an out SÉQ UENN2 CE
LETTRE D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE LA ROCHELLE KADER ATTOU / CIE ACCRORAP
Séq uen n2 ce SÉQUENCE
LETTRE D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE LA ROCHELLE DIRECTION : KADER ATTOU N°2 JANVIER × AOÛT 2012
som mai re 02 – 03 LE SOMMAIRE ET L’ÉDITO
12 – 21 LE PROJET CULTUREL LE PÔLE RECHERCHE
06 – 07 LE CCN ET LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE LA ROCHELLE
22 – 41 LE PROJET ARTISTIQUE
08 – 09 LE VIOLON SUR LE SABLE
ENCART CENTRAL G COMME...
10 LA MARCHE DU TEMPS
46 – 49 LES ARTISTES EN PARTAGE
11 THE ROOTS
50 – 51 LA VIE DU CCN 52 LE CALENDRIER
édi to T
el un inventaire à la Prévert, je vous propose de découvrir l’activité du CCN de cette seconde moitié de l’année dans une nouvelle édition de Séquence.
un Violon sur le sable comme un retour de Gorecki à la source de sa symphonie, des compagnies de tous horizons, des répétitions entre Chapelle et Coursive, des prémisses d’une nouvelle création...
Vous découvrirez : Séquence n°2 - Lettre d’information du CCN de La Rochelle - janvier août 2012 Dépôt légal : juin 2012 Date de parution du prochain numéro : octobre 2012 Directeur de la publication : Kader Attou Coordination : Anne-Françoise Geneix Conception - mise en œuvre : Olivier Jaricot Rédaction : Kader Attou, Anne-Françoise Geneix, Olivier Jaricot, Agnès Cacchioli Conception graphique : Antichambre Impression : IRO La Rochelle Diffusion : 3 000 exemplaires Photos : João Garcia
une chapelle graphée, une marche lente sous la pluie, une fête de la musique dansée, une lettre G comme... un mollet comme référence à l’ethnie, un film muet mis en musique pour une quarantaine triomphante,
Cette Séquence n°2 présente aussi les tous nouveaux collaborateurs qui accompagnent dorénavant les nombreux projets du centre chorégraphique, ici et d’ailleurs. Avec vous en danse Kader Attou
Le Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, Kader Attou / Cie Accrorap est soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de Poitou-Charentes, la Ville de La Rochelle et par l’Institut français pour certaines de ses tournées à l’étranger — Licences d’entrepreneur de spectacles n° 1-1048312 - 2-1048313 - 3-1048314
3
LE
PROJET
ARTIS TIQUE 5
É V É N EM E N T S
LE CCN DE LA ROCHELLE ET LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE LA ROCHELLE 40ÈME EDITION
DU 29 JUIN AU 8 JUILLET
A
© Stanislas Bouvier
près un Festival du Film 2011 sans que le CCN et la Chapelle Fromentin ne vibrent au rythme des projections, Kader Attou et Prune Engler ont pris le temps nécessaire à la construction d’une nouvelle proposition tout en cohérence avec les projets de chacun pour cette nouvelle édition. Une édition 2012 très spéciale en forme non pas de crise (de la quarantaine) ni de démon de midi cinéphile mais plutôt de gros gâteau d’un anniversaire pas anodin que l’on fêtera sans arrière-pensée puisqu’il concerne un chiffre rond : quarante ! C’est au cœur de ces envies que le CCN accueillera un atelier ciné concert sous la forme d’un film muet mis en musique par des lycéens de la région, sous l’œil et l’oreille aiguisés de Christian Leroy, compositeur et pianiste. Ce travail d’atelier donnera lieu à une présentation publique à la Chapelle puis à la Coursive. Trois soirées seront également offertes à tous, en une dernière séance de minuit pour deux films musicaux hors normes en ce lieu de caractère : Miroir Noir, un film de Vincent Morisset et Vincent Moon sur le fameux groupe canadien Arcade Fire, Soundbreaker de Kimmo Koskela, relatant la vie du musicien accordéoniste finlandais à la créativité sans limite : Kimmo Pohjolen. Des rendez-vous entre images, musiques et danses qui, comme vous le constaterez, marqueront au plus près cette nouvelle collaboration estivale entre le Festival du Film et le CCN de La Rochelle.
Nos rendez-vous avec le Festival au CCN Chapelle Fromentin : Ciné-concert Polydor change de sexe, mardi 3 juillet à 18h. Entrée libre Projection de Soundbreaker, mardi 3 juillet à minuit. Entrée libre Projection de Miroir Noir, mercredi 4 juillet à minuit. Entrée libre Projection de Soundbreaker, vendredi 6 juillet à minuit. Entrée libre
ANOUK L’ACTRICE TANT AIMÉE
« Du 29 juin au 8 juillet prochains, La Rochelle accueillera le 40ème Festival international du film de La Rochelle. 40 ans : l’âge où, paraît-il, la vie recommence ! (...) La programmation détaillée ne sera connue que fin avril. Elle réservera beaucoup de surprises, 40ème anniversaire oblige. Mais on connaît déjà les grands événements, que voici. Des hommages seront rendus, en leur présence, à une actrice et à quatre réalisateurs. L’actrice ? Elle a été la Juliette de Cayatte (Les amants de Vérone), la Lola de Jacques Demy, la Maddalena de Fellini (La Dolce Vita) puis sa Luisa (Huit et demi) ou encore l’Anne de Lelouch (Un homme et une femme). Anouk Aimée honorera le Festival de sa présence et les spectateurs se régaleront de quinze de ses films. Les réalisateurs ? Tout d’abord Agnès Varda, à qui le Festival avait déjà rendu hommage en 1998 et qui, depuis, a commencé une carrière de plasticienne. Les cinémas rochelais projetteront certains de ses films et un espace public accueillera une de ses œuvres plastiques. Hommages également à un grand cinéaste portugais, João Canijo, méconnu en France, ainsi qu’au québécois Denis Villeneuve. Quant à Pierre-Luc Granjon, il présentera une œuvre - qui sera peut-être une découverte pour certains - absolument délicieuse, faite de films d’animation pour les enfants. Côté rétrospectives, attention les yeux ! Pour commencer, une vingtaine de films du géant américain Raoul Walsh (Ah ! si on pouvait voir L’enfer est à lui, avec un tueur psychopathe qui ne lâche pas la main de sa maman...). Ensuite on projettera tous les longs métrages de Charlie Chaplin, du Kid à La comtesse de Hong-Kong. Détour par le Danemark avec Benjamin Christensen, un maître du muet. Ses films seront présentés en cinéconcerts. On reste en Scandinavie pour une rétrospective consacrée à Teuvo Tulio, le finlandais qui réalisa de formidables mélos dans les années 40 et 50. Enfin, une rareté : Pema Tseden, seul et unique représentant du cinéma tibétain, est attendu à La Rochelle avec ses trois films. Ce sera sa première apparition dans un festival. » Christiane Poulin, Sud Ouest - mars 2012
UN PEU D’HISTOIRE ET QUELQUES CHIFFRES NE PEUVENT PAS FAIRE DE MAL Créé en 1973, le Festival International du Film de La Rochelle, c’est une histoire d’amour à trois entre une ville au début de l’été, un public curieux et enthousiaste, et des films venus du monde entier. En 2011, 128 longs métrages et 105 courts métrages ont été présentés à 80 768 spectateurs au cours de 466 séances sur 12 écrans. Le programme du Festival se veut, chaque année, éclectique, géographiquement et thématiquement divers, exigeant et équilibré. Le Festival maintient son refus de compétition, de prix et de jury, dans une volonté de comparaison plutôt que de confrontation. Parallèlement à son travail de programmation classique, le Festival International du Film de La Rochelle mène depuis de nombreuses années un ensemble d’actions pendant la manifestation et à l’année. Ainsi à travers diverses collaborations avec le milieu scolaire, étudiant et aussi dans les quartiers, il contribue à la sensibilisation des jeunes spectateurs et offre un accès privilégié aux pratiques cinématographiques à ceux qui en sont habituellement privés. Carrefour professionnel, il favorise également l’échange par de nombreuses rencontres aménagées tout au long des dix jours du festival. Dans l’idée d’une liste non exhaustive, partiale et sans queue ni tête, Jean-Paul Rappeneau, Pedro Costa, Jean-Claude Carrière, Bertrand Bonello, Christophe Honoré, Chiara Mastroianni, Michel Piccoli, Bruno Dumont, Agnès Varda, Micheline Presle, Juliette Binoche, Francesco Rosi, Amos Gitaï, Roman Polanski, Raymond Depardon, Werner Herzog, Mike Leigh, Nuri Bilge Ceylan, Jacques Doillon, Abderrahmane Sissako... sont venus à La Rochelle pour montrer et parler de leurs films ! En attendant les premières projections, l’association du Festival vous propose le magazine Derrière l’écran (prochain numéro à venir très prochainement) où la meilleure des façons de ne pas perdre le lien entre deux éditions du festival et donc de préparer la suivante ! Vous pouvez trouver ce magazine à caractère informatif dans les lieux culturels et autres bonnes boutiques de La Rochelle et ses environs ou au bureau du Festival à La Rochelle et à Paris ! Facile non ?
× www.festival-larochelle.org 7
SYMFONIA PIESNI ZAŁOSNYCH É V É N EM E N T S
KADER ATTOU ET LE VIOLON SUR LE SABLE OU LE RETOUR POUR UNE GRANDE FÊTE POPULAIRE DE SYMFONIA À ROYAN, LÀ OÙ ELLE FUT CRÉÉE EN 1977 PAR HENRYK MIKOŁAJ GÓRECKI !
Pour en savoir plus sur Violon sur le Sable L’orchestre du premier Violon sur le Sable, manifestation estivale imaginée et dirigée par Philippe Tranchet, était constitué d’un seul violoniste de l’Opéra de Paris accompagné d’une bande son pour un concert unique déjà sur la plage de Royan. L’année suivante ce fut un quatuor, puis un orchestre de chambre évoluant par la suite en un ensemble d’une vingtaine de musiciens sous la direction d’un chef d’orchestre. Quelques années plus tard, une étape supplémentaire est franchie avec le passage à l’orchestre symphonique et ces cinquantecinq musiciens toujours pour une soirée. En 1999, aidé par la Ville de Royan et le Conseil général de la Charente-Maritime sous le label REPRÉSENTATION LE JUILLET "festival Sites en Scène", le Violon sur le Sable prend une nouvelle SUR LA PLAGE DE LA GRANDE CONCHE dimension en proposant trois concerts différents espacés sur une À ROYAN semaine, avec une formation d’une soixantaine de musiciens. Aujourd’hui, c’est un orchestre de quatre-vingt-cinq musiciens classiques rejoints chaque soir par différents solistes sous la direction de Jérôme Pillement, qui illumine la grande Plage de Royan. La plus grande réussite du Violon sur le Sable est aussi son public. A chaque concert, plus de quarante mille spectateurs, mélomanes ou novices, petits ou grands, s’assoient sur le sable, face à l’océan pour savourer les plus belles pages classiques inattendues et jamais entendues en pareil endroit. La plage devient alors l’une des plus grandes et plus belles salles de concert sous le ciel étoilé. La vingt-cinquième édition de Violon sur le Sable se déroulera les 21, 24 et 27 juillet 2012 à Royan
27
SYMFONIA PIESNI ZAŁOSNYCH / KADER ATTOU création au Festival Montpellier Danse 2010
H
enryk Mikołaj Górecki est l’un des trois grands compositeurs contemporains polonais. Né en 1933, il entre sur la scène musicale au début des années soixante. Dans le contexte musical de l’époque, son écriture va à rebours des codes musicaux de la création contemporaine : l’utilisation du mode tonal et de formes musicales connues et reconnues (canon, fugue) est le moyen d’exprimer des émotions, un message, dans un souci d’accessibilité. Sa Troisième Symphonie est l’œuvre qui contribue le plus à sa réputation : composée en 1976, elle est créée en 1977 à Royan sous la direction d’Ernest Bour. Henryk Mikołaj Górecki est décédé en Pologne le 12 novembre 2010. Le troisième mouvement (extrait) : 3. Lento - cantabile semplice Le troisième mouvement reprend un chant populaire écrit dans le dialecte de la région d’Opole en Pologne.
« OÙ EST-IL ALLÉ MON CHER FILS ? PEUT-ÊTRE QUE PENDANT L’ATTAQUE L’ENNEMI CRUEL L’A TUÉ. AH, VOUS, MAUVAISES GENS, AU NOM DU DIEU TRÈS SAINT, DITES-MOI, POURQUOI AVEZ-VOUS TUÉ MON FILS ? JAMAIS PLUS JE N’AURAI SON SOUTIEN, MÊME SI JE PLEURE TOUTES LES LARMES AMÈRES DE MES VIEUX YEUX, A FAIRE UN AUTRE FLEUVE DE L’ODER, ELLES NE ME RENDRONT PAS MON FILS. IL EST DANS SA TOMBE ET JE NE SAIS OÙ, BIEN QUE JE CONTINUE À QUESTIONNER CHACUN, PARTOUT. PEUT-ÊTRE QUE LE PAUVRE ENFANT SE TROUVE DANS UN FOSSÉ PIERREUX AU LIEU D’ÊTRE COUCHÉ DANS SON LIT CHAUD. OH, CHANTEZ-LUI LA PETITE CHANSON DES OISEAUX DU BON DIEU PENDANT QUE SA MÈRE CHERCHE EN VAIN. ET TOI, LE DIEU DES PETITES FLEURS, FLEURIS-LE TOUT AUTOUR POUR QUE MON FILS S’ENDORME HEUREUX. » chorégraphie : Kader Attou interprètation : Amine Boussa, Mathieu Furgé, Mabrouk Gouicem, Capucine Goust, Rachid Hamchaoui, Salem Mouhajir, Véronique Teindas, Vaishali Trivedi, Sébastien Vela Lopez, Majid Yahyaoui Musique : Henryk Mikołaj Górecki Symphonie n°3 pour soprane et orchestre, opus 36 Éditions Chester / Éditions Mario Bois-Paris costumes : Nadia Genez production : Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, Kader Attou / Cie Accrorap coproduction : Festival Montpellier Danse 2010, La Coursive Scène Nationale La Rochelle, Théâtre National de Chaillot Paris, Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, Grand Théâtre, Scène Conventionnée pour la danse de Lorient avec le soutien du Conseil général du Val-de-Marne
× www.violonsurlesable.com 9
É V É N EM E N T S
É V É N EM E NTS L E S P RÉM I C E S D’ U N E CR É ATI O N
PERFORMANCE DE RUE
THE
LA
MARCHE
TEMPS
DU
COLLECTIF YA DU MONDE AU BALCON - COLLECTIF LE BOCAL direction artistique : Rémi Polack
« Pluie d’avril nuit à la foule en marche. » Proverbe charentais
C
ette marche lente ouverte à tous, qui aurait dû partir du parvis de l’église SaintSauveur de La Rochelle pour se rendre à la place de la Fourche au quartier Saint-Nicolas a dû être annulée devant la pluie battante qui a noyé les envies les plus tenaces. Bravant les éléments, les danseurs du CCN, Mabrouk Gouicem, Rachid Hamchaoui et Salem Mouhajir, trempés jusqu’aux os, ont donné à voir un extrait de ce qu’ils avaient imaginé avec Kader Attou, accompagnés par la musique et le saxophone de Mathis Polack dont les notes n’étaient pour rien à ce déluge. Pour Kader Attou, cette marche fut pensée comme un éloge à la lenteur, en parfait contrepoint d’une société où tout va si vite. Il la voulait comme un cheminement intérieur s’ouvrant à l’autre, au monde, réanimant la perception de l’espace des autres, nous recentrant ainsi vers ce qui nous entoure. En travaillant deux ateliers avec les personnes relais de cette marche et les danseurs, Kader Attou a cherché à amener chacun à ressentir le ralenti, la lenteur comme un état de corps semblable à la danse amenant à une conscience de l’intérieur de chacun vers l’extérieur pour une Marche du temps rassembleuse et populaire.
ROOTS
KADER ATTOU CRÉATION 2013
P 28
SAMEDI AVRIL DE 20H À 22H La Marche du temps, initiée et conçue par Rémi Polack est un projet artistique interculturel franco-québécois qui s’inscrit dans le cadre de la coopération décentralisée entre la Ville de La Rochelle et la Région Monterégie. Le projet pilote, sous la conduite d’artistes français et Québécois, s’est déroulé dans la petite ville de Sutton au Québec en septembre 2011. Pour mémoire : les mardis 20 mars et 10 avril de 18h30 à 19h30 deux ateliers Marche du temps se sont déroulés au CCN à la Chapelle Fromentin sous la conduite de Kader Attou et de trois danseurs de la compagnie participant au projet : Mabrouk Gouicem, Rachid Hamchaoui et Salem Mouhajir
PIÈCE POUR 6 DANSEURS
EN RÉPÉTITION AU CCN DE LA ROCHELLE À PARTIR DU PRINTEMPS 2012
our ce nouvel opus 2013, Kader Attou interroge la performance dansée hip hop comme objet poétique. Dépassements, envol des corps dansants, poétique du mouvement, il poursuit l’exploration d’une danse où la vibration des corps porte le sens et l’émotion.
Avec The Roots, il renoue avec l’humour et la dérision comme avec l’idée du voyage, du départ. Ces thèmes sont chers au chorégraphe d’Accrorap. Si la pièce s’attache à la migration des pères et des familles, elle embrasse le cheminement intime de tout un chacun, tel un voyage initiatique porté par le rêve, éclairé d’une lumière poétique et légère.
8 9
CRÉATION LES ET JANVIER À LA COURSIVE (LA ROCHELLE)
Chorégraphe engagé, ouvert sur le monde et les autres cultures, un des traits de sa signature se situe dans la dimension imageante de la musique dédiée à une danse de l’expression des sentiments. Citons Prière pour un fou, Anokha, Douar, Petites histoires.com et Symfonia Piesni Załosnych. Dans le frottement des aspérités de chaque danseur, l’attention portée à l’autre, aux Roots, Kader Attou fabrique une communauté de corps, telle une offrande humaniste de la danse.
Kader Attou a toujours vécu son identité de danseur chorégraphe comme l’île imaginaire et créatrice de l’entre deux rives.
Partenaires : le CCN de La Rochelle, le CRÉ Montérégie Est (Québec), la Ville de La Rochelle, les Usines Boinot - CNAR à Niort, le FAR (Fond Audiovisuel Régional), l’Institut français, le Fond Franco-Québéquois et le Conseil régional de Poitou-Charentes
Pour information : Des marches lentes sous des formes différentes se pratiquent partout dans le monde entier et aussi à La Rochelle avec Laure Thomas et sa compagnie : Les Journaliers × http://journaliers.canalblog.com/
11
LE
PROJET
CULTUREL
Dans ce second numéro de Séquence, nous avons fait le choix de mettre en lumière quatre actions du projet culturel du CCN, Partage. Pour rappel, toujours en appui sur les artistes présents dans cette maison, la part culturelle défendue par Kader Attou et son équipe embrasse la formation des danseurs professionnels et amateurs, le monde de l’éducation nationale, la diversité du territoire et de ses habitants. 1/ l’Astrolabe 2/ les Petites histoires du CCN 3/ le lycée Valin 4/ le Centre National de la Danse En bref, les actions envisagées sur le territoire avec d’autres partenaires : le collège Fromentin, le conservatoire de La CDA de La Rochelle, l’université, les centres de loisirs, les écoles primaires, le CRDP de Poitou-Charentes...
P R OJ E T C ULTU RE L E N L U M I È R E
P R O J ET C ULTU RE L E N L UM I ÈR E
ESPACE CULTUREL DE QUARTIER DE LA ROCHELLE
LE STAGE À L’ASTROLABE
D
L’ASTROLABE L
e partenariat entre l’Astrolabe et le CCN de La Rochelle s’est poursuivi dans le cadre du projet “Trajectoires dansées, de la périphérie au centre, du centre à la périphérie”. Initié en 2009 et développé chaque année depuis trois ans, ce projet a été soutenu en particulier par la DRAC de Poitou-Charentes et le Plan Dynamique espoir banlieues.
LA SORTIE À L’ÎLE D’OLÉRON
Le partenariat avec La Coupe d’Or à Rochefort nous a permis d’emmener un grand nombre de jeunes danseurs (ou pas) au spectacle. La Cuisine de Pan de la cie Chute Libre (Pierre Bolo) nous a ouvert ses portes à l’Eldorado le 29 novembre à St-Pierre-d’Oléron. Et quelle Cuisine ! La danse en a emmené plus d’un dans les rêves les plus fous d’acrobaties, de break, de mât chinois et de bataille de farine... Le rendez-vous est pris à 18h devant l’Espace Bernard Giraudeau à La Rochelle. Une trentaine d’enfants, une quinzaine d’adolescents et d’adultes sont prêts à embarquer dans le car vers notre destination festive. Au revoir aux parents et hop c’est parti... Il fait déjà nuit et il pleut, mais l’ambiance est déjà là. Vaishali Trivedi, danseuse indienne du CCN est avec nous, curieuse de connaître le travail de Pierre Bolo, également danseur auprès de Kader Attou. Pour elle, c’est une immersion dans un voyage à la française avec s’il vous plaît, des échanges en anglais avec des collégiens. Les quarante-six que nous formons trouvent leurs places dans la grande salle de l’Eldorado, ça va commencer... Le temps de s’installer dans l’ambiance décalée de la scénographie, la danse arrive, secouée de la table au réfrigérateur, du plateau en pente au mât chinois. Bref, nous voyageons dans tous les sens, même celui de l’humour, des sols aux plafonds imaginés par Pierre et sa bande. Les plus grands de l’Astrolabe, ceux qui ont participé au stage de décembre 2010 reconnaissent Salem Mouhajir avec lequel ils avaient passé une semaine intense. Quoique méconnaissable sous sa perruque ! mais non ce sont bien ses cheveux, un sèche-cheveux aura suffi, à la Jackson five. Nous n’aurons pas eu la joie de nous entretenir avec les danseurs, faute de temps. Les parents nous attendent au bout de la route, il est tard et les plus jeunes ont les yeux qui piquent. En retour d’interviews à chaud, tout le monde a passé une bonne soirée. C’était un peu trop long pour certains, pas assez de danse pour d’autres, mais l’enthousiasme pour le hip hop sur scène est général. Là aussi c’est la satisfaction pour les plus grands d’entrevoir les aspects d’une écriture chorégraphique.
´
NOUS VOYAGEONS DANS TOUS LES SENS, MÊME CELUI DE L’HUMOUR, DES SOLS AUX PLAFONDS IMAGINÉS PAR PIERRE ET SA BANDE
µ
u 19 au 23 décembre 2011, deux danseurs du CCN/cie Accrorap, Amine Boussa et Majid Yahyaoui ont proposé aux danseurs hip hop de l’Astrolabe une intervention centrée sur le développement et le renforcement technique du break dans la relation à l’espace. Ce stage d’une semaine a été proposé à deux groupes, l’un de niveau avancé pendant 25 heures (ado-adultes), l’autre pour des danseurs débutants pendant 15 heures (enfants). Un temps fort d’une heure d’échanges et de partage s’est déroulé chaque jour par une dynamique de coanimation en appui sur les pratiques de danse des stagiaires. Une présentation informelle de fin de stage s’est déroulée le vendredi. Cette année Majid a transmis dans une belle énergie à Joanna, Clémence, Sabrina, Charlotte, Jules, Eliott, Jonathan, Noé, Smurfi, Benjamin et Benoit. Tous embarqués dans d’intenses exercices d’écoute, de relation à l’espace, de rythmes soutenus et de comptes. Toujours là les comptes : les 1 à 8 scandent les corps. Tout est dans le rythme, il faut s’accrocher, mais la persévérance est là et le plaisir avant tout. Pour les plus jeunes, ce sont Gaspard, Arthur, Lucas, Mattéo, Elisa, Julie, Medhy, Noah, Idris, Margaux, Timothée, Tanguy et Liam qui ont travaillé avec Amine dans la plus grande attention. Un caractère ludique est donné par Amine pour traiter la relation à l’espace. Des jeux en duos et en groupes se développent pour devenir des phrases liées par la danse. Le sérieux est de mise, chacun fera preuve d’une présence assidue. Une trentaine de personnes (parents et amis) sont venus assister au résultat de ces travaux le vendredi. Tous sont stupéfaits par la qualité de danse et le plaisir que chacun donne à voir. En conclusion, c’est une semaine de vacances de Noël mémorable ! Un beau cadeau que chacun a vécu dans son corps avec envie et bonheur. Les rencontres ont été à l’honneur, les croisements où les âges, les styles et les personnalités deviennent un creuset où la danse devient le dénominateur commun.
LES PETITES HISTOIRES DU CCN DANS LES ÉCOLES A
près près de deux-cents dates en tournée au national et à l’international, les Petites histoires.com de Kader Attou (création 2008) sont revenues à La Rochelle. Les 15 et 16 décembre derniers, le CCN a ouvert quatre fois ses portes pour accueillir petits et grands. Ce n’est pas moins de deux-cents enfants d’écoles primaires qui sont venus s’installer dans le nouveau gradin au cours des deux représentations données en après-midi. Nous avons également reçu quatre-vingt petits et grands d’IME et foyers du département par le biais de l’ADEI et de la Ville de La Rochelle, le jeudi 15. Au préalable, avec l’aide précieuse de l’Inspection Académique de Charente-Maritine, nous avons construit des moments de sensibilisation dans des écoles de Mireuil et de Villeneuve. Les enseignants des écoles Jean Bart, Louis Guillet, Lavoisier, Barthelémy Profit, Condorcet et des Grandes Varennes sont venus au CCN au mois de novembre pour une présentation de Petites histoires.com. Merci à eux pour leur enthousiasme et leur belle implication. Kader Attou et Hichem Serir Abdallah, danseurs de la pièce, sont allés ensuite dans ces six écoles à la rencontre des enfants. Danse avec ta tête ! « Kader Attou et la compagnie Accrorap dansent Petites histoires.com à La Rochelle. Un spectacle poétique pour les adultes et les enfants. Lundi dernier, à La Rochelle, c’était Noël avant l’heure. Du moins pour les élèves des écoles élémentaires de Villeneuve-les-Salines. Ces petits veinards ont eu le privilège de prendre un cours de danse avec le directeur du CCN de La Rochelle en personne.
15
P R OJ E T C ULTU RE L E N L U M I È R E
Fidèle au projet qu’il avait présenté a son arrivée, Kader Attou a fait, cette semaine, une petite tournée des écoles, dans les quartiers dits défavorisés, pour présenter au jeune public un spectacle de sa compagnie, Accrorap. II s’agit de Petites histoires com, créé a Suresnes en 2008, présenté à La Coursive la même année, et récompensé par le prix Mimos au Festival international du mime de Perigueux en 2009. Breakdance et papillon Lundi, à l’école Condorcet, avant d’expliquer la genèse de Petites histoires com, Kader Attou a dialogué avec son auditoire. Une vingtaine de garçons et filles de CM1 et CM2, surtout désireux de passer a l’acte, c’est-à-dire de danser, si possible la tête en bas. En éminent adepte du hip hop, Kader Attou n’a rien contre le fait de danser sur la tête. Mais il souhaite d’abord faire comprendre à ces graines d’acrobates qu’on danse surtout avec sa tête. Aidé par son complice Hichem Serir Abdallah, autre magnifique danseur de hip hop, le directeur du CCN décompose, pour les écoliers, le fameux six step du breakdance. Avant d’enchaîner les mouvements en musique et de les inviter à en faire autant. L’exercice n’est pas facile. Mais la leçon continue. A présent, il s’agit de percer le mystère de la création chorégraphique, et de comprendre comment est né Petites histoires.com. Un spectacle que les élèves de l’école Condorcet pourront voir demain après-midi. La poésie de l’enfance “Avec Petites histoires.com, j’ai voulu raconter des histoires de mon enfance. Quand j’avais votre âge, dit Kader Attou, j’ai toujours rêvé de m’envoler comme un oiseau” - “Comment peut-on voler ?“, demande le directeur du CCN - “On s’attache des ailes ?” - “Non ! On vole avec de l’imagination” - “Quand j’étais petit, j’avais attrapé un papillon. II avait laissé de la poudre dans mes mains. Je me suis dit que c’était cette poudre qui le faisait voler. Je suis allé a la chasse aux papillons et j’ai recueilli de la poudre magique dans une petite boîte. Je me suis fabriqué des ailes en carton et je les ai saupoudrées de poudre” - “Et tu t’es envolé ?”, demande une petite fille - “Pas de cette manière, en tout cas. Mais j’ai raconté cette histoire-là en dansant”. Et devant les mômes bouche bée, Kader se met à danser avec son papillon. Petites histoires.com est une pièce pour quatre ou cinq danseurs. Le “.com” ne doit pas induire le public en erreur, la chorégraphie n’ayant rien à voir avec Internet. En revanche, elle a tout à voir avec l’enfant qui sommeille en chacun de nous. “C’est la poésie de l’enfance que j’ai voulu restituer”, explique Kader Attou. “Mon père était ouvrier chez Renault, il faisait les trois huit. Maman disait toujours Papa est fatigué, il fait les trois huit. Et moi je pensais au grand huit des fêtes foraines !” Après le vol du papillon, la roue aérienne du grand huit. “La notion d’envol est présente du début à la fin de Petites histoires .com” dit Kader Attou. L’homme qui danse effectivement avec sa tête. » Christiane Poulain, Sud Ouest - décembre 2011
P R O J ET C ULTU RE L E N L UM I ÈR E
LE LYCÉE
´
“COMMENT PEUT-ON VOLER ?“ “ON S’ATTACHE DES AILES ?” “NON ! ON VOLE AVEC DE L’IMAGINATION”
µ Mais la petite histoire ne s’est pas arrêtée là. En lien avec ces rencontres et représentations au CCN, deux classes de La Rochelle, l’une d’une école du quartier de Mireuil (Jean Bart), l’autre du quartier de Villeneuveles-Salines (Barthélémy Profit), ont imaginé (à l’initiative des enseignantes Éva Berger et Émilie Murgalé) un projet de danse commun autour de Petites histoires.com. Le 17 février dernier, à l’invitation des élèves des deux classes, Kader Attou s’est rendu à l’école Barthélémy Profit pour assister à la présentation chorégraphique du projet. Kader a félicité avec chaleur et émotion le travail de tous avec la joie sincère de voir son travail réinterprété et adapté avec qualité et inventivité par des enfants de La Rochelle.
R
VALIN
appelons que La Coursive est le partenaire du lycée Valin pour l’option théâtre, comme nous le sommes du lycée Dautet pour la danse. À la rentrée scolaire 2011 Christian Bel et Fabienne Lommonier nous ont adressé la demande suivante : « Dans le cadre de la réforme des classes de seconde des Lycées mise en place l’an dernier, Fabienne Lomonnier (professeur d’EPS et de danse) et moi-même avons en charge un enseignement d’exploration “Arts du spectacle” au lycée Valin de La Rochelle. Permettez-moi d’essayer de vous expliquer en quelques lignes les enjeux et objectifs de cet enseignement : Selon les textes officiels (BO du 4 au 29/04/2010), les élèves “doivent trouver au sein de l’enseignement proposé un enrichissement artistique et culturel ainsi que des éléments de réflexion relatifs à la construction d’un projet de formation relié à un horizon professionnel”. Il s’agit donc de proposer aux élèves “un parcours de découverte placé au cœur des réalités du spectacles vivant”. La mise en œuvre s’appuie sur le croisement d’un ou plusieurs questionnements avec un ou plusieurs lieux de création et diffusion artistique. Qu’il s’agisse d’un théâtre, une salle de spectacle, Après discussions sur les posun lieu de formation, que ce soit à l’occasion d’une programmation sibles envisageables, un mini-parcours annuelle, d’un festival ou d’une autre manifestation artistique, les en trois dates a été construit : élèves pourront rencontrer les différents intervenants qui donnent 1/ le CCN à découvrir, rencontre avec vie à ces lieux et à ces moments de création. Ils découvriront les permanents, visite et descriptif ainsi les réalités du travail des artistes, mais également celles d’un du lieu, ce qu’est un CCN et les éclairagiste, d’un maquilleur, d’un costumier, d’un régisseur, d’un métiers associés. Lundi 23 janvier technicien du son... Tel est donc l’horizon... Rencontrer des lieux et 2012 à 15h30 pour 1 heure. acteurs de la création, découvrir la très grande diver2/ le CCN en création, rencontre avec sité des métiers et des arts. Pour ce faire, nous nous une compagnie en résidence, son adressons donc aux différents représentants des lieux univers artistique, son travail en de “spectacle vivant” rochelais : accepteriez-vous de cours. Avec la cie Pic La Poule pour le discuter avec nous de la mise en œuvre, aussi modeste lundi 6 février pendant 1 heure. Malsoit-elle, d’une part de ce très ambitieux et attrayant heureusement la neige a empêché projet. Mener une seule de ces actions avec vous consticette rencontre, chacun est resté au tuerait déjà une aventure enrichissante. On voit que les chaud, les cars scolaires aussi. pistes sont nombreuses : 3/ le CCN en spectacle, recevoir les • visite du lieu élèves lors de la représentation • rencontre avec un ou plusieurs des différents de Merci... de la cie Pic La Poule le intervenants autour de la découverte d’un métier, 9 février à 20h30. Du fait de l’annude sa participation à un moment de création, d’une lation de la rencontre précédente, problématique convenue entre nous (réalités du travail les élèves présents ont pu discuté d’un artiste, coulisses d’un spectacle, organisation avec un danseur de la cie après le administrative, réalités économiques, aspects de la spectacle. communication autour d’un spectacle ou d’un évènement...) L’enrichissement artistique et • assister à un moment de répétition, à un spectacle, culturel est bien là et l’enthousiasme participer à un atelier... » (...). est partagé. Christian Bel et Fabienne Lommonier
´
TEL EST DONC L’HORIZON... DÉCOUVRIR LA TRÈS GRANDE DIVERSITÉ DES MÉTIERS ET DES ARTS.
µ
17
P R OJ E T C ULTU RE L
LE CENTRE NATIONAL DE LA DANSE L
e CCN de La Rochelle et le Centre National de la Danse ont choisi de collaborer ensemble dans le cadre d’un projet artistique et partenarial enthousiasmant les 4, 5 et 6 avril au CCN Chapelle Fromentin : Quand le hip hop rencontre l’école.
Public : vingt-et-un participants, dix danseurs hip hop français et belge, dix professeurs de l’Éducation Nationale pictocharentais, une chargée de mission à l’Université de La Rochelle Avec les artistes et formateurs associés : Kader Attou, Agnès Bretel, Pierre Bolo, Fouad Boussouf, Agnès Cacchioli, Dieynébou Fofana, Bruno Gachard, Anne-Françoise Geneix, Brigitte Hyon... Le CND a été l’organisateur de cette formation dans le cadre de ses missions de pôle ressources pour l’éducation artistique et culturelle associé à un soutien spécifique du ministère de la Culture et de la Communication. Le CCN a accueilli et a participé à cette action comme lieu ressource sur la danse hip hop. En particulier, Kader Attou intervient en lien avec sa pièce Petites histoires.com. En relation avec l’esthétique et l’écriture de Kader Attou, danseur, chorégraphe et directeur du CCN de La Rochelle, cette formation a proposé des temps de pratique et de conférence sur les danses hip hop et les outils méthodologiques pour leur intégration dans des projets d’éducation artistique et culturelle. Conférences, ateliers, tables rondes, analyse d’œuvres, témoignages, échanges et travaux pratiques se sont succédés pour permettre aux stagiaires de construire et d’analyser des projets, mais aussi de renforcer leurs compétences dans les champs méthodologiques, pratiques et culturels. Cette formation a été un succès tant du point de vue du nombre de participants, des contenus traversés, que des échanges entre chaque participants.
EN BR EF
LE LYCÉE ANTOINE DE SAINTEXUPÉRY DE PORT-NEUF LA ROCHELLE
Gargantua ou le rire partagé est le projet de l’atelier artistique porté par Valérie Dantou et Axelle Gabard pour cette année scolaire. Amine Boussa, danseur du CCN/cie Accrorap a mené ses ateliers de hip hop qui ont été intégrés à la mise en scène de Hilly de Kerangat. C’est avec joie que nous avons retrouvé Benjamin et Medet, deux danseurs de Mireuil qui ont participé aux stages à l’Astrolabe. Un passage en seconde en danse, bravo à eux ! Quatre représentations ont été données en avril. Les 4 et 6 à la Maison de Quartier de Port-Neuf et le 16 à l’Oratoire à La Rochelle.
LE LYCÉE DAUTET BAC L3 OPTION ART DANSE
Depuis 2002, le CCN de La Rochelle en partenariat avec le lycée, la DRAC de Poitou-Charentes et le Rectorat soutient cette option art danse à La Rochelle dans l’Académie de Poitiers. Kader Attou a réaffirmé sa volonté de poursuivre ce partenariat et la convention tripartite a été signée début 2011.
P R O J ET C ULTU RE L
Pour cette année scolaire, dans le respect du programme des enseignements artistiques et en association étroite avec la professeure référente, les artistes chorégraphiques sont Claire Servant, Corine Duval-Métral, Maud Le Pladec, Agnès Bretel, Nathalie Mauriès-Belou, Lisiane Michel, Kader Attou avec Capucine Goust, et Perrine Bache-Gabrielsen. Anne Journo et Virginie Garcia sont les artistes qui interviennent régulièrement tout au long de l’année auprès de Pascale Mayéras. Perrine Bache-Gabrielsen se voit confier plus particulièrement les élèves de seconde pour un travail sur la diversité des danses et sur les réécritures chorégraphiques des années 80. En 2011-2012, l’effectif global de l’option est de quarante-deux élèves, vingt-cinq en seconde, neuf en première et huit en terminale. Le volume hebdomadaire d’enseignement “danse” est de trois heures pour les secondes, cinq heures pour les premières et cinq heures pour les terminales. La venue des artistes extérieurs représente cent soixante-huit heures pour cette nouvelle année. À vos agendas : le mardi 5 juin 2012 à 20h30, soirée Dautet au CCN Chapelle Fromentin.
LE CONSERVATOIRE DE LA CDA DE LA ROCHELLE
× Master-classes en lien avec Symfonia Piesni Załosnych programmée à La Coursive, Scène Nationale le 31 janvier × 19 octobre 2011 avec Kader Attou × 24 janvier 2012 avec Vaishali Trivedi, danseuse Kathak × 1er février avec Capucine Goust × Les vendredis en période scolaire : grâce à la collaboration entre le CCN et le conservatoire, un studio est mis à disposition pour la classe de terminale L option Bac Art danse du lycée Dautet.
× 19, 20 et 21 avril au CCN Chapelle Fromentin : examens de fin d’année du conservatoire. × 22 et 23 mai au CCN Chapelle Fromentin à 20h30 : un plateau partagé. Dans une démarche d’accompagnement à la professionnalisation et de croisements esthétiques, la classe de perfectionnement et la cie Y-Kanji se sont rencontrés sur un plateau à l’occasion de ces deux soirées de spectacles.
LE CRDP DE POITOU-CHARENTES Le CRDP est le porteur du PREAC "Danse à l’Ecole" (Pôle de ressources pour l’éducation artistique et culturelle) en lien avec la Délégation académique à l’éducation artistique et culturelle à Poitiers, projet interdépartemental de formation des enseignants, temps de pratique et d’échanges avec des artistes en région. × 15 février 2012 avec Kader Attou à Saint-Georges-de-Didonne et quinze enseignants.
L’UNIVERSITÉ DE LA ROCHELLE × Renouvellement du partenariat “Pass’ Culture Etudiant” × trois mini-stages avec les artistes accueillis au CCN Chapelle Fromentin : × 28 novembre avec Julie Dossavi × 17 janvier avec Amine Boussa, danseur du CCN/cie Accrorap × 23 janvier avec Vaishali Trivedi Cette année, les étudiants ont découvert par deux approches de danse la pièce Symfonia Piesni Załosnych de Kader Attou. C’est un autre regard qu’ils ont porté à sa diffusion le 31 janvier à La Coursive à La Rochelle.
PARTICIPATION AUX OUVERTURES PUBLIQUES ET RENCONTRES AVEC LES ARTISTES EN RÉSIDENCE AU CCN LES CENTRES SOCIAUX ET DE LOISIRS, LES ÉCOLES PRIMAIRES Le CCN a accueilli le 10 novembre une classe de CP de l’école primaire du Prieuré de La Rochelle. Les enfants ont découvert l’univers sonore des corps et des pieds avec la cie Onstap, en résidence pour leur nouvelle création au CCN.
LE COLLÈGE FROMENTIN Le CCN a imaginé un projet qui associe la danse et la musique pour des élèves inscrits au collège Fromentin dans des cursus de pratique artistique. Ce projet s’appuie principalement sur Julie Dossavi, danseuse, chorégraphe, en résidence partagée au CCN et Yvan Talbot, musicien. Le CCN a organisé deux sessions d’ateliers avec la cie Julie Dossavi les 23 et 30 mai.
LE FONDS AUDIOVISUEL DE RECHERCHE (FAR) Nous soutenons toujours l’action du FAR. Le fonds CCN ouvert est destiné à s’enrichir de saison en saison.
LA POLITIQUE TARIFAIRE Rappelons que le CCN de La Rochelle propose une politique tarifaire incitative pour chacun (plein tarif cinq euros, tarif réduit trois euros). Par l’essence même de la culture hip hop et par la volonté de l’équipe du CCN, le prix du billet de spectacle à la Chapelle Fromentin ne doit en aucun cas être un frein à la découverte et à la curiosité de chacun.
19
P Ô LE R E CH ER C H E P R O J ET A RT IS T I Q U E
PÔ LE R E CHE R C H E
LE PÔLE
L
RE CHER CHE
e pôle recherche du CCN de La Rochelle poursuit son processus d’étude et de production. Il entre dans une phase de développement.
Dans le cadre de ses missions de recherches chorégraphiques en danse hip hop, le CCN de La Rochelle a organisé une table ronde en 2011 autour d’une des thématiques définies par le collège recherche : «Quel corps en jeu dans la danse hip hop ?» Les actes de cette table ronde seront publiés en 2012 par le CCN en partenariat avec le CESMD Poitou-Charentes. Un partenariat est envisagé avec le WIP Villette et le CND à la suite de la table ronde des 12 et 13 avril 2012. Le CCN, Farid Berki et Hamid Ben Mahi ont participés à cette rencontre sur La danse hip hop, vers la reconnaissance d’une esthétique contemporaine, paroles de chorégraphes. Marie-Christine Vernay, journaliste à Libération, animait le débat. Ces échanges doivent faire l’objet de publication.
D
ans l’ordre des choses il y a les spectacles, puis en connexion avec ceux-ci les ateliers pour lesquels nous sommes régulièrement sollicités. Dans la mesure des possibles liés aux tournées et aux plannings de chacun, nous arrivons à répondre à de beaux projets pour les partenaires des structures qui nous accueillent. Voir même plus. Pour la seconde année consécutive avec le Conseil général de Saône-et-Loire, le CCN a répondu présent à un projet conséquent pour deux collèges à Mâcon. Ces parcours danse en sont à leur quatrième édition. Extrait de la plaquette Danse en Saône-et-Loire éditée par le CG71 : Les résidences chorégraphiques « Élaborées en partenariat étroit avec les scènes de diffusion du département (Scènes Nationales et lieux de diffusion conventionnés), ces résidences proposent une rencontre avec une compagnie de danse professionnelle sous forme de stages et ateliers, parfois autour d’un travail de création, à destination des élèves d’écoles de danse, des professeurs de danse ou danseurs amateurs, mais également du milieu scolaire. Construites autour de la diffusion d’un spectacle du répertoire de la compagnie sur la scène partenaire, les résidences tendent à favoriser l’échange, à dynamiser la pratique de la danse, à développer la culture chorégraphique grâce à la présence des compagnies qui accompagnent le territoire durant la saison. Plusieurs projets sont conçus chaque année dans le cadre des résidences, selon le territoire touché.
LES SPECTACLES DE KADER ATTOU EN TOURNÉE LA VIE DES ATELIERS Les parcours danse : Dispositif proposé dans le cadre de l’appel à projets des collégiens du Conseil général, en lien avec les résidences chorégraphiques, le parcours danse s’adresse aux collèges du département. Projet complet construit et porté en partenariat avec les lieux de diffusion du département, il propose aux élèves de traverser pendant huit heures l’univers de la compagnie intervenante, en découvrant les fondamentaux de la danse, une technique (contemporain, hip hop...) mais aussi l’art d’être spectateur, puisqu’il permet aussi aux élèves d’assister à une petite forme dansée au sein du collège suivie d’un échange avec les danseurs. Les élèves sont également invités à voir trois spectacles de danse dans la programmation du lieu de diffusion partenaire. En 2011/2012, le Conseil général propose six parcours danse sur l’ensemble du territoire : - avec le CCN de La Rochelle, en partenariat avec Mâcon Scène Nationale, aux collèges Condorcet à la Chapelle-de-Guinchay et Saint-Exupéry à Mâcon, - avec la cie Illico - Thomas Lebrun en partenariat avec L’Arc Scène Nationale au Creusot, aux collèges Centre au Creusot et Les Epontots à Montcenis, - avec la cie Propos - Denis Plassard en partenariat avec l’Embarcadère de Montceau-les-Mines, aux collèges Saint-Exupéry à Montceau-les-Mines et Le-Vieux-Fresne à Gueugnon - avec les danseurs de la compagnie CFB 451.»
Dans le cadre de la programmation de Symfonia Piesni Załosnych à Mâcon le 8 novembre dernier, les parcours danse ont été imaginés en quatre modules d’octobre à décembre, sur seize heures. Majid Yahyaoui a initié ces parcours de mise en situation à l’acte de création dans les deux collèges. Amine Boussa l’a rejoint pour finaliser deux petites formes dansées données le 6 décembre au sein des établissements. Le bilan est très positif. Les élèves ont été très investis et se sont laissés emmener par la pratique de la danse dans sa dimension créative. Parallèlement, Majid Yahyaoui a dispensé 11 heures d’atelier avec des élèves et des adultes amateurs dans des structures associatives et écoles de danse du département. Plus globalement, pour la saison 2011/2012, ce n’est pas moins de cent cinquante heures d’ateliers que nous dispenserons dans quatorze villes différentes, dont Varsovie en Pologne : des temps forts nourris de rencontres en danse, de la découverte de l’écriture chorégraphique de Kader Attou, mais aussi par les singularités des danseurs intervenants. Un grand merci à eux. Un autre temps fort, Amine Boussa s’est rendu au Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi entre février et mars sur une semaine continue. Quinze jeunes danseurs se sont exercés à la création à la façon de Petites histoires.com. Ils ont assisté à l’une des représentations programmées à Choisy-le-Roi en décembre dernier. Tous ont ainsi perçu l’univers de Kader Attou par la pratique, et à la fin de la session sur scène, dans leurs propres petites histoires.
D’autres temps de réflexions et de débats et autres études seront lancés cette même année.
21
LES
REPRÉSENTATIONS AU CCN DE
LA ROCHELLE
P R OJ E T A RT IS T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
LES R EP R É S E NTATIO NS AU C C N
LES R EPR ÉS EN TATI O N S A U CCN
PLATEAU PARTAGÉ
CARTE BLANCHE CONSERVATOIRE DE LA CDA / D.U.B. - DANS UN BATTEMENT Y-KANJI
22 23
LES ET MAI 2012 A 20H30 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN Plateau partagé entre l’association Y-Kanji - Didier Firmin, Rabah Mahfoufi et une Carte Blanche du Conservatoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle
L
e Conservatoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et le CCN de La Rochelle proposent chaque année aux élèves de la classe de perfectionnement de présenter en public des travaux chorégraphiques dans le cadre d’une carte blanche. Deux soirées ont été ainsi organisées à la Chapelle Fromentin les 22 et 23 mai. Dans un esprit d’accompagnement à la professionnalisation, le programme libre de vingt minutes proposé par les élèves en classe de perfectionnement du CRD a été associé à la présentation d’un spectacle d’une compagnie professionnelle (plateau partagé). La classe de perfectionnement est au sein du conservatoire le lieu privilégié où des jeunes vont tâter le terrain de la professionalisation du danseur pendant deux années. Le temps des cartes blanches propose aux jeunes d’être les créateurs en herbe de leur univers. Ils sont guidés en cela par l’équipe du département danse qui les accompagne sur le chemin d’un devenir d’artiste-interprète. C’est le moment pour eux de faire surgir l’expression des rencontres et des expériences artistiques échelonnées dans l’année, pour grandir à travers une recherche personnelle. Au CCN, le plateau partagé proposé par Kader Attou est l’occasion pour des jeunes artistes de se confronter à des conditions de représentation professionnelle en partage avec des compagnies en tournée à l’univers totalement différent du leur. La classe de perfectionnement du CRD : Alice Bachet, Camille Bernier, Océane Chaillé, Yhlem Dekkiche, Stéphanie Laventure, Jade Pelaprat, Mathilde Perrot Filippo Verdirosi et Véronique Jean-Caracci (Classique), Florence D’Hellier et Yveline Lesueur (Contemporain) et Isabelle Nguyen (Jazz) sont les professeurs référents pour la classe de perfectionnement. Ils sont accompagnés par Mohamed Ahmada (formation du corps dans le mouvement dansé), Patricia Keiffer (formation musicale) et Pascale Mayeras (culture chorégraphique).
D.U.B. - DANS UN BATTEMENT Association Y-Kanji, Didier Firmin et Rabah Mahfoufi Création 2009
D.U.B. - Dans Un Battement « C’est le rythme profond qui nous anime, celui qui se joue dans notre être intérieur et qui nous procure la sensation d’exister... Notre expression, la danse, exulte cette envie, pour exister il faut prendre sa place. Je suis ici seulement si tu es là... L’un sans l’autre nous ne sommes rien. Nous avons besoin les uns des autres pour connaître nos forces, nos faiblesses et surmonter les défis que la vie nous impose. Être en accord avec soi-même, c’est être à l’écoute de ses sens. C’est danser au rythme de la vie. » Didier Firmin et Rabah Mahfoufi La société et l’artifice humain dans son ensemble nous imposent des règles, nous incitent à nous normaliser, absorbent notre nature profonde et placent l’homme loin de son élément naturel. C’est l’enjeu de tout être humain que de pouvoir s’adapter à son environnement, faire corps avec les autres tout en restant en cohésion avec lui-même. Nos esprits et nos corps se déforment au gré de nos blessures et de nos histoires singulières, cellesci entrent parfois en “perturbances”. Elles nous incitent à nous replier sur soi, jusqu’à en être prisonniers, avec la tentation, comme pour s’en libérer, de les transmettre à l’autre. Tout est mouvement de l’esprit ; l’exploration de l’espace mental invite à ce besoin vital d’écouter nos respirations et distinguer le flux d’énergie qui circule librement en nous.
Il nous faut puiser dans ses ressources afin d’abaisser les barrières, reprendre racine et s’ancrer au sol pour mieux s’élever vers le ciel. A contresens d’un monde qui voudrait globaliser, uniformiser, auquel il faut s’adapter rapidement, on est saisi par le temps, on s’oublie... D.U.B. - Dans Un Battement marque l’évidence à travers ce duo qui, plus que semblable, est complémentaire d’une volonté chorégraphique de ne pas être ensemble au sens robotique du terme mais de parvenir dans un même mouvement à exprimer une forme d’harmonie de nos différences. L’ASSOCIATION Y-KANJI Créée en 1997 par un collectif regroupant Ibrahim Démbélé, Bintou Démbélé, Régis Truchy, Hakim Maïche, Jérome Emry et Rabah Mahfoufi, la cie Y-Kanji évolue en 1999 et est rejoint par Bruce Soné, David Colas, Gigi keudj, Didier Firmin et Toryabe Tamaky. À partir de 2001, la compagnie devient une association chargée de contribuer au développement et à la diffusion de la culture hip hop New School et à la culture House. Le nom Y-Kanji est conservé lui permettant de capitaliser sur une notoriété déjà bien assise. Les activités principales de l’association, outre la mise en place de projets artistiques et culturels autour de la danse dite “urbaine”, se tournent vers les créations, diffusions et enseignements des danses de club dont le hip hop New School et la House dance. Dotée d’une forte expérience dans le domaine des cultures urbaines, l’association bénéficie d’un potentiel artistique important, grâce à la qualité de ses intervenants qui ont fait la réputation d’Y-Kanji au sein de la culture hip hop. Petite note : Attention donc à ne pas complètement confondre Y-KANJI (bon feeling en japonais) avec Bruce "Ykanji" Soné, danseur, chorégraphe et fondateur des rencontres internationales de danse hip hop Juste debout même si un lien historique et profond existe entre les deux.
D.U.B. - DANS UN BATEMENT chorégraphes et interprètes : Didier Firmin et Rabah Mahfoufi lumières : José Martins conception et réalisation de la bande son : Tijo Aimé Ce duo a été créé à l’Espace Malraux de Joué-les-Tours coproduction : Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France - Parc de la Villette, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et l’Acsé) avec le soutien du CNCDC Châteauvallon dans le cadre d’une résidence
25
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
LES R EP R É S E NTATIO NS AU C C N
LES REPR ÉS EN TATI O N S A U CCN
DIS-LE MOI... RETOUR DE CRÉATION
THÉÂTRE D’IMAGES CHORÉGRAPHIQUES CIE MASTOC PRODUCTION
8
AVANT-PREMIÈRE LE MARS À 20H30 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN
Dis-le moi... a remporté le prix du public dans la catégorie “Spectacle de rue” lors de l’édition 2012 du Festival Namur en mai en Belgique.
Dis-le moi... est l’histoire de sept femmes ! Sept filles d’univers différents, d’âges, de parcours, de caractères différents. Dis-le moi... est donc un spectacle féminin mais qui se joue à hauteur d’homme, dans le public. Dis-le moi... parle de relations, d’intimités, de la fragilité des sentiments - ceux des femmes, ceux des hommes. Dis-le moi... cherche l’émotion et questionne la place de l’intimité dans l’espace public. « Avec cette pièce, Carine Kermin rend un hommage aux femmes, à toutes les femmes, belles ou moches, mères au foyer ou célibattantes. Sept femmes dansent des rôles successifs, dans une chorégraphie théâtralisée pleine de fantaisie. Ainsi, pour évoquer les rapports hommes-femmes, un partenaire est-il choisi dans le public pour former un duo sur scène avec l’une des sept ! » Christiane Poulin, Sud Ouest - janvier XII
× www.mastoc-production.fr création le 10 mars à 12h30 au marché de Niort en partenariat avec le CNAR dans le cadre du festival Impulsions la cie Mastoc était en résidence du 16 au 20 janvier au CCN à la Chapelle Fromentin et a présenté une visite de chantier le 19 janvier Où voir Dis-le moi... Du 18 au 22 juillet au Off du Festival Chalon dans la Rue Du 22 au 25 août au Off du Festival d’Aurillac Les 8 et 9 septembre au Festival Coup de Chauffe à Cognac
DIS-LE MOI... conception / création : sur une idée originale de Carine Kermin direction artistique : Carine Kermin et Vincent Gillois collaboration artistique : Marlène Koff composition musicale : Régis Baillet interprètes : Solène Cerutti, Carine Kermin, Lupita Kermin-Gillois, Marlène Koff, Delphine Pluvinage, Lucile Rimbert, Esther Suel, Karine Vayssettes régie générale : Vincent Gillois technicien son : Fabrice Gaumer la compagnie bénéficie du soutien de l’accompagnement triennal du : Conseil régional de PoitouCharentes, du Conseil général des Deux-Sèvres et de la Commune de la Mothe Saint-Héray coproduction : Le Grand Théâtre de Lorient - Scène Conventionnée danse, L’Atelier 231 de Sotteville-lèsRouen - Centre National des Arts de la rue, le CCN de La Rochelle, Les Usines Boinot - Centre National des Arts de la Rue en Poitou-Charentes avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes et de L’Espace Tartalin - Maison Pour Tous à Aiffres
Comment être reconnu ? Déterminer au sein d’un groupe ses points forts et ses points faibles pour trouver des stratégies de valorisation, réussir à se mettre en valeur, trouver des dispositifs pour sortir son épingle du jeu. Convaincre / être convaincu / être convainquant. Convaincre le groupe que sa place est indispensable en utilisant le contexte et les contraintes. Se rendre incontournable. Trouver des solutions pour être visible, créer du lien pour faire parler de soi. Visibilité / donner envie / éveiller la curiosité / créer du désir. Qui reconnait ? Le rôle des décideurs. Comment la hiérarchie opère pour propulser un individu “au-dessus” du groupe. Qu’est-ce qui rend un avis unanime ? Influencer le regard, placer le public en tant que témoin actif pour l’obliger à “juger” et à faire des choix sur les danseurs présents sur scène. Mille fois merci ! « Être visible, mériter la reconnaissance, être aimé... Quel artiste nierait ce désir, couplé à l’absolue nécessité de créer qui l’anime ? Sous quelles Fourches Caudines devra-t-il passer pour s’affirmer et se faire entendre ? La cie Pic la Poule décline avec énergie et humour ces questionnements dans Merci, la nouvelle chorégraphie de Laurent Falguiéras. Le décor est simple, efficace et beau, un grand cube central réduit à son ossature, sol dallé noir et blanc, canapés modulables rouge claquant, rideaux rouges agissant comme des cadrages changeants ; du noir, du rouge, du blanc, de superbes lumières... pour six danseurs – trois gars, trois filles – capables de tous les délires. Ça pétille, c’est drôle, ça danse ou ça se pose, c’est comme la vie, il se passe des choses même dans le horschamps, c’est un spectacle dans le spectacle, un faux-semblant de work in progress. Le “boss”- chorégraphe est aussi danseur, régisseur de la bande-son (une merveille du genre) et go-between entre le public et la scène. Laurent Falguiéras nous perd, pour déverrouiller la raison et nous mener dans
MERCI... RETOUR DE CRÉATION
LAURENT FALGUIERAS - CIE PIC LA POULE pièce chorégraphique pour 6 danseurs
9 10
CRÉATION LES ET FÉVRIER AU CCN CHAPELLE FROMENTIN ce kaléidoscope où chaque personnage joue son va-tout pour être vu, remarqué, reconnu, avec le risque avéré de dérives narcissiques à hurler de rire, le boss se la jouant irrésistible latin lover ou le grand blond musclé qui ne pense qu’à se dessaper, exhibant sa nudité totale sans que cela soit indécent, juste drôle. Parfois l’incongru hilarant se transforme en douceur et communion de peau, le pied d’une danseuse en volutes lentes autour du visage d’un danseur allongé... c’est plein d’images cut et d’explosions passant de la confusion apparente à des séquences chorégraphiées au cordeau, c’est brillant et proche à la fois, toujours humain même sous la morsure (...). Dany Huc, Expressions, un magazine à l’ouest - mars avril 2012 Merci... sur la route : Le 29 mars lors du Festival Danse et vous organisé par L’Avant-Scène à Cognac Plus d’infos sur le Festival sur le site de L’Avant-Scène : www.avantscene.com
× Pour en voir plus et pour les curieux de tous poils : vimeo.com/36976153 création les 9 et 10 février au CCN chapelle fromentin MERCI... chorégraphie : Laurent Falguiéras assisté de Barbara Blanchet interprétation : Armelle Dousset, Raphaël Dupin, Laurent Falguiéras, Virginie Garcia, Lisa Guerrero, et Marc Lacourt lumiére : Stéphane Graillot construction décors : Fred Rotureau et Stephan Hamache production : Pic la Poule coproduction : le Théâtre l’Avant-Scène de Cognac, le CCN La Rochelle
27
CCN DE LA ROCHELLE / PARIS VIRTUOSI
gavotte, Grieg, gigue, Gershwin, Gainsbourg, GóRECKI... AUTOUR DE GÓRECKI
21 JUIN 2012 À 20H30 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN
21 JUIN 2012 À 20H30
AU CCN CHAPELLE FROMENTIN
AUTOURDE GÓRECKI CCN DE LA ROCHELLE / PARIS VIRTUOSI
une sorte d’abécédaire musical et dansé autour de la lettre G / une création rochelaise comme un inventaire à la Prévert, un exemple de croisements esthétiques / de la musique Renaissance à la musique moderne et contemporaine avec la danse en filigrane
KADER ATTOU
K
ader Attou avec l’ensemble Paris Virtuosi vous proposent, en ce premier jour d’été, une soirée exceptionnelle pour cette 31ème édition de la fête de la Musique à La Rochelle. Un moment unique “en corps et en cordes”, chorégraphié par Kader Attou sur une proposition musicale de Christophe Sommaire. Une sorte d’abécédaire musical autour de la lettre G comme Górecki, mais aussi G comme gavotte, gigue, Grieg, Gershwin, Gainsbourg... Neuf musiciens à cordes - deux quatuors réunis par une contrebasse - et la mezzo-soprano Yana Boukoff interpréteront des modules musicaux en un large spectre musical, de la musique Renaissance à la musique moderne et contemporaine avec la danse en filigrane. En filigrane car des danseurs de sensibilités différentes et des invités surprises et surprenants, donneront à voir des instantanées chorégraphiques ou non sur certaines des partitions musicales jouées. Vous assisterez ainsi à une création rochelaise comme un inventaire à la Prévert, révélant un bel exemple de croisements esthétiques, de transversalité artistique et d’ouverture assumée à d’autres formes musicales et dansées dans le prolongement de Symfonia Piesni Załosnych!
× www.ccnlarochelle.com
PARIS VIRTUOSI
P
aris Virtuosi, créé par Eric Zorgniotti violoncelliste et directeur artistique, est un ensemble musical à “géométrie variable” constitué d’artistes professionnels venant du monde entier. Tous évoluent à Paris et sont issus de grands conservatoires tels que le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, la Juilliard School de New York, la Guildhall School de Londres et le Conservatoire de Moscou. Ils sont lauréats de concours internationaux et poursuivent une carrière en tant que solistes, compositeurs et professeurs. Les membres de Paris Virtuosi se sont produits dans des salles prestigieuses telles que le Musikverein de Vienne, le Théâtre des Champs-Élysées de Paris, la Cour d’Honneur du Palais Princier de Monaco, le Grand Théâtre de Shanghai (Chine), le Carnegie Hall de New York, la Salle Tchaikovsky à Moscou... Ils sont membres ou collaborent régulièrement avec de grandes formations (Orchestre de Paris, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Orchestre National d’Ukraine, Opéra de Kiev, Orchestre de l’Opéra National de Paris...) ainsi que dans le cadre de festivals (Venise, Aspen, Séoul, Cagliari, Nice, Prades, Sapporo, Taiwan, Menton, Cervo et Prague).
× www.parisvirtuosi.com
AUTOUR DE GÓRECKI direction artistique et chorégraphie : Kader Attou avec la complicité des danseurs conception musicale de G comme... : Christophe Sommaire interprétation musicale : Paris Virtuosi, direction Éric Zorgniotti mezzo-soprano : Yana Boukoff interprétation chorégraphique : Si’Mhammed, Mehdi Ouachek, Kevin Mischel, Nabil Ouelhadj, Majid Yahyaoui, Thô Anothai en compagnie d’invités surprises Autour de Górecki est une production du CCN de La Rochelle G comme... dont est tiré l’adaptation chorégraphique Autour de Górecki, est une production de Paris Virtuosi, en coproduction avec le CCN de La Rochelle
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
LES R EP R É S E NTATIO NS AU C C N
LES REPR ÉS EN TATI O N S A U CCN
PROMENADE OBLIGATOIRE RETOUR DE CRÉATION
ANNE NGUYEN - CIE PAR TERRE
11
RÉPÉTITION PUBLIQUE LE JANVIER À 20H30 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN
en résidence de création du 4 au 11 janvier répétition publique le 11 janvier à 20h30 création le 11 février 2012 au Théâtre des 2 Rives (Charenton)
P
romenade obligatoire est une traversée ininterrompue dans le sens de la flèche du temps. De la masse compacte aux assemblages moléculaires, de l’ordre idéal aux allures de parade militaire à la différenciation, les danseurs sont plongés dans une succession d’états évanescents. Ils composent une matière mouvante douée d’une mémoire collective, dont les évolutions passées ressurgissent de manière cyclique, se confrontant à l’oubli, au désir de créer et à l’instinct. Dans cette frise chronologique vivante, l’homme lutte tour à tour contre le déterminisme et contre son propre enfermement. Dans Nous autres d’Ievgueni Zamiatine, la promenade obligatoire est une marche en rang quatre par quatre, où l’état de synchronisation représente une victoire face à l’incertitude de la nature. « Pourquoi la danse est-elle belle ? Parce que c’est un mouvement contraint, parce que le sens profond de la danse réside justement dans l’obéissance absolue et extatique, dans le manque idéal de liberté. » Ievgueni Zamiatine, Nous autres (1920)
« (...) À La Rochelle, où elle est en résidence de création depuis quelques jours, la chorégraphe primée en 2009 pour le solo Racine Carrée, répète sa nouvelle création, PROMENADE OBLIGATOIRE. Un titre étrange qu’Anne Nguyen a tiré d’un roman non moins étrange, Nous autres, de Zamiatine, paru en 1920 et qui inspira Orwell pour son 1984. Dans l’État totalitaire décrit par Zamiatine, les robots humains ont droit à une promenade obligatoire, quatre par quatre. Dans la Promenade d’Anne Nguyen, huit danseurs traversent et retraversent la scène dans un mouvement quasi continuel, offrant la plupart du temps leur profil au spectateur. Avec cette pièce chorégraphique, Anne Nguyen a travaillé à la fois le mouvement de profil, celui du marcheur et celui du poppeur ). “Je développe les lignes, je casse le mouvement pour trouver d’autres formes”, dit-elle. Expliquant que cette “Promenade” - la pièce est découpée en trois parties de vingt minutes – “est la métaphore du temps, vu cycliquement, et d’une société qui évolue et où des choses naissent et renaissent sans arrêt”. Cette marche sans fin est rythmée par la musique originale de Benjamin Magnin, le tout produisant un effet hypnotique. » Christiane Poulin, Sud Ouest - janvier 2012
Ligne à haute tension « Comme son titre l’indique, le festival Hautes Tensions (Grande Halle de La Villette, Paris) met en avant des artistes offensifs de la scène hip hop et du cirque. Côté femmes - elles ne sont pas si nombreuses -, il faut compter avec la chorégraphe hip hop Anne Nguyen. Depuis 2007, sa ligne artistique discrète mais impérieuse taille net et droit sans dévier de ses désirs, encore moins des fondamentaux de sa discipline. De formation scientifique, elle a mis l’écriture hip hop dans la moulinette mathématique pour en tirer des équations spectaculaires toujours sobrement surprenantes. La revoilà avec une production ambitieuse pour huit interprètes intitulée PROMENADE OBLIGATOIRE, dans laquelle elle serre la vis au mouvement en le piégeant dans des couloirs lumineux. Amour des contraintes et passion de les sublimer, c’est tout Nguyen. » Rosita Boisseau - M, le magazine du Monde, avril 2012
JE DÉVELOPPE LES LIGNES, JE CASSE LE MOUVEMENT POUR TROUVER D’AUTRES FORMES
un sujet France 3 Atlantique : www.compagnieparterre.fr/#/po-video-f3-rochelle/3956903
× www.compagnieparterre.fr
µ
PROMENADE OBLIGATOIRE chorégraphe : Anne Nguyen assistante chorégraphe : Magali Duclos interprètes : Cintia Golitin, Claire Moineau, Blondy Mota-Kisoka, Sacha Négrevergne, Jessica Noita, Matthieu Pacquit, Rébecca Rhény, Mélanie Sulmona musique (création originale) : Benjamin Magnin création lumière : Ydir Acef
le trailer de la pièce : www.compagnieparterre.fr/#/promenade-obligatoire-video/3947554
PROMENADE en tournée En octobre au Tanzhaus NRW à Düsseldorf en Allemagne
´
coproductions : Parc de la Villette, Centre de Danse du Galion d’Aulnay-sous-Bois, Les Théâtres Charenton - Saint-Maurice, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France - Parc de la Villette, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et l’Acsé), Centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne, CCN de La Rochelle, CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig - dans le cadre de l’accueil studio avec le soutien de l’aide à la production d’Arcadi, de l’ADAMI, du Conseil général du Val-de-Marne, de la Communauté de Communes Charenton-le-Pont - Saint Maurice avec le partenariat du Centre national de la danse - mise à disposition de studio la cie par Terre reçoit l’aide à la compagnie du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC d’Île-de-France et l’aide au fonctionnement du Conseil général du Val-de-Marne
29
LES
RÉSIDENCES AU CCN DE LA ROCHELLE
31
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
LES R É S I D E N C ES A U C C N
LES R ÉSI D EN CES AU CCN
pièce chorégraphique pour 5 danseurs
EXIT
CIE PYRAMID en résidence du 20 au 24 février puis du 23 au 27 avril
Pyramid est venu également en résidence pour remettre sur l’ouvrage Ballet Bar, show chorégraphique pour sept danseurs pour la scène comme pour la rue. Ballet Bar se situe dans la lignée d’États d’âme ou d’El Mouima pièce du répertoire de Pyramid pouvant être jouée dans tous types de lieux et permettant la rencontre en une plus grande proximité avec tous les publics.
« Pour cette pièce, notre envie première était de pousser notre travail plus loin, de prendre de nouvelles directions, d’où le titre Exit. S’enrichir de plusieurs pratiques artistiques, c’est pour nous essentiel. Qu’avons-nous donc à vous proposer? De la danse? Du mime? De la manipulation d’objets? Du cirque? Ne pas savoir ce que l’on va voir est certainement une des meilleures façons d’aller au théâtre...c’est-à-dire être dans un état de disponibilité propre à aborder une nouvelle forme, sans a priori. Nous essayons, dans cette pièce, de laisser une grande place au spectateur tout en stimulant son imaginaire. Pour cela il faut réussir à provoquer un trouble, déplacer les éléments, confronter le spectateur à quelque chose qui le dépasse. Un espace précis, un objet posé sur le plateau auquel on donne une capacité de mouvement, d’action. Nous souhaitons évoluer dans un univers à la fois imaginaire, intemporel, mystérieux et instinctivement peut-être, les images qui nous parlaient le plus étaient celles d’entrepôts, d’usines, aux ambiances sombres, froides voire glaciales. Nous sommes donc partis visiter une usine à Rochefort ; celle où l’une des soeurs de Youssef Bel Baraka travaille depuis des années. On nous a montré son poste...nous l’avons imaginée là, devant sa machine, chaque jour durant huit heures. Ce fut un choc et ce projet de création s’est révélé alors être une évidence ! Parti de ce lieu initial qu’est l’usine, nous ne voulons pas reproduire une image de la réalité mais mettre en scène un monde imaginaire, surréaliste afin de créer un univers à part, irréel pour mieux faire partager nos émotions, notre réel... » La cie Pyramid création à La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle à l’automne 2013 EXIT direction artistique : Youssef Bel Baraka & Jamel Feraouche assistante chorégraphique : Nathalie Pernette regard extérieur : Kader Attou aide à l’écriture : Françoise Guillaumond lumière : Yohan Bernard interprétation : Michaël Auduberteau, Jamel Feraouche, Rudy Panier, Mustapha Ridaoui et Fouad Kouchy partenaires confirmés : le CCN de La Rochelle, La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle, Le Théâtre l’Avant-Scène de Cognac, Le Théâtre de la Coupe d’Or, Scène Conventionnée de Rochefort et Le Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort
BALLET BAR
Autour d’un comptoir, six personnages évoluent entre un phonographe, quelques vinyles et un transistor. Dans un univers proche des clubs de jazz new yorkais, Pyramid décortique le lien intime qui les lie avec la musique dont ils sont à la fois créateurs et interprètes. Ils s’expriment dans un espace fait d’éléments de la vie quotidienne qui deviendront des instruments à part entière. coproductions : cie Pyramid, CCN de La Rochelle partenaires : le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de Poitou-Charentes, le Conseil général de la Charente Maritime et le Centre de Culture Européenne à Saint-Jean d’Angély
LA CIE PYRAMID EN SEPT CRÉATIONS
1999 création de la cie Pyramid dans le Quartier du Petit Marseille à Rochefort par Youssef Bel Baraka, Jamel Feraouche, Fouad Kouchy, Mustapha Ridaoui, Michaël Auduberteau et Émilie Bel Baraka 2001 Cellules, premier spectacle et révélation aux Rencontres Internationales en Danses Urbaines de la Villette 2005 P-I (Palestine-Israël) 2007 Instemps 2008 États d’âme 2009 On n’est pas des clichés ! trio chorégraphique de Fouad Kouchy et Le Chantier que Jamel Feraouche crée pour quatre danseurs. 2011 El Mouima chorégraphiée par Youssef Bel Baraka
× www.cie-pyramid.fr
pièce chorégraphique pour deux danseuses création 2012-2013
UN HOMME À LA MER (titre provisoire) CIE GOUST / URVOY
en résidence au CCN du 29 fevrier au 9 mars
Elle a sa veste sur les épaules, elle court. Elle veut lui échapper. Elle tombe dans le sable, se retourne, recule face à lui. Puis, dans un lâcher prise s’abandonne à lui. Leurs corps s’immergent lentement dans l’eau. Le temps s’arrête et elle le noie. Elle sort de l’eau en enlevant la veste noire qui l’enveloppait et pesait trop lourd sur ses épaules. Une quête d’identité « À partir de cette scène de crime, “elle” va partir à la recherche de son identité. Qui est-elle, maintenant qu’il n’est plus là ? Quelle partie d’elle a t-elle perdue en le noyant ? Nous plongeons alors à la recherche d’indices à travers ce vaste terrain de jeu qui est notre mémoire. Nous questionnons notre identité. Comment à l’aide de notre passé, comprendre notre présent pour accéder à l’avenir ? Notre duo se présente comme une marche à la poursuite de soi, un temps d’échange et de questionnement autour de ce qui nous qualifie. Prendre le temps d’écouter l’autre à l’intérieur de soi, pour savoir qui l’on est. » Capucine Goust, Marie Teffaine Urvoy
´ PRENDRE LE TEMPS D’ÉCOUTER L’AUTRE À L’INTÉRIEUR DE SOI, POUR SAVOIR QUI L’ON EST.
µ
CAPUCINE GOUST
Depuis sa sortie du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon en 2008, elle collabore avec Nasser Martin Gousset pour les créations Comedy et Pacifique ainsi que pour une reprise de rôle dans Péplum. Elle participe à la création d’Olivier Dubois, Révolution et à celle de Kader Attou, Symfonia Piesni Zalosnych. Elle a également collaboré avec Karine Saporta, Joëlle Bouvier, et dansé dans plusieurs opéras à l’Opéra de Lyon (Les Sept Péchés capitaux avec Marie Chouinard, La Chauve-Souris) et également Leilâ et Mejnûn d’Armand Amar au festival de musique sacrée de Fès.
MARIE TEFFAINE URVOY
Après une formation en danse contemporaine au CNR d’Angers, elle entre au CNSMD de Lyon en 2004. Durant l’année du jeune Ballet elle participe à la création de Cyril Viallon Dommage qu’à la fin de sa vie on meurt et à la reprise de 3 générations de Jean-Claude Gallotta. À sa sortie du conservatoire en 2008, elle est engagée par la cie Linga dirigée par les chorégraphes Katarzina Gdaniec et Marco Cantalupo pour la création Kiss me good night. S’ensuivent les créations No.thing et Falling Grace. Parallèlement elle participe à la création Cordes pour la cie Sylvain Groud et rejoint la cie Arcosm pour la pièce Echoa de Thomas Guerry et Camille Rocailleux.
33
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
LES R É S I D E N C ES A U C C N
LES R ÉSI D EN CES AU CCN
« Mais qu’est-ce que «être sérieux» ? Est sérieux celui qui croit à ce qu’il fait croire aux autres. » Milan Kundera Un peu d’histoire pour tous L’histoire de Casse-Noisette et le roi des souris ou Histoire d’un casse-noisette est inspirée de la version d’Alexandre Dumas du conte d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann. Casse-Noisette est un ballet-féerie en deux actes présenté pour la première fois en décembre 1892 au Théâtre Mariinsky de SaintPétersbourg, sous la direction de Riccardo Drigo et chorégraphié par Lev Ivanov. Le livret d’Ivan Vsevolojski et Marius Petipa s’inspire de cette version d’Alexandre Dumas. La musique, confiée à Piotr Ilitch Tchaïkovski est certainement une des musiques de ballet les plus populaires aujourd’hui et une des œuvres de Tchaïkovski les plus appréciées. « Je ne croyais pas moi-même au succès de ce ballet », déclarait-il à la fin de la première représentation. Un Casse-Noisette « Depuis sa publication en 1816, ce conte d’Hoffman a été de nombreuses fois revisité par des chorégraphes, metteurs en scène et cinéastes. Les thèmes universels et immortels contenus dans ce conte, le passage de l’enfance à l’adolescence, l’amour et les forces du mal... tout ceci nécessairement m’intéresse. Nous sommes tous à la recherche de l’autre, le prince ou la princesse charmante, notre moitié tout simplement. Ainsi, le propos de Casse-Noisette traverse le temps, il n’a pas d’âge. J’ai vu pour la première fois en 1998 la version de Maurice Béjart, puis celles de Jean-Christophe Maillot en 1999 et Thierry Malandain en 2001. Depuis, dans un petit coin de ma tête, je cultive le rêve secret de me confronter à cette œuvre... A mon tour, j’ai envie de m’aventurer dans cet univers merveilleux et onirique pour le partager, tel un parent s’employant à raconter une belle histoire à son enfant, de la façon la plus sérieuse.
création 2012-2013 de la cie Malka, Un Casse-Noisette est une chorégraphie d’après le conte d’Hoffmann sur la musique de Tchaïkovski
UN CASSE-NOISETTE BOUBA LANDRILLE TCHOUDA - CIE MALKA en résidence au CCN du 19 au 24 mars
Il existe tellement de versions de ce ballet que je me sens libre et à l’aise pour proposer une version où je pourrai élaborer une danse hip hop originale à partir des contraintes musicales imposées par l’œuvre de Tchaïkovski. Il ne s’agit surtout pas de traduire platement une gestuelle classique en gestuelle hip hop. Comment cette œuvre, qui a traversé tant de corps et fasciné les gens depuis presque deux siècles, peut trouver un écho dans des corps construits par la danse hip hop ? Danser sur et avec cette brillante musique de Tchaïkovski, redonner ce chant merveilleux, créer des passerelles entre cette œuvre du répertoire et la vivacité de nos musiques actuelles. La musique ne décore pas la danse et inversement. Vivante, rythmée, dynamique, si je partirai bien entendu de cette musique originale de Tchaïkovski, je me laisserai aussi la possibilité de ne pas l’utiliser dans son intégralité. Je souhaite faire appel à un compositeur qui se saisira de l’univers spirituel, sensoriel et magique de Casse-Noisette pour notamment jeter un sort aux transitions entre les différents tableaux et actes. Dans la tension dramatique, où se situe la musique ? Comment être dans la danse tout en évitant la redondance avec l’univers narratif et celui de l’énergie musicale ? Comment conjuguer ce bouillonnement musical qui nous vient de loin et le faire résonner avec notre présent ? La musique de Tchaïkovski m’oblige à construire un processus de création différent et original. Jusqu’alors, j’utilisais des musiques tests préexistantes pour la recherche de la matière et l’écriture de la danse, la chorégraphie. Au départ, ces musiques tests étaient un terreau pour induire des danses, visualiser les corps dans l’espace, participer à l’énonciation d’un propos dramaturgique, et naissait la danse ! Avec cette musique de Tchaïkovski, des perspectives incroyables sont promises et de nouveaux territoires de danses s’ouvrent à moi. » Bouba Landrille Tchouda
LA CIE MALKA
La compagnie poursuit une réflexion en mouvement autour du rapprochement des danses, des langages, des communautés, des hommes, à travers l’énergie des danses urbaines. Sa danse est une danse pour dire, une danse d’ouverture et de métissage, une danse au-delà des genres et des frontières, une danse qui s’est aussi nourrie des courants qui ont traversé les danses du vingtième siècle.
BOUBA LANDRILLE TCHOUDA
Comme pour beaucoup de danseurs hip hop, son apprentissage démarre de manière autodidacte et il fonde en 1995 la cie Aca (Afro Culture Arts) avec Habib Adel à Grenoble. En 1996, Old Up, leur première création, est présentée dans le cadre des Rencontres Danse Ville Danse à Paris, et les installe comme compagnie de référence en matière de danse urbaine dans la région Rhône-Alpes. Son parcours métissé, fait de rencontres originales, lui permet d’approfondir sa recherche artistique. Il s’attarde sur les possibilités infinies du langage de la danse, cherchant à repousser ses limites, à dépasser ses frontières. Il collabore avec des artistes aux esthétiques diverses dont la cie Accrorap ou le chorégraphe Jean-Claude Gallotta. Les tournées nationales et internationales lui permettent de se positionner en tant que chorégraphe bien au-delà de nos frontières. Bercé par les cultures urbaines et les cultures du monde, Bouba Landrille Tchouda aborde la danse sous une multitude de facettes, hip hop, capoeira, danse contemporaine. Il fait partie de ces danseurs-chorégraphes issus de la mouvance hip hop qui ont su développer une écriture chorégraphique contemporaine singulière. Il fonde, en 2001, la cie Malka avec la complicité d’Eric Mézino. Artiste associé à La Rampe-La Ponatière UN CASSE-NOISETTE à Échirolles à partir de 2004, il crée les pièces direction artistique & chorégraphie : Bouba Landrille Tchouda Malandragem, Des mots, Regarde-moi et Meia artistes chorégraphiques (distribution en cours) : Aïda Boudrigua, Sophie Carlin, Mélisa Noël, Sandrine Monar, Anouk Lua. Sa dernière chorégraphie à propos de l’enViale, Hichem Sérir Abdallah, Cédric Gueret, Nicolas Majou, fermement, Murmures, reçoit un très bel accueil Amaury Réot, Bouba Landrille Tchouda... publique et professionnel. Aujourd’hui, le chorécompositeur : Yvan Talbot dramaturgie : Guy Boley graphe bénéficie d’une attention particulière du scénographie : Rodrigue Glombard Château Rouge à Annemasse avec lequel des colréalisation audiovisuelle : Jean-François Santoni lumière : Fabrice Crouzet laborations enthousiasmantes sont en gestation.
´
NOUS SOMMES TOUS À LA RECHERCHE DE L’AUTRE, LE PRINCE OU LA PRINCESSE CHARMANTE, NOTRE MOITIÉ TOUT SIMPLEMENT
µ
une info en plus : Bouba Landrille Tchouda associé à Château Rouge Annemasse prépare le prochain défilé de La Biennale de la danse 2012 de Lyon
× www.ciemalka.com
costumes : Claude Murgia production : cie Malka coproduction : le Château Rouge à Annemasse, la Mc2 Grenoble, le CCN de La Rochelle, le CCN Ballet de Lorraine, la Maison de la danse à Lyon la cie Malka est associée à Château Rouge - Annemasse depuis janvier 2011. Elle est soutenue par la Ville d’Echirolles, le Conseil général de l’Isère, le Conseil régional Rhône-Alpes, le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Rhône-Alpes et l’Institut français pour ces tournées à l’étranger La Société Dauphinoise de l’Habitat mécène la cie Malka
35
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
LES R É S I D E N C ES A U C C N
LES R ÉSI D EN CES AU CCN
pièce chorégraphique pour quatre danseurs et musiciens, ou non
FACE À FACE
ABDERZAK HOUMI – CIE X-PRESS en résidence au CCN du 14 au 22 mai
chorégraphie hip hop, danse contemporaine pour deux danseurs création 2012-2013
ARTS-TERRE CIE ARTS-TERRE
en residence au CCN du 21 au 25 mai
« Chaque jour, il faut danser, fût-ce seulement par la pensée. » Nahman de Braslaw « L’homme est la mesure de toutes choses. » Protagoras
F
ace à face, cinquième création d’Abderzak Houmi, est l’événement d’une rencontre, une reconnaissance mutuelle entre la danse hip hop et la musique baroque. Cette pièce propose un dialogue entre ces deux formes. L’art naît de l’instinct du jeu entre la ligne des corps et les cordes des instruments. Une trame ténue et fragile se donne à voir et à entendre comme un champ de correspondances, une polyphonie. C’est aussi une toile de relations qui se tisse entre deux esthétiques sonores : électro et baroque. Abderzak Houmi recherche l’équilibre entre les lois de l’espace cubique et les lois de l’espace expressif. Le caractère statique de la géométrie et la présence imposante d’un cube au centre de la scénographie entrent en résonance avec les corps, avec les lignes du mouvement. Ce sont ces contrepoints, ces lignes d’harmonie qui se déploient sous le regard. Au sein d’un ensemble apparemment hétérogène, le corps résout les tensions et donne sens : “Il est la mesure de toutes choses”.
ABDERZAK HOUMI
C’est en janvier 2001 qu’Abderzak Houmi monte la cie X-Press à Joué-Lès-Tours. Son parcours en danse mêle une démarche d’autodidacte et une solide formation technique. Nourri d’une curiosité permanente et d’une pratique toujours renouvelée, il est depuis ses débuts en perpétuelle recherche entre académisme chorégraphique et style personnel. Il danse Le Chêne et le Roseau pour la cie Käfig dans le projet Les Fables à la Fontaine qui fait le tour du monde. Il danse également pour la cie De Fakto dans la création D.Connecté et devient assistant puis co-chorégraphe pour cette compagnie Lyonnaise. Interprète, chorégraphe et directeur artistique sont autant de voies qu’il emprunte pour traduire sur scène son énergie, sa sensibilité et son expérience. Son engagement prend également corps quand il enseigne. Il mène des actions pédagogiques où elles peuvent prendre des tours très divers. C’est ce besoin de découverte et de partage qui le guide vers une création personnelle, un propos qu’il porte avec sa compagnie. FACE À FACE directeur artistique et chorégraphe : Abderzak Houmi interprètes : Anna Coudré, Emilie Schram, Abderzak Houmi et Nicolas Isidoro musique : Händel / Abderzak Houmi/ Ensemble Consonance - direction François Bazola lumière : Jean Marie Lelièvre son : Mathieu Ribun plateau : Mohamed Hériche vidéo : Nicolas Richard décor : Yannick Robin Coproductions : cie X-Press, l’Espace Malraux Joué-Lès-Tours, le CCN de La Rochelle, la Ville de Billom, la Ville de Tours - Festival Rayons Frais, les arts et la ville, l’Excentrique - Festival de la Région Centre et l’Ensemble Consonance / direction François Bazola avec le soutien de l’Hectare, Scène Conventionnée de Vendôme, du CCN Tours, du CCN d’Orléans, du Secteur Jeunes et de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de Joué-lès-Tours, du Centre Images et de Joué Images 37
« Le mouvement hip hop est issu de la rue, des quartiers, de la banlieue et souligne une rage de dire, d’exprimer avec le langage du corps, une énergie débordante, une envie de raconter, enrichi de rencontres et d’échanges au fil du temps. J’ai voulu revenir sur mon parcours afin de ressentir l’essence même du pourquoi je danse aujourd’hui ! Durant toutes ses années, les différentes expériences de créations et d’interprétations que j’ai pu vivre, m’ont donné envie d’écrire cette pièce chorégraphique. Écrire pour partager ce vécu m’a amené ainsi à réfléchir sur scène à toutes les rencontres qui m’ont m’enrichies tout en me questionnant sur l’évolution de la danse hip hop. Cette pièce sera pour moi un voyage au centre des différentes artères de la danse hip hop pour tenter de capter cette énergie qui nous a permis aujourd’hui de traverser le temps et d’affirmer notre danse. » Rachid Hamchaoui
RACHID HAMCHAOUI
En 1987, la danse hip hop fait irruption dans sa vie. Jusqu’à aujourd’hui elle ne l’a pas quitté l’accompagnant depuis, avec l’enthousiasme d’un jeune B Boy mais avec l’expérience d’un pionnier de cette danse en France. Depuis 1987, Rachid participe à de nombreuses aventures dansées : des créations chorégraphiques (avec la cie Kafig - La Cage, Récital, Dix versions - avec la cie Accrorap - Douar et Symfonia Piesni Załosnych et avec l’Opéra de Lyon pour Les sept péchés capitaux ) ou autre comédie musicale (Les Aventures de Rabi Jacob dans une mise en scène de Patrick Timsit). Il s’implique naturellement dans d’autres projets via la Biennale de la Danse à Lyon ou chez lui à Saint-Priest.
ARTS-TERRE direction artistique : Rachid Hamchaoui assistant chorégraphique : Mabrouk Gouicem interprétation : Mabrouk Gouicem & Rachid Hamchaoui lumière : Fabrice Crouzet scénographie : Yacine Dahmani avec le soutien à la création du CCN de La Rochelle, de la Ville de Saint-Priest dans le cadre d’un prêt de studio et du Centre Chorégraphik Pôle Pik, dans le cadre d’une résidence.
MABROUK GOUICEM
En 1998, Mabrouk Gouicem participe à la création de la cie Pockemon Crew tout en concourant dans de nombreux battles. Il intègre la cie Accrorap pour plusieurs créations : De l’autre côté de la mer, Mekech Mouchkin, Douar, Symfonia Piesni Załosnych. Il danse aussi dans Tricôté pour la cie Käfig et avec l’Opéra de Lyon pour Les sept péchés capitaux. S’Il continue toujours l’aventure avec Pockemon Crew, il danse aussi avec les cie Second Souffle (Désert(s)), Chute Libre (pour Genesis) et Trafic de Styles (dans Trajet dit à deux).
× www.cie-xpress.org 37
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
A ID E À L A C O M PA GN IE
R ETO UR D E R ÉS I DEN CE
création 2012
ANIMA
CIE ALEXANDRA N’POSSEE
la compagnie : La renommée française et internationale de la cie Alexandra N’Possee, le très beau succès public et en diffusion de Nos Limites (création 2008) sont une source de satisfaction indéniable mais cependant moins forte que le fait d’avoir encore et toujours, à sa tête, dix-huit ans après, le même noyau de membres fondateurs, qu’ils soient chorégraphes ou administrateurs. Alexandra N’Possee est codirigée par les chorégraphes Martine Jaussen et Abdennour Belalit. Ils travaillent ensemble depuis la création de la compagnie en 1994 en Rhône-Alpes et ont chorégraphié une quinzaine de pièces. Parmi elles, les duos Né pour l’autre, Zig Zag et Swingin’ Savate, la création pour sept danseurs russes Odyssée et Les S’Tazunis, dernière née de la compagnie. Alexandra N’Possee a engagé, dès son origine, une politique d’enseignement et de formation à la danse hip hop tant au niveau national qu’international (Allemagne, Tunisie, Territoires Palestiniens, République d’Haïti, Russie...) et en direction des publics dits “empêchés” (classes d’insertion professionnelle, enfants handicapés, instituts thérapeutiques ou auprès d’enfants sourds...).
le projet : Lassé par son ombre, qui reproduit exactement ses mouvements et ne prend jamais d’initiative personnelle, Zao se dispute avec elle et croit l’avoir tuée en s’en détachant. N’ayant plus d’ombre, il n’a plus de repère dans l’espace pour savoir si son corps est réellement en mouvement. Alors il décide de partir à la recherche de son ombre pour se réconcilier avec elle. Son voyage l’amène à visiter plusieurs pays : celui des ombres où l’on peut acheter celle que l’on souhaite, celui des marionnettes où personne n’est libre de ses mouvements, celui des images vidéo où les histoires en deux dimensions sont écrites d’avance, en enfin celui des dessins animés où les ombres possédant une âme s’animant toutes seules, deviennent incontrôlables jusqu’à la folie. Fatigué par tant de vaines recherches, triste et découragé, Zao finit par renoncer à sa quête et décide de rentrer chez lui, où il découvre que son ombre l’y attendait. Durant son périple, Zao aura appris qu’il n’y a pas de vie sans lumière, qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, et donc qu’il ne peut y avoir de vie sans ombre. Ce spectacle prendra la forme d’un conte initiatique dansé où plusieurs disciplines artistiques se mêleront à la danse pour ANIMA entrainer le spectateur à se laisser porter direction artistique et chorégraphie : Abdennour Belalit et Martine Jaussen par la poésie des images et le croisement un assistant chorégraphique : Laurent Kong A Siou distribution : Abdennour Belalit , Islam El Shafey, Sithy Sithadé Ros, peu fou des performances techniques. Son Laurent Kong A Siou, Simone Sithiphone, Vadim Ladyka, Giulia Zingariello, déroulement sera donc celui d’un parcours, Eve H, Mickael Arnaud d’une quête, celle d’un homme à la recherche création musicale : Julien Thomas scénographie : Barbara Creutz de cette force étrange qui le pousse à se animation et conception graphique : Marie-Clémence Gautier mouvoir. création lumière : (en cours) régie lumière : Stéphane Avenas Un conte initiatique dansé qui pose vidéo et conception des images : Etienne Auger quelques questions fondamentales : peut-on costume : (en cours) se détacher de ce que l’on est vraiment ? marionnettes : Emilie Valentin Peut-on vivre contre sa nature, contre-nature, coproduction : cie Alexandra N’ Possee, L’Espace Malraux Scène Nationale contre la nature, sans perdre ses repères et de Chambéry et de la Savoie, le Train Théâtre de Portes-lès-Valence, Valence Agglo Sud Rhône-Alpes, le CCN de La Rochelle, le Point d’Eau à sans finir par se perdre soi-même ? Ostwald, le CCN de Créteil et du Val-de-Marne, L’Espace Montgolfier de Davézieux, le Pôle Culturel La Mégisserie de Saint-Junien, la MAC de Thonon-les-Bains
création 2011 de la cie Mira, Cuerpo est une pièce chorégraphique pour trois danseurs, un comédienpercussionniste corporel (step), une violoniste Cuerpo en tensions « (...) Cuerpo quitte les rives de l’intime, universalise une pensée en mouvements, prodigue une danse de son temps où la rencontre, l’échange et le partage sont les moteurs et les sources d’inspiration. Cuerpo expérimente un langage hybride, issu des croisements classiques, du hip hop, du spoken word, de la capoiera, du contemporain. Entre fulgurance, danse d’impulse et danse d’impact, Cuerpo rattrape aussi une part indicible et poignante de nousmêmes. » Veneranda Paladino DNA - octobre 2011
à noter sur votre agenda lointain : Après une semaine de reprise au CCN de La Rochelle, Cuerpo sera présentée le 23 octobre 2012 à 20h30 à la Chapelle Fromentin à l’occasion d’un plateau partagé avec la cie Chriki’z du chorégraphe Amine Boussa. la cie Mira est en compagnonnage au CCN de La Rochelle et était en résidence au CCN en juillet 2011 création le 15 octobre 2011 à la castine de Reichshoffen puis dansée a Pôle Sud, scène conventionnée pour la danse et la musique les 13, 14 et 15 décembre derniers.
CUERPO
SEBASTIEN VELA LOPEZ ET YVONNETTE HOAREAU - CIE MIRA Tectonique des corps « Cuerpo s’écrit au fil de saynètes imageantes, régulièrement surprise par l’humour. Une poésie où l’expression des sentiments demeure prépondérante et virevolte avec les notes du violon. Chacun est ici parti en quête de l’autre, de son expressivité, de son investissement scénique, de ses racines, de son âme. Mains levées, doigts pointés épaississent l’air d’une signalétique qui n’a rien de symbolique. L’urgence du propos tend les corps, suspendus, penchés, décalés par des mouvements virtuoses. Dans une alternance de rythmes, les diverses combinaisons physiques déversent une force de vie, de résistance extraordinairement galvanisante et contagieuse (...). Cuerpo traversée d’un humour tendre mais tendu comme un arc ne cesse de lever le poing. Serré, revendicatif ! Entre répertoire classique, slam, hip hop, présence théâtrale, Cuerpo expérimente une forme artistique ouverte aux aspirations les plus profondes de chacun. Dans l’énergie du quintet, Cuerpo fouille et définit sa signature artistique.» Veneranda Paladino – DNA - décembre 2011
CUERPO direction artistique : Yvonnette Hoareau et Sébastien Vela Lopez danseurs : Marino Vanna, Yvonnette Hoareau, Sébastien Vela Lopez comédien - percussionniste corporel : Cheikh Sall violoniste : Clémence Schaming scénographie : Guillaume de Baudreuil lumières : Fabrice Barbotin musique originale : avec la participation de Manuel Wandji coproduction : CCN de La Rochelle, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France - Parc de la Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et de l’Acsé et de La Castine à Reichshoffen avec le partenariat de Pôle Sud, de L’Espace Culturel de Vendenheim, de La Fabrique de Théâtre et du Centre Socio-Culturel du Fossé des Treize
avec le soutien du Canal des Arts et de la Ville de Cognin
la cie Mira est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC d’Alsace et par la Ville de Strasbourg, le Conseil régional d’Alsace, et le Conseil général du Bas-Rhin
× www.alexandranpossee.fr
× compagnie-mira.fr
39
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
RE TO UR D E R É SID ENC E
R ETO UR D E R ÉS I DEN CE
la cie était en résidence au CCN en avril puis en novembre 2011 représentation au théâtre de la coupe d’or le 17 janvier dernier dans le cadre d’un partenariat création le 13 décembre 2011 au théâtre d’angoulême dans le cadre d’une carte blanche offerte au CCN de la rochelle
DÉSERT(S) CIE SECOND SOUFFLE
MUTATIONS
la cie était en résidence au CCN en septembre / octobre 2011 création les 26 et 27 avril dernier au théâtre de givors
ALCIDES VALENTE - CIE ÊTRE’ANGE « Attentif à l’avancée de la science et à tous les projets de manipulation génétique, le chorégraphe Alcides Valente imagine l’homme d’avant et l’homme de demain. Dans un voyage intemporel en trois parties avec quatre jeunes et excellents interprètes, il fusionne danse hip hop, contorsions, équilibres et différentes énergies. Ce façonnage des corps produit des formes atypiques aux effets saisissants. Qui de l’homme ou de la science l’emportera ? » In la brochure de saison 2011/2012 du Théâtre de la Coupe d’Or Le mariage fantastique de la danse et de la science « Quelles seront les transformations physiques de l’être humain demain ? La science prendra-t-elle véritablement le relais de la nature dans son évolution? Que se passerait-il si présent et futur se rencontraient? C’est en mêlant danse hip hop et acrobaties dans un voyage intemporel et passionnant qu’Alcides Valente, chorégraphe de la cie Être’Ange, imagine et pense l’homme de demain. Danse d’un genre nouveau, son écriture gestuelle fait s’emboîter la contorsion, l’équilibre et d’autres énergies puisées dans le hip hop. Le résultat sur scène est saisissant : les formes et postures atypiques de son nouveau spectacle Mutations donnent naissance à une danse d’un tout nouveau genre : le fantastique. » Kharinne Charov, Sud Ouest - janvier 2012 Mutations en tournée le 1er juillet au Festival Teciverdi à Niort le 7 juillet au Festival Terre de danse à Bressuire MUTATIONS conception et chorégraphie : Alcides Valente interprétation : Christopher Chiefare, Christelle Dubois, Fabien Faucil, Lucien Pacault musique : Malik Berki lumière : Christophe Renaud
Le Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort* Avant de retrouver tout bientôt le magnifique théâtre à l’italienne de la Coupe d’Or (en travaux depuis quelques temps), l’équipe a investi avec justesse et persévérance le Théâtre des Fourriers et d’autres espaces inventés à Rochefort. Depuis l’arrivée de Kader Attou à la tête du CCN, un riche partenariat s’est construit et a permis au public de la Coupe d’Or (de Rochefort à l’Ile d’Oléron) d’assister à différentes créations chorégraphiques proposées en concertation par nos deux équipes. Petites histoires.com et le travail de la cie Mira en 20102011, les cies Chute Libre et Être’Ange en 2011-2012 ont ainsi été programmé aux Fourriers ou à l’Eldorado de Saint-Pierred’Oléron, illustrant ainsi une collaboration éclectique et en devenir. * Direction Vincent Léandri
× www.theatre-coupedor.com
La cie Être‘Ange est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de Poitou-Charentes, le Conseil général de la Charente, la Communauté d’Agglomération du Grand Angoulême, Le Théâtre - Scéne Nationale d’Angoulême, le Théâtre de Bressuire, le Théâtre de La Couronne, le CREA à Saint-Georges-de-Didonne et La Palène - Association du développement culturel en Rouillacais.
Désert(s) est une reprise, une relecture de Désert créée en 1997 par le chorégraphe Zoro Henchiri de la Cie Traction Avant. Second Souffle qui développe de nouveaux projets (avec l’Opéra de Lyon entre autre) dansera Désert(s) le 26 octobre prochain au Festival Karavel de Bron. DÉSERT(S) direction artistique : Sumako Koseki chorégraphe : Azdine Benyoucef regard extérieur : Zoro Henchiri interprétation : Azdine Benyoucef, Alex Thui “Rotha”, Mabrouck Gouicem costume : Aynur Celep lumière : Celiman Mezatni arrangement des musiques : Régis Dulas production : cie Second Souffle, CCN de La Rochelle avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Rhône-Alpes
VIA PRESENCE work in progress B2FAYS b2fays était en résidence au CCN en octobre 2011 Béatrice de Fays poursuit son projet interactif entre la France et l’Inde tout en continuant un travail graphique différent et tout aussi personnel exposé à La Arielle d’Hauterives Gallery en Belgique.
× www.arielledhauterives.be
adaptation chorégraphique hip hop / flamenco
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON DE BERNARDMARIE KOLTES CIE L’ECHAPPÉE LYRIQUE AIMEE-SARA BERNARD la cie était en résidence au CCN en novembre 2011 création le 27 janvier 2012 au pôle culturel du marsan
« C’est un peu comme deux bateaux posés chacun sur des mers en tempête, et qui sont projetés l’un contre l’autre, le choc dépassant de loin la puissance des moteurs.» Bernard-Marie Koltès « Deux danseurs, l’un flamenco, l’autre hip hop. Deux personnalités fortes, deux danseurs chorégraphes et virtuoses prêts à se dépouiller de tous les artifices qui font leur "folklore" pour retrouver l’épure de leur expression et s’ouvrir à l’échange artistique. De l’énergie chtonienne puisée aux frappes de pied flamencas au monde absurde, inversé, de la breakdance qui, à proprement parler "marche sur la tête", la confrontation doit trouver son espace de jeu. Jusqu’à ce que l’opposition laisse place au croisement et à la rencontre. » In le programme du Pôle Culturel du Marsan
× www.etre-ange.fr 41
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
RE TO UR D E R É SID ENC E
R ETO UR D E R ÉS I DEN CE
Flamenco et hip hop mélangés « Qui a dit que certains styles musicaux étaient incompatibles ? Pour lever tout doute, les sceptiques n’ont qu’à se rendre au Pôle culturel du Marsan jusqu’au 26 janvier, où hip hop et flamenco enflamment à l’unisson la piste de danse.(...) Dans son adaptation pour deux danseurs hip hop et flamenco, la metteure en scène de la compagnie l’Echappée lyrique, Aimée-Sara Bernard, a fait le pari de réunir des artistes d’horizons très divers : la culture latino-espagnole de Marco Vargas né à Séville dans l’univers flamenco avec l’art de rue francilien de Stevens Taillasson, danseur de formation et initie aux arts du théâtre, de l’acrobatie et de la cascade. Un spectacle pour tous les amoureux de l’art flamenco et de la culture hip hop.» Romain Cazade, Sud Ouest janvier 2012 vous pouvez regarder une bande annonce de la création par ce lien internet : × http://vimeo.com/36499815 DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON mise en scène : Aimée-Sara Bernard scénographie : Aimée-Sara Bernard et Christophe Grelié Interprétation : Stevens Taillasson, Marco Vargas création musicale : Benjamin de la Fuente création lumières : Christophe Grelié voix off : Salim Kechiouche et Julien Müller collaboration artistique : Chloé Brûlé production : Thesaurus.aa coproduction : CCN de La Rochelle, Pôle Culturel du Marsan avec le soutien du CENTQUATRE, établissement artistique de la Ville de Paris et de Césaré, Centre national de création musicale de Reims
× www.echappeelyrique.com
CHRONIQUES DU PÉRIMÈTRE BLACK BLANC BEUR
la cie était en résidence au CCN en novembre 2011 création les 9 et 10 décembre 2011 dans le cadre du festival karavel 5 à bron Chroniques du périmètre a été présenté dans une version en plein air le 2 Juin dernier au Festival de la jeunesse de Poissy Dans une société, vigilante, inspectée, rien n’entame la résistance des danseurs. Face aux obstacles jaillissent toujours une malice, une adaptation ou un détournement, bref des inventions pour se trouver, se retrouver, encore et en corps... Cette création est conçue comme un divertissement à partir d’un caractère important de notre époque : l’acuité des surveillances en tous genres. Dans le milieu populaire, il n’est pas rare, pour ceux qui veulent sortir du cercle vicieux du chômage et de la délinquance, de s’enrôler comme gardiens de biens et propriétés. De nombreux danseurs sans travail ont eu et ont encore recours à ce type d’emplois qui, requérant une apparence et un comportement dissuasifs, ne réclament pas une formation importante. Rien n’échappe à la pensée sécuritaire que ce soit dans l’espace public, comme dans l’espace privé. La mise en acte de cette pensée produit la peur avec son cortège funeste. Dans ce spectacle, nous essayerons de montrer quelques figures de ces “petites guerres pour l’espace public”. L’énergie de la joie de vivre et de bouger, se transforme en jeux de résistance. Cette résistance, lorsqu’elle tourne à la tragédie, grave les échelles de chaque conscience.
« ... A l’instar de ses précédentes pièces, Christine Coudun aborde ici un sujet politique en portant dessus un regard sombre et interrogatif, mais sans oublier de le traiter avec l’humour et l’énergie d’une danse à toute épreuve, histoire de transformer un terrain miné en terrain de jeu. » Martine Pullara, Lyon Capitale - décembre 2011 « Tout est parti du rôle ambivalent des vigiles et videurs, souvent confrontés à leurs amis. Et certains danseurs des B3 ont effectivement arrondi leurs fins de mois de cette manière. Chroniques du périmètre est une pièce dynamique, pleine de suspense, et divertissante, comme une traversée nocturne d’une banlieue, comme une déclinaison sans fin de l’affrontement entre jeunes et vigiles, de la discothèque au rassemblement dans l’espace public ou à la piscine. Mais il s’agit aussi de la guerre des clans et, probablement pour la première fois dans l’histoire du hip hop, on danse un enterrement. Comme toujours chez les B3, les filles sont des breakeuses qui n’ont rien à envier aux garçons. » Thomas Hahn, Danser Mag - février 2012 CHRONIQUES DU PÉRIMÈTRE direction artistique et chorégraphe : Christine Coudun assistants : Laurent Kong a Siou, Lowriz Vo recherche et montage musical : Lowriz Vo costumes : Lowriz Vo danseurs : Manuela Bolegue, Adilson Horta de Sousa, François Kaleka, Laurent Kong a Siou, Alfreda Nabo, Mathieu Raguel, Julian Rouyre, Emilie Schram, Saym Sithiphone, Lowriz Vo coproduction : Black Blanc Beur, Théâtre Die Bühne Im Hof à St-Pölten en Autriche et le gouvernement de Basse-Autriche, CCN de La Rochelle avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France, du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC d’Ile-de-France, de la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, de Pôle Pik - Centre Chorégraphik de Bron (dans le cadre d’un accueil en résidence), du Collectif 12 - Friche André-Malraux à Mantes-la-Jolie, de la Ferme de Villefavard en Limousin, du Service culturel - relais mutualiste de l’Institut Marcel Rivière à La Verrière et de la Ville de Trappes-en-Yvelines
× www.blackblancbeur.fr
ALTERITÉ CIE DANS6T
la cie dans6t était en résidence a la maline, la couarde sur l’ile de ré en janvier 2012 création le 28 mai dernier au Parvis, Scène Nationale Tarbes-Pyrénées « Sur cette pièce, j’ai voulu réunir quatre interprètes qui représentent les interdits de l’éducation que j’ai reçue et les tabous de ma culture. Le sentiment d’injustice que nous ressentons chaque jour face au rejet est devenu prétexte et matière à danser ensemble nos particularités. Chaque mouvement dansé devient le prolongement de ces particularités sur lesquelles nous lèverons le voile tout au long du spectacle. » Qui des quatre danseurs d’horizons si différents fera le premier mouvement pour prendre quelque chose de l’autre, pour donner quelque chose à l’autre ? La danse hip hop est l’espace de rencontre de ces quatre-là, dont je fais partie, pour se questionner ensemble sur le rejet ou l’exclusion. Comment fait-on pour canaliser sa violence quand on a été abandonné ? Comment fait-on pour ne pas stigmatiser et aller de l’avant ? Quelles sont nos valeurs communes ? Ce spectacle se veut une réflexion sur nos déchirures et nos reconstructions, une alarme qui réveille nos consciences face à la banalisation et à l’acceptation du pire. » Bouziane Bouteldja, chorégraphe de la cie Dans6T
une vidéo de Chroniques du périmètre est disponible via le site
43
PR OJ E T A RT I S T I Q U E
P R O J ET A RT IS T IQ U E
RE TO UR D E R É SID ENC E
R ETO UR D E R ÉS I DEN CE
« Pouvez-vous expliquer ce titre, Altérité, et le message qu’il implique ? Bouziane Bouteldja : « L’idée m’est venue par une anecdote personnelle qui m’a interpellé. ll était question de racisme entre enfants. Les clichés, la stigmatisation existent toujours, dès le plus jeune âge. J’ai été victime de discrimination et d’autres, dont des enfants, le sont toujours aujourd’hui. Dans mon éducation, comme dans toutes les éducations, il y a des tabous. C’est aussi pour cette raison que j’ai choisi ces danseurs (Jann Gallois, Mikaël Fau et Jean-Louis Doggy) qui représentent chacun un de ces tabous. Cet éclectisme m’est cher car, d’après mon expérience, on s’enrichit des différences des autres. C’est cela l’altérité. C’est ce qui m’a permis d’être là où j’en suis. C’est aussi la France d’aujourd’hui, multiple et pleine de différences. »
´ ON S’ENRICHIT DES
DIFFÉRENCES DES AUTRES. C’EST CELA L’ALTÉRITÉ.
Vous avez chacun un parcours différent. Comment se passe votre collaboration autour de ce projet ? Coraline Lamaison : « J’ai été envoyée auprès de la cie Dans6T par Le Parvis, la Scène Nationale de Tarbes. Le discours de Bouziane et l’enthousiasme des danseurs m’ont touchée. Le courant est passé tout de suite, et c’est une chose primordiale. Si ça n’avait pas été le cas, nous n’aurions pas pu travailler ensemble. Pour ma part, je découvre le milieu du hip hop qui m’était totalement inconnu jusque-là. Mon rôle est de leur apporter une vraie dramaturgie, un sens du mouvement. Tu as envie de faire telle chose, d’accord, mais pose- toi la question de la raison de cette envie et de ce que tu veux lui faire dire. Ils ont la technique, mais ça ne suffit pas. Il faut aussi de la méthode. Pour eux, danser est une énergie vitale. Mais, quand on a un discours, il faut se donner les moyens de le faire entendre. La volonté était de sortir du spectacle de hip hop pour aller vers quelque chose de plus abouti. » Bouziane Bouteldja : « Dans le milieu du hip hop, on a souvent peur de se confronter aux autres formes d’expressions artistiques, de peur de perdre notre identité et notre technicité. Mais, si on veut avancer, sortir de son carcan, il faut s’en donner les moyens. C’est pour cette raison que j’ai demandé au Parvis de Tarbes de me mettre en contact avec un metteur en scène. Pour évoluer, m’ouvrir.
µ D’ailleurs, depuis mes débuts, tout est histoire de rencontres. Je n’envisage pas de me lancer dans un projet sans une nouvelle rencontre. C’est aussi dû à une contrainte. À Tarbes, on subit l’isolement géographique. Quand j’ai voulu faire de la scène, j’ai été obligé de rencontrer de nouveaux artistes J’étais le seul à faire du hip hop, je me suis donc rapproché des danseurs contemporains, puis des comédiens, puis des musiciens, et ainsi de suite. Nous faisons tous partie du spectacle vivant. D’une contrainte, on fait une force ». Propos recueillis par Julie Loizeau, Le Phare de Ré - janvier 2012
´ DEPUIS MES DÉBUTS,
TOUT EST HISTOIRE DE RENCONTRES
µ
BOUZIANE BOUTELDJA
Il découvre la danse en 1999 avec les chorégraphes Tayeb Benamara, Karim Amghar ou encore Kader Attou. Il se construit ainsi des bases solides dans un hip hop recherchant une écriture scénique et une technique toujours plus poussée. En parallèle du break dance, il s’ouvre au contemporain et suit aussi des stages de butô et de théâtre. Il collabore avec de nombreux artistes : comédiens, danseurs, musiciens (Christian Mazzuchini, Claude Debord, Daniel Moreno, Marc Vella, Tamango...). En 2005, Bouziane Bouteldja chorégraphie Les 4 Vents et Duende en 2007. En 2010 il crée le duo Pas si compliqué sous le regard de Farid Berki. La même année, il dirige deux danseurs, un musicien et deux chanteurs dans le spectacle Harmonia City. En 2010, Bouziane Bouteldja est invité à faire partie des chorégraphes créant le défilé de la Biennale de la danse de Lyon.
CORALINE LAMAISON
Formée au Conservatoire d’Art dramatique puis au Théâtre national de Toulouse, Coraline Lamaison a débuté comme comédienne et performeuse. En 2002, elle signe une première création Étude pour un homme seul puis met en scène et joue 4.48 Psychose de Sarah Kane. En 2004, elle rencontre Jan Fabre à devient assistante de mise en scène pour L’Empereur de la perte et Le Roi du plagiat (présentée au Festival d’Avignon 2005) et l’interprète dans The Crying Body et L’Histoire des larmes également au Festival d’Avignon cette même année. Parallèlement, elle collabore avec Guy Cassiers auprès de l’acteur Dirk Roofthooft pour Rouge décanté (encore au Festival d’Avignon mais en 2006).
ALTÉRITÉ chorégraphie : Bouziane Bouteldja metteur en scène : Coraline Lamaison danseurs : Bouziane Bouteldja, Mikaël Fau, Jann Gallois, Jean Louis Doggy compositeur : Laurent Ferraglio lumière : Laurent Aranda regard complice : Mic Guillaumes coproduction : Le Parvis - Scène Nationale de Tarbes Pyrénées, le CCN de La Rochelle, la Ville de Lourdes, d’Initiative d’Artistes en Danse Urbaine (IADU) et la Ville de Bagnères-de-Bigorres. avec le soutien de la Ville de Tarbes, du Conseil général de Midi-Pyrénées, du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil régional Midi-Pyrénées et de l’ARDC La Maline
× www.dans6t.com L’ARDC La Maline* Depuis quelques années une collaboration efficace et pertinente a été mise en place entre nos deux structures et a permis la venue en résidence cette année de la cie Dans6T dans l’Ile de ré. L’ARDC (ou l’Association Rétaise de Développement Culturel) La Maline, espace culturel de l’Ile de Ré, est située à la Couardesur-Mer et propose une programmation tout au long de l’année (même l’été et pour cause...) en mêlant spectacle vivant, cinéma et exposition. Installée dans un théâtre de trois cent places modulables, à deux pas de la mer, La Maline est aussi un lieu de résidence précieux ! * Direction Catherine Wojcik
× www.lamaline.net/
45
ART IS T E S EN PA RTA G E
A RT IS TE S E N PA RTA GE
CROSS & SHARE CIE JULIE DOSSAVI
en résidence au CCN du 2 au 5 mai 2012 premières de création : les 12 & 13 mai 2012 à la maison du théâtre et de la danse à epinay-sur-seine dans le cadre des rencontres chorégraphiques internationales de seine-saint-denis
Cross & Share creuse l’idée du solo dansé "en étant plusieurs sur scène", en faisant appel à des collaborations artistiques autour d’un principe de création partagée. Il s’agit pour Julie Dossavi d’ouvrir des espaces à son travail de création en le confrontant à d’autres univers artistiques. Ici Julie Dossavi explore une nouvelle voie, celle d’une cocomposition, d’une coécriture, d’une expérience à deux auteurs, chorégraphes, musiciens, metteurs en scène avec Thomas Lebrun, Serge Aimé Coulibaly, Hamid Ben Mahi et Michel Schweizer. Cette question de dialogues, d’échanges d’univers, de langages, de visions, traverse l’œuvre de Julie Dossavi.
À propos de Julie Dossavi et de Cross & Share : « (...) il s’agit bien là d’une expérience au regard de la somme d’inconnues réunies et qui constitue pour moi tout l’intérêt de participer à ce projet dont je n’imagine pas aujourd’hui ni les développements, ni l’issue. (...) Conduire l’artiste au-delà de sa danse, dans une autre prise de risque qui tentera de l’exposer dans une totale mise à nu. C’est l’évidence immédiate qui me guide pour cette future collaboration. » Michel Schweizer
« La parole d’une femme pourrait être un solo coup de poing sur l’intime, sur la peur, le doute, l’angoisse, la frustration, l’envie, la joie, les préjugés, sur la femme, sur la mère, sur l’artiste citoyenne de couleur (...). Ce corps de femme sous notre regard, Ah ! La beauté bien sûr ! La beauté du geste, du corps, de l’audace ! Femme homme ! Femme ‘‘guerrière d’aujourd’hui’’. A la recherche d’une nouvelle danse. D’un nouveau dialogue sur le plateau. D’une trouvaille de l’inattendu, de l’accident chorégraphique ! D’une performance du cri ! De l’acte artistique suicidaire ! Ou tout simplement d’une ‘‘parole de femme’’. » Hamid Ben Mahi
«(...) Cette perspective de lui créer un solo pour Cross & Share me réjouit et son envie de partage est réciproque. Elle s’annonce comme une rencontre en tout point, humaine et artistique... Quelques mots me viennent à ce jour : rythmes, poésie, engagement, essentiel, densité, vibration... Le croisement de nos personnalités en guidera l’écriture. » Thomas Lebrun CROSS & SHARE conception : Julie Dossavi chorégraphie partagée : Julie Dossavi, Hamid Ben Mahi, Sergé Aimé Coulibaly, Thomas Lebrun mise en scène et scénographie : Julie Dossavi et Michel Schweizer dramaturgie et scénographie : Michel Schweizer interprétation danse : Julie Dossavi interprétation chant : Moïra interprétation piano et composition musicale : Olivier Oliver textes : Michel Schweizer lumière : Ivan Mathis stylisme : Julie Dossavi production : cie Julie Dossavi
«(...) Je suis curieux de voir ce que va donner la rencontre de nos deux formes de danse contemporaine. Pour moi qui aime beaucoup travailler avec les personnalités dans des contextes souvent théâtraux, il est excitant de voir comment, avec la forte personnalité de Julie, nous pouvons ensemble apporter un bol d’air à la création contemporaine. Tout en partageant aussi nos vocabulaires dansés. » Serge Aimé Coulibaly
coproduction : CCN de La Rochelle, cie Hors Série, Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, CNCDC Châteauvallon, Les Treize Arches / Nouveau Théâtre de Brive avec le soutien des Ballets C de la B à Gand, de la M3Q, du Centre de Beaulieu et de l’Espace Mendès France à Poitiers, du Centre National de la Danse à Pantin et du CCN de Tours
× www.cie-juliedossavi.com/ Notez-bien par ailleurs : vous pouvez goûter à la musique de cette grande et magique mixture sonore qu’est El Fassa sur le site http://www.elfassa.com/ avant la sortie imminente d’un album en format CD, vinyle ou MP3... El Fassa est le groupe à géométrie variable de Yvan Talbot, partenaire de Julie Dossavi dans la création Grand-père n’aime pas le swing (mais pas seulement).
FARID BERKI CIE MELTING SPOT Vaduz 2036, création 2011 de Farid Berki, a été présentée du 27 au 29 janvier 2012 dans le cadre des 20 ans de Suresnes Cités Danse et le 24 mars dernier à l’Avant-Scène de Cognac lors du Festival Danse et Vous de Jacques Patarozzi et son équipe. « Authenticité, dans la démarche de Farid Berki, lequel, avec Vaduz 2036, a créé, avec sept danseurs, un véritable ballet et retrouve sa gestuelle suspendue, penchée, décalée et épurée, fondatrice de son langage. » in le programme de Suresnes Cités Danse Une belle captation de Vaduz 2036 a été réalisée lors d’une de ces soirées, elle est disponible en streaming sur Arte Live Web à ce lien là : http://liveweb.arte.tv/fr/video/ Vaduz_2036_Farid_Berki_Suresnes_Cites_Danse/ ou sur le site de la compagnie. Tout en tournant Vaduz 2036 et ses précédentes créations, Farid Berki démarre deux nouveaux projets : Stravinski en mode hip hop et À l’ombre des Gazelles. Stravinski en mode hip hop marque la collaboration de la cie Melting Spot avec la Cité de la musique, le Parc et la Grande Halle de la Villette et l’Orchestre Les Siècles sous la direction François-Xavier Roth. Stravinski en mode hip hop sera créée dans la Grande Halle de la Villette les 6 et 7 avril 2013. C’est une soirée rare que concoctent Farid Berki et François-Xavier Roth. Un programme Stravinski en trois parties proposant musique et danse hip hop. Petrouchka, par l’Orchestre Les Siècles (qui jouera aussi les partitions des autres chorégraphies), ouvrira le “bal”. Farid Berki créera ensuite une pièce pour trois danseurs Scherzo fantastique n°3 puis Le Sacre
du printemps, chorégraphié par Farid Berki pour soixantequinze adolescents de la région Francilienne, clôtura la soirée. Chorégraphe hip hop peu orthodoxe et très investi dans la transmission, Farid Berki invite les apprentis danseurs à explorer cette célébration des forces de la nature en recréant le rythme et l’harmonie, chers à Stravinski. « J’adore cette musique car elle est un peu comme un monologue. Son flot continu s’impose à nous, d’un bloc. Et en même temps, je ne veux pas en rester à la description de l’argument initial. Le rituel primitif m’interpelle, bien sûr ; mais je cherche à souligner une autre dimension de la musique de Stravinski : celle qui est faite d’une multitude de signes, et qui nous parle sans que nous la comprenions immédiatement. J’ai déjà travailler trois fois sur Petrouchka, ce qui m’a permis de comprendre qu’il ne fallait pas forcément aborder Stravinski ‘‘de face’’. J’ai donc préféré pour Scherzo fantastique et Le Sacre du printemps une approche plus décalée, plus minimaliste, sans pour autant perdre le lien avec la puissance des éléments fondamentaux : la terre, l’eau, l’air et le feu. Comme dans les arts martiaux. Et à cela, je cherche aussi à ajouter la vision ouverte du rituel : ouverte à notre monde d’aujourd’hui. » Farid Berki Orchestre Les Siècles sous la direction François-Xavier Roth chorégraphe : Farid Berki création vidéo : Laurent Meunier, avec pour Scherzo fantastique n°3 : Moustapha Bellal, John Martinage et un troisième danseur avec pour Le Sacre du printemps des adolescents des collèges et des associations de Paris et d’Île-de-France musique : Igor Stravinski Petrouchka, Scherzo fantastique et Le Sacre du printemps coproduction : la Cité de la musique et le Parc et la Grande Halle de la Villette.
47
ART IS T E S EN PA RTA G E
À l’ombre des Gazelles, un autre des projets chorégraphiques de Farid Berki, a démarré le 7 avril à Lille par un premier temps de recherche gestuelle pour une création prévue en décembre prochain. À l’ombre des Gazelles, est une aventure intime entre deux hommes (Serge Aimé Coulibaly et Farid lui-même) qui se dévoilent tout doucement l’un à l’autre, entraînant une recherche à la frontière et autour de leurs langages ou “comment danser ensemble sur une musique intérieure commune quand on n’a pas la même histoire” ? petite note : la Gazelle, est bien sûr un mammifère bondissant vivant dans les steppes d’Afrique et d’Asie mais aussi une bière légère et douce d’Afrique, du Sénégal précisément. À L’OMBRE DES GAZELLES chorégraphes - danseurs : Farid Berki et Serge Aimé Coulibaly musicien (arrangement musical) : Malik Berki créateur lumière : Fabrice Crouzet coproduction : la cie Melting Spot, le CCN de La Rochelle et bien d’autres en attente de confirmation...
Autour de la cie Melting Spot, des nouvelles de Rodrigue Ousmane : Rodrigue Ousmane, danseur chorégraphe tchadien découvert par Farid Berki et que nous avons accueilli en création pour Leda en octobre 2010, poursuit la diffusion de cette pièce. Leda a ainsi été sélectionné pour participer, début mars, au 16th International Solo-Dance-Theatre Festival de Stuttgart en Allemagne. Rodrigue en a profité pour gagner le premier prix de la chorégraphie qui, outre une belle enveloppe financière, lui permettra de participer à deux tournées la première en Allemagne et la seconde au Brésil pour 2012 et 2013. Et comme le dit le programme du Festival : « Rodrigue Ousmane verarbeitet in Leda seine Besorgnis über Umweltprobleme und die Art und Weise, wie in der Welt damit umgegangen wird. Sein Thema ist die Umweltzerstörung in seiner Heimat Tschad, die denaturiert und überdeckt ist von Plastikbeuteln, sogenannten Ledas. Sein Stück will dazu anregen, über Abholzung und das Aussterben von Tierarten nachzudenken, über Felder und Flüsse und ein Afrika, das so nicht länger existieren wird. » Impressionnant non ?
A RT IS TE S E N PA RTA GE
HAMID BEN MAHI CIE HORS SÉRIE
Hamid Ben Hami se lance dans un nouveau projet, une pièce chorégraphique pour six danseurs sur les œuvres musicales d’Alain Bashung, dont voici les prémices. DES DÉFIS À RELEVER
création le 19 janvier 2013 au Théâtre Louis Aragon, Scène Conventionnée danse de Tremblay-en-France « Le défi sera de faire raisonner une danse qui m’est propre, entre danse urbaine et contemporaine ; six danseurs évolueront sur des chansons d’Alain Bashung. On peut imaginer le contraste de ces deux cultures, le rock et le hip hop. Pour cette pièce, j’imagine un concept corporel où les états de corps feraient échos à des sentiments (malaise, amertume, amour, rage, colère, joie). Variations d’hommes et de femmes, mouvements à répétition, performances des corps dans l’espace scénique. » Hamid Ben Mahi
MOHAMED GUELLATI - LA GBEC ACTUELLEMENT EN CHANTIER CHEZ LA GBEC
Une première étape de travail s’est déroulée en mars au Théâtre Louis Aragon de Tremblay-enFrance et le 24 mars, à l’occasion d’une soirée “multifacettes” à la tonalité rock autour de l’univers d’Alain Bashung, Hamid Ben Mahi a proposé avec les danseurs de sa cellule chorégraphique, une première étape de travail de Des défis à relever.
Détournement Urbain Poétique (DUP) Le DUP est un spectacle déambulatoire proposé par la GBEC en partenariat avec le centre Martin Luther King (MJC de ClairsSoleils). Ce projet concrétise à nouveau le travail d’implantation de la compagnie au sein de la vie des cités. Il s’inscrit dans une démarche pédagogique d’élargissement des publics, chère à la compagnie depuis sa création. Basé sur l’appropriation urbaine et son détournement insolite et poétique, ce spectacle fait collaborer amateurs-habitants et artistes professionnels. Des séances de travail régulières sont proposées aux amateurs qui souhaitent participer au projet.
Hamid Ben Mahi est accueilli en résidence au Théâtre Louis Aragon, dans le cadre du dispositif “Territoire(s) de la Danse” depuis trois ans. Il proposera tout au long de l’année des rendez-vous aux tremblaysiens : la parade chorégraphique, ouverte à tous, qui reliera les trois quartiers de la ville et le concours chorégraphique national en solo destiné aux jeunes chorégraphes.
Quatre représentations sont programmées dans le cadre des F’Estivales de Besançon, les 20-21 et 27-28 juillet prochains.
DES DÉFIS À RELEVER production : la cie Hors Série coproduction : le Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée Danse de Tremblay-en-France, CCN de La Rochelle, le CCN de Tours - Thomas Lebrun, le Parc de La Villette, les 7 Collines, Scène Conventionnée de Tulles, l’EPCC les 13 Arches de Brive la Gaillarde, le Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi, la Scène Nationale de Bayonne et du Sud Aquitain, l’Office Artistique de la Région Aquitaine avec le soutien de la Ville de Floirac
La vie de château Mohamed Guellati et Tali Serruya Gorzalczany de la GBEC mènent l’écriture et la mise en scène d’un spectacle pour et avec des enfants, en collaboration avec le service culturel de la Mairie de Novillars. Des ateliers hebdomadaires réguliers ont lieu depuis le début de l’année scolaire. Ce projet implique les enfants amateurs dans l’écriture, dans l’interprétation et dans la logistique globale du projet afin qu’ils puissent découvrir les différentes facettes de la création d’un spectacle.
C’est nouveau et c’est bien : depuis ce début d’année, la compagnie a conçu et édité une lettre informative, saison 2011 / 2012, disponible sur demande auprès de la compagnie.
× www.horsserie.org/
Rencontre Musique et Voix La compagnie poursuit tout un travail de recherche avec Fayçal Salhi, compositeur et musicien (oud) et Mohamed Guellati (comédien). Après une première rencontre dans le cadre du Festival International de Musique de Besançon en 2011, Fayçal Salhi et Mohamed Guellati entament un nouveau projet actuellement en cours d’écriture, avec la collaboration artistique de Haïm Isaacs (chanteur et compositeur).
Représentation le 15 juin 2012 à Novillars. Il est à noter que la GBEC sera de retour à la rentrée au CCN de La Rochelle pour la reprise de Mémoire de papillon avec Mohamed Guellati et Kader Attou. La cie propose également, depuis la rentrée 2012, un nouveau site : www.lagbec.com illustré par de belles photographies en noir et blanc comme des tranches de vie d’une histoire en construction, qui s’afficherait au fil des murs au rythme de notre imagination et des propositions de la compagnie. À voir !
× www.ciemeltingspot.fr 49
L A V I E D U C C N
DU COTÉ DE CHEZ NOUS
LITTÉRATURE, ÉTHNIE ET MOLLETS
R
oland Lewis Rugero, jeune auteur et journaliste, né et demeurant au Burundi, est actuellement en résidence au Centre Intermondes de La Rochelle et ce jusqu’à la fin du mois d’août. Il y développera son projet de roman entre littérature et danse intitulé 50 ans après. Lors de sa résidence et de sa recherche, l’auteur observera des danseurs en création au CCN de La Rochelle et d’autres de la cie Toufik Oi.
DES ARRIVÉES RÉGIS AUDRAIN, nouveau venu au CCN de La Rochelle depuis janvier 2012, en tant que chargé de diffusion. Mon passé : des études littéraires et linguistiques, un morceau de vie (10 ans en Irlande) et un Master in Business Administration plus tard, retour sur mes terres natales (Naoned). Ma mission: la riche tâche de diffuser les pièces de Kader Attou et de parcourir les théâtres de France et de Navarre pour porter l’étendard chorégraphique d’un hip hop d’auteur, du partage et du frottement des esthétiques. Le principal trait de mon caractère : la pugnacité et le respect : “an iron hand in a velvet glove”. Ma citation préférée : "La victoire sur soi est la plus grande des victoires". Platon ÉTIENNE BONDUELLE a rejoint l’équipe du CCN comme administrateur début mars 2012. Étienne Bonduelle trace son chemin en un juste équilibre au mouvement. Quoi de plus logique dans un parcours de vie professionnelle que de passer d’assistant de Marcel Marceau à la direction artistique du Festival Mimos de Périgueux jusqu’à l’administration du CCN de La Rochelle, pour faire court... Du mime à Kader Attou, nous pouvons, sans trembler, y voir une idée du beau geste dans une certaine épure. Étienne Bonduelle rejoint l’équipe du CCN de La Rochelle dont il apprécie le projet, l’ouverture, l’engagement et l’audace de son directeur Kader Attou. Accrorap ouvrait l’édition 2008 du Festival Mimos, le hip hop et le mime se reconnaissaient enfin comme une évidence. Petites histoires.com emportait la salle, puis le prix Mimos et Kader Attou fit le plus bel hommage contemporain à Marcel Marceau, à travers la générosité de sa création, l’excellence et la poésie du geste.
ATOUBUS
C
omme un hommage volontaire à un enfant du pays, avec une faute d’étourderie sans doute, si vous souhaitez vous déplacer en transport en commun roulant dans la ville de Lyon, ville natale du directeur du CCN, vous devrez vous munir d’un ticket nommé Atoubus... Une belle initiative que nous nous devions de saluer car rien n’est dû au hasard ainsi qu’il nous plaît de l’imaginer !
UN PRIX !
L
e 13 mars à 18h30 en la mairie de La Rochelle, son Excellence Mohamed Jaham Al Kuwari, Ambassadeur de l’État du Qatar en France a remis, en présence de Monsieur Maxime Bono, Député-Maire de La Rochelle, d’élus de la ville et de nombreux invités, le prix “Richesse dans la diversité” à Seddik Chebah (chef d’entreprise), Mohamed Zahhar (chef d’entreprise) et Kader Attou. Créé en 2011 par le Qatar “pour apprécier les talents des gens de la diversité dans différents domaines” ce prix vient récompenser les actions de femmes et d’hommes représentatifs des richesses qu’instaure le dialogue entre les cultures et les civilisations. Il a été décerné jusque-là à une cinquantaine de personnalités et associations dans une vingtaine de ville françaises.
Pour en savoir plus sur ce projet : « Depuis 1962, le Burundi a été régulièrement secoué de cataclysmes qui ont endeuillé sa population, causant de fortes migrations de milliers de Burundais vers la sous région des Grands Lacs (Tanzanie, Rwanda, ex Zaïre) et en Europe. Les différents flux de réfugiés (1969, 1972, 1988, 1993...) ont peu à peu donné naissance à un regroupement communautarisé des Burundais ayant fui leur pays, formant deux principaux blocs, entre Hutu et Tutsi. Ces deux “ethnies” se définissent, entre autres, par des aspects physiologiques, le principal attribuant aux Tutsi un long nez alors que les Hutu ont un nez aplati... Dans le travail de création artistique que je propose, une question : “Et si la référence à l’ethnie avait trait aux mollets, et non au nez?”. S’inscrivant dans une démarche à la fois journalistique (le roman prendra forme à partir des témoignages des Burundais ayant été marqués par les différentes tragédies) et narrative, la rédaction du roman 50 ans après devrait donner jour à un texte hybride de portraits croisés, qui démystifie, et de ce fait, propose de réécrire l’histoire du Burundi alors que le pays célèbrera en 2012 ses 50 ans d’Indépendance. » Roland Lewis Rugero Une rencontre avec Roland Lewis Rugero, vous est proposé le 18 juin à 19h00 à la Chapelle St Vincent (rue Albert 1er). Cette rencontre (organisée en partenariat avec LaRochellivre) sera présentée par Raymond Bozier en compagnie de Kader Attou et de Toufik Oudrhiri Idrissi, directeur et chorégraphe de la cie Toufik OI. pour plus d’informations : Centre intermondes 05 46 51 50 16 × www. centre-intermondes.com partenaires et organisateurs : le Centre Intermondes, la Ville de La Rochelle, l’Institut français, Larochellivre – Écrivains en 17, le CCN de La Rochelle, la cie Toufik Oi
CCN DE LA ROCHELLE KADER ATTOU / CIE ACCRORAP EN TOURNÉE
SYMFONIA PIESNI ZAŁOSNYCH
Création Festival Montpellier Danse 2010 Avant-première à La Coursive Scène Nationale de La Rochelle de mars à mai 2012 20 et 21 mars × Quimper, Théâtre de Cornouaille 27 mars × Creil, La Faïencerie 29 et 30 mars × Saint-Ouen, Espace 1789 3 avril × St Etienne-du-Rouvray, Le Rive Gauche 6 avril × Châteauvallon, CNCDC 12 et 13 avril × Bordeaux, Casino Barrière 11 mai 2012 × Segré 30 mai × Tarbes, le Parvis - Scène Nationale
PETITES HISTOIRES.COM
Création Suresnes Cités Danse 2008 Prix Mimos 2008 Festival international du mime de Périgueux 16 mars × Briançon, Théâtre du Briançonnais
CALENDRIER JANVIER résidence au CCN
DU 4 AU 10 Cie Par Terre
répétition publique au CCN
LE 11 Cie Par Terre / PROMENADE OBLIGATOIRE résidence au CCN
DU 16 AU 20 Cie Mastoc Production résidence hors les murs à la Maline, Ile de Ré
DU 16 AU 21 Cie Dans6T
résidence au CCN
DU 30 JANVIER AU 8 FÉVRIER Cie Pic la Poule
FÉVRIER résidence au CCN
DU 30 JANVIER AU 8 FÉVRIER Cie Pic la Poule représentation au CCN
LES 9 ET 10 Cie Pic la Poule / MERCI... résidence au CCN
DU 20 AU 24 Cie Pyramid
résidence au CCN
DU 29 FÉVRIER AU 9 MARS Cie Goust - Urvoy
MARS
événement au CCN
résidence au CCN
DU 29 FÉVRIER AU 9 MARS Cie Goust – Urvoy
DU 30 JUIN AU 8 JUILLET Le CCN et le Festival International du Film de La Rochelle
représentation au CCN
40
LE 9 Cie Mastoc Production / DIS-LE MOI... résidence au CCN
DU 19 AU 24 Cie Malka
AVRIL
ème
édition
JUILLET événement au CCN
DU 30 JUIN AU 8 JUILLET Le CCN et le Festival International du Film de La Rochelle(suite et fin) 40ème édition
résidence au CCN
LE 3 À 18H00 Ciné-concert Polydor change de sexe
MAI
LE 3 À MINUIT Projection de Soundbreaker
DU 23 AU 27 Cie Pyramid
résidence au CCN
DU 2 AU 5 Cie Julie Dossavi résidence au CCN
LE 4 À MINUIT Projection de Miroir Noir
DU 14 AU 22 Cie X-Press
LE 6 À MINUIT Projection de Soundbreaker
résidence au CCN
événement en région
DU 21 AU 25 Cie Arts-Terre
représentation au CCN
LES 22 ET 23 À 20H30 PLATEAU PARTAGÉ Carte blanche CRD de La Rochelle / cie Y-Kanji
JUIN représentation au CCN
LE 5 À 20H30 Soirée Dautet
La Fête de la Musique au CCN
LE 21 À 20H30
AUTOUR DE GORECKI
Kader Attou, Ensemble Paris Virtuosi
LE 27
SYMFONIA PIESNI ZAŁOSNYCH
KADER ATTOU ET LE VIOLON SUR LE SABLE Ou le retour pour une grande fête populaire de SYMFONIA à Royan, là où elle fut créée par en 1977 par Henryk Mikołaj Górecki ! Représentation le 27 juillet en soirée sur la plage de la Grande Conche à Royan
AOUT Début août, le CCN ferme ces portes pour les ouvrir à l’aube d’une nouvelle saison à la fin du même mois.
INFOS Accueil sur place, du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 18h par téléphone 05 46 41 17 75 Locations / Réservations 05 46 00 00 46 Le site internet www.CCNlarochelle.com vous permet de retrouver toutes nos informations ainsi que des images, des brèves et des infos de dernières minutes. Pour toutes demandes de renseignements ou envoi d’information : contact@CCNlarochelle.com POUR VENIR AU CCN La Chapelle Fromentin est située au 14 rue du Collège, à proximité du marché central de La Rochelle et de la place de Verdun (lieu de départ et d’arrivée de la majorité des lignes de bus), en plein cœur de ville jouxtant le Collège Fromentin. Pour accéder au service administratif, l’entrée s’effectue par la petite rue Pauléon juste après la chapelle en descendant la rue du Collège.
CCN de La Rochelle Kader Attou / Cie Accrorap 14 rue du Collège 17025 La Rochelle Cedex 01
WEB www.CCNlarochelle.com MAIL contact@CCNlarochelle.com TÉLÉPHONE +33 (0)5 46 41 17 75
ja ao