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Séance du 05.10.2020 : Jeremy Spierer
du lundi 05 octobre 2020Séance Jeremy Spierer
Invité de Patrick Grob, Jeremy est un jeune avocat de 34 ans tombé dans la photographie il y a huit ans quand il commence à photographier dans la rue, comme si tout à coup le monde autour lui apparaissait vraiment.
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Il se forme en autodidacte sur Youtube et devient un pro tout en restant un toucheà-tout : photo de rue, photo de mode, reportage ou paysage, l’important c’est ce qui accroche son regard jamais formel, jamais blasé, yeux grands ouverts sur des scènes inattendues ou sur un détail insolite.
Son quasi virage professionnel (mais peut-on vivre seulement de la photographie ? ) devient une évidence avec ce premier prix reçu pour une photo prise dans un bus de Tel-Aviv avec son NikonD3100 posé sur un siège.
Auparavant, une de ses photos imprimées avait été publiée dans le magazine de l’Université de Genève : ce fut pour lui une révélation sur l’importance de l’impression par rapport aux images projetées ou visionnées sur écran.
Puis, grand périple en Amérique du Sud pour voir le monde autrement en le photographiant, car « quand on cadre on décide de ce qu’on regarde, de ce qu’on garde et de ce qu’on laisse en dehors du cadre ».
Se pose ensuite la question du pourquoi. A photographier l’histoire des autres, Jeremy en vient à vouloir photographier « sa propre histoire » et revient balader son boîtier dans sa ville, Genève, qu’il va arpenter en tous sens et en toute occasion. Il y recherche l’imprévu d’une scène tout en se fondant dans le décor :
d’ailleurs, apprendre à se faire oublier, c’est la base de son enseignement dans ses workshops. Le deuxième principe, c’est de rechercher son style même en s’inspirant de diverses sources, savoir qui l’on est et ce que l’on fait quand on photographie. Un troisième, c’est de se donner une contrainte, car c’est elle qui rend créatif, par exemple, se forcer à n’utiliser qu’un seul objectif.
Photographies pour une marque de bijoux à Cannes, photographies de mode, de nus (une série en projet) , photographies d’affiches déchirées qu’un ami transpose sur des textiles : sa palette est démultiplée et évolutive au gré de ses humeurs et surtout de sa curiosité toujours en éveil.
Mais l’avocat n’étant jamais bien loin, quelques membres abordent avec lui la question du droit à l’image... qui n’a pas l’air de l’inquiéter du tout, lui ! Joëlle Kohler
www.flickr.com/photos/jeremyspierer https://radiotonic.ch/podcast et sur Instagram, bien sûr !
Compte-rendu du 12 Octobre 2020 Séance Concours d’agrandissements couleur
La séance des résultats du jugement d’un concours photo à la SGP est toujours un moment fort attendu et quelque peu redouté.
Meilleur agrandissement Reportage
© Nicolas Vuadens
Concours d’agrandissements couleur
Une grande première ! Un PV de séance via Zoom. Grâce à la présence de notre technicien émérite, Eric Henry, j’ai tout vu et tout entendu (même chez celles qui avaient omis de couper leur micro et leur caméra, mais qui en ont très vite été informées et désactivées). 24 « Zoomers» qui ont tenu jusqu’à la fin.
Meilleur agrandissement Nature
Challenge Alfred Guignard
© Jean-Marc Ayer
A part ça, c’est comme prendre un PV en présentiel, avant l’ère COVID. Une fois les annonces présentées par notre Président, la séance est menée sans faille jusqu’à 21h30 par Christiane Margand, seule responsable de la Commission Concours SGP (ses deux co-équipières ayant dû se retirer) ; heureusement, la participation était modeste, cette fois-ci : 22 images, 8 portfolios pour 6 photographes : Jean-Marc Ayer, Eric Boillat, Pierre Guex de Rumine, Jacques Guyot, Christiane Margand et Nicolas Vuadens. Les critères du jugement sont toujours: Cadrage et composition, Aspect technique de la prise et du post-traitement, Aspect artistique et esthétique et, bien sûr, le bonus Coup de cœur.
Aux thèmes habituels, a été rajouté celui de Nature morte, souvent réclamé par certains mais qui pourtant cette fois n’a pas trouvé d’amateur. Pas d’amateur non plus pour le thème Charme et beauté. Un tirage en 40x40 a été refusé pour format non-réglementaire, et un autre transféré de Paysage à Création numérique. Pour rappel : toutes ces informations se trouvent sur le site de la SGP, rubrique Concours internes (pdf téléchargeable).
En conclusion de la projection des photos et du classement par thème, Christiane rappelle l’impératif d’originalité dans les œuvres à présenter aux concours internes, tremplin pour PhotoSuisse et Münsingen. Originalité non seulement dans la prise et le traitement, mais originalité dans la sélection : pas de photographies déjà montrées à d’autres occasions !
Pour terminer la séance, Christiane revient sur le tout nouveau thème de Nature morte pour en montrer les vastes possibilités et convaincre les futurs participants :