SIMENONWeekend simenon N° 11 - ANNO XI VENERDì•VENDREDI 30/04/2021 - SETTIMANALE•HEBDOMADaiRE
Les Maigret d’ailleurs
Maigret tra cinema e televisione
Italia, cognome: Maigret nome: Gino...
DEUX POINTS DE VUE SUR Maigret
SIMENONsimenon Weekend in questo numero I mille volti di Maigret Quanti attori, quanti film, quanti episodi televisivi con Maigret possiamo contare? Lo possiamo fare fin dal 1932, in contemporanea con il debutto letterario del commissario. É una storia che continua fino ad oggi. L’ultimo commissario televisivo è stato quello di Atkinson un paio di anni fa e già se ne annuncia uno cinematografico, Gerard Depardieu, diretto da Patrice Leconte. Insomma quello delle trasposizioni cinematografiche e televisive è un mondo assai vasto e anche molto importante, primo perché comunque ci aiuta a capire meglio il romanziere e le sue opere, e secondo perché costituisce una propaggine dell’opera di Simenon, che le fa eco e la diffonde tra chi ancora non la conosce.
dans ce numero LES MILLE VISAGES DE MAIGRET Combien d’acteurs, combien de films, combien d’épisodes télévisés peut-on dénombrer ? On peut faire le compte dès 1932, contemporainement avec les débuts littéraires du commissaire. C’est une histoire qui continue jusqu’à aujourd’hui. Le dernier commissaire à la télévision a été celui d’Atkinson il y a quelques années, et déjà est annoncé un Maigret au cinéma, Gérard Depardieu, dirigé par Leconte. En somme, l’univers des adaptations cinématographiques et télévisées est très vaste, et également très important, d’abord parce qu’il nous aide à mieux comprendre le romancier et ses romans, et ensuite parce qu’il constitue une ramification de l’œuvre de Simenon, qui lui fait écho et la propage auprès de ceux qui ne la connaissent pas encore.
IL NOME DI BATTESIMO DEL MAIGRET ITALIANO É GINO
Forse in nessun paese, con un suo Maigret televisivo “nazionale”, si è verificato un fenomeno come quello italiano con Gino Cervi nei panni del commissario al punto di dare la sua faccia non solo al personaggio tv, ma anche sulle copertine dei libri, unico attore, anche al grande schermo
Abbiamo già avuto modo di dire, come soprattutto sa chi ci segue, del fenomeno che ha rappresentato il Maigret italiano per il suo pubblico televisivo. Stranamente i primi a portare il personaggio sul piccolo schermo furono però gli inglesi con Rupert Davies nel 1960. Secondo si piazzò l’italiano Cervi che, con lo sceneggiato prodotto dalla Rai , debuttò il 27 dicembre 1964. Fu un gran successo già dalla prima serie di quattro episodi, con una media di quasi tredici milioni e mezo di ascoltatori. Poi venne la seconda serie (1966 - 4 episodi - quasi quattordici milioni di ascoltatori). La terza serie (1968 - stessa audience della precedente) conituò a catalizzare l’attenzione degli italiani. Nella quarta ed ultime serie (1972 - 3 episodi) l’ascolto schizzò a diciotto milioni e mezzo di telespetta-
tori. Dopo tanto successo anche la Mondadori, editore italiano di Simenon dal 1932, dette mandato allo straordinario illustratore Ferenc Pinter di disegnare le copertine delle “Inchieste del commissario Maigret” in varie collane, con un’indicazione precisa: il volto del commissario doveva essere quello di Gino Cervi. I motivi del successo? Beh, intanto Cervi era un attore già molto amato dal grande pubblico, il regista era il collaudato Gino Landi, con una decina di anni di esperienza nell’allora giovane Rai, ma anche la sceneggiatura aveva la sua importanza grazie al lavoro di personaggi come Diego Fabbri, drammaturgo, saggista e giornalista. A questo terzetto d’eccellenza si aggiungeva un nome che allora non diceva molto agli italiani. Era Andrea Camilleri, allora
alle dipendenze Rai con il ruolo di delegato alle produzioni, ma nel caso specifico anche collaboratore alla sceneggiatura. I romanzi di Maigret subirono un incremento di vendite fuori del normale, si vendevano pipe e tabacchi, come mai era capitato nella storia della televisione italiana. La coppia Landi/Cervi arrivò anche al cinema con Maigret a Pigalle, nel 1966, grazie ad una produzione italo-francese (Riganti/Les Films Number One). Ma non ebbe successo. Forse perché Landi non aveva esperienza di regia cinematografica, perchè mancava non solo l’equipe di sceneggiatori e produttori televisivi, ma non c’erano anche molti degli attori della squadra del Maigret in tv. E forse anche per una produzione non certo di prima serie e per di più con budget limitato.
Les Maigret d’ailleurs Des États-Unis au Japon, le commissaire à la pipe fait le tour du monde des télévisions, pour des téléfilms uniques ou des séries plus ou moins longues Après une petite quinzaine de réalisations pour le grand écran, c’est au tour de la télévision de s’intéresser à Maigret. Tout l’y pousse : un personnage sympathique, connu des lecteurs, et le fait que le commissaire apparaît dans de nombreux romans, une sérialité qui ne peut qu’attirer les productions télévisées ; car Maigret semble taillé pour être le héros de retours réguliers sur le petit écran, ce qui, on le sait, est un gage de succès. Ce sont d’abord les Américains qui obtiennent les droits pour la réalisation d’une fiction unique. D’abord une adaptation de Stan le tueur, qui sera tournée en deux versions pour la télévision CBS, la première en 1950 avec Herbert Berghof dans le rôle de Maigret, et la seconde en 1952 avec cette fois Romney Brent (et non pas Eli Wallach comme on le lit parfois, car celui-ci interprète Ozep) dans le pardessus du commissaire. Puis suivra une adaptation de La Vieille Dame de Bayeux, en 1952, avec Luis van Rooten en Maigret. Entre 1956 et 1964, la TV canadienne de Montréal propose 4 épisodes dans lesquels Maigret est interprété par Henri Norbert. Ce sont ensuite les Anglais qui entrent en piste, avec une adaptation, en 1959, de Maigret et la jeune morte, avec Basil Sidney dans le rôle-titre. L’acteur est pressenti pour incarner Maigret dans une
série, mais, suite à une blessure, il sera remplacé par un autre acteur. En effet, Simenon, au début de 1960, fait
dans le pardessus du commissaire, pour 12 épisodes. En 1964, c’est le tour de l’Italie, qui s’amourachera, et
1966 et 1970. Entre 1970 et 1982, l’URSS diffuse 4 téléfilms, où Maigret est interprété par
un voyage à Londres pour signer un contrat avec la BBC, accordant les droits pour la réalisation de 52 épisodes. Ce sera la première longue série télévisée consacrée au héros à la pipe, qui sera incarné par Rupert Davies, entre 1960 et 1963 (et un épisode supplémentaire en 1969). La série aura un grand succès en Grande- Bretagne, mais également en Allemagne. En 1988, la chaîne anglaise HTV propose un téléfilm unique avec Richard Harris en Maigret. De 1992 à 1993, c’est Michael Gambon qui se glisse
pour longtemps, du Maigret incarné par Gino Cervi, comme vous avez pu le lire dans l’article précédent. La série comptera 17 épisodes, la plupart diffusés en plusieurs « puntate », en plusieurs parties, et elle durera jusqu’en 1972. En 2004, Sergio Castellitto incarnera Maigret dans deux téléfilms, avec nettement moins de succès. En même temps que l’Italie, les Pays-Bas proposent leur propre Maigret : d’abord Kees Brusse pour 6 épisodes de 1964 à 1965, puis Jan Teulings pour 17 épisodes entre
Boris Tenin, tandis que la TV tchèque propose aussi quelques adaptations éparses, entre 1970 et 1991 ; encore un téléfilm unique sur la chaîne soviétique en 1987, et un autre en 1991. Tandis que le Japon diffuse, pendant la seule année 1978, 25 épisodes d’une série où Maigret se retrouve dans la peau de Kinya Aikawa. Ne manque plus qu’à cette liste impressionnante d’interprètes, d’y ajouter ceux des acteurs français, qui feront l’objet de l’article suivant.
SIMENONsimenon Weekend
DEUX POINTS DE V Dans les années 1960, alors que la série avec Rupert Davies et celle avec Gino Cervi font les beaux jours des télévisions britannique et italienne, la France est en retard. Il y a bien eu un téléfilm, Liberty Bar, avec Louis Arbessier dans le rôle de Maigret, mais c’est resté une unique production. Après moult péripéties, c’est en 1966 qu’enfin la télévision française réussit à négocier un contrat avec Simenon. Le réalisateur Claude Barma est chargé de la production de la série Les Enquêtes du commissaire Maigret, et c’est Jean Richard qui endossera le pardessus du commissaire. À cette époque, ce choix étonne quelque peu, car l’acteur est surtout connu pour ses rôles comiques. Mais après une visite chez Simenon à Epalinges, le romancier adoube Jean Richard, lui offrant même deux pipes pour jouer Maigret… Claude Barma, qui a mis en scène de nombreuses adaptations d’œuvres littéraires, de Balzac à Dumas, décide de produire la série dans un esprit de fidélité. C’est ainsi que les épisodes seront en général très proches des romans, que ce soit dans le déroulement de l’intrigue, l’esprit du texte et même dans les dialogues, repris souvent mot pour mot. Jean Richard, physiquement, est proche du commissaire (il est grand, il a de larges épaules, même s’il n’est pas
De Jean Richard à Bruno Crémer, deux séries totalement différentes, qui reflètent chacune la vision d’une époque sur le commissaire et la manière de le mettre en scène
aussi massif que le Maigret décrit dans les premiers romans) ; il a le bon âge pour le rôle au début de la série : le premier épisode, Cécile est morte, est tourné en 1967, alors que le comédien a 46 ans ; on se rappelle que lorsque Simenon fait naître Maigret dans Pietr le letton, il le crédite d’un âge de 45 ans. La vision de Maigret qu’ont Jean Richard et Claude Barma fait que l’acteur va interpréter, au début, un commissaire plutôt bougon,
Quand Simenon décrit des s Q Quand Simenon décrit des scènes de repas, celles-ci ne sont jamais anodines.Toutef Quand Simenon décrit des scènes de repas, celles-ci ne sont jamais anodines.Toutefois, les longues descriptions lyriques ne sont pas le fait de notre romancier, et, le plus souvent, il se contente de quelques notations sur la nourriture, en mettant l’accent sur les goûts, odeurs et saveurs. Les menus favoris de Maigret sont devenus mythiques : coq au vin, blanquette de veau ou fricandeau à l’oseille. Mais en réalité, ces repas sont apparus assez tard dans mais, petit petit, personla saga, car àdans leslepremiers nage va acquérir davantage romans, le commissaire se d’humour, correspond contentaitcelequi plus souvent aussi à l’évolution de Maigret d’un sandwich ou d’un dans les romans. en-cas rapidement avalé. Conformément à la lorsqu’il manière Et même plus tard, dedécouvrira filmer à cette époque les délices dede la la télévision, gastronomie,qui enpropose s’installant ceàqu’on appelle alors des quelque bonne table de «dramatiques», les épisodes restaurant ou en dégustant deles la série alternent scènes spécialités deles Madame tournées en studio, sur Maigret, il ne s’attardera pas unplus mode un peu queparfois nécessaire à ces théâtral (qui se rapproche agapes, l’enquête primant assez du style la série sur tout… Lesde rares scènes avec Gino Cervi) et où on le voit attabléles en pren-
scènes en extérieur, Paris nent donc d’autantàplus de etsignification, dans divers et endroits ce n’estdepas la province française. Cela par hasard qu’elles apparaisdonne très authentisent, un carcôté le romancier leur que à cette série, car le partiParis donne une importance des années 1970 symbolique, est encore culière, souvent proche des descriptions dans l’économie du roman. qu’en faitquelques Simenonexemples. dans les En voici romans. Lapremiers série comptera L’un des menus 88détaillés épisodes, entre se diffusés trouve dans Le 1967 et 1990, plus 6. Chien jaune,donc au chapitre d’une vingtaine d’années, un Jusque-là, le romancier s’est record de de longévité jamais contenté mentionner que égalée pour une série consaMaigret prenait son repas, crée Maigret. sansàdonner de précision sur Au début des années 1990, ce qu’il mangeait, parce que
VUE SUR Maigret les temps changent, et la télévision a évolué, avec d’autres exigences, de nouvelles visions sur la manière de réaliser des séries. La concurrence et l’influence des feuilletons américains ont passé par là, et les moyens techniques sont devenus plus conséquents. La volonté des producteurs est de créer une nouvelle série Maigret, mais dans un esprit qui se rapproche de celui du cinéma, avec de gros budgets, qui vont nécessiter des coproductions avec d’autres pays, et des tournages délocalisés, ce qui fait qu’on va reconstituer un succédané de Paris à Prague. On va rechercher des mises en scène plus léchées, parfois des metteurs en scène connus pour leur travail sur grand écran, et pour incarner le commissaire, on se tourne vers un acteur venu du cinéma, Bruno Crémer. Celui-ci est connu pour ses rôles exigeants, au théâtre et dans les films. Cela aura aussi une influence sur sa manière de jouer Maigret. Autant Jean Richard incarnait un Maigret bonhomme, populaire, pourrait-on dire, autant Bruno Crémer va privilégier l’interprétation d’un commissaire plus austère (mais non exempt d’humour), plus massif aussi bien au physique qu’au mental, et qui met encore davantage l’accent sur le côté psychologue du personnage. La série Maigret comptera 54 épisodes, diffu-
sés entre 1991 et 2005. Plusieurs éléments démarquent cette série de la précédente ; d’abord le choix de fixer les épisodes dans la période des années 1950 (alors que la série avec Jean Richard se déroulait dans une époque contemporaine de celle des tournages), arguant du fait qu’elle est la plus représentative de celle des romans ; ce qui n’est que partiellement vrai, puisque les premiers romans de la saga sont en réalité contemporains de leur rédaction (les années 1930 à 1940), et que ceux des Presses de la Cité sont situés dans une période assez vague qui correspond aux années d’après-guerre, jusque dans les années 1960. Une autre différence est
que dans la série avec Bruno Crémer, on se permettra beaucoup plus de libertés dans les adaptations: des intrigues modifiées par rapport aux romans, des dialogues qui s’éloignent de ceux écrits par Simenon, et parfois même des changements quant à l’identité du meurtrier… Mais comme ce sont en général des épisodes réussis, les téléspectateurs passent outre ces changements ; et ceci d’autant plus facilement que ceux de la génération qui regardait la série avec Jean Richard étaient souvent des lecteurs des romans, car ceuxci avaient été publiés à une époque beaucoup plus proche; tandis que pour le public de la série avec Bruno Crémer,
il s’agissait de quelque chose d’inédit, et pour plus d’un ce fut l’occasion d’une découverte de l’œuvre de Simenon. Aujourd’hui, plus de cinquante ans après les débuts de la série avec Jean Richard, et quinze ans après la fin de celle avec Bruno Crémer, on peut dire qu’on trouve des amateurs des deux acteurs, qui, chacun à sa manière, ont incarné brillamment un aspect de Maigret, sans l’être totalement. Comme ne le sera jamais aucun acteur, car chaque interprétation est une vision particulière sur le personnage, aussi particulière que l’est celle de chaque lecteur…
SIMENONsimenon Weekend differenze tra maigret al cinema e in televisione
Dalle pagine dei libri di Simenon, il commissario ha fatto un giro lungo, a partire dal cinema, approdando alla televisione e infine addirittura ai comics. L’inizio fu cinematografico anche con diverse pellicole, ma poi tra il 1960 e il 1990 la parte del leone la fece però la televisione. Fu proprio Simenon a dare il via alle versioni cinematografiche delle inchieste del suo commissario, con la coppia Jean Renoir (regista) e il fratello Pierre (attore primo interprete del commissario al cinema). Però rimase un po’ deluso dall’insuccesso del primo film (La Nuit de carrefour -1932), nonostante la regia di Jean Renoir, la sceneggiatura che includeva lo stesso Simenon e un produttore come Jacques Becker. L’atteggiamento del romanziere sui film tratti dalle sue opere fu pian piano di progressivo distacco, salvo per le trattative delle ricche royalty che queste trasposizioni fruttavano. Se dobbiamo valutare il diverso peso delle trasposizioni cinematografiche e quelle tv delle Inchieste del commissario Maigret, potremmo in modo molto “tranchant” dire che dal cinema venne, nel tempo, la qualità. Mentre la tv ha reso un idea più completa e globale dell’opera maigrettiana, ma con alti e bassi nelle produzioni in tutto il mondo. E, senza contraddire quello che abbiamo affermato prima, dobbiamo riconoscere che il mezzo televisivo, avendo più tempo a disposizione, può rendere meglio il protagonista, i personaggi principali il loro spessore psicologico e l’ambiente in cui si svolgono le vicende. Certo anche al cinema, con un bravo regista, e un attore di livello si possono ottenere risultati egre-
gi, ma un personaggio che viene raccontato in 75 romanzi e una trentina di racconti, non è facile renderlo in una ricostruzione di novanta minuti scarsi. E’ lo stesso concetto con cui rispondeva Simenon a chi gli chiedeva come mai non scrivesse un bel romanzo di 500/600 pagine: “...il mio grande romanzo é l’insieme di tutte le opere che ho scritto...”. Allora potremmo dire che, di là dalla qualità della recitazione dei vari interpreti, la televisione sembra vincere la sfida, in quanto riesce a realizzare una trasposizione che ha più chances di rendere la
completezza dell’opera. Poi Bruno Crémer e Gino Cervi, Rupert Davies e Jean Richard, Michael Gambon e Jan Teulings non solo hanno dato una personale interpretazione di Maigret, ma ognuno, secondo le sue capacità, e la sua cultura nazionale, ha messo in evidenza un aspetto specifico del personaggio simenoniano. E al cinema? Grandi nomi. Il più grande di tutti riteniamo sia stato Jean Gabin (amato anche da Simenon). L’attore francese portò per ben tre volte il commissario Maigret sul grande schermo: per la regia di Jean Delannoy Maigret tend un
piège (1957) e L’affaire Saint-Fiacre (1959) e per la regia di Gilles Grangier Maigret voit rouge (1963). Gabin, massiccio, burbero e sbrigativo era un Maigret a volte un po’ troppo gigione, ma nel suo complesso capace di rendere molto bene la figura del commissario. La sua presenza scenica e la sua recitazione lo collocano al vertice di questa rassegna. I nomi che seguono non saranno alla sua altezza, ma quelli citati hanno dato una prova cinematografica convincente del commissario Maigret. Partiamo dal 1932, quando dopo la Nuit du carrefour, uscì le Chien jaune con Abel Tarride e ancora lo stesso anno La tête d’un homme interpretato da Harry Baur. Facciamo qundi un salto nel 1949 con Charles Laughton che interpretò Maigret in The Man of the Eiffel Tower diretto da Burgess Meredith. Lo svizzero-francese Michel Simon lo interpreta in Le temoignage de l’enfant de choeur nel 1952 con la regia di HenryVerneuil. Infine citiamo Richard Harris in Maigret (1988) diretto da Paul Lynch. Gli attori che hanno interpretato Maigret in tv, spesso hanno finito per abbinare la loro faccia con quella di Maigret. Come è successo a Gino Cervi che, dopo un’eclettica vita di successo come attore in teatro, al cinema e in televisione, rimane nell’immaginario collettivo quasi solo per l’interpretazione del commissario Maigret.
PHOTOSTORY film e manifesti
IL PRIMO FRANCESE • LE PREMIER FRANÇAIS
TRE VOLTE MAIGRET • TROIS FOIS MAIGRET
Il primo Maigret cinematografico, cui Simenon collaborò con i fratelli Renoir alla sceneggiatura Le premier Maigret au cinéma, auquel Simenon collabora avec les frères Renoir pour le scénario
Gabin: l’unico a portare Maigret sul grande schermo tre volte oltre ad interpretare altri film tratti dai suoi romans durs Gabin: le seul à avoir interprété trois fois Maigret sur le grand écran, en plus d’avoir joué dans d’autres films tirés des romans durs
IL MAIGRET ITALIANO • LE MAIGRET ITALIEN Per gli Italiani la faccia di Maigret é quella di Gino Cervi che riscosse un grandissimo successo di pubblico
MADE IN ENGLAND • MADE IN ENGLAND Interpetato dal l’attore Charles Laughton, dimostra come nella patria di Sherlock Holmes anche Maigret suscitò interesse. L’interprétation de Charles Laughton démontre comment, dans la patrie de Sherlock Holmes, Maigret suscita aussi l’intérêt.
Pour les Italiens, le visage de Maigret est celui de Gino Cervi, qui connut un très grand succès auprès du public
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