#96
PHOTO Magazine
© Fabienne Lowe
mars 2015
Cours & Stages 2015 www.sgp-geneve.ch
Programme
Expositions
Concours
à visiter
Marche à suivre
PHOTOG
#96 mars 2015
Magazine
Sommaire
003 Programme du mois 004 Editorial 005 Comité 2015 006 Ateliers 008 Interview flash : Eric Boillat 010 Séance Sélection Münsingen 014 Séance L’écran est à vous 016 Séance Régis Colombo 022 Cours de base 2015 025 À Propos 026 Concours 2015 028 Cours niveau 2 et Stages 034 Workshop Venise 038 Expo RPG 040 Expositions 048 Exposition vue 050 Visite club 052 Livres 054 Ce jour-là 056 Post-it 058 Photo Suisse Assemblée des Délégués 060 Magazine page Zoom 061 Parlons photo 062 La photo du mois 064 Prochaines séances 066 Contacts 067 Déjà la der
VOTRE PHOTO CLUB
002
La Société Genevoise de Photographie a été fondée en 1881 par un groupe de scientifiques, d’artistes... et de financiers. Son premier président, le Dr Hermann Fol, était professeur d’anatomie et de zoologie ; il pratiquait la photographie appliquée à des buts scientifiques dans son laboratoire de l’Université. Il collabora même
avec le Prince Albert Ier de Monaco, étudiant la photographie en milieu marin. Elle réunit ses membres dans ces séances durant lesquelles ils partagent leur passion lors de projections, d’expositions, des discussions ou des cours internes. Certains choisissent de se spécialiser en noir et blanc, d’autres en couleur, en laboratoire ou, plus souvent, en photographie numérique.
OGRAPHIE Mars
2
Lundi
_______ fondée en 1881 _______
19h00
Ateliers
20:30
Photographe invité : Claude Dussez
9
Lundi
19h00 20h30
Ateliers Faites Voir «cours d’eau»
16
Lundi
19h00 20h30
Ateliers Jugement concours projection couleur
23
Lundi
19h00 20h30
Ateliers Les Ateliers se présentent
30
Lundi
19h00 20h30
Ateliers Invité : Fondation Foyer-Handicap
6
Lundi
Pas de séance Vacance scolaires
Avril
Programme
e de la SOCIETE GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIE
Prochain comité : le 4 mars à 19 heurres 15.
Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch 003 3
Editorial
Edito D
, président idier Rossel
En quelques mots…
Lisant un nombre certain de magasines mensuels, par le passé dans leur format papier puis maintenant en numérique, je constate qu’il y a deux types d’édito. Le premier présente une réflexion sur le sujet, en l’occurrence la photographie. Ce n’est pas juste la première page d’un magasine, c’est le développement d’une idée, construit et argumenté, qui présente un intérêt en soi. Nous pourrions le voir comme un bonus. Et si pour peu il y a également en dernière page une note qui fait le contre-pied, c’est le début du bonheur ! Pour celui qui écrit ce type d’édito, un investissement personnel est nécessaire. Difficile, voire impossible de pondre un tel texte en quelques minutes sans y avoir (longuement) réfléchi au préalable. Mais que c’est intéressant pour le lecteur ! Le deuxième type, est beaucoup plus simple. Pour résumer, nous pourrions le voir comme une table des matières avant la table des matières. Comme si le lecteur avait besoin de lire deux
fois le contenu du magasine avant de pouvoir le comprendre. Ou alors, autre explication plausible, « Le redench » (pour faire référence au passé) n’est plus ce qu’il a été. Constamment à cours d’idée et même pas drôle, quelques minutes avant de boucler le mag, il relit une dernière fois le sommaire et là ... l’inspiration lui vient subitement. L’idée géniale, il va revisiter le sommaire, mais heureusement, en version simplifiée, sans les numéros de pages, histoire que le lecteur lise tout de même le vrai sommaire. Vous pourriez pensez que mon ton légèrement sarcastique est une plaisanterie, mais faites l’exercice d’observer les éditos de nos chères revues pour lesquelles nous payons un rédacteur un chef. Vous serez surpris de constater que pour un nombre non négligeable, il serait possible de supprimer l’édito, diminuer le nombre de pages et ainsi devenir rentable ! Plus sérieusement cette fois, nous pourrions nous demander où va une revue de photo avec un rédacteur en chef qui n’a pas d’idée sur la photographie ? Je vous laisse poursuivre la réflexion et vous souhaite une bonne lecture de ce nouveau numéro du mag de la SGP. Il est gratuit et avec un seul sommaire en page XX. Si on ne se voit pas bientôt à la maison des associations, je vous donne rendez-vous le mois prochain, même adresse, même page où il serait bien possible que l’on parle finance et photographie avec la chute de l’euro.
«La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard.»
004
John Stuart Mill
Comité 2015
© Raphaël Page
Un nouveau comité au grand complet
Suite à l’Assemblée générale du 16 janvier, le comité de la SGP est composé de : Première rangée, assises
Miriam Mourey Expositions, Madeleine Bédoux Naef Gestion des membres, Fabienne Lowe Secrétariat, Patrizia Cini Vice-présidente, Deuxière rangée
Luc Buscarlet Actions spéciales, Eric Henry Technique, Didier Rosel Président, Jean-Robert Comte Concours, Philippe Pédat Cours de base, Troisième rangée
Claude Ponchant Trésorier, Eric Boillat Communication, Edouard Perréard Actions spéciales, Samy Mayor Vice-président & séances, Jean-Claude Irminger Cours niveaux 2. Le comité de la SGP se réunit tous Pratique : voir la liste les premiers mercredis du mois. des adresses mail directes en page 066
www.sgp-geneve-ch 005
19h00
Ateliers Alors, en manque de moment pour appuyer sur le déclencheur et explorer de nouveaux horizons ?
Création
Les ateliers de la Société Genevoise de Photographie sont organisés pour permettre à chacun, quel que soit son niveau, de progresser dans son expérience photographique. Depuis les techniques de base, le filé, la profondeur de champ, jusqu’à immortaliser les figures d’acrobatie urbaine de Parkour, le terrain de jeu pour améliorer sa photographie est infini. Nous essayons de varier les sujets pour offrir à chacun un espace de progression.
A intervalles réguliers, une soirée “Retour sur” permet de revenir et discuter sur quelques photos des participants. En discutant cadrage, technique, composition, possibilités, nous essayons de construire une réflexion profitable à chacun. Les ateliers sont ouverts à tous les membres (cotisation SGP 80.-/an) et ont lieu le lundi soir à 19 heures. Le lieu de rendez-vous est indiqué dans la newsletter qui est envoyée quelques jours auparavant.
© Céline Vuillermoz
Les Ateliers permettent à nos membres actifs de venir se perfectionner et d’expérimenter sur le terrain diverses techniques avec leur propre matériel.
Pour adresser chaque semaine vos images aux Ateliers (maximum trois photos), réduisez le fichier JPG à 1400 pixels pour le plus grand côté et nommez-le ainsi : aammjj-NomPrénom-No__ et adressez-le au plus tard avant le jeudi suivant à ateliers@sgp-geneve.ch 006
© Jaël De Nardo
© René Nicoud
Les Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures. Pour connaitreséance le thème La prochaine duchoisi comitépour chaque début de soirée, vous devez juste vous inscrire afin recevoir chaque semaine la Newsletter : ateliers@sgp-geneve.ch aura lieu le de jeudi 6 février à 19h15. 007
Interview flash Responsable Media & Com de notre photo club, ses compétences ne sont pas venues de nulle part, il était Dir(ecteur de la) com(munication) naguère dans la vraie vie. En agence et au quotidien, il a su tisser un réseau de relations en partant de ses savoir-faire acquis au fur et à mesure de ses expériences. Sa force et sa volonté viennent sans doute du fait qu’il a tâté de tous les métiers touchant à la publicité, n’hésitant pas parfois à être téméraire.
Eric Boillat Par la publicité, tu as participé à des réalisations qui restent en mémoire. Ma chance a été d’être intégré dans des projets d’envergure, dans des contextes difficiles et complexes, notamment au cours d’événements sportifs ou culturels. Actif du départ d’un projet, partenaire de son déroulement, jusqu’au succès populaire, c’est captivant d’être au cœur d’événements marquants. Alors évidemment, ça fait les grands titres du lendemain. Tu appartiens à une génération qui a amorcé beaucoup d’éléments de notre vie quotidienne actuelle... C’est l’époque qui veut ça, il suffit d’être imaginatif (et un peu convaincant !) et tout est possible. C’est ainsi que bien des entreprises ont profité de judicieux conseils, que de nombreuses innovations ont vu le jour, au bénéfice de l’essor et du bien-être. Venons-en à la photo... Mon père était membre de la SGP depuis les années 60 et participait, avec succès, à des concours photographiques. Quand j’avais 7 ou 8 ans, il m’a confié un Rolleiflex et je partais avec ce 6x6 à la chasse aux animaux en forêt, pas l’idéal certes mais le virus était 008
là. Plus tard, je faisais le labo chez moi, je me souviens des tirages dans mon studio avec des thermos d’eau chaude... époque héroïque. Ensuite, j’ai parcouru des villages de France, avec une vieille 2 CV d’occasion, jusque dans le Béarn, en Pyrénées. Je voulais témoigner de ce que je rencontrais. J’ai ainsi acquis une compréhension de la photographie et acquis les bases de la lecture de l’image. Puis j’ai commencé à travailler dans la pub et parallèlement j’ai rejoint la SGP. Et tu as aidé à organiser le fameux centenaire du club ? Oui, 1981, une grande année, avec ce centième anniversaire de la SGP ! Le président d’alors, Charly Prévosto, pourrait aussi en parler. Nous avions monté une dizaine d’expositions régionales, dont une, la principale, aux Halles de l’Île. Le portfolio des photos sélectionnées a été repris dans un magazine photo spécialisé. La consécration pour nos membres. Notre Rallye de printemps a été ouvert à tous les lecteurs de la Tribune : quelle audience ! Aux Fêtes de Genève, un char original (un appareil à soufflet géant), sponsorisé grâce à nos partenaires, a remporté sur les quais un vif succès. Et à l’automne, il y a même eu un pèlerinage à Châlons-sur -Saône, sur le lieu de la première photo de Nicéphore Nièpce, avec bien sûr un banquet. Tout un programme de festivités grandiose. Et maintenant, tu mets tes compétences dans le Mag. Le travail fait à la SGP est créatif et de qualité. C’est important que notre magazine en soit le reflet, Maintenant diffusé sur internet, il est très largement consulté, plus que par nos seuls membres (ndrl : quelque 21’180 clics le mois dernier). La clé de cette réussite tient à l’application de
© Eric Boillat
cette forme de collaboration participative entre des bénévoles qui s’investissent dans différentes tâches de rédaction, mise en page, correction, graphisme, édition. En terme de qualité, en apportant un soin particulier à la représentation des images, il me semble que nous arrivons gentiment à un bon niveau.
L’image est par essence polysémique. J’aime bien les endroits insolites pour mes prises de vue. Celle-là a été réalisée à la sauvette lors du salon Artgeneva, alors que le public d’avertis s’ébaudissait devant des statues ou des tableaux peu compréhensibles... Chacun voit l’art devant sa porte !
Toi et la photo, c’est...? C’est plus qu’une passion, c’est une obsession - permanente. J’ai plusieurs approches visuelles qui concentrent mon attention. Actuellement, ce sont les couleurs dissonantes. Ça m’intéresse de découvrir comment un capteur saisit des choses que l’œil ne voit pas forcément, des éléments éphémères ou abstraits. Je suis très tenté par une démarche abstraite mais résolument esthétique. Et si je réfléchis plus avant à l’apport réel du numérique – car ne nous cachons pas qu’il se produit actuellement beaucoup de daube ! -, je vois d’abord la discrétion, l’instantanéité et le contrôle, car on peut tout de suite tout vérifier à l’écran.
Et enfin l’abolition de la distance : on peut transmettre immédiatement un fichier à l’autre bout du monde, sans frais. Une photo existe non pas parce qu’elle a saisi un instant mais parce qu’elle est diffusée et qu’elle offre l’opportunité d’échanger des regards. Si la prise de vue est principalement faite de contraintes techniques, la photo c’est aussi le sésame de la curiosité et l’énorme liberté de découvrir des mondes. Et de partager. Ainsi, ma curiosité photographique a mis du bleu dans mon passeport ! Des maîtres en particuliers ? Non, je n’ai pas de maîtres absolus, juste quelques travaux remarquables qui m’inspirent, que je vois en galeries ou en édition. Citer les grands photographes que je respecte serait trop long, mais l’esprit de découverte et les nouvelles tendances, qui soufflent désormais grâce au numérique, n’auront pas fini de m’étonner.
Catherine Graf 009
Séance
Compte-rendu de la séance du 2 février
Sélection Münsingen En ce 2 février, la SGP sélectionne son projet unique à présenter pour le concours photo de Münsingen à la fois si convoité et difficile tant le niveau des candidats est élevé et les critères des juges sont parfois difficiles à appréhender. Pour cette édition 2015, trois projets sont en compétition et ils n’ont pas lésiné sur la réflexion, voire la diffraction... le sujet étant « Ce qui nous fascine ». Dès la présentation du premier projet, un critère non négligeable se fait connaitre : le format des photos est imposé et « est et restera », telle l’élection d’une Miss nationale,
le 30x40. Dommage, ce premier projet portant sur les réflexions de quantités de lumières la nuit sur la rade de Genève avait tout misé sur le format panoramique et l’intégration sur un fond noir. Alors on suggère de redimensionner les photos tout en cherchant à préserver l’esprit... L’ esthétique est là, mais ce n’est pas dit que cela convienne à tout le monde... Un autre projet présente dans un joli jeu de mosaïque de couleurs en fond et des fleurs vues au travers de goutte d’eau suspendues à des escargots pour les photos aux quatre coins et une photo centrale qui reprend sur une même coquille les gouttes d’eau et leur fleur associée ainsi que le fond dans la diagonale opposée à la source. Un travail, n’en doutons pas, mûrement
© Portfolio : Rade de Genève Raphaël Page, Jean-Marc Ayer, Renzo Elvironi, Jean-Michel Revuz , Emmanuel Morel, Bertrand Lievaux
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Equipe du portfolio retenu pour la grande aventure : Céline Vuillermoz, Luisa Doplicher, Samy Mayor, Madeleine Bébout Naef, Jean-Robert Comte
réfléchi, et qui n’a pas manqué de travail de post-traitement. De là certains discutent de l’opportunité de mélanger fonds unis et fonds légèrement texturés... d’ici à ce qu’il faille retravailler les fonds si le projet venait à être retenu... Le troisième projet : motus et bouche cousue ! Et oui, c’est finalement lui qui a été retenu, mais pour autant la décision a été dure à prendre. Tout d’abord le mode électoral a d’abord été source de discussion car pouvant directement influencer le
résultat, et puis vote-t-on pour celui que l’on préfère, ou pour celui qu’on élimine ?... peut-on voter plusieurs fois ? Autant dire une véritable discussion dans la discussion. Alors voilà, le processus démocratique a fait son œuvre, finalement assez facilement, et il ne reste plus qu’à ce mystérieux projet retenu à porter haut les couleurs de la SGP à Münsingen. Tout de bon à lui. Emmanuel Morel
© Portfolio : Escargots Christiane Margand Madeleine Béboux-Naef Jean-Robert Comte Jean-Marc Ayer Samy Mayor
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Séance
(suite) Compte-rendu de la séance du 2 février
Spécial Münsingen © Renzo Elvironi
Rade de Genève : les impressions d’un nouveau venu au concours
Je me suis inscrit à la SGP au printemps 2013 car j’avais envie de me remettre à la photo et, surtout, de ne plus être tout seul dans mon petit coin avec mon appareil. J’avais envie de me confronter aux autres, de partager des moments avec d’autres passionnés et de « socialiser » ce monde qui me fascine depuis plus de vingt ans. J’ai entendu parler de ce concours en 2013 déjà parce que les jugements venaient de tomber au moment de mon inscription. L’année suivante, j’ai vu des groupes se former pour participer à l’édition 2014 du concours. Je n’ai pas ressenti tout de suite le désir d’y participer ne pensant pas avoir un bon niveau et je me suis dit : « On va se donner du temps pour progresser tout en s’amusant et, par la suite, peut-être qu’un jour je participerai à ce concours ». Finalement, après avoir participé au dernier concours interne de la SGP en 2014, j’ai ressenti l’envie de participer au concours de Münsingen avec le seul et unique désir de partager des moments ensemble entre « passionnés ». Je me rappelle être venu aux séances du lundi soir avec l’espoir de pouvoir faire partie d’un groupe, et quelle joie quand j’ai entendu dire: « Raphaël, tu cherches quelqu’un pour ton groupe, mais pourquoi ne pas le proposer à Renzo ? » Notre groupe s’est formé trop tard, juste avant les vacances de Noël, et nous n’avons nous organiser.
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Vu que la rade dans sa version nocturne était le sujet que nous avions retenu après avoir vu les très belles photos de JeanMarc Ayer, nous nous sommes donné rendez-vous un dimanche de janvier après-midi aux Bains des Pâquis. Il faisait froid et il y avait du vent. Nous sommes restés sur place jusqu’à 18h30 et nous n’en pouvions plus ! Après les prises de vues, pour nous réchauffer, nous nous sommes réfugiés dans la buvette des Bains autour d’un bon café. Les jours suivants, nous nous sommes partagés les prises et les avis et c’est Raphaël qui s’est chargé de la lourde tâche de la sélection et de la mise en page. Le soir de la sélection des images par les membres, j’ai écouté attentivement tous les avis et les critiques et j’ai apprécié les deux autres travaux présentés par deux autres équipes. Au moment du vote, quelle difficulté ! Il est clair que le fait d’avoir participé m’amenait à voter en faveur de notre travail mais j’étais très tiraillé. Les autres travaux étaient très beaux, alors comment faire pour s’empêcher de voter pour eux ? Notre travail n’a finalement pas été retenu, mais qu’importe ! Pour moi le concours était prétexte à passer un bon moment avec les autres : objectif atteint ! C’est dommage que l’aventure se soit déjà terminée, mais avant de sortir de la salle, on discutait déjà de Münsingen 2016... Renzo Elvironi
Séance
Compte-rendu de la séance du 16 février
L’écran est à vous Trois photographes-conférenciers se sont partagé la séance.
Le premier à officier a été Pierre Jouvenaz qui nous a présenté son projet d’intérieurs d’églises en perspectives retravaillées. Au premier regard très novice : des intérieurs de style roman, systématiquement vides, aux tons chauds et aux pierres de deux couleurs (rose et jaune). Au deuxième regard : tiens, mais c’est vrai çà... les lignes de perspective des arches ne sont pas du tout déformées... Le troisième regard se fige et on écoute des explications techniques assez passionnantes: « Cette photo finale est le résultat de 6 photos en largeur et de 3 en hauteur, fusionnées par mon logiciel Autopano qui traite correctement la juxtaposition, les lignes de perspective, les parties surexposées. »
© Pierre Jouvenaz : Abbaye Saint-Martin de Mondaye 014
Bigre, pour moi, le mot panorama évoquait simplement le petit dessin rectangulaire du sélecteur de mon Sony RX100 ! Dame nature nous a doté d’un appareil à panorama 180°, corrections automatiques diverses et variées intégrées instantanément... mais que le photographe a bien du mal à reproduire. Alors Pierre nous emmène dans les têtes panoramiques, les objectifs à décentrement (le boîtier ne bouge pas, c’est l’objectif qui peut se déplacer), les points forts ou faibles des 28 mm ou 50 mm, nous indique qu’il ne faut pas aller au-delà de 100% (et surtout pas 180°). Bref, ses photos qui me semblaient si « simplement belles » m’invitent tout à coup à une autre approche. Merci pour cette découverte. La deuxième intervention a été le fait de Fabienne de Bruin qui introduit sa partie avec une citation fort intéressante : « Le meilleur appareil de photo n’est pas le plus cher mais celui que l’on a sur soi ». Ceci lui permet de faire la liaison avec des clichés divers pris avec son iPhone. Elle a installé dessus quelques applications de retouches, et hop voilà un matériel prêt à l’emploi ! Des photos prises sur le vif, parfois additionnées d’un peu de recherche côté netteté, lumière, couleurs... Fabienne martèle son message tout au long de son exposé, et je ne peux m’empêcher de me dire in petto : « Pas faux çà, mon natel est toujours dans ma poche ou dans mon sac et, à ce niveau-là, je dois reconnaître qu’il est sous-exploité ». Et le vôtre ?
© Fabienne de Bruin : Londres et New-York à l’iPhone Jean-Marc a eu la chance de pouvoir photographier la ville en dehors des périodes touristiques mais il a aussi eu l’opiniâtreté de sortir par tous les temps, aux petites heures du matin ou tard le soir afin de « chasser » ciels et lumières aux couleurs intéressantes. L’architecture des bâtiments, leurs couleurs, une très belle mise en valeur par des spots de nuit... et le photographe ne sait plus où donner du clic ! Ajoutez à cela une grande maîtrise du panoramique, et les trois séries de Jean-Marc, fort belles, donnaient une furieuse envie de sauter dans le prochain avion, destination Moscou. La dernière tranche de la séance a été dévolue à Jean-Marc Ayer qui se rend professionnellement plusieurs fois à Moscou et qui nous fait partager 3 séries : « Moscou en été, Moscou en automne et Moscou en hiver ».
Un quatrième photographe (Richard Forster) aurait dû clore cette séance. Mais faute de temps, nous aurons le plaisir de l’entendre et d’admirer ses photos à la prochaine occasion. Jael de Nardo
© Jean-Marc Ayer : Kremlin à Moscou 015
Séance
Compte-rendu de la séance du 23 février
Régis © rapahël page
COLOMBO Ce jeune homme de 25 ans en a... 45 ! Comme les gens de sa génération (celle des 25 ans), parler d’argent ne le dérange pas, et c’est par là qu’il commence sa présentation. On apprend que son dernier livre, somme de ses œuvres sur vingt années, demande un investissement de quelque 60'000 frs : 350'000 pages à imprimer pour 2200 exemplaires. Ce n’est pas ce genre de livre qui rapporte à un éditeur, dit-il. Il faut parfois une dizaine d’années pour écouler le stock, même quand on est connu.
locaux,… ) et même la photo « moyen de gamme », commandes par lesquelles débutaient les jeunes professionnels, sont maintenant du domaine tout public (numérique, Internet, réseaux sociaux, banques d’images répondent plus vite et moins cher aux besoins commerciaux). Pour percer et durer dans ce monde, seule la photo très haut de gamme ou un créneau bien spécifique peuvent assurer un certain revenu. Régis va même jusqu’à dire : « Je ne sais pas si dans cinq ans je ferai encore ce métier, ou si même il existera encore. » Pour l’instant, et pour notre grand plaisir, ce métier existe encore, et cet insatiable voyageur nous a montré son parcours depuis ses premiers pas jusqu’à son dernier projet. Il est toujours intéressant pour le public de voir l’ensemble d’une œuvre et son évolution, de comprendre ce qui a mené un artiste de A jusqu’à Z.
Regard plutôt pessimiste sur les conditions de travail des photographes, surtout de ceux qui viendront après. Ce qu’il appelle la « photo facile », (mariages, reportages 016
Issu du monde du graphisme (formation de dessinateur architecte), rêvant de peinture, Régis (re)découvre en rassemblant 20 ans de photos pour son livre qu’à travers des productions extrêmement diverses (ce créateur n’aime assurément ni la routine, ni les cadres, ni les tendances),
photo de R.Colombo prise par J_R. Comte à l’Exposition à la Cité du Temps en 2013 il existe des constantes dans sa façon de regarder le monde. Sensibilité aux lignes qui lui vient du graphisme et se retrouve dans ses clichés urbains puis dans ses montages ; sensibilité aux taches de couleurs qui se retrouve, elle, dans ses paysages, puis aussi dans ses montages. Cette malléabilité lui a permis de transférer ses expériences de reportage dans des photos de paysage ou portrait et inversement, ses compétences en photographie pure lui ont été utiles en reportage.
c’est son goût pour « l’ailleurs » qui l’a jeté sur les routes du monde, Une année en Asie, quelque 500 rouleaux de film (il a travaillé longtemps en argentique) et des anecdotes innombrables qui montrent sa capacité à entrer en contact avec les gens et à trouver des astuces pour obtenir le cliché qu’il veut ab-so-lu-ment ! Il voyage avec plusieurs mandats dans divers pays et pour divers magazines comme Geo ou Animan; il produira 88 photos pour la couverture de l’Hebdo, et sortira un certain nombre de livres dont un sur le Sahara et un sur Zanzibar. Puis, les demandes de l’Hebdo pour obtenir exactement la couverture désirée lui font prendre un virage radical vers le post-traitement numérique, non pas pour améliorer, mais pour recréer. D’abord, les montages sur des photos
Il est remarqué tout jeune à la SGP, entre autres pour sa grande maîtrise du flash, par Luc Buscarlet avec qui il accomplira un mandat pour des photos des conseillers d’état. C’est aussi le flash qui avait fait de lui le lauréat du « Palmarès de l’insolite » en 1993 (cliché d’une mouette, attirée par du pain, arrivant droit dans son objectif, publiée dans feu le journal La Suisse, un an avant sa disparition et sis… à l’actuelle Maison des Associations ! ) Ce qui l’a attiré aussi dans la photographie,
Mise en scène et montage faits par Régis Colombo à la demande du magazine 017
Régis Colombo « compositions qui se lisent à plusieurs niveaux », précise l’auteur. A présent, il tient compte de ses futurs montages lors de ses voyages - il voyagerait même parfois dans ce seul but. Aujourd’hui, si un mandat professionnel l’amène de nouveau à photographier pour les «officiels» de notre canton, une toute autre approche le projette vers de nouvelles œuvres : la photogravure avec tout ce qu’elle peut apporter de recherche sur la matière et la couleur à partir d’une plaque gravée et encrée - unique, elle.
connues : la Campbell soup reconstituée à partir de tous les clichés trouvés sur Google en tapant « andy warhol ». Idem pour la Joconde reconstituée avec… des images porno ! Puis évolution vers des montages issus de ses propres photos qui va aboutir à la création très innovatrice des Transparancies, 018
photos de R.Colombo prises par J-R. Comte à l’Exposition à la Cité du Temps en 2013
Ces deux photos ne sont-elles pas annonciatrices de sa vision des montages complexes qui suivront ?
(suite) Et pour terminer, quelques idées fortes que j’ai attrapées au vol, non-conformistes, et par conséquent réjouissantes :
sur la crête d’une dune : sublime ! Mais il est peu probable de trouver un homme tout seul au milieu du désert...
- Rien n’empêche de se réapproprier les oeuvres des autres pour en faire autre chose – surtout quand, comme Andy Warhol, on a exploité le ready made !
Ca en angoisse certains dans la salle qui se mettent à demander : «Ca, c’est mis en scène ? Et celle-là?». Quelque chose fait qu’on demande à la photo dire le vrai, alors qu’on ne le demande pas à la peinture. Je m’en vais réfléchir là-dessus... Joëlle Kohler
- Contester la taille unique d’une photo imposée par les marchands ; cette contrainte issue de la peinture n’a aucun sens pour l’art photographique qui précisément peut jouer sur les tailles (l’anti 30x40 que je suis exulte ! ). Par contre, obligation de limiter et numéroter le nombre des tirages. - Recomposer pour obtenir la photo que l’on a en tête. Place au créatif ! Et pour répondre à ceux qui pensent que numériser, c’est tricher : « L’irréel se construit avec le réel » On apprend à ce sujet que bon nombre de photos du désert que l’on voit un peu partout sont mises en scène : par exemple, un homme marchant entre ombre et soleil
A consulter : www.regiscolombo.com/wq_pages/ fr/a-propos/index.php Ceux qui ont manqué la séance de lundi peuvent trouver des interviews de Régis Colombo à la TSR sous : www.regiscolombo.com/wq_pages/fr/ presse/index.php
Deux photos de Zanzibar : bien malin qui peut dire laquelle est mise en scène et laquelle est prise au vol ! Mais toutes deux resplendissent, n’est-ce pas ?
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Cours de base 2015 Expériences de mes premières leçons Compte-rendu des premiers cours
COURS PHOTO
Les premiers cours de photo : on entre dans le vif du sujet ! Depuis la séance dernière, moi aussi j’ai très envie d’écrire avec la lumière. Mais je découvre douloureusement qu’entre ce que l’on voit et ce que l’on montre, il y a la Technique. Impressionnante et opaque, franchement rebutante pour la néophyte que je suis. Je sens bien qu’on ne peut pas y couper. Que tout art a sa discipline. La tâche parait immense d’abord. Ouf ! Cela ne dure pas longtemps. Au fil des exercices pratiques et discours passionnés des photographes de la SGP, la Technique effraie moins. Je comprends qu’elle sera mon alliée (sinon d’emblée ma meilleure amie) pour capturer le monde, et le donner à voir. Vitesse, ouverture et les modes Manuel, Av, Tv, mais surtout pas les trucs en vert, à part Programme, peut-être ! Jusqu’à présent les cours de photos comblent mes attentes, je suis en de bonnes mains. Ici, je vais apprendre. A mon rythme, au fil des erreurs, des questions et des essais. Les miens et ceux des autres. La technique ? J’en viendrai à bout ! Je m’exerce avec le groupe sur les Playmobils et chiens en peluche. Et je découvre cette histoire de collimateur : le petit point de la mise au point. Et j’apprends mon premier truc de photographe : faire la mise au point comme on veut (avec son collimateur
020
qui clignote), garder le bouton enfoncé à mi-course et choisir le cadrage. Clic ! Un peu plus de théorie. Je comprends alors que la technique n’est pas seulement un outil. Elle est en fait LA clé. Plus j’en apprends et mieux je vois. Pourquoi une image me plaît, pourquoi mes photos sont souvent décevantes : la question du flou en arrière-plan, isoler le sujet. Je pensais que la photo c’était prendre des photos. Avec la SGP, je découvre toute une nouvelle langue en fait. Il s’agit autant de se faire comprendre (montrer, prendre la photo) que de comprendre l’autre, ce qu’on a sous les yeux et ce qu’on ne voit pas. Regarder. Merci à l’équipe nombreuse et généreuse de la SGP ! Vivement mercredi ! Roxane
ASTUCES
Inscrire dans son Manuel de cours tous les conseils des profs. Et lire les Hebdo News.
COURS PHOT O La Société Genevoise ouvre l’inscr de iption de sa Photographie prochaine session
Révisez vos leçons, prenez des notes, relisez les Hebdo News, exploitez votre manuel, participez aux Ateliers, c’est tout votre cours qui sera plus passionnant et enrichissant
COURS PHOTO
100% num érique
photo Yves
Mabillard,
élève 2014
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Le cours
théorie et pratique forfait frs 350.(places limitée s) Chaque mercre di soir, 20 semain es de dès le 7 janvie suite r 2015
Inscripti
on (dès le 1er octobre 2014) sur www.s gp-geneve.ch
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VOS RENDEZ-VOUS DE MARS : Le reportage photo
4 mars 20h00 Patrick Grob
Conception et prise de vues dans l’action
11 mars 20h00 Luc Buscarlet
Les logiciels Photoshop, Lightroom et DXO
Image & informatique
18 mars 20h00 L. Buscarlet & R. Forster Le portrait prenez votre appareil La photo en studio et l’’éclairage d’un modèle
La macrophotographie
25 mars 20h00 Patrizia Cini
Un monde merveilleux
Didier Rossel
Saisir l’instant décisif
© Raphaël Page
La photo de sport
Face aux élèves, les animateurs s’expriment selon leur spécialité et dévoilent les secrets de la réussite de la prise de vue.
UTILES
Des bonnes explications et des bons exemples, voilà de quoi apprendre facilement.
INFORMATIONS
Une remarque un avis ou une question : cours@sgp-geneve.ch 021
Courspratique 3
COURS PHOTO
Mercerdi 4 février à 19 heures
© Raphaël Page
Nécessaire, utile et apprécié
Bien encadrés par les animateurs du cours de base, les élèves ont pu, avec leur propre équipement, se familiariser avec les divers réglages dévoilés lors des leçons précédentes. En mettant en pratique, lors de cette session, les nombreuses possibilités de leur boîtier et de leur flash, ils ont ainsi pu se rendre compte par eux-mêmes des différences de rendu de leurs prises de vue
022
et appronfondir les connaissances nouvellement acquises. Le conseil est toujours le même : lisez bien le mode d’emploi de votre appareil et continuez à faire des tests ! Sûr que de nombreux élèves auront encore profité du week-end pour se familiarirer avec les nombreux réglages qu’offre leur équipement. Au bénéfice d’une image en définitive maîtisée et réussie.
Cours de base 2015 Mon petit compte-rendu du cours du 18 février : la photographie animalière
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De beaux exemples et des explications claires, voilà de quoi donner envie d’essayer également de genre de prise de vue.
COURS PHOTO COURS PHOT O La Société Genevoise ouvre l’inscr de iption de sa Photographie prochaine sessio
n
100% num érique
Mabillard,
élève 2014
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photo Yves
De façon générale, j’ai beaucoup apprécié ce cours. C’est un thème que je me réjouissais d’aborder car ma femme et moi utilisons notre appareil photo surtout pendant nos vacances, et avons donc souvent l’occasion de photographier des animaux. Au niveau du cours lui-même, j’ai trouvé le petit rappel sur la technique plutôt bienvenu après la pause d’une semaine pour les vacances. J’ai d’autre part beaucoup apprécié les magnifiques photos présentées durant le cours, ainsi que les recommandations et les conseils pratiques donnés par Ivan. Je crois que je ne m’étais jamais vraiment rendu compte de la complexité de la photographie animalière. Dorénavant, je ne me contenterai plus seulement d’apprécier une jolie photo mais j’essaierai également d’imaginer les conditions dans lesquels la photo a été prise. Grâce à Ivan, la chasse aux photos a pris tout son sens ! Je suis donc sorti de ce cours émerveillé par les clichés projetés, avec l’envie d’en réaliser moi-même. Cependant, j’ai aussi compris la difficulté de la tâche qui, je pense, pourrait dissuader bon nombre d’élèves. C’est pourquoi, il me semble particulièrement important de conseiller, de guider les élèves pour les encourager à se lancer dans la photographie animalière. David
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Le cours
théorie et pratique forfait frs 350.(places limitée s) Chaque mercre di soir, 20 semain es de dès le 7 janvie suite r 2015
Inscripti
on (dès le 1er octobre 2014) sur www.s gp-geneve.c h
CONSEIL
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Poser toutes les questions que vous voulez aux animateurs, ils sont là pour ça !
A propos Quel rôle attribuer à l’appareil photo ? (outil ou instrument ?) C’est justement à cette question fondamentale que répond le rédacteur-enchef du hors série de Réponses Photo, Jean-Christophe Béchet, en dialoguant avec Pauline Kasprzak au sujet de l’évolution des appareils photo. Le propos ne peut être que passionnant tant il est d’actualité. Il révèle un aspect de la tendance dans laquelle s’est engouffrée la photographie contemporaine. Il est temps de profiter de cette réflexion pour faire le point et, pour tout bon
amateur, d’approfondir les notions de son équipement, du matériel qui vous permettra désormais d’exprimer vos talents et de communiquer par l’image. Pour découvrir l’intégralité de l’entretien exclusif, cliquez sur www.sgp-geneve.ch/_sgp14_/index. php/2013-05-22-06-29-06/dans-lapresse/293-quel-role-pour-un-appareilphoto
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Concours 2015
Con
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Participez à toutes les manches des concours photo organisés par votre photo club ! Concours et dates
Quatre manches divisées en jugements-résultats séparés :
Concours couleur
Concours noir & blanc
- les photos numériques le 16 mars 2015 > dépôt le 16 février
- les agrandissements papier et les portfolios le 28 septembre > dépôt le 7 septembre
Concours couleur
Concours noir & blanc
- les agrandissements papier et les portfolios le 18 mai 2015 > dépôt le 20 avril
- les photos numériques le 16 novembre > dépôt le 26 octobre
Thèmes
Sept thèmes communs pour chaque manche de ces concours :
paysage, portrait, charme et beauté, nature, graphisme et architecture, reportage, création numérique.
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oncours Juges
Pour chaque concours, trois membres de la SGP, assistés par un photographe professionnel, jugent anonymement les photos déposées puis établissent un palmarès dans chaque catégorie, en utilisant une grille de critères préétablis.
Règlement
Le règlement complet des concours et la marche à suivre détaillée pour participer à l’un ou à tous les concours internes ainsi que l’enveloppe officielle sont à votre disposition sur : www.sgp-geneve.ch
Récompenses et prix
Les premiers du classement dans tous les thèmes de tous les concours, les meilleures images de chaque concours et les meilleurs photographes tous concours confondus sont récompensés et/ou primés, avec coups de cœur possibles du jury !
Mon conseil
Triez régulièrement vos photos, mettez de côté vos plus belles images en les classant par type de concours et participez en respectant scrupuleusement le règlement et en soignant votre présentation. Vous progresserez à coup sûr, ferez vivre le club et participerez aussi à son classement au niveau suisse. Bonne chance à tous ! Jean-Robert Comte
Nota bene
Intéressé pour juger un concours ? Des informations supplémentaires ou des questions ? Envoyez un message à jean-robert.comte@sgp-geneve.ch
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Cours niveau 2
Cours
niveau
2
Photographie : passé-présent 1 Formateur : Samuel Rubio Samedi 21 et 28 mars de 13h à 17h Prix : 190 .- CHF Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève Programme : • Histoire de la photo de 1839 à 1940 • Introduction à l’analyse d’image • Introduction aux divers concepts de composition • Références à l’histoire de l’art
Workshop
Prérequis : • Test d’entrée: non
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Renseignements & inscriptions _____________________________________________________
Cours 2 Workshop Visites expo 028
Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52
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Vos formateurs
niveau
Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch
Perfectionnement
Cours
2
Jean-Patrick di Silvestro
Aline Kundig
Samuel Rubio
Sarah Girard
Patrick Grob
J-Christophe Béchet
Samuel Bitton
Les séries :
Comment construire une série photographique et lui donner une forme ? Formatrice : Sarah Girard Samedi 30 mai de 13h à 17h Prix : 160.- CHF, maximum 8 personnes Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève Programme : les participants seront amenés à réfléchir à la notion de série en photographie. Le photographe est un collectionneur d’images, mais les images qu’il rassemble pour constituer une série sont assemblées selon certains critères…lesquels? A travers ce workshop, les participants seront introduits à la notion de série sur la base de la théorie de la collection du psychanalyste et historien d’art Gérard Wajcman. Ils découvriront ensuite différentes manières de constituer des séries photo en observant les travaux de plusieurs photographes contemporains, et en deuxième partie, chacun pourra montrer des ébauches de séries photo pour tenter de constituer des séries personnelles et cohérentes. Prérequis : • Test d’entrée: non • Apporter 30-40 images sur clef USB ou idéalement imprimées en format cartes postales.
Renseignements & inscriptions _____________________________________________________
Cours 2 Workshop Visites expo
Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 029
Cours niveau 2
Cours
niveau
2
Impression
préparation de photos pour l’impression Formateur : Patrick Delieutraz Samedi 25 avril de 9h à 18h, pause repas d’ une heure dans un restaurant local. lieu: A Nangy dans son atelier (482 route d’Annemasse 74380 NANGY) Nombre de participants: 6 max Prix: 250.- CHF Je recommande ce stage à tous ceux qui ont envie d’imprimer mais qui ne savent pas bien comment procéder à la préparation du fichier et comment approcher la gestion des couleurs. Ce stage est aussi pour ceux qui sont plus avancés et qui aimeraient se perfectionner. Programme : - qu’est ce que la gestion des couleurs? - réglage du fichier, vérification à effectuer, préparation - dimensionnement du fichier pour l’impression - présentation des différents papiers, choix du papier en fonction de la photo, - préparation et impression d’un fichier (cas pratique) - A partir de fichiers apportés par le stagiaire, je réaliserai deux tirages sur un papier beaux arts en 40X60 (valeur 60€) les tirages seront apportés à la SGP la semaine suivante.
Workshop
Le cours se fera essentiellement sur Lightroom mais on pourra aussi voir l’utilisation de photoshop CC ou Element.
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Reportage base
Formateur : Jean-Patrick di Silvestro Samedi 9 mai de 10h à 17h Prix : 160.- CHF/ Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève Programme : • De 10h à 12h Théorie, matériel utilisé • De 13h à 15h Prises de vues avec différents sujets de reportage à faire • De 15h à 17h Debriefing sur les sujets demandés et présentation de reportages Prérequis : • Etre à l’aise avec la technique photo de base (vitesse-profondeur de champ)
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(suite) niveau
Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch
Perfectionnement
Cours
2
Technique Formateur : Patrick Grob Mercredi 13 / 20 mai, 27 mai / 03 juin, 10 / 17 juin et 24 juin / 1 juillet de 19h à 21h Prix : 90.- CHF le module à choix (2x2h) ou 330.- CHF les 4 modules / maxi 8 pers. Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève Programme : Module 1 (13 / 20 mai) • Vitesse-Mouvement > 2h de théorie + 2h de pratique Module 2 (27 mai / 03 juin) • Netteté-profondeur de champ > 2h de théorie + 2h de pratique Module 3 (10 / 17 juin) • Balance des blancs > 2h de théorie + 2h de pratique Module 4 (24 juin / 1 juillet) • Flash > 2h de théorie + 2h de pratique - Possibilité de s’inscrire à un ou plusieurs modules - Test d’entrée : NON pour les personnes qui ont suivi le cours débutants à la SGP, OUI pour les personnes qui n’ont pas suivi le cours débutant !
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Portrait : en lumière naturelle et en Studio Formateur : Aline Kundig Samedi 13 et 27 juin de 13h à 17h Prix 290.- CHF, maximum : 5 pers. / Lieu : Studio d’Aline Kundig, 43E Rte de Chêne 1208 Genève Programme : • Comment apprendre à poser soi-même pour savoir faire poser son modèle • Observer et comprendre la lumière • Comment mettre à l’aise son modèle • Les bases de la lumière en studio Matériel : Appareil photo numérique Prérequis : Maîtriser la technique photo de base
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Cours niveau 2 niveau
Workshop
Cours
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Stage
Photographie panoramique
Formateur : Samuel Bitton Stage avec un grand expert de la photo panoramique et personnage très sympathique ! 1/2 journée (de 13h à 18h) « prise de vue sur le terrain » - Les différentes techniques disponibles pour réaliser un panorama (du simple recadrage à la technique par assemblage). - Explication complète de la technique de la prise de vue par assemblage, avec ou sans trépied et avec ou sans tête panoramique (les avantages et inconvénients de chaque méthode). - Comment utiliser une tête panoramique afin de faire un panorama par assemblage dans les règles de l’art en utilisant le point nodal et comment déterminer ce point. - La prise de vue: comment cadrer avec précision, déterminer l’ouverture pour la profondeur de champ nécessaire, comment déterminer la vitesse d’exposition idéale, les choses à s’assurer pour garantir un assemblage parfait, etc. - Mise en pratique par les participants en capturant eux-mêmes des panoramas selon les méthodes expliquées (une tête panoramique sera mise à disposition, sachant qu’il faut être équipé de plateaux rapides de type arca-swiss pour pouvoir attacher l’appareil photo dessus). Lieux : vignes du Lavaux. 1/2 journée (de 13h à 18h) « post-traitement » Démonstration d’assemblage des photos réalisées lors de la 1/2 journée de prise de vue sur le terrain. Assemblage avec le logiciel Autopano et Photomerge. Assemblage de différents panoramas avec exemples de la gestion de différentes difficultés (vignettage, différence d’exposition entre les photos, problèmes de point nodal, problèmes de reflets du soleil, élément en mouvement dans l’image, etc.) Post-traitement de différents panoramas afin d’illustrer différentes difficultés notamment la gestion de l’uniformité de l’exposition sur tout le panorama, gestion des éléments en mouvement, gestion des reflets de soleil, etc. et comment palier toutes ces difficultés. Prix : 380.- CHF Dates : 18 et 19 avril.
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CO M niveau
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Cours
Stage
PLET
«Sur les traces de Vivian Maier»
Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch
Perfectionnement
L’association Vivian Maier organise deux stages “Sur les traces de Viviane Mayer”. Ces stages auront lieu près de Gap à Saint-Julien-en-Champsaur, lieu d’origine de la mère de Viviane et où elle s’est rendue à plusieurs reprises. « Vivian Maier, née le 1er février 1926 et morte le 21 avril 2009 (à 83 ans), est une photographe de rue américaine dont le travail est demeuré inconnu jusqu’à sa mort et sa découverte fortuite » Stage 1 : 3 jours, du vendredi 8 mai à 14h au dimanche 10 mai à 19h. Prix 430.- EUR (Minimum 6 participants / Maximum 12 participants) Avec Jean-Christophe Béchet et l’association Vivian Maier Hébergement, 2 nuits, et repas compris (pique nique à midi, repas gastronomique le soir)
Stage 2 : 4 jours, du jeudi 14 mai à 14h au dimanche 17 mai à 19h . Prix 600.- EUR (Minimum 6 participants / Maximum 12 participants) Avec Sylvie Hugues, Jean-Christophe Béchet et l’association Vivian Maier Hébergement, 3 nuits, et repas compris (pique nique à midi, repas gastronomique le soir). Les prix sont très corrects et je pense que ce seront des stages très sympas ! Ils ont été annoncés dans le Réponses Photo du 15 novembre mais nous avons la possibilité de réserver quelques places en avant-première. Vu le buzz autour de Viviane Maier, ce stage sera rempli très vite. Personnellement, je vais participer au stage 2. Veuillez svp m’envoyer un mail si vous êtes intéressés.
Renseignements & inscriptions _____________________________________________________
Cours 2 Workshop Visites expo
Pour vous inscrire à un Cours niveau 2 (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52 033
WORKSHOP
avec Jean-Patrick Di
Reportage à Venise
© Anouk Van Asperen
VENISE – L’ACQUA ALTA La veille de notre départ, j’ai vérifié les prévisions météo pour Venise : elles annonçaient de la pluie, de la neige, des averses et des améliorations uniquement à partir de dimanche, jour du retour. Des conditions pas vraiment idéales, mais pour faire de la photo, cela pouvait être intéressant. J’ai donc décidé d’emporter des bottes en caoutchouc, au cas où l’acqua alta serait au programme. C’est un phénomène qui touche Venise de temps en temps : une grande marée, renforcée par le vent, qui peut inonder les parties basses de la ville, les quais le long des canaux et de très nombreuses ruelles. Et j’ai eu raison ! Eviter les quartiers inondés, comme quelqu’un le suggérait, n’était pas une option. Presque toute la ville était sous l’eau et tout le monde a fini par acheter des bottes, même notre Jean-Claude, initialement si réticent. À quoi ressemble Venise pendant l’acqua alta ? À une immense scène de «Catwalk» avec des passerelles posées à travers toute la ville. Les gens sont chaussés de bottes en plastique très colorées, et partout on trouve des poubelles remplies de parapluies cassées par le vent.
sant à voir, mais les habitants, eux, luttaient sans cesse contre l’eau montant dans leurs magasins, restaurants et hôtels. Un des moments forts de ce voyage a été de se trouver à minuit à la place San Marco totalement inondée, sous les sirènes qui sonnaient pour nous prévenir que nous étions en plein milieu d’un cas d’aqua alta. Sur la place, il y avait juste quelques photographes et l’équipe qui préparait les décors pour le carnaval du lendemain. Ce décor était beau à voir, surtout avec les terrasses inondées et vides. De plus, les reflets des lumières dans l’eau rendaient ce décor magnifique à photographier. Le lendemain, au sec, la place était envahie par les touristes, des photographes et des gens déguisés. Une foule énorme, rien à voir avec le calme de la nuit précédente. Pendant ce court séjour à Venise, nous avons eu droit à des vents violents qui provoquaient des vagues impétueuses. Ce n’était pas toujours facile de poursuivre à pied l’itinéraire prévu dans de telles conditions. Nous étions parfois obligés de faire une pause dans un bar quand les éléments devenaient par moments dangereux. On s’arrêtait alors pour boire un Spritz ou un café bien chaud. Ces petites pauses étaient bien sûr les bienvenues pour recharger nos batteries! Merci aux organisateurs, Jean-Claude, Jean-Patrick pour ce stage photo et ce voyage inoubliable. Nicole Leyssen
Pour nous, les touristes, c’était plutôt amu050 034
Š Anouk Van Asperen
Š Johanna Maibach
Di Silvestro
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© francesca nessi tedaldi
VENISE - BEAUCOUP D'EAU, MAIS PAS SEULEMENT Les deux piliers de ce stage furent la confrontation avec l'acqua alta et l'agréable immersion dans un autre liquide, le Spritz, et ils ont été bien décrits par Nicole et Johanna. Mais ces quatre jours de stage nous ont rempli les capteurs et la tête avec beaucoup d'images ! Comment décrire quatre jours intenses de prises de vue et de convivialité à Venise ? Par où commencer ?
Arrivée à Venise avec le vaporetto en provenance de l'aéroport - descente sur un quai submergé par 10 cm d'eau. L'acqua alta a été une grande surprise, parce que j'ai toujours eu la conviction que seule la place San Marco pouvait être touchée. Tristement, nous avons réalisé que toute la ville s'enfonce progressi036
© Anouk Van Asperen
Reportage à Venise (suite)
vement dans la lagune. Venise meurt et l'acqua alta prend toujours plus d'ampleur. Reste à espérer que les efforts et les mesures prises au niveau international porteront leurs fruits à long terme. Les autres participants sont arrivés plus tard dans la journée par le train, et c'est la marée du matin suivant qui nous a convaincus d'acheter des bottes en caoutchouc, seul moyen d'arpenter les ruelles en mode "reportage". Et déjà nous plongeons (littéralement !) dans l'eau, dans la foule de touristes et de Vénitiens (chacun doit « faire avec »). Mais c’est l’occasion aussi de rendre un témoignage en images de la difficulté de vivre dans cette ville compliquée, un bel exercice de photo de reportage pendant lequel Jean-Patrick nous a soutenus avec ses conseils techniques. C'est donc par un temps de neige, puis de pluie, de froid et de vent que nous nous sommes aventurés dans le quartier du Cannaregio, pour découvrir des ruelles peu peuplées que Jean-Patrick connait bien : la Venise des Vénitiens. L'hôpital, majestueux, y est desservi par des bateaux à moteur qui font fonction d'ambulances. Loin des axes parcourus par les touristes, nous avons découvert des brins de vie quotidienne, les boutiques des artisans, le travail continu de conservation des immeubles, les habitudes quotidiennes (pourquoi les sacs pleins d'ordures sont-ils suspendus aux murs ?), les marchands qui continuent leur journée les pieds dans l'eau. Les particularités de Venise se sont bien prêtées, elles aussi, à nos prises de vue : l'enchevêtrement des canaux, des
Samedi matin, le rendez-vous était à nouveau avec Federico qui nous a accompagnés en barque à moteur sur l'île de Poveglia. Cette petite île était utilisée pendant l’Empire romain pour isoler les milliers de victimes de la peste. Au siècle dernier, un hôpital psychiatrique y suscita des rumeurs de phénomènes paranormaux et fut fermé après plusieurs accidents. Depuis, les bâtiments abandonnés subissent l'usure du temps et du vandalisme. Ce paysage urbain délabré nous a déconcertés mais surtout défiés à utiliser les éléments de cette décomposition pour construire des images graphiquement intéressantes. A notre retour, le début du carnaval nous a vus être progressivement envoutés par la foule, les masques et l'excitation de la fête qui se préparait. Des petits groupes de masques déambulaient en direction de la place San Marco et s'arrêtaient avec complaisance devant nos objectifs, jungle de couleurs, labyrinthe de formes, auxquels
© Jean-Claude Irminger
© Francesca Nessi Tedaldi
ponts, des portiques, des ruelles (calli), l'harmonie des volets et les tonalités des murs, la vie quotidienne au fil de l'eau, la solitude des "campi". Le stage nous a permis des rencontres aussi, au siège du laboratoire créatif Isolab , non loin de l'Arsenal, avec le travail de deux photographes, notre Jean-Patrick et Federico Sutera, jeune photographe vénitien. Jean-Patrick nous a présenté plusieurs des projets auxquels il a collaboré pendant des années, telle que l'étude des extrémismes de droite en Europe et aux E.U., alors que le travail de Federico rend compte de son intérêt pour les thématiques sociales liées au territoire et à l'environnement.
faisaient écho les centaines de masques en attente dans les vitrines des boutiques. Tous ces bons moments ont été couronnés par des pauses déjà bien décrites par Nicole et des repas excellents. Nous étions réunis autour de la table pour retrouver des forces, pour nous réchauffer et pour des échanges qui n'étaient pas possibles à l'extérieur, avec une pluie gelée sur les joues et un vent impétueux dans les oreilles. Convivialité mais aussi rencontre avec la Venise gastronomique, ses apéros, ses plats variés et généreux, ses "cicchetti" et ses tapas lagunaires. Une riche moisson de bons souvenirs ! Francesca Nessi-Tedaldi VENISE – Le SPRITZ Pendant le stage nous avons pu découvrir le Spritz, « el spriss », ainsi que le prononcent les Vénitiens en dialecte. C’est le cocktail apéritif institutionnel des Vénitiens, bu par tout le monde, les jeunes, les personnes âgées, hommes et femmes. Il se compose de vin blanc pétillant et d’eau de Seltz auxquels vient s’ajouter un apéritif plus ou moins amer comme du Campari, de l’Apérol ou du Cynar. S’y ajoutent une grande olive et une rondelle de citron ou d’orange. Le dosage et la composition varient d’un établissement à l’autre.Nous avons bien profité de ce délicieux apéro ! Johanna Maibach 037
Expo à créer... ’’Rencontres photographiques du Genevois’’ des 10 & 11 octobre prochain sur un thème unique
‘‘En scène’’ aux RP PARTICIPATION DE LA SGP AUX RENCONTRES PHOTOGRAPHIQUES DU GENEVOIS Toutes les années impaires, la ville de Saint-Julien-en-Genevois accueille les Rencontres Photographiques du Genevois (RPG), qui cette année fêtent leur dixième édition. Elles se tiendront comme toujours dans les locaux du lycée Mme de Staël, les 10 et 11 octobre prochains. Ceux d’entre vous qui ne sont pas tout à fait nouveaux se rappelleront peut-être la neuvième édition qui a eu lieu en octobre 2013 (voir le Magazine n. 77, septembre 2013) et dont le thème était « Sur la route ». Les RPG donnent aux photographes amateurs et professionnels, ainsi qu’aux clubs, l’occasion d’exposer leurs œuvres, et la SGP va bien sûr participer ! Cela signifie que tout membre peut voir une de ses photos soigneusement encadrée, éclairée et exposée dans l’espace réservé à la SGP. Que faut-il faire pour participer ? Tout d’abord, il faut travailler sur le thème, qui cette année est « En scène ». 038
Voilà comment le décrit Contact Images, l’association qui organise les RPG : « Des heures de rires et de labeurs, à s’abrutir de gammes sans perdre son âme, des litres de sueurs, des tonnes de doutes et d’espoirs, tout se joue ce soir... Le rôle de sa vie... Tout donner et tout attendre en retour. Le corps se tend, l’esprit s’égare dans le désordre des sens. Envie de fuir, rester caché… Plus le choix, il faut aller vers le bruit et la lumière : En scène ! Changement de décors. La vie courante, la routine rampante... Tenir un rôle. Une d(rôle) de vie dont nous sommes finalement de curieux metteurs en scènes, du premier jour de notre vie, jusqu’au clap de fin. Le théâtre du quotidien : celui des farces et des drames, de la fête et de l’ennui, du faire et de l’imaginaire, celui des jeux de séduction et des scènes de ménage… Le nôtre. A vous de mettre en scène ce petit monde, dans le huis clos de la chambre noire ! » On le voit, comme toujours aux RPG, le thème est à interpréter au sens large. « En scène » peut se référer à des photos
RPG
Le montage et l’accrochage des cadres de l’exposition précédente de la SGP dans l’espace réservé à notre photo club
de concert, ballet, spectacle théâtral ou autre; c’est l’interprétation la plus immédiate. Mais on pourrait penser aussi à une mise en scène, une photographie qui ne serait pas prise sur le vif, mais soigneusement organisée par le/la photographe qui en établirait le décor, en situerait les personnages, etc. Cette mise en scène fera d’ailleurs l’objet d’un atelier le 13 avril prochain et le 22 juin 2015. En élargissant encore l’interprétation, « En scène » peut faire référence à toute situation où quelqu’un joue un rôle, abandonnant sa personnalité quotidienne pour revêtir les habits de quelqu’un d’autre, fut-ce pour un temps limité - bref, toute situation où il ne manque que la scène proprement dite pour qu’il s’agisse d’un spectacle théâtral. Cela titille votre imagination ? Eh bien déchaînez-la et à vos appareils ! Faites voir spécial Pour le « Faites voir » du 13 avril, tout photographe souhaitant participer devra
envoyer au plus tard le dimanche 12 avril, cinq images maximum, dont trois seulement seront examinées en cas de forte participation, et dont une seule sera retenue. C’est lors de ce « Faites voir » qu’aura lieu la sélection des photos qui seront exposées à Saint-Julien. Miriam
A retenir : Faites voir « En scène » lundi 13 avril 2015 Faites voir « En scène » lundi 22 juin 2015 Envoi de vos cinq clichés à faitesvoir@sgp-geneve.ch Date limite d’envoi le dimanche 12 avril. Site web des RPG : http://contactimages.org/
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Paris
Enghien
Expositions
Paris - Engien les Bains - Tallo
Plossu
Bernard
Mon Italie «Toute mon enfance, j’ai entendu ma mère parler de nos origines italiennes. Je n’ai plus jamais cessé d’aller tout le temps en Italie : un besoin, une passion : je m’y sens bien. Je photographie en noir et blanc, certes, mais je suis un adepte du procédé Fresson, des tirages couleur mats au charbon, avec lequel je travaille depuis 1967. Et ce en toute saison, de jour et de nuit, dans la lumière de midi éclatante ou dans la non-lumière, quand les choses s’effacent, tard. C’est comme ça, je m’y sens bien... » Maison Européenne de la Photo Paris > jusqu’au 5 avril
Vogel
François
Les yeux derrière la tête Voir le quotidien de l’autre côté du miroir est une habitude pour cet artiste-artisan, comme il se définit. Son travail découle forcément de ce regard porté sur la vie. Par la photo, à la faveur d’installations ludiques, il impose des lois nouvelles au visiteur pour mieux le bousculer dans sa propre perception de la réalité. Ce dépassement de la vision habituelle donne quelque chose à percevoir audelà de la surface lisse des clichés. Centre des Arts Enghien-les-Bains ( Paris ) > jusqu’au 22 mars
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oires - Megève - Lausanne - Gland - Hermance - Acacias
Parr
Martin
Jean-Pierre
Revel
© Martin Parr
Fotografika Galerie 10 rue du Borgeaud à Gland > jusqu’au 28 mars
Gland
On dirait que...
Editions
Lausanne
Le livre de photographie est devenu un objet de collection et un sujet de recherche. Plus de 5000 ouvrages, pour la plupart rares ou inédits, ont ainsi rejoint les 12’000 livres de la bibliothèque du musée. Il permet de suivre d’appréhender les genres et les thématiques qui font la complexité et l’intérêt de la photographie.
Musée de l’Elysée, Lausanne > jusqu’au 3 mai
Bad Waether Un sale temps à ne pas mettre un appareil photo dehors. Justement Martin Parr (né en 1952 à Epsom GB) et dont notre premier « Parlons photo ! » lui était consacré, a abordé ce thème lors de ses nombreuses approches photographiques. Bad Weather est une oeuvre fondatrice qui a donné naissance à son premier ouvrage, du même nom, en 1982. Les photos présentées sont des tirages d’époque. L’image d’une approche plus traditionnelle y est traitée en noir et blanc. Le cadrage des photographies est classique à certains égards mais le travail porte clairement les germes qui définiront sa démarche, son style et qui l’imposeront comme l’un des photographes contemporains incontournables. Espace Jörg Brockmann 32 rue des Noirettes, Acacias > jusqu’au 1er mai 041
Expositions
(
Paris - Engien les Bains - Tallo
Mc Curry
© Caroline Groulet
Megève
© Steve McCurry
Steve
Le monde en couleurs Le photographe américain Steve Mc Curry est connu notamment pour son cliché de la jeune Afghane Sharbat Gula, une des unes les plus emblématiques du magazine National Geographic. Il a, pour ses images exceptionnelles, reçu quatre fois le premier prix du World Press Photo, il présente à Megève ses plus belle œuvres. Un moment unique pour se plonger dans son univers de grand voyageurreporter autour de paysages et de peuplades d’ailleurs. 042
CT Gallery 112, rue Saint-François à Megève > jusqu’au 4 avril
suite )
Bruno & Dorota
Sénéchal
Pieter Kin
Hugo
Pendant huit ans, le photographe sudafricain Pieter Hugo s’est interrogé sur la complexité entre ses idéaux de son pays et la réalité sociale. Il expose une quarantaine de grands formats des paysages, des natures mortes et surtout des portraits, fruits de sa réflexion. Le projet aborde des thèmes comme la colonisation, la diversité raciale et les disparités économiques. De grands portraits qui regardent droit dans les yeux. « Un bon portrait est un portrait qui fait passer le désir de regarder l’autre », dit-il. Pieter Hugo a photographié des blancs, des noirs. «Je voulais montrer la différence entre ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas, qui est de plus en plus grande. La lutte des classes et la lutte raciale sont ici indissociables ». Fondation Henri Cartier-Bresson Impasse Lebouis 2, Paris > jusqu’au 26 avril
Macaques du Japon
Talloires
Paris
oires - Megève - Lausanne - Gland - Hermance - Acacias
Dans la région des montagnes de Jigokudani, un épais manteau de neige recouvrait le Japon, ce spectacle hivernal de glace et de neige, aux conditions parfois difficiles de blizzard, assistons à l’un des plus beaux et des plus fascinants spectacles de la Nature : observer des singes sous la neige ! Ainsi que tous les animaux de la forêt engourdie par le froid, un ravissement de tous les instants. Véritables globe-trotters de la photographie animalière, ils parcourent le monde entier et présentent leur travail. De ces voyages est né un beau livre photo « D’un Continent à l’Autre ». Abbaye de Talloires Chemin des Moines, Talloires (74) > jusqu’au 26 mars 043
Genève
Expositions( suite ) Genève
Magazine Gérard
Beullac
Façades Il choisit le téléobjectif, et attend. En plan serré, il (re)dessine la ville, en strille et en strates, comme autant de poèmes visuels. Ces vies d’habitants, de préférence en nocturne, et de son œil zoomeur, il en révèle l’existance dans ce décor banal et surréaliste. L’échappée belle d’un curieux, amoureux de sa cité sublimée. Puis il déclare : « C’est dans la boîte ! »
L’engagement
Prix Photo 2013
C’était le thème de ce 3e concours natinal de photographie Prix Photo 2013. Un jury de professionnels, présidé par René Burri, choisit quatre contributions exceptionnelles pour les prix principaux : les travaux de Marco Zonini, Nadja Kilchofer, Fabia Biasio et Urusula Sprecher. Chacun ayant saisi, de façon intéressante ou ironique, les personnes qui se dédient à aider les autres. Cité du Temps Pont de la Machine, 1er étage Genève > jusqu’au 30 mars 044
SOLUTIONS VISUELLES LUNETTERIE OPTIQUE SPORTIVE LENTILLES DE CONTACT BASSE VISION
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Philippe Pédat, l’opticien qui comprend vos problèmes visuels de photographes (conditions spéciales pour les membres de la SGP)
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Expositions
de
Samy Mayor
© Samy Mayor
Exposition photo
Vernissage
Exposition
Adresse
Jeudi 16 avril
2 mois
Avenue de Morges 64 1004 Lausanne
à 17 heures
622 046
du 16 avril au 21 Juin
nos membres
Exposition
Devant tant de découvertes et de beauté, l’image se présenta comme une évidence. Samy ne tarda pas à s’équiper et se lancer dans la photo et la macrophotographie en particulier. Petit à petit, les exigences de la discipline le poussèrent à s’équiper de matériel professionnel, allant même jusqu’à fabriquer lui-même ses propres accessoires.
Samy Mayor : de sa formation initiale de mécanicien, ce passionné de la nature a gardé le goût pour les défis techniques et l’amour des réglages fins. Ses premières découvertes de la technologie eurent lieu derrière la table de mixage d’un groupe de copains musiciens. Plus tard, initié aux prises de sons dans la nature, il a développé ses connaissances avec des appareils mythiques tels que Nagra et autre Stellavox tout en se passionnant pour les chants d’oiseaux dont il classait les enregistrements et les noms de manière de plus en plus experte, ce qui lui valu de gagner des distinctions dans la catégorie prise de sons Nature.
Le souci du détails et de la précision l’ont conduit à développer toujours plus ses connaissances du monde animal et botanique, et c’est au sein d’un club photo ( la SGP) qu’il a acquis les techniques photographiques et développé son sens artistique, pour se retrouver ensuite dans le rôle d’animateur d’atelier, tout en gérant l’organisation des séances hebdomadaires et en assurant la production du magazine du club. Maîtrisant les outils numériques, Samy nous délivre aujourd’hui des photos macro d’insectes, ciselées et baignées de lumière, aux mises en scène idéales, ainsi que des paysages aux cours d’eau opalins, contrastés par des verdures chatoyantes.
Sponsors et donateurs: www.hybrid.ch www.soleol.ch
623 047
Expositions vues WILLIAM EGGLESTON Ma visite au Musée de l’Elysée à Lausanne
D’abord, il y a le parc majestueux - avant d’entrer dans le musée, on se sent déjà privilégié. Trois belles expositions se tiennent en ce moment au Musée de l’Elysée à Lausanne, jusqu’au 3 mai 2015. Pour la première, William Eggleston prête sa collection privée. L’expo s’intitule “ William Eggleston, from Black and White to Color. ” Eggleston déclare: “Je devais me rendre à l’évidence que ce que j’avais à faire, c’était de me confronter à des territoires inconnus.
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Ce qu’il y avait de nouveau à l’époque, c’étaient les centres commerciaux – et c’est ce que j’ai pris en photo. ” Fasciné par Cartier-Bresson, il fait d’abord du noir/blanc puis, vers 1950, il développe son style personnel, c’est-à-dire sa vision de l’Amérique quotidienne, banale : des supermarché, des bagnoles, des bars, des femmes de classe moyenne avec une coiffure ébouriffée et bien laquée. Oui, c’était vraiment comme ça, la banalité ! Comme lui, je suis sudiste et j’y vivais à cette
et plus... © Yves André
même époque ! Il a exposé au Museum of Metropolitan Art (MoMA) en 1976 des photos en couleurs ce qui a marqué un tournant dans l’histoire de la photographie.
© William Eggleston
Il s’agit de la première exposition de William Eggleston au Musée de l’Elysée, réalisée en coproduction avec la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris. D’ailleurs, Tatyana Frick, 30 ans, directrice du Musée de l’Elysée dès le 1er mars 2015, est la nièce de Cartier-Bresson. Voir l’info sur le site de L’Hebdo : www.hebdo. ch/news/culture/tatyana-franck-sera-la-nouvelle-directrice-de-lelysée-à-lausanne La deuxième exposition, intitulée “ Photobooks » est tout à fait géniale ! Depuis quinze ans, les musées se sont rendu compte de l’importance de ces livres. Esthétique et graphique, le livre de photographie est, parmi d’autres, l’une des meilleures sources de l’histoire de la photographie. Je me suis rappelé certains des albums que j’avais vus dans les années 60 aux USA – mais que je n’ai pas pensé alors à acquérir. Non sans intérêt, un projet qui a fait la une des journaux l’an passé est la numérisation de la bibliothèque, en collaboration avec le Laboratoire des humanités digitales de l’EPFL. Un vaste projet qui va permettre aux internautes d’accéder aux livres ! Pour illustrer comment ça marche, les responsables ont installé une grande table interactive qui permet de parcourir un certain nombre de livres déjà digitalisés.
Et enfin la troisième exposition présente le “ Prix Elysée ” qui, établi en 2014, soutient activement les arts contemporains en offrant un prix bi-annuel aux photographes prometteurs. Au final, huit candidats sont sélectionnés sur portfolio, et reçoivent 5’000 francs pour déveloper un projet. Ensuite, le jury choisit le gagnant final qui recevra, lui, 80’000 francs pour compléter et publier son travail personnel. Encore un beau concours en perspective pour les membres de la SGP !
Last but not least, j’ai rencontré Monsieur Pascal Hufschmid, responsable du développement de l’Elysée (je me suis “collée” à une visite qu’il donnait aux élèves de l’ECAL). Il m’a dit être fort intéressé par la SGP et viendrait volontiers nous parler un soir et/ou nous recevoir à l’Elysée. Il attend un petit mot de notre président pour organiser ces rencontres... Bye ! Ann Richter Musée de l’Elysée, Lausanne > jusqu’au 3 mai 049
Visite club
au Fotomuseum de W
VIVIAN SASSEN « IN AND OUT OF FASHION » © Takashi Okimoto
Un Big Bang, cette exposition, « In and out of fashion », pour la plupart d’entre nous ! Vivian Sassen, ça décoiffe… dans tous les sens du terme. Mais surtout ça déshabille, ça désarticule les membres, ça visse et dévisse les corps, ça les surligne d’ombres acérées, ça les dédouble, ça les redessine dans des couleurs franches et vives, ça les dépose sur des fonds graphiques mesurés au micron près. Sassen photographie avec un compas dans le viseur et une palette de couleurs sud-africaine dans son boîtier. Présence forte du noir qui renforce la couleur et délimite des frontières inattendues. Dix-sept années de création absolue dans le monde de la mode bien que le lent défilé de ses 300 clichés nous parle moins de la mode que du corps. Outre les photographies au mur et le long diaporama, des projections défilent au sol, étirées, déformées, rebondissant sur des 050 014
miroirs qui se renvoient leurs reflets. Les miroirs, on les retrouve encore dans nombre de ses mises en scène à effets insolites : corps siamois, ombre dédoublée., membres au propriétaire improbable. Parfois une métaphore sexuelle convenue jette une légère touche de vulgarité sur cette belle série, mais on pardonne parce que cet univers insolite, coloré et froid, nous emmène ailleurs, au bord du fantastique accompagnés par d’étranges humanoïdes. Autant que l’inventivité, c’est la somme de travail et d’exigence que l’on devine dans chacune de ses prises qui nous a laissés abasourdis. Comme l’exposition s’est terminée le 15, rendez-vous sans attendre sur ces sites : www.fotomuseum.ch www.oratsetc.com et pour découvrir ses autres travaux sur : www.vivianesassen.com
© joelle kohler
Winterthur
ET ENCORE...
Deux autres expositions se tenaient en parallèle : Peter Piller (exposé aussi au Centre de la Photographie de Geneve – cf. Mag de janvier 2015) et Rudy Burckhardt, photographe suisse des années 40. A côté de photos de rue tout à fait classiques, il est sensible aux lignes pures, au point de vue non frontal avec des cadrages audacieusement décalés. Il propose des perspectives fuyantes de rues de New-York, des arches contrastées proches de l’abstrait, la lézarde d’un mur, des jambes en mouvement, une vieille palissade dont la symétrie l’a arrêté. Il photographie et il filme aussi. C’est définitivement un regard très moderne pour l’époque.
A consulter : www.youtube.com/watch?v=PKnywv7mb10 www.fotostiftung.ch/fr/presse/rudy-burckhardt/
© joelle kohler
© sylvie chatelain
arrêts aux terrasses de café, wagon-restaurant des CFF (qui nous offre en ce 14 février de Saint-Valentin des coeurs en chocolat) pour les palabres en trajet : ces visites sont chaque fois de belles journées partagées. Joëlle Kohler
Avant de quitter les lieux, on a dégoté au musée un gadget : une loupe à facettes insérée dans un support cartonné en forme d’appareil photo. On en achète deux et on colle notre objectif contre pour des effets rigolos. Trouvailles dans la librairie des musées, découvertes dans lieux alentours,
© ann richter
ET ENFIN
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Livreset ouvrages spécialisés The New Street Photography Manifesto
La street photo
Petite philosophie pratique de la prise de vue
Jean-Christoche
Tanya
Nagar
Photographe londonienne, elle n’œuvre que dans la photo de rue. Elle est notamment connue pour ses séries sur Londres et Mumbai, à tel point que son travail a été diffusé à plusieurs reprises sur CNN ou la BBC. Après nous avoir donné sa philosophie quant à cette discipline, elle rentre dans le vif du sujet : « Où et que photographier » suivi du chapitre « Saisissez l’instant ». Dans ces deux chapitres, l’auteur nous livre ses conseils pour devenir un meilleur photographe de scènes urbaines, mêlant astuces pratiques et exemples concrets. Ce dernier point est très important car pour chaque point traités, elle donne entre trois et six photos accompagnées de légendes pour illustration. Idéal pour bien saisir le message !
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Spécial
Béchet
Stre L’industrie photographique n’a cesse de se développer en lien avec l’essor de la « civilisation de l’image ». Le geste de « prendre des photos » est devenu, depuis cent cinquante ans, une pratique courante et banale, en apparence d’une grande simplicité. Pourtant, l’acte photographique est plus complexe qu’il ne parait. En tant qu’usage social, il se situe entre technique et art, consommation et création, normes et marges. Le photographe Jean-Christophe Bechet et Pauline Kasprzak, en philosophe, interrogent la prise de vue sous la forme d’un dialogue. Confrontant «théorie » et « pratique », l’entretien s’articule autour de plusieurs questions déclinées en courts chapitres : l’appareil, cadrage/composition, avant/après, l’éditing, la matière, le réel et le marché de l’art. En révélant la tension entre maîtrise et hasard dans la création photographique.
ography connaît aujourd’hui un essor sans précédent
Street Photography
Street Photography Now
reet photography David
Gibson
L’auteur définit la notion que tout type de photographie prise dans un espace public... cependant, il voit nettement plus. Avec philosophie, il insiste sur le fait que le photographe ne doit jamais s’ imposer sur l’image. « La valeur de base de la photographie de rue, c’est qu’il ne est jamais mis en place ; cet aspect est «non négociable» parce que l’esprit directeur de la photo de rue est que c’est vrai ». Et que dire de la nature souvent furtive de l’art, le voyeurisme implicite, de la recherche et parfois même la traque d’un sujet pour sa prise de vue ? Selon Gibson : « Le principe éthique qui sous-tend cette pratique est tout simplement le respect des autres ».
Stephen
McLaren Howarth
Sophie
A travers le portrait de 46 grands photographes actuels, les auteurs de ce livre nous donne à voir le meilleur de la création contemporaine dans un domaine qui n’a cessé depuis Gary Winogrand, Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson et Robert Frank de fasciner photographes, écrivains et un public amateur d’« instants décisifs ». Toute la magie, la poésie, la beauté mais aussi le comique et le tragique de nos vies urbaines sont révélés par ces photographes capables en une fraction de seconde de rendre compte avec une rare éloquence de la complexité de la condition humaine. 053
Ce jour-là...
Rue Piat (Paris 20e), un
L’escalier de Belleville
© Willy Ronis, 1959
Un escalier dans Paris n’a rien d’extraordinaire. Sauf lorsqu’il a la particularité d’avoir la forme d’un Y. Une silhouette particulière au point d’avoir inspiré le grand photographe Willy Ronis, dont sa célèbre image a fait le tour du monde. 18 054
Cet escalier gardé par un splendide réverbère, c’est celui de la rue Vilin dans le XXe arrondissement, autrement dit dans le quartier de Ménilmontant. Ouverte en 1846, la rue porte le nom d’un propriétaire de terrain d’alors, devenu par la suite maire de Belleville. Une ruelle qui monte depuis la rue des Couronnes et finit en impasse au pied de l’escalier qu’il faut gravir pour atteindre la rue Piat. Lien entre le haut et le bas de Belleville, l’escalier sera pour un temps le dernier survivant d’un quartier pauvre mais d’une richesse d’âme insoupçonnée, et aujourd’hui disparu. Terrain de jeux des enfants et des chats du quartier depuis des décennies, l’escalier et les rues avoisinantes en pavés inégaux voient leur sort scellé par un arrêté de 1977 qui déclasse le vieil ensemble, voué à la démolition. De fait, le mauvais entretien généralisé des maisons force les propriétaires à en abattre déjà peu après la guerre, et d’année en année, les terrains vagues s’étendent, les îlots rétrécissent. Aux ultimes saisons, la partie supérieure de la rue Vilin n’est plus qu’une tranchée poussiéreuse canalisée entre des murs de chantier. Elle disparaîtra en 1988 en même temps que les dernières façades, entraînant dans la foulée le pittoresque escalier en Y. C’est fini. La partie en amont de l’escalier est heureusement
n beau jour de 1959
Willy Ronis (1910-2009)
restée intacte, regroupant les rues Piat, du Transvaal et des Envierges. Aujourd’hui, le visiteur qui se tient en haut des marches de jadis se trouve sur un promontoire qui lui offre une vue imprenable sur le beau parc de Belleville qui s’est substitué au vieux quartier, et sur une grande partie de la capitale. Méconnaissable par contre, le bas de la rue Vilin est actuellement jalonné d’immeubles modernes. Dans son livre « Espèces d’espaces », l’écrivain Georges Perec aujourd’hui décédé raconte la rue Vilin de son enfance, emmenant le lecteur d’un numéro à l’autre de la rue. Mais cet escalier et les rues adjacentes ont une histoire contemporaine, dévolue au cinéma. Julien Duvivier, Henri Verneuil, Jules Dassin, Pierre Chenal, Jean Cocteau, René Clément, , Robert Ménégoz, René Clair. Autant de réalisateurs qui ont tourné des séquences dans ces lieux avec les plus grands acteurs du cinéma français. Nous sommes justement en 1956, et le Festival de Cannes s’achève. La Palme d’Or de la catégorie des courts-mé-
trages vient d’être décernée à Albert Lamorisse pour Le Ballon Rouge. Un merveilleux petit film d’une durée de trente minutes, et qui raconte avec très peu de dialogues l’histoire d’un gavroche parisien vivant à la rue du Transvaal, et qui sur le chemin de l’école trouve un ballon rouge accroché à un réverbère. Il s’en suit un conte tout en poésie, mêlant humour et émotion dans les rues et les maisons de ce vieux quartier. Décoré en plus de la Médaille d’Or du cinéma français, Le Ballon Rouge est un bijou du genre, à visionner sur www. youtube.com/watch?v=NjDc8v3FVXU Parce qu’au-delà du cinéma, c’est un formidable voyage dans ce quartier aujourd’hui disparu. Il est d’autant plus marquant que c’est l’un des seuls, sinon le seul document filmé de ce coin du vieux Paris qui existe en couleur. Si l’escalier et le vieux quartier ont disparu, la maison d’angle du petit gavroche à la rue du Transvaal est bel et bien encore là. Le ballon rouge vit dans la mémoire collective. Michel Gasser
Hier comme aujourd’hui, la rue Piat vaut le détour
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VOS POST-IT er out c é ) ré vos ou ( ter traitez ison. s d tca pr pod us pos oto en à n o -lar ph ssio ue v r-de exe i l Emi ant q atelie e d n -l-at -une pen tos : u e. sion ombe s i o g m la-b ph terro on .fr/e n ure est-de en-pris t l Ca i u ec to-c eiqu anc o w.fr -la-ph graph w o w tion hot crea nce-p www.am e i ccauley.c per h/# site d’un e ancien ne mem de repo rtage ad b mirable. re qui fait un tr rement. av A consu lter régu ail Sa photo lièg nalité: s raphie est le refl implicité e , sensibil t de sa personfranchis ité, discré e . tion et
www.jcbechet.com/ Le site de notre «gourou» de la série. Belle galerie d’images, sa bibliographie avec commentaires explicatifs de ses parutions. On aimerait que cette plume qui manque déjà tant dans Réponse-Photo y publie aussi quelques articles, critiques et coups de gueule mais ce n’est probablement pas le but de son site.
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ur oto s e la ph un dout e d c s r u u a e t s a n ais sa ux am sse a . Inégal m e r d s’a ne tpho smar ulter. s à con om ram.c gram ribeg .t w Tribe / r e ww s /u .com tube u o .y www
gram tribe
Vous avez lu des articles, des livres ; vous avez vu une exposition, un film, une publicité ; vous avez découvert du matériel, une application, un lieu, un site web; vous avez entendu une émission, une citation, une petite phrase qui en dit long sur la photographie ? Alors n’hésitez pas à poster ici vos informations et impressions en envoyant une ou quelques lignes à : redaction@sgp-geneve.com
Pou disp r les pr a ture artion tiquan ann ts d a u Dét ails profit d oncée u Mac ( en e Ph de iP : ang hot http lais oto. o et ...) s de A abo ://m.im u r per ut-p : o hot re.com os-o / s-x whatyou -ne edkno w-
Par les temps
Le Scie nc appren es & Vie de fé d que G vrier 20 1 créer u o n nouv ogle vient d 5 nous e e décrire l algorit v h image, erbalement le me capable de le NCI c onten (N «Jusqu ’ici, il fa euronal Ima u d’une lla ge prendr e et déc it être humain Caption). rire une p photo» our com. On se de capter mande quan a d’un cliché d même ce q floues de nos u ! accro a e NCI ux pho tos
qui courent ...
« Je ne suis pa s d’accord av ec ce que vous dites, mais je me battrai ju squ’au bout po que vous puis ur siez le dire. » Voltaire A (re)lire son chapitre intit ulé « Le souper » dans Zadig. U n grand text e sur la toléra nce, sans gran phrases creu des ses...
Nouvelle application pour tranformer votre iPad en tablette graphique !
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Spécial
ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS DE PHOTO SUISSE 2015
SPEC
Genève va accueillir l’Assemblée des délégués de PHOTO SUISSE 2015 !
Organisé conjointement par la Société Genevoise de Photographie (SGP) et par le Ciné Photo
Club de Carouge (CPCC) cette assemblée annuelle verra les photographes, venus de toute la Suisse, se réunir à la Brasserie des Halles de l’Île. Nous leur souhaitons un agréable séjour dans notre ville. SGP Luc Buscarlet Informations : photosuisse@sgp-geneve.ch
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SAMEDISAMSTAG
PHOTO SUISSE, 55 clubs de photo et 130 membres individuels, c’est l’organisation faîtière des photographes amateurs de toute la Suisse.
SAVE TH
CIAL
AVRIL 25 APRIL GENEVE GENF
HE DATE
DELEGIERTEN VERSAMMLUNG VON PHOTO SUISSE 2015
PHOTO SUISSE, 55 Fotoclubs und 130 individuelle Mitglieder und ist der Schweitzer Verband von Amateur Fotografen.
Die „Société Genevoise de Photographie (SGP)“ und den „Ciné Photo Club de Carouge (CPCC)“ organisieren diese jahriche Versammlung zusammen. Diese wird Fotografen des ganze Schweiz in der „Brasserie des Halles de l’île“ zusammenbringen.
Wir wünschen allen einen guten Aufenthalt in unsere söhne Staat. CPCC Roger Rohr
Informationen : photosuisse@sgp-geneve.ch
Organisation :
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Magazine ZoomZoomZoomZoom ZoomZoomZoomZoom : r e m i r p x e s u ZoomZoomZoomZoom o v r u o p e c a p s ZoomZoomZoomZoom Un e ZoomZoomZoomZoom .. . m o o Z ZoomZoomZoomZoom e g La pa ZoomZoomZoomZoom ZoomZoomZoomZoom ZoomZoomZoomZoom
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Vous avez un endroit de prédilection pour pratiquer votre hobby favori, la photographie, alors partagez-le avec nous en le décrivant en images et en texte. Pas compliqué et surtout vite réalisé. L’ équipe PAO le mettra en page et nos 060
correctrices de choc s’occuperont de vos tournures de phrases. Aucune excuse pour ne pas vous y mettre tout de suite... Envoyez ensuite les images en JPEG et le texte si possible en .doc à : redaction@sgp-geneve.ch
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En direct Parlons photo ! Une fois par mois, venez à la rencontre de grands photographes
En tant que photographes amateurs, nous nous concentrons trop souvent sur nos propres photos ou celles de nos collègues. Nous ne nous intéressons pas assez aux œuvres des grands photographes passés ou présents. Nous faisons donc souvent preuve d’un cruel manque de culture photographique. Et pourtant, il a déjà été répété maintes fois que cette culture est indispensable à la création de nos propres œuvres ! J’ai donc le plaisir de vous confirmer une nouvelle activité au sein du photo club : la soirée « Parlons photo ! ». « Parlons photo ! » c’est, une fois par mois, à tour de rôle, un de nos professeurs, photographe professionnel, qui viendra présenter l’œuvre d’un important photographe actuel ou du passé. Ainsi, nous en parlerons, en débattrons et, pourquoi pas, le critiquerons. Ces soirées auront lieu dans notre salle Madrès (à la Mda) de 19 à 21 heures, et les places seront limitées. L’idée est que cette soirée se déroule dans une ambiance un peu plus intime et que tout le monde y participe activement !
La cinqième soirée « Parlons photo ! » aura lieu le mardi 31 mars 2015 à 19 h avec Samuel Rubio. Nous découvrirons à ce moment-là le photographe qu’il aura choisi de présenter. La bonne nouvelle est que cette soirée est gratuite pour les membres de la SGP ! Si vous êtes intéressé(e) à y participer, merci de m’envoyer un mail dès aujourd’hui, les douze premières personnes inscrites auront leur place réservée !
Jean-Claude Irminger
jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch
PS : la date et l’invité pour la soirée suivante seront annoncés dans le prochain magazine.
Ah, la célèbre voix de son maître !
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La photodu mois
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© Pierre Jouvenat
Panorama de plusieurs photos à la Basilique de Brioude 063
Prochaines séance Photographe é Dussez invitClaude Lundi 02 mars à 20h30 artiste aux multiples talents, Claude Dussez s’est consacré à la peinture, à la musique. Il a été « dicodeur », caricaturiste, scénariste ou encore chroniqueur TV... Un parcours cohérent, dans lequel l’image tient la première place. Que ce soit le dessin, la caricature ou plus récemment la peinture, l’image a toujours été au cœur de sa vie.
Faites voirCours d’eau Lundi 9 mars à 20h30
Cours d’eau ! Oui, mais comment faire ? Pour vous inspirer, voici une adresse qui mérite le détour : www.cours-de-photo.be/dossiers-photo/dossiers/la-photo-parthemes/photographier-l-eau.htm Envoyez vos photos numériques, au format JPEG 1400 x 1050 pixels, par mail à : faitesvoir@sgp-geneve.ch >08 mars Vos images seront admirées, commentées. jusqu’au dimanche 08 mars à 22h00. 064
es... uel annconcours ConcoursJugement
projection couleur
Lundi 16 mars à 20h30
Présentation du jugement du concours Projection couleur. Les juges, au nombre de trois, seront coachés (terme exprimant le fait qu’ils seront guidés, aidés dans leur tâche... pour ceux qui ne supportent pas les anglicismes) par un photographe professionnel reconnu de la place genevoise. Venez découvrir les résultats du concours annuel projection couleur de la SGP.
Les Ateliers Lundi 23 mars à 20h30
se présentent
Les Ateliers permettent à nos membres actifs de venir se perfectionner et d’expérimenter sur le terrain diverses techniques avec leur propre matériel. Vous aurez lors de cette soirée la possibilité de découvrir les multiples facette de leurs activités.
Invité Lundi 30 mars à 20h30
SGP Ateliers
Fondation Foyer-Handicap
Notre Fondation est encore peu connue pour ses prestations professionnelles malgré ses 270 employés travaillant dans des domaines aussi variés que: - Les métiers de bouche avec un Service traiteur et un Café-restaurant. - Les métiers de la communication et du multimédia avec des prestations diverses autour de la création de sites web et de prestations modernes dans le domaine du graphisme, de l’édition et de l’impression.Le transfert vidéo et montage (DVD, CD, VHS sur disque dur. Inclus également le transfert de diapos). - Le conditionnement, le mailing, la broderie numérique et l’horticulture avec ses arrangements floraux pour tout type d’événement. 065
Président Vice-présidente Trésorier Cours niveau 2
Administration Didier Rossel Concours Jean-Robert Comte Expositions Miriam Mourey Média & com Eric Boillat Séance du lundi Samy Mayor Technique Eric Henry
didier.rossel@sgp-geneve.ch jean-robert.comte@sgp-geneve.ch expo@sgp-geneve.ch eric.boillat@sgp-geneve.ch samy.mayor@sgp-geneve.ch eric.henry@sgp-geneve.ch
Ateliers Concours Photo Suisse Cours de base Gestion des membres Magazine Matériel Matériel Publicité Secrétaire du comité Site internet Vérificateur comptes Vérificateur comptes Vérificateur suppl.
ateliers@sgp-geneve.ch rpage44@bluewin.ch phil.pedat@sgp-geneve.ch madeleine.beboux-naef@sgp-geneve.ch redaction@sgp-geneve.ch rpage44@bluewin.ch migas651@hotmail.com christiane.margand@sgp-geneve.ch fabienne.de.bruin@sgp-geneve.ch web@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch
Autres responsables
Comité
______ fondée en 1881 ______
Commissions
Photo club
Contacts Didier Rossel Patrizia Cini Claude Ponchant Jean-Claude Irminger
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Clin d’œil Merlin...
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