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PUR E SK I

MER DE GLACE

NOUVELLE-ZÉLANDE NEW ZEALAND

Vol. 28 N o 3 : : Janvier / January 2014 : : skipresse.com : : GRATUIT/FREE

SEA OF ICE

Profondeur des neiges

REVELSTOKE Into the heart of deepness


L’hiver, dans la région de Québec, c’est le temps parfait pour s’éclater. Il tombe une quantité remarquable de neige et vous pouvez profiter de chaque flocon d’une foule de façons, et ce, à seulement deux pas du Vieux-Québec. Skiez, faites de la planche, puis, après une journée bien remplie sur les pistes, évadezvous dans un chalet ou un hôtel avec spa. Pas étonnant que tant de gens soient fous de l’hiver! Yves Te ssier

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SOMMAIRE / MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF TABLE OF CONTENTS / FROM THE EDITOR-IN-CHIEF

Profondeur des neiges

T

rop de neige, ça existe ? Pour cette parution, Pat Wells, éditeur et directeur général chez Skipresse, et Evans Parent, notre globe-trotteur invétéré, sont partis en montagne en quête d’une réponse.

Pat a opté pour Revelstoke, en ColombieBritannique, la région la plus enneigée au pays. Via hélico, chenillette et remontée mécanique, il a passé un peu plus d’une semaine à s’éclater dans une poudreuse sensationnelle. Mais il a aussi passé deux jours avec des experts en prévention d’avalanches afin de bien comprendre que sous cette neige profonde que nous chérissons tant se cache un fantôme dévastateur. Dans les montagnes du Japon, où il tombe souvent plus de 20 mètres de neige par année,

Evans s’est vraiment enlisé dans les profondeurs des montagnes. Il a vécu un tel niveau d’extase qu’il avoue y avoir vécu sa meilleure descente à vie. Venant d’un gars qui a skié aux quatre coins de la planète, ça veut tout dire. Comme Pat l’a appris, skier en neige profonde peut s’avérer un jeu dangereux. Mais pour nous tous qui rêvons à cette fabuleuse poudreuse, ça nous stimule. En ce début d’année, nous espérons que votre saison 2014 sera enneigée à souhait et que vous aussi, atteindrez de nouveaux sommets en vivant votre plus belle descente à vie !

Vol. 28 N o 3 :: Janvier/January 2014 DIRECTEUR GÉNÉRAL, ÉDITEUR / PUBLISHER, GENERAL MANAGER Patrick Wells patwells@skipresse.com 819 216-5312

GRAPHISME Geai bleu graphique IMPRIMÉ PAR Solisco

RÉDACTION Peter Oliver Mari-Jo Lamarche Emilie Corriveau Evans Parent Patrick Wells TRADUCTION Mari-Jo Lamarche Anne Johnston

SOMMAIRE

ÉDITION, VENTES & DÉVELOPPEMENT Patrick Wells patwells@skipresse.com 819 216-5312

SOMMAIRE / MOT DE RÉDACTEUR EN CHEF TABLE OF CONTENT / FROM THE EDITOR-IN-CHIEF . . . . 6

VENTES / ACCOUNT EXECUTIVE Benoit Beauregard Diane Poirier 450 773-6028

PREMIÈRES TRACES FIRST TRACKS . . . . . . . . 8-11

RÉDACTEUR EN CHEF EDITOR-IN-CHIEF Peter Oliver

DISTRIBUTION Marc Allard et Diffumag

COLLABORATEUR Simon St-Arnaud

Le magazine Skipresse Ride+ a pris toutes les précautions nécessaires pour s’assurer de l’exactitude des renseignements mentionnés dans ses pages. Le magazine ne peut être tenu responsable des erreurs ou des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements. Veuillez noter que les prix mentionnés dans le magazine sont sujets à être modifiés sans préavis.

I

s there such a thing as too much snow ? For this issue, Skipresse’s Publisher and General Manager Pat Wells and our intrepid world traveler, Evans Parent, headed for the hills in a search for the answer to that question. Pat set out on a trip to Revelstoke, in the heart of Canada’s snowiest region in eastern British Columbia. Via helicopter, snowcat, and lift, he spent several days experiencing what was essentially one, continuous face shot. But he also spent time with avalanche experts to learn that within that deep snow we all love and live for can reside a phantom demon we hope will never be awakened. In the mountains of Japan, where annual snowfalls exceeding 20 metres are not uncommon, Evans went even deeper than Pat. He encountered such an exalted level of deep-snow bliss that he concedes he might have experienced the best single run of his life. Coming from a guy who has traveled to all corners of the globe in order to put skis to snow, that is really saying something. As Pat learned, deep can mean danger. But for all of us as skiers, deep dreams inhabit and invigorate our spirit. With the dawning of the new year, here’s hoping that your 2014 will be filled with face shots and that you, too, may experience a single run that will take your skiing life to a blissful new level. Peter Oliver

Suivez-nous sur Facebook et Twitter Follow us on Facebook and Twitter www.facebook.com/skipress https ://twitter.com/Skipresse_mag

DESTINATION . . . . . . . . . . 12 L’AVENTURIER ALPIN . . . . 18 LE MUR . . . . . . . . . . . . . . 24

RÉVISION Peter Oliver Mari-Jo Lamarche ISSN 1205-2043 © 2014 Les Nouvelles Ski Presse Inc. Tous droits réservés.

Deep and deeper

Ce magazine peut être recyclé. Veuillez le recycler là où c’est possible. Skipresse Ride+ est publié 3 fois l’an, en édition bilingue. Pour établir un partenariat avec nous, contactez patwells@skipresse.com . Le magazine est aussi disponible en version électronique sur skipresse.com .

DÉCOUVERTE BLANCHE WHITE DISCOVERY . . . . . . 26 CHECK LIST . . . . . . . . . . . 33 EN COUVERTURE / ON COVER SETH MORRISON AND DAN TREADWAY IN BRALORNE BC

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par/by Skipresse

PREMIÈRES TRACES FIRST TRACKS

The breathtaking :

Leo Zuckerman

Il y a de bonnes chances que vous n’ayez jamais entendu parler du jeune cinéaste Leo Zuckerman. Vu le nombre d’artistes doués oeuvrant dans le domaine du ski, il n’est pas rare que de nouveaux venus se perdent dans la masse. Mais à voir aller le jeune Zuckerman, il est à parier que d’ici quelques années, grâce à son incroyable talent, plus aucun doute ne planera sur son identité ! Originaire de Montréal, Leo a quitté la métropole québécoise il y a un peu plus de deux ans pour s’établir à Vancouver, en ColombieBritannique, où il mène actuellement des études en cinéma à l’université. Alors qu’il lui reste toujours quelques classes à suivre avant d’obtenir son diplôme, il est considéré par plusieurs comme l’un des plus prometteurs cinéastes de sports de glisse de sa génération. Suffit de voir ses images à couper le souffle pour comprendre d’où lui vient l’étiquette de potentiel « prochain Warren Miller »…

à couper le souffle There is a good chance you have never heard of Leo Zuckerman. Given the number of gifted artists who are currently making ski movies, it is easy for a promising up-and-comer to get lost in the mix. But bearing in mind the incredible talent of the young Zuckerman, it’s worth betting that in the next few years he will be making a name for himself. A Montréal native, Leo left the province of Québec a little over two years ago to take up residence in Vancouver, BC, where he is currently a university student studying film. Although he still needs to complete a few courses to earn his degree, he’s already considered by many ski-film insiders to be one of the most promising sports-movie directors of the next generation. You just have to see his breathtaking images to understand where people are coming from when they call him “the next Warren Miller.”

http://vimeo.com/leozuck

Vers de nouveaux horizons/Viewing new horizons Des skis fabriqués au Québec, avec des matériaux québécois, par des Québécois et conç u pr i ncipalement pour les Québécois skiant au Québec. La façon de faire de Raccoon depuis ses débuts. Basé à Bromont, le manufacturier a le Québec à cœur. Littéralement : le noyau de chaque ski Raccoon étant fait d’érable du Québec.

demandait pourquoi on ne faisait pas de skis larges », avoue Sébastien Moquin, cofondateur de l ’entreprise. « Notre réponse : Le Grand-Duc et Le Bison. » Le Grand-Duc (100 mm au patin) et Le Bison (110 mm au patin) présentent des rocker en spatule permettant de flotter en neige profonde, et un talon plat assurant le contrôle en piste. Ainsi, avec Le Grand-Duc et surtout avec Le Bison, Raccoon fait ses premières traces dans l’univers hors-piste. Le manufacturier ne se concentre plus que sur le damé québécois mais explore maintenant de nouveaux horizons.

Toutefois, un vaste univers de ski s’érige au-delà de la frontière québécoise. Et les modèles tout-terrain et de conduite coupée des dernières années ne semblaient conçus ni pour les montagnes plus vastes ni pour la neige profonde. « Tout le monde nous

8 | skipresse

Skis made in Québec, with materials from Québec, by Quebecers and pr imar ily for Quebecers and for Québec skiing. That, in a nutshell, has been the modus operandi of Raccoon, the small Bromont-based ski company that is Québec to the core. Literally. The heart of every Raccoon ski is made of Québec maple. But there is a big world of skiing beyond the borders of Québec. The carving and all-mountain skis that have been Raccoon’s bread-and-butter products for the last few years might be less-than-ideal tools for bigger mountains and deeper snow. “Everybody asked us, ’Why

don’t you make fat skis ?’” says Sébastien Moquin, company co-founder. “We came up with an answer : Le Grand-Duc and Le Bison.” The 100mm-waisted Le Grand-Duc and the 110mm-waisted Le Bison feature early-rise tips for deep-snow sur f ing and f lat t ails for control whenever you find yourself on on-piste terrain. But on-piste is really beside the point. Le Grand-Duc and especially Le Bison are Raccoon’s first giant steps toward off-piste exploration. Raccoon is not just about on-piste Québec skiing. The company is expanding its horizons. Literally. www.skipresse.com


Cet hiver, optez pour Fernie. En famille ou entre amis, choisissez la formule qui vous convient: séjour de luxe ou économique, accès direct aux pistes ou hébergement en ville, chalet privé, maison de ville, hôtel, motel, ou encore, notre célèbre auberge de jeunesse située tout près du centre-ville historique, des boutiques et cafés, et de la vie nocturne.

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par Skipresse

Maximiser ses performances avec

Beefing up your performance with

Max Hénault

Adieu, Mike C’est avec une profonde tristesse que le monde du ski a appris le décès de Mike Sutherland, en octobre passé, à l’âge de 55 ans.

Si selon le dicton, derrière chaque grand homme se cache une femme, en sports, derrière chaque grand athlète se trouve plutôt un entraîneur. Ancien planchiste professionnel, Max Hénault est l’un de ces coaches de l’ombre.

There’s a saying that behind every successful man there’s a woman. Well in sports, behind every great athlete there’s a coach. Former professional snowboarder Max Hénault is one of those coaches in the shadows.

Parmi les athlètes qu’il a entraînés figurent les meilleurs planchistes des dernières années. Sébastien Toutant par exemple, reconnu à travers le monde pour ses exploits en slopestyle, est l’un de ses poulains. Antoine Truchon, considéré comme l’un des snowboardeurs canadiens les plus prometteurs et Maxence Parrot, qui est parvenu à devancer Shaun White aux X-Games d’Aspen au Colorado en avril 2013, font aussi partie de ceux qui ont bénéficié de ses services.

Some of the best boarders of the past several years have been trained by him. Sébastien Toutant, for instance – known around the world for his slopestyle feats – is one of his protégés. Antoine Truchon, considered one of the most promising Canadian snowboarders, and Maxence Parrot, who managed to beat Shaun White at Éditeur et directeur the X-Games at Aspen, Colorado, in April 2013, général chez Skipresse de s n iendro souv nous ous N are two more of those who have benefitted from «  Mike comme un grand skieur, un Hénault’s services. entraîneur, un ami, et un être cher. » Owner of a big piece of land in Sainte-Agathe “We’ll rememb er Mike as a great and head of Maximise, the company he founded, skier, a great coach, a friend and a Max now trains numerous boarders, literally in his dear person.” - Suzanne Bergeron backyard. In winter, his protégés can enjoy a private Coordonnatrice/Coordinator - Groupe École Mont Saint-Sauveur International snow park complete with mechanical lift and, in summer, a giant trampoline. Not a bad setup…. The world of skiing was saddened Notice to boarders who would like to give him a try : to hear of the death, in October, of Max does not only coach champions. He’s happy to work Mike Sutherland. He was 55. with any riders who want to improve their performance. “Mike was an outstanding coach for both the Québec and national teams. He helped me a great deal both professionally and personally. I also learned from him that there are two types of coaches. There are those who coach to further their own careers, and those who, like Mike, are entirely devoted to their athletes and their sport. Mike was an exceptional coach and always put the needs of others before his own.” – Pat Wells

Avis aux planchistes avides d’en faire l’essai : Max n’entraine pas que des champions ; il est également ouvert aux amateurs désireux de prendre du galon !

facebook.com/Maximiseit

© MAXIMISEIT

Propriétaire d’un grand domaine à Sainte-Agathe et à la tête de Maximise, la compagnie qu’il a fondée, Max entraine aujourd’hui de nombreux planchistes littéralement dans sa cour. L’hiver, ceux-ci peuvent profiter d’un parc à neige privé desservi par une remontée mécanique rapide et l’été, d’un trampoline géant. Pas banal, comme setup…

« À titre d’entraîneur, Mike s’est démarqué au sein de l’équipe du Québec et de l’équipe nationale. Il m’a grandement aidé, tant sur le plan professionnel que personnel. Il m’a aussi fait comprendre qu’il y a deux types d’entraîneurs : ceux qui « coachent » pour faire avancer leur carrière et ceux qui, comme lui, se dévouent entièrement à leurs athlètes et à leur sport. Un coach exceptionnel, Mike s’est toujours préoccupé du bien-être des autres avant le sien. » – Pat Wells

Skipresse Publisher and General Manager


par/by Evans Parent

DESTINATION

Skierdans comme

un

rêve

Skiing the

dream

M

y dad, with a smile playing on the corner of his lips, was trying to climb the snowbank. “I can’t get anywhere,” he said with delight. “The snow’s too soft.” I had already been in Japan for over two months and had skied more than my share of powder, but his enthusiasm was contagious.

M

on père, sourire en coin, tente de monter sur le banc de neige. « La neige est beaucoup trop molle pour que j’aille nulle part », me dit-il, emballé. Ça fait maintenant plus de deux mois que je me trouve au Japon et j’ai déjà skié plus que ma part de poudreuse, mais l’enthousiasme de mon père est contagieux.

12 | skipresse

I was more than halfway through a three-month trip through Japan when my father came to join me. I was happy to share the experience and discover, with him, the best that Japan had to offer. Almost 15 years earlier, my dad had first taught me how to telemark and then initiated me into the pleasures of off-piste skiing in western Canada.

We parked the car at the foot of a mountain pass rarely visited by skiers. And yet powder-covered slopes stretched upward on both sides of the road. The snow was so light that it was an easy climb and we reached the peak just 90 minutes later. Before us was a perfect run : just the right grade, thickly covered with www.skipresse.com


Je suis à mi-chemin d’un voyage de trois mois au Japon quand mon père vient me rejoindre. Je suis bien heureux de pouvoir partager cette expérience et de découvrir avec lui ce que le Japon a de meilleur à offrir. M’ayant d’abord appris à faire du télémark, mon père m’a aussi initié au ski hors-piste dans l’Ouest canadien, il y a près de 15 ans. Nous garons la voiture au pied d’un col de montagne très rarement visité par les skieurs. Pourtant, des deux côtés de la route, des pentes couvertes de poudreuse s’érigent. La neige est si www.skipresse.com

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© Evans Parent

MURDOCHVILLE

The powder snow paradise The dream of all skiers In the heart of the Chic-Choc mountains Le paradis de la poudreuse Le rêve des skieurs Au coeur des Chic-Chocs

snow and lightly treed. Before even starting down, we were already sure that this would be a memorable run. I moved down the hill a few metres to get into position to take pictures. Then I turned around and shouted to my father, “OK, go ! And step on it !” After a few metres, with skis pointed straight down the fall line to pick up some speed, my dad sculpted a turn that sent so much snow into the air I was convinced he’d fallen. Not so ; skipresse | 13

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© Evans Parent

Devant nous se trouve une descente parfaite : pentue juste à souhait, complètement gorgée de neige et légèrement boisée. Avant même de nous élancer, nous sommes déjà convaincus que la descente sera mémorable.

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Je descends de quelques mètres afin de me positionner pour prendre des photos. Je me retourne et je crie à mon père : « Prends de la vitesse et donnes-y ! » Après quelques mètres, les skis pointés directement dans la ligne de pente pour prendre un peu de vitesse, mon père sculpte un virage qui envoie tellement de neige dans les airs que je suis persuadé qu’il a chuté. Mais, toujours sur ses skis, il continue à descendre, traçant de longs virages profonds, envoyant danser des millions de flocons dans son sillage.

© Evans Parent

légère que nous n’éprouvons aucune difficulté à grimper. Nous atteignons la crête quatre-vingt dix minutes plus tard.

he was still up and skiing, arcing long, deep turns and sending thousands of snowflakes dancing in the air in his wake. The camera shutter was clicking furiously and I was trying to stay cool. My dad disappeared and reappeared into and out of the enormous cloud of snow surrounding him, until a huge whoop of joy told me he had finally reached the bottom. I put away my camera and prepared to enjoy my own run. I was hard put to contain my excitement. Hands trembling,

I made sure that all my zippers were closed…and then I took off. I tried to pick up speed, but the snow was up to my chest. I felt engulfed—swallowed—by the snow that was pushing against my whole upper body. It was the best run of my life ! Just like in the movies, I felt as if everything was moving in slow motion, and yet all my senses were hyper-tuned. I’ve had a number of memorable days of skiing in my life, but at that exact moment I felt like I was shooting my personal version of perfect skiing, as if in a dream. It was

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Š Evans Parent

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skipresse | 15


Je range mon appareil photo et me prépare à en profiter à mon tour. J’ai du mal à contenir mon excitation. Les mains tremblantes, je m’assure que toutes mes fermetures à glissière sont bien fermées, puis m’élance. J’essaie de prendre de la vitesse mais la neige s’entasse jusqu’à ma poitrine. Je me sens alors englouti, la neige créant une pression sur tout l’avant de mon corps. C’est la meilleure descente de ma vie ! Comme dans les f ilms, j’ai l’impression que tout se déroule au ralenti alors que tous mes sens sont en état d’alerte. J’ai connu plusieurs journées de ski mémorables, mais à ce moment précis, j’ai l’impression de réaliser mon propre film de ski idyllique, comme dans un rêve. C’est définitivement la neige la plus profonde que nous n’ayons jamais skiée. 16 | skipresse

Comme toute bonne chose a une fin, je fais mon dernier virage, tout en bas de la pente. Mon père et moi tentons alors de se parler mais, nos yeux brillant de bonheur, nous ne parvenons qu’à faire des bruits primitifs d’excitation. Partager un tel moment avec mon père, celui qui a fait de moi le skieur je suis, m’emplit de bonheur. Nous fixons nos peaux d’ascension puis remontons aussi rapidement que nous pouvons pour une autre descente… et une autre…jusqu’à ce que nous soyons complètement épuisés. Bien que chacune semble être « la meilleure descente à vie », aucune ne parvient à recréer l’euphorie de la première. Alors que nous virages disparaissent dans le rétroviseur de la voiture, je prends lentement conscience que des journées comme celle-ci et les sentiments ressentis ne pourront jamais se reproduire. À ce moment précis, rien ne pourrait me combler davantage : je suis au Japon, je skie, et j’ai la chance de pouvoir partager cette expérience unique avec mon père. Privilégié, je profite à fond de la vie.

© Evans Parent

Alors que l’obturateur de ma caméra martèle frénétiquement, je peine à garder mon calme. Mon père disparaît et réapparaît de l’immense nuage de neige qui le suit, jusqu’à ce qu’un interminable cri de joie m’indique qu’il est finalement rendu en bas.

certainly the deepest snow that my father and I had ever skied. Of course, all good things come to an end and I made my final turn at the bottom of the slope. My dad and I tried to speak but, our eyes shining with joy, were only able to make a few primitive sounds of excitement. Sharing this kind of experience with my father, the person who made me the skier that I am, filled me with happiness. We put on our climbing skins and headed back up the mountain as fast as we could for another r un…and anot her…unt i l we were utterly exhausted. While

every run felt like “the best run of my life,” none was able to recreate the pure euphoria of the first. As our tracks slowly d i s ap p e a r e d f r om t he c a r ’s rear-v iew m ir ror, I g radually became aware that days like this and the emotions we had felt could never be reproduced. At that precise moment, nothing could have made me happier or more fulfilled : I was in Japan, I was skiing, and I had been lucky enough to be able to share this once-in-a-lifetime exper ience with my father. I am fortunate to be able to live life to the fullest. www.skipresse.com


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Vous vous considérez comme un freerider qui aime également les virages coupés «carving», voici le ski idéal pour vous! Caractéristiques: Sandwich Cap Construction et la technologie ERA 3.0. Son 85 mm au patin est le choix des freeriders qui savent qu’il y aura au moins un jour de neige dure pour tous les jours de poudre. Combinez ce choix judicieux à la botte Vector 125 avec sa coque à triple injections qui offre le mariage parfait entre haute performance et confort exceptionnel.

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par/by Simon St-Arnaud

L’AVENTURIER ALPIN

NouvelleMer de glace New Zealand sea of Ice

é i t i o Àm

civilis é


L

’île du Sud de la Nouvelle-Zélande est reconnue pour ses hauts sommets et son réseau de refuges en montagnes difficiles d’accès mais extraordinaires à découvrir. Le cœur des Alpes du Sud est réservé aux adeptes de mountaineering et de ski touring équipés pour la navigation sur les glaciers et, surtout, assistés de guides professionnels. On peut y accéder de deux façons : par hélicoptère ou par avion à ski (très rare), comme on en retrouve dans le parc national du mont Cook, le plus haut sommet du pays.

-Zélande T

Our adventure began on the eastern slopes of the mount ain chain. Because weather forecasts were perfect—high pressure for several

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consecutive days—we had to grab the opportunity. Turbulence caused by the high mountains as well as the countr y’s position, isolated

skipresse | 19

© L’aventurier Alpin

he South Island of New Zealand is known for towering mountain peaks and a network of mountain huts which, while hard to reach, are amazing to see. The heart of the Southern Alps is reserved for mountaineering and ski-touring buffs equipped for glacier travel and, more importantly, assisted by professional guides. There are two ways to access these areas : by helicopter or by ski plane (very rare), as found in Mount Cook National Park, home to the country’s highest peak.


© L’aventurier Alpin © L’aventurier Alpin

À bord de notre avion suisse Pilatus, bien chargé pour le séjour, nous découvrons d’abord le glacier Tasman du haut des airs. Nous atteignons ensuite notre cabane qui nous servira de refuge pour les prochaines nuits. Long de 27 kilomètres, le Tasman, le plus grand glacier du pays, est devenu une victime évidente du réchauffement climatique. Fondant un peu plus chaque année et se jette maintenant dans un énorme lac terminal qui lui, ne cesse de s’agrandir.

Quelques minutes après notre arrivée – et après avoir pris les traditionnelles photos de groupe – l’avion repart, nous laissant au m i l ieu de cet te i mpressionnante mer de glace de plus de 500 mètres d’épaisseur. Mais l’excitation vécue en avion se transforme rapidement. Les premières consignes des guides donnent le ton à l’expédition : p ou r se dé plac er en toute sécurité près du refuge, on doit absolument chausser les crampons de glace. Deux jours avant notre arrivée, un homme a perdu la vie suite à une chute mortelle. En transportant de l’équipement vers sa cabane perchée sur un éperon rocheux, il perdit pied. Une chute de mille pieds lui donnant aucune chance de s’en sortir. Le territoire skiable autour de la Tasman Hut nous fait découvrir le plaisir et l’intensité de skier en plein cœur du plus imposant glacier de la Nouvelle-Zélande. La peur se transforme alors en

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in the ocean, mean that New Zealand is hit by a large number of weather systems. We were on a Swiss Pilatus plane, well-laden for the trip, and first saw the Tasman glacier from the air. Before long we reached the cabin that would be our home for the next nights. The Tasman, 27 kilometres in length, while the largest glacier in the country, is a clear victim of global warming. Melting a bit more each year, it now flows into a huge, ever-growing terminal lake. A few minutes after our arrival— and after we had taken the traditional group photographs— the plane departed, leaving us in the middle of this impressive sea of ice more than 500 metres thick. But the excitement we had felt on the plane was immediately transformed. The first advice the guides gave us set the tone for the expedition : to move around at all, even close to the cabin, it

is imperative that you wear ice crampons on your boots. Two days prior to our arrival a man had died in a fall. As he carried equipment to his cabin perched on its rocky spur, he lost his footing. A 1,000-foot fall…and he hadn’t had a chance of surviving. T he sk iable ter rain around the Tasman Hut allowed us to experience the pleasure and intensity of skiing on the very heart of New Zealand’s biggest glacier. Fear was transformed into an adrenaline rush. We made the most of this opportunity, leaving our tracks through the seracs—huge blocks of ice—as we wended our way across the crevasses. It was a four-day expedition I’ll never forget. The west coast of the South Island provided a completely different experience. Located only 31 kilometres from Mount Cook, the Fox glacier is accessible only via a twisting coastal road. For us, travelling in a van, it was a 600-kilometre detour ! www.skipresse.com


THE KIDS WANT TO SHRED. LET ‘EM SHRED!

adrénaline. On profite de ce privilège pour laisser nos traces à travers les séracs, d’imposants blocs de glace, en se faufilant à travers les crevasses. Un périple de quatre jours que je n’oublierai jamais.

© L’aventurier Alpin

La côte ouest de l’ î le du Sud nous propose une toute autre expérience. B ie n qu’ i l se sit ue à se u le me nt 31 k ilomèt res du mont Cook, le glacier Fox n’est accessible que par une sinueuse route côtière. Pour nous qui voyageons en camionnette, c’est un détour de près de 600 kilomètres !

When we arrived at Fox Village, the countryside was completely different. Due to the prodigious snowfall on the western coast, Fox is one of few glaciers in the world that continues to grow. The temperature difference between the alpine heights and the coast is so enormous that over the years, nature has had to adapt. Fully 13 kilometres long and composed of thick layers of ice, the glacier is always active, stretching along the valley right down to a dense tropical forest, after which it becomes a river that rushes headlong into the ocean.

© André-Olivier Lyra/Gestev

©Anthony Desgagnes/Gestev

© L’aventurier Alpin

©Anthony Desgagnes/Gestev

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© L’aventurier Alpin

Arrivés à Fox Village, le paysage est complètement différent. Grâce aux imposantes chutes de neige de la côte ouest, le Fox est l’un des rares glaciers de la planète qui continue à s’accroître. La différence de température entre ses sommets alpins et sa côte est tellement grande qu’au fil des ans, la nature a dû s’adapter. Long de 13 kilomètres et composé d’épaisses couches de glace, il est toujours très actif – s’allongeant dans la vallée jusqu’à une dense forêt tropicale, il se transforme ensuite en rivière qui elle, se jette dans la mer. Quant aux conditions de ski, elles sont fortement influencées par la météo et l’humidité créée par la proximité de l’océan. À cette période de l’année, on y trouve encore de la belle poudreuse sur les faces sud et ombragées (eh oui ! tout est à l’envers sur l ’ hém i sphère sud. ) M a i s la chaleur et les vents violents la transfor ment rapidement en neige printanière. En perdant 22 | skipresse

de l’altitude, on parvient tout de même à aligner de belles courbes. Notre expédition en NouvelleZélande nous aura permis de skier et de naviguer sur les flancs du glacier Fox dans un un décor à couper le souffle. Pouvoir vivre une telle aventure dans une carrière de skieur est un privilège, et avoir accès à ce genre de territoire, une expérience unique. Grâce à la culture de plein air néo-zélandaise et à l’entêtement des Kiwis à vouloir sans cesse explorer le territoire et à développer des cabanes de hautes montagnes, les sportifs en quête d’adrénaline et de paysages magnifiques ont accès à ces merveilles. Pour mon équipe et moi, une combinaison gagnante : un accès par hélicoptère ou par avion à ski, des refuges perchés sur des falaises, des descentes sur des champs de glace de neige avec la mer en toile de fond. Encore une fois, nous revenons au bercail rassasiés et la tête remplie d’images.

The ski conditions are highly influenced by the weather and the humidity created by the ocean’s proximity. At this time of year there is still good powder on the south and shaded slopes (and yes, everything’s upside down in the Southern Hemisphere). While the heat and violent winds rapidly changed the powder to spring snow, we still managed to make some nice turns on our runs down the mountain. Our New Zealand expedition allowed us to ski and travel the sides of the Fox glacier in breathtakingly beautiful surroundings. For a skier, living this kind of career

adventure is a great privilege, and having access to this territory a unique experience. It’s because of New Zealand’s outdoor culture and the fact that “Kiwis” never cease to explore their land and to develop cabins in the high alpine. Sports buffs looking for an adrenaline rush and magnificent panoramas have access to these wonders. For my team and me, it was a winning combination : helicopter or plane access, huts perched high on the cliffs, runs down fields of ice and snow with the sea in the background. Yet again, we returned home satisfied and with heads bursting with images.

Suivez-nous sur mon blogue à Follow us on my blog at www.simonst-arnaud.com

Suivez nos nouveaux épisodes sur Évasion. Watch our new episodes on Évasion. www.evasion.tv/emissions/laventurier_alpin#episodes www.skipresse.com



par/by Skipresse

LE MUR

An après-ski tea, anyone ? Open since fall 2013, the tea boutique L’esprit du thé, located in downtown Mont-Tremblant, offers organic, fair-trade and biodynamic teas – white tea, green tea, oolong, black tea, iced tea, herbal teas, Ayurvedic herbal teas and Pu’Er tea. To get started, go to one of the tasting events and take off on a virtual voyage via the flavours of India, Nepal, China and Japan.

This compelling BBC production is worth watching for three reasons. 1. It is chock full of fast-paced storytelling. 2. The next time you head out on a big-mountain backcountry adventure, you’ll be more avvy savvy. 3. Many of the visuals are stunning.

© Bruno Long Photography

Alpine snowboarder and nutritionist Ariane Lavigne is setting her sights on Sochi, supported by maple products. The program, “Fueled by Nature”, from the Maple Products of Québec is the link. More than just an energy source, maple offers a huge range of nutritional advantages that can optimize both performance and recovery. Check out the website for yummy maple snack ideas and to see Ariane’s connection. ©Fédération des producteurs acéricoles du Québec

Do you like glade skiing ? If so, what the athletes do in the forest scenes of the movie Valhalla will leave you speechless. You’ll never see tree trunks the same way after watching this segment of the film. Yikes !


LE MUR

SCULPTURE SUR NEIGE SNOW SCULPTING

Art is everywhere. It’s in museums and art galleries, of course, but also in the streets, on walls and fences and more. Since Brit Simon Beck created gigantic frescoes in the French Alps, there’s now art in the snow, as well !

par/by Skipresse

© Carl Scofield

Snow is not only a substance to ski on, it can be an artistic medium, too. Using snow to create stunning sculptures is an art practiced in many places. But perhaps the king of sculpting competitions is the annual Budweiser International Snow Sculpting Championships in Breckenridge, Colorado. This winter’s event will be held January 21 through February 2.

SURF & SKI

Who could be better qualified to speak about perseverance, adversity, and success than a world champion in downhill who is a three-time Olympic participant ? With excellent credentials in NLP coaching, Mélanie Turgeon offers presentations and personal and professional development workshops. Her target audience ? Companies, sports organizations (whose members are amateur athletes and sportsmen and – women), business people, and all who want to achieve their full potential.

Water and snow are the same stuff, just in different form. So if you can ski on snow, why not ski on water ? The hard part with water is finding a steep slope, but that’s not a problem in California or Hawaii, where fast-moving waves exceeding five metres tall are not uncommon. Skiing and surfing as a single, combined sport ? Cool.


par/by Pat Wells

DÉCOUVERTE BLANCHE WHITE DISCOVERY

Profondeur des neiges

Revelsto Into the heart of deepness

© John Antoniuk – Frostbite Photography

© RMR Royce Sihlis

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écembre me semblait idéal pour un séjour à Revelstoke. Située au cœur de la région la plus enneigée au pays, la ville reçoit plus de 110 centimètres de neige (rien qu’en décembre), et il en tombe encore plus dans les montagnes environnantes. En fait, un peu à l’est de Revelstoke, Fidelity Peak, au Glacier National Park, est l’endroit où il neige le plus, avec en moyenne 1388 centimètres de neige. Au menu pour la semaine : cours de sécurité en avalanche (AST 1), randonnée alpine héliportée, héliski et catski avec 26 | skipresse

Selkirk Tangiers, et ski à la station Revelstoke. Une semaine à m’éclater en neige profonde et en poudreuse.

© RMR Royce Sihlis

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ecember seemed perfect for a trip to Revelstoke, in the heart of Canada’s snowiest region. The town itself receives an average of more than 110 centimeters in December alone, and the snowfall in the surrounding mountains is far greater. In fact, Fidelity Peak, in Glacier National Park just east of Revelstoke, is officially the snowiest place in Canada, with an average annual snowfall of 1,388 centimeters. On my powdery menu : an avalanche skills training course (AST 1), heli-assisted alpine touring, heli-skiing and cat skiing with Selkirk

Tangiers and resort skiing at Revelstoke. A weeklong diet of steep and deep.

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REVELSTOKE MOUNTAIN Resort (RMR)

Présentant le plus haut dénivelé en Amérique du Nord (1713 mètres), Revelstoke reçoit en moyenne 9 à 14 mètres de neige. Un domaine skiable de 3121 acres offrant un terrain varié : sections pentues, bols, sous-bois, pistes damées, et, à la base du village, une zone pour débutants et un tube park. Et en bonus, plus de 500 000 acres d’héliski, de catski et de randonnée alpine.

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13-21 À la mont ag ne, le Sut ton P lace Hotel propose de luxueux condos (avec un accès direct aux pistes) et son propre resto, le Rockford Wok/Bar/Grill. Pour un café ou un lunch rapide, essayez La Baguette puis, à l’après-ski, le Mackenzie Common Tavern. À quelques minutes de la station, le centre-ville de Revelstoke, un village alpin authentique, offre une foule d’options d’hébergement et plusieurs restos. Cafés, pubs, boutiques, et de nombreuses activités animent la ville où l’on skie depuis plus d’un siècle.

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©Blake Jorgensen

with additional options for accommodation and dinning. Cafés, pubs, shops and others attractions enliven a town rich with more than 100 years of skiing history. www.revelstoke. suttonplace.com/

Au Revelstoke Outdoor Center, j’ai d’abord rencontré les formateurs du cours AST, A n g u s M c l e a n -W i l s o n e t Tomoaki Fujimura. Impressionné par leurs connaissances et leur passion pour la science liée aux avalanches, mes souvenirs de Verbier, en Suisse, me sont vite revenus à l’esprit ; il y a une vingtaine d’années, j’avais été confronté à une avalanche mais j’en étais sorti indemne. Cette formation de deux jours m’a fait réalisé qu’à cette époque, j’avais f lirté avec le danger presque partout où j’avais skié.

I met the AST course conductors A ngus Mclean-Wilson and Tomoak i Fujimura at t he Revelstoke Outdoor Center. Angus and Tomo’s knowledge was impressive, and their passion for the science of avalanches quickly revived memories of Verbier, Switzerland, where I was once triggered a pretty big avalanche, luckily emerging unscathed. This two-day course gave me enough knowledge to realize that in all the wild places we had skied some 20 years ago in Verbier, I had been courting danger much of the time. skipresse | 27

© John Antoniuk – Frostbite Photography

In the mountain village, ski-in/ski-out luxury condo accommodations can be had at the Sutton Place Hotel, with its unique Rockford Wok/Bar/Grill. Check out the Mackenzie Com mon Taver n for après-sk i or t he Baguette for a quick lunch or a coffee break. Downtown Revelstoke, with an authentic ski-town atmosphere, is just minutes away

AST 1

© John Antoniuk – Frostbite Photography

oke

©3edge

Revelstoke can claim the most vertical in North America (1,713 metres), with 9 to 14 metres of snowfall in a typical season. Fall-line runs, wide-open bowls, glades, groomed trails a village-based beginner area, and a tube park add up to 3,121 acres of varied and often exciting terrain. Revelstoke supplements the great in-bounds skiing with more than 500,000 acres of heli-skiing, cat skiing, and touring possibilities.

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16 We met for our day of heli-assisted alpine touring at the Hillcrest Hotel, just minutes from downtown Revelstoke. Revelstoke is a pretty little town, heavily populated with skiers and riders from around the world. There are also many people from Ontario and Québec who come for a week, are mesmerized by the beauty and the snow, and never leave.

© Alain Sleigher

Randonnée alpine heliportée Heli-Assisted Ski Touring

Dans ces conditions de vol extrêmement difficiles, Lenny Martin, un pilote très expérimenté, m’a vraiment impressionné. In these difficult flying conditions, my admiration for Lenny Martin as a master pilot only grew.

Pour notre journée de randonnée a lp i ne hé l ip or t é e, on s’e s t rencontrés à l’hôtel Hillcrest, à quelques minutes du centre-ville de Revelstoke, un charmant petit village où habitent des skieurs et des planchistes de partout dans le monde. De nombreux Ontariens et Québécois viennent y passer une semaine et, charmés par la beauté des lieux et la quantité de neige, décident d’y rester. Larry Kelly et Pierre-Etienne Gagnon (le guide en chef) – on a parlé de lui l’an passé dans l’une de nos publications – étaient nos guides pour la journée. Une grande quantité de neige était tombée et la vague de froid glacial qui avait touché l’ouest du pays était chose du passé. Suite aux connaissances acquises lors du cours sur les avalanches, je comprenais maintenant les dangers liés au ski backcountry et je faisais entièrement confiance à l’expérience de PierreEtienne. On a quand même pris le temps de revoir les procédures de sauvetage et de se familiariser avec l’équipement. Après 15 minutes de route, on a rassemblé notre équipement dans un champ ouvert. Quelques minutes plus tard, on a entendu le bruit de la pale du rotor de d’un hélico. Excité au max, je me sentais comme un petit gars ! Un Bell 205 s’est alors dirigé vers nous et 28 | skipresse

s’est tout doucement posé. Lenny Martin, un pilote très expérimenté, travaille pour Selkirk Tangiers depuis maintenant 27 ans. Regardant autour de moi, je ne voyais que des nuages mais ne discernais aucune montagne. En décollant, j’ai commencé à me poser de sérieuses questions. Dans ces conditions extrêmement difficiles, Lenny m’a vraiment impressionné. On passait aux choses sérieuses. En débarquant de l’hélico, PierreEtienne nous éloigna de la zone alpine, trop risquée et flatlight, et nous dirigea dans la limite forestière, où les conditions de neige s’avéraient superbes. On criait tous de joie !

Our guides for the day were Larry Kelly and my friend Pierre-Etienne Gagnon (the lead guide), whom we featured in a story last year in Skipresse. It had been snowing quite a lot, and the bitter cold that had gripped the entire western part of the country was thing of the past. After my avalanche course, I was now well aware of the considerable dangers that come with backcountry skiing. I had total faith in Pierre-Etienne’s experience and decision-making skills, but we still took the time to review rescue procedures and familiarize ourselves with all the equipment. After a 15-minutes drive, we gathered our gear in an open field, and within minutes the sound of the heli rotor blade awakened a child-like giddiness within me. A Bell 205 chopper charged toward our location and landed as softly as

a feather. Lenny Martin is a pilot of great skill, having worked for Selkirk Tangiers for the past 27 years. As I looked around me, all I saw were clouds and no mountain. Question marks started to pop up in my head as we took off, but even in these conditions, my admiration for Lenny as a master pilot grew. Now the real fun was about to begin. Out of the chopper, Pierre-Etienne took us from the alpine zone, which was too hazardous and in the flat light, into the treeline zone, where we found great snow conditions. Screams of joy and exhilaration filled the air. After skinning back uphill, PierreEtienne turned to us and said, “Guys, Lenny is offering us an heli-bump.” In other words, a bonus lift from the chopper to make our day’s work easier. We ended up getting a few heli-bumps and logged considerable vertical for heli-assisted touring. We finished our day at the Hillcrest Hotel bar, and as I reflected on my day, I could see why Selkirk Tangiers has repeat customers year after year – the service was exceptional, with attention given to every detail. I felt like a king.

Après avoir grimpé jusqu’en haut, nos peaux fixées à nos skis, PierreEtienne nous lança, « Lenny nous offre un lift en hélico », un bonus qui facilita notre journée de travail. On a vécu une super journée de ski, cumulant un dénivelé considérable et profitant même du lift de Lenny à quelques reprises. Plus tard, au bar de l’hôtel Hillcrest, repensant à mon expérience, je compris pourquoi tant de clients de Selkirk Tangiers y retourne année après année – un service exceptionnel avec une attention au moindre détail. Je m’y suis senti comme un roi. www.skipresse.com


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© Dynafit – Garrett Grove

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HÉLISKI HELI-SKIING

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Notre petit groupe de six skieurs a pu profiter de conditions exceptionnelles. On a enfilé les descentes tellement rapidement qu’à l’heure du lunch, on avait déjà huit descentes à notre actif. Et avec André et Cece, des guides vraiment incroyables, expérimentés et tellement gentils, on a fait 10 descentes, cumulant un total de 6250 mètres de dénivelé. On a ensuite partagé nos meilleurs moments au bar du Hillcrest, évidemment !

Back to Selkirk Tangiers for a full heli-skiing experience. Lenny was again our pilot, with our group led by André Normandeau and Cecelia “Cece” Mortenson. André has been guiding for 27 years and is the lead guide in the organization, while Cece has guided in many places, including Antarctica.

Our six-skier group was blessed with perfect conditions on every run. We banged out runs so fast that by lunch we had already logged eight laps. André and Cece were incredible, so knowledgeable and nice, and we ended up doing 10 runs totaling more than 6250 vertical metres, followed, of course, by sharing memories of the day at the Hillcrest Hotel bar.

© Garrett Grove

© Dynafit – Garrett Grove

De retour à Selkirk Tangiers pour une autre journée d’héliski. Nous avions A ndré Normandeau et Cecelia “Cece” Mortenson comme guides, et Lenny comme pilote. André, avec ses vingt-sept ans d’expérience, est le guide principal de l’entreprise, tandis que Cecelia a guidé dans plusieurs régions, y compris en Antarctique.

© Alain Sleigher

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Je me suis joins à d’autres représentants de magazines pour le lancement de la nouvelle isolation en duvet de l’entreprise PrimaLoft® (pour 2014.) Avec un guide de la station, on a aussi skié à Revelstoke Mountain, découvrant la montagne et tous ses secrets.

I joined other magazine representatives for an introduction to Primaloft’s new down insulation for 2014. But most of the day was to feature skiing with a guide at Revelstoke Mountain Resort, to discover the mountain and its secrets.

From the top of the gondola it’s a pretty Du haut de la gondola, la montagne est straightforward mountain. You can ski très accessible : on peut skier le versant either the north face via the Ripper nord, via la remontée Ripper, ou le sud, chairlift or the south face via the Stoke via la Stoke. Le terrain est à couper le chairlift. The terrain is stunning, from souffle : boisés, couloirs, bols ouverts. Il tree skiing to couloirs to open bowls. faudrait plus d’une semaine juste pour You would need more explorer l’ensemble du than a week to explore terrain balisé. On nous just the inbounds stuff. a gâté avec un petitWe were pampered déjeuner, un lunch, des with breakfast, lunch, cockt ails, une présencocktails, a present at ion de la nouvel le tation on Primaloft’s aventure de PrimaLoft® new venture into the dans le monde du duvet, world of down, and a puis d’un agréable souper. nice, private dinner. www.revelstokemountainresort.com

Selkirk Tangiers Heli Skiing Profitant d’une journée de repos, je suis allé rencontrer le directeur général de Selkirk Tangiers, Eriks Suchovs, pour en découvrir davantage sur la business – le transport de clients en hélico dans des terrains éloignés pour skier en poudreuse. Eriks a commencé à guider pour Selkirk Tangiers en 1983 et n’a jamais arrêté. Après un changement de propriétaire, il est passé de guide sénior à gestionnaire. Il gère maintenant une trentaine de guides.

Taking a day off from skiing on a snowy day, I sat down with Eriks Suchovs, Selkirk Tangiers general manager, to learn more about the business of flying people into remote places to ski powder. Eriks started guiding with Selkirk Tangiers in 1983 and never left. After a change in ownership, Eriks made the move from senior guide to management. He now oversees as many as 30 guides.

Running a heli-skiing company costs a lot of money – operating a Bell 205 Faire rouler un programme d’héliski helicopter for 11 passengers runs s’avère très dispendieux – opérer un about $50 a minute. I asked Eriks to Bell 205 de 11 passagers peut coûter single out a most memorable moment, jusqu’à 50 $ la minute. « J’ai eu un and he told me : “I had a client who was client Suisse de 78 ans qui avait skié 78 years from Switzerland and who had partout dans le monde. Il m’a dit que skied all over the world. He told me c’est ici qu’il avait fait son meilleur this was the best skiing he’d ever done.” ski à vie », me raconta Eriks. Pendant As I was chatting with Eriks, a cancelqu’on discutaient, on l ’avisa d ’une lation for the next day was announced. annulation pour le lendemain. « Ça te Eriks asked immediately : “Do you want tente d’embarquer, demain ? », m’a-t-il to get in tomorrow ? ” Of course my demandé. J’ai dit oui, sans hésiter. answer was yes. www.selkirk-tangiers.com 30 | skipresse

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HÉLISKI 2 HELI-SKIING 2 Nos guides pour la journée, le Québécois Stéphane Poirier et ma préférée, Cece. La neige ét ait phénoménale mais dès la première descente, j’ai dû faire appel à mes nouvelles connaissances acquises lors de ma formation AST 1. L’un des dangers quand on skie en neige profonde dans la zone forestière (treeline), c’est de tomber dans le trou qui se forme naturellement autour des troncs d’arbres. Il est très difficile d’en sortir et on peu y mourir asphyxié. Denis Leclerc, un bon copain à moi, skiait devant moi. Il perdu l’un de ses skis et tomba dans l’un de ces trous. Après l’avoir aidé à sortir de là, il semblait encore secoué. À ce moment, on a réalisé que skier dans cette zone avec un partenaire peut vraiment vous sauver la vie !

gars super sympathiques, et de très bons skieurs. Grâce à eux, l’un des moments forts de ma journée a été l’essai du Soul 7, un ski conçu pour ces conditions et ce type de pratique. Stéphane et Cece nous ont guidés à travers la plus belle neige de la semaine et, avec le Soul 7, je planais au paradis de la poudreuse.

We were led by Stéphane Poirier from Québec and my favorite guide, Cece. T he snow was phenomenal, but on the first run I got to put my new AST 1 skills to the test. A great danger when skiing in the trees is falling into a tree well, an empty pocket in the deep snow that can form around a tree trunk. Tree wells

are hard to climb out of, and it is possible to die of suffocation. My good friend Denis Leclerc, skiing in front of me, lost a ski and fell into a tree well. After I rescued him, I could see Denis was kind of shocked. But all was fine ; doubling up with a ski partner when in the trees can be a life-saving safety measure. I was grateful that a group from Rossignol allowed me to join them for the day. They were a bunch of great and genuine guys, and great skiers. Thanks to them, a highlight of the day was trying the new Rossignol Soul 7 ski, which was made for this kind of skiing. Stéphane and Cece led us to some of the best snow of the week, and the Soul 7 made me feel like I had been given entry to powder heaven.

© Alain Sleigher

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© John Antoniuk – Frostbite Photography

J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à skier avec les gens de Rossignol ; une belle gang, des


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© John Antoniuk – Frostbite Photography

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On m’avait dit qu’il fallait réserver des mois à l’avance pour le ski en chenillette. Comme par magie, une place juste pour moi s’était libérée ! J’avais hâte de skier à nouveau avec Larry, notre guide absolument génial de lundi. L’ambiance du ski en chenillette (catski) est complètement différente de celle en héliski ; plus abordable, elle attire davantage les skieurs plus jeunes qui cherchent à s’éclater en terrain difficile. Selon nos guides, notre groupe était l’un des plus rapides qu’ils avaient vu depuis des années. J’ai vraiment apprécié le confort douillet de la chenillette, et le lunch qu’on nous a servi. Le terrain était incroyable et la poudreuse nous montait jusqu’aux genoux presque partout. Mais en se

dirigeant en territoire plus difficile, dévalant un couloir assez étroit, j’ai accroché la tête d’un sapin et j’ai fait une mauvaise chute. En tombant, j’ai senti une douleur atroce dans ma botte gauche. Après une attente pénible à l ’ hôpit al de Revelstoke, le diagnostic est tombé : déchirure complète du tendon d’Achille. Malgré cette fin plutôt abrupte, j’ai vécu à Revelstoke une expérience de ski inoubliable, le périple d’une vie ! Même si ma saison s’est terminée prématurément, j’ai l’impression d ’avoir compressé une saison complète en une semaine. Une chose est certaine, j’y retournerai l’an prochain !

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I was told that for cat skiing you need to book months in advance, but luckily a spot was left open for me. I was looking forward to skiing again with Larry, our leader on Monday and one very cool guide, with a promising career ahead of him. Cat skiing has a different atmosphere from heli skiing ; because it is more affordable, it is more likely to attract keen, younger skiers looking to shred challenging terrain. We had one of the fastest groups that the guides had seen in years. I also enjoyed the warmth and comfort of the snowcat cabin, with time for a leisurely lunch.

Revelstoke had been more than fair to me, giving me the adventurous week of a lifetime. My ski season might have ended prematurely, but I had compressed a full winter into a single week. A return to Revelstoke next year is on my list.

© John Antoniuk – Frostbite Photography

© John Antoniuk – Frostbite Photography

CATSKI CAT-SKIING

The terrain was amazing, with knee-deep powder most of the time. As we progressed into more difficult territory, I clipped a tree and tumbled down a narrow couloir. I felt a sharp pain in my left boot. After seeing a doctor in Revelstoke hospital, I was told I had torn my Achilles tendon. www.skipresse.com


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Randonnée alpine

Randonnée alpine Alpine touring Héliski/Heli-skiing Catski/Cat-skiing Ski en station/Resort skiing

Héliski, catski et ski en station

Contrôler sa température corporelle, en montée com me en descente, est crucial. Il vous faut un vêtement léger pour grimper et des vêtements chauds (qui restent secs !) une fois arrivé au sommet de l’ascension et lors de la descente.

Même si vous aurez plus chaud en héliski qu’en station, vous serez toutefois exposé au froid. Lors des atterrissages et des décollages de l’hélico, comme vous devrez vous agenouiller dans la neige souvent pendant la journée, vos vêtements doivent absolument être imperméables et respirants. En station, vous n’aurez pas nécessairement besoin de tous vos items, mais comme la montagne est vaste et les conditions, parfois difficiles, soyez prévoyant !

HELLY HANSEN HH DRY 2-PACK + léger, garde au sec + light, keeps you dry VERGLAS HOODED DOWN INSULATOR + hyper léger mais chaud + very light but warm

T

he key to any successful trip, especially into the backcountry, is having the proper equipment. Here is a list of items that I chose to use in Revelstoke. Some of the gear I bought for the trip ; some I was able to rent while there (e.g., skis, rescue equipment). Although some components have the versatility to work in all four types of skiing I did, other items were suited specifically for situations to be encountered in either alpine touring, heli-skiing, cat skiing, or resort skiing.

BLACK DIAMOND SKI REVERT + polyvalent et léger + versatile and light PEAUX / SKINS + un must + a must

ALPINA CYBRIC GTV + visibilité incroyable + incredible vision

Alpine touring

Heli-skiing, Cat skiing & Resort skiing

The combination of climbing and descending in alpine touring makes controlling body temperature crucial. You need light apparel to go up and warm materials after you reach the top of an ascent for heading down. It is critical that your outerwear remain dry and free of sweat.

You will be warmer when heli-skiing than during resort skiing, but you will still be exposed to cold weather. You will also be crouched in the deep snow for helicopter landings and takeoffs many times during the day. Hence, you’ll need waterproof and breathable outerwear. When resort skiing you can leave some gear behind, but even in-bounds, the mountain is big and the weather sometimes harsh. Be prepared !

HH®WARM PANT + épaisseur parfaite + perfect thickness

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OSPREY 30-LITRE BACKPACK + format idéal + perfect size À l’intérieur du sac :

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(il est possible de le louer/peut parfois être inclus dans le forfait)

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NORDICA PATRON + skis de poudreuse profonde + perfect for deep powder

SNOW MYTHOS

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ÉQUIPEMENT DE SAUVETAGE

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© John Antoniuk – Frostbite Photography

a clé pour réussir son voyage de ski backcountry : avoir l’équipement approprié. Voici les items que j’ai utilisés à Revelstoke. J’en ai acheté certains avant le voyage et loué d’autres, une fois arrivé sur place (skis, équipement de sauvetage). Les plus polyvalents ont été utilisés lors des quatre types de pratiques – randonnée alpine, héliski, catski, et ski en station – et d’autres, dans une situation spécifique propre à l’une de ces disciplines.

ROSSIGNOL SOUL 7 + skis légers et faciles à manier + light and easy to ski

• Thermos pour boisson chaude • Barres et noix • Débarbouillette pour nettoyer lunettes • Paires supplémentaires de gants, tuques et deuxième couche

RESCUE EQUIPMENT

(you can rent the equipment or it may be included in the skiing package)

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In the pack : • • • •

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par/by Emilie Corriveau

le meilleur

ski dans l’est.

S

’il avait été fidèle à son éducation californienne, Ian Coble aurait peut-être entamé sa carrière de photographe sur les plages de la Côte Ouest. Bien qu’il ait pratiqué le surf et le volleyball de plage à l’adolescence comme la plupart de ses compatriotes, étrangement, ce natif du sud de la Californie a plutôt fait du ski alpin son obsession. Aujourd’hui basé à Seattle dans l’État de Washington, le chasseur d’images consacre une grande part de son travail à la capture d’instants enneigés. À peine haut comme trois pom mes, Ian dévalait déjà les pentes du mont Mammoth en Californie. Situé à quelques heures de route de la demeure fa m i l ia le, se s pa rent s avaient pris l’habitude de

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l’y emmener skier aussi souvent que possible. « Mon p ère é t a it u n excellent skieur, indique Ian. Il m’a appris à skier lorsque je n’avais que quatre ans. Il aimait tellement ça que

I

f he had been faithful to his California upbringing, Ian Coble may have started his career as a photographer on the sandy beaches of the West Coast. However, although he took up surfing and played beach volleyball as a teenager as most of his countrymen, strangely, this Southern California native made alpine skiing his obsession. Based in Seattle, in the American state of Washington, this image hunter now spends a great deal of his work capturing snowy peaks. When he was still only knee-high to a grasshopper, Ian was racing down the slopes of Mammoth Mountain in California. It was located just a few hours from the family home, and his parents got into the habit of taking him along skiing as often as possible. “My dad was an excellent skier. He taught me how to ski when

I was only four. He loved it so much that we went on ski trips at least twice a year !” As soon as Ian had the chance and having inherited his father’s consuming passion, he started making important life choices with that as his guide. When he finished high school, he looked www.skipresse.com


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le meilleur ski dans l’est.

nous partions en voyage de ski au moins deux fois par année ! » Ayant hérité de la passion dévorante de son père, dès qu’il en a eu l’opportunité, Ian s’est mis à faire des choix en fonction de celle-ci. Aussi, lorsqu’il a terminé ses études secondaires, il s’est efforcé de dénicher une université où il pourrait poursuivre sa scolarité à proximité des pentes. Sa décision s’est arrêtée sur la Western Washington University, située à proximité de Mount Baker, où il a entrepris un baccalauréat en anthropologie. Aux termes de ses études, convaincu d’être davantage fait pour travailler www.skipresse.com

for a university where he could pursue his studies close to the slopes. His decision was made when he discovered Western Washington University (and its close proximity to Mount Baker), where he completed a degree in anthropology. Studies completed and convinced that he was more cut out to work in the ski industry than in his field of study, Ian started examining his options. “I thought of all the jobs I could do in the industry. Every job I could envision didn’t offer a lot of time in the field. And while I was a really good skier, I also knew that I wasn’t quite good enough to go pro. Then I remembered a couple of photography skipresse | 35

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, J’ESSAIE DE PHOTOGRAPHIER , CE QUE L’ENVIRONNEMENT ET LE MOMENT ME DISENT. TOUTES LES ASSIGNATIONS ,ET LES SUJETS , SONT DIFFERENTS ET J’ESSAIE DE ME LAISSER INSPIRER PAR LE MOMENT. » – Ian Coble


I TRY TO SHOOT WHAT THE ENVIRONMENT OR MOMENT IS TELLING ME. EVERY JOB AND SUBJECT IS UNIQUE, AND I TRY TO LET THAT MOMENT – Ian Coble DETERMINE THE BEST WAY TO SHOOT IT. – Ian Coble


ww w.iancoble.com ww

dans l’industrie du ski que dans le domaine de l’anthropologie, Ian s’est mis à évaluer les options qui s’offraient à lui. « J’ai réfléchi à tous les boulots que je pourrais faire dans l’industrie, dit-il. Tous ceux auxquels je pensais ne permettaient pas de passer beaucoup de temps sur les pentes. Et même si je savais que j’étais un excellent skieur, j’étais aussi certain de ne pas être assez doué pour être pro. Puis, je me suis rappelé que j’avais déjà pris quelques cours de photographie au secondaire, juste pour le plaisir, en noir et blanc. J’avais vraiment aimé ces cours et j’aimais prendre des photos en vacances, alors j’ai décidé d’expérimenter ! » Grosso modo, ces expérimentations ont duré un an. Au terme de celles-ci, Ian en est venu à la conclusion que le métier de photographe était probablement celui qui lui seyait le mieux. « L’année qui a suivi l’obtention de mon diplôme, je travaillais le soir comme barman et je skiais tous les jours, raconte Ian. Je transportais toujours un petit Minolta SLR dans mon sac à dos et prenait autant de clichés que possible, juste pour voir si j’aimais vraiment ça. À la fin de l’année, j’ai conclu que j’avais vraiment beaucoup de plaisir à faire ça et que mes photos étaient vraiment bonnes. C’est à ce moment-là que j’ai décidé que c’était ce que je voulais faire comme métier. » Autodidacte, Ian a pratiquement tout appris sur le terrain, en observant les autres faire et en glanant quelques trucs à gauche et à droite. Peu à peu, il est parvenu à se faire 38 | skipresse

connaître et à se forger une réputation dans l’industrie. Après quelques années de dur labeur, il a finalement pu quitter l’emploi temporaire qu’il occupait en restauration pour se consacrer entièrement à la photographie. Aujourd’hui, et ce depuis huit ans, il gagne sa vie grâce à ses images. Désireux de diversifier sa production, Ian s’est mis à capturer toutes sortes d’instants. Étant particulièrement doué pour la photographie sportive, il immortalise aujourd’hui de nombreux athlètes, des skieurs aux nageurs en passant par les joueurs de basket ou les cyclistes. « J’aime photographier toutes sortes de choses, mais le ski est encore ce que je préfère. Et je pense que ce sera toujours ainsi », confie le photographe. Fait particulier, Ian ne signe pas ses clichés d’une griffe singulière. Ils sont tantôt denses et ténébreux, tantôt lumineux et aériens. « Je pense que j’essaie de photographier ce que l’environnement et le moment me disent. Je n’essaie pas d’ajuster nécessairement mon style à une imagerie préétablie. Toutes les assignations et les sujets sont différents et j’essaie de me laisser inspirer par le moment lorsque vient le temps de faire une photo. » Une constante demeure toutefois : en couleur comme en noir et blanc, qu’il s’agisse de portraits, de paysages ou d’athlètes en action, dans ses clichés, la beauté est toujours au rendez-vous. Suffit de jeter un œil à ses images pour se laisser subjuguer …

courses I’d taken in high school, in black-and-white photography. I’d loved those classes and I always liked taken photos on vacations, so I decided to experiment with it.” Ian experimented for a while, for maybe a year or so. But he quickly came to the conclusion that being a photographer was the kind of job that suited him best. “The year after I graduated from college, I was working as a bartender at nights and I was skiing every day. I carried a Minolta SLR in my pack and shot as much as I could, just to see if I really liked it. At the end of the year, I came to the conclusion that not only was I having a lot of fun but also, that my images were really good. At the end of that winter I decided it was what I really wanted to do for living.” Self-taught, Ian learned almost everything by actually doing it, observing others and gleaning tips and tr icks wherever he could. Bit by bit, he managed to garner a reputation for his work. After several years of establishing himself in the photo industry, he was finally able to quit his temporary job in the restaurant industry to devote himself fully to photography. Today, and for the past eight years, he has made a living from his images.

With a view toward diversifying his output, Ian started capturing all kinds of images beyond just the ski industry. He was particularly gifted in sports photography, and today immortalizes numerous athletes— from skiers to swimmers by way of basketball players or cyclists. “There are a lot things I love to shoot, but skiing is still what I love the most. And I think it will always be that way.” Ian’s style is tough to pigeonhole. Sometimes, it is dark and moody ; at other times bright and ethereal. “I think I try to shoot what the environment or moment is telling me. I don’t try to tailor my images to a predetermined look necessarily. Every job and subject is unique, and I try to let that moment determine the best way to shoot it.” There is one constant, however : in both colour and black-and-white – whether it’s portraits, landscapes or athletes in actions – his shots always reveal unusual beauty. You just have to look at his images to be convinced…

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The Bromont ski school launches some new packages that give a new dimension for adult lessons, the trendy outing amongst friends. Refine your style, whatever your level, is now rewarded by a relaxing escapade! Just for the Girls, Just for the Boys, as are constituted the packages, are offered at 120$ per person and include a two hour private ski or skateboard lesson, and a gift experience. In the case of Just for the Girls, Ski Bromont offers a thermal experience at the Balnea Spa to complete the day on the slopes. Just for the Boys is embellished of a Ski Bromont 40$ gift card applicable throughout the station, inter alia at the Bistro bar La Débarque. To benefit of these packages, you need to form a group of two to six person. Worried of seeing your child taking interest in freestyle and embark on the snow park modules? The ski school thought of these youngsters by opening a new group program of eight weeks for the 6 to 14 years old. Certified monitors of Freestyle Canada are in charge to show them safe practices in the snow parks. Finally, a secret to spread around, the best rates for daily tickets at Ski Bromont can be found on the website skibromont.com. They are sold starting at 30$ for a 8 hour ticket, at the condition that you buy four, that you can share with family and friends advertorial

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CONSEIL DE SKI SKI TIP

Conseils pour skier en poudreuse Powder rules RÈGLE #1 – Procurez-vous des skis larges

MANDAT DE L’AMSC L’Alliance des moniteurs de ski du Canada offre une qualité supérieure de formation en enseignement du ski, contribuant ainsi à la croissance et au plaisir du sport.

L’éventail de skis est maintenant plus vaste que jamais, alors quand vient le temps de choisir un ski de poudreuse, plusieurs options s’offrent à vous. La largeur des skis tout-terrain et de poudreuse procure une meilleure flottaison. La plateforme plus large sous le patin vous permet d’être légèrement surélevé sur la neige tandis que le design rocker permet au ski de flotter et de mieux manœuvrer à travers la poudreuse.

RÈGLE #2 – Les mythes à propos de la poudreuse ? Oubliez ça ! Si vous gardez votre corps trop en arrière sur vos skis, les talons de vos skis s’enfonceront davantage dans la neige et le virage vous demandera plus d’effort. Gardez votre poids au milieu de votre pied, en le distribuant également au-dessus de vos deux pieds, tout en maintenant votre équilibre sur le ski extérieur. Nul besoin de « rebondir » dans un mouvement de va-et-vient. Parce que les skis larges sont conçus pour mieux flotter, il vaut mieux laisser la vitesse et vos skis faire le travail pour vous. Les tourner et les incliner produira une puissante plateforme vous gardant plus près de la surface, un peu comme la coque d’un bateau dans l’eau.

RÈGLE #3 – À haute vitesse, faites-vous confiance Skier selon ses habiletés et sa limite de vitesse est toujours recommandé. Cependant, skier trop lentement dans la poudreuse peut se comparer à conduire une voiture sans direction assistée. Plus la neige sera profonde, plus la résistance augmentera, et plus votre vitesse diminuera. Laissez glisser vos skis vers le bas de la pente afin de maintenir une vitesse confortable ; vos skis pourront ainsi flotter et tourner plus facilement. Ayez confiance en vous. Le pire qui peut arriver ? Tomber dans un moelleux nuage de poudreuse !

RULE #1 – Get on a pair of fat skis The choice of skis today is greater than ever, and when it comes to skis for skiing powder, there are many options. The width of today’s all-mountain and powder skis provides greater floatation. The wider platform underfoot keeps you higher in the snowpack. New ski designs with early rise or full rocker also aid in helping your skis float and push through the pow.

RULE #2 – Forget the myths about powder skiing Do not sit back. Sitting back on your skis will only make the tails of your skis sink deeper in the snow and increase the effort required to turn them. Keep your weight over the middle of your foot. It’s also not a bad idea to keep your weight a little more evenly distributed over both feet, while maintaining your balance on the outside ski.

speed and the skis do the work for you. Turning your skis and tipping them will create a strong platform under you to keep you closer to the surface, acting similarly to the hull of a boat through water.

RULE #3 – Be confident with speed Skiing within your ability and personal speed limit is always recommended. However, keep in mind that skiing too slowly in powder can be like driving a car without power steering. The deeper the snow, the more resistance you’ll encounter, and the slower you will go. Allow your skis to run down the hill to maintain a comfortable speed that allows the skis to float and turn more easily. Be confident in yourself. What’s the worst that can happen ? You fall in the fluffy white stuff !

Do not bounce up and down. Because new fat skis are designed for increased f lotation, it’s better to let your

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