Shooting N°23 Novembre 2011

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8 400 fans qui nous suivent 4 000 lecteurs par numĂŠro


3 600 lecteurs en 1 mois. Merci Ă vous.


DANS CE NUMERO

couverture réalisée par Da Cancaro Manuel Eva LESALON Directrice et Rédactice en chef http://evalesalon.4ormat.com Florent VASSOGNE Rédacteur et Correcteur www.efelo.book.fr Paul-André PIERRON Rédacteur Matériel www.pixeleditionphoto.fr Sophia MEZIERES Rédactrice Astrologue Conseil http://sophia-mezieres.overblog.com Jérôme RETRU Rédacteur Technique Photo www.jerome-retru.com Olivier BARRE Rédacteur www.barre-olivier.com

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N° 23 NOVEMBRE 2011

EDITO Amis lecteurs, nous voici déjà en novembre. J’espère que vous n’avez pas oublié de changer d’heure. Je suis également au regret de vous annoncer qu’il va falloir oublier les séances en extérieur, sauf pour les plus courageux d’entre vous et ceux qui ont la chance de vivre au soleil toute l’année. Il va donc falloir ouvrir les portes des studios ou envisager des séances en intérieur ! Ne faites pas cette tête ! Votre magazine préféré est là pour réchauffer vos cœurs et vos papilles. Allez au programme de ce nouveau numéro, trois photographes du Nord, trois styles différents. Une nouvelle rubrique : l’invité du mois. Sans oublier nos rubriques habituelles. Et surprise ! Toute notre équipe travaille sur une version papier.

Coup de Coeur : Fabrice Keusch..................p07

SOMMAIRE Edito ................................................................................. Page 05 Coup de Coeur .................................................................. Page 07 10 minutes avec ................................................................. Page 18 Technique Photo ............................................................. Page 31 Droits et Devoirs. ............................................................. Page 39 Portrait du Mois ................................................................. Page 45 L’invité du Mois ................................................................ Page 55

Toutes les news sur notre page fan concernant ce sujet.

Rubrique d’Eva ................................................................ Page65

A très vite !

Jeune Talent ....................................................................... Page 75

Eva Lesalon Directrice et Rédactrice en chef

Le matériel ......................................................................... Page 72 Carnets Photos ................................................................. Page 83 Reportage du Mois ........................................................... Page 88 Photoscope ...................................................................... Page 97 Concours. ....................................................................... Page 100

Toute reproduction des textes, photos, graphismes publiés dans ce magazine est interdite. Les documents transmis impliquent l’accord de l’auteur pour publication. Nous ne sommes pas tenus responsables du contenu des informations publiées dans ce numéro.

SHOOTING mag - Novemlbre 2011

SOMMAIRE


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Coup d e C oeu r Eva Lesalon Directrice et Rédactrice en chef

Fabrice Keusch P h o t o g r a p h e - w w w. f a b r i c e - k e u s c h . c o m

- Bonjour Fabrice, photographe c’est ton métier ou bien est-ce un hobby pour toi ? Bonjour Eva, la photographie est mon métier depuis quelques années déjà. - Parle-moi un peu de ton parcours. Mon parcours est quelque peu atypique puisque je suis issu d’un milieu industriel. J’ai exercé pendant plusieurs années le métier de dessinateur concepteur en mécanique, ce qui n’a bien entendu pas grand-chose en commun avec la photographie, comme quoi tout mène à tout. - Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ?

Je suis passionné par l’image sous diverses formes depuis mon plus jeune âge. J’ai commencé par réaliser quelques dessins et esquisses personnels, tout d’abord crayonnés, puis sur l’outil informatique, que je côtoyais de par mon métier. De fil en aiguille, le souhait de renouer avec la photographie, à laquelle je m’étais déjà brièvement intéressé bien des années plus tôt, m’a directement conduit à des essais de retouches et a lancé la machine. - As-tu un photographe de prédilection ? J’aurais du mal à me limiter à un photographe d’autant que mes goûts sont assez variés et que mes préférences vont de l’un à l’autre selon les périodes.

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J’essaie donc d’instaurer une ambiance à la « cool ». - Comment sélectionnes-tu tes modèles ? Je crois comprendre que l’on parle de « critères de sélection », si c’est bien cela, je n’ai pas de critères particuliers, si ce n’est : grande, belle, beau visage, profil mannequin (rire) ! Plus sérieusement, cela dépend de ce que je souhaite réaliser, j’essaie de choisir le profil qui convient le mieux au projet. - Quel matériel utilises-tu ?

Je ne m’inspire pas d’un photographe en particulier mais j’apprécie beaucoup le travail de : Mario Testino, Greg Williams, Ellen Von Unwerth, Patrick Demarchelier, Peter Lindbergh et bien d’autres. - Quel type de photos aimes ou aimerais-tu faire ? C’est assez difficile pour moi de répondre à cette question étant donné que selon les cas j’aime autant les photos « léchées », mises en scène, que des photos qui peuvent être volées, prisent sur l’instant. Mais des projets à très gros budget, à la Gregory Crewdson ou David Lachapelle, me botteraient pas mal. - Comment se passe une séance photo avec toi ? J’essaie de faire au mieux pour que l’équipe avec laquelle je travaille se sente à l’aise. Il me semble que travailler dans la bonne humeur et le respect de chacun mène bien souvent à de meilleurs résultats et est de toute façon plus appréciable pour chacun. •

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Pour citer des marques, je travaille sur boitier Canon avec la plupart du temps, un jeu de trois objectifs qui couvrent la majeure partie de mes besoins. Pour ce qui est de la lumière artificielle, je suis récemment passé sur des flashs Profoto. - D’après toi, quelles sont les qualités qui sont demandées pour être un bon photographe ?


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Du travail sans relâche tout le temps et toujours, savoir se remettre en question en permanence, aller de l’avant ! Et pour un beau rendu final, pourquoi pas, avoir un bon retoucheur (rire) ! - Serais-tu prêt à travailler gratuitement en échange de publicité ? Pour être clair dans ma réponse, il me faudrait un cas concret, mais globalement, je me l’interdis car je pense que tout travail mérite salaire. - Comment gères-tu ton activité de photographe vis-à-vis de tes proches ? Mon amie qui est aussi mon assistante, me suis depuis le début. Donc autant dire que la photo fait partie intégrante de notre quotidien et que rares sont les moments où nous ne sommes pas plongés dans cet univers.

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- La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ? Non. La photographie est mon métier, ma passion, je ne lui confère aucun rôle thérapeutique où tout du moins si tel est le cas, je ne l’ai pas relevé. - Quel a été le moment le plus embarrassant depuis que tu pratiques la photographie ? Je ne crois pas avoir eu de moments embarrassants à ce jour, je croise les doigts… - Si tu étais invisible une journée, quelle serait la première chose que tu ferais ? Ce n’est pas forcément très original, mais je pense que j’embarquerais dans un avion, direction Fort Knox, histoire de ramener quelques briquettes !







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w w w. f a b r i c e - k e u s c h . c o m

Fabrice Keusch

Coup d e C oeu r

- Qu’est ce que tu aimes le moins chez toi ? Mes sans cesse remises en question, car même si cela fait avancer et est nécessaire, cela est également usant et fatiguant ! - Quel est ton achat le plus cher ? Le dernier kit de flashs que je viens d’acquérir. - Ta maison brûle, quel objet sauves-tu en premier ? Mes disques durs, car même si j’ai des sauvegardes par sécurité, on ne sait jamais, la prudence est de mise. - Merci,

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10 M i n u tes a v ec . . .

Eva Lesalon Directrice et Rédactrice en chef

Modèle = Pauline B Modèle = Pas de site Make up = Elise Dutriez

Fabien Pascal P h o t o g r a p h e - w w w. p a s c a l f a b i e n . f r

- Photographe c’est ton métier ou bien est-ce un hobby pour toi ? La photographie est pour moi une passion, quoi qu’il en soit. Sans passion, sans âme, pas de photos. Maintenant, j’essaie d’en vivre du mieux que possible en exploitant les pistes et possibilités qui me sont offertes, tout en ayant la rigueur qu’exige ce métier. - Parle-moi un peu de ton parcours scolaire. Mon parcours scolaire n’a rien à voir avec la photo… Mais c’était quand même une filière “artistique” : titulaire du Cap/ Bep Cuisine, j’ai ensuite fait un Bac

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Technologique Hôtellerie, puis la première année du BTS Hôtellerie, le tout au LTH Toulouse. - Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ? Et bien petit, j’adorais voir et revoir les photos prises par ma mère lors de rares vacances d’été. Je trouvais que c’était un bon moyen d’y retourner alors que nous restions à la maison. Il y a aussi les vieilles photos de mes grands-parents, qui m’ont toujours ému. Puis en grandissant, j’ai commencé à photographier un peu tout et n’importe quoi, sans trop savoir. Ce n’est que plus tard que la passion est réellement venue à moi.


SHOOTING mag - Novemlbre 2011 Modèle = Alice P Modèle = http://www.alicep.book.fr/ Make up = Jennifer Seillier

Modèle = Lola31 = http://www.lola31.book.fr/ Make up = Elle même

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Modèle = Alice P Modèle = http://www.alicep.book.fr/ Make up = Jennifer Seillier


Modèle = Alice P Modèle = http://www.alicep.book.fr/ Make up = Jennifer Seillier


Modèle Elodie, book httpwww.elodiejoly.book.fr Make up = Jennifer Seillier


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- As-tu un photographe de prédilection ? Malgré le fait que je sois “portraitiste”, j’aime beaucoup le travail de Vincent Munier, photographe de la nature et de la vie sauvage. Je ne manque que rarement de passer voir ses nouvelles œuvres, nouveaux voyages, nouveaux clichés. - Quel type de photos aimes ou aimeraistu faire ? J’aime la photo de nature, les paysages. J’aimerais pouvoir en faire un jour une belle photo. Pour le moment, je n’ai pas l’œil qu’il faut pour percevoir le lieu, la lumière et l’ambiance idéale pour cette discipline. Car, malgré le fait que je fasse beaucoup de portrait, ce n’est pas l’origine de ma passion, mais je suis plus à l’aise dans celle-ci, je la comprends mieux, je l’exploite mieux. On verra dans l’avenir…

Modèle = Amélie = http://www.amel.book.fr/ Make up = Jennifer Seillier

Modèle : Julie

- Comment se passe une séance photo avec toi ? Mon studio se situant dans mon habitation, tout le monde se met à l’aise autour d’un café ou autre. On discute, on re-visionne ensemble les exemples que l’on a évoqués, les idées que l’on a eues, on s’occupe du “stylisme”, du make up s’il y a lieu d’être et ensuite, on y va ! Le tout dans le respect mutuel, la bonne humeur et la motivation, qui sont les principaux éléments du bon déroulement.

- Comment modèles ?

sélectionnes-tu

tes

Mes modèles pour mes projets personnels sont toujours sélectionnés selon le projet que j’ai en tête et le résultat que je veux obtenir. Je travaille principalement en nu artistique sur mes projets, donc déjà, il y a •

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Modèle Bertille

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Modèle Ludivine

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- Comment gères-tu ton activité de photographe vis-à-vis de tes proches ? J’essaie de consacrer beaucoup de temps à mes proches, le plus possible, mais ils savent que je suis entrain de me lancer, et quand on prend une rampe comme celle ci, il ne faut pas s’arrêter. Je suis à fond 24/24, ils me comprennent, me soutiennent et me poussent à aller de plus en plus loin. Je ne les en remercierai jamais assez. - La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ?

Modèle = Pauline B Modèle = Pas de site Make up = Elise Dutriez

une première sélection qui se fait lorsque je mets en place une recherche de modèle. Puis, et c’est le principal élément, j’essaie de cerner la motivation réelle de la modèle. Sans cela, pas de séance, pas de photo. Au niveau physique, je n’ai pas de critères vraiment particuliers. Pour moi, tout le monde peut poser, par contre, tout le monde ne peut pas tout faire en photo.

C’est un exutoire en effet, une façon pour moi de sortir de mon quotidien. Mon quotidien est fait de portrait, de mode, de discussions incessantes pour prévoir et organiser mes séances alors pour me changer les idées, je fais des petits retours à la nature, avec des amis. On part se faire un tour dans les marais ou en forêt à la conquête d’une belle photo animalière… Je l’attends aussi celle là !

- Quel matériel utilises-tu ? Je travaille avec un Canon Eos 1D Mark IIn, et 90% de mes photos sont faites avec le canon EF 50mm f1.8. En termes d’éclairage, en extérieur, je travaille à la lumière naturelle, ou alors, parfois, je débouche avec un coup de flash, le sigma 530 DG ST. En studio, j’utilise deux torches flash 500j qui m’ont été données par un ami très proche, à qui je dois beaucoup. •

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Modèle = Lola31 = http://www.lola31.book.fr/ Make up = Elle même


Modèle = Ophélia = http://www.ophelia-modele.Book.fr/ Make up = Elle même


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w w w. p a s c a l f a b i e n . f r

Fabien Pascal

10 M i n u tes a v ec . . .

Modèle = Ophélia = http://www.ophelia-modele.Book.fr/ Make up = Elle même

- As-tu un coup de gueule, un message à faire passer, quelque chose qui te tient à cœur ? J’aimerais que beaucoup de personnes redescendent sur Terre parfois… Aussi bien les faux-tographes qui se prennent pour des cadors sans arriver à faire une photo correcte et les fausses modèles qui pensent que le “modeling” c’est juste montrer son arrière train à un pervers pour prendre 100€. Ce n’est pas cela la photographie ni même être modèle. A ces gens là : remettez les pieds sur Terre, vous pourrissez ce milieu. - Si subitement, comme par magie, le monde de la photographie venait à disparaître de la surface de la Terre, que ferais-tu pour pallier à ce manque ?

mon métier, mais je ne veux plus en vivre, enfin pas comme je l’ai déjà vécu, alors sans la photo que faire ? Je prendrais un livre, des chèvres, et j’attendrais sagement la retraite aux pieds de mes chères montagnes… Pas une bonne idée ça ? - Comment te vois-tu dans dix ans ? Dans un harem avec toutes mes modèles? Ah non, pas possible… Certaines sont mariées ! Dans dix ans, j’espère que je serai encore là pour embêter mon monde mais surtout être là pour égayer les séances photos, essayer de produire des photos dignes de ce nom… Oui oui je rêve… Mais j’y arriverai un jour ! Mais surtout, être toujours en compagnie des miens qui me sont chers. Merci Eva.

Humm… Bonne question. Elle demande grande réflexion. Franchement, je ne sais pas. J’ai bien une autre passion qui a été

- Merci à toi, •

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T e chn i que P ho to

Jérôme Retru Rédacteur Technique

La retouche beauté Les secrets du photographe...Act 2 Je souhaitais tout d’abord vous faire part d’une expérience personnelle sur cette question du maquillage « en Posttraitement ». N’hésitez pas à regarder les maquilleurs(ses) professionnels travailler afin de voir comment ils ou elles font pour copier, via l’informatique, leurs techniques. Comme nous avons pu l’aborder le mois dernier, une des premières choses à faire est de « nettoyer la peau » de votre modèle de toutes les petites imperfections éventuelles. Ce mois-ci, j’aborde avec vous le maquillage des yeux. Tout d’abord, je vous conseille d’utiliser votre zoom pour vous rapprocher de très près de l’œil de votre modèle.

Activez le mode Masque « raccourci Q ». Vérifiez avant de commencer que votre masque a la couleur noire en premier plan (icône Arrière plan / 1er plan)

Puis, avec un pinceau fin (environ 10 px), appliquez une ligne autour de l’œil comme si vous réalisiez réellement le maquillage. Le dépôt de la couleur doit se faire sous la forme d’un trait rouge. C’est normal, il correspond à la prise en compte de votre mode MASQUE.

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SHOOTING mag - Novemlbre 2011 Si vous commettez quelques erreurs ou si vous débordez, pas de panique. Effectuez un fort zoom et basculez votre calque en « blanc » pour effacer ce qui doit l’être. Une fois cette opération effectuée, il est temps de sortir du Mode Masque et de transformer ainsi la ligne en sélection. Cliquez pour cela sur l’icône correspondante, en bas de la palette outils :

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On intervertit la sélection (menu / sélection / intervertir) ou (Shift+CTRL+I) puis il devient nécessaire de créer un nouveau calque dans la palette des calques pour poursuivre le maquillage de l’œil.

Pour le contour de l’œil, je vous propose de sélectionner un noir ou un marron très foncé en couleur de 1er plan avec un pinceau de 100%. Allez-y franchement, car la « sélection active » de votre masque protège le visage des débordements. Désélectionnez une fois cette opération terminée avec « CTRL + D ». Il faut ensuite passer le calque en « Mode Produit » et le renommer « maquillage œil » pour plus de facilité par la suite.

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SHOOTING mag - Novemlbre 2011 Enfin, pour apporter une nuance plus naturelle, j’ajoute un masque de fusion pour atténuer l’effet et supprimer le « trop déposé » donnant ainsi un rendu plus réaliste.

Idem pour le 2ème œil. Et oui, sauf si vous avez réalisé le shooting du cyclope, votre modèle a un second œil qui doit subir le même traitement ! Dessus de l’œil – Opération « Paupières ». Il s’agit d’un nouveau calque dans le prolongement du travail effectué. Pour l’application du far à paupière, il ne faut pas hésiter à utiliser le zoom à 100% voir plus. C’est ici que les conseils du maquilleur Pro peuvent faire la différence dans votre réalisation, tant dans le choix de la couleur que dans sa méthode d’application sur la paupière de votre modèle. •

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SHOOTING mag - Novemlbre 2011 En cas d’erreur, ou si vous débordez de votre zone, utilisez la gomme avec une dureté de 0% et un grand diamètre d’application pour atténuer au mieux l’effet indésirable. Une fois cette opération effectuée, renommez votre calque pour plus de facilité dans la suite de votre travail. Je le renomme « Maquillage Paupière ».

Ce calque doit être placé en mode de fusion «Produit». Ce mode permet de conserver la texture du support sur lequel on applique le calque de couleur et par là même de gérer l’opacité du calque, donc l’effet de couleur. Ici, 60% est une bonne base pour la densité. Pour faire le 2eme œil, si vous avez la chance que votre portrait soit assez symétrique, profitez-en pour dupliquer le calque de la première paupière, de le déplacer avant de l’appliquer avec une symétrie horizontale au second œil. Appliquez ce calque au second œil grâce à « CTRL + T ». Il vous reste simplement à ajouter le masque de fusion et à faire disparaitre le surplus de couleur lié à l’adaptation au second œil. •

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Jérôme Retru

T e chn i que P ho to

Bien sûr, à ce stade, il reste à affiner la transition entre les tons de peau et la couleur appliquée voire, pour les plus aguerris, à positionner une seconde couleur pour apporter des nuances. Je souhaitais ici vous expliquer simplement la base du maquillage numérique. En souhaitant que cet article vous soit utile dans vos prochaines retouches !

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Dr oi t s e t Dev o ir s

Olivier Barré Rédacteur Juridique

Je photographie dans les lieux de culte

...Oui et Non Dans cet article, nous allons voir ou revoir des

notions juridiques concernant ce que nous avons le droit de faire ou pas dans un lieu de culte. Dans un premier temps, lieu de culte va de pair avec la notion de respect, quelque soit la religion et le lieu. En conséquence, quelque soit le lieu dans lequel vous désirez effectuer des prises de vue, il y a un respect à avoir envers ce lieu et envers les personnes qui le côtoient. Une autorisation ! Pour photographier un bâtiment religieux, vous devez obtenir l’autorisation du propriétaire ou du responsable. Cela ne vaut pas si vous vous trouvez vous-même sur la voie publique mais plutôt si vous désirez rentrer dans un lieu de culte pour réaliser des photos spécifiques. Je ne parle

pas des photos souvenirs ou des photos de vacances, quoique… Si vous vous situez dans le domaine public et que vous effectuez des photos de bâtiments religieux, personne ne peut vous interdire de les faire. En vertu de quelle loi va-t-on vous interdire de déclencher ? C’est une question à poser à votre interlocuteur quand vous allez vous faire alpaguer. Mais il vous est formellement interdit d’ouvrir les portes vous-même pour réaliser des photos d’une cour, de l’intérieur etc. A ce niveau, il vous faut une autorisation. De plus, durant la prise de vue, il est préférable de ne pas déranger les personnes côtoyant le lieu de culte avec votre reportage photographique. •

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Une autorisation (suite) ! La réalisation d’une prise de vue dans un lieu de culte sera soumise à autorisation, au moment ou vous allez troubler le lieu durant votre travail photographique. Ceci est simplement du bon sens. Il est préférable pour vous de vous présenter, d’expliquer votre projet et de vous mettre d’accord avec le responsable. Nous revenons à du bon sens ou du savoir vivre en société. Même si le lieu est un lieu dit public, du moment où vous allez troubler le lieu par votre projet photographique, on vous demandera de sortir rapidement. Donc en prévenant le responsable, en définissant des horaires et un projet, les responsables vous aideront à le mener à bien. Je veux faire des photos dans un cimetière !

Une autorisation est obligatoire ou pas… Le cimetière est un lieu privé, tenu par une administration qui l’ouvre au public. Il y a de plus en plus de panneaux à l’entrée de ces lieux pour afficher le règlement indiquant qu’il est interdit “de photograph-

ier les monuments sans l’autorisation de l’Administration municipale.” A paris, nous trouvons ce texte : “L’activité des photographes et cinéastes est soumise à autorisation lorsqu’elle s’exerce dans un cadre professionnel ou commercial.” Précisons que ces règlements ont le statut d’arrêtés de police pris par le maire après approbation du conseil municipal, ce qui explique qu’il n’y a pas UN règlement type pour toutes les communes. A la lecture de la règlementation, on peut arriver à distinguer trois grands cas : • l’interdiction n’est pas motivée • l’interdiction est motivée pour des raisons de décence • l’interdiction, réservée aux professionnels, est motivée par un droit à l’image

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L’autorisation par un responsable d’effectuer des photos n’implique pas le consentement ultérieur à l’exploitation de la photographie, surtout pour un usage commercial comme une carte postale. Il vous faudra avoir son accord par écrit. De plus, à vous d’analyser votre photo car il peut y figurer des statues, des vitraux ou autres compositions artistiques relevant du droit d’auteur. Attention donc à l’utilisation que vous allez en faire. A vous de mener votre enquête et de regrouper les informations dont vous avez besoin suivant votre projet photographique. Je vous encourage à lire les anciens numéros de Shooting Mag concernant les articles « Je photographie tout, tout, tout… », « ….et je publie ».

Derrière chaque règlement, c’est une décision du maire qui définit le règlement mais il n’existe aucune loi interdisant de faire des photos dans un cimetière. La seule objection que l’on pourra vous faire, c’est le trouble à l’ordre public mais attention à vous quand vous allez exploiter les photographies car une sépulture contient des informations privées (dates de naissance et de décès mais aussi autres mentions possibles sur les plaques d’hommages) et de ce fait, elle est une propriété privée qu’on ne peut « photographier » / exploiter sans autorisation. Enfin, l’argument de la protection de la tombe comme œuvre artistique renvoie au droit d’auteur ainsi qu’à l’exploitation possible du patrimoine culturel. C’est à vous de prendre les contacts si vous désirez l’exploiter.

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Je réalise un projet photo ! Dernier cas que nous allons voir ensemble, c’est le projet photo avec modèle dans un lieu de culte ou un cimetière. Que vous soyez amateur ou professionnel, vous pourrez avoir envie, un jour de réaliser un projet photo dans un type de lieu précis. Vous avez deux choses à respecter pour votre projet photographique : le trouble à l’ordre public et la profanation de lieux de culte.

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Olivier Barré

Dr oi t s e t Dev o ir s

- Article 225-17 du Code pénal : « La violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts est punie d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende. »

Ensuite, suivant ce que vous désirez faire c’est à vous de prendre vos responsabilités par rapport aux photographies, à votre projet et à l’utilisation de vos photographies. Je vous rappelle les deux articles de lois : - Article 6 du Code Civil : « On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l’ordre public et les bonnes mœurs ».

Les photos proviennent du projet “Rencontre chez Elle(s) - Camille •

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Por t rai t d u Mois Eva Lesalon Directrice et Rédactrice en chef

Pauline Franque P h o t o g r a p h e - h t t p : / / w w w. p a u l i n e - f r a n q u e . c o m

- Parle-moi un peu de ton parcours. J’ai commencé la photo durant mes années lycée, je faisais alors uniquement des autoportraits... A mon arrivée à la fac, à Lille, j’ai rencontré des modèles, puis d’autres photographes, ce qui m’a amené à travailler plus assidument la photographie et à me professionnaliser. J’ai rencontré, par l’intermédiaire d’internet et grâce à des amis, pas mal de créateurs : bijoux, vêtements... qui m’ont permis de constituer un réseau et d’exposer en collaboration avec eux. - Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ? J’avais le sentiment de stagner en dessin, et j’avais envie de travailler dans le cinéma...

Pour moi, la photo s’est alors révélée comme un bon moyen de réaliser ce que j’avais en tête, de travailler un autre médium. Les sites communautaires photographiques comme DeviantART m’ont aussi donné envie de réaliser des clichés, de tenter ma chance en quelque sorte. - As-tu un photographe de prédilection ? Je n’ai pas un photographe de prédilection mais plusieurs que j’admire comme Ellen Von Unwerth, Tim Walker, Paolo Roversi et Sarah Moon. - Quel type de photos aimes ou aimeraistu faire ? J’aime beaucoup faire du portrait, capter •

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“mitraille” beaucoup pour capter des moments spontanés. - Comment sélectionnes-tu tes modèles ?

Tout dépend du projet que je mets en place. Je choisis bien sûr sur quelques critères physiques : les cheveux, la taille... mais c’est surtout le charisme et l’intérêt de la modèle pour la photo qui m’importent. J’aime les gens enthousiastes et motivés, qui se bougent pour m’aider à trouver du stylisme ou un lieu sympa. - Quel matériel utilises-tu ? Depuis un an maintenant, je photographie avec un Canon 7D avec deux objectifs le 50 mm f 1.8 et le 17-50 f2.8. Auparavant, j’étais avec le Canon 400D. un regard, une émotion. J’aimerais aussi me mettre à faire plus de photos studio afin de maitriser un peu plus la lumière, et pouvoir proposer un autre type de photos. J’essaie tant que je peux de me renouveler, de tenter d’autres choses pour ne pas faire éternellement les mêmes séries. - Comment se passe une séance photo avec toi ? Au départ, j’envoie à la modèle des piges d’inspiration, lui permettant de comprendre l’ambiance que je veux mettre en place. J’envoie de même à la maquilleuse des piges de make up et de coiffure. Le jour J, tout simplement, la modèle arrive chez moi si le shooting a lieu sur Arras. Le maquillage et la coiffure durent environ 1h30, puis nous partons sur le lieu du shooting pendant environ 1h, pas plus. J’ai tendance à guider la modèle, car je photographie souvent plus de modèles amateurs que de mannequins, mais je ne suis pas rigide, je la laisse évoluer et je

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- D’après toi, quelles sont les qualités qui sont demandées pour être un bon photographe ? Question difficile... Je pense qu’il faut savoir se remettre en question et ne pas se reposer sur ses acquis. Etre curieux aussi et avoir beaucoup de sensibilité me semble être important. Les photos qui sont bien réalisées techniquement mais qui ne dégagent aucune émotion me laissent de marbre et m’ennuient. - Serais-tu prête à travailler gratuitement en échange de publicité ? Cela dépend avec qui et pour quoi. Si c’est pour quelque chose qui peut m’apporter de la visibilité et dont l’univers de la personne, du magazine ou de la marque se rapproche du mien, pourquoi pas. Mais je fonctionne vraiment au cas par cas, car si la publicité c’est bien, on est jamais sûr à 100% que cela va ramener d’autres contacts par la suite.


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SHOOTING mag - Novemlbre 2011 - Comment gères-tu ton activité de photographe vis-à-vis de tes proches ? Ma famille est assez impliquée dans ce que je fais. Ils m’aident à trouver des accessoires, du stylisme. Parfois même je photographie dans les chambres d’hôtes de mon oncle. J’ai exposé dans le restaurant de mon parrain... Cela me touche de les voir s’investir pour moi. - La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ? Au départ oui, quand je réalisais mes autoportraits, je faisais des photos quand je me sentais triste, mélancolique. Chaque photo traduisait un sentiment, c’était très personnel, parfois trop. C’est ce qui me gène, désormais, de réaliser à nouveau des autoportraits. Aujourd’hui, je vois la photographie comme une machine qui •

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traduit les images que j’ai en tête lorsque j’écoute de la musique, quand un film ou un tableau me marquent... Mes photos ne parlent plus de moi, elles racontent plutôt des histoires. - Quel a été le moment le plus embarrassant depuis que tu pratiques la photographie ? Je n’ai pas eu de moment embarrassant et heureusement. Par contre, je me souviendrais toujours de mon premier reportage photo pour un mariage. C’était il y a deux ans, et j’étais véritablement angoissée, j’avais peur de rater les photos du plus beau jour de leur vie. Et finalement, c’est le reportage que je préfère encore le plus aujourd’hui. Je suis tombée sur des mariés vraiment super sympas, qui m’ont donné envie de continuer dans ce domaine.


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Modèle : Pandora h t t p : / / w w w. m i s s p a n d o r a . f r - Qu’est ce qui ta donné envie de poser ? Je suis assez timide, donc ce n’était pas évident pour moi de commencer à poser, mais ça c’est fait en douceur. Quand j’ai commencé à aller aux fashion week, j’ai été prise en photo par les blogs de street style. Cela m’a permis du coup de prendre un peu plus confiance en moi, et poser pour des séances photos. La rencontre avec Pauline a été très importante, car je me suis enfin sentie à l’aise, et j’ai enfin pu échanger des idées, des inspirations avec une grande complicité.

- Comment fais-tu pour organiser tes séances, trouver le stylisme et les lieux ? Pour les séances, je pense parfois d’abord au photographe, auquel je propose un stylisme, un thème, puis un lieu. Parfois c’est le lieu qui me vient en premier, ou le thème, et je réfléchis autour. Mais je ne décide pas de tout, les séances se font généralement en commun. On s’échange les idées, surtout avec Pauline, où il y a un vrai travail mutuel. Certains photographes viennent aussi directement avec des idées, et quand ça me plait, je me laisse porter !

- Quel style de photos aimes-tu faire ? Je n’ai pas de style particulier pour les photos, mais c’est vrai que j’aime assez tout ce qui est lié à l’imaginaire XIXème, ou aux années 70. Il y a plusieurs visions au sein de cet imaginaire, mais j’ai remarqué que j’étais surtout portée vers le romantisme éthéré, ou le coté femme fatale plus charnelle. C’est un peu toujours la même influence, mais ça me plait, c’est une source d’inspiration sans fin !

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- Si tu étais invisible une journée, quelle serait la première chose que tu ferais ? Je pense que j’irais piquer des trucs très chers dans les magasins (oui je sais voler, c’est pas bien, mais c’est la crise !) - Qu’est ce que tu aimes le moins chez toi ? Mon manque de confiance en moi. Il y a des jours où j’ai l’impression de ne pas être assez blindée pour faire ce métier. Je ne suis pas assez opportuniste, je ne sais pas démarcher, me vendre. Du coup j’ai tendance à m’effacer et à rester en retrait. - Quel est ton achat le plus cher ? Mon appareil photo, j’ai mis un an environ pour me payer mon 7D et je ne le regrette pas.

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h t t p : / / w w w. p a u l i n e - f r a n q u e . c o m

Pauline Franque

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Por t rai t d u Mois

- Ta maison brûle, quel objet sauves-tu en premier ? Mon appareil photo pardi ! Mais si je peux sauver mon ordi ca m’arrangerait aussi ! - Merci,


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L ’i nv ité d u mois

Eva Lesalon Directrice et Rédactrice en chef

Nana Lna Facebook : nana lna photographe Parcours : 3 ans d’arts Appliqués et 2 ans de communication visuelle.

J’ai ensuite validé deux années de communication visuelle pour devenir graphiste.

Aujourd’hui : graphiste et illustratrice freelance sur Paris.

Mon premier job en poche, je commence à gagner ma vie et je pars seule au Maroc, mon premier voyage. La photographie et le voyage, voilà que j’associe les deux avec beaucoup d’enthousiasme.

J’ai commencé à m’intéresser à la photographie lors de mes études d’arts appliqués, il y a environ 7 ans. J’ai pu manipuler les appareils, sortir mes propres clichés en chambre noire, et présenter mes premiers travaux. J’avais 17 ans lorsque je me suis achetée mon premier numérique avant de partir travailler un mois en Angleterre. Passionnée, j’ai appris toute seule, me laissant guider par mes intuitions, mes envies, mes ressentis artistiques, les avis des professeurs d’art et mes amis étudiants.

A mon retour, je ne pense plus qu’à repartir pour prendre de nouvelles photos : me balader l’oeil curieux, naïf, l’appareil sous le bras. Ma photo est spontanée : j’aime capturer l’imprévisible et transmettre une émotion. C’est alors que je découvre l’Indonésie, l’Espagne, La République Tchèque, l’Inde, la Chine. •

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Les usines de fabrications, les rizières de Bali, Les marionnettes de Prague... Découvrir et faire découvrir.

Raconter une histoire, montrer une réalité. Entre temps je me suis acheté mon petit reflex numérique, un Olympus E-420.

Attraper au vol des moments de vies,

Et puis je me suis essayé à la photo de nu. Moi qui avait seulement dessiné des corps lors de mes études, l’expérience fut

mettre en avant un détail, la poésie que dégage un objet, un corps.


Facebook : nana lna photographe

Nana Lna

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L ’i nv ité d u mois

très enrichissante et j’ai très envie de la renouveler.

Il y a une phrase de Douglas Kennedy qui dit:

Aujourd’hui, j’habite Paris. Cette ville m’inspire beaucoup et regorge de sujets et de rencontres improbables, comme les jouets anciens appartenant à un collectionneur.

« Règle numéro un de cet art : on ne choisit pas le bon moment, on tombe dessus, en priant le ciel d’avoir alors le doigt sur le déclencheur. »

N’ayant pas reçu de formation en photographie, je reste amatrice à mes heures perdues et si je devais résumer mon travail en quelques mots ce serait : spontanéité, légèreté, sensibilité, découverte et poésie.

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R ub ri q ue d’E v a Eva Lesalon Directrice et Rédactrice en chef

Le pigiste ...c’est quoi cette bête là ?! Un journaliste pigiste est considéré comme “ indépendant “ parce qu’il ne travaille pas que pour un seul organe de presse. Cette indépendance est intellectuelle et non fiscale ou sociale. Il doit donc être rémunéré en salaire, c’est une obligation prévue par le code du travail. Il y a en effet obligation pour toutes les entreprises de presse de rémunérer en salaire. On les reconnaît par l’attribution qui leur est faite d’un numéro de commission paritaire, ce qui leur donne certains avantages fiscaux et sociaux, mais en contrepartie, les oblige à rémunérer les journalistes en salaire. Travailler comme pigiste pour la presse ne doit pas dispenser de prendre certaines précautions, plus souvent liées à une

activité de travailleur indépendant. Il est préférable de : - Garder un bon de commande ou un ordre de mission. - Conserver les justificatifs de frais, si vous souhaitez être remboursé. - Obtenir un bon de livraison ou de remise d’originaux, ou toute preuve que des images ont été transmises ou déposées. La rémunération des pigistes On constate souvent que certaines entreprises de presse rechignent à rémunérer les journalistes en salaire. La seule raison tient au montant des charges sociales qu’elles doivent payer en plus de la pige. Elles demandent donc aux photographes de faire des notes d’auteurs. •

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Le déséquilibre économique et les difficultés à trouver du travail incitent parfois ces derniers à accepter. Il faut savoir que ces revenus ne seront pas pris en compte pour le calcul des trimestres de vieillesse, ni par l’Agessa pour l’attribution d’une couverture sociale. La rémunération d’une pige en honoraires est illégale, de même que par l’intermédiaire d’une note d’auteur, sauf en ce qui concerne des collaborations très très exceptionnelles avec la presse. La carte de presse s’obtient après avoir exercé une activité de journaliste : elle n’est donc pas nécessaire pour débuter. Son attribution n’est pas automatique. Il faut en faire la demande. Pour l’obtenir, il faut trois mois de pige avec un montant équivalent à un demi- smic par mois soit, sur trois mois, environs 1500 euros. La réalisation d’une seule prestation de ce montant n’est pas reconnue comme activité régulière, et ne donne pas accès à la carte de presse.

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http://evalesalon.4ormat.com

Eva Lesalon

R ub ri q ue d’E v a

Les revenus doivent aussi être majoritairement issus de la presse, ce qui signifie que si vous avez d’autres revenus de photographe, ils ne doivent pas être supérieurs à vos revenus de presse, au risque de vous voir refuser l’attribution de la carte de presse et donc le statut de journaliste professionnel. Accompagnez la demande de justificatifs remis par les employeurs ou de photocopies des fiches de pige. Source : “ Photographe Indépendant “ d’Eric Delamarre. DONC lorsque vous cédez gratuitement votre travail à ces organes de presse, vous n’êtes pas pigistes (comme j’ai pu le lire sur certains CV)… mais juste imbéciles. A bon entendeur…

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Le m até r ie l Le BlackBird

Paul Pierron Rédacteur Matériel

L’ é d i t o d e l a r u b r i q u e m a t o s Ce mois ci, j’avoue être resté de marbre sur les nouveautés présentées… Pour ce numéro 23, je parlerai du SIGMA SD1, appareil atypique s’il en est, mais j’avoue, malgré le ton négatif que j’ai donné à sa présentation, avoir réellement un petit faible pour lui. Reste son prix totalement élitiste ! Le monde du reflex change, on intègre la vidéo, les modes créatifs et je pense que cet appareil reste près de ce que doit être un appareil photo haut de gamme et sérieux : avant tout savoir faire de la photo de qualité sans gadgets ! Nikon rentre dans la course des appareils hybrides et crée un nouveau format de capteur le CX, le format DX restant réservé à sa gamme reflex, le bon choix marketing ? J’émets un gros doute et pour ma part, cet appareil n’aura pas le succès des NEX de chez Sony et des autres petits copains déjà dans la course. J’aborde dans la partie argentique un appareil bien sympathique et abordable, le blackbird, lomographiste. Attention aux yeux, un vrai petit jouet super sympa ! Pour finir, je fais un billet « occasion » avec pour ce nouveau numéro le CANON A1 et son petit frère le AE1. L’argentique n’est pas mort et peut rester abordable. Chaque mois, je présenterai un appareil facile à se procurer sur internet et qui aura su passer les outrages du temps. •

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Confrontation du CANON 7D face au nouveau SONY alpha 77, deux appareils de la gamme expert et j’ajouterais pro ! Face à face du NIKON 7100 et du CANON G12, appareils bloc-notes par excellence, qui sera le meilleur ? La présentation surprise du CANON 1Dx, appareil superlatif d’après les rumeurs !

Le SIGMA SD1 un bien étrange reflex... Boîtier hors catégorie le Sigma SD1 fait figure d’alternative technologique face aux reflex traditionnels qui utilisent une matrice de Bayer pour la création des images colorées. L’interrogation est justifiée devant ce reflex muni d’un capteur inhabituel, qui se comporte comme une pellicule argentique composée de couches sensibles aux différentes plages de couleurs. L’imageur CMOS Fovéon X3 présente trois couches analysant respectivement le bleu, le vert et le rouge à mesure que la lumière s’enfonce dans les strates du silicium.

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Le mois prochain me direz-vous ?

Le dématriçage à la sauce Bayer, comme dans un capteur ordinaire, n’a plus lieu d’être, pas plus que le filtre passe-bas. À tout pixel de l’image correspond un photosite composé de trois photodiodes. Chaque couche en comportant plus de 15,3 millions, Sigma revendique les 46 millions de pixels. En réalité, quel que soit le capteur, il faudrait distinguer les pixels des points. Un capteur standard, par exemple celui d’un EOS 7D de Canon devrait en fait être qualifié comme un « 18 Mpts / 18 Mpxl interpolés », tandis que celui du SD1 serait un « 46 Mpts /15,3 Mpxl réel ». Vous imaginez le problème sur les fiches techniques, sans parler du message confus à transmettre aux clients qui a d’autres chats à fouetter que de perdre son latin technique. En tout cas, le SD1 est un « vrai » 15 Mpxl. Ce qui se traduit par une finesse d’image importante et une colorimétrie attirante, si l’on en juge la qualité des photos qui transparaît •

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lorsque l’on télécharge sur : http://www.sigma-sd.com/SD1/pdf/SD1, dans sa version haute résolution. Pour traiter les données, Sigma a eu recours à un double processeur True II, permettant l’enregistrement simultané du Raw et du Jpeg. On note toutefois, à la vitesse des rafales (5 im/s) et à leur longueur (7 photos seulement), que l’armement informatique reste très juste. Quelques points font même tiquer pour un boîtier à 7 000 €. Qu’il n’y ait pas de vidéo, passe encore, ce n’est pas un atout indispensable. Il n’y a pas de visée sur LCD, pas plus qu’une sortie HDMI pour employer un moniteur de contrôle des photos prises dans le cadre d’un studio, où cet appareil a naturellement sa place. Le LCD lui-même, avec 460 kpts, contre 921 kpts sur tous les reflex experts et pros, date un peu (Mon 40D par exemple…). Et l’on s’étonne de la visée à 98 %, de l’absence d’un double lecteur de CompactFlash ou d’un petit afficheur de contrôle sur le dessus. À 7 000 €, on est en droit d’avoir des exigences. Heureusement, la construction sur la base d’un châssis en magnésium et l’emploi de joints pour éviter l’intrusion de poussières et de l’humidité sont appréciés. En matière d’ergonomie, outre les trois configurations, directement accessibles sur le sélecteur de modes d’exposition, on retrouve la touche QS, chère à Sigma. Celle-ci affiche deux menus de réglages rapides, l’un pour les ISO, le flash, le mode de mesure et l’autofocus, l’autre pour la balance des blancs, la qualité et la définition, le mode couleur.

Et pour achever le portrait, il ne faudrait pas oublier l’impressionnante famille d’objectifs, car Sigma est avant tout un opticien, qui a fait l’objet d’une montée qualitative impressionnante ces derniers temps, comme pour préparer la venue du SD1. •

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SHOOTING mag - Novemlbre 2011 NIKON 1 V1 et J1, quand NIKON se plante... Voilà qui est assez amusant : les marques à la culture photo assez récente (Sony, Panasonic, Samsung...) se battent sur le segment des compacts à objectifs interchangeables avec des appareils techniquement proches des reflex, utilisant des capteurs aux formats 4/3” ou APS. Les marques fortes en reflex, elles, lancent des systèmes plus proches des compacts... En effet, après le Pentax Q (utilisant le même capteur que certains compacts), le Nikon 1 est le deuxième COI à petit capteur. Celui-ci est un CMOS, de taille intermédiaire entre capteurs de compacts (4,6 x 6,2 mm pour les plus courants, jusqu’à 6,6 x 8,8 mm pour les moins petits) et capteurs de reflex (13 x 17,3 mm ou plus) : il fait 8,8 x 13,2 mm. Avec une définition de 10 Mpx, il est donc deux fois moins dense que les capteurs des compacts experts : bonne nouvelle pour la capture de lumière.

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Dernière petite spécificité : le capteur intègre un système de mise au point par corrélation de phase, à l’instar des derniers Super CCD qui équipaient les Fuji F300. Objectif : faire des Nikon 1 les appareils photo les plus réactifs possibles. L’apport pratique de ce système n’était pas transcendant chez les verts... et les premiers tests montrent une mise au point d’environ 4/10 de seconde, dans la bonne moyenne mais légèrement moins performant que sur un NEX-5N par exemple. Pour le reste, on retrouve les fonctions désormais courantes sur les capteurs CMOS : la rafale rapide (jusqu’à 60 images par seconde), la vidéo Full HD avec son stéréo, la vidéo haute vitesse (400 fps, soit un ralenti 13x, en 640x240 px, 1200 fps en 320x120 px). Il est également possible de prendre des photos (en 8 Mpx) pendant l’enregistrement d’une vidéo, sans coupure de celle-ci. La mise en tampon de photos avant le déclenchement permet, comme sur certains Casio notamment, de choisir à posteriori l’image que l’on souhaite garder même si l’on a déclenché une fraction de seconde trop tard. Deux appareils : Nikon lance deux appareils reposant sur la même base technique. Le premier, baptisé J1, est compact et coloré ; le second, le V1, est plus carré. L’argument en faveur d’un petit capteur est évidemment la compacité, de l’appareil et des objectifs. C’est le J1 qui porte cet étendard, avec des dimensions annoncées à 106 x 61 mm. L’objectif 10-30 mm (équivalent 27-81 mm) qui devrait être le plus vendu en kit (549 € au total) n’est, en particulier, pas beaucoup plus court que le Zuiko 14-42 mm (équivalent 28-84 mm) qui équipe les Olympus. Le nouveau Lumix X 14-42 mm est, pour sa part, carrément plus court en position de transport : un GF3 équipé de celui-ci rentrera plus facilement dans une poche que le J1 avec son zoom ! Le V1 abrite le même système photographique, à une différence près : il dispose d’un obturateur mécanique. La principale différence à l’utilisation est donc la possibilité de faire un vrai bruit mécanique au déclenchement (pas terrible en reportage …), même si certains noteront des différences dans l’image en principe, les problèmes de “rolling shutter” lorsqu’on photographie des objets en déplacement devraient être atténués.

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Curieusement, alors que le V1 est nettement plus encombrant que son congénère, il n’intègre pas de flash. La griffe est spécifique, différente de celle des reflex Nikon ; un petit flash orientable est prévu, d’une puissance limitée (nombre-guide de 8,5). Contrairement à Olympus et Sony, Nikon ne le fournira pas : il sera à acheter en complément, le kit standard du V1 ne disposant donc d’aucun éclairage artificiel. Pourtant, à 799 € avec le 10-30 mm, le V1 sera déjà proposé à un tarif plutôt (trop) élevé…

Un bien sympathique oiseau noir Le BlackBird est un appareil à lentilles plastique (PlasticLens) issu du mouvement LoFi ou Lomography . Chacun des 2 objectifs est dédié : une lentille utilisée pour exposer le film, l’autre sert de viseur. Contrairement à la plupart des bi-objectifs, qui prennent en format 120, le BB utilise un film 35 mm que l’on peut faire développer, numériser et imprimer dans n’importe quel magasin de développement photo. Le Blackbird, peux prendre des photos en format 35mm standard (24x36), mais en utilisant un autre masque (fourni), il peut également prendre des clichés en format carré (24x24).

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L’emballage est en revanche radicalement différent. Plus carré, plus mastoc, le V1 est pour le coup un peu plus encombrant qu’un NEX ou un Pen. Il a tout de même un avantage marquant : il intègre un viseur électronique. D’une définition de 1 440 000 points, il ressemble beaucoup à l’Olympus VF-1 destiné aux Pen : précis, confortable, il est agréable à l’emploi.

De même en retirant le masque le format passe à 36x36, l’intégralité de la largeur du film est alors exposée, y compris les cotés perforés. Pour déclencher au cours de la journée, on a le choix d’alterner entre les ouvertures f/7 et f/11, avec une vitesse d’obturation de 1/125. La nuit, on peut même passer l’obturateur en mode B pour un temps d’exposition adapté (attention tout de même !). Apparemment, il peut être aussi équipé d’un flash pour encore plus de possibilités. Le Blackbird possède un objectif grand angle de 33mm et possède une fonction de surimpression, la mise au point est variable de 0.8m à l’infini. Un petit joujou abordable et ludique, pour plus de renseignements :

www.BlackBird-Fly.com

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Le CANON A1, terriblement séduisant !

Sorti en 1978, le CANON A1 est très vite devenu un appareil légendaire. Même si ses possibilités semblent bien obsolètes par rapport aux modèles basiques actuels, le A1 est véritablement un des appareils qui a marqué toute une génération de photo-amateurs et celui qui posa les bases des appareils tout automatiques commercialisés par la suite. Tout d’abord, l’appareil possédait plusieurs modes d’exposition : Mode Program où l’appareil choisit un couple vitesse/ouverture adéquat. Mode Priorité à la vitesse où l’appareil choisit l’ouverture en fonction de la vitesse choisie. Mode priorité à l’ouverture où l’appareil règle la bonne vitesse correspondant à l’ouverture choisie. Mode Manuel classique. Mode flash avec les modèles dédiés CANON (dont le Speedlite) Mode stopped down (diaphragme réel). Ce qui faisait l’intérêt véritable de cet appareil, c’est qu’il était avant tout un modèle professionnel utilisable par le débutant le plus complet pour peu qu’il sache faire une mise au point. La monture à baïonnette FD permettait, quant à elle, de monter un grand nombre d’objectifs, qu’ils soient CANON ou d’autres marques. En résumé, le A1 est véritablement un appareil de légende construit pour durer et qui tient tête aux appareils modernes au niveau de la qualité globale. Personnellement je l’utilise à chaque sortie, c’est un appareil formidable et baroudeur à condition d’avoir une pile de rechange sur soi, voilà un vrai appareil à l’ancienne mais avec des automatismes modernes. •

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Le m até r ie l www.pixeleditionphoto.fr

Paul-André Pierron

Le Canon AE-1

Sa cote est variable, en parfait état il est estimé entre 200 et 300 euros boitier nu, mais en cherchant bien on le trouve facilement pour bien moins cher. Un soucis fréquent à l’achat est le changement des mousses, mais idem on peut en trouver sur internet et les remplacer facilement avec un minimum de rigueur (environ 11.00 euros le kit).

Le CANON AE1 program, le petit frère Le Canon AE-1 était un priorité à la vitesse, chose bien pratique pour saisir les oiseaux. Cette priorité vitesse, facile d’utilisation pour les amateurs fit beaucoup dans son succès. Plus abordable que le A1 il n’en reste pas moins un très bon appareil, prévoir entre 50 et 100 euros sur les sites de ventes en ligne. Il existe une version black plus « pro » qui est surcotée au point d’atteindre le prix du A1 !

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Shooting mag fait peau neuve. Location des espaces de publicité :

Format A4

Format A6

Format A6

1 parution

3 parutions

25 euros

40 euros

1 parution - 50 euros 3 parutions - 100 euros

Format A5 1 parution - 25 euros 3 parutions - 55 euros

Pour toutes informations compémentaires ,

shooting.annonceur@gmail.com ou sur le site internet

www.magshooting.com •

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Jeu n e T a l en t Eva Lesalon Directrice et Rédactrice en chef

Zoé Polouchkine Facebook : Zoé Polouchkine Photographie ! - Bonjour Zoé, quel âge as-tu ? Bonjour Eva. J’ai pris 17 ans au mois de mai dernier. - Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ? Un photographe, je suppose (dédicace à Olivier Rodriguez). Car en fait je ne me suis pas dit « je veux faire de la photo », ça s’est fait presque naturellement. Mon ami photographe m’a fait découvrir sa passion, et par simple curiosité j’ai essayé avec un compact LUMIX. Puis c’est devenu petit à petit ma passion, et je me suis vite intéressée de près au portrait, à la mode quand j’ai découvert d’autres photographes.

Avant cela, je n’avais pas vraiment conscience que la photo était un art et un métier bien à part. Je ne réalisais pas. Bref, on va dire que jusque là je suivais un chemin bien tranquille et que mon ami a tout simplement débarqué de nulle part avec son appareil photo et a dévié ma route. Qui aurait cru n’est-ce pas Olivier ? Merci encore ! - As-tu un photographe de prédilection ? Tous les photographes qui sont, je dirais, incontournables dans le domaine de la mode et du portrait, Mais particulièrement Richard AVEDON et David LACHAPELLE, qui certes, est très spécial, mais se démarque des autres.

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- Quel type de photos aimes ou aimeraistu faire ? Un type de photo en particulier que j’aimerais faire ? Pour le moment je n’en ai pas spécialement. La photo de mode, conceptuelle, me va à merveille et c’est vraiment dans ce domaine que je tente tant bien que mal de me faire un nom, ce qui n’est pas tâche facile, surtout quand on habite en Normandie loin de la capitale. Mais bon, j’ai tout de même un certain nombre de personnes qui suivent et aiment mon travail, ce qui m’aide à persévérer. - Comment se passe une séance photo avec toi ? Agréablement je dirais ! Que ce soit chez moi ou en extérieur, j’essaye de mettre le modèle le plus à l’aise possible, ce qui n’est pas forcément facile. Comme ce sont des jeunes filles de mon âge, la conversation se fait plus facilement. Une séance est souvent pimentée de fous rires de la part de mon modèle, à cause des idées parfois un peu « farfelues » que je souhaite réaliser ! Oui, en fait, maintenant je m’en rends compte (rires) !

- En photographie, comme en peinture, il y a des règles. Penses-tu qu’il faille absolument les respecter ? Comme la règle des tiers ? Non je ne pense pas qu’il faille absolument la respecter. La photo est un moyen d’expression et de création, donc c’est à l’artiste lui-même d’en juger et de justifier son choix. Cependant, ces règles sont là pour aider et pour nous permettre de progresser, notamment lorsque l’on débute, elles peuvent être très utiles. - La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ? Oui et non. Quand j’ai en tête une idée et que je ne l’ai pas encore approfondie, ni concrétisée, si mes séances photo ne sont pas planifiées, je n’ai pas « l’esprit tranquille ». Mais une fois que les photos sont réalisées et que j’en suis satisfaite, ce qui n’est pas toujours le cas malheureusement, là c’est le bonheur ! Non, non sans exagération ! Il m’en faut vraiment peu, et ça joue sur mon moral parfois, dans les deux sens. Si une séance photo est décevante, je ressens le besoin d’en programmer une nouvelle, sinon j’ai comme l’impression d’avoir perdu mon temps.

- Quel matériel utilises-tu ? J’ai fait l’acquisition d’un Nikon D80 à mes 15 ans. Les deux objectifs que j’utilise le plus sont : un grand angle 17-70 SIGMA et un 50 mm F1.4 (mon petit bijou) et j’ai également un flash cobra Nissin Di622 que j’utilise beaucoup pour le studio. Ce dernier comprend « des bouts de tissu » en guise de fonds et deux éclairages de chantier, pas très pratiques car il fait vite 40 °C dans la pièce et ils ont une température de couleur très jaune… Mais je compte bientôt changer de boîtier, Nikon D700 ou D800. •

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- Ta famille t’encourage-t-elle à poursuivre dans cette voie ? Oui, et j’ai bien de la chance. Ils m’ont offert le matériel (pas peu cher) qui m’a permis de réellement me lancer dans ce milieu, et maintenant que les choses sérieuses commencent, qu’il faut choisir ses études, ils sont là pour me pousser à faire ce que j’aime, pour ne pas dire « ce dont je rêve », même si je le pense fortement.


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- As-tu un coup de gueule, un message à faire passer, quelque chose qui te tient à cœur ? Déjà, ne pas attraper la (trop) grosse tête, il n’y a rien de plus énervant ! Et sinon, à tous ceux qui commencent ou bien qui sont déjà des habitués, ne jamais laisser tomber malgré la pression que ce milieu peut apporter. Avoir du talent et toujours plus de talent si tu veux ta place ! Et que les choses viennent à point pour qui sait attendre. Ah et j’oubliais : soutenez-moi sur ma page Facebook : Zoé Polouchkine Photographie ! Un grand merci à toute l’équipe de Shooting !

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Facebook : Zoé Polouchkine Photographie !

Zoé Polouchkine

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Jeu n e T a l en t


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C ar n et s P ho to s

Florent Vassogne Rédacteur & Correcteur

Hypnotic Tattoo (modèle : Marine)

Chapitre XII Retour aux sources Nous vivons des jours historiques. Chaque mois apporte son lot de révolutions technologiques toutes plus merveilleuses les unes que les autres… Vous en rendezvous seulement compte ? Non ? Moi non plus… C’est même avec une certaine tristesse blasée que nous encaissons à chaque rentrée LA nouvelle révolution 2.0 de tel ou tel domaine (image, son, 3D, photo, musique, etc.), au point de nous poser deux questions essentielles : Sommes-nous définitivement passés du côté obscur du gentil consommateur crétin qui craque à chaque nouveauté, annoncée comme révolutionnaire (d’un point de vue publicitaire) ? Le bonheur existe-t-il en dehors d’une

connexion Wi-Fi et en dessous de 20 mégapixels ? Simple constat tout d’abord, depuis quelques années, les évolutions techniques touchant de près ou de loin la photo ont été, sur le papier, absolument vertigineuses : des pixels par millions, des ISO par centaines de milliers désormais, des téléphones qui rivalisent en vidéo avec les ténors du genre, des compacts qui enterrent les capacités des reflex dans certains domaines… Nous vivons dans un joyeux foutoir technologique qui a réussi à brouiller les pistes et les esprits d’une bien belle manière. Je n’aborderai même pas la question du développement durable, posée •

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Niña cubana (modèle : Marine)


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par le recyclage incertain de ces merveilles bourrées d’électronique. Et encore moins celle de leur prix… Je suis heureux pour ceux qui mettent 600 euros dans un téléphone, pour écouter de la musique, filmer leurs vacances, s’auto-photographier dans de mémorables mises en scène artistiques et, accessoirement, téléphoner. Je pense simplement à ceux qui ne sont jamais rentrés dans cette société 2.0, ni d’ailleurs la 1.0, et qui cherchent juste à trouver quelques euros pour boucler leur mois.

Avarice (modèle : Marine)

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L’art survivra-t-il à cette frénésie technoillogique, qui remplace un produit tous les trois mois ? Que restera-t-il de ces billions d’images quand nos disques auront rendu l’âme ? Probablement rien… Cependant, de petits espoirs fleurissent un peu partout, en réaction à cette overdose 2.0, comme de véritables retours aux sources. Prix exorbitants et fiabilité toute relative des joujoux actuels ont redonné une belle vigueur au marché de l’occasion dans le domaine photographique.


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http://www.efelo.book.fr

Florent Vassogne

C ar n et s P ho to s

ンクの朝 (Matin Rose)

Et c’est tant mieux. Certains se tournent avec délice vers l’argentique, ce n’est pas notre rédac chef préférée qui me contredira. D’autres, en réaction totale face aux délires consuméristes de grandes marques qui ne parviennent même plus à rentabiliser certaines nouveautés, tant leur durée de vie est courte, se tournent vers le DIY (Do It Yourself). Ils parviennent à créer leurs propres accessoires et matériels photo, comme transformer un reflex numérique en sténopé par exemple. Retrouver des sensations oubliées. Redevenir maître de ses réussites (et de ses échecs) photographiques en gardant le contrôle sur la machine. Et laisser son imagination voguer. Notre cerveau n’a pas besoin de mise à jour lui.

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Reportage du Mois Eva Lesalon Directrice et Rédactrice en chef

Jérémy Olivier P h o t o g r a p h e - h t t p : / / j e r e m y o l i v i e r. s i t e p e r s o . n e t - Photographe, c’est ton métier ou bien estce un hobby pour toi ? Ce sera mon métier dans quelques temps, effectivement. Le projet d’auto-entreprise se relance. J’avais déjà créé un projet ou je proposais sonorisation et photos que j’ai arrêté pour recentrer mon sujet principal sur la photographie. Mais à coté de cela, je recherche une agence ou un photographe qui seraient prêts à m’embaucher.

financiers. Bien avant je m’amusais déjà avec un petit compact. J’ai toujours aimé prendre des clichés. Le 16 Aout 2011 j’ai remporté le Prix Toscani décerné par Oliviero Toscani, en collaboration avec ARTE. - Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ? Toutes les photographies anciennes que je retrouvais dans les archives familiales.

- Parle-moi un peu de ton parcours. - As-tu un photographe de prédilection ? Mon parcours a commencé en 1997. Une mauvaise journée à l’école et me voilà Agoraphobe Emétophobe. Un échec scolaire et en 2010, je me lance enfin dans la photographie car j’en ai eu les moyens •

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Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Willy Ronis… Je regarde leurs photographies en me disant que je suis né un peu trop tard.


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SHOOTING mag - Novemlbre 2011 - Quel type de photos aimes ou aimerais-tu faire ?

- D’après toi, quelles sont les qualités qui sont demandées pour être un bon photographe ?

J’aime les photographies du quotidien, les photographies de la vie. Pour moi, les meilleures photographies, ce sont les gens et leur naturel qui les fabriquent.

Avoir l’oeil, être invisible, rapide et vif et mettre dans les photographies l’émotion que l’on a ressentie.

- Quel matériel utilises-tu en prise de vue et en post-prod ?

- Serais-tu prêt à travailler gratuitement en échange de publicité ?

Un simple D90 avec un objectif 18-270mm 3,5-6,3. J’aimerais y rajouter un 50mm avec une focale 1,4 ou 1,8. Idéal pour les portraits et les photographies de rue.

Oui et non. Oui, car je pense que certaines associations ont besoin de photographes. Je pense à l’Unicef, à la Croix rouge, aux associations humanitaires. •

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Et non pour la presse ou d’autres médias. Je pense qu’il faut savoir faire la part des choses. Pourquoi les personnes devraient gagner de l’argent sans le partager ? S’il n’y a pas d’argent en jeu alors pourquoi pas. - Comment gères-tu ton activité de photographe vis-à-vis de tes proches ? Je pense que ma famille est fière de ce que je suis devenu. D’ailleurs, sans elle, je n’aurais pas mon appareil photo... Et puis mon neveu et ma nièce sont mes premiers modèles ! - La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ? Oui dans un sens, c’est une thérapie : elle m’a fait envoler ma timidité, à force de me faire rencontrer des gens dans les rues, de leur parler un peu de moi, et d’écouter leur histoire. Je suis tombé comme cela sur un SDF, sur un couple, sur un monsieur avec une grande histoire. •

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h t t p : / / j e r e m y o l i v i e r. s i t e p e r s o . n e t

Jérémy Olivier

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Reportage du Mois

- As-tu un coup de gueule, un message à faire passer, quelque chose qui te tient à cœur ? Un message à faire passer. Je vais reprendre ce que m’a dit un homme, rencontré sur le bord de l’Escaut à Tournai. Je n’ai peut-être aucun diplôme photographique, mais j’ai le diplôme du courage. La photographie, cela s’apprend c’est vrai, mais c’est un don d’être photographe. - Merci


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Ph o t o s c o p e Sophia Mézières Rédactrice Astrologue Consiel

AUTOUR DU ZODIAQUE ASTROLOGIE ET LANGAGE DES COULEURS - N o v e m b re 2 0 11

Bélier

du 20 Mars au 20 Avril : Le très bel aspect d’Uranus dans votre signe, renforcera votre largesse d’esprit, avide de progrès. Vous vous enthousiasmerez pour toutes les découvertes techniques que vous brûlez d’envie d’expérimenter vous-même. Le progrès et les innovations sous toutes ses formes vous passionnent et en général, toutes les activités qui nécessitent des initiatives audacieuses et même aventureuses vous séduisent. Ce mois-ci, votre existence sera faite d’imprévus. Les nuances de bleu électrique et rouge fluo, feront partie de votre décor intérieur.

Taureau

du 20 Avril au 20 Mai : Le magnifique trio planétaire, actuellement en signe de Terre, vient participer à la réalisation

de vos projets, grâce à une confiance absolue en vous-même, ce qui vous donnera de l’audace dans vos activités expansives et vous mettrez du panache dans tout ce que ferez. Ce mois-ci, un florilège astral qui appelle à faire des gains importants. Vous gagnerez par quelques coups de chance. A surveiller toutefois la dissonance Mars/Neptune et Jupiter qui apportera une exaltation parfois morbide de vos sentiments. Les gris et noir bleuté seront idéals.

Gémeaux du 21 Mai au 21 Juin :

Vous aurez une grande capacité à comprendre les choses. Votre esprit sera en mode rapidité, adaptable et clair. Votre planète Mercure vous fera faux bond, avec quelques déviances, critiques et vos piques acerbes pourront créer des ambiances lourdes. Vous l’aurez compris, l’image que vous refléterez ne sera pas conforme à vos habitudes. Rien de fécond avec une telle •

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attitude. Faites une cure de bien-être si vous voulez très vite retrouver les sentiers du succès. Ce mois-ci, évitez les couleurs trop vives. Préférerez les noirs sobres.

Cancer

du 21 Juin au 22 Juillet : Votre planète la Lune, mettra à votre disposition, une grande sensibilité. Vous serez plus sensible aux ambiances, aux couleurs. Les artistes de lumière pourront surfer au gré de leurs envies, car modèles et inspiration, seront au rendez-vous. Evitez toutefois les ombrages, sinon, faites ce qu’il vous plaît. Si vous attendez un coup de fil ou message, ne trépignez pas d’impatience et ne vous encombrez pas d’incertitudes, foncez, le Ciel Astral vous sourit. Il est temps de prendre votre destin en main. Aidez-vous en portant les couleurs chatoyantes.

Lion

du 23 Juillet au 23 Août :

Vous développerez des affinités autour d’un intérêt commun, être dans la même direction que vos ambitions et vos amours, vous vous amuserez de ce duo énergétique. Ces échanges vont développer chez vous une complicité gagnante. Retombées positives sur le plan financier grâce à un Neptune judicieux. Pour les artistes qui ont le goût de la mise en scène, on peut dire que vous aurez du ressenti au niveau chromatique. Pour vous, les filtres rouges, oranges ou encore noir et blanc, pour votre plus grand bonheur.

Ce Photoscope vous est proposé par Sophia Mézières Astrologue Conseil Diplômée. •

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Vierge

du 23 Août au 22 Septembre :

Votre planète Mercure, peut venir couper vos élans ou braquer vos émotions tourmentées. Les désaccords et rendez-vous manqués risquent d’être au menu de ce mois-ci. Le sérieux de votre signe et sa vigueur peuvent vous vous conduire à une solitude passagère. C’est une période de contrariété qui vise à vous déstabiliser. Ce sera le moment pour vous de vous affirmer et vous imposer face à vos objectifs. Il faudra créer l’événement plutôt que le subir. Agrémentez vos couleurs de jaune blé et de bleu Pétrole.

Balance

du 23 Septembre au 23 Octobre :

C’est une étape constructive qui vous attend ce mois-ci, grâce à un Mars convaincant dans vos activités. Des joies sentimentales viendront éclairer vos journées. De la séduction, du charme et de la création, seront les récompenses à vos mérites. Les dissonances de Neptune donnent de l’excentricité dans vos fréquentations. Evitez de donner votre confiance à des personnes qui n’en sont pas dignes. Pour harmoniser vos ambiances vestimentaires, portez les rouges et bleus profonds.

Scorpion

du 23 Octobre au 22 Novembre :

Vos affaires de cœur risquent de se retrouver dans un flou passager. Le Soleil, toujours dans votre signe, forme un carré à Neptune, ce qui devrait venir troubler vos émotions. Vous risquez d’être indécis dans vos choix et vous aurez des vagues d’idées utopiques. Vous serez charmés


Sagitaire

du 22 Novembre au 21Décembre :

Le duo Mercure/Vénus, dans votre signe, vous donnera des idées optimistes, avec toujours plein d’espoir et une façon d’envisager la vie d’un point de vue philosophique et moral. Vous aurez l’âme d’un grand voyageur et vous serez attirés par des paysages lointains. Bien dans votre peau, vous rayonnerez de séduction et vos plaisirs seront en mode « épanouissement ». Votre complicité amoureuse sera au sommet et vos dons créatifs n’en seront que meilleurs. Les bleus harmonies et noirs glacés seront de mise.

Capricorne du 22 Décembre au 20 Janvier :

Certains accords planétaires vont vous apporter un peu de baume au cœur, avec un cap sur de nouveaux horizons. C’est l’occasion de faire des vœux, car vous pourrez compter sur un destin coquin. Votre panorama affectif s’éclaircit et cela devrait suffire à vous remettre royalement en piste. Le magnifique Trigone Mars/Pluton, vous donnera l’occasion de vivre vos passions sans trop pouvoir les contrôler. Mon conseil couleur du mois sera les noirs glacés et les rouges vermillons par transparence.

Verseau

du 20 Janvier au 10 Février :

La planète Vénus vous observe d’un œil intéressé, notamment si vous placez vos amours au centre de vos préoccupations. Evitez de laisser l’ombre d’un doute planer sur votre cœur et agissez en fonction de vos envies. Faites des projections de vous dans la construction et l’authenticité, tournés vers le sérieux, les valeurs et la fidélité. Voilà de quoi apporter une nouvelle fraîcheur à votre vie de couple. Pour harmoniser au mieux vos couleurs du mois, portez les bleus électriques et les violines.

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par tout ce qui se rapporte à Neptune, c’est-à-dire, rêves et illusions et vous serez irrésistiblement attirés par tout ce qui est prohibé. Mon conseil couleur astral du mois : portez les roux chatoyants et les rougeâtres ardents.

Poisson

du 18 Février au 20 Mars :

Le réalisme et le sens de la réalité coopèrent pour vous donner une aptitude à canaliser votre imagination dans une voie pratique. Si vous faites des efforts, le climat du mois sera en mode construction. Pour le cas contraire, votre climat sentimental ne sera pas au diapason de vos attentes. Il faudra composer selon les ambiances, car votre ciel astral pourrait venir amplifier des réactions à contre-courant. Tentez de conserver le cap en vous adaptant à toutes les situations. Faites une pose de quiétude et usez des couleurs mauves, bleus et rouges.

(R)reproduction interdite (C) copyright. Cet Horoscope vous est proposé par Sophia Mézières Astrologue Conseil à Besançon (S)http://sophia-mezieres.over-blog.com

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CONCOURS SHOOTING MAG

Thème du mois : Couleurs d’automne Lévitation Automnale de CASANOVA Dominique (Doumai Vision) Site internet : www.doumai-vision.fr Blog : http://doumai-vision.eklablog.com Mail : contact@doumai-vision.fr Merci aux participants et rendez-vous au prochain concours... alors c’est quoi comme thème pour le mois prochain ? •

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Thème du mois : Photo de nuit Pour participer au concours : * Une photographie par participant format 1200x1600 en 72dpi * Chaque participant doit signer sa photo par une signature discrète. * Faire parvenir son nom, prénom, site internet et mail * Date d’envoi : du 01 au 15 du mois en cours. * Les votes seront ouverts du 15 jusqu’au 25 du mois en cours. * Le jury Shooting vote du 25 au 30 du mois parmi les 5 photos ayant reçues le plus de votes.

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CONCOURS Novembre 2011

* Envoi de votre photographie uniquement sur l’’email : shooting.olivier@gmail.com

La photo doit être jointe à un e-mail contentant le texte suivant : « Suite à ma participation au concours de Shooting, je confirme que j’accepte avec plaisir d’offrir à Shooting Mag les droits sur la photo jointe à ce message pour la publication sur le site www. magshooting.com ainsi que dans le Shooting Mag. J’attire votre attention sur le faite que cette cession, même si elle est faite gratuitement, est strictement réservée à Shooting Magasine et limitée à l’usage convenu. Aucune cession des fichiers ne pourra intervenir à un tiers sans mon accord. La photo est également protégée par le droit d’auteur et notamment par le droit moral dont est titulaire chaque photographe, et en vertu duquel son nom doit être apposé de façon visible sur ou à proximité de la photographie. » Merci de votre compréhension. Shooting n’étant pas responsable des photographies soumises au concours.

Merci, l’équipe de Shooting Mag.

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2 nouvelles rubriques ANNONCES & EXPOSITIONS Avec 8 500 fans et 4 000 lecteurs mensuels, nous touchons de plus en plus de monde dans le milieu de la photographie. Nous mettons en place deux nouvelles rubriques, Annonces et Expositions.

Vous désirez passer une annonce ou désirez faire connaitre une exposition. Le coût de l’annonce (5 lignes max.) est de 3 €.

Pour toutes informations complémentaires ,

shooting.rubriques@gmail.com ou sur le site internet

www.magshooting.com •

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SHOOTING mag - Novemlbre 2011 Si vous souhaitez être publié(e) dans le magazine, n’hésitez pas à nous envoyer votre candidature Avec : - vos coordonnées - votre présentation ( sous forme autobiographique en quelques lignes) - 4 photos format web - le ou les liens de votre ou vos sites Nous étudierons chaque dossier avec le plus grand intérêt. Votre candidature est à envoyer à : magshooting@gmail.com avec en objet : Candidature pour Publication Merci, l’équipe de Shooting Mag. •

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Prochaine parution : 01 DÊcembre 2011 N’oublier pas notre blog : www.magshooting.com


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