FESTIVAL DE BIÈRES DU QUÉBEC X BARONMAG by Extracaramel.tv

volume 5 numéro 1

ÉTÉ 2019

AFFAIRES • DESIGN • CULTURE • BOUFFE

DOSSIERs : INDUSTRIE QUÉBEC Les bâtisseurs de l’industrie brassicole À la rencontre des vignerons

ET PLUS 6 microbrasseries à découvrir lors de votre prochain voyage en France

La playlist de Pat Roy: Auberge Sutton Brouërie Histoire de bureau Jan-Philippe Barbeau : Epitaphe MUSIQUE VISREi • D-TRACK • SOUL SECRET AGENCY Entrepreneuriat PArtir en affaires à Toronto • DES Leggings écolo DESIGN à IMPACT SOCIAL • réduire le gaspillage alimentaire

LE JOURNAL BARON V5 N1

ÉTÉ 2019

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TABLE ATIÈRES M

DES

ÉDITO

Manger, boire et entreprendre. Quelle magie de publier à nouveau! La dernière édition du journal Baron date de janvier 2015. Nous avions décidé d’arrêter de publier le journal par faute de manque de revenu publicitaire. C’est donc avec un énorme plaisir qu’en faisant notre association avec le festival Bières et Saveur de Chambly et toutes les nouvelles rencontre dans l’industrie brassicole que nous avons vu l’opportunité de pouvoir tenter l’expérience à nouveau. BaronMag ne s’intéresse pas qu’à la bière, c’est avant tout un média voulant mettre en valeur l’entrepreneuriat créatif d’ici et d’ailleurs. Mais, il s’adonne que les amateurs de microbrasserie sont aussi des amateurs de pleins d’autres choses, n’est-ce pas? Et, c’est pourquoi nous avons pensé qu’avec l’aide des brasseurs et fournisseurs avide de partager leurs nouveaux produits et de faire des affaires, nous pourrions envisager de partager notre passion pour la culture, le design et les saveurs. Qu’en pensez-vous? Est-ce un concept qui vous intéresse? Si on tente l’expérience plus d’une fois par année, seriez-vous des nôtres? Cela dit, cette édition du journal est un retour à notre amours du média imprimée. La majorité des textes sont en intégral en ligne sur baronmag.com. On utilise cette version en journal comme un appât pour vous inciter à nous suivre sur le web où beaucoup plus de contenu vous sont offert. Mais, avouez qu’avoir à lire du contenu imprimé au lieu que sur un écran c’est quand même une expérience reposante! Alors, bonne lecture à tous! Et si vous avez des commentaires à nous faire part, n’hésitez surtout pas à nous écrire : info@extracaramel.tv Nelson Roberge

er an q u erture? • Qui à dessiné la couv pas m e n à ière • Les prochains festivals de b

P. P.

éans des oc s e s s u o c s s e r a l à s g n • Des leggi Agency • Musique: Soul Secret

ie ouër : La Kölsh o n Br t t u • Tendance et histoire S oy brasseurs: Pat R • La playlist des

13 P.

• L’art pour promouvoir la bière • Édito: Prendre le temps de voir devant

23 P.

DOSSIER: LES BÂ LE TISSE URS DE L’INDUSTRIE BRASSICO • Josée La douce u r de M • Jerry Vie oût Internationale tz, bra sse • Le cheva l blanc ur chez Unibroue , prem asser ière taverne à pouvoir br

33 P.

37 P. 38 P.

ries française • 6 microbrasse voyage à découvrir en

• À la rencontre d es vignerons du Québec Le vignonble du mouton noir

• Le Riverside Saint-Henri • Musique : D-Track

is e trepr on en s • Kotmo: Designer l’impa e d l ct socia • Partir en Affai res à Toronto

• Quand le s citoy ants • Musiq ens s’approprient les terrains vac ue : V isrey

Tirage: 10 000 CONTACT VENTES: 514-516-0832 Publié par: Extra Caramel 2069, Parthenais Montréal, H2K 3T1 extracaramel.tv - info@extracaramel.tv ISSN 1927-1395 (Imprimé) ISSN 1927-1409 (En ligne)

Baronmag.Com

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Dépôt légal à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Archives Canada

Pour nous joindre:

Éditeurs: Nelson Roberge, Leonardo Calcagno RÉDACTRICE EN CHEF: Claire-Marine Beha Journaliste/Rédaction: Charlotte Mercille, Leonardo Calcagno, Sophie Poisson, Salomé Moisson, Pascaline David, Marion Ghibaudo, Pascal Sain, Maxime Hébert-Lévesque, Victor Perrin Révision: Charlotte Mercille, Claire-Marine Beha, Pascal Sain. VenteS: Leonardo Calcagno, Maxime Hébert-Lévesque Graphisme et mise en page: Nelson Roberge Distribution: Bucké Distribution Illustration de couverture: Cyrill Burmachenko

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L’équipe

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ART VISUELS

ARTISTE En couverture:

Cyril Burmachenko Par Leonardo Calcagno

Designer et artiste urkrainien, Cyril est natif de Kiev d’où il travail toujours aujourd’hui. Pouvez-vous nous parler de votre projet de brasserie, Mamay Beer? La bière artisanale est apparue en Ukraine il y a quelques années et c’est un bon ami qui m’a initié à cette culture. Le design de chaque nouvelle marque de bière différait de celui du marché de masse et j’ai immédiatement commencé à réfléchir au type de design de bière que j’aurais pu créer moi-même. Au fil du temps, l’idée de créer une marque de bière et d’essayer de brasser de la bière s’est imposée naturellement.

Le Festibière de Québec vous attend pour célébrer son dixième anniversaire dans la capitale nationale aux Quais d’Espace 400e du Vieux-Port de Québec avec plus de 100 microbrasseries et camionsrestaurants sur place du 15 au 18 août 2019. À ne pas marquer, la populaire Pub Bucké avec 40 microbrasseries et une soixantaine de lignes en fût. infofestibiere.com

OCTENBULLE 16 au 18 AOÛT - MASCOUCHE

La 3ème édition du festival Octenbulle s’installe au parc du Grand-Coteau au cœur de la ville de Mascouche. Du 16 au 18 août, le festival est de retour avec ses cocktails, bières, vins, bulles, spiritueux et bouchées, ainsi que sa programmation musicale à saveur électronique et numérique qui comprend plus de 35 DJs. À découvrir: la BOLD Vodka, la Distillerie La Chaufferie, Dirty Devil Vodka, la brasserie l’Albatros et plusieurs autres. L’entrée est gratuite pour les résidents de Mascouche. Baron vous propose d’ailleurs un dossier complet sur les exposants. octenbulle.com

FESTIVAL DES BRASSEURS 23 au 24 AOÛT - DOLBEAU-MISTASSINi

Le septième édition du Festival des Brasseurs de Dolbeau-Mistassini se tiendra du 23 au 24 août. festivaldesbrasseurs.com

Oktoberfest de Repentigny 6 au 8 SEPTEMBRE - REPENTIGNY

La 14 édition de l’Oktoberfest de Repentigny est un rendez-vous incontournable pour toutes la familles cherchant une fête foraine, des spectacles, des espaces gourmets, des microbrasseries et des produits du terroir québécois. Du 6 au 8 septembre au Parc de l’île Lebel. oktoberfestderepentigny.com

BIÈRE FEST 12 au 13 SEPTEMBRE - RIVIÈRE-DU-LOUP

Le Festival de bière Grande Coulée vous attend en compagnie de 25 microbrasseries du 13 au 15 septembre au Mont-Orford. Entre deux dégustations, admirez les couleurs automnales de la montagne en embarquant dans une télécabine panoramique. grandecoulee.com

FESTIVAL BEAUCE-BRASSE 20 au 21 SEPTEMBRE - SAINT-GEORGE

Du 20 au 21 septembre, l’édition d’été du festival Beauce brasse - bières et cuisine à Saint-George amène son lots de cuisine de rue, bière et groupes de musique locaux pour toutes la famille. beaucebrasse.ca

OKTOBERFEST GASPÉSIEN 20 au 21 SEPTEMBRE - PERCÉ

Auval, Le Malbord, Brasserie du Bas-Canada, Oktoberfest Gaspésien, Pit Caribou, Tadoussac, Brasserie La Mouche, Cap Gaspé et plusieurs autres seront à Percé du 20 au 21 septembre pour offrir des bières exclusives et des produits du terroir. oktoberfestgaspesien.ca

OKTOBERFEST SAINTE-ADÈLE 4 au 6 OCTOBRE - SAINTE-ADÈLE

Près de 42 000 festivaliers se donneront rendez-vous à la onzième édition de l’Oktoberfest Sainte-Adèle afin de savourer les nouveautés d’une vingtaine de brasseurs, une quinzaine de restaurateurs, neuf camions-restaurants et plus de 30 artisans. Du 4 au 6 octobre. oktobierfeststeadele.ca

TURLAINE BEER FEST 12 OCTOBRE - SAINTE-PERPÉTUE

Le 12 octobre aura lieu la seconde édition du Turlaine Beer Fest à Ste-Perpétue. delabiere.com

AMBQ 11 au 13 NOVEMBRE - QUÉBEC

Le 10e congrès annuel de l’AMBQ aura lieu entre le 11 et le 13 novembre au Centre des Congrès de Québec. Des Conférences et le salon des fournisseurs attendent les membres de l’Association des Microbrasseries du Québec pour échanger et développer des relations d’affaires. Baron sera présent pour une quatrième année consécutive pour vous partager ses reportages sur le monde brassicole. congres. ambq.ca

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En plein coeur du quartier historique au Parc-Blais, le Bière Fest Rivière-du-Loup se tiendra du 12 au 13 septembre. bierefest.com

Festival de bière Grande Coulée 13 au 15 SEPTEMBRE - MONT ORFORD

Pouvez-vous nous faire un petit tour de la scène de la bière artisanale ukrainienne? Si vous vous rendez en Ukraine, essayez la bière de ces brasseries: Varvar, Tsypa et Pravda. Visitez à Kiev le taphouse Tsypa, le bar Varvar et le bar Punkraft. Ce sont les trois meilleurs endroits pour la bière à Kiev.

FESTIBIÈRE DE QUÉBEC 15 au 18 AOÛT - QUÉBEC

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Pouvez-vous nous parler du design et de la marque? Je voulais créer une marque qui transmet le caractère de la culture ukrainienne et montre l’humeur de chaque bière à l’aide d’éléments graphiques caractéristiques de notre pays. Mamay est un guerrier mystique qui allie courage et illumination. Cosaque sait parler avec les animaux, n’a pas peur des épées et peut prédire l’avenir. Dans l’iconographie ukrainiennienne traditionnelle, ce dernier est représenté comme un être solitaire se reposant sous un arbre avec le bandura, un instrument de musique ukrainien. Une bouteille d’alcool est toujours présente près de lui. Cette image de Mamay est non seulement familière à tous les Ukrainiens, mais elle est également intéressante et originale.

FESTIVAL À VENIR

Par Charlotte Mercille

ENVIRONNEMENT

ROSE BUDDHA:

LE LEGGING À LA RESCOUSSE DES OCÉANS

Photo: Rose Buddha

ENTREVUE BOUFFE NON-CONVENTIONNEL AVEC ...

musique &

Chaque legging de l’entreprise québécoise Rose Buddha est confectionné grâce à 10 bouteilles de plastique. Baron s’est entretenu avec Maxime Morin, l’une des fondatrices du détaillant de vêtements qui propose une solution au gaspillage causé par l’industrie mondiale du vêtement. Maxime Morin et Madeleine Arcand ont aligné leur production de vêtements de yoga sur une philosophie ancrée dans la cause environnementale. Mais en plus de gérer leur boutique de vêtements écoresponsables en ligne, les mères de famille ont récemment ouvert un espace de yoga et méditation dans le quartier d’Hochelaga à Montréal et ont également développé la première application mobile québécoise pour s’initier à la méditation. Rencontre. Travailler avec du plastique recyclé complexifie-t-il les opérations? Toute matière qui est écoresponsable complexifie les choses, parce qu’elle est souvent peu accessible et plus coûteuse (10 à 20 % plus cher selon le Financial Times). On a passé un an et demi en recherche et développement pour trouver un tissu fait de fibres recyclées assez résistant. Il n’y a aussi présentement pas d’usine au Québec qui transforme les bouteilles recyclées en fibre de tissu. À l’inverse de nombreuses compagnies, on

essaie de créer le produit autour de la matière qui nous intéresse. À noter aussi que les impressions sur les leggings sont toutes réalisées par procédé écologique. Le polyester à partir de bouteilles recyclées que nous utilisons provient donc d’une compagnie des ÉtatsUnis, Repreve, qui fournit aussi les Adidas et Nike de ce monde. J’en profite pour lancer un appel à RecycQuébec: une usine de ce genre donnerait un sérieux coup de main aux entrepreneurs qui aimeraient se lancer dans cette industrie! Quelle est votre perception de l’industrie du vêtement au Québec? Il existait une grande expertise en main-d’oeuvre dans le textile au Québec, mais la production s’est beaucoup exportée, parce que les fabricants locaux ne pouvaient plus compétitionner avec les prix de la fast fashion. C’est maintenant un défi de produire localement, parce que les artisans d’ici sont incroyables, mais très peu nombreux. S’il arrive un accident à la personne qui fabrique nos vêtements, nous n’avons pas de plan B! Les bons couturiers, surtout ceux qui sont spécialisés dans la couture technique du vêtement sportif, se comptent sur les doigts d’une main et sont par conséquent débordés. Cherchez Rose Buddha sur BaronMag.com pour lire l’intégral de l’entrevue.

bouffe

SOUL SECRET AGENCY

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La formation montréalaise composée du réalisateur, compositeur, arrangeur et bassiste Danny Trudeau, de la chanteuse Abigail Galwey, des guitaristes Eric Lemelin et Francis Veillette, de Willis Pride au clavier/piano/orgue, du batteur Pascal Lepage et du percussionniste Elli Miller Maboungou vient de sortir son premier album homonyme via l’étiquette Ensoul Records. Un délice pour les oreilles porté par des textures Soul, R&B et Motown avec simplicité et justesse. Par Claire-Marine Beha Par Charlotte Mercille Si votre album était une recette, quels en seraient les ingrédients? A. G.: Une recette satisfaisante et complète, riche, mais légère. Les invités sauront qu’elle a pris une bonne partie de la journée à se réaliser. Les ingrédients principaux en seraient l’attention et la minutie. Peut-être quelque chose qui ressemble à des aubergines rôties avec du yogourt au safran et des graines de pomme grenade.

D. T.: La recette d’un tartare: une protéine crue, peu d’ingrédients pour faire l’appareil, on mélange ça et c’est prêt à manger. C’est frais. Votre dernier repas et la dernière musique que vous écouteriez… Si vous deviez mourir demain?! A. G.: Du homard et The Doors. Sans hésitation. D. T.: De la pieuvre grillée avec du Sharon Jones & The Dap-Kings

Photo: Ensoul Records

Lire l’entrevue complète sur BaronMag.com en cherchant :

Soul Secret Agency

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TOURNÉES PUBLIQUES | FÊTES PRIVÉES | ÉVÉNEMENTS CORPORATIFS

tendance &

histoire La playlist de

PAT ROY

La Kölsch

Par Maxime Hébert-Lévesque

Les bières allemandes ont la cote depuis un moment. Nos tablettes en regorgent et chaque semaine, une microbrasserie lance sa Lager, sa Helle et sa Berliner Weisse accompagnées d’un fruit toujours plus exotique. Cependant, un style ressort du lot : la Kölsch ! « Kossé ça » ?

C’est une bière blonde de fermentation haute, aussi appelée une ale, soumise à un processus de conditionnement à froid. En d’autres mots, c’est une ale qui a les caractéristiques d’une lager. C’est-à-dire : claire, pâle, faible en alcool, rafraîchissante et axée sur la fraîcheur des houblons et la présence du malt. L’une des principales caractéristiques de la Kölsch est d’ête une bière d’origine contrôlée. Tout comme le cognac, le scotch ou encore le champagne, le nom Kölsch est protégé. Aucune pale ale, bière blonde ou bière ayant subi un conditionnement à froid ne peut prétendre être une Kölsch si elle n’a pas été brassée dans la ville de Cologne en Allemagne. D’ailleurs le nom signifie colognais.

Un brin d’histoire

La ville de Cologne constitue une artère européenne importante depuis l’époque romaine. Située sur les deux berges du Rhin, un fleuve qui prend vie dans les Alpes suisses et qui traverse l’Allemagne pour aller mourir dans la mer du Nord, cette ville n’a jamais fait comme les autres ! Si bien, qu’au 17e siècle, lorsque l’Allemagne s’appelait encore le Saint-Empire romain germanique, Cologne décida de proscrire sur son territoire toute bière qui n’était pas de fermentation haute. Une décision qui reste encore aujourd’hui mystérieuse, puisqu’à l’époque, les anciens tunnels romains et les grottes fraîches étaient propices à la fermentation basse. Quoi qu’il en soit, des siècles durant, la ville s’est bâti une réputation de brasser une bière blonde propre à la région.

La Kölsch de nos jours

Photo: Ulysse Lemerise-Bouchard Propos recueilli par Leonardo Calcagno

Une bonne bière en écoutant de la musique est une combinaison gagnante, que ce soit entre amis, dans un concert, au bar ou... en brassant de la bière. La nouvelle série La playlist des brasseurs offre un aperçu des goûts musicaux des vos brasseurs préférés lorsqu’ils mettent la main à la pâte. Pat Roy, directeur des opérations et artisan brasseur de l’Auberge Sutton Brouërie, est un fan de bon vieux punk sale, rockabilly, country trash et vieux blues, en passant par le folk et le reggae quand il travaille dans la salle de brassage. aubergesuttonbrouerie.com A Message to you Rudy Ragnampiza Street 66 Queen of pain Too drunk to fuck No Big A Little A Betray Les rebelles Transmission I want you I belong to you I heard it trough the grapevine Cherry bomb La valse à Kathrina One horse town Ain’t nobody’s blues but my own Crazy mama Clay pigeons Tell her what i said Cherry bomb La valse à Kathrina One horse town Ain’t nobody’s blues but my own Crazy mama Clay pigeons Tell her what i said Cars hiss by my window Blues blues blues Le cinéma des vieux garçons Full face Tracteur Ovechkin Simone Les Aurores (album 2011) Fille pourquoi On m’a oublié Ton vieux nom

À écouter également, le balado Les Brettencieux épisode 11, les gars s’invitent à l’Auberge Sutton Brouërie en compagnie de Pat Roy. LesBrettencieux.com

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The Specials Dilinger Linton Kwesi Johnson The Cramps Dead Kennedys Subhumans Crass Minor Threat Bérurier Noir Joy Division The Monsters Reverend Beat-Man The Slits The Runaways Mama Rosin Hank III Wayne Hancock J.J Cale Blaze Foley The Sadies The Runaways Mama Rosin Hank III Wayne Hancock J.J Cale Blaze Foley The Sadies The Doors Rusty and the dragstrip trio Fred Fortin Dany Placard Galaxie Gros Mené Chocolat Mara Tremblay Sunny Duval Richard Desjardins Elisapie

Au fil des ans, le style croit en popularité et devient une icône de Cologne. Les visiteurs se rendent dans les brauhaus de la ville pour goûter au doux nectar servi dans un verre cylindrique de 200 ml. Le 6 mars 1986, 24 brasseries de la région se rencontrent et forment la Kölsch Convention. Cette association permet de règlementer l’utilisation du nom et d’authentifier que le nom désigne non pas un style, mais une provenance. Aujourd’hui, il est possible de savourer une bière d’inspiration Köslch un peu partout dans le monde. D’ailleurs, au Québec, il s’en brasse d’excellentes ! Alors, au Festival Bières et Saveurs de Chambly, si vous buvez une bière qui porte le nom de Kölsch, assurez-vous qu’aucun colognais ne se trouve près de vous !

Auberge Sutton Brouërie

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En mars 1945, l’Allemagne est sur le point de perdre la guerre et les Alliés envahissent le pays par l’ouest pour converger vers Berlin. La fin de la guerre entraîne la destruction d’une partie de l’industrie brassicole de Cologne. Seulement une poignée de brasseries survivent et parmi elle, la Sunner Brewery. La brasserie avait heureusement conservé ses recettes de bière blonde à fermentation haute. Après quelques brassins, ils ont été en mesure de faire renaître la première Kölsch des temps modernes.

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Prendre le temps de voir devant.

Qu’on soit entrepreneur ou que l’on travail pour un employeur, c’est toujours bon d’être entouré de gens qui tente de voir l’avenir sur le long terme, qui ont une perception du futur basé sur de l’expérience et des faits. Dans les deux cas, c’est quelqu’un qui est chère auprès des entrepreneurs, parce que c’est ceux qui aide à paufiner les visions et à le tenir informé des tendances. Pour cette petit chronique, je vais prendre principalement le cas de l’entrepreneur, mais ça s’applique tout autant au professionnels.

L’ART POUR PROMOUVOIR LA BIÈRE À l’initiative du projet, Simon Bossé qui publie généralement sous le pseudonyme Mille Putois depuis plus de vingt ans et qui n’hésite pas à mettre cette expérience à profit de la Brasserie Dunham en tant que directeur artistique. Par Salomé Moisson

En attendant de découvrir le troisième numéro de L’Étiquette au printemps prochain, le public pourra trouver l’édit précédente aux Vices&Versa ou éventuellement se consoler avec les bouteilles de la Brasserie Dunham; aussi belles à regarder que bonnes à boire!

À SURVEILLER

Finalement, il y a la réflexion. Réfléchir c’est de laisser une idée cogiter. Faire venir les idées à nous, ça se passe principalement lorsqu’on est calme, le soir avant de vous coucher, durant une longue période au toilette. Les moments de réflexions sont important. On prend rarement le temps de tout déconnecter autour de nous pour se concentrer sur une tâche. Mais, la réflexion n’est pas n’importe quelle tâche, elle demande toute notre attention.

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Simon Bossé fera la couverture de la prochaine édition de la publication Recettes de bières et industrie brassicole 2019.

La pensée stratégique n’est pas quelques choses à appliquer juste au début d’un projet. C’est quelques chose qu’il faut entretenir, c’est un processus qu’il faut continuer à appliquer, à exercer. Si vous ne l’appliquer pas régulièrement dans votre horaire, votre entreprises risque de stagner, à un moment donné vous aurez peut-être de la misère à avoir de nouveau client, ou que c’est l’équipe qui sera de moins en moins motivé. Peu importe la situation, il faut toujours être un peu au-dessus de tout ça.

Il faut ensuite, prendre le temps d’observer. La plupart des entreprises on besoin d’être le plus productif possible. Mais, quand on est trop en mode production, on ne possède plus la vision macro de notre but. Quand nous sommes en production, il est difficile de prendre le temps de regarder autour et d’échanger avec les autres. Ce qui fait qu’on ne peut pas affiner notre façon de faire, nos processus.

Simon Bossé sélectionne lui même les artistes visuels, favorisant souvent des illustratrices et illustrateurs qu’il admire. «Je ne m’en cache pas, je me fais plaisir! L’art pour promouvoir la bière, il n’y a rien de mieux à mon avis! Et puis faire travailler des artistes dans ce domaine, c’est génial.»

Lui-même artiste en résidence à la Brasserie Dunham, il fait également appel à des illustrateurs pour conceptualiser et rendre les étiquettes de plusieurs produits plus attrayantes. Là encore, ces derniers sont totalement libres dans leurs créations, car, selon lui, commander une oeuvre est avant tout une manière de célébrer un artiste et son coup de crayon: «l’artiste nous fait l’honneur d’habiller la bière», résume-t-il.

Un exemple bien simple, quand vous planifiez votre épicerie de la semaine. Vous regardez les spéciaux chez un ou plusieurs fournisseur. Vous regardez peut-être aussi les produits de saisons. Vous faites de la recherche pour trouver des recettes en pensant au déroulement de votre semaine. Vous faites finalement la listes des ingrédients à acheter et vous y aller. Finalement, la semaine se déroule, on suit le plan, même s’il y a parfois des imprévues qui mérites des ajustements ou de l’improvisation.

Pensé de façon stratégie développe sa façon de ré-évaluer les nouvelles informations et sde pouvoir s’y adapter. Pour cultiver l’état d’esprit stratégique, il faut questionner les suppositions. Peut-on améliorer notre processus? Est-ce que mes employés sont content de travailler dans mon entreprises? Pourquoi travaillons-nous de cette façon? Comment sommesnous perçu par les clients?

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Inspiré par le journal Culte lors d’un voyage en France, il a souhaité produire à son tour un magazine aux pages gorgées de couleur avec la bière pour thème principal. «J’ai toujours trouvé que l’art visuel et bière faisaient bon ménage», nous indiquet-il. Il publie alors pour la première fois L’Étiquette en 2016, à l’occasion du 5e anniversaire de la Brasserie québécoise Dunham. «Le concept était simple; de la publicité pour financer l’opération et un journal gratuit rempli d’images à découvrir». Et l’initiative plait. «La réponse a été très positive et on a décidé de publier le journal à chaque printemps depuis», révèle Simon Bossé. Le dernier numéro, paru en début d’année, a d’ailleurs été tiré à 15 000 exemplaires.

Tout entrepreneur ont commencé leur quête ultime avec l’idée. Une idée prend le temps de germer. L’idée se transforme en but et se dessine ensuite tout les chemins pour l’atteindre. La pensée stratégique c’est exactement ça! C’est d’avoir un objectif ultime et d’envisager tous les chemins possible pour ainsi faires des choix.

6 MICROBRASSERIES À DÉCOUVRIR LORS DE VOTRE PROCHAIN VOYAGE EN FRANCE

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Par Leonardo Calcagno

En 2009, il avait 200 brasseries recensées en France et en 2017, on en comptait environ 1000. Cette industrie en plein essor nous intéresse et nous voulons mieux la comprendre en suivant son évolution, ses valeurs, ses projets. Nous souhaitons également appréhender ses défis et ses avantages, discuter avec ses acteurs outre-Atlantique et tenter de percevoir comment cette industrie dans des contextes national et international peut être utile à l’industrie d’ici et d’ailleurs.

PETROL BREWING CO.

BIG BANG BEERS

BRASSERIE BENDORF

BRASSERIE BILLD

- PARIS -

- CERCOTTES -

- Strasbourg -

- Beauregard L’Evêque -

Entrevue avec Damien Feugeas

Entrevue avec Stéphane Lefèvre

Entrevue avec Benjamin Pastwa

Entrevue avec Laurent Dutheil

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? Si je devais choisir un conseil, il serait de moi finalement, un conseil que je m’impose depuis mon divorce et qui me laisse positif dans ce que je fais. «Mieux vaut vivre avec des remords qu’avec des regrets.»

Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps? Pour ma part, le temps où je vais discuter avec une personne n’est pas du temps perdu. C’est du temps pour apprendre, partager et se faire davantage confiance.

Je pourrais néanmoins faire gagner du temps à mon collaborateur en investissant dans un matériel d’embouteillage plus autonome par exemple.

Quels ont été vos plus grands défis en tant qu’entrepreneur? Le principal défi est financier… Encore maintenant. En effet, pendant le lancement d’une entreprise (et je ne suis encore qu’au début), on doit allier le fait qu’on ne peut pas se payer et qu’on doit tout de même pouvoir financer sa vie personnelle.

petrol-beer.com

bigbangbeers.com

brasserie-bendorf.fr

billd.fr

Voici 6 extraits des entrevues de notre dossier en ligne.

Rendez-vous sur baronmag.com/tag/microbrasseriesfr

BBT BRASSEUR AU BRASSEUR TOULOUSAIN QUIBOIS - TOULOUSE -

- QUIBOU -

Entrevue avec Joany Mabille

Entrevue avec Martin Prieur

Comment votre design a-t-il été conçu? J’ai créé le design de BBT en collaboration avec un ami, Serge Côté (ancien directeur de création chez LG2), qui est maintenant fondateur de son atelier de design graphique: St-Urbain, à Montréal. Malgré le décalage horaire entre le Québec et la France, ce fut une très belle collaboration intercontinentale!

Qu’est-ce qui rend votre bière unique? Je ne sais pas si ma bière est unique, mais en tout cas elle est faite avec passion et la volonté de réunir les gens autour d’un produit qui a du goût.

aubrasseurquibois.fr

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brasseur-toulousain.fr

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? On m’a beaucoup dit avant de commencer: «ne voit pas trop petit, il faut savoir bien dimensionner sa brasserie et sa production pour ne pas être bloqué dès la première année». J’ai donc revu mon dimensionnement à la hausse et j’en suis très content aujourd’hui.

les assoifés

Quels seraient les conseils que vous donneriez à quelqu’un qui souhaite démarrer une brasserie? Le meilleur conseil que nous avions reçu est de bien dimensionner son outil de production dès le tout début, et pour ce faire il est indispensable de s’entourer de gens qui connaissent bien le milieu brassicole.

Quelles votre stratégie pour faire connaitre votre bière? Ma compagne est une professionnelle de la communication et elle m’a donc beaucoup aidé pour faire la promotion de mes bières. Avant même mes premières ventes, j’avais déjà eu plusieurs articles de presse dans différents journaux locaux. Je fais aussi beaucoup fonctionner mon réseau (amis, famille, agriculteurs…) pour me faire connaitre ou prendre des contacts. Je suis en pleine période de dégustations dans différents restaurants afin de travailler avec eux.

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Quels ont été vos plus grands défis en tant qu’entrepreneure? Bâtir une équipe compétente et cohérente, le tout en discernant la compatibilité de leur personnalité avec la nôtre et avec la culture naissante de notre entreprise. Il est parfois difficile de dénicher des collaborateurs aussi passionnés et engagés que ses initiateurs, mais nous avons la chance d’être tombés sur une équipe incroyable et hautement motivée à rendre ses lettres de noblesse à la bière artisanale.

Quelle est la taille de votre brasserie? Mon bâtiment fait 200 m². Je fais des brassins de 650 litres. Je devrais produire 250-300 hectolitres en 2019.

DIVERSITÉ ET MICROBRASSERIE Baronmag couvre depuis plus de cinq ans la scène brassicole du Québec et d’ailleurs à à travers de nombreux événements et rencontres bien arrosés. Nous faisons connaissance avec des entrepreneurs souriants et généreux qui offrent des produits de qualité. Cette industrie très attirante pour les consommateurs et les entrepreneurs vit un moment décisif pour son développement futur. Sachant que 70% des microbrasseries existent depuis moins de cinq ans, l’industrie brassicole est très jeune et doit se battre pour se tailler une place aux côtés des grands joueurs qui leur livrent une concurrence féroce. Comment peuvent-elles aller chercher une part de marché plus grande que celle des amateurs convertis? Selon les associations de microbrasseries aux États-Unis et au Canada, l’idée préconçue subsiste que le marché et le marketing de la bière s’adressent uniquement aux hommes blancs, tandis que les femmes se voient offrir des bières à base fruits ou faibles en alcool. Mettons quelque chose au clair. Il n’existe pas de bières pour les filles ou pour les gars, ni de bières ethniques. Il y a seulement de la bonne bière de microbrasserie concotée par des passionnés. Cette perception est cultivée par des multinationales s’étant munies de messages sexistes, racistes et homophobes pendants des décennies, laissant ainsi de côté plus de 50% des consommateurs potentiels. La beauté d’avoir une jeune industrie est de pouvoir jeter les bases d’une profession plus inclusive et ouverte d’esprit pour tous les professionnels et clients d’aujourd’hui et demain.

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L’association américaine des microbrasseries (Brewers Association) vient d’embaucher Dr. J. Nikol Jackson-Beckham (http://jnikolbeckham.com/) au poste d’ambassadrice de la diversité. Professeure d’université et écrivaine, elle conseille et forme les acteurs de la brasserie artisanale en matière d’équité et d’inclusion. Jackson-Beckham a également fondé Craft Beer For All, une plateforme visant à démocratiser la fabrication de la bière artisanale. L’initiative a pour mandat de mieux connaître les acteurs de l’industrie et leur donner les outils nécessaire à la mise en place de stratégies pour promouvoir la diversité, que ce soit sous forme de bourses, de plans de communications et marketing ou d’ateliers. Serait-ce une solution envisageable pour l’Association des microbrasseries du Québec? Nous vous invitons à assister à la conférence sur la diversité de la scène brassicole québécoise le lundi 2 septembre à 17 h 30 pour discuter autour d’une bière au festival Bières et Saveurs de Chambly. Si vous avez des questions ou suggestions, voici mon courriel: leonardo@extracaramel.tv ou via Facebook. Note: Écoutez notre entrevue avec Ren Navarro, conférenciere sur la diversité dans la microbrasserie et cofondatrice de Society of Beer Drinking Ladies au Canada. beer-diversity.com

BOUFFE & SOCIÉTÉ

LA TRANSFORMERIE:

VALORISER LES INVENDUS POUR RÉDUIRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

Photo: Benedicte Brocard

C’est à partir d’un défi entre amis lancé en octobre 2016 que La Transformerie a vu le jour l’année suivante. Thibault Renouf, qui proposait alors des produits locaux aux chefs de Montréal, a incité Guillaume Cantin, qui travaillait au restaurant Les 400 coups, à cuisiner un souper gastronomique pour 15 personnes à partir de produits récupérés dans les poubelles d’épiceries. L’organisme à but non lucratif (OBNL) situé à Rosemont commercialise à présent ses propres tartinades sucrées. Par Sophie Poisson «Ça a vraiment été un événement marquant et un tournant parce qu’ils ont réalisé qu’il y a une énorme quantité d’invendus qui sont jetés tous les jours dans les commerces. Ce qui les a vraiment marqués, c’est surtout la qualité des produits», raconte Marie Gaucher, a rejoint l’équipe pour devenir co-initiatrice après son diplôme en agroéconomie à l’Université McGill. Ensemble, ils ont voulu comprendre la réalité des épiciers, ce qui génère leurs pertes et les alternatives qui existent pour les contrer. «Les systèmes d’alimentation et de commercialisation de la nourriture gaspillent beaucoup, rapporte Mme Gaucher après un an de travail sur le terrain. Pour les commerçants, il s’agit de pertes économiques, donc ils n’ont pas vraiment intérêt à gaspiller. Ils font tout leur possible pour gérer au mieux leurs inventaires, mais il y a des pertes un peu inévitables.» Évolutions en perspective Les premières tartinades sont faites à base de fruits parce qu’il y a un certain taux d’acidité dans les recettes qui permet la mise en conserve en utilisant une technique d’empotage à chaud. Un équipement de base est suffisant et l’investissement en

cuisine est minime comparativement à celui nécessaire pour transformer les légumes. «Au niveau de la salubrité, on est obligé d’utiliser un équipement qui s’appelle un autoclave pour faire de la mise en conserve des légumes sous pression et ça coûte assez cher. On a déjà développé des recettes pour faire des tartinades à base de légumes, mais on ne peut pas encore les commercialiser, car c’est un trop gros investissement. C’est quelque chose qu’on a en tête et qu’on espère pouvoir lancer en deuxième étape», explique la co-initiatrice. Elle ajoute que si les tartinades sont pour le moment vendues dans les épiceries participantes afin de faire connaitre le concept de l’économie circulaire, ils pourraient dans le futur se retrouver dans des cafés ou des boulangeries si la quantité produite dépasse la vente en magasin. En plus de vouloir transformer d’autres types d’aliments, l’OBNL souhaiterait à l’avenir étendre son projet à d’autres arrondissements pour continuer de faire grandir son impact en matière de réduction du gaspillage. Cherchez La transformerie sur BaronMag. com pour lire l’intégral de l’entrevue.

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Mangez, buvez, soyez bénis et...Dormez! En plus du service de restauration où déjeuners, dîners et soupers vous sont proposés, la microbrasserie Le Presbytère offre maintenant de l'hébergement.

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JOSÉE LADOUCEUR: PILIER DU MONDE BRASSICOLE QUÉBÉCOIS DOSSIER: LES BÂTISSEURS DE L’INDUSTRIE BRASSICOLE UNE PRÉSENTATION DE BIÈRES ET SAVEURS 2019

Pour Josée Ladouceur, surnommée la «maman de la bière», le malt et le houblon sont une affaire de famille. Elle mène avec passion Moût International, l’entreprise fondée par son père il y a plus de 30 ans, qui distribue les matières premières et les accessoires nécessaires aux fabricants de la fameuse boisson. Rencontre.

Photo: Pascaline David

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Josée Ladouceur et son équipe se tiennent donc toujours prêts pour être Un monde qui dépend actuellement capables de livrer dans des temps beaucoup de son savoir-faire et de limités l’orge, le houblon, le malt, les celui de son entreprise qui compte levures et même la quincaillerie autour de 195 microbrasseries depuis leur entrepôt, à et pubs québécois parmi Anjou, jusqu’aux magasins ses clients, en plus spécialisés, pubs et « Le contact autres microbrasseries. de quelques-uns en Ontario et au Nouveau«Dans une petite humain est Brunswick. Le chiffre semaine, on fait 90 à 100 primordial » commandes», souligne la d’affaires de Moût International augmente «mama de la bière». - Josée Ladouceur d’ailleurs d’un million de dollars chaque année, C’est d’ailleurs cette depuis six ans. considération sans limites pour ses clients qui lui a valu ce surnom. Depuis quelques mois, l’équipe a «J’ai tendance à les materner un peu, même ouvert une épicerie fine, C’est avoue-t-elle en souriant. Je n’hésite pas un Must, située à l’angle des rues de à les appeler plusieurs fois pour leur Marseille et Monsabré, dans Mercier- demander s’ils ont bien pensé à telle Hochelaga-Maisonneuve. C’est la fille ou telle chose dans leur commande.» de Mme Ladouceur, Alexandra, qui gère la boutique. Au fil des années, de plus en plus de microbrasseurs et de brasseurs Le service avant tout amateurs se sont dirigés vers la famille Cette réussite s’est construite Ladouceur. «On avait beaucoup de avec passion et patience, et n’est demandes de petits joueurs qui certainement pas due au hasard, mais n’avaient pas de grands moyens, plutôt à la proximité avec le client les gros distributeurs n’étant pas entretenue par Josée Ladouceur. intéressés à les aider, soutient-elle. «Le contact humain est primordial, Je me suis dit qu’il y avait vraiment affirme celle qui, encore aujourd’hui, quelque chose à faire.» répond au téléphone pour prendre les commandes. Il n’y a pas de secret, C’est ainsi que Moût International il faut simplement être à l’écoute.» a pris un tournant dans son offre de service pour se consacrer Son objectif est le même depuis 28 principalement à la bière. Un virage ans, celui d’amalgamer toutes les qui l’a placée parmi les compagnies matières premières dans un seul pionnières de la distribution au endroit. «Quand un brasseur m’appelle Québec, contribuant largement à pour obtenir un malt, je vais tout bâtir l’industrie brassicole locale. faire pour lui trouver, explique-t-elle. Il ne faut pas que ce soit compliqué, Cherchez Josée Ladouceur sur ils se cassent déjà assez la tête pour BaronMag.com pour lire l’intégral de l’entrevue. fabriquer leur bière.»

VOUS AVEZ ÉTÉ NOMBREUX À ACHETER LA PREMIÈRE ÉDITION ! MERCI POUR TOUT VOS BONS COMMENTAIRES!

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«J’aime l’univers rassembleur des microbrasseries, car derrière chaque bière, il y a une petite histoire, lance Josée Ladouceur. Il est peuplé de gens chaleureux et passionnés, d’artistes.»

«Il y a trois ans, une dame de la Banque de développement du Canada m’a dit: « s’il t’arrive quelque chose demain, qu’adviendra-t-il du monde brassicole? »»

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Par Pascaline David

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Jerry Vietz: Le génie créatif au service de la bière

Par Pascaline David La 17 est le résultat d’un processus de réflexion et d’exploration tout droit sorti de son esprit fécond. «J’avais travaillé avec du chêne dans l’industrie du vin et je me suis dit, pourquoi ne pas essayer avec une bière», confie-t-il. Une idée qui s’est transformée en un produit au succès phénoménal. L’an passé, une autre de ses créations, dénommée la Blonde de l’enfer, a été proclamée meilleure bière pale au monde, toutes catégories confondues.

DOSSIER: LES BÂTISSEURS DE L’INDUSTRIE BRASSICOLE UNE PRÉSENTATION DE BIÈRES ET SAVEURS 2019

Cuisinier, biochimiste, mais surtout artiste dans l’âme, le maître-brasseur Jerry Vietz concocte des recettes qui figurent parmi les meilleures et les plus reconnues au monde. Depuis qu’il a rejoint Unibroue en 2003, la brasserie a remporté plus de 300 médailles grâce à sa signature unique. Rencontre avec le «magicien» de la bière. Brasser est une discipline que Jerry Vietz maîtrise à la perfection, à la lumière de son impressionnant palmarès. Sa toute première bière signature créée chez Unibroue, la 17, lui a entre autres valu deux médailles d’or, trois de platine et rien de moins que le titre de meilleure bière foncée au monde aux World Beer Awards de Londres, considérés comme les jeux olympiques de la bière.

«La bière À Tout le Monde rend hommage aux passions mutuelles et à l’amitié entre Dave Mustaine de Megadeth et le Maître Brasseur d’Unibroue, Jerry Vietz. Elle est brassée en l’honneur de tous les fans de Metal et de bières de style belge au Québec et à travers le monde.» Courtoisie Unibroue.

Récemment, Unibroue a cherché à se diversifier pour aller au-delà de son ADN franco-belge. Leur première bière filtrée, une Session Ale au gingembre et à la mélisse plus conventionnelle et donc avec une durée de vie limitée, a ainsi vu le jour l’an « Nous allons dernier.

Pour le maître-brasseur, le secret réside dans l’équilibre de chaque recette. «Le devenir parmi les plus important est de réussir à obtenir une Un investissement de pionniers de la bière constante, c’est-à15 millions de dollars a bière fermentée dire que l’expérience du également été annoncé en canette.» consommateur ne va pas pour lancer une ligne de - Jerry Vietz varier d’une batch à l’autre», bières en canette. «Les lance le natif de Beauharnois. gens sont portés à acheter Cette constance exige de contrôler des formats plus petits pour le processus de fermentation et de goûter une plus grande variété de brassage de A à Z. produits, on s’adapte aux tendances», commente M. Vietz. Des procédés qui s’apparentent fortement à ceux de la cuisine, À partir de l’été prochain, certains selon ce «magicien de la bière» qui des produits déjà existants seront mis utilise plus de 200 aromates, herbes, en canette tandis que de nouveaux épices et autres fleurs. L’idée est de seront créés spécialement. «Nous les combiner adéquatement pour allons devenir parmi les pionniers arriver à la «complexité parfaite», de de la bière fermentée en canette», manière à ce que le jury le plus habile souligne-t-il. ne puisse identifier les ingrédients qui composent le produit final. Après 16 ans au sein d’Unibroue, Jerry Vietz n’est pas à court d’idées Jerry Vietz se rappelle particulièrement et réserve encore bien des surprises de sa collaboration avec Dave houblonnées aux amateurs. Mustaine, fondateur du groupe de Métal Megadeth et cofondateur de Metallica. «Il voulait que je crée une Cherchez Jerry Vietz sur BaronMag.com bière pour lui, portant le nom de sa pour lire l’intégral de l’entrevue. chanson À tout le monde, explique-til. Il fallait donc que ça plaise… à tout le monde! Et ça a fonctionné, on a été acclamés deux années d’affilée.»

Photo: Unibroue

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LE CHEVAL BLANC: ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ DOSSIER: LES BÂTISSEURS DE L’INDUSTRIE BRASSICOLE UNE PRÉSENTATION DE BIÈRES ET SAVEURS 2019

Si l’histoire de la brasserie montréalaise Le Cheval Blanc fut semée de multiples embûches, la passion et la persévérance du digne héritier de l’établissement, Jérôme Catelli-Denys, et de son équipe, ont toutefois permis de changer la face du milieu brassicole québécois. En 1987, Le Cheval Blanc est en effet devenu la toute première taverne à obtenir un permis de brassage artisanal au Québec.

Photo: Pascaline David

Par Pascaline David Jérôme Catelli-Denys a hérité de la taverne jadis tenue par son grandpère Gérolamo à la fin des années 1930, puis par son oncle, Angelo. Aujourd’hui, il est copropriétaire d’un établissement connu et reconnu, avec François Martel et Luc Senécal, deux anciens serveurs.

même été enseignant puis chercheur, avant de se lancer dans le monde de la bière. Le dilemme de la production Rapidement, il a fallu faire face à une autre problématique. «C’était très difficile de fournir les quantités demandées par la SAQ à notre échelle», indique M. Catelli-Denys.

Mais la situation n’a pas toujours été La solution? Ouvrir une seconde rose au 809, rue Ontario Est. Lorsque brasserie, industrielle cette fois, grâce M. Catelli-Denys a repris la taverne à l’acquisition d’une usine sur la rue en 1983, elle était au bord de la Saint-Patrick, dans le Sud-Ouest. Pendant trois ans, les fameuses faillite. Plus de deux années ont bières Cheval Blanc ont été nécessaires avant qu’il ainsi pu être distribuées réussisse à attirer à nouveau « Il est très agréable dans les épiceries et la clientèle. Seulement trois de se déplacer en les dépanneurs du types de bières y étaient Québec, contribuant région pour goûter servis, et une dizaine de à l’expansion de la des bières un peu clients passaient la porte marque. partout, ce qui était de la rue Ontario, au impossible avant.» Le projet fonctionnait quotidien. - Jérôme Catelli-Denys bien, mais demandait beaucoup trop d’heures et Il était également interdit d’ouvrage. M. Catelli-Denys a pour les femmes d’entrer dans les tavernes du Québec, selon la ainsi décidé de vendre son usine, son loi sur les infractions en matière de permis et ses marques aux Brasseurs RJ, avec qui il est resté 18 ans en tant boissons alcooliques établie par le que brasseur. Il demeure toutefois gouvernement Duplessis. Si cette actionnaire majoritaire de sa taverne, législation a été modifiée en 1979, tout en cédant le reste des parts à obligeant les tenants de ces habituels Luc Senécal et François Martel. refuges masculins à servir la gent féminine, de nombreux établissements Sourire en coin, M. Catelli-Denys se se réservaient encore le droit de la dit fier du chemin parcouru depuis refuser. «Quand je suis arrivé, c’est les débuts de l’aventure Cheval la première chose que j’ai voulu Blanc, mais aussi de l’évolution du domaine brassicole en général. «C’est changer», souligne M. Catelli-Denys. impressionnant de voir la quantité de À force de persévérance, de travaux microbrasseries qui ont suivi après nous, alors que nous étions marginaux, et d’un service attentif, le lieu est dévoile-t-il. Il est très agréable de se devenu le repère de nombreux artistes déplacer en région pour goûter des puis d’étudiants, principalement de bières un peu partout, ce qui était l’Université du Québec à Montréal impossible avant.» L’avenir de la (UQAM). «Ils appréciaient le look Brasserie semble radieux, avec une historique et l’architecture intacte clientèle rajeunissante qui s’intéresse de la taverne, que j’avais préservés de plus en plus à la joyeuse diversité volontairement», explique-t-il. Un qu’offre la bière artisanale. choix qui n’est pas étranger à sa formation académique, puisqu’il est Cherchez Cheval Blanc sur BaronMag.com titulaire d’une maîtrise en Histoire, et a pour lire l’intégral de l’entrevue.

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LA PRÉVENTE DU LIVRE COMMENCE

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UN PROJET

HISTOIRE DE BRASSEUR

JAN-PHILIPPE BARBEAU BRASSEUR ET CRÉATEUR DE LA BIÈRE ÉPITAPHE Par Leonardo Calcagno Qui êtes-vous et quel est votre parcours? Je suis Jan-Philippe Barbeau. J’ai commencé à brasser au Bilboquet il y a 20 ans, j’ai été copropriétaire d’un broue pub pendant 7 ans, d’une microbrasserie pendant 2 ans et je suis maintenant au service de Lagabière microbrasserie en plus de différents projets brassicoles. J’ai fait beaucoup de bières en collaboration à travers les années, j’ai un site internet qui répertorie les brasseries au Québec, je suis vice-président des Importations privées Bièropholie. Votre emploi et titre actuel? Mon emploi principal est brasseur chez Lagabière microbrasserie et j’opère Épitaphe, ma marque de bières que je brasse à contrat chez mes employeurs. Dans quelle ville? Mon travail est situé à Iberville, dans Saint-Jean-sur-Richelieu, mais j’ai la chance d’habiter Bedford en Monterestrie (Vive les Cantons de l’Est) !

Épitaphe est produite en très petite quantité et à l’occasion. Actuellement, je produis des 3000 L environ tous les mois et demi. Je n’ai pas décidé si j’allais aller plus loin avec la marque ou tout simplement garder ça petit pour m’amuser. Je n’ai pas vraiment envie, à l’heure actuelle, d’envahir le marché avec des produits à contrat… À quoi ressemble votre espace de bureau? À moi. C’est moi. Je suis mon espace de bureau. Ma main, la poche de mon pantalon ou la poche de ma chemise pour loger mon téléphone. Et quand je suis à mon ordinateur, il est posé où je peux travailler debout et jogger d’une tâche à l’autre. Avez-vous une façon d’organiser vos journées afin d’optimiser votre travail? Les courriels pour faire les suivis en premier. Ensuite Facebook Messenger et Facebook Pages pour la même

raison. Ensuite, c’est une question de priorité pour englober toutes les tâches dans un minimum de temps afin d’être le plus performant possible.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? Jérôme C. Denys (fondateur du Cheval blanc et retraité de Brasseurs RJ): «Petite brasserie, petits problèmes; grosse brasserie, gros problèmes». Je ne sais pas si c’est le meilleur, mais c’est clairement le plus vrai!

Quels «trucs» conseilleriez-vous pour améliorer la productivité? J’ai une horloge dans la tête qui sonne toujours. Comme une minuterie ont été vos plus a u t o mat i q u e . «...ce qui est le plus Quels grands défis en tant Probablement difficile, je crois, c’est qu’entrepreneur? une déformation Naviguer contre vents professionnelle, de transmettre ses et marées. Affronter parce que brasser, idées à autrui...» Curly the Great White c’est toujours une Shark. Mais plus question de timing. précisément, ce qui Je compte toujours - Jan-Philippe Barbeau est le plus difficile, je combien j’ai de temps crois, c’est de transmettre entre deux étapes d’un ses idées à autrui. Faire travail et j’essaie de faire comprendre le sens qu’on donne autre chose dans ce temps. Multitâche au maximum. Ce n’est pas à ce qu’on fait, les raisons inhérentes. évident parce qu’il faut être attentif, et il y a parfois des erreurs qui se Quels seraient les conseils que vous glissent. On essaie d’en faire le moins donneriez à quelqu’un qui souhaite possible et de trouver des trucs pour démarrer une brasserie? Baisse tes attentes, fais un vrai plan que ça ne se reproduise pas. d’affaires avec une véritable étude Qu’est-ce que votre nom de marque de marché; sache à qui tu veux et va t’adresser. Travaille fort et sache reflète? Alors, pourquoi Épitaphe? C’est un t’entourer des bonnes personnes, peu philosophique et intrinsèque aussi travaillantes que toi. Consulte à ma vie de brasseur pendant les un avocat pour relire ton contrat dernières années. C’est un clin d’oeil d’actionnaire. au changement, aux étapes d’une vie, à la passion, etc. Ça a aussi un lien Chercher Jan-Philippe sur Baronmag. com pour lire l’entrevue intégrale. avec le dépassement de soi.

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Qu’est-ce qui rend votre bière Épitaphe unique? Je commence, avec Épitaphe, à définir la marque. Je veux que mes produits soient orientés principalement autour du style des Kveik IPA très houblonnées. C’est très américain, mais j’aime ça. C’est un style naissant au Québec, donc je pense que ça rend Épitaphe assez différent. J’utilise aussi un mélange de minéraux qui me semble donne une texture et une minéralité différentes, comme une signature. Quelle est la taille de votre marque de bière?

Photo: Épitaphe

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À LA RENCONTRE D

qui venaient de la France ou de l’Europe, raconte Daniel Larose. Mais les vignes du Québec, au niveau du climat, de l’acidité des sols, etc, sont complètement différentes.» Malgré cela, le couple nous explique que le savoir-faire européen était tout de même la norme à suivre.

ES VIGNERONS DU QC

LE VIGNOBLE DU

MOUTON NOIR

«Aujourd’hui, on a arrêté de travailler nos vins comme des vins européens, mais on les aborde comme des vins d’ici avec les conditions d’ici. Je dis au public « goûtez, au pire vous n’en boirez plus », puis quand ils s’aperçoivent que le vin est bon et qu’il a du caractère, ils repartent avec plusieurs caisses parfois», conclut le vigneron, enthousiaste. Si la curiosité vous pique et que vous souhaitez déguster le vin de Chantal et Daniel, les bouteilles du Vignoble du Mouton Noir sont vendues seulement au domaine ou au sein de quelques épiciers spécialisés comme la Boîte à Vins.

Photo: Pascal Sain

Chercher Vignoble Mouton noir sur Baronmag.com pour lire l’intégral de l’entrevue.

Le vin québécois connait un essor considérable. En dépit d’une précédente mauvaise réputation, de plus en plus d’acteurs du milieu, de producteurs et d’épiciers se mobilisent pour redorer le blason de ce produit et lui donner enfin les lettres de noblesse qu’il mérite. C’est ainsi qu’avec Louis-Philippe Mercier, sommelier et propriétaire de La Boîte à Vins, nous nous sommes rendus auprès de quelques producteurs pour en savoir plus. Une série de rencontres qui braque les projecteurs sur cette boisson d’ici et ses créateurs. Par Pascal Sain Situé à Saint-Antoine-sur-Richelieu, en Montérégie, ce charmant vignoble a été acquis en 2005 par Chantal Pageau et Daniel Larose. Le couple occupe encore un travail à la ville et mise sur la patience et les petites quantités pour produire un vin de haute qualité. L’an passé, ils ont produit 2000 bouteilles et comptent en proposer 3500 cette année. À noter que certains vins rouges sont

un charmant vignoble situé dans le canton de Hatley, proche de Sherbrooke, qui produit uniquement des vins effervescents. Il est tenu par Marc Théberge et Ève Rainville dont le nom Bergeville vient en fait de la contraction des noms de ses propriétaires.

LE DOMAINE du château de cartes

Vignoble et cidrerie. Il est situé à Dunham en Montérégie. Le long du chemin Bruce, plus exactement. Il est géré depuis 2012 par ses propriétaires Stéphane Lamarre et Anik Desjardins.

Établi en 1993 à Mirabel dans les Laurentides, Négondos est le premier vignoble québécois en culture biologique. Tous les vins du domaine sont exempts de résidus de pesticides et sont élaborés à partir d’une récolte de raisins bien mûrs, sains, cultivés biologiquement, et ce, depuis la toute première cuvée.

Photo: Vignoblo Mouton Noir

Chercher À la rencontre des vignerons du Québec sur Baronmag.com pour lire l’intégral des entrevues.

SÉRIE BALADO PRO

BIENTÔT DISPONIBLE

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Comment être bien préparé dans son développement d’Affaires lorsque l’on envisage une stratégie d’exportation?

LE DOMAINE BERGEVILLE

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Quels sont les enjeux de l’exportation aujourd’hui pour les Startups?

Le vignoble biologique Négondos

vieillis un an de plus en baril. Avec un bon verre à la main, nous avons discuté avec le duo. Les cépages employés pour la fabrication des vins du Vignoble du Mouton Noir sont un mélange de cépages rustiques, semi-rustiques et de vitis vinifera (vignes d’Europe). «Les gens ont des préjugés, car l’un des problèmes qu’on a eus, c’est qu’au départ les maitres de chai au Québec, c’était des personnes

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Par Claire-Marine Beha

Bouffe & innovation

Ocni : MARIER SAVEURS ET INNOVATION POUR ÉGAYER LES REPAS

En mai 2016, nous avions rencontré l’équipe qui se faisait connaître grâce à ses installations multisensorielles au sein de plusieurs festivals. Le projet en était alors à ses premiers pas, mais l’audace des trois entrepreneurs était palpable. Aujourd’hui, c’est toujours la même mission qui anime l’équipe, à savoir celle de sortir la nourriture et la gastronomie des sentiers battus, celle de mêler la créativité aux technicités culinaires pour réjouir les assiettes. Toutefois, depuis deux ans, c’est à l’aide d’un produit accessible au plus grand nombre que ces «ovnis» du design alimentaire innovent. En effet, les assaisonnements à tailler sont devenus les vedettes d’OCNI (pour Objets Comestibles Non Identifiés). À la fois ludiques, naturels et gouteux, ces produits alimentaires inusités en forme de crayon ont été lancés par les trois fondateurs de la compagnie en décembre 2016. OCNI, c’est la réalisation d’une Québécoise, Nadia Lahrichi, et de deux Français, Benoit Le Guein et Tristan Cano, qui oeuvrent dans la même direction malgré l’océan qui les sépare. À Montréal, la startup s’est notamment fait repérer par la Fondation Montréal inc. et PME MTL. Alors si la gestion et les ingrédients varient quelque peu selon le continent, la passion et le développement d’affaires demeurent semblables. Rencontre avec la cofondatrice et directrice générale d’OCNI Canada, Nadia Lahrichi.

Photo: OCNI

ENTREVUE BOUFFE NON-CONVENTIONNEL AVEC ...

musique &

vous avez sorti une large gamme de saveurs depuis le lancement des crayons.

On a aujourd’hui 9 saveurs à Montréal et on en sortira des nouvelles d’ici le printemps 2019. Mais pour développer chaque nouveau goût, on a dû tester une bonne soixantaine de recettes! [rires] C’est beaucoup de travail! C’est issu de la cuisine moléculaire donc parfois avec certains produits bruts (jus de gingembre, jus de cèpe, pulpes de piment, par exemple), ça ne fonctionne pas. De plus, on souhaite que ce soit 100% naturel donc ça vient avec son lot de contraintes et d’essais.

On imagine et on élabore des nouvelles recettes en s’inspirant des goûts des gens. Les recettes ne sont pas exactement les mêmes pour OCNI France et OCNI Canada. Par exemple ici on a le chipotle, les Français ont le piment d’Espelette. Mais on trouve aussi des idées en rencontrant des producteurs locaux sur les marchés, ils nous inspirent. On a fait affaire avec la miellerie Les Trois Acres de Dunham par exemple. Malgré les défis qui jalonnent le parcours croissant de la compagnie, sa cofondatrice nous annonce que son équipe travaille présentement à la création d’un nouvel objet comestible pour 2019. Il ne s’agira pas d’un assaisonnement, car OCNI poursuit avant tout le challenge. De plus, découvert lors de la Foire de Paris par des importateurs japonais, OCNI France a commencé à envoyer des assaisonnements à Tokyo, nous précise Nadia Lahrichi, ravie que ses marchandises alimentaires atypiques puissent conquérir de lointains territoires. Cherchez OCNI sur BaronMag.com pour lire l’intégral de l’entrevue.

bouffe

D-TRACK

Quelle est votre relation avec la nourriture? J’aime la bonne bouffe man!

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ÉTÉ 2019

D-Track

Si «Dieu est un Yankee» était une recette, quels en seraient les ingrédients? Des frites, du tartare, une bière IPA et un poudding chômeur.

Votre dernier repas et la dernière musique que vous écouteriez… Si vous deviez mourir demain?! Une tajine de poulet sur fond de Gerry Boulet.

LE JOURNAL BARON V5 N1

Composé en majeure partie par le rappeur vétéran originaire de Gatineau, «Dieu est un Yankee» renferme également un vaste éventail de sonorités tirées de toutes les époques marquantes du hip-hop qui sauront plaire aux fans actuels et aux nostalgiques du genre. Pour compléter son œuvre, D-Track s’entoure de collaborateurs de premier plan tels que les beatmakers Nicholas Craven et Dr. Mad, les rappeurs Koriass, KNLO et Aspect Mendoza, la chanteuse Dominique Fils-Aimé et son fidèle acolyte Sam Faye. (Par Leonardo Calcagno)

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DESIGN

KOTMO: DESIGNER L’IMPACT SOCIAL DE SON ENTREPRISE Comment offrir un objet promotionnel tout en étant respectueux de l’environnement? C’est la question qui a amené la designer de formation, Céline Juppeau, à fonder Kotmo, il y a environ quatre ans. Elle continue aujourd’hui de vouloir transformer cette industrie qu’elle décrit comme étant extrêmement polluante, mais toujours aussi attractive, que ce soit d’un point de vue marketing ou concernant les ressources humaines.

REGARD VE RS Toronto

Pour ce dossier thématique, on continue de regarder du côté des entrepreneur.es et des esprits créatifs. Qu’ils soient Québécois ou Torontois, ces derniers nous confient leurs parcours et ce qui se passe à Toronto du côté des affaires. On jase aussi d’artisanat, on vous suggère de bonnes adresses où aller boire, manger, admirer de l’art contemporain ou encore en apprendre plus sur les écosystèmes culturel et entrepreneurial de la grande ville canadienne et on vous indique au passage quelques artistes visuels Torontois à suivre sans plus attendre! Un beau mélange de «city guide» et d’entrevues d’affaires inspirantes. Par Charlotte Mercille

Thin blue line cheese d’immigrant.es et touristes issu. es de ce continent. Nous offrons maintenant près d’une centaine de sortes de fromages, dont la moitié sont européens, et l’autre canadiens, en plus du pain frais et de charcuteries.

Par Sophie Poisson La fondatrice de Kotmo considère que l’objet promotionnel a toujours autant sa place dans la stratégie marketing d’une entreprise. «Les gens l’utilisent énormément, donc ils ne vont pas arrêter d’en faire, mais on peut en faire moins et en faire mieux, insiste-telle. Tu as un salon et tu as un budget, c’est quoi ta stratégie? Est-ce que tu veux mettre des objets partout sur ta table, les gens vont juste les prendre et partir, ou bien est-ce que tu les mets en dessous de table et tu donnes un bon objet à une personne avec qui tu as eu une vraie conversation dont il va se souvenir?» Céline Juppeau évoque aussi sa place du côté des ressources humaines puisque se développe une conscientisation à propos de l’importance de la culture d’entreprise. L’objet promotionnel permettrait aux employeurs de remercier leur personnel, tout en communiquant les valeurs de l’entreprise. Elle rappelle qu’il serait par exemple contradictoire pour une entreprise qui se dit écoresponsable d’offrir un cadeau en plastique dont la durée de vie avoisinerait les trois semaines.

Elle conçoit d’ailleurs des vidéos pour dévoiler toutes les étapes de production d’un objet et mentionne les personnes qui y ont contribué.

Rainville audio Selon vous, quelles sont les différences majeures entre Montréal et Toronto dans votre domaine en particulier? À Montréal, l’industrie des guitares électriques est très talentueuse et beaucoup d’artisans s’y sont installés, mais tous les sièges sociaux du domaine de la musique sont à Toronto. En matière de taille du marché ou de l’industrie, l’une ou l’autre ville ne comporte pas d’avantage significatif.

Franco ou non, Toronto détient tout ce dont un entrepreneur a besoin. Le fait d’être francophone ne peut pas vraiment nuire, car cette deuxième langue est convoitée et représente une richesse et la ville compte de plus en plus de francophiles à Toronto.

Quels sont vos plus grands défis en tant qu’entrepreneur Québécois à Toronto? Sans vouloir verser dans la controverse, Toronto est un autre pays. Je ne dirais pas que ça a été difficile, mais c’est une autre culture avec des quartiers très multiculturels. Quand on déménage à Toronto, on s’attend à se faire narguer, alors que la plupart du temps, les gens ne se rendent même pas compte que je suis Québécois. Le centreville de Toronto est un gros melting pot, et je trouve ça très stimulant de fréquenter autant de gens de partout dans le monde qui racontent tous un éventail d’histoires sur l’intégration. Cherchez Rainville Audio sur BaronMag. com pour lire l’intégral de l’entrevue avec Matt Rainville.

ÉTÉ 2019

Cherchez Kotmo sur BaronMag.com pour lire l’intégral de l’entrevue.

Cherchez Thin blue line cheese sur BaronMag.com pour lire l’intégral de l’entrevue avec Marc Rozender.

Kotmo est certifié B Corp, ce qui donne la garantie aux clients de faire le choix d’un approvisionnement unique et responsable. Sa fondatrice va donc favoriser les collaborations avec des entreprises à propriété féminine et de réinsertion sociale. Elle

L’enjeu financier reste d’actualité. «On est tellement habitué à acheter de l’objet pas cher, quand vous allez au Dollarama ou des endroits comme ça, rapporte l’entrepreneure. La valeur des objets est très basse et on ne comprend pas comment les produits sont faits. De plus en plus, les gens veulent des objets qui ont un impact environnemental et social, mais je ne dirais pas non plus que tout le monde est prêt encore à faire ce changement.»

Le fromage est un aliment normalement associé à la France. Est-ce que le fait d’être Québécois (French Canadian!) joue en votre faveur? Absolument, beaucoup de mes clients sont des Québécois qui ont aussi déménagé dans le quartier. Beaucoup d’écoles francophones sont situées là. L’échoppe est en quelque sorte devenue un point de repère pour de nombreux habitués francophones de la France et du Québec.

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Réalité des coûts de production «En tant que designer, on peut repenser cette industrie pour avoir des objets qui ont plus de sens, que les gens ne vont pas forcément jeter, mais c’est aussi de réfléchir et se demander comment on peut faire en sorte que cette industrie soit plus conscientisée sur son impact environnemental et social», souligne Mme Juppeau.

Votre échoppe offre-t-elle exclusivement des fromages canadiens? Au début, je ne voulais que des fromages canadiens, surtout du Québec, et j’en offrais beaucoup plus que n’importe quel autre vendeur torontois. Puis, de plus en plus de clients m’ont demandé des produits français, voire européens, car Toronto compte beaucoup

remet également un rapport d’impact à la fin de chaque projet.

urbanisme

QUAND LES CITOYENS S’APPROPRIENT LES TERRAINS VACANTS Par Victor Perrin Depuis 2014, Lande s’affaire à utiliser les compétences de jeunes professionnels pour orienter et mobiliser le citoyen vers une démarche de réappropriation des terrains vacants montréalais, à l’image de L’Arpent Vert à Hochelaga ou Les Dents creuses dans l’arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie. À l’aide du numérique notamment, l’OBNL développe une gamme d’outils pour contribuer à la co-création spatiale, tout en faisant face aux contraintes inhérentes à l’urbanisme en matière de réglementation et de gestion des parties prenantes. Entrevue avec Gabriel Larue, coordonateur de Lande. Il y a un an, tu intégrais l’équipe de Lande. Parle-nous un peu plus de sa création. C’était en 2014. Deux initiatives similaires portées par des diplômés en maîtrise se sont rassemblées pour former Lande, elles étaient motivées par le constat que 25km2 de la

superficie de Montréal était vacante. L’initiative s’inscrivait dans la mouvance de réappropriation citoyenne de la ville. Lande s’est inspiré de 596 Acres à New York, une initiative qui fait justement du plaidoyer en faveur de l’accès aux terrains vacants pour les redonner aux citoyens. Vous fournissez plusieurs services d’accompagnement. À qui sont-ils destinés? Je dirai que les premiers bénéficiaires de notre accompagnement sont les citoyens, et si l’on a à vendre des services, les clients seraient les arrondissements. On ne demande pas aux citoyens de payer pour ces services, et la carte interactive leur permet de localiser des espaces et de signaler leur intérêt. On accompagne les citoyens pour leur permettre de démystifier tout ce qui est lié à la réglementation et aux démarchages à travers la bureaucratie des arrondissements et de la ville-centre. On facilite également la mise en contact avec d’autres interlocuteurs,

ENTREVUE BOUFFE NON-CONVENTIONNEL AVEC ...

musique &

Photo: Lande

que ce soit l’arrondissement, les commerçants ou même d’autres citoyens qui veulent s’impliquer. Depuis automne 2017, une nouvelle administration est en place à Montréal. Quelles sont les perspectives d’avenir? On sent une ouverture qu’il n’y avait pas nécessairement avant. Lorsque l’on a soumis des projets au printemps passé, pratiquement au lendemain de l’élection, on a été contacté par plusieurs arrondissements qui démontraient leur intérêt pour des projets comme le nôtre. C’est sûr que si l’on veut développer des projets et programmes à l’échelle de la ville, le contexte politique est clairement favorable pour des

organismes d’accompagnement et de participation citoyenne. Dans un exercice prospectif, comment vois-tu l’appropriation territoriale par les citoyens dans 5/10 ans? L’intérêt est grandissant, à Montréal comme à travers le monde. Dans un idéal atteignable, une démocratie active et participative se développera davantage à l’échelle locale de la ville. La notion des communs saura aussi faire son chemin dans l’imaginaire collectif et les politiques publiques. De grandes avancées et transformations sont à prévoir selon moi. Cherchez Lande sur BaronMag.com pour lire l’intégral de l’entrevue.

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VISREI

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ÉTÉ 2019

Le projet Visrei de Donovan Nguon rejoint les rangs de l’étiquette Lisbon Lux Records. L’association est toute naturelle quand on entend la pop nuancée et les compositions électroniques du musicien d’origine cambodgienne. L’extrait Visible du EP de quatre titres Kin est le premier à être sorti sous le label le 28 juin dernier. P Visrei se nourrit d’influences diverses comme Sky Ferreira, My Bloody Valentine et Yasutaka Nakata desquelles émerge une pop peuplée de synthétiseurs singuliers. (Par Claire-Marine Beha) Quelle est ta relation avec la nourriture? Mes parents cuisinent très bien. Je suis chanceux et reconnaissant d’avoir grandi dans une famille cambodgienne qui donnait beaucoup d’importance à ce qu’on mangeait. On a aussi toujours eu un grand potager, donc on mangeait frais l’été. J’ai gardé cette envie de bien manger et d’explorer la nourriture. J’adore aussi faire l’épicerie. C’est une activité toute simple, mais très gratifiante. Par contre, je deviens facilement accroc aux chips et tout ce qui est gras-salé, donc, bref, j’ai aussi une relation quelquefois bizarre avec la bouffe.

Si je t’invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner et passer comme musique pour t’impressionner? N’importe quoi avec des oignons caramélisés fait maison! Pour la musique, Rosalia pour commencer la soirée et Marjo pour la finir (un signe que c’était une bonne soirée). Ton dernier repas et la dernière musique que tu écouterais… Si tu devais mourir demain?! Un bol de curry cambodgien de ma mère avec une bonne baguette de pain. Sometimes de My Bloody Valentine et Puppy Love de Perfume.

Photo: Matteo Gueli

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Visrei

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