#104
PHOTO Magazine
© Anne-Catherine Pellissier
octobre 2015
www.sgp-geneve.ch
Concours
Exposition
Ateliers
N&B numérique
RPG
Créativité
PHOTOG
#104
octobre 2015
Magazine
Sommaire
003 Programme du mois 004 Editorial 005 Histoire 006 Ateliers 008 Interview flash : Fabienne Lowe - de Bruin 010 PV séance Jean-Christian Hunzinger 012 PV séance Faites voir : la rue la nuit 014 PV séance Musée de l’Elysée, Pascal Hufschmid 016 PV séance Pierre Vallier 018 Rallye d’autommne 020 Tendance 022 Cours de base 2016 025 Concours 026 Stages avancés 032 Exposition 038 Exposition vue 044 Info, Musée de l’Elysée 045 A propos 046 Ce jour-là 048 Dialogue 050 Technique 052 Post-it 054 La photo du mois 056 Prochaines séances 058 Contacts 059 Déjà la der
VOTRE PHOTO CLUB
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La Société Genevoise de Photographie a été fondée en 1881 par un groupe de scientifiques, d’artistes... et de financiers. Son premier président, le Dr. Hermann Fol, était professeur d’anatomie et de zoologie ; il pratiquait la photographie appliquée à des buts scientifiques dans son laboratoire de l’Université. Il collabora même
avec le Prince Albert Ier de Monaco, étudiant la photographie en milieu marin. La SGP réunit ses membres dans ces séances durant lesquelles ils partagent leur passion lors de projections, d’expositions, des discussions ou des cours internes. Certains choisissent de se spécialiser en noir et blanc, d’autres en couleur, en laboratoire ou, plus souvent, en photographie numérique.
OGRAPHIE Octobre
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Lundi
19h00 20h30
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Lundi
Vacances de Février pas de séance
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_______ fondée en 1881 _______
Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Faites voir : Rallye Romand
Novembre
Programme
de la SOCIETE GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIE
Lundi 19h00 20h30
Ateliers Invité : Karine Bauzin
Ateliers Faites voir Rallye d’automne à Vessy + dépôt Concours numérique N&B
Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Faites voir : Affiches publicitaires
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Prochain comité : le 07 octobre à 19 heurres 15.
Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch 003 3
Editorial
Edito Nouveaux regards t el, présiden
Didier Ross
Mais que se passe-t-il, serions-nous déconnectés de la réalité ? L’actualité photographique semble être assez calme depuis l’été. Certes, il y a eu quelques annonces autour de nouveaux boîtiers, des évolutions, mais pas de révolution.
autour du thème « En scène ». Sans vous en dire plus, réservez déjà la soirée du 12 octobre. Nous y accueillerons une photographe qui avait exposé l’année dernière à Gex et qui partage également un lien insoupçonné avec notre club.
Qu’à cela ne tienne, les activités de la SGP se portent bien. Après le magnifique rallye d’automne, c’est le week-end des Rencontres Photographiques du Genevois qui s’annonce. J’espère que vous serez nombreux à venir voir non seulement l’exposition de la SGP, mais également, bien sûr, les différents exposants, et surtout découvrir des regards inédits
Je vous souhaite une bonne découverte de ce nouveau magazine.
« Mon propre souvenir est capturé au moment même où je prends la photo. c’est finalement l’appareil photo qui me sert de mémoire. »
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Nobuyoshi Araki
Histoire
L’histoire retient le 19 août 1839 comme date officielle de l’annonce de l’invention de la photographie dont on fête le 175ème anniversaire. Elle a des origines multiples dont il faut se rappeler quelques sources. Tout comme elle va jalonner, par ses multiples développements, des implications qui furent autant techniques qu’industrielles car elles eurent dès l’origine un impact sur les sciences, l’art et la vie sociale.
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19h00
Ateliers Alors, en manque de moments pour appuyer sur le déclencheur et explorer de nouveaux horizons ?
Création
Les ateliers de la Société Genevoise de Photographie sont organisés pour permettre à chacun, quel que soit son niveau, de progresser dans son expérience photographique.
Depuis les techniques de base, le filé, la profondeur de champ, jusqu’à immortaliser les figures d’acrobatie urbaine de Parkour, le terrain de jeu pour améliorer sa photographie est infini. Nous essayons de varier les sujets pour offrir à chacun un espace de progression.
© Jenny osbeck
Les Ateliers permettent à nos membres actifs de venir se perfectionner et d’expérimenter sur le terrain diverses techniques avec leur propre matériel.
Pour adresser chaque semaine vos images aux Ateliers (maximum trois photos), réduisez le fichier JPG à 1400 pixels pour le plus grand côté et nommez-le ainsi : aammjj-NomPrénom-No__ et adressez-le au plus tard avant le jeudi suivant à ateliers@sgp-geneve.ch 006
A intervalles réguliers, une soirée “Retour sur” permet de revenir et discuter sur quelques photos des participants. En discutant cadrage, technique, composition, possibilités, nous essayons de construire une réflexion profitable à chacun. Les ateliers sont ouverts à tous les membres
© Bernard Reyren
(cotisation SGP 80.-/an) et ont lieu le lundi soir à 19 heures. Le lieu de rendez-vous est indiqué dans la newsletter qui est envoyée quelques jours auparavant.
©Joëlle Kohler
Les Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures. Pour connaitre le thème choisi pour chaque début de soirée, vous devez juste vous inscrire afin de recevoir chaque semaine la Newsletter : ateliers@sgp-geneve.ch 007
Fabienne Lowe-de Bruin
Interview flash
Peux-tu nous dire en quelques mots qui tu es et ce que tu fais à la SGP ? J'ai 35 ans, je suis membre de la SGP depuis 10 ans. Je suis mariée à Alexander Lowe, lui aussi membre de la SGP où nous nous sommes rencontrés. J'étais jusqu’à il y a peu secrétaire du comité, mais j’ai dû arrêter pour travailler à Zurich (dans les médias/ communication). Comment as-tu intégré la SGP ? Un collègue de chez Reuters m'a parlé du cours que donnait la SGP, j'aimais bien les images, et je me suis inscrite dans des modules concernant la photo argentique que je pratiquais alors. Ce cours m'a été très utile et m'a surtout permis de connaître des gens en partageant avec eux mon intérêt pour la photo. Comment es-tu entrée dans la photo ? Mes parents avaient un grand intérêt pour l’art et m’ont emmenée voir d’innombrables expositions. Mais je pense que c'est surtout grâce à mon père que j'ai pris goût à la photo. Responsable d'une petite société, il assumait lui-même tout ce qui concernait la promotion visuelle de ses produits et je me souviens l'avoir vu souvent se lever tôt pour chercher de belles lumières mettant en valeur les objets d’art qu'il 008
photographiait. Et puis, à l'occasion d'un de mes anniversaires, il m'a offert un appareil argentique, le même que le sien (Olympus OM-2). Ce fut l'occasion de mon démarrage dans la photo ! J'en ai gardé une grande sensibilité à la lumière et à l'émotion que peuvent, ou non, transmettre certaines photographies. Inscrite peu après à la SGP, j'ai accepté de faire des photos de danse, suite à une petite commande, et je les ai faites avec mon appareil argentique, à l'étonnement de tous... c'était en 2005 ! Que fais-tu comme photo aujourd’hui ? Je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à la photo en ce moment, et je dois avouer que je n'utilise que rarement mon gros boîtier et ses beaux « cailloux», encombrants et peu discrets. J'ai, en effet, redécouvert la photographie et une pleine créativité grâce à mon iPhone, par exemple, photographier un plat avec une belle présentation faite par moi, ou me promener et saisir une scène intéressante, bref, pouvoir immédiatement capter ce que je vois à n’importe quel moment du quotidien. Je ne sors pas avec l'idée de faire de la photo, de chercher un sujet, il vient à moi et je le saisis. J'aime la simplicité de mon iPhone mais aussi les petites applications qui permettent d'améliorer d’une manière impressionnante et facilement, sur le téléphone même, mes images de départ pour ensuite les partager avec mes proches via les réseaux sociaux, principalement Facebook ! Plus d’obstacle au ressenti, donc. Cela me permet d’avoir un retour immédiat très intéressant de pros, d’amateurs ou juste d’amis ayant apprécié l’image. Je n’ai jamais été une fan de la retouche à cause de mon passé argentique je pense. Mais si je respecte globalement les règles
© Fabienne Lowe-de Bruin
habituelles de composition, j'aime bien aussi en sortir à l’occasion. As-tu des mentors sur le plan photographique ou des références ? James Nachtwey m'a beaucoup influencée, par sa manière d'aborder ses sujets, son immense respect - visible ! - , son ressenti et ses compositions empreintes de symboliques fortes, ce qui dénote une grande culture et une grande humanité. Chez Reuters, je consultais souvent leur immense banque d’images et faisais ainsi le tour du monde des dernières 24 heures. J’ai eu aussi des opportunités uniques de discuter directement avec des photoreporters reconnus : inoubliable ! La recherche de la symbolique dans l’image est une notion qui m’habite. Je suis convaincue qu'il faut apprendre à voir en soi d'abord avant d'aller voir plus loin.
La différence entre une jolie photo et une image qui bouleverse se trouve dans le sentiment que le photographe a su transmettre pour qu'on le ressente à notre tour. Pas dans le prix du boîtier ! Respirez, et partez léger... Quels sont tes projets en ce moment ? Mon nouveau job me mange presque tout mon temps, mais si j’y réfléchis, j'aimerais quand même ouvrir une sorte de galerie virtuelle (Pinterest, Facebook) qui encouragerait les gens à utiliser leur smartphone. Parce qu'ils l'ont tout le temps sur eux et que les sujets sont là ! Inutile de courir le monde pour en chercher, il suffit d'ouvrir les yeux et... de voir ! C'est d'ailleurs probablement là que se signale le photographe, quand il voit et fixe sur le papier l'image intéressante, frappante, que son voisin immédiat n'a pas vue. Lis-tu des magazines spécialisés ? Non, mais je consomme du média. Beaucoup, de toute sorte : des vidéos, des clips musicaux, je travaille dans la pub et je vois beaucoup d'images qui forment mon œil. La photo « carte-postale» est jolie oui, mais elle m’ennuie. Je préfère une grande liberté artistique.
Une photo que j’ai prise à Berlin en 2014 lors de mon expérience de quelques semaines sur place me marque tout spécialement. S’il fallait n’en garder qu’une de moi, ce serait celle-là – et c’est d’ailleurs ma photo de profil Facebook !
Hors la photo, quels sont tes centres d'intérêt ? La cuisine sans doute – le dépassement de mes propres trouilles et de mes limites ensuite. Jean-Robert Comte 009
Séance
Compte-rendu du lundi 31 août
Invité : Jean-Christian L’invité de ce soir-là, Jean-Christian Hunzinger, présenté par Jean-Robert Comte, est un photographe qui définitivement sort des sentiers battus. En fait, nous avons affaire à un artiste au sens large du terme, un artiste contemporain qui utilise la photographie comme une matière première pour la composition de ses œuvres.
© Jean-Christian Hunzinger
Après un bref rappel de son parcours, celui qui au fil du temps est devenu graphiste indépendant nous révèle que son inspiration a été grandement influencée par le photographe Peter Beard, le typographe Neville Brody, le fameux photographe JR et l’artiste peintre Jean-Michel Basquiat, un panel qui annonce sans ambiguïté la couleur, dans tous les sens du terme. Esthétique de l’improbable - c’est ainsi que Jean-Christian Hunzinger définit sa démarche. Le principe est aussi simple que le travail qui l’entoure est difficile, complexe : photographier deux, trois ou quatre sujets totalement banals, et fusionner les images tirées pour en fabriquer une œuvre au final totalement abstraite. Les sujets peuvent être une marque sur un mur en béton, une vieille machinerie, un tag sur une façade, un portail rouillé ou une inégalité du bitume sur un trottoir. Des éléments à portée d’yeux et d’objectif. 010
« Enigmatique »
Autant le dire d’emblée, Photoshop constitue un pilier essentiel dans ses créations, grâce à toutes les possibilités que le logiciel offre. Une fois toutes les corrections, modifications et ajustements effectués, le résultat final est un tableau totalement abstrait, où lignes, formes, motifs et couleurs s’entrechoquent, se complètent ou s’alignent, parfois agrémentés de personnages, voire de chiffres et de textes ajoutés après-coup. La particularité du tableau achevé est de ne jamais pouvoir identifier ces fameux sujets initialement photographiés qui sont le point de départ de tout le processus. Tous les ingrédients sont ainsi réunis et fondus pour susciter les réactions du public lors des expositions qui couvrent toute la plage des critiques :
© Raphaël Page
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Hunzinger enthousiasme, indifférence ou désapprobation. On se retrouve donc devant un tableau abstrait, qui pourrait être celui d’un peintre. Un peintre use parfois de plusieurs couches pour mettre en avant tel ou tel élément de son tableau. Ses matières premières sont les pastilles ou tubes de couleur, lesquels sont ici remplacés par des photographies, superposées elles aussi en couches multiples pour créer un tout.
L’artiste à l’heure des questions
Un peintre utilise ses produits avec discipline et réflexion, teste les mélanges avant de les porter sur le sujet à mettre en valeur. La discipline qui s’est imposée chez Jean-Christian Hunzinger consiste à ne pas céder à cette facilité du numérique qui permet de mitrailler à n’en plus finir, pour se retrouver avec des centaines de photos, et se perdre dans tout le travail difficile du tri qui s’ensuit. Quelques dizaines de tirages lui suffisent pour se concentrer sur ses choix et la fabrication de ses tableaux. En revanche, et c’est là que l’on découvre une différence avec un peintre, les photographies initiales ne sont jamais faites avec une idée préconçue de leur usage et de leur fusionnement ultérieur. L’inspiration vient après-coup, au fur et à mesure.
« Avance » « Ailleurs »
Un grand merci à Jean-Christian Hunzinger pour nous avoir fait partager un usage de la photographie auquel on n’est certainement pas habitué, mais qu’il est possible d’approcher via : www.art-jch.com www.exatypo.com.
Michel Gasser
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la rue la nuit
Séance
Compte-rendu du lundi 7 septembre
Faites voir Projection sous anonymat des onze participants à ce Faites voir. Si la patte de certains est immédiatement reconnaissable, cela n’influence pas les commentaires de la salle, ou plutôt de ceux qui font l’effort d’empoigner cet instrument de torture : le micro ! © Christine Pirondini
Or, comme le souligne Jean-Robert à cette occasion, c’est en quittant le niveau de l’impression globale pour passer à celui de l’expression verbale que l’on peut prendre conscience de ce qui guide nos choix esthétiques. Et puis, que diable, enterrons une fois pour toute cet écolier terrorisé qui sommeille encore en nous ! © Julie Amrein
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Si certaines nuits nous ont paru particulièrement diurnes, la faute en revient à notre nouveau projecteur : assise dans l’axe de l’ordinateur, j’ai pu juger pur une fois du décalage de luminosité entre les clichés sur son écran et celle des clichés projetés – dommage pour le clairobscur de certaines ambiances...
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Photos ratées, photos hors-sujet, et photos réussies, classiques ou originales, rues plongées dans l’ombre à l’arrière d’une gare, ou au contraire rues festives animées
© Jean-Marc Ayer
de Tokyo éclairées par la foultitude d’enseignes multicolores, toutes révèlent ce que la rue la nuit, le thème à traiter, évoque de mystère, d’angoisse ou au contraire de gaîté et de sorties entre potes. Mais, en tous cas, comme le dit Richard Bohringer, « c’est beau, une ville la nuit ». Joëlle Kohler
© Luisa Doplicher
© Béatrice Bauzin
Elle est à la fois mystérieuse et chargée d’une certaine magie. La nuit attire, intrigue, fait parfois peur (...) nous ressentons tous une certaine fascination pour cette période à part. Ce moment où le temps semble ralentir sa course tandis que les ombres enveloppent peu à peu le monde. Où l’agitation du jour laisse la place au calme et au silence. Ce moment aussi où les contraires se rencontrent et se mêlent : la tranquillité du sommeil et les rêves des uns côtoyant l’euphorie de la fête, le travail, la création artistique, et les angoisses des autres. Margaux Rambert in www.psychologies.com 013
Séance
Compte-rendu de la soirée du 14 septe
Musée de l’Elysée Pascal Hufschmid, accueilli par notre président Didier Rossel, se présente comme un historien de l’art « en manque de photographie » mais pourtant devenu responsable du Musée de l’Elysée à Lausanne, un musée consacré entièrement et exclusivement à la photographie. D’ailleurs, il rentre juste d’Istanbul où a eu lieu une conférence internationale rassemblant des responsables de grands musées, et il nous projette alors une courte vidéo rendant compte avec des images flash des activités du musée qu’il dirige, un musée particulier.
Les valeurs du Musée de l’Elysée
Le Musée de l’Elysée est en effet le premier musée européen consacré exclusivement à la photographie. Né dans les années 80, il possède, notamment, plus de 100’000 tirages dans ses collections, plus de 20’000
Chiffres clés 2014
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livres dans sa bibliothèque, plus d’un million d’objets liés à la photographie, y compris la photographie dans ses balbutiements. Cinq grands domaines caractérisent ce musée, ses 50 employés et ses 800 m2 disponibles. Les expos, les collections, les relations avec le public, les événements et activités et le digital et la numérisation de tout ce que possède le Musée avec un projet de mise à disposition du public, ce qui pose, en outre, de gros problèmes de droits. En matière d’événements, par exemple, la Nuit des images dans les jardins du musée a rassemblé l’an dernier plus de 11000 personnes en une seule soirée. Des artistes du monde entier ont projeté leurs œuvres sur sept grands écrans ou ont proposé des performances uniques. Autre aventure : son organisation récente d’une exposition à Pékin, exposition qui n’a pas été sans son lot de surprises ! Quant au financement du musée, Pascal Hufschmid se réjouit de son caractère à la fois public et privé qui lui donne la possibilité d’être entreprenant. Caractère de son responsable aussi puisque, en charge du développement du Musée, il met en place des expositions itinérantes à travers le monde entier lui donnant l’occasion de nouer un maximum de relations avec d’autres musées,
© Elysée Museum
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des artistes, des donateurs, des responsables partout où cela semble possible. C’est que Pascal Hufschmid ne veut pas d’un musée qui reste entre ses quatre murs : il vise un rayonnement international ! Ce qu’il fait par son projet reGénération qui présente depuis plus de quinze ans une pratique de la photographie contemporaine mettant en valeur le travail de jeunes photographes venant des meilleures écoles d’art et qui sont sélectionnés à l’aveugle sur portfolios. Sélection que les juges opèrent en se posant une seule question : verra-t-on encore ces œuvres dans 50 ans ? reGénération en est d’ailleurs à sa version 3, moins classique que la première (2005), puisque la photographie contemporaine est maintenant devenue polymorphe en utilisant notamment la vidéo, le son, les installations. Différente aussi dans
son exportation à l’étranger, le déplacement d’oeuvres physiques posant de plus en plus de problèmes et coûtant de plus en plus cher ! Reste que la photographie contemporaine s’éloigne de plus en plus du tirage classique pour se rapprocher de l’art contemporain, évolution que Pascal Hufschmid suit avec grand intérêt en visant surtout la promotion, risquée mais intéressante, de jeunes artistes, le développement de leur carrière, et non la sécurité de la seule présentation d’artistes confirmés. Le Musée de l’Elysée veut être « un point de vue » et pas seulement un endroit où l’on consomme de l’image ! Le moins que l’on puisse dire, même si très peu d’oeuvres photographiques contemporaines nous ont été présentées ce lundi soir (ce que l’on peut regretter), c’est que Pascal Hufschmid, en nous présentant son projet pour le Musée de l’Elysée, nous a interpellés, et a bousculé sans doute un peu notre pratique plutôt classique de la photographie et des musées ! Jean-Robert Comte
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Séance
Compte-rendu du lundi 21 septembre
Invité : Pierre Vallier jaune et légèrement décentré par apport au cliché. Ses meilleures photos sont parties dans les agences pour lesquelles il travaillait mais il lui reste quelques beaux clichés dans ses archives personnelles ainsi qu’une série d’anecdotes incroyables qu’il adore partager.
Pierre Vallier, photographe documentaliste et assistant de communication aux SIG, nous a été présenté ce lundi soir par Eric Boillat. C'est aussi grâce à leur complicité que notre Rallye d'automne aura pu avoir lieu aux Berges de Vessy dans les anciens bâtiments de l’usine de pompage des eaux de l’Arve.
Ma voisine rigole in petto : que diraient nos amis du club lors d'un Faites voir devant un portrait aux cheveux ou menton coupés ? Ah ces règles que les grands photographes peuvent se permettre de transgresser à loisir…
Vallier se définit lui-même comme un photographe qui n'aime pas la théorie et qui ne se pose pas de questions. Il faut que la photo raconte une histoire...Tiens, j'ai déjà entendu ou lu cette phrase censée nous rassurer, nous les profanes empétrés dans la règle des deux-tiers ! Vous rêvez de rencontrer des stars et de les photographier ? Dans ce domaine chance et débrouillardise lui ont permis d'afficher un palmarès impressionnant : Carole Laure (sa première idôle), Brigitte Fossey, Jane Birkin, Lio, Johnny, Marcello Mastrioanni, Annie Girardot, Alain Bashung et bien d'autres. Des portraits systématiquement en noir et blanc, carrés et cadrés très serrés. Sa «special touch» un petit filet 016
Pierre Vallier se définit également comme un photographe urbain. Il aime croquer les scènes de rue : « Je vois un truc, et paf ! je fais la photo ! ». Ses multiples voyages lui ont ainsi permis de se constituer une belle bibliothèque d’images . Il termine sa présentation par sa photo préférée, une composition constituée d’un œil de poupée placé entre deux moitiés de coquilles d'œuf.
Maintenant qu’il ne photopgraphie plus sur commande, il adore les photos déjantées, insolites, proches du surréalisme ou en tout cas de l’inattendu. Pour ma part, j'ai particulièrement apprécié ses portraits car ceux-ci dégagent vraiment un "quelque chose de plus". Et derrière la volubilité du personnage, j'ai apprécié sa modestie et sa simplicité. Dommage pour les impératifs de l’horaire : j’aurais bien visionné toute sa galerie de portraits de stars... et ma voisine (encore elle) se serait bien attardée sur le portrait de Bashung, sombre et émouvant.
Jaël De Nardo
www.pierrevallier.com www.chene-bougeries.ch
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Rallye d’automne Samedi 26 septembre
Les SIG aux petits soins pour les photographes : Merci à Pierre Vallier pour l’accueil et la disponibilité Merci à Gaëlle Ramboz pour la qualité de la visite commentée
Et merci à notre G.O., le sgpiste et infatigable Eric Boillat. Magnifique samedi pour ce rallye au bord de l’Arve : une chance pour la photo et l’occasion pour certains d’y découvrir des chemins pédestres à explorer, la terrasse très agréable du restaurant du tennis, et surtout, ce site-musée des SIG où, répartis dans différents lieux, sont conservés les vestiges de l’ancienne usine de pompage de l’eau de la rivière.
© Joëlle Kohler
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Une belle et instructive exposition sur les glaciers ouvre le parcours à la maison 01, Maison du futur.
© Eric Boillat
© Joëlle Kohler
Le site est raisonnablement étendu, mais il est jalonné de petites maisons numérotées, de passerelles, de machines extérieures et intérieures, de recoins, et d’objets divers et hétéroclites. Gaëlle Ramboz y apporte la touche historique et culturelle en emmenant les participants à travers une visite commentée de ces diverses installations. JKohler
Quelques instructions d’Eric avant le départ .
© Eric Boillat
www.ge.ch/visites-durables/ visites/ancienne-usine-vessy.
(à suivre ) 019
© Joëlle Kohler
Mais où est passé le nord ?!!! Vous en saurez plus au prochain numéro...
Tendance
Un nouvel art en photographie
URBEX
Marre de parcourir le monde à la recherche des meilleurs « spots » et de ne prendre que des photos trop « cartes postales » que l’on retrouve chaque année sur les pages de calendriers ? Voici une nouvelle tendance photographique qui se répand : l’urbex. Une appellation qui nous vient de la contraction de exploration et de urbain pour une discipline apparue vers la fin des années septante ! Le plaisir de ses adeptes est de découvrir et de pénétrer dans des lieux insolites et oubliés comme d’anciennes usines ou des entrepôts abandonnés, parfois fermés au public. Plus qu’un style, c’est déjà presque une philosophie. Autre regard, autre environnement, autre technique, loin des studios et pourtant si proches puisque le jeu consiste à réaliser des prises de vues dans ces lieux improbables. Et ce n’est pas la ville, ou sa proche banlieue, qui manque de vieux locaux incongrus, de bâtiments désaffectés, de dépôts industriels désuets, carrières ou décharges abandonnées, bref des sites intéressants restés en friche, avec leurs décors vieillots et usés. Le catalogue de ces lieux invraisemblables n’existant pas, il suffit d’être curieux, observateur et... perspicace jusqu’à dénicher sa conquête, en espérant même être le premier à la (re)découvrir.
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© Mathieu Daubin © samstudio.fr
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Ces anciens lieux de labeur, riches de leur surprenant décor, offrent une ambiance unique que le photographe saura sublimer par des vues d’ensemble ou de détail, par le choix adéquat d’un grand-angle et souvent d’un éclairage d’appoint. En partant à la recherche de sites oubliés, la tendance urbex permet de déambuler dans des installations historiques qui se révèlent à notre découverte. Après l’effervescence qui régnait là durant des décennies, le silence est imposant... Nombreux sont les sujets à saisir pour témoigner d‘un passé oublié ou négligé. Une autre évocation du patrimoine, de l’évolution des techniques au siècle dernier, pour décrypter des pans de l’histoire post-industrielle qui nous entoure. Petites précautions toutefois, celles de respecter les interdits et de ne prendre aucun risque lors de ces excitantes explorations. Car souvent ces sites hors-normes sont bien fermés, très dégradés, sombres, aux décombres dangereuses... Si les sujets intéressants, autant insolites qu’atypiques, ne manquent pas en ces lieux obscurs, ils ne méritent jamais de prendre des risques juste pour réaliser une photo.
Pour en savoir plus : www.mensup.fr/evasion/ voyage/a,92667,le-phenomeneurbex-chasse-au-tresor-urbaine.
La satisfaction vient d’abord du sésame deviné ou obtenu pour accéder à ces anciens sites industriels insoupçonnés et d’en rapporter une série de nouvelles images inédites pour en témoigner. Eric Boillat
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L’affiche 2016
Inscription en ligne ouverte le 1er octobre
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Concours
A vous de jouer !
Noirblanchistes, cette manche est la vôtre ! Concours Concours noir & blanc - les photos numériques le 16 novembre > dépôt le 26 octobre
Le dernier concours de l’année approche à grand pas. Après les manches consacrées aux images en couleur (numériques et agrandissements), puis celle dédiée aux agrandissements et portfolios en noir et blanc, voici la dernière occasion de l’année de concourir avec vos plus belles images N/B en numérique. Sélectionnez vos trois plus belles photos numériques, selon les catégories à choix, redimensionnées à 1400 pixels maximun pour le côté le plus long. Relisez les conditions de participation (attention aux détails) et le réglement complet des concours du photo club sur www.sgp-geneve.ch Préparez votre envoi (n’oubliez pas le CD ni l’enveloppe) et déposez-le avant 20h30 le lundi 26 octobre.
Participez Les concours nous obligent à faire le tri dans nos ordinateurs ! Oui, aujourd’hui, avec le numérique, nous accumulons sans cesse les images si bien que, si nous ne faisons rien, nous ne les regarderons même plus. Je suis sûr que avez des images dont vous êtes particulièrement fier ! Glissez-les dans un dossier puis partagez-les avec nous. Vous bénéficierez alors du regard sainement critique et anonyme de nos juges, un regard extérieur qui vous servira à progresser. Comment faire ? Prenez quelques minutes pour lire attentivement le règlement de nos concours, visible sur le site, et vous saurez comment procéder pour participer aux différents concours organisés par notre club. Vous verrez que les concours, même s’ils sont plus exigeants, ne sont pas si différents des « Faites voir » auxquels vous participez peut-être déjà volontiers. Bonne chance à tous. Jean-Robert Comte Si vous avez des questions : jean-robert.comte@sgp-geneve.com 025
avancé
Stage avancé
Stage
Venise Formateur : Patrick Di Silvestro Date : du mercredi 2 au dimanche 6 mars 2016. Prix : 600.- CHF (exclu voyage, hôtel, repas, etc. … ) 6 participants maximum !
Workshop
Programme provisoire: • 1er jour - arrivée à Venise, rdv à définir lieu et horaire. Rencontre puis balade, photos pour ceux qui le désirent sans sujet particulier. • 2ème jour - Thème du jour; Venise populaire, Venise des Vénitiens, l’idée est de se trouver dans des zones méconnues de la ville où il est important de se perdre, photos de rue, photos de vide, cette ville semble parfois morte sans ses hordes de touristes. • 3ème jour - Thème du jour, Les touristes sont partout ou presque, il faut les suivre et les photographier. • 4ème jour - Thème du jour - Selon possibilité, Départ tôt le matin en Vaporetto Venise -> Le Lido -> Pellestrina -> Chioggia, pour le plus grand marché aux poissons d’Italie. L’après-midi rencontre (selon possibilité) avec un collectif de photographes travaillant au Lido et à Venise. Chaque soir débriefing autour d’un repas, et pour ceux qui le désirent reportage de nuit. Prévoir une paire de bottes en caoutchouc... Voyage: Train - Aller 2 mars dép. GVA 7:42; arr. VCE 14:40 - Retour 6 mars dép. VCE 14:20; arr. GVA 21.18 - Prix aller retour env. 260.- CHF ou 200.- CHF avec abonnement demi-tarif Suisse Avion (Etihad Regional) - Aller 2 mars dép. GVA 13:30; arr. VCE 14:50 - Retour 6 mars dép. VCE 15:15; arr. GVA 16:25 - Prix 145.- CHF aller/retour (prix du moment) Veuillez svp m’envoyer un mail si vous êtes intéressés!
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SOLUTIONS VISUELLES LUNETTERIE OPTIQUE SPORTIVE LENTILLES DE CONTACT BASSE VISION
31 rue de la Terrassière, 1er étage 1207 Genève
Philippe Pédat, l’opticien qui comprend vos problèmes visuels de photographes (conditions spéciales pour les membres de la SGP)
T. 022 346 48 48
www.solutions-visuelles.ch
Heures d’ouverture Lundi au vendredi 9h00 - 18h30 Samedi 9h00-17h00
Tél. 022 840 13 63
Toutes nos références sont disponibles dans le magazin en ligne
www.photo-verdaine.ch
__________________________________________________________________ Vos formateurs
Stage
avancé
Jean-Patrick di Silvestro
Aline Kundig
Samuel Rubio
Sarah Girard
Patrick Grob
J-Christophe Béchet
Samuel Bitton
Construire un projet photo
Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch
Perfectionnement
Formateur : Jean-Christophe Bechet Date : Vendredi soir le 20 Novembre à partir de 18 :30, Samedi et Dimanche 21 et 22 Novembre 2015 Lieu : MdA salle Madrès Prix. 400.- CHF « Construire un projet photo, de l’idée à la prise de vue, de la mise en forme à l’objet final (expo, livre, diaporama)» Appréhender la construction d’une série cohérente. Mettre en accord « son » message et son approche photographique. Sortir de la photo « unique » pour envisager la réalisation d’un corpus d’images qui révèle un style et une personnalité » NOUVEAU : Jean-Christophe va nous communiquer un seul thème pour tous les participants un mois avant le début du stage ! Programme : Chacun doit me montrer 25 tirages 10x15cm le vendredi soir. En voyant ces photos, je dirai à chacun de continuer le même sujet le samedi matin dans une direction précise Samedi : Prises de vue individuelles jusqu’à 12h-13h Prévoir le temps d’editing pour choisir de nouveau 25 photos à faire tirer et à déposer au labo vers 13-14h Puis on se retrouve tous pour déjeuner. Stage théorique 14h30-17h 17h-19h : on récupère les tirages du matin ; nouveau séminaire critique Dimanche : Prises de vue le matin jusqu’à 12h (chacun doit se limiter à 50 photos maxi) Déjeuner ensemble Après-midi : projection des photos prises le matin, editing collectif, puis je parle de mes derniers projets et je réponds aux questions. Fin vers 19h
Renseignements & inscriptions ____________________________________________
Stage Workshop Visites expo
Pour vous inscrire à un Stage avancé (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 029
Stage avancé
Formateur : Mario Colonel Voyage photo exceptionel dans le Kham au Tibet • • • • •
Programme très provisoire Départ autour du 10 juillet 2016 Durée entre 12 jours min et 18 jours max Trek de 4 jours Budget provisoire et très approximatif pour 4 ou 5 participants : 4500.- CHF/personne.
niveau
Le budget comprend: 1) les transferts mentionnés dans le programme en véhicule privé avec chauffeur, l’hébergement, petits déjeuners inclus 2) les déjeuners et dîners (boissons comprises pour les repas : thé ou eau minérale) 3) les billets d’entrée pour les sites indiqués dans le programme 4) la prestation d’un guide tibétain anglophone (en cours d’apprentissage du français) 5) les frais de Mario sur cette partie du voyage 6) la logistique de trek (portage des bagages, cuisinier, tente, matelas de camping, tente toilette, tente mess, table de camping et tabourets) – Les sacs de couchage ne sont pas fournis 7) le billet d’avion pour Chengdu (env. 1000.- CHF en ce moment) inclus la part du billet pour Mario
Workshop
Cours
2
Le Tibet
Le budget ne comprend pas : 1) les frais d’obtention du visa pour la Chine 2) les assurances accident et maladie 3) les frais médicaux et de rapatriement 4) les dépenses supplémentaires dues à des circonstances indépendantes de notre volonté 5) les sacs de couchage pour les camps 6) les boissons et dépenses personnelles 7) les pourboires du guide, du chauffeur et de l’équipe de trek 8) le supplément pour tente ou chambre individuelle (env. 270.- CHF) 030
Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch
Perfectionnement
Cours
niveau
2
Tous les détails de ce voyage peuvent être modifiés et vont être discutés avec les intéressés lors d’une réunion avec Mario Colonel à sa galerie à Chamonix !
L’option qui vous est proposée ci-dessous est de faire un petit trek de 4 jours pour vivre au contact des nomades. Jour 01 : Arrivée à Chengdu (500 m d’altitude) Jour 02 : Chengdu – Dartsedo (2 616 m) Jour 03 : Dartsedo – Kandze (3 400 m) Jour 04 : Kandze – Yachen Jour 05 : Yachen – Dzongsar Jour 06 : Dzongsar Jour 07 : Dzongsar – Khyungtag 4 h de trek Jour 08 : Khyungtag – Karmotagsum 5h de trek Jour 09 : Karmotagsum – Tashi Thang 5h de trek Jour 10 : Tashi Thang – Dzongsar 3h de trek Jour 11 : Dzongsar – Palpung (3 700 m) Jour 12 : Palpung - Derge (3 270 m) Jour 13 : Derge – Kandze Jour 14 : Kandze – Dartsedo Jour 15 : Dartsedo - Chengdu Jour 16 : Départ de Chengdu
Renseignements & inscriptions _____________________________________________________
Cours 2 Workshop Visites expo
Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 031
Zurich - Evian - Gex - N
Martin
Parr
Le travail
Photographies 1860 - 2015
Atelier, bureau, fabrique, hôtel ou hôpital, l’exposition de photos « Travail » met l’accent sur les gens qui travaillent. Ces photos des fonds du Musée national suisse montrant des hommes et des femmes au travail couvrent une période de plus de cent ans. Une présentation d’images exceptionnelles qui ne manquera pas d’intéresser plusieurs générations.
Musée national suisse Museumstrasse 2, Zurich > jusqu’au 30 décembre
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Evian
Zurich
Expositions
On ne peut rêver de meilleur artiste que lui pour révéler l’univers du tourisme global. Dans sa série Life’s a Beach, Martin Parr avait traité magnifiquement de ce sujet de société dans de nombreux pays. Il s’y attaque à nouveau au cours d’une résidence de l’été en 2015 à Evian durant laquelle il écrit une chronique de la vie ordinaire. Arpentant les lieux emblématiques de l’univers des sports et des loisirs (bords du lac ,hôtels de standing), il y capte des scènes de la vie quotidienne et témoigne avec tendresse d’une réalité non idéalisée qui renvoie à un univers propre à chacun. .
Palais Lumière Evian Quai Albert Besson, Evian > jusqu’au 10 janvier 2016
Heimo
Tiemann
Tryptiques Le club GEX PHOTO réalise son exposition collective sur le thème « Tryptiques » réalisée avec la production récente de nombreux artistes. Parmi tous les sujets des photographes, c’est notre sociétaire Céline Vuillermoz qui en définitive illustre l’affiche de cette édition ! Un coup d’œil qui mérite le détour.
Salle l’Expo Rue Ernest-Zégut 39, Gex > les 3 & 4 octobre
Nyon
Gex
Nyon
« Ces images s’inscrivent dans un projet commencé il y a près d’un an, dans une école spécialisée accueillant des enfants souffrant de diverses difficultés d’apprentissage, du syndrome d’Asperger ou d’autres traumatismes, à Duisburg, (Allemagne) et qui fermera ses portes cette année, suite à un nouveau plan d’intégration sociale, ce qui pourrait causer l’aggravation de tels problèmes ». Ces photographies veulent être à la fois des métaphores et des documents, elles oscillent entre la réalité telle qu’elle apparaît, et l’image que le photographe en restitue. Il existe une connexion invisible entre la réalité présente devant le photographe et l’image qui en est faite. Galerie Focale Place du Château, Nyon > jusqu’au 1er novembre 033
Genève - Versoix - Petit
Richard de Tsharner
Manon
De dix ans de voyages, il a ramené des images singulières, empreintes de leur puissance. Ce sont les longs processus qui ont créé et façonné roches et déserts, glaciers et forêts, qui passionnent le photographe. Travail de l’eau ou du vent sur la pierre, lentes ou brutales mutations géologiques. La beauté époustouflante de la Terre tient à ses yeux à ce long modelage du temps. Il s’inscrit dans une tradition photographique émergeant dès les débuts de la photographie et s’attache à représenter des lieux dont il fait une expérience personnelle. Il la retranscrit par des images noir/blanc sensibles, aux nuances riches et subtiles de gris, reposant sur une composition précise et maîtrisée.
Photographe suisse (née en 1946 à Berne), elle est une pionnière de la performance et fait partie de l’avant-garde européenne de l’art féministe. Son œuvre polymorphe compte aussi bien des performances, des installations que des éditions, le tout articulé autour de la photographie qui occupe une place centrale dans sa démarche. L’exposition au CPG présente plusieurs œuvres produites spécialement pour l’occasion. Elle explore différentes représentations, tout en remodelant l’espace d’exposition lui-même et couvre ainsi un large panorama, de ses débuts jusqu’à ses créations les plus récentes.
Genève
Versoix
Expositions
Galerie Bolero / 15h-18h Rue Vandelle 8 (en face de la Gare), Versoix > jusqu’au 25 octobre 034
Centrte de la photographie Genève BAC / bâtiment d’art contemporain Rue des Bains 28, Genève > jusqu’au 29 novembre
Petit-Lancy
it-Lancy
La vie quotidienne
à Lancy
durant les guerres mondiales
Lancy a été, jusque dans les années 60, une commune rurale et, comme d’autres communes genevoises, a subi l’éclatement des guerres mondiales qui affectera considérablement ses habitants. Les citoyens ont été mobilisés et envoyés aux confins du territoire helvétique pour protéger les frontières. Les femmes et les enfants ont dû faire face aux travaux des champs et aux privations propres aux temps de conflit. A travers l’exposition, la parole leur est donnée. Ils racontent les plantations dans les parcs lancéens, dans le cadre du Plan Wahlen, le passage des avions et les bombes larguées par erreur et les descentes dans les abris des écoles, les cartes de rationnement distribuées à la Mairie et les soldats cantonnés dans le village.
L’exposition se déroule dans trois espaces distincts (deux au rez-de-chaussée et un à l’étage) réservés à divers aspects autour du thème de la vie quotidienne en temps de guerre. Elle se présente sous la forme de reproductions de photographies inédites exposées en grand format sur des panneaux et de vitrines contenant des objets en lien avec les images. Des photographies et des films sont présentés dans la salle du 1er étage partiellement aménagée en salle de projection. Grange Navazza Ch. du Pré-Monnard 33, Petit-lancy > jusqu’au 11 octobre 035
Paris
PARIS PHOTO Cette 19e édition comprend 142 galeries et 26 éditeurs et libraires entièrement dédiés au médium photographique. Les diverses expositions dévoileront des collections et des œuvres majeures ou inédites de nombreux artistes. Au programme, la Plateforme sera développée autour de trois axes : la collection, la photographie après la crise et le rapport que le livre entretient à la photographie. Une semaine riche pour les collectionneurs, commissaires, artistes et amateurs de photographie Paris Photo 2015 Grand Palais Quai , Paris > du 12 au 15 novembre
Salon de la photo
Paris
Paris
Expositions
Le Salon de la Photo 2015 est de retour à la Porte de Versailles (Paris), et réunit les grandes marques du monde de l’image. C’est LE rendez-vous de tout ce qui fait la photographie pour ceux qui en font. Préparez-vous donc à découvrir toutes les nouvelles tendances en matière de photographie, entre professionnels de la photo et amateurs à la rencontre d’une centaine d’exposants, venus leur révéler tous les nouveaux produits et services, de la capture de l’image à son traitement, son impression et son partage. L’occasion d’en savoir plus sur les dernières innovations technologiques, de la prise de vue à l’impression en passant par la retouche numérique, les démonstrations, les ateliers pratiques, les stages et les projections-débats... Et le Salon de la Photo c’est aussi la découverte de l’image figée à travers plusieurs animations et conférences. Parc des Expos Porte de Versailles, Paris > du 5 au 9 novembre
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femmes photographes ? L’exposition rompt avec l’idée selon laquelle la photographie, outil mécanico-chimique de reproduction, aurait été une simple affaire de technique et donc « d’hommes » : qu’elles aient été amateures des classes privilégiées ou, comme de plus en plus souvent à partir du tournant des XIXe et XXe siècle, véritables professionnelles de l’objectif, les femmes ont de fait joué, en tant qu’auteures, un rôle des plus important dans l’histoire de ce moyen d’expression que dans celui de chacun des beaux-arts traditionnels. L’histoire de la photographie a réévalué l’extraordinaire contribution des femmes au développement du médium. Une double exposition qui permet de réaliser un grand tour, richement illustré, sur les plus illustres exemples de réussite par les femmes photographes de ses diverses époques:
de 1839 à 1919 :
© Margaret Bourke-Wight / Digital Image Museum Associates
Paris
Qui a peur des
Musée de l’Orangerie Place de l’Orangerie, Paris 1er
de 1918 à 1945 : Musée d’Orsay > Rue Légion-d’Honneur, Paris 7e > du 14 octobre au 24 janvier 037
Fonction cinéma
Expo vue
Fabriquer une affiche de En vérité, il ne s’agit pas d’une exposition, mais d’une présentation pour « Fonction cinéma » (Maison des Arts et du Grütli) sur la confection des affiches de cinéma par Karine Savard, affichiste canadienne renommée.
Le travail pour le film Spartiates montrait bien les diverses propositions jusqu’au choix et au traitement des photogrammes qui composeront l’image finale.
© Karine Savard
Dans l’outil essentiel de cette créatrice, le « photogramme1 » il y a bien le terme « photo » n’est-ce pas ? Et la très claire et instructive présentation m’a suggéré quelques pistes pour un ou deux ateliers du lundi car les questions que se pose la créatrice sont identiques à celles que doit se poser tout photographe. Ce qui était parlant pour comprendre le processus de conception d’une affiche donc d’une photo - c’était la présentation des étapes de son travail, puis des diverses versions proposées au distributeur du film. Chaque composition était détaillée avec ses justifications : pourquoi tel fond, pourquoi tel photogramme, titre du film horizontal ou titre vertical, quel effet, etc.
© Karine Savard
038
Intéressant aussi de voir que l’affiche préférée de la créatrice n’est pas forcément celle choisie au final car d’autres critères - qui ne concernent pas directement la photographie, mais toujours la composition - entrent par ailleurs en ligne de compte : l’objectif commercial, bien sûr, puisqu’il faut « vendre » le film au public, mais aussi des contraintes de conception : le pavé technique (noms des techniciens, de la production, etc.), la visibilité des acteurs du film (présence ou non sur l’affiche, dans quelle proportion), la taille du titre et même sa police de caractères.
photogramme : c’est la plus petite unité de prise de vue d’un film, la saisie d’un arrêt sur image récupérable ensuite comme photo à part entière. 1
© fonction cinéma
e cinéma
© Karine Savard
La dimension socio-culturelle pèse aussi, et ce n’est pas forcément la même affiche qui représente un film selon le pays, les circonstances historiques ou politiques: la plus originale des versions pour le film 31/2 minutes (USA) n’a pas été retenue à cause de la polémique autour des armes (affiche de droite).
Karine Savard garde également à l’esprit les divers supports actuels, ordinateurs, smartphones, tablettes qui l‘amènent à choisir une ligne épurée qui peut mieux s’y lire, comme la très graphique affiche pour Endorphine. Un retour sur les affiches de film des dernières décennies a été l’occasion de revoir avec plaisir quelques grands classiques du cinéma et de nous rendre compte de l’évolution de la créativité dans ce domaine : débuts en monochrome, dessin, apparition de la couleur, audace alors, mais naïveté maintenant de l’affiche-culte de Blow up, grands photogrammes et numérisation qui libèrent la créativité et font de l’affiche une œuvre photographique à part entière.
Se posent aussi des questions propres à l’affiche de cinéma dans l’utilisation des photogrammes : par exemple, le photogramme sélectionné et combiné à quelques autres éléments ne risque-t-il pas de trop résumer le film, d’en déflorer le propos, et ainsi d’en détourner l’éventuel spectateur-payeur ? idem pour une affiche trop violente, trop angoissante ou sinistre qui ferait courir le même risque à la fréquentation du public (donc aux producteurs). Finalement, un affichiste est aussi un acrobate qui doit se glisser dans les interstices des diverses contraintes sans pour autant abandonner sa ligne esthétique. Pour Karine Savard, jamais vulgaire, jamais tape-à-l’oeil, l’atmosphère et l’émotion sont les exigences sur lesquelles elle ne transige pas. Pour en savoir plus sur cette artiste, son parcours depuis son passage à la section Art du design de l’université de Concordia jusqu’aux nombreux prix reçus pour ses oeuvres : www.karinesavard.com
JKohler
Et pour en savoir plus sur l’association Fonction cinéma dont les manifestations s’adressent aux professionels mais parfois aussi au public (comme cette passionnante conférence) : http://fonction-cinema.ch/news 039
Expo vue
Rencontres photograph Ouverte le 28 août dernier, cette manifestation annuelle se terminait ce dimanche 20 septembre, et c’est in extremis que Jean-Claude a réuni un petit groupe sur le quai 6 de Cornavin. Première impression cette année, un peu moins de sites d’exposition, deuxième impression, un peu moins de créativité mais une forte de présence de séries à caractère documentaire-reportage : la photographie comme support aux dénonciations culturelles, politiques, sociales. Je crois que seul Yoshinori Mizutani avec ses perruches envahisseuses présentait un travail purement esthétique ( www.liberation.fr ). Certains lieux devenus familiers, voire cultes, ont été heureusement maintenus dans le circuit, comme La Voirie dont les murs pelés et crasseux convenaient parfaitement à la série Life on a New High
Par contre, apparition d’un nouveau lieu bien choisi, Le Parking, un vaste garage couvert désaffecté qui fascine par le contraste de son espace nu, froid, vide et sombre ouvrant comme une immense baie sur les toits de la ville :
lui aussi convenait parfaitement aux photographies géantes de Laurence Bonvin montrant des bureaux vides où s’empilent des cartons abandonnés. Nos pieds épuisés par les déambulations et le piétinement ne nous ont malheureusement pas portés jusqu’au Centre hospitalier qui pourtant n’était plus si loin et dans lequel étaient exposées les œuvres Jeanne Chevalier : une série sur les enfants hospitalisés. Enfin, et c’est chaque fois une surprise et un vrai petit plaisir, la découverte des recherches des élèves de l’Ecole des Arts
de l’artiste Polonaise Alicja Dobrucka, , dont clichés pris à Mumbaï rendent évident et scandaleux le contraste entre les modernes gratte-ciel et l’interstice des taudis. 040
Elèves 2ème année graphisme
phiques de Bienne
© Joëlle Kohler
Visuels : inventifs, parfois déjantés, mais moins forts cette année que l’an passé (deviendrais-je blasée ???) Dans le train de retour, nous échangeons nos impressions et nos coups de cœur. Alicja Dobrucka (présentée ci-contre), Kerstin Hamilton : main mise financière sur un village de pêcheurs Sri-lankais. Clichés carrés, toujours séparés en deux par une ligne d’horizon ou autre, une recherche graphique en plus du message. A la Gewölbe Galerie, également des clichés carrés pour Pierre Montavon montrant le foisonnement de bidonsvilles improvisés sur les toits des hauts immeubles de Hong-Kong.
Mais les Rencontres sont aussi l’occasion d’attirer de grands noms, comme Viviane Sassen (que nous avons ratée puisque son exposition s’arrêtait le 13). Un safari photo était également proposé - et Bienne est assurément une ville à photographier ! Evidemment, cela suppose de choisir le ou les bons jours – comme l’implique toute manifestation du type «rencontres». Donc, l’année prochaine, surveillez bien la sortie du programme et faites votre choix ! Bonus : un immense et complexe schéma intitulé « Is your photographic work still of relevance in todays’s age of post-photography ?» exposé à La Voirie devrait nous permettre de décider si nous continuons à prendre des photos ou si nous nous contenterons désormais de regarder celles des autres ! Je tenterai de vous le résumer un jour... Pour en savoir plus sur les expositions : www.bielerfototage.ch/fr/accueil.html Et bien sûr, sur le site perso de chacun des photographes présents aux Rencontres. JKohler
Clin d’oeil de Montavon au film Ghost dog ? Au Pasquart, le regard de David Magnusson sur la virginité et le poids du père dans certaines communautés religieuses américaines : Purity a quelque chose de volontairement vieillot dans la posture des protagonistes et dans le côté délavé de la photo en écho à un conservatisme désuet.
JCI dubitatif devant ces couples père-fille
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Expo vue Luc Buscarlet à l’HEPIA
© Raphaël Page
Notre ami Luc Buscarlet était à l’honneur ce mardi 22 septembre, et plus que l’hommage rendu à ses années de travail comme photographe sur les chantiers de l’entreprise Zschokke, sa joie c’est de savoir que des milliers de photos archivées sont désormais conservées et à disposition pour les générations futures (cf. Mag SGP, septembre 2015). Derrière le photographe assigné au travail bien précis de rendre compte de l’avancement d’un chantier dans ses diverses étapes, on voit poindre le regard de l’artiste, celui qui nous ravit lorsqu’il partage ses photos de voyage avec les membres de la SGP. On devine déjà dans le graphisme de ses clichés argentiques noir et blanc, comme dans ses clichés couleurs après son passage au numérique., l’œil d’une sorte de subtil géomètre-coloriste. Le vernissage s’est déroulé en nombreuse compagnie et sous l’égide de Frédéric Würst, professeur HES et responsable 042
du département Construction et Environnement, qui a rendupossible cette exposition Si le travail de Luc n’est pas le seul à être rassemblé et conservé par l’ Université de Genève, les travaux présentés au grand
© Eric Boillat
P & R de l’Etoile- 2013
Rolex Industrie -1999
© Luc Buscarlet
UBS SA - Acacias - 2008
© Luc Buscarlet
© Luc Buscarlet
public à occasion lui reviennent... pour notre plus grand plaisir ! L’archivage de ce patrimoine est aussi une expérience partagée avec les élèves de l’HEPIA, un témoignage des méthodes et des accomplissements du génie civil de la fin du 19ème et du 20ème siècles pour les architectes et ingénieurs du futur. JKohler
Le pont Wilsdorf - 2013
© Luc Buscarlet
http://hepia.hesge.ch/fr/accueil
© Joëlle Kohler
HEPIA rue de la Prairie 4 Cafétéria - 8h-19h > 2 octobre 2015
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Le Musée de l’Elysée fête son 30e anniversaire ! Charles-Henri Favrod, journaliste et grand reporter, a fondé en octobre 1985 le Musée de l’Elysée, un musée entièrement dédié à la photographie. Il en sera directeur jusqu’en 1996. La richesse des collections et les divers fonds déposés permettent de percevoir la photographie dans ses cohérences historiques et esthétiques, depuis les premières images des années 1840 jusqu’à la photographie numérique. Depuis, l’institution a augmenté
Expo © Reto Duriet
Lausanne
Info
www.elyseemuseum.com 044
ses collections et créé d’importantes expositions, dans ses propres murs et à l’extérieur, devenant ainsi, au fil des ans, un musée thématique de renommée internationale. Après le règne de Sam Stourdzé, parti diriger les Rencontres d’Arles, c’est désormais sous l’impulsion de Tatyana Franck, la nouvelle directrice, que le développement du Musée de l’Elysée se projette dans les prochaines décennies et dans d’autres espaces culturels.
La mémoire des images
autour de la collection iconographique vaudoise La collection iconographique vaudoise, fondée en 1896 par Paul-Louis Vionnet, pasteur (1830-1914), a rejoint le Musée de l’Elysée dans les années 1980. Elle réunit aujourd’hui plusieurs centaines de milliers d’images couvrant l’histoire du médium. Ce fonds témoigne des débuts de la pratique photographique documentaire appliquée à l’inventaire du patrimoine et l’histoire du Canton de Vaud. Musée de l’Elysée Avenue de l’Elysée 18, Lausanne > jusqu’au 30 décembre
A propos
Le droit et l’image
Photos litigieuses de gens ordinaires (paru dans la Tribune de Genève du 2 sept. 2015)
© webzine.tdg
Daniel Cornu médiateur
L’image est-elle en voie de stérilisation dans les médias ? Des visages floutés sont de plus en plus présents, sur des photographies de presse aussi bien qu’au cours de séquences de télévision. Ils altèrent la lisibilité de l’information, la réalité des événements et de leurs acteurs. Dans la presse, les images de lieux publics où figurent des gens ordinaires se font rares et plus précautionneuses. Les médias sont tenus au respect « La droit à l’image d’un droit à l’image, qui suppose que l’acte de photographier une appartient à la personne, à plus forte raison de protection de la personnalité de publier sa photographie, passe par une demande d’autorisation. chacun. Il n’a cessé A défaut, ils essayent d’esquiver de se renforcer » en protégeant la personne par un brouillage numérique. Le droit à l’image appartient à la protection de la personnalité de chacun. Il n’a cessé de se renforcer. Une demande d’autorisation préalable ne manque pas de priver le plus souvent une scène de toute spontanéité, de toute vie en somme. Les gens posent. L’obligation d’autorisation se serait-elle appliquée dans le passé, avec la même rigueur qui semble requise aujourd’hui, que l’histoire de la photographie se serait vue amputée de clichés reconnus comme d’irremplaçables témoins d’une époque. De nos jours, les techniques numériques laissent davantage de liberté aux photographes. Elles leur permettent d’opérer spontanément, avant de soumettre au besoin l’image à l’intéressé.
Les photographies de lieux publics (une place, une rue, un jardin urbain) ne peuvent guère se passer de présence humaine. Cette présence est admise par la loi, pour autant que le ou les sujets ne soient pas ciblés par l’objectif, reléguant l’espace public à l’état de simple décor. PUB Les circonstances ou l’environnement ne peuvent être non plus négligés, lorsqu’une personne particulière serait reconnaissable : scène dans une rue chaude, ivresse, trafic de drogue ou rixe par exemple. Impossible, à l’inverse, de protéger les participants à une manifestation publique, qu’ils constituent comme sujet du reportage. Le caractère litigieux d’une photographie est souvent affaire d’appréciation personnelle. Une rédaction peut considérer comme publiable, car informative, non focalisée, restituant fidèlement l’ambiance d’un lieu ou d’un événement, une photographie dont l’un ou l’une des protagonistes considère qu’elle porte atteinte à sa personne. Parfois, il est aussi affaire de petits ou de gros sous. Se retrouver en photo dans le journal engage plus d’un plaignant, prétextant à tort ou à raison une atteinte à son image, à prétendre sans autre forme de procès à un dédommagement immédiat. Même dépourvu de prestations pécuniaires, un arrangement à l’amiable est souvent préférable à une procédure judiciaire longue et coûteuse. Daniel Cornu 0454
Ce jour-là
Rencontre avec un anc Ce 23 août, je chinais tranquillement à « La rue est à vous » de Vieusseux lorsqu’une voix m’interpelle, je me retourne et je n’en crois pas mes yeux : c’est Niels Ackermann qui de son Ukraine d’adoption vient trainer ses guêtres au pays !
Ses images, mêlant une démarche graphique et journalistique donnent une place centrale à la lumière et présentent une lecture décalée et ironique de l’actualité. Sa curiosité le pousse à accorder de l’importance à des sujets inattendus, à contrepied des préoccupations habituelles des médias.
© Niels A
Les anciens de la SGP se souviendront sans doute qu’à l’occasion du cours de photographie de 2002, nous avions hésité à inscrire Niels à cause de son jeune âge. Il en a fait du chemin depuis !
© Niels Ackermann © Niels Ackermann
Photographe de presse depuis 2007, co-fondateur de sa nouvelle agence « Lundi13 », Niels partage son temps
entre la Suisse et Kiev où il documente l’impressionnant développement économique et culturel du pays depuis sa seconde révolution. 046
Parmi ses clients comptent notamment des titres internationaux tels que: The New York Times, The Financial Times, The Wallstreet Journal, Le Monde, L’Express, ainsi que les principaux titres suisses, dont Das Magazin, Le Temps, Die Neue Zurcher Zeitung. Également détenteur d’un Master en Science Politique de l’Université de Genève, il tisse régulièrement des ponts entre ses intérêts scientifiques et politiques et son approche photographique. Désigné par le magazine L’Hebdo comme l’un des 100 Romands de moins de 30 ans qui feront la Suisse de demain, ses travaux lui ont valu diverses nominations
(finaliste of BAT, Prix photo 2015, Prix Pictet 2015, Joop Swart Masterclass 2009 & 2010 et Prix Globetrotter World Photo 2014, Swiss Press Photo 2010). Niels travaille également pour l’agence Rezo.
Ackermann
Notre ami Niels Ackermann, après avoir sillonné le Cameroun, habite aujourd’hui à Kiev, car il est « tombé amoureux de l’Ukraine » lors d’un reportage pour L’Hebdo, alors qu’il couvrait les élections en 2010. Un livre sortira en 2016. Je vous tiendrai au courant mais en attendant allez voir son site et son blog (une mine d’or), lisez le très bon article sur son intérêt pour l’Ukraine et les éléments positifs tirés du succès de la campagne de crowdfunding : www.tdg.ch/culture/image-ukraine ainsi que le récent et très bon article de L’Hebdo pour comprendre un peu sa façon de travailler : www.hebdo.ch/hebdo.
© Béatrice Bauzin
cien de la SGP
En partenariat avec le bureau Agenda 21 de la Ville de Genève, il commence en mars 2014 le projet « Genève, sa gueule » dans le cadre de la semaine contre le racisme. Ce projet vise à présenter par l’image, mais aussi par les récits biographiques individuels, les parcours des habitants du canton de Genève. «Nous vivons dans une ville incroyable, ce projet en montre les ingrédients, sans jugements de valeur et sans tirer les conclusions à la place du spectateur» commente-t-il pour expliquer la démarche. Les presque 600 portraits que comporte actuellement le projet sont visibles sur www.geneve-sa-gueule.ch. En cliquant sur l’un des portraits, on accède à une brève biographie. D’autres séances de prises de vue auront lieu. C’est au cours de celle du 23 août à Vieusseux, que j’ai eu l’occasion de devenir l’une des figurantes de la belle série.
Béatrice Bauzin
Voir aussi : www.lematin.ch/culture © Béatrice Bauzin
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Dialogue Contact Images, rencontre avec Isabelle Gacon C’est cette année la dixième édition des Rencontres Photographiques du Genevois (RPG) à Saint-Julien-en-Genevois. Qui se tient derrière cet événement qui prend de plus en plus d’ampleur ? Pour y répondre j’ai rencontré Isabelle Gacon, membre de l’association Contact Images à l’origine de cet événement. L’association se crée en 2002 à l’initiative d’un groupe de copains qui allait au club de photo de la MJC de Viry. Plein d’énergie, ils lancent dès l’année suivante les premières RPG. Ce qui frappe en discutant avec Isabelle c’est l’ouverture de l’association et son implication dans la vie de la cité de Saint-Julien par sa collaboration avec de nombreux autres acteurs de la vie sociale et artistique. Un bel exemple est la collaboration avec « Les bouilleurs de mots » de la MJC de Saint-Julien. Les uns écrivent des textes que 048
les autres mettent en photos ou l’inverse. Ou encore, déambulation dans la ville en binôme : l’un écrit, l’autre photographie. Les œuvres sont exposées lors des premières RPG. Autre exemple, l’association accompagne la Fête aux costumes pour les troupes de théâtre en photographiant l’atelier, les costumes et accessoires, les couturières au travail. Depuis 4 ans elle coopère également avec « Les Musicales », association qui pendant une dizaine de jours en juillet organise chaque soir un concert dans un quartier différent de la ville. C’est d’ailleurs cette activité qui est à l’origine du choix du thème des RPG de cette année : En scène ! Ce choix est fait par les quinze membres de Contact Images. Les idées n’ont pas manqué : La nature, Les grands espaces, Peuples du Monde, La ville, H2O, En mouvement, Le jeu, Voir en grand, La route et enfin, cette année, En scène. La sélection des exposants est également faite par les membres de l’association. L’accent est mis sur la qualité du travail présenté. Qualité qui est meilleure d’année en année, portée par quelques photographes professionnels mais la plupart sont des photographes amateurs.
EN SCENE St-Julien en Genevois > samedi 10 octobre 10h - 21h30 > dimanche 11 octobre 9h - 18h30 Le vernissage aura lieu samedi 10 octobre à 18h30 avec une animation du collectif Veni Vidi Vj où images et musiques se mêlent dans un spectacle inouï.
Mais plus que tout, m’explique Isabelle, nous mettons l’accent sur la convivialité et la rencontre entre photographes bien sûr mais aussi avec le public. C’est d’ailleurs dans ce but que l’association privilégie une interprétation large des thèmes. L’important est que le public retrouve du beau pour ensuite être amené à découvrir également d’autres formes de photographies. Environ 1 500 personnes, de tout bord, visitent les RPG sur le week-end. « Notre seul regret, me dit Isabelle, c’est le peu de présence des adolescents. C’est pourtant un public qui baigne dans l’image ». Contact Images aimerait les associer à une réflexion sur le sujet, sur une pratique différente et sur une prise de conscience de tout ce qu’une image peut véhiculer. Elle a donc mis en place un concours pour les collégiens sous forme de binômes une classe – deux professeurs (français et arts plastiques). L’organisation des RPG représente un énorme travail pour accueillir cette année 22 exposants, mettre en place l’espace
rencontre dédié aux clubs photos, aux laboratoires, vendeurs de matériels, de livres et magazines, présenter des films et diaporamas, programmer les conférences, les concours. De plus, Contact Images associe à l’exposition qui se tient au Lycée Madame de Staël plusieurs autres évènements : des expositions extérieures avec 5 grandes photos sur les murs de la ville, une quinzaine de photos sur les grilles de la sous-préfecture, une exposition dans les couloirs et salles d’attentes de l’hôpital de Saint-Julien. Maintenues sur un mois environ, ces photos permettent d’annoncer les RPG. Cette manifestation est le résultat du travail d’une équipe de photographes passionnés, généreux et dynamiques à l’image d’Isabelle Gacon. Ils sont soutenus par les autorités locales et plusieurs entreprises de la région. Une collaboration qui dure depuis de nombreuses années et qui permet le développement d’un festival qui prend de plus en plus de place dans le paysage photographique. Sur le site de Contact Images vous trouverez le dossier de presse avec toutes les informations nécessaires. Ne ratez pas l’occasion de vous y rendre, la SGP y sera représentée par 27 de ses photographes. Miriam Mourey www.contact-images.com Une équipe formidable, efficace et sympathique
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© Raphaël Page
Technique la photo
Qu’est-ce donc qu’une image dite « panoramique » ? C’est une image qui dépasse l’angle de vision traditionnel et présente en un seul coup d’œil un sujet d’une grande largeur. Ce procédé, particulièrement adapté à la représentation de paysage, sorte de tour d’horizon grandiose, donne l’impression aux spectateurs d’entrer dans l’univers du décor réel et d’appréhender d’une façon globale la géographie du sujet par l’attrait du panorama saisi. La pratique de la photo panoramique date presque des débuts de la photographie dans le but de présenter les sites somptueux découverts à travers le monde au plus près de la réalité. En 1859 déjà, l’Anglais Thomas Sutton développa un appareil photographique capable de réaliser une série de négatifs produite en séquence pivotante. Les fabricants d’appareils photo conçurent aussi des modèles spécifiques, avec objectif tournant, adaptés pour ces prises de vue en grande largeur. Contrairement aux formats traditionnels en photo, par exemple 24x36, 16/9 ou 4/3, celui des images panoramiques n’a 050
pas de format défini, donc pas de limite, allant d’une vue en double largeur à une de... 360 degrés ! La technique a bien évolué et grâce au numérique, pour les amateurs du genre, les images panoramiques sont désormais aisément réalisables avec un logiciel permettant d’assembler plusieurs vues réalisées par un boîtier et un grand-angle standard pivotant à l’horizontal. Pour ce faire, c’est au photographe de prévoir le déclenchement par rotation d’une série d’images. Afin de disposer d’une série homogène, il convient de toujours réaliser les prises de vue en réglage manuel (ouverture, vitesse et mise au point). L’appareil photo, fixé sur la rotule ou la tête panoramique d’un trépied stable, doit être positionné sur la pupille d’entrée de l’objectif qui diffère selon la focale, comme axe de rotation idéal, afin de ne pas modifier la parallaxe entre chaque vue. Les clichés successifs, pour être raccord entre eux, doivent disposer d’une marge de recouvrement d’au minimum 30% pour le chevauchement. Ils seront ensuite assemblés par un logiciel dédié afin assurer le montage d’une image finale parfaite.
o panoramique Les logiciels de fusion d’images numériques permettent désormais d’aller plus loin dans la performance et de réaliser des exploits, comme celui de l’assemblage des prises de vue successives en multi-rangées, tant en horizontal qu’en vertical. Ces grands panoramas gigapixels, avec des vues de grande taille, par cumul de séries à plusieurs niveaux, justifient un format d’importance dont la précision permet de rentrer en détail dans le sujet. Pour ce faire, un support de prise de vue motorisé est alors nécessaire. Il intègre un ordinateur afin de paramétrer les séquences nécessaires, de commander les axes de déplacement de visée et de déclencher
L’appareil panoramique Horizon S3, le Linhof 617, et la tête motorisée multi-axes GigaPan Pro
automatiquement l’appareil photo. C’est le seul moyen de garantir la réalisation de l’ensemble des prises de vue, sans laisser de trou. Le traitement post-production qui suivra est alors spontané, pour autant que l’ordinateur soit assez performant pour calculer le montage global et que la capacité de stockage soit capable d’additionner le poids total des fichiers ! Mais le résultat est superbe, il cristallise à la perfection l’envie d’évasion... Alors, la photo panoramique, ça vous tente ? Y a plus qu’à vous lancer ! Eric Boillat
L’expérience de Claude
Les conseils de Raphaël
Au début, j’ai investi dans le système Manfrotto avec tête pano, plaque et plateau : bref trop lourd, trop cher ! J’ai ensuite acheté une plaque en L et une plaque «rail» (budget 50 francs seulement) et ça marche. Le point nodal (axe de pivot) est au jugé : c’est plus facile avec un 50 mm voir plus (85 mm), mais avec un 35 mm c’est jouable. J’estime où se trouve le diaphragme dans l’objectif, je pointe ce dernier avec un doigt, ce sera mon axe de rotation. Et je ferme toujours à ƒ/22. Ca fonctionne bien sans perte au milieu de la pano après assemblage (de 5 à 7 photos). Claude Ponchant
J’ai déjà réussi plusieurs images en panoramique, c’est toujours très spectaculaire. Je teste mon cadrage afin d’être précis et parfois réalise plusieurs séries. Je fais toujours attention d’avoir assez de zones de recouvrement. Il existe des logiciels comme Autopano, Auto Stitch, Microsoft ICE, etc. (gratuits ou payants) pour moi le meilleur logiciel est Autopano Pro 4.0 Kolor (environ 120 frs).
Raphaël Page Pour en savoir plus : www.elephorm.com/tuto-laphotographie-panoramique 051
VOS POST-IT le r ’est to c du noi o h p e i t a r l a s as dan en p nt p ède e vient ne vie eau ou s b m’o silenc ilence n tabl c qui s n u e « Ce ce, et c mot de opos d’ r et bla hoto, p i r n e o a e p l l C n si anc. t à r. Le de rait-ce ention n e e r l u è se e int et b rellem coule premi tt s ne u nat photo l’idée e temp , et ce ce. La n e à e l n d r l d d’u spon arrête secon e de si e ’ e c r e d i r r d e o t t c li tion éme e fo cett ne frac ment ce.» che é n is Ro n qu’u rofond du sile e D t est p o éme t o h p
Pour ceux qui ne le savent pas encore et qui lisent le Mag en version PDF en se plaignant de ne voir qu’une page à la fois et les photos coupée en deux : => aller sous l’onglet Affichage / Présentation (barre d’outil du haut) et choisir «2 pages» Simple, non ?
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Pour les fa
ns du str eet art : http://sty le.lesinro cks.com /2015
Pari s pho -Match togr l gran aph ance un es a d app e c fi plan o e ète llection n de co l à tou ! d’im nstitu s les e age Pou s de r la plu r s notr www particip e er: .ma terre .pho ou p tos our www ad .ma mirer l terre a .pho galerie tos/ pho to
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VOUS avez lu un article, un livre ; vous avez vu une exposition, un film, une publicité ; vous avez découvert du matériel, une application, un lieu, un site web ; vous avez entendu une émission, une citation, une petite phrase qui en dit long sur la photographie ? Alors n’hésitez pas à poster ici vos informations et suggestions en les envoyant à : redaction@sgp-geneve.ch
Suite d un oe e l’atelier « haute il sur d vit e à com prend s pages pa esse», alle s trop z re... comp jeter liquée www.f s ocusnume rique.c om/te st-149 et 0/ ns www.0 _ x illusio 1net.c sez au nez l’anglais s om/as e r é t in e r s tuces p u o m co sv Si vou e, et si vous 6So0 u iq t p xVhjp’o 4 d = v ? h tc om/wa utube.c o .y w ww
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L’hyperphotographie, concept inventé en 2002 par Jean-François Rauzier, fait référence au mouvement artistique de l’hyperréalisme. Cette technique de retouches numériques consiste à assembler, dupliquer, distordre, détourer, juxtaposer des milliers de prises de vue. ( Wikipedia) www.rauzier-hyperphoto.com On aime ou on n’aime pas, mais c’est bluffant !
Merci pour vos contributions JK 053
La photodu mois
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Š Jean-Marc Ayer
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Prochaines séance Faites voir Lundi 5 octobre à 20h30
Rallye Romand
Les participants des clubs fribourgeois, genevois et vaudois, se sont retrouvés dans la bonne humeur à Nyon. Ils ont déambulé dans les ruelles pour figer sur leur capteur les thèmes imposés du rallye par les organisateurs du Photo Club de Gland.
Photographe invité Lundi 12 octobre à 20h30
Karine Bauzin
Photographe de presse, elle collabore depuis plusieurs années à divers magazines suisses et internationaux. Elle se consacre à la réalisation de plusieurs travaux d’auteur, en constante recherche de mises en situation décalées du réel. Inspirée par le quotidien et ses maux, elle transpose son travail actuel en storyboard dans un univers très visuel, mettant ainsi le spectateur face à sa réalité. Elle a un regard sensible, souvent amusant,et toujours étonnant. Ses deux mondes esthétiques et visuels se lient pour un feu d’artifice de couleurs et d’élégance, laissant ainsi le spectateur se faire lui-même son idée, et ne l’incitant à observer que ce dont il a envie de voir. Si l’expression artistique de Karine Bauzin est dérivée du film d’animation, c’est sous cette forme d’image, qu’elle cherche à saisir le spectateur. Les clichés statiques et imposés semblent un outil approprié pour laisser aux mises en scène de ses séries un moyen d’accéder à tout un chacun. Karine Bauzin construit toute une collection dans un univers urbain, avec d’atypiques formats ronds et panoramiques, laissant découvrir une créativité entre le réel et l’imaginaire. Elle aime y mélanger son patriotisme à son goût du Pop-Art, en passant par sa vision fantasmagorique de notre monde et notre société. 056
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www.karinebauzin.ch/
Faites voir Lundi 26 octobre à 20h30
Rallye d’automne
Journée découverte pour la plupart des participants à ce rallye aux Berges de Vessy : lieux et bâtiments des SIG, ainsi que l’exposition sur l’évolution de nos glaciers. Des thèmes imposés très conceptuels, donc mille occasions de créativité pour nos objectifs.
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Président Vice-présidente Trésorier Cours niveau 2
Administration Didier Rossel Concours Jean-Robert Comte Expositions Miriam Mourey Média & com Eric Boillat Séance du lundi Samy Mayor Technique Eric Henry
didier.rossel@sgp-geneve.ch jean-robert.comte@sgp-geneve.ch expo@sgp-geneve.ch eric.boillat@sgp-geneve.ch samy.mayor@sgp-geneve.ch eric.henry@sgp-geneve.ch
Ateliers Concours Photo Suisse Cours de base Gestion des membres Secrétaire du comité Matériel Matériel Magazine Internet Publicité Vérificateur comptes Vérificateur comptes Vérificateur suppl.
ateliers@sgp-geneve.ch rpage44@bluewin.ch phil.pedat@sgp-geneve.ch madeleine.beboux-naef@sgp-geneve.ch
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______ fondée en 1881 ______
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Tous les membres de la SGP se retrouvent chaque lundi pour leur séance à 20h30 à la salle de projection Carson de la Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève, selon le programme des soirées à thèmes. Tous les détails sur www.sgp-geneve.ch 058
A l’œil
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