Mag SGP 120 Février 2017

#120

PHOTO Magazine

© Loana Ciccarone

février 2017

Arboretum plaque mythos-fleurs.com

Cours de base www.sgp-geneve.ch

Bien démarré...

Cours Lightroom Nouvelle session

Concours Numérique couleur

PHOTOG

#120

février 2017

Magazine

Sommaire

003 Programme du mois 004 Editorial 006 Ateliers 008 Interview flash de Didier Rossel 012 PV séance Faites voir : Abstraction chez soi 014 PV séance Making of Saturnales 016 PV séance Pierre L’Excellent 020 PV séance Münsingen 022 Local à Lancy 023 Nos Jubilaires 024 Cours de base 028 RPG 2017 029 Concours 2017 030 Stages avancés 037 Zoom à Paris 038 Expositions de membres 042 Expositions 044 Exposition vue 048 Livre de la bibliothèque 050 Livres 052 Carnet noir 053 Libre de droit 054 Post-it 056 La photo du mois 058 Prochaines séances 060 Contacts 061 Déjà la der

VOTRE PHOTO CLUB

002

La Société Genevoise de Photographie a été fondée en 1881 par un groupe de scientifiques, d’artistes... et de financiers.

Son premier président, le Dr. Hermann Fol, était professeur d’anatomie et de zoologie ; il pratiquait la photographie appliquée à des buts scientifiques dans son laboratoire de l’Université. Il collabora même

avec le Prince Albert Ier de Monaco, étudiant la photographie en milieu marin. La SGP réunit ses membres dans ces séances durant lesquelles ils partagent leur passion lors de projections, d’expositions, des discussions ou des cours internes. Certains choisissent de se spécialiser en noir et blanc, d’autres en couleur, en laboratoire ou, plus souvent, en photographie numérique.

OGRAPHIE Janvier

Programme

de la SOCIETE GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIE

_______ fondée en 1881 _______

06

Lundi

19h00 20h30

Ateliers Photographe invité : Stéphane Granzotto.

13

Lundi

Vacances scolaires

20

Lundi 19h00

20h30

Lundi 19h00

20h30

27

Prochain comité : mercredi 01 février 2017 à 20 heures 30.

Ateliers Faites voir : Libre + Dépôt Concours Numérique Couleur Ateliers Photographe invité : Didier Pépin.

Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch 3 003

Editorial

Edito

Jean-Michel Re

vuz

Ayer Jean-Marc

...c’est parti

L’année 2017 est maintenant bien commencée pour chacun d’entre nous ainsi que pour notre société de photographie. Pour la première fois de son histoire (à notre connaissance) elle va fonctionner sans président, Didier Rossel ayant depuis longtemps annoncé son retrait et cherché vainement son successeur.

Qu’il nous soit ici permis de le remercier infiniment pour le magnifique travail effectué à la tête de la SGP et pour sa fidélité à cette société puisqu’il reste membre du comité, et nous savons que nous pourrons compter sur lui pour de judicieux conseils.

Il faut également remercier Patrizia Cini qui, pour des raisons personnelles, renonce à son poste de vice-présidente mais reste également au comité.

« Ce n’est pas le type de matériel qui compte. Ce qui est important, c’est que vous soyez à l’aise avec l’équipement choisi, au point qu’il devienne comme un prolongement de votre visiion, un troisième œil. »

Edward Weston

004

Et, bien entendu, nos remerciements vont aussi à Claude Ponchant, notre maintenant ex-trésorier qui a transmis à Nicole Leyssen des comptes en parfait état et une situation financière excellente.

Remerciements également à Jean-Robert Comte qui a œuvré longtemps comme responsable des concours et laisse maintenant sa place à d’autre(s). Un très grand merci à tous.

Pour remplacer Didier, il fallait un surhomme que, malheureusement, nous n’avons pas trouvé. Nous nous y mettons donc à deux vice-présidents en nous appuyant fortement sur le comité déjà en fonction précédemment pour organiser la vie de notre société durant l’année 2017.

Vous verrez peut-être des changements dans le déroulement des séances mais soyez certains que la SGP survivra puisque le comité

travaille dans un excellent esprit de coopration. Tout est maintenant sous contrôle et le nouveau comité attaque confiant cette nouvelle année.

Nous nous réjouissons de vous retrouver nombreux aux séances du lundi, aux Ateliers précédant celles-ci, lors des concours internes ou autres, durant les Rallyes (de la SGP ou romands) et nous vous souhaitons beaucoup de plaisirs photographiques durant cette nouvelle année.

Jean-Michel Revuz

Vice-président

Jean-Marc Ayer Vice-président

005

19h00

Ateliers

Dans cette perspective, à tour de rôle, d animateurs proposent des sujets variés permettant d’exercer une technique ou de travailler sur une approche artistiqu A intervalles réguliers, une soirée « Reto sur » permet de projeter et d’analyser le photos réalisées lors des ateliers et envoyées par les participants. Il s’agit d’une séance d’échanges entre animate

Création

Les ateliers de la Société Genevoise de Photographie offrent chaque semaine à chacun, quel que soit son niveau, une opportunité régulière de progresser dans sa pratique et aussi de découvrir de nouveaux champs d’exploration photographiques.

© Karine Genilloud Atelier du 23.01.2017: Graphisme et Vivant

Pour adresser chaque semaine vos images aux Ateliers (maximum trois photos), réduisez le fichier JPG à 1400 pixels pour le plus grand côté et nommez-le ainsi : aammjj-NomPrénom-No__ et adressez-le au plus tard avant le jeudi suivant à ateliers@sgp-geneve.ch 006

Atelier du 23.01.201

des s u ue. our es

eurs

et participants qui sont ainsi amenés à affiner leur regard et à développer une compétence en analyse de l’image.

Les ateliers se déroulent soit en extérieur soit sur place à la MIA. Ils donnent même parfois lieu à un « devoir à domicile » .

Le lieu de rendez-vous est indiqué dans la newsletter envoyée quelques jours auparavant à tous les membres.

© Patricia Rojas

17: Graphisme et Vivant

© Jean-Michel Revuz Atelier du 23.01.2017: Graphisme et Vivant

Les Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures.

Pour connaitre le thème choisi pour chaque début de soirée, vous devez juste vous inscrire afin de recevoir chaque semaine la Newsletter : ateliers@sgp-geneve.ch 007

Interview flash

Didier Rossel

Questions à Didier Rossel, président

tion du nombre de personnes au comité afin de mieux répartir la charge de travail et de pouvoir développer nos activités.

Le deuxième axe était de développer la culture photographique. Plus que des actions bien spécifiques, c’était une direction dans le choix des sujets que nous traitions.

Concrètement, ce fut l’introduction des cours avancés et en particulier le cours « Histoire de voir », la visite d’expositions en groupe à Genève, dans la Suisse et en Europe.

1. Au début de ces 3 ans de présidence du club photo, quels étaient tes intentions, tes réflexions et tes espoirs ?

A la SGP, nous ne faisons pas de politique et donc nous n’avons pas de grand programme. Quand on prend la présidence de la SGP, ce n’est pas comme en France pour tout changer, mais pour continuer une vénérable société qui a commencé en 1881 et qui ne doit pas s’arrêter. J’avais déjà fait 3 ans de présidence entre 2009 et 2011. En 2014, j’ai repris la présidence un peu dans l’urgence, suite à la démission de Fabienne avant la fin de son mandat. Mais nous étions sur la même ligne directrice et c’est dans le continuité que s’est écoulée la période de 2009 à ce jour. Durant toute cette période, Il y a eu principalement 3 axes de développement.

Le premier était de structurer la SGP. Ce fut l’introduction des commissions (Formation, Concours, Media et Communication, Administration, Séance hebdomadaire et Exposition), l’augmenta008

Le troisième était Photo Suisse.

Cette association a vécu une période difficile ces 10 dernières années. A la SGP, elle n’intéressait plus grand monde, notre participation au concours était en berne et les résultats pas brillants. Dans la culture photographique, les photo-clubs sont vus comme représentant plutôt l’ancienne garde, avec des canons parfois simplistes et qui n’évoluent pas. Malgré tout, ces concours sont l’occasion pour une société comme la SGP de se confronter amicalement à d’autres photographes en Suisse.

Une association de clubs photo, c’est aussi la possibilité de rencontrer d’autres personnes qui partagent la même passion, la vivent parfois différemment avec de bonnes idées. Il est souvent difficile de sortir de notre cocon, mais lorsque nous le faisons, c’est enrichissant.

2. Qu’as-tu vu se développer avec bonheur ?

La SGP s’est bien développée depuis 2009.

Ce n’est pas uniquement grâce à mon

© Didier Rossel

sortant

travail. Dans les premières années, Patrizia, vice-présidente, discrète mais appréciée de tous, y a joué un très grand rôle. De nombreuses actions ont vu le jour parce qu’au cours d’une discussion l’un d’entre nous lançait : « Et si on faisait ceci ? ». Si l’idée était bonne, c’était parti. Fabienne a aussi été un élément important dans l’évolution de la SGP avec son dynamisme et ses idées novatrices. Si les ateliers existent aujourd’hui, c’est parce que Blaise (mon prédécesseur) en a eu l’idée et que Fabienne et Patrick Grob l’ont réalisée. Par la suite, c’est le comité tout entier qui a suivi, qui a apporté sa contribution à l’édifice pour aboutir à la SGP d’aujourd’hui.

Dernier point, les concours Photo Suisse. Ça aura pris au moins 7 ans pour revenir dans le haut du classement. Nous sommes régulièrement au pied du podium ou sur la 3ème marche et ce, depuis quelques années. En 2014 - 2015 nous avons commencé à remporter des titres de la meilleure photo en paysage, nature, etc…

Le «Nature Trophy» est un concours particulier auquel nous n’avions jamais participé depuis 10 ans. Ce concours avait été créé en l’honneur de Derek Slattery, membre

éminent de la SGP. Ce n’est qu’en 2016 que quelques membres y ont participé avec grand succès puisque Madeleine Béboux Naef a remporté la première place.

3. Raconte-nous quelques moments mémorables.Y a-t-il eu des moments plus mémorables que d’autres ?

La location permanente du bureau à la Maison des Associations fut certainement un événement pour la SGP. Cela faisait quelques années que nous recherchions un bureau. Il y avait déjà eu plusieurs tentatives que nous avions rejetées pour diverses raisons. La grande question était de savoir si nous arriverions à payer le loyer sur le long terme. Le passage du bulletin papier au Magazine numérique nous a bien aidé pour cela. Sa concrétisation s’est faite en 2012 sous la présidence de Fabienne.

4. Quelles pistes vois-tu pour l’avenir ?

La première et qui doit être la priorité de tous, c’est de trouver un président. Le comité est là, il est motivé, mais le fonctionnement sans président ne peut être que temporaire. Il faut une direction, sans quoi la société va péricliter. La cohérence entre les commissions va diminuer, nous allons manquer certaines 009

Interview flash

Didier Rossel

Questions à

échéances, la qualité du travail va s’en ressentir, la motivation diminuer.

Le développement de la SGP est arrivé à son maximum avec uniquement des bénévoles. Toutes les activités sont à risque car dépendantes de la disponibilité des membres et le comité passe un nombre d’heures important à pallier ces problèmes.

Soit il faut se satisfaire de cela sans chercher à grandir plus, ni offrir de nouvelles activités, soit il faudra d’ici 5 ans envisager une personne à temps partiel.

2017 est la première année depuis près de 10 ans où nous n’avons pas un cours de base complet. C’est un manque à gagner important pour la SGP et il y a plusieurs raisons à cet état de fait, mais je relèverai les 2 principales: • Force est de constater que le boom des appareils numériques est passé, il y a donc moins de personnes à former sur les appareils photo classiques. La qualité des photos faites avec un téléphone a beaucoup progressé et aujourd’hui nous nous devons d’intégrer cette spécificité dans la SGP, que ça soit dans nos cours ou lors de nos séances.

© Didier Rossel

• La concurrence d’un certain groupe de photographes professionnels qui utilise abusivement le terme « photo-club » pour y cacher une structure commerciale dont le seul but est de vendre

« Je ne fais pas que de la photo de sport, j’aime bien aussi le paysage et la nature, à saisir sous un angle différent » 010

Didier Rossel, président sortant (suite)

des cours. Cela n’en fait pas pour autant un photo-club au sens courant du terme, avec toutes les activités annexes que l’on s’attend à y trouver. Ne vous laissez pas abuser ! À la SGP de mettre en avant les réels intérêts d’un photo-club que sont la passion, la disponibilité, les rencontres, la convivialité, le dévouement généreux de membres passionnés en plus de toutes nos activités (formation, concours, culture photographique, Magazine) pour un prix défiant toute concurrence.

Catherine Graf 011

Séance

Compte-rendu du 9 janvier

Faites voir : Abstraction

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C’est la reprise, et ça commence fort par une séance en deux parties : un Faites voir et le making of du calendrier des Saturnales.

© Joëlle Kohler

© Christina Benghouba

012

Le premier Faites voir de 2017 avait pour sujet «Abstraction», sujet pour lequel Samy avait fixé dans le Mag précédent un descriptif et un cadre «domestique», les deux plus ou moins respectés au final puisque les images projetées allaient du pas du tout abstrait à du pas du tout domestique.

n chez soi de belles et étranges images, des abstraits absolus comme des Delaunay, ou des abstraits évocateurs laissant chacun libre d’y deviner ce qu’il veut, ou encore du figuratif en voie d’abstraction. Créer de l’abstrait en photographie, c’est FUN !!!!

Joëlle Kohler

© Samy Mayor

Mais reconnaissons que pour la plupart des 13 participants, la cuisine fut le lieu d’inspiration de prédilection : un coup de vitesse lente avec bougé sur des carottes râpées, une super macro pénétrant jusque dans la structure du gros sel, ou encore du camera tossing sur de l’eau s’écoulant dans un évier - résultat,

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© Julie Amrein

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Séance

Compte-rendu du 9 janvier (suite

Making of du calendrier Les sgpistes qui ont participé au repas de l’Escalade savent déjà de quoi il s’agit : « Il est dans la tradition des étudiants en troisième année de médecine d’organiser un calendrier à but caritatif. L’occasion était donc toute trouvée de se dénuder pour la bonne cause », déclare le texte de présentation de l’ouvrage.

La SGP avait été sollicitée et Didier, Claude, Samy et Madeleine ont réalisé 3 clichés autour du thème de cette année : « Médecines du Monde » - ainsi que d’autres pour des affiches.

Ce soir, ils nous ont expliqué leur travail : composition des scènes, réglage de la lumière (qui change au fur et à mesure du déroulement de la journée !) avec positionnement et repositionnement des flashes et des réflecteurs, etc. Les étudiants avaient

014

e)

er des Saturnales choisi de poser nus : choix philosophique de se trouver eux-mêmes dans la position des patients, qui doivent se dénuder devant les médecins en blouse blanche.

Evidemment, pendant tout le temps de préparation qui a pu durer des heures, les figurants restaient enveloppés dans leur peignoir.

Puis Claude nous a montré le travail de retouche. Nous avons pu en mesurer l’importance et surtout la complexité, au vu des difficultés de notre spécialiste ès retouches sur Capture One à re-dérouler pour nous le fil de ses nombreuses et

successives interventions. Mais pas de cliché final digne d’une production professionnelle en studio sans ce passage obligé par un post-traitement rigoureux. Qu’on se le dise !

Joëlle Kohler

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Séance

Compte-rendu du 16 janvier 2017

Pierre L’Excellent

Après une succession de photographes animaliers enchanteurs, Jean-Robert nous projette dans un monde géométrique et minéral. Notre invité est en effet un architecte converti à la photographie professionnelle, détourné du droit chemin par un modeste Nikon D90.

C’est une de ses photos primées à un concours (on vous le répète : participez aux concours ! ) et repérée sur Internet par une agence de photographie d’architecture qui le détourne de la planche à dessin pour le capteur numérique.

«Rigueur» et «Liberté» : deux mots qui définissent aussi bien le jeune homme que sa jeune carrière et sa toute première conférence. Imaginez la combinaison d’un rationaliste du XVIIème siècle (celui de Descartes et de la règle des trois unités), et d’un geek du tilt-shift et des outils numériques (maîtrise des réseaux sociaux et du «photoshopage» décomplexé), et voici l’es016

prit de géométrie uni à la créativité pour une production éblouissante d’images dont le graphisme crée un univers original.

Précis à l’extrême dans son cadrage, notre photographe arrive cependant à donner vie à ses images : jeux de lumières ou de couleurs, passage des nuages, reflets des matériaux lisses, miroitements du verre, images mises en abîme dans les vitres des fenêtres.

Pierre est un homme qui marche, souvent le nez en l’air, dans le Paris des architectes célèbres, mais aussi en quête des moins connus. Traques intuitives des lignes et des angles « sans souci des conventions » pour, dit-il, « raconter une histoire à propos de l’espace » jusqu’à réduire un bâtiment à une abstraction esthétique, quitte à faire pivoter le cliché original ou à le passer en noir et blanc pour ramener l’image à l’essentiel.

Son travail de commande pour les photos d’architecture, plus classique et

© Pierre L’Excellent

1 plus contraint, bénéficie largement de son regard d’artiste qui cependant ne déroge jamais à l’exigence de précision.

Il connaît la course du soleil, il sait à quelle heure telle lumière du jour met en valeur telle façade (la météo est sa coéquipière). Son regard quadrille l’espace qu’il arpente en tous sens pour s’assurer du meilleur point de vue. Or, comme il arrive souvent, ce sont les contraintes mêmes qui forcent la créativité : si le sujet est imposé par la commande, le format et le cadrage lui offrent un espace d’expression libre, chaque photo devant apporter quelque chose de plus que la précédente. Au final, il arrive qu’un architecte opte pour une de ses photos exploratoires au lieu des 20 à 40 livrées !

De son propre aveu, longtemps la présence du vivant l’a gêné, or maintenant apparaissent dans ses cadrages des personnages, certes encore discrets donnant une idée de l’échelle d’une façade ou renforçant par leur petitesse la puissance d’un bâtiment, et surtout ils introduisent une dimension narrative. Alors on attend avec impatience de voir l’évolution de ce travail proche de la perfection.

Pour l’heure, précipitez-vous sur son site : www.pierrelexcellent.com Joëlle Kohler

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Compte-rendu du 16 janvier 2017

Pierre L’Excellent (suite)

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© Pierre L’Excellent

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« Photographier, c’est faire un voyager les émotions dans le temps et l’espace, partager une vision du monde écrite dans la lumière »

)

Pierre L’Excellent

5

1 Fondation Prada, Milan 5

2 Colonne Moretti, Paris 3 Tour de la biodiversité, Paris 4 Musée gallo-romain, Lyon 5 Musée du Louvres, Lens 6 Tour Eiffel, Paris 7

Musée du Louvres, Paris

8 Maison de la radio, Paris Photographe invité : www.pierrelexcellent.com

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Séance

Compte-rendu du 23 janvier

Faites voir : Münsingen Présentée par Jean-Robert Comte en l’absence de Didier, cette soirée se focalise sur deux sujets.

Site internet La première partie est consacrée à une brève démonstration par Eric Henry de l’utilisation du site Internet de la SGP. Présentation sur écran du site Web et description des diverses rubriques et de leur

usage, création d’un compte membre, obtenir un code d’identifiant et établissement d’un mot de passe, où trouver quoi, tels sont les éléments expliqués dans ce petit tutoriel.

www.sgp-geneve.ch Concours Münsingen La seconde partie est consacrée à la présentation des projets pour le concours de Münsingen qui aura lieu ce printemps.

Jean-Robert rappelle brièvement le concept, à savoir une série sur papier de 5 photos sur le thème imposé « A Place to Stay », dans le cadre d’un travail de groupe, où chacune des images est prise par un photographe différent du groupe en question.

Projetés sur écran afin que tout le monde puisse bien les évaluer, plusieurs projets de très grande

020

qualité sont présentés, avec à la clé un débat animé et très instructif, le tout avec une multitude de propositions de modifications et d’améliorations de telle ou telle image. Les choses ne pouvant pas toujours fonctionner comme on le souhaite malgré tout l’engagement des concurrents, un des projets n’a pas totalement abouti, et se retire de la course.

n On essaie de se mettre à la place du jury, hésitant entre la qualité individuelle des photos ou l’impact global que la série aura sur ce dernier. Les discussions vont bon train, vu la grande qualité des travaux présentés, lesquels à ne pas en douter, sont susceptibles de faire un tabac auprès du jury. Sauf que chaque club ne pourra présenter qu’un seul projet au concours.

D’emblée, la difficulté du choix se fait sentir, car les deux réalisations se valent, sont travaillées et conçues de façon optimale.

Un dilemme confirmé par le vote purement indicatif des membres présents ce soir qui répartissent leurs voix pratiquement à égalité sur les projets présentés. Le choix final sera fait ultérieurement par un vote inter-comité de la société, dont la difficulté à trancher sera à la hauteur des grandes chances pour la SGP de frapper un grand coup.

Donc : on choisit, on fonce, et on gagne !

Michel Gasser

« Energie», le projet du Fotoklub Solothurn, classé premier au concours de 2016

021

Local de Lancy Les travailleurs de l’ombre Je crois que pour la plupart d’entre vous c’est un lieu inconnu. Il est donc grand temps que vous fassiez sa connaissance, ce d’autant plus qu’il vient enfin de faire peau neuve !

Imaginez une petite cave de 5 mètres sur 3, un endroit rempli à ras bord. On ouvre la porte et on se trouve nez à nez avec deux grandes tables couvertes de matériel dessus/dessous, des étagères remplies de

vieux livres, des cadres de toutes sortes, des caisses en plastique partout. Et plein d’autres choses... Impossible d’avancer !

Et bien, en une journée de travail collectif, nous avons transformé ce petit dépôt en un local spacieux, agréable, où l’on peut marcher de la porte au mur d’en face et ainsi avoir accès à tout ce qui s’y trouve !

Nous étions très bien organisés : Didier faisait le tri. Ce qu’on gardait était mis dans des caisses par Jean-Michel. Ce qui était à jeter était emporté par Samy dans sa remorque. On a ainsi eu quelques surprises : de vieilles photographies, de vieux projecteurs, d’anciens documents, du matériel en vrac et plein de cadres, témoins de toutes les expositions, et surtout les premiers Bulletins de la SGP datant de 1881.

022

Trois heures plus tard, le tri terminé, le local vidé, premier trajet jusqu’à la déchetterie. Puis, Samy propose de créer de grandes étagères de rangement. Nous filons à Carouge acheter tout le matériel nécessaire. Retour au local. Samy avait apporté tout son matériel de bricolage : de quoi faire face au béton des murs, au bois des rayonnages. Les uns percent, les autres mesurent ou scient et petit à petit de belles et solides étagères prennent forme !

Enfin, après 9 heures d’effort, tout le local est prêt. Mais vide. Nous ramenons donc tout ce qui avait été entreposé à côté.

J’avais passé mon « permis diable » le matin même, donc ça a bien joué. Quel plaisir de ranger les choses à la bonne place !

Mais qu’on se le dise : il est strictement interdit d’entreposer quoique ce soit dans ce local sans tri préalable. Priorité aux archives.

Maintenant, notre matériel d’exposition est en ordre. Désormais, tout est prêt pour organiser à nouveau de belles expositions.

Un très grand merci à vous tous (Samy, Jean-Michel, Didier et son épouse Claire) pour ce formidable coup de main.

Miriam Mourey

Avis Nos jubilaires La SGP à l’avantage de compter parmi ses honorables membres quelques personnes qui fêtent cette année un sacré jubilé :

50 40 30

ANS Noël CHARMILLOT Marc DALLON Jean ESTOPPEY Rudolf KUSCHE

ANS Michel GASSER Christian GIORLA Michel MUHLSTEIN Jean MULLER

ANS Ellen CORSAT Georges CORSAT

Nous saluons l’engagement exceptionnel de ces membres jubilaires qui ont été félicités et applaudis lors de l’assemblée générale.

023

... ... .. .. .

COURS PHOTO Programme 2017

1 11 janvier 20h00-22h00 Accueil, information

et projection

Remise des documents du cours Présentation de vos moniteurs Projection sur l’histoire de la photographie

2 18 janvier 20h00-21h30 Base de la photographie 1

Règles de base de l’optique Comprendre le couple vitesse-diaphragme Mesure de la lumière

3 A 25 janvier 19h00-20h00 Cours pratique 1

20h30-22h00 Base de la photographie 2

4 B 1er février 19h00-20h00 Cours pratique 2

20h30-22h00 Base de la photographie 3

Mise en pratique des éléments précédents venez avec votre appareil La photo numérique / choix de l’appareil Maîtrise des couleurs / balance des blancs Mise en pratique des éléments précédents venez avec votre appareil Choix des objectifs Utilisation du flash

5 C 8 février 19h00-20h00 Cours pratique 3

20h30-22h00 L’art de voir

Mise en pratique des éléments précédents venez avec votre appareil Composition et lois de l’équilibre visuel

6

La photo animalière

Utilisation des téléobjectifs

7 20h00-21h30

Le paysage L’impression

Cadrage, technique, lumières, filtres Technique, matériel et conseils

8

Le reportage photo

Conception et prises de vue dans l’action

22 février 20h00-21h30 1er mars 8 mars

20h00-21h30

9

15 mars 20h00-21h30 Image & Informatique

Aperçu des logiciels Photoshop, Lightroom, DXO et Capture One / La retouche

10

22 mars 20h00-21h30 Le portrait

Photo en studio et éclairage d’un modèle venez avec votre appareil

11

Saisir l’instant décisif Un monde merveilleux

29 mars 20h00-21h30

La photographie de sport La macrophotographie

12

5 avril 20h00-21h30 La photographie noir & blanc

13 8 avril 14h00-17h00 Shooting en plein air samedi ou 9 avril 9h30-12h00 Shooting en plein air dimanche

14

12 avril

20h00-21h30

Apprendre à voir sans les couleurs avec votre appareil et trépied Prises de vue au Jardin botanique avec votre appareil et trépied Prises de vue au Jardin anglais

La photo de nu et de charme Approche, réalisation et projection

15

26 avril 20h00-22h00 Shooting nocturne

avec votre appareil et trépied Prises de vue au crépuscule et de nuit

16

Discussions et conseils utiles Clôture du cours et remise des certificats

1er mai

lundi Projection et analyse 19h30-22h00 de vos images

3x A + B + C 19h00-20h00 Cours pratiques facultatifs

024

COURS

avec votre appareil et trépied Mise en pratique des leçons précédentes

COURS PHOTO

COURS PHOTO

Compte-rendu de la première leço

19 heures 30 - je débarque dans le hall de la Maison des Associations, mon ordinateur sous le bras. Madeleine est déjà affairée derrière le comptoir, les cartes des élèves étalées devant elle.

La liste de mon fichier Excel a été imprimée, on me dégotte une prise et je m’installe sur un coin du bureau.

Voilà nous sommes prêts.

Les élèves commencent à arriver, chacun décline son identité, contrôle attentivement ses données postales et son numéro de téléphone. On lui remet alors sa carte et son manuel de cours 2017.

La file d’attente grossit à vue d’œil...Les gens sont super cools et personne ne manifeste d’irritation ou d’impatience.

Personne ne lance à la cantonade « mais c’est terrible ici, on fait la queue comme à la Poste ! » Ça y est, toute la petite troupe est entrée 026

dans la grande salle et s’apprête à suivre cette première session. Madeleine et moi soufflons un peu et en profitons pour mettre à jour mon fichier Excel avec les modifications apportées par les élèves.

C’est que je veux que ma liste soit nickel !

J’avais prévu de suivre ce premier cours, suivi de la traditionnelle verrée d’accueil.

Mais je décide de rentrer. Je jette un dernier coup d’œil à cette salle et un petit sentiment de nostalgie m’envahit. Il y a six ans, c’est moi qui étais assise là, perdue au milieu de la septantaine d’élèves. Je sais très bien ce qui est en train de se passer.

Le responsable du cours se présente, le président de la SGP fait de même et c’est ensuite au tour des profs. Suit un petit historique sympa sur l’histoire de la photo, donné par un moniteur que je connais bien maintenant, un photographe passionné et docteur ès Photoshop !

on En lisant le programme, je m’étais demandée si toutes les sessions m’intéresseraient et j’avais fait un peu la moue sur Reportage et sur Macro. J’étais venue quand même et j’avais adoré. Je ne serai jamais reporter-photographe mais le prof avait été captivant. Quant à la macro, je m’étais dit en sortant : « Ah ça, ça m’intéresse, il faut absolument que j’essaie ».

Le temps a passé et au fil des ateliers, des photographes invités, des analyses des Faites voir, les notions de base sont devenues des acquis et je sens que je m’améliore. Je viens de gagner un petit concours de village - Eh, c’est une première !

Ca y est, on y est arrivé : tout le monde est inscrit et a reçu sa carte d’élève et son manuel de cours. C’est bien parti !

Je vous souhaite à tous un excellent cours et qu’il vous profite autant qu’à moi.

OURS

Jaël De Nardo

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RPG 2017

11e édition

Rencontres photographiques du Genevois à St-Julien Les Rencontres Photographiques du Genevois (RPG) se tiendront les 6 et 7 octobre à St-Julien-en-Genevois.

C’est une manifestation qui a pour but de favoriser l’échange entre les divers courants artistiques présents dans le monde de la photographie actuelle et

leurs protagonistes.

C’est une plateforme de rencontres entre les photographes amateurs, les photographes professionnels, le public et les différentes activités proposées (bourse au matériel photo, atelier numérique, conférences).

Thème unique de la 11ème édition :

Récit(s) «

« Il était une fois des récits de lumière, un langage imagé articulé, composé de minimes parcelles de temps. Récits de vie, récits historiques ou oniriques, récits mensongers ou véridiques, récits dramatiques ou comiques, récits romantiques ou mythologiques...

Un univers d’histoires, de contes, nouvelles et fables photographiques. Si la technique photographique poursuit l’idéal de reproduire le réel, la pratique photographique est une forme d’écriture du réel. Cette écriture commence par un geste et une intention, une coupe subjective de l’espace et du temps, se poursuit par des choix, des épreuves que l’on montre ou ne montre pas, se prolonge à l’exposition, par des liens réels ou fictifs entre les

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images, et se termine dans le regard de l’autre.

Ces 11èmes Rencontres Photographiques du Genevois nous invitent à explorer le pouvoir évocateur des images, à créer des associations visuelles porteuses de sens nouveaux, à découvrir et à se découvrir en apportant un éclairage singulier sur notre monde et en regardant avec son âme.

A vos récits ! »

»

www.contactimages.org

Concours 2017 Quatre concours internes L’une des activités principales de notre photo-club est de mettre sur pied une série de concours internes qui intéresse chaque membre, qu’il soit spécialiste du noir/blanc ou orienté couleur.

Quatre manches permettent à nos sociétaires, débutants ou chevronnés, de confronter leurs travaux à l’avis des juges tout en admirant et en comparant ceux des autres paricipants.

Heureusement, les thèmes proposé enthousiasment tous les photographes, allant de sujets très variés à des thèmes bien spécifiques (paysage, portrait, architecture et graphisme, charme et beauté, reportage, sans oublier la création numérique). Voilà

de quoi satisfaire tout le monde.

Deux concours sont réservés à la projection d’images numériques et deux autres aux agrandissements et aux portfolios, à chaque fois en noir/blanc et en couleur, de quoi stimuler toute notre créativité et d’exprimer tous nos talents.

Chaque manche se déroule de façon doublement anonyme : les juges ne connaissent pas les auteurs des images et les participants ignorent l’identité des juges. Ceux-ci officient selon trois critères techniques distincts, plus un éventuel « coup de cœur », en collaboration avec un photographe professionnel aux appréciations avisées, afin d’établir une évalutation chiffrée de chaque image soumise.

Concours couleur - Les photos numériques > dépôt 20 février résultats le 20 mars

Concours noir & blanc - Les agrandissements papier et les portfolios > dépôt le 4 septembre résultats le 2 octobre

Concours couleur - Les agrandissements papier et les portfolios > dépôt 24 avril résultats le 22 mai

Concours noir & blanc - Les photos numériques > dépôt le 30 octobre résultats le 27 novembre

* Ne ratez pas le délai de dépôt de vos plus belles images couleurs numériques pour participer à la première manche.

Le réglement détaillé des concours inernes est à consulter en ligne sur la rubrique ‘‘ Concours ’’ sur le site www.sgp-geneve.ch 029

avancé

Stage avancé

Stage

Venise

Workshop

Formateur : Jean-Patrick Di Silvestro Date : mercredi 8 au dimanche 12 mars 2017.

Prix : 600.- CHF (exclu voyage, hôtel, repas, etc. … ) 6 participants maximum !

Hôtel : - à l’hôtel Belle Epoque a Cannaregio (http://www.belleepoquehotelvenice.com).

- Prix de la chambre: 300.- CHF par personne pour les 4 nuits.

Train : - Aller : 8 mars, dép. Genève 7:39 arr. Venise 14:40 - Retour 12 mars dép. Venise 14:20 arr. Genève 21.21 - Prix aller-retour env. 260.- CHF ou 200.- CHF avec abonnement demi-tarif suisse Prévoir une paire de bottes en caoutchouc...

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avancé

Stage

Programme provisoire : 1er jour - arrivée à Venise, rdv à définir lieu et horaire. Rencontre puis balade, photos pour ceux qui le désirent sans sujet particulier.

• 2ème jour - Thème du jour; Les métiers de la gondole : on se trouve dans des zones méconnues de la ville où il est important de se perdre, photos de rue, photos de vide, cette ville semble parfois morte sans ses hordes de touristes.

• 3ème jour - Thème du jour, Les métiers de la gondole.

• 4ème jour - Thème du jour - Selon possibilité, départ tôt le matin en vaporetto : Venise -> Le Lido -> Pellestrina -> Chioggia.

L’après-midi rencontre (selon possibilité) avec un collectif de photographes

travaillant au Lido et à Venise. >Visites expo photo.

Chaque soir débriefing autour d’un repas. pour ceux qui le désirent : reportage de nuit.

Au retour à Genève, (date à définir) soirée « Venise » à la SGP. •

Renseignements & inscriptions _____________________________________________________

Cours 2 Workshop Visites expo

Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 031

Stage avancé niveau

Workshop

Cours

2

Lightroom

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Formateur : Aurélien Bergot Dates : 31 Mai, 14, 21, 28 Juin 2017 Mercredi 19h à 21h (4x 2 heures) Prix du stage : 250 CHF Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, rue des Savoises 15, 1205 Genève Programme : • Gestion des fichiers, structure et fonctionnement, procès non-destructif de LR. • Modules : Bibliothèque, Développement • Configuration de l’espace de travail, gestion de l’espace des panneaux et de l’affichage, barre d’outils, définition des préférences • Importation, gestion de la bibliothèque, • Outils de développement et retouches de base, copies virtuelles, avant/après • Travail entre modules

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__________________________________________________________________ Vos formateurs

Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch

Perfectionnement

Cours

niveau

2 • Editeur externe: Photoshop/Photoshop Elements (sélection et retouches de base) • Services de publication (Facebook, Flickr, …) et exportation Matériel : Ordinateur portable Mac ou PC avec Lightroom ≥ 5 ou CC installé Prise d’alimentation. ( Nous ne prêtons pas de matériel )

Renseignements & inscriptions _____________________________________________________

Cours 2 Workshop Visites expo

Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 033

Stage avancé niveau

Formateur : Patrick Grob Dates : 25 avril ; 2 mai ; 9, 16, 23, 30 mai ; 6, 13, 20, 27 juin Mardi 19h-21h Prix: 90.- CHF le module à choix (2x2h) ou 420.- CHF les 5 modules Maximum 8 personnes Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, rue des Savoises 15, 1205 Genève

Workshop

Cours

2

Technique

Pour pouvoir vous exprimer par la photographie, il vous faut un appareil photo et une bonne base technique. Les appareils sont devenus très complexes et si vous ne savez pas utiliser le vôtre judicieusement, il va s’interposer entre vous et le sujet. Idéalement l’appareil devrait « disparaître » et vous laisser libre de vous concentrer sur votre créativité. Vous devez donc pouvoir l’utiliser à l’aveugle et bien connaître les aspects techniques de la photographie. Vous en avez des notions mais vous voudriez les approfondir ? Nous vous proposons un cours « Technique Avancée » avec un excellent professeur qui est lui même un photographe professionnel et un fin connaisseur de la technique photographique.

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__________________________________________________________________ Vos formateurs

2 Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch

Perfectionnement

Cours

niveau

Programme : • • •

•

•

•

Module 1 (25.4, 2.5): Vitesse-Mouvement > 2h de théorie + 2h de pratique Module 2 (9, 16.5).: Netteté-profondeur de champ > 2h de théorie + 2h de pratique Module 3 23, 30.5): Balance des blancs > 2h de théorie + 2h de pratique Module 4 (6, 13.6): Flash > 2h de théorie + 2h de pratique Module 5 (20, 27.6) Matériel > 4h de théorie Que dois-je acheter?

- les appareils - les objectifs - les pixels - la sensibilité - la taille du capteur - la marque - les besoins - les prix - les vendeurs - les magasins - les forums internet - les sacs - les trépieds - les filtres - les accessoires de nettoyages - etc.

Mais qu’est ce qu’il me faut? >> Vous pourrez poser toutes vos question à Patrick Grob qui est un fin connaisseur du matériel photo et surtout qui va vous conseiller selon VOS besoins à VOUS !

Renseignements & inscriptions _____________________________________________________

Cours 2 Workshop Visites expo

Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 035

Zoom Paris mais diffus façon nordique. On a alors l’impression d’habiter dans un tableau de Vermeer.

Si vous passez dans le coin, faites-moi signe : on ira se promener ensemble !

Luisa Doplicher

© Charles Marville, 1878

© Luisa Doplicher

Comme vous le savez peut-être, récemment je me suis installée à Paris.

Son nom de ville lumière lui viendrait de ses réverbères, mais elle le mérite pleinement lors de certaines journées magnifiques, et heureusement pas si rares, où le soleil est intense façon méridionale

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Exposition

Genève

de nos membres à Genève

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EXPOSITION - VENTE

E N FA N T S DE BIRMANIE http://stephane.sizonenko.photos

PHOTOGRAPHIES

Troinex

e

ျမန္မာ ျပည္ မ( က ေလး မ်ား

STEPHANE SIZONENKO 24 février au 12 mars 2017

h Vernissage le vendredi 24 février dès 18h Horaires: mercredi 17h-19h samedi et dimanche 14h-18h

ESPACE CULTUREL FERME ROSSET 19 chemin de Lullin – 1256 Troinex www.fermerosset.ch 039

Exposition

de nos membres à Genève

Genève

T O K Y O .7

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T

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TOKYO.7 Jean-Christophe Béchet

Jean-Claude Irminger

Jean-Marc Ayer

Laurence Collins

Luisa Doplicher

Madeleine Béboux Naef

RETOUR DE STAGE

Richard Forster

L’EXPOSITION TOKYO 7 est l’aboutissement inattendu d’un stage de perfectionnement, qui s’est déroulé en mars 2015, dirigé par Jean-Christophe Béchet et suivi par six membres de la Société Genevoise de Photographie.

TOKYO.7 LE STAGE

LE DÉFI Six mois après leur retour de Tokyo, les stagiaires se retrouvent à Paris, chez Jean-Christophe Béchet, pour un passionnant week-end d’éditing.

C’est à l’issue de cette rencontre que Jean-Christophe Béchet et sa compagne Sylvie Hugues lancent à nos six SGPistes le défi d’organiser une exposition où chacun présentera : 7 photos, 7 visions personnelles, poétiques, énigmatiques ou panoramiques, qui résonnent comme 7 haïkaï.

En 2004, Jean-Christophe Béchet Autant de reflets des émotions respublie le livre Tokyo Station. senties durant ce voyage au Japon.

Ce magnifique ouvrage incite JeanTous se réjouissent de les partager Claude Irminger, notre responsable de avec vous. la formation, à organiser un workshop dont l’enjeu sera de réaliser un portrait TOKYO.7 express de cette ville fascinante.

Galerie Cité du Temps Une véritable mission de reportage Pont de la Machine avec, pour chacun des stagiaires, un > du 22 février au 2 avril thème imposé à traiter.

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Paris - Lausanne

Gao Bo

ritualité, dans ce paysage minéral et grandiose, entre ciel et terre. Il ressent vite les limites de sa pratique photographique et entame un processus de questionnement et de réinvention autour de son travail.

Utilisant le matériel photographique produit au cours de ses premiers voyages au Tibet, il reprend ses tirages et les recouvre d’encre et de peinture. Gao Bo n’a de

cesse de repousser

les limites du

medium photo graphique, questionnant la disparition, la trace et le renouveau possible à travers un processus créatif aux frontières de la destruction.

Cette grande rétrospective du travail de Gao Bo, des premières photographies tibétaines aux installations les plus récentes, présentées pour la première fois en Europe, met en lumière les thèmes chers à l’artiste et s’attache à révéler les spécificités de sa démarche, mêlant cheminement conceptuel et recherche plastique.

Artiste né en 1964 dans la province du Sichuan en Chine, Gao Bo vit et travaille à Pékin. Depuis plus de trente ans, Gao Bo modèle son oeuvre, aux frontières de la photographie et de la performance.

Il découvre sa vocation après un premier voyage au Tibet en 1985, où il réalise une série de portraits d’une maîtrise saisissante.

Intrigué par cet ailleurs, Gao Bo retourne plusieurs fois au Tibet au cours des années 1980 et 1990. Il immortalise les rites millénaires des moines bouddhistes, la vie quotidienne d’un peuple empreint de spi-

© Gao Bo

Paris

Expositions

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GAO BO Les offrandes Maison Européenne de la photographie

5 rue Fourcy, Paris 4ème > du 8 février au 9 avril

Lausanne

© Gabriel Lippmann 1891 © René Burri 1981

© Jacques Pugin

L’exposition Photographies de montagne, la première du genre, part du constat que la photographie a inventé le paysage de montagne en le révélant aux yeux du monde.

La photographie est l’héritière d’une certaine idée de la montagne et du sublime, intimement liée au romantisme pictural.

Jusqu’au 19ème siècle, la montagne était considérée comme « le territoire de Dieu », lieu maudit et fantasmé, où nul ne pouvait se rendre.

Les pionniers de la photographie en montagne ont permis de découvrir les sommets jamais atteints auparavant.

L’exposition met à l’honneur des tirages de toutes les époques, dont de nombreux travaux contemporains.

Les montagnes, et plus particulièrement les Alpes d’Europe, sont le point fort des collections du Musée de l’Elysée. Parmi les trésors exposés, il y a des plaques de Gabriel Lippmann, des tirages de René Burri, Emile Gos, Francis Frith, Adolphe Braun et William Donkin. Et aussi des

Sans limite contemporains comme Balthasar Burkhard, Mathieu Gafsou, Pierre Vallet ou Iris Hutegger.

En 300 photographies, issues principalement de ses collections, le Musée explore la foisonnante thématique de la photo de montagne.

C’est le médium qui a créé le paysage puisque, jusqu’alors, les sommets étaient l’apanage des dieux puis de quelques grimpeurs intrépides.

La présentation se décline sur plusieurs salles et en quatre chapitres : la photographie scientifique, touristique, d’alpinisme et artistique. Un joli panorama, qui couvre toutes les époques.

Musée de l’Elysée

Avenue de l’Elysée 18 > jusqu’au 30 avril

Nocturne jeudi 23 février

jusqu’à 20 h.

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Expo vue «Seules les personnes concernées directement par ce type de troubles peuvent nous donner un réel éclairage, de l’intérieur», Alain Kissling La Villa Dutoit au Grand-Saconnex exposait les oeuvres d’une vingtaine de photographes conçues pour Synapsis qui se définit comme une «association suisse des arts abordant les maladies mentales».

Ici, pas de voyeurisme, pas de clichés convenus de malades en crise mais une approche toute en finesse de la perception de leur maladie par les malades euxmêmes ou des compositions suscitées par les échanges entre un photographe et un individu, comme le montre ci-contre la photo choisie pour le flyer de l’expo.

Fascinant, l’ensemble des photos de « Who’s killing Alsitair ?» de Scott Typaldos où deux cartes d’identité prises à des années de distance révèlent à elles seules la diffusion silencieuse de la maladie éclatée en dizaines de clichés, de textes et de dessins.

© Alain Kissling

Là un miroir brisé à la pace du visage, là des reflets symétriques, une main qui s’accroche au vide, là encore le visage dédoublé d’une femme au regard perdu.

Je me suis dit que je pourrais poser de dos, avec Mahjong, un de mes chats (...) qui regarde par-dessus mon épaule. Pour moi, il est particulier, il sent mes états d’âme.

© Scott Typaldos

http://synapsis.ch

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Sur la page d’accueil vous trouverez leur lien Facebook qui vous permet de visionner quelques photos sans devoir vous abonner.

Et la brochure de l’expo vaut les frs.20.- !

L’espace des SIG, Quartier libre, présente les oeuvres des 6 artistes sollicités pour les installations artistiques sur la ligne du tram 14 , « l’occasion de se familiariser avec l’art dans l’espace public quotidien des citoyens et voyageurs ».

En fait, le statut artistique des cinq autres interventions ne se révèle que dans cette expostion qui, en plus des supports et activités pédagogiques, en propose de grands et beaux clichés. La photographie comme révélateur, ça nous parle, ça !

Profitez-en pour passer juste à côté à la Cité du Temps où deux expositions photo sympa vous attendent (voir page suivante)

Joëlle Kohler

art & tram SIG - Quartier libre Pont de la Machine > 12 mars 2017 www.art-et-tram.ch Et quelle bonne idée que cette exposition qui fournit la preuve même que l’art conceptuel, qui veut que l’idée soit plus importante que l’oeuvre, s’il n’est pas accompagné d’un manuel explicatif n’est pas du tout perçu par ces « citoyens et voyageurs » comme de l’art - je circule sur cette ligne tous les jours et je vous assure que les tracés au sol de Silvie Defraoui passent juste pour une signalétique de plus des TPG. Seul le colosse de pierre qui se dresse à Onex, mi Stonehenge mi moaï, n’a pas besoin de discours, ni des murs d’une salle d’expo : qu’on l’aime ou non, il est reconnu par le non-initié comme une « vraie » oeuvre et non un avatar de chantier.

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Deux petites expositions sympas dans ce bel espace sur le Rhône, au coeur de Genève.

Soyons chauvains et parlons d’abord de celle du Genevois Alexis Reynaud intitulée « Musashi and the Cities » qui mêle peintures semi-abstraites de postures empruntéles aux arts martiaux et photographies de mégalopoles en lutte elles aussi contre l’espace et le temps.

Ses sources d’inspiration pour cette exposition sont le grand maître japonais Miyamoto Musahsi d’une part, et New-York et Honk Kong d’autre part. Mais en se promenant sur son site, on mesure combien son travail photographique est varié.

Exposition terminée le 29 janvier, reste un détour par son site : www.alexisreynaud.com

© Alexis Reynaud

La Cité du temps

Expo vue

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Bienvenue dans les «Microcosmes» du Lyonnais Sofiane Samlal, alias Samsofy !

Jolie surprise pleine de fraîcheur : compositions d’un papa en congé qui chipe les jouets du petit pour créer des scènes dans lesquelles les figurines de Lego® tiennent le rôle principal au milieu de nos biscuits préférés. On sent qu’il a dû s’amuser à plat ventre sur la moquette... A voir aussi avec vos enfants et petits-enfants.

© Samsofy

Me revient en mémoire l’un de nos anciens projets Münsingen : nous avions aussi joué - et sué - des heures à positionner un de ces petits mannequins à dessin articulés et des playmobiles. Et bien, voici quelqu’un qui est allé au bout de son projet !

Joëlle Kohler

www.samsofy.fr

Cité du temps Pont dela Machine > 19 février 2017 www.citedutemps.com

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Livre de la biblio*

de votre ph

* Le bonheur est dans le prĂŞt

Sergio-Larrain-1

de

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hoto club

‘‘ Il faut aller là où tu le sens... Peu à peu tu vas rencontrer des choses. Et des images vont te parvenir, comme des apparitions. Prends-les. ’’ Sergio Larrain

La bibliothèque de la SGP recèle quelques trésors parmi la collection de beaux livres photo dont nos membres disposent.

Sergio Larrain, né à Santiago au Chili, est un jeune photo reporteur qui s’installe à Paris pour rencontrer Henri Cartier-Bresson, qui entre chez Magnum pour une courte période, qui découvre que ce n’est pas son truc et retourne au Chili en 1963 pour créer avec le poète Pablo Neruda son œuvre la plus marquante en photographiant Valparaiso. Il n’aura été photographe que de 1950 à 1964 !

Cette courte période lui suffira pour qu’une vraie légende l’entoure. Mais il ne voulait plus pactiser avec les «mensonges» de la photo et se retira au Chili dans la solitude, les drogues et le mysticisme, refusant tout contact et refusant de montrer ses photos.

Vers la fin de sa vie, il accepte finalement que sa fille et la directrice de la fondation Cartier-Bresson, Agnès Sire, fassent connaître son œuvre et après sa mort une première rétrospective sera exposée en 2013 aux Rencontres d’Arles. Il nous laisse une œuvre pleine de poésie et d’improvisation, des ambiances glauques mais toujours magiques qui s’adaptent à la lumière et aux rencontres. Il travaillait souvent en contreplongée et avec des ombres inquiétantes. « Pour faire une bonne photo, disait-il, il faut partir de bonne humeur le matin à l’aventure, en marin qui hisse sa voile. Errer, regarder, dessiner sur un bloc. Regarder encore jusqu’à ce que l’on sorte du monde connu pour entrer dans ce que l’on n’a jamais vu. C’est alors que les images apparaissent. » Un beau livre que je vous recommande.

Sergio Larrain

Pour en savoir plus, adresser un mail au responsable des ouvrages et du prêt jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch Sergio Larrain (1931-2012) Enigmatique photographe chilien que l’agence Magnum a remis en nos mémoires, malgré sa farouche volonté d’oubli, lui qui aura voulu ne plus pactiser avec le malentendu entre le photoreportage ou la liturgie de « l’instant décisif » et sa propre façon de concevoir la photographie, comme une méditation, et qui avait trouvé sa paix intérieure dans la solitude. Il a traversé le monde de la photographie comme une étoile filante : fulgurant, lumineux, insaisissable. Une véritable légende l’entoure, lui « le photographe de Dieu ». Car, retiré, ermite, pris dans le mysticisme, il se sera fait oublier du monde. On ne pouvait avoir accès à lui, car il refusait toute image et tout dialogue.

Jean-Claude Irminger 049

Livres Nouveautés Eléments essentiels 100% nature Premier ouvrage d’Edward Burtynsky en français, cette rétrospective mêle les différentes séries du photographe canadien grâce à de savants rapprochements formels et métaphoriques d’images emblématiques (et inédites pour plus de la moitié d’entre elles).

Cette sélection de 140 photographies, réalisées sur plus de trente ans et enrichies de textes critiques, offre une compréhension complète du regard de l’artiste sur le monde naturel et industriel qui nous entoure.

200 pages d’images exceptionnelles !

Editions Xavier Barral

50èmes hurlants : les Îles Falklands

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Il était une fois une journée aux confins des mers polaires, dans ces îles subantarctiques empreintes de rêverie, au goût de bout du monde...

Du plus profond de la nuit au crépuscule suivant, Stanley Leroux conte une journée aux Îles Falkland, du jour à l’obscurité, du calme à la tempête.

Même par le plus sombre des orages, cet archipel sauvage et isolé offre une vision teintée de poésie. L’importance que le photographe attache aux décors, aux atmosphères de féérie comme de désolation, nous plonge dans un univers singulier, celui d’un territoire hostile où les éléments règnent en maîtres sur une nature intacte et insoumise. 224 pages de photos sublimes !

Editions Stellar

Heures d’ouverture Lundi au vendredi 9h00 - 18h30 Samedi 9h00-17h00

Tél. 022 840 13 63

Toutes nos références sont disponibles dans le magazin en ligne

www.photo-verdaine.ch

© Bertrand Rey

Carnet noir

« La photographie, pour moi, c’est souvent une preuve d’amour ».

C.-H. Favrod

Charles-Henry Favrod 1927 - 2017 Né à Montreux il y a 90 ans, il est décédé le 15 janvier dernier.

Grand reporter pour les quotidiens et les magazines, il parcourt les conflits, en Asie et en Afrique, rapportant des images saisissantes de vérité.

La photographie, au delà de son langage, va l’intéresser jusqu’à développer par la suite des ouvrages de haut niveau, dont la collection illustrée L’Atlas des Voyageurs (Editions Rencontres), qui comprendra quatre-vingt titres chacun pris en charge par un écrivain de qualité (Nicolas Bouvier, Philippe Jaccotet).

En militant en faveur de la reconnaissance de la photographie comme art contemporain, il élabore en 1974 la Fondation pour la photographie afin que les pouvoirs publics crée un musée consacré exclusivement à l’image.

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Et en 1984 sera inauguré à Lausanne le Musée de l’Elysée, le premier en Europe consacré à l’image fixe, une institution entièrement dévouée à la photographie qu’il dirige jusqu’en 1996 et qui recevra de nombreuses archives d’artistes ou de photographes célèbres.

Il y programmera d’emblée les œuvres des plus grands photographes internationaux.

Durant sa longue carrière, Charles-Henri Favrod a aimé la photographie, toutes techniques confondues puisqu’il appréciait l’argentique (il était même collectionneur) et le numérique, décidant de numériser les archives du musée de l’Elysée. Il a également publié divers ouvrages consacrés à la photographie, dont La puissance du regard (1982) et Etranges étrangers (1989).

L’univers suisse de la photo vient de perdre une personnalité de renom international.

Libre de droit

« Aucune autorisation est nécessaire, aucune limite n’est fixée à l’utilisation de ces images, libérez votre cerveau et votre imagination, allez de l’avant et réutilisez ces trésors ! » Shana Kimball, directeur des publics de la NYPL

180’000

images librement disponibles

« Fulton Street Dock, Manhattan » (1935) Berenice Abbott « Patineurs à Central Park » (1889) image stéréoscopique Strohmeyer & Wyman

La Bibliothèque publique de New York vient de mettre à la disposition des internautes du monde entier un trésor de photographies numérisées, issues de sa collection et tombées dans le domaine public.

Plus de 180’000 photographies ( cartes, manuscrits, partitions, lithographies et autres images ) ont ainsi été mises en ligne dans une très haute résolution.

Elles peuvent être téléchargées et réutilisées gratuitement et la NYPL incite d’ailleurs à leur réutilisation créative, notamment sous la forme de gif animé.

Les œuvres mises à disposition comprennent les cyanotypes d’Anna Atkins, premier travail photographique d’une femme (1843), la documentation photo de Berenice Abbott des années 1930 à New York, des photographies de Walker Evans, Dorothea Lange, Gordon Parks, (du fonds Farm Security Adm.), les photogra-

phies de Lewis Hine sur les immigrants d’Ellis Island et sur les conditions sociales en Amérique au début du 20ème siècle et plus de 40’000 vues stéréoscopiques sur toutes les régions des États-Unis.

La NYLP : une démarche d’ouverture à saluer (alors que certains photographes « archi-copyrightent » leurs images et en limitent la diffusion). Profitez-en. www.nypl.org/blog/2016/01/05/sharepublic-domain-collections 053

VOS POST-IT

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h 016 of t ia/2 y d h e rap m/m tog n.co a Pho i ard egu h t . w ww

Certains ont raffolé des cadres fantaisistes utlisés par Raphaël pour le Faites voir du 9 janvier «Abstraction» : il s’agit de : PhotoShine application payante pour PC, mais version d’essai téléchargeable gratuitement

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A l’époq ue pas tout du buzz, voici d e quoi n go e photo m ber et de quoi identifie ensongè r une re : www.lete mps.ch/i mages/v ideo/soc iete/

VOUS avez lu un article, un livre ; vous avez vu une exposition, un film, une publicité ; vous avez découvert du matériel, une application, un lieu, un site web ; vous avez entendu une émission, une citation, une petite phrase qui en dit long sur la photographie ?

Alors n’hésitez pas à poster ici VOS informations et suggestions en les adressant à : redaction@sgp-geneve.ch

Imprim Kodak antes pour smart v p deux ient de sor forma tir une hone : ts, do nt enfi impriman te à n un 1 0x15 http:/ ! /www .lesnu meriq ues.co m et www.r epons espho to.fr

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Et après la Terre, le Soleil : les photos que nous ne ferons jamais... sauf à les recréer dans notre cuisine pour le prochain Faites voir «Abstraction» ...

Nasa Heliophysics : lendide et ux, mais sp e n é n é v , x rpe : un film Sulfureu Mappletho rt e b ortie o R lé inéga consacré (s e lui a été ir ta n e m docu 2016) : décembre e pictures Look at th : e rp o th Mapple w.vogue.fr http://ww

www.telesatellite.com

et ma.fr

www.telera

Merci pour vos contributions

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La photo du mois 06062016-FoingNils-2

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Abstrait © Béatrice Bauzin

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Prochaines séanc e invité PhotographStéphane Granzotto Lundi 6 février à 20h30

Cinéaste professionnel, photographe et plongeur, Stéphane Granzotto s’immerge régulièrement en mer mais aussi en eau douce, un milieu qu’il affectionne particulièrement. Parallèlement à son travail de réalisateur, il mène actuellement deux projets de livres : un ouvrage photo sur les Cachalots qui vient de paraître, et un livre sur les milieux d’eau douce. C’est la première fois au monde que la vie sociale et le comportement d’un même groupe d’animaux sont suivis sur plusieurs années.

Rendu possible par la sédentarisation de trois groupes d’animaux sur un secteur bien précis de l’Océan Indien, ce travail photographique a nécessité des dizaines d’heures de plongée, et des centaines d’heures de navigation en mer. Parfois brèves, tantôt interminables, les rencontres avec ces géants des mers sont toujours paisibles et émotionnellement très fortes.

Faites voir Lundi 20 février à 20h30

>19 février

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Sujet libre

Présentez 3 à 5 de vos photos, tous sujets confondus.

Elles seront admirées et commentées.

Envoyez vos photos numériques, au format JPEG 1400 dpi pour la plus grande dimension, par mail à : faitesvoir@sgp-geneve.ch jusqu’au dimanche 19 février à 22h00.

ces... vité Photographe inDidier Pépin Lundi 27 février à 20h30

Didier Pépin, naturaliste et photographe franc-comtois, arpente les combes et les crêtes du Haut-Doubs depuis 25 ans.

Enseignant en biologie, il partage ses rencontres privilégiées avec les créatures qui vivent au coeur de la grande et mystérieuse forêt jurassienne : Grand tétras, Gélinotte des bois, Chevêchette d’Europe ou Chat forestier.

Et le Lynx ?

Le photographe nous emmènera sur les traces du félin légendaire. Images et notes de terrain il racontera ses affûts interminables dans la neige et le froid. Finalement, après des années d’une quête presque envoûtante, le grand chat se livre enfin un soir de mars...

Unique en son genre, La forêt du Lynx témoigne de la beauté du Jura sauvage et de son prince.

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