propre, reliant tous les pôles de la destination touristique : les parcs et hôtels Disney et la gare TGV, le centre urbain et le centre commercial, le Parc d’entreprises Paris – Val d’Europe ainsi que les nouveaux équipements bientôt livrés, tels le nouveau lycée à sections internationales (fin 2010) et le futur hôpital régional (début 2012).
Le futur hôpital régional de Jossigny va remplacer dès 2012 celui de Lagny — Marnela-Vallée.
En haut.
en bas. Projet Villages Nature, un grand parc thématisé écologie et développement durable, fruit d'une collaboration entre Disney et Pierre & Vacances.
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interview
DOSSIER
SEPT nouveaux établissements par semaine
132 000 m2 de bureaux et de locaux D’activités à venir Euro Disney travaille au développement d’une nouvelle offre tertiaire à Val d’Europe. 36 500 m² sont notamment en projet au cœur du centre urbain avec trois opérations de prestige : • “L’Europa”, un immeuble de bureaux “prêt à l’emploi” de 21 000 m² avenue de l’Europe, • l’immeuble HQE “Le Danube” qui comprendra 11 000 m² de bureaux et 2 000 m² de commerces à l’entrée du quartier de la Gare, • un programme atypique Place d’Ariane mêlant 2 850 m² de bureaux, 770 m² de commerces en pied d’immeuble, 60 logements et 800 m² d’équipement culturel.
370 établissements se sont implantés en 2009 à Val d’Europe. C’est le signe de l’attractivité du territoire – bien au-delà du dynamisme de Disneyland® Paris. Une étude du cabinet KPMG classe désormais ce pôle économique comme l’un des plus attractifs d’Île-de-France.
© Disney – Carole Barriquand
20 000 m² de bureaux et activités et 76 000 m² de data centers supplémentaires trouveront place dans l’enceinte du Parc d’entreprises Paris – Val d’Europe situé en bordure de l’autoroute A4. Après le Data Center de Natixis, dont une 1ère tranche vient d’ouvrir sur 10 000 m², la CCI Seine-et-Marne s’installera à son tour dans 18 mois environ avec 200 salariés sur 5 000 m².
La Place de Toscane à l’heure du dejeuner.
E
n septembre 2009, le Val d’Europe comptait 1 659 établissements, contre 1 467 un an auparavant (+13,1%). Concrètement, cela signifie qu’en 2009, sept nouveaux établissements s’y sont installés en moyenne chaque semaine. Une situation qu’une étude du cabinet KPMG, publiée fin 2008, permet de décrypter. Selon cette étude, Val d’Europe présente en effet pour les entreprises un coût global d’implantation (loyers + taxes locales) particulièrement raisonnable – inférieur de 17% à celui de Noisy-le-Grand, par exemple, ou de 33% à celui de SaintDenis. Il est même deux fois moins élevé qu’à La Défense et près de trois fois moins cher qu’à Paris 8e ! La mise en chantier de 36 500 m² de bureaux et services au pied du RER devrait encore accélérer un mouvement pourtant déjà très rapide : depuis 2001, 224 000 m² ont en effet déjà été construits ou sont en projet, tant en centre ville (84 000 m²) que sur le Parc d’entreprises Paris – Val d’Europe (140 000 m²).
Luc de la DurAntaye Président du Club des entrepreneurs du Val d’Europe
Comment analysez-vous l’augmentation assez sensible du nombre d’implantations à Val d’Europe en 2009 ? L.D. : Disney est une merveilleuse vitrine pour un territoire qui concilie parfaitement infrastructures, services et qualité de la vie. S’installer à Val d’Europe, c’est l’assurance de disposer d’un environnement économique et social répondant à tous ses besoins professionnels et familiaux. Quelle place peuvent y prendre des entreprises dont l’activité n’a rien à voir avec Euro Disney ? L.D. : Prenez l’exemple de ma propre société EducExpert, spécialisée dans la formation à distance pour le secteur de la sécurité. À ce jour, elle n’a pas de lien avec Disney, mais cela ne nous empêche pas de bénéficier de tous les avantages et de la dynamique engendrés par les parcs. Quel atout citeriez-vous principalement ? L.D. : L’accessibilité. Nous disposons ici d’un réseau de communications tout à fait exceptionnel qui nous met à 10 minutes de Paris CDG et à 2h10 de Londres en TGV. Avec le RER A, Paris intra muros est à 30 minutes. Quels sont les objectifs du Club des entrepreneurs un an après sa création ? L.D. : Mieux faire connaître l’offre de services des entreprises, soutenir les créateurs et participer à la réflexion engagée pour établir un plan stratégique de développement.
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“Le tourisme est le meilleur des atouts, mais il nous faut autre chose à proposer.”
Le Danube.
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L'Europa.
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enjeux
matière grise
CERTES : un laboratoire au service de la Recherche et de l’Industrie
La recherche est une composante importante de notre activité, qui nous tire vers le haut.
Créé en 2001, le CERTES rassemble une trentaine de chercheurs, répartis sur les sites de Créteil et Sénart. Spécialisée dans le domaine de la physique des transferts, cette unité de recherche porte une grande attention à l’enseignement, la formation et la collaboration avec l’industrie, tout en ayant une équipe de chercheurs particulièrement en pointe.
”
Certains IUT ont parfois oublié la recherche, au profit du seul enseignement, déplore Jean-Félix Durastanti, professeur des universités et l’un des responsables du CERTES. Chez nous, la recherche est une composante importante de notre activité qui nous tire vers le haut.” Le CERTES, c’est le Centre d’Études et de Recherche en Thermique, Environnement et Systèmes. Née en 2001, située à cheval sur deux sites, l’IUT de Créteil et l’IUT de Sénart, cette unité de recherche du PRES (Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur) Université Paris-Est est spécialisée dans la physique des transferts. Dirigée par le professeur Yves Candau, l’équipe est composée d’une petite trentaine de personnes, enseignants-chercheurs, doctorants et étudiants. Cet effectif modeste ne l’empêche nullement de s’enorgueillir d’une expertise et d’une légitimité indiscutables. L’un des points forts de l'antenne de Sénart est la modélisation numérique. “On développe nos propres méthodes numériques, explique Jean-Félix Durastanti. Des méthodes plutôt adaptées à des systèmes thermiques ou énergétiques qui suscitent beaucoup d’intérêt parce qu’elles font gagner du temps de calcul tout en étant très précises. ”Autre domaine dans lequel l’antenne du CERTES excelle : l’analyse vibratoire et la thermographie infrarouge, utilisées notamment pour la détection de défauts (sur les machines tournantes entre autres, et les roulements à billes). Expert en sa partie, le laboratoire est aussi renommé pour l’excellente diffusion de ses connaissances. Il les diffuse largement, en multipliant les collaborations avec les industriels et les centres de Recherche et Développement. Tous les ans par exemple, il dispense des formations sur l’analyse vibratoire aux ingénieurs et techniciens de la Snecma – Groupe Safran. Ses enseignants-chercheurs animent également des formations chez Distrame, spécialiste des instruments •••
Jean-Félix Durastanti professeur des universités et responsable du CERTES
Le palmier : un bio-isolant d’avenir Il y a deux ans, dans le cadre d’une collaboration inter-universités, le CERTES recevait un étudiant de l’université tunisienne de Gafsa. Dans le cadre de son master, celui-ci s’intéressait à la valorisation des déchets de bois de palmier : dans le sud tunisien, quelque 200 000 tonnes de déchets de bois de palmier sont en effet produites par les palmeraies. D’où l’idée, très naturelle, de valoriser ce matériau, de transformer ces déchets en fibres et de les noyer dans une matrice afin d’obtenir au final un isolant très efficace. Suite à ces premiers résultats très concluants, le master se prolonge aujourd’hui par une thèse.
••• de mesure ou encore des interventions chez le spécialiste de l’éclairage Cemm Thome. Ils sont de même très impliqués au sein du CRTS (Centre de Ressources Technologiques de Sénart), une interface entre universités et entreprises. Ce rayonnement s’étend même au-delà de la France, grâce à un partenariat avec des Universités de Madagascar, de Guinée, d’Algérie, de Tunisie et de Roumanie. Cette implication des chercheurs du CERTES dans le transfert industriel n’est pas près de faiblir, tant les nouveaux domaines dans lesquels ils développent actuellement des compétences sont en prise avec les préoccupations de notre époque. Jean-Félix Durastanti dirige ainsi une thèse sur un type inédit de bio-isolant, valorisant les déchets de bois de palmier, en collaboration avec l’université sud tunisienne de Gafsa. Autre nouveauté, un intérêt croissant pour les systèmes photovoltaïques, leur optimisation à travers l’étude du vieillissement des cellules : que se passe-t-il dans le temps, lorsque ces cellules sont soumises à un climat aride, à la rosée, la salissure, installées en montagne ? Quels effets ces facteurs ont sur leur rendement ? Bio-isolant et énergies renouvelables : deux sujets d’étude brûlants d’actualité et un avenir qui s’annonce donc, pour le CERTES, sous les meilleurs auspices.
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enjeux
Quartier d’affaires
Parc d’activités du Pays de Meaux : l’ambition durable en chiffres…
Le futur Parc d’activités du Pays de Meaux (PAPM), qui accueillera d’ici 2012 un centre commercial, un pôle logistique, l’Institut des Métiers et de l’Artisanat et les PME-PMI qui y construiront leurs locaux, affiche ses ambitions.
79 hectares Îlots 1 &2
Commercialisés par Immochan, ce parc commercial comprend 95 cellules sur 65 800 m² . Commerces répartis sur 2 niveaux, autour d’une rue intérieure
P
our bâtir cette vitrine, complémentaire aux pôles de Marne-la-Vallée et de Roissy, la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux, pilote du projet, s’est donné les moyens. Un emplacement géostratégique de choix Le succès d’une localisation provient d’abord de son accessibilité. Celle du PAPM est excellente puisque ses 79 hectares sont situés à l’ouest de Meaux, à proximité de la RN3 et de la RD5. Pour éviter aux riverains (de la commune voisine de Villenoy notamment) les nuisances sonores, embouteillages et pollution liés aux flux routiers trop importants, l’accès du PAPM se fera uniquement par la rocade de Meaux, elle-même en jonction directe avec l’A4. Entamés depuis 2008, les travaux primaires de voirie sont en cours de finalisation. Par ailleurs, des liaisons douces (pour piétons et cycles) ont été prévues, ainsi que des navettes de transport urbain. Démarche durable et capillarité L’importance donnée à la dimension environnementale ne se limite pas à la seule coulée verte et aux liaisons douces. Elle se traduit par l’extrême attention portée au cadre paysager (plus de 400 arbres plantés) et aux méthodes de constructions durables qui y seront privilégiées par la Communauté d’Agglomération. En ce domaine, l’Institut des Métiers et de l’Artisanat du Nord Seine-et-Marne qui ouvrira ses portes au cœur du PAPM en septembre 2013 •••
Conçu dans une démarche durable, ce futur parc devrait stimuler le développement économique, la création d’emplois et l’attractivité de la Seine-et-Marne. Jean-François Copé, Président de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux
Îlot 3
••• donnera le “la”. Rattaché à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Nord 77, ce nouveau centre de formation et de recherche accueillera 2 000 stagiaires et apprentis et 1 500 auditeurs en formation continue. Domaines d’études : les services, l’alimentation, la mécanique et… les énergies renouvelables ! Il sera naturellement construit selon une approche architecturale innovante et modulaire (démarche HQE), les bâtiments de l’Institut constitueront donc des outils pédagogiques grandeur nature pour sensibiliser formateurs, apprentis et auditeurs à la maîtrise des économies d’énergie.
Surface de 15 000 m2 investie par l’Institut des Métiers et de l’Artisanat du Nord Seine-et-Marne Îlot 4 & 5
Pôle logistique de 110 000 m2 commercialisé par la Société PRD Îlots 6 & 7
77 000 m2 dédiés aux PME-PMI 30 000 m²
Qualité de vie et de travail L’architecte-urbaniste chargé de coordonner l’ensemble du projet est particulièrement sensible à la cohérence et à l’harmonie entre chacun des îlots. Il a fait en sorte que chacun puisse bénéficier des meilleurs gages de qualité de vie. Comme la labellisation “Très haut débit” qui apportera aux entreprises souplesse et rapidité dans leurs échanges de données. Ou encore la multiplicité des services établis alentour. “Le parc commercial “Les Saisons de Meaux”, qui devrait ouvrir en 2012, va drainer beaucoup de monde et donner une bonne visibilité aux entreprises du PAPM. Quant à leurs salariés, ils pourront s’y restaurer ou faire leurs courses à l’heure du déjeuner. D’autres services, comme l’installation d’une crèche interentreprises, devraient à terme compléter ces prestations”, explique-t-on à la Direction économique de la Communauté d’agglomération.
Surface de la coulée verte Plus de 400
arbres plantés
… et en dates Été 2010
démarrage des travaux de construction de l’îlot 4 Automne 2010
démarrage des travaux d’aménagement autour des îlots 6 et 7 Fin 2012
ouverture du parc commercial
Intégré dans la démarche de revitalisation des cœurs de ville, dont celui de Meaux, ce projet prévoit une deuxième tranche à plus long terme. D’ici là, rendez-vous en 2012. En savoir + : Direction de l’Action économique de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux - Tél. 01 60 32 21 64
christophe.astruc@meaux.fr chloe.cakir@meaux.fr
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enjeux
À LA CARTE
Février-Mars trajectoires 2010 AVRIL-MAI Trajectoires 2010 —
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SÉNART
Immobilier d’entreprise : la Seine-et-Marne à la loupe Le 12 mars, lors de la création de l’Observatoire départemental de l’immobilier d’entreprise, Seine-et-Marne Développement a présenté sa première étude sur les transactions opérées dans le département en 2009. Un travail précieux pour les professionnels et les candidats à l’installation. Cette étude analyse les 340 transactions réalisées en 2009 par 11 des principaux partenaires de Seine-et-Marne Développement(1) pour un total de 513 546 m2. Les locaux d’activités se classent en tête (45%), juste devant les bureaux (41%). Viennent ensuite les entrepôts (8%), les commerces (6%) et les terrains (2%). Les transactions sur l’ancien sont largement majoritaires (82%), le neuf concernant moins d’une opération sur 5 (18%). Les mêmes proportions existent entre locations (80%) et achats (20%). l.benko@smd77.com
Comme on le voit sur la carte, 99% des transactions sont situées dans le Grand Ouest du département. Marne-la-Vallée représente encore à elle seule 48% des transactions. Un rééquilibrage s’est néanmoins opéré au second semestre puisque la ville nouvelle cumulait 61% des opérations au premier semestre. L’étude, disponible sur www.seine-et-marne-invest.com, détaille les prix moyens du marché par types de locaux et zones géographiques. (1 ) Art hur Loyd, BNP Real Est at e, CBRE, Cen t ury 21 Cerim , DTZ, En t repoto nline , Franc e e ntre pris e s , Gé mo fis , J on es La n g La salle, Keops et Nai Evolis.
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success stories
Geovariances est plus qu’un vendeur de logiciel en géostatistique. C’est une société de services qui propose à l’international une offre globale autour de ses logiciels intégrant conseil, formation, coaching et maintenance. Yves Touffait, PDG de Geovariances
Geovariances à avon
Geovariances fait parler la terre Née à Fontainebleau, la géostatistique est aujourd’hui utilisée dans le monde entier pour estimer la teneur d’un gisement minier, calculer le volume d’un réservoir pétrolier ou établir la cartographie d’une pollution de l’air. Elle se matérialise notamment par un logiciel mis au point et commercialisé par l’entreprise.
C
’est l’histoire de trois chercheurs de l’École des Mines de Paris, laboratoire de géostatistique de Fontainebleau. Formés à cette nouvelle discipline issue des mathématiques probabilistes, ils fondent Geovariances. Activité : la commercialisation du logiciel ISATIS qui aide les géologues dans l’établissement de cartographies des sols et l’évaluation de leurs ressources. En 1998, sous l’impulsion d’Yves Touffait, son actuel PDG, l’entreprise recrute les développeurs du logiciel ISATIS, et en accélère son développement. Enrichie en 2005 de commerciaux et d’un directeur marketing, Geovariances développe une stratégie plus offensive qui fait mouche : son chiffre d’affaires double en moins de 3 ans. Aujourd’hui son marché est multiple : les géants de l’industrie minière (BHP, Vale, RioTinto…), les grandes compagnies pétrolières (Shell, Total, Petrobras, Halliburton…) et le domaine de l’environnement qui affiche des perspectives prometteuses. “Ce secteur recouvre la pollution de l’air mais aussi et surtout la pollution des sols, explique Yves Touffait. Depuis la réglementation européenne qui impose des études de sols avant d’entamer des constructions, la géostatistique devient incontournable. Nous vendons donc de plus en plus nos logiciels à des bureaux d’études spécialisés. Sans oublier la dépollution nucléaire : le démantèlement programmé de nombreuses centrales devrait développer nos collaborations avec AREVA, le CEA ou EDF”.•••
Geovariances, c’est quoi ? ,3 M€ de CA dont 50% 3 dans l’industrie minière, 28% dans le secteur pétrolier et 22% dans le domaine de l’environnement. • 30 salariés • Présence sur les 5 continents • + 300 clients • +1 000 licences installées •
les dates 1986
Création de Geovariances 1993
Lancement d’ISATIS, 1er logiciel intégré de géostatistique 1998
Arrivée d’Yves Touffait, qui prend la tête de l’entreprise en 2000 2002
Ouverture d’une filiale à Houston Octobre 2010
www.geovariances.com
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Lancement du nouveau logiciel dédié à la dépollution des sols.
Yves Touffait, PDG de Geovariances.
••• L’avenir de Geovariances semble donc assuré. À condition d’adapter son produit aux exigences du marché. “L’enjeu est de passer d’un logiciel généraliste à des logiciels métiers, dédiés par exemple à la pollution des sols. Un produit qui pourrait être utilisé par tout ingénieur, même s’il ne dispose pas de formation en géostatistique”, explique Yves Touffait. Simple sur le papier, cette évolution demande un gros travail de R&D. “En parallèle de l’accompagnement de la Région et du Conseil général pour notre R&D, nous proposons également des consortiums pour faire participer les compagnies à des projets de recherche ciblés”, ajoute Yves Touffait. Dans chacun de ses projets, Geovariances s’appuie sur un étroit partenariat avec le laboratoire des Mines de Fontainebleau. “Nous travaillons à l’ouverture d’une filiale en Australie où nous sommes très présents mais comptons bien garder notre siège à Avon. Le sud seine-et-marnais est connu et reconnu dans le monde entier pour avoir donné naissance à la géostatistique et nos clients adorent venir ici”, sourit Yves Touffait. Raison de plus pour qu’ISATIS reste bien ancré auprès des célèbres rochers d’escalade de Fontainebleau... qui ont d’ailleurs inspiré son nom.
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trajectoires AVRIL-MAI 2010 — 15
success stories
Je passe beaucoup de temps sur les salons internationaux et fais un gros travail de veille, notamment via Ubi France, pour identifier et connaître les caractéristiques de marchés porteurs où nous nous sommes récemment implantés. Cécile Richard, Gérante de la société Machines Caplain
Caplain à Brie-Comte-Robert
La french touch s’exporte Leader mondial de l’équipement des boulangers pâtissiers et des métiers de bouche, Machines Caplain affiche depuis plus de 60 ans un succès fort appétissant. La société familiale vend en France et dans 90 pays un savoir-faire made in “Brie-Comte-Robert”.
E
t si notre identité nationale se nichait finalement dans les fournils des boulangeries-pâtisseries ? Pour Machines Caplain, l’affaire est entendue : la viennoiserie “à la française” est un symbole culturel et un marché, qui conserve sa dimension artisanale, mais dont l’équipement, en quelques décennies, a considérablement évolué. Première révolution en 1947 avec l’invention du laminoir par Paul Caplain. “L’équivalent d’un rouleau à pâtisserie automatique”, explique Cécile Richard. Gérante depuis 2009, la jeune femme raconte avec gourmandise l’évolution de sa gamme de produits : “Après les laminoirs, puis les premiers batteurs-mélangeurs, Caplain a développé de nouveaux produits électromécaniques ou électroniques : pétrins, machines à croissants, bouleuses, fours… Un matériel particulièrement utilisé aujourd’hui en boulangerie-pâtisserie par certains traiteurs, collectivités ou restaurants.” Autre cible privilégiée : les pâtisseries des hôtels 5 étoiles comme le Bristol, équipé par l’entreprise seine-et-marnaise. Sans oublier celles des Clubs Med ou des hôtels du groupe Accor. En 2006, l’entreprise s’installe dans la nouvelle zone industrielle de Brie-Comte-Robert. “Seine-et-Marne Développement nous a accompagnés pour trouver ces locaux plus modernes que les précédents”, observe Cécile Richard. Bien implantée en France, Caplain réalise surtout les deux tiers de son activité à l’export. C’est sous l’impulsion de •••
Caplain, c’est quoi ? ,8 M€ (+20%) 3 12 salariés • Présence dans 90 pays et 65% du CA réalisé à l’export • 1 500 revendeurs en France et 3 000 à l’étranger • •
les dates
••• Guy Richard, dirigeant de 1987 à 2009, que la société s’est développée à l’international. Aujourd’hui, on compte parmi ses clients des chaines hôtelières de luxe comme Hilton, attentives à offrir à leurs clients le bon goût “à la française”. Nouvelle étape en 2009 : Cécile Richard succède à son père à la tête de l’entreprise alors que sa sœur, Marie-Hélène, gère la communication et le bureau d’études.
1947
Création de la société 1987
Rachat de l’entreprise par Guy Richard et installation à Gretz-Armainvilliers 1987
Caplain est présente dans 42 pays 2006
Nouveaux locaux à Brie-Comte-Robert 2009
Arrivée de Cécile Richard à la gérance Février 2010
Participation au Salon Gulf Food à Dubaï 20-23 Avril 2010
www.caplainmachines.com
Cécile Richard, Gérante de la société Machines Caplain.
Participation au Salon FHA de Singapour
Patiemment, Cécile prend ses marques. Elle développe des solutions clefs en main avec équipement complet, tout en intensifiant ses efforts sur l’international. “Avec l’aide à l’export, nous avons d’abord participé au premier salon Equip’hôtel à Abu Dhabi. Ce qui nous a permis de développer d’autres marchés et d’équiper d’autres hôtels luxueux comme le fameux hôtel Atlantis de Dubaï. Le MoyenOrient est aussi une plateforme de business pour accéder à des nouveaux pays ”, explique la dirigeante, qui est aussi conseiller du commerce extérieur auprès du Ministère. Bien sûr, la concurrence existe, notamment en Europe. Mais Caplain maintient son avance en développant sans cesse son offre – notamment à travers des projets de pâtisseries boulangeries clefs en main – et en maintenant la politique d’innovation constante portée par le Directeur technique. “Un homme, note Cécile Richard, fait notable puisqu’à part lui, nous sommes une entreprise plutôt féminine... et que cela fonctionne très bien !”
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77 c’est eux
Thierry Bouchard
Co-gérant de la société Marie-Anne Services à Thoury-Férottes “Ce qui me tient à cœur, comme à Juliette Touboul, co-gérante, en tant que société de services à la personne, c’est de remettre l’individu au cœur de nos préoccupations, ne pas oublier l’humain.”
Silvio Mota
Créateur de Label Home à Nanteuil-les-Meaux “Chaque famille a des besoins en isolation, en rénovation et en aménagement. Je leur propose un service complet qui respecte leurs critères et optimise leur budget.”
Séverine Bourdin
Web designer pour la société Espricrea, créateur de site Internet à Mitry-Mory “Nous créons un lien privilégié avec nos clients, afin de cerner au plus près leurs besoins et leur proposer un projet qui leur ressemble vraiment.”
77 c’est eux, c’est une collection de portraits renouvelée à chaque parution. Des acteurs économiques de tous horizons, public comme privé, jeunes et moins jeunes, artisans locaux, entrepreneurs internationaux... tous unis par leur confiance dans l’avenir de la Seine-et-Marne.
Anne Dogbé
Directrice de la médiathèque de Melun “Conviviale et ouverte sur les bords de Seine, notre médiathèque s’offre comme un lieu de rencontres, de vie, d’informations, d’échange et de création.”
Pierre CadÉac
Fondateur de Fauna Films sur le canton de Moret-sur-Loing “Avec nos animaux dressés, nous avons travaillé sur tous les continents et avec tous les grands réalisateurs du cinéma occidental, de Louis Malle à Spielberg.”
Mylène Ferrand
éric Louis
“Installés dans un ancien moulin, nous croisons l’art contemporain le plus international et émergent avec le patrimoine, les richesses et savoir-faire du territoire.”
“L’association est axée sur le soutien à l’innovation technologique. Avec notre équipe d’ingénieurs, nous contribuons au développement économique régional.”
Vincent Thiberville
Corine Zabeth
Directrice de la Galleria Continua / Le Moulin à Boissy-le-Châtel
Créateur de Handibot à Champs-sur-Marne “Grâce à la robotique, nous allons permettre à des personnes handicapées de peindre et développer une activité créatrice malgré leur pathologie.”
Directeur d’Aripa, centre de ressources technologiques à Moret-sur-Loing
Dirigeante de CZ Events à Saint-Fargeau-Ponthierry “Nous sommes des artisans : nous créons des événements sur mesure en corrélation avec la stratégie de l’entreprise, sa culture et les personnes qui la composent.”
Trajectoires est édité par Seine-et-Marne Développement, agence pour le développement économique du Conseil général de Seine-et-Marne Directeur de la publication Gérard Eude • Comité de rédaction François-Xavier Deflou, Dominique Marinov • Rédacteur en chef Patricia Montin • Journalistes Carole Galland, Claire Judrin et Emmanuel de Lestrade • Réalisation agencebeaurepaire.com • Photos yannpiriou.com • Contact p.montin@smd77.com • www.seine-et-marne-invest.com • Hôtel du Département 77010 Melun Cedex • Imprimeur Printed and Co 77500 Chelles • Imprimé sur du papier recyclé Cyclus couché print • N° ISSN 1958-8372.
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