Mag SGP 98 mai 2015

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#98

PHOTO Magazine

© Loana Ciccarone

mai 2015

Rallye à Annecy www.sgp-geneve.ch

Top départ

Japon

Münsingen

Retour de stage

hübsche kleine Stadt


PHOTOG

#98 mai 2015

Magazine

Sommaire

003 Programme du mois 004 Editorial 006 Ateliers 008 Interview flash : Jean-Robert Comte 010 Dialogue avec William Pestrimaux 013 Séance Fondation Foyer-Handicap 014 Séance Faites voir : en scène 016 Séance Samuel Bitton 018 Cours de base 2015 022 Rallye de printemps 024 Cours niveau 2 et Stages 028 Tokyo retours de stage Jean-Christophe Béchet 032 Tokyo Laurence Collins 033 Tokyo Richard Forster 038 Tokyo Luisa Doplicher 040 Tokyo Philippe Mayor 042 Tokyo Madeleine Béboux Naef 045 Tokyo Clin d’œil 046 Tokyo Jean-Claude Irminger 050 Tokyo Jean-Marc Ayer 054 Tokyo les bons coins 056 Expositions 058 Exposition vue 062 Livres 065 Expo à créer 066 Livres & Expo 068 Parlons photo 069 Expo Münsingen 070 Post-it 072 Photo Suisse 074 La photo du mois 076 Prochaines séances 078 Contacts 079 Déjà la der

VOTRE PHOTO CLUB

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La Société Genevoise de Photographie a été fondée en 1881 par un groupe de scientifiques, d’artistes... et de financiers. Son premier président, le Dr. Hermann Fol, était professeur d’anatomie et de zoologie ; il pratiquait la photographie appliquée à des buts scientifiques dans son laboratoire de l’Université. Il collabora même

avec le Prince Albert Ier de Monaco, étudiant la photographie en milieu marin. La SGP réunit ses membres dans ces séances durant lesquelles ils partagent leur passion lors de projections, d’expositions, des discussions ou des cours internes. Certains choisissent de se spécialiser en noir et blanc, d’autres en couleur, en laboratoire ou, plus souvent, en photographie numérique.


OGRAPHIE Mai

_______ fondée en 1881 _______

4

Lundi

19h00 20h30

Ateliers Cours de base dernière séance

9

Samedi

10h00

Rallye de printemps à Annecy

Lundi

19h00 20h30

Ateliers Photographe invité : Daniel Winteregg

18

Lundi

19h00 20h30

Ateliers Jugement concours «Agrandissements couleurs»

25

Lundi

Pas de séance Lundi de Pentecôte

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Lundi

19h00 20h30

Ateliers Invité : Pascal Hufschmid (Musée de l’Elysée)

11

Juin

Programme

e de la SOCIETE GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIE

Prochain comité : le 6 mai à 19 heurres 15.

Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch 003 3


Editorial

Edito La poule et le cochon t el, présiden

Didier Ross

Les rebondissements de la vie à la SGP sont toujours une bonne occasion de réflexion, et ce début d’année 2015 n’y fait pas exception. Avec la reprise des concours, viennent les premières désillusions et incompréhensions. Nous avons 3 types d’activités qui permettent à chacun de montrer ses images : •L’écran est à vous, qui offre une visibilité d’environ 20 min. pour présenter un travail personnel. L’auditoire apprécie, mais il n’y a pas de commentaire particulier sur la qualité des images présentées, si ce n’est, entre 4 yeux, de la part du responsable de séance. •Les Faites voir, qui proposent une présentation de 3 - 5 photos pour chaque membre avec l’opportunité de recueillir quelques commentaires de l’assemblée. Ces séances sont un terrain de jeu et d’expérimentation. Ce ne sont pas nécessairement des photos de concours qui y sont présentées, le but étant de prendre la

température de ce qui rend bien ou moins bien. Si jugement il y a, il est démocratique et populaire. •Les Concours, qui sont un jugement de la qualité des photos, avec une notation, bonne ou mauvaise et un classement de la meilleure à la moins bonne image présentée pour un concours donné. Dans tous les cas, notre but à la SGP, n’est pas d’être élitiste, mais d’offrir à chacun l’occasion de progresser, d’évoluer dans la pratique de sa photographie, de cheminer entre la photographie de monsieur et madame tout le monde et l’art photographique. Le cours de base, puis les cours avancés et les stages comme le dernier qui s’est déroulé à Tokyo permettent à chacun d’apprendre les bases de la photographie dans le but d’appliquer ensuite ces notions dans sa pratique journalière.

« Créer une oeuvre d’art sous-entend créer quelque chose de très personnel et d’unique. Pas unique dans le sens que vous êtes le premier, le seul à traiter le sujet ou à utiliser une certaine technique, mais vous êtes le premier à représenter le sujet d’une certaine manière, qui vous est unique. »

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Julia Anna Grospodarou, From Basics to Fine Art


Et pourtant, on trouve encore et toujours des images qui sont, par exemple, bien cadrées, prises au moment opportun, mais sur lesquelles le photographe a oublié de gérer la profondeur de champ ou la lumière. Présentée lors d’un Faites voir, c’est bien, vous recevrez de précieux conseils pour faire mieux la prochaine fois. Mais si cette même image est présentée dans un concours, la sanction tombe irrémédiablement et sans surprise. Le photographe semble à chaque fois hésiter entre les rôles de la poule ou du cochon dans la fabrication de l’omelette. Pour qu’elle soit bonne, il faut, entre autres, des œufs et du jambon, et donc la collaboration d’une poule et d’un cochon. Si la poule est impliquée dans la réussite, elle garde une certaine distance alors que le cochon, vous en conviendrez, est engagé à un niveau bien plus élevé.

Pour être un peu plus poétique, je reprendrai la parole d’Ansel Adams, « Vous ne prenez pas une photographie, vous la faites». Ne soyez pas juste impliqué pour appuyer sur le déclencheur, mais engagez-vous à faire de la photographie. Les choix que vous faites lors de la prise de vue sont l’occasion de mettre en pratique les notions apprises aux cours. C’est dès la prise de vue et jusqu’à l’étape de développement de votre image que s’exprime votre engagement. Faites nous rêver ! Je vous souhaite une bonne lecture de ce numéro spécial Japon à l’occasion de notre stage à Tokyo qui s’est déroulé au mois de mars.

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19h00

Ateliers Alors, en manque de moment pour appuyer sur le déclencheur et explorer de nouveaux horizons ?

Création

Les ateliers de la Société Genevoise de Photographie sont organisés pour permettre à chacun, quel que soit son niveau, de progresser dans son expérience photographique. Depuis les techniques de base, le filé, la profondeur de champ, jusqu’à immortaliser les figures d’acrobatie urbaine de Parkour, le terrain de jeu pour améliorer sa photographie est infini. Nous essayons de varier les sujets pour offrir à chacun un espace de progression.

A intervalles réguliers, une soirée “Retour sur” permet de revenir et discuter sur quelques photos des participants. En discutant cadrage, technique, composition, possibilités, nous essayons de construire une réflexion profitable à chacun. Les ateliers sont ouverts à tous les membres (cotisation SGP 80.-/an) et ont lieu le lundi soir à 19 heures. Le lieu de rendez-vous est indiqué dans la newsletter qui est envoyée quelques jours auparavant.

© Jenny Osbeck Perez

Les Ateliers permettent à nos membres actifs de venir se perfectionner et d’expérimenter sur le terrain diverses techniques avec leur propre matériel.

Pour adresser chaque semaine vos images aux Ateliers (maximum trois photos), réduisez le fichier JPG à 1400 pixels pour le plus grand côté et nommez-le ainsi : aammjj-NomPrénom-No__ et adressez-le au plus tard avant le jeudi suivant à ateliers@sgp-geneve.ch 006


© Groupe Z

© Christine Barras

Les Ateliers de la SGP sont ouverts à toutes et à tous chaque lundi dès 19 heures. Pour connaitreséance le thème La prochaine duchoisi comitépour chaque début de soirée, vous devez juste vous inscrire afin recevoir chaque semaine la Newsletter : ateliers@sgp-geneve.ch aura lieu le de jeudi 6 février à 19h15. 007


Interview flash Jean-Robert Bio express Enseignant de formation, j'ai terminé ma carrière il y a un an et demi en tant que doyen, responsable de la section française dans une institution internationale privée.

© Jean-Robert Comte

Comment ton lien avec la photographie a-t-il commencé ? J'étais étudiant, loin de mes racines. J'ai pris un cours de photo argentique NB dans une MJC et là, j'ai vécu la magie de l'apparition de la photo dans le révélateur. Avec mon investissement professionnel, marital, paternel, la photo a presque disparu de ma vie mais, il y a douze ans, j'ai renoué avec elle grâce à l'arrivée du numérique. Puis, conseillé par un ami, j'ai suivi le cours photo à la SGP il y a huit ans environ. Et maintenant, passionné, mordu, ayant progressé, je crois... je donne moimême des cours de photographie ! On connaît une de tes marques de fabrique actuelle, le vignettage. Que peux-tu en dire ? Mon souci, c'est le sujet de la photographie. Et le vignettage est une des manières de le mettre en valeur, de faire ressortir ce qu'il a de particulier. Je n'apprends rien à personne en ajoutant qu'on peut le faire de diversesmanières, qu'il s'agisse d'un personnage, d'un groupe, d'un objet isolé ou d'un paysage. Je vignette souvent oui, pas toujours, mais je ne retouche jamais mes photos comme on le fait avec Photoshop 008

(que je ne connais pas). J'utilise un logiciel de traitement de l'image, Lightroom, qui me permet de contrôler le cadrage, la luminosité, le contraste, la colorimétrie... Tu déplores certaines modes en photographie... On voit beaucoup ces temps, y copris dans des projets primés, des « flous urbains» sans sujet déterminé, pas nets.Tout le contraire de ces travaux qui captent l'instant décisif cher à Cartier-Bresson, instant qui est une sorte de «dessin accéléré, fait d’intuition et de reconnaissance d’un ordre plastique, fruit de sa fréquentation des musées et des galeries de peinture, de la lecture et d’un appétit du monde » (1) Mais tu as aussi des séries de photos urbaines ? Oui, par exemple ma série présentant des personnages avec un téléphone portable, série dans laquelle j'ai essayé de capter ces moments de plus en plus fréquents où l'être humain s'isole de son prochain pour communiquer avec son lointain ! J'aime tes photos de Genève et tes photos de paysages car j'y trouve très souvent une tension qui fait que notre œil circule entre les différents élments. Tu le sais, c'est un de mes leitmotivs qui était le titre de ma dernière expo à Lausanne : « Il y a du


Comte beau autour de nous ». Oui, le beau est ici, sous nos yeux, à deux pas. A nous de le capter. A nous de le faire voir aux autres. C'est vrai aussi que j'aime la belle photo, où tout se combine: cadrage, composition, intérêt du sujet, colorimétrie, contexte, luminosité - qui n'est peut-être pas à la mode aujourd'hui dans certaines galeries, mais qu'un public assez nombreux continue d'apprécier. Ton sujet de prédilection actuel, c'est la nature, les fleurs. Comment as-tu travaillé pour ta dernière série avec les perce-neige, les nivéoles, les éranthes d'hiver ? Je prends beaucoup de temps pour mes photos de fleurs ! Je tourne autour de mon sujet, je le choisis avec soin d'abord, je suis au raz du sol, couché dans la terre, l'herbe, la boue parfois, je guette la lumière, les flous d'avant et d'arrière plan, je fais de multiples essais pour arriver à l'image que je cherche... sans la trouver toujours! Je dois dire que j'ai été très, très marqué par un récent numéro de la revue Macrophotographie - spécial fleurs, qui a agi sur moi comme un vrai révélateur. Je ne suis pas intéressé par la photo scientifique, la représentation exacte de la réalité botanique mais par la mise en valeur artistique du sujet floral que je choisis. Ainsi, le bokeh est très important pour moi, presque autant que le sujet parce qu'il participe beaucoup à mon sens de la beauté d'une photographie. Je cherche donc à obtenir - sans retouche encore une fois ! - des bokeh doux mais

structurés qui dessinent un mouvement, des ombres et des lumières... et qui mettront en valeur mon sujet. C'est très difficile à obtenir à la seule prise de vue mais très excitant et très valorisant quand on y arrive ! Quel est ton lien avec le site « Regard perdu » ? J'ai été contacté il y a quelques années par le webmaster du site, Jacques Pion, un photographe pro, qui m'a fait confiance après avoir vu mon travail sur Pixelistes où j'ai publié pendant des années. Cette année, tu exposes à plusieurs endroits, lesquels ? J'expose à la Biennale de la photographie à Versonnex fin avril, à Romorantin fin mai pour le Printemps de la photographie, à Vourles dans la banlieue de Lyon plus tard dans l'année, et aussi à Barr en Alsace pour le 6e Festival de la photographie... notamment ! Avec quelques autres projets encore. J'espère aussi rencontrer à ces occasions des photographes de talent pour les faire venir à la SGP un lundi soir.

Catherine Graf

(1). Les cahiers de la Photographie n°18, 1986, Conversation avec Gilles Mora

www.jrcphotos.fr www.regard-perdu.com 009


DIALOGUE avec William « Je suis un artisan du tirage d’art ». Et en effet, quand vous entrez dans l’atelier de William, grande pièce bien éclairée, vous entrez dans l’univers d’un artiste : photos accrochées, partout, posées ça et là, emballées, une table d’impression, des flashs et des boites à lumière, des rouleaux de papier, des encadrements de toutes sortes. De quoi stimuler les fibres créatrices de tout photographe.

© Miriam Mourey

Derrière son bureau, à peine visible derrière ses grands écrans, un petit homme au regard pétillant et au sourire plein de malice, vous accueille toujours avec une grande gentillesse. Ma question est simple... Tu es un photographe passionné, expérimenté et reconnu. Tu t’es ensuite lancé dans l’impression, tu viens d’ouvrir une galerie à Annecy et je sais que tu foisonnes de projets. Parle-nous de ce parcours pour le moins étonnant. C’est vers 16 ans que j’achète, avec mes économies, mon premier appareil photo, 010

« le meilleur du moment ». Je commence par des photos de paysages et de ma ville, Rouen, où je suis né en 1958. J’aime le noir et blanc, prends des cours de développement et apprends à faire ma propre chimie. Mais c’est en 1995 que la photo prend une place importante dans ma vie, suite à un voyage à Madagascar. Je me forme en autodidacte, par des cours en MJC (Maisons des jeunes et de la culture), avec des amis photographes et par les livres que je finis par connaître par cœur. Je deviens un membre très actif du photo club d’Annecy où je suis en contact avec des photographes professionnels. Qu’est-ce qui va faire que tu deviens toi aussi un photographe professionnel ? En 2000, une rencontre va m’amener vers le reportage professionnel. J’accompagne le compositeur Etienne Perruchon à Sofia pour l’enregistrement de son « Concerto pour percussions et orchestre ». Depuis, la prise de vue reste une activité importante m’amenant des scènes de théâtre aux chantiers de construction en passant par mon studio. Malgré ton activité débordante, tu réalises également une recherche photographique autour de tes séries « 4x1 » et « Silhouette » qui représentent une façon personnelle de t’exprimer en détournant l’utilisation normale de ton appareil photo. Cela nous amène à ce qui pourrait être le fil conducteur de mes activités : la recherche constante du meilleur résultat. Exigence développée pendant mes années de travail dans l’industrie aéronautique, microélectronique, nucléaire,


PESTRIMAUX puis dans une entreprise médicale : l’erreur n’ y est pas permise. Et cette exigence de qualité, je la mets maintenant entièrement au service de la photo et en particulier au service du laboratoire photo acheté en 2004 et qui portera le nom d’ ITALIS en 2008. Il s’agit d’un grand basculement professionnel, la reprise d’une entreprise où travaillent quatre personnes avec qui j’apprendrai le métier. C’est vers cette période qu’un autre grand changement professionnel t’attendait? En effet, c’est le passage pour moi de l’argentique au numérique. En 2006, Nikon sort le premier appareil numérique vraiment accepté par les professionnels. J’abandonne ainsi petit à petit le développement des films négatifs et positifs pour me consacrer uniquement au numérique en 2008, en orientant mon travail sur la photo d’art. En effet, lorsque qu’on va sur le site d’Italis, on constate que tout est orienté vers la mise en valeur des photos : travail sur l’impression, choix des ! n papiers (actuellement 28 types de ca papier sont proposés), choix des y he encadrements, des finitions. Tu mises à s, t Ye nouveau sur la recherche de qualité au service de la photo d’art. Le fait d’être toi-même photographe est-il essentiel pour ton activité de labo ? Je sens ce qui se passe quand je reçois une photo, et je peux ainsi mieux guider le photographe dans ses choix. Il s’agit bien de guider, de faire ressentir dans l’échange avec le photographe ce que celui-ci attend

de son œuvre une fois reproduite sur le papier. Le travail de labo est également l’occasion de contacts très stimulants avec de nombreux photographes. Mais je dois très vite à nouveau faire face à un autre basculement : la vente en ligne. De nombreux métiers que l’on croyait intouchables sont entièrement modifiés par la dématérialisation. L’échange direct entre le photographe et le labo n’est plus obligatoire. Le site Internet devient un outil primordial – aussi important que la table de tirage !

J’ai vite compris que cela concernera aussi la photo d’art, mais l’investissement de temps et d’argent est important et ce n’est que ces dernières années que j’ai développé pleinement cette pratique, mais en privilégiant toujours l’échange. J’ai appris à guider par téléphone les internautes qui font appel à mes services. 011


Dialogue (suite) William Pestrimaux Penses-tu devoir encore prendre un nouveau tournant dans ta carrière professionnelle ? La situation s’est un peu stabilisée mais de grands changements dans le métier vont encore venir. Je profite cependant de cette relative stabilité pour me lancer dans une activité complémentaire : l’ouverture d’une galerie de photos d’art au cœur d’Annecy, la Galerie 361. L’idée de la galerie était de créer un lieu d’exposition pour les photographes que je rencontre. C’est un prolongement du travail réalisé en labo dans la mesure où les photos exposées sont tirées chez ITALIS en édition limitée. C’est aussi un soutien et une possibilité d’ouverture pour les photographes. Annecy est une ville dynamique en matière d’art, sans compter sa grande fréquentation touristique.

La Galerie 361 : un tour complet de 360 degrés plus 1 degré qui représente, pour moi, ce plus – ce temps d’avance - qui caractérise si bien le travail de William Pestrimaux : une grande capacité d’adaptation et d’anticipation d’un professionnel de la photo qui doit à chaque étape retrouver un espace pour exister.

Italis Photographie 601, Route des Vernes 74370 Pringy Tel 00 33(0)4 50 05 81 38 www.photo-italis.com

Galerie 361 1 faubourg des Annonciades 74000 Annecy Tel 00 33 (0)4 50 05 81 38 www.galerie361.com

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Nous aurons deux occasions de rencontrer William Pestrimaux : l’une, lors du rallye photo qui se déroulera cette année à Annecy le 9 mai. N’hésitez pas à faire un saut à sa galerie. L’autre, lors des RPG à Saint-Julien les 10 et 11 octobre 2015. Les stands de la SGP et d’ ITALIS sont voisins.

Miriam MOUREY


Séance

Compte-rendu de la séance du 30 mars

impression » se chargera même des retouches et de la mise en page.

Copyright & Réalisation : Fondation Foyer-Handicap

Présentation inhabituelle, puisqu’il s’agissait moins de photographie et de photographe que d’interventions sur les supports photographiques. Foyer-handicap est une association dont le nom dit quelque chose à tout le monde à Genève, mais combien connaissent vraiment les activités qui y sont mises en place ? Les protégés de cette association sont tout à fait aptes à fonctionner dans un large éventail le monde du travail. Evidemment, ce qui ce lundi soir intéressait plus particulièrement la SGP, ce sont toutes les activités autour de la photographie et son extension au domaine de l’informatique. Les membres de Foyer-handicap, supervisés par des professionnels sont à même de répondre à vos demandes en les personnalisant. Vous voulez des tirages de qualité ? Créer des flyers avec vos propres photos ? Offrir un album ? Leur service « Graphisme, édition et

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Ou bien encore, vous souhaitez numériser vos diapositives ou d’autres supports argentiques? Monter vos films? Rendez-vous au « Transfert et montage video ». Enfin, vous rêvez d’une galerie de vos photos sur le web ? C’est leur service « Communication » qui pourra concevoir votre blog ou votre site.

Sur www.foyer-handicap.ch vous en apprendrez encore sur toutes les autres activités de l’association, les tarifs et le mode de fonctionnement de l’association. Vous pouvez vous rendre sur place pour voir les ateliers… et qui sait, y apporter votre soutien. Joëlle Kohler

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Séance Faites voir : En scène Compte-rendu de la séance du 13 avril

Ce premier lundi agrémenté d’une météo quasi estivale est dévolu à la présentation d’une première série de photos susceptibles d’être exposées sur le stand de la SGP aux prochaines Rencontres Photographiques du Genevois. Mais avant cela, Didier projette une courte vidéo réalisée par le photographe australien Ray Collins, intitulée « surfer ». Des séquences époustouflantes de prises de vue dans les immenses rouleaux d’écume des vagues déferlantes sur les côtes du Pacifique, où l’homme se fait tout petit devant les flots énergiques.

LES RENCONTRES PHOTOGRAPHIQUES DU GENEVOIS 2015 à SAINT-JULIEN les avis du public. Au terme de chaque série est choisie de manière très informelle une photographie qui pourrait être retenue ensuite pour être exposée à St-Julien.

C’est donc une première projection d’images que nous offre seize photographes, totalisant 72 propositions. Les photos soumises, de trois à cinq, sont projetées par auteur, lequel donne luimême une brève explication, suivie par

Une fois de plus, créativité, composition et prouesses techniques sont omniprésentes, et donnent une idée précise de la grande qualité des diverses prises de vue. Si certains travaux sont retenus sans équivoque, d’autres restent parfois sans choix vraiment définitif, la photo la plus parlante devant être corrigée ou partiellement remaniée pour être parfaite. Mais, le « Faites voir » de ce soir n’est qu’un

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© Luc Buscarlet

Aux RPG opus 2015, le thème s’intitule « En Scène ». A percevoir au sens large du terme, soit photographier une scène d’action, soit réaliser une mise en scène pour un sujet spécifique, en intérieur ou en extérieur, soit croquer au vol une représentation sur scène d’un spectacle, pour ne citer que ces options.


© Luisa Doplicher

préambule, malgré les dizaines d’images déjà présentées. Il y a encore pas mal de travail à accomplir afin de présenter une collection d’images impressionnantes. Car au final, on n’a qu’un nombre de photos égal à celui des participants, puisque la règle exige que chaque auteur n’expose qu’une seule photo. Et comme il est souhaitable de pouvoir montrer au public un lot d’une quarantaine de photographies, on attend encore que 20 autres concurrents se lancent et présentent leurs créations, qui seront débattues de la même manière lors de la seconde soirée de sélection (lundi 22 juin). Si cette première mouture est plus que prometteuse, il faut vraiment que tous les membres de notre club se lancent pour réussir un panel de photos de qualité qui soit à même de séduire le public qui visitera les expositions des RPG. Gageons que les semaines à venir seront riches en possibilités à surtout ne pas manquer !

Michel Gasser

© Samy Mayor

© Anne-catherine Pélissier

Petit rappel pour ceux qui veulent tenter l’aventure !

© René Nicoud

Des heures de rires et de labeur, à s’abrutir de gammes sans perdre son âme, des litres de sueur, des tonnes de doutes et d’espoirs, tout se joue ce soir... Le rôle de sa vie... Tout donner et tout attendre en retour. Le corps se tend, l’esprit s’égare dans le désordre des sens. Envie de fuir, rester caché... Plus le choix, il faut aller vers le bruit et la lumière : En scène ! Changement de décors. La vie courante. La routine rampante... Tenir un rôle. Une d(rôle) de vie dont nous sommes finalement de curieux metteurs en scène, du premier jour de notre vie jusqu’au clap de fin. Le théâtre du quotidien : celui des farces et des drames, de la fête et de l’ennui, du faire et de l’imaginaire, celui des jeux de séduction et des scènes de ménage... Le nôtre. A vous de mettre en scène ce petit monde, dans le huis clos de la chambre noire ! RPG http://contactimages.org 015


Séance

Compte-rendu de la séance du 20 avril

Samuel BITTON & Daniel CHAPPUIS La salle était comble en cette soirée du 20 avril pour accueillir Samuel Bitton ! Il faut dire que Samuel est un photographe de paysage bien connu et qu’il a déjà animé plusieurs ateliers au profit de notre club. Après avoir annoncé la sortie imminente de son premier livre sur la photo panoramique, puis fait la promotion d’une exposition photo de sa compagne à Paris et de quelques stages qu’il organise, Samuel présente brièvement le voyage qu’il a fait en 2012 en Bolivie.

Touché par les photographies et le travail de Daniel Chappuis dans ce pays, il décide en effet de l’accompagner pendant un mois et demi cette année-là. 016

Il en ramènera des images magnifiques, images qui nous sont ensuite présentées, mais... commentées par Daniel Chappuis lui-même ! Auparavant, une petite vidéo nous est offerte pour planter le décor, avant de passer aux images et aux commentaires. Nous suivrons alors les pérégrinations des deux compères et de quelques uns de leurs amis locaux, d’abord dans des parties plutôt connues du pays avant de les suivre dans des coins plus reculés, quasi vierges de toute présence étrangère où le tourisme n’a donc pas encore généré son lot de nuisances. Là, les paysages sont de toute beauté ! Tant au niveau des couleurs, aussi variées qu’explosives, que des formes, étonnantes, curieuses, improbables même ! Lacs, vallées, gorges, volcans, cratères, sommets, roches, terres, teintés de fer, de soufre, de manganèse, d’argent et d’or, tout ici semble immense et préservé de la pollution qui ailleurs altère même les couleurs. Il faut dire que l’on se déplace le plus souvent à des altitudes respectables de l’ordre de 3000 à 4000 mètres ! Ainsi irons-nous de La Paz à Guadalupe en passant par Tupiza, point de départ de la zone inexplorée de la Bolivie, par de petits villages introuvables sur les cartes, mais


encore de vallées en sommets, fournissant à notre photographe d’un soir, montagnard impénitent et spécialiste du panoramique, l’occasion d’ascensions puis de compositions superbes, la diversité des couleurs et des formes présentes y étant pour beaucoup !

22°15’32’’ S / 66°58’24’’O

Ainsi ferons-nous aussi connaissance, plus ou moins brièvement, de Johnny, le guide local qui accompagne Daniel Chappuis depuis des années, de Lisa, Gladys, Paolino, Esteban, Roberto, Rufino et Mercedes... Encouragés à de multiples reprises à la visite de ces coins superbes, à la découverte des peuples locaux et de leur vie simple comme à la participation aussi à l’oeuvre entreprise sur place à leur profit, nous repartirons les yeux pleins de très belles images et le coeur touché par l’exemple de cet insituteur contraint chaque mois à une semaine éprouvante de marche solitaire dans les montagnes (bivouac à la belle étoile à la clé ! ) pour toucher son maigre salaire ! Jean-Robert Comte

www.samuelbitton.com/fr/index.php www.samuelbitton.com/fr/aid/bolivia.php 017


Cours de base 2015 Une leçon, vue par un élève :

Article pour le magazine de la SGP – cours du 11 mars 2015 : Image & Informatique Etienne MORIER

Alors que nous avançons dans la compréhension de notre appareil, nous découvrons que faire une photo n’est qu’une partie du travail du photographe et que, même à l’air du tout numérique, il reste Compte-rendu à en faire le développement ! Certes, fini les produits chimiques, l’installation de la pièce du parfait savant fou »à la maison, le sombre éclairage des lampes inactinique… et bonjour photoshop, du cours « Image & Informatique lightroom, DXO et tous les autres !

COURS PHOTO

Mais… on pourrait se Alors que nous avançons dans la demander ; si j’ai déjà compréhension de notre appareil, une imagenous que je peux utiliser n’est directement découvrons que faire une photo après avoir déclenché, qu’une partie du travail du photographe pourquoi devrais-je avec ces et que, même à l’air du toutm’embêter numérique, logiciels qui, soyons il reste à en faire le développement ! honnête, font peur au premier lancement ?! Certes, fini les produits chimiques, l’installation de la pièce du parfait savant Simplement à cause (ou plutôt grâce fou à la maison, le sombre éclairage des!) au format RAW et à ses lampes inactiniques... et bonjour DXO , possinombreuses bilités !d’améliorations Photoshop, Lightroom et autres de l’image ; correction de l’exposition, du contraste, de la balance des blancs, du bruit… mais aussi Mais... on pourrait se demander : si j’ai recadrage et retouches… Bref cette étape permet au photographe de retranscrire au mieux sa vision déjà une image que je peuxetutiliser de tirer pleinement parti de la qualité de son matériel ! directement après avoir déclenché, Avec ce cours, Luc nous à merveilleusement bien montré toutes les possibilités qui s’offrait à nous avec la technologie pourquoi devrais-je m’embêter avec ces actuelle, tout en nous sensibilisant aux risques du numérique (panne, perte de photo, etc). Une belle introduction au développement numérique qui donne envie d’en savoir plus et logiciels qui, soyons honnête, font peur de maitriser ces logiciels ! au premier lancement ? Simplement à cause (ou plutôt grâce !) au format RAW et à ses nombreuses possibilités d’améliorations de l’image ; correction de l’exposition, du contraste, de la balance des blancs, du bruit... mais aussi recadrage et retouches. Bref cette étape Les explications et les exemples de Luc ont bien permis permet au photographe de retranscrire de comprendre les riches possibilités du numérique. au mieux sa vision et de tirer pleinement parti de la qualité de son matériel ! Avec ce cours, Luc nous a merveilleusement bien montré toutes les possibilités qui s’offraient à nous avec la technologie actuelle, tout en nous sensibilisant aux risques du numérique (panne, perte de photo, etc). Une belle introduction au développement numérique qui donne envie d’en savoir INFORMATIONS plus et de maitriser ces logiciels ! Un avis, une question ou une remarque :

Etienne

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cours@sgp-geneve.ch


COURS PHOTO

Cours « Portrait » La leçon sur le portrait, dirigée par Luc et Richard, plaçait les élèves dans la réalité d’un studio de prises de vue, avec fond noir et éclairage complexe, et même une jolie mannequin à disposition. De quoi s’entraîner facilement à cet art en profitant des conseils des moniteurs.

© Raphaël Page

Cours « Macro » et « Sport »

Encore des disciplines qui n’auront plus de secrets pour vous. Faut dire que Patrizia et Samy, pour la

macrophotographie, et Didier, pour la photo de sport, n’ont pas été avares en bonnes explications et judicieux conseils. 019


Cours’’Tous au jardin’’

COURS PHOTO

Samedi 18 et dimanche 19 avril

Prise de vue ou prise de tête ?

Bien encadrés par les animateurs du cours de base et autres membres de la SGP, les élèves sont lachés en pleine nature, samedi au Jardin botanique et dimanche au Jardin anglais, pour réaliser les prises de vues selon les thèmes demandés. Une bonne occasion de mettre en pratique tout ce qui a été vu et expliqué lors des différentes séances du mercredi soir. C’est là que l’on peut constater celles et ceux qui 020

maîtrisent les réglages de leur appareil (on avais assez dit de relire le mode d’emploi et de réaliser des tests...). Le moment fort de cette sortie a bien été la recherche du bon sujet à réaliser, avec le bon réglage svp, et a rendu ces demi-journées captivantes. Après la phase d’editing, vos meilleures images ont passé sous les yeux des moniteurs, à eux maintenant d’analyser toutes ces prises de vues et de les commenter.


VOTRE MANUEL

Comme prévu, votre Manuel de cours est bourré de notes prises lors des leçons et de petites astuces glanées auprès des moniteurs. Ca vaut la peine de les recopier proprement, ainsi vous pourrez les consulter quelques fois, elles vous seront toujours utiles. A vous maintenant de persévérer dans votre propre apprentissage du genre de prise de vue qui vous plaît et qui vous donnera satisfaction.

LE COURS TOUCHE A SA FIN Hé oui, toutes les bonnes choses ont une fin et vous arrivez au bout des vingt leçons de ce cours de photo pour débutants. A vous maintenant de suivre les activités de

Programme

© Raphaël Page

COURS PHOTO

votre club photo (séances du lundi, ateliers pratiques, rallyes et concours) dont vous trouverez le programme dans le Magazine et sur le site www.sgp-geneve.ch

VOTRE RENDEZ-VOUS DE MAI : Lundi 4 mai à 20h00 Vos moniteurs

Projection et analyse de vos images Présentation des travaux des élèves Discussions et ultimes conseils utiles Remise des diplômes aux participants

Cette soirée exceptionnelle est la votre, ne la manquer pas. 021


Rallye de printemps ______RT_! _TO_P_D_EPA___

llye e ra ch l t n ve. rna nce -gene p n co

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Samedi 9 mai à 10 heures Vous avez rendez-vous sur les marches du Palais Bonlieu, face au lac et au Champ-de-Mars, juste devant l’Office du Tourisme.

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Tous au départ de notre rallye photo de printemps !

Chaque participant(e) recevra (jusqu’à 10h30 maxi) avec un plan de la cité, un prospectus contenant et les traditionnels bons conseils et surtout les thèmes des photos à réaliser dans la journée. Une pause bienvenue surviendra à 12h30 précises pour un repas convivial au restaurant Le Bilboquet (pour ceux qui s’y sont inscrits). Toute la journée est donc consacrée à la découverte des trésors d’Annecy et, durant votre déambulation pédestre, votre sens de l’observation vous sera très utile. Je suis sûre que vous aurez du plaisir à réaliser vos plus belles photo lors de cette journée événement. Christiane © Luc. B

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necy Bienvenue à An votre pour reccevoir liste des thèmes



Stage avancé

Stage

avancé

Reportage base :

Formateur : Jean-Patrick di Silvestro Samedi 23 mai de 10h à 17h Prix : 160.- CHF/ Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève Programme : • De 10h à 12h Théorie, matériel utilisé • De 13h à 15h Prises de vues avec différents sujets de reportage à faire • De 15h à 17h Debriefing sur les sujets demandés et présentation de reportages Prérequis : • Etre à l’aise avec la technique photo de base (vitesse-profondeur de champ)

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Les séries :

Comment construire une série photographique et lui donner une forme ? Formatrice : Sarah Girard Samedi 30 mai de 13h à 17h Prix : 160.- CHF, maximum 8 personnes Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève Programme : les participants seront amenés à réfléchir à la notion de série en photographie. Le photographe est un collectionneur d’images, mais les images qu’il rassemble pour constituer une série sont assemblées selon certains critères…lesquels?

Workshop

A travers ce workshop, les participants seront introduits à la notion de série sur la base de la théorie de la collection du psychanalyste et historien d’art Gérard Wajcman. Ils découvriront ensuite différentes manières de constituer des séries photo en observant les travaux de plusieurs photographes contemporains, et en deuxième partie, chacun pourra montrer des ébauches de séries photo pour tenter de constituer des séries personnelles et cohérentes. Prérequis : • Test d’entrée: non • Apporter 30-40 images sur clef USB ou idéalement imprimées en format cartes postales.

Renseignements & inscriptions ____________________________________________

Stage Workshop Visites expo 024

Pour vous inscrire à un Stage avancé (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52


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Vos formateurs

Stage

avancé

Jean-Patrick di Silvestro

Aline Kundig

Samuel Rubio

Sarah Girard

Patrick Grob

J-Christophe Béchet

Samuel Bitton

Technique

Voir le détail du programme de chaque cours sur www.sgp-geneve.ch

Perfectionnement

Formateur : Patrick Grob Mercredi 13 / 20 mai, 27 mai / 03 juin, 10 / 17 juin et 24 juin / 1 juillet de 19h à 21h Prix : 90.- CHF le module à choix (2x2h) ou 330.- CHF les 4 modules / maxi 8 pers. Lieu : Salle Madres, Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève Programme : Module 1 (13 / 20 mai) • Vitesse-Mouvement > 2h de théorie + 2h de pratique Module 2 (27 mai / 03 juin) • Netteté-profondeur de champ > 2h de théorie + 2h de pratique Module 3 (10 / 17 juin) • Balance des blancs > 2h de théorie + 2h de pratique Module 4 (24 juin / 1 juillet) • Flash > 2h de théorie + 2h de pratique - Possibilité de s’inscrire à un ou plusieurs modules - Test d’entrée : NON pour les personnes qui ont suivi le cours débutants à la SGP, OUI pour les personnes qui n’ont pas suivi le cours débutant !

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Portrait : en lumière naturelle et en Studio Formateur : Aline Kundig Samedi 13 et 27 juin de 13h à 17h Prix 290.- CHF, maximum : 5 pers. / Lieu : Studio d’Aline Kundig, 43E Rte de Chêne 1208 Genève Programme : • Comment apprendre à poser soi-même pour savoir faire poser son modèle • Observer et comprendre la lumière • Comment mettre à l’aise son modèle • Les bases de la lumière en studio Matériel : Appareil photo numérique Prérequis : Maîtriser la technique photo de base

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Workshop

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Stage avancé P CO M

Stage

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«Sur les traces de Vivian Maier»

L’association Vivian Maier organise deux stages “Sur les traces de Viviane Mayer”. Ces stages auront lieu près de Gap à Saint-Julien-en-Champsaur, lieu d’origine de la mère de Viviane et où elle s’est rendue à plusieurs reprises. « Vivian Maier, née le 1er février 1926 et morte le 21 avril 2009 (à 83 ans), est une photographe de rue américaine dont le travail est demeuré inconnu jusqu’à sa mort et sa découverte fortuite » Stage 1 : 3 jours, du vendredi 8 mai à 14h au dimanche 10 mai à 19h. Prix 430.- EUR (Minimum 6 participants / Maximum 12 participants) Avec Jean-Christophe Béchet et l’association Vivian Maier Hébergement, 2 nuits, et repas compris (pique-nique à midi, repas gastronomique le soir)

Stage 2 : 4 jours, du jeudi 14 mai à 14h au dimanche 17 mai à 19h . Prix 600.- EUR (Minimum 6 participants / Maximum 12 participants) Avec Sylvie Hugues, Jean-Christophe Béchet et l’association Vivian Maier Hébergement, 3 nuits, et repas compris (pique nique à midi, repas gastronomique le soir). Les prix sont très corrects et je pense que ce seront des stages très sympas ! Ils ont été annoncés dans le Réponses Photo du 15 novembre mais nous avons la possibilité de réserver quelques places en avant-première. Vu le buzz autour de Viviane Maier, ce stage sera rempli très vite. Personnellement, je vais participer au stage 2. Veuillez svp m’envoyer un mail si vous êtes intéressés.

Renseignements & inscriptions _____________________________________________________

Stage Workshop Visites expo 026

Pour vous inscrire à un Stage avancé (rabais pour 2 cours, dates, prérequis, etc.) : Jean-Claude Irminger jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch téléphone +41 78 740 06 52



Retourde stage

Vu par Jean-C

par Jean-Christophe Béchet Photographe, professeur et éditeur de livres d’art

Depuis la parution de mon livre « Tokyo Station », il y a dix ans, j’étais retourné occasionnellement à Tokyo, toujours fasciné par l’énergie d’une ville où l’architecture fait cohabiter un étonnant mélange d’ordre et de désordre, de tradition et de modernité. C’est dans cet espace visuel paradoxal que j’ai proposé à chaque stagiaire de trouver sa propre vision de cette ville si différente de nos cités européennes. Ce stage « In Situ » était aussi une première pour moi, la (bonne) idée en revient à Jean Claude Irminger... Pour moi, le défi était le suivant : permettre à chacun de construire un ensemble cohérent d’images, une petite « série » disons le mot, qui exprime sa propre vision de la capitale japonaise. Comme avec les oppositions ordre-desordre, modernité-tradition, solitude-multitude, 028

calme-effervescence, je voulais que les membres du stage s’inscrivent dans l’esprit de ma vision photographique (sinon, pourquoi ma présence ?) tout en restant eux-mêmes . Guider les démarches tout en respectant les singularités de chacun, voilà le fil conducteur que je devais tenir ! Aujourd’hui , à la vision des images réalisées, je crois que le pari est tenu : si on réunit les photos de chacun des huit stagiaires, on ne voit pas de « copieur », ni de travaux redondants, mais six points de vue complémentaires qui dressent un portrait subjectif de la ville. Bien évidemment, il faudrait encore deux ou trois séjours pour que ces premières impresions débouchent sur un vrai travail photographique, il faut maintenant laisser décanter les images, faire un editing par étapes, attendre quelques semaines avant


Christophe Béchet animateur du workshop

Un stage photo organisé par la SGP et réalisé par Jean-Christophe Béchet avec la participation de Laurence Collins Madeleine Béboux Naef Luisa Doplicher Philippe Mayor Richard Forster Jea-Marc Ayer Jean-Claude Irminger

SPECIAL TOKYO de se lancer dans une première série de tirages de lecture, oublier les « images mentales » et les circonstances des prises de vue pour acquérir une vision « objective » de son propre travail. Toutefois les fondations sont en place, les structures sont posées. D’autres photographes, plus conceptuels, ou davantages photojournalistes (je crois me situer à mi chemin entre ces deux mondes) proposeraient d’autres approches, d’autres façons de faire pour saisir le « pouls » de cette ville.

la ville, arpenter le trottoir, regarder, regarder encore pour finir par voir quelque chose... Tokyo comme Genève, Tombouctou ou Paris se livre à ceux qui prennent le temps d’en scruter le rythme particulier. Un rythme que l’on trouve en se levant tôt (oui les trois derniers jours du stage, certains se sont levés avec moi avant 5 heures du matin, bravo à eux, même s’ils furent de moins en moins nombreux

© Jean-Christophe Béchet

Pour ma part, j’aime l’idée de l’errance, du hasard (et du hasard objectif !), j’aime faire confiance aux moments faibles, à tous ces micro-événements qui racontent bien mieux la vie « réelle » que les instants de crise et de médiatisation. J’aime prendre le métro, marcher dans 029


Retourde stage

Certains ont préféré partir seuls, d’autres ont déambulé avec moi, il est important dans un stage que chacun trouve son rythme, il n’y a pas une seule bonne façon de faire, en revanche, il y a de multiples façons pour « mal faire » et notamment se jeter avec son appareil sur chaque sujet typique ou pittoresque entrevu, tel un prédateur visuel. Non le photographe n’est pas un voleur d’images, le typique et le pittoresque sont ses ennemis car ils confortent la photographie dans une simple quête de clichés illustratifs. Tokyo est un passionnant champ d’investigation, car l’oeil est sans cesse sollicité par de nouvelles surprises et par des attitudes que l’on imagine être photogénique. La photogénie , ah cet autre piège ! Est photographe, amateur ou pro, peu importe, celui qui sait résister aux facilités du dépaysement, celui qui dompte son 030

appareil photo, comme un cheval fougueux dans un rodéo. Oui à Tokyo, le photographe-auteur est aussi celui qui sait ne pas déclencher ! J’espère que ce stage l’aura démontré sur le terrain et que les participants comprennent mieux, maintenant, comment on peut essayer de dresser le portrait d’une ville. Sans trop se prendre au sérieux, avec plaisir et plein de bons moments (les repas furent de belles réussites, ah les sushis et sashimis de

Tsukiji !) mais avec ce minimum de concentration qui donne sa valeur à toute activité de création. Reste maintenant à poursuivre l’expérience, à Tokyo ou ailleurs... Pourquoi pas ? Sayonara. Jean Christophe Béchet Station Toyko (2005) de Jean-Christophe Béchet (Paris)

© Jean-Christophe Béchet

au fil des jours !). Durant la semaine, nous avons exploré les quartiers de Shinjuku, Shimbashi, Ginza, Asakusa, Ueno, Kanda, Roppongi, Shibuya, Harajuku, etc...


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© Jean-Christophe Béchet


Retourde stage Vu par Laurence Collins

Laurence Collins

J’arrive à Tokyo le samedi matin, un brin de toilette, et me voilà partie avec mon appareil paré. Tout est étonnant, différent, exotique, et par conséquent bon à photographier. Et c’est ce que je fais, malgré les conseils avisés de JeanChristophe (JCB), je photographie tout et tout me paraît digne d’intérêt. Heureusement JCB arrive le dimanche soir, regarde nos photos, nous gronde et nous donne un thème sur lequel travailler, et un défi pour le lendemain : pas plus de 50 photos pour la journée ! Je triche, mais je commence à mieux regarder. Les jours suivants, nous nous baladons dans Tokyo seuls, en groupe ou sous la direction de JCB, depuis tôt le matin jusqu’à tard la nuit. Nous traversons des quartiers traditionnels, des quartiers chics ou chauds, tranquilles ou surpeuplés, avec toujours à l’esprit notre thème. Cette approche, nouvelle pour moi, est fascinante et permet à la fin huit visions de Tokyo complètement distinctes et personnelles. Merci beaucoup, Jean-Claude d’avoir organisé ce séjour incroyable, merci, JeanChristophe de nous avoir guidés dans Tokyo et dans notre recherche, et merci à tous mes compagnons d’avoir partagé cette belle expérience. Laurence 032


Le pont vert : vu par Richard Forster

Richard Forster

L’hôtel qui nous hébergeait se situait dans le quartier Asakusa, à quelques pas du cours d’eau Sumidagawa. Chaque matin, en rejoignant à pied la station de métro la plus proche pour partir en reportage photographique, nous traversions le fleuve par le pont Umaya bashi

Il a été épargné par les terribles bombardements américains de 1945 qui dévastèrent Tokyo par le feu et firent plus de 100’000 morts. Son assemblage métallique riveté et ses trois arches gracieuses de couleur verte le rendent évidement attrayant et je pense que nous fûmes tous envoutés pour le photographier sous différents angles. A chacun de mes passages, je ne pouvais m’empêcher de lever mon appareil. Je me suis même levé un matin pluvieux à cinq heures pour aller capter des réflexions lumineuses sur sa structure. N’ayant pas de trépied j’ai augmenté la sensibilité ISO et en me calant tant bien que mal, j’ai réussi à obtenir de beaux résultats. Et un soir, en revenant d’une journée laborieuse, j’y ai immortaliser en image une voiture Google-Street avec sa grosse boule fixée sur le toit ! Richard

communément appelé « pont vert » et le soir de même, en revenant à notre logement. A quelques centaines de mètres en aval et en amont il y a encore d’autres ponts du même genre : le pont jaune Kuramae, le pont bleu Komagata et le pont rouge Azuma. Ce pont vert datant de 1929, relie en 150 mètres, les rives du fleuve avec un large tablier pour la circulation automobile et des trottoirs latéraux. 033


Retourde stage

Vu par Richard For

Richard Forster

Bien que dans mes nombreux voyages à l’étranger je pratique passionnément la photographie de reportage, ce stage à Tokyo m’a permis de découvrir de nouveaux aspects de la prise de vue urbaine. Lorsque je pars en reportage dans mes voyages personnels, j’aime aller au contact des autochtones et les photographier avec mon appareil qui n’est pas un petit compact mais bien un réflex avec un télé-zoom de très grande amplitude. Avec cet outil, je ne

peux donc pas me cacher aux yeux des gens que je croise. J’essaie de cadrer au mieux mes sujets lors de la prise de vue au lieu de les recadrer au post-traitement comme le font certains. En fait, je suis un photographe de l’ère de la diapositive qui régnait avant l’arrivée du numérique où le recadrage de l’image après son retour du labo n’était plus possible à part coller des bandes alu sur le cadre de la diapo. Depuis que je suis à la SGP, j’ai appris à faire des compositions les plus simples possible et éliminer tout ce qui est superflu pour les rendre percutantes, bien lisibles. J’essaie par conséquent d’appliquer cette ligne directrice dans tous mes reportages de rue même si parfois la tâche est difficile. Et lorsqu’elle est trop difficile, je renonce et poursuis mon chemin. Mais souvent la scène apparait subitement sous mes yeux et je dois réagir rapidement pour « dégainer et tirer » comme dirait Lucky Luke. Bien sûr je pourrais me poster à un endroit donné et attendre tranquillement la scène qui se présentera sous mes yeux, comme notre maitre de stage me l’avait suggéré. Une autre chose que j’ai apprise de lui était de bien analyser la lumière de la scène, de choisir le bon moment de la journée et de me placer sous un bon angle. Et si cette lumière n’était pas présente, de renoncer tout simplement à faire la photo.

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© Richard Forster

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Après avoir réalisé le premier jour, lors d’une sortie collective, un certain nombre d’images, Jean-Christophe qui nous en avait imposé cinquante (pas plus !), analysa mon travail. Il remarqua immédiatement que mon approche photographique allait vers les Tokyoïtes et me donna comme ordre de mission de photographier ceux qui portaient des masques, un travail bien différent de celui de mon ami Jean-Marc qui devait se confiner à de larges plans au grand-angle pour réaliser des photos panoramiques. À première vue, mon travail semblait assez facile vu le grand nombre d’individus qui avaient le bas de leur visage recouvert de ce masque blanc. Au Japon, avoir une bonne partie du visage ainsi caché ne pose aucun problème, même lors d’interactions sociales. Il s’agit d’une simple marque de respect et d’hygiène en relation avec les mœurs de ce pays.

Comme je me posais la question sur les raisons principales de ce port de masque chirurgical, j’ai appris : 1 - qu’il a une fonction antibactérienne afin de ne pas contaminer les autres avec des microbes lorsque l’on a attrapé un virus, 2 - qu’il est un moyen de prévention des allergies car de nombreux Japonais veulent éviter de respirer les pollens en suspension dont la quantité n’a cessé d’exploser ces dernières années. 3 - qu’ il permet de continuer à aller au travail, outre sa (relative) protection contre la pollution urbaine, car les jours d’absence pour maladie sont retenus sur le peu de jours de congés payés dont la majorité des Japonais disposent, 4 - qu’protégerait leur intimité, car pour certains, surtout des jeunes, porter des masques est un auto-retranchement social en quelque sorte. Si vous portez un masque et des écouteurs sur la tête, 035


© Richard Forster

Retourde stage

tout le monde vous laisse tranquille et vous n’avez besoin de ne parler à personne. Selon certains psychologues de la jeunesse, cela serait à imputer à une obsession de communication indirecte grâce à la technologie.

Au deuxième jour du stage, Jean-Christophe scinda les participants en deux groupes et je me joignis à Jean-Claude, Madeleine et Philippe. Alors que les participants du premier groupe allaient travailler librement, il nous balada sur la grande avenue OmoteSando bordée d’enseignes internationales jusqu’à Harajuku, le quartier incontournable de la culture tokyoïte. C’est ici, dans la petite rue piétonne Takeshita-dōri, véritable capitale de la fantaisie, que paradent les adolescents aux styles les plus exubérants et les adultes les plus extravagants du pays. Jean-Claude s’en donna à cœur joie avec son 24mm Fuji alors que dans cette marée humaine j’essayais d’isoler des portraits de jeunes Japonais au style totalement décalé avec leurs masques blancs. La journée se termina au carrefour 036

Shibuya où j’entrai cette fois dans la danse frénétique tokyoïte, une valse de gens pressés au beau milieu d’une forêt de gratte-ciels. Le crépitement de mes déclenchements échauffèrent tellement mon boitier qu’il m’en brule encore les doigts... Au final de ce stage d’une semaine, j’avais amassé une moisson de plus de 3000 images alors que certains de mes camarades en tirèrent bien plus (Jean-Laurent en a fait 1500 en une journée...).. Bien sûr ce n’étaient pas que des portraits masqués mais aussi des vues générales de la vie tokyoïte, d’architectures et de tout autre sujet digne d’être photographié. Tout au long des journées, pendant les temps morts, je collais mon œil à l’oculaire de mon réflex SONY pour visionner mes photos et éliminer les ratées, ce qui me donnerait moins de travail au post-traitement. Si dans les premiers jours de mon reportage j’avais tendance à resserrer un peu trop mes portraits horizontalement, j’optais par la suite, sous les conseils de Jean-Christophe, pour des cadrages plus larges et aussi en composition verticale, ce qui lui a plutôt bien plu. Ce stage fut pour moi des plus instructifs, il m’a ouvert de nouvelles voies qui ont enrichi mon expérience personnelle dans la photographie de rue. Richard


Tokyotes ou Tokyoïtes A Tokyo, la population a pour habitude de se protéger en portant un masque.

L’Asahi Beer Hall (aussi connu sous l’appellation Super Dry Hall, ou Flamme d’Or) est un des bâtiments du siège des Asahi Breweries situé sur la rive gauche de la Sumida-gawa au niveau du pont rouge Asuma. Achevé en 1989, il a été conçu par le designer français Philippe Starck et il est considéré comme l’une des structures modernes les plus reconnaissables de Tokyo. La forme du bâtiment est celle d’un verre de bière, conçu pour compléter le bâtiment voisin en forme de chope de bière dorée abritant les bureaux des Asahi Breweries. L’Asahi flamme, énorme structure dorée au sommet, est censée représenter à la fois le « cœur brûlant de la bière Asahi » et une « tête mousseuse ». La flamme, entièrement vide, de 43 mètres de long et d’un poids de 360 tonnes a été réalisée par des constructeurs navals utilisant les techniques de construction des sous-marins. Richard

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Retourde stage

Vu par Luisa

Luisa Doplicher

« Ils sont allés si loin pour prendre un cours niveau 2 ? » cette phrase que j’ai entendue à la SGP au retour du Japon m’a fait réfléchir. Pour moi, ça a été beaucoup plus qu’un cours niveau 2. Avant de partir, ça a été l’occasion de finalement me mettre à l’étude du japonais, ce qui m’a permis de rêver de ce voyage déjà bien des mois à l’avance. C’est comme ça que j’ai pu faire une découverte bizarre : en japonais, « photographie » s’écrit avec deux idéogrammes qui, pris ensemble, signifient... « copie de la réalité » !

Lors du départ, ça a été un frisson de m’aventurer si loin, seule (bien que pour un seul jour) et pour du pur loisir. Dès que j’ai touché le sol japonais, ça a été la joie pure et totale de retrouver un pays que j’aime beaucoup. Est-ce que cette fois j’arriverai à en tirer quelques bonnes images ? Autre phrase que j’ai entendue quelque part : « en prenant un grand nombre de photos, il doit forcément en avoir de bonnes ». Si seulement c’était vrai ! Les premiers jours, ça a été la recherche acharnée d’une direction à prendre. Les fausses pistes, les autres fausses pistes déguisées en vraies. Puis Jean-Christophe est arrivé et, comme dans chaque stage, il a commencé à démolir ce que je croyais avoir compris ! Ça a été alors la frustration de ne pas arriver à formuler par quoi j’aurais dû le remplacer. Mais formuler trop tôt n’aide pas la créativité ! Ça a été donc l’exercice d’équilibre entre une direction établie avec l’aide de Jean-Christophe, et un minimum de liberté pour ne pas se répéter. « Il faut être cohérent sans être redondant », qu’il nous disait. Au fil des jours, ça a été d’interminables périples à travers Tokyo, tantôt guidés par

038


a Doplicher

Jean-Christophe, tantôt individuellement, toujours à l’affût de la bonne photo, mais sans oublier la divine nourriture japonaise et les précieuses rencontres avec les Tokyoïtes. Tous certains, dès qu’ils m’entendaient hasarder quelques phrases hésitantes, que je comprendrais jusqu’au dernier mot un discours long et compliqué en retour ! Peu à peu, un projet prend forme, ou du moins on l’espère... ce qui est sûr, c’est que Jean-Christophe ne se lasse pas d’examiner nos photos, de nous guider et nous conseiller. C’est un vrai privilège que de pouvoir le côtoyer pour une semaine entière, de voir comment il travaille – ce qu’il nous montre avec une grande

générosité – et d’être suivi pas à pas. A la fin, donc, c’est le regret que ce soit fini si rapidement... Je serais bien restée beaucoup plus longtemps ! Je repars enrichie d’expériences, de saveurs, et d’un petit bagage de photos qui peut-être rimeront à quelque chose. On verra bien lors du stage d’editing ! Luisa

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Retourde stage

Vu par Philip

Philippe Mayor

Le trajet Genève Londres s’est déroulé sans problème, un peu d’attente avant le vol sur Tokyo et hop, nous voilà partis pour onze heures de vol... Finalement, même si c’est un peu long le trajet aller s’est bien passé. Arrivée à Tokyo ; direction le métro. On se renseigne, on hésite (surtout moi) et on finit par prendre le métro indiqué en se fiant surtout à l’heure indiquée plutôt qu’à la direction ! C’est une méthode. Elle a parfaitement fonctionné puisqu’on s’est retrouvés sans problèmes à l’hôtel. Les chambres ne sont pas très grandes mais pour le temps qu’on va y passerelles seront bien suffisantes.

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En groupe, on ne va se déplacer presque qu’en métro. Au début, le système est un peu hermétique puis, à chaque trajet, on le comprend mieux. A la fin on était devenus de vrais experts ! Pour les repas nous avons mangé japonais, chinois et américain ! Si, si ! vous avez bien lu. JCI ne pouvait strictement rien faire avant d’avoir bu son café du matin au Starbucks ! Après, sans doute la nostalgie de ses années aux USA il nous a emmenés dans un Burger King ! Bon une seule fois, heureusement ! Tous nos autres repas étaient locaux. La ville est très calme, très zen, les gens sont extrêmement patients, presque trop parfois.


© Philippe Mayor

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Les trottoirs sont bondés mais il n’y a pas de bousculade ni d’énervement. Même lorsqu’il pleut, il n’y a pas de carambolages de parapluies. On partage les trottoirs avec les vélos qui s’arrêtent si on ne les a pas entendus et ils attendent qu’on les laisse passer : pas comme chez nous ! Le trafic véhicule m’a toujours semblé fluide et il y a peu de voitures sauf le samedi, jour de shopping familial. Les tokyoites font partie d’une civilisation de la consummation :magasins de toutes tailles partout avec plein d’acheteurs. Ils aiment aussi les jeux : les salles de jeux sont nombreuses et pour certaines hyper bruyantes. Curieux alors que la ville est calme. On a l’impression d’être en sécurité partout. La police n’est pas très présente, en dix jours je n’ai entendu les sirènes que 3 ou 4 fois. Beaucoup d’objets : tuyaux d’arrosage, pots de fleurs, vélos, sans parler des innombrables machines de distribution de boissons, sont dans la rue, accessibles à tous. Pas de vols, pas de déprédations. A propos de sirènes, les ambulances arrêtent leur sirène aux carrefours et les ambulanciers hurlent tout un discours pendant la traversée du carrefour. Dommage de ne pas comprendre le japonais.

A chaque fois qu’il y a un chantier et que des camions doivent traverser le trottoir pour reprendre la route, il y a au moins trois personnes pour arrêter les piétons et la circulation... Même les échafaudages sont emballés dans de la mousse pour éviter un choc trop rude en cas de collision. On s’est levé assez tôt : entre 3 et 5 heures de matin selon nos nos destinations et nos envies photographiques. Chaque soir, editing rapide (d’une heure maximun : je vous laisse imaginer le temps à consacrer à chaque image surtout si vous en avez fait 1’500 dans la journée !). Et critique de chaque travail personnel par JCB, puis repas et ensuite... photos de nuit. Voyage de retour sans problème, mais paraissant extrêmement long : il dure douze heures. Quasiment personne à l’immigration à Londres, tant mieux : on n’avait qu’une heure de battement. Retour à Genève par une belle fin de journée. Et là jetlag, et fatigue importante pendant au moins trois jours ! Philippe

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Retourde stage

Vu par Madeleine

Madeleine Béboux Naef

Vous aimez que l’on vous prenne par la main, que l’on vous caresse dans le sens du poil, que chaque étape de la prise de vue vous soit minutieusement décrite et expliquée ? Alors passez votre chemin et ne vous inscrivez surtout pas au prochain workshop dirigé par Jean-Christophe Béchet ! Un stage avec Dieu ou le Gourou comme l’appelle ironiquement certains, c’est une espèce de purgatoire avec descente aux enfers quasi assurée pour les modestes photographes amateurs que nous sommes. JCB ne pratique pas la langue de bois, et la complaisance ne fait pas partie de son vocabulaire. Si son style désarçonne au premier abord, il faut reconnaître que sa critique est salutaire si l’on sait mettre son ego de côté et que l’on accepte de remettre sa pratique photographique en question, (mais n’est-ce pas pour cela que l’on s’inscrit à un stage ?) Dans ce contexte, nous, les huit hurluberlus, qui avons cassé notre tirelire, sacrifié dix précieux jours de vacances pour nous offrir un stage de photo de rue à Tokyo avec JCB, devons passer pour de parfaits masochistes. Et si je vous parle de ces journées à parcourir des kilomètres de rues grises sous une pluie froide à la recherche d’un hypothétique sujet, de ces nuits raccourcies par un editing 042

effréné tant le désir est fort de pouvoir montrer quelques images correctes le lendemain, de ces réveils avant l’aurore dans l’espoir déçu de figer sur nos capteurs des thons déjà raidis par la glace, de ces soirées à arpenter des quartiers soi-disant chauds dont le souffle glacial d’une bise toute lémanique a chassé la plupart des habitués, alors là, vous êtes convaincus que nous sommes tous prêts pour l’asile d’aliénés. C’est donc épuisée, harassée, avec l’envie de jeter tout mon matériel photo et la décision me lancer à fond dans le macramé plutôt que d’appuyer une fois de plus sur un déclencheur, que je suis rentrée de Tokyo. Pourtant, si l’on m’interroge sur ce stage, sur ce voyage, je suis dithyrambique et c’est à peine si l’on peut endiguer ma logorrhée : comment expliquer cette ambiguïté ? Est-ce la grâce de Saint Jean-Christophe qui m’a (rendue) illuminée ? De fait, c’est bien plus rationnel que cela. En nous brusquant, en nous mettant face à des réalités intuitivement refoulées par notre ego malin, JCB nous apprend à juger nos photos avec plus d’objectivité, il nous met face à nos erreurs, à nos incompétences tout en nous guidant vers les aptitudes qui sommeillent en chacun de nous. Son but est de nous guérir de notre « déclenchéïte » aiguë, en nous apprenant à réfléchir à notre façon de photographier, au sens que nous


© Madeleine Béboux Naef

Béboux Naef

voulons donner à nos images : « on ne peut pas faire de la photographie sans dire quelque chose ». C’est ainsi que le premier jour, il nous contraint à ne prendre que 50 images qui serviront à déterminer le sujet sur lequel chacun devra se concentrer tout au long de la semaine (heureusement il fait un temps de cochon ce qui refrène allègrement nos ardeurs de déclenchement). Malgré tout, sur le terrain il n’est pas facile de se départir de nos réflexes touristicophotographiques surtout quand on se trouve dans une ville comme Tokyo où tout

nous semble nouveau, exotique, pittoresque (adjectifs abhorrés par notre Maître). Mais JCB est là et veille au grain, emportant dans sa foulée de marathonien les pauvres moutons égarés que nous sommes ; il nous guide vers des lieux où la lumière, manne divine, saura sublimer nos sujets. Accompagnant chacun une petite heure, Il glisse un conseil plus personnalisé de-ci, de-là. JCB dispense sa bonne parole avec la générosité des gens du Sud mais pas de quoi écrire la bible technique du photographe de rue : son enseignement est plus subtil, j’oserais même dire plus philosophique. 043


Retourde stage C’est lors des séances de visualisation de nos images que l’on se doit d’être le plus attentif car c’est là qu’Il prodigue vraiment son enseignement, son regard est sans pitié mais ses arguments rarement contestables. Il passe rapidement en revue les photos que nous osons lui soumettre. Un temps d’arrêt, un froncement de sourcil ou une micro étincelle dans son regard laisse déjà présager du commentaire à venir. Ensuite Il revient plus lentement sur les images qui ont attiré son attention. Respectant le style de chacun, qu’il soit de son goût ou non, il analyse les photos avec concision et objectivité et quand un «Bieeen!» retenti vous avez l’impression d’avoir touché le Saint Graal.

De retour sur le terrain, petit à petit le miracle opère, les commentaires de notre Guide tournent insidieusement dans notre esprit, on déclenche moins, on se concentre sur notre projet, on prend le temps de trouver un cadre, d’y installer le piège dans lequel tombera, ou pas, un sujet bienveillant. On a tout simplement appris à faire le deuil des images qui auraient pu..., si..., mais..., et nos disques durs maintenant ronronnent avec reconnaissance.

.

Notre calvaire a maintenant pris fin mais, croyez-le ou non, nous n’avons qu’une envie : y retourner et le plus vite possible en compagnie de notre tortionnaire préféré, c’est peut-être cela le syndrome de Stockholm. Madeleine

Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu Luc 2

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Clin d’œil

Vu à Tokyo par Richard Forster

© Yomiko

Vu le rythme soutenu que notre maître Jean-Christophe nous a fait subir, nous n’avons pas eu l’occasion d’entrer en contact avec un club photo local. Par contre, j’ai fait deux belles découvertes :

Exposition photos

Livres photos

Avec Jean-Claude, Madeleine et Philippe, je me suis rendu un matin en métro à Tokyo Midtown où se trouve le siège de FujiFilm, dans un immense building. En y pénétrant, nous sommes tombés sur des hôtesses en rose et de grands espaces illuminés avec des cimaises recouvertes de nombreuses photos du monde sous-marin qui n’enchantèrent guère mes amis. Pendant qu’ils s’attardaient au stand de présentation de produits Fuji pour s’enquérir des dernières nouveautés, je m’éclipsai avec Philippe sur le parvis pour photographier différents sujets. C’est là que je fis la connaissance de Yumiko derrière son masque noir, une artiste poledance de la scène tokyoïte avec qui j’échangeai mes coordonnées Facebook. Je la pris bien sûr en photo et elle fit de même avec son iPhone. Le lendemain, je découvris mon portrait sur son espace Facebook, une page qui avait déjà été « likée » 27 fois par ses amis !

Après avoir voyagé un jour en métro jusqu’à la station Jimbocho nous nous sommes rendus à la Yasukuni street où se trouvent plusieurs arcades de bouquinistes proposant des livres neufs mais principalement d’occasion. C’est dans un de ces magasins que mes amis se sont attardés pour faire quelques achats pendant que je les attendais sur le trottoir, préférant tirer le portrait des passants masqués qui s’attardaient devant les étals. Le second et dernier magasin de livres que nous avons investi fut le Photo Art Book Komiyama Tokyo, une mine d’or pour mes camarades. Moi-même je n’avais encore jamais vu pareille échoppe ne regorgeant que de livres photos. Jean-Christophe, Jean-Claude, Philippe et Luisa firent là leurs emplettes avec notamment des ouvrages de Nobuyoshi Araki le grand maître de la photographie contemporaine japonaise. Richard 045


Retourde stage

Vu par Jean-

Jean-Claude Irminger

Je ne savais à quoi m’attendre, de Tokyo et du stage lui-même. Tokyo, une ville folle, brouillante et stressante ? Une ville où je vais me perdre et ne plus jamais retrouver mon hôtel ? Rien de tout cela. J’ai découvert une ville très agréable, et étonnamment je n’ai jamais eu l’impression d’être dans une ville démesurée ! Et pourtant c’est la ville la plus grande au monde avec, inclu les agglomérations, 36 millions d’habitants.

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Et le stage alors avec notre maître JeanChristophe Béchet ? En tant qu’organisateur j’étais évidemment un peu tendu au début, surtout que c’était une première pour les deux, Jean-Christophe et moi. Comment va s’entendre ce groupe de 8 participants ? Comment vont-ils interagir avec Jean-Christophe pour ceux qui ne le connaissent pas encore ? Comment vont-ils apprécier les commentaires sur leurs photos de Jean-Christophe, souvent très direct et sans ménagement ?


-Claude Irminger

Comment allons-nous tous réussir à traîter nos projets dans ces ville et atmosphère tellement différentes de ce que nous connaissons ? L’idée de ce stage est née quand j’ai regardé le livre « Tokyo Station » de Jean-Christophe. J’ai adoré l’ambiance qu’il a su y faire passer, tout en réveillant en moi un grand intérêt photographique pour cette étonnante ville avec ces ambiances un peu mystérieuses et parfois un peu folles. J’en ai parlé à JeanChristophe et on s’est vite mit d’accord pour l’organisation de ce voyage photographique.

© Jean-Claude Irminger

Après un long voyage éprouvant et une journée et demie de prise de vues avant son arrivée j’ai évidemment vécu un grand moment de solitude quand Jean-Christophe a regardé les photos que j’avais prises dans une rue très animée dans le quartier Shinjuku : « mais non ! ça ne marche pas… c’est moche... c’est mal cadré... c’est illisible... il manque la lumière... etc. » J’étais prêt à arrêter la photo ! Heureusement que les deux jours suivant il est parti avec nous en plus petits groupes et individuellement, il nous a donné des pistes, des conseils, des « trucs ». Et voilà que les choses se sont améliorées. Au prochain editing, j’ai eu droit à : « il a fait

Toyko , un paradis pour la street photo et pour les vues en nocturne

du progrès depuis l’autre jour... oui il y a de la matière... ». Autant dire que je me sentais mieux et que je suis sorti faire de la photo avec plus de confiance en moi les jours suivants. Je suis rentré chez moi avec plusieurs milliers de photos et ma première réaction lors d’un premier editing était un peu mitigée. Pourquoi j’ai fait comme ci et pas comme ça ? Pourquoi je n’ai pas vu ce moche arrière plan ? Je crois que cette réaction est normale. Ce ne serait pas réaliste de vouloir créer un corps d’images intéressant et qui tient la route en un seul voyage ! Le livre « Tokyo Station » est issu de plusieurs voyages à Tokyo (pour « American Puzzle », il est bien allé 17 fois aux États Unis !). Avec le recul j’ai trouvé et je pense que je 047


Retourde stage

vais encore trouver quelques images sympas et cohérentes ! Pour moi, personnellement, ce stage a été une belle expérience au niveau photo et surtout au niveau humain ! Nous avons beaucoup bossé, bien rigolé et aussi bien mangé et bu dans des restos sympathiques avec toujours une bonne ambiance entre nous.

© Jean-Claude Irminger

Jean-Christophe a joué son rôle parfaitement et je suis sûr qu’il nous a tous fait évoluer

dans la façon de regarder, d’observer la lumière, d’attendre le bon moment pour déclencher et d’essayer de faire une photo qui parle et qui ne montre pas du typique ou de l’exotisme. Jean-Christophe est un photographe mais aussi un professeur avec beaucoup de subtilité ! En octobre, nous allons nous revoir avec Jean-Christophe, chez lui à Paris, avec 100 photos chacun pour un editing final. On verra bien ce qu’il reste des quelque 5000 photos...

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© Jean-Claude Irminger

Toyko , une méga-capitale hyper captivante et photogénique dont on a pas fini de faire le tour

Certains d’entre nous sommes déjà en train de parler d’un autre voyage à Toyo tout seuls, comme des grands cette fois-ci, mais aussi à Hongkong avec notre maître préféré... et pourquoi pas ? Moi en tout cas, je suis partant et je vais me mettre à l’organisation ! Jean-Claude Irminger

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Retourde stage © Madeleine Béboux Naef

Vu par Jean-Marc Ayer

Jean-Marc Ayer

7 mars Me voici enfin à Tokyo. J’ai les yeux grands ouverts et un appétit de découverte, celui qui me motivera durant tout le séjour. Comme c’est la fin de journée et que le temps est plutôt couvert, les conditions de luminosité ne sont pas idéales. L’ambiance autour d’un temple est très intéressant même si la foule diminue en même temps que la luminosité. Je fais quelques images de l’endroit en essayant de capturer ces ambiances de nuit que j’affectionne. 8 mars Nous assistons à une manifestation anti-nucléaire, où nous faisons quelques photos dans une ambiance calme, maîtrisée et colorée. Puis nous nous dirigeons vers Harajuku où la foule est dense. On peut y admirer des groupes d’adolescents habillés en tenues extravagantes. Je ne suis pas déçu, d’autant plus que ces jeunes jouent plutôt le jeu et se laissent photographier assez facilement. Au hasard du chemin,

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nous assistons à un mariage en habit traditionnel lors d’une visite de temple. C’est fascinant de voir en pleine ville le contraste entre tradition et modernité. Durant cette journée, nous découvrons aussi le métro de Tokyo, une sacrée surprise. Il est propre, aucun déchet ne traîne par terre, même s’il n’y a presque pas de poubelles. Mais le plus surprenant vient des Japonais eux-mêmes qui sont d’une discipline, d’un respect que je n’avais encore jamais connu auparavant. Ils attendent tous tranquillement le métro, souvent en file indienne s’il y a du monde, et ne cherchent jamais à vous passer devant pour gagner une place. Dans les rames, ils ne parlent pratiquement pas, tout est assez silencieux, pas de sonnerie de téléphone, pas de conversations auxquelles on est forcé de participer.


© Jean-Marc Ayer

9 mars Le stage commence pour de bon. Nous emboîtons le pas à Jean-Chistophe qui nous guide à travers le quartier. Cela me permet de découvrir cette ville d’une manière différente, grâce en grande partie à Jean-Christophe qui distille ses réflexions et conseils en cheminant dans les rues. Il a toujours des remarques qui me parlent et, quand la situation s’y prête, j’essaie d’appliquer (avec plus ou moins de succès). Le temps est plutôt à la pluie quand nous rentrons à l’hôtel pour un peu d’editing. Ce qui nous permettra de présenter un échantillon de nos photos à Jean-Christophe, qui nous aidera à trouver nos thèmes individuels pour le stage. Le connaissant un peu, je m’étais préparé aux critiques (toujours dans un esprit positif). Finalement tout se passe bien. Chacun d’entre nous choisis son ou ses thèmes selon ses envies. Mes thèmes pour la semaine seront : prise de vue de l’effervescence de la ville, photos de nuit et prises de vues panoramiques. 10 mars Le lendemain, Laurence, Luisa et moi, sous un beau soleil, partons en direction du quartier de Ginza, un des grands centres de Tokyo, où l’on trouve les boutiques occidentales les plus réputées.

J’arrive sur place, plein de motivation, espérant montrer l’effervescence de Tokyo. Tout d’abord, j’ai été un peu déçu car je m’attendais vraiment à une activité intense et quelque peu désordonnée, voire carrément hallucinante. Et là, rien du tout : circulation peu intense. J’ai passé le reste de la journée à essayer de photographier l’effervescence à Ginza sur les passages piétons. Mais toute la circulation se déroule dans une grande discipline et l’énervement et l’incivilité sont bannis. La soirée, nous la passons à Shinjuku, quartier très animé (dont une partie est le « quartier chaud ») qui offre des possibilités de photos intéressantes et presque conformes, cette fois, à l’idée que je m’en faisais. Par contre, ce soir-là, il faisait très froid, , mais on se prend tous quand même au jeu et faisons pleins de photos. Cette soirée aurait pu se nommer : conditions de prises de vue froide dans le quartier chaud. 11 mars Départ pour Shibuya. Il faut dire que dans ce quartier se trouve un des carrefours les plus fréquentés du monde, l’endroit idéal pour mon thème. Je passe la matinée à checher des points 051


Retourde stage

de vue intéressants pour rendre compte de l’activité du carrefour. Une fois encore, je reste impressionné par la discipline des japonais, organisation et une certaine sérénité. Au feu rouge, personne ne bouge. Au vert, c’est le déferlement des piétons pour la traversée du carrefour. Piétons ou voitures, ce balai incessant de trafic se déroule sereinement au rythme d’une grande régularité. En fin de matinée, Jean-Christophe nous emmène à pied par des petits chemins vers Harajuku. L’opportunité de prendre des images d’un Tokyo moins connu. C’est là que nous faisons des photos dans cette rue très animée, avec cette fois des conditions de lumière meilleures puisqu’il fait grand beau. Puis on rentre à l’hôtel, pour faire un peu d’editing avant de montrer notre production du jour à JeanChristophe. Ses commentaires nous permettront de modifier notre approche ou de continuer dans la même direction. Cet exercice assure un suivi de notre démarche.

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12 mars Détour par le marché aux poissons de Tsukiji. Nous sommes sur place vers 4h30. Chacun part de son côté, essayant de passer le plus inaperçu possible. Dans tout le marché, de petits chariots électriques circulent comme des fous et il y a intérêt à bien anticiper leur arrivée. J’ai cherché un point de vue surplombant le marché pour quelques photos. J’ai bien aimé ce moment où le jour se lève, il s’y dégage une grande sérénité qui contraste avec toute l’activité environnante. Nous nous dirigeons ensuite dans un restaurant de sushis/sashimis : ce genre de cuisine, tôt le matin (06:00) n’est en général pas trop mon truc, mais je dois dire que là je me suis bien fait plaisir. Plus tard, retour Ginza. Le soir, nous allons à Roppongi, quartier des étrangers où l’on y trouve une très belle architecture. Je regrette de ne pas y avoir fait assez de photos. Malgré l’heure tardive, et une fatigue qui commence à poindre, je file encore avec


© Jean-Marc Ayer

Laurence vers l’hôtel Hyatt pour faire des photos de nuit depuis un restaurant panoramique qui offre une vue splendide sur le Tokyo électrique. Le personnel nous donne même accès à des parties fermées au public. Quel accueil ! On rentre enfin, crevés mais contents.

trouver des points de vue intéressants. Jean-Christophe fait encore ses commentaires sur les dernières photos que nous avons prises. Il est alors temps pour moi de prendre congé de tout le monde, de refaire mes bagages pour continuer le voyage de mon côté.

13 mars En bateau sur le fleuve Sumida pour le trajet d’Asakusa à Odaibo d’où nous voyons Tokyo sous un angle totalement différent. Nous prenons beaucoup de photos sur cette île, l’endroit dispose d’une architecture particulière. Retour vers Shinjuku avec le monorail. Nous visitons l’immense magasin Yodobashi. Incroyable ! c’est une sorte de temple de la photo où l’on trouve sur plusieurs étages quasiment tout dans un entassement indescriptible d’articles de toutes marques. Après un bon repas, nous allons encore faire quelques photos nocturnes dans le quartier de Shinjuku qui offre des possibilités de prises de vue sans fin.

Conclusion Ce fut un voyage fantastique et passionnant. Pouvoir passer une semaine à faire des photos avec une équipe qui partage la même passion pour la photographie, sous la conduite et l’avis de Jean-Christophe qui a géré et organisé ce séjour parfaitement, a été une expérience formidable. Bien sûr, il a tout l’aspect ‘‘ technique ’’ et l’envie de rentrer avec un maximum de bonnes images, mais ça n’est pas forcément là le plus important.

14 mars Mon dernier jour avec mes compagnons d’aventure. Nous allons prendre des photos de lever du jour (05:00). C’est facultatif, mais comme j’adore ces prises de vue à la luminosité particulière, je ne manquerai pas cette occasion. Nous partons tout simplement à proximité de l’hôtel en bordure d’un fleuve, avec une vue sur la Skytree tower, largement de quoi

La photographie étant une activité qui se pratique très souvent seul, j’ai bien aimé aussi avoir d’autres photographes autour de moi avec qui je pouvais discuter et échanger des idées. L’ambiance a été excellente du début à la fin et on a fait de bonnes parties de rire, simplement en partageant de bons moments ensemble.. C’est vraiment une expérience que je renouvellerai avec plaisir. Jean-Marc

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Les bons coinsdes S © Madeleine Béboux Naef

Vus par Madeleine Béboux Naef

Bar Bonzo

Bincho Charcoal Grill Ginsyamo

À quelques mètres de notre hôtel se niche, derrière une porte discrète, un bar minuscule où nous avons fini nos soirées avec des fous rires mémorables aidés par quelques verres de whisky japonais, de saké ou de vin de prune. Un vieux lustre ventilateur éclaire sommairement d’une pâle lumière jaunâtre trois petites tables rondes. Un jeu de fléchettes, un mur de bouteilles de whisky de toutes provenances forment le décor de ce bar où quelques rares habitués lèvent le coude en échangeant avec le sympathique mais peu volubile patron.

Tout près de notre hôtel à quelques pas de la station de Kuramae Une façade discrète devant laquelle on passe sans même se douter qu’un restaurant s’y cache. Spécialité de petites brochettes (yakitori) de viande ou/et de légumes au grill et d’excellents sashimi. Tellement bon, que nous nous y sommes rendu deux fois. Service sympathique, prix très convenables en comparaison des standards helvétiques.

1-34-2 Honjo, Sumida, Tokyo Prefecture

Café Bar Bankam

2, 4 Chome, Sotokanda, 4, Chiyoda Fuyant la pluie ainsi que l’atmosphère électrique et bruyante d’Akihabara, nous sommes tombés par hasard au détour d’un building sur ce tout petit estaminet au design moderne géré par un couple âgé qui nous a servi un excellent café. Un mur de whiskies haut de gamme laisse présager des sorties de bureau bien arrosées. L’établissement possède des toilettes dignes de Starwars qui valent le détour ;-) 054

2-3-4 Komagata | 1st Arai Bldg. 1F Taito 111-0043

Café Kino

107-0052 Tōkyō-to, Minato-ku, Akasaka, 4 Chome−3 Un café préparé selon un protocole digne des plus belles maisons de thé. Il est servi presque en dansant par le jeune patron charmant dans des tasses signées Wedgwood, le tout accompagné d’un moelleux au chocolat à faire pâlir tout les grand pâtissiers français, il a fallut se pincer pour s’assurer d’être à Tokyo.


SGPistes à Tokyo

Tsukiji Sushi Sen

Librairie Tsutaya

Un restaurant ouvert 24h/24 à quelques pas du marché aux poissons. À 6h du matin nous nous y sommes gavés de sushis et sashimis d’une fraîcheur inégalée accompagnés d’un saké chaud... perturbant pour les habitués du café au lait et de la tartine confiture au petit-déjeuner !

La librairie que chacun aimerait avoir près de chez soi. Elle se situe dans l’agréable quartier des ambassades. Le rayon photo est impressionnant, on y trouve une gamme d’ouvrages très large, des classiques Taschen aux livres d’art les plus originaux. Une bonne façon de se documenter sur la photographie japonaise actuelle. Les libraires parlent tous un bon anglais. A l’étage un bar lounge sert des dîners légers que vous pouvez prendre confortablement assis en feuilletant, avant de les acheter, les livres que vous aurez sélectionné à la librairie. Le temps nous a manqué pour visiter la section musique et DVD qui vaut le détour pour les amateurs. Un joli choix de papeterie complète l’offre de ce concept store dont l’architecture est aussi fort plaisante. http://tsite.jp/daikanyama/store-service/ tsite-en.html

5-9-1 Ginza, Chuo, Tokyo Prefecture

Daikanyama-Hill

Madeleine Le plan du métro de Tokyo (on peut pas se perdre !)

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Lausanne - Nyon - Gra

Cyril

Torrent

Michel

Comte

L’art de voir

Nyon

Genève

Expositions

17 agrandissements de grands formats (jusqu’ 2m) sur le thème de la femme et quelques portraits d’hommes, à mi-chemin entre glamour et proximité.

L’art du noir & blanc Le maître de l’éclairage et le poète du noir/blanc vous invite à découvrir ses derniers travaux artistiques. Toujours du grand art. Galerie XXI Grand-Rue 4, Genève > jusqu’au 15 juillet 056

Boutique Carla G rue de Rive 56, Nyon > jusqu’au 30 août


Exposition artistique

Regards croisés

sur les cultures d’ici et d’ailleurs ouvert : jeudi et vendredi de 12h à 19h - samedi et dimanche de 14h à 18h

Brigitte

Mayor & Mayor

Samy Vernissage mercredi 6 mai à 18h30

Photographie «Zürich Main Station» de Richard Braswell

Ferme Sarasin - Salle de Saconnay du jeudi 7 au dimanche 17 mai 2015 Chemin Edouard-Sarasin 47 - Le Grand-Saconnex - www.grand-saconnex.ch

Regardscroisés sur les cultures d’iciet d’ailleurs

Expressions diverses Sur le thème de la diversité culturelle et de l’ouverture au dialogue, cette expo collective permet de comparer les œuvres de photographes, de peintres et d’autres artistes qui vivent dans une communauté de 120 nationalités. Villa Sarazin Salle Saconnay Grand-Saconnex > du 7 au 17 mai

Lausanne

Grand-Saconnex

and-Saconnex - Genève Cité

Pleine nature Brigitte Mayor - Photographies sur le thème de l’eau. Samy Mayor - Photographies macro par excellence, avec la précision et le soucis du détail en plus. Son sens de l’observation ravit les amoureux de nature . Fondation Clémence Avenue de Morges 64, Lausanne > jusqu’au 21 juin 057


Expo vue

Centre d’iconographie Les «Journées» sont une mine d’or pour la culture en général et pour la SGP en particulier puisqu’il est généralement toléré que l’on y prenne des photos (savoir pour la prochaine édition qu’il faut s’inscrire très, très vite aux visites qui vous intéressent car elles sont très demandées et vite complètes)

Journées européennes des métiers d’art Conservation du Fonds Boissonnas Heureusement, j’ai pu intégrer celle du Centre d’Iconographie (CIG) qui touchait à la photographie. La visite a logiquement débuté par la présentation de cette véritable dynastie construite autour de la photographie par Henri-Antoine Boissonnas. Ses deux fils Edmond le chimiste et Fred, l’homme de terrain

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forment la combinaison idéale qui assoira pour longtemps les Boissonnas dans ce domaine tout nouveau de la photographie professionnelle et créative. Mais pour l’historique de la saga BorelBoissonnas, je vous renvoie à vos sources en ligne habituelles. L’intérêt de la visite résidait avant tout dans la présentation du travail de conservation puisque le but de ces « portes ouvertes » est de faire connaître les métiers d’art. Si la restauration s’occupe d’analyser les facteurs de dégradation d’un document photographique, de reconstituer l’histoire de sa fabrication en vue de déterminer quelles seront les interventions les plus appropriées pour sa sauvegarde, la conservation, elle, gère des collections, des fonds d’archives, etc. (identification, classification) - par chance, dès le début, les Boissonnas ont numéroté, étiqueté, classé tous leurs négatifs, tous leurs tirages avec une constance rigoureuse. On parle de conservation préventive lorsqu’il s’agit d’intervenir pour retarder le vieillissement des clichés afin d’optimiser leur durée de vie (nettoyage, mise sous fourre spéciale et étiquetage, conditions de stockage). Pour ce qui est du Fonds, le CIG est dépositaire d’environ… 130’000 pièces ! Négatifs, livres, albums, manuscrits acquis pour 2 millions de francs par la ville de Genève en 2011. L’atelier de conservation préventive a été ouvert en 2013 - quatre années prévues pour l’achèvement. Et le jeu en vaut le prix : de 1860 ( premières photos


e genevoise du Mont-Blanc avec tout le matériel de l’époque à dos d’homme – cf. l’article consacré à Mario Colonel dans notre Mag de février dernier) – à 1990 environ, le Fonds est le témoignage d’un siècle de photographie, mais aussi d’Histoire. Deuxième salle, celle de l’identification des négatifs. Cinzia nous présente divers supports qui ont précédé le rouleau 24x36 de ma jeunesse. Le collodion, hautement instable, nécessitant de trimbaler avec soi tous les produits chimiques collatéraux, puis les plaques de verre, jusqu’à l’halogénure d’argent. Mais ce qui a fait tilt à mon oreille c’est ce que la technicienne appelle « le Photoshop de l’époque » : je suis toujours ravie lorsque quelqu’un tord le coup au mythe de l’intouchable argentique ! Divers procédés de retouche sont déjà utilisés. Certains

clichés gardent encore collés des caches destinés à masquer tel objet incongru ou à reconstituer un décor. On sait combien Staline usé et abusé du procédé pour « éliminer» Beria ou Trotsky. Dans cette salle sont également préparées les nouvelles fourres pour la conservation des négatifs.

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Expo vue (suite) Centre d’iconographie genevoise Troisième salle, lieu de la conservation préventive : brosse spéciale, pincettes, gants. Pour les clichés les plus détériorés, souvent collés entre eux et en état de décomposition chimique, en plus des gants, port obligatoire de lunettes et d’un masque avec activation d’une ventilation spéciale. Sandra me laisse à peine approcher le temps d’une photo. Pour ceux-là, le temps a fait son œuvre et certains seront éliminés. Pourtant, photographiés pour mémoire aujourd’hui, ils produisent encore des œuvres belles et insolites, comme ce personnage effacé dans un mur lépreux – je pense à Pompéi, au linceul du Christ, à Topologie d’une cité fantôme d’Alain Robbe-Grillet. Une idée de photo à faire... si on met la main sur de vieux clichés décomposés ! Retour à la modernité : Stéphane est en charge de la numérisation des clichés, autre procédé de conservation qui revisite le mythe de Sisyphe : scanner et numériser puis, plus tard, il faudra re-numériser ce qui l’a été, et ainsi de suite, à chaque nouveau support numérique. Alors, malgré la table lumineuse pro et le matériel informatique de 060

pointe, ces œuvres traverseront-elles les siècles? 500 négatifs ont déjà été traités, 2000 ou 3000 autres sont prévus et ils sont mis à disposition sur le site du CIG, libres de droit et en résolution imprimable. En 2016, le fonds Borel-Boissonnas tombera dans le domaine public. Fin de la visite, émerveillée par tout ce travail minutieux de conservation et d’archivage, mais aussi angoissée devant tant de fragilité. Tempus fugit... Ce fut une visite instructive et agréable à suivre car elle était parfaitement conçue. Merci à Sandra pour sa présentation vivante de la dynastie Boissonnas, et merci à l’équipe des conservatrices passionnées et ravies de partager et à Stéphane pour les explications claires sur la sauvegarde numérique du Fonds. Joëlle Kohler www.ville-ge.ch/musinfo/bd/bge/cig/result. php?criteria=boissonnas


SOLUTIONS VISUELLES LUNETTERIE OPTIQUE SPORTIVE LENTILLES DE CONTACT BASSE VISION

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Philippe Pédat, l’opticien qui comprend vos problèmes visuels de photographes (conditions spéciales pour les membres de la SGP)

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Livres Les évaporés du Japon par

L. Mauger & S. Ramael

Avec un texte qui donne sens aux images et des images qui donnent force et réalité au texte, la journaliste Léna Mauger et le photographe Stéphane Rémael ont uni leurs talents et leur média d’expression pour nous faire connaître le phénomène intrigant et fascinant des disparitions volontaires au Japon. Il leur a fallu plus de deux ans d’enquête pour publier « Les évaporés du Japon ». Dans ce pays aux codes sociaux si prégnants, la honte et le déshonneur, souvent liés à une perte d’emploi, un sur-endettement, un examen raté et parfois aussi à de simples sentiments adultères, amèneraient chaque année 100’000 individus à choisir la fuite. Ce phénomène est si important que des anciens évaporés en ont fait leur gagne-pain en montant des entreprises, des «Agences de Fugue», par les bons soins desquels ce sont parfois des familles entières qui s’éclipsent en une nuit. Les auteurs ont abordé ces évaporations sous tous les angles en donnant la parole à tous ceux qui ont bien voulu se confier malgré le lourd tabou qui entoure ces disparitions. Les témoignages poignants des yonige (évaporés), des familles de disparus, des détectives, des victimes du Toyotisme etc... s’égrènent chapitre par chapitre comme autant de petites nouvelles qui se lisent d’une traite. J’espère vivement que mes propos vous inciteront à acquérir ce livre qui écorne l’image si lisse et parfaite de ce pays qui nous intrigue tant. 062

Achetez-le aussi pour les très belles photos de Stéphane Remael dont les portraits et paysages urbains illustrent magnifiquement le propos juste, plein d’émotions mais sans pathos, de Léna Mauger. Madeleine

Les évaporés du Japon de Léna Mauger (auteur), Stéphane Remael (photographe) 260 pages - Editeur Les Arènes (5 nov. 2014) Le site de Stéphane Remael : http://stephaneremael.com La revue où Lena Mauger travaille comme adjointe à la rédaction en chef : www.revue21.fr/ Interview de Lena Mauger: www.franceinter.fr/ emission-grands-reporters-les-evapores-du-japon-enquete-sur-les-disparitions-volontaires


Le Japon de Nicolas Bouvier Les érudits voyageurs riront bien de mon inculture et de ma naïveté mais c’est grâce à ce beau livre photo que j’ai découvert les images de Nicolas Bouvier Elles sont accompagnées de textes de l’auteur, parfois inédits, judicieusement sélectionnés. Dans cet ouvrage on s’apercoit que Nicolas Bouvier maniait le déclencheur aussi bien que la plume. Ces photos prises entre 1955 et 1970 témoignent avec grande sensibilté, humour et poésie d’un Japon qui semble disparu mais dont les traces sont encore vivaces. J’en veux pour preuve ces paysages urbains dont les ciels sont encombrés de fils électriques, les enseignes lumineuses, les lanternes qui ornent magasins et restaurants et qui colorent les rues dès la nuit tombée. Les salarymen qui s’endorment dans le métro, les passants qui défilent sans discontinuer devant des façades photogéniques qui offrent des cadres de composition idéaux pour les amateurs de photo de rue, tout cela existe encore à Tokyo et n’échappera pas au regard d’un photographe aux aguets. Madeleine

Le Japon de Nicolas Bouvier 128 pages reliées - Editeur Hoëbeke (4 octobre 2002) ISBN-10: 2842301528

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LivresSortie de presse Les secrets du nu Philippe Bricart par

L’art de la photo de nu est certes un exercice difficile mais l’auteur, avec une méthode progressive, aide le lecteur dans son approche délicate qui convient.

Editions Eyrolles

Il délivre ses conseils inédits, issus de sa longue expérience de prises de vue et d’encadrement de stages qu’il dirige depuis plus de 13 ans. Qu’il s’agisse du choix du décor (studio, intérieur, extérieur), de la gestion des lumières, de la relation avec le modèle, de l’art de trouver des poses esthétiques ou encore des différentes interprétations possibles au post-traitement, son propos exhaustif et limpide guide le lecteur, qu’il soit débutant ou plus expert, dans ce domaine qui reste un classique en photographie. L’ouvrage s’enrichit de nombreux cas pratiques décrits dans le détail. Ce livre est une vraie mine d’or pour vous aider à débuter dans la photographie de nu. Philippe Bricart qui était au dernier salon de la photo à Paris a donné une conférence qui peut être suivie sur http://apprendre-la-photo.fr/conferencephoto-de-nu-philippe-bricart/?awt_ l=DmnTE&awt_m=3iVBsYTj42uCrzR

Qu’est-ce que la photographie ? En complément de l’exposition actuelle (voir Expo vue, dans le Magazine d’avril en page 44), ne manquez pas le livre édité à cette occasion et qui résume les thèmes principaux en donnant la paroles à de nombreux photographes qui délivent quelques pistes de réflexion.

Centre Pompidou Paris > jusqu’au 1er juin 064


Expo à créer...

Vos images en cimaises

Calendrier pour les deux prochaines expositions ouvertes à l’ensemble des membres de la SGP. Ne ratez pas l’occasion de voir une de vos photos exposée dans deux endroits très différents mais tous deux très visités.

aux RPG à St-julien Les Rencontres Photographiques du Genevois (RPG) se tiendront les 10 et 11 octobre 2015 à Saint-Julien dans les locaux du Lycée Madame De Staël. Le thème « En scène » permet soit de faire des photos de scènes de spectacles, soit de monter sa propre mise en scène. Luisa l’explique très bien dans le magazine de mars, je vous invite à y retourner pour vous en inspirer. Vous pouvez également vous rendre sur le site des RPG : http://contactimages.org > Envoi à faitesvoir@sgp-geneve.ch de 5 photos maximum (3 seront retenues si la participation est grande) pour les « Faites Voir » du 13 avril ou du 22 juin, limite d’envoi la veille de la séance. C’est lors des « Faites Voir » que se fera la sélection d’une photo par participant qui sera exposée. La SGP se charge de mettre sous cadre votre tirage, fourni par l’auteur, et de réaliser le montage de l’exposition.

au Drizia Miremont

Exposition photo SGP au Club de tennis Drizia Miremont du 2 juillet au 27 septembre 2015. Une vingtaine de photos seront exposées dans l’espace du restaurant ouvert du lundi au samedi de 9h à 21h et le dimanche de 9h à 18h. Le thème retenu par la SGP « Rouge » laisse le champ ouvert à une grande variété de sujets possibles. Le lien entre toutes les photos se fera par un élément de couleur rouge. Vernissage le jeudi 2 juillet dès 18 heures. > Envoi à expo@sgp-geneve.ch de trois photos maximum le 3 mai au plus tard. Lundi 18 mai, annonce de la sélection. Celle-ci sera faite par une équipe de quelques photographes de la SGP. Les photos sélectionnées devront être imprimées par leur auteur et remises lors de la séance du lundi 8 juin au plus tard. La SGP se charge ensuite de les mettre sous cadre et d’organiser l’exposition. Ces deux expositions représentent de belles occasions de montrer ce qui se fait à la SGP et pour chacun de ses membres de laisser libre court à son imagination et à ses compétences photographiques. Miriam Mourey 065


New York

Livre &

Exposition

Ghosts of Ellis Island Ellis Island, l’île en face de New York où arrivaient tous les immigrants et ceux qui étaient considérés comme malades étaient dirigés vers cet hôpital depuis abandonné. L’hôpital a été ouvert en 1902, avec une grande construction dans la moitié du sud de l’île.Cet espace fut après utilisé par les Gardes-côte et comme un centre de détention militaire, mais en 1954, les 29 hôpitaux ont été abandonnés. JR (alias Jean René), photographe français habitué aux expositions de grands formats, a été invité à arpenter la partie abandonnée de cette île qui a vu passé douze millions d’immigrants, de 1892 à 1954. Il a fouillé dans les archives officielles et utilisé des images historiques de immigrants, elles ont été collées sur les murs intérieurs, pour évoquer un sentiment de temps et ce moment d’espoir des vies humaines lorsqu’elles elles atteignaient le continent du nouveau monde. Il a ainsi créé, par cette exposition unique, un souvenir visuel du passage de ces hommes et de ces femmes dans le dédale de ces anciens bâtiments. Même si, pour certains immigrants cette île symbolisait l’espoir d’une vie meilleure, elle fut aussi le lieu de désespoir pour des milliers d’entre eux qui voyaient leur rêve s’arrêter là, face la Statue de la Liberté, . Ces immigrants étaient si près, et encore si loin de New York. On appelait Ellis Island l’île de l’espoir ou l’île des larmes. 066

Ses 24 collages y resteront jusquà ce que le temps, une fois encore, oblitère ce souvenir. «Plus ils resteront longtemps, plus ils feront partie de l’endroit, c’est une sorte de dernier hommage parce qu’il risque de disparaître à jamais», déclare l’artiste. www.youtube.com/watch?v=75W2JQ08t1Y &feature=player_embedded

Sortie de presse

Le street artiste JR et Art Spiegelmann, le célèbre auteur du roman graphique Maus, se sont associés pour raconter les histoires des arrivants sur Ellis Island (Edition Damiani).


© JR / saveellisisland.org

40°41’57’’ N / 74°02’23’’ O

“The Ghosts of Ellis Island. An Unframed Project ”, un travail de JP pour que l’on n’oublie pas ces destins

067


Une fois par mois, venez à la rencontre de grands photographes

En direct Parlons photo ! « Parlons photo ! » c’est, une fois par mois, un de nos professeurs, photographe professionnel qui, à tour de rôle, viendra présenter l’œuvre d’un important photographe actuel ou du passé. Ainsi, nous en parlerons, en débattrons et, pourquoi pas, le critiquerons. Ces soirées, dont les places sont limitées, auront lieu dans la salle Madrès (à la Mda) de 19 à 21 heures. L’idée est que cette soirée, gratuite pour les membres de la SGP, se déroule dans une ambiance un peu plus intime et que tout le monde y participe activement !

068

La prochaine soirée « Parlons photo ! » aura lieu le mardi 5 mai 2014 à 19 heures avec Patrick Grob. Nous découvrirons à ce moment-là le photographe qu’il aura choisi de présenter. Si vous êtes intéressé(e) à y participer, merci de m’envoyer un mail dès aujourd’hui, les douze premières personnes inscrites auront leur place réservée !

Jean-Claude Irminger

jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch


Expo spéciale Concours Münsingen

46°52’26’’ N 7°33’34’’ E

Münsingen ist eine hübsche kleine Stadt zwischen Bern und Thun, nein, es ist nicht tief, aber Schweiz schließen ziemlich typisch für die Dörfer des Berner Oberlandes. (Danke Google)

Ce nom de localité, trop souvent entendu pour certains, synonyme de concours, d’expositions, de rencontres et d’autres intérêts, c’est :

• un concours aux sujets souvent difficiles à imaginer mais pour cela exaltants,

• des expositions, une douzaine à chaque édition, avec des artistes ou des clubs présentant soit un thème soit un travail de groupe, toujours de grandes qualités artistiques,

• des conférences et des séminaires sur de multiples centres d’intérêts photo.

Le tout dans une zone relativement restreinte, près de la gare CFF, avec la possibilité de se sustenter dans l’excellent restaurant du Schlossgutsaal. Oui, malheureusement pour certains, il faut manier la langue de Goethe, mais ce n’est pas rédhibitoire, on peut s’en passer. Cette année, la SGP participe pour la 11e fois au concours de club, auquel nous nous avons été par deux fois déjà classés parmi les dix premiers de la cinquantaine de clubs participants; cela mérite l’encouragement et le soutien de l’ensemble de la SGP pour les auteurs du porfolio qui nous représente cette année à ce concours. La publication des résultats du concours, et le vernissage, aura lieu le mercredi 13 mai à 19 heures. Pour toutes ces raisons, je ne peux que vous encourager à faire le déplacement pour admirer les expositions du 14 au 17 mai. Edouard Perréard

Un grand concours annuel, des expositions photo partout et une agréable balade qui méritent largement le détour.

069


VOS POST-IT rg, zbe t i p au S er en es pac oisière Muni s E e cr cent nds Gra ose un ar Vin in p p pro nisée procha a g r or emb e t s sep rge r: uit, 110 Mo cte rogi n a I ’ t Con éric Do il de M ie 48 1 e Fréd rie Sol e-Savo e l -d 77 a s i G ou 02 37 0 Pour les L e fous-du Ru 021 8 1 252 -flou : Tel 078 76 www.vis ionexplo rers.com /magazin e www.urs ulaspho tos.com

Des abstractions, des portraits style Renaissance, des mises en scène (dont une série à l’iphone) - des idées à glaner pour nos ateliers... http://catherinevernet.fr

070

e 17

nch dima

mai

i, 6 ma s s edi 1 40 an Sam es Musée e ses t ê f d rfoto phie Nuit , inte Photogra e t n a t la ili ce m OTO re de TERF res Agen du Cent ai N I n n i m emb sitio au se ois. > 31 ’expo urs, les m ment l e v d e 2 jo Gen guidées gale nt les s ont é Visite 015 Dura FOTO ser R -2 1975 lectif INTE l p?/ o ex.ph du C ts. d n i / n e.ch prése 015/ enev otog o-1975-2 h p e r t .cent terfo www s2015/in e v archi to.ch terfo n .i w ww


Vous avez lu un article, un livre ; vous avez vu une exposition, un film, une publicité ; vous avez découvert du matériel, une application, un lieu, un site web; vous avez entendu une émission, une citation, une petite phrase qui en dit long sur la photographie ? Alors n’hésitez pas à poster ici vos informations et suggestions en envoyant une ou quelques lignes à : redaction@sgp-geneve.ch

Com voic me on ... et pa Par i les da ne s’y s en is, d pre tes (d omma même temp nd du u5 g j S a a a m u9 l la gran e ! ), du 12 a s cette année ww nov on de ais ass u de, l’im w.le l mense 15 novembr e e a G rand P mb z salo e, expo a alais : re photo tôt, nde nnuell 201 laph e au 5, à oto Paris P .com hoto www.p arispho to.com /fr/par is

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Info flash Mag d’avril

A la rencontr e d’un photog raphe suisse Matthieu Gaf son à l’ occasi on d’une jolie balade à Neu châtel ? Passez à la Galerie C > 30 mai

bien sûr, cette mésalliance Canon-Nikon annoncée était un gros poisson d’avril... un peu trop gros à avaler ???

www.galerie

c.ch

www.gafsou.

ch

071


Spécial

Compte-rendu de l’assemblée des dé

ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS DE PHOTO SUISSE 2015 Genève a accueilli l’Assemblée des délégués de Photo Suisse

Neuf heures, tel un navire fendant les flots entre les deux bras du Rhône, la Brasserie des Halles de l’Île nous ouvre ses portes.

SPE

SAMEDISAMSTAG

Un sacré défi nous attend : monter en une heure une exposition commune de photos SGP et Ciné Photo Club de Carouge (CPCC) alors que nous ne

disposons sur place d’aucune infrastructure. Heureusement, nos deux clubs ont des membres super-motivés. Avec Jean-Michel, Jean-Jacques et Raphaël, bien rôdés à cet exercice, nous assemblons les panneaux d’exposition. Madeleine, Patrizia, Geneviève, Didier, Claude et Jean-Claude accrochent les photos et mettent en place un projecteur et un écran. Roger, Steve, Francisco, et François, du CPCC, installent des grands fonds de studio photo noirs. C’est une vraie ruche en activité

© J-Michel Revuz, Madeleine B

072


élégués de Photo Suisse du 25 avril à Genève

AVRIL 25 APRIL GENEVE GENF

ECIAL

DELEGIERTEN VERSAMMLUNG VON PHOTO SUISSE 2015

et à 9h55 cela a bonne allure et tout est en place pour recevoir les délégués. Lors de l’assemblée, le point préoccupant reste les finances car Photo Suisse est dans le rouge. Principale cause : le coût du superbe livre photo des concours de l’année qui plombe le budget. Le comité central voit plusieurs démissions, dont celle du président Urs Lüthi, On ne trouve aucun volontaire pour le remplacer. Le comité fonctionnera donc provisoirement sans président. D’autres postes ont heureusement

été repourvus et le comité rajeuni va proposer de nouvelles solutions pour dynamiser notre association faîtière.

Après un excellent repas dans un ambiance chaleureuse, nos invités sont repartis avec une excellente impression, notre parfaite organisation les a impressionnés. C’est une bonne carte de visite que nous avons jouée là pour donner une bonne image de nos deux clubs du bout du lac. Luc Buscarlet

www.photosuisse.ch

M. Urs Lüthi (à droite), le président de Photo Suisse, remercie notre président Didier Rossel et Roger Rohr, celui du Ciné Photo Club de Carouge, pour la parfaite organisation de cette journée.

Béboux, Raphaël Page, Luc Buscarlet

Organisation :

073


La photodu mois

Mise en scène

074


© Samy Mayor

075


Prochaines séance e Dernière séancCours de base Lundi 4 mai à 20h30

A l’occasion de cette dernière séance du cours, les photos des élèves seront présentées. Ce sera aussi l’occasion d’échanger des commentaires sur la base des critiques et corrections de quelques membres parmi les plus chevronnés de la SGP. Les planches-contacts annotées, des images réalisées lors des sorties d’avril seront exposées et les images «coup de cœur» seront projetées et commentées en direct. Une séance à ne pas manquer, connaissances et amis bienvenus. Salle Gandhi.

ps Rallye de printemAnnecy Samedi 09 mai à 10h00

Rendez-vous à Annecy à 10h00 sur les marches du Palais Bonlieu face au lac et au champs de Mars juste devant l’Office du Tourisme.

Pour vos questions : christiane.margand@sgp-geneve.ch 076


es... invité PhotographeDaniel Winteregg Lundi 11 mai à 20h30

À l’âge de 9 ans j’ai reçu pour Noël un jeu de construction Opticus et photographe. Il fallait construire un appareil photo, c’est alors que tout s’est déclenché. J’ai fait les portraits de mes camarades de classe, et 60 ans plus tard je photographie toujours dans les bistrots, la rue, des hommes et des femmes.

t concours JugemenAgrandissements couleur Lundi 18 mai à 20h30

Présentation du jugement du concours Agrandissement couleur. Les juges, au nombre de trois, seront coachés (terme exprimant le fait qu’ils seront guidés, aidés dans leur tâche... pour ceux qui ne supportent pas les anglicismes) par un photographe professionnel reconnu de la place genevoise. Venez découvrir les résultats du Concours Annuel d’Agrandissements couleur de la SGP.

077


Président Vice-présidente Trésorier Cours niveau 2

Administration Didier Rossel Concours Jean-Robert Comte Expositions Miriam Mourey Média & com Eric Boillat Séance du lundi Samy Mayor Technique Eric Henry

didier.rossel@sgp-geneve.ch jean-robert.comte@sgp-geneve.ch expo@sgp-geneve.ch eric.boillat@sgp-geneve.ch samy.mayor@sgp-geneve.ch eric.henry@sgp-geneve.ch

Ateliers Concours Photo Suisse Cours de base Gestion des membres Magazine Matériel Matériel Publicité Secrétaire du comité Site internet Vérificateur comptes Vérificateur comptes Vérificateur suppl.

ateliers@sgp-geneve.ch rpage44@bluewin.ch phil.pedat@sgp-geneve.ch madeleine.beboux-naef@sgp-geneve.ch redaction@sgp-geneve.ch rpage44@bluewin.ch migas651@hotmail.com christiane.margand@sgp-geneve.ch fabienne.de.bruin@sgp-geneve.ch web@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch verificateurs@sgp-geneve.ch

Autres responsables

Comité

______ fondée en 1881 ______

Commissions

Photo club

Contacts Didier Rossel Patrizia Cini Claude Ponchant Jean-Claude Irminger

L’équipe des Ateliers Raphaël Page Philippe Pédat Madeleine Béboux-Naef L’équipe de rédaction Raphaël Page Michel Gasser Christiane Margand Fabienne Lowe Eric Henry Nicole Leyssen Marc Burkhalter Johanna Maibach

president@sgp-geneve.ch patrizia.cini@sgp-geneve.ch claude.ponchant@sgp-geneve.ch jean-claude.irminger@sgp-geneve.ch

Tous les membres de la SGP se retrouvent chaque lundi pour leur séance à 20h30 à la salle de projection Carson de la Maison des Associations, 15 rue des Savoises à Genève, selon le programme des soirées à thèmes. Tous les détails sur www.sgp-geneve.ch 078


A l’œil

Déjà la der Ce Magazine est l’organe d’information de la SGP, il est consultable gratuitement sur notre site et sur www.issuu.com

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Rédaction Didier Rossel Samy Mayor Jean-Robert Comte Luc Buscarlet Etienne Morier Miriam Mourey Christiane Margand Jean-Christophe Béchet Eric Boillat Joëlle Kohler Jean-Claude Irminger Michel Gasser Luisa Doplicher Philippe Mayor Catherine Graf Madeleine Béboux Naef RPG Laurence Collins Richard Forster Jean-Marc Ayer Edouard Perréard Maquette Romanpub et le team PAO : Samy Mayor Joëlle Kohler Jean-Marc Favre Eric Boillat Copyright Toute reproduction, même partielle, de texte ou d’image est interdite sans autorisation préalable. Par copyright, toutes les photos présentées sont diffusées sous réserve du droit d’auteur et toute réutilisation est illlicite.

© © Christiane Margand

Clin d’œil ou clin d’yeux...

@ Voilà, c’est fini pour ce numéro. Rendez-vous le mois prochain ! A suivre... > 15 mai Délai pour la remise des manuscrits du prochain numéro du Magazine

Demande de reproduction directement à : redaction@sgp-geneve.ch

Maison des Associations Rue des Savoises 15 1205 Genève www.sgp-geneve.ch

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