Mag SGP 107 Février 2016

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#107

PHOTO Magazine

© Geneviève Féraud

février 2016

www.sgp-geneve.ch

Cours

Visite Club

Invité Spécial

Ateliers pratiques Tous à vos manuels

Photobastei Dimanche 13 mars

Date à retenir Tony Crocetta 22 février


PHOTOG

#107

février 2016

Magazine

Sommaire

003 Programme du mois 004 Editorial 006 Ateliers 008 Interview flash : Patrick Malo 012 PV séance Faites voir : l’eau à l’état solide 016 PV séance Jacques Hervé 020 Making of vœux 022 Cours de base 2016 026 Concours internes 2016 028 Expo «Le Remor» 030 Parlons photo 031 Visite club 032 Stages avancés 040 Expositions 046 Exposition vue 054 Bravo Julie 055 Hommage 056 Post-it 058 La photo du mois 060 Prochaines séances 062 Contacts 063 Déjà la der

VOTRE PHOTO CLUB

002

La Société Genevoise de Photographie a été fondée en 1881 par un groupe de scientifiques, d’artistes... et de financiers. Son premier président, le Dr. Hermann Fol, était professeur d’anatomie et de zoologie ; il pratiquait la photographie appliquée à des buts scientifiques dans son laboratoire de l’Université. Il collabora même

avec le Prince Albert Ier de Monaco, étudiant la photographie en milieu marin. La SGP réunit ses membres dans ces séances durant lesquelles ils partagent leur passion lors de projections, d’expositions, des discussions ou des cours internes. Certains choisissent de se spécialiser en noir et blanc, d’autres en couleur, en laboratoire ou, plus souvent, en photographie numérique.


OGRAPHIE Février

_______ fondée en 1881 _______

01

Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Faites voir : Münsingen

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Lundi

19h00 Ateliers 20h30 Photographe invité : Timothée Roussel

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Lundi

Vacances

Programme

de la SOCIETE GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIE

22

Lundi 19h00 Ateliers 20h30 Photographe invité : Tony Crocetta + dépôt Concours numérique couleur

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Lundi

19h00 Ateliers 20h30 L’Ecran est à vous

Prochain comité : le 03 février 2015 à 20 heures 30.

Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch 3 003


Editorial

Edito

D

, président idier Rossel

Ici c’est pas l’école des fans

La Pointe du Grouin près de SaintMalo : imaginez-vous sur cet éperon rocheux, tout entouré de falaises abruptes et en contrebas, la mer. Sur l’étroit sentier qui chemine jusqu’à l’extrême pointe de la côte, votre lourd sac photo sur le dos, le boîtier fixé sur le trépied, vous servent à la fois de balancier et de fragile fardeau à protéger à tout prix de la chute. Pour ne rien arranger, un vent violent balaie le sommet des falaises. Quelques centaines de mètres plus bas, la mer agitée et l’écume des vagues s’écrasant contre les rochers. Vous avancez d’un pas mal assuré sur le chemin et si à ce moment-là vous voyez l’un de vos chers amis de la SGP faire fausse route sur un bras du sentier qui mène droit à la chute, que faites-vous ? Petite référence sportive et

télévisuelle que les fans de hockey connaissent bien (mais que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), le titre s’applique néanmoins assez bien à notre SGP et à nos séances de Faites voir. Après l’introduction de cet édito, imaginez, encore une fois, que lors d’une telle séance, il y ait dans l’assistance, une nouvelle personne qui ne connaît que peu de choses de la SGP. Elle voit défiler les images, les unes après les autres. Toutes sont magnifiques, pense-t-elle, puisqu’il s’agit d’un club photo, et pas des moindres, le plus grand de Suisse, waouh ! Elle est confortée dans son idée initiale puisque les commentaires sont vraiment positifs, tout le monde semble gagner à ce petit jeu bien sympathique. Est-ce bien vrai ? Est-ce les valeurs que nous défendons ? Ce sujet principal, placé

« La vision est l’art de voir les choses invisibles », Jonathan Swift, écrivain satirique irlandais, né à Dublin le 30 nov. 1667

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exactement au centre de la photo, est-ce si bien vu que cela pour qu’il n’y ait aucune remarque, aucune proposition d’amélioration ? Ces images sont-elles belles à ce point pour qu’il n’y ait rien à améliorer ? En repensant au premier Faites voir de l’année, je nous vois sur la Pointe du Grouin avec notre « bô » matériel photo, à regarder notre ami SGPiste prendre le mauvais chemin, mais surtout on n’ose pas le lui dire, de peur de l’effrayer et qu’il tombe… ce qu’il fera de tout façon ! Pourtant, n’est-ce pas de notre responsabilité que de l’avertir ? Certes, les Faites voir ne sont pas faits pour présenter des photos de concours, mais pour expérimenter. C’est justement pour cela que la critique

constructive est importante. Elle ne cherche pas à détruire le photographe, mais à permettre à toutes les personnes présentes de progresser dans leur pratique de la photographie. Alors de grâce, révoltez-vous, étonnez-vous et critiquez dans le respect des autres ! Non, tout n’est pas beau, bien vu et équivalent. Je vous souhaite une bonne découverte du magazine de février,

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19h00

Ateliers Alors, en manque de moments pour appuyer sur le déclencheur et explorer de nouveaux horizons ?

Création

Les ateliers de la Société Genevoise de Photographie sont organisés pour permettre à chacun, quel que soit son niveau, de progresser dans son expérience photographique.

Depuis les techniques de base, le filé, la profondeur de champ, jusqu’à immortaliser les figures d’acrobatie urbaine de Parkour, le terrain de jeu pour améliorer sa photographie est infini. Nous essayons de varier les sujets pour offrir à chacun un espace de progression.

© Bernard Reyren

Les Ateliers permettent à nos membres actifs de venir se perfectionner et d’expérimenter sur le terrain diverses techniques avec leur propre matériel.

Pour adresser chaque semaine vos images aux Ateliers (maximum trois photos), réduisez le fichier JPG à 1400 pixels pour le plus grand côté et nommez-le ainsi : aammjj-NomPrénom-No__ et adressez-le au plus tard avant le jeudi suivant à ateliers@sgp-geneve.ch 006


A intervalles réguliers, une soirée “Retour sur” permet de revenir et discuter sur quelques photos des participants. En discutant cadrage, technique, composition, possibilités, nous essayons de construire une réflexion profitable à chacun. Les ateliers sont ouverts à tous les membres

(cotisation SGP 80.-/an) et ont lieu le lundi soir à 19 heures. Le lieu de rendez-vous est indiqué dans la newsletter qui est envoyée quelques jours auparavant.

© Bertrand Lievaux

© Miriam Mourey

Les Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures. Pour connaitre le thème choisi pour chaque début de soirée, vous devez juste vous inscrire afin de recevoir chaque semaine la Newsletter : ateliers@sgp-geneve.ch 007


© Patrick Malo

Patrick Malo

Interview flash maîtrise des couleurs, l’utilisation du flash et sur les spécificités des ordinateurs, des logiciels et des imprimantes pour permettre à chacun de faire un choix selon ses besoins.

Raconte-nous comment t’est venue cette passion de la photo. J’ai connu quelqu’un qui voyageait énormément et me montrait ses photos que je trouvais magnifiques, en particulier celles de paysages vraiment superbes. J’ai eu envie d’en faire autant, de photographier et de voyager. Et un jour, on m’a offert un reflex argentique. Tu es arrivé à la SGP en 2007 pour suivre le cours de base. Mais il m’est apparu que tu maîtrisais déjà très bien la technique, non ? Je pratiquais déjà la photo depuis une bonne dizaine d’années, mais je m’étais formé de façon intuitive, en autodidacte. En 2006, j’ai ressenti le besoin d’ajouter à ma pratique un cadre, des connaissances théoriques et je me suis inscrit au cours de base de la SGP qui débutait en 2007. Mais la preuve que tu étais très au point, c’est qu’aussitôt le cours terminé, tu as été invité à compléter l’équipe des profs du cours de base de l’année suivante. Quels cours as-tu assumés ? J’ai donné et je continue à donner différents cours techniques sur la mesure de la lumière, la balance des blancs, la 008

Depuis 2008, tes cours doivent être au point, non ? Oui et non : dans le domaine de la photo, les progrès constants de la technologie numérique m’obligent à me tenir au courant des nouveautés et à adapter mes cours pour rester dans le coup; ça me demande pas mal de temps. Et ton matériel personnel, il a dû passablement évoluer lui aussi ? En effet. Avant d’entrer à la SGP, je travaillais en argentique. C’était l’époque des diapositives et de la pellicule couleur.


Je possédais alors trois optiques, des focales fixes. C’est sans doute ce matériel qui m’a permis d’atteindre une très grande précision dans la prise des images. En 2007, j’ai opté pour le numérique et ses innombrables possibilités. Plus tard, je me suis offert un boîtier professionnel (les seuls à vraiment bien résister à la pluie). Et maintenant le Canon EOS 1DX. La photo est une passion assez onéreuse... C’est vrai. Pour financer une partie de mon matériel, j’ai vendu quelques photos et consacré quelques week-ends à réaliser les photos de mariage de copains. Est-ce que ça n’était pas difficile d’être à la fois le photographe, celui qui a la responsabilité d’assurer des souvenirs impérissables, et l’ami des mariés qui est tenté de

faire la fête avec eux et les invités ? Non, ça allait. Je photographiais bien sûr les moments importants de la journée et m’accordais des pauses avant de recommencer. J’aimais bien ce travail qui tenait du reportage et me faisait faire aussi des portraits. J’emportais du matériel léger, juste un ou deux flashes. Pourquoi as-tu cessé cette activité ? J’étais fatigué. Ca me prenait beaucoup de temps, je n’avais plus de week-end pour me reposer. Je prenais les photos le samedi, le jour du mariage, et je passais le dimanche à les trier, à commencer à les retoucher. Et je continuais les retouches durant la semaine. Je n’avais plus assez de temps pour d’autres choses. J’ai dû changer mes priorités. Et aujourd’hui, quels sont tes domaines photographiques de prédilection ? Essentiellement le paysage. Mais il m’arrive aussi de pratiquer le reportage, comme à l’occasion de l’Escalade. Je souhaiterais faire davantage de portraits en studio aussi.

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Comment t’y prends-tu pour réaliser tes photos de paysages ? L’an dernier, j’ai participé à un stage très enrichissant d’une journée, organisé par la SGP, avec Samuel Bitton, du côté de Montreux et dans la région. Aujourd’hui, mon travail est beaucoup plus réfléchi. Je commence par repérer un lieu sympa et j’y retourne à des moments propices, en fonction de la lumière, selon la saison. Mais je n’ai pas de plan plus précis que ça dans la tête, car la météo est si capricieuse qu’on n’a presque jamais ce qu’on souhaite: trop ou pas assez de nuages, problèmes de limpidité de l’air, d’orientation du soleil, etc. C’est toujours la surprise. En revanche, je suis capable de me lever à 4 heures pour réaliser une photo à l’aube.

© Patrick Malo

Patrick Malo

Interview flash

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Le repérage des lieux, c’est possible quand il s’agit de paysages proches, mais pas quand tu pars en voyage. Si, quand même. On arrive à repérer des lieux avec Google Earth et les photos existantes sur internet. Les photos présentées sur des forums permettent aussi de se faire une idée des lieux intéressants. Il ne s’agit pas de copier les images vues, mais de sélectionner quelques lieux, surtout si la durée d’un voyage est courte. Quelle est ton ambition actuelle ? Auparavant, je cherchais à fixer le réel tout en réalisant «l’ image parfaite du réel» et je retouchais très peu mes photos. Maintenant, j’ai vraiment envie de traduire quelque chose à travers l’image,

(


( suite ) d’exprimer une vision plus personnelle. Je recherche plus particulièrement les contrastes de lumière. Je n’utilise pas les logiciels HDR, car je n’aime pas leur rendu. Je préfère Photoshop pour opérer mon interprétation d’une image qui doit tout de même être quasi parfaite à la prise de vue. As-tu un exemple concret à nous donner ? Oui. Un jour, j’ai voulu photographier une chute d’eau. Mais le problème a été que l’eau se déversait en telle quantité qu’elle éclaboussait trop mon appareil, alors j’ai dû renoncer. J’ai attendu deux mois pour pouvoir prendre la photo. Malheureusement l’image ne correspondait plus à celle que je voulais faire: les couleurs n’étaient plus les mêmes. J’ai dû les modifier avec le logiciel pour restituer l’image que j’avais en tête. Pour terminer, dis-nous ce que représente la SGP pour toi. La SGP, c’est un club de copains avec qui je partage ma passion. Et ce ne sont pas que des mots. La preuve, c’est que nous avons formé une petite équipe qui fait une semaine par an en voyage, à Florence, en Ecosse ou ailleurs, pour faire ou essayer de faire de la belle photo. On a déjà vécu sept voyages ensemble. Les habitués sont Philippe Pédat, Claude Ponchant, Jean-Marc Favre, Christophe Zawadsky. Cette année, Didier Rossel a rejoint le groupe. En règle générale, on se limite à

cinq personnes parce que c’est plus facile à gérer en termes d’hébergement, de location de véhicule et d’exploitation, sur le plan photographique, d’un lieu sans être les uns sur les autres. En Ecosse, les heures pour photographier le soir correspondent aux heures où la plupart des restaurants ferment. Du coup se pose un problème pour le souper. On préfère donc louer une maison pour réduire ces contraintes et, en plus, on peut regarder nos images le soir, les comparer et donner nos avis pour améliorer les photos du lendemain. Cela permet de progresser et en plus ça renforce les liens d’amitié. Et ces échanges continuent les lundis soir à la buvette avant et/ou après les séances de la SGP ! Christiane Margand 011


Séance

Compte-rendu du 11 janvier

La faute au réchauffement climatique, si la plupart des 19 participants à ce Faites voir sont allés rechercher dans leurs archives les 5 photos à présenter ? «L’eau à l’état solide», thème intéressant, sauf que le principal problème à affronter n’était ni technique, ni artistique mais totalement climatique : avec un thermomètre jamais en-dessous de 7° et des stations de ski aux pentes verdoyantes, où trouver cette denrée rare, la glace ? Tout le monde n’a pas la chance d’avoir dans sa famille un neveu compréhensif, docile et d’une santé de fer qui accepte de se laisser ensevelir sous une inespérée et faible chute de neige, le temps d’une photo originale.

© Richard Forster

© Martin Drevermann

Faites voir : l’eau à l’état

© Emmanuel Morel

© Joëlle Kohler

© Anne-Catherine Pélissier

Heureusement, les congélateurs se sont révélés, pour trois ou quatre futés, une providentielle source d’inspiration : un verre, de l’eau, des choses diverses et variées jetées dedans, le tout dans le compartiment ad hoc entre les croquettes de poisson et la boîte de crème vanille, et le tour était joué et jouable ! 012


solide © Christiane Margand

Quelques autres ont su profiter, en se levant assez tôt, des très rares matins de givre pour photographier les feuilles dentelées de blanc, ou des gouttes figées et étincelantes. Mais la plupart sont allés gratter dans leur réserve pour ressortir de belles images de montagne ou celles de l’hiver 2012 qui avait transformé les bords du lac en une redoutable patinoire. Que du plaisir à revoir ces clichés déjà oubliés – que c’est beau, la neige, quand elle fait le gros dos, que c’est beau, la trace des skis dans la poudreuse, et ces stalactites de glace qui scintillent comme des cristaux !

© Luc Buscarlet

- Tu vois, petit, il y a longtemps, quand décembre arrivait, une poudre légère, froide et blanche tombait du ciel et recouvrait toute la nature, les quais gelaient et les... – Arrête tes blagues, Papy, on n’est pas le 1er avril, c’est Noël 2050 ! Viens te baigner.

© Samy Mayor

Joêlle Kohler

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Séance

Suite...

Compte-rendu du 11 janvier

© Miriam Mourey

Le chasseur Tend l’oreille Et écoute les murmures du dégel. Kawahigashi Hekigodo

© Edou ard Pe

rréard

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© Angel de la Calle

© Eric Boillat

...et fin

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© Raphaël Page

© René Nicoud


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SOLUTIONS VISUELLES LUNETTERIE OPTIQUE SPORTIVE LENTILLES DE CONTACT BASSE VISION

31 rue de la Terrassière, 1er étage 1207 Genève

Philippe Pédat, l’opticien qui comprend vos problèmes visuels de photographes (conditions spéciales pour les membres de la SGP)

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Séance

Compte-rendu du 18 janvier

Jacques Hervé

Le travail des marins sur un chalutier breton, en pleine mer et par gros temps

Jacques Hervé a été notre photographe invité de la séance du lundi 18. Il est breton, il a été militaire dans la Marine Nationale pendant 30 ans, et actuellement retraité, il profite de son temps libre pour s’adonner à sa grande passion : la photographie marine. Il a eu récemment l’occasion de partager la vie à bord d’un chalutier breton pendant plusieurs semaines. Il a vécu les roulis, 016

les vagues qui inondent jusqu’à votre couchette, la remontée des poissons, leur tri, leur préparation et a ramené des photos spectaculaires, organisées comme un véritable documentaire. Je crois pouvoir dire que toute la salle a vibré à l’unisson pendant toute la durée de son intervention. Pour commencer, l’homme est sympathique, modeste et il


© Laurent Gilliéron

« J’avais oublié de donner un bon conseil utile contre le mal de mer : dès que l’on commence à ne plus se sentir très bien, il faut très rapidement s’allonger dans l’herbe…»

s’est donné la peine de réunir ses photos en trois présentations soignées, accompagnées de musique. Et puis surtout, le sujet sort de l’ordinaire pour nous, alors nous sommes avides de partager son expérience, même si c’est assis douillettement sur notre chaise. Jacques Hervé a d’abord partagé le quotidien du chalutier en octobre. Une semaine calme et sereine. Du coup le capitaine lui a proposé de retenter l’expérience mais cette fois en décembre et par gros temps. Notre ami a relevé le défi et s’est embarqué avec six marins (cinq bretons et un portugais). En effet, la Bretagne a de la peine à recruter des marins et engage régulièrement des étrangers, en général des Portugais ou des Polonais. C’est que le métier est très dur : 12 jours de mer (la marée), pendant lesquels peu de sommeil et un travail harassant. Les deux chaluts (néophytes, nous dirions simplement des filets) sont abaissés jusqu’à 800 mètres de profondeur, puis on les remonte avec l’aide de grosses poulies, opération qui dure plusieurs heures. Au finish, on obtient un chalut plein de poissons que l’on déversera sur le pont. Ensuite de quoi il faudra les trier par sorte, les laver

soigneusement (sinon leur prix à la vente ne sera pas assez élevé) et les conserver dans de la glace jusqu’à leur débarquement et leur vente. La pêche au chalut est très critiquée car lorsque le filet est remonté, le tramage passe de carré à losange, les gros poissons font barrage par leur poids et les petits poissons meurent. L’ennui c’est qu’il y en a beaucoup et qu’ils ne sont pas consommables. Ils sont donc rejetés à la mer et font le bonheur des fous de Bassan et autres oiseaux. Mais petit poisson ne deviendra pas grand, ne se reproduira pas et comme on vide la mer à vitesse grand V, c’est une pêche qui ne fait pas vraiment dans le « durable ». Mais ne jetez pas la pierre à ces hommes car un marin est attaché à sa mer comme nos montagnards à leur montagne. Ils sauteront sur la première innovation qui leur permettra de sauver ces petits poissons. Hélas, pour l’instant il faut bien gagner sa croûte … Comment photographier les marins en action ? Déjà, il faut se faire accepter. Jetez par-dessus bord le «badge d’accréditation» que vous exhibiez à Cannes ! Mettez la main à la pâte et donnez un 017


Séance

Compte-rendu du 18 janvier (suit

coup de main ce sera bien plus efficace. Ayez le cœur bien accroché car un roulis avec un creux de 3-4 mètres, c’est banal. Une bonne vague qui passe par-dessus le pont et vous douche très efficacement de la tête au pied vous fera oublier ce que c’est que d’être sec et d’avoir les pieds au chaud. Et si le filet contient par hasard une horde de seiches, il n’y a pas que votre ciré jaune qui deviendra noir, vous retrouverez de l’encre jusque sur votre oreiller. Partez aussi du principe que votre matériel se prendra inévitablement une bonne rincée, parfois fatale. Quand ce n’est pas le photographe et son matos au grand complet qui ont pris carrément un bon bain. Et oubliez de faire poser votre sujet car le bruit environnant est tel qu’aucune conversation ne peut se faire à plus d’un mètre sans hurler … Alors il faut apprécier les photos de Jacques Hervé qui restituent l’instant présent. Ses portraits nous montrent des marins harassés et qui fument énormément. Parfois la 018

photo est complètement de travers... ah oui, bien sûr un creux de 4 mètres. Les marins travaillent à l’arrière, le photographe se heurte donc systématiquement au problème du contre-jour. Il faudrait pouvoir les photographier depuis la mer ! Ben voyons... Alors, il faut un peu jouer avec les mesures d’exposition. Nous terminons ce premier sujet plein de respect pour ces hommes et leur dur travail. Le deuxième sujet aborde une autre sorte de pêche, celle des fous de Bassan. Ceux-ci plongent en piqué, peuvent descendre facilement jusqu’à plus de 15 mètres et attrapent le poisson en remontant. De très beaux clichés. Celui qui m’a impressionné le plus : deux oiseaux qui remontent ensemble et tiennent un poisson à l’horizontale entre les deux becs. Le troisième sujet est une surprise :


te)

nous visionnons la première photo. Elle pourrait s’intituler 10 cm de neige à Brest. Nous sommes un bref instant très perplexes. En fait c’est de l’écume. De l’écume qui tombe du ciel et qui recouvre les voitures, les routes et les pelouses. Jacques Hervé nous explique que c’est un phénomène qui se produit 1 à 2 fois pendant l’hiver, à la faveur d’une combinaison météo assez rare et qui ne dure qu’environ 2 heures. Le résultat visuel est saisissant. Mais la comparaison avec la neige s’arrête là : çà ne glisse pas du tout ! Me voilà déjà à la fin de ce compterendu de séance. Mes notes sont encore pleines d’anecdotes, d’explications et il me faudrait trois pages de plus ! La

sentence pour les absents sera hélas sans appel : tant pis pour vous, vous avez manqué une séance passionnante. Monsieur Hervé, revenez quand vous voulez... Jaël De Nardo Son site internet: jacques-herve-photos.fr Exposition: galerie.bzh www.galerie.bzh 14, rue Louis Pasteur - Brest «Frontières de sel» du 5 février au 8 mars

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Bonne année Le Making of

du visuel de notre carte de vœux

rtelli © Didier O 15 élève 20 oto du Cours ph

Passionné de photo lors de ses loisirs, Didier Ortelli avait, l'année d'avant, fait l'acquisition d'un beau téléobjectif de 100 mm macro dans le but de découvrir une nouvelle facette de l'univers photographique... en constatant rapidement son échec : pas une image de valable ! Il s'est donc logiquement inscrit au prochain Cours de photo qu'organise la SGP chaque printemps.

photos que j'ai rendues, je n'aurais pas été capable de les faire l'année précédente. Le but recherché était donc largement atteint. "

C'est en participant à la leçon de prise de vue en extérieur, un certain dimanche matin de fin avril, que Didier a réalisé cette photo de promeneurs sur la jetée du jet d'eau. Les juges lui avaient attribué leur "coup Didier Ortelli de cœur" en constatant que cette " Ce cours m'a apporté toutes les notions image rendait bien l'ambiance théoriques qui me manquaient pour pouvoir nébuleuse de la rade à cet instant-là et maîtriser correctement mon matériel. qu'elle présentait de façon originale la J'ai aussi découvert la photographie sous un présence humaine avec ce petit défilé. nouvel angle et ça m'a donné l'envie de tester Elle a donc été choisie par le comité pour de nouvelles approches comme les pauses figurer sur la carte de vœux du photo club; longues, la prise de vue en nocturne, le light une bonne occasion de souhaiter une painting et aussi le noir-blanc. La plupart des bonne année à tous.

020



Cours de base 2016 C'est parti ! Compte-rendu de la première séance du 13 janvier : Accueil & Information Didier Roussel, notre président, a fait un petit speech pour introduire notre très vénérable institution. Il a présenté les diverses activités de notre club et une photo de tous les responsables mais je doute fort que les braves élèves aient retenu un seul nom ou visage...

Je suis arrivée dans le hall à 19 :45. Les participants faisaient très sagement la queue pour contrôler les données de leur inscription. Personne n’a soupiré « alors on fait la queue, c’est pire qu’à la Poste ! ». Décidemment ces futurs élèves sont patients et charmants. Nous sommes donc passés dans les rangs avec nos feuilles pour que chacun contrôle son nom, son adresse postale, son mail... et reçoive sa copie papier du manuel de cours qui les accompagnera durant toutes les sessions (un bien beau tirage que ce support, d’ailleurs). Dans la salle, Charly et son épouse Rosa servaient des boissons et de petits amusegueules à qui le souhaitait. Sachant que l’apéro est apporté à bouts de bras par le tram, c’était d’autant plus sympa (mais cela les participants ne le savaient pas). 022

Philippe Pédat, responsable du cours, a ensuite introduit le cours de base, son équipe enseignante et même administrative (les participants ont pu apprendre que « Jaël » la secrétaire est une dame et non un monsieur !). Il a présenté Alexandre, son co-responsable et futur successeur, ainsi que tous les formateurs du cours. Et pour que cette soirée soit tout de même un peu pédagogique, Luc Buscarlet nous a mis l’eau à la bouche par une projection retraçant l’histoire et le développement de la photo. Bien, et quelle suite maintenant ? Les choses sérieuses commencent mercredi prochain. Alors les amis, apprenez, approfondissez, photographiez... mais surtout ÉCLATEZ-VOUS... Jaël De Nardo


COURS PHOTO

Théorie ou pratique ? Rien ne remplace la connaissance technique avant de tenter ses expériences et d'en comprendre les résultats, rien ne remplace la pratique du noble loisir auquel il faut ajouter une bonne dose de créativité. Il faut donc un peu des deux ! C'est seulement la recherche du mix idéal qui détermine la formule magique, celle qui permet de tout comprendre. Le philosophe le disait : '' Des ténèbres viendra la lumière...'' alors que l'enseignant assure "Les erreurs font que l'on progresse...''. Alors, comment bien faire ? La bonne solution est justement de prendre un cours. De débutant impatient à expert chevronné, le parcours d'un élève photographe passe obligatoirement par des exercices (bonjour les ratés) et un entraînement conséquent (quelle discipline) afin d'obtenir la maîtrise de tous les paramètres à considérer pour la réussite d'une bonne prise de vue. Le cours de base permet qu'acquérir une connaissance élargie de l'ensemble des éléments à connaître. A votre application s'ajoute l'expérience et les conseils des divers moniteurs, tous spécialistes de leur domaine.

PROCHAINES LEÇONS 3 février Base de la photographie 3 10 février L'art de voir / La composition 24 février La photographie animalière 2 mars

La photo de paysage L'impression

COURS PRATIQUES

Afin de vous familiariser avec la matière et les termes du cours précédent, ces cours pratiques vous permettent, avec votre propre appareil photo, de réaliser les réglages enseignés lors de la leçon précédente. Rendez-vous à 19 heures les mercredis 3 et 10 février

VOTRE AVIS

A paraître dans le prochain Magazine redaction@sgp-geneve.ch

INFORMATIONS

Renseignements complémentaires sur cours@sgp-geneve.ch 023


Cours de base 2016Les leç

Mon 1 cours er

Séance du 13 janvier : Accueil & Information

Je m'étais souvent promis qu'un jour, lorsque je travaillerais moins, je m'essaierais à la photographie. Je travaille depuis dix mois chez Philippe Pédat en tant qu'opticienne à temps partiel. Dès les premiers jours, il me parlait de sa passion pour la photo et de son club avec tant d'engouement que je n'ai pas hésité une seconde à aller m'inscrire au cours de la SGP.

COURS PHOTO

Me voici donc installée ce mercredi aux premiers rangs, attendant le début de la première séance. Pendant ce temps, je découvre toute une équipe soudée, active et à l'ouvrage afin d'embellir la salle à l'aide de photos plus belles les unes que les autres. Enfin, Philippe ouvre la séance ! L'histoire de la photo présentée par Luc Buscarlet fut un réel voyage dans le temps : de la photo en noir et blanc aux nouvelles technologies numériques, ce grand Monsieur

024

nous a certainement tous scotchés par ses connaissances et ses expériences. Les intervenants s'enchaînent les uns après les autres, parlant chacun et chacune avec passion et entrain de sa spécialité respective. Une passion pour certains, un art à part entière ou encore un moyen de s'exprimer pour d'autres. Autrefois, je voyais la photographie comme un moyen de marquer les moments forts de ma vie ou bien les endroits et les lieux par où j'étais passée. A la fin de ce premier cours, c'est un tout autre aspect de la photographie qu’il me tarde de découvrir pendant cette année grâce à une équipe passionnée qui a su nous mettre l'eau à la bouche avec un programme riche et minutieusement détaillé lors de cette soirée. Un grand merci à tous pour le bel accueil que vous nous avez réservé. Naima Hamdan


çons vues par les élèves

2 leçon ème

Séance du 20 janvier : Base de la photographie 1 C’est parti, le cours commence ! Après une belle première séance ayant permis à chaque moniteur de se présenter ainsi qu’à en découvrir un peu plus sur l’histoire de la photo, place à la théorie.

Une partie pas toujours évidente mais qui est toujours inévitable surtout si l’on veut comprendre comment marche un appareil photo. Et finalement, ça se comprend assez bien ! En effet, avoir approché un appareil photo de plus près m’a permis de dégrossir un peu le contenu du cours. Et avoir lu le manuel d’utilisation de mon appareil photo (dans l’urgence entre 18h55 et 19h15 avant le cours...) m’a permis de mieux comprendre ce que nous ont expliqué les différents moniteurs. Malgré quelques visages restant perplexes autour de moi, j’ai trouvé le contenu du cours bien présenté. Il y a

toujours un bout de théorie suivi de plusieurs illustrations pour nous aider à faire le lien. Les moniteurs sont disponibles et je sens bien qu’il ne s’agit pas simplement de professeurs qui donnent leurs cours mais plutôt de passionnés qui transmettent leurs connaissances. Pour avoir feuilleté dans ses grandes lignes le support écrit que l’on a reçu, je constate rapidement que je n’ai pas grand chose à noter dessus car tout ce que l’on nous présente paraît dans ce document. Mon niveau de compréhension à la fin du cours ? Disons quatre vingt pour cent. J’ai donc hâte de relire le chapitre 2 du support de cours et de pouvoir reprendre le tout lundi prochain lors de l’atelier en plein air. Vivement la suite !

Arnaud de Kaenel

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Concours 2016

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Participez aux concours internes L'une des activités principales de notre photo club est de mettre sur pied une série de concours internes qui intéresse chaque membre, qu'il soit spécialiste du noir/blanc ou orienté couleur. Quatre manches permettent à nos sociétaires, débutants ou chevronnés, de confronter leurs travaux à l'avis des juges tout en admirant et en comparant ceux des autres participants. Heureusement, les thèmes proposés enthousiament tous les photographes, allant de sujets très variés à des thèmes bien spécifiques (paysage, portrait, architecture et graphisme, charme et beauté, reportage, sans oublier la création numérique). De quoi satisfaire

tout le monde. Deux concours sont révervés à la projection d'images numériques et deux autres aux agrandissements et aux portfolios, à chaque fois en N/B ou en couleur, de quoi stimuler toute notre créativité et d'exprimer tous nos talents. Chaque manche se déroule de façon doublement anonyme : les juges ne connaissent pas les auteurs des images et les participants ignorent l'identité des juges. Ceux-ci officient selon trois critères techniques distincts, plus un éventuel coup de cœur, en collaboration avec un photographe professionnel aux appréciations avisées, afin d'établir une évaluation chiffrée de chaque image soumise.

Concours couleur

Concours noir & blanc

- les photos numériques > dépôt le 22 février 2016 résultats le 14 mars

- les agrandissements papier et les portfolios > dépôt le 29 août 2016 résultats le 26 septembre

Concours couleur

Concours noir & blanc

- les agrandissements papier et les portfolios > dépôt le 9 mai 2016 résultats le 6 juin

- les photos numériques > dépôt le 31 octobre 2016 résultats le 28 novembre

Ne ratez pas le délai de dépôt de vos plus belles images couleur numériques pour participer à la première manche.

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La nouvelle version du règlement détaillé est à consulter en ligne dans la rubrique "Concours" sur le site www.sgp-geneve.ch


_____________________ ______________________ _ ___________ _____ Heures d’ouverture Lundi au vendredi 9h00 - 18h30 Samedi 9h00-17h00

Tél. 022 840 13 63

Toutes nos références sont disponibles dans le magazin en ligne

www.photo-verdaine.ch


Vos images... Projet d'exposition "Remor" Les photographes de la SGP sont invités à exposer au Café-Glacier le Remor pendant trois semaines, du 24 avril au 15 mai prochain. Un beau défi à relever ! Le Remor trône sur la Place du Cirque depuis 1921. Il traverse le temps en gardant son style des années 30, style rétro qui ne se démode pas, au contraire ! Son ambiance brasserie, ses banquettes capitonnées, ses grandes baies vitrées attirent toujours. C’est un lieu de rendezvous pour les gens du quartier et les gens de passage. Toutes les générations s’y retrouvent, tous les styles et toutes les attentes. En tant que photographes de la SGP, en particulier les lundis des ateliers lorsque nous sortons l’appareil photo à la main, l’œil à l’affut de l’image choc, combien de fois ne sommes-nous pas passés devant le Remor. C’est le moment de s’y arrêter ! Il est le personnage central mais peut être traité librement, intérieur ou extérieur, de près ou de loin, net ou flou, figuratif ou graphique, de nuit ou de jour, couleur ou noir/ blanc. Tout est possible du moment qu’un lien avec le lieu existe. 028

Le Remor est ouvert tous les jours de 07:00 à minuit, le vendredi et samedi jusquà 01:00. Il est autorisé de faire des photos à l’intérieur mais, selon les prises de vue, il est demandé d’informer le personnel et d'avertir la clientèle.

Chacun peut proposer 3 photos maximum à mailer à expo@sgp-geneve.ch pour la séance de sélection du 7 mars. Une vingtaine de photos seront retenues pour le montage de cette exposition (il est possible d’exposer quatre grandes images en version panoramique). Le format du tirage à fournir est comme d’habitude de 30 x 40 cm sans bordure afin d'être présenté dans nos sous-verres. N’hésitez pas à vous lancer ! Miriam Mourey



En direct Une fois par mois, venez à la rencontre de grands photographes

Parlons photo

« Parlons photo ! » c’est, une fois par mois, un de nos professeurs, photographe professionnel qui, à tour de rôle, viendra présenter l’œuvre d’un important photographe actuel ou du passé. Ainsi, nous en parlerons, en débattrons et, pourquoi pas, le critiquerons. Ces soirées, dont les places sont limitées, auront lieu dans la salle Madrès (à la Mda) de 19 à 21 heures. L’idée est que cette soirée, gratuite pour les membres de la SGP, se déroule dans une ambiance un peu plus intime et que tout le monde y participe activement !

La prochaine soirée « Parlons photo ! » aura lieu le jeudi 24 février 2016 à 19 heures avec Patrick Grob. Nous découvrirons à ce moment-là le photographe qu’il aura choisi de présenter. Si vous êtes intéressé(e) à y participer, merci de m’envoyer un mail dès aujourd’hui. Les douze premières personnes inscrites auront leur place réservée !

Jean-Claude Irminger

jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch

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Visite club

à Zürich

Photobastei Comme vous le savez probablement, c’est reparti pour Photobastei à Zürich jusqu’en Aout 2018 ! Les exposants sont maintenant logés dans l’ancienne « Haute Ecole des Arts » au Sihlquai. Ils ont changé de lieu mais le principe est resté le même. La plus grande galerie de photos à Zurich avec jusqu’à 30 expositions en parallèle !

Je vous propose une visite de la Photobastei dimanche 13 mars. Il y aura, entre autres, une exposition de Vivian Maier ! Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’introduire cette artiste d’exception et cette exposition vaut à elle seule le déplacement. Départ de Genève Cornavin à 09:15 et arrivée à Zürich 11:56. Rdv 09:05 sur le quai 4. Pour le retour nous verrons. Il est judicieux de prendre une carte journalière dans votre commune au plus vite ! Pour tout renseignement jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch ou 078 7400652 031


Stage avancé

Formateur : Aurélien Bergot - 4x2h - Jeudi 19h-21h - Dates: 4, 11, 25 février ; 10 mars - Prix: 250.- CHF - Maximum : 10 personnes - Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, rue des Savoises 15, 1205 Genève

niveau

Le Programme : • Gestion des fichiers, structure et fonctionnement, procédé non-destructif de LR. • Modules : Bibliothèque, Développement • Configuration de l’espace de travail, gestion de l’espace des panneaux et de l’affichage, barre d’outils, définition des préférences • Importation, gestion de la bibliothèque, • Outils de développement et retouches de base, copies virtuelles, avant/après • Travail entre modules • Editeur externe: Photoshop/Photoshop elements (sélection et retouches de base) • Services de publication (Facebook, Flickr, …) et exportation

Workshop

Cours

2

Lightroom

Le Matériel : Ordinateur portable Mac ou PC avec Lightroom ≥ 5 ou CC installé Prise d’alimentation (Nous ne prêtons pas de matériel)

Renseignements & inscriptions _____________________________________________________

Cours 2 Workshop Visites expo 032

Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52


__________________________________________________________________ Vos formateurs

Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch

Perfectionnement

Cours

niveau

2

Portrait 2 Formateur : Aurélien Bergot - Samedi de 9 à 18 heures - Dates: 19 mars 2016 - Prix: 250.- CHF (ou 170.- CHF si vous avez participé au stage portrait 1) - Maximum: 8 personnes - Lieu : - Prise de vue (endroit à définir) de 9 à 13 heures - Retouche dans la Salle Madrès à la MdA de 14 à 18 heures - Repas en commun si désiré Le Programme : Apprendre à réaliser des portraits en lumière disponible et dans un contexte avec l’apport de lumière artificiel (flash). Reportage, rédactionnel. Prérequis : Matériel :

Acquis :

- introduction à la photographie. - stage portrait niveau1 (sauf ceux qui ont de l’expérience en portrait). - appareil reflex ou bridge - objectif portrait 35-150mm - flash cobra - connexion à distance (câble synchro, émetteur/récepteur, etc.) - ordinateur portable avec Adobe Lightroom ou Photoshop ou équivalent installé - maîtriser l’appareil en mode manuel pour le portrait en lumière disponible. - maîtrise du flash cobra sur appareil + déporté - maîtriser la composition + cadrage du portrait en situation. - maîtriser la lumière disponible. - diriger un modèle.

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Stage avancé niveau

les uvel

Formateur : Patrick Grob No - 10x2h - Mardi 19h-21h - Dates : 19, 26 avril; 3, 10, mai; 17, 24 mai; 31 mai, 7Juin; 14, 21 juin - Prix : 90.- CHF le module à choix ( 2x2h ) ou 420.- CHF les 5 modules - Maximum 8 personnes - Lieu : Maison des Associations, rue des Savoises 15, 1205 Genève

date

s

Le Programme : • Module 1 ( 19,26 avril ) : • Vitesse-Mouvement > 2h de théorie + 2h de pratique • Module 2 ( 3, 10 mai ) : Netteté-profondeur de champ > 2h de théorie + 2h de pratique • Module 3 ( 17, 24 mai ) : Balance des blancs > 2h de théorie + 2h de pratique • Module 4 ( 31 mai, 7 juin ) : Flash > 2h de théorie + 2h de pratique • Module 5 ( 14, 21 juin ) : Matériel > 4h de théorie Que dois-je acheter? - les appareils, les objectifs - les pixels
- la sensibilité
- la taille du capteur - la marque - les besoins
- les prix
- les vendeurs
- les magasins
- les forums internet - les sacs, les trépieds
- les filtres
- les accessoires de nettoyages-etc. Vous pourrez poser toutes vos question a Patrick Grob qui est un fin connaisseur du matériel photo et surtout qui va vous conseiller selon VOS besoins à VOUS !

Workshop

Cours

2

Technique avancé

- Possibilité de s’inscrire à un ou plusieurs modules

Renseignements & inscriptions _____________________________________________________

Cours 2 Workshop Visites expo 034

Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52


avancé

Stage

Workshop

Venise Formateur : Patrick Di Silvestro Date : du mercredi 2 au dimanche 6 mars 2016. Prix : 600.- CHF (exclu voyage, hôtel, repas, etc. … ) 6 participants maximum ! Programme provisoire: • 1er jour - arrivée à Venise, rdv à définir lieu et horaire. Rencontre puis balade, photos pour ceux qui le désirent sans sujet particulier. • 2ème jour - Thème du jour; Venise populaire, Venise des Vénitiens, l’idée est de se trouver dans des zones méconnues de la ville où il est important de se perdre, photos de rue, photos de vide, cette ville semble parfois morte sans ses hordes de touristes. • 3ème jour - Thème du jour, Les touristes sont partout ou presque, il faut les suivre et les photographier. • 4ème jour - Thème du jour - Selon possibilité, Départ tôt le matin en Vaporetto Venise -> Le Lido -> Pellestrina -> Chioggia, pour le plus grand marché aux poissons d’Italie. L’après-midi rencontre (selon possibilité) avec un collectif de photographes travaillant au Lido et à Venise. Chaque soir débriefing autour d’un repas, et pour ceux qui le désirent reportage de nuit. Prévoir une paire de bottes en caoutchouc... Voyage: Train - Aller 2 mars dép. GVA 7:42; arr. VCE 14:40 - Retour 6 mars dép. VCE 14:20; arr. GVA 21.18 - Prix aller retour env. 260.- CHF ou 200.- CHF avec abonnement demi-tarif Suisse Avion (Etihad Regional) - Aller 2 mars dép. GVA 13:30; arr. VCE 14:50 - Retour 6 mars dép. VCE 15:15; arr. GVA 16:25 - Prix 145.- CHF aller/retour (prix du moment) Veuillez svp m’envoyer un mail si vous êtes intéressés !

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Workshop Cours

2 niveau

Stage avancĂŠ

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Perfectionnement

Cours

niveau

2

J’ai le plaisir de vous annoncer que le stage « Sur les Traces de Vivian Maier » va être reconduit en mai 2016 ! Il est organisé par l’Association Vivian Maier. Le stage à lieu à St. Julien dans le Champsaur entre Grenoble et Gap. Les places sont limitées à 12 et j’ai réservé quelques places pour la SGP. Envoyez-moi donc un mail si vous êtes intéressés ! Dates : Jeudi 5 mai au dimanche 8 mai Lieu : St-Julien-en-Champsaur Prix : 620.- EUR tout compris (stage, hôtel, repas) Jeudi 5 mai Accueil à St-Julien, Hôtel LES CHENETS , entre 13h et 14h. Après-midi consacrée à Vivian Maier . Maison familiale . Visite du village. 18h : Choix des sujets et composition des sous-groupes 21h30 : Projection du film de John Maloof sur Vivian Maier Vendredi 6 mai 8h-12h : Prises de vue en extérieur suivant les sujets choisis . 14h-15 h : Regroupement. Editing des photos par chacun sur PC perso. 15h : Séminaire critique sur les photos faites. Projection sur écran. 21h30 : Projection documents et photos SH. Samedi 7 mai 8h-12h : Prises de vue en extérieur suivant les sujets choisis . 14h-15 h : Regroupement. Editing des photos par chacun sur PC perso. 15h : Séminaire critique sur les photos faites. Projection sur écran. 18h : Atelier sur les livres photos 21h30 : Projection documents et photos JCB Dimanche 8 mai 7 h -11h : au choix - Option rando montagne avec accompagnateur - Lecture portfolio en salle par S.H. et JC B. 11h -12h30 : chaque stagiaire prépare une présentation des 5 photos du stage Fin du stage entre 17h et 18h suivant les départs de chacun et le nombre de portfolios à regarder.

Renseignements & inscriptions _____________________________________________________

Cours 2 Workshop Visites expo

Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 037


Stage avancé

Formateur : Mario Colonel Voyage photo exceptionel dans le Kham au Tibet Programme très provisoire • Départ autour du 10 juillet 2016 • Durée entre 12 jours min et 18 jours max • Trek de 4 jours • Budget provisoire et très approximatif pour 4 ou 5 participants : 4500.- CHF/personne.

niveau

Le budget comprend: 1) les transferts mentionnés dans le programme en véhicule privé avec chauffeur, l’hébergement, petits déjeuners inclus 2) les déjeuners et dîners (boissons comprises pour les repas : thé ou eau minérale) 3) les billets d’entrée pour les sites indiqués dans le programme 4) la prestation d’un guide tibétain anglophone (en cours d’apprentissage du français) 5) les frais de Mario sur cette partie du voyage 6) la logistique de trek (portage des bagages, cuisinier, tente, matelas de camping, tente toilette, tente mess, table de camping et tabourets) – Les sacs de couchage ne sont pas fournis 7) le billet d’avion pour Chengdu (env. 1000.- CHF en ce moment) inclus la part du billet pour Mario

Workshop

Cours

2

Le Tibet

Le budget ne comprend pas : 1) les frais d’obtention du visa pour la Chine 2) les assurances accident et maladie 3) les frais médicaux et de rapatriement 4) les dépenses supplémentaires dues à des circonstances indépendantes de notre volonté 5) les sacs de couchage pour les camps 6) les boissons et dépenses personnelles 7) les pourboires du guide, du chauffeur et de l’équipe de trek 8) le supplément pour tente ou chambre individuelle (env. 270.- CHF) 038


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Perfectionnement

Cours

niveau

2

Tous les détails de ce voyage peuvent être modifiés et vont être discutés avec les intéressés lors d’une réunion avec Mario Colonel à sa galerie à Chamonix !

L’option qui vous est proposée ci-dessous est de faire un petit trek de 4 jours pour vivre au contact des nomades. Jour 01 : Arrivée à Chengdu (500 m d’altitude) Jour 02 : Chengdu – Dartsedo (2 616 m) Jour 03 : Dartsedo – Kandze (3 400 m) Jour 04 : Kandze – Yachen Jour 05 : Yachen – Dzongsar Jour 06 : Dzongsar Jour 07 : Dzongsar – Khyungtag 4 h de trek Jour 08 : Khyungtag – Karmotagsum 5h de trek Jour 09 : Karmotagsum – Tashi Thang 5h de trek Jour 10 : Tashi Thang – Dzongsar 3h de trek Jour 11 : Dzongsar – Palpung (3 700 m) Jour 12 : Palpung - Derge (3 270 m) Jour 13 : Derge – Kandze Jour 14 : Kandze – Dartsedo Jour 15 : Dartsedo - Chengdu Jour 16 : Départ de Chengdu

Renseignements & inscriptions _____________________________________________________

Cours 2 Workshop Visites expo

Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 039


Exposition

Lausanne

Bischof

L’exposition «Point de vue» célèbre le 100e anniversaire de la naissance du photographe suisse Werner Bischof et propose près de 200 tirages originaux, parfois inédits, issus de sa collection. Une installation multimédia permet une approche contemporaine de son travail. Elle revient sur l’ensemble de son œuvre en Suisse (1934-1944), en Europe (1945-1950), en Asie (19511952) et en Amérique du Nord et du Sud (1953-1954). 040

Une seconde exposition, Helvetica, s’attache exclusivement aux années suisses de Bischof : la période de formation, le travail en studio, la mode, la publicité, puis les années de guerre en Suisse durant lesquelles il devient photographe de reportage en travaillant pour le magazine DU. En 1936, après ses études et son service militaire, il ouvre son atelier de photographie publicitaire à Zurich.

Breast with grid,1941

Lausanne

Werner


Werner Bischof est né à Zurich (1916 -1954). Photojournaliste suisse, il est l'un des premiers photographe de l'agence Magnum.

et en Islande. Il couvre l'important évènement de la famine en Inde (1951) et publie son reportage dans Life qui le rend célèbre. Il découvre ensuite le Japon, la Corée du Sud qu'il appréciera et y approfondira ainsi son style artistique, puis il devient correspondant de guerre en Indochine pour Paris Match. En 1954, alors qu'il voyage au Pérou, il décède tragiquement dans un accident de voiture. L'année suivante, à titre posthume, il est le premier récipiendaire du Prix Nadar Musée de l'Elysée Avenue de l'Elysée 18 , Lausanne > jusqu'au 1er mai

© Werner Bischof

Hongkong,1952

Il contribue en 1939 à l'installation de l'Exposition nationale suisse (au pavillon des arts graphiques). Il s'installe dans un atelier à Paris pour faire de la peinture mais est mobilisé pendant deux ans à la guerre. Werner Bischof commence à faire des reportages et réalise «L'Invalide» en 1944 sur le thème du cirque. Il se décide ensuite à partir faire un grand reportagesur les ravages de la guerre dans les pays européens (Allemagne, France, Hollande). Il va à l'étranger (Italie, Grèce, Autriche, Europe de l'Est...) car il passe son temps à aider "Don Suisse" (organisation de secours internationale) et continue ses reportages. Il rejoint l'agence Magnum en 1949. Il voyage aussi en Italie, en Sardaigne

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Bout du Monde

Exposition

Carouge-Vessy

Réfugiés climat Kadir van

Lohuizen

Where will we go ? Des images en grand format sur les conséquences pour la population de l’élévation du niveau de la mer. Quelques semaines après la Conférence mondiale sur le climat de Paris COP21, la thématique revient aux Berges de Vessy au travers d’une magnifique exposition de photographies réalisées par le célèbre photographe hollandais Kadir van Lohuizen. « Where will we go ? » aborde la thématique des réfugiés climatiques en l’illustrant d’images fortes provenant de plusieurs régions particulièrement touchées : le Groenland, les Fidji, les atolls de Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Bengladesh, l’archipel de Guna Yala du Panama, l’Angleterre et les Etats-Unis. Exposition à découvrir dans l'ancienne station de pompage des eaux de l'Arve au Bout-du-Monde. 042


tiques

Les Berges de Vessy Route de Vessy 49 Bout-du-Monde > jusqu'au 22 mai 043


Genève - Hermance

Rhodanie Par ce regard insolite, il dévoile l’inscription du fleuve dans son territoire, entre paysage domestiqué et nature sauvage. Ce procédé offre visuellement de superposer deux données du lieu : son existence géographique et le mythe qui lui est associé. Les magnifiques vues à la chambre se donnent d’abord pour des paysages puis, à petite échelle, pour l’animation des humains qui viennent jouer leur participation. Chacune de ses images est un portrait de rive, ou plus exactement une scène où il se joue quelque chose que le photographe a choisi de privilégier au moment de la prise de vue, saisissant un passant ou un pêcheur.

Bertrand

Quartier Libre SIG (avec le Centre de la photographie Genève) Pont de la Machine > du 12 février au 29 mai

Stofleth

Rhodanie est une série photographique de Bertrand Stofleth qui a parcouru les rives du Rhône durant sept ans. Le fleuve parcourt quelque 850 kilomètres entre son glacier, à 2’209 m d’altitude, et son delta à l’embouchure de la Méditerranée. Il a œuvré à la chambre photographique grand format à bord d’un véhicule équipé d’une nacelle élévatrice, surplombant les paysages par un dispositif qui lui permet de faire de la nature un sujet et non plus un décor. 044

© Bertrand Stofleth

Genève

Exposition


© Jo Duchêne

Hermance

Miami, Ocean Drive

Jo

Duchêne Jo Duchêne (alias José D. F. de Carvalho) est né en 1947 à Figueiro, dans la région de Coimbra au Portugal. En 1965, il réalise ses premières images avec un Instamatic Kodak. Plus tard, lors de son séjour à Londres, il travaille dans un laboratoire photo et achète un Praktica. Il photographie l'année suivante les démolitions des Halles au quartier Beaubourg à Paris. En 1970, il voyage en Suède et achète un Hasselblad. Il pratique plusieurs métiers en lien avec l'image, ouvre une galerie. En 1993, il abandonne les travaux de commande pour se consacrer à ses travaux personnels,. Voyageant en Europe, en Amérique et en Asie, il réalise de nombreuses séries sur des thèmes sociétaux

ou basés sur l'architecture. Pour cette exposition, il présente sa série de photographies ''Ocean Drive''. Cette avenue est la plus célèbre de Miami, la 8e ville des Etats-­Unis. Elle est située à South Beach, lieu où ont été tournés de nombreux films et séries télévisées. Cette célèbre avenue longe l'Océan Atlantique sur plus de deux kilomètres, elle est reconnue pour ses quelque 800 hôtels et immeubles de style Paquebot aux teintes pastel et aux motifs floraux et aquatiques, très significatifs de l'art déco des années 30/40. Concentrées sur cette avenue très populaire, ces façades sont de style méditerranéen, espagnol, italien et même africain... riches en couleurs. Fondation Auer Ory Rue du Couchant 10, Hermance > jusqu'au 12 mars 045


Expo vue

L’art contemporain s’e

© Joëlle Kohler

De loin, l’affiche officielle évoque Martin Parr ; on pense à une de ses photos prises sur la plage d’Evian mais de près, ça n’est pas du Martin Parr car la présence de l’humain y fait défaut. La Sucrière, ancien bâtiment industriel au bout du quai de Saône et le Musée d’art contemporain (le MAC), à l’opposé, vers le Parc de la Tête d’or, se partageaient une trentaine de photographes-vidéastes. Comme toujours, l’art conceptuel peut laisser dubitatif ou amusé, mais les productions photographiques exposées à cette biennale ne nécessitaient pas un discours de 250 pages en novlangue pour en saisir la substantifique moelle, contrairement à certaines installations très.. cérébrales. Inévitablement, au gré des goûts de chacun, quelques œuvres retiennent plus que d’autres. Beaucoup viennent ou parlent d’Afrique : Mohamed Boussouira qui détourne 046

des matériaux (vieilles pièces de carrosseries servant de support à ses clichés argentiques, comme si le métal reflétait des traces de scènes de rue), des vidéos ou des photos (comme son montage en une série des portraits de voleurs récupérés dans des épiceries de Brooklyn) ;

George Osodi et ses magistrales séries africaines (cf. ci-dessous) qui dénoncent avec force les ravages de la corruption ; © George Osodi

Petite virée d’une journée à Lyon de deux Sgpistes encore là pendant les vacances de fin d’année. Sous le thème « La vie moderne », et répartie sur quatre lieux, la biennale d’art contemporain 2015 présentait 59 artistes.

« Rois du Nigéria »

« Oil Rich Niger Delta »


expose à Lyon se défont glissent sous la, Tony Oursler - «Weak-classifiers»

se défont : biométrie, reconnaissance faciale, valse lente d’identités mouvantes. Je soupçonne par ailleurs mon co-équipier d’avoir un faible pour les gros coussins à même le sol... Allons, extirpe-toi de là ! Il y a encore une vingtaine d’autres photographes et 6 km jusqu’au musée suivant.

© Daniel Maudé

© Mohamed Boussouira

et encore Daniel Maudé avec ses portraits d’animaux qui occupent tout le centre de l’image fixant le spectateur dans les yeux, ou qui se fondent dans l’arrière-plan (cf. ci-dessous)

Autre série intéressante, narrative cette fois, celle de Nguyen Trinh Thi, intitulée « Landscape Series #1 ». On croit d’abord à des photos de paysage vus et revus mais, dans chacune d’elle, un ou des personnages montrent du doigt quelque chose au loin : le regard du spectateur suit la direction du doigt (« seul l’idiot regarde le doigt » dit le proverbe chinois...) mais ne distingue rien; pourtant tous pointent, tous voient, et le simple paysage devient une scène intrigante pour le spectateur affligé de myopie soudaine. Parmi les installations vidéos, mon pote Jean-Claude raffole de la projection en continu au très haut plafond des images de Tony Oursler. Ce sont des visages qui glissent lentement sous la voûte, se superposent,

Heureusement, le site de cette manifestation est très bien conçu, et vous pourrez consulter tous les autres artistes et les œuvres exposées accompagnées d’une plaquette explicative sur : www.biennaledelyon.com Joëlle Kohler Impossible de ne pas mentionner les installations de Michel Blazy, même s’il ne s’agit pas de photographie. Je suis certaine que vous êtes tous sensibles aux problèmes de développement durable et que la récupération n’a pas de secret pour vous - surtout si vous êtes de la génération «hippies». L’artiste vous montre comment recycler vos vieilles bécanes ou vos baskets démodées !

© Michel Blazy

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Martin Parr à Evian

J

Expo vue Expo vue Life’s a Beach Comment photographier le banal, le quotidien, les bains de soleil sur des plages bondées où se côtoient, sans complexe, vaches ou ventres bedonnants. Martin Parr (à l’oeil malin) s’est, sans nul doute, affalé dans un de ses transats pour attendre ses proies et capter les gens, à moitié nus, qui se fondent dans la masse de Benidorm, Majorque, Coppacabana, Goa en passant par une plage artificielle japonaise - et c’est plutôt drôle et rempli de tendresse : fallait oser ! Ses photos vernaculaires, aux couleurs hyper saturées, aux horizons pas toujours horizontaux sont un véritable reportage, provocateur certes, mais qui révèle la vraie vie avec, à chaque fois, un détail qui dit tout. Ajoutez-y son sens du cadrage, de la composition de l’image et voilà des photos fort réussies. Rhooo ! cette vieille dame, tout habillée, fichu sur la tête, traversant une plage de sable fin, en chaussures de cuir avec dans une main, son sac de ville et de l’autre, sa chaise longue des années 20… Ahhh ! mamy dévorant un livre de 4 sous, papy, son magazine préféré, et ce bel

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athlète, noir comme de l’ébène, aux lunettes de star, prenant la pose… Ohh ! cette touriste qui bronze à 50 m de la mer à l’ombre d’un rouleau compresseur... Wouah ! cette femme à la robe orange, voilée et casquée de blanc, sur une chaise longue en plastique blanc, écouteurs sur les oreilles, pour ne pas entendre le bruit de la mer (?), plongée dans sa lecture et uniquement accompagnée de son diable transporteur.


Le Palais Lumière d’Evian Salle d’exposition de Life’s a beach © Joëlle Kohler

L’oeil est tout de suite attiré par le sujet principal du premier plan, puis voyage au loin où souvent une foule de gens s’active. Magnifique, ce tourisme à la Martin Parr car il est réel. Alors, à la SGP, arrêtons nous de nous interroger sur le droit à l’image, les têtes coupées, les horizons penchés, les portraits de gens laids... car la race humaine n’est pas faite que de mannequins... et une bonne photo n’est - elle pas toujours celle qui vous parle, qui a été faite avec passion, qui ne vous laisse pas indifférent plutôt que celle qui a une technique irréprochable ? Je connaissais bien l’adage « On peut apprendre beaucoup d’un restaurant en visitant ses cuisines » et pour Martin Parr « On peut en apprendre énormément sur un pays en regardant ses plages ». L’été prochain, allongé sur une plage, votre regard pensera sans doute à cette superbe exposition. Béatrice Bauzin

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Expo vue Expo vue (suite) Parlons également de l‘exposition ellemême proposée par le Palais Lumière : des photos certes, mais aussi toute une série d’activités pour les petits et les plus grands (et des idées pour nos ateliers !) . Une projection en continu des photos de Parr, et là, un vrai bonheur! une foule de gamins éclatant de rire ou s’émerveillant devant tel ou tel cliché – pas de regard intellectualisé, juste la réaction brute comme le photographe l’aura peut-être souhaitée: le photographe a trouvé son public ! pas celui qui lui trouve de la vulgarité (comme si ce siècle véhiculait autre chose) ou désapprouve ses cadrages parfois décalés (certes, l’horizon maritime penché dérange un peu notre oreille interne), osés, absurdes . Des rires quand la photo est drôle, des ohhhhh quand c’est beau, des cestbizarrecommeilafait lorsque la composition est inattendue : ra-fraî-chi-ssant !

Ce jour là, un des visiteurs avouait ne rien connaître à la photo et pourtant chacune de ses remarques ou questionme me faisait dresser l’oreille : « Moi, j’aurais coupé pour qu’on ne voie pas le gars sur le banc avec son téléphone», à quoi une des guides a répondu que d’abord, Magnum ne permet pas de recadrer, mais surtout, que s’il l’avait fait, cette photo serait juste une jolie photo, alors qu’en laissant l’arrièreplan, Parr montre le décalage entre deux époques, il ajoute une information. Hum... à garder en tête au prochain jugement. Le sens premier de l’œuvre de Parr, c’est effectivement de témoigner de notre époque, fût-elle inesthétique. Et je me mets à penser au regard que les générations futures jetteront sur nous à travers ces témoignages colorés. Joëlle Kohler

© Martin Parr

Martin Parr à Evian

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« Moi, j’aurais coupé pour qu’on ne voie pas le gars sur le banc avec son téléphone»

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Suzan Farkas

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Expo vue «OBJECTIF SUBJECTIF» Exposée au Musée Voltaire, Suzan Farkas nous fait remonter dans le temps avec ses grands portraits de personnalités du monde politique ou des médias des années 1960 à 1990. Un coup de vieux et un coup de jeune à la fois ! Ces visages lisses et lumineux nous renvoient à l’époque où nous les avons connus : ici, Murielle Siki avec une coiffure maintenant démodée, là Maria Walliser, championne de ski alpin des années 80 déjà oubliée, là Christian Defaye qui évoque les soirées passées devant l’écran pour les dernières sorties de films, ou encore Lolita Morena qui fut Miss Suisse... Raviver nos souvenirs, c’est bien l’un des rôles de la photographie, n’est-ce pas ?

© Joëlle Kohler

Mais cette exposition est aussi un cours sur le portrait couleur. Du noir et blanc à la couleur, Suzan Farkas découvre avec émerveillement qu’enfin sa photo correspond à ce qu’elle voit – 052 044

entre autres, le rendu de la couleur des cheveux et des yeux. Engagée par Kodak pour donner à Lausanne des cours sur le portrait, elle est amenée à se poser des questions sur le mode de transmission de son savoir-faire. Elle construit son cours autour de l’observation de la morphologie. Cet outil de base, elle le tient de son maître Angelo qui lui a montré l’importance de la fréquentation des musées dans l’étude des postures physiques comme la position des membres, le jeu des muscles, sans oublier le soin apporté à la lumière et la réflexion sur la composition. L’autre grande composante pour réaliser un protrait est la relation établie avec le sujet à photographier. Pour cela, la photographe commence par un premier entretien qui lui permettra de saisir la façon dont la personne se perçoit elle-même (Farkas fait le parallèle avec ces gestes du matin qui font que l’on choisit ce vêtement plutôt que cet autre, que l’on se prépare à endosser un rôle plutôt qu’un autre ce jour-là, selon l’humeur ou les impératifs sociaux). Ensuite, il faut connaître le but de la photographie demandée (on ne photographie pas de la même façon pour une photo officielle ou pour une photo d’anniversaire, par exemple) ; au fur et à mesure de ce type d’entretien, la photographe se construit une représentation de la personne tout entière : un portrait c’est aussi un corps.

© Su

© Su


www.suzanfarkas.ch

Lorsque la représentation des deux acteurs en jeu coïncide, tout est prêt pour le studio! Pas de portrait sans entretien préalable, c’est le credo et le verdict de l’expérience !

Une vidéo préparatoire à la visite passe en boucle avant la salle d’exposition : la photographe y explique son travail de « pédagogue » du portrait – à visionner absolument sur son site.

Ce montage lui sert de support pour montrer l’évolution de ses prises au fur et à mesure d’une connaissance plus approfondie du sujet à photographier.

uzan Farkas

uzan Farkas

Quant à la maîtrise technique, Farkas la déclare essentielle afin qu’elle ne soit pas un obstacle au moment crucial de la prise de vue, car alors toute l’approche pour obtenir l’image attendue est vouée à l’échec.

En fait, mes portraits préférés sont ceux qui passent dans cette présentation car ils illustrent encore mieux ses propos. Joëlle Kohler Objectif subjectif Portraits de Suzan Farkas 1960-1990 Bibliothèque de Genève Musée Voltaire > 15 mars 2016

J’ai vu pendant des années cette photo en très grand format sur un mur à la rue de l’Ecole-de-Médecine, quand je ne savais rien de Suzan Farkas alors voisine de palier d’une de mes amies ! Depuis, j’ai appris qu’il s’agissait du portrait de son mari, l’acteur britannique Alan Adair, maintenant décédé. 053


Bravo

Grand concours amateurs paru dans PHOTO Magazine

Félicitations à Julie Julie Gabus

Julie avait adressé quelques une de ses plus belles images au plus important concours de photos amateur du monde organisé, comme chaque année, par le magazine PHOTO, qui a en définitive reçu 50'000 images... La sélection a été rude mais le plaisir n'en est que plus grand : Julie a découvert, dans l'édition de janvier, que ses photos ont été retenues ! Quelle belle satisfaction. Digne représentante de notre photo club, nous ne pouvons que joindre également nos vives félicitations pour ce résultat qui est également le reflet de son incroyable regard. Plusieurs lundis déjà, lors de nos concours internes, elle nous avait étonnés avec ses prises de vues aussi singulières qu'esthétiques. Bravo !

© Julie Gabus

A la recherche de l'électricien Quartier de Bukchon (Séoul) Sony ILCE-7, objectif 28 mm, f/5.6 au 500e de sec.

Les explications de Julie : " Dans le cadre de ma série sur l’art urbain, promenade dans le vieux quartier de Bukchon, à Séoul, où il y a plein d’artistes qui viennent peindre des dessins sur les murs. J’ai trouvé que l’intégration du dessin à l’environnement urbain était très intéressante. J’aime quand les artistes trouvent des moyens d’intégrer leurs œuvres à l’existant en y mettant une note d’humour. En l’occurrence, cela faisait 054

aussi mentir les mauvaises langues que j’avais pu entendre avant de partir en Corée du Sud et qui dépeignaient les Coréens comme des gens austères. " Tous les résultats du concours dans l'édition spéciale de PHOTO Magazine daté janvier-février 2016


Hommage

Photographe tuée

Leila Alaoui (1982 - 2016)

La photographe franco-marocaine Leila Alaoui, qui se trouvait en Afrique dans le cadre d'une mission pour Amnesty International, est décédée lundi 18 janvier à Ouagadougou (Burkina Faso). Elle avait malheureusement été blessée par balles dans la rue alors qu'elle se trouvait devant la terrasse du café-restaurant Cappuccino, en face de l’hôtel contre lequel un commando terroriste a perpétré une sanglante attaque. La jeune femme était reconnue et appréciée dans son milieu professionnel, au Maroc, en France, ainsi qu'au Liban où elle vivait une partie de l'année. Après New York, Dubaï, son travail avait été exposé à Paris jusqu'à mi-janvier à l'Institut du monde arabe (IMA) ainsi qu’à la Maison européenne de la photographie, à l'occasion d'une Biennale dans la capitale française. Et également à Genève dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) dont l'une de ses photographies avait été, en 2015, choisi pour l’affiche. Les Marocains : Souk de Boumia, Moyen-Atlas © Leila Alaoui

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VOS POST-IT

n ratio nspi z, sim’i d s re urce dmi es so ver ou a d r e i erch tos d’ h / z ch ives Alle vos pho reat r c u s o e : p e ent /fr/id plem eate r c / h uji.c s://f http

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Jetez un coup d’oeil aux sélections pour le Prix des Nuits photographiques 2015 : www.loeildelaphotographie.com/ et tapez dans l’espace de recherche : nuits 2015

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Suivez le s pérégri n notre in fatigable ations d’Anne R ichter, globetro tteuse S gpiste : www.an nrichters witzerla nd.blog spot.com et faites -lui un p eti blues, a long wa t signe pour les y from h soirs de ome


VOUS avez lu un article, un livre ; vous avez vu une exposition, un film, une publicité ; vous avez découvert du matériel, une application, un lieu, un site web ; vous avez entendu une émission, une citation, une petite phrase qui en dit long sur la photographie ? Alors n’hésitez pas à poster ici VOS informations et suggestions en les adressant à : redaction@sgp-geneve.ch

Pour s u l’aven ivre les effe ir de « ts de la n des A ssocia otre» Mais pétition su o tions r (MIA) n Internatio : nale e Cou rrie tp://g r : oo.gl/ lQrwQ T t

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Ouagadougou : mort dans un attentat de Leila Alaoui, la célèbre photographe franco-marocaine : 2 articles dans le Huffington post http://goo.gl/4pZas9 et www.huffingtonpost.fr

Merci pour vos contributions JK 057


La photo du mois

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© Peter Flükiger

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Prochaines séanc Faites voir Lundi 1 février à 20h30

Sélection Münsingen

Le concours de Münsingen présente la particularité d’être un concours de clubs, il n’y a aucune participation individuelle. C’est une occasion unique pour la SGP de se confronter à d’autres clubs, non seulement au niveau suisse, mais également au niveau international. Cette année, il est nécessaire de présenter un portfolio contenant entre 4 et 5 images (5 recommandé), chacune d’un auteur différent, sur le thème : « Energie ». Cette soirée nous permettra de sélectionner, parmi les groupes de la SGP qui ont travaillé sur le sujet, le meilleur portfolio qui représentera notre club. Chaque groupe qui souhaite présenter un portfolio peut envoyer ses images ainsi qu’une vue globale du portfolio au format JPEG 1400 x 1050 pixels, par mail à : >31 janvier faitesvoir@sgp-geneve.ch jusqu’au dimanche 31 janvier à 22h00.

invité PhotographeTimothée Roussel Lundi 15 février à 20h30

Né en Haute Savoie, dans les alentours de Genève, j’ai suivi toute ma scolarité en Suisse dans une école privée où l’artistique tient une grande place. Dès l’âge de 16 ans, je me passionne pour le voyage lors de mon premier séjour en Inde dans le cadre d’un stage social. Pour l’occasion, j’avais emporté avec moi un vieux reflex argentique et quelques pellicules en noir et blanc ; c’est ainsi qu’en tâtonnant tout seul entre le noir et le blanc que j’ai fait mes premiers pas dans le monde de la photographie. Un an plus tard, je me rends à Madagascar et réalise mon premier reportage dans le cadre d’un mémoire sur l’ethnologie malgache. À la suite de ce voyage, je décide de me perfectionner en photographie afin d’en connaitre les fondements et je m’inscris au cours de la Société Genevoise de Photographie. 060


ces... vité Photographe inTony Crocetta Lundi 22 février à 20h30

Photographe animalier indépendant, infatigable globe-trotter, Tony Crocetta a longtemps sillonné le monde pour traquer, à travers ses objectifs, tous les porteurs de plumes, poils ou écailles ! Il pose un jour ses valises au Kenya, au cœur même du célèbre Masai-Mara - où il réside désormais - pour se consacrer pleinement et exclusivement à la photographie de la grande faune des savanes africaines. Tony nous montrera les images les plus marquantes de sa carrière, nous parlera de ses voyages photographiques, du monde des safaris, de sa technique photo bien entendu mais aussi, il juge cela primordial, du rôle militant que dois jouer le photographe animalier, témoin tristement privilégié de la dégradation de la biodiversité à l’échelle planétaire...

Spécial Lundi 29 février à 20h30

L’écran est à vous

Ils seront au nombre de quatre privilégiés à se partager l’écran pour la soirée, quatre membres qui reçoivent plus de temps pour présenter leurs images que lors d’un Faites voir. Venez regarder leurs photos et qui sait, peut-être que vous serez parmis les prochains privilégiés.

Francesca Nessi Joëlle Kohler Piero Fantini Philippe Pédat 061


Président Vice-présidente Trésorier Cours niveau 2

Administration Didier Rossel Concours Jean-Robert Comte Expositions Miriam Mourey Séances du lundi Samy Mayor Technique Eric Henry Média & Com Eric Boillat

didier.rossel@sgp-geneve.ch jean-robert.comte@sgp-geneve.ch expo@sgp-geneve.ch samy.mayor@sgp-geneve.ch eric.henry@sgp-geneve.ch eric.boillat@sgp-geneve.ch

Ateliers Concours Photo Suisse Cours de base Cours de base Gestion des membres Secrétaire du comité Matériel Matériel Magazine Internet Publicité Vérificateur comptes Vérificateur comptes Vérificateur suppl.

ateliers@sgp-geneve.ch rpage44@bluewin.ch alexander-lowe@sgp-geneve.ch phil.pedat@sgp-geneve.ch madeleine.beboux-naef@sgp-geneve.ch madeleine.beboux-naef@sgp-geneve.ch rpage44@bluewin.ch migas651@hotmail.com redaction@sgp-geneve.ch web@sgp-geneve.ch christiane.margand@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch

Didier Rossel Patrizia Cini Claude Ponchant Jean-Claude Irminger

L’équipe des Ateliers Raphaël Page Alexander Lowe Philippe Pédat Madeleine Béboux-Naef Madeleine Béboux-Naef Raphaël Page Michel Gasser L’équipe de rédaction Fabienne de Bruin Christiane Margand Margarita Schlegel Johanna Maibach Marc Burkhalter

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Août 2015

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Tous les membres de la SGP se retrouvent chaque lundi pour leur séance à 20h30 à la salle de projection Carson de la Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève, selon le programme des soirées à thèmes. Tous les détails sur www.sgp-geneve.ch 062


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Rédaction Didier Rossel Samy Mayor Jean-Robert Comte Eric Boillat Eric Henry Joëlle Kohler Jean-Claude Irminger Christiane Margand Miriam Mourey Jaël De Nardo Naima Hamdan Arnaud de Kaenel Béatrice Bauzin Le Comité Maquette Romanpub et le team PAO : Samy Mayor Joëlle Kohler Eric Boillat Christine Pirondini Luisa Doplicher Raymond Marcelli Copyright Toute reproduction, même partielle, de texte ou d’image est interdite sans autorisation préalable. Par copyright, toutes les photos présentées sont diffusées sous réserve du droit d’auteur et toute réutilisation est illlicite.

e Degain

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Clin d’œil

@ Voilà, c’est fini pour ce numéro. Rendez-vous le mois prochain ! A suivre... > 15 février Délai pour la remise des

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manuscrits du prochain numéro du Magazine

Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch

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