Mémoire sara guilbert

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HABITAT PARTICIPATIF & ARCHITECTURE Quelles qualitĂŠs architecturales pour l'habitat participatif ?



MÉMOIRE D'INITIATION A LA RECHERCHE / MAI 2014

HABITAT PARTICIPATIF & ARCHITECTURE Quelles qualités architecturales pour l'habitat participatif ?

SARA GUILBERT

Membres du jury : Directeur d'études : Boris ROUEFF Personnalité extérieure : Vincent DESCHAMBRES

École Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon


RÉSUMÉ


Parce que l'habitat participatif se développe aujourd'hui. Il semble judicieux de faire le point. Faire le point sur l'architecture de cet habitat si particulier. Faire l'analyse des qualités architecturales qu'il promeut pour à terme inspirer les promoteurs privés sur les nouvelles manières d'habiter. À l'aide d'un corpus d'habitats participatifs très divers, des analyses montrent la richesse architecturale des ces projets. Une architecture partagée et partageable qui s’adapte, se transforme et suit les besoins des habitants au fil du temps. Une architecture qui ne profite pas qu’aux habitants de l’habitat partagé, mais qui s’ouvre vers l’extérieur.

Mot clés : Habitat participatif, architecture, espace communs, valeurs, qualités architecturales, évolutivité.


SOMMAIRE


Résumé

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Sommaire

6

Remerciements

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Abréviations & acronyme

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Introduction

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1. Notions en jeu

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L'habitat participatif

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Les qualités architecturales

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2. Outils, méthode, corpus

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Les critères de qualités architecturales

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Méthodes d'entretiens et d'observations.

29

Corpus et Observations

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3. Synthèse

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Retour sur l’observation et re-questionnement de la problématique 71 Les parcours, gage du bien-vivre ensemble

72

Une source d’innovation et une vision à long terme

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Ouverture aux personnes extérieures

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Conclusion

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Bibliographie

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REMERCIEMENTS 8


Je tiens à remercier dans l'ordre chronologique des personnes qui m'ont aidé à récolter les informations nécessaires à la réalisation de ce mémoire, m'ont donné de leur temps pour les longs entretiens et visites des différents projets. Merci à l'association Habicoop pour son éclairage sur les coopératives d'habitants et ses statuts juridiques. Merci à Delphine Golfouse de Rhône Saône Habitat et son éclairage avisé du projet du Village Vertical. Merci à Annie Tel Boima de m’avoir accueillie dans l’immeuble du Saule. Merci à Paul Giaume pour m'avoir fait découvrir le projet Hélix et d'avoir pris le temps à répondre à mes questions. Merci au groupe des Choux-lents entre autres Anne-Françoise, Claude, Delphine et Mickael. Merci à Cécile Viallon pour la visite de la Viorne. Merci aux architectes d'Arkétype Studio et en particulier Clément ... pour le temps qu'il a pris à répondre à mes questions. Merci aux membres du groupe Chamarel qui m'ont accueillie à plusieurs reprises. Merci à Célia Christoph qui a pris le soin de répondre à mes questions et m'a fait découvrir le projet Stadtteilleben. Merci à Marie-Cécile Delache de m’avoir accueillie et fait visiter le projet Anagram. Je remercie particulièrement Boris Roueff qui en tant qu'accompagnateur de mémoire à su me faire avancer et rebondir.

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ABRÉVIATIONS & ACRONYME 10


AMAP : Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne LCR : Locaux Commun Résidentiel HP : habitat participatif VV : Village Vertical (coopérative d'habitants) TEC : Transport En Commun HLM : Habitations à Loyers Modérés MHGA : Mouvement pour l'Habitat Groupé et Autogéré PLS : Prêt logement social PMR : Personne à Mobilité Réduite OSB : Oriented Stand Broad APS : Avant Projet Sommaire loi MOP : loi relative à la Maîtrise d'Ouvrage Publique

Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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INTRODUCTION 12


Un contexte prometteur pour l'habitat participatif en France La crise financière, économique et sociale, la flambée du prix des énergies non renouvelables, la spéculation immobilière sont des problèmes actuels bien connues. Si elle est source d'angoisse pour certains, elle a permis à d'autres d'imaginer autre chose. Dans ce monde, un "vivre autrement" est possible. L'économie sociale et solidaire se développe partout en France et ailleurs pour proposer une alternative. Par exemple, concernant l'alimentation, on crée des AMAP pour manger mieux et local. Pour la construction, on sort des systèmes classiques, coûteux et sans âme pour s'offrir en tant que promoteur une maison de rêves avec d'autres... C'est l'habitat participatif ! En mai 2013, un article du Monde nous parlait du projet du "Village Vertical" à Villeurbanne, un habitat participatif et 1ère coopérative d'habitant en France. Aujourd'hui nous entendons dans les médias de plus en plus parler de l'habitat participatif, présenté comme une nouvelle manière d'habiter. Aujourd'hui la crise du marché du logement oppose le parc social à la promotion privée individuelle tous deux non satisfaisants. Sachant que les programmes d'habitat participatif coûtent environ 20% moins cher (Parasote, 2011) que les programmes classiques en supprimant les intermédiaires et la part réservée au promoteur. L'habitat participatif apparaît comme une troisième voie alternative pour répondre à la crise du logement. Ce qui caractérise l'habitat participatif est l'implication des habitants à concevoir, financer et construire ensemble leur logement en mutualisant leurs ressources. Les habitants partagent plus que des espaces communs, ils partagent des valeurs. Bien qu'en vogue aujourd'hui, cet habitat ne date pas d'hier. Depuis le début du XXe siècle, des formes d'habitats partagés ont été imaginées qui varient selon le contexte sociétal et ses revendications. Ce mouvement rassemble aujourd'hui plus de 400 projets en France qui correspondent à moins de 1% de l'offre de logement en France. Ce chiffre reste très faible si on le compare à ceux de nos voisins européens. En Norvège, l'habitat participatif représente 15% du parc immobilier. En France, le mouvement est encore balbutiant, mais ne va pas tarder à croître. Les acteurs de ce mouvement se mobilisent pour diffuser ce mode d'habitat au niveau national et local. Et les signes sont positifs. Au niveau local, "le petit livre blanc de l'habitat participatif " écrit par le mouvement à destination des collectivités locales montre l'intérêt qu'ont les collectivités à promouvoir ce type d'habitat, notamment, pour créer plus de "paix sociale" dans les quartiers. Les collectivités locales séduites répondent à cela en cédant des terrains pour que des projets puissent se construire en pleine ville. Au niveau national, l'association Habicoop accompagne des projets de coopérative d'habitants. Elle a fait du lobbying auprès du gouvernement pour permettre la création de la loi ALUR. Celleci veut donner un cadre législatif à ce type d'initiative en créant le statut d'autopromotion et de coopérative d'habitants. Tout ceci montre que l'habitat participatif prend un tournant institutionnel. Si bien que le nombre de projets va croître dans les prochaines années arrivant peut-être au niveau de nos voisins européens. De plus en plus d'architectes devront travailler sur des projets participatifs. Pour les architectes cela est une aubaine. Car l'architecture de cet habitat promet de regorger d'originalités. Les programmes différents des standards projets de logements. Ce type d'habitat laisse une place importante aux espaces communs, avec de nouveaux services pour les habitants que le logement individuel classique ne peut pas offrir. On peut y trouver une salle de jeux pour enfants, une salle de réception, des chambres d'amis. L'esprit de voisinage Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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voulu par l'habitat participatif implique pour l'architecte une nouvelle manière de concevoir les espaces communs, de circulation, et les logements. L'architecture s'adapte particulièrement aux habitants et varie beaucoup d'un projet à l'autre. Dans où l'habitat participatif pourrait devenir la troisième voie du logement en France, il convient de faire un point sur l'architecture de celui-ci et d'en discuter les qualités architecturales.   Problématique : l'architecture façonnée par les projets d'habitats participatifs ? Beaucoup d'études sur l'habitat participatif ont analysé l'aspect sociologique des projets sans s'arrêter sur leur architecture. D'une part, l'étude de projets d'habitat participatif pourrait nous montrer s'il révolutionne l'architecture et y permet l'innovation. Les espaces que proposent les réalisations d'habitats participatifs auraient d'autres qualités architecturales que celles de la promotion classique. Propose-t-elle de nouvelles manières d'habiter ? D'autre part, quelles qualités architecturales possèdent-t-elles de manière systématique et lesquelles diffèrent selon les projets ?

Les hypothèses sur l'architecture de l'habitat participatif En France, les promoteurs immobiliers font face à plusieurs problèmes dans la conception de leurs logements qui pourraient ne pas être amputés aux projets d'habitats participatifs. D'une part, la contrainte économique et la recherche du profit les forcent à concevoir des logements standards, sans grande qualité architecturale et qu'ils ont l'habitude de construire. Et d'autre part, les logements doivent être assez classiques et neutres pour qu'ils puissent plaire à un maximum de futurs propriétaires ou locataires. La séparation du coin jour et du coin nuit dans les logements en est un parfait exemple. Les programmes d'habitats participatifs laissent une plus grande place aux espaces communs (Parasote, 2011) ce qui n'est pas négligeable, car avoir une salle de réception, une salle de jeux pour les enfants permet des usages que l'on ne peut avoir dans un logement classique. Les habitants d'habitat participatif réceptionnent mieux leur logement que ceux d'un habitat classique. En effet, l'habitat participatif aurait plus de qualités architecturales perçues (Hoddé, 2006) par les habitants, car celui-ci représente un mode vie, un système de valeurs (De Botton, 2006) cher aux habitants qui y habitent. Les groupes sont porteurs d'une envie d'innover qui les pousse à utiliser des systèmes constructifs originaux peu utilisés. Les promoteurs immobiliers classiques sont trop frileux pour utiliser des systèmes constructifs peu utilisés qui leur prendraient trop de temps à mettre en place. Cet habitat prône l'altérité des modes de vie, se base des valeurs d'ouverture. En ce sens, il devrait offrir une innovation architecturale et non une répétition d'un modèle d'habitat standard. La méthode générale et présentation du plan Pour répondre à ces questions, il convient dans un premier temps d'expliciter les notions étudiées 14


dans ce mémoire. Qu'est-ce que l'habitat participatif, son histoire, ses valeurs, son contexte sociétal ? Et d'autre part, qu'est-ce que la qualité architecturale, ses différentes facettes en fonction des points de vue. Dans le but, d'aboutir à une liste de critères, d'outils qui vont pouvoir nous aider à étudier les habitats participatifs. Un corpus de projets visités sera étudié sous l'angle des critères choisis. À la suite de cela, seront analysés les redondances des projets et les éléments saillants qui me permettront de répondre à la problématique et à la remise en cause des hypothèses énoncées ci-dessus. But de l'étude Le but de cette recherche est de voir ce qu'a produit l'habitat participatif en terme de nouveautés architecturales et d'usages. Cette compilation d'architectures audacieuses pourra être utilisée par de futurs promoteurs dans le but d'apporter de nouvelles qualités aux logements sachant que cette expérience a déjà été expérimentée et approuvée par les habitants.

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1. NOTIONS EN JEU " Il y a vingt ans à peu près, vers 1965, des familles ont commencé à se regrouper, par six ou dix, et à construire autrement, sans promoteur pour leur dire ce qu'elles devraient faire, des habitats qu'elles avaient rêvés et qui ne ressemblaient à rien d'autre. " (Philippe Bonnin 1983) 16


L'habitat participatif Plusieurs définitions pour l'habitat participatif ? L'habitat participatif Il est difficile de définir l'habitat participatif car cela regroupe une grande variété de projets aux caractéristiques et motivations différentes. Cependant, le projet de loi ALUR de la ministre Madame Duflot propose la définition suivante : "un regroupement de ménages mutualisant leurs ressources pour concevoir, réaliser et financer ensemble leur logement au sein d'un bâtiment collectif". Cette définition peut résumer le mouvement de l'habitat participatif car elle met en avant les particularités propres à ce dernier: - L'importance de l'implication des habitants dans l'élaboration de leur logement tant au niveau de la conception, de la construction que de la gestion de ce dernier. - La mutualisation des ressources, des services, des espaces communs. Certains exemples d'espaces mutualisés sont : une salle de jeux pour les enfants, des chambres d'amis, une salle polyvalente ou encore un jardin partagé que le logement collectif conventionnel ne permet pas. Mais l'habitat participatif va plus loin que cela et se regroupe surtout autour d'un système de valeurs.X L'habitat groupé1 "le projet d’habitat est conçu et géré par plusieurs familles parfois en coopération avec un bailleur social ou un bailleur/promoteur privé." Les coopératives d'habitats Habicoop nous en donne une définition : "Une société coopérative d’habitants regroupe des personnes qui veulent gérer et améliorer, ensemble, les logements qu’ils occupent dans un même immeuble ou sur un même terrain. Les valeurs fondamentales sont la propriété collective, la sortie du système spéculatif et la démocratie." Les habitants peuvent être à la fois propriétaire d'une part de la coopérative et locataire c'est ce qu'on appelle la propriété collective. Les décisions sont prises sur un mode démocratique avec une personne correspond à une voix. Les habitants ont un droit d'usage de leur logement mais n'en sont pas propriétaire. L'habitat autogéré Co-noté habitat participatif des années 70's et 80's car le terme autogéré était très en vogue à cette époque. L'autopromotion Cela correspond à la construction collective d'un immeuble sans promoteur.

1 http://www.terracites.fr/habitat-participatif/

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Des valeurs pour l'habitat participatif ? Au travers des différents projets étudiés et des discours des acteurs majeurs de ce mouvement, nous avons identifié un certain nombre de valeurs partagées que sont : la démocratie, la propriété collective, la mixité/solidarité et la non spéculation. Démocratie Les habitants vivent dans une structure où ils se connaissent tous et prennent ensemble les décisions qui concernent les parties communes de leur bâtiment collectif. Ce qui traduit la valeur Démocratie dans l'habitat participatif est la manière dont sont prises ces décisions. Elles ne sont pas fonction du poids financier et de la taille du logement que possèdent les habitants. Elle suit le principe de gouvernance "une personne est égale à une voix". Chaque habitant a le même poids. Et cela va encore plus loin car souvent les décisions sont prises à l'unanimité autour d'un consensus. Propriété collective La notion de propriété collective dans l'habitat participatif n'est pas seulement pratique. Elle correspond essentiellement au sentiment des habitants d'appartenir à un bâtiment collectif et non plus à son seul logement. Cela se traduit autant par le mode d'acquisition du logement que par sa gestion. Plus particulièrement, dans les coopératives d'habitants, les habitants ne sont pas propriétaires de leur logement mais détiennent des parts sociales de la coopérative qui elle seule est propriétaire du bâtiment. Solidarité Les habitants souhaitent "vivre autrement". Ils cherchent de cette manière à enrichir leur vie quotidienne. La mixité qu'elle soit sociale, intergénérationnelle ou fonctionnelle est une manière de rendre plus riche et plus humaine leur expérience. A titre d'exemple, le projet du Village Vertical de Villeurbanne (première coopérative d'habitats en France ) comporte 30 % de logements sociaux. Associé à la mixité, on peut également évoquer l'importance de la solidarité au sein des habitats participatifs. Cette solidarité est visible à plusieurs niveaux, qu'il s'agisse de la vie quotidienne (garde d'enfants, soutien en informatique...) ou de la gestion des finances communes. Il est ainsi fréquemment mis en place une caisse de solidarité permettant de palier provisoirement au défaut de paiement de l'un des ménages. Non-spéculation La non spéculation est une valeur qui s'inscrit en opposition au système de valeurs de la société actuelle. Les bâtiments issus de l'habitat participatif sont généralement inférieurs au prix du marché. La non-spéculation permet ainsi de préserver les avantages économiques de ce type d'habitat au fil des changements d'habitants. C'est donc le choix d'investir dans un logement sans générer à terme de spéculation financière lors de la revente. L'objectif est de créer ainsi une réelle alternative immobilière sur le marché du logement. Cependant, la non spéculation fait débat dans l'habitat participatif aujourd'hui. En effet même si c'est une valeur communément admise, les années montrent qu'elle est plus ou moins respectée dans tel ou tel projet. Si bien que des fervents défenseurs de la non spéculation et de la lutte contre le système immobilier classique ne s'entendent pas nécessairement avec un projet qui finit en copropriété avec un revente à un habitants qui n'adhèrent pas obligatoirement au projet. Qu'est ce que cela changent pour l'architecture me direz-vous ? Pas grand chose si ce n'est que la vie des espaces communs peut y être affecter et donc le projet tout entier. Une moins bonne solidarité entre les membres entraînent une moins bonne maintenance des lieux.

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Nombres d'autres valeurs existent aujourd'hui dans l'habitat participatif. Elles dépendent des caractéristiques de chaque groupement d'habitants.

D'où vient ce mouvement ? Ce qui caractérise l'habitat participatif est l'implication des habitants dans la conception et la gestion de leur logement pour se créer un meilleur cadre de vie. Les projets peuvent être très différents, mais s'accordent autour d'une vision développement durable. Ce type d'habitat ne date pas d'hier puisque depuis le Moyen-âge des formes d'habitats partagés se sont créées qui varient selon le contexte sociétal et ses revendications. Le Moyen-âge et la mutualisation des espaces Dans son livre1 sur l'autopromotion B.Parasote (2011) nous explique comment dès le Moyen-âge, des gens s'organisent pour mutualiser des services et vivent ensemble une relation de voisinage très étroite. Les habitations étroites se resserrent autour d'une cour commune où l'on partage le puits et le potager. Les monastères créent à cette époque et la vie communautaire qui en résulte sont les prémices d'une vie communautaire harmonieuse. La révolution industrielle et le Familistère Charles Fourier au cours du 19ème siècle imagine un concept de vie communautaire. 400 familles peuvent vivre dans l'harmonie au sein d'une exploitation agricole. Des espaces de jeux, des (Parasote, 2011)appartements agréables, de grands réfectoires. Cette utopie est réalisé par Jean-Baptiste André Godin en 1858. Il réalise le Familistère en adéquation avec les principes de Charles Fourier mais avec une dimension plus sociale. Godin grand industriel souhaite avant tout améliorer la vie de ses ouvriers en s'attachant à l'éducation des enfants et à l'amélioration du confort de vie. Cela passe par une vie de voisinage intense en dépit de la maison individuelle standard. Dans Solutions Sociales2 Godin écrit : "L'isolement des maisons est non seulement inutile, mais nuisible à la société". Ce projet s'adresse à la classe ouvrière. Il prône une vie communautaire qui leur permette de mutualiser leurs ressources qu'ils ne pourraient avoir individuellement en suivant le principe de coopération. Toutefois cette tentative de vie communautaire n'est pas revendiquée par le mouvement de l'habitat participatif car le familistère a tout de même été construit sans concertation avec ses futurs habitants. Le bâtiment ressemble plus à une caserne militaire qu'à une cité harmonieuse.

1

Bruno Parasote, Autopromotion, habitat groupé, écologie et liens sociaux, éditions Yves Michel, 2011, Gap

2

André Godin, Solutions sociales. Éditions Le Chevalier, 1871. p663

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L'après guerre et le création des Castors Après la seconde guerre mondiale la France est dévastée, c'est l'heure de la reconstruction. La crise du logement est importante et pour palier à cela des familles s'organisent entre elles pour construire ensemble leur propre logement, c'est de l'auto-construction coopérative. En s'appuyant sur le principe de l'apport-travail, les futurs acquéreurs travaillent ensemble à la construction des maisons durant leur temps de loisirs ce qui vient palier à l'incapacité financière des familles à financer entièrement leur logement. En 19503 l'Union Nationale des Castors se crée pour mutualiser les compétences et coordonner le mouvement. En 1952 l'Etat introduit la formule "Castors" dans la construction des HLM. Pour comprendre l'esprit communautaire du mouvement qui est avant tout de construire ensemble on retiendra cette phrase écrite dans la chartre des Castors de Pessac : "Nous ne bâtissons pas notre maison, mais nous bâtissons ensemble notre Cité". Toutefois le mouvement et son aspect coopératif vont s'éteindre petit à petit bien que l'aspect de construction groupée va perdurer notamment avec Baticoop. Contre la Charte d'Athènes et création des LCR En 1960, alors que la reconstruction de l'Europe a été marqué par l'architecture des Modernes et du Style International et où l'on ne parle plus de maison mais de "Machine à habiter"4 (Le Corbusier, 1924), des gens s'offusquent et veulent imaginer autre chose qu'une architecture toute programmée en béton. Le Corbusier va même jusqu'à parler de "l'incompétence fatale des gens" en visite à Pessac deux ans après l'arrivée des habitants. Ce qui ne convient pas à une partie de la population qui se voit prisonnière d'une architecture qu'elle n'a pas choisie. En effet, l'arrivée massive de personnes issues de la campagne venant remplir les barres des grands ensembles n'a pas été chose facile. Bien que ces nouvelles habitations apportaient plus de confort à ces habitants, elles ne correspondaient pas à leur habitudes de vie et aux grands espaces que leur procurait la campagne. Ils ne peuvent plus jardiner, bricoler, leur logement leur parait trop petit. En partie pour répondre à cela les LCR vont être crée. Il s’agit de locaux à usage commun permette aux habitants de se retrouver, de développer des activités ensemble et de favoriser le développement des associations de quartiers pour les habitants. Dans le but de re-créer un esprit de village et une vie sociale harmonieuse. Les LCR prennent la forme de : parkings, buanderies, remises, lieux de réunion d’associations et de locataires, etc. Ils sont souvent appelés "mètres carrés sociaux " et représentent environ une superficie de 0,75m² par logement. La création de LCR n'est obligatoire qu'à partir de 1977 dans les immeubles neufs d'habitations. En 1984 Ils deviennent obligatoires à partir de la construction de 50 logements à l'accession qui bénéficie de prêts aidés par l'état (prêts aidés qui sont aujourd'hui les prêts PLS). Il y a encore 15 ans les Locaux Communs Résidentiels était obligatoires. Mais aujourd'hui il ne le sont plus. Des circulaires l'ont rendus obsolète. Une interview avec un promoteur et bailleur social5 qui a connu l'époque des "m² sociaux" nous éclaire sur ce sujet.

3 http://www.castorsrhonealpes.fr/index.php/les-castors/lhistoire 4

Le Corbusier. (1924). Vers une architecture. G.Grès. p73

5 Entretien avec Stéphanie Golfouse, Responsable Développement et Patrimoine à Rhône Saône Habitat Immeuble Woopa Vaulx-en-Velin le 20/02/2013

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"Ça a marché au début, puis au bout de 5 ans les 1er habitants partent et les LCR deviennent de moins en moins utilisés. Les résidents finissent par les fermer." (Stéphanie Golfouse) Vouloir des salles communes dans une résidence est une question de mode, c'est cyclique. C'était très à la mode il y a 30 ans et ça le redevient aujourd'hui par le biais de l'habitat participatif. Les LCR ont posé aussi d'autres problèmes. En effet la première question qui vient à l'esprit est : Qui les paye ? Ce sont les bailleurs sociaux, les habitants mais ils ne l'ont pas nécessairement choisi. Ces locaux représentent une charge non négligeable pour la résidence en terme de chauffage, d'entretien si bien qu'après quelques années de mise en service et lorsque ces derniers ne sont plus utilisés, les locataires se rebellent et ne veulent plus payer ses locaux qui sont inclus dans leurs charges. Ils ne sont pas transformable en logement car les arrivées d'eau, d'électricité entre autres n'ont pas été prévu. RSH ne veut pas créer de locaux communs dans ses nouveaux projets car elle ne connaît pas les futurs locataires et ne sait pas comment répondre à leurs besoins dans chacun des cas précis. Le projet du village vertical6 fait exception à cette règle car les futurs habitants sont connus au préalable et RSH n'est pas le seul promoteur." Cette extrait résume bien les enjeux que représente l'intégration de locaux communs dans des projets immobiliers. La réponse étant d'intégrer les futurs habitants au processus. L'après mai 68 et Le MHGA Les années 60 et 70 marquent profondément la société française. Les gens s'opposent à l'Etat qui choisit pour eux et décident de prendre en main leur manière de vivre. Des groupes s'organisent et construisent ensemble leur habitat. Pour encourager, fédérer et rendre efficace ce mouvement lent MHGA : Mouvement de l'Habitat Groupé Autogéré crée en 1977. Un place importante est laissée dans les projets pour les espaces communs sans nier l'importance de la vie de famille. Ce mouvement ne veut en aucun cas créer une vie communautaire restreinte. C'est en d'autres termes l'habitat participatif de première génération. Le Mouvement compte une centaine de projets en France. A partir de 1990 le mouvement s'essouffle. Un livre phare de cette époque écrit par Philippe Bonin en 19837 évoque les premiers moments de ce nouvel habitat et dans quel esprit cela s'est fait. En voici quelques extraits sélectionnés : "il y a vingt ans à peu près, vers 1965, des familles ont commencé à se regrouper [...], et à construire autrement, sans promoteur pour leur dire ce qu'elles devaient faire, des habitats qu'elles avaient rêvés et qui ne ressemblaient à rien d'autre. L'idée a dû convaincre ; ou peut-être flotte-t-elle dans l'air du temps : elle s'est étendue comme une tache d'huile, si bien qu'aujourd'hui, c'est une centaine de groupes qu'il faut compter en France." (p7) "en 1977, [...] ces groupes constituaient des Associations : le mouvement pour l'habitat groupé autogéré au pays de la liberté, de l'égalité, du pinard et des topinambours." (p8) "les communautés de jeunes qui se sont multipliées dans "l'après 68" leurs motivations : déstructuration du noyau familial mais ils s'appuient dessus quand ils investissent les sommes que nécessite une construction." (p9) "Conception nouvelle de l'habitat, aussi bien dans son usage que dans la manière de le construire. Cette conception, elle, est encore loin d'etre banalisée. Pour qu'elle y parvienne, que ces locaux collectifs deviennent un lieu commun, le M.H.G.A poursuit sa maturation et sa diffusion dans l'idée d'un droit pour tous, à concevoir et à gérer ensemble son lieu de vie. "

6

Le Village Vertical est un projet d'habitat participatif élaboré avec le bailleur social RSH à Villeurbanne.

7

Bonnin, P. (1983). Habitats Autogérés M.H.G.A. Paris: Alternatives Syros.

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"à l'instar des copropriétés classiques, conçues par un promoteur et gérées par un syndic, c'est à dire dépossédées d'un capital." (p11) Qu'est-ce qui "unifie, soude, constitue cette permanence historique, quelle force continuelle y est sous-jacente, il faudrait également discerner à chaque période de notre société, ce qui a favorisé ou réduit ce mode d'habitat, ce qui tend à l'amplifier ou à le faire dépérir, et tout particulièrement pourquoi se manifeste cette résurgence actuelle." Les années 2000 et son renouveau Pour répondre à la crise du logement grandissante en France, depuis maintenant 10 ans des nouveaux groupes se forment à travers la France pour prendre en main leur habitat. Entre temps, la notion de Développement durable émerge en 1992 au "Sommet de la Terre" à Rio. Le monde entier prend conscience des problématiques environnementales. Cet aspect est une nouvelle valeur importante du mouvement aujourd'hui. L'habitat participatif de "2ème génération" se veut écologique ! Pour parfaire cette idée on note qu'en 2008 l'association MHGA change de nom pour devenir le Mouvement pour l'"Eco-Habitat Groupé". Le terme "Eco" fait résonnance à cette nouvelle valeur qu'est l'environnement dans les différents projets. Alors que dans l'habitat participatif de 1ère génération les groupes se forment autour de familles avec enfants. On voit apparaitre aujourd'hui des groupes plus éclectiques. La famille recomposée est plus courante qu'avant. Des célibataires intègrent des projets. On note aussi des initiatives de personnes à la retraite qui cherchent ensemble à s'offrir un nouveau cadre de vie qu'ils auront choisis pour leur futur. Pour résumer les principaux moments de l'habitat participatif : Moyen-Âge Monastère, cours commune, potager, puits

Révolution industrielle 1859 Familistère Gobin, Fourier Phalanstère

Après 1945

Vers 1960

Après 68

2000

Les Castors

Opposition Chartre d'Athènes machine à habiter LCR

MHGA (100 projets) engagement pol, autogestion solidarité

dvlt durable & familles recomposée s

L'importance du social et de la sobriété se retrouvent à toute les époques, c'est toujours en contre-pied de la société actuelle. La coopération des valeurs est toujours présente aujourd'hui.

Vers une institutionnalisation comme nos voisins européens ? Loin derrière nos voisins européens Voici quelques chiffres montrant l'importance du nombre de coopératives en Europe. - En Suisse8 : 8 % du parc immobilier sont des coopératives d'habitants, Jusqu’à 20 % dans les grandes villes (Zurich) 130 000 logements L’accompagnement et le soutien au financement des coopératives sont assurés par l’ASH (Association Suisse pour l’Habitat). - En Norvège : 15 % du parc immobilier, 40 % des logements à Oslo, 650 000 habitants L’accompagnement à la création et au développement de ces coopératives est assuré par des 8 Sur le site www.habicoop.fr dans la rubrique "un concept qui fonctionne à l'étranger" attention ses chiffres ne prennent pas en compte forcément en compte les attraits relatifs à l'habitat participatif comme l'auto-construction et la mutualisation des espaces.

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associations de coopératives, financées par l'État. - Au Québec : 50 000 habitants L’accompagnement des coopératives est assuré par des Groupes de Ressources Techniques (GRT) fédérées au sein de l’association des GRT du Québec. Intérêt pour les habitants L'habitat participatif passe aujourd'hui d'un stade d'expérimentation à une institutionnalisation. Aujourd'hui la crise du marché du logement oppose le parc social à la promotion privée tous deux non satisfaisants. L'habitat participatif apparaît comme une troisième voie alternative. Cependant, cette nouvelle voie est fragile. D'une part, les initiatives d'habitats partagés sont nombreuses mais les projets qui aboutissent ne le sont pas car les projets sont lourds et complexes. D'autre part, les gens qui s'investissent dans cette démarche sont principalement des militants, qui ont du temps, de l'argent et ont une bonne maîtrise des outils nécessaires à la création d'habitats participatifs. Comment le rendre accessible à tous ? Cette "innovation sociale" peut soit rester en l'état et disparaitre soit s'institutionnaliser, selon Yvan Comeau. L'institutionnalisation permettrait la pérennisation de ce type d'habitat et l'ouverture au plus grand nombre. Selon Camille Devaux, la démocratisation du mouvement passe par sa médiatisation et sa professionnalisation. D'un côté, la médiatisation est assurée. Les nombreux articles de presse sur le sujet ont permis d'intéresser les institutions et de faire entrer ce mouvement dans la sphère politique publique. De l'autre, la professionnalisation est amorcée grâce aux nouveaux métiers d'accompagnateur de projet qui sont aujourd'hui des structures incontournables et sont de véritables acteurs de la démocratisation par leur "militantisme institutionnel"(Politix 2005). Cela permet-il que les institutions s'engagent ? Des intérêt pour les collectivités locales Selon Camille Devaux, elles en auraient tout intérêts puisque l'innovation que propose l'habitat participatif leur donnera une bonne image en plus d'une redynamisation du quartier. Et c'est ce qu'elle font. Certaines collectivités proposent du foncier peu cher ou une assistance à la maîtrise d'ouvrage financé. Les offices HLM s'engagent dans les projets. Les politiques principalement EELV mais aussi le PS militent pour cette nouvelle voie d'habitat. Aujourd'hui la nouvelle loi ALUR qui propose un statut d'autopromotion et de coopérative d'habitat montre une claire volonté politique pour la démocratisation de l'habitat participatif. Mais selon l'article du l'IAU l'intervention des institutions dans la sphère de l'habitat partagé marque aussi l'appauvrissement de la dimension créative et unique et "bottum up9 " des projets. Une loi (ALUR) pour organiser tout ça Tout récemment, le 22 février 2014, le parlement a adopté la loi ALUR. Cette Loi reconnait les coopératives d'habitats et la société d'autopromotion. En leur donnant un statut spécial, elles pourront plus facilement emprunter à la banque. Et un soutien national rassurera les collectivités locales dans le soutien à des projets d'habitat participatif. Cette loi vient de remettre à jour une loi qui existait jusqu'en 1970, celle encadrant le système de "location coopérative 10".

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À l'initiative des habitants

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D'après Habicoop

Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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La particularité architecturale habitat participatif Dans les logements classiques, les parties communes représentent environ 5% de la SHON, ce chiffre passe à 7, 15%11 dans les habitats participatifs. Ces espaces communs varient selon les projets, cette liste non exhaustive donne une idée des possible espaces communs. - salle des fêtes et de réunions - chambre d'ami, d'hôte pour les amis, les grands parents, une personne en difficulté - buanderie - atelier bricolage (mutualisation outils ) - pièce thématique ; labo photo, peinture, sculpture ... - espaces extérieurs ; jardin, potager commun - espaces de stationnement : garage à vélo, station d'auto partage, ... - bibliothèque, équipements informatiques, abonnements magazines Il est intéressant de comparer cela à ce que propose un habitat classique. L'habitat classique est défini dans ce mémoire comme un habitat comprenant salon, salle de bains, chambres, locaux techniques et un local poubelle. Ce qui représente la majorité des logements des bâtiments collectifs classiques en France.

Les qualités architecturales Quand l'on parle d'architecture qui plus est avec un grand "A" nous parlons de ses qualités. Parler d'architecture c'est parler de qualité architecturale. Cependant la phrase "nul ne refuse un bâtiment pour vice de conception ou pour qualités indignes, mais chacun s'en accommode ou s'y résigne12" de Hoddé,R (2006) nous interroge sur ce que doit être un logement. Plus qu'un simple bâtiment où l'on vit tant bien que mal mais un lieu qui peut être nous élève mais surtout nous facilite la vie. Nous interrogerons donc les acteurs de la conception et de la réception d'un logement sur les qualités architecturales que doit avoir un logement. Nous commencerons par interroger les habitants puis les maîtres d'ouvrages pour ensuite interroger les collectivités et les architectes.

Qualités du logement du point de vue des habitants ? Après avoir compris ce qu'est l'habitat participatif et sa principale caractéristique architecturale, que sont les espaces communs. Qu'en est-il du reste de cette architecture participative ? Devons-nous nous arrêtez là ? Devant un constat que l'habitat participatif possède deux fois plus d'espaces communs qu'un habitat normal. Cette phrase acerbe de Hoddé,R (2006) nous questionne sur l'architecture de l'habitat participatif. Est-il un simple bâtiment qui regroupe un projet de vie hors du commun, avec des valeurs bien spécifiques ? Ou l'architecture de l'habitat participatif fait vivre le projet par son architecture ? Comment juger de la qualité architecturale d'un projet d'habitat participatif ? Consultation des habitants : qualité assurée Hoddé, R. (2006) nous livre une réponse en disant " En prenant en compte la réception et l'usage

11

Parasote, B. (2011). Autopromotion, habitat groupé, écologie et liens sociaux. Gap: Yves Michel, p28

12

Hoddé, R. (2006). Qualités architecturales:Conceptions, Significations, Positions. Paris: Jean-Michel Place. p19

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des bâtiments dès leur conception, l'architecture gagnerait en qualité13" . L'intégration des habitants à la conception de leur logement lui donnerait de fait de meilleures qualités qu'un logement classique car les chiffres sont là. Ils sont moins critiqués. Alain de Botton dans "l'architecture du bonheur" nous explique que "qualifier un édifice de beau suggère donc davantage qu'une simple prédilection esthétique ; cela implique une attirance pour le mode de vie particulier que cette structure prône". L'habitat participatif qui prône avant tout des valeurs au sein de son projet aurait des qualités qui viendraient de l'idée même que les habitants vivent dans un lieu qui correspond à leurs valeurs. Qualités dépendant de la sociologie Objectiver la qualité ou les critères de la qualité architecturale dans un projet est une tache difficile surtout lorsque l'on sait d'après Rathier, F. 14 (2006) que la sociologie a cherché à rendre compte de la diversité des critères associés à la qualité en les reliant aux positions sociales et aux dispositions. En effet, l'objectivation de la qualité peut privilégier une échelle de valeur qui légitimerait une norme15. La qualité dans le champ de l'habitat social doit être perçu au filtre de cet univers de référence ( de pensée, de langage, de pratique). Les critères sur la qualité architecturale d'un bâtiment caractérisent et classent, avec des effets matériels et symboliques, des espaces bâtis qui sont le résultat de processus sociaux de décision, de production, de gestion et d'usage. Un étude ancienne sur l'habitat social à montré que le plus important pour les habitants étaient de vivre à proximité des ressources principales (transport en commun, services de proximités) et des réseaux sociaux. Les critères techniques et esthétiques n'arrivaient qu'au second plan. Cela est aussi lié au fait que l'habitat social est globalement déprécié dans l'opinion publique. "Cette opinion résulte du jeu discret mais complexe de représentations". En somme, les gens préfèrent leur logement lorsqu'on les consulte, mais elle ne dit rien sur la réelle qualité architecturale des bâtiments. Leurs matériaux, la lumière naturelle qui y rentre, la fonctionnalité du bâtiment entre autres. Autant de points qui pourrait réellement faire la qualité d'un projet architectural.

Qualités du logement du point de vue du maître d'ouvrage Une interview16 de Bernard Roth administrateur de l'association AMO (Architecture et Maîtrise d'Ouvrage) dans le magazine "Constructif" nous donne des indications sur la vision de la qualité architecturale du point de vue d'un maître d'ouvrage. En voici un extrait : "Si la qualité architecturale est un objectif, comment la définissez-vous ?

13

op.cit Hoddé, R. (2006). Qualités architecturales : Conceptions, Significations, Positions. Paris: Jean-Michel Place. p19

14 Rathier, F ; Hoddé, R. (2006). Qualités architecturales : Conceptions, Significations, Positions/ La fabrication du jugement architectural/Les moments d'une pratique à l'occasion du Palmarès de la réhabilitation. Paris: Jean-Michel Place. p69 15 Anne-Véronique Blin; Anne-Marie Giffo-Levasseur; LoÏc Rousselot. (2006). Qualités architecturales : Conceptions, Significations, Positions/ Demande de mutation dans l'habitat social : une recherche de qualité ? un exemple Nantais. Paris: JeanMichel Place. p138 16

L'interview complète http://www.constructif.fr/bibliotheque/2002-11/viser-la-qualite-architecturale.html?item_id=2436

Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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La qualité architecturale doit d’abord dépasser le simple jugement subjectif « j’aime/je n’aime pas ». Le premier critère me semble être la pérennité. Un bâtiment qui recèle une vraie qualité architecturale doit être indépendant des modes et des styles, et donc « traverser le temps », comme le traversent les objets ou les meubles, et au-delà des styles. Une belle image en est donnée par Paul Valéry dans Eupalinos : « As-tu remarqué en marchant dans la rue que la plupart des immeubles sont muets, tandis que certains parlent, et alors que d’autres chantent… » Après cela, vous ne regardez plus la rue de la même façon… La qualité architecturale suppose une relation forte entre le promoteur et l’architecte, une volonté commune, un regard qui dépasse la seule réaction spontanée, et qui soit en mesure, par exemple, de « sentir » un lieu, les pleins et les vides d’une façade, la relation contenu-contenant, le jeu des ombres et de la lumière, de la surface et des volumes, des matières et du dessin, de l’intégration au site ou de l’affirmation de l’objet architectural. Les promoteurs sont-ils vraiment rompus à un tel exercice ? Ils sont de plus en plus nombreux à le devenir, et l’enseignement universitaire commence à être aussi dispensé en ce sens. Le client est-il intéressé par la qualité architecturale ? Pour l’acquisition de son appartement ou de sa maison, le client recherche d’abord ce qui le rassure : du « classique ». En accession à la propriété, les signes architecturaux qui rassurent le client sont donc nombreux : les toitures, la pierre de taille, les balcons, le vaste hall d’entrée, l’ornementation, le jardin… Il reste effectivement peu de place pour la créativité architecturale, mais n’oublions pas que la qualité architecturale, c’est également la qualité du fonctionnement, des plans, des volumes, c’est-à-dire : du « vide », et c’est aussi l’optimisation d’un « coût global achat + charges + entretien ». On peut continuer à travailler à améliorer encore ces registres, au service de nos acquéreurs. La promotion, notamment privée, a déjà fait faire des progrès considérables aux « plans » des logements. Il y a sans doute encore à améliorer les volumes, l’ordonnancement, par exemple, des portes et des fenêtres, à prendre mieux en compte le jeu de la lumière… En logement locatif, le client accepte plus facilement l’innovation architecturale : il restera moins longtemps, sans souci d’un éventuel prix de revente, donc l’architecture peut y faire preuve de plus d’audace." Cet interview montre que les maîtres d'ouvrages sont sensible à la qualité architecturale. La durabilité des matériaux et la maintenance sont des qualités qui assurent la pérennité d'un bâtiment et dont le propriétaire va devoir s'occuper après la livraison du bâtiment.

Les critères de qualité architecturale selon les collectivités L'observatoire de la qualité architecturale du logement en île de France17 propose d'analyser les projets selon les critères de la qualité architecturale suivants : - Montage, programme, conduite et gestion de l’opération ; - Insertion urbaine ; 17

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D'après http://www.urcaue-idf.archi.fr/ressources/observ_logement.php


- Dimension esthétique ; - Fonctionnalité, habitabilité, valeur d’usage ; - Choix constructifs et techniques ; - Innovation ; - Dimension environnementale. C'est un ensemble de critères précis qui jugent de plusieurs aspects du projet architectural.

Les critères de qualité architecturale selon un architecte En 1990 Bernard Huet18 ancien rédacteur de "L'architecture d'aujourd'hui" s’interroge encore sur les instruments critiques capables de s’ajuster à l’hétérogénéité constitutive de la production architecturale, partagée entre image, technique et usages. Un ancien professeur de l'université de Laval au Québec, Pierre Larochelle, nous dit que la qualité architecturale est trop souvent ramené seulement à la valeur esthétique qui ne présente pas tous les aspects de la qualité d'un bâtiment. Il ne propose pas une définition de la qualité architecturale mais propose des domaines d'exploration pour chaque architecture19 : - Écologiques : l'utilisation des ressources des matériaux et de l'énergie - Sociaux : valeurs et mode de vie des usagers, habitus des usagers - Opérationnels : fonctionnels - Perceptuels : qui prend en compte les sens l'ouïe, le toucher, l'odorat qui se tradui sent en confort thermique, acoustique et de l'importance des matériaux. Les acteurs dans le processus de la conception d'un logement sont nombreux. Connaître les points de vue de ces acteurs sont important dans la réalisation d'une liste de critères destiner à analyser l'architecture de l'habitat participatif. Cette première partie nous aura fait découvrir les enjeux de l'habitat participatif et la complexité d'évaluer des critères concernant la qualité architecturale d'un logement. La prochaine étape est de constituer des outils qui permettront une analyse fine des qualités architecturales d'un habitat participatif en connaissant toute la difficulté de créer des outils. Cette analyse permettra à terme de désigner les qualités architecturales propres à l'habitat participatif.

18 http://www.laviedesidees.fr/A-quoi-sert-la-critique.html 19

Larochelle, P. (2010). Le patrimoine bâti au Quebec : quand l'ignorance fait loi. p10

Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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2. OUTILS, MÉTHODE, CORPUS " Habiter n'est pas se loger. Il y a loin des raies de soleil qui filtrent à travers le carreau, aux mètres carrés de la comptabilité statistique. Il y a plus loin encore de la maison de l'homme, de ses multiples recoins, de ses chemins quotidiens, de ses regards complices avec l'enfant, le compagnon, le voisin, aux machines à habiter, si fonctionnelles soient-elles" (Philippe Bonnin 1983) 28


Les critères de qualités architecturales Pour élaborer des critères de qualité architecturale spécifique à l'habitat participatif, j'ai travaillé sur les spécificités de cet habitat. En effet, nous avons pu voir dans la première partie de ce mémoire que ce qui pousse des gens à construire ensemble un tel projet est le fait de construire moins cher sans promoteur immobilier ou encore profiter de locaux communs dont ils ne pourraient pas profiter dans une maison individuelle ou un logement classique. Cela se regroupe dans les aspects pratiques que génère cet habitat. Ensuite, pour justifier de la qualité architecturale d'un projet et en tant qu'architecte, j'ai dû analyser les aspects esthétiques et les rapports aux sens et à la perception sensorielle du bâtiment. Dans tout autre point de vue, cet habitat a pour vocation de durer dans le temps. Il est donc judicieux d'observer la vision à long terme que propose le projet. Pour enfin voir ce que propose l'habitat en plus que de pouvoir y vivre et le rapport à son environnement. D'un point de vue pratique, l'habitat participatif peut être analysé sous différents critères qui sont le coût de construction du projet, les espaces communs qu'il propose en plus d'un habitat classique. À cela s'ajoute, l'accessibilité du projet à des personnes aux faibles revenus, cet aspect met en avant le côté social que propose le projet. Les Perceptions et l'appel au sens du projet sont observés à travers les critères de l'importance de la lumière naturelle et son traitement, le parcours que suivent les habitants pour rentrer chez eux et le rapport entre l'espace privé et les espaces communs. Viennent ensuite deux autres critères qui sont le traitement du rapport entre les espaces intérieurs et les espaces extérieurs, et les matériaux utilisés dans le projet matériaux plus ou moins nobles faisant appel à la culture constructive d'une région et son rapport au toucher. La vision à long terme du projet est observée à travers la volonté d'utiliser des matériaux durables et pérennes et la faculté des habitants à organiser la maintenance du bâtiment. Le souci que portent les habitants sur l'écologie sera observé. Pour finir, la flexibilité des logements témoin d'une possible reconversion des espaces sera elle aussi analysée. Les critères relevant du projet dans son environnement plus global sont le rapport qu'ont les habitants à leurs espaces extérieurs souvent un jardin partagé. Mais aussi leur rapport au quartier et à leur insertion dans celui-ci. Le caractère historique du bâtiment qui pourrait constituer un patrimoine architectural sera lui aussi décrit.

Méthodes d'entretiens et d'observations.

Pour constituer mon corpus, j'ai étudié principalement des habitats participatifs de Rhône Alpes pour des questions pratiques. Mon séjour en Allemagne en 2012-2013 m'a permis de présenter deux projets d'habitats participatifs allemands qui sont à l'origine de mon intérêt pour ce sujet. Les habitats participatifs sont différents selon les époques. Dans ce mémoire, des habitats des années 80 et d'aujourd'hui seront présentés. Les observations faites sur ces projets sont toutes basées sur des entretiens. Ceci me permet de répondre aux critères fixés précédemment. La visite du site rend mes observations plus judicieuses (ambiance du lieu, matériaux) combinées à la rencontre d'un habitant ou d'un acteur de la conception du projet renforce la pertinence des observations. Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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Dans un second temps, j'ai récolté les plans et coupes des projets du corpus pour affiner les observations à la critique architecturale des projets. Les résultats de ces observations sont sous la forme de quatre feuilles. La première reprend les caractéristiques du projet. La deuxième est un assemblage de photos du projet qui permet d'imprégner les lecteurs du lieu. La troisième page est destinée à l'étude des plans et coupes du projet pour en montrer les caractéristiques architecturales du projet. La dernière page reprend les observations faites pendant les entretiens qui relèvent de tous les critères définis précédemment. Pour vous donner une idée des entretiens réalisés, voici la fiche de mes entretiens et ce que l'on sous-entend sous chaque critère défini.

Corpus et Observations Afin de comprendre les particularités des habitats participatifs choisis dans ce corpus, les présenter semble nécessaire. La première partie traitera des habitats participatifs de première génération. Ceux qui faisaient partie du mouvement pour l'habitat groupé autogéré. C'est à Meylan près de Grenoble que deux d'entre eux se crée dans les années 80's au sein de la ZAC des Béalières, le projet Hélix et Le Saule. Un peu plus tard, mais dans la vague à l'autre bout de la France à Villeneuve d'Ascq près de Lille se crée Anagram. Au même moment dans une autre ville nouvelle à l'Isle-d'Abeau la Viorne se forme. C'est un habitat autogéré locatif qui se détachera plus tard du bailleur social pour la majorité de ces habitants. Dans un contexte plus actuel, à Lyon, des initiatives privées aboutissent à des projets très ambitieux. Le projet des Choux Lents en est un excellent exemple pour la commune de St Romain en Mont d'or. D'autres projets choisiront les coopératives d'habitants, un modèle qui correspond mieux à leurs valeurs. C'est le cas du Village Vertical à Villeurbanne fraîchement construit et du projet Chamarel à Vaulx-en-Velin, qui est un habitat pour personne vieillissante, pour l'instant en phase d'études, mais dont les habitants ont déjà mûrement réfléchi le projet de vie. Viennent ensuite deux projets d'outre-Rhin, la Schwesternhaus, bâtiment classé, une institution qui existe depuis plus de dix ans et un jeune projet encore en phase chantier Stadtteilleben qui reconvertit une école pour en faire un habitat participatif très ouvert sur le quartier. Ce corpus montre la diversité des projets d'habitats participatifs.

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Les critères choisis, CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION COUT CONSTRUCTION

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

COUT OPE

QUARTIER COUTESPACES COMMUNS SOCIAL CONSTRUCTION PATRIQUARTIER Quel est le coût de Quels sont les aspects du Quels sont les locaux partagés du projet ? Ont-MOINE COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS SOCIAL ESPACES COMMUNS construction de votre projet projet qui permettent un ils eu plusieurs affectations (ex : chambre d’ami LUMIERE CONSTRUCTION ? Est-il plus cher que du lomixité social, mixité de puis salle COUT de jeux PATRI-....). Comment voyez-vous QUARTIER INSERTIO QUARTIER gement COUT social (1300€/m²) profil sociologique ? Peutl’évolution CONSTRUCTION de cesMOINE locaux en fonction des besoins ESPACES COMMUNS ESPACES COMMUNS SOCIAL ? Pourquoi ? on intégrer le projet avec du groupe ? Vous les utilisez beaucoup LUMIERE ? Vous y PARCOURS LUMIERE CONSTRUCTION PATRIun petitCOUT revenu et pas allez à plusieurs ? Espaces pour les enfants en PATRISOCIAL INSERTION d’apport financiers ? particulier QUARTIER ? MOINE MOINE CONSTRUCTION SOCIAL ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE PARCOURS LUMIERE INT/EXT QUART PATRIINSERTION ESPACES COMMUNS INSERTION QUARTIER SOCIAL COUT MOINE ESPACES COMMUNS PATRIPERCEPTION ET SENS LUMIERE CONSTRUCTION PARCOURS INT/EXT PARCOURS INT/EXT MATERIAUX QUARTIER MOINE PATRIINSERTION ESPACESMOINE COMMUNS LUMIERE SOCIAL INT/EXT INT/EXT INSERT PARCOURS LUMIERE MAINTE-PATRIMATERIAUX MATERIAUX QUARTIER MOINE NANCE INSERTION PARCOURS ESPACES COMMUNS LUMIERE chez La lumière naturelle Comment se traduit le Comment rentre-t-on Avec quels matériaux le MAINTEPARCOURS MAINTEINT/EXT MATERIAUX PATRIMATERIAUX INSERTION est-elle suffisante rapport intérieur/exsoi ? Passe-t-on devant projet est-il conçu ? Cela NANCEà une maECOLOGIE NANCE ou dans le projet térieur ? Fenêtre toute les salles communes un correspond-il MOINE COUT ? Quels INT/EXT PARCOURS jeux de LUMIERE lumière natuhauteur qui projette espace partagés ? Comnière de construire dans CONSTRUCTION MAINTEMAINTE-? Patio ? INT/EXT relle le projet intègrevers l’extérieur ment se MATERIAUX fait le passage de la régionECOLOGIE ? Les matériaux INSERTION ECOLOGIE NANCE FLEXIBILITÉ t-il ? NANCE Les usagers l’espace public à l’espace utilisés sont-ils sains , naSOCIAL MATERIAUX turels, nobles ? INT/EXT prisont-ils satisfait de la PARCOURS partagé, à l’espace MATERIAUX lumière naturelle dans vée ? MAINTEECOLOGIE QUARTIER ECOLOGIE FLEXIBILITÉ JARDIN NANCE FLEXIBILITÉ leur logement ? MAINTEESPACES COMMUNS MATERIAUX INT/EXT NANCE MAINTEPATRIJARDIN JARDIN MOINE ECOLOGIE NANCE FLEXIBILITÉ FLEXIBILITÉ MAINTELUMIERE VISION À LONG TERME NANCE MATERIAUX ECOLOGIE INSERTION JARDIN ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ SOCIAL

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIB

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

COUT OPERATION

ESPACES VERTS

LOCAUX CO

SOCIAL

MAINTENA

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

MATERIAUX

COUT OPER

MAINTENANCE

ECOLOGIE

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

SOCIAL

ECOLOGIE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

INT/EXT

FLEXIBILITE

FLEXIBIL

MATERIAUX

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

PARCOURS MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ Dans un INT/EXT premier temps, les L’architecture du projet permet-il une flexibiLe projet prend-il en compte JARDIN FLEXIBILITÉ matériaux utilisés pour le lité des usages à long ou moyen terme ? En une manière de vivre autreECOLOGIE bâtimentJARDIN sont-ils pérennes, exemple, des pièces peuvent-elles s’agrandir ment qui est respectueuse de durablesMATERIAUX ? Demandent-ils ? La structure du bâtiment permet-elle des l’environnement ? Comment ? JARDIN beaucoup de maintenance modifications de programmes ultérieures ? FLEXIBILITÉ ? Dans un second temps, COUT commentMAINTEest organisés la CONSTRUCTION maintenance du bâtiment JARDIN NANCE ? Avec un chantier partiCOUT SOCIAL cipatif ? CONSTRUCTION ECOLOGIE QUARTIER COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS QUE DES LOGEMENTS QUARTIER FLEXIBILITÉ MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Y a-t-il au sein du projet Le projetPATRIproposeLe projet mets-il en valeur Comment s’insère le projet INSERTION un jardin que vous amét-il une MOINE ouverture un patrimoine historique dans son environnement nagez tout ensemble ? PARCOURS Le sur le quartier ? ? Qu’en fait-il ? Le patri? Comme ses voisins ou LUMIERE INT/EXT jardin est-il une priorité Des locaux semoine historique est-il mis en opposition ? Quelles dans votre projet d’habiront-ils INSERTION partagés à disposition seulement du architectures urbaines reCOUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

PATRIMOINE

INT/EXT

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

tat ? Qu’est ce que vous y avec des gens exPARCOURS INT/EXT faites ? espace partagé ? térieurs au projet avec qui ? les voisins, plus ou autre ? ? passage obligé pour INT/EXT MATERIAUX rentrer chez soi ? MATERIAUX MAINTENANCE

groupe ? Quels sont les MATERIAUX choix architecturaux vis-àvis du patrimoine architecturale ? MAINTENANCE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

ECOLOGIE

FLEXIBILITÉ

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

présente le projet (architecture d'îlot, de barre, individuelles superposés ...)

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ESPACES VERTS


1 Impasse du Saule, 38240 Meylan Date de la construction : 1984 Nombres de logements : 9 Espaces communs : salle commune, cuisine, studio d’hôtes (kitchenette, chambre, salle de bain), cave à vins, fruitières Surface espaces communs : 100 m² Surface logements types : 125 m² pour un T6 Forme juridique : copropriété Architecte : Uriel MOCH Architecte DPLG

-

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LE SAULE

Un Saule pleureur était sur le site Choisit par le groupe qui leur a donné ce nom. Rencontre avec Annie Tel Boima le 17 février 2014


Vue sur le massif de la Chartreuse Salon d’un logement

Façade principale

Coursives enfant intérieures

Salle commune


LE SAULE

LA RUE INTÉRIEURE

Plan masse

Coupe transversale du projet

Plan du rez-de-chaussée

Coursive intérieure (espace enfant)

Schéma (espace cour et jardin)

Au sein de la ZAC des Béalières le groupe du Saule se forme en 1978. Le projet du Saule se distingue par l’intégration d’une rue intérieure assez large pour accueillir des usages autres qu’une simple circulation. Il y a deux entrées principales au bâtiment, l’une au Nord, l’autre au Sud. Avoir deux entrées n’a pas servi la cohésion du groupe. Car on ne voit plus que les voisins de son entrée. Tous les logements ont été conçus en deux lots séparables avec deux portes d’entrée. Une «Partie adulte» séparée de la «partie enfant». Toutes les «parties enfants» donnent sur la rue intérieure. Cette dernière est utilisée par les enfants comme salle de jeux commune. Aujourd’hui la majeure partie des enfants sont partis et cette rue est moins utilisée. D’autre part, cette rue a posé des problèmes acoustiques, vraie caisse de résonance, de faux plafonds ont été mis en place a posteriori.

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COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

SOCIAL

COUT OPERATION

QUARTIER

ESPACES COMMUNS

LOCAUX CO

SOCIAL

MAINTENAN

ECOLOGIE COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

PATRICOUT QUARTIER Pas d’information La salle commune était très utilisée par les adultes MOINEau départ CONSTRUCTION ESPACES COMMUNS sur ce sujet. puis parLUMIERE les ados. Aujourd’hui la salle est le lieu de nouveaux usages, des étudiants ou chercheurs viennent y travailler pour PATRIQUARTIER INSERTION profiter d’un grandCOUT espaceMOINE de travail donnant SOCIAL sur le jardin parESPACES COMMUNS CONSTRUCTION tagé. C’est aussi l’endroit où l’on fait les réunions de l’association. PARCOURS LUMIERE PATRILe studio a été très occupé au départ par les grands parents INSERTION COUT ESPACES SOCIAL de lorsqu’il jeunes enfants. Ensuite, lesCOMMUNS enfants MOINE y avait beaucoup CONSTRUCTION les COUT grands parents ont vieilli. Le studio est occupé LUMIERE PARCOURS sont partis, INT/EXT QUARTIER pour des plus longues durées de un à deux ans par des jeunes INSERTION CONSTRUCTION COUT ESPACES SOCIAL en perdition, des adultes enCOMMUNS difficulté. LUMIERE CONSTRUCTION En 2012/2013, le studio a été occupé 5 mois et demi, cela rePARCOURS PATRISOCIAL COUTINT/EXT QUARTIER vient auxMATERIAUX familles qui l’utilisent 3 à 4 €la nuit, ou 200€ le mois. MOINE CONSTRUCTION SOCIAL ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE QUARTIER INT/EXT PATRIMAINTEMATERIAUX QUARTIER ESPACES COMMUNS INSERTION SOCIAL COUT MOINE NANCE ESPACES COMMUNS PATRIPERCEPTION ET SENS LUMIERE CONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS QUARTIER MOINE PATRIMAINTEMATERIAUX ESPACES COMMUNS LUMIERE INSERTION SOCIAL MOINE ECOLOGIE NANCE PATRIINT/EXT INSERTION PARCOURS LUMIERE MATERIAUX MAINTEQUARTIER MOINE INSERTION PARCOURS ECOLOGIE NANCE ESPACES COMMUNS L’architecte a porté Le Saule est disposé à LaLUMIERE double entrée n’a pas FLEXIBILITÉ Le bois matériau MAINTE- local est PARCOURS INT/EXT INSERTION une attention particula lisièreMATERIAUX de la «coulée facilité la rencontrePATRIde très utilisé dans le projet. lière à l’éclairage nade la ZAC. De tous les habitants. La partieNANCE basse et enterMOINE verte»INT/EXT COUT ECOLOGIE JARDIN PARCOURS FLEXIBILITÉ turel. LaCONSTRUCTION photo monla fenêtre, les espaces rée du projet et en béton LUMIERE MAINTEINT/EXTde vie MATERIAUX INSERTIONvégétales trant l’espace sont à perte et la partie supérieure ECOLOGIE NANCE donnant SOCIAL sur le jardin de vues. est en bois. JARDIN FLEXIBILITÉ MATERIAUX INT/EXT en est unPARCOURS bel exemple. MAINTEMATERIAUX QUARTIER ECOLOGIE FLEXIBILITÉ NANCE MAINTEJARDIN ESPACES COMMUNS MATERIAUX INT/EXT NANCE MAINTEPATRIJARDIN ECOLOGIE MOINE NANCE FLEXIBILITÉ MAINTELUMIERE VISION À LONG TERME MATERIAUX ECOLOGIE NANCE INSERTION ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ PARCOURS MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ Les habitants font Le chauffage collectif est au Les demi-niveaux INT/EXT JARDIN reliaient par de petites marches posent un chantier col- gaz et ilFLEXIBILITÉ dépend de la ZAC. Les des problèmes quant à l’adaptabilité des logements ECOLOGIE JARDIN lectif d’intérieur terminaux sont un chauffage au lorsque les habitants des lieux vont vieillir. De plus, il n’y et/ou d’extérieur température. La ven- a pas de salle de bain en bas des logements. MATERIAUX sol basseJARDIN deux à FLEXIBILITÉ trois fois tilation est gérée soit par une Cependant, un appartement a été aménagé pour un par an. VMC simple flux soit par COUT une handicapé moteur, car l’un des habitants était handicaventilation naturelle. pé. Il existe donc un ascenseur dans le bâtiment. MAINTECONSTRUCTION La partie enfant séparable de la partie adulte fait JARDIN NANCE COUT SOCIALqu’une famille a pu agrandir son logement facilement. CONSTRUCTION ECOLOGIE QUARTIER COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS FLEXIBILITÉ QUE DES LOGEMENTS QUARTIER MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Le jardin est partagé par deux Pas d’information Bâtiment neuf créé Bien intégré dans son environnePATRIINSERTION copropriétés. C’est un espace se- sur ce sujet. au sein de la ZAC. ment. Urbanisme diffus au mileu MOINE mi-public. Il n’y a pas dePARCOURS limite La ZAC des Bé- d’espaces verts. LUMIERE INT/EXT physique entre le jardin et l’esalières est consiINSERTION dérée comme le pace public. Le jardin est surtout utilisé l’été premier écoquarPARCOURS INT/EXT MATERIAUX pour de grands repas, ou encore tier de France. Prodes mariages grâce au complexe chain patrimoine jardin/salle architectural ? INT/EXTcommune. MAINTEMATERIAUX NANCE FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

Pas d’information sur ce sujet. SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

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LUMIERE

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ESPACES VERTS

COUT OPERATION

SOCIAL

ECOLOGIE

COUT OPERATION

LOCAUX CO

MAINTENAN

RENTRER CHEZ SOI

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LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

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MATERIAUX

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MAINTENANCE

ECOLOGIE

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LUMIERE

LOCAUX COMMUNS

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FLEXIBILITE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

FLEXIBILITE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

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MAINTENANCE

ECOLOGIE

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PATRIMOINE

INT/EXT

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

INT/EXT

FLEXIBILITE

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOIN

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

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ESP


2 impasse du Tramier, 38240 MEYLAN Date de la construction : 1984 Nombres de logements : 7 Espaces communs : salle de séjour collective, chambre d’hôte, studio d’hôte, atelier jeux collectif, labo photo Surface espaces communs : 113m² Surface logements types : 125 m² pour un T6 Forme juridique : copropriété Architectes : Jean ACHARD puis Paul GIAUM de Ct ASSA

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HÉLIX

Le nom d'un escargot et Aussi un mot grec qui veut dire spirale Rencontre avec Paul GIaume le 17 février 2014


Le chemin piéton vers le jardin partagé Terrasse commune

Salon d’un logement

Salle commune coin enfant

Salle commune

Chambre d’ami


HELIX

L’HÉLIOCENTRISME

Plan masse

niveau parents niveau familial

niveau enfants

Entrée/sortie

Coupe du projet

Esquisse du projet Patio intérieur, jardin partagé Architecture en angle

Plan du rez-de-chaussée Chaque logement est réparti autour d’un espace familial, espace de grande hauteur. Un demi-niveau dessert l’espace adulte alors qu’un autre dessert l’espace enfant. Chaque espace enfant possède sa propre sortie sur l’extérieure. Le projet architectural d’Helix laisse une belle part aux espaces communs. On en distingue deux sortes. D’une part, il y a les espaces intérieurs avec le studio d’hôte, la chambre d’hôte et la salle commune. Et d’autre part, des espaces extérieurs couverts ou non qui sont la coursive et le jardin collectif ces espaces chacun y passe pour rentrer chez lui ! C’était la mode à l’époque, de construire en architecture avec beaucoup d’angles, peut être pas si pratique pour aménager l’espace et elle peut être aussi plus conviviale (Bouchain, 2013) Plus d’information sur : http://www.ecohabitatgroupe.fr/

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COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

CO

COUT QUARTIER CONSTRUCTION PATRICOUT d’hôte etQUARTIER Construire en autopromoteur Les habitants d’Hélix La chambre le studioSOCIAL sont occupés en MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION permet selon Paul Giaume de sont essentiellement moyenne un quart de l’année. Cela revient à 5 € par LUMIERE faire 25% d’économie sur le des enseignants, ou nuit. Les enfants qui habitaient PATRI- les lieux au début du QUARTIER INSERTION COUT ESPACES COMMUNS coût construction par l’élimina- universitaires très im- projetSOCIAL utilisaient beaucoup les locaux communs. LorsMOINE ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION tion du promoteur. Le groupe pliqués dans le milieu qu’ils sont partis, les locaux ont été moins utilisés. La PARCOURS LUMIERE a bénéficié d’un prêt aidé (an- associatif. Le PATRIgroupe salle commune est aujourd’hui utilisée 2 à 3 fois par QUARTIER COUT cien PLS). Les logements sont est homogène, MOINE pas de semaine pour des coursINSERTION de chant, LUMIERE d’accordéon, d’inESPACES COMMUNS SOCIAL CONSTRUCTION grands environ de revenus COUT formatique. Les locaux communs sont placés auPATRImilieu LUMIERE120m² pour un diversitéPARCOURS INT/EXT T6, plus grands que les stan- significative entre les CONSTRUCTION des logements pour une utilisation plus facile.MOINE L’ateQUARTIER INSERTION SOCIAL dards des logements sociaux. habitants. n’a pas jamais vraiment servi comme tel. ESPACES COMMUNS lier collectif PARCOURS LUMIERE PARCOURS INT/EXT PATRICOUT SOCIAL MATERIAUX INSERTION QUARTIER MOINE CONSTRUCTION ESPACES COMMUNS PERCEPTION ET SENS LUMIERE INT/EXT PARCOURS QUARTIER INT/EXT MAINTEPATRI- ESPACES COMMUNS MATERIAUX SOCIAL INSERTION COUT NANCE MOINE PATRICONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS LUMIERE MATERIAUX QUARTIER MOINE MAINTEMATERIAUX INSERTION ESPACES COMMUNS LUMIERE ECOLOGIE SOCIAL NANCE La lumière naturelle a On rentre chez soi en pas- Les portes-fenêtres du bois pour les PATRI- toutes Utilisation MAINTEINSERTION PARCOURS été un critère important sant parINT/EXT le patio. QUARTIER Cela hauteursMATERIAUX qui MOINE permettent espaces intérieures. Le maMAINTENANCE dans l’élaboration des facilite la communication une extension du logetériau bois n’a pas pu être PARCOURS ECOLOGIE NANCE ESPACES COMMUNS LUMIERE plans des logements. entre voisins. C’est selon ment versFLEXIBILITÉ les espaces utilisé pour le bardage MAINTEPATRI- extérieurs sont INSERTION MATERIAUX On peutINT/EXT voir sur une Paul Giaume une architecpeu pré- extérieur,ECOLOGIE car c’était trop NANCE photo leCOUT salon d’un des turePARCOURS plus conviviale. MOINE sentes dans le projet. Les cher. Il permet de créer ECOLOGIE INT/EXT JARDIN FLEXIBILITÉ LUMIERE logements. On y voit ouvertures ne donnent une atmosphère chaleuCONSTRUCTION MAINTEMATERIAUX de grandes fenêtres pas nécessairement sur reuse. Le bâtiment a été INSERTION ECOLOGIE NANCE permettant de faire des espaces végétalisés. construit FLEXIBILITÉ en moellons reJARDIN SOCIAL FLEXIBILITÉ INT/EXT MATERIAUX PARCOURS largement pénétrer la L’architecture permet des couverts d’enduit avec des MAINTElumière. vis à vis entre les loge- refends JARDIN en béton. ECOLOGIE QUARTIER NANCE FLEXIBILITÉ ments voulus par les haMAINTEJARDIN COMMUNS MATERIAUX ESPACES INT/EXT bitants. PATRI- NANCE ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ MOINE MAINTELUMIERE VISION À LONG TERME MATERIAUX ECOLOGIE NANCE INSERTION JARDIN FLEXIBILITÉ PARCOURS MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE NANCE JARDIN Ils organisent INT/EXTdes Ils ont une chaudière à Les logements JARDINpossèdent deux entrées. La «partie enfant» est FLEXIBILITÉ et un plan- indépendante chantiersECOLOGIE une fois condensation du reste de la maison. Il est possible d’aménapar mois pour en- cher chauffant basse ger plus tard un studio étudiant. Cependant, l’électricité, l’eau tretenir MATERIAUX le jardin température. Les loge- dépendent du logement entier. Pour rendre complètement indéJARDIN grands et les pendante cette partie, il aurait fallu prendre en compte ce déet les locaux com- ments sont FLEXIBILITÉ gens possèdent 1 à COUT 2 tail lors de la conception. La sortie enfant n’a pas toujours très muns. voitures par logement. bien marché. Les enfants ne l’utilisaient pas. La structure béton MAINTECONSTRUCTION Accessible par les TEC, ne permet pas une grande flexibilité du logement. Il n’est pas JARDIN NANCE les COUT habitants utilisent possible d’abattre des cloisons entre les logements. Le carreSOCIAL beaucoup leurs voitures. lage des logements a été posé avant les cloisons. Cela permet CONSTRUCTION une meilleure flexibilité à l’intérieurQUARTIER du logement. ECOLOGIE COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS FLEXIBILITÉ QUE DES LOGEMENTS QUARTIER MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Appelé communément La salle PATRIcommune est le Helix a été L’architecture du projet est radicale patio, le jardin intérieur lien entre le groupe Hé- construit INSERTION en dans le sens où c’est le seul projet MOINE et au centre de toutes lix et le quartier. Lors de même temps que de la ZAC qui a été construit en LUMIERE PARCOURS INT/EXT les habitations, les gens nombreuses fêtes, d’ac- tout le quartier. forme circulaire. Cependant, ni les INSERTIONet de Il n’y a pas de matériaux utilisés ni la hauteur du y passent pour rentrer tivités musicales

SOCIAL

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

ESPACES COMMUNS

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COUT OPERATION

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PATRIMOINE

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MAINTENA

RENTRER CHEZ SOI

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LOCAUX COMMUNS

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PATRIMOINE

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ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

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COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

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PATRIMOINE

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

MAINTENANCE

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LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

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PATRIMOINE

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ESPACES VERTS

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LOCAUX COMMUNS

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COUT OPERATION

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MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

chez eux, c’est un pointINT/EXT spectacles, la salle com- patrimoine histoPARCOURS MATERIAUX de rencontre, tout le mune a accueilli des per- rique particulier monde se l’approprie. sonnes extérieures aux dans ce projet. habitants des lieux. INT/EXT MAINTEMATERIAUX NANCE MATERIAUX

MAINTENANCE

ECOLOGIE

SOCIAL

ECOLOGI

RENTRER CHEZ

PATRIMOINE

INT/EXT

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

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FLEXIBILITE

MATERIAUX

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PATRIM

PATRIMOINE

MATERIAUX

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LUMIERE

ESPACES VERTS

bâtiment ne perturbent les environs. Le bâtiment reste donc discret visà-vis de ses voisins et s’insère dans l’harmonie générale de la ZAC.

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ESPACES VER


70 rue Carpeaux, 59650 Villeneuve d'Ascq Date de la construction : 1990 Nombres de logements : 10 Espaces communs : maison commune, cave à vin, grenier, grand jardin, préau, garage à vélo Surface logements types : 170 m² Forme juridique : société coopérative Architectes : Bertrand Leclerc

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ANAGRAM Cherchant un acronyme avec Habitat Groupé Autogéré du Grand Marais Anagram est arrivé dans la discussion Rencontre avec Marie-Cécile Delache le 7 mai 2014


Porche d’entrée Accès commun au jardin

Potager et atelier bois

Vue du jardin

La maison commune

Le préau

Maison commune, cuisine et cheminée


ANAGRAM

LA MAISON COMMUNE

plan masse Plan masse

Appareillage rouges-barres

Charpente (maison commune)

Baies vitrées (maison commune)

Maison commune

Façade des maisons

Plan d’implantation des maisons

Le projet architectural d’Anagram est particulièrement intéressant, car il joue avec les techniques constructives traditionnelles de sa région. En effet, le bâtiment en brique dialogue avec les constructions et vieilles fermes alentour. L’architecte a joué dans ce projet avec des éléments de pierre qui s’intercalent entre les briques pour rappeler l’appareillage «rouges-barres» de la région. La maison commune prend une place centrale dans le projet. Les logements s’installent autour d’elle. Le projet Anagram qui fêtera bientôt ces 25 ans est une grande réussite. La liste d’attente est longue pour ceux et celles qui souhaitent intégrer ce projet. Plus d’information sur : http://www.ecohabitatgroupe.fr/

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COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

COUT OPERATION

QUARTIER SOCIAL

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

ESPACES COMMUNS

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

PATRICOUT Le budget financier lors de Les revenus des habitants La maison communeQUARTIER est au centre du projet d’AnaMOINE SOCIAL était basé lors de la ESPACES COMMUNS la construction conception du gram. Parce qu’elle est détachée desCONSTRUCTION maisons d’habiLUMIERE sur les prix du logement so- projet étaient très di- tations, on peut l’utiliser à toutes heures. Cette maison PATRIQUARTIER COUT INSERTION SOCIAL cial. D’après les habitants, verses. La surface des comprend un salon ouvert sur un jardin, une cuisine, un MOINE ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION l’auto-promotion a permis logements varient de 55 espace de buanderie au rez-de-chaussée. À l’étage PARCOURS LUMIERE de payer les locaux com- m² à 180 m². LesPATRIhabi- un palier en lien avec le salon dessert chambres et INSERTION la maison ESPACESa COMMUNS muns (170 m²) sans aug- tantsCOUT étaient de laMOINE classes salle deSOCIAL bain. Jusqu’aujourd’hui toujours CONSTRUCTION menter l’enveloppe supérieures. été très COUT utilisée LUMIERE budgé- moyennes PARCOURS INT/EXTpour les anniversaires, les réunions, les QUARTIER taire. ciné. Les frais liés à la maison sont réparties INSERTIONsoirées CONSTRUCTION COUT SOCIAL dans lesESPACES chargesCOMMUNS de toutes les familles. Durant plus LUMIERE CONSTRUCTION d’un an, une famille bosniaque vivait dans cettePATRImaiPARCOURS INT/EXT MATERIAUX COUT QUARTIER son. Le SOCIAL préau sert pour les grandes fêtes (tables et MOINE CONSTRUCTION SOCIAL ESPACES COMMUNS chaises àLUMIERE l’abri), cet usage n’avait pas été prévu. PARCOURS QUARTIER INT/EXT MAINTE-PATRIMATERIAUX ESPACES COMMUNS INSERTION QUARTIER SOCIAL COUT NANCE MOINE ESPACES COMMUNS PATRIPERCEPTION ET SENS LUMIERE CONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS QUARTIER MOINE MAINTE- PATRIMATERIAUX INSERTION ESPACES COMMUNS LUMIERE SOCIAL ECOLOGIE MOINE NANCE INT/EXTPATRIPARCOURS LUMIERE MATERIAUXINSERTION MAINTEQUARTIER MOINE INSERTION PARCOURS ECOLOGIE ESPACES COMMUNS LUMIERE FLEXIBILITÉ Toutes NANCE les logements L’on passe sous un porche et Les rapports intérieur/ La brique comme maMAINTEPARCOURS INT/EXT INSERTION ont leur espace de vie ancienne ferme avantPATRId’en- extérieurMATERIAUX sont gérés par tériaux de façade, les au sud en lien avec le trer dans l’espace partagé baies vitrés tuiles en NANCE terre cuite et l’inMOINE les grandes COUT ECOLOGIE INT/EXT JARDIN d’agran- crustation de pierre dans PARCOURS FLEXIBILITÉ jardin privé et partad’Anagram. Pour rentrer qui permettent LUMIERE CONSTRUCTION MAINTE- vers les la façade font référence INT/EXT gé. De larges baies vi- chez soi,MATERIAUX on passe devant la dir les logements INSERTION ECOLOGIE NANCE trées et SOCIAL chien-assis per- maison commune pour enespaces extérieures. Le aux cultures constructives JARDIN FLEXIBILITÉ MATERIAUX INT/EXT mettent de faire rentrer PARCOURS suite rejoindre son logement. jardin est très profond, de la région. MATERIAUX la lumière naturelle L’espaceMAINTEest grand etQUARTIER la vé- des vues lointaines sont ECOLOGIE FLEXIBILITÉ NANCE dans lesJARDIN logements. gétation est dense. possibleMAINTEdepuis les pièces ESPACES COMMUNS MATERIAUX de vie. INT/EXT NANCE MAINTEPATRIJARDIN ECOLOGIE MOINE NANCE FLEXIBILITÉ MAINTELUMIERE VISION À LONG TERMENANCE MATERIAUX ECOLOGIE INSERTION ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ PARCOURS MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ Tous lesINT/EXT mois, des L’implantation du bâti nord/ La flexibilité et l’adaptabilité n’ont pas été pensé au JARDIN FLEXIBILITÉà une im- départ. Cependant, deux logements possèdent une chantiersECOLOGIE sont orga- sud correspond JARDIN nisés pour effectuer plantation bioclimatique. double entrée et peuvent aménager des studios. Le les maintenances de la conception du changement de logement entre les habitants n’a pas MATERIAUX né- Mais lorsJARDIN cessairesFLEXIBILITÉ aux bâti- projet, les habitants n’étaient été envisagé, car les habitants sont propriétaires de ment. Le toit en pente pas particulièrement COUT sen- leur lot/logement et que pour en changer ils devraient et l’utilisation une vendre leur logement. MAINTE-de la sible à cet aspect. Pour CONSTRUCTION brique garantissent un construction de 1990 les JARDIN NANCE meilleur vieillissementCOUT logements sont bien SOCIAL isolés des façades. (équivalent RT 2005). CONSTRUCTION ECOLOGIE QUARTIER COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS FLEXIBILITÉ QUE DES LOGEMENTS QUARTIER MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Le jardin privé et parta- Les habitants PATRI- utilisent À l’entrée d’Anagram, Un édifice classé aux monuments INSERTION gé des habitants n’est pas la maison grange sert historiques est situé à moins de commune une vieille MOINE clairement délimité. PARCOURS Cet pour réaliser des de porche. Aujourd’hui 500m du projet. L’utilisation de LUMIERE INT/EXT espace végétal est contigu évènements avec utilisé pour étendre le la brique et des tuiles en terre INSERTION au parc du Héron de Ville- des personnes exté- linge et comme gre- cuite était obligatoire. Dans ce LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

INT/EXT

FLEXIBILITE

FLEXIBILITE

MATERIAUX

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

SOCIAL

ECOLOGIE

COUT OPERATION

LOCAUX CO

MAINTENAN

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

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PATRIMOINE

MATERIAUX

COUT OPERATION

MAINTENANCE

ECOLOGIE

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

SOCIAL

ECOLOGIE

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SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

RENTRER CHEZ SOI

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MAINTENANCE

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LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

SOCIAL

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

PATRIMOINE

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SOCIAL

INT/EXT

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

neuve d’Ascq. L’impression PARCOURS INT/EXTrieures. Une exposi- nier. Ce patrimoine de végétal est à perte de tion y a eu lieu. MATERIAUX culturel et historique vue dans ce projet. n’est çà ce jour pas exploité. INT/EXT MAINTEMATERIAUX NANCE MATERIAUX MAINTE-

MAINTENANCE

ECOLOGIE

MAINTENANCE

FLEXIBILITE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMU

PATRIMOINE

ESPACES VERTS

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

sens, le bâtiment respecte les caractéristiques traditionnelles de son environnement bâti.

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80 Montée Jean Mermoz, 38090 Villefontaine Date de la construction : 1983 Nombres de logements : 7 Espaces communs : salle commune, salle enfant, caves, placette Surface espaces communs : 200 m² Surface logements : varie de 80 à 115m² Forme juridique : copropriété et social locatif

-

44

LA VIORNE

C'est le nom d'un arbuste qui se trouvait sur le site Rencontre avec Cécile Viallon le 8 avril 2014


Chemin piéton allant aux espaces communs Potager et atelier bois

Grande perspective visuelle

Vue depuis l’escalier central

Chambre avec double fenêtre Entrée principale au nord

Salle commune


LA VIORNE

LA « PLACETTE » AU CENTRE

Plan masse

Façade sud ouest

Coursives intérieures

Plan niveau 2

Caves enterrées Espaces communs centraux Plan niveau 1 La Viorne s’est crée au sein des nouveaux projets de Villefontaine, à l’occasion de la création des villes nouvelles. Les habitants aidés par un bailleur social élaborent un projet d’habitat participatif locatif. Les logements s’organisent autour d’un seul bâtiment, qui regroupe au milieu les espaces communs. La salle commune donne sur une terrasse pré-nommée «placette» par les habitants. Les logements en duplex, ont leur propre accès extérieur en plus de l’entrée sur la coursive intérieure, les fenêtres sont toutes différentes d’un logement à l’autre, ce qui donne une façade animée. L’accès à la viorne est difficile en transport en commun. L’entrée sur la façade nord très fermée et le parking voiture ne met pas à son avantage le projet. Cependant, le bâtiment en hauteur favorise les vues sur le paysage lointain isèrois. Les plans et façade proviennent du livre de (Bonnin, P. (1983). Habitats Autogérés M.H.G.A. Paris: Alternatives Syros.). Plus d’information sur : http://www.ecohabitatgroupe.fr/

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COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

SOCIAL

ESPACES COMMUNS COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

COUT QUARTIER Le cout de l’opération a été pris en charge Géré par un bailleur so- La cave semi-enterré est très bien SOCIAL CONSTRUCTION ESPACES COMMUNS par le bailleur social. Il devait rentrer dans cial, les locataires doivent pour le LUMIERE vin. La salle enfant (au niles plafonds autorisés par le bailleur. Il y a être dans les plafonds. veau 1) a été peuPATRIutilisé (seulement QUARTIER c’est en copro- COUT SOCIAL eu plusieurs APS pour faire rentrer le pro- Aujourd’hui pour le ping-pong) est aujourd’hui MOINE COMMUNS jet dans ESPACES une enveloppe budgétaire accep- priété que vivent les ha- CONSTRUCTION le garage à vélo. PARCOURS LUMIERE PATRI- Des logements ont table. A l’origine, la salle commune devait bitants. La salle commune avec cuisine et INSERTION COMMUNS être séparée des logements pourCOUT que son été vendus aux locataires. SOCIAL toilettes coûte 4€ ESPACES par utilisation. La MOINE CONSTRUCTION utilisationLUMIERE n’affecte pas les logements acous- Au départ, les loyers salle donne sur la «placette» idéale PARCOURS COUT INT/EXT tiquement. Finalement, pour une question de étaient 20% plus cher car pour faire la fête. Cette position QUAR INSERTION CONSTRUCTION COUTcommune a été placée SOCIAL coût, la salle au mi- ces logements sociaux bé- ESPACES centraleCOMMUNS posent encore aujourd’hui LUMIERE CONSTRUCTION lieu des PARCOURS logements. néficiaient de locaux com- des problèmes d’acoustique. PATRIINT/EXT SOCIAL COUTmuns nombreux. QUARTIER MATERIAUX MOIN CONSTRUCTION SOCIAL ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE INT/EXT PATRIMAINTEMATERIAUX ESPACES COMMUN INSERT SOCIALQUARTIER COUT MOINE NANCE ESPACES COMMUNS PERCEPTION ET SENS LUMIERE CONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS QUARTIER PATRI- MAINTEMATERIAUX INSERTION ESPACES COMMUNS LUMIERE SOCIAL ECOLOGIE MOINE NANCE PATRIINT/EXT PARCOURS LUMIERE MATERIAUX MAINTEQUARTIER MOINE INSERTION PARCOURS ECOLOGIE NANCE ESPACES du COMMUNS Les logements ni- L’arrivée sur laLUMIERE façade nord très fer- Le batiment est FLEXIBILITÉ Pas de matériaux nobles MAINTEPARCOURS INT/EXT PATRI- à s’arre- en hauteur MATERIAUX INSERTION veau 1 ne disposent mée n’invite pas les visiteurs ce particulier, trop chers, le que d’une seule orien- ter. Cependant, de chaque a étéINT/EXT construit MOINEcoté de la qui permet des bâtimentNANCE ECOLOGIE PARCOURS FLEXIBILITÉ tation. Les fenêtres sont zone bâti se trouve un chemin piéton vues lontaines JARDIN en moellons et en béton. LUMIERE MAINTEINT/EXT MATERIAUX de plain-pied. très agréable au milieu du végétal. sur le paysage INSERTION ECOLOGIE COUT NANCE Les habitants préférent passer par isèrois. JARDIN FLEXIBILITÉ MATERIAUX INT/EXT CONSTRUCTION PARCOURS les espaces extérieurs pour rentrer MAINTEMATERIAUX chez eux que par la coursive intéECOLOGIE FLEXIBILITÉ NANCE SOCIAL rieure commune. MAINTEJARDIN MATERIAUX INT/EXT NANCE MAINTEQUARTIER JARDIN ECOLOGIE NANCE FLEXIBILITÉ ESPACES COMMUNS MAINTEVISION À LONG TERME MATERIAUX ECOLOGIE NANCEPATRIMOINE ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ LUMIERE MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE INSERTION NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ Il n’y a PARCOURS pas de charges pour Seul l’orientation du bâtiment a suivi une conception bio- La flexibilité JARDIN du FLEXIBILITÉ le gardien, les poubelles, le climatique. Tous les logements bénéficient d’un apport de bâtiment n’a pas ECOLOGIE JARDIN changement des ampoules .... lumière direct. La majorité des logements sont traversants. été prévu mais INT/EXT le bailleur social n’a qu’à four- Pour l’époque, le bâtiment est très bien isolé. Les volets finalement pratiJARDIN nir les ampoules et la peinture sont en bois et une casquette a été prévu au dessus des quement tous les FLEXIBILITÉ et les habitants font les tra- fenêtres pour les jours de fortes chaleurs. Inscrite dans logements se sont vaux. MATERIAUX les constructions de ville nouvelle, le projet devait utiliser agrandis en preLe ménage pour les coursives le chauffage électrique. Aucune chaudière commune n’a nant sur les esJARDIN COUT intérieures est géré à tour de été prévu. Les radiateurs ont été changés. Pour vivre à paces extérieurs MAINTECONSTRUCTION rôle par les habitants. Au- la Viorne, une voiture est obligatoire, car les services de (veranda, extenjourd’huiNANCE les problèmes sont à une demi-heure à pied. Les transports sion). COUTproximité sont SOCIAL ceux d’une copropriété de 30 en communs sont peu nombreux. Aujourd’hui, il y a un poans (ex :ECOLOGIE refaire le toit ) CONSTRUCTION tager et un compost. Avant les potagers étaient dans les QUARTIER jardins familiaux (ouvriers). COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS FLEXIBILITÉ QUE DES LOGEMENTS QUARTIER MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Les arbres ont été Accessible par les gens de l’ex- Ne constitue pas Urbanisme diffus typique de PATRIINSERTION planté par les habi- térieur siMOINE his- l’urbanisme des villes nouvelles l’un des habitants est un patrimoine tants. Aujourd’hui, ils torique architecdes années 80. Le bâtiment s’inavec eux. Ont eu lieu dans la PARCOURS LUMIERE INT/EXT ont bien grandi (cf salle commune des réunions tural pour l’ins- tègre dans son environnement photos). Les espaces pour lesINSERTION en ayont une morphlogie idenélections municipales, tant. verts en communs sont desINT/EXT tique a ses voisins. cours de théâtre et de PARCOURS MATERIAUX entretenus ensemble. danse. LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

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LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX CO

SOCIAL

MAINTENAN

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

MATERIAUX

CO

MAINTENANCE

ECOLOGIE

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

SOCIAL

ECOLOGIE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

INT/EXT

FLEXIBILITE

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

MAINTENANCE

ECOLOGIE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

SOCIAL

MATERIAUX

FLEXIBILITE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

INT/EXT MATERIAUX

MATERIAUX MAINTE-

MAINTENANCE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

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PATRIMOINE

INT/EXT


19 av. de la Résistance - 69650 St Germain au Mont d’Or Date de la construction : 1885 Nombres de logements : 7 Espaces communs : salon collectif, 3 chambres d’amis, buanderie, atelier machine à bois, garde-manger, cave Surface espaces communs : 240 m² Surface logements types : 60 m² Forme juridique : SCI & association Architectes : LAM Architectes

-

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LES CHOUX-LENTS Rencontre avec le groupe le 30 mars 2014


La place Vue de la cour

Vue de la cour

Grange transformée en logement

Vue de la grange au 1er étage Charpente de la grange

Vue d’un logement


LES CHOUX-LENTS

PARTIR D’UNE ANCIENNE MAISON

> FAÇADE EST - GRANGE - ECH 1/100

191

Isolation par l'extérieur enduit chaux

67

709

285

Gouttière existante pour récupération des EP déplacée pour isolation ext.

211

190

109

123

148

169

512

364

67

125

96

Création ouverture

211

242

109

190

Citerne existante enterrée récupération des EP

Plan masse

> FAÇADE SUD - GRANGE - ECH 1/100

> FAÇADE OUEST - GRANGE - ECH 1/100 > FAÇADE EST - GRANGE - ECH 1/100

Façade de la grange coté jardin (pied de loup) > ÉTAT PROJETÉ - VERSION 2 > PC5. UN PLAN DES FAÇADES DES CONSTRUCTIONS MODIFIÉES > 21-11-2012 > LES CHOUX LENTS > ST-GERMAIN-AU-MONT-D'OR 0

Isolation par l'extérieur enduit chaux

LA GRANGE

LE TRAIT D’UNION

1

2

3

4

5

10 m

LA MAISON

Création ouverture

96

191

Façade de la grange coté place

125

Cave 2,89 m2

190

Rgt 3,39 m2

Cave 2,88 m2

109

123

148

Cave 2,58 m2

67

1,02 m2 Vers mezzanine

242

109

Cave commune 10,60 m2

Cave 2,86 m2

Gouttière existante pour récupération des EP déplacée pour isolation ext.

211

183

Cave 3,68 m2

169

512

Cave 3,82 m2

285

709

67

364

211

Couchage 2 pers

Bar

Côté scène

190

8,02 m2

Trait d'union Garage 2 voitures Salle

Rgt

2,28 m

Salon

Douche 1,80 m2

Auvent marquise

267

Puits de Citerne existante enterrée lumière récupération des EP

Rgt

49,36 m2 2

0,40 m2 7 291

400

360

> FAÇADE SUD - GRANGE - ECH 1/100 Chambre 1

Salon

1 place

7

23,52 m2

Puits de lumière

Logement G1

Chambre 2 361

200

Entrée wc 0-1

100 200

586

100

10,48 m2

10,51 m2

Cuisine

LA PLACE

Cuisine 9,73 m2

Sdb 4,36 m2

320

487 250

19 AVENUE DE LA RÉSISTANCE

Plan du rez-de-chaussée 0

1

2

3

4

5

10 m

1

2

3

4

5

10 m

500

Limite

160 Trottoir

Chaussée

istant ir ex trotto

960

4 places de stationnement

> APS VERSION 2 > PLAN DE RDC - ECH 1/100 > 28-11-2012 > LES CHOUX LENTS > ST-GERMAIN-AU-MONT-D'OR

240

ord au

240

714

> FAÇADE OUEST - GRANGE - ECH 1/100

240

Création portillon

Création d'une place de stationnement sur le terrain

Racc

0 240

Création clôture muret pierres ou béton et par-vues bois existants déplacés

13

- dépose bande plantation pour faciliter créer 4 places

de pro

289 209

> ÉTAT PROJETÉ - VERSION 2 > PC5. UN PLAN DES FAÇADES DES CONSTRUCTIONS MODIFIÉES > 21-11-2012 > LES CHOUX LENTS > ST-GERMAIN-AU-MONT-D'OR 0

ENTRÉE

Portail et muret existants conservés

500

priété

Atelier

423

500

2 places de stationnement

Rangement

Sans de bo modification rdures et tro ttoir

wc 1,04 m2

250

167

7

1,34 m2

316

322

0,40 m2

N O E S

302 Clôture conservée

Limite de propriété

« L’objectif des adhérents de l’association des Choux Lents est « de participer activement ou en tant que sympathisant à la conception, au financement puis à la gestion d’un habitat groupé dans lequel les habitants bénéficient d’un espace privé et ont accès à des espaces communs. Cet habitat à empreinte écologique restreinte favorisera le lien social et le bien vivre ensemble ». Voici ce que l’on peut lire sur le site des Choux lents qui résume leur projet. En 2012, le groupe achète une ancienne maison et ses dépendances pour en faire un habitat groupé. Le projet est composé d’une ancienne maison, d’une grange et d’un bâtiment reliant l’ensemble. Des anciens propiétaires, ils ont gardé la cuisine et le salon du rez-de-chaussé en bon état pour en faire leurs espaces communs. Aujourd’hui la maison intègre deux appartements et deux chambres d’amis. Aujourd’hui, la grange est en phase chantier, elle accueillera bientôt cinq logements. La grange est semi-enterrée, un logement donne sur la place et est enterré de l’autre coté, des sauts-de-loup seront installés pour éclairer toute les pièces du logement. L’étage est déservi par une coursive, les logements profiteront d’un petit jardin à l’arrière. Le trait-d’union fait le lien entre la maison et la grange, cet espace partagé abritera une salle pouvant servir pour des concerts et des conférences. Une mezzanine sera aménagée pour accueillir les invités de passage. Plus d’informations sur : https://leschouxlents.potager.org/

50


COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

COUT OPERATION

SOCIAL

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

COUT OPERATION

ESPACES COMMUNS

ECOLOGIE

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

QUARTIER Pour réduire les coûts, les Le statut juridique de l’opération est une SCI diriLes locaux communs sont nomSOCIAL ESPACES COMMUNS gée par une association. Les banques ne veulent Choux lents ont opté pour breux. IlLUMIERE y a une cuisine et un l’autoconstruction. Ce- pas leur faire de prêt. C’est donc par des prêts salon collectif, trois chambres PATRIQUARTIER qu’ils ont trouvé les financependant, cet exercice est familiaux et privés ou suites amicales dont l’une MOINE ESPACES COMMUNS projet est pour l’instant constitué de per- pourra servir chronophage. Conscient de ments. LeLUMIERE de salle de jeux PARCOURS PATRI-un apport initial important pour enfants, COUT une buanderie, cela, ils ont décidé de faire sonnes pouvant donner INSERTION par des entreprises une de 75 000 €. Les Choux avec mutualisation MOINElents souhaite intégrer un un atelier CONSTRUCTION dernier ménage au projet, il est question de créer partie des travaux. Pour de machine pour le travail du PARCOURS LUMIERE INT/EXT l’instant, le coût de l’opé- un financement participatif garde-manger, une COUT si la bois, unSOCIAL INSERTION(crowndfounding) d’avan- grande ration revient à 3200 €/ personne intéressée n’est pas en mesure cave. À cela s’ajoute COUT CONSTRUCTION souhaitée. Les choux lents sont sen- le trait m². À St-Germain d’union : une grande PARCOURSau mont cer la somme INT/EXT CONSTRUCTION MATERIAUX d’or l’offre est autour de sibles à la dimension relie laCOMMUNS maison à la COUT sociale de leur projet. ESPACES SOCIALS’ils salle qui n’intégrent pas de personnes à revenus modestes, grange. 2500 €/m². La différenceCOUT Elle accueillera des CONSTRUCTION SOCIAL n’ont pas les ressources financières pour concerts,MAINTEest due INT/EXT à la superficie des c’est qu’ils des cours de yoga, QUARTIER MATERIAUX le faire. Ils n’ontSOCIAL pas intégré de bailleurESPACES social au COUT (240 m◊).CONSTRUCTION locaux communs des séminaires et conféCOMMUNS NANCE LUMIERE Les logements sont petits projet. Cela rend le projet plus complexe et plus rences. Cette COMMUNS salle assure le CONSTRUCTION ESPACES PATRISOCIAL COUT long à mettre en place 10 ans pour un projet avec de l’ordre de 55 à 60 m². lien avec les gens de l’extéMAINTEMATERIAUX QUARTIER bailleur, à quelques années pour les Choux lents. rieur n’appartenant au CONSTRUCTION ECOLOGIE pas MOINE SOCIAL NANCE ESPACES COMMUNS QUARTIER LUMIERE projet. PARCOURS PATRIESPACES COMMUNS MAINTELUMIERE SOCIAL INSERTION QUARTIER MOINE PATRIECOLOGIE NANCE ESPACES COMMUNS FLEXIBILITÉ PERCEPTION ET SENS INT/EXT PARCOURS LUMIERE QUARTIER MOINE PATRIPARCOURS ESPACES COMMUNS INSERTION LUMIERE MOINE ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉPATRIINSERTION INT/EXT PARCOURS LUMIERE MATERIAUX MOINE INT/EXT INSERTION PARCOURS LUMIERE JARDIN La lumière naturelle innonde chaLes habitants Les espaces intéLa grange est en pisé. La maiFLEXIBILITÉ COUT MAINTEPARCOURS INSERTION MATERIAUX cune des pièces des logements. passent INT/EXT par la « rieurs sont petits, son est en pierre. La reconverCONSTRUCTION NANCE L’appartement qui donne INT/EXT sur la place centrale » ce qui pousse les sion des MATERIAUX espaces utilisent des PARCOURS JARDIN place dans la grange possédera avant de rejoindre vues vers l’extématériaux nobles (pisé, bois, SOCIAL INT/EXT pour faire venir leurs logements MATERIAUX des sauts-de-loup pri- rieur. MAINTE- pierre) ECOLOGIE dans le respect des NANCE la lumière naturelle dans toutes les vés. culturesMAINTEconstructives de la réMATERIAUX QUARTIER INT/EXT pièces. ESPACES COMMUNS gion. NANCE MAINTEMATERIAUX ECOLOGIE FLEXIBILITÉ PATRINANCE MAINTEMATERIAUX ECOLOGIE MOINE NANCE VISION À LONG TERME MAINTELUMIERE JARDIN ECOLOGIE NANCE FLEXIBILITÉ INSERTION MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE NANCE PARCOURS ECOLOGIE JARDIN «une empreinte restreinte sur La flexibilité Ils organisent un Le projet cherche à avoir FLEXIBILITÉ JARDIN structurelle n’a FLEXIBILITÉ Les toilettes sont principalement des pas été prise en compte à la chantier ECOLOGIE avec l’environnement». INT/EXT avec d’autres mé- conception du projet (difficile les jeunes du «toilettes sèches». Ils s’approvisionnent JARDIN FLEXIBILITÉ nages auprès d’une coopérative de produits BIO. SCE (service dans une réhabilitation). La JARDIN sera chauffée par une chaudière à granulés. flexibilité entre logements est civique FLEXIBILITÉ euro- La grange MATERIAUX péen) cet été. L’isolation par l’extérieure réduira au maximum les déper- possible : des logements avec JARDIN Les habitants ditions. Sur le chantier ils utilisent des produits non toxique plus de chambres pourront acCOUT impact sur l’environne- cueillir de plus grande famille. organisent en (marque St Bio) pour réduire leur JARDIN MAINTECONSTRUCTION ont trois voitures pour 7 Et lorsque les enfants partent les interne des ment. Les choux ont tous un vélo. Ils à terme mutualiser des voitures acheter par «Choux» sont prêt à changer chantierNANCE par- et souhaitent COUT SOCIAL la mairie pour ne pas d’appartement pour prendre un ticipatif le l’association. Ils se sont battu avec CONSTRUCTION avoir à mettre 7 places de parking sur leur terrain et qu’ils appartement plus petit. weekend. ECOLOGIE QUARTIER souhaitaient mutualiser leur voitures. COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS FLEXIBILITÉ QUE DES LOGEMENTS QUARTIER MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Ça n’est pas la priorité Le trait PATRId’union ac- Dans le périmètre d’un Le projet n’intègre pas d’anINSERTION pour le moment. l’ancienne nexe contemporaine, les ceuilleraMOINE des activi- édifice classé, Mais les projets sont nommaison et la grange da- batiments s’intègrent dans tés hebdomadaires PARCOURS LUMIERE INT/EXT breux : potager, poulail- comme des cours de tant de la fin du 19ème l’environnement d’anciennes ler, ... yoga enINSERTION lien avec le siècle constituent un patri- maisons de maîtres. LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

INT/EXT

MAINTENANCE

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

MAINTENANCE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

PATRIMOINE

INT/EXT

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

PARCOURS

INT/EXTquartier.

moine architectural. MATERIAUX

INT/EXT

MATERIAUX

MAINTENANCE

INT/EXT

MATERIAUX

INT/EXT

COUT OPERATION

ECOLOGIE

MAINTENANCE

ESPACES VERTS

FLEXIBILITE

SOCIAL

MATERIAUX

LUMIERE

PATRIMOINE

FLEXIBILITE

ECOLOGIE

ECOLOGIE

RENTRER CHEZ SOI

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

RENTRER CHEZ SOI

PATRIMOINE

ESPACES VERTS

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

51

E


130 Rue de la République, 69120 Vaulx-en-Velin Date de la construction : en études (esquisse 2014) Nombres de logements : 13 Espaces communs : salle de séjour collective, chambre d’hôte, studio d’hôte, atelier jeux collectif, labo photo Surface espaces communs : ? m² Surface logements types : ? m² pour un ? Forme juridique : coopératives d’habitat Architectes : Arketype Studio

52

CHAMAREL

Coopérative HAbitants MAison Résidence Est Lyonnais Rencontre avec les futurs habitants le 15 avril 2014 Rencontre avec Arkétype Studio le 2 avril 2014


Le groupe Chamarel Le groupe lors d’une réunion

Vue aérienne du site


CHAMAREL

VIEILLIR ENSEMBLE AUTREMENT

Plan masse Pers grand sud Pers nord

Pers sud

Ces plans ne peuvent pas servir pour exécuter les travaux. - © Arketype Studio Architectes SARL

- 04 78 68 15 85 - contact@arketypestudio.fr ESQUISSE

Plan du rez-de-chaussée (espaces communs)

Façade sud

DATE :

PLAN N°

ESQ

PERSPECTIVES ECHELLE :

17/04/2014

1

ESPACE FLEXIBLE

Plan étage courant

Pers grand sud

« A l’origine, quelques amis ayant décidé de créer un lieu de vie intergénérationnel pour les 3ème, 4ème et 5ème âges, qui nous permette de prendre notre vieillesse en main, dans la continuité de ce qu’a été notre vie personnelle : engagement social, associatif, culturel et politique, et de ce qu’a été notre vie professionnelle : travail d’équipe, coopération…» C’est comme cela que se présente le groupe Chamarel constitué en 2009. Une première en France qui promet de faire des petits. En effet, nombreuses sont les familles qui ne peuvent pas payer une maison de retraite tout en luttant contre l’isolement des personnes vivant seules. Le projet architectural de Chamarel est simple, offrir des petits logements aux habitants pour offrir de larges espaces communs au rez-de-chaussée mais aussi avec leur toit-terrasse accessible dans une enveloppe atteignant le niveau passif. L’accessibilité PMR a été pensé dans les moindre détails pour faciliter la future vie des habitants. Les habitants tiennent a avoir une grande «luminosité» dans leur logement (triple orientations). Pers sud Ils ont fédéré beaucoup de monde autour de leur projet et ont même créé un partenariat avec un lycée technique, pour permettre aux lycéens de voir de près un chantier et un partenariat avec l’ENSAL a eu lieu pendant deux ans. Plus d’informations sur : http://cooperativechamarel.wordpress.com/

54

Ces plans ne peuvent pas servir pour exécuter les travaux. - © Arketype Studio Architect


COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

COUT OPER

COUT CONSTRUCTION ESPACES COMMUNS

SOCIAL

COUT OPERATION

Q

SOCIAL

ECOLOGIE

RENTRER CHEZ SOI

P M

FLEXIBIL PATRIMOINE

MATERIAUX

COUT so- Les locaux QUARTIER SOCIAL du projet sont : Le projet de Chamarel ne Il est associé au projet un bailleur communs ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION fera pasSOCIAL d’autoconstruction. cial : Aliade Habitat. Le projet est une une salleLUMIERE commune polyvalente en lien Il ne sera pas moins cher coopérative d’habitants (cf nouvelle avec l’espace PATRI- extérieur, un local pour qu’un projet classique. Il est COUT loi ALUR). Il suitQUARTIER la loi MOP.SOCIAL Les ha- associations, atelier, COMMUNS un toit-terrasse MOINEunESPACES ESPACES économique sur leCOMMUNS long terme CONSTRUCTION bitants sont dans les plafonds de resaccessible, une salle de gym (bien-être) PARCOURS LUMIERE COUT PATRI- d’accèder à et une cave commune. mais pas à l’investissement. QUARTIER sources leur permettant CONSTRUCTION COUT ESPACES COMMUNSINSERTION un logement social. MOINE SOCIAL LUMIERE CONSTRUCTION LUMIERE PARCOURS PATRIINT/EXT COUT QUARTIER SOCIAL INSERTION MOINE SOCIAL ESPACESCONSTRUCTION COMMUNS PARCOURS LUMIERE PARCOURS INT/EXT PATRIMATERIAUX ESPACES COMMUNS INSERTION SOCIAL QUARTIER COUT MOINE ESPACES COMMUNS PERCEPTION ET SENSLUMIERE CONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS QUARTIER INT/EXT PATRIMAINTEMATERIAUX INSERTIONNANCE ESPACES COMMUNS LUMIERE SOCIAL MOINE PATRI- MATERIAUX INT/EXT LUMIERE PARCOURS MAINTE-QUARTIER MATERIAUX MOINE INSERTION PARCOURS ECOLOGIE NANCE ESPACESont COMMUNS LUMIERE Les logements La salle commune au rez- Les nombreuses orienta- Les matériaux MAINTE-utilisés sont sains, PARCOURS INT/EXT MATERIAUX tous deux à trois de-chaussée tions appuient les rela- INSERTION naturelles et durables (Bois et est jouxte lePATRIMAINTENANCE orientations tions intérieur/extérieur paille). Le groupe est porteur chezMOINE NANCEpour passage pour rentrer ECOLOGIE INT/EXT FLEXIBILITÉ profiter LUMIERE du soleil soi. Cependant,PARCOURS d’une envie d’innover (paille) les habi- du logement. MAINTEtoute la INT/EXT journée. mais peut être arrêter par le MATERIAUX tants souhaitent créer unINSERTION ECOLOGIE NANCE bailleur social. xxxx par ECOLOGIE deuxième parcours JARDIN FLEXIBILITÉ MATERIAUX INT/EXT COUT PARCOURS l’arrière du bâtiment pour MATERIAUX accéder MAINTEà leur logement CONSTRUCTION ECOLOGIE FLEXIBILITÉ NANCE JARDIN plus discretement. MAINTEFLEXIBILITÉ MATERIAUX INT/EXT SOCIAL NANCE MAINTEJARDIN NANCE ECOLOGIE FLEXIBILITÉ JARDIN MAINTE- QUARTIER VISION À LONG TERME NANCE ESPACES COMMUNS MATERIAUX ECOLOGIE ECOLOGIE PATRIJARDIN FLEXIBILITÉ MOINE MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE LUMIERE NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ INSERTION Les matériaux les plus sains Le projet va jusqu’au niveau passif ( sans Des chambres JARDINen plus sont disposées à PARCOURS seront choisis pour garan- chercherFLEXIBILITÉ la labellisation). Le projet est chaque étage pour pouvoir accueillir ECOLOGIE JARDIN durable. compact pour avoir le moins possible une infirmière ou de la famille de matir un bâtiment Des habitants sensibles à de déperditions thermique. Le projet nière inopinée. Le mode de production INT/EXT l’aspect FLEXIBILITÉ des façades ont intègre JARDIN l’utilisation de panneau solaire du projet : logement classique avec suggéré de faire une toi- thermique pour l’eau de chauffage et bailleur social pour 1300€/m² ne perture à pans pour limiter l’eau chaude sanitaire. L’isolation en met de créer des structures flexibles les salissures sur la façade paille par l’extérieure est en paille (ma- coûteuses (cloisons mobiles). MATERIAUX JARDIN comme c’est le cas avec les tériau recyclable et local) COUT toits-terrasse. MAINTECONSTRUCTION NANCE COUT SOCIAL CONSTRUCTION ECOLOGIE QUARTIER COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS QUE DES LOGEMENTS QUARTIER FLEXIBILITÉ MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Ça n’est pas la priori- Les habitants PATRI- sont impliqués Ce immeuble neuf Les bâtiments alentour sont des INSERTION té pour le moment. dans les MOINE associations de quar- ne constitue pas barres caractéristiques des tier. Ils ont pris contact avec le aujourd’hui un paconstruction de logement social LUMIERE PARCOURS INT/EXT centre social proche du site du trimoine historique des années 80. Le bâtiment du INSERTION projet mais ne souhaitent pas architectural. projet moins massif et entouré ouvrir leur à d’espaces verts reste dans la PARCOURS INT/EXT salle commune MATERIAUX des activités extérieures pour logique d’un urbanisme diffus l’instant. comme le quartier. INT/EXT MAINTEMATERIAUX NANCE LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

I

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

FLEXIBILITE

LUMIERE

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

MAINTENANCE

ECOLOGIE

ECOLOGIE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

SOCIAL

SOCIAL

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

COUT OPERATION

LUMIERE

FLEXIBILITE

FLEXIBILITE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

MATERIAUX

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

55

PATRIMOINE

INT/EXT

PA


1 rue Raymond Terracher, 69100 Villeurbanne Date de la construction : livraison en juin 2013 Nombres de logements : 38 logements dont 24 en accesion sociale et 14 en coopérative d'habitants pour le Village Vertical dont 4 en résidence sociale jeunes Espaces communs : 4 chambres d'amis, salle commune, cuisine, buanderie, potager Surface espaces communs : 150 m² Surface logements types : 50 m² Forme juridique : coopératives d’habitants Architectes : Arbor & Sens (mandataire) Detry & Levy

56

VILLAGE VERTICAL Rencontre avec Stéphanie Golfouse (Rhôbe Saône Habitat) le 20 février 2014


Façade ouest Vue sur les coursives

Façade sud donnant sur le parc de la ZAC des Maisons Neuves

Entrée traversante

Entrée


VILLAGE VERTICAL

1ÈRE COOPÉRATIVE D’HABITANTS

Plan masse LE VILLAGE VERTICAL DE VILLEURBANNE

Chambre 1

VV

Sol : parquet

Sèche serviettes

HSFP 230 Sol : auto-finition

HSFP 230 Sol : carrelage

Pl auto-finition

SUPERFICIES HABITABLES

ARCHITECTES ARBOR&SENS 33, cours de Verdun 69002 Lyon

19.50m²

Cuisine

6.09m²

Bureau

2.87m²

Chambre 1

13.57m²

Salle de bains

3.88m²

WC

1.66m²

2.45

Séjour

Fixe

SdB

WC

LE VILLAGE VERTICAL

43 bis rue des charmettes 69100 villeurbanne

90x90 all. 100cm

1.85

Sol : carrelage

R+1 - Appartement 16 T2 MAITRE D'OUVRAGE

2.26

90

1.55 Bureau

EDF

Cuisine FR

Sol : carrelage

1.25

2.50

1.06

Cloison ht 1m20

4.81

2.98

DETRY-LEVY

16 - T2

Séjour

12, rue Dumont 69004 Lyon

Ce document est un plan d'étude. Les côtes, les superficies et les gaines sont succeptibles de modifications dues aux contraintes techniques de construction dans le cadre des tolérances prévues. Les meubles et éléments de cuisine dessinés sur ce plan ne sont qu'indicatifs, seuls seront fournis les équipements figurant sur le descriptif annexé à la réservation et/ou à l'acte de vente. 47.57m²

Total

Version en date du : 17 / 12 / 2010

Sol : parquet

8.11m²

Total

8.11m²

Fixe 180x215 all. 0.00cm

Mur béton

Balcon

HSFP

230

HSFP

230

Plan masse. Plan masse

Ce document est un plan d'étude. Les côtes, les superficies et les gaines sont succeptibles de modifications dues aux contraintes techniques de construction dans le cadre des tolérances prévues. Pl et/ou à l'acte de vente. Les meubles et éléments de cuisine dessinés sur ce plan ne sont qu'indicatifs, seuls seront fournis les équipements figurant sur le descriptif annexé à la réservation auto-finition

0

1

0.5

2

1.5

3.0

5 mètres

4.0

Plan T2

27 - T3

Fixe 180x215 all. 0.00cm

3.41

Sol : carrelage

Plan T3

5.81

Balcon

Séjour

Battant 90x180 all. 35cm

4.0 3.0

EDF

FR

Pl auto-finition

2.40

Sol : carrelage

Cuisine

LV

Pl auto-finition

2

Plan T1

2.81

Chambre 1

Fixe 180x215 all. 0.00cm

Sol : Auto-finition

all. 75cm 90x140 Battant

2.83

5.81

Battant 90x180 all. 35cm

all. 100cm 180x90 Fixe

4.45

Séjour

Sol : carrelage

Pl auto-finition

Sol : carrelage

2.99

EDF

Sèche serviettes

3.73

Sol : carrelage

Sol : carrelage

1.70

SdB

1.20

Sol : carrelage

Dgt.

Sol : Auto-finition 2.95

Chambre 2

all. 75cm 90x140 Battant

2.10

all. 100cm 90x90 Fixe

3.18

Nous avons d’abord acté que nous avions besoin de temps de travail en plénière avec tous, et de temps avec un comité réduit, sur des sujets spécifiques. Le « comité réduit », avec trois ou quatre des villageois, se réunissait tous les 15 jours. La seconde décision collective a concerné la conception : nous allions d’abord concevoir le bâtiment dans sa globalité avec ses 38 logements, sans se préoccuper de qui va habiter où, à quel étage, avec combien de pièces… Nous avons imaginé ensemble comment les villageois allaient vivre aux côtés avec les acquéreurs de RSH, quels étaient les liens possibles, souhaitables ou non ? Les grands 17 -etT1 principes sont sortis de là : un projet en trois plots, deux allées avec deux adresses différentes (une pour le VV, l’autre pour RSH), et des espaces communs à l’arrière. Extérieurement, on voit deux allées, deux numéros, deux codes. Mais derrière tout communique.

PV 83

2.84

2.76 SdB

2.90

LV

5.08

3.00 Cuisine

Mur béton

58

1 0.5 HSFP

230

28

5.26m²

5.26m²

27

Escalier 17 Mar 16.5/28.1

Escalier 17 Mar 17.6/28.1

26

1.30

LV

FR

80

P 83

25

Balcon

Total

63.15m²

Total

SUPERFICIES ANNEXES

4.48m²

Salle de bains

9.35m²

3.72m²

7.19m²

12.46m²

Chambre 2

Chambre 1

Circulation

Cuisine

Séjour

SUPERFICIES HABITABLES

80

2.26 m²

3.14 m²

Pl

Pl

Pl

Pl

Ascenseur

24

Escalier

17 Mar 17.6/28.1

Escalier

17 Mar 17.6/28.1

14.22 m²

P 83

16 Mar 17.5/28.7

Bois vernis

21

1.30

Caisson

HSFP 230 Sol : carrelage

11.28 m²

P 83

24.75 m²

6.96 m²

Version en date du : 17 / 12 / 2010

12, rue Dumont 69004 Lyon

DETRY-LEVY

ARBOR&SENS

33, cours de Verdun 69002 Lyon

ARCHITECTES

LE VILLAGE VERTICAL

MAITRE D'OUVRAGE

43 bis rue des charmettes 69100 villeurbanne

R+2 - Appartement 27 T3

ZAC des Maisons Neuves 7 / 9 avenue Jean Jaurès 69100 VILLEURBANNE

LE VILLAGE VERTICAL DE VILLEURBANNE

Mur béton + isolant

80

5 mètres

P 83

4.0

P 73

3.0

1.30

2

1.40

1.5

25.95m²

Le Village Vertical ne représente pas en lui-même tout un bâtiment, il fait parti d’un ensemble comportant d’autres logements. On appelle le projet complet le Jardin de Jules. « Un habitat social et écologique, initié et conçu par ses habitants, dont ils sont, collectivement, l’unique propriétaire, et qu’ils gèrent démocratiquement, sans spéculation ni but lucratif». Voila ce que l’on peut lire sur l site internet. Le 4 Village Vertical est connu pour être la 1ère coopérative d’habitants de France. C’est un bâtiment pas cher (1300 €/ m²) qui a une grande dimension sociale. Les logements sont volontairement petits pour pouvoir financer les espaces communs. Plus d’informations sur : http://www.village-vertical.org/ ou http://lejardindejules.rhonesaonehabitat.com/ 80

1

Caisson

0.5

0

Ensuite nous avons conçu l’ensemble de l’organisation du bâtiment, en répartissant les appartements et leurs surfaces à chaque étage, mais cette fois nous avons travaillé volontairement sans les villageois. Il nous fallait intégrer les contraintes techniques, par exemple placer les salles de bains dans un même alignement vertical. Nous avons demandé la validation de cette organisation aux villageois : cela s’est fait rapidement. Mur ossature bois + isolant

0

1.5

Dans une deuxième grande phase, nous avons travaillé sur la conception de tous les espaces communs du bâtiment : le garage, les cheminements, les espaces de rangement (vélos, poubelles). Et en particulier des choix spécifiques aux villageois. Ils ont très vite décidé de mettre en commun une buanderie, une salle de réunion et un potager. Puis nous avons proposé le principe des coursives et pontons. LEGENDE DES MURS

Mur béton

Mur béton + isolant

Sèche serviettes Caisson

FR

2.15

point fort de l’engagement des familles du VV, car en temps normal les promoteurs ne souhaitent pas participer à cette phase, ils préfèrent réagir a posteriori à nos propositions. Lors de la première séance, nous avons fait venir un architecte allemand, Michael Gies, spécialiste de l’habitat coopératif. Il nous a aidés à mettre en place le groupe de travail, ses règles et modalités de dialogue. Tous les villageois étaient là, en famille.

LEGENDE DES MURS

Mur ossature bois + isolant

5 mètres

230

seuil 0.00cm

HSFP

LEGENDE DES MURS

7.08 m²

7.07 m²

Mur ossature bois + isolant

seuil 0.00cm

Mur béton + isolant

Balcon

PV 83

SUPERFICIES ANNEXES

Ce document est un plan d'étude. Les côtes, les superficies et les gaines sont succeptibles de modifications dues aux contraintes techniques de construction dans le cadre des tolérances prévues. Les meubles et éléments de cuisine dessinés sur ce plan ne sont qu'indicatifs, seuls seront fournis les équipements figurant sur le descriptif annexé à la réservation et/ou à l'acte de vente.

4.81

2.81

Limite RSH

all. 75cm 90x140 Battant

Pl auto-finition

ZAC des Maisons Neuves 7 / 9 avenue Jean Jaurès 69100 VILLEURBANNE


COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE COUT CONSTRUCTION

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL COUT CONSTRUCTION ESPACES COMMUNS

SOCIAL

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

SOCIAL L’opération a coûté 1360€/m². Ce Le projet intègre des logementsCOUT Les locauxQUARTIER communs sont nombreux SOCIAL à coût construction pour desESPACES COMMUNS qui correspond plafonds de salaires PLSCONSTRUCTION : 4 chambres d’amis, salle commune, LUMIERE logement social. Le temps passé et PLAI. Les 4 logements en foyers cuisine, buanderie, PATRI- potager. Les haQUARTIER ESPACES COMMUNS par l’équipes de maitrise d’œuvreCOUT jeunes PLAI apportent une diversitéSOCIAL bitants ont volontairement voulu MOINE ESPACES et d’ouvrage (leCOMMUNS bailleur social CONSTRUCTION : et une dimension sociale au projet. des petits logements (inférieur au PARCOURS LUMIERE COUT PATRIRhône Saône Habitat) avec les ha- Pour éviter la réservation de loge- standard des logements sociaux ) QUARTIE INSERTION CONSTRUCTION COUT bitants en plus de leur mission n’estSOCIAL ments sociaux par la préfecture lesESPACES avec un nombre deLUMIERE pièces minimum COMMUNS MOINE CONSTRUCTION pas priseLUMIERE en compte car non rému- logements sociaux (PLAI) ont été dans leurINT/EXT logements pour avoir leur PATRIPARCOURS SOCIAL COUT désigné en foyer. néré. pièce en plus et les espaces en plus MOINE QUARTIER INSERTION CONSTRUCTION SOCIAL en communs. ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE PARCOURS INT/EXT PATRIMATERIAUX ESPACES COMMUNS INSERTIO QUARTIER SOCIAL COUT MOINE ESPACES COMMUNS PERCEPTION ET SENS CONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS LUMIERE QUARTIER INT/EXT PATRIMAINTEMATERIAUX INSERTION LUMIERE ESPACES COMMUNS SOCIAL MOINE NANCE PATRIINT/EXT PARCOURS LUMIERE MATERIAUX MAINTEMATERIAUX QUARTIER MOINE INSERTION PARCOURS ECOLOGIE ESPACES COMMUNS L’aménagement inté- PourLUMIERE rentrer chez NANCE eux, les villa- Rien de particulier La structure mixte béPARCOURS INT/EXT PATRI-par des à signaler. MATERIAUX ton-bois MAINTEINSERTION rieur a MAINTEété choisi par geois verticaux passent utilisé dans ce NANCE les habitants Les coursives recevant projet et mis en place MOINE ECOLOGIE NANCEeux-me- coursives. INT/EXT PARCOURS FLEXIBILITÉ me. Je n’ai pas eu l’oc- les circulations verticales ont été par l’entreprise Farjot. LUMIERE MAINTEINT/EXT MATERIAUX casion de visiter un ap- volontairement redimensionnées Ce choixECOLOGIE technique a été INSERTION (4 NANCE partement. mètres de large) pour créer un esl’occasion pour l’entreCOUT ECOLOGIE JARDIN MATERIAUX INT/EXT PARCOURS pace partagé entreFLEXIBILITÉ les habitants. prise en charge de crée CONSTRUCTION MATERIAUX Ce n’est MAINTEpas une simple circulation un ECOLOGIE FLEXIBILITÉ NANCEle parcours des haet agrémente MAINTESOCIAL JARDIN FLEXIBILITÉ MATERIAUX bitants. INT/EXT NANCE MAINTEJARDIN ECOLOGIE QUARTIER NANCE FLEXIBILITÉ JARDIN COMMUNS MAINTEESPACES VISION À LONG TERME MATERIAUX ECOLOGIE PATRINANCE ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ MOINE LUMIERE MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE INSERTION NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ La simplePARCOURS flux a été En ce qui concerne les choix techniques en matière de En ce quiJARDIN concerne l’adaptabilité FLEXIBILITÉ choisi pour avoir chauffage et ventilation, Le Village vertical utilise une des logements, le choix des murs ECOLOGIE JARDIN moins de main- ventilation simple flux couplée à une pompe à chaleur de refend en béton ne permet tenance INT/EXT qu’une qui récupère les calories de l’air extrait pour préchauf- pas d’agrandir ou de rétrécir les double FLEXIBILITÉ flux (selon fer l’eauJARDIN chaude sanitaire. logements dans le futur. l’avis du bailleur Le jardin de jules se chauffe grâce à une chaufferie Dans le cas du Village Vertical, social). MATERIAUX collective bois, souhait de départ des villageois, bran- parce qu’il a été financé par un ché au gaz de ville pour les demi-saisons. La gestion prêt en PLS par les habitants de JARDIN COUT du silo à copeaux de bois est gérée par une entreprise la coopérative, la future adapMAINTEextérieure. tabilité des logements est comCONSTRUCTION Les habitants ont choisi de n’avoir que des salles de promise par les contraintes du NANCE COUT sans baignoire pour douche consommer moins d’eau. prêt PLS qui prévoit une location SOCIAL CONSTRUCTION En revanche dans les autres logements du projet des des lots selon une typologie (T1, ECOLOGIE baignoires ont été mises. T2... ) quiQUARTIER ne varient pas. COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRI+ QU’UN PROJET DE LOGEMENT QUARTIER FLEXIBILITÉ MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Ça n’est pas la priorité Pas d’idée PATRI- sur le Le projet neuf du Vil- Suit les gabarits urbains choisis INSERTION pour le moment. lage Vertical ne consti- dans le projet de la ZAC des question.MOINE tue pas aujourd’hui un Maisons Neuves. PARCOURS LUMIERE INT/EXT patrimoine historique INSERTION architectural. LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX CO

SOCIAL

MAINTENA

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

MATERIAUX

COUT OPERATION

MAINTENANCE

ECOLOGIE

INT/EXT

LUMIERE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL ESPACES VERTS

FLEXIBILITE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

MAINTENANCE

ECOLOGIE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

SOCIAL

FLEXIBILITE

RENTRER CHEZ SOI

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

INT/EXT

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

PARCOURS

INT/EXT

MATERIAUX

INT/EXT

MATERIAUX

MAINTENANCE

MATERIAUX

MAINTENANCE

ECOLOGIE

MAINTE-

PATRIMOINE

ESPACES VERTS

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

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PATR

IN


Fröbelstraße 5, 30451 Hanovre, Allemagne Date de la construction : 1897 (Bâtiment classé) Nombres de logements : 50 Espaces communs : salle commune, petite buvette de quartier, ateliers de réparation de vélo, de travail du bois, de couture, salle de sport et salle de répétition pour musiciens Surface logements types : 20 m² pour un T1 Forme juridique : Association Architectes : Kirsch Architekten bda

60

STADTTEILLEBEN Cela signifie quartier vivant en allemand Rencontre avec Célia Christoph le 8 mai 2014


Façade sur cour Logement individuel

Couloir appropriable

Ancienne cour d’école transformée en jardin

Chambre avec mezzanine


STADTTEILLEBEN

QUARTIER VIVANT

Plan masse

Plan du sous-sol, espaces communs

Plan du rez-de-chaussée

ENTRÉE RUE

Un appel à projet de la mairie, propose en 2012 de redonner une fonction à cette école primaire qui déménage. Un groupe de personnes se constitue et répondre à l’appel d’offre. Stadtteilleben est choisi pour faire de cette école un habitat groupé très ouvert sur la ville. Le groupe réhabilite le bâtiment en faisant un maximum d’auto construction. La dimension sociale est au cœur du projet, chaque habitant s’investit en temps ou financièrement en fonction de ses capacités. Les espaces communs sont principales au sous-sol dans un espace semi-enterré. Un cabinet d’avocat est installé au rez-de-chaussée. Les anciens couloirs de l’école très large permettent une appropriation d’un espace de circulation. Globalement la générosité du bâtiment se trouve dans les grandes hauteurs sous plafond qui permet la construction de mezzanine mais dans les grandes fenêtres qui inondent les logements de lumière naturelle (cf photos). Un espace est dédié dans le projet pour la triste mémoire du lieu qui a été utilisé par les allemands à partir de 1933. Plus d’informations sur : http://www.stadtteilleben.org/

62


COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

COUT OPERATION

QU

SOCIAL

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

ESPACES COMMUNS COUT COUT OPERATION

ECOLOGIE RENTRER CHEZ SOI

PAT CONSTRUCTION QUARTIERd’espaces Coût de l’achat du bâti- Une mise en place de paiement de Il y a beaucoup communs qui MO ESPACES COMMUNS ment (1 SOCIAL million €), loyer solidaire permet l’accès à tous.COUT sont réservés aux membres du projet, mais LUMIERE SOCIAL Coût au m² (6€/mois). Cela (Exemple hiérarchie de loyers fon- d’autres sont aussi ouvert sur la ville : petite PATRIINS est inférieur à la moyenne dés sur le nombreQUARTIER de m² par per-CONSTRUCTION buvette de quartier, ateliers de réparation MOINE ESPACES COMMUNS dans le quartier. Les loyers sonne,COUT mais aussi sur le revenu net de de vélo, de travail du bois, de couture, PARCOURS LUMIERE ESPACES COMMUNS PATRI- des enfantsSOCIAL remboursent peu à peu chacun, soutien financier salle de sport et salle de répétition pour INSERTION CONSTRUCTION le crédit emprunté pour de mère/père célibataire, Mais aussi salle d’associations... COUT MOINE partage musiciens. QUARTIER l’achat du bâtiment et les des fraisPARCOURS liés aux espaces communs Petite bibliothèque et lieu de mémoire du LUMIERE CONSTRUCTION COUT INT/EXT ESPACES COMMUNS SOCIAL coûts de CONSTRUCTION rénovation. suivant les capacités... ) lieu. LUMIERE INSERTION PATRISOCIAL COUT QUARTIER PARCOURS MOINE INT/EXT CONSTRUCTION SOCIAL MATERIAUX ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE QUA PATRIESPACES COMMUNS INSERTION QUARTIER SOCIAL COUT INT/EXT MOINE MAINTEMATERIAUX ESPACES COMMUNS PATR PERCEPTION ET SENS LUMIERE CONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS NANCE QUARTIER MO PATRIINSERTION ESPACES COMMUNS LUMIERE SOCIAL MOINE MAINTEMATERIAUX PATRI- MATERIAUX INT/EXT ECOLOGIE PARCOURS INSE LUMIERE NANCE COUT QUARTIER MOINE INSERTION PARCOURS CONSTRUCTION ESPACES COMMUNS MAINTELes fenêtres de l’école L’entrée de droite LUMIERE sur la rue Les grandes fenêtres des Le bâtiment d’origine est MAINTEPARCOURS INT/EXT ECOLOGIE NANCE PATRIMATERIAUX sont bien plus grandes est semi-publique. Elle per- logements permettent un INSERTION en brique et le matériau FLEXIBILITÉ que desSOCIAL fenêtres stan- met l’accès aux bureaux, l’es- principalNANCE pour la reconMOINE fort rapport versINT/EXT PARCOURS dard deLUMIERE logements (cf l’entrée de gauche est pri- pace extérieur des loge- version de l’école en loQUARTIER INT/EXT JARDIN gements est le bois brut MATERIAUX photo). ECOLOGIE Les rayons du vée et accessible FLEXIBILITÉ PMR, puis ments : MAINTEespace végétal INSERTION ECOLOGIE ESPACES COMMUNS soleil peuvent pénétrer les logements sont desservis (arbres) NANCE ou ciel. et l’OSB. MATERIAUX INT/EXT PATRIlargement dans les ha- au moyen de grands PARCOURS couloirs MAINTEJARDIN MATERIAUX bitations.FLEXIBILITÉ de l’ancienne école. MOINE ECOLOGIE FLEXIBILITÉ NANCE LUMIERE MAINTEMATERIAUX INT/EXT INSERTION NANCE MAINTEJARDIN JARDIN ECOLOGIE NANCE FLEXIBILITÉ PARCOURS MAINTEVISION À LONG TERME MATERIAUX ECOLOGIE NANCE ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ INT/EXT MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ MATERIAUX La maintenance du bâtiment est Tri des déchets, mise en Une structure JARDINd’ensemble permet la diviFLEXIBILITÉ assurée ECOLOGIE par des concierges à tour place d’un covoiturage, et sion des habitats de manière flexible (acCOUT JARDIN de rôle. MAINTEcovélotage... (vélos avec re- tuellement allant de 1pers à 10 personnes) CONSTRUCTION morques, etc), jardin potager Un habitat comporte plus ou moins de NANCE JARDIN forte majo- chambres rattachées à une ou plusieurs bio et compost, SOCIAL FLEXIBILITÉ COUT rité de végétariens et végé- cuisines et salles de bain. CONSTRUCTION taliens. ECOLOGIE QUARTIER COUT JARDIN SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS FLEXIBILITÉ QUE DES LOGEMENTS QUARTIER MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Dans la cour d’école, Petite PATRIbuvette de Bâtiment classé monument historique, L’édifice existe deINSERTION une moitié est un espace quartier,MOINE ateliers de tout est conservé ou remis en l’état, puis la fin du 19e partagé pour les habiavec des architectes du siècle et il est déjà réparation de vélo, collaboration PARCOURS LUMIERE INT/EXT tants (Jardin) et l’autre de travail du bois, de patrimoine de la ville. (ex : la trans- intégré au quartier. INSERTION est ouverte au quartier couture, salle de sport parence des grands couloirs doit être La façade sur rue LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX CO

SOCIAL

MAINTENA

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

SO

ESPACES VERTS

ECO

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

INT/EXT

FLEXIBILITE

SOCIAL

MAINTENANCE

PATRIMOINE

maintenue, réouverture de la grande salle de MATERIAUX réunion au deuxième étage, réouverture de la deuxième entrée, ancienneMAINTEécole filles/Garcons ) Cf salle NANCE de mémoire où l’histoire du bâtiment notamment pendant la Seconde Guerre mondiale est racontée. ECOLOGIE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITÉ

ECOLOGIE

FLEXIBILITÉ

JARDIN

ESPACES VERTS

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

(Bac à sable + tobogan PARCOURS INT/EXTet salle de répétition etc...). L’accès aux loge- pour musiciens. Mais ments se fait par la rue. aussi salle d’associations... Petite biblioINT/EXT MATERIAUX thèque et lieu de mémoire du lieu. MAINTEMATERIAUX NANCE

LUM

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

ECOLOGIE

MATE

LUMIERE

ESPACES VERTS

en brique, tramée verticalement réduit la massivité du bâti pour une meilleure insertion dans la rue.

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Schwesternhausstraße, 10 30173 HANNOVER, ALLEMAGNE Date de la construction : 1897 (Bâtiment classé) Nombres de logements : 50 Espaces communs : chapelle (grande salle commune), Petite salle commune, réserve bois, atelier bois, garde-manger, jardin, grenier, séchoir à linge, Buanderie, salle de ping-pong Surface espaces communs : 300 m² (environ) Surface logements types : 30 m² pour un T1 Ancienne maison pour femmes célibataires, Forme juridique : Association Aujourd'hui résidence étudiante, elle en a gardé le nom Architectes : Emil Lorenz Rencontre avec Adrian Huber le 15 mars 2014

SCHWESTERNHAUS

64


Vue sur le jardin intĂŠrieur Chambre au sud

chambre lumineuse Palier appropriable

palier et espace de jeux

Chambre et mezzanine

Appartement personnalisable

Couloir appropriable

Bureau en restauration


SCHWESTERNHAUS

LA RÉSIDENCE ÉTUDIANTE

Plan masse

Logement type de 30 m² (chambre, salon, cuisine, salle de bain (non inclus)

Plan de rez-de-chaussée

Après un appel à projet la ville décide de donner l’opportunité à des étudiants de créer eux-mêmes leur résidence étudiante, c’est un bâtiment auto-géré depuis 1995. Aujourd’hui la liste d’attente est longue pour pouvoir avoir un appartement dans la Schwesternhaus. Les étudiants gèrent tout : la connexion internet, les problèmes lié à l’électricité, le chauffage, l’entretien des espaces verts, la rénovation des logements, du grenier et du sous-sol. Cela leur garantit des loyers très peur cher 200€ par mois pour 30m². Et ils peuvent s’approprier les logements ainsi que les circulations pour crée une résidence étudiante conviviale et riche d’une grande diversité. Plus d’informations sur : http://schwesternhaus.de/das-haus.html

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COUT CONSTRUCTION

CÔTÉ PRATIQUE COUT CONSTRUCTION

COUT CONSTRUCTION SOCIAL

SOCIAL

COUT OPERATION

QUARTIER

ESPACES COMMUNS

LOCAUX COM

SOCIAL

MAINTENANC

ECOLOGIE COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

PATRICOUT QUARTIER La Schwestern- La salle commune principale s’appelle la «Kapelle». MOINE C’est une CONSTRUCTION ESPACES COMMUNS haus n’accueille ancienneLUMIERE chapelle transformée en salle des fêtes. On y fait les que des étudiants. grands évènements de l’année, PATRI- les soirées cinémas. C’est aussi QUARTIER COUT INSERTION SOCIAL Les nouveaux arri- une salle de musique et unMOINE piano droit y est installé. Cette salle ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION vants sont accueilpeut être loué par des gens qui n’habitent pas les lieux. Il y a PARCOURS LUMIERE PATRIlis lors des séances une deuxième salle commune le «teetube», plus petite elle sert INSERTION SOCIAL plénière COUT de l’as- pour les réunions des associations étudiantes etESPACES pour lesCOMMUNS petites MOINE CONSTRUCTION sociation.PARCOURS Le prix soirées. INT/EXT Au dernier LUMIERE COUT étage, dans les combles, un grand séchoir a QUARTIER très bas loyers été installé. Au sous-sol, de nombreux locaux communs sont instalINSERTION CONSTRUCTION COUT COMMUNS SOCIAL la lée. Un accord permet d’offrir avecESPACES un agriculteur fournit des pommes de terres LUMIERE CONSTRUCTION possibilité à tous bio a toute la communauté dans une des salles. Un atelierPATRIbois PARCOURS INT/EXT SOCIAL MATERIAUX COUT de et un stockage les étudiants de bois sontQUARTIER aussi très présent, ce qui permet de MOINE CONSTRUCTION SOCIAL COMMUNS venir s’y ESPACES installer. confectionner des meubles LUMIEREpour les chambres. PARCOURS QUARTIER INT/EXT PATRIMAINTEMATERIAUX INSERTION QUARTIER ESPACES COMMUNS SOCIAL COUT MOINE NANCE ESPACES COMMUNS PATRIPERCEPTION ET SENS LUMIERE CONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS QUARTIER MOINE PATRIMAINTEMATERIAUX INSERTION ESPACES COMMUNS LUMIERE SOCIAL MOINE ECOLOGIE NANCE INT/EXT PATRIPARCOURS INSERTION LUMIERE MATERIAUX MAINTEQUARTIER MOINE INSERTION PARCOURS ECOLOGIE NANCE ESPACESfenêtres COMMUNS De larges Il existe LUMIERE plusieurs entrées. FLEXIBILITÉ Tout autour de la maison, Le bâtiment classé au paMAINTEPARCOURS INT/EXT sontPATRIexistent dans chaque Deux latérales petits comme leMATERIAUX suggèreINSERTION le plan trimoine historique de la NANCE pièce deCOUT la maison. La et déversent principalement existe une grande région doit suivre les presMOINE masse, ECOLOGIE INT/EXT JARDIN PARCOURS FLEXIBILITÉ lumière LUMIERE naturelle est les extrémités du bâtiment. canopée végétale. Les criptions des architectes du CONSTRUCTION INT/EXT MATERIAUX extrêmement présente. Deux autres entrées plus im- grandesMAINTEfenêtres per- patrimoine. Les matériaux INSERTION ECOLOGIE Même les couloirs inté- portanteJARDIN avec des escaliers mettent NANCE des projections utilisés sont ceux de la réSOCIAL FLEXIBILITÉ MATERIAUX rieurs enPARCOURS sont garnis. de 4m deINT/EXT larges permettent vers un grand espace vé- gion. MAINTEMATERIAUX de croiser plus de QUARTIER monde. gétal. ECOLOGIE FLEXIBILITÉ NANCE Une entrée en fonction de MAINTEJARDIN ESPACES COMMUNS MATERIAUX ses envies. INT/EXT NANCE MAINTEPATRIJARDIN ECOLOGIE MOINE NANCE FLEXIBILITÉ MAINTELUMIERE VISION À LONG TERME NANCE MATERIAUX ECOLOGIE INSERTION ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ PARCOURS MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ Les étudiants gèrent en- Le bâtiment a au- Les appartements ne sont pas flexibles en soi. Cependant, INT/EXT JARDIN semble ECOLOGIE la maintenance jourd’huiFLEXIBILITÉ sur son toit chaque appartement peut changer selon la libre envie de JARDIN Chaque des panneaux pho- son locataire. Chaque étudiant est libre d’aménager son apdu bâtiment. étudiantsMATERIAUX doit fournir tovoltaïque qui leur partement comme bon lui semble. CI-bien que aujourd’hui JARDIN par moisFLEXIBILITÉ 2h à la com- fournit une partie de tous les appartements sont différents. Certains on fait refaire munauté. Les travaux ces besoins en élec- la cuisine COUT et possède des appartements très design. D’autres sont divers, ils peuvent tricité. Un potage et refont les peinture et récupèrent à droite, à gauche de la MAINTECONSTRUCTION concerner l’amélioration un compost sont à la vaisselle, des meubles. En plus des appartements de 30m², le JARDIN NANCE COUT des étu- dernier du jardin, des répara- disposition étage propose des WG (terme allemand pour dire SOCIAL tions diverses, la remise diants. CONSTRUCTION coloc). Ces WG montrent la diversité des types d’habitats à neuf d’appartements. que propose l’immeuble. ECOLOGIE QUARTIER COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS FLEXIBILITÉ QUE DES LOGEMENTS QUARTIER MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Le jardin est très occupée en été. Le rapport au quar- Le magnifique bâ- A coté d’une caserne miPATRIINSERTION est litaire et d’une école véOn y fait de nombreux barbecues, tier se MOINE fait par la timent classé un réel patrimoine des fêtes, des soirées musiques.PARCOURS Le salle commune qui est térinaire. Le bâtiment a LUMIERE INT/EXT et le même gabarit que ses bâtiment est en face de l’école vé- ouverte à tous. Et par architectural INSERTION térinaire d’Hanovre. Les étudiants le jardin qui accueille historique. Il est voisins. sont nombreux à posséder un animal PARCOURS INT/EXTchaque année une intéressant de voir que les habitants de compagnie. Le jardin est aussi un fête du quartier.MATERIAUX le font partager à espace de jeux adéquate pour les d’autres. animaux. INT/EXT MAINTEMATERIAUX NANCE FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

Pas d’informations. SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

SOCIAL

ECOLOGIE

COUT OPERATION

LOCAUX CO

MAINTENAN

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

MATERIAUX

COUT OPERATION

MAINTENANCE

ECOLOGIE

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

SOCIAL

ECOLOGIE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

MAINTENANCE

ECOLOGIE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

SOCIAL

MAINT

FLEXIBILITE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LOCAU

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

MATERIAUX MAINTE-

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

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Synthèse sur les critères Faire des entretiens, pour obtenir les informations nécessaires à mon sujet compléter par une visite sur les liens pour obtenir les informations que l’on ne pouvait me donner à l’oral m’ont permis de constituer un corpus riche en informations. Pour ce qui est relatif à la pertinence des critères choisis, on se rend compte qu’il y a des critères où les mêmes phrases reviennent, où l’on ne trouve pas grand chose à dire dessus. Prenons l’exemple du critère : rapport intérieur/extérieur. Le rapport intérieur/extérieur est très souvent traitée avec de grandes baies vitrées toute hauteur. Mais aucun projet ne le traite de manière exceptionnelle. On se rend compte que ce critère ne joue pas un rôle particulier dans ce type d’habitat. En revanche les espaces communs, l’écologie, la flexibilité prennent une place beaucoup plus importante et cela se voit dans les sections prévues à cet effet. Voici une fiche qui reprend la réponse critère par critère l’impression générale que propose le corpus d’habitat participatif.

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Synthèse sur les critères choisis CÔTÉ PRATIQUE

COUT CONSTRUCTION

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

COUT OPER

COUT QUARTIER CONSTRUCTION PATRIQUARTIER Le coût de construction d’un La composante sociale est Les espaces COUT communs sont divers SOCIAL et dépendent MOINE SOCIAL COMMUNS logement dans un projet présenteESPACES dans tous les pro- des CONSTRUCTION projets. On remarque tout de même qu’une LUMIERE d'habitat participatif n’est jets même si elle n'inclut salle commune est PATRIprésente dans tous les projets. Il QUARTIER INSERTION pas toujours moins cher. Cela pasCOUT systématiquement des est intéressant de MOINE noter que les espaces communs ESPACES COMMUNS SOCIAL ESPACES COMMUNS dépend des projets. En effet, personnes à faibles reve- suivent un cycle de vie. Les utilisations diffèrent en CONSTRUCTION PARCOURS LUMIERE COUTou non d’enfants et de pePATRImême si les logements sont nus dans le projet. fonction de la présence QUARTIER INSERTION CONSTRUCTION COUT petits la surcharge financière tits-enfants. MOINE ESPACES COMMUNS SOCIAL LUMIERE due auxCONSTRUCTION espaces communs LUMIERE PARCOURS INT/EXT PATRISOCIAL COUT n'est pas négligeable. QUARTIER INSERTION MOINE CONSTRUCTION SOCIAL ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Q PARCOURS INT/EXT MATERIAUX PATRI-ESPACES COMMUNS INSERTION QUARTIER SOCIAL COUT MOINE ESPACES COMMUNS P PERCEPTION ET SENS LUMIERE CONSTRUCTION INT/EXT PARCOURS INT/EXT QUARTIER MAINTEM PATRIMATERIAUX INSERTION ESPACES COMMUNS NANCE LUMIERE SOCIAL MOINE PATRIINT/EXT I PARCOURS LUMIERE MATERIAUX MAINTE-QUARTIER MATERIAUX MOINE INSERTION ECOLOGIEPARCOURS NANCE ESPACES COMMUNS LUMIEREsou- Les relations intérieur/exLa lumière naturelle Au départ, les habitants Les matériaux MAINTE-locaux PARCOURS INT/EXT MATERIAUX INSERTION est une MAINTEpréoccupation haitent rentrer chez PATRIprojections vers eux en térieur, les sont exploités. Quand NANCE qu'ont tous végétal varient espace par- un espace FLEXIBILITÉ MOINE NANCE ECOLOGIE COUTles habi- passant par un INT/EXT ils sont trop chers, ils PARCOURS tants. Cependant, cette beaucoup selon les projets. tagé et l'on se rend compte sont remplacés par le LUMIERE CONSTRUCTION lumière INT/EXT est plus ou qu’au filMATERIAUX tout de même une béton. Le du temps ils pré- On noteMAINTEbois est un INSERTION ECOLOGIE NANCE ECOLOGIE moins bien mise en va- fèrent passerFLEXIBILITÉ tous les pro- matériau que l’on repar leur es- envie dans JARDIN SOCIAL MATERIAUX leur dansPARCOURS les projets. pace privé et neINT/EXT pas avoir jets d’avoir de nombreuses trouve dans tous les MAINTE- à passer orientations dans les loge- projets. MATERIAUX systématiquement QUARTIER FLEXIBILITÉ ments. ECOLOGIE MAINTEdans un NANCE espace partagé. JARDIN FLEXIBILITÉ ESPACES COMMUNS MATERIAUX INT/EXT NANCE MAINTEPATRIJARDIN ECOLOGIE NANCE FLEXIBILITÉ JARDIN MOINE MAINTELUMIERE VISION À LONG TERME MATERIAUX ECOLOGIE NANCE INSERTION ECOLOGIE JARDIN FLEXIBILITÉ PARCOURS MAINTEFLEXIBILITÉ ECOLOGIE NANCE JARDIN FLEXIBILITÉ Parce que les chantiers parti- Aujourd’hui plus qu’hier les projets La conception INT/EXT JARDINinitiale met en œuvre la cipatifs ECOLOGIE sont monnaie courante d’habitatFLEXIBILITÉ participatif prennent à possibilité d’une mutation de l’usage dans cesJARDIN projets, la maintenance cœur la composante écologique d’une pièce. Et cela se vérifie au fil du des bâtiments est très présente au sein de leur conception archi- temps dans tous les projets. MATERIAUX dans lesFLEXIBILITÉ projets. Ce n’est pas tecturaleJARDIN et dans leur vie de tous souvent le cas dans une copro- les jours. COUT priété classique.. MAINTECONSTRUCTION JARDIN NANCE COUT SOCIAL CONSTRUCTION ECOLOGIE QUARTIER COUT SOCIAL ESPACES COMMUNS CONSTRUCTION PATRIPLUS QUE DES LOGEMENTS QUARTIER FLEXIBILITÉ MOINE SOCIAL ESPACES COMMUNS LUMIERE PATRIJARDIN INSERTION QUARTIER MOINE ESPACES COMMUNS PARCOURS LUMIERE Bien que le jardin ne Il y a toujours PATRI-une ou- Tous les projets n’ont pas Les projets n’ont jamais pour INSERTION soit pas la priorité des verture MOINE sur le quar- un intérêt patrimonial his- vocation à créer la surprise habitants, c'est une comtier et un investissetorique. Cependant quand architecturale. Les projets se LUMIERE PARCOURS INT/EXT posante présente dans ment dans le milieu cela est le cas, ils par- fondent dans le paysage archaque projet. associatifINSERTION local. tagent cette chance avec chitectural local. SOCIAL

COUT CONSTRUCTION

SOCIAL

ESPACES COMMUNS

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBIL

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

LOCAUX CO

SOCIAL

MAINTENAN

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

FLEXIBILITE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

SOCIAL

ECOLOGIE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

INT/EXT

FLEXIBILITE

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

PATRIMOINE

MAINTENANCE

ECOLOGIE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

SOCIAL

MATERIAUX

MATERIAUX

INT/EXT

FLEXIBILITE

LUMIERE

ESPACES VERTS

COUT OPERATION

MAINTENANCE

ECOLOGIE

COUT OPERATION

RENTRER CHEZ SOI

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

PATRIMOINE

INT/EXT

RENTRER CHEZ SOI

FLEXIBILITE

LOCAUX COMMUNS

SOCIAL

MAINTENANCE

ECOLOGIE

FLEXIBILITE

PARCOURS

INT/EXT

d’autres personnes extéMATERIAUX rieures au groupe.

INT/EXT

MATERIAUX

MAINTENANCE

MATERIAUX

MAINTENANCE

ECOLOGIE

PATRIMOINE

ESPACES VERTS

MATERIAUX

INT/EXT

LUMIERE

ESPACES VERTS

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3. SYNTHÈSE «Nous ne savons pas si ça va marcher mais nous sommes convaincus que : Si nous attendons les gouvernements, ça sera trop peu et trop tard. Si nous agissons individuellement, ça sera trop peu. Si nous agissons en tant que communautés, ça sera peut-être assez, peut-être juste à temps.» (www.transitionfrance.fr)

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Retour sur l’observation et re-questionnement de la problématique J’ai été surprise lorsque lors de mes entretiens et visites de voir que les habitants n’accordait pas grande importance à l’architecture de leur projet. Pour eux, elle n’avait pas grand chose d’originale. L’important était de construire un logement où ils «étaient bien, c’est tout». C’était leur principale préoccupation. L’habitat participatif assure à ses habitants un logement qui leur correspond. Un logement qu’ils ont choisi et où ils acceptent même les conséquences d’un choix qui a pu ne pas être très judicieux. D’une certaine façon, les gens ne peuvent qu’accepter leur logement puisqu’ils l’ont eux-mêmes choisi.

Analyser des thèmes plutôt que des critères Les informations récoltées lors de tous mes entretiens sont nombreuses et la grille de lecture élaborée pour ces entretiens est une aide précieuse pour relever les éléments saillants des qualités architecturales de l'habitat participatif. Évaluer un projet architectural est un mélange entre un raisonnement synthétique (une intuition) et un raisonnement analytique (des critères). Expliciter les critères de qualité est une tache spécifique à faire à posteriori de la démarche d'observation des projets de ce corpus. Il est intéressant dans cette dernière partie de mémoire, après cette phase d'observation, d’étudier les critères de qualité architecturale de l'habitat participatif à la lumière des observations pour en sortir l'essentiel. Les habitants ne font pas de l'architecture le point central de leur projet. Et pourtant, ces projets sont porteurs de qualités d'usages supérieures à des logements classiques standardisés et l'architecture y est pour quelque chose. Comment à partir de toutes les informations récoltées dans le corpus, est-il possible de sortir l'essentiel, l'essence des qualités architecturales induites par cet habitat ? Il y a tout d'abord, des qualités qui ne ressortent pas et qui sont variables selon les projets. Les critères isolés ne sont pas évocateurs d’une représentation exhaustive des projets d’habitats participatifs. Cependant, ces critères ont été exploités dans des thèmes. Qui sont «coté pratique»; «perception et sens», «vision à long terme» et « plus que des logements». Après ces entretiens, nous pouvons dire que ce sont ces thèmes que nous devons analyser pour juger de la qualité architecturale d’un projet plutôt que des critères de manière isolée. «Coté pratique» L’habitat participatif part sa mise en commun d’espace «permet d’obtenir des équipements qui dépassent les moyens d’un seul ménage. Elle peut aussi permettre des économies très importantes aux individus1». Construire ensemble réduit le coût global de l’opération. Nous pouvons dire que l’aspect pratique que permet l’habitat participatif est satisfaite dans tous les projets. «Vision à long terme» Aujourd’hui plus qu’hier, l’intérêt portait au développement durable est très importante dans les projets. Ils ont tous une vision à long terme de leur projet et cela va toujours de pair avec une réflexion sur la flexibilité de leur habitat. « Plus que des logements» Dans leur rapports au quartier et leur environnement, les projets du corpus transcendent la fonction de leur habitat en quelque chose qui a plus d’impact qu’un simple logement. 1

Gorz, A. Ecologica. Galilée. Paris. 2011.

Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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«Perception et sens» La catégorie exploitée relative à la perception et aux sens dans les logements est beaucoup plus flou et hétérogène. Les projets ne font pas ressentir dans leur ensemble une qualité particulière relative à la lumière naturelle ou à la relation intérieur/extérieur. Peu importe que les matériaux utilisés ne soient pas nobles. Que leur séjour ne donne pas toujours au Sud. Qu'ils ne possèdent pas de larges fenêtres pour donner sur l'extérieur. Ce qu'ils souhaitent avant tout, c'est une architecture qui soutient leur projet. Les habitants s'occupent du fond de leur projet et l'architecture vient le soutenir par la forme. L'architecture dans ces projets est un processus qui va pouvoir soutenir leur mode de vie. L’architecture produite en soi, n’est pas spectaculaire, n’a pas forcément sa place dans des revues d’architecture. Et pourtant, l’architecture produite est intéressante car elle permet ou non la pérennisation des projets et apporte une réponse à une architecture d’usagers.

Un habitat partagé plutôt qu’un habitat participatif Lors des entretiens, le terme habitat « participatif » n'a jamais été employé par les groupes d’habitants. Ceux qui sont dans une coopérative d'habitants ne veulent pas être assimilés à de l'habitat participatif. Ceux qui font partie du groupe « Eco-habitat groupé » préfèrent s'appeler habitat groupé. Les habitats participatifs de première génération sont plutôt de l'habitat autogéré et le terme «participatif» est arrivé bien après. En Allemagne, on parle de «Wohnprojekt2» ou de «Baugruppen3». Le terme «participatif» n'est finalement pas évocateur de ces projets. Les habitants se regroupent autour de valeurs de partage, de solidarité, de démocratie. Pour nous éclairer revoyons quelques définitions du Larousse : Le mot "participatif" : implique une participation active des protagonistes dans une action, une activité. Le mot "partagé" : vient du mot partage qui est posséder quelque chose avec une ou plusieurs personnes. Ce terme «partagé» connote plus de valeurs que le simple mot «participatif». «Participatif» sous-entend l'action alors que le mot «partagé» désigne une manière de faire et de vivre. D'un tout autre point de vue, il est intéressant de noter que le plus important est ce que génère ces espaces communs. Véritable lieu, architecture, espace qui soutient le groupe dans son envie de vivre autrement. Comment l’architecture soutient ces projets ? Comment ces projets enrichissent-ils l’architecture ? Qu’est ce que l’habitat partagé à produit comme architecture ? Voila les réponses obtenues ç travers les exemples du corpus.

Les parcours, gage du bien-vivre ensemble Le parcours est l’ensemble des étapes par lesquelles on passe. En l’occurrence, dans le cas présent, du parcours qui mène de l’espace public à l’espace privée par lesquelles tous les habitants vont devoir passer pour rentrer chez eux. Le parcours est l’occasion de rencontrer ses voisins ou 2 «Wohnprojekt» sont des projets qui impliquent une vie communauté et une intégration au quartier. 3 «Baugruppen» sont des projets qui impliquent que les habitants construisent ensemble leur logement.

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au contraire les éviter. Comment ce parcours est-il mené dans l’habitat partagé ?

Un filtre entre l'espace public et privé Rentrer chez soi est un parcours que l'on fait souvent, plusieurs fois par jour. Les projets d'habitats partagés ont cette particularité qu’ils passent d’abord dans un espace partagé, collectif souvent végétalisé avant de rentrez chez eux. Cet espace intermédiaire et collectif fait la transition entre l’espace public (la rue) et l’espace privée (le logement). Cet espace peut aussi exister dans un bâtiment collectif. Mais ici, l'espace intermédiaire est perçu comme une extension de l’espace privé. Les personnes interrogées disent que lorsqu'elles passent le porche de l’espace appartenant aux groupes d’habitants, ils respirent et se sentent au calme, loin de l'activité frénétique de la ville. En quelque sorte, les habitants ont le sentiment d’être plus vite chez eux ou ailleurs, loin de l’espace public. Puisqu’ils se sentent chez eux dès qu’ils sont dans l’espace collectif. Cet espace intermédiaire a aussi l’avantage de faire office de filtre acoustique entre le logement privé et l’espace public, un filtre de plus dans la gradation du public au privé.

u

ESCPACES COMMUNS = FILTRE

un pa

PUBLIC = RUE

ENTREE SECONDAIRE Un parcours en lien avec les espaces communs et son appropriation

L'architecture des projets d'habitats partagés donne la part belle au parcours qui inclut les loENTREE PRINCIPAL caux communs sur leur chemin. Pour rentrer chez soi, on passe nécessairement devant un espace commun : la maison commune pour Anagram, le jardin partagé ou la coursive pour Hélix, la place pour les Choux-lents. Dans les bâtiments collectifs classiques, on cherche à éviter son voisin, ici au contraire la rencontre possible du voisin est voulue et mis en scène. De part cette bonne entente de voisinnage, les habitants peuvent aussi agrandir leur logement sur les espaces communs, collectifs. La coursive qui sert de circulation devient lorsqu’elle est assez large, un espace appropriable où l’on peut installer une table à manger ou alors un meuble à chaussures qui prendrait trop de place dans le logement. Cette expression d’appropriation est très présente dans le projet du Village Vertical, de la Schwesternhaus ou encore du Stadtteilleben. Le groupe Chamarel utilise les espaces de paliers pour y mettre des rangements, une bibliothèque. Lorsqu’un bon voisinage est possible, la surface des logements s’agrandit.

Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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ESPACES PRIVEE

LOCAUX COMMUNS

ESPACES COMMUNS ENTREE

S = FILTRE

E

L’on observe que lorsque le parcours principales des habitants pour rentrer chez eux ne passe pas devant les espaces communs, les projets d’habitats partagés marchent moins bien. En effet, le projet du Saule a pâtit d’une non dynamique de groupe dû à la double entrée principale un parcours en lien avec les espaces communs dans le projet. L’un au nord, l’autre sud séparent le bâtiment deux groupes d’habitants. Le un usage quien garantit une intimité projet de la Viorne possède des coursives peu éclairées qui sont très peu utilisés. Les habitants ENTREE SECONDAIRE préfèrent rentrer par leur jardin que par la coursive commune. Le passage devant les mêmes espaces communs est indispensable à une bonne vie de groupe.

Une architecture qui garantit l’indépendance des habitants vis à vis ENTREE PRINCIPALE ESPACES PRIVEE du groupe LOCAUX Une mise à distance des espaces privés (logements) existe vis à vis des espacesCOMMUNS communs pour garantir aux habitants l'intimité de leur espace privé. Le projet Anagram à l'aide de petits arbustes parsemés délimite de manière symbolique l'espace du jardin privé et ESPACES celui du jardin partagé (accessible à tous les habitants). De même, du côté de l'entrée principaleCOMMUNS des logements, une mise à distance des espaces privés est garantie par une ENTREE bande végétale qui empêche de ESCPACES COMMUNS = FILTRE s'approcher trop près des fenêtres des logements. Les projets d'habitats partagé qui ont marché sont des habitats qui garantissaient aux habitants un espace privé de qualité. Cette espace permet de ne pas être toujours avec le groupe et de donner la possibilité à une famille d'être un parcours en lien avec les espaces communs indépendante. PUBLIC = RUE

ENTREE SECONDAIRE

ENTREE PRINCIPALE

Mise à distance grâce au végétal du projet Anagram)

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Ce parcours du public au privé garantit un vivre ensemble. Chaque habitant peut choisir de vivre avec les autres ou seul. C'est quelque chose d'extrêmement important et qui garantit l'équilibre entre la vie de groupe choisie et l'espace familial à préserver. On observe dans les projets du corpus que certains ont choisi d’avoir plusieurs entrées dans leur logement. Le projet du Saule et Hélix ont poussé cette idée au point que la seconde entrée dans le logement est réservée aux enfants. On peut voir une volonté des parents à rendre indépendant la libre circulation de leurs enfants. À leur laisser une liberté qu’ils n’ont pas dans un logement classique. Cela va dans le sens d’une valeur de l’habitat partagé de la première génération qui poussaient leurs enfants à être autonome.

Une architecture changeante, un cycle de vie Une architecture partagée qui dure dans le temps doit pouvoir s'adapter aux besoins de chacun. Bien plus qu'un vœu pieu c'est une réalité dans l'habitat partagé. Tous les projets ont dû faire face à des changements. Ce critère est présent dans le corpus sous le nom de flexibilité, à présent il est plus judicieux de le nommer critère d’évolutivité du bâtiment. Que ce soit pour l'occupation des espaces communs, de la possibilité d'agrandir son logement ou encore de changement de logement. Cela est quelques chose que l’on trouve pas dans l’habitat collectif classique.

Cycle de vie des locaux communs Les locaux communs qui constituent la particularité de l'habitat partagé sont des lieux qui évoluent avec le projet. Au fil du temps, les locaux changent de fonction, servent plus ou moins suivant les envies et les besoins de chacun. On distingue d'abord la salle commune. Où les habitants font leurs réunions pour prendre ensemble les décisions sur leur vie en groupe. C'est une salle qui peut aussi servir de salle de jeux pour les enfants, de salle de répétition pour une fanfare, une association de danse. Les exemples sont nombreux et dépendent de chaque projet. Habitats partagés : habitants familles avec enfants On s'aperçoit que lorsque l'habitat partagé s'est constitué autour de familles avec enfants, la salle commune est très utilisée au début par les enfants et les adultes pour toutes sortes de fêtes. Les enfants finissent par partir. La salle est occupée par les différentes associations dont font partie les habitants. De nouveaux usages se créent, des étudiants viennent travailler dans cet espace qui est très souvent en lien avec un jardin collectif, plus agréable que leur chambre. Le studio ou la chambre d'hôtes est aussi un classique des projets d'habitat partagé. Au fil du temps, ces studios ont eu différentes fonctions. Au départ, ils sont très utilisés pour accueillir les amis et surtout les grands-parents lorsque les enfants sont petits. Les enfants finissent par grandir, les grands-parents vieillissent. Les chambres d'amis ne servent plus que pour les amis. Puis, ces chambres accueillent des personnes en difficulté sociale et financière. Ils ont besoin d'un logement dans un cadre de vie sain. Cet accueil peut être de quelques mois à plusieurs années. Le groupe Anagram a accueilli une famille bosniaque pendant deux ans. Cela montre la volonté des groupes d'offrir, à leur niveau, une aide à des personnes extérieures Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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au projet. C'est en cela que ces projets ont une dimension sociale. L'architecture de ces projets permet d'offrir un habitat à des personnes en difficulté sans altérer la vie familiale et de groupe. En effet, c'est bien parce que les chambres d'amis ne sont pas dans les logements privés des habitants qu'ils peuvent accueillir des personnes extérieures. Dans le projet Anagram , la chambre d'amis et la salle commune sont au même endroit dans la maison commune. Lorsqu'ils ont accueilli la famille bosniaque, ils n'ont pas pu continuer à profiter de la salle commune. Cela leur a manqué et ils ont décidé de ne plus accueillir de personnes dans la maison commune sur une trop longue période. Les grands parents partent,

Les enfants grandissent

salle pour les anniversaires salle de jeux, de fêtes

la salle commune au fil du temps

chambre d’amis pour les grands parents

salle des fêtes salle pour les associations

salle des fêtes salle pour les associations

La chambre d’hôte au fil du temps

chambre d’amis pour personnes en difficulté

chambre d’amis

Habitats partagés : habitants de la même génération de vie de la salle commune cycle de vie de lamême chambre d’hôtes les Danscycle les projets d'habitat participatif qui se composent d’habitants d'une génération, changements de logements sont plus fréquents. L'utilisation de la salle commune ne suit pas les mêmes schémas que ci-dessus, leur utilisation est plus continue. Tout cela montre que les habitants savent donner et redonner vie à des espaces collectifs au fil du temps. Nous sommes loin du sort réservé aux LCR qui ont fini par fermer, on s'aperçoit que chacun des habitants trouve son compte dans les structures communes. Le financement des charges dues pour ces espaces est révélateur de l'utilisation par les habitants de la salle commune et des locaux communs. En effet lorsque les charges dues aux espaces communs sont réparties par mois sur la totalité des logements cela permet une utilisation plus spontanée de la salle commune. Cela sous-entend que tous les habitants se l'approprient. En revanche, lorsque les charges dues aux espaces communs sont payées à l'unité par l'habitant utilisateur de la salle, cela montre que tous les habitants ne l'utilisent pas. Dans le projet de la Viorne, il a été voté, récemment, que l'utilisation de la salle commune se ferait à l'unité. Cela est lié au désengagement de certaines personnes dans le projet de vie collective. Cependant, l'architecture ne change pas seulement pour les espaces communs, elle varie aussi dans les logements privés, qui mutent au cours du temps.

Une mutabilité des logements Les logements s'agrandissent, se rétrécissent au fil du temps. À la Viorne, on récupère les espaces extérieurs pour agrandir son logement. Dans le projet le Saule, on récupère une "partie enfant" d'un voisin pour agrandir son logement. Grâce à la double entrée dans le projet "Helix", des habitants ont créé un logement étudiant indépendant. Dans le projet "Chamarel" une chambre peut faire ou non partie des appartements T2. Les exemples sont nombreux. Les logements changent , car les voisins se connaissent et lors de la conception du projet cela a été pris en compte. 76


cycle de vie de la salle commune

ssent

salle des fêtes salle pour les associations

mmune

cycle de

Les grands parents partent,

La promotion classique du logement social ne permet pas ce type de situation de mutabilité des logements. En effet, selon les bailleurs sociaux, des problèmes administratifs empêchent les chambre d’amis pour logements de s'agrandir ou de se rétrécir. Le financement de logements avec un prêt PLS doit les grands parents financer des logements d'un certain type (T2, T3, ...). D'après les entretiens, les architectes et promoteurs ne croient pas à la possibilité d'une évolution de l'habitat. Il est donc intéressant de pour partagés. La chambre d’hôte voir que dans la réalité les changements se réalisent dans leschambre projetsd’amis d'habitats personnes en difficulté au fil du temps

Un changement de logement Lorsque les projets d'habitats participatifs sont en locatifs et qu'ils dépendent d'un bailleur social, les habitants s'organisent et peuvent s'échanger leurs logements lorsqu'un des locataires s'en va. C'est-à-dire qu'à chaque départ d'un locataire, les habitants se posent la question d'agrandir ou de diminuer la taille de leur logement en fonction de leurs besoins. d’amis Et cela arrive aussi dans un projetchambre d'habitat où les habitants ne sont pas propriétaires de leur logement, mais seulement propriétaires de parts dans une société. C'est systématiquement le cas dans les coopératives d'habitants. Mais cela se produit aussi hors de la coopérative d'habitants. Prenons l'exemple des "Choux-lents" où les habitants changent de logement en fonction de l’agrandissement de la famille,du départ des enfants, en somme, en fonction des besoins de cycle de vie de la chambre d’hôtes chacun.

Tous ces exemples montrent que l'adaptabilité, la flexibilité des logements si elle a été réfléchie au départ peut être un plus pour la vie des habitants sur le long terme. C'est une grande qualité que de pouvoir s'adapter aux habitants et soutenir leur projet de vie (un nouvel enfant, un départ, un aménagement de studio pour obtenir un supplément de retraite). C’est aussi la capacité de l’habitat participatif a être résilient. La résilience est la capacité d’une structure à s’adapter à un environnement changeant. Cela doit et peut faire changer les pratiques du logement classique. Les promoteurs devraient pouvoir s'inspirer de ces pratiques pour améliorer la vie des résidents en bâtiment collectif.

Une source d’innovation et une vision à long terme Les maîtres d’ouvrages sont plus nombreux. Leurs envies, leurs imaginations est plus grande que celle d’un promoteur privée. Et comme le groupe n’est pas dans une logique financière, et qu’il Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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ne compte pas son temps cela encourage l’innovation. Le groupe s’investit beaucoup et souhaite que son projet dure dans le temps. Qu’il traverse les époques.

Innovation technique Les cas du Village Vertical en est un parfait exemple. Lors de l’appel d’offre aux entreprises du Village Vertical/Jardin de Jules, le bâtiment avait été imaginé en béton. Cependant, l’entreprise Farjot qui est une entreprise de gros-œuvre en béton et bois répond en proposant un système constructif non plus tout béton mais un procédé mixte bois/béton. Avec la construction du jardin de Jules, l’entreprise Farjot pose cette nouvelle méthode de construction appelé « BBC Système » système constructif traditionnel bois-béton breveté (dépôt INPI 12/50382). Il est fort intéressant de voir que le projet d’habitat participatif a permis une expérience technologique et donc une innovation pour le monde du bâtiment. À l’entreprise Farjot j’ai posé la question suivante : aurait-il pu faire cette expérience si le projet n’avait pas été conçu pour de l’habitat participatif ? Il m’a répondu que le soin que portait les habitants sur les questions environnementales a permis de faire ce brevet même si il en a déposé d’autres avec des promoteurs privés.

Photo du chantier du Village Vertical & logo de l’entreprise Farjot

Innovation environnementale et écologique. Aujourd’hui plus qu’hier, tous les groupes d’habitat partagé ont une vision sur l’environnement et l’écologie. Garant de la maxime du développement durable : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.4» Le projet des Choux-lents l’illustre bien puisqu’ils ont réussi à faire évolué les demandes du permis de construire en faveur d’une dimension environnementale de leur projet. En effet, à St Romain au Mont d’Or, pour un permis de construire, la mairie prévoit au minimum une place de parking pour un logement. Les Choux devaient donc prévoir sept places de parking sur leur parcelle. Les choux possèdent aujourd’hui que trois voitures pour le groupe et cela leur suffit. Dans l’avenir, ils envisagent que l’association achète des voitures pour créer une plate-forme d’auto-partage qu’ils géreront entre eux. SI bien, que les sept places de voitures demandées pour le permis de construire aurait été totalement obsolètes et ils ne s’en seraient jamais servi. Ils ont réussi à faire changer les pratiques classiques et standardisés des demandes du permis de construire en trouvant l’adhésion de la mairie pour leur projet. Mais cela va encore plus loin, ils donnent à tous l’occasion de repenser la place de la voiture dans la construction de logements. 4

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citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987)


Et ouvrent le chemin vers une vie moins dépendante à la voiture.

Innovation sociale Lorsque j’ai rencontré le groupe Chamarel et que je leur ai posé la questions : Mais d’où vous est venu cette idée ? Ils m’ont répondu : On connaît le prix des maisons de retraite et on sait dit qu’on ne pourrait jamais la payer. Alors qu’est ce qu’on fait ? On s’organise, et on crée notre structure pour pouvoir vieillir dignement sans devoir payer une maison de retraite. Un groupe s’est constitué, la création d’une logement collectif pour personnes âgées devient possible. La génération de nos grand-parents n’ont pas réfléchi à leur fin de vie. En effet, à l’époque de leur parents, les grands-parents retournaient vivre chez leur enfants. Seulement, les choses ont changé, la société a évolué et aujourd’hui l’on construit des EPHAD pour accueillir les personnes âgées. L’idée de Chamarel est visionnaire. Et est une réponse intelligente à un problèmes de société. Comment rendre possible une fin de vie digne et enrichissante accessible à tous. Le groupe Chamarel a joint au projet le lycée technique Robert Doisneau de Vaulx-en-velin. Ce lycée a une filière technique : STI2D « sciences et technologies de l’industrie et du développement durable spécialité architecture et construction ». L’équipe enseignante est motivée par le projet. Cela donnera la possibilité à leurs élèves de participer au projet et même au chantier. Les élèves seront en charge de réaliser une partie des équipements de la cuisine. Chamarel a aussi collaboré avec l’ENSAL. Pendant deux ans des étudiants ont imaginé l’architecture du projet de Chamarel. Une fois de plus, c’est l’inventivité du groupe qui permet de faire collaborer d’autres personnes au projet pour en développer une dimension sociale. Dans un autre registre, les Choux Lents souhaitent ont le projet de financer leur projet de façon collaborative. Aujourd’hui de nouvelles manières d’intégrer des personnes à un projet est possible. On appelle cela le crowdfunding. Derrière cela, nous pouvons voir une innovation sociale. En effet, des personnes extérieures pourront adhérer au projet en le finançant et d’autres pourront adhérer au projet en y vivant. Et cela grâce à une ouverture vers le monde extérieur. Il faut aussi comprendre que par cette possibilité d’intégration de personnes extérieures le projet n’implique pas que ses habitants.

Ouverture aux personnes extérieures Patrimoine Lorsque les habitants ont la chance d'habiter dans un projet relevant d'un patrimoine historique, ils le font partager au quartier. Ces lieux ont une histoire ancienne, sont souvent des bâtiments classés au patrimoine de leur région. Ils ont subi une reconversion qui leur permet d'abriter des logements. L'école de Linden est transformée en logements avec Stadtteilleben. La pension de jeunes filles s’est transformée en résidences étudiantes pour le cas de la Schwesternhaus. Une vieille grange est transformée en logements dans le cas du projet des Choux-lents. Pour en faire profiter d’autres personnes et le quartier, ils organisent des fêtes plusieurs fois dans l'année, ouvertes à tous (Schwesternhaus). Ils ont des bureaux, des espaces pour des associations (Stadtteilleben, Chamarel). Les Choux-lents souhaitent créer une salle de concert, de conférences pour accueillir de grands événements chez eux. Les qualités architecturales de l'habitat participatif

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Une ouverture sur le quartier On remarquera aussi que s’ils en ont l'occasion et la place, ces projets intègrent des locaux commerciaux ou des bureaux pour des structures professionnelles, comme c'est le cas dans les projets de Stadtteilleben et de la Schwesternhaus. C'est une mixité d'usages et de services qui se crée dans ce type de projet. Et qui profite à la ville et aux usagers. Les Choux-lents souhaitent faire de la salle commune, un lieu de vie qui accueillera des concerts, des cours divers (de yoga, de musique), des séminaires pour promouvoir l'écologie et l'habitat groupé. Le groupe Chamarel est en partenariat avec un lycée technique où les lycéens travaillent le bois. Ils sont chargés de concevoir les cuisines du projet. Stadtteilleben intégrera une salle de sport et une volkskuche. En plus de promouvoir des interactions sociales comme nous l'avons vu précédemment, ce type d'initiatives propose aux habitants du quartier de nouveaux équipements. Les habitants n'attendent pas que la mairie, les collectivités territoriales construisent des salles de sport, des salles de concert. Ils le font eux-mêmes. Ce sont des acteurs de la dynamisation d'un quartier bien au-delà de ce que peut proposer un bâtiment collectif classique.

Photomontage d'un concert aux Choux-lents

Des chantiers participatifs et une histoire commune Des chantiers participatifs fleurissent aujourd'hui partout lorsqu'il s'agit de construire un habitat partagé Les habitants ont besoin de main-d'œuvre pour que le projet ne soit pas trop cher et les gens extérieurs sont curieux de participer à un projet de cette envergure qui soutient des valeurs. Les chantiers permettent aussi d'assurer la maintenance de ces bâtiments. Ouvrir le chantier à d'autres participants c'est aussi proposer une histoire commune à d'autres personnes ne faisant pas le projet. Là encore, l'architecture de ces projets permet d'accueillir de nombreuses personnes extérieures tout en garantissant une vie privée aux habitants. Les habitants de ces projet sont actifs dans le monde associatif et il est intéressant de noter que pratiquement tous les projets

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quartier

ont leur propre site internet pour pouvoir communiquer avec des personnes extérieures.

L’HABITAT PARTAGE SALLE COMMUNE

LE QUARTIER

2. Une ouverture sur le quartier Ouverture & vision à long terme Les projets d'habitat partagé sont long à mettre en place, de quelques années : 3, 4 ans, à parfois 10 ans. Dix ans de réunions hebdomadaires, à monter un projet financier, à gérer un chantier. Cela donne aux habitants une relation différente au bâtiment. Un nouveau regard qui leur permet d'accepter leur logement dans sa réussite et dans son dysfonctionnement.

Ces projets racontent avant tout une histoire. Une histoire qui se vit et qui doit se transmettre pour que le projet reste viable à long terme. Comment garantir que ces projets où des gens ont mis tant d'énergie restent dans le temps ? L'esprit pionnier qu'ont vécu les précurseurs du projet doit pouvoir se transmettre pour que tous les efforts des premiers ne restent pas vains. Les coopératives d'habitants donnent peut-être une réponse à cela. Dans une coopérative, les habitants sont locataires et peuvent être propriétaires. Ils ne possèdent pas leur logement, mais une partie du bâtiment collectif. Lorsqu'ils partent, d'autres achèteront leur part, mais ne pourront pas vendre leur logement entier. Cela permet à la coopérative de durer dans le temps. Pour y entrer, adhérer aux valeurs du groupe d'habitants est indispensable. Souvent, les projets d'habitat partagé se transforment en classique copropriété où ceux qui partent laissent à leur place des personnes m’adhérant pas systématiquement au projet. Les coopératives d'habitants et des projets comme les Choux-lents, Stadtteilleben, ou la Schwesternhaus intègrent une clause de non-spéculation pour les retraits de parts. Cela pousse les habitants à rester dans leur logement. Vouloir la non-spéculation c'est aussi créer des logements abordables, hors du marché immobilier privé, et en même temps moins contraint dans leur gestion que le logement social. C’est pour cela que l’on estime que l’habitat partagé représente une troisième voie du logement en France. La loi ALUR en montre le chemin et sa possibilité.

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CONCLUSION « Habitat participatif, la «copro» de demain ? »

(Le Monde, 16 novembre 2013, Laurence Boccara)

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Les leçons de l’architecture de l’habitat partagé sont nombreuses. L’architecture de l’habitat partagé peut être une architecture partagée et partageable qui s’adapte, se transforme et suit les besoins des habitants au fil du temps. Une architecture qui ne profite pas qu’aux habitants de l’habitat partagé, mais qui s’ouvre vers l’extérieur. Elle peut s’ouvrir sur le quartier et le faire vivre. Une architecture qui favorise l’innovation sociale, technique et environnementale dont les valeurs sont portées par ses habitants. Forts des nombreux projets réussis, l’habitat partagé devrait inspirer les promoteurs privés et les bailleurs sociaux. L’idée d’ «Inclure l’aspiration des habitants dans leur habitat » comme Rainier Hoddé le dit, donne au logement de fait de plus grande qualité. Alors que l’habitat participatif ne représente pas la majorité des groupes d’habitants, l’habitat partagé intègre la valeur « partage » plus représentative du mouvement. Si l’habitat partagé est le support de l’architecture de demain, il faut la rendre accessible au plus grand nombre. Aujourd’hui il faut beaucoup de temps et d’énergie pour faire un projet comme celui-là. La plupart des gens n’ont ni le temps ni l’énergie. C’est à nous, architectes, de développer ces initiatives, de créer des méthodes de travail pour optimiser ce type de projet. Qu’il devienne abordable à ceux qui en ont le désir. Ce mémoire m’aura apporté un nouveau regard sur le monde, sur le bâtiment, sur l’architecture. J’ai découvert des habitants plus responsables, disposant de nouveaux usages, d’une vie de voisinage enrichissante et une promesse d’un avenir meilleur dans le quartier. Les Allemands se sont spécialisés et des agences ne font plus que des projets participatifs . Prenons exemple sur eux pour diffuser des méthodes et des processus de projets du bonheur de vivre dans un habitat partagé.

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Les qualitĂŠs architecturales de l'habitat participatif

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Parce que l'habitat participatif se développe aujourd'hui. Il semble judicieux de faire le point. Faire le point sur l'architecture de cet habitat si particulier. Faire l'analyse des qualités architecturales qu'il promeut pour à terme inspirer les promoteurs privés sur les nouvelles manières d'habiter. À l'aide d'un corpus d'habitats participatifs très divers, des analyses montrent la richesse architecturale des ces projets. Une architecture partagée et partageable qui s’adapte, se transforme et suit les besoins des habitants au fil du temps. Une architecture qui ne profite pas qu’aux habitants de l’habitat partagé, mais qui s’ouvre vers l’extérieur.

Les qualités architecturales de l'habitat participatif - Sara Guilbert


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