Skipresse Vol. 26 no3 QC

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Pur e sk i

L’odyssée Pierre Vérot Pierre Vérot’s Odyssey HORS-PISTE

L’équipement de tous les compromis

BIG MOUNTAIN vol. 26 N o 3  : : Janvier / January 2012 : : skipresse.com : : gratuit/FREE

Choosing Equipment and Making Compromises

En piste… avec les boys Partie 2 On the Slopes… with the Guys Part 2


Passez en mode hors piste.

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par/by Pat Wells

SKIEZ DANS LES PLUS

BELLES STATIONS + de

80 EXCURSIONS D’UN JOUR

Well, it’s true that I’ve been lucky enough to have a number of experiences in my life as a skier. But I believe I still have a whole world to discover: adventure skiing, the Haute Route, off-piste skiing and my personal ultimate, heli-skiing!

Je rêve de survoler un champ de poudreuse au-dessus de la chaîne Cariboo et des montagnes Monashee, avec des amis, à bord d’un hélico Bell 212, ou de me retrouver avec des peaux sous les skis, à grimper Sol Mountain. Robert, un ami à moi, me faisait remarquer qu’en écrivant ceci, je n’aurais pas le choix d’y aller. Et bien, il a raison ! Il me reste juste à me brancher : partir en héliski pour quelques jours avec Charles ; en expédition de haute montagne avec Simon ; ou avec Robert, pour une aventure à Sol Mountain.

vol. 26 N o 3 :: Saison/Season 2011-12

RELÂCHE Venez découvrir les stations de la

RÉDACTION Peter Oliver Mari-Jo Lamarche Catherine Cardinal Collaborateurs Anna Goodman Simon St-Arnaud TRADUCTION Mari-Jo Lamarche Anne Johnston

Nouvelle-Angleterre.

RÉVISION Peter Oliver Mari-Jo Lamarche

FORFAITS FAMILLE AU RAPPORT QUALITÉ-PRIX

INTERNET DÉVELOPPEUR WEB ET SOUTIEN TECHNIQUE Patrick Leith

IMBATTABLE

GRAPHIsme Geai bleu graphique

SANS FILE D’ATTENTE

L’EXPRESS DU MASSIF

ÉDITION, VENTES & DÉVELOPPEMENT Directeur général / Éditeur Publisher / General Manager Patrick Wells patwells@skipressmag.com 819 216-5312 ventes/account executive Benoit Beauregard Michel Bienvenue Diane Poirier 450 773-6028 IMPRIMÉ PAR Solisco DISTRIBUTION Marc Allard et Diffumag

ISSN 1205-2043 © 2012 Ski Press News Inc. Tous droits réservés. Le magazine Skipresse RIDE+ a pris toutes les précautions nécessaires pour s’assurer de l’exactitude des renseignements mentionnés dans ses pages. Le magazine ne peut être tenu responsable des erreurs ou des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements. Veuillez noter que les prix mentionnés dans le magazine sont sujets à être modifiés sans réavis.

Soyez toujours en contact avec les sports de glisse et ses communautés, visitez skipresse.com. Skipresse RIDE+ est publié trois fois l’an, de septembre à janvier : en édition bilingue. Skipresse RIDE+ soutient entre autres les activités de l’AMSC, de l’ANIN, L’ASSQ, SQA, du SIA et d’ISPO.

1 866 662-1029 expresstours.ca

To be continued… next fall, in Skipresse Vol 27 #1!

Suivez-nous sur Facebook et Twitter Follow us on Facebook and Twitter www.facebook.com/skipress twitter.com/#!/Skipresse_mag

ErratA Deux erreurs se sont glissées à la page 38 de notre publication précédente. On aurait dû lire: Charles Boileau et non Charles Gagnier, puis Charles Gagnier et non Charles Gagnon. Nos excuses.

There were two errors on page 39 of our last issue. It should have read: Charles Boileau, not Charles Gagnier, and Charles Gagnier, not Charles Gagnon. Our apologies.

SOMMAIRE Mot de l’éditeur / From The editor . . . . . . . 4 Premières traces / First Tracks . . . . . . . . 6, 8 Profil / PROFILE

L’odyssée Pierre Vérot . . . . . . . . . . . . . . . 10 Pierre Vérot’s Odyssey Entretien / Interview

En piste… avec les boys (Partie 2) . . . . . . . . 14 On the Slopes… with the Guys (Part 2) La chronique Goody / The goody report

Ce magazine peut être recyclé. Veuillez le recycler là où c’est possible.

Départ garanti tous les dimanches. Confort, ambiance et plaisir assurés !

I dream of flying over a field of powder at the top of the Cariboo and the Monashee Mountains with some friends, aboard a Bell 212 helicopter, or of finding myself with sealskins attached to my skis as I climb Sol Mountain. A friend of mine, Robert, remarked to me that, now that I’ve written this, I have no choice but to go. And he’s right! I just have to plug in: take off for a few days of heli-skiing with Charles; head out on a high mountain expedition with Simon; or embark with Robert, on a Sol Mountain adventure.

Pour établir un partenariat avec nous, contactez patwells@skipressmag.com . Le magazine est aussi disponible en version électronique sur skipresse.com .

Actualités / News

Monski.ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Étoile Montante / rising Star

Mikaela Tommy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Faites tourner votre moteur . . . . . . . . . . . 26 Keep the Motor Runnin’!

couverture cover © Hans Christian Gulsvik

4 | skipresse

Une Anna plus forte et en santé . . . . . . . 19 Becoming a Stronger, Healthier Anna

Conseil de ski / ski tip

Matthias MayR

©Quick

Oui, c’est vrai, j’ai eu l’occasion de vivre plusieurs expériences dans ma vie de skieur. Mais je crois qu’il me reste encore tout un univers à découvrir : le ski d’aventure, la Haute Route, le ski hors-piste et l’ultime accomplissement, l’héliski !

À suivre… l’automne prochain, dans Skipresse Vol 27 #1 !

SEMAINE DE

A

fter my more than 25 years of skiing in Europe, the Canadian and American West, and New Zealand…not to mention the numerous ski resorts and centres of Eastern Québec, Ontario and the United States, some might say, “Seems to me you’ve done pretty much everything as far as skiing’s concerned….”

l’Aventurier Alpin

FRED DOLET

Photo : Christian Tremblay

A

près plus de 25 ans à skier l’Europe, l’Ouest canadien et américain, la Nouvelle-Zélande, sans compter de nombreuses stations de l’est du Québec, de l’Ontario et des États-Unis, certains diront « Me semble que tu as pas mal tout fait en ski… »

Man on a Mission

AUX PLAISIRS

Le « trip » d’une vie Once in a Lifetime…

Un homme en mission

CARTE BLANCHE

Sommaire / Mot de l’éditeur Table of content / from the editor

32 38

L’équipement de tous les compromis . . . . 28 Choosing Equipment and Making Compromises www.skipresse.com


Absolument Matthew. Le Système de gestion de terrain de l’Explorer réinventé permet d’ajuster votre conduite selon les conditions, comme la boue, le sable ou la neige, en tournant simplement un bouton*. Plus besoin de jouer aux devinettes. Voyez ce que les gens en pensent sur facebook.com/fordexplorer

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À partir de 31 549 $†. Frais de transport et taxe sur

l’air climatisé inclus.

Montez à bord.


par/by Mari-Jo Lamarche

Premières traces first tracks

Gangsters with style Say Capone, Scarface, or Bonnie and Clyde, and you think of those famous gangsters represented in American movies, right? But they’re also the names of new lines by Snow Criminal, a Québec company that makes snowboarding and freestyle clothing for men, women and juniors. If you want to check out their Fall 2011/Winter 2012 collection, or that of its affiliated company, Lacasse, which makes ski clothes, just download the catalogues from their websites. www.snowcriminal.ca www.lacasseapparel.com

Des gangsters qui ont du style ! Capone, Scarface, Bonnie et Clyde, ça vous fait penser à quoi? Et oui, à de célèbres gangsters du cinéma américain. Mais ce sont aussi quelques-uns des noms donnés aux vêtements Snow Criminal, une compagnie québécoise qui fabrique des tenues de planche et de freestyle pour hommes, femmes et juniors. Vous voulez découvrir la collection automne 2011/hiver 2012 ou celle de sa filiale, Lacasse, qui elle, conçoit des vêtements de ski? Simple, téléchargez leurs catalogues sur leurs sites Web! www.snowcriminal.ca www.lacasseapparel.com

Ski Mag glisse à TVA Sports Présentée depuis maintenant 22 ans, l’émission de télévision Ski Mag quitte RDS pour poursuivre son aventure à TVA Sports. Toujours animée par Simon St-Arnaud, Ski Mag, maintenant diffusée les samedis à 18 heures, c’est l’occasion de découvrir de magnifiques destinations de ski un peu partout au Québec, au Canada et aux États-Unis. De quoi faire saliver les mordus des sports de glisse !

Ski Mag slides over to TVA Sports The TV program Ski Mag, which has been running for 22 years, is leaving RDS to continue its journey on TVA Sports. Still hosted by Simon St-Arnaud, Ski Mag – now on Saturdays at 6 p.m. – gives viewers a great opportunity to discover super ski destinations all over Québec, Canada and the United States. Check it out. It’s enough to make your mouth water!

Take a trip with Nordica ! Partez en voyage avec… Nordica! Pour la saison 2012, le manufacturier Nordica Canada a décidé de se lancer dans les forfaits de ski. En s’associant à Tours de Sport Vacations, un voyagiste spécialisé dans les voyages de ski depuis plus de 25 ans, Nordica Canada propose différents forfaits conçus pour tous les types de skieurs et de planchistes. Plus de 35 destinations à travers le Canada, les États-Unis et en Amérique du Sud vous sont donc proposées. Alors, que vous soyez fervent de poudreuse, de surfaces damées, de parc & pipe, ou si vous skiez en famille, il y a sûrement un forfait pour vous ! www.nordicasnowvacations.com  6 | skipresse

For the winter of 2012, Nordica Canada has decided to add ski travel to its offerings. By joining forces with Tours de Sport Vacations, a travel company that has specialized in ski trips for 25 years, Nordica Canada will be able to offer a wide range of packages designed for every kind of skier and rider. More than 35 destinations across Canada, the United States and South America are available. If you’re a powder hound, a groomer zoomer, a park-and-pipe rider or if you ski as a family, there’s bound to be a package for you! www.nordicasnowvacations.com  www.skipresse.com


CONFIANT QUAND ÇA COMPTE Helly Hansen: Le choix des pisteurs secouristes pour rester au sec, au chaud et protégé dans des conditions extrêmes.

Summer Leonard / Pisteuses secouristes à Aspen Buttermilk


par/by Peter Oliver

Premières traces first tracks

Ça prend un casque?

Helmet Required?

Quand l’actrice Natasha Richardson succomba à une hémorragie au cerveau, à l’hiver 2009, après une violente chute sur les pistes de Tremblant, les défenseurs de la sécurité, un peu partout en Amérique du Nord, se mobilisèrent. Leur cause : obliger les skieurs à porter le casque.

When actress Natasha Richardson sustained a fatal brain injury in the winter of 2009 on the slopes of Tremblant, safety advocates throughout North America mobilized. Their cause: requiring skiers to wear helmets. New Jersey this winter became the first U.S. state to pass a mandatory helmet law, requiring skiers under 18 to wear brain buckets. California has also hovered close to passing a helmet law for the last two years.

Cet hiver, le New Jersey est devenu le premier État américain à adopter une loi obligeant les skieurs de moins de 18 ans à le porter. Et la Californie, ces deux dernières années, est elle aussi passée à un cheveu de s’y souscrire.

Mais les exigences concernant le casque ne requièrent pas forcément l’intervention de la justice. Depuis l’accident de Richardson, Intrawest exige que tous les enfants et les utilisateurs de modules et ce, dans les parcs de ses centres de villégiature, portent le casque (incluant Tremblant et Blue Mountain). La règle est simple : pas de casque, pas de billet. Évidemment, la question de sécurité sert ici de prémisse. Le gouvernement précise qu’une

réduction du nombre de traumatismes crâniens pourrait signifier des économies reliées aux soins de santé. Le même raisonnement avait été à l’origine du port de la ceinture de sécurité. D’autres dénoncent de telles lois soutenant qu’elles violent les droits et libertés de la personne. Ils mettent aussi en doute l’augmentation de la sécurité ; le National Post signalait que les quatre skieurs ayant perdu la vie l’an dernier lors d’accidents dans des centres de villégiature canadiens portaient le casque. Néanmoins, le port de casque, qu’il soit imposé par la loi ou non, augmente. D’après certaines estimations, jusqu’à neuf Canadiens sur dix le portent.

Porter Airlines à la rescousse Auparavant, les Ontariens, pour skier au Vermont, devaient par­courir un long trajet en voiture. Un bon huit heures de route dans les pires conditions routières hivernales. Ceux qui y parvenaient sans le moindre pépin arrivaient complètement épuisés. Heureusement, le transporteur Porter Airlines basé à Toronto a ajouté une nouvelle destination à son réseau. Alors du 15 décembre au 8 avril, Porter offrira des vols directs entre Toronto et Burlington, au Vermont. La compagnie aérienne, grâce à un partenariat avec Ski Vermont (skivermont.com ), propose aux skieurs des forfaits « tout inclus » pour plusieurs centres de villégiature au nord du Vermont. « Une très bonne affaire », disait à Skipresse un skieur de la région de Toronto. Ainsi, Porter semble être devenue la compagnie aérienne de choix pour les skieurs de l’est du Canada. Vous partez de l’Ontario et allez à Tremblant ? À Québec (au Mont-Sainte-Anne, au Massif, à Stoneham) ? Cliquez sur flyporter.com. Vous êtes à Tremblant et voulez passer quelques jours à New York ? Porter offre aussi des vols directs vers la Grosse Pomme.  8 | skipresse

Yet helmet requirements don’t necessarily need the force of law. Since Richardson’s accident, Tremblant’s parent company, Intrawest, has required that all children and terrain-park skiers at its resorts (including Ontario’s Blue Mountain) be helmeted. Simple rule – no helmet, no ticket. Safety, of course, is the rationale behind these laws and rules. And government officials point out that reducing traumatic brain injuries can mean significant savings in government-provided medical-care costs. The same reasoning has been behind mandating the use of seat belts. But others denounce such laws as infringements on personal freedom. They can also question claims of increased safety; the National Post has reported that all four skiers killed in accidents at Canadian ski resorts last year were wearing helmets. Whether required by law or not, helmet use is increasing anyway. As many as nine in 10 Canadian skiers are now helmeted, according to some estimates. They are, to borrow a phrase, staying a step ahead of the law.

Snow in the Air For Ontarians to enjoy skiing in Vermont, a lot of travel pain used to be involved. Basically, you had to get behind the wheel for about eight hours of white-knuckle winter driving. If you made it without mishap, you arrived exhausted. To the rescue this winter comes Toronto-based Porter Airlines. Beginning December 15 and continuing through April 8, Porter is offering direct flights between Toronto and Burlington, Vermont. The airline is also working with Ski Vermont (skivermont.com) to create all-inclusive ski packages for several northern-Vermont resorts. “It’s a big deal,” one Toronto-area skier told Skipresse. This only adds to the reasons to think of Porter as the airline of choice for eastern-Canadian skiers. Going from Ontario to Tremblant? To Québec City (for Mont-Sainte-Anne, Le Massif, Stoneham)? Go to flyporter.com. Looking for a winter getaway from Tremblant to New York? Porter offers direct flights to the Big Apple, too. 

© Porter Airlines

La Nouvelle-Écosse, au début décembre, était sur le point d’adopter une loi obligeant tous les skieurs et planchistes – pas juste les enfants – à porter le casque. La loi entrera en vigueur la saison prochaine, et l’amende, pour skier sans casque, serait de 250 $. (Suite au décès de Richardson, une loi similaire fut proposée au Québec mais n’a jamais été adoptée.)

But leading the charge is Nova Scotia, which was on the verge in early December of passing a law requiring all skiers and snowboarders – not just kids – to wear helmets. The law would go into effect next ski season, and the fine for skiing helmet-less would be $250. (After Richardson’s death, a similar law was proposed in Québec but never enacted.)

www.skipresse.com


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L’odyssée Pierre Vérot Pierre Vérot’s Odyssey W

©Sarah Pearson

Profil PROFILE

ith a hot tea in my hand and eyes like saucers, I am completely enthralled by this man’s tale. He is composed, reflective and disconcertingly calm as he tells me about his life, starting with his first hesitant runs in Morocco at the age of six or seven, passing through some chance encounters that would determine his future path, and on to his most recent achievements. It’s the journey of a visionary man guided by his passions – the “odyssey” of Pierre Vérot.

©Sarah Pearson

It really star ted in Morzine, France. “On wood skis with metal edges and in leather boots. The era of Rossignol Olympique 41s,” he remembers. It seems that even at the age of 12, he was interested in the development of technology and in ski instruction, with Claudius Baud of the EFS (École du Ski Français).

©Sarah Pearson

T

isane bien chaude à la main, les yeux ronds comme des vingt-cinq sous, je suis totalement captivée par le récit de cet homme. Posé, réf léchi et d ’un calme déconcertant, il me raconte son cheminement ; depuis ses premières glisses, au Maroc, à l’âge de 6-7 ans, en passant par ses rencontres déterminantes jusqu’à ses plus récentes réalisations. Le parcours d’un visionnaire guidé par ses passions : place à « l’odyssée » Pierre Vérot !

©Sarah Pearson

Après avoir fait de la course pendant quelques années, il chute, se fracture 10 | skipresse

le péroné et de là, abandonne la course puis commence à enseigner. « À ma première leçon, j’avais 35 élèves. Tout un baptême pour un jeune de 16 ans ! » Puis, à 18 ans, il part pendant 16 mois à l’armée comme moniteur de ski pour le 27e bataillon des chasseurs alpins (27e BCA). Il retourne ensuite à Morzine où il continue sa carrière de moniteur. « En France, le moniteur de ski jouit d’un statut social très respecté, reconnu par le ministère de l’Éducation nationale », me dit Pierre. On est bien loin du ski bum de l’Amérique !

Ses vrais débuts, c’est à Morzine qu’il les connaît. « Sur des skis de bois, des carres en métal et des bottes en cuir. L’époque des Rossignol Olympique 41 », se souvient-il. Ainsi, déjà à douze ans, il s’intéresse au développement de la technologie… et à l’enseignement du ski, avec Claudius Baud de l’ESF (École du Ski Français).

He gave up racing after falling and fracturing his fibula, and he started teaching. “For my first lesson, I had 35 students. Quite the baptism for a guy 16 years old !” he chuckles. Then at 18, he left for the army where he spent 16 months as a ski instructor for the 27 th Alpine “Hunter” Battalion. He then returned to Morzine, where he continued his career as an inst r uctor. “In France, the ski instructor enjoys a highly respected social status, recognized by the State Department of Education,” says Pierre. Quite a contrast to the American “ski bum” ! And then one day he happened to have a class of Canadians. “Ten memorable days with the Canadians, who really knew how to ski…real top guns,” Pierre reminisces. It was a decisive encounter with Réal Charest, Raymond Lanctôt, Jean Lessard, Guy Barvost and Elton Irwin. At the end of their stay, Lanctôt invited him to come to Canada.

Pierre, who is at heart a bit of a bohemian – “just like my mother and just as my three daughters later became”– accepted without a second thought. I n Québec, he was in it ial ly a n i n s t r uc tor a nd coach at Raymond Lanctôt’s ski school at Mont Plante, and then moved to Gray Rocks under the direction of Réal Charrette. “I was practicing slaloms every day on Lucille Wheeler’s run,” he says. As a result, Pierre was able to perfect his skiing technique, becoming the youngest Level 4 instructor of the time. “My A mer ic an cl ient s c al le d me ` L u ck y P i e r r e ’ b e c au s e o n Thursday, I did my pirouettes on t he slopes k now ing t hat after supper, I’d be putting some generous tips in my pocket ! ” he admits, laughing. One thing led to another and he became the director of the downhill and cross-country ski school at La Sapinière hotel. He developed sk i week s at Mont Plante, Vallée Bleue and Belle Neige. “But the ski week concept was really invented by Réal Charrette,” he says by way of clarification. And so, with Réal, he developed the publicrelations side of his character ; with Raymond, his business side and his teaching ; and with Yves Bienvenue, his skiing. “They were www.skipresse.com

par/by Mari-Jo Lamarche


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« Mes clients américains m’appelaient Lucky Pierre car le jeudi, je faisais mes pirouettes sur les pistes sachant qu’après le souper, j’empocherais de généreux pourboires ! » “My American clients called me `Lucky Pierre’ because on Thursday, I did my pirouettes on the slopes knowing that after supper, I’d be putting some generous tips in my pocket !”

©Sarah Pearson

Arrivé au Québec, Il est d’abord moniteur et entraîneur à l’école de ski Raymond Lanctôt, au mont Plante, puis à Gray Rocks, sous la direction de Réal Charette. « Je faisais des slaloms tous les jours sur la piste de Lucille Wheeler », se souvient-il. Ainsi, il perfectionner son ski et devient alors le plus jeune niveau 4 de l’époque. « Mes clients américains m’appelaient Lucky Pierre car le jeudi, je faisais mes pirouettes sur les pistes sachant qu’après le souper, j’empocherais de généreux pourboires ! », avoue-t-il en riant. De fil en aiguille, il devient directeur de l’école de ski alpin et de ski de fond de l’hôtel La Sapinière. Il développe les semaines de ski au 12 | skipresse

mont Plante, à Vallée Bleue et à Belle Neige. « Mais le concept des ski week, c’est Réal Charrette qui l’a inventé », tient-il à spécifier. Ainsi, avec Réal, il développe son caractère relationniste, avec Raymond, son côté business et son enseignement, et avec Yves Bienvenue, son ski. « De véritables mentors pour moi, à des niveaux différents. » En 1969, il devient propriétaire de la boutique du centre de ski Belle Neige où il fonde, deux ans plus tard, l’École de ski Pierre Vérot. Une aventure extraordinaire qui se poursuivra pendant un quart de siècle. « Pour moi, ça été un véritable bureau de création ! Comme mes idées étaient acceptées et qu’on me faisait confiance, je prenais des tonnes d’initiatives. Je n’aurais jamais pu jouir d’une telle liberté d’action, développer et innover autant si j’étais resté en Europe. » Pend ant cet te pér io de, u n innovateur, il en fut tout un. Fondateur de la Fédération de ski acrobatique en 1975 – le canada lui doit d’ailleurs l’un de ses premiers sites de saut – il s’est aussi intéressé à plusieurs autres disciplines sportives, introduisant au Québec, le deltaplane, le ski sur herbe, la planche à voile, sans oublier le vélo de montagne et le ski aux handicapés. Puis, fervent amoureux de la planche à neige, il fonde, en 1989, la Commission de surf des neiges à la Fédération québécoise de ski. « Je me souviens d’avoir offert à Jasey-Jay Anderson sa première planche avant qu’il passe chez Burton ! » Finalement, en 1994, suite à sa croisade à Belle Neige, il prend les rênes de l’école de planche à neige de Tremblant. « On est passés de cinq moniteurs à temps plein à 60 ! » ajoute-t-il. 

©Sarah Pearson

Et puis un jour, il tombe sur une classe de Canadiens. « Dix jours mémorables avec des Canadiens qui savent skier, de vrais Top Gun ! », se remémore Pierre. Ainsi, une rencontre décisive avec Réal Charest, Raymond Lanctôt, Jean Lessard, Guy Barvost et Elton Irwin. À la fin du séjour, Lanctôt l’invite au Canada. Pierre, l’âme un peu bohème « comme l’était ma mère et comme le sont devenues mes trois filles ! », accepte sans hésiter.

real mentors for me, at different levels,” he adds. In 1969 he became the owner of the Belle Neige ski area boutique and then, two years later, founded the Pierre Vérot Ski School in the same location. It was an extraordinary adventure and he pursued it for a quarter of a century. “For me,” he says, “it was like a design studio ! Because my ideas were accepted and I was tr usted, I launched a ton of initiatives. I would never have had that much freedom to develop and innovate if I’d stayed in Europe.” During this period he was a true innovator. He founded the Fédération de ski acrobatique (Free­style Ski Association) in 1975 – one of Canada’s first jump sites – and also developed an interest in several other types of sports, introducing into Québec the deltaplane, skiing on grass, windsurfing…not to mention mountain biking and skiing for handicapped people. Then, because he was a passionate snowboarder, he founded, in 1989, the Commission de surf des neiges à la Fédération québécoise de ski — the Snowboard Commission of the Québec Skiing Federation. “I remember,” he says,”

offering Jasey Jay Anderson his first snowboard, with which he made the jump to Burton.” Finally, in 1994, after a long and fruitful period at Belle Neige, he took over the Tremblant snowboard school. “We went from five full-time instructors to 60,” he grins. Now, at 66, this skiing and boarding buff has become a representative for Canadian Mountain Holidays Heli-Skiing (CMH Heli-skiing, www.canadianmountainholidays. com), for which he is developing the Québec market. “Quebecers are sometimes afraid to ski powder. Yet they’re the best ‘tourist skiers’ in the world because they ski in the worst conditions and always have to work technically,” he says. So while some people left to chase their dream in America, Pierre Vérot allowed himself, guided by his passions and convictions, to achieve his Canadian dream. He’s considered a pioneer, and has made a huge contribution to the rise of skiing and boarding in this country.

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Pierre Vérot se sera laissé guider par ses passions et ses convictions pour réaliser son rêve « canadien ».

25   de rabais

Pierre Vérot allowed himself, guided by his passions and convictions, to achieve his Canadian dream.

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Maintenant âgé de 66 ans, cet inconditionnel de la glisse est devenu agent pour l’entreprise Canadian Mountain Holidays Heli-Skiing (CMH Héliski), pour laquelle il développe le marché québécois.

en condo

« Les Québécois ont parfois peur de skier dans la poudreuse mais pourtant, ce sont les meilleurs skieurs « de tourisme » au monde car ils skient dans les pires conditions et doivent toujours travailler techniquement », dit-il. www.canadianmountainholidays.com Or, pendant que certains sont partis à la conquête du rêve américain, Pierre Vérot se sera laissé guider par ses passions et ses convictions pour réaliser son rêve « canadien ». Considéré comme un pionner, il aura grandement contribué à l’essor des sports de glisse au pays.

Une montagne de plaisir !  A mountain of fun!

41 pistes • 3 versants • 2e plus haut sommet des Laurentides 1000 pieds dénivellation ⁄ 41 trails • 3 mountainsides 2nd highest peak in the Laurentians • 1 000 ft vertical drop

2 nuits en condo 2 c. à c. avec foyer 2 nights in a 2 bdrm condo with fireplace 2 jours de ski ⁄ 2 days skiing Accès à la piscine, bain tourbillon, bain vapeur et sauna ⁄ Access to the pool, hot tub, steam bath and sauna Accès à la Jungle Magique Access to the Jungle Magique

©Sarah Pearson

* Taxes en sus. Certaines conditions s’appliquent. Taxes extra. Certain conditions may apply.

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par/by Mari-Jo Lamarche

Entretien Interview

En piste… avec les boys On the Slopes… with the Guys

Partie 2

Part 2

T

raditionally, the Alpine ski industry has been represented and dominated by men. As we saw in our previous issue, however, more women are not only making names for themselves, they are managing to be leaders – particularly when it comes to marketing.

T

raditionnellement, l’industrie du ski alpin était représentée et dominée par les hommes. Cependant, comme nous l’avons vu dans notre dernière publication, un nombre grandissant de femmes réussissent non seulement à se démarquer, mais elles parviennent à jouer le rôle de leaders, particulièrement au niveau du marketing.

Depuis 2007, Isabelle occupe le poste de directrice marketing chez Groupe Tecnica Canada, le distr ibuteur des marques Blizzard, Tecnica, Nordica, Nitro Snowboard et Rollerblade. « C’est pour ça que je me suis retrouvée là : à la base, je suis une skieuse », affirme-t-elle. L’une de ses forces est de posséder l ’expérience empirique, ayant évolué dans le ski depuis les 25 dernières années. « Quand t u as t ravaillé sur le ter rain, tu as une bonne 14 | skipresse

compréhension du milieu, des évènements, des associations et tu reconnais les besoins des skieurs et l’importance d’un bon équipement. Même si j’ai étudié en administration des affaires, ma connaissance du milieu du ski et mes expériences multiples m’ont amenée intuitivement vers le marketing. Certifiée niveau 4 de l’AMSC, elle a enseigné cinq ans à temps plein au Club Tremblant après ses études universitaires. « Je voulais prendre une année sabbatique après l’université…mais je me suis un peu accroché les pieds ! » Elle a par la suite œuvré dans l ’hôtellerie comme coordonnatrice d’événements, puis comme déléguée commerciale, avant de faire le saut chez Skipress. Elle y a monté le réseau de distribution aux États-Unis en plus de veiller à l’organisation des ski-tests, d’où sa connaissance approfondie des

Since 2007, Isabelle has been director of marketing with Tecnica Group Canada, distributor of Blizzard, Tecnica, Nordica, Nitro Snowboard and Rollerblade. “ T hat ’s why I found myself there. Basically, I’m a skier,” she says. One of her strengths is her empirical experience : she evolved in skiing over the past 25 years. “ W h e n yo u ’ve wo r ke d o n the ground, you have a good understanding of the milieu, the events and associations, and you recognize what skiers need and the importance of good equipment. I studied business administration but as far as I’m concerned, my knowledge of the ski industry and my experience as a skier has brought me intuitively to marketing.

« Le fait que ce soit technique explique peut-être que traditionnellement, ces postes étaient occupés par des hommes. Mais c’est du marketing pur et simple : positionnement de produits par segments de marchés et démographies », lance d’emblée Isabelle Sauvageau. « Toutefois, pour travailler dans ce domaine, ça prend aussi la passion du ski », ajoute-t-elle.

Certified as a CSIA level 4 instructor, she taught full-time

at Club Tremblant for five years after completing university schooling. “I wanted to take a sabbatical year after university…but I kind of stayed there !” she says. She then worked in the hospitality business as an event coordinator and a trade commissioner, before making the jump to Skipress. There Isabelle set up the distribution network in the United States as well as overseeing the organization of the magazine’s ski testing, helping to build her in-depth product knowledge. After seven years with Skipress, in a decision that she says came from the heart, she signed on with Tecnica Group Canada. Well supported by her team but facing a multi-faceted challenge, she sees herself a bit like an orchestra conductor : designing marketing strategies, managing a budget, monitoring national and regional campaigns, supporting retailers for product marketing and promotional activities, for all our brands. “And what’s super motivating is that my superiors give me a great deal of freedom. So I can put into place concepts and promotional campaigns that I’ve dreamed up myself. As well as being super stimulating, it lets me enjoy my entrepreneurial side and push my own limits,” she continues. www.skipresse.com

“The fact that the ski i n d u s t r y i s ve r y technical may e x p l a i n w h y, traditionally, the jobs went to the guys. But it’s actually marketing, pure and simple : product positioning by market segmentation and demographics,”says Isabelle Sauvageau bluntly. “However, to work in the field, you really do need be crazy about skiing,” she adds.


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Voici le Parc national Banff, le terrain de jeu grandeur nature par excellence au Canada, ou les montagnes sont toujours plus imposantes que les condos de luxe. Vous trouverez ici trois stations de ski de renommee internationale, un veritable domaine skiable de pres de 8,000 acres et deux superbes villes de ski, a seulement 90 minutes de l’Aeroport international de Calgary. Et le plus beau dans tout ca? Un seul billet vous permettra d’experimenter le ski ou la planche dans trois stations differenteset de gouter a la fameuse poudreuse des Rocheuses canadiennes.

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En décembre, au séminaire international des ventes de Nordica, à Sölden, Isabelle fut proclamée « Marketing Manager of the Year » . In December, at Nordica’s international sales meeting, in Sölden, Isabelle won the company’s “Marketing Manager of the Year” honor.

produits. Puis, après 7 ans, une décision « de cœur » comme elle dit, elle est engagée chez Groupe Tecnica Canada. Bien entourée mais face à une tâche multiple, elle se perçoit un peu comme un « chef d’orchestre » : élaboration de stratégies marke­ting, gestion de budgets, suivi des campagnes nationales et régionales, support aux ventes et aux détail­ lants pour la mise en marché de produits et pour les activités de promotions et ce, pour toutes les marques. « Et ce qui est super motivant, c’est que mes supérieurs m’accordent vraiment une liberté d’action. Je peux donc mettre en place des concepts et des campagnes de promotions que j’ai moi-même conçus. En plus d’être super stimulant, ça me permet d’exploiter mon côté entrepreneur et de repousser mes limites. » Po u r m e t t r e e n p l a c e d e nouvelles stratégies, Isabelle che r che c ont i nue l le me nt à établir de nouveaux partenariats « qui permettent un échange de visibilité, des promotions en croisé et le développement de notre image de marque. » Pour informer efficacement les consommateurs, pour promouvoir ses produits et pour supporter ses partenaires, Nordica dispose de son propre magazine, conçu pour sa clientèle de type « famille », les skieurs actifs et les détenteurs de passes www.nordicamagazine.com . Au ssi , le s mé d i a s so c i au x , notam­ ment Facebook, lui permet­ t e n t d ’a n i m e r l a 16 | skipresse

commu­n auté, d’interagir avec les gens qui appré­ c ient leurs produits et de susciter l’inté­rêt par le biais d ’activités et de concours. Par exemple, le tirage d’un week-end au TWSSF (TELUS World Ski & Snowboard Festival), à Whistler www.facebook.com/ nordicacanada e t c e lu i d ’u n séjour de catskiing dans les M o n a sh e e s , a ve c M u s t a n g P o w d e r w w w.fa c e b o o k .c o m / blizzardtecnicacanada . « Ainsi, à peu de frais, on arrive à parler à beaucoup de gens et à rejoindre un segment de marché plus jeune ou une clientèle parfois difficile à rejoindre, mais toujours l’affût des plus récentes nouveautés », soutient-elle. Par ailleurs, mis à part les initiatives marketing, la qualité des produits joue un rôle primordial dans le succès du manufacturier. Son volet « recherche et développement » lui permet de concevoir des produits à la fine pointe de la technologie. Le Groupe Tecnica détient d’ailleurs un solide héritage d’innovation technologique et ce, depuis 1939. Ainsi, en suivant son instinct et sa passion pour le ski, Isabelle semble avoir trouvé sa place. « Quand on arrive à la mise en marché du produit, c’est vraiment passionnant ! », confiet-elle. Et en décembre, au séminaire international des ventes de Nordica, à Sölden, elle fut même proclamée « Marketing Manager of the Year » (directrice marketing de l’année) ! « Parce que j’adore ce que je fais, je vais toujours faire l’extra mile pour générer plus d’impact. On vend du plaisir, après tout ! » 

To come up with new strategies, Isabelle is always looking to establish new partnerships “that allow for a change of visibility with cross-promotions to maintain our brand image.” To inform consumers, particularly her “family” clients, the active skiers and pass-holders, Nordica has its own magazine (nordicamagazine.com). It’s an effective way to inform consumers, promote the company’s products and support their partners. Fur thermore, social media – par t ic u larly Facebook – let her energize the community, interact with people who appreciate her group’s products a n d r a i s e i nt e r e s t t h r o u g h ac t iv it ie s a nd conte s t s. F or example, there’s a draw for a weekend at the TWSSF (TELUS Wo r l d S k i & S n ow b o a r d Festival) at Whistler (www.facebook.com/ n o r d i c a c a n a d a  ) a n d another for a catskiing stay in the Monashees, with Mustang Powder (w w w.facebook.com / blizzardtecnicacanada).

products plays a major role in t he m anufac t urer ’s success. The research and development side al lows t he cre at ion of cutting-edge products. In fact, the Tecnica Group has had a rich heritage of technological innovation since 1939. So in following her instincts and her passion for skiing, Isabelle appears to have found her place. “When you get to the launch of a product, it’s really electrifying,” she says. In December, at Nordica’s international sales meeting, in Sölden, she even won the company’s “Marketing Manager of the Year” honor. “Because I love what I do,” she adds, “I will always go that extra mile to get more impact. We’re selling pleasure, after all !” 

“ T h i s w a y, w i t h o u t spending much, we get to talk to a lot of people and reach a younger market segment or a client group that can be hard to reach, but one that’s always on the lookout for the latest, most interesting thing,” she asserts, with a smile. T hen, aside f rom market ing initiatives, the quality of the www.skipresse.com


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Une Anna plus forte

La chronique Goody The goody report

par/by Anna Goodman

santé

et en

© Anna Goodman

G

I

D’abord, il faut écouter son corps. Une douleur qui vous fait souffrir, plus qu’un bleu ou qu’un muscle étiré, limitera vos mouvements et nuira à la pratique de votre sport, alors soyezalerte ! Parfois, c’est l’évidence même : je savais, à entendre le « POP ! » en tombant, que mon ligament au genou était déchiré. Cependant, ma déchirure à la hanche fut sournoise. Aucun signe que quelque chose de grave venait de se passer. Mais quelle DOULEUR. Après cinq mois et plusieurs tentatives de reprendre la course, j’ai finalement consulté, obtenu un diagnostic, et suis arrivée à une solution : une chirurgie. www.skipresse.com

Une attitude positive Penser de façon positive, visualiser la guérison, sourire le plus souvent possible sont tous des éléments favorisant la récupération. Une attitude négative ne vous aidera pas à guérir. Suite à ma chirurgie au genou, j’étais dans un état émotionnel pitoyable et je suis allée voir un « guérisseur ». Je ne sais pas si ça m’a aidée ou non mais le fait d’être étendue sur la table pendant une heure, envoyant à mon genou des ondes positives, m’a permis d’oublier les distractions et de me concentrer sur ma guérison.

Damage Assessment

A Positive, Open Attitude

For starters, listen to your body. If something hurts worse than a bruise or a pulled muscle, inhibits your movement, or makes it very

Apprendre à aimer la physiothérapie Parfois, pendant mes moments de découragement ou quand les douleurs étaient trop intenses, la simple présence réconfortante d’un (ou d’une) physio compé­tent(e) m’a id a i t . M e s phy s io s ont tellement souvent joué le rôle de

hard to do your sport, take notice ! Sometimes it’s obvious ; I knew my knee was torn from the extreme “POP !” I heard as I fell during a race. On the other hand, my hip tear was very sneaky. I had no clue that anything bad had happened, but my hip was PAINFUL. Five months and many sad ski-racing attempts later, I finally got it checked and discovered real damage, and surgery would be required. I have vowed never again to let something slide and work through the pain. If it hurts, get it checked.

Positive thoughts, healing thoughts, and smiling as often as possible are all important parts of getting

© Anna Goodman

Évaluer les dommages

À l’avenir, je ne vais plus jamais ignorer une douleur. Si ça fait mal, il faut consulter.

Injur ies come with obvious negatives, like missing part of a season or an important race, or having to race with pain and not getting the desired result. There are also the less obvious negatives affecting your confidence, impeding your ability to ski aggressively and your ability to race like a wild person. But with a positive attitude and a lot of patience, anybody can regain top form through rehabilitation. Here, in my experience, are the biggest “game changers” in dealing with injury.

Certains aspects négatifs provoqués par les blessures sont évidents comme de louper une course importante, de manquer une partie de la saison ou encore, de courir malgré la douleur, n’obtenant pas les résultats tant attendus. Mais d’autres éléments moins évidents peuvent nous affecter, notamment la confiance et la capacité de skier de façon agressive, telle une déchaînée.

know about coping with injuries. I have been through the proverbial meat grinder of ski racing : breaking an arm and (devastatingly at the time) missing nationals, racing a week after thumb surgery, tearing my anterior cruciate ligament three months before the Olympics and still racing, or, most recently, tearing my hip labrum last season. And I know about what it takes to come back successfully from injury. In my first World Cup race in Aspen in November after my hip had healed, I was thrilled with eighth in the first run to end up in the top 20.

skipresse | 19

Ma réadaptation s’apparentait à un emploi à temps plein. J’y mettais autant d’intensité que lorsque je m’entraîne en ski.

érer des blessures, je connais ça. En termes imagés, je peux dire que je suis passée au « hachoir » de la course de ski : fracture à un bras qui m’a fait manquer les nationaux (dévastateur à l’époque), prendre part à une course une semaine après une chirurgie au pouce, déchirure du ligament croisé antérieur à seulement trois mois des Jeux olympiques (en y participant malgré tout) et, la saison dernière, déchirure du labrum de la hanche. Je sais donc comment m’y prendre pour revenir en force suite à une blessure. En novembre, lors de ma première course de Coupe du monde de la saison, à Aspen, complètement rétablie de ma blessure à la hanche, j’étais très contente de finir huitième en première manche, et de faire le top 20.

Becoming a Stronger, Healthier Anna

My rehabilitation became a full-time job. I embraced all of it with the same energy I approach my ski training.


© Anna Goodman

existe aussi en français, mais signifie du pain (bread) ! » On a tellement ri, et on a plus parlé de pain que de la douleur qu’on ressentait.

© Anna Goodman

psychologues, placotant, riant, philosophant sur la vie pendant que j’étais là, étendue sur la table de traitement. Un jour, l’une de mes amies qui, comme moi, recevait des traitements à la suite d’une blessure, m’a vraiment fait rire. Elle m’a dit : « Le mot pain (douleur, en anglais)

© Anna Goodman

Ma réadaptation s’apparentait à un emploi à temps plein : spinning, t raitement, g lace, exercices, encore de la glace, d ’autres traitements. Concentrée à 100 % sur un seul objectif : recouvrer la santé. Avec autant d’intensité que lorsque je m’entraînais en ski.

La patience Oui, les premiers jours sur les pistes sont difficiles et votre niveau de ski n’est alors jamais aussi bon qu’à l’habitude. Cependant, il est primordial de rester patient et positif. Revenir, après une blessure, c’est d’y aller une étape à la fois. Graduellement, un beau virage devient une super descente, puis une journée formidable. Et soudainement, vous êtes de retour au portillon de départ. À Aspen, j’ai dévalé la pente avec toute mon énergie. Je croyais en mes habiletés, j’ai tout donné, réalisant l’une de mes meilleures descentes à vie. Il me reste encore un bon bout de chemin à franchir pour rejoindre le podium, mais je sais que je me suis vraiment investie à fond pour repartir en force et en santé. Maintenant, mes blessures précédentes n’ont plus de signification et ne peuvent plus influencer ma performance. Rebondir, après une blessure, n’est certes pas facile, mais en restant positif et en étant patient, revenir plus fort est absolument réaliste. 

© Anna Goodman

better. A negative attitude won’t help you heal any faster. At one of my lowest emotional points during rehab after my knee surgery I went, in a kind of desperation, to see a “healer.” I don’t know if it worked or not, but laying on a table for an hour sending healing thoughts to my knee was a great way to steer my mind away from all distractions other than getting better.

Learn to Love Good Physiotherapy Just the supportive presence of great physiotherapists has gotten me through some of my harshest pain and lowest emotional moments. My physiotherapists have often doubled as psychologists, spending day after day talking, laughing, and reflecting on life as I lay on their physio tables. One of the greatest lines I’ve ever heard came from a close friend as we were both going through physio after injuries. She told me : “Pain is just the French word for bread.” We thought it was so hilarious that we talked more about bread than about the pain we were experiencing. Between spinning on a stationary bike, getting treated, icing, doing exercises, icing again, and doing

more treatment, my rehabilitation became a full-time job. I embraced all of it with the same energy I approach my ski training ; I remained 100 % focused on a clear goal – getting healthy.

Be Patient Yes, the first days back on snow are hard, and your level of skiing will probably be well below what you are used to. But having patience and staying positive is critical. Returning from injury is about taking baby steps and finding a positive side to every day. One great turn becomes a great run, which becomes an awesome day. Before you know it, you’re back in the starting gate. In Aspen, I charged with every bit of energy I had. I believed in my abilities, I didn’t hold back, and I had one of my best runs ever. I still have a lot of work ahead to reach the podium, but I know I put everything I had into getting strong and healthy again. All my past injuries are irrelevant now in determining how fast I can be. The road back from injury isn’t an easy one, but through positive thinking and patience, coming back stronger than before is completely possible.  © Anna Goodman

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© Anna Goodman

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Les Champions ne fument pas!

Pascale Prefontaine (9 ans) et Erik Guay Champion du monde de la descente.

Être un champion, une championne, ne veut pas dire atteindre la plus haute marche d’un podium. Être champion, c’est vivre une vie où on est maître de son destin, et ce, grâce aux choix qu’on fera tout au long de celle-ci. Avec un corps sain, un esprit sain, de la passion et de la volonté : tout est possible! Ce message a été rendu possible grâce à la généreuse contribution de :

M. Michel Marcoux, Lanctôt - M. Danny Minogue, Président Canada alpin - M. Martin Rochette, Norton Rose - M. Nicolas Marcoux, Associé PwC - DAVIES WARD PHILLIPS & VINEBERG - M. Sylvain Toutant, Chef des opérations Van Houtte - M. Réjean Robitaille, Président et Chef de la direction, Banque Laurentienne. Et par la collaboration de :

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Actualités News

Monski.ca L’ASSQ a donc mis sur pied un site, monski.ca, qui vise à guider et encadrer les skieurs en devenir.

un site au service , des nouveaux skieurs Skiing’s Brave New World

F

or exper ienced sk iers, sk iing seems easy. Nothing that smacks of rocket science, it would seem. But it’s a different matter entirely for novices, for whom A lpine skiing can seem complicated and intimidating. The numbers tell the story : eight out of 10 people who try skiing don’t come back. As a New Year’s resolution, the ASSQ (Québec’s association of ski centres) decided that in 2012 it would attack the problem. The association wants people to develop or redevelop a taste for skiing and is encouraging provincial ski centres to work together to make access to skiing easier.

The ASSQ has created a website, monski.ca, to guide and support future skiers.

Let’s Stop Preaching to the Choir !

©ASSQ

P

our tous les skieurs d’expérience, la pratique du ski semble évidente. Rien de sorcier, croit-on, au pays de l’hiver. Pourtant, il n’en va pas ainsi pour les néophytes pour qui le ski alpin semble parfois compliqué, sinon intimidant. Les chiffres sont on ne peut plus clairs à ce chapitre puisque huit personnes sur dix tentent l’aventure sans réitérer ! Telle une résolution de la nouvelle année, l’ASSQ (Association des stations de ski du Québec) a décidé, en 2012, de s’attaquer à ce problème. L’Association veut donner ou redonner le goût du ski et souhaite également solidariser les stations pour qu’elles travaillent ensemble à faciliter l’accès à sa pratique.

Arrêtons de prêcher pour des convertis ! Bon an, mal an, les stations de ski du Québec comptent environ six à sept millions d’entrées. En 2010, 6,4 millions de visites ont été enregistrées. Malgré l’offre de plus en plus diversifiée en matière de loisirs, le ski alpin garde la cote et conserve une clientèle fidèle. Les skieurs convertis ne démissionnent donc pas mais ne 22 | skipresse

semblent toutefois pas répandre la bonne nouvelle.

Qu’en est-il de la relève ? L’ASSQ travaille depuis bon nombre d’années à former la relève. Ses divers programmes scolaires – Expérience Maneige, Iniski et Inisurf – sont concluants et permettent d’initier annuellement entre 30 000 et 50 000 jeunes en

Québec ski centres have about six to seven million visitors a year. In 2010, 6.4 million visits were recorded. So within an increasingly diverse recreational spectrum, Alpine skiing remains popular. Converted skiers don’t quit…but they don’t seem to be spreading the good news, either.

Who Is the Next Generation ? The ASSQ has been working for years to attract next-generation skiers. Various school programs – Expérience Maneige, Iniski and Inisurf – have allowed between 30,000 and 50,000 young people annually to try the sport through the loan of equipment and an introduction to Alpine skiing. www.maneige.com/en/school/ experience-maneige www.maneige.com/en/school/ iniski-inisurf

Building Loyalty in the Next Generation A lpine sk iing has st agnated for a number of years. The low

rate of retention for novice skiers reinforces this reality. In response, the ASSQ is launching a campaign to infuse an interest in skiing among potential skiers and to improve access for both newcomers and dropouts. It is estimated that there are about 400,000 potential enthusiasts among never-ever skiers. The number of sk iers who have abandoned skiing because of a lack of time or money – or lack of motivation – is estimated to be about 500,000 people. Currently, the number of dedicated skiers in Québec is about 1.3 million. It’s a simple equation : if the ASSQ can succeed in converting novices and dropouts, the skiing population could almost double !

The monski.ca Campaign The ASSQ has created a website, monski.ca, to guide and support future skiers. The site, debuting this month, will provide trail information as well as tips and advice, and will point future ent husiast s towards good mountains, good deals and more. www.skipresse.com


Randonnée pédestre dans les parcs nationaux, Utah Du 2 au 9 juin 2012 Accompagné par Bernard Gendron Surveillez voyagesgendron.com pour les détails Combiné Utah et Nevada Rivière Colorado, Arches National Park et Bryce Canyon sous la pleine lune Du 1er au 8 juin 2012

Surveillez voyagesgendron.com pour les détails

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facilitant son accessibilité par le prêt d’équipement et par l’initiation à la pratique du ski alpin. www.maneige.com/fr/ecole/experience-maneige www.maneige.com/fr/ecole/iniski-inisurf

Fidéliser la relève Malgré une relève assurée, la pratique du ski alpin stagne depuis plusieurs années. La démographie et le faible taux de rétention des néoskieurs expliquent cette réalité. L’ASSQ lance donc cette année une campagne pour tenter d’insuffler le goût du ski et de faciliter sa pratique, tant chez les débutants que chez les « décrocheurs ». Les premiers regroupent ceux qui n’ont jamais tenté l’expérience, une population estimée à 400 000 nouveaux adeptes potentiels. Les seconds rassemblent les skieurs d’occasion qui ont délaissé la pratique par manque de temps ou d’argent – en somme, de motivation –, un marché évalué à 500 000 personnes. Actuellement, le nombre de skieurs au Québec gravite autour de 1,3 millions d’adeptes. L’équation est donc simple : si l’ASSQ réussit son pari de convertir débutants et « décrocheurs », elle est à même de doubler sa population de skieurs !

Campagne monski.ca L’ASSQ a donc mis sur pied un site, monski.ca, qui vise à guider et encadrer les skieurs en devenir. Le site est là pour donner des pistes, des conseils, et diriger les adeptes dans la bonne direction ; vers les bonnes montagnes et les bons forfaits. Il s’agit, selon Alexis Boyer-Lafontaine, directeur des affaires publiques de l’ASSQ , « de simplifier au maximum la démarche du nouveau client ou du skieur occasionnel ». Cette campagne va plus loin encore, elle pose les bases d’une association entre les stations de ski du Québec qui elles, s’engagent à offrir une aventure alpine concluante en respectant des standards de qualité. En d’autres mots, près de la moitié des stations ont pour le moment décidé de standardiser leurs pratiques pour répondre à la nouvelle « certification ASSQ » qui garantit au skieur une « expérience client » concluante. De cette façon, l’Association espère pouvoir – au fil des prochaines années – créer une certaine émulation entre les stations, bâtir une relève, et fidéliser un plus grand nombre de skieurs. www.monski.ca  According to Alexis Boyer-Lafontaine, the ASSQ’s director of public affairs, “It’s a matter of simplifying the skiing experience, as much as possible, for the new customer or occasional skier.” The campaign goes further, building a foundation for a core group of Québec ski centres committed to offering beginning skiers a quality Alpine experience. Close to half of Quebec’s ski centres have chosen to standardize their practices to meet the new “ASSQ certification,” assuring that quality experience. In this way, the association hopes to create a consistent experience, build a following within the coming generation, and create loyalty among a larger number of skiers. The ASSQ’s excellent website is in both French and English. While the new www.monski.ca website is currently in French only, the ASSQ says an English version will be added soon.  www.skipresse.com

skipresse | 23

45 DESTINATIONS Canada États-Unis Chili Suisse Autriche Italie France Japon : Nouvelle Destination!

30 DESTINATIONS Canada États-Unis Europe Amérique du Sud Mexique Caraïbes

9 DESTINATIONS Montréal Boston, Cape Ann, Hub on Wheels Îles de la Madeleine Vallée du Niagara Tucson, Arizona Californie Majorque, Espagne New York, Five Boro Boston, Cape Cod, Martha’s Vineyard

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par/by Catherine Cardinal

Étoile Montante rising Star

L

a nouvelle étoile montante de Skipresse fait partie d’une dynastie de skieurs. Dans le milieu, le nom Tommy est à la fois synonyme de réussite sportive et commerciale. Parents et grands-parents ont brillé sur les pentes et dans le milieu des affaires. Les Tommy sont notamment derrière la naissance du centre de ski Edelweiss et les instigateurs de la chaîne Tommy & Lefebvre. C’est aujourd’hui au tour de la troisième génération de surfer sur la gloire. Elle, c’est Mikaela Tommy. Elle n’a que 16 ans, fait du ski depuis l’âge de deux ans et de la compétition depuis l’âge de quatre ans ! Numéro un canadienne dans sa catégorie d’âge en slalom géant, elle est à la fois une force tranquille, un exemple d’humilité et de confiance. Depuis 2011, elle fait partie de l’équipe nationale qui participera aux premiers Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse à Innsbruck, en Autriche, du 13 au 22 janvier 2012.

J’ai commencé à skier très jeune. C’est d’abord la famille qui m’a initiée, mais pas pour me pousser à faire comme eux. Mon frère et moi on s’est amusés un temps à faire de la planche puis quand mon frère a décidé, à 6-7 ans, de faire de la compétition, j’ai eu envie de faire comme lui.

Le ski fait partie de ton ADN ?

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Qu’est-ce qui t’a motivée à faire du ski ?

Oui. Mon père a fait les Jeux olympiques à deux reprises en 1984 (Sarajevo), puis en 1988 (Calgary). Mon grand-père était aussi un bon skieur. Il était membre de l’équipe canadienne à son époque. C’est aussi lui qui a fondé le centre de ski où j’ai fait mes premiers pas sur les pentes.

Tes objectifs cette année ? Gagner des médailles et être la meilleure de ma catégorie.

Tu sens de la pression ? Non. Je pense que lorsqu’on fait bien les choses, les résultats découlent de nos efforts.

Ton rêve sportif ? Participer aux Olympiques. Mais pour le moment, c’est un jour à la fois. Je me concentre sur ce que j’ai à faire.

Tu arrives à bien combiner études et sport ? Mon école m’aide beaucoup pour que je puisse concilier les deux. Mais j’ai parfois à choisir mes priorités : « Ski always comes first ! » (Le ski avant tout !)  24 | skipresse

© Ski Québec Alpin

Mikaela Tommy S

kipresse’s new rising star leads the next generation of a skiing dynasty. The name Tommy is synonymous with sporting and commercial success. Her parents and grandparents shone both on the slopes and in business. The Tommys are behind the birth of the Edelweiss ski centre and are founders of the Tommy & Lefebvre chain of stores. Now it’s the third generation’s turn to catch the Tommy wave. The name is Mikaela Tommy. She’s only 16 and has been skiing since she was two…and competing since she was four ! The top Canadian girl in her age category in giant slalom, she combines calm strength with both humility and confidence. She is a member of the national team that will participate in the inaugural Youth Winter Olympic Games to take place this year, in Innsbruck, Austria, from January 13 to 22.

What motivated you to ski ? I started skiing really young. It was my family that originally got me into it, but not to push me to be like them. My brother and I amused ourselves at one point by boarding, and then when my brother decided at the age of six or seven that he wanted to compete, I thought I’d do the same.

Is skiing part of your DNA ? Yes. My dad was in the Olympic Games twice, in 1984 (Sarajevo) and in 1988 (Calgary). My grandfather was a good skier, too. He was a member of the Canadian ski team in his day. It was he, as well, who founded the ski centre where I took my first steps on the slopes.

Your objectives for this year ? To win medals and be the best in my age group.

Do you feel any pressure ? No. I think that when you do things well, your efforts bring results.

Your sports dream ? To take part in the Olympics. But for now, it’s one day at a time. I’m concentrating on what I have to do.

Are you managing to combine sports and studies ? My school helps me a lot so that I can combine the two. But sometimes I have to choose my priorities. “Skiing always comes first ! ”  www.skipresse.com


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par/by l’AMSC/CSIA par Pat Wells

Conseil de ski ski tip

Faites tourner votre moteur Keep the Motor Runnin’! MANDAT DE L’AMSC L’Alliance des moniteurs de ski du Canada établit la norme en matière d’enseignement du ski.

Qu’est-ce que l’AMSC? • C’est de la formation continue pour les moniteurs de ski et les écoles de neige.

Skier : Ollie Nagy Photos : Martin Olson

• C’est améliorer ses habiletés de ski en compagnie d’un moniteur de l’AMSC (Visitez l’école de neige près de chez vous!

Check out the photo gallery and videos on the CSIA website.

• C’est apprendre dans un cadre sécuritaire et amusant!

L

e ski est un sport d’action et la gravité y joue le rôle de force motrice. L’acquisition d’un bon niveau de ski implique plus que de simplement se laisser glisser au bas de la montagne – le skieur doit contrôler sa vitesse et sa direction. C’est en maîtrisant activement ses skis avec ses jambes qu’il y arrivera. Voici quelques recommandations pour vous permettre d’améliorer votre conduite. Restez détendu et centré sur vos skis. Ceci vous permettra de solliciter plusieurs articulations ; la flexion des chevilles, des genoux, des hanches et du bas du dos est essentielle pour maintenir votre équilibre et pour rester bien centré sur vos skis, prêt à réagir aux changements de terrain et de type de neige.

Vous songez à enseigner le ski?

Visitez le site snowpro.com pour plus de détails. commanditaires or

Consultez les photos et vidéos sur le site Web de l’AMSC.

Tournez avec vos jambes. Gardez vos épaules au même niveau et guider les spatules de vos skis dans 26 | skipresse

la direction où vous souhaitez aller. Il est toujours tentant de se pencher et de faire une rotation du tronc dans la direction désirée, mais un tel mouvement réduirait l’accroche et l’équilibre. Souvenez-vous que la région de bas du corps constitue l’élément clé et doit être totalement impliquée. Restez bien détendu et changez de direction à l’aide de vos jambes. Prenez le contrôle et faites tourner votre moteur ! 

S

kiing is an action sport, and gravity is the driving force. But good skiing involves more than just letting yourself go down the hill – a skier has to take charge of the speed and direction. This is done by actively steering the skis using the legs. Try these tips to improve your steering. St ay loose and in the middle of your skis. This means activating all the joints, from the ankles up. Bending of ankles knees, hips and lower back are all part of a balancing act and will keep you centered and ready to react to changes in snow and terrain. Turn with your legs. It is always tempting to lean and twist the torso in the

direction you wish to go, but this sacrifices grip and balance on your edges. Keep your shoulders level and guide the ski tips first in the direction you want to go. The lower body is the key, and it has to be fully engaged for things to work well. Stay loose and change direction with your legs. Take charge and keep your motor running !  www.skipresse.com


Venez nous visiter / Visit Us http://www.snowpro.com/fr/ressources/ski-tips

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modèle illustrÊ LF-31


par/by Simon St-Arnaud

l’Aventurier Alpin

L’équipement de tous les Choosing Equipment and Compromises Pour s’aventurer à l’extérieur des stations et des pistes damées, il faut être équipé pour faire face à toutes sortes de conditions. To venture far from the resorts and groomed runs, you have to be equipped to deal with all kinds of conditions.

O

W

n est tous un peu fou d’équipement, non? Chose certaine, moi oui. Non pas pour avoir le dernier cri ou les couleurs à la mode, mais plutôt parce que de nouvelles facettes du ski m’intéressent et que la technologie ne cesse d’évoluer.

e’re all a bit equipment-crazy. I sure am. It’s not a matter of my having the latest thing or keeping up with the colour trends. Instead, the new aspects of skiing interest me and the technology keeps evolving.

Parcourir la planète à ski me permet de rencontrer des gens, de skier des montagnes splendides, et d’avoir des sensations fortes, à la montée comme à la descente. Vive le ski d’aventure et l’équipement de ski hors-piste qui me permet d’en profiter! Depuis trois ans, je fais des essais (et des erreurs!) afin de trouver ce dont j’ai besoin dans le contexte de ma nouvelle pratique du ski. Aussi, j’ai compris que la perfection n’existe pas; c’est soit le meilleur équipement pour une discipline précise, ou le meilleur compromis pour en pratiquer plusieurs. Poudreuse, randonnée ou hors-piste, il faut faire des compromis.

Traveling the earth with skis lets me meet people, ski phenomenal mountains and experience real excitement…both going up and coming down. Long live adventure skiing and the off-piste equipment that lets me enjoy it! For the past three years I’ve been trying different gear (and making mistakes!) to find out what I need for the way I ski now. I’ve also learned that there’s no such thing as perfection; it’s either the best equipment for one specific type of skiing, or the best compromise for several. Powder, trekking or off-piste… to get competent gear for it all, you have to compromise.

Par exemple, pour faire de longues randonnées en peaux de phoque, j’ai appris, à mes dépens sur la Haute Route des Alpes, qu’il faut surtout du matériel léger pour traverser les 70 km qui séparent Chamonix et Zermatt : des bottes

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adaptées à la marche sur skis et aux montées de longues durées, des ski souples et dénudés de gadgets, et une fixation qui permet d’économiser son énergie et qui est facile d’utilisation pour monter plus vite. Sans oublier le sac à dos qui doit contenir le strict minimum. Voici donc une tournée rapide de l’univers de l’équipement de ski hors-piste et de randonnée. Pour s’aventurer à l’extérieur des stations et des pistes damées, il faut être équipé pour faire face à toutes sortes de conditions, et croyez-moi, elles ne sont pas toujours bonnes! En montagne, la poudreuse parfaite et le ciel bleu à tous les jours, c’est pour les films et les magazines, pas la réalité quotidienne. Normalement, en ski touring, la plus grande partie de la journée est consacrée à la montée – cet effort de plusieurs

Here’s an example. I learned, to my sorrow, that long treks with seals skins on the Haute Route in the Alps require light equipment to traverse the 70 or so kilometres that separate Chamonix and

Zermatt. You need boots adapted for walking on skis and for long ascents, f lexible skis free of gadgets and bindings that let you economize on your energy output and that are easy to use so you can climb faster. Not to mention a backpack that should contain the strict minimum. So here’s a quick look at the world of off-piste and trekking equipment. To venture far from the resorts and groomed runs, you have to be equipped to deal with all kinds of conditions. Believe me, they’re not always good! In the mountains, perfect powder and blue sky every day are for movies and magazines. They are not everyday reality. In ski touring, the largest part of the day is usually spent going up. The effort of several hours rewards you with magnificent, memorable views

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compromis Making

Ce qui est paradoxal, c’est que l’équipement le plus performant à la montée est très différent de celui qui est performant en descente. Pour profiter de cette dernière, je cherche un ski large, au moins 100 mm au patin et 130 mm et plus en spatule, soit un rayon de 18 à 24 mètres. Plus on skie hors-piste, plus on est attiré par les grandes courbes qui nous donnent un vrai sentiment de liberté et nous font profiter de l’immensité de la montagne. Les skis longs et moins profilés, eux, permettent la stabilité nécessaire à plus haute vitesse et à travers des conditions de neige parfois changeantes. La montée idéale se fait avec des sk i s plu s é t roit s, donc

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Il faut donc choisir son plaisir ou faire des sacrifices. Je choisis celui de la descente, mais pas à n’importe quel prix, sinon la montée devient souffrante…

CHAUSSURES DE SKI Une chaussure de randonnée spécialisée est différente d’une botte de ski alpin et représente une autre importante adaptation. Pour faire votre choix, commencez par le confort et la légèreté, mais n’oubliez pas la performance à la descente, aussi très précieuse. Je cherche une botte de ski touring rigide (mais plus souple, par définition), et un design over lap, comme une coquille de ski alpin. La rigidité est rarement problématique à la montée puisque de toute façon, on assouplit tous les réglages au pas de marche.

LES SKIS

ultralégers, et plus courts, pour faciliter l’exécution des fameuses conversions, ces changements de direction délicats en terrains exposés ou sur des pentes abruptes.

and beautiful moments of pure escape. Then comes the reward of a single downhill run (or perhaps two or three, if you’re in shape) making you want to come back.

THE SKIS Paradoxically, equipment that performs best for your ascent is very different from the equipment that performs best for the descent. To make the most of the latter, I look for a wide ski, at least 100 mm under the foot and 130 mm or more at the tip, typically with a turning radius of 18 to 24 metres. The more you ski off-piste, the more you’re attracted to making huge arcs that give you a real feeling of freedom and let you enjoy the sheer

©AVENTURIER ALPIN

heures récompensé par ces paysages qu’on enregistre, de beaux moments d’évasion –, et surtout, par cette unique descente (parfois deux ou trois, si on est en forme), qui nous donne envie d’y retourner.

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Normalement, en ski touring, la plus grande partie de la journée est consacrée à la montée. In ski touring, the largest part of the day is usually spent going up.

immensity of the mountain. Long skis with a minimal sidecut provide the stability you need at higher speeds and across snow conditions that can change.

of binding over time, and my confidence increases every time I go out. In all cases, working with this different kind of binding requires a period of adaptation.

The ideal climb is made with thinner, ultra-light, shorter skis that facilitate making kick turns in changing direction safely in exposed terrain or on very steep slopes.

As for the rest of the equipment, such as backpacks and poles, I’ve had the opportunity to try several to find the one that suits me best. So set your objectives and establish your requirements, then consult a specialist who will help guide you to making the right choices – or compromises.

So you have to choose where to make sacrifices. I opt for maximizing the descent, but not at any cost. With skis too long or heavy, I will suffer on the climb.

BOOTS

©AVENTURIER ALPIN

LA FIXATION Deux principaux concepts de fixations existent sur le marché. Le premier, similaire à celles de ski alpin, avec une butée et une talonnière, procurant une sensation de confiance, quoique psychologique. Elles sont plus lourdes, mais simples d’utilisation et efficaces. L’autre option, c’est le concept de fixations ultralégères et minimalistes, comme la Dynafit ou la G3, avec un système d’agrafes qui tient la botte en place. Je me suis habitué à ce genre de fixations avec le temps, et ma confiance augmente à chaque sortie. Dans tous les cas, la manipulation des fixations nécessite un temps d’adaptation. Pour le reste de l’équipement, comme les gants, les sacs, et les bâtons, j’ai eu la chance d’en essayer plusieurs pour arriver à trouver ce qui fonctionne bien pour moi. Alors établissez vos objectifs et vos besoins, puis consultez un spécialiste qui saura vous guider vers les bons choix. 30 | skipresse

Finalement, on n’a pas besoin de comprendre tous ces équipements pour profiter de la beauté des montagnes, pour réussir une belle montée ou encore, pour faire cette descente parfaite dont on se souvient longtemps. L’idée, c’est d’y aller! Pour les curieux, voici ce que j’utilise cette année. D’abord, pour le hors-piste, le gros terrain et la marche de moins d’une heure : les bottes de ski alpin Atomic Burner 120, les skis Atomic Access 191 cm, sur une fixation Marker F12 Tour. Pour le ski de randonnée et les sorties de longue durée : les bottes Garmont Radium, les skis Atomic Charter 186 cm, sur une fixation Dynafit TLT carbon.

A specialized Alpine-touring boot is different from an Alpine boot and represents another important adaptation. To make your choice, start with comfort and lightness, but don’t forget the performance of a stiff boot needed for going downhill. I look for a rigid Alpinetouring boot (more forgiving, by definition) with an overlap design common in Alpine boots. Rigidity is rarely a problem when you’re climbing because you can always loosen all the adjustment for comfortable walking.

BINDINGS

Et j’apporte toujours les deux combinaisons dans tous mes voyages!

There are two main concepts on the market. The first is similar to Alpine bindings, with a toe piece and a heel piece, promoting a feeling of confidence, even if it is only psychological. They’re heavy but are easy to use and efficient. The other option is an ultra-light, minimalist model, like Dynafit or G3, with a quick release to go from skiing to climbing mode. I’ve become used to this kind

Suivez L’Aventurier Alpin, les dimanches 19h et les mardis 20h, à Évasion. 

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F i n a l ly, you don’t ne e d to understand all this equipment to enjoy t he beaut y of t he mountains, to have a lovely climb, or to make that perfect descent that you’ll remember for a long time. The main idea is just to go! Here is what I’m using this year. First, for off-piste and big terrain nearby: Atomic Bur ner 120 Alpine boots, Atomic Access 181 cm skis, and Marker F12 Tour bindings. For ski trekking and long expeditions: Garmont Radium boots, Atomic Charter 186 cm skis, and Dynafit TLT carbon bindings. A nd I always br ing both combinations of equipment on all my trips! Watch L’Aventurier Alpin, on Sundays at 7 p.m. and Tuesdays at 8 p.m. on Évasion. 

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Par/by Peter Oliver Matthias Mayr, un apôtre du freeskiing dans un monde où seule la performance en course est louangée.

Matthias Mayr is an apostle of the freeskiing gospel in the LAND OF race-crazy non-believers.

Mais la peur peut même s’infiltrer dans la conscience des plus prudents freeskieurs de haute montagne. L’hiver dernier, Mayr et une équipe de tournage se faisaient transporter en hélicoptère vers un pic élevé près de Haines, en Alaska. Ne disposant pas d’assez d’espace pour se poser, Mayr et son équipe ont dû sauter de l’hélico pour atterrir sur un minuscule sommet enneigé ; un simple faux pas aurait pu entraîner une chute fatale. « J’ignorais si on allait mourir ou non », dit simplement Mayr.

L’acceptation du risque, en ski ou dans son cheminement de carrière comme skieur professionnel, a été, depuis les six dernières années, au cœur de sa vie. Il semble vivre le style de vie dont tout skieur rêve, avec les voyages à travers le monde, des conditions de neige épiques, et des lignes escarpées à couper le souffle. Cepend ant, si Mayr a pu convertir ce rêve en réalité, c’est grâce à son audace et son personnelle dans une société réticente à encoura ger ce type d’entreprise. initiative Pour être reconnu comme freeskieur en Autriche, son pays d’origine, Mayr a dû bifurquer de son héritage culturel où la course représente, comme l’a dit un célèbre entraîneur de football, non pas tout, mais la seul chose qui soit. D’amener les Autrichiens dans la vague du freeski était comme de servir le dim sum chinois dans un restaurant italien. « L’Autriche ne voulait rien savoir du freeski », dit Mayr. Possible, mais Mayr fit ses devoirs et, côté démographie, fit une découverte révélatrice : la course était certes dans la DNA des Autrichiens, mais la moyenne d’âge des amateurs de course s’élevait à 54 ans. Alors, avec le caractère dynamique du freeski, Mayr vit donc la possibilité d’intéresser un public plus jeune. Mais pour rejoindre ces jeunes, il devait, comme il le dit, « créer un impact médiatique. » 32 •

ily. The 30-yea r-old Austrian Matthias Mayr doesn’ t sca re ease of the toughest big-mountain freeskier has taken on som rn Chile to Arctic Sweden, the terrain in the world, from sou in Japan to hairba ll couloirs orm wst sno day sixand from a orded his fair sha re of first in the European Alps. He has htrecappear to attack such terrain descents. And while he mig and panache, he insists that he with unrestrained fea rlessness best-policy prudence. “If I am proceeds with a safety-is-the- “I try to avoid skiing a line.” sca red,” he says, But fear can infiltrate the mindset of even the most cautious and circumspect of big-mountain freeskiers. Last winter, Mayr and a film crew were in a helicopter being delivered to a remote, high peak near Haines, Alaska. There was not enough room to land, and Mayr and his team had to jump from the hovering heli onto a tiny patch of mountaintop snow, where a small misstep could have resulted in a fatal fall. “I didn’t know if we were going to die or not,” says Mayr.

A willingness to accept risk, whether on snow or in building a career as a professional skier, has been at the core of Mayr’s life for the last six years. He might seem to be living a skier’s dream lifestyle, filled with the glamour of global travel, epic snows, and breathtakingly steep lines. It is a dream, however, that Mayr has turned into reality only through an intrepid persona l initiative and a staunch business fortitude in a world fundamentally disinclined to embrace what he was doing.

Pas facile de faire peur à Matthias Mayr. Ce freeskieur Autrichien de 30 ans a affronté les plus grosses montagnes au monde, du sud du Chili jusqu’en zone arctique de la Suède, d’une tempête de six jours au Japon, jusqu’aux étroits couloirs des Alpes européennes. Il a inscrit sa juste part de premières descentes. Et même s’il semble attaquer de tels terrains avec panache et sans la moindre trace d’inquiétude, il insiste pour dire qu’il fonctionne de façon sécuritaire et prudemment. « Quand j’ai peur », dit-il, « j’essaie d’éviter de skier une ligne. »



En d’autre pa r les mé s mots, Mayr deva Il réalisa qu’il n’était pas autrichiens dia s et le monde d it se fa ire un nom . u e n A s k y r i, a é n a s li t co a ns sa n fa ire une c qu’un skieur professionnel, a rrière dèsmmencé la course jela notoriété dont jot des actions pour se fa ire re une, il ava uissent nor l’â ge de d mais une entreprise en soi. m a r qu er it toutefois ix a ns. Le ma lement À 18 a ns, le s a k s M b i a s a n p k y d r ie r He was, he realized, not just a o o u fe nné l’idée a recomme rs ssionnel ne course, il d n ’e c s é s n ’e e s m à t b p c la r o e it pa s être ncentré à ndre le sk bien perfo pro skier but the manager of a p i sa vocation a fina lemermé au Chinese downahrfa ire son freeski. Cau sérieux. Ma is au . basicall y one-man enterprise. meilleurs frnt réussi à se fa ire ill, connu sous le ne n’est pa s ava nt 2 lieu de revenir à la 0 05, après Il a rapide eeskieurs au mond rema rquer. En per om de Red Bull W avoir r fo e m , h r e eeskienst r et sa ca rriè nt conclu un pa r des comma ndita ma nt mieux que ite Rush, qu’il f a as ir tena riat av c re fut la nc ga i ec Ela n, es potentiels l’ont reerta ins des ée. esenced to cut ang is, a s r p e l m a r qu é . Néa nmoin b ut i za b ra c i a s ha recogna , Mayr h where ski everything s been à contre-c s, en Autriche, il s a e m ri y t ha professionnoura nt puisqu’il ten e retrouva it une fo o becoative Austn a countrid, not jusiing tra in s a simplerg.” T t is a e i it l k a n d a d e s s d in a ns un pay h in hisltura l gra inoach once d the freent. Mayr in freeski s peu intéer devenir un freeskieplus r a c e u hic . the cus footba ll ans on boaian restaurt interested pa r ce spossé, non seulement r o g r a p er a g e m e l i u rt, ma is p o d r a o n av ng a r Ela n, un ma nufa a fa mo get Austm in an Itstria wa s a telli , but thein younger , c d t u u u e r T s r ie A r e A . m “ orie vers tout, thing serve dim tting it : discovtiona l DNpportunity reach thect.” y sauf le frenté l I d n n l o a u a o eski. To pa na rk the rying to ay of p Pa vec sav mewo Austria’s sensed anfreeskiing. media im w o s e se ait h et k i e l g r ay of so m i nt o x a s E qu a t in M ething c te la ’ i l r did en woven ea rs old. Mdyna mism ts it, “cre m y o a a s M i g me n s a u Fe s M doin for a g uy , but ht have be wa s 54 y n to the e, a s he pu o y s b e r n u e f l l b w a t l pe it d’u A ayr May acing mig racing fan tia lly dra ld requir himsewa sn’t ea syian skier’s rl d e r d o f u n r n r p int é ena er t re a r u Ski trian ski nces pote ever, wo na me ice. That an Austr hts of a a ge c he ern tro lin sis m e s k w e t u i a o h A pli s, m a ud ati it c e, e ta e to m would notly high ligh any thoug to be Et d n e e i d n l n e on ou t o t ne em d’a il ned sua d ia so u A à a l b en Mayr nd the me ia ls that ubut abandog didn’t sea lling. , ha utr fair s d r réd profe utre ne s’ le d’ oir d tint 20 t en wo id da ’s c k iin El es l’a 08 ité p iche e q act ssio s co est other e ski worl racing credcing a s a k fessiona l s his life n a I u , , t n o h o A eu n n m p a u r o n a nd . l p e t e nt i l g r – e l ma s that t ithout the sta rted raa ge 1 0 . Pr En ,a l i l l a a , w s o ’ i n a at n g ha d m i m d a ut n d na cer pr ssis . He eer ea rly, é ha Am l éta ais itair ité m u i e r s d r ich s m u s s d re i n g c a ll é it un es à s er, ien éd ter a car pou ans ra c to u e p a e s howevke E u u c i n a r i qu e , 8 1 r ne ia r a i u as t en r p r n o ta s . s a n . r i èr e u n n e e he wan a ga in t ather do ope, t de du N ça, trep son erfor m i r Once more, however, he found himself t I s p e l d rè I l de aut m he yr beg usly. R r, nc c’ l’ o r is se m e t y t B p s o ev u ro going against the cultural grain ; Elan pro se éta arr rd p l u e e n s a nc Ma re serio howeve int ne du frees eur à ntée o , g du con it e ière , le g s. n s des es m n was all but unknown as a freeskiing brand. k ie s k m W cti te nc -p fr u n i m i s it k i i n g e nt e r r a c i n t i m e h o n i u t o i   a en s é u i o : s ffa sk a o n a e B Here was Mayr trying to make it as a pro e er. . can me pre son han r spent mor skill set. n he kie ire i ; M rren ns n ter re u ys é eskiin t s i m s q freeskier in a country with little interest in a ue ur, s. il o d n ta g bre ion pre he kcountry 05, whe d, a ski compa ny with n a e I att is, co Mille rd-a ’une tou ient et l m c 0 n ve l r au off ant ier a ba t until 2 ha rebra i the freeskiing as well as with ire m r mé fr t n a l es é n freeskiing world. the in s e int ’ footpr a a e d barely n s i s cie pr fil l isa i i a s ll in th ow n a id «  r u me et ric act ou ors film e w u t i n one day when l d em m, T n c a io v r, q mp ed wedow nhill k , that he d act He knew he faced a struggleAustr m pro u’i re e bo rouv vas prod eux ines n d eau bien s dé r i o è ia with his f in p l’éq re p er h i n e s e t e R u s h n u c v t u d f im iing he boarded a chairlift du l n’ ssio o d i C d n for a ski h sed i u confu k be é me ne joe la e pu cteu e Tecomm bud once établ oilan to c te t a n n fat Elans, only ipe esc ull Wreate the k. By out-sworld, ille ur lign bli r, to e ge pt. is. t ur, it é l B e pad for launch d the y exactl e jumper. Not fre nte R en ur né e c é sa n G les t a M Ce le to c t noticed s in the nsors. d ir pa s es g g e-r n i ory. traject h career e lying o t r high-f a film e à e, p qui tait phi ra fil llou ayr pen spec g ide ect qu’ ens some ssa ry to t freeskie tentia l sp ormed a eu u n d o s . » la t araî , lor sim losop vity ms é au dev dan tacl e f e p nec f the b ads of he had lan, and r, sk ’E élé tra s pl hi R de x ai t, e a g ie l a n me o ed the he tty soon p with E a s set in s u p t en o ou la d’un e : e p esea s en u r e n ou rc Pre rtnershi ca reer w motion. e t e t r , he t u r r h. pa a

34 •


And he didn’t just let his skiing do the talking. He impressed Elan and other sponsors with his media-savvy and business-savvy approach to his sport. He was, he realized, not just a pro skier but the manager of a basically one-man enterprise. Skier, salesman, producer, director, agent, writer – he was all of these things, and more.

But Mayr persisted, and by 2008 he was gaining steam. He produced his first movie, Feel Adrenaline, and he garnered media attention with an impressive first descent of a tight couloir in the Austrian Alps. He officia lly became a member of Elan’s internationa l free-ride team.

While freeskiing and movies featuring spectacula r big-mountain feats were well-established in http://fr.wikipedia.org/wiki/Hannes_Schneider North America, it was still a nouveau concept in Europe. He had to operate on a fraction of the Il a aussi eu un impact grâce à un outil indispensable que Schneider n’a jamais connu – Internet. budget of Nor th American ski-movie big shots Il a monté son propre site Web, www.matthiasmayr.com , like Warren Miller and Teton Gravity Research. avec des images, des vidéos, des mots évocateurs et accrocheurs. But he was guided in his movie production by « Sans site Web, vous n’avez aucune chance », dit-il. simple philosophy aimed at appea ling to the widesta audience possible : “Find the best line on the best day that looks good on TV or in movies.”

Et ça semble avoir bien marché. Ses films ont créé un on l’a promu précédent et lui ont permis de se faire un nom. Chez Elan, comme Fiat ires, andita directeur de son équipe de free-ride et d’autres comm films ont res D’aut ture. et Peak Performance ont aussi embarqué dans l’aven ère caract à ées tourn de forme été produits et il en a fait la promotion sous lant rappe iche, l’Autr et agne l’Allem s très personnel, principalement à traver la légende quelques-uns de ses prédécesseurs, notamment Hannes Schneider, doute le autrichienne. Et oui, quelle ironie – le célèbre Schneider, sanschien. pionnier du freeski et le premier à faire des films, était Autri

Ainsi, il ne recherchait pas « la ligne la plus débile ou haute, mais plutôt un contenu qui intéresserait le publi la falaise la plus Il n’aspirait pas simplement à impressionner les accro c en général. » s hardcore du ski de haute montagne ; il voula it présenter des films avec huma in face à la beauté des montagnes pour captiver un côté plus le grand public, et même des gens qui ne skieraient pas.

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highest cliff In other words, he wasn’ t looking for “the craziest line or the al.” His success to jump but to create content interesting to audiences in gener junkies ; he wanted wouldn’t come from simply impressing hardcore big-mounta inwould be of interest films with a human appea l and lush, mountain beauty thateven total non-skiers. to mainstream viewers, including, perhaps,

Qu’envisa ge-t-il main À 30 ans, il est déjà tena nt ? Mayr est conscient que la ca doivent être renouv vieux da ns ce monde de jeunes. Ses rrière d’un athlète professionnel est pl utôt brève. un challenge da ns unelés chaque année ou tous les deux ans,contrats avec ses commandita ires e économie européen ne instable.

ce à a s inquiet fable p le b m se e il n il sem Ma lgré tout,de l’avenir. En fa it, nt film, e ce d l’incertitu bra sser. Son plus ré ir où presque l’emSnow, évoque un avenra ient la A History ofents climatiques privea s de les cha ngemneige. Pa s de neige, p ce pla nète de contrats – peu importeMayr ski, pa s de r lui réserve, Matthia s a int que le futu ller de l’ava nt. Il ne cr est prêt à aavenir.  nullement l’ Chez Elan, on l’a promu directeur de son équipe de free-ride. He was quickly promoted to manager of Elan’s free-ride team,

Apparently it worked. His movies developed and helped builda following his na me recognition. promoted to m He was quickly anag Fiat and Pea k Pfree-ride team, and other sper of Ela n’s onsors, like er formance, jumpe More films follo d on w ed th e , an ba ndw d he would prom ba rnstorming to ote them in persagon. urs, primarily th onal rough German reminiscent Austria n legendof some of the ea rliest ski-fiy and Austria , lm , of ski racing – Hannes Schneider. Yes, irony makers like th in the la nd e gr ea t Schne freeskier and sk i-film maker, wider, arguably the original as Austria n.

http://en.wikipedia.org/wiki/Hannes_Schneider

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He also made an impact in an essential arena that Schn eider never knew – the Internet. He put together his own web site, ww w. matt hi as mayr .co , with imag es, videos, and words that are bold, evocative, and enga m ging. “You have no chance without a web site,” he says. But where to from here  ? Mayr acknowled professional ath lete is brief . At 30, he is a relativeges that the career of ma n’s world. His sponsor oldster in a youn years, a pa rticular challencontracts must be renewed every one or two g ge in today’s unsettled Eu ropean economy. Yet he seems unfazed by the uncertainties of the future. In fact, in some ways he seems to celebrate uncertainty. His most recent movie, A History of Snow, speculates on a future when climate change could deprive the world of snow. No snow, no skiing, no contracts – whatever the future has in store for Matthias Mayr, he is prepared to go forward. He is not scared by what the future might bring. 


www.snowcriminal.ca


NEIGE 100% NATURELLE

MURDOCHVILLE

Le paradis de la poudreuse Le rêve des skieurs

J’ai vécu toute ma vie dans les Laurentides, tout près de Tremblant. Dès mon plus jeune âge, j’ai été initié à la pratique d’une multitude de sports, notamment le ski alpin. Bien vite, l’aspect plus « extrême » de cette activité devint pour moi une véritable passion! La pratique de la photographie me vient du ski. J’étais passionné par l’idée de capter l’action en une seule image, de la partager, puis d’en recevoir les commentaires. Je me suis équipé de bons appareils et je recherche toujours l’angle unique, voire impossible, pour faire parler mes photos! J’ai réalisé mon rêve l’hiver dernier, soit de skier à chaque jour de l’hiver. À long terme, ça serait de vivre du ski, manger du ski et penser ski! Mon plus grand rêve serait de pouvoir faire partager ma passion pour ce sport de glisse extrême à travers mes photos, comme le fait si bien Félix Rioux. 

I’ve lived in the Laurentians, close to Tremblant, my whole life. When I was young I was introduced to a number of sports, particularly Alpine skiing. Before long the “extreme” side of the activity became a passion!

For me, photography came out of skiing. I loved the idea of capturing the action in just one shot, sharing it, and then getting comments on it. I equip myself with some good cameras and I always look for the unique – even impossible – angle, to make my pictures talk!

I lived my dream last winter: It was to ski every single day all winter long. My long-term dream is to live skiing, eat skiing and think skiing! My biggest dream would be to share my passion for extreme skiing through my pictures, the way Félix Rioux does so well. 

Mario Lavoie, Directeur

WWW.SKIMONTMILLER.COM POUR INFORMATIONS : 418 784-2908

© www.wildbunchproject.com

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PHOTO: SAMO VIDIC

“ FATTER THAN MOST NOT ** AS FAT AS SOME.” GLEN PLAKE SKIER

* Sur piste, hors piste, poudreuse, glace, bosses, quadruples, Tiré par une corde... Peu importe... Pour moi ce n’est que du ski ** Plus large que la plupart, moins large que certains


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