#NOVEMBRE 2021
CATALOGUE
de l’exposition
2èmes Journées
Internationales du Collage Espace Monet Rollinat - Fresselines
#2021 Pemière et dernière de couverture ; DB Waterman, Au Pont des Invalides, 130x85
CATALOGUE
de l’exposition
2èmes Journées
Internationales du Collage
Espace Monet Rollinat - Fresselines
L’Espace Monet Rollinat et la Communauté de Communes du Pays Dunois sont vraiment très heureux de pouvoir participer à la promotion de cette art parfois mal aimé qu’est le collage. Jouant avec la fine frontière entre copie et montage, l’art du collage remet en question la notion traditionnelle de création artistique originale. Pourtant, cette pratique qui voit le jour au début du 20ème siècle est très novatrice dans la mesure où elle permet une pluralité d’assemblages.
#JIC2021
Lancées en 2019 grâce à la volonté et le soutien sans faille de l’association ART UP, les Journées Internationales du Collage prennent à l’occasion de leur seconde année un volume conséquent en s’étalant sur tout le mois de novembre. 29 c’est le nombre d’artistes venant des quatre coins du monde dans le cadre de la thématique 2020 liée au centenaire de la disparition de Modigliani. Je tiens à remercier particulièrement Stéphane GUIBERT le commissaire de l’exposition pour son investissement et le soutien qu’il nous apporte pour la réalisation de cet événement et l’équipe de l’Espace Monet Rollinat sous la direction de Pierre VEYSSEIX qui oeuvre au quotidien pour rendre possible ces journées. Je suis heureux enfin que nous puissions mettre en lumière ces oeuvres et ces artistes qui viennent du monde entier et faire découvrir au plus vaste public ces dernières et l’Espace Monet Rollinat. Laurent DAULNY
F.Alexeli, Your duty, A3
Vice-Président du Conseil Départemental de la Creuse Président de la Communauté de Communes du Pays Dunois
#01
#02
#AVANT PROPOS
L'ensemble des artistes de la première édition nous a renouvelé sa confiance pour la seconde édition des JIC2020. Mieux! Huit nouveaux artistes collagistes nous ont rejoints. Les pays représentés sont l'Italie, le Canada, la Belgique, le Japon, l'Espagne, Cuba, le Brésil, la Slovénie, la Russie, la Grèce, les Pays-Bas, la France. Ainsi, les JIC2020 sont en passe de devenir, progressivement, un rendez-vous incontournable dans le monde du collage et donc de l'art contemporain. Le médium “sous-entendu la technique” a toujours orienté l'art dans son histoire. La suprématie actuelle de l'ordinateur explique en grande partie le succès du collage. D'ailleurs, chacun de nous est un peu collagiste: qui n'a pas fait "copier/coller" ou encore "couper" sur son ordinateur? Pour autant, depuis plus d'un siècle, des collages continuent d'être faits main sans ordinateur. Cependant, l'offre d'images disponibles sur le web constitue, pour l'artiste, une ivresse de la matière. Ainsi, contre toute attente, le collage réhabilite le papier: il faut bien imprimer l'image!. Le découpage et toute forme de sculpture, dont l'assemblage est aussi du collage, s'en trouvent revigorés. Rodin luimême ne commençait-il pas ses oeuvres avec des papiers découpés? Le collage est synonyme de liberté et de modernité dans un monde toujours plus exigeant. En ces temps où le coronavirus confine les esprits, les invitants à s'interroger spirituellement, les réponses renvoient aux questions: le vide tangent à la mort. Pourtant, ce n'est pas faute des artistes d'avoir prévenu les dirigeants du monde, à travers leurs œuvres contemporaines, depuis au moins vingt ans. Mais celui qui ne lit plus une poésie peut-il encore regarder et voir les matériaux bruts du langage et de l'émotion que contient une œuvre d'art? Osons dire la réalité: l'art est dit contemporain parce que notre époque ne sait pas lui donner un nom; voilà le vide. Les hommes n'ont jamais été aussi nombreux et aussi seuls à la fois! Le langage mathématique nous rappelle que la factorielle de zéro est égale à un. Parce que le vide aussi appelle à une continuité, l'art émerge naturellement du plus grand chaos. Le coronavirus peut sévir,
L'ensemble des artistes de la première édition nous a renouvelé sa confiance pour la seconde édition des JIC2020. Mieux! Huit nouveaux artistes collagistes nous ont rejoints. Les pays représentés sont l'Italie, le Canada, la Belgique, le Japon, l'Espagne, Cuba, le Brésil, la Slovénie, la Russie, la Grèce, les Pays-Bas, la France. Ainsi, les JIC2020 sont en passe de devenir, progressivement, un rendez-vous incontournable dans le monde du collage et donc de l'art contemporain. Le médium -sous-entendu la technique- a toujours orienté l'art dans son histoire. La suprématie actuelle de l'ordinateur explique en grande partie le succès du collage. D'ailleurs, chacun de nous est un peu collagiste: qui n'a pas fait "copier/coller" ou encore "couper" sur son ordinateur? Pour autant, depuis plus d'un siècle, des collages continuent d'être faits main sans ordinateur. Cependant, l'offre d'images disponibles sur le web constitue, pour l'artiste, une ivresse de la matière. Ainsi, contre toute attente, le collage réhabilite le papier: il faut bien imprimer l'image!. Le découpage et toute forme de sculpture, dont l'assemblage est aussi du collage, s'en trouvent revigorés. Rodin luimême ne commençait-il pas ses oeuvres avec des papiers découpés? Le collage est synonyme de liberté et de modernité dans un monde toujours plus exigeant. En ces temps où le coronavirus confine les esprits, les invitants à s'interroger spirituellement, les réponses renvoient aux questions: le vide tangent à la mort. Pourtant, ce n'est pas faute des artistes d'avoir prévenu les dirigeants du monde, à travers leurs œuvres contemporaines, depuis au moins vingt ans. Mais celui qui ne lit plus une poésie peut-il encore regarder et voir les matériaux bruts du langage et de l'émotion que contient une œuvre d'art? Osons dire la réalité: l'art est dit contemporain parce que notre époque ne sait pas lui donner un nom; voilà le vide. Les hommes n'ont jamais été aussi nombreux et aussi seuls à la fois! Le langage mathématique nous rappelle que la factorielle de zéro est égale à un. Parce que le vide aussi appelle à une continuité, l'art émerge naturellement du plus grand chaos. Le coronavirus peut sévir, l'art insuffle à l'homme sa combativité.
Parce que 2020 célèbre le centenaire de la disparition de Modigliani, nombre de nos collagistes sont venus lui rendre un bel hommage. Et ce faisant, ils nous rappellent que l'art contemporain n'est pas post-moderne. L'art est moins le reflet d'une société que son contrereflet. L'art contemporain c'est la contremodernité. Cela ne signifie pas rejeter la modernité mais s'y appuyer pour la dépasser. Cela ne signifie pas non plus rejeter les anciens; au contraire. Cela veut dire dépasser les codes et les conventions actuels pour réinventer, recréer un art ressemblant à ce qu'il conteste et affirme; en bref, à lui-même. La tâche revient aux artistes avant-gardistes d'être présents pour que la contemporanéité ne soit pas l'actualité d'un art sans artistes ou d'artistes sans art. L'avant-garde artistique ce n'est pas faire l'art académique de demain mais c'est réinventer celui d'hier. Par conséquent, le rôle de l'artiste contemporain est de puiser dans une mémoire primitive la plus haute expression de la modernité. Il ressemblera parfois à un "anartiste" mais il n'assura pas moins, en vérité, la continuité de l'art, en recommençant tout et toujours, de la rétine au cerveau. Conservateurs et traditionnalistes pourront toujours s'effrayer, ils devront constater que l'art nous définit plus que nous le définissons; révélant son essence métamorphique. A ceux-là, j'invite à méditer sur le fait que les égyptiens de l'antiquité vénéraient les babouins! Toujours est-il que l'exposition vise avant tout la différence sans quoi elle ne peut être vivante et, rencontre dans la Vallée des Peintres et plus largement des Artistes, un lieu où la nature n'est pas soumise à l'homme. C'est ce lieu, sans doute magique, où l'artiste peut "monter vers Dieu, en faisant comme notre divin Maître, créer"(Gauguin), qui nous attire autant que les collagistes sont des êtres libres, presque sauvages. Il n'y a d'art que d'aimer.
Stéphane GUIBERT Commissaire de l’exposition
#03
E.Ubretgi, Jeanne, A4
#04
#05
#LES ARTISTES 2021
#Juliette AGABRA (France) L’artiste pratique essentiellement le collage ; utilisant comme matériau toutes sortes de papiers imprimés. Elle ne découpe pratiquement jamais d'images entières. Les fragments, qu’elle extrait préalablement à toute idée de tableau, sont choisis uniquement pour leur couleur, leur forme, leur texture... Ils constitueront sa "palette". Avec ces papiers prédécoupés, elle crée par petites touches des mondes imaginaires où les repères se dissolvent. JA joue sur la couleur et la lumière pour obtenir des effets de profondeur, de mouvement. Elle ne procède au collage qu'en fin de composition. Une technique de collage particulièrement exigeante rend ses tableaux parfaitement plans et sans reflets. Le papier est comme fondu dans le support ; rien ne vient troubler l'exploration.
#06 J.AGABRA,Cosmogonie, 30x30
#07
J.AGABRA, However,83x61
#Fei ALEXELI (Grèce)
#08
F.Alexeli, Black hole, A3
Dans un style californien qui n’est pas sans rappeler les couvertures des disques vinyles de C.Cross à la fin des années 70, FE nous livre des prints(digigraphies) élégants autant que fluorescents. Les collages de FA mélangent avec beaucoup de modernité le collage digital et le pop art sans tomber ni dans le vintage ni dans la mode. Une création toujours équilibrée et raffinée.
#05
F.Alexeli, Nature of things, A3
#05
#09
#Silvia BELTRAMI (Italie) SB est née à Rome en 1974, titulaire d'un diplôme de l'Accademia di Belle Arti di brera de Milan. Sa veine artistique se matérialise dans une réflexion sincère, partageant la dynamique sociale, anthropologique et psychologique d'aujourd'hui. Maîtrise technique raffinée et délicate, une forte originalité manipulatrice dans l'utilisation des éléments et des supports: cartes de collage de différents horizons appliquées sur du plâtre par déchirure de la fresque, avec un effet illusoire de matérialité apparente de la peinture qui est vraiment étonnant. L'observation de SB se concentre sur la perte d'identité, sur l’euphorie effrénée des jeunes qui vivent la dépendance d'une jouissance superficielle et autodestructrice, de la mode et du consumérisme. Mais il n'y a jamais une attitude censurante ou moraliste: l'artiste est considéré comme un compagnon de voyage des protagonistes agités de leurs propres œuvres, les corps et les âmes sont divisés en centaines de fragments minuscules, des éclats incontrôlés errant dans la recherche du sens. SB est une artiste avant-gardiste majeure du 21è�� en ce qu’elle montre la peinture en tant qu’objet atomisé du 20è�� siècle et dont l’art actuel cherche dans le réceptacle des âmes le sens d’une nouvelle plasticité. Francis Bacon aurait adoré.
#10 S.Beltrami, Strappo_1, 40x60
S.Beltrami,Strappo_3, 100x70
#05
#11
#Rob BENDERS (Pays-Bas)
#12
R. Benders, IA, 40x35
A première vue, les collages de RB sont un concept coloré de fugaces dessins, découpages et collages. Ils se composent de fragments des photos, textes, de dessins, papier collant, plastique, papier et autocollants. Quelques influences : glamrock, street art, le chocolat, media, claustrophobie, photographie, postpunk, la poésie et les gens. Au deuxième regard? Sans doute des questions qui se questionnent et des réponses qui se répondent...l’important est de jamais finir ; une forme d’auto-contemplation où chacun peut s’immiscer.
R. Benders, Le secret, 29,5x19,5
#13
#Erik BONNET (France) Cet artiste Français a mixé plusieurs techniques dans sa méthode de création au fur et à mesure des années : le collage de documents anciens pour l'histoire, le graphisme, le recul humoristique qu'ils apportent (car c'est par là qu'il a commencé !), la technique du street art avec ses bombes colorées et sa modernité combinée au dessin des personnages principaux mis en avant dans les oeuvres présentées. Il y a toujours un semblant de simplicité au premier abord mais en fait plusieurs lectures de réflexions sont montrées sur notre société si on y fait bien attention.... Les collages choisis pour l'arrière-plan du fond étant loin d'être anecdotiques. Erik Bonnet tient à bout de bras le "disegno", dessin et dessein à la fois, d'une Société désanimée pour avoir vidé les mots de tout sens et que seule l'épreuve de la nostalgie semble pouvoir doter de paroles, et l'humour de sérieux.
#14 E.Bonnet, Les rdv bourgeois, 50X40
E.Bonnet, Dualité, 38x46
#15
#Imanol BUISAN (Espagne) IB est un plasticien dont le travail se matérialise, presque exclusivement, à travers des pièces de collage analogique. Dans un monde hyper-saturé d’images, IB choisit une position cohérente consistant à ne pas faire de nouvelles images en repartant de zéro mais, au contraire, en absorbant celles appartenant aux cultures précédentes et actuelles, pour créer son propre langage. En effet, ce sont les formes préexistantes qui lui permettent de rencontrer une nouvelle plastique, puisqu’elles le guident. Ainsi, le travail de IB est une recherche constante et agitée du langage collagiste, une investigation quotidienne de dialectes explorant ce langage et sa matérialité pour mieux recycler les images. Il se concentre ici sur une série d’autoportraits intitulée « Parmi la brume », cherchant un nouvel homme dans la société pour finalement le rencontrer en lui-même. IB constate simplement qu’on ne peut pas parler des autres sans parler de soi ; sans doute une forme de réconciliation en acceptant l’autre comme lui-même. Pour autant, l’artiste ne se situe pas dans une démarche égoïste qui le mettrait au centre. Si, en cherchant, l’artiste revient à lui-même, c’est parce que c’est lui qui pense et crée la recherche ; l’autoportrait est une conséquence de la recherche. Le nouvel l’homme que recherche l’artiste est donc celui qu’il construit, montrant le caractère autotélique de l’art. Plastiquement, les voiles révèlent les formes d'un visage qu’elles définissent moins qu’elles unissent, faisant du dessin comme du concept un tout qui se contient ; le contenu étant aussi bien le contenant, l’orfèvre se substituant au génie.
#16 I.Buisan, Castigo, 30x40
I.Buisan, Conciencia, 30x40 #17
#Luis CABRERA (Cuba) Pour l’artiste, le collage est plus que couper et coller des éléments de toutes sortes sur une surface. Il utilise le collage comme une provocation, comme un motivateur d'idées, pour retirer des contextes le contenu classique, pour assembler des histoires insolites, pour démontrer la valeur polysémique des images. Les œuvres de LC sont très similaires à un oignon en raison du nombre de couches « superposées » dans chaque œuvre. Il laisse aux spectateurs le mystère de déchiffrer les différents niveaux de sa structure. Un plaisir plastique à l’état pur.
#18
#19
Luis Cabrera, Le garde du corps, 70x70
#David CRUNELLE (Belgique) L’art contemporain, honnête et sincère, se doit d’apporter un message, d’évoquer une idée, de dénoncer un fait. Car à quoi bon donner si ce n’est pas pour donner pleinement, et sans compter ? La densité d’information, de symboles et de messages doit interpeller le spectateur, visuellement d’abord, intellectuellement ensuite. Ce dialogue démarre par un partage graphique d’informations denses, intenses et techniques, qui doucement délivrera le message pertinent qui accompagnera et laissera au spectateur plus qu’une courte admiration visuelle. Les oeuvres de David Crunelle donnent beaucoup à regarder, et autant à réfléchir. Dans un pur constructivisme, l'artiste est inséparable de son œuvre comme le sujet de l'objet. David Crunelle nous livre des vérités éclatées dont les lambeaux sont projetés vers le cerveau extraterrestre qui les a fabriquées. Dans cette atomicité artistique, les vérités sont la quête de l'homme et son ADN, où elles semblent prisonnières du langage qui les dépasse sans jamais les atteindre. Ce qui est vrai n'est pas la vérité mais son idée éclatée. Ainsi, la saisissante beauté des œuvres de l'artiste réside dans l'intelligence arté-ficielle qui hypostasie la création telle la lumière renvoie à l'étoile. David Crunelle révèle le substrat spiritualiste du néosymbolisme du début du 21ème siècle dont il incarne l'avant-garde artistique. Il expose ici une partie inédite de la série nommée « Banshee America » et « Electrum ». Tout simplement époustouflant.
#20
D.Crunelle, Serie Banshee America, We_cant_all_be_heroes, 20,5x32
#21
D.Crunelle, Modi, 60x40
#DB WATERMAN (Pays-Bas) Les enfants inspirent DB. Leur capacité à transcender n’importe qu’elle situation, la plus « pourrie » soit-elle, stupéfait l’artiste. Les enfants jouent au tag dans les ruines d’une ville syrienne bombardée. Ils jouent au football dans les quartiers les plus misérables. Ils recherchent toujours la lumière. Les enfants sauveront l’avenir que nos générations ont vraiment gâché, sans même nous blâmer. Pour DB, nous devrions tous garder cette part d’enfance en nous pour améliorer le monde. Pour l’artiste, l’art nous aide à retrouver notre innocence enfantine. Le propos créatif de DB peut se résumer ainsi : « To do something beautiful by deteriorating ».(« Faire beau tout en détèriorant »). Les oeuvres de l’artiste explorent la dissonance entre vieux et nouveaux matériaux, entremêlant de la plus belle manière des images oniriques et mélancoliques.
#22
DB Waterman, Lust for life, 63x48
Page suivante DB Waterman, Lockdown, 38x46
#23
#Josiane DEBATISSE (Belgique) Josiane Debatisse travaille les techniques mixtes (collages /acrylique) sur papier, toile et plexis Ses compositions sont abstraites, elle incorpore souvent des partitions de musique et divers matériaux (fer, bois, tissus...etc.). Ses œuvres sont le reflet de ses passions pour la musique, les volcans, les océans et les étoiles. Elle a exposé dans de nombreux pays notamment à Hong Kong et aux Etats-Unis. JD crée comme elle s’échappe, sans autre message que son échappement. Un décollage plus qu’un collage !
J.Debatisse, Clef de sol 4, 75x75 page ci-contre. #24
#25
#Thierry FALIGOT ( France) L’artiste aime détourner les images papiers afin de créer des formes nouvelles en les découpant, les pliant, et ainsi placer des personnages ou objets dans des « décorums » purement imaginaires, empreints de divers courants artistiques. Depuis 2007, artiste de courant singulier, autodidacte, il compose des illustrations de type collage en insérant des « pop-up » créant un effet de relief. Il crée aussi des dioramas 360°, sculptures recréant ainsi des mondes imaginaires ; une mise en abime telle est son ambition. Séduire par l’éloignement, et à la manière d’un zoom, les œuvres s’ouvrent sur de nouveaux mondes à mesure que l’on s’approche. Ses influences abordent des courants variés tels que le Médieval, la Renaissance, l’Art oriental mélangé à l’Art nouveau par exemple, ainsi que les styles soviétiques, Bahaus, Steampunk, Dadaisme...TF est artiste prolifique !
T.Faligot, Temporal fish, 30x60 #26
T.Faligot, Heart, 50x60 page ci-contre.
#27
#Vando FIGUEIREDO (Brésil) Vando Figueiredo est un artiste majeur de l’Etat du Ceara et réputé internationalement. Il mélange les mots et les couleurs découpés et déchirés dans des journaux ou autres revues spécialisées comme s’il recouvrait son oeuvre des « scories » dont elle semble sortie. Ces « scories » semblent oxigéner si bien le dessin et la couleur que l’oeil du spectateur vient se coller en lieu et place de l’artiste comme le parachèvement, voire le couronnement, d’une oeuvre rétinienne. Malgré le covid19 par lequel il s’en est récemment sorti, l’artiste convalescent a tenu à participer en produisant une oeuvre spécialement pour les JIC2020. Nous saluons sa solidarité avec l’évènement.
V.Figueiredo, A.Modigliani, A4 page ci-contre. #28
#29
#Laurence HOCHIN ( France) Laurence Hochin n’est pas seulement une « écollagiste », elle démontre avec brio que le néo-impressionnisme est moins un mouvement pictural qu’une technique dont le collage peut se saisir à merveille. Son papier découpé s’assemble comme les touches d’un van Gogh, la science d’un Seurat ou d’un Signac.
L.Hochin, Muse muette n°4, 50x70 #30
L.Hochin,Muse muette n°2 , 50x70 page ci-contre.
#31
#JAO (France) Collagiste, photographe, auteur… Collagiste, Jao découpe des morceaux de mémoire collective pour en faire des souvenirs imaginaires. Il déconstruit pour reconstruire dans l'harmonie et l'équilibre, avec la grâce de ceux qui savent que le temps ne passe pas, que c’est nous qui passons. A partir de documents anciens, il invente un univers et nous transporte sur les rives sensibles d’une époque élégante où l’humain avait encore sa place. Jao créé ainsi des visuels, tableaux, affiches, et a imaginé une série de cartes postales, Les Villégiatures, dans lesquelles des élégantes des années 30 visitent notre région et nous en font découvrir le patrimoine. Photographe et auteur, il a publié cinq livres de photos humoristiques et textes décalés – Les Photolescopages – ainsi qu’un recueil de textes écrits entre 2004 et 2018, recueil au titre ô combien prémonitoire : « Les chroniques d’avant chaos ».
Jao, Romans d'amour, 100x100 page ci-contre #32
#33
#Virginie MALTAIS (Canada) VM crée des collages oniriques par des gestes intuitifs. L’artiste s’exprime par l’assemblage de papiers : découpures nettes et déchirements sauvages amalgamés avec des médiums mixtes. Dans chacune de ses œuvres se forment des univers intimistes issus d’un jeu de coloris spontanés. Son langage symbolique s’y exprime, l’espace est habité par la sensualité des corps en mouvement, des vortex, des regards perçants et des mains qui parlent d’elles- mêmes par leurs gestuelles. Le tout s’anime avec poésie, entre la force et la douceur des éléments de fluidités (eau) et de la nature (fleurs, fruits, étoiles). L’artiste donne ainsi accès à un monde intérieur où l’on peut à la fois se perdre et se retrouver. Virginie Maltais est originaire de Québec au Canada. Commissaire et artiste, elle a fondé Québec Collage.
V.Maltais, Vol tangerine, 50,5x35.5 #34
V.Maltais, Douleur de l'ombre, 50,5x35,5 page ci-contre.
#35
#Anete MENDONCA (Brésil) AM se veut la voix de l’âme comme langage de vérité. L’objet principal de son investigation est la subjectivité inhérente aux êtres. Elle observe le langage du silence comme forme de communication. van Gogh, Edvard Munch et Portinari sont ses principales références artistiques. Elle cherche dans son travail une interprétation poétique des sentiments amenant un dialogue entre le public et l’oeuvre. Si AM est avant tout peintre, elle vient ici s’essayer au collage dans un symbolisme surprenant.
A.Mendonça, Modigliani, portrait de ma vie, 50x40 page ci-contre. #36
#37
#Sandra MONTENEGRO (Brésil)
S.Montenegro, Le cri de Béatrice Hastings, A3
SM est une artiste plasticienne complète(peinture, gravure, dessin...etc.) dont la sensibilité picturale nous touche systématiquement. SM a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives, salons et biennales, à l’intérieur et à l’extérieur du Brésil. Elle « aime peindre des femmes, des fleurs, tout ce qui toûche son âme ». Elle se donne ici au collage à travers une technique mixte et en revisitant deux oeuvres de Modigliani à l’instar de notre actualité empreinte de psychologie autour de la pandémie.
S.Montenegro, Gypsy avec enfant et oiseaux, A3 page ci-contre. #38
#39
#Brenda NUNES (Brésil) BN est une jeune artiste autodidacte, dessinatrice et peintre, qui habite à Sao Paulo. Elle représente, pour notre équipe, la découverte majeure de l’année par son talent qui laisse présager l’émergence d’un grand artiste. Elle débute le collage à l’occasion des JIC 2020, à travers une technique mixte qui révèle déjà une main libre et appliquée. A suivre donc de près.
B.Nunes, Modi, A3 page ci-contre. #40
#41
#Maite ORTEGA (Espagne) Le travail de l’artiste part des objets trouvés et des souvenirs, intervenant sur eux ou leur donnant une seconde vie en montrant des aspects moins visibles. Ainsi, elle récupère des techniques ou des façons de travailler qui ont pu être considérées à tort comme des arts mineurs ou qui n'ont pas reçues autant d'attention. C'est pourquoi MO travaille beaucoup avec la broderie ou d'autres techniques textiles, à partir d'une base traditionnelle mais en l'appliquant de manière actuelle. L'expérimentation est quelque chose de constant dans sa démarche artistique, à partir de matériaux, de techniques ou de thèmes, cherchant toujours l'intention d'éveiller une émotion chez l'autre, en le faisant avec une grande sensibilité et des détails.
M.Ortega, Along your neck n°2, A3 #42
M.Ortega, Along your neck n°1, A3
#43
#Sarah PATRONI (Italie) Les peintures de SP sont des blessures, celles d’une écorchée vive, qui semblent laisser des plaies à jamais entrouvertes. De ces plaies jaillissent des couleurs psychédéliques comme pour absorber une douleur dont l’éclat se nomme vérité. SP a compris que l’art ce n’était pas peindre forcément quelque chose de beau mais que la force était de la peindre avec beauté. C’est ce que fait l’artiste en nous montrant les bas-fonds d’une humanité qui n’en est pas une et qui pourtant est la même qui ne conçoit pas l’homme sans dignité. SP aurait pu naître à Harlem, dans les Etats du Kansas ou encore sur les hauts plateaux de l’Abyssinie. Sa force est d’être née blanche, en Italie, et ainsi de pouvoir s’exprimer sans être juge et partie, mais au contraire rapporter un regard extérieur comme un libre témoignage de ses voyages. Sa technique est franche, proche du Bad Painting d’un Basquiat, et résolument moderne. Ses créations mixtes où l’objet comme le mot vient naturellement se coller, ourdissent une oeuvre libre qui donne à l’artiste une dimension avant-gardiste incontestable. SP touche directement l’essence cachée des choses, « l’envers de l’histoire contemporaine » comme dirait Balzac, révélant le moteur inchangé de la démocratie depuis la Grèce antique : l’esclavage.
S.Patroni, Women in black, 65x80 page ci-contre. #44
#45
#Martina POZZI (Italie) MP est une Italienne, architecte, Lombarde, au coeur andalou. Après quatre ans passés à Séville, elle a rejoint Barcelone avec une âme flamenca qui ne la quitte plus et dont les collages sont autant de réminiscences. Pour MP, le collage est un moment qui n’appartient qu’à elle, un voyage intérieur où elle se découvre toujours un peu plus. Elle taille et colle, simplement pour être heureuse. Les trois collages que nous livre l’artiste naissent d’une citation de Modigliani, « quand je connaîtrai ton âme, je peindrai tes yeux », et, surtout, correspondent au style même de l’artiste qui est portraitiste de l’âme. Aussi, les collages de MP renvoient tout naturellement à « la fleur qu’elle porte en elle » et que l’on pourrait nommer empathie.
M.Pozzi, Romero Custodita, 29,7x42 #46
M.Pozzi, Torres Consuelo, 29,7x42 page ci-contre.
#47
#Rebeka ELIZEGI (Espagne) RBK est collagiste, directrice artistique, graphiste et diplômée de l'Escola Massana de Barcelona. EIle travaille exclusivement manuellement : s'intéressant aux ciseaux, à la colle et à l'exploration de divers matériaux. Elle travaille des pièces de petit, moyen et grand format, mais toujours en appliquant la technique classique du collage manuel sans dimension numérique ni retouche. Généralement, elle « silhouette » ses pièces sur un support rigide, pour qu'elles deviennent des figures volumétriques, de petites sculptures en papier, carton ou bois. La figure féminine occupe une place importante dans son travail comme les images corporelles ; le corps compris comme un espace qui opprime, qui marque et stigmatise par la couleur, l'âge ou le sexe, qui est si souvent un motif de soumission, et qui essaie de se libérer de ses compositions. RBK illustre également des couvertures de livres et de magazines, ainsi que des disques et des affiches, et accompagne des projets de décoration. Elle a publié plusieurs livres sur le collage et notamment Collage Terapia et Collage firmado por Mujeres, édités par Promopress Editions. Dans la presse, elle a collaboré en tant qu'illustratrice avec les journaux La Vanguardia et Der Spiegel. Son travail a été exposé à Barcelone, Madrid, Los Angeles ou Berlin entre autres villes. RBK colle comme elle écrit, taillant les mots dans une poésie qui est le fil de ses ciseaux, invitant notre imaginaire dans une plastique surréaliste où le papier devient une matière sculptée et où l’artiste fait de son empreinte la liberté de son style ; une sensibilité anthropomorphique. Elle nous livre ici une création qui fait allusion au monde des rêves et notamment la phase appelée « REM » (Rapid eye movement) qui occupe 25% de notre cycle du sommeil.
RBK Elizegi, REM1(Rapid eye movement), 40x53 page ci-contre. #48
#49
#Phébus REGENTAIT (France) PR est un artiste francais sculpteur autodidacte qui réalise des assemblages, des découpages, des collages et des fanzines. Il se considère, dans la lignée de Lichteinstein, comme un faiseur de « really-made » ; terme volontairement retenu en opposition au « ready-made » de Duchamp. Il considère que Duchamp n’a jamais réalisé de « ready-made » puisque la main de l’artiste est intervenue dans chaque réalisation (exception faite de « Porte-bouteilles ») sinon contribué à la divulgation de l’assemblage. Il voit l’abstrait et l’art conceptuel comme des tautologies ; l’art étant par définition une idée abstraite où l’on définit moins que l’on infinit. Lié au savagisme, il alerte l’homme sur la nécessité de se réconcilier avec son animalité afin d’éviter tout transhumanisme qui nous réduirait à n’être que des objets. Aussi, il dénonce l’hypocrisie d’une société qui se cache, loin de l’humanisme, derrière le discours et le déni. Zola accusait, Kessel s’indignait, Regentait révèle. Ses créations sont toujours des petites découvertes qui nous invitent à en faire des grandes !
P.Regentait, Nobel, A3 page ci-contre. #50
#51
#Franz SAMSA (Italie)
F.Samsa, Sem Titulo, A4
Ses oeuvres sont le résultat de recherches à la fois analogiques et numériques qui sont collectées, traitées d’abord manuellement, puis numériquement puis complétées sur papier. Habituellement, des figures ou des statues endormies féminines, errent dans des paysages colorés où Franz profite de son passé, le présent et la forte saturation des couleurs. L’artiste est le créateur de l’origine, parce qu’il met l’origine devant nous et non derrière nous. C’est pour cela qu’un buste antique devient une fiction du passé et en même temps un objet du quotidien ; il suffit d’inverser les valeurs pour qu’elles tiennent debout ! C’est parce que nous venons d’un futur amputé d’un collage qui reste à faire, que l’artiste, avec génie, nous invite à voir l’anthropophagie de l’homme qui découpe l’être et duquel le présent n’est qu’un résidu.
Franz Samsa, Sem titolo, A4 page ci-contre. #52
#53
#Kato SEIKO (Japon) SK, avide collectionneuse d’objets trouvés et éphémères, est la collagiste de l'imaginaire, la styliste du collage. Son art éblouissant de modernité nous invite au « Jardin des délices » avec cette capacité rare de réduire l'écart entre macrocosme et microcosme en faisant de chaque objet une entité singulière, voire une ipséité; une invitation à la "haute couture" du papier. Le coup de ciseaux de SK préfigure la mode, découpant le papier avec la précision d’un horloger suisse et divulguant un style « encyclopédique » où vie et mort se superposent pour faire de ses oeuvres de remarquables tableaux autant que de séduisantes illustrations.
#54
S.Kato,We Are All One Human Race, 30x30 #55
#Marusa STIBELJ (Slovénie) MS a le don de faire de ses collages-papier des couleurs plissées à l’envie et hors du temps, grâce à des tons taupe et de lin qui suivent des lignes sensuelles et laissent place à beaucoup de ciel. Un univers à priori sourd et plutot froid qui nous embarque suavement dans l’idée raffinée que passé et avenir peuvent se marier, tel un marron mordoré épouse un bleu pétrole. Elle nous présente notamment des collages relevant de l’art digital. MS est la fondatrice de KAOS, festival de collage contemporain.
#56
M.Stibelj, Looking forward to, 40×30
M.Stibelj, We left this place, 40×30 page ci-contre.
#57
#Frédéric THIRY (Belgique) Frédéric Thiry affectionne les brocantes et greniers qui lui fournissent sa matière première : vieilles partitions, photos jaunies, documents administratifs d’un autre siècle, magazines anciens. Ces papiers sont ensuite déchirés, découpés, chiffonnés, collés, grattés, arrachés… Le rendu se situe à mi-chemin entre la sérigraphie et la gravure. Pourtant, on parle bien de collage. Pas de crayon, pas de pinceau, pas d’encre. Rien que du papier. Les sujets, quant à eux, sont reposants, calmes, invitants au rêve et peut-être à la mélancolie. Une petite note d’humour est généralement présente. L’apparence est figurative, réaliste et pourtant rien n’est réel. Tout est construit.
F.Thiry, Kate-ne-repond-pas-tout-de suite, 50x70 page ci-contre. #58
#59
#Esteban UBRETGI (France- Brésil) EU est un artiste franco-brésilien, plasticien, peintre, sculpteur, graveur et collagiste. Les collages de EU procèdent, la plupart du temps, d’un principe selon lequel le portrait doit être regardé avec les yeux de celui qui est régardé et non regardeur. Ainsi, le regardeur étant égal au regardé, c’est lui-même qu’il regardera au fond du « miroir ». Par exemple, dans un portrait de Picasso, le regardeur se retrouvera Picasso, livré directement à l’intériorité du personnage comme de lui-même. Plus subtil encore, EU réalise des collages où le regardeur est un autre regardeur que le spectateur. Ainsi, le spectateur regarde trois personnages dans le portrait : - le portrait du personnage représenté - le portrait du personnage représenté à travers le regard d’un autre personnage - le portrait de lui-même à travers le regard d’un autre personnage que le portrait représenté.
E.Ubretgi, Picasso vu par lui-même, 41,5x30 page ci-contre. #60
#60
#Anastasia ZITHNUK (Russie) AZ est une artiste peintre qui utilise le collage comme technique mixte. Ses créations sont empreintes de mysticité et de religiosité. AZ sacralise tout ce qu’elle touche comme si, seule une immanence divine, pouvait nous glisser vers la beauté.
A.Zitnuk, Modigliant à nouveau, A3 page ci-contre. #62
#63
#TABLE DES MATIERES #64
# AVANT PROPOS
#02
# LES ARTISTES # JULLIETTE AGABRA (FRANCE) # FEI ALEXELI (GRECE) # SILVIA BELTRAMI (ITALIE) # ROB BENDER (PAYS-BAS) # ERIK BONNET (FRANCE) # IMANOL BUISAN (ESPAGNE) # LUIS CABRERA (CUBA) # DAVID CRUNELLE (BELGIQUE) # DB WATERMAN (PAYS-BAS) # JOSIANE DEBATISSE (BELGIQUE) # THIERRY FALIGOT (FRANCE) # VANDO FIGUEIRO (BRESIL) # LAURENCE HOCHIN (FRANCE) # JAO (FRANCE) # VIRGINIE MALTAIS (CANADA) # ANETE MENDONCA (BRESIL) # SANDRA MONTENEGRO (BRESIL) # BRENDA NUNES (BRESIL) # MAITE ORTEGA (ESPAGNE) # SARAH PATRONI (ITALIE) # MARINA POZZI (ITALIE) # REBECA ELIZEGI (ESPAGNE) # PHEBUS REGENTAIT (FRANCE) # FRANZ SAMSA (ITALIE) # KATO SEIKO (JAPON) # MARUSA STIBELJI (SLOVENIE) # FREDERIC THIRY (BELGIQUE) # ESTEBAN UBRETGI (FRANCE-BRESIL) # ANASTASIA ZITHNUK (RUSSIE)
#05 #06 #08 #10 #12 #14 #16 #18 #20 #22 #24 #26 #28 #30 #32 #34 #36 #38 #40 #42 #44 #46 #48 #50 #52 #54 #56 #58 #60 #62
# TABLE DES MATIERES
#64
# REMERCIEMENTS
#65
#REMERCIEMENTS
Catalogue réalisé sous la direction de l’association ARTUP en partenariat avec la Communauté de Communes du Pays Dunois. Direction et contribution éditoriale : Stéphane GUIBERT Relecture : Marie-Line PERILLAUD et Florence POINTURIER Création et réalisation graphique : Pierre VEYSSEIX ©CCPaysDunois-EMR-2020 Tous nos remerciements vont à Stéphane GUIBERT directeur de l’association ARTUP pour son engagement sans faille et sa capacité à mobiliser de nombreux artistes autour du projet. Nous remercions également l’ensemble des artistes sans qui rien ne serait possible, à la fois pour leur confiance et pour la qualité de leur travail. Enfin merci à Pierre VEYSSEIX, Marie-Line PERILLAUD, Arnault GECELE et Florence POINTURIER pour leur patience, leur participation et leur engagement ainsi qu’à l’ensemble du personnel de la CC du Pays Dunois et l’ensemble des élus communautaires.
#65
Espace Monet Rollinat - Fresselines Copyright CC Pays Dunois - sites culturels et Tourisques - Espace Monet Rollinat
#2021
EMR #Espace Monet Rollinat :
#Art'UP:
Centre d’expositions et de créations, soutient à la création contemporaine de la Communauté de Communes du Pays Dunois au coeur de la Vallée des Peintres. Depuis 2018, ce lieu accueille chaque année nombre d’artistes contemporains quelques soit leurs domaines d’expression dans tous les champs de la création. Avec pour mission de diffuser au plus grand nombre les clés de compréhension des oeuvres et la démarche artistique des artistes, l’équipe du site et son directeur Pierre VEYSSEIX font oeuvre de pédagogie au quotidien au service des artistes.
Art'UP est une association à vocation internationale qui s'appuie sur un large réseau artistique et culturel présent dans plus de vingt pays. La mission de l'association est double: -faire la promotion d'artistes français à l'étranger et d'artistes étrangers en France -contribuer à la création d'une pinacothèque. A ce titre, elle se distingue particulièrement en proposant des actions artistique et culturelle sur mesure et originales auprès d'institutionnels et de privés.(expositions individuelles et collectives, conférences, performances, salons spécialisés...)
#Le commissaire d'exposition: Stéphane GUIBERT: Il évolue depuis environ dix ans dans le milieu artistique et culturel, accumulant des expériences comme curateur, commissaire d'exposition, agent d'artistes, rédacteur, conférencier, critique et plasticien. Il est Directeur artistique pour la France du réseau Art'UP. Il travaille actuellement sur le développement d'une avant-garde artistique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages; préparant un nouvel essai intitulé "Philosophie de l'art contemporain" pour 2021.
Copyright - CCPD EMR -ARTUP JIC 2021