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MontrÉal

autrement

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Volume XXI, n˚ 14 Montréal, 15 juillet 2014

www.itineraire.ca

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idées pour l'été pages de détente

OUR PAS DE VACANCES P

DENIS CODERRE



Alexandre Péloquin Camelot No : 33 | Âge : 42 ans Point de vente: métro Berri-UQÀM

E

n 2010, Alexandre témoignait dans les pages de L'Itinéraire de son désir de cesser de consommer. Aujourd'hui, il peut enfin crier victoire.

Originaire de Sorel, Alexandre a été élevé par ses oncles et tantes, avant de se retrouver en famille d'accueil à l'âge de 16 ans. Il commence à consommer de façon modérée dès l'adolescence. Les choses se corsent lorsqu'il déménage à Montréal, à 19 ans. En 2000, un ami avec qui il vend de la drogue cesse de collaborer avec lui et choisit plutôt de vendre L'Itinéraire. Il recommande à Alexandre de l'essayer. Au même moment, celui-ci commence un programme de réduction des méfaits dans un organisme de son quartier. «Cette initiative­là m'a permis de consom­ mer de manière plus responsable. J'ai commencé à aller beaucoup mieux.» Malheureusement, en 2008, un cancer frappe la mère d'Alexandre. Après la mort de celle-ci, il replonge. En 2010, il rencontre une fille qui lui permet enfin de s'éloigner de son milieu chaotique. «Ça a cliqué. J'étais écœuré depuis des années de mon mode de vie, mais je n'avais pas de raison d'arrêter de consommer. Ma blonde a tout changé.» Rapidement, il déménage avec sa copine à Saint-Eustache. Il prend une pause de L'Itinéraire et de tout ce qui évoque son ancienne vie. «Je suis finalement revenu à L'Itinéraire. Je dois beaucoup au magazine. Les gens ici m'ont toujours soutenu, même quand je consommais. Ils m'ont donné un horaire plus stable, trois repas par jour... Ils m'ont permis une vie plus normale.» Alexandre souhaite maintenant trouver un travail à temps partiel. «J'aimerais devenir pair aidant dans les organismes de lutte à l'itinérance. Il va peut­être falloir que je retourne à l'école pour réussir.» Pour joindre la parole aux actes, Alexandre entamera sous peu son cours d'équivalence de secondaire 5. Un bel exemple de détermination! teXte : Anne FrédériQue HéBert-dolBeC PHOTO : GOPESA PAQUETTE 15 juillet 2014 | ITINERAIRE.CA

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noS PArtenAireS eSSentielS de lutte Contre lA PAuvreté

L'Itinéraire a pour mission de combattre la pauvreté et l'exclusion par le travail et une place en société. Notre organisme soutient et fait travailler quelque 200 personnes par semaine. Le magazine est donc une entreprise d'économie sociale qui s'autofinance. Mais son volet services sociaux comprend différents programmes pour offrir de l'aide psychosociale, du soutien alimentaire et en logement ou encore des services adaptés aux jeunes. Sans nos partenaires principaux qui contribuent de façon importante à la mission ou nos partenaires de réalisation engagés dans les programmes, nous ne pourrions aider autant de personnes. L'Itinéraire, c'est aussi plus de 2 000 donateurs individuels et corporatifs qui aident nos camelots à s'en sortir. Merci à tous! La direction de L'Itinéraire tient à rappeler qu'elle n'est pas responsable des gestes des vendeurs dans la rue. si ces derniers vous proposent tout autre produit que le journal ou sollicitent des dons, ils ne le font pas pour L'Itinéraire. si vous avez des commentaires sur les propos tenus par les vendeurs ou sur leur comportement, communiquez sans hésiter avec shawn Bourdages, coordonnateur au développement social par courriel à shawn.bourdages@itineraire.ca ou par téléphone au 514 597-0238 poste 222.

PArtenAireS MAJeurS

nous reconnaissons l'appui financier du gouvernement du canada par l'entremise du fonds du canada pour les périodiques, qui relève de patrimoine canadien. Les opinions exprimées dans cette publication (ou sur ce site web) ne reflètent pas forcément celles du ministère du patrimoine canadien.

PrinCiPAuX PArtenAireS de ProJetS ISSN-1481-3572 n˚ de charité : 13648 4219 RR0001

DU MONT-ROYAL

Desjardins

l'itinérAire eSt MeMBre de

Le magazine L'itinéraire a été créé en 1992 par Pierrette Desrosiers, Denise English, François Thivierge et Michèle Wilson. À cette époque, il était destiné aux gens en difficulté et offert gratuitement dans les services d'aide et les maisons de chambres. Depuis mai 1994, L'itinéraire est vendu régulièrement dans la rue. Cette publication est produite et rédigée par des journalistes professionnels et une cinquantaine de personnes vivant ou ayant connu l'itinérance, dans le but de leur venir en aide et de permettre leur réinsertion sociale et professionnelle. convention de la poste publication no 40910015, no d'enregistrement 10764. retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au canada, au groupe communautaire L'itinéraire 2103, sainte-catherine est, montréal (québec) h2k 2h9

Québecor est fière de soutenir l'action sociale de L'Itinéraire en contribuant à la production du magazine et en lui procurant des services de télécommunications.


Volume XXI, n˚ 14 rédACtion et AdMiniStrAtion 2103, Sainte-Catherine Est Montréal (Qc) H2K 2H9 le CAFé l'itinérAire 2101, rue Sainte-Catherine Est téléPHone : 514 597-0238 téléCoPieur : 514 597-1544 Site : WWW.ITINERAIRE.CA

rédACtion éditeur aux contenus : Sylvain-Claude Filion Chef de pupitre, Actualités : Marie-Lise Rousseau Chef de pupitre, développement social : Gopesa Paquette infographe : Louis-Philippe Pouliot Stagiaires à la rédaction : Anne Frédérique Hébert-Dolbec et Christophe Perron-Martel Collaborateurs : Éric Godin et Ianik Marcil Adjoints à la rédaction : Marie Brion, Hélène Filion, Hélène Mai et Lorraine Pépin Photo de la une : Gopesa Paquette révision des épreuves : Michèle Deteix et Lucie Laporte

venteS PuBliCitAireS 514 597-0238, poste 241

Conseillères : renée larivière 450-541-1294 – renee.lariviere18@gmail.com Ann-Marie Morissette 514-404-6166 – am.mori7@itineraire.ca 514-597-0238 – poste 246 Josée Poirier 514-273-5002 – josee.poirier@itineraire.ca AdMiniStrAtion direction générale par intérim : Libera, Ressources humaines inc. Chef de l'administration et des ressources humaines : Duffay Romano Conseiller au développement social : Philippe Boisvert Chef du financement et des partenariats par intérim : Shawn Bourdages Conseillère au financement et aux partenariats : Élisabeth Julien-Rocheleau Chef des communications-marketing par intérim : Sylvain-Claude Filion Adjoint aux communications et relations de presse : Dorian Keller éQuiPe de Soutien AuX CAMelotS Chef du développement social : Shawn Bourdages Agent d'accueil et de formation : Pierre Tougas Agent de soutien communautaire : Geneviève Labelle Agent de soutien, milieu de vie : Christian Torres Agent de développement : Yvon Massicotte GeStion de l'iMPreSSion TVA Accès inc. | 514 848-7000 directeur général : Robert Renaud Chef des communications graphiques : Diane Gignac Coordonnatrice de production : Édith Surprenant imprimeur : Transcontinental ConSeil d'AdMiniStrAtion Président : Stephan Morency vice-président : Gabriel Bissonnette Conseillers : Philippe Allard, Geneviève Bois-Lapointe, Martin Gauthier, Julien Landry-Martineau, Jean-Paul Lebel Jean-Marie-Tison

15 juillet 2014

Des fleurs pour les 20 ans de L'Itinéraire J'ai eu la chance d'être à Montréal, lors du lancement du journal paru pour les 20 ans d'existence de L'Itinéraire, publié bien régulièrement depuis 20 ans. Je n'ai pas de mots pour vous dire combien j'ai trouvé votre publication riche et belle, au contenu des plus intéressants, permettant à des personnes de revivre parmi nous, ou de durer avec un succès des plus mirobolants! Félicitations! Longue vie à tous les merveilleux et talentueux journalistes que vous êtes! Puisse ce magazine continuer longtemps et apporter à tous ceux qui y travaillent, un surplus de vitalité, un encouragement à prouver sans cesse que vous êtes tous une gang de capables et de forts devant n'importe quelle difficulté! Tenez bon!!! Une amie de longue date, Clémence Laurin, Joliette Déjà qu'on vous trouve meilleur d'un numéro à l'autre, franchement, vous vous êtes surpassés avec le numéro spécial pour vos vingt ans. Nous avons trouvé une mine de renseignements sur votre histoire et ce n'est pas exagéré de dire que ce numéro est à conserver, car c'est une vraie ressource sur les gens qui ont marqué l'histoire de votre magazine. Et le dessin sur la couverture est tellement sympathique, merci Éric Godin. Vous nous faites du bien, continuez de mettre de la lumière dans nos rues grâce à vos camelots et votre revue! Bon 20e! Sylvie et Jacques Montréal

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à Courrier@itinerAire.CA Des lettres courtes et signées, svp! La Rédaction se réserve le droit d'écourter certains commentaires.

ACtuAlitéS 9 éditoriaL 10 rond-point 13 ianik marciL 14 déCouvrir

MontréAl AutreMent

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le CŒur de l'itinérAire

28 le Cœur 29 les mots des camelots 35 piste 37 info rapsim

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PAnorAMA

39 Godin dAnS lA rue 42 Les Jeux de Josée 44 détente 46 feu vert À...

JoAnie PietrACuPA

Ce magazine coûte

LES CAMELOTS SONT DES TRAVAILLEURS AUTONOMES 50 % DU PRIX DE VENTE DU MAGAZINE LEUR REVIENT


Merci pour ces 20 ans de réalisations à L'Itinéraire

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Serge Lareault a dirigé L'Itinéraire depuis 1994 et est président de l'International Network of Street Papers (INSP) depuis 2006.

près 20 ans de développement social au sein de L'Itinéraire, je passe cette année le flambeau à l'équipe chevron­ née de gestionnaires en place. L'Itinéraire est aujourd'hui une organisation mature et solide, faite pour réaliser encore de grandes choses pour les plus vulnérables. Aussi, je quitte avec le sentiment de mission accomplie et une plei­ ne reconnaissance pour les milliers de per­ sonnes qui nous ont soutenus depuis le début. Lorsque j'ai lancé le magazine L'Itinéraire en mai 1994, je ne savais pas à quel point ce projet changerait ma vie. En 20 ans, j'ai ren­ contré des gens tellement extraordinaires, des personnes qui avaient à cœur d'améliorer notre société. Mais ce sont les camelots de L'Itinéraire qui, par leur courage et leur vision de la société, m'ont le plus influencé. Il n'était pas évident de construire une organi­ sation qui doit à la fois être une entreprise et un lieu de développement social pour des per­ sonnes exclues du marché de l'emploi ou de la société. Peu de gens croyaient l'aventure pos­ sible en 1994. Mais aujourd'hui, le modèle de L'Itinéraire est reconnu, apprécié et encouragé.


Je tiens à remercier les milliers de camelots, lecteurs, employés, bénévoles, partenaires et amis qui ont contribué au succès de L'Itinéraire pendant les 20 dernières années. Votre soutien m'a permis non seulement de développer L'Itinéraire au meilleur de ma capacité, mais aussi l'International Network of Street Papers (INSP), une source de connaissances et d'innovations pour tous les journaux de rue dont celui de Montréal. L'avenir Je quitte Le Groupe L'Itinéraire pour poursuivre mon implication sociale à un autre niveau et réaliser des rêves que j'ai laissés de côté en cours de route. Je demeurerai toujours le plus grand fan de L'Itinéraire et j'encourage la population à poursuivre son impli­ cation auprès du journal de rue. Des professionnels sont en poste dans tous les secteurs et L'Itinéraire accompagne chaque semaine plus de 150 personnes en route vers la stabilité résidentielle et économique. Et il reste encore beaucoup à faire. Il faut que la popu­ lation et les gouvernements comprennent l'importance et l'urgence d'agir pour les plus démunis. C'est toute notre société qui s'en trouve affectée. Les organismes comme L'Itinéraire font des miracles avec du finance­ ment totalement insuffisant et des coupures constan­ tes de subventions. Plus que jamais, nous avons be­ soin d'une vision et d'un plan global d'aide aux plus vulnérables pour faire une différence. Il faut sortir les gens, et surtout les gouvernements, de l'indifférence. Il faut agir autrement. Poursuivons nos efforts pour changer les choses et améliorer notre société. Merci à tous, merci aux camelots, ces ambassadeurs qui créent chaque jour un pont entre nous tous pour cette cause essentielle.

Au nom de tous les camelots, employés, bénévoles, participants, donateurs, sympathisants et lecteurs, nous tenons à rendre chaleureusement hommage à un homme de foi trempée qui, au cours des vingt dernières années, a mené un combat sans répit pour transformer notre société en un monde meilleur. Merci, Serge. Le comité de gestion du Groupe L'Itinéraire, Shawn Bourdages, Sylvain-Claude Filion et Duffay Romano


ILS HABITENT

NOS RUES.

DONNER, C’EST HABITER

LEUR VIE Vous êtes partie prenante de la solution.

Camelots: Jean Guy Deslauriers Robert Ménard Franck Lambert Gabriel Bissonnette France Lapointe

Maude Guérin, porte-parole du 20e, en compagnie des camelots

PHOTO: SYLVIANE ROBINI

En appuyant L’Itinéraire, vous nous aidez à leur offrir les outils nécessaires pour reconstruire leur vie, trouver un logement, se nourrir sainement et briser leur isolement.

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éditorial

Agir autrement Nous voici déjà en plein cœur de l'été, le bal des festivals bat son plein, la ville s'ébat dans la douce torpeur des beaux jours. Et pour plusieurs, c'est le temps des vacances. Mais pas partout. Sylvain-Claude Filion Éditeur aux contenus | sylvain-claude.filion@itineraire.ca

I

l suffit d'ouvrir un journal ou de voir les infos en ligne D'accord, on ne refera pas le monde en deux semaines. pour constater qu'en dépit de l'insouciance estivale, des Prenons donc le temps de souffler. drames couvent. Tel ce mois de juillet 1914, où dans les Ainsi, cette édition estivale arbore un cachet spécial : nous officines du pouvoir se préparait le conflit mondial qui allait avons choisi de proposer aux Montréalais qui passent l'été à éclater quatre semaines après l'assassinat d'un archiduc à balconville, aux visiteurs de toutes les régions et à tous les Sarajevo le 28 juin. C'était il y a exactement cent ans, jour touristes qui viennent prendre le frais à Montréal, d'explorer pour jour. Et là-dessus, Stefan Zweig allait plus tard écrire : la ville autrement, avec une panoplie de suggestions touris«Aujourd'hui encore, quand je prononce le mot été, je ne peux tiques et culturelles à saveur socio-responsable, historique et équitable. Et pour une meilleure far­niente, que songer involontairement à ces radieu­ sept pages de Panorama consacrées aux ses journées de juillet.» En ce mois de juillet 2014, la marche du jeux d'esprit et à la détente. Si la lecture On dit merci au maire Denis Coderre qui a temps ne souffre aucun répit. La mena­ du magazine bien voulu se prêter au jeu, malgré un hoce d'une guerre multipartite ombrage raire surchargé, mais toujours présent pour le globe de l'Ukraine au golfe Persique. L'Itinéraire promouvoir la métropole québécoise. De la Cour suprême qu'il attaque jusqu'à vous amène, Radio-Canada qu'il démantèle, en paschers lecteurs, à Merci Serge sant par le pipeline Northern Gateway On dit aussi merci au directeur-général qu'il veut enfoncer dans la gorge de la penser et à agir et éditeur Serge Lareault, qui passe le Première nation Tsilhqot'in, Stephen autrement, peu à flambeau, après deux décennies de lutte Harper continue de saccager le Canada. Plus près de nous, à l'heure où la Commispeu, d'un numéro acharnée contre l'itinérance et l'exclusion sion Charbonneau n'a de cesse de mettre sociale. Le vibrant témoignage qu'il nous à l'autre, notre au jour les gabegies et les millions délivre en pages 6 et 7 évoque combien tournés par un ménage à trois de mafieux, mission prend tout L'Itinéraire a changé sa vie. d'employés de l'État et d'entrepreneurs Je le remercie personnellement de son sens. décidément corrompus, le Gouvernement m'avoir accueilli au sein de L'Itinéraire il du Québec trouve judicieux de traquer les y a dix-huit mois, car je sais déjà que ma assistés sociaux qui fraudent. Les policiers du SPVM, qui vie ne sera plus jamais la même. L'Itinéraire transforme briment les citoyens du droit de manifester, se permettent les camelots, a transformé Serge, me transforme à mon d'allumer un feu en pleine rue Notre-Dame. tour et continue d'inoculer les gens de cœur. Plus près de chacun de nous, deux refuges pour Les deux mots à retenir : agir autrement. Et si la lecdes femmes qui n'ont plus d'endroit pour dormir ture du magazine L'Itinéraire vous amène, chers lecteurs, ferment leurs portes le week-end, faute de finance- à penser et à agir autrement, peu à peu, d'un numéro à ment. On tente de faire fuir les sans-abri avec des l'autre, notre mission prend tout son sens. pics. Comment agir pour régler le problème? Bon été!

15 juillet 2014 | ITINERAIRE.CA

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ROND-POINT C'est quoi l'été à Montréal pour un maire?

PAR ÉRIC GODIN, ANNE FRÉDÉRIQUE HÉBERT-DOLBEC, SYLVAIN-CLAUDE FILION, CHRISTOPHE PERRON-MARTEL ET MARIE-LISE ROUSSEAU

questions à

Denis Coderre

Ce sont festivals, cette magnifique proximité, les terrasses, la rencontre avec les gens.

Prenez-vous des vacances?

Non, pendant l'été, moi je suis sur la route, ici, aux alentours, je jase avec les gens… Et quand tu aimes ce que tu fais, c'est des vacances ça, non?

PAR SYLVAIN-CLAUDE FILION

Qu'avez-vous à dire aux gens qui viennent de partout pour visiter Montréal?

Profitez d'une ville magnifique! C'est une des plus belles métropoles du monde, c'est la joie de vivre, la diversité, la créativité. Il y a un buzz actuellement, les gens aiment Montréal, c'est une ville sécuritaire où le monde est accueillant. On sent qu'il y a ici une âme, une chaleur humaine. Par rapport au reste du monde, Montréal demeure une ville magnifique.

Vous demeurez très populaire depuis votre élection, il y a neuf mois. Comment ressentez-vous ce phénomène?

J'essaie d'être moi-même, l'authenticité pour moi, c'est de demeurer proche des gens. J'aime dire ce que je pense, les gens savent à quoi s'attendre avec moi et je pense que quand je dis quelque chose, je le fais. Je crois que les gens apprécient qu'on ait une administration qui prend des décisions, qui est capable de sortir de sa zone de confort. On n'est pas là juste pour administrer, mais aussi pour améliorer la qualité de vie des gens

Est-ce que le problème de l'itinérance demeure une de vos priorités? Oui. C'est une question de dignité humaine, c'est être à l'affût pour s'assurer que tout le monde puisse être respecté. On veut trois choses : on va commencer à documenter l'itinérance avec un recensement dès septembre, pour évaluer la situation réelle. Ensuite, j'ai rencontré la nouvelle ministre Lucie Charlebois et on va se concerter en vue du plan d'action pour la lutte à l'itinérance. Enfin, le but ultime de notre premier mandat, c'est la nouvelle loi de Montréal, qui va détermi­ ner c'est quoi le statut de la ville et à l'intérieur de ce statut, on va pouvoir mettre nos efforts sur le développement social, l'itinérance, le logement, les mesures d'encadrement et l'intégration. Avec cette nouvelle réalité, on va être en mesure de jouer un rôle de premier plan pour aider les gens à s'en sortir.

photo: gopesa paquette

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ITINERAIRE.CA | 15 juillet 2014


GODIN DANS LA RUE

Des

abeilles

à l'Accueil Bonneau Depuis mai, l'Accueil Bonneau héberge 40 000 nouveaux locataires grâce à son nouveau programme d'apiculture urbaine. Quatre ruches de 10 000 abeilles ont pris place sur le toit de l'établissement. Elles sont entretenues par quatre personnes soutenues par l'organisme, en partenariat avec Alvéole. (AFHD)

Expression de la rue La saison des festivals bat son plein et l'un d'entre eux est là pour combattre les préjugés et l'exclusion à l'égard des jeunes de la rue. La 18e édition du Festival d'expression de la rue présentera des activités variées allant du cirque au cinéma, le tout dans le but d'intégrer les jeunes mont­ réalais vivant des difficultés. Les 22, 23 et 24 juillet à la Place Pasteur, angle Saint-Denis/Maisonneuve. (CPM)

Plus le droit de quêter en Norvège L'interdiction de mendier est chose possible en Norvège depuis l'adoption d'un amendement législatif par le parlement. Les municipalités pourront le faire dès cet été. Les mendiants seront passibles d'une amende ou d'une peine de trois mois de prison. Cette mesure frappera très certainement la population Rom qui constituent la majorité des itinérants norvégiens. Les initiateurs du projet de loi justifient leur mesure en faisant un lien entre mendicité et criminalité. (CPM)

Clinique mobile

C'est le nombre d'employés supplémentaires qui auront pour mission de dépister les fraudeurs à l'aide sociale, a annoncé le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais. Une mesure dénoncée par l'ensemble des organismes de lutte contre la pauvreté. (MLR)

Une clinique mobile de Médecins du monde sillonne les rues de Mont­réal depuis peu. Un médecin et une infirmière travaillent bénévolement dans ce camion aménagé en salles d'examen pour soigner les personnes vulnérables, notamment les itinérants, les toxicomanes et les travailleuses du sexe. (MLR)

15 juillet 2014 | ITINERAIRE.CA

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ÉDUC'ALCOOL La sécurité sur l’eau

Parmi les plaisirs de l’été, il y a la Sangria ou la petite bière froide que l’on sirote lentement. Si on ajoute un plan d’eau à l’équation, on réunit les conditions pour une belle journée de vacances. Il est toutefois primordial de s’assurer de rester alerte en tout temps, que ce soit pour mettre notre pied marin à l’épreuve, surveiller les enfants qui s’ébrouent dans l’eau ou piquer une tête dans le lac ou la piscine. On sait tous que la conduite avec les facultés affaiblies est un crime, mais saviez-vous qu’il en va de même quand il s’agit de conduire une embarcation? La Société de sauvetage rappelle que la présence d’alcool est confirmée ou suspectée dans plus de 50 % des décès liés à un accident nautique. Un chiffre qui donne envie de prendre le large en ayant toute notre tête! Le soleil, le vent et la fatigue peuvent tous être des facteurs qui amplifient les effets de l’alcool. Celui-ci est souvent présent dans les plongeons qui se terminent par des blessures à la moelle épinière. Abstenez-vous donc de jouer à Alerte à Malibu si vous avez un verre dans le nez. Vous ne voudriez pas être celui qui fera gonfler les statistiques des noyades cet été. S’amuser tout en consommant de façon responsable, voilà qui vous assurera de profiter de vos vacances au maximum. Attendre d’avoir terminé son activité avant de prendre un verre est encore mieux.

Les conseils du pro • Bière, vin ou spiritueux? Rappelez-vous qu’il y a autant

d’alcool dans un verre de bière (340 ml / 12 oz à 5 %) que dans un verre de vin (140 ml / 5 oz à 12 %) ou de spiritueux (45 ml / 1,5 oz à 40 %). C’est ce qu’on appelle un verre standard.

• Prenez une bouchée. Boire l’estomac vide n’est jamais un

bon plan. N’oubliez pas de manger et de boire au moins un verre d’eau entre chaque consommation!

• Pas grave un verre de plus? Au soleil, sur l’eau, un verre fait l’effet de trois. Alors allez-y vraiment mollo.

• Sexy, l’alcool? Vous croyez qu’un petit verre vous rend

plus attirant en maillot? Détrompez-vous, l’alcool réduit vos inhibitions mais ne change rien à votre apparence. Il pourrait même avoir l’effet contraire...

• Soleil, soleil! Prendre un verre tout en faisant bronzette est l’un des plaisirs de l’été, mais méfiez-vous du soleil et des coups de chaleur qui augmentent les risques de vous faire perdre la carte.

• S’hydrater avec de l’alcool? Une bière froide par grande

chaleur nous donne l’impression de se désaltérer de par sa fraîcheur et son goût. La déshydratation qu’elle provoque, puisque son apport en eau ne compense pas la quantité éliminée, sera plutôt responsable de votre gueule de bois du lendemain.

PHOTO: 123FR.COM/HAPPYALEX

Prudence et modération pour un été mémorable

Prendre un p’tit coup… Quiz utile et agréable Les enfants insistent pour aller faire un tour de canot sur le lac, alors que vous avez bu plusieurs consommations. Que devriez-vous faire? a) Offrir une tournée de popsicles pour les faire patienter alors que vous vous mettez à l’eau en attendant de vous sentir d’attaque. b) Mettre des ceintures de sécurité à tout le monde en vous disant que ce ne sera pas très grave si vous chavirez. c) Proposer une course, vous précipiter en titubant pour être le premier arrivé et trébucher sur le château de sable de votre petit dernier qui fond en larmes à la vue de son chef-d’oeuvre détruit. La chaleur est telle que vous avez envie de faire la bombe dans la piscine. Est-ce le bon moment? a) Vous avez troqué le rosé pour de l’eau citronnée depuis un bon moment et vous seriez tout à fait alerte, si ce n’était de la chaleur écrasante. b) Vous terminez votre bière d’une gorgée avant de vous élancer, question qu’elle ne refroidisse pas pendant que vous êtes dans la piscine. c) Sans faire ni une ni deux, vous mettez votre plan à exécution et vous rappelez trop tard que vous aviez vidé la piscine pour un grand nettoyage de matin-là. Que faites-vous si vos amis déjà un peu éméchés proposent un tour de bateau? a) Vous suggérez que tous se prêtent au jeu de calculateur d’alcoolémie que vous avez installé sur votre téléphone à partir du site d’Éduc’alcool. b) Vous arrivez à les convaincre de troquer la bière de la glacière pour un pique-nique. c) Vous acceptez avec enthousiasme en vous disant que naviguer avant le repas réduit les risques d’avoir le mal de mer et de nourrir les poissons en chemin.

La modération a bien meilleur goût.

educalcool.qc.ca


Bronzer ensemble Les vacances, pour qui a le privilège d'en bénéficier, c'est léger par définition. Les médias nous proposent des lectures d'été ; les pièces de théâtre d'été se multiplient et se distinguent du théâtre régulier, plus sérieux. Que cela soit sur le balcon, sur une plage du Maine ou à Florence, on s'évade de l'oppressant quotidien, souvent pour retrouver son clan familial ou amical. Isolé tel une île apaisante.

iAniK MArCil

PAr iAniK MArCil | Économiste indépendant

E

t si, au contraire, nous profitions justement de ce Répétez, le lendemain. Et tous les autres jours que le moment d'arrêt pour connecter véritablement Bon Dieu ou le soleil amènent. Bien sûr, il y a Noël et les quelques jours fériés avec nos semblables. Que ce soit physiquement ou en pensée. Les pauses sont rares dans les vies ac- dans l'année qui étirent modestement les fins de célérées que nous menons. Le sociologue et philosophe semaine... Mais que faire de ce lundi de congé de l'Action de grâces, à part avoir, enfin, allemand Hartmut Rosa montre dans le temps de laver les fenêtres avant son livre Aliénation et accélération que l'arrivée de l'hiver ? Quelques heures nos sociétés contemporaines sont Et si, en ces plus de sursis de ces infernales contraincaractérisées par l'accélération de quotidiennes. toutes choses et que celles-ci nous ou moins longues tes Et si, en ces plus ou moins longues asservissent. Se lever avant le soleil pour faire les vacances estivales, vacances estivales, alors que nous pouvons enfin décrocher un peu, lunchs des enfants qu'on n'a pas eu le alors que nous comme on dit, nous en profitions pour temps de terminer la veille, se battre nous retrouver ? Oublier la légèreté avec eux pour qu'ils avalent leur petitpouvons enfin proposée par un système marchand déjeuner les yeux encore endormis, les conduire à la garderie ou à l'école décrocher un peu, qui ne souhaite surtout pas que nous réfléchissions à nos contraintes quoavant d'arriver en retard au boulot (maudit trafic!), courir de réunions en comme on dit, nous tidiennes – au contraire, il nous offre suivis téléphoniques et accumuler les en profitions pour des films blockbuster anesthésiant notre pensée critique. retards toute la journée, essayer de les nous retrouver ? Si, plutôt, nous bronzions ensemrattraper en engloutissant un sandble ? Si nous partagions ces mowich sec à sa table de travail tout en ments pour imaginer un monde répondant aux courriels urgents de la plus juste, plus équitable ? Si nous veille, se sortir du trafic sur le pont et écoutions notre amoureux ou notre payer la pénalité de retard au service de garde avant de faire avaler à la famille un souper amoureuse, nos enfants, nos mères et nos pères, rapide que suivront les devoirs et la pratique de judo notre voisin que nous ne connaissons pas malgré ou la leçon de ballet avant de revenir enfin à la maison toutes ces années de proximité ? Les vacances peuvent être ce moment de retour sur et de pouvoir savourer cette toute petite pause où l'on peut enfin prendre une respiration profonde et dire : soi pour nous projeter, en même temps, vers l'autre. Profitons-en pour nous retrouver, littéralement ! bonne nuit, mon amour.

15 juillet 2014 | ITINERAIRE.CA

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Découvrir

MontrÉal

autrement

C'est l'été, il fait beau, il fait chaud et on ne veut pas se gratter le coco. Internationalement célébrée avec des nombreux festivals, Montréal est aussi une caverne d'Ali-Baba remplie de trésors cachés qui ne demandent qu'à être découverts.

PAR ANNE FRÉDÉRIQUE HÉBERT-DOLBEC et CHRISTOPHE PERRON-MARTEL

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Photo: Les amis de la montagne

Des tonnes d'autres activités amusantes, socioresponsables et équitables vous attendent à Montréal cet été. Que vous descendiez d'avion, que vous veniez nous visiter depuis votre région ou que vous soyez Montréalais pure laine, les propositions suivantes vous feront voir la métropole d'un tout nouvel œil!


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Montréal socio-responsable Chaque été, Montréal est plus verte, plus ouverte et plus innovante. Vivez la ville pleinement avec ces suggestions originales et hors des sentiers battus.

Hochelaga autrement Sentiers urbains En 1993, Pierre Dénommé fonde Sentiers Urbains avec l'objectif de revitaliser et de naturaliser des terrains vacants problématiques à Montréal. De cette initiative, sont nés huit jardins thématiques. Cet été, vous pouvez vous balader et piqueniquer dans l'un de ces jardins, qui vous permettent de vous familiariser avec la culture amérindienne, de prendre une pause dans un hamac, d'observer des oiseaux ou d'en apprendre davantage sur l'horticulture, l'agriculture urbaine et les plantes médicinales. Sentier Urbain tient également un programme d'insertion socioprofessionnelle qui permet à de jeunes adultes de réintégrer le marché du travail ou les études. sentierurbain.org

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Autrefois quartier défavorisé, Hochelaga-Maisonneuve vit une heureuse renaissance et se branche : le collectif Vélopousse Maisonneuve vous fera découvrir un quartier en plein essor. Depuis deux ans, des jeunes de 20 à 30 ans sont embauchés pour vivre une expérience de travail significative, qui leur donne des outils importants pour le futur et leur permet de présenter une image valorisante de leur quartier. Avec une flotte de neuf tricycles, ces jeunes proposent un circuit touristique à travers Hochelaga-Maisonneuve pour y découvrir les richesses architecturales et les projets d'innovation sociale mis en place ces dernières années. velopousse.com


Au-delà du cirque À la Tohu, il y en a pour tous les goûts. En plus des spectacles sous le chapiteau et des expositions gratuites sur l'histoire du cirque, on vous propose de découvrir le Complexe environnemental de Saint-Michel. Un parcours permet de découvrir une ancienne carrière, la carrière Miron, et d'impo­ santes falaises de calcaire. Les jeunes y sont invités à noter leurs observations sur la faune, la flore, la topographie et la technologie, ainsi qu'à réfléchir sur le verdissement urbain et la gestion des matières résiduelles. En août, la Tohu célèbre La Falla, inspirée du célèbre carnaval de Valence en Espagne. Chaque été, des jeunes du quartier participent à l'élaboration de cet événement et apprennent la menuiserie, la peinture et le moulage, dans une volonté de réinsertion professionnelle ou scolaire. tohu.ca

Ruelles vertes

Montréal interculturelle

Depuis quelques années, les ruelles de Montréal s'animent : jardins, gigantesques bacs de compost, fêtes dans les ruelles... On retrouve aujourd'hui une centaine de ruelles vertes dans la ville. Nées d'un désir citoyen pour une meilleure qualité de vie, elles visent à améliorer la propreté, à combattre les îlots de chaleur, à capter les eaux de pluie et à créer des liens entre les résidents. Arpentez la plus longue ruelle verte de Montréal (363 mètres), la Ruelle L'échappée belle, entre Wurtele et Florian et entre Ontario et de Rouen, ou encore une des rares ruelles entièrement gazonnée et fermée à la circulation automobile, entre la 30e et la 31e avenue et entre Saint-Zotique et Bélanger.

Vous voulez mieux connaître les différentes communautés culturelles de Montréal? Amarrages sans frontières vous offre de découvrir la réalité interculturelle de la ville à travers les richesses historiques, gastrono­ miques, religieuses et artistiques des communautés arabes, chinoises, grecques, juives, et polonaises de la ville, entre autres. Visitez les institutions et les quartiers représentatifs de ces dernières, familiarisez-vous avec leurs lieux de cultes et goûtez leurs spécialités culinaires.

eco-quartiers.org/ruelle_verte

photo: 123fr.com/szefei

amarragessansfrontieres.com

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Montréal historique Découvrez les facettes méconnues de l'histoire de Montréal à travers différentes visites et expositions.

Montréal, ville ouverte Vous souhaitez explorer le côté sombre de la métropole? C'est ce que propose l'exposition Scandale! Vice crime et moralité à Montréal, 1940-1960 au Centre d'histoire de Montréal. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la métropole francophone d'Amérique est connue pour son penchant illicite. La ville est-elle à la hauteur de sa réputation? Cette exposition remet les pendules à l'heure. Jusqu'en octobre 2015. ville.montreal.qc.ca/chm

Retour en Nouvelle-France Si vous vous intéressez à la Nouvelle-France, une visite au somptueux Château Ramezay est de mise. À quelques pas de la station Champ-de-Mars dans le Vieux-Montréal, ce château de plus de 300 ans renferme une riche histoire. Des expositions permanentes permettent de découvrir le passé de Montréal et du Québec. Il y a aussi des expositions thématiques stimulantes dont Crimes et châtiments, qui implique directement les visiteurs en leur demandant de choisir la peine d'un accusé anciennement jugé. Ouvert du mardi au dimanche. Admission : 10 $ par adulte. chateauramezay.qc.ca

Du Plateau à Marco Polo Tant qu'à être dans le Vieux-Montréal, une autre attraction historique est le musée Pointe-àCallière. Certaines expositions permettent d'en connaître plus sur Montréal. C'est le cas de Vies de Plateau déployée durant tout l'été. Riches en images, elle dévoile le caractère bouillant du quartier sur les plans politiques et culturels. Le musée ratisse large. Si vous préférez l'histoire nationale ou internationale, vous serez également servi. On y offre notamment l'exposition Marco Polo, le fabuleux voyage qui relate la vie de l'explorateur vénitien et de ses découvertes. pacmusee.qc.ca

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Hommes des casernes Réveillez l'enfant en vous qui rêvait d'être pompier : le quartier Pointe-Saint-Charles offre une visite autoguidée de ses anciennes casernes de pompier. Une carte à imprimer et un guide audio à téléchar­ ger sont disponibles sur le site web de la Société historique de Pointe Saint-Charles, qui propose pas moins de neuf visites de caserne. Pour une visite en marge des sentiers battus, cette virée vaut le détour!

Photo : Raphaëlle Brault

shpsc.org/fr/autoguides

S'instruire en pédalant

Art urbain

Mordu d'histoire et de vélo? Le canal Lachine, ancienne mecque industrielle de Montréal, vous offre d'unir ces deux passions en longeant sa piste cyclable. Vous découvrirez les multiples attraits du canal, dont le Lieu historique national du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine datant de 1803, ouvert du lundi au vendredi. Bonne nouvelle pour les lèvetôt : la piste cyclable est ouverte dès le lever du soleil.

Photo : © Musée de Lachine.

L'art urbain de Montréal n'est pas celui de Barcelone ni de Paris. Pour savoir en quoi il en diffère, une visite guidée de deux heures, structurée par thématique, est offerte pour 15 $. Une œuvre d'art prend forme selon la préférence, l'éthique ou encore le territoire de l'artiste s'exprimant. Encore une fois, la visite offerte par Kaléidoscope pourra se modeler à vos préférences. Photo : Tourisme Montréal – Shutterstock.

tourskaleidoscope.com

Splendeurs architecturales Vous souhaitez en connaître davantage sur l'histoire de l'architecture à Montréal? Kaléidoscope a la solution pour vous. Pour 20 $, un passionné d'architecture saura vous instruire pendant une visite de deux heures. De l'architecture de la colonisation française aux gratte-ciels d'aujourd'hui, tout Montréal y passe. Kaléiodoscope fait affaire avec plusieurs acteurs du milieu touristique et peut s'adapter à vos besoins. tourskaleidoscope.com

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Montréal gratis

Avenue Lartigue Cachée entre les rues De la Visitation et Panet et entre Maisonneuve et Logan, cette minuscule avenue est une découverte à faire dans le quartier Centre-Sud. Véritable oasis urbaine, ce petit bout de rue a de quoi vous dépayser lors d'une promenade dans le quartier : elle rappelle un petit village de campagne!

Belvédère innovateur Après ou avant être allé à la Plage de l'Horloge, pourquoi ne pas parcourir le belvédère du Chemin-qui-marche dans le VieuxMontréal? Le nom du belvédère fait référence à l'appellation innue des cours d'eau. Fidèle aux principes du développement durable, l'endroit offre aux passants une vue imprenable sur le fleuve. Des anecdotes inscrites sur les composantes du belvédère témoignent de l'histoire dans lequel il s'inscrit.

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Maison verte Pour les amateurs d'écologie et de développement durable, un détour par la Maison du développement durable s'impose. Le premier bâtiment certifié LEED ® Platine au Québec offre jusqu'au 31 août des visites gratuites, avec ou sans guide, ainsi que des expositions sur l'environnement et l'économie sociale qui permettent d'en apprendre davantage sur la construction écologique. Photo : Antoine Amnotte-Dupuis

Photo : gopesa paquette

Vous voulez sortir, mais vos moyens sont modestes? L'Itinéraire vous a déniché une myriade de sorties gratuites.

maisondeveloppementdurable.org


Plage urbaine Située dans le Vieux-Port de Montréal, la Plage de l'Horloge offre une version nordaméricaine des plages de Montpellier. Complètement réaménagée depuis 2012, cette plage urbaine peut accueillir jusqu'à 800 plaisanciers. Si la détente est de mise, l'endroit est tout indiqué puisque tout amplificateur de son est proscrit et qu'il y est interdit de fumer et d'amener des boissons alcoolisées.

Centre Phi Vous voulez satisfaire votre curiosité artistique et ce, gratuitement? C'est possible au centre Phi. Que ce soit en visitant des galeries d'art d'avant-garde ou en visionnant des films indépendants, le centre donne l'opportunité à de multiples créateurs de s'exprimer librement. Épatant par sa polyvalence, on apprécie sa mission : créer la rencontre entre le public et les artistes.

vieuxportdemontreal.com/plage-de-lhorloge

phi-centre.com

photo: CLamy_15

Contemplation au cimetière Qu'ont en commun Robert Bourassa, Pierre Bourgault, Gilles Carle, Jean Drapeau, Pierre Falardeau, André Mathieu, Émile Nelligan et Maurice Richard? Ils ont tous été inhumés au cimetière MontRoyal, près de la station de métro Édouard-Montpetit. Une brochure montrant l'emplacement des tombes de célébrités est disponible au bureau de ce vaste cimetière, notre Père-Lachaise montréalais. Bonus : si vous aimez observer la faune, on peut y voir des renards en liberté!

Photo : Michael Slobodian

Pique-nique au parc Le parc Jean-Drapeau est l'endroit tout indiqué pour un pique-nique réussi. Les amoureux des animaux seront ravis de pouvoir contempler des marmottes en liberté. Si vous êtes amateurs de course automobile, vous pouvez visiter le fameux circuit Gilles-Villeneuve. Tout au long de l'été, des installations permettent la promenade en patin à roues alignées, en vélo ou tout simplement à pied. Amateurs d'art public, vous pourrez y contempler de multiples sculptures. Accessible par la station de métro Jean-Drapeau. parcjeandrapeau.com

Photo : André Pichette.


MARCHÉS publics

Marché Jean-Talon Situé au cœur de la Petite Italie, le marché Jean-Talon est une véritable institution depuis 1933. À visiter : La Fromagerie Hamel, le Havre-auxGlaces, la poissonnerie Les Délices de la Mer et la boulangerie Joe la Croûte. 7070, avenue Henri-Julien

Marché solidaire Frontenac

Minimarché du Santropol Roulant

Situé à l'angle des rues Ontario et Frontenac, cette initiative citoyenne permet de bonifier l'offre alimentaire au cœur du quartier Centre-Sud. Résultat? Des aliments frais et un soutien à l'agriculture locale.

Tous les jeudis soirs, le Mini-Marché du Santropol Roulant vous offre une grande variété de produits, dans la perspective de favoriser l'accès à une alimentation de qualité au plus grand nombre de gens possible.

2349, rue de Rouen

S'AMUSER

1845, rue Saint-Jacques

Randolph Pub Ludique photo: flickR/Christopher_Kemp

La Coop du Milieu

Fondé par le comédien Normand D'Amour, le Randolph vous propose de vivre une soirée extraordinaire en découvrait de nouveaux jeux avec vos amis. Des conseillers sont présents pour animer votre soirée et pour vous recommander des jeux selon vos intérêts. randolphpub.ca | 2041, rue Saint-Denis

À la Coop du Milieu, on vous offre la chance d'exploiter votre potentiel artistique et de concevoir et exposer vos propres créations. Vous pourrez en plus y déguster un bon repas végétarien, tout en échangeant avec des gens de tous les âges et de tous les horizons. lemilieu.ca | 1251, rue Robin

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Marché Maisonneuve Du maraîcher au boulanger en passant par le fromager, le boucher, le poissonnier, le fleuriste… vous trouverez de tout au marché Maisonneuve. Des spécialistes y offrent des produits frais et de qualité. 4445, rue Ontario Est

Marché Atwater Ouvert toute l'année, le marché est célèbre pour ses nombreuses bou­ cheries et fromageries et pour ses maraîchers, qui s'installent sur le pourtour de l'édifice, l'été venu. Son architecture de style art déco en fait un des plus beaux édifices de Montréal. 138, avenue Atwater


Miss Prêt à Manger Miss Prêt à manger vous reçoit avec une ambiance de cantine, avec son bar à salades et son menu du jour gourmand et abordable. Dans un décor design dont plusieurs éléments sont recyclés, le restaurant vous offre des produits locaux et biologiques ainsi que de nouvelles expositions d'artistes montréalais tous les trois mois.

Coop touski

Chez Touski, on trouve de la nourriture cuisinée sur place, à partir d'aliments frais et locaux. On y présente chaque mois des expositions et des spectacles gratuits de musique acoustique, de théâtre et de poésie. L'équipe de travail fonctionne en autogestion, sans patron, dans une perspective entièrement démocratique. 2361, rue Ontario Est | touski.org

photo: anthony J Branco

1104, rue de Bleury | misspretamanger.com

Partez à la découverte de l'alimentation vivante. L'établissement propose une cuisine sans cuisson, biologique et végétalienne. Un bon moyen de se sensibiliser aux impacts de nos choix alimentaires. 105, rue Rachel Ouest | crudessence.com photo: c2mtL

photo: adrienne surprenant

Crudessence

SoupeSoup Les restaurants SoupeSoup offrent une cuisine réconfortante et savoureuse. Des soupes, bien sûr, mais aussi des sandwichs, des salades et de décadents desserts faits à partir d'aliments sains, biologiques et équitables, choisis avec soin. Un menu à la fois exotique, classique, coloré et parfumé. 649, rue Wellington | soupesoup.com

ACHAtS éQuitABleS

Maison de thé Camellia Sinensis

À la boutique Camellia Sinensis, le thé est sacré. Choisi avec soin auprès des meilleurs producteurs du monde, chaque thé a son propre rituel et est servi dans la théière la mieux adaptée à ses saveurs. La maison offre aussi des ateliers et des séances de dégustation afin de développer vos connaissances. 351, rue Emery | camellia-sinensis.com

dix Mille villages Dix Mille Villages est un organisme présent à travers tout l'Amérique du Nord. Il vend des produits équitables, achetés à plus de 130 coopératives provenant de 35 pays différents. Chaque textile, bijou ou ornement vendu à Dix Mille Villages a sa propre histoire. Les artisans sont traités dans le plus grand respect. On leur offre les meilleures conditions de travail possibles et un salaire juste en échange de leur talent

photo: cameLLia sinensis

4128, rue Saint-Denis | Tenthousandvillages.ca photo: fLickr/shared interest

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Et 15 autres suggestions pour l'été! JACK ET LE HARICOT MAGIQUE

UNPLUGGUED SUR LE TOIT D'UBISOFT

accesculture.com

donsoundconcerts.com

LA BEAUTÉ DU GESTE : 50 ANS DE DONS

26 juillet, 18h Terrasse Ubisoft

FESTIVAL DIVERS-CITÉ

sat.qc.ca

diverscite.org

tous les mardis, 21h Place de la Paix

macm.org

+1°C : QU'EST-CE QUE ÇA CHANGE?

28 juillet au 3 août Quai Jacques-Cartier et ailleurs

L'INTERNATIONAL DES FEUX LOTO-QUÉBEC

Jusqu'au 30 septembre Biosphère d'Environnement Canada tourisme-montreal.org

FESTIVAL PRÉSENCE AUTOCHTONE

16, 19, 23, 26 juillet et 2 août, 22h

ARCHÉOLOGIE DU NUMÉRIQUE

30 juillet au 5 août Quartier des spectacles

internationaldesfeuxloto-quebec.com

Jusqu'au 5 octobre Centre Canadien d'Architecture

presenceautochtone.ca

FESTIVAL INTERNATIONAL DE FILMS FANTASIA

cca.qc.ca

CINÉMA SOUS LES ÉTOILES

Du 17 juillet au 5 août

LE QUÉBEC DE CHARLEBOIS À ARCADE FIRE

Chaque jour dans un parc différent Jusqu'au 29 août

fantasiafestival.com

Jusqu'au 13 octobre Musée McCord

funambulesmedias.org

LE MÉCANO DE LA GÉNÉRALE DE BUSTER KEATON

musee-mccord.ca

FUGUES SE SOUVIENT : 30 ANS D'HOMOSEXUALITÉ AU QUÉBEC

AVEC ROMAN ZAVADA AU PIANO 26 juillet, 20h30 Parc Jean-Brillant

EXPO SAVOIRS ET SAVOIR FAIRE

Jusqu'au 31 août L'écomusée du Fier-monde

murmitoyen.com

Jusqu'au 2 novembre Jardin des Premières-Nations (Jardin Botanique)

Ecomusee.qc.ca

espacepourlavie.ca

Hameaux

pages 41-42)

Élimée Choisies

CINÉMA URBAIN SOUS LES ÉTOILES

Jusqu'au 7 septembre Musée d'art contemporain de Montréal

Fourrage

Chaque jour dans un parc différent Théâtre La Roulotte

Largeur Lien

Signes musicaux Sec

Règles

Scissions & insertions Isolé

Astate

Roue

Empereur Venus au monde

O S S O N S ON T T I S O N T O I S O N N O NOM MU O N MU R O N N UM E R O

Existes

Do Coiffure Cloître Celé

Monnaie

Dernier

Colère

Désarroi

Atonies

Cube

Négation

Âge

Mesure

Note

Semèrent

5. Exemplaire. 4. Fruit de la ronce. 3. Particule élémentaire. 2. Commun ou propre. 1. Drame japonais. 5. Pelage. 4. Morceau de bois brûlé. 3. Existent. 2. Sensation auditive. 1. Arête.

Tumeurs Île grecque

Norme

Mesurera Conteste

Durèrent

Champion

Biffure Voie

Comprimai

Dominance d’un côté

Métiers

Langue Balte

Mêmement

Général Possède

Tâter Cales

1. HENRI-BOURASSA . . 2. PAPINEAU . . . . . . . 3. CRÉMAZIE . . . . . . . 4. ÉDOUARD-MONTPETIT 5. LIONEL-GROULX . . . 6. JEAN-TALON . . . . . 7. LUCIEN-L’ALLIER . . .

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F B E C D G A


Dignité Pauvreté

Plus de six millions de personnes à travers le monde votent pour la dignité en achetant un journal de rue. En agissant ainsi, ils participent à changer la vie de 27000 camelots dans 40 pays, représentant plus de 120 journaux de rue différents. En retour, les lecteurs profitent d’un journalisme indépendant de qualité, tout en sachant qu’ils ont fait une différence.

Votez pour la dignité.


Les mots de

CAMELOTS

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C'est le temps des vacances

31

CHeMin FAiSAnt

Au revoir, maman

Par yvon Massicotte

33

HorS PiSte

l'espoir malgrĂŠ les obstacles Par Shaliver

photo: 123rf.com/charLes knox

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La belle saison

s p m e t e l t s C'e s e c n a c a v s e d ein air, les voyages uent l'été, le soleil, le plpatience et elles oq év les El ... es nc ca va Les attend toujours avec im et les bons repas. On leses de nos plus beaux souvenirs. Nous avonsx. sont souvent synonymts ce que le mot «vacances» évoque pour eu demandé à nos camelo SYLVAIN CLOT Camelot angle Saint-Denis/Ontario

Cet été, je vais en vacances au Lac-Saint-Jean. Je vais rendre visite à un ami. On va faire de la voile sur le lac, visiter le zoo de Saint-Félicien et le village historique de Val-Jalbert, faire du rafting et peut-être même du deltaplane. Il y a plein d'activités possibles, on ne s'ennuie jamais!

ALEXANDRE PÉLOQUIN Camelot, métro Berri-UQÀM

Cet été, j'aimerais beaucoup aller faire du camping à Saint-Étienne-des-Grès avec ma copine et sa fille. Ma tante habitait là quand j'étais jeune, et j'y ai passé beaucoup de temps. Il y a des terrains de baseball et de volleyball. On peut faire du quatre roues. Amener ma famille là-bas va me rappeler de bons souvenirs de jeunesse.

MICHEL MARCIL Camelot, angle Berri/Sainte-Catherine

Mes plus belles vacances, c'est quand je suis allé à Baie-Saint-Paul au Cap au Diable. Il y avait un camping réservé aux jeunes au sommet de la montagne. J'ai rencontré plein de touristes qui venaient de partout dans le monde, entre autres de la France et de la Belgique. On faisait toujours un grand feu autour duquel on se rassemblait le soir. J'étais tellement relax, je n'avais aucun souci. Tout ce que j'avais à faire, c'était de respirer l'air pur de la montagne.

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Quel hiver glacial nous avons eu! J'ai donc plus que hâte à l'été. J'espère pouvoir prendre au moins une semaine de vacances et sortir du Québec. Je pourrais aller à Cuba, et comme ce n'est pas la haute saison, les prix sont beaucoup plus abordables. Toutes les personnes de mon entourage qui y sont allées ont adoré leur séjour. J'aimerais me prélasser sur la plage et boire des piñas coladas. Si jamais mon projet ne fonctionne pas, je resterai ici et j'en profiterai pour aller me promener dans le vieux Montréal et pour jouir des différents spectacles en plein air qui ont lieu pendant toute la belle saison. Et s'il fait trop chaud pour marcher longtemps, je pourrai prendre tranquillement un verre sur une terrasse et regarder les musiciens ou les passants. Il n'y a rien que j'aime plus que d'imaginer les conversations des gens qui discutent autour de moi. Je me fais des scénarios et je ris toute seule. En tout cas, c'est certain que je vais en profiter. Bon été à toute ma clientèle qui est toujours pleine d'attentions pour moi.

PATRICE LAURIN Camelot, Pharmaprix à côté du métro Jean-Talon

GILLES LEBLANC Commis, archiviste

La dernière fois que j'ai eu des vacances, ce n'était pas très agréable. Je suis allé à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, chez un ami. Il faisait 45 degrés et j'ai dû l'aider à faire des travaux sur sa maison. Mais je considère que ce sont des vacances quand même, parce que ça m'a permis de déconnecter de la ville, de me baigner, d'avoir la paix dans le bois. En plus, cet ami est vraiment important pour moi et je n'ai pas souvent la chance de le voir. Il a été une ressource dans les moments difficiles de ma vie.

NICOLE GIARD Camelot, métro Longueuil

Mon meilleur souvenir de vacances, c'est quand je suis allé à un camp d'été organisé par mon école primaire. J'avais environ 10 ans. On a fait de l'alpinisme sur des surfaces rocheuses d'environ 300 pieds de haut. Ce n'est pas comme escalader le mont Everest, mais ça m'a beaucoup marqué.

photo: gopesa paquette

le CŒur


TAREK AYARI Camelot, métro Mont-Royal

La vente de L'Itinéraire, c'est mon seul revenu. Je ne peux donc pas prendre de vacances sur mes heures de travail, la semaine. Mais la fin de semaine prochaine, je vais aller dans un chalet avec ma sœur. Je considère ça comme des vacances, parce que je serai loin de Montréal. Je prends mon mal en patience. Dans trois ans, j'aurai ma pension, je serai enfin riche et je pourrai prendre de vraies vacances!

NICOLAS PLOUFFE Camelot, angle Saint Denis/Mont-Royal

L'été dernier, j'ai passé toute une semaine à la Ronde avec mes enfants. Leur mère leur avait acheté la passe de saison. Je me suis amusé comme un fou, mais après quatre jours, j'étais K.O. On a beaucoup marché, les enfants couraient partout. On a fait tous les manèges sans exception.

Il y a deux ans, j'ai passé mes plus belles vacances à Montréal. J'étais sur la piste cyclable qui mène à Angrignon, pour rendre visite à ma sœur. La température était clémente, on était la mi-juin. Je prenais mon temps, je regardais les saules pleureurs et sentais le soleil sur ma peau. J'ai vécu un moment d'extase. C'est rare, alors je considère que c'est un des plus beaux jours de ma vie. En plus, je vais probablement revivre ce moment cet été.

MICHEL LOYER ALIAS L'ITALIEN Camelot, Repentigny

Je viens tout juste de prendre des vacances, en fin de semaine dernière. J'étais avec ma sœur, dans son camping à Sainte-Béatrix. J'aime prendre soin de mes neveux et nièces. Ça me permet de lui donner une pause bien méritée. En plus, il y avait un spectacle de John Carpenter, un imitateur d'Elvis. Après des années difficiles, ma famille commence à retrouver confiance en moi. Je le dois à Dieu. Pendant les prochaines fins de semaine de vacances, je vais continuer d'écrire mon livre. Il s'intitule: Un père aimant, sans retour de ses enfants.

Les vacances, enfin! RICHARD T. Camelot, métro Place-des-Arts

Cet été, j'ai l'intention de continuer à travailler, mais je vais prendre les lundis de congé parce que je veux un peu en profiter pour m'amuser. Je vais me promener sur le Mont-Royal et faire des activités: pêcher, me baigner et beaucoup de marche. J'adore arpenter la ville. Pour pêcher, mon endroit préféré est le canal Lachine, pas loin de chez moi. Y'a du monde, mais pas autant qu'au centre-ville. Ça me permet de relaxer. Pour la période estivale, je vais vendre à la Place-des-Arts seulement le matin et plutôt travailler dehors à l'angle de Marie-Anne et Saint-Denis, du côté est. L'été, c'est très achalandé avec les Montréalais, les banlieusards et aussi les touristes. Donc, profitons de l'été et je souhaite à tous mes clients et clientes de passer d'excellentes vacances.

JOHANNE BESNER Camelot, métro Beaudry

photo: 123fr.com/epicstockmedia

Les vacances

GILLES BÉLANGER Camelot, Complexe Desjardins

Lorsque j'étais enfant, je demeurais à Saint-Esprit, dans une famille d'accueil. Eh bien, cette famille a eu la bonté de m'amener en voyage à différents endroits. Je me souviens avec émotion d'avoir visité Frontier Town dans l'état de New York, le Parc Safari à Hemmingford ainsi que La Ronde à Montréal. Ce furent les seuls voyages de ma vie. Je dois même dire que durant ma vie adulte, je n'ai pas vraiment pris de vacances. Comme camelot, j'ai même déjà travaillé sept jours semaine. Aujourd'hui, je prends mes fins de semaine. Manifestement, je suis une personne qui aime le travail. Mais je ne dirais pas non si j'avais l'occasion de faire un petit voyage ou bien une sortie sportive, au hockey, par exemple, ou au football. Je souhaite de bonnes vacances à tous mes lecteurs et lectrices, avec du vrai beau temps et la faculté de prendre les choses un jour à la fois. Gardez votre beau sourire.

Quand j'étais petite, j'adorais les vacances d'été. Dès qu'on finissait l'école en juin, on allait toujours dans un chalet à Saint-Calixte en famille. Deux jours avant la fin des classes, mes bagages étaient déjà prêts tellement j'avais hâte de partir. On pouvait profiter de la plage et on cueillait des fraises, des framboises et des bleuets.

NANCY PICHÉ Camelot, métro Villa-Maria

Mes plus belles vacances, c'est lorsque je suis allée camper avec mon père dans le bois, à l'âge de huit ans. On avait fait un mauvais coup aux scouts qui étaient en camp au même endroit. On avait glissé des grenouilles dans leurs sacs de couchage. Ils nous avaient attrapés et on avait eu corvée de vaisselle le lendemain.

MANON FORTIER Camelot, Village Champlain

J'ai participé à un concours au Salon national de la femme et j'ai été très chanceuse: j'ai gagné un voyage pour deux personnes! J'ai 18 mois pour le faire, mais le temps passe et je n'ai pas vraiment les moyens de prendre des vacances. Le voyage est une croisière de 14 jours et je dois choisir deux destinations parmi toutes celles proposées. J'aimerais beaucoup aller aux Bahamas et à Hawaï. J'espère aussi trouver quelqu'un pour m'accompagner

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photo: gopesa paquette

LORRAINE SYLVAIN Camelot, métro Peel


Mots de camelots Or Dur Gilbert Pouliot Camelot, Palais de justice

Réponse au lecteur J'aimerais d'abord vous remercier de l'intérêt que vous portez à ma chronique sur le système de santé dans laquelle j'appuyais la proposition des infirmières de la Fédération interprofessionnelle du Québec (FIQ) de créer des cliniques publiques pour les soins qui ne nécessi­ teraient que des interventions mineures sans recours à des médecins spécialistes. Cela désengorgerait les urgences dans les hôpitaux du Québec tout en contribuant à la diminution des frais d'opération de notre système onéreux de la santé! Dans ma chronique, je disais simplement que la proposition de la FIQ aiderait à diminuer les temps d'attente pour soigner la population et je n'aurais pas attendu deux années - de souffrances - pour obtenir une simple injection de cortisone sous imagerie à l'épaule. Cher lecteur, vous disiez faire partie de l'ordre des massothérapeutes du Québec et que vous étiez en désaccord avec l'utilisation de la cortisone qui ne fait qu'endormir la douleur tout en accentuant les dommages sans que l'on s'en rende compte. Je partage entièrement votre point de vue si ce n'est qu'il faut connaître le diagnostic exact du patient avant de porter un jugement sur la nécessité d'utiliser de la cortisone, prévue en accompagnement d'exercices effectués avec la supervision d'une physiothérapeute du CHUM. Cette mise au point me donne l'occasion de dire aux lecteurs que je me fais un plaisir de répondre à vos commentaires. Merci!

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Photo: Gopesa Paquette

Jean-Marc Boiteau Chroniqueur de rue

Notre système capitaliste est une machine qui produit des esclaves de l'argent qui se croient supérieurs et intouchables. Leur avarice crée un malaise qui s'accroît avec chaque génération. Je parle aussi d'évasion fiscale. Pourquoi les mieux nantis ont une tendance vers la cupidité au lieu de l'altruisme? C'est pourtant ces derniers qui ont le plus grand pouvoir de faire du bien. Ils pourraient générer de la prospérité et éliminer la pauvreté, mais ça n'effleure même pas leur esprit. Quand les touristes se payent des billets pour le Grand Prix et des chambres d'hôtel, ne voient-ils pas les missions et ses itinérants? Pas vraiment parce que nous habitons la même planète sans habiter le même monde. Comment se fait-il que l'homme soit si habile à faire élever les chiffres d'affaires et si peu doué pour faire élever sa conscience? Le réveil matérialiste rend-il le réveil spirituel utopique? Les millionnaires et milliardaires et tous leurs enfantsroi égoïstes nous font vivre une situation pathétique d'injustice sociale. Quelqu'un qui donne de son vivant sème dans l'univers et laisse de l'amour en héritage. Celui qui meurt après s'être enrichi de façon égoïste est mort plus pauvre qu'on pense et ses avoirs vont contribuer à perpétuer le cycle de l'inégalité sociale démesurée.

La pluie Sylvain Clot Préposé à l'entretien ménager

La pluie, ça démoralise le monde. Je me sens pas bien quand il pleut. Je resterais à dormir toute la journée en écoutant de la musique et en pensant au beau temps. Au temps qu'il fait à Hawaï, sous les Tropiques. Je me vois à l'intérieur d'un volcan éteint, rempli d'eau de mer avec du sable partout. Le soleil c'est de la vitamine pour remonter le moral des Québécois. Je me sens bien quand je fais mon ouvrage ici. Les gens sourient même s'il fait mauvais dehors. Même si le temps est mauvais, souriez pareil. Après la pluie, le beau temps!


chemin faisant

Au revoir, maman Au lendemain de ton décès le 21 avril dernier, je me suis remémoré quelques souvenirs de mon enfance... Yvon Massicotte | Ex-camelot, agent au développement

A

yant perdu mon père à l'âge de sept ans, j'ai ressenti un grand vide. Avant sa mort, il me surprotégeait, ne voulant surtout pas perdre un autre enfant, car Jean-Guy (14 mois) avait été emporté par une méningite. Maman, tu l'avais réveillé une nuit pour aller à l'hôpital avec le petit. Il t'avait répondu que Jean-Guy était fait fort et que vous iriez le lendemain matin. Le bébé est décédé la nuit même. Bien sûr, il serait peutêtre parti quand même, mais je n'aurais pas aimé être à ta place. C'est pourquoi je comprends aujourd'hui que tu m'aies accordé plus d'attention qu'à tous les autres, attention que tout enfant recherche. Laissée seule avec 11 enfants, tu as dû trimer toute ta vie. Nous avons vécu une grande pauvreté qui nous forçait à la débrouillardise. Les plus vieux élevaient les plus jeunes, ce qui nous a amenés à être une famille très unie avec de bonnes valeurs et à tracer notre chemin dans la vie. Le départ de papa me laissa peu sûr de moi, hyperactif, anxieux et introverti. Aujourd'hui, maman, au lendemain de ton décès, je t'écris cette lettre, car même si tu n'es plus là, tu continues de veiller au grain.

Merci maman pour tout ce que tu as fait pour moi.

Voici quelques-uns de mes souvenirs parmi les plus mémorables. Je me rappelle la fois où tu me courais après avec un gros paquet d'allumettes de bois pour m'allumer. Tout simplement parce que caché dans les toilettes, j'essayais d'allumer une pipe en plastique remplie de papier de toi-

lette. Je n'avais que quatre ans. Cela m'a aidé à ne plus jouer avec le feu et avec tes nerfs! Aussi la fois où tu m'avais attaché à une chaise avec un gros câble avant que la visite arrive. J'aimais ça, car j'étais le centre d'attraction et pendant ce temps-là, tu as pu vaquer à tes occupations. Un jour, attirée par une odeur de brûlé, tu es descendue au premier et m'as surpris en train de vérifier si la prise de courant fonctionnait. J'avais posé bien à plat le fer à repasser sur la cuirette de la table que papa avait recouverte. Le grille-pain fonctionnait aussi, car la fumée montait jusqu'au plafond. Plus tard, tu m'as sauvé la vie quand le tordeur de la laveuse m'avait agrippé par les doigts et menaçait de m'avaler au grand complet. Par chance, tu as été rapide. Par la suite, debout sur une chaise à côté du poêle à gaz, je regardais dans un gros chaudron et le feu a pris dans le haut de mon pyjama. Tu t'es conduite comme un vrai pompier! Tu as également été obligée de me gaver de lait suite à mon absorption d'eau de javel que j'avais bue, croyant que c'était de l'eau. Je me souviens surtout du moment où tu m'as pris sur tes genoux et caressé les che­ veux pour me calmer, car tu croyais que c'était une crise d'asthme. Mais c'était plutôt une allergie à la moutarde. Pour tout ça, maman, tu me manques et me manqueras toujours. De là-haut, veille sur moi et sur tous les autres. Salue papa qui, malgré tout, a su développer ma curiosité et n'oublie pas Carole, André, Gilles et Jean-Guy. Je t'aime maman xxx

Après toutes ces émotions, L'Itinéraire m'offrait un poste comme agent de développement et de formation. Auparavant, dans une vidéo en ligne sur YouTube, j'avais dit que si jamais je quittais mon travail de camelot, j'en avertirais ma clientèle. Vous, ma clientèle de Côte-des-Neiges, je vous remercie de votre solidarité et de votre grande confiance à mon égard pendant plus de sept années. Votre constance m'a conduit où je suis aujourd'hui. J'espère que mon successeur bénéficiera aussi de la même générosité de cœur. Mille mercis!

15 juillet 2014 | ITINERAIRE.CA

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Mots de camelots Ma place au soleil Marie-Andrée Camelot, métro Préfontaine

Le stress Si on regarde le monde dans la rue, dans le métro, on s'aperçoit que plusieurs visages expriment de l'inquiétude. Malaise physique? Malaise urbain? Exemple, le trafic, le métro qui déborde. Ce sont tous des ennuis quotidiens qui peuvent causer le stress. Il y a aussi les lendemains de veille, après une nuit médiocre qui n'a pas réparé les dommages causés. Ne vous découragez pas. Il y a la famille, nos enfants, nos conjoints qui peuvent calmer les choses. Après une dure journée de travail, un enfant peut nous donner de l'énergie, et un(e) conjoint(e), de l'amour. Partagez avec lui ou elle de bons sujets de conversation, de la bonne musique, blues, jazz ou classique, c'est relaxant. Évitez aussi la surconsommation et le matéria­ lisme exagéré. Oui, le confort c'est important, mais contentez-vous du nécessaire, vous vous sentirez plus léger et libéré. L'argent c'est important, mais aussi stressant. Alors, tâchez de l'utiliser pour de bonnes choses qui peuvent vous enrichir sur le plan du divertissement de qualité. Et tâchez de ne pas vous stresser avec tous ces bons conseils! À bientôt!

photo: Gopesa Paquette

Jacques Élisé Camelot, Théâtre du Nouveau Monde

Même endroit, même jour, même heure, je suis fidèle au poste. Ma rencontre avec le public est le cœur de mon travail. Un lien se développe avec les gens que je croise en vendant le magazine et, phénomène surprenant : ils m'adoptent comme camelot ! Ils se soucient de moi et quand je ne suis pas là, ils le remarquent. Mon travail me permet de créer un sentiment d'appartenance avec ma communauté. Être présente dans la station de métro me donne également l'occasion de me rendre utile. Il m'arrive de donner des renseignements ou bien d'écouter activement les gens qui en ont besoin. À l'occasion, je suis aussi une personne ressource lors des situa­ tions de conflit, car je suis témoin de tout ce qui se passe à mon poste de vente. Mes compétences en communication et en relation d'aide y sont mises à profit. Merci à vous de me faire une place dans votre quotidien.

Hockey Fever in Montreal Bill Economou Camelot, marché Atwater

I was glad to see my favourite team the Montreal Canadiens defeat the Tampa Bay Lightning easily in four games in the first round. Hockey fever was building up in the city in April 2014. Later in the second round, the Montreal Canadiens faced their archrivals the Boston Bruins. Boston was favoured to win the series. At one point the Bruins led the series 3-2 but Montreal didn't give up and defeated Boston 3-1 in game 7. I saw more people than usual wearing red Montreal Canadiens hockey jerseys walking around. Many vehicles had flags with the Canadiens logo on them and even the city buses displayed on their front screen “Go! Canadiens Go!” Each time the Canadiens won at the Bell Centre, the fans celebrated after the game. It was inspirational to see all this happening in the city. In the third round the Montreal Canadiens faced the New York Rangers. The last time the Canadiens reached the third round was in 2010. I thought the Canadiens were going to win the series but after trying hard they ran out of steam in game 6, losing 1-0 to the Rangers. They surprised many people by going so far this year. I enjoyed watching the 2014 playoffs especially when the Montreal Canadiens won the game.

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hors piste

L'espoir malgré les obstacles Mon cœur pleure parce que je constate que le racisme et la xénophobie existent encore en 2014 et cela, partout dans le monde. Shaliver | Chroniqueur de rue

illustration: louis-philippe pouliot

L

es populations souffrent parce qu'elles sont esclaves Nous sommes tous sur la liste d'attente pour la grande de leur propre ignorance. Cette ignorance de notre descente et inutile de se faire la guerre, car nous allons véritable nature a emprisonné et limité l'intellect tous sous terre. L'être humain aime se sentir utile, car il humain. Nous devrions tous reconsidérer sérieusement est sociable par nature. Sauvons donc la nature et dénotre notion d'humanité et nos niveaux de conscience. gustons ensemble l'érable sous le paysage du pays des Voulons-nous la paix ou la guerre? Voulons-nous vivre sages, embellissons nos images, réveillons les otages et en harmonie, dans la solidarité, dans la dignité? Ou alors rendons hommage aux Mages. dans la déchéance et la destruction de notre planète terre? Mère terre qui nous apporte à manger et de l'eau Zoo humain J'aimerais finalement partager cette histoire que m'a potable en abondance. Pour ma part, j'ai toujours essayé de partager ce mes- racontée mon professeur de vie. Un jour, un bébé lion sage d'amour et de paix notamment dans la publica- demanda à son papa lion : «Papa, qui sommes-nous?» Et le père lion répondit : «Nous somtion de ma série d'articles Machine mes les rois de la jungle. Juste notre humaine au cours des trois dernières Nous sommes rugissement fait trembler toute la années que je viens de passer dans le forêt. À la vue de notre crinière, tous métro de Montréal. tous sur la liste les animaux détalent. Avec un seul Résultat des courses, on m'a interdit l'accès à mon poste habituel dans le d'attente pour la coup de patte, ils s'étalent.» Et le bébé lion rétorqua : «Mais papa, j'ai encore métro pendant trois mois (du 27 février grande descente une autre question. Si nous sommes au 27 mai). Selon L'Itinéraire, il y aurait les rois de la forêt, avec toutes ces eu plusieurs plaintes des agents de la et inutile de se qualités hors du commun, que faiSTM, prétextant que je parlais trop fort et que ma joie de vivre était excessive. faire la guerre, car sons-nous enfermés au zoo?» Je vous avoue, chers lecteurs, que J'ai même reçu un ticket de 100 $ des nous allons tous cette histoire a éveillé ma conscience agents de sécurité de la STM et la police parce qu'elle ressemble étrangement m'a mis dehors à plusieurs repri­ses sans sous terre. à la situa­tion actuelle du monde. Nous raison valable. sommes allés sur la lune, avons créé des Hommage lyrique technologies de pointe avec des armes de destruction Selon moi, les valeurs humaines virent à 180 degrés et massive, mais nous sommes incapables de vivre ensemc'est le monde à l'envers. Nous devrions encourager tous ble et d'être solidaires dans le bien. Et la souffrance que ceux qui tentent de faire du bien. Il devrait y avoir plus de nous vivons est comparable à un zoo ou à une prison. Je vous remercie, mes fidèles lecteurs et clients, car solidarité dans nos sociétés parce que nous sommes tous c'est grâce à vos encouragements que j'ai toujours égaux, mais la haine nous rend illégaux. Nous sommes tous les mêmes arcs-en-ciel qui viennent haussé les bras. Je remercie aussi tous les gens cons­ du ciel, synonymes de diversité, et nous combattons avec ciencieux du Québec. Continuons de puiser dans notre cœur, car c'est le seul force l'adversité afin d'avoir de plus belles cités, qui seront toujours citées en exemples dans l'histoire. Oublions les dé- endroit où se trouve la source de notre bonheur et de boires, créons plus de pourboires, car nous avons soif de joie notre joie qui nous permettra de briser nos chaînes mentales et les limites de notre intellect. Vive l'amour! et d'une belle vie. Et nous voulons à boire.

15 juillet 2014 | ITINERAIRE.CA

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20 ANS A NS

LONGUE VIE À L’ITINÉRAIRE !

csn.qc.ca

facebook.com/lacsn twitter.com/lacsn vimeo.com/lacsn


Pour innover socialement tous ensemble

PiSte

piste.itineraire.ca loGeMent un sans-abri, un toit : Chicago prend les devants Le décès de Bryan en début d'année dans les rues de Chicago a atterré le personnel et les habitués de l'organisme de santé et d'aide sociale The Night Ministry. Cet incident a mis en lumière le manque de personnel, de ressources et de financement du système de services aux sans-abri de cette grande métropole américaine. L'initiative 100 000 Homes vise à mieux encadrer, dorénavant, la clientèle itinérante. Le cas de Bryan représente bien celui des sansabri ciblés par la campagne, dont l'objectif est de donner la priorité d'accès au logement aux personnes sans-abri les plus à risque. Bryan faisait partie de ceux-là. Ironie du sort, un logement «temporaire» s'était libéré juste avant sa mort, mais il n'a jamais pris les arrangements nécessaires pour le visiter. Pour lire le texte intégral: piste.itineraire.ca

revenu Consommation coopérative en Argentine

CoMMunAuté des travailleurs de milieu pour les aînés

Désillusionnés par une économie qui fait la promotion de l'individualisme et de la consommation outrancière, des milliers d'Argentins donnent des biens dans des marchés de rue, organisent du covoiturage avec des inconnus et offrent l'hébergement gratuit à des voyageurs venant de l'étranger. Il s'agit de tendances émergentes, mais en croissance constante dans ce pays d'Amérique du Sud, et même ailleurs dans le monde. Les utilisateurs partagent un souci de l'environnement et rejettent la surconsommation, ce qui renforce leur sentiment de confiance et l'esprit de communauté. «Nous avons besoin de beaucoup moins que ce que nous consommons. Le détachement, le besoin de se libérer du concept de propriété, est à la base de nos marchés de rue», telle est la philosophie de La Gratiferia (Marché gratuit) dont le slogan est «Apportez ce que vous voulez, ou rien du tout».

Inspirés par le travail de rue fait auprès des jeunes, les centres communautaires pour aînés ont développé des initiatives de travail de milieu permettant d'aller joindre les gens isolés qui n'ont pas accès à leurs services. Dans le contexte du vieillissement démographique actuel, les centres communautaires pour aînés (CCA) sont des ressources essentielles à connaître et à promouvoir. Les aînés n'ont malheureusement pas tous le bonheur de croiser sur leur chemin un CCA. Et nombre d'entre eux doivent affronter seuls des réalités difficiles. Heureusement, depuis plus de dix ans, certains CCA, témoins de l'isolement vécu par les aînés qui ne sont pas joints par les ressources disponibles, ont mis sur pied une solution complémentaire aux différents services publics, communautaires et privés déjà en place : les initiatives de travail de milieu auprès des aînés vulnérables (ITMAV). Maintenant, en plein essor, cette approche

Pour lire le texte intégral: piste.itineraire.ca

Pour lire le texte intégral: piste.itineraire.ca

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Barbecue festif! Rassemblés sous le pont Jacques-Cartier le 19 juin dernier, les membres de L'Itinéraire et les passants ont eu droit à un bon repas barbecue grâce au travail exceptionnel des bénévoles d'Intact Assurance, qui ont fait de cet événement un véritable succès! PHOTOS PAR MARIO REYES

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www.itineraire.ca


une 40e année bien partie Alors que le RAPSIM débute sa 40e année, son assemblée générale tenue le 4 juin dernier a permis de bien entamer cette année marquante grâce à une forte mobilisation des membres et un plan d'action solide, centré sur des priorités claires.

inFo rAPSiM

PAr Pierre GAudreAu | Coordonnateur du RAPSIM

Cette assemblée a bien terminé une année exceptionnelle pour le RAPSIM. Les gains ont été importants, avec l'adoption de la Politique nationale de lutte à l'itinérance et l'octroi par l'Agence de la santé de plus de d'un demi-million de dollars pour l'appui au soutien communautaire en logement social. Dans le contexte où l'itinérance demeure en croissance à Montréal, des gains encore plus importants sont plus que nécessaires.

une Politique qui doit se déployer

Le travail pour que la Politique nationale de lutte à l'itinérance adoptée se déploie dans un solide Plan d'action interministériel sera la priorité de l'année pour le RAPSIM. C'est dans la foulée du budget Leitao que le gouvernement doit annoncer dans les prochains mois ce Plan d'action. Ce budget ne prévoit que peu de moyens pour outiller ce plan, mais le RAPSIM travaillera pour que ce plan soit bonifié par les budgets ultérieurs du gouvernement avec des investissements au niveau du logement, du revenu et des services. L'action du RAPSIM sera intensifiée pour que le gouvernement fédéral maintienne un soutien aux différentes actions pour prévenir et réduire l'itinérance, tant au niveau de l'intervention que des immobilisations. Alors que l'année de transition de la Stratégie de partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) se termine dans neuf mois, régler ce dossier devient une urgence. L'intervention menée dans plus de 50 organismes est menacée et de nombreux projets de logements sociaux et d'amélioration des installations des organismes ont urgemment besoin de cette aide. Le RAPSIM continuera à s'investir avec ses membres au sein du Réseau SOLIDARITÉ itinérance du Québec pour y faire avancer ses demandes au niveau de la Politique en itinérance et de la SPLI. Au municipal, le RAPSIM interviendra pour que le Plan d'action ciblé que le maire veut adopter reprenne des actions pertinentes au niveau du logement, telles la sauvegarde des maisons de chambres, de l'espace public et des demandes à porter face aux autres paliers de gouvernement.

une action soutenue par ses membres

Tout au long de l'année, la participation active de ses membres fait la force du RAPSIM. Lors de l'AGA, 95 personnes se sont mobilisées pour faire le point sur l'action du RAPSIM et se doter d'un plan pour la suite. On peut consulter ce Plan d'action 2014-2015 au rapsim.org Cet engagement des membres dans ses actions, ses forums, ses comités, au niveau du logement et de l'espace public, continuera d'être au cœur de sa stratégie.

un conseil solide

L'Assemblée générale a aussi permis de renouveler le conseil d'administration qui, de concert avec l'équipe de travail, joue un rôle important dans l'action du RAPSIM. Pour 2014-2015 le conseil sera composé de :

Julien Montreuil*, président, directeur-adjoint, l'Anonyme

roxane Beauchemin*, vice-présidente, directrice des services cliniques, CACTUS Montréal

richard Chrétien, trésorier,

directeur, Action réinsertion/Sac à dos

robert Mannigham*, administrateur, directeur-général, Atelier habitation Montréal

Shawn Bourdages, secrétaire,

chef du développement social, L'Itinéraire

France labelle, administratrice,

directrice-générale, Refuge des jeunes de Montréal

Bernard Besancenot, administrateur, intervenant, MultiCaf

véronique Houle, administratrice,

gestionnaire, Médecins du monde- Interventions locales

Aubin Boudreau, administrateur, directeur-général, Accueil Bonneau * membres du comité exécutif

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PAnorAMA

PAr SylvAin-ClAude Filion

Coup de balai Francis Arguin prend un malin plaisir à détourner le sens d’objets qui semblent relever de la plus pure banalité. On ne peut être que séduit à la vue de sa plus récente installation entièrement constituée de balais, de vadrouilles et autres serpillières. Un clin d’œil à la fois ludique et intrigant

PlACe-du-ConCierGe

Jusqu’au 23 août Maison de la culture Frontenac – Studio 1 2550, rue Ontario Est

tricot graffiti

Avec le collectif d’art urbain des VillesLaines, on loin de la gougoune en Phentex! L’année dernière, Mimi Traillette, Tricot Pirate, Dinette, Pixie Knit et Tricot pour la paix avaient habillé une cinquantaine de lam padaires sur la rue Saint -Denis. Cet été, elles recouvrent la terrasse de la maison de la culture Côte-des-Neiges de tou un assortiment de maille t s colorées. Une installat ion réjouissante, propre à endiguer la grisaille!

le JArdin SuSPendu

Maison de la culture Cô te-des-Neiges Jusqu’au 28 septembre 5290, chemin de la Côtedes-Neiges

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Métissage musical En 2010, leur album Supermagique avait été mon coup de cœur de l’année. Revoici le trio de Vancouver en pleine possession de ses moyens avec un album d’une parfaite continuité. Leur signature : un savant amalgame d’essence techno lounge où s’insinuent par tous les interstices différents rythmes du monde, avec une part belle au reggae. La voix de Silvana Kane, originaire du Pérou, est toujours aussi envoûtante et les arrangements soignés à l’extrême. Une trame sonore parfaitement ensoleillée pour l’été.

AMor PlAnetA

Pacifika SIX DEGREES


Rétrospective

GODIN DANS LA RUE Voici désormais un peu plus d'un an qu'Éric Godin est le caricaturiste attitré de la section Rond-Point, où nous publions à chaque numéro ses vignettes éditoriales. Pour ce numéro au parfum de vacances, nous vous proposons une sélections des meilleurs dessins publiés à ce jour.

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ITINERAIRE.CA | 15 juillet 2014


Eric Godin est peintre, sculpteur, illustrateur et auteur. Ses œuvres ont été exposées un peu partout dans le monde et ses créations font partie de plusieurs collections publiques et privées au Québec, au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Il est bien connu du public pour plusieurs collaborations avec, entres autres, l'hebdomadaire Voir, TVA, Radio-Canada, L'actualité, La Presse, l'ONF; il signe un dessin éditorial dans L'Itinéraire depuis juin 2013 et a créé l'illustration de la couverture de notre numéro 20e anniversaire en mai dernier. Il écrit et illustre la série de livres pour enfants Les Beurgz éditée par Les éditions de la courte échelle depuis 2013. Il est représenté par la galerie Roccia située à Montréal au 5691, boulevard St-Laurent (entre les rues St-Viateur et Bernard) (514) 8037977 et l'on peut voir une sélection de ses tableaux et sculptures à l'adresse suivante : www.ericgodin.com. La prochaine exposition de ses œuvres aura lieu à la galerie Roccia en décembre prochain.

Sorrow Technique mixte sur papier Mylar 18"X24" 2013 Collection privée 15 juillet 2014 | ITINERAIRE.CA La Forêt (détail) et L'automne photo: Jocelyn Riendeau

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LE SUPER FLÉCHÉ Mêmement

Langue balte

Métiers

Possède

Cales

Dominance d’un côté

Comprimai

Voie

Général

Tâter

Biffure

Champion

Durèrent

Conteste

Mesurera

Norme

Île grecque Tumeurs

Semèrent

Note

Mesure

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Cube

Atonies

Désarroi

Colère

Dernier

Monnaie

Celé

Je m’appelle Josée Cardinal, je travaille depuis plusieurs années la distribution du magazine L’Itinéraire et je participe très activement aux ateliers d’art de L’Itinéraire.

Cloître Coiffure Do Existes

Venus au monde Empereur

Roue

Astate

Isolé Scissions et insertions

Règles

Sec Signes musicaux Choisies

Lien

Largeur

Je me passionne pour les mots et les jeux et j’en ai spécialement créé quelques-uns pour les lecteurs de L’Itinéraire à l’occasion de ce numéro estival.

Élimée

Fourrage

Hameaux

Les solutions sont à la page 25


LES JEUX DE JOSÉE

LES STATIONS Connaissez-vous la provenance des noms des stations du métro de Montréal ? À chacun des toponymes de la colonne de gauche correspond une description de la colonne de droite. À vous de les jumeler!

A. Ingénieur du réseau initial du métro de Montréal. B. Seigneur de la Petite-Nation, père d’un patriote célèbre.

1. HENRI-BOURASSA

C. Doyen de la Faculté des sciences sociales, économiques et politiques de l’Université de Montréal.

2. PAPINEAU 3. CRÉMAZIE 4. ÉDOUARD-MONTPETIT

D. Chanoine, directeur de la Revue d’histoire de l’Amérique française.

5. LIONEL-GROULX

E. Poète épique du XIXe siècle.

6. JEAN-TALON

F. Fondateur du quotidien Le Devoir.

7. LUCIEN-L’ALLIER

G. Intendant de la Nouvelle-France.

AGGLOMÉRAT Chaque mot, sauf le premier, est constitué des lettres de la réponse précédente, réorganisées ou non, et d’une lettre supplémentaire. Ne tenez pas compte des accents.

o

s

1. Arête. 2. Sensation auditive. 3. Existent. 4. Morceau de bois brûlé. 5. Pelage. 1. Drame japonais. 2. Commun ou propre. 3. Particule élémentaire. 4. Fruit de la ronce. 5. Exemplaire.


MontréAl

à ProPoS de...

Histoire belge

Je veux voir Montréal en grand J'ai plutôt un bon apriori Parce que les gens sont accueillants Y'a plus de sourires qu'à Paris Et puis surtout y'a leur accent

GrAnd CorPS MAlAde (À Montréal) Montréal, avec son million d'habitants, ses deux millions de chiens et ses cent millions de belles demoiselles que l'on peut admirer, assis sur un banc de parc, un banc de bar ou un banc de neige.

On a les meilleurs restaurants, c'est multiculturel, on est différents et pourtant on est unifiés 99% du temps. Il y a un vrai sens de la joie de vivre à Montréal. En plus, on a donné au monde le meilleur sport du monde! (...) L'architecture et le sens de l'histoire.

PAtriCK Bouvier (Des nouvelles de la ville)

JAy BAruCHel

Ayant donc recogneu fort particulièrement & trouvé ce lieu un des plus beaux qui fut en ceste rivière, je fis aussitost coupper & deffricher le bois de ladite place Royalle pour la rendre unie, & preste à y bastir... SAMuel de CHAMPlAin

When I think about those nights in Montreal I get the sweetest thoughts of you and me Memories of love above the city lights

Gino vAnnelli (I Just Wanna Stop)

Tu vas te promener en métro Tu vas t'habiller au Château Marcher su'a Plaza Saint-Hubert Voir Sainte-Catherine, pis l'Oratoire MiCHel treMBlAy (Demain matin, Montréal m'attend)

Les tours d'acier qui frenchent le ciel Le pont Jacques-Cartier qui fait des étincelles La sainte-flanelle qui vient réchauffer le cœur de la capitale de la coupe Stanley

Londres est un homme New York est un bum Mais Montréal, ma belle Montréal Montréal est une femme Une femme bleu blanc blues Une ville avec des jarretelles Je suis infidèle et elle n'est pas jalouse JeAn-Pierre FerlAnd (Montréal est une femme)

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SolidArité dAnS le Métro

ériC lAPointe (Hymne à Montréal) Mon cœur est à Port-au-Prince, mon corps à Miami et mon âme à Montréal.

dAny lAFerriÈre

Comme tant de Montréalais, c'est à l'heure de pointe que ma journée de travail se termine. Malgré l'utilité de ce chaos quotidien, j'y fus un jour agréablement surpris par l'action d'un homme. C'était à la station Berri­UQÀM. Il était accompagné par une femme, proba­ blement sa conjointe. Ils utilisaient tous deux un escalier roulant qui montait. Une fois at­ teint l'étage supérieur, notre homme descen­ dit en toute hâte! Je me demandai ce qu'il avait à se dépêcher. Il alla rejoindre un homme muni d'une canne blanche de non­voyant, immobile, comme figé dans le temps. L'aveugle avait perdu ses repères et ne savait plus quelle direc­ tion prendre. L'homme lui tendit son bras et, avec la femme, les trois partirent vers un quai d'embarquement de la ligne verte. Je n'y aurais pas pensé plus si je n'avais pas rencontré l'homme à la canne blanche quelques jours plus tard à la même station. Tout de suite, j'ai présumé qu'il avait encore besoin d'aide et je l'ai alors approché pour lui offrir mon aide. Il a poliment refusé, mais nous avons entamé une conversation, je vou­ lais savoir ce qui c'était passé la dernière fois que je l'avais vu. Il m'a appris qu'il venait d'arriver de Belgique et ne connaissait pas trop la ville. Lorsque l'homme et la femme lui ont offert leur aide, il était en chemin vers un rendez­vous impor­ tant avec le médecin et était complètement perdu, n'ayant pas eu le temps de se familia­ riser avec le métro de Montréal. Les deux Sa­ maritains ont pris sur eux de l'accompagner directement chez son médecin. Le plus surprenant dans tout ça : le couple n'était même pas de Montréal. Ils étaient aussi Belges! Ils étaient venus visiter leur fils qui ha­ bitait ici depuis 10 ans. Au fil des nombreuses visites qu'ils lui ont rendues, ils s'étaient fami­ liarisés avec la ville. Au point où ils pouvaient maintenant aider un compatriote égaré.

Envoyez-nous vos propres histoires de solidarité ou de beaux gestes dont vous avez été témoin ou partie prenante dans le métro et les autobus de Montréal à : courrier@itineraire.ca


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Mots croisés L'Itinéraire - 15 juillet 2014 1

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HORIZONTALEMENT Infatuée. L'été, selon le cinéaste Jean Becker - En Russie. Cumulus - Le 88 des Français. Se passe à l'intérieur - Il a un petit lit. Parlent beaucoup - Égal - Préfère les hommes. Kent Nagano le dirige - Parapher. Stade - Écharpe. Bois - Au Japon. Sotte au Québec - Jeu en Chine. Tranche de rutabaga - Jeton.

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VERTICALEMENT Tout-puissant. Rassemblés - Agence américaine. République d'Amérique centrale. Presses - Fait du mal. Façon d'être - Tamise. Finir à la fin - Recouvertes de tuiles. Séjour - Appris. Rappelle le roi des animaux - Deux points. Parlé en Écosse - L'eau y est salée. Rebondi. S'écoulera très lentement - Une jambe à Londres. Sèche - Oui au sud.

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Solution dans le prochain numéro

HORIZONTALEMENT 3 1. Infatuée. Jeu réalisé par MaxwoodMedia | grille@maxwood.ca 2. L'été, selon le cinéaste Jean Becker - En Russie. 3. Cumulus - Le 88 des Français. 1 du 1eràjuillet NIVEAU DE DIFFICULTÉ: MOYEN 2014 Feuil1 4.Solutions Se passe l'intérieur - Il a un petit lit. Placez un chiffre de 1 à 9 - Égal 3 4 5 beaucoup 6 7 8 9 10 11 12 - Préfère les hommes. 9 1 5.82 Parlent dans chaque case vide. 6 1 D E S A S S O R T I E S Chaque ligne, chaque 6. Kent Nagano le dirige Parapher. colonne et chaque boîte 2 O S E R A I E A O U T 3x3 délimitée par un trait 6E Stade 6 3 9 3 M 7. R C E- R I E N R Écharpe. plus épais doivent contenir tous les chiffres de 1 à 9. 4 I R M A E L L E S E Chaque chiffre apparaît 5 8 9 4 5 N 8. I Bois E N -TAu Japon. L E R O T S donc une seule fois dans 6 I 9. N Sotte N E Eau Québec E V I -T Jeu A Sen Chine. une ligne, dans une colonne et dans une boîte 3x3. 7 C E T S E R E N A D E 1 4 2 8 A10. Tranche S A S Sde E rutabaga S R E - EJeton. NOTRE LOGICIEL 9 I F M O T S M I S S 2 1 7 VERTICALEMENT DE SUDOKUS EST 10 N A R I N E M I E MAINTENANT 1. Tout-puissant. DISPONIBLE. 6 8 5 9 10 000 sudokus inédits de 7 2 6 1 5 8 4 3 2.9 Rassemblés - Agence américaine. 4 niveaux par notre expert, 8 6 5 4 2 3 7 1 9 5 Fabien Savary. En vente 3.1 République d'Amérique centrale. exclusivement sur 3 4 7 9 8 6 2 5 site. 4 9 2 -8 Fait 1 3 du 5 mal. 6 4.7 Presses 8 3 6 4 9 notre www.les-mordus.com 3 5 1 9 6 4 2 7 8 5.6 Façon d'être - Tamise. 2 8 3 5 7 4 9 1 2 4 8 6.4 Finir de tuiles. 1 6 à5 la3 fin 2 -9 Recouvertes 8 7 Solution dans le prochain numéro 8 3 1 7 9 5 6 4 7.2 Séjour - Appris. 5 9 7 8 4 6 1 3 2 Jeu réalisé par Ludipresse | info@les-mordus.com 8. Rappelle le roi des animaux - Deux points. 9. Parlé en Irlande - L'eau y est salée. 3 4 1 9 6 8 2 5 7 10. Rebondi. 7 2 6 5 4 3 9 1 8 15 juillet 2014 | ITINERAIRE.CA 45 5 8 9 7 1 2 6 4 3 11. S'écoulera très lentement - Une jambe à Londres. 9 1 3 6 7 4 8 2 5 12. Sèche - Oui au sud. 4 5 2 8 3 1 7 9 6


Feu vert à...

JoAnie PietrACuPA très chère Montréal,

J

e suis née à Laval; le savais-tu? Là où, dans les pubs du moins, le gazon semble plus vert, le soleil plus brillant et les chiens plus heureux. Mais moi, même jeune, je n'avais qu'une envie: déménager «en ville». Chose faite sur le tard, vers mes 20 ans. Et là, je t'ai découverte, Montréal. Je t'ai découverte froide avec tes rues glacées qui prennent une éternité à être déneigées, avec tes hôpitaux engorgés et tes médecins surchargés, avec tes débats sur la langue qui tournent en rond (et non sept fois dans sa bouche avant de parler!), avec tes politiciens tous plus (insérer l'adjectif déplorable de votre choix ici) les uns que les autres, avec tes accommodements (ir)raisonnables, avec tes commissions d'enquête tellement corrompues qu'elles en sont (presque) risibles, avec ta pauvreté couchée par terre à chaque coin de rue, avec ton intimidation, tes fausses rumeurs, tes menaces et tes agressions à l'école comme à la maison. Tout ça et un peu plus encore. Mais je t'ai aussi découverte chaleureuse, avec tes parcs ensoleillés où il fait bon aller voir le temps passer, avec ta culture étalée au grand jour, avec tes programmes de soutien, tes soirées bénéfices et tes projets bénévoles toujours multipliés, avec ta fibre nationale tissée serrée, avec ta patience et ta générosité réputées, avec tes festivals d'hiver et d'été, avec tes talents d'ici et d'ailleurs, avec ta nouvelle vague de figures politiques et sociales qui font rêver au changement, avec ta jeunesse prête à tout pour un avenir meilleur, avec tes convictions uniques et valeureuses, avec ton soutien de l'autre, même quand il n'est pas toujours évident. Tout ça et beaucoup plus encore. Des fois, je t'ai détestée. Pour ce que tu m'as fait endurer, pour ce que tu m'as refusé, pour ce que je t'ai vue faire aux autres, plus seuls/tristes/malchanceux/malades que moi. Mais souvent, je t'ai aimée. Pour ce que tu m'as permis et aussi pour toutes les fois où je t'ai vue les sauver, leur donner une autre chance, les faire renaître. T'es pas toujours facile à vivre ni à naviguer. Tu nous offres des opportunités en or, puis nous mène la vie dure; tu nous laisses tomber et tu nous aides à nous relever. Comme une mère-poule, une mère-patrie. Aujourd'hui, je te trouve belle. Belle dans ta dualité. Avec ta facette un peu plate et ton p'tit côté givré. Avec tes défauts comme avec tes qualités. Parce qu'au fond, t'es un peu comme nous: t'essaies bien fort de donner le meilleur de toi-même tout en respectant tes valeurs et des fois, quand t'es fine, celles de ton voisin aussi. T'essaies de grandir en ayant du fun, de t'épanouir sans perdre la face. Et ça, si c'est pas humain, je ne sais pas ce que c'est. Avec amour, Joanie P.S. tendresse: ça serait bien si t'arrivais un jour à régler les pannes et bris mécaniques quo-ti-diens du métro. OK? Merci d'avance!

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ITINERAIRE.CA | 15 juillet 2014

Joanie Pietracupa a complété des études supérieures en littérature et en cinéma, à Montréal. Elle est journaliste mode, beauté et culture depuis près de dix ans, et vient d'être nommée rédactrice en chef multiplateforme au magazine Clin d'oeil. Elle collabore bénévolement à l'occasion au magazine L'Itinéraire, avec le plus grand des plaisirs.


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Chez Tim Hortons, si nous ne pouvons servir notre café de première qualité dans les vingt minutes suivant sa préparation, nous ne le servons tout simplement pas. C’est pour cette raison qu’à chaque nouvelle carafe que nous préparons, nous y inscrivons l’heure. De cette façon, vous êtes assurés que nous vous servons un café toujours savoureux.


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