Slash Snowboard Magazine Issue #6 Français

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Devun Walsh // Cab 360Ëš Photo // Colin Adair Spot // Whistler

80 jours en

Argentine DCP

SALVADOR








SOMMAIRE Volume 2.3 Intro: Où est-ce qu’on s’en va? 80 jours en Argentine L’état du snowboard canadien Entrevue avec Greg Desjardins Opinion Une « Greene » expérience Event check out: Frontline Rail Jam 2009 Gallerie photos Best & Worst Compagnie check out: Yes Snowboards Musique: Nic ‘‘Molotov’’ Brunette Art: Morgan Bridge Outro: Summer time

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Louif Paradis // Cab 270 backlip Photo // Tim Peare Spot // Gaspe

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Directeur de publication: Pat Burns Directeur photo: Oli Gagnon Contenu éditorial: Etienne Gilbert Ventes publicitaires: Etienne Tremblay Direction artistique: Ralph Samson, Claudia Renaud

Slash Magazine 425, Gérard-Moriset, suite 8 Québec, Qc, Canada, G1S 4V5 www.slashmagazine.ca info@slashmagazine.ca

Contributeurs aux photos: Ashley Barker, Ryan Odowd, Jonathan Kirby, Jerome Tanon, Tim Peare, Mathieu Couture, Oli Croteau, Mike Yoshida, DiceK, Phil Tifo, Colin Adair Contributeurs aux textes: Andrew Burns, Gabe Langlois, Shin Campos , Nic Sauvé, Alex Cantin, Louif Paradis, Ben Bilocq, LNP, Will Lavigne, Max Legendre, Dan Migno, Oli Croteau, Eric Greene, Kareem El Rafie, DCP, Craig Beaulieu, Nat Gough , Ashley Barker Contribution artistique: Patrick Beaulieu Imprimé au Canada: ISSN 1913-8385 Impression: Litho Chic

Le magasine Slash(ISSN 1913-8385) est publié 3 fois par année. La rédaction n’est pas responsable des textes et des photos publiés, qui engagent la seule responsabilités de leurs auteurs. Les constributions sont les bienvenues, toutefois, vous devez fournir une enveloppe pré-affranchis pour le retour. Toute reproduction sans l’accord de l’éditeur est interdite. Slash magazine(ISSN 1913-8385) is published 3 times a year. Opinions expressed in articles are those of the autor. All rights reserved on entire content. Slash magazine welcomes edittorial submissions; however, return postage must accompagny all unsolicited manuscripts, art, or photographic materials if they are to be return. Hébergement: Gc media

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Nicolas Muller Photo // Oli Gagnon Spot // Haines, Alaska

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Où est-ce qu’on s’en va? Par Étienne Gilbert

Dans la dernière issue, nous avons exploré le sens et l’essence du changement. Aujourd’hui, je profite donc de mon élan pour poursuivre le sujet sous un angle différent. Le monde dans lequel nous vivons est en constant changement. Comme je l’ai appris dans mon cours de sciences en secondaire 4, «rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme» ou change. Même la mort qui signifie la fin dans notre langage commun n’est en réalité qu’un changement d’une forme à une autre. Toute mort est à la fois une renaissance, un retour au point de départ, un cycle qui se termine et un nouveau qui s’amorce simultanément, de la même façon que s’engendrent le jour et la nuit, les saisons, les années, etc. Tout change, il en va de même pour nos croyances, nos connaissances, nos technologies. Il y a de ça seulement cent ans, personne n’aurait cru à la moitié des innovations technologiques d’aujourd’hui. Au rythme où avance les choses, le style de vie que nous connaissons aujourd’hui pourrait très bien être considéré préhistorique d’ici 100 ans. Qui sait? On s’imagine que la technologie est tellement avancée, mais au cours du prochain millénaire, nos connaissances ne pourront faire autrement que de surpasser sans précédent celles d’aujourd’hui, de la même manière que celles du dernier millénaire se font surpasser par celles d’aujourd’hui. Du moins, c’est ce que nos connaissances d’aujourd’hui nous portent à croire. Malgré l’immense évolution au niveau technologique, l’évolution au niveau psychologique, elle, considérant ce que le monde est aujourd’hui avec toute la misère, les conflits, la brutalité, la destruction, la peur, la persécution, l’agression, la pauvreté, les famines, etc, n’a pas profondément changée. L’homme est toujours aussi brutal, violent, agressif, compétitif, craintif, égoïste, discriminatif, non seulement envers les autres, mais aussi envers lui-même et construit selon ces normes, depuis quelques milliers d’années, une société qu’il dit civilisée. Notre société est composée d’une série d’institutions: politiques, légales, religieuses, financières, classes sociales, valeurs familiales, etc. Ces institutions sont installées depuis si longtemps que nous les prenons toutes pour acquises et questionnons leurs pertinences que très rarement et ce, sans réelle profondeur. Pourtant la profonde influence de ces structures sur la manière de mouler notre compréhension et notre perspective de nos vies est évidente. De toutes ces institutions sociales, le système monétaire est, sans aucun doute, le plus pris pour acquis et le moins questionné. On peut toujours se retourner vers une nouvelle religion, un nouveau parti politique, de nouvelles valeurs familiales, créer des nouvelles lois ou choisir une nouvelle banque. Cependant, il n’y a pas d’alternative pour l’argent. Pouvez-vous imaginer un monde sans argent? Un monde où le profit monétaire ne serait qu’une pratique ancienne. Serait-ce possible? Serait-ce pour le mieux? Une chose est bien évidente, dans un monde où 1% de la population possède 40% des biens de la planète entière, où un peu moins de 50% de la population mondiale vie sur 2 dollars par jour, au moins 80% sur moins de 10 $ par jour, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et le pouvoir est entre les mains d’une riche minorité. Notre système social a transformé notre planète en une entreprise où l’objectif prioritaire est de faire du profit. Pouvez-vous imaginer un monde où le partage, la connaissance, la compréhension et la supervision de ses ressources et de sa population pour son bien être, seraient l’objectif prioritaire? Un monde où la population entière aurait pleinement accès aux ressources et aux connaissances dont elle a besoin pour vivre et se développer. Un monde où l’espèce humaine aspirerait à un style de vie autre que celui que nous connaissons. Un style de vie où le potentiel maximum de chaque individu pourrait être développé et mis à profit auprès de sa communauté tout en restant en harmonie avec son environnement.

On se sent tous un peu impuissants lorsqu’il est question de sujet comme celui-ci. C’est très compréhensible. La très grande majorité d’entre nous sinon la totalité d’entre nous (ceux qui lisent cet article) ne font pas partie de la riche minorité qui contrôle (gouvernements, multinationales, etc.) et qui a le pouvoir monétaire de faire de gros changements sur la surface entière de la planète. Reste que ce qui se passe dans notre monde n’est en réalité qu’un miroir reflétant ce qui se passe a l’intérieur de nous-mêmes. La conscience collective mondiale, somme de la conscience individuelle de chaque humain aillant vécu et vivant aujourd’hui, a créé et continue de créer le monde dans lequel nous vivons. C’est un peu ridicule de voir à quel point nous sommes devenus déconnectés de notre vraie nature. La division est partout: religions, partis politiques, croyances générales, classes sociales, races, âges, pays, passé, présent, futur, moi, toi etc. Cette incapacité de sentir cette connexion avec ce qui entoure donne naissance à l’illusion de la séparation envers nous-mêmes et envers le reste du monde. C’est ainsi que nous nous percevons comme un fragment isolé du reste. La solitude et la peur, conscientes ou inconscientes, s’installent et le conflit intérieur/extérieur devient une norme. Le monde est un avec nous et nous sommes un avec le monde. Ce que vous faites pour vous ou envers vous-mêmes, vous le faites pour ou envers le monde entier, et ce que vous faites pour ou envers le monde entier vous le faites pour ou envers vous-mêmes. Si nous sentons le bienfait d’un changement, voir d’une révolution de conscience mondiale, on se doit de commencer par un changement de conscience personnel. Pour qu’un changement de conscience personnel s’amorce, il faut voir notre conscience pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle nous amène et de ce qu’elle nous prive. Il faut aller jusqu’à la source des choses et les comprendre pour pouvoir faire de nouveaux choix si désirés et créer un profond changement. On ne guérit pas une maladie en traitant ses symptômes. Il est impossible de mieux comprendre notre univers, et de pouvoir le changer si nous ne nous comprenons pas nous-mêmes. En ce moment, vous vous dites peut-être: Où est-ce que je m’en vais comme ça? Et bien, je suis de retour à la question initiale: Où estce qu’on s’en va? La réponse est simple; on s’en va nulle part. On reste ici maintenant! Le seul endroit où l’on peut vivre pleinement et influencer le futur. On s’en va faire du snowboard! Parce qu’ironiquement c’est un bon moyen de déconnecter de nos vies quotidiennes et de se reconnecter dans le temps avec nous-mêmes, avec notre vraie nature. On s’en va pour un long voyage sans fin à l’intérieur de nous-mêmes. Un voyage où votre corps, votre snowboard, où peu importe ce que vous faites, n’est qu’un vaisseau pour voyager à travers le temps et expérimenter ce à quoi vous aspirez. Intérieurement, vous avez toujours le choix. Vous pouvez prendre l’autoroute et vous mettre sur le cruise control ou vous pouvez prendre plein contrôle, emprunter la route de campagne, visiter les milles et une parties cachées à l’intérieur de votre propre personne, voir de quoi vous êtes fait et par le fait même, voir de quoi le monde est fait. Ne prenez rien pour acquis! Ne laissez pas le monde vous dire qui vous êtes! Soyez votre propre explorateur! Si vous avez des commentaires, des opinions, des questions directement ou indirectement reliés au snowboard ou au contenu de notre magazine, n’hésitez pas à me les faire parvenir à gilbert@slashmagazine.ca. Il me fera plaisir de vous répondre ou de m’en inspirer dans mes articles futurs. Pour terminer, nous aimerions préciser que Alex Auchu a écrit le texte «les légendes du snowboard» dans le dernier issue car nous avions oublié de le mentionner.

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80 jours en

Argentine

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Une histoire d’Andrew Burns Photos par Ashley Barker

Bs 540 // Andreas Wiig

Vous vous réveillez au son de la voix du pilote à l’annonceur, vous réalisez à quel point vous êtes inconfortable et marabout après 10 heures sur un vol de nuit, anticipant impatiemment un café et un genre de déjeuner préemballé. Comme nous amorçons notre descente, le soleil commence à faire son apparition à l’horizon de l’océan Atlantique et rayonne sur la ville de Buenos Aires en Argentine, recréant un des plus beau lever de soleil jamais vu. Instantanément, ce sentiment de tension se transforme en excitation et en anticipation. C’est le mois de juillet et vous arrivez dans un pays où l’hiver est à leur porte et où les montagnes et la neige vous attendent. Avec anxiété, vous attendez dans cette horrible file d’attente pour sortir de l’avion, en ignorant votre envie de tasser tout le monde en dehors de votre chemin pour pouvoir être le premier à sortir. En marchant à travers le terminal pour aller chercher vos valises, vous remarquez quelques changements subtils et beaucoup d’écriture espagnole, mais rien ne semble trop inhabituel. C’est une fois entré dans la section principale de l’aéroport que la réalité s’installe. Vous êtes à 15 000 Km de chez vous, et personne ne parle votre langue. C’est ma troisième année en Argentine durant mon été. Mon espagnol est suffisamment bon; je suis familier avec les gens et avec la façon de faire les choses par ici. Lors de ma première visite cependant, mon espagnol était nul. Pour faire une longue histoire courte, il m’a pris six jours de misère pour finalement me rendre à destination. J’ai eu ma leçon. Il vaut mieux planifier en avance!

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Argentine

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Frontside boardslide // Andrew Burns

« (...) nous amorçons notre descente, le soleil commence à faire son apparition (...) recréant un des plus beau levé de soleil jamais vu. Instantanément, ce sentiment de tension se transforme en excitation et en anticipation. » slash snowboardmag // 23


Method // Doran Layborn

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Argentine Une fois à Buenos Aires, le groupe se rassemble avant de partir en autobus vers Bariloche, situé sur la côte est du pays, à environ 20 heures de route. L’été passé, nous étions une belle gang de Canadiens, conçue de Craig Beaulieu, Natalie Gough, Robin Van Gyn et moi-même (Andrew Burns). Sans oublier notre filmeur Aaron «Trout» Maksymek et photographe Ashley Barker. Nous travaillions tous pour (SASS) South America Snow Sessions, qui est un camp de snowboard et de ski basé a Bariloche en Argentine. C’est un camp où les jeunes viennent pour améliorer leur habilité dans le parc et dans le backcountry dans un environnement d’hiver, tout en expérimentant la culture exceptionnelle que l’Argentine a à offrir. C’est une expérience extraordinaire. Notre ami, Ramone a une maison complètement sick à Buenos Aires avec une mini rampe dans sa cour arrière. Nous nous dirigeons chez lui pour boire quelques bières et pour une session de mini-rampe avant de partir pour notre destination finale. C’est vraiment bien de pouvoir relaxer un peu et d’apprécier le changement de décors. Même s’il n’y a pas encore de neige au sol, on peut sentir dans l’air que l’hiver n’est pas très loin. Ramone nous accueille avec un souper «Asado» typiquement argentin. C’est la meilleure manière au monde de cuire de la viande sur un BBQ! C’est une sorte de cuisson lente audessus de cendres chaudes de bois, ce qui fait en sorte que chaque morceau de viande fond pratiquement dans la bouche. Ajoutez quelques bières «Quilmes», du vin argentin et vous êtes au paradis. 20 heures d’autobus plus tard, nous marchons vers le deuxième plus beau lever de soleil au monde. Cette fois-ci, le soleil brille sur la côte est de la chaîne de montagnes des Andes. L’adrénaline se disperse dans notre corps et nous commençons à prendre réellement conscience des tournants de poudreuse qui nous attendent d’ici quelques heures, 48 heures après avoir quitté les chaudes journées de l’été canadien. La première chose que nous devons faire est d’aménager dans la maison des entraîneurs qui sera notre chez nous pour les 10 prochaines semaines et le lieu de nombreux moments inoubliables.

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Fs 540 // Chris Coulter

«Notre maison était trop malade! On s’entendait tous super bien. On pouvait avoir notre intimité lorsqu’on en avait besoin et le salon était amplement grand pour qu’on puisse tous chiller ensemble. La table de billard fut responsable de paris totalisant près de deux milles dollars entre Andrew et moi». . – Craig Beaulieu «Mon temps préféré à la maison était nos soupers familiaux où nous passions au moins deux heures à manger et à rire. Nous avions deux thèmes. Les lundis Métal et les mardis Taco. Il y avait toujours quelque chose qui se passait. Je pense que nous avons seulement sauté un mardi Taco parce que nous étions tous trop maganés pour participer aux festivités en raison du lundi Métal qui avait duré jusqu’aux petites heures du mardi matin». – Nat Gough

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«Lundi Métal! Chaque lundi soir on crinquait du métal dans le tapis. On pourrait dire que c’était une mauvaise soirée pour vouloir se coucher de bonne heure. Il y avait souvent des choses qui finissaient brisées ou quelqu’un qui vomissait sur le plancher. On a aussi dépensé notre part d’argent au Casino lors de ces soirées. Il n’y avait pas grand moyen de s’en sortir». – Craig Beaulieu «Une des choses les plus intéressantes à propos de l’Argentine est sa culture et son environnement. Les Argentins sont très sociaux et ont un fort sens familial que l’on ressent par leur hospitalité. La majorité de la population ne parle pas anglais et encore moins français, mais ils feront tout dans leur possible pour vous aider. Les choses sont différentes de l’Amérique du Nord ici. Comme un de nos entraîneurs de ski disait: «Si vous venez ici avec aucune attente, suivez le courant des choses, vous aurez une des meilleures expériences de votre vie». –Ashley Barker

Slash // Kyle Clancy

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«Le terrain est surprenant. Bon pour tous les niveaux et le parc est mieux que n’importe quel parc de l’Alberta. Il y a aussi de beaux obstacles urbains en bas du centre de ski quand il y a de la neige.» –Ashley Barker

«Qu’est-ce que vous pouvez demander de plus? C’est pratiquement la meilleure place où j’ai ridé dans toute ma vie. Beaucoup de liberté et beaucoup de terrain. La neige était belle et les gens amicaux. C’est la meilleure place pour passer votre été à faire du snowboard d’hiver. C’était toute qu’une expérience pour moi de voir un de mes élèves s’enligner une ligne et d’entendre tout le groupe crier. De le voir arriver en bas avec le plus gros sourire au monde. Tu sais que tu viens de faire sa journée, voir même son été quand il n’arrête pas de te dire merci de l’avoir dirigé dans la bonne direction dans un environnement sécuritaire et encourageant.» –Craig Beaulieu

Log ride fs 180 // Zac Marben

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Guitar // Zac Marben


On aurait dit qu’au fil du temps nous nous sentions de plus en plus comme à la maison. Lorsque vous vous adaptez à une nouvelle culture et environnement, on dirait que vos yeux s’ouvrent au monde et vous réalisez toutes les possibilités qui vous sont disponibles en tant qu’être humain. C’est vraiment une expérience stupéfiante. Les Andes offrent des conditions et du terrain de haute classe. À Cerro Catedral, le centre de ski où l’on allait rider, le terrain est très varié. Le bas de la montagne est rempli de lignes à travers les arbres, de sections abruptes et de pillows. Sur le haut de la montagne, on y trouve des spots idéaux pour construire des sauts et une panoplie de lignes. De courtes randonnées vous donneront accès à quelques bowls, chutes et drops, le tout entouré de faces de roches qui vous rappellent le seigneur des anneaux… Pour les fans du parc, il y a une belle ligne de sauts, de rails et autres petits jibs un peu partout sur la montagne pour vous amuser.

«Si je ne pouvais, pour une raison quelconque, que faire du snowboard pendant 2 semaines durant une année, l’Argentine serait mon premier choix.» –Nat Gough L’Argentine et SASS, c’est comme un deuxième chez nous pour nous tous. Le pays, la culture, le terrain et notre passion pour la neige nous ont rassemblés comme une grande famille. Les moments que nous avons passé ensemble ne peuvent malheureusement pas être exprimés pleinement en mots ou en photos. La beauté de ce pays continue de m’impressionner d’été en été. J’y retournerais jusqu’à la fin de mes jours. Pour plus d’informations sur SASS, visitez www.sasnow.com

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L’autre soir, lors d’une de mes rares présences à un des bars de Whistler, j’ai eu la chance de croiser un vieil ami. Gabe Langlois filme du snowboard depuis au moins une décennie. Lors des deux dernières saisons, il a filmé en grande partie le projet de Travis Rice : That’s it, That’s all. Ce soirlà, nous avons eu une bonne vieille conversation bien arrosée à propos du snowboard, de notre nouveau magazine et ce dont nous pourrions appeler l’état du snowboard au Canada. Gabe m’expliquait que Shin et lui avaient eu dernièrement des conversations semblables à ce sujet et il était plus qu’heureux de m’en faire part. J’ai donc décidé de leur donner la chance de s’exprimer devant un plus grand auditoire. L’industrie du snowboard a beaucoup changée depuis les derniers 15 ans. À savoir si c’est pour le meilleur ou pour le pire, il est difficile d’avoir une réponse directe et simple. Tous les gens, dépendamment de leur contexte, ont leur propre opinion sur le sujet.

Etienne Gilbert

Je dois tout d’abord retourner derrière, dans le bon vieux temps, pour que vous puissiez comprendre mon origine. Je parle du tout début de Whistler Blackcomb, quand tous les riders rêvaient de venir ici pour rider la grosse poudreuse des montagnes du BC. Vous voyez ce que je viens de dire ici: poudreuse et montagnes. C’étaient les deux simples choses qui entraînaient toutes sortes de bums à laisser derrière eux famille, amis, emploi, et à repartir à nouveau pour un style de vie unique. C’est cet intérêt pour la montagne et ses possibilités qui bâtissent la réputation des snowboarders canadiens. Je n’étais pas là personnellement au tout début, mais je suis né et j’ai grandi au BC et je prends donc notre

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héritage à cœur. Quand j’ai déménagé à Whistler, le snowboard était vivant et à son meilleur. Ce sont des freeriders comme: Kevin Young, Marc Morissette, Shin Campos, Devun Walsh, Chris Brown, Wes Makepeace, Brian Savard, Martin Gallant, Kale Stephen, Sean Johnson, Matt Domanski et Alex Warburton qui m’ont inspiré à finalement faire ma migration pour la terre promise. Whistler est le meilleur terrain de l’Amérique du Nord. Les riders vivant à Whistler se font mouler par le terrain et les conditions auxquelles ils sont exposés. Ils deviennent, par le fait même, de vrais freeriders polyvalents. C’est le terrain naturel en avant de toi qui semble être sous-estimé de plus en plus.


Charles Gagnon // Fs 360 nose bonk Photo // Oli Gagnon Spot // Whistler slash snowboardmag // 31


Etienne Gilbert // Cab 540 Photo // Phil Tifo Spot // Whistler

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Je comprends que ce n’est pas tout le monde qui a la chance de faire du snowboard dans un tel environnement, mais il y un paquet de riders ici à Whistler de nos jours, et pourtant il n’y a aucun jeune rider qui, à mon avis, se démarque, pourrait prendre la relève et faire honneur à la réputation des freeriders canadiens. Croyez-moi cependant, j’aimerais bien me faire prouver le contraire. Je pense que l’attention portée aux spécifiques est une partie du problème. Les jeunes ne vont plus simplement rider la montagne. Ils préfèrent sessioner un rail, un wall, un saut de parc pour perfectionner leurs trucs sur des obstacles spécifiques. Tout ce que je dis c’est: «Allez rider la montagne un peu plus souvent, et rider ce qui se présente à vous, et laissez la montagne vous former au lieu d’être un mouton qui suit le troupeau et qui fait qu’est-ce qui est supposément cool cette saison. Peu importe ce que vous aimez rider, mais si vous vivez à Whistler ou au BC et que vous ne pouvez pas faire un puissant, beau, artistique, symétrique carve de poudreuse à haute vitesse avec du punch, vous êtes mieux de vous réveiller, parce que vous êtes en train de manquer le bateau. Il me semble qu’il y a des jeunes vraiment confus de nos jours. Je ne les juge même pas sur leurs costumes de pirates clowns qu’ils portent pour aller rider, ce qui, en passant, est vraiment difficile. Je crois fermement à faire ce que vous aimez. Ne prenez pas la voie la plus fréquentée juste parce qu’elle vous semble sécuritaire. Faites ce que bon vous semble et voyez où cela vous mènera. J’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup d’espoir dans notre relève pour représenter les riders de l’ouest canadien comme nous les connaissions dans le passé. C’est mon opinion! Peut-être que je suis juste un rider d’une ancienne génération qui a perdu son sens profond de connexion avec l’industrie.

Gabe Langlois

caisse. On dirait que les jeunes passent immédiatement aux rotations et aux combos de rails sans même avoir une base solide, savoir graber correctement ou voir même, savoir carver. J’imagine que c’est la nouvelle génération de progression, mais c’est plutôt banal, robotique et sans création à mon avis. En ajoutant des rotations dans les 12 et 1440 degrés, on est en train de devenir comme les skieurs freestyle de qui nous nous moquions dans le passé. De nos jours, j’ai de la difficulté à apprécier entièrement la plupart des films de snowboard. Après la troisième ou quatrième part, c’est du pareil au même. C’est rendu que j’apprécie plus le filmage et le terrain que le riding comme tel. Quand on me demande qui est à surveiller chez notre nouvelle génération, malheureusement, il n’y a pas un seul jeune canadien qui me vient en tête. Désolé les jeunes, mais des trucs sur des sauts traditionnels (cheese wedges) ne m’impressionnent plus. Dans mon livre, ce sont des gars comme Jake Blauvelt, Austin Smith, Gigi, Wolle et quelques autres qui apportent une nouvelle saveur au sport. Bien sûr, nous avons de très bons riders établis comme Devun, Rencz, Benji, Kale et plusieurs autres, mais je ne vois personne d’autre à l’horizon. Les nouveaux styles de trucs effectués sur du terrain naturel, c’est ce que j’aimerais voir, et je pense que les Canadiens devraient être parmis les meneurs dans cette division. Regardez autour de vous, (bien sûr je parle de la côte ouest), les montagnes sont partout. Nous avons le meilleur terrain et les meilleures conditions de neige au monde. Les jeunes devraient en tirer avantage. J’espère qu’il y a quelques jeunes qui pourront prendre charge et me faire changer d’idée. On est chanceux ici au Canada et je suis sûr qu’à quelque part nous avons du talent.

Shin Campos Quand je pense à un rider canadien, je pense à un rider solide et puissant qui est dédié à la montagne et à sa progression à l’intérieur de cette dernière. Dernièrement, je me questionnais à savoir qu’est-ce que le snowboard canadien nous réservait pour le futur, et malheureusement ça ne me semble pas si intéressant. Il me semble que de nos jours, tu as besoin d’une certaine image hollywoodienne parce que le talent et la personnalité ne te suffiront pas. Tout le monde fait la même chose avec peu d’originalité et ne fait que recréer ce qui à déjà été fait. Tout ce que vous voyez, c’est des trucs sur des sauts suivis d’un segment de street riding. On ne voit pas beaucoup de riders utiliser la montagne dans son état naturel. Où sont passées les choses simples comme un vrai beau tournant de poudreuse ou encore un vrai beau method. Qu’est-ce qui se passe avec notre nouvelle génération qui ride à basse vitesse. Tout le monde dérape les pistes et s’arrête à chaque obstacle, au lieu de les descendre de haut en bas à fond la

Pour ce qui est de moi, je peux dire que je partage mon avis pour la majorité de ce que Gabe et Shin ont à dire. D’un autre côté, il est évident qu’il est plus facile d’être créatif lorsque tu fais partie du premier groupe de personnes à faire une certaine chose. Reste qu’auparavant, les jeunes déménageaient au BC parce qu’ils rêvaient de rider la montagne. Je ne veux pas généraliser, mais je vois des jeunes qui déménagent ou s’empêchent de s’installer parce qu’ils ont l’impression qu’ils doivent satisfaire leurs commandites. C’est comme une obligation, au lieu d’être quelque chose qu’ils font parce qu’ils veulent l’expérimenter pour eux-mêmes. On pourrait continuer longtemps sur le sujet, mais c’est à vous de faire du snowboard ce que vous en voulez. Savez-vous ce que vous voulez du snowboard?

Etienne Gilbert

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Toutes les tâches ou projets que nous entreprenons dans la vie valent la peine qu’on s’y attarde et qu’on prenne le temps de bien les faire. Peu importe ce que Greg fait dans la vie, il y met toute son énergie et son dévouement. Pour l’instant, le snowboard c’est sa vie. Il met sa touche personnelle dans tous les aspects du sport. S’il ne s’affaire pas à rider en vue d’obtenir sa prochaine video part, il sera derrière la caméra en train de filmer, ou bien plongé dans son portable à éditer les parts d’autres riders. Il travaille même chaque été en tant que digger sur le glacier de Blackcomb à l’aménagement du snowpark du Camp of Champions. Il a dernièrement mis en marche un projet qu’il a à cœur depuis plusieurs années déjà, celui d’avoir sa propre compagnie. L’entrepreneur qui sommeillait en lui s’est réveillé, et son esprit créateur lui fera réaliser de grandes choses.

-Nic Sauvé Photos prises par Oli Croteau

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Alex Cantin Tu as eu une bonne saison l’an passé. Qu’est-ce que tu en retiens le plus? Je pense avoir eu une bonne saison parce que j’ai fait ce que je voulais faire avec les gens que je voulais rider. Je suis allé faire du surf au Maroc deux semaines au début de février 2008. Cela m’a permis de reposer mon corps et ma tête. Grâce à ce voyage, j’ai eu l’impression de débuter une toute nouvelle saison, et ça m’a inspiré à faire des nouveaux trucs. J’ai vu que ton board était rempli de stickers PLENTY. C’est quoi ça? C’est un projet de compagnie de vêtements streetwear que je suis en train de monter avec ma mère, le photographe Alex Paradis et un ami qui étudie en graphisme, Will Boucher. Mon but est de faire

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des vêtements qui vont ressembler à ce que mes amis et moi ont toujours voulu voir des compagnies de l’industrie avec lesquelles on travaille depuis des années. Quand tu mets ton snowboard de côté pour relaxer ou bien dans la saison morte, qu’est-ce qui occupe ton temps? Pour relaxer, j’aime passer du temps à la maison sur mon ordinateur en écoutant de la musique, aller au restaurant avec ma blonde et passer du temps à chiller avec des amis. Pendant la saison morte, j’aime continuer à faire du sport pour garder la forme. Je fais du vélo de montagne, du tennis, et normalement je m’entraîne un bon deux mois dans une salle d’entraînement avant que la saison recommence.


Louif Paradis Qu’est-ce qui t’a amené à faire du snowboard aussi passionnément? Premièrement, je pense que c’est l’ensemble des choses qui m’entourent depuis que je suis jeune qui ont fait où j’en suis aujourd’hui. Aussi, je crois que la liberté, au sens large que le snowboard m’a apporté et m’apporte toujours, est en grande partie la raison pour laquelle je m’y accroche. J’ai remarqué que tu avais une part deux fois plus longue dans WHAT que dans NO CORRECT WAY. Peux-tu nous expliquer pourquoi? Au début de la saison dernière, Rome m’a offert de filmer pour une deuxième année consécutive pour leur film de team, NO CORRECT WAY. Naturellement, j’ai accepté et j’ai filmé pendant près de 6 mois sans arrêt. Là-dessus, j’ai filmé un mois avec le caméraman de Rome, John Cavan, et le reste du temps avec les frères Demers pour Brothers Factory. L’entente était que je filmais le plus possible de mon côté et que Rome allait acheter mon meilleur footage à la fin de la saison pour me faire une part dans leur film. Malheureusement, ils n’ont rien acheté pour des raisons de budget et de circonstances. Donc comme résultat, j’ai eu ce que j’avais filmé avec le caméraman de Rome dans NO CORRECT WAY, et ce que j’avais ramassé avec les Demers dans WHAT.

Ben Bilocq

On a beaucoup d’amis qui ont pris la décision de mettre de côté le snowboard professionnel. Qu’est-ce que tu penses de ça et quels sont tes buts qui te gardent dans ce style de vie? Je pense que lorsque le snowboard ne t’apporte plus le plaisir qu’il devrait t’apporter et que tu commences à te dévaloriser parce que tu ne fais pas assez d’argent, c’est une bonne idée de passer à autre chose. Pour ma part, je me suis fixé de nouveaux objectifs réalistes et valorisants. Je vais continuer à travailler avec les compagnies de l’industrie, mais je vais aussi me servir de mon riding et de mes idées pour promouvoir ma propre compagnie. Il n’y a pas beaucoup de gens qui savent que tu as participé à une grosse part du film Bandwagon; tu as monté la plupart des parts. Est-ce que devenir éditeur est quelque chose que tu aimerais faire de façon plus sérieuse? Je ne crois pas que je serais intéressé d’éditer pour une compagnie qui existe déjà. Ce qui m’intéresserait serait de travailler sur un projet dans lequel je pourrais avoir la liberté de faire ce que je veux et de montrer du VRAI snowboard. Ce serait probablement sous forme d’épisodes web sur Internet.

LNP

Tu n’es pas un skateboarder, mais tu es beaucoup influencé par les vidéos de skateboard. Pourquoi? Depuis quelques années, j’écoute de moins en moins de films de snowboard pour me motiver avant de rider. Je pense qu’il est important de regarder les films de skate parce qu’ils ont une longueur d’avance sur la difficulté et la créativité des trucs. Qu’est-ce qui t’as amené à acheter une caméra HD? Pour ce qui est de ma caméra, la raison principale est de pouvoir apporter la vision du rider dans les projets dans lesquels je m’implique. Je ne veux pas sousestimer les caméramans, mais je me suis toujours dit que les riders sont les meilleurs pour savoir trouver les bons angles de vues.

Five-0 Spot // Oshawa

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« Même si le sport me fait toujours rêver, ma perception a changée, puisque maintenant je connais en grande partie chacun des aspects de ce monde. »

Will Lavigne Te vois-tu faire autre chose qui ne serait pas directement relié au snowboard? Je vais essayer de rester dans le monde du snowboard le plus longtemps possible d’une manière ou d’une autre. Sinon, j’aimerais peut-être faire des affaires dans la construction et l’immobilier. Qu’est-ce qui serait un de tes buts ultimes en snowboard? Mon but ultime serait de retrouver la même tranquillité d’esprit dans le riding que je fais aujourd’hui que celle que j’avais lorsque je ridais avec mes amis lors de mes débuts en snowboard.

Max Legendre Après toutes ces années à rider, est-ce que ta perception du snowboard a changée? Quand j’ai commencé à faire du snowboard, je regardais avec admiration les vidéos et les magazines et je rêvais d’être comme ceux qui en faisaient partie. Après toutes ces années, j’ai eu l’occasion de rencontrer personnellement la plupart de mes idoles ainsi que ceux qui sont derrière ces projets. Même si le sport me fait toujours rêver, ma perception a changée, puisque maintenant je connais en grande partie chacun des aspects de ce monde. Qu’est-ce que tu penses que va être la prochaine étape en snowboard? Quels genres de shots rêves-tu de filmer? Ici, je vais répondre par rapport au domaine du street riding puisque c’est dans celui-ci que je m’y connais le plus. Je pense que la prochaine étape c’est la précision, le côté technique et la grosseur des trucs. Mes objectifs sont de pousser ces trois aspects à ma façon et de faire mes trucs le plus parfaitement possible avec mon board. J’ai beaucoup trop de trucs qui me viennent en tête pour commencer à les énumérer.

Dan Migno

Présentement, tu as deux nouveautés importantes dans ta vie. Un nouveau laptop et une nouvelle blonde. Lequel utilises-tu le plus ou que tu préfères? Je passe énormément de temps sur mon laptop, mais je préfère passer du bon temps avec ma blonde bien sûr! On sait que tu es un snowboarder, un filmeur et que tu démarres ta compagnie plenty clothing. Comment fais-tu pour tout faire ça en même temps?L’été dernier, je me suis questionné pour savoir qui j’étais vraiment dans cette industrie. Je me suis rendu compte que seulement faire du snowboard comme la plupart de mes amis ne m’apporte pas la satisfaction que je recherche. J’ai envie de faire une coche de plus que les autres pour marquer le sport le plus possible à ma façon. C’est quelque chose qui s’est fait naturellement avec le temps.

Nose press Spot // Quebec

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Bs 50-50 Spot // Toronto

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Oli Croteau Greg, tu es un des gars avec qui j’ai shooté le plus ces dernières années. Tu as innové et évolué énormément sauf que tu es toujours resté un peu plus dans l’ombre que plusieurs autres de tes amis. Comment réagis-tu face à ça? Je suis persuadé que l’on a ce qu’on mérite dans la vie. Je me considère chanceux d’avoir vécu les expériences que le snowboard m’a offert jusqu’à maintenant, malgré que j’ai dû sortir plus d’argent de mes poches que j’en ai reçu. J’essaie de ne pas me comparer aux autres parce qu’eux aussi ont ce qu’ils méritent. Il faut faire partie de l’industrie pour comprendre qu’il y a plein de facteurs qui font qu’un rider réussisse ou pas. Comment fais-tu pour arriver à vivre du snowboard l’hiver, de voyager, de te payer des chambres d’hôtel avec les gars, de mettre du gaz dans ton camion, de te payer des tickets d’avion quand le besoin est là, et manger au resto à tous les jours

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étant donné que tu n’as pas de gros sponsors qui te donnent un salaire et un budget de voyage? Je travaille durant la saison morte pour me ramasser suffisamment d’argent pour pouvoir rider à chaque jour de l’hiver et ne rien rater. Je vends un peu d’équipement quand j’ai vraiment besoin d’argent et quand ça ne suffit pas, j’emprunte pour finir la saison. Dernièrement, on a vu une part éditée par toi-même avec tes meilleurs trucs de l’année sur le site de Transworld Snowboarding. Ceci a suscité beaucoup de commentaires bons et moins bons. Comment as-tu réagis face à ces commentaires? Premièrement, j’étais content de voir qu’il y a des gens qui apprécient ce que je fais. D’un autre côté, plusieurs personnes ont dénigré mon style par rapport à mes bras. Je l’ai pris en riant puisque c’est mon plus grand complexe quand je regarde mes shots. Je vais plutôt m’en servir comme source de motivation et me lancer un nouvel objectif pour améliorer mon style.


Etienne Gilbert

Oli Gagnon

Quelles sont les forces derrière tes objectifs qui stimulent tes projets et ton implication? Qu’est-ce que ça t’apporte? Je pense que c’est simplement de me dépasser dans un domaine que j’aime. Le sentiment de rentrer complètement brûlé après une journée de tournage en ville ou dans le backcountry, et avoir atteint au moins un des objectifs que je m’étais fixés en me levant, m’apporte une satisfaction assez grande pour continuer à refaire le même genre d’effort durant des mois. C’est ça être passionné je crois.

Est-ce que tu penses que le monde des magazines de snow est dirigé et contrôlé par des gens qui ne savent pas ce qu’ils font? Pourquoi est-ce que tous les magazines de snow sont décevants et souvent axés sur le produit et le lifestyle plus que sur notre but principal, pousser le snow? Je ne serais pas prêt à dire ça, qu’ils ne savent pas ce qu’ils font, mais je suis déçu du fait que la plupart du temps, les photos qui font les covers sont des handplants ou des one-foot sur des obstacles complètement ridicules. Aussi, les magazines devraient commencer à publier plus de photos séquences pour pousser les riders à faire des nouveaux trucs le plus parfaitement possible.

Notre environnement influence grandement les chemins que nous choisissons dans nos vies. Es-tu capable d’imaginer ta vie si tu n’avais pas découvert le snowboard? Non, j’en suis incapable puisque c’est ce que je fais chaque jour depuis que j’ai quitté l’école, et je ne me verrais pas faire un travail conventionnel.

Sponsors: Plenty (www.plenty-clothing.com), Drop, 32, Etnies, Holden, Deluxe, IS Design, Rome, Lifetime.

Blunt fs 270 out roof drop Spot // Quebec

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Ça fait plusieurs années que tu rides professionnellement et que tu travailles dans l’industrie du snowboard. Tu as vu le snowboard et l’industrie changer énormément sur plusieurs aspects. Même si vous êtes un jeune snowboarder, si vous avez fait vos devoirs et un peu de recherche sur l’histoire de notre sport, il est plutôt facile d’être conscient de l’évolution et des changements qu’a subie le snowboard depuis ses débuts. Ce qui n’est pas tout autant évidant pour les « fans » et pour les adeptes du sport à travers le monde sont les changements que vivent les athlètes professionnels au cours de leur carrière. On ne peut pas toujours contrôler les événements autour de nous, mais on peut toujours contrôler la manière avec laquelle on réagit. En vieillissant, les choses changent, notre corps, notre esprit, nos perspectives, nos motivations, nos attentes, nos inspirations, etc. Au fil des années, comment t’es-tu consciemment adapté aux changements prenant place à l’extérieur comme à l’intérieur de toi-même? Comment ces changements ont-ils affecté ton approche envers le sport et ton travail ? Je sais vraiment pas! Le snowboard m’a tellement donné. J’aurais été une personne totalement différente si je n’avais pas découvert le skateboard pour ensuite naturellement adopter le snowboard. Au début, j’étais juste heureux de pouvoir voyager avec mes amis de par chez nous. Rien d’autres avait vraiment d’importance, si ce n’est que de la simple expérience de la chose. C’est plus tard que j’ai commencé à me concentrer plus sur le côté business. J’ai toujours été chanceux côté blessure sauf cette année. Je suis forcé au repos, pour la cinquième fois cette saison, après une contusion d’os et des muscles déchirés. En bout de ligne, j’adore faire du snowboard et je pense que c’est plutôt intéressant de réaliser qu’en vieillissant nos styles de vie vont changer. Qu’est ce qui est cool à mon avis avec le snowboard comme tel, c’est qu’il n’y a pas vraiment d’adaptation à faire. - Wolle Nyvelt

OPINION Wolle Nyvelt // Fs360 Photo // Oli Gagnon Spot // Haines Alaska

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Gaetan Chanut //Cab540 Photo // Oli Gagnon Spot // Whistler

OPINION

J’ai toujours voulu avoir une longue carrière de snowboarder. Au fil des ans, j’ai donc adapté mon riding en me concentrant sur le backcountry. Rider la montagne (centre de ski) c’est bien plaisant même si ce n’est pas une journée de poudreuse, mais sauter dans le park peut être exigeant pour les articulations, les cartilages et les ligaments. La poudreuse me permet d’aller aussi gros que bon me semble. Je sais que mon corps peut bien supporter ce genre de riding et que je pourrai continuer à rider une fois ma carrière terminée. J’ai du ajuster mes dépenses. Tu ne veux pas investir plus que ce que tu gagnes. C’est bon d’investir dans sa carrière pour quelques années mais avec le temps, les dettes s’accumulent si tu ne fais pas attention. J’essaie de dépenser plus intelligemment sur les choses vraiment nécessaires. Ce n’est pas toujours si facile croyez-moi. Pour pouvoir maintenir un certain niveau de confort et de sécurité, il est bon d’avoir une manière alternative de faire de l’argent. C’est pourquoi j’ai commencé à travailler dans le domaine de la construction durant l’été et l’automne. Je ride professionnellement parce que j’ai encore du plaisir à le faire et parce que j’ai encore du succès. Me monter une solide vidéo part ou avoir de belles photos publiées m’apportent beaucoup de satisfaction. Mes attentes face à l’argent que je croyais pouvoir faire avec le snowboard ont changées et je me concentre simplement sur mon riding. Mon inspiration est toujours la même. Je représente pour tous mes amis qui ont dû mettre le snowboard de côté pour un autre gagne pain. Je suis reconnaissant de pouvoir faire ce que je fais et j’apprécie chaque instant, sachant que ce ne sera pas pour toujours. - Gaetan Chanut

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E N E E R G

UNE

Par Eric Greene

EXPERIENCE

Il est difficile, de nos jours, d’utiliser nos oreilles et nos yeux sans être exposé à une certaine menace médiatique ou alerte à l’environnement. Une chaîne de télévision nous parle de la crise d’eau douce qui va frapper Atlanta l’été prochain, pendant que l’autre annonce un deux pour un sur les téléphones cellulaires chez Wall-Mart. Où devons-nous porter notre attention? Il est évident et impossible d’ignorer que nous avons, en tant qu’humanité, créé collectivement un désordre dans notre habitat. Sur plusieurs aspects, nous avons évolué vers une subsistance luxueuse et dépendante. Nous nous sommes transformés en petits moutons sur consommateur, égoïste et crédule. C’est vraiment triste! Peut-être que le «Global warming» n’est qu’une spéculation scientifique et que le média de courant principal (mainstream) a exploité le phénomène au-delà de sa réelle existence. Après tout, nous vivons dans un temps de propagande et de conspiration où la vérité est très souvent filtrée ou tout simplement cachée. Peut-être que nous ne devrions pas toujours croire et prendre pour acquis les croyances et connaissances générales. Nous devrions toujours nous poser des questions concernant toute l’information qui nous est fournie à propos des conditions présentes et futures de notre environnement pour pouvoir agir et contribuer à sa préservation. Le réchauffement de la planète est considéré comme une connaissance générale; on le prend pour acquis de nos jours et c’est pourquoi l’environnementalisme est devenu une menace. Il est garanti que le public général se fait parfois donner de fausses statistiques et informations environnementales. Nous devrions aussi considérer que les options de style de vie par lesquelles nous sommes influencés pourraient très bien être plus bénéfiques pour l’économie de certaines compagnies plutôt que de contribuer à notre environnement. Plusieurs corporations sont coupables de promouvoir leurs produits sous une étiquette écologique lorsqu’elles ne le sont tout simplement pas. L’autocollant «Certifié Organique» sur vos fruits ou votre bois de construction disant «Sustainable Forest Initiative» ne veut peut-être rien dire. N’hésitez pas à faire votre propre enquête envers les produits que vous achetez. Avec le développement rapide des produits écologiques et des capacités scientifiques, les articles sur la conscience environnementale sont souvent impertinents par le temps où ils sont publiés. C’est pourquoi, avec environ 800 mots, je pense qu’il est plus crédible de se concentrer sur nos habitudes et notre style de vie de snowboarders, plutôt que de mettre l’accent sur les découvertes et l’innovation scientifique. En s’éloignant du sujet de la conspiration et de la fausse information que le public général se fait infliger jour après jour, je crois qu’il était quand même important de le souligner.

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Eric Greene // Treebonk Photo // Ashley Barker Spot // Whistler

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Nos emplois et notre style de vie sont dépendants et sont intimement reliés avec notre environnement. Évidemment, le snowboard en est un bon exemple. Je pense qu’il est important pour tous les snowboarders de s’unir et de faire plus que notre part pour un avenir durable.

Martin Gallant // Slash Photo // Oli Gagnon Spot // Whistler

Il y a une quantité croissante de compagnies dans l’industrie du snowboard qui font un effort pour développer des produits écologiques et trouver des alternatives pour leurs manufactures. Les compagnies de planches développent de nouvelles options pour remplacer le bois utilisé pour le matériel de leur noyau; des vêtements aux tissus organiques sont favorisés de plus en plus et les mots que vous lisez présentement sont imprimés sur du papier recyclé. Ces initiatives sont de simples changements et actions, mais ils représentent l’étincelle qui fera partir l’engin d’un futur libéré de pollution et de gaspille. Nous devons tous faire notre possible et c’est vraiment encourageant de voir notre industrie faire partie du mouvement initial. C’est incroyable de réaliser que nous avons emprunté la simplicité des ressources naturelles et concocté le plastique, métal et autres produits modernes avec créativité. Le problème c’est que nous n’avons toujours pas trouvé un moyen de s’en débarrasser. L’enterrer, le brûler? Malheureusement c’est précisément ce que nous faisons depuis le tout début de la révolution industrielle, et maintenant nous commençons à rencontrer de sérieuses difficultés à se débarrasser de toute cette merde. L’obstacle principal à notre but de conservation est l’ignorance. Les gens ne reconnaissent pas le dommage qu’ils font au travers les simples actions de leur quotidien. Laisser le moteur de votre voiture engagé dans les stationnements, les vidanges supplémentaires de votre nourriture pour apporter lorsque vous pouvez manger sur place ou bien laisser le robinet ouvert lorsque vous vous brossez les dents. Ces exemples sont de simples actions, mais elles représentent l’entité du problème. J’avoue que les snowboarders peuvent être quelque peu hypocrites. Nous achetons et encourageons des produits fabriqués en Chine et voyageons en camion, motoneige et avion. C’est en partie pourquoi nous nous devons d’être conscients de nos excès et de couper là où nous le pouvons. En bout de ligne, il faut être responsable et questionner nos actions. Êtes-vous prêts à payer 10% de plus pour encourager une manufacture locale ou nationale? Êtes-vous prêts à sacrifier votre temps pour prendre le train au lieu de l’avion. Il n’est pas toujours facile de changer notre style de vie et de s’éloigner des nouvelles habitudes. Cependant, vous devriez vous sentir comme un mouton qui suit le troupeau sans se poser de questions si vous êtes au volant d’un VUS et que vous allez au Wall-Mart pour sauver 70 $ sur des accessoires pour votre voiture fabriquée et provenant d’une usine de la Chine. Voici donc quelques idées que vous pouvez appliquer à votre style de vie. Recycler Utilisez votre vélo Économisez votre électricité Acheter des produits des compagnies que vous supportez. Soyez conscients de votre gaspillage et de votre production de vidanges. Faites du co-voiturage ou prenez le transport en commun plus souvent. Diminuez votre émission de CO2 quand vous voyagez. Visité www.planetair.ca

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Frontline Rail Jam Par Kareem El Rafie

Le Frontline Rail Jam est un événement indépendamment organisé qui a vu le jour, il y a environ cinq ans, sous la forme d’une simple session entre amis et qui a maintenant la réputation d’être un des plus intéressants rail jam de ville de l’industrie. L’événement est organisé par John Uppfeldt et moi-même, Kareem El Rafie, propriétaire de Frontline clothing. Depuis le tout début, l’idée était de simplement réunir le FL crew et nos amis pour une rail session dans les rues de Sergels torg aussi connu sous le nom de Plattan, situé au coeur de Stockholm. La première année, nous ne pensions jamais être capable d’obtenir la permission de la ville, mais nous avons quand même tenté notre chance. Au moment où nous avions perdu tout espoir, six jours avant la date prévue pour l’événement, la ville nous a donné le OK. Nous avons rassemblé tous nos efforts pour organiser l’événement, et finalement le jour du jam, le soleil brillait, les speakers pompaient et le rail set up était parfait. Tous les riders ont eu du plaisir et le spectacle fut incomparable. C’est précisément ce qui nous motive depuis le tout début. Créer un environnement idéal pour que nos amis de partout à travers le monde puissent se joindre à nous et promouvoir l’opportunité d’une session amicale ou le riding s’élève à un niveau supérieur. La première année, nous n’avions aucune commandite et l’événement n’était qu’un simple jam sans prix monétaire au gagnant. Nous avions quand même réussi à attirer une très grande foule et depuis, la popularité continue de grandir, les commandites de plus en plus nombreuses et l’événement de plus en plus extravagant. Notre but est de continuer sur cette lancée et de faire progresser le contest de la même façon dont le niveau du snowboard progresse. Au cours des années, nous avons eu une gamme de riders renommés et de nouveaux talents. MFM, Joni Malmi, Ero Ettala,Eiki Helgasson, Fredu Sirvio, Hans Ahlund, Halldor Helgasson, E-man Anderson, Risto Ruokola, Torstein Horgmo, Gulli Gudmundson, Jonas Carlson, Mark Sollors, Peter König, Andres Gidlund et plusieurs autres. Le FL rail jam 2008 était un succès sans précédent. Nous avions des riders venant de huit pays différents et le niveau du riding était complètement fou. Avec des trucs comme: Eiki (B/S 180 to switch nosepress, B/S 180 out, sur le kink rail), Nils Arvidson (nollie hardway B\S 270, 270 out, sur le kink), Gulli (F/S 180 switch 50 pop to sw B/S 270, sur le down rail) et Halldor avec un (F/S nosepress tail tap F/S 360 out, sur le down rail). On se gratte la tête en se demandant si l’évolution des trucs pourra continuer au même rythme pendant bien longtemps. Le format est conçu pour les riders. Tout d’abord, il y a deux groupes de qualifications. Quatre riders de chaque groupe et un rider supplémentaire choisi parmi les deux groupes, se rendent en finale. La bourse était de 5000 euros, divisée en billets de 50 et 100 euros. Tout au long de la finale, je distribue des billets aux riders qui atterrissent leurs trucs. Tout le monde peut faire de l’argent et accumule des billets. Une fois le jam final terminé, les juges, qui sont toujours des riders reconnus eux-mêmes, choisissent un gagnant pour le meilleur truc sur chaque rail et un gagnant overall. Le légendaire afterparty a eu lieu au cœur de la ville au Berns Salonger qui est une des plus grosses et plus prestigieuses boîtes de nuit de la Suède. Le Berns a une salle de concert immense, un large patio et deux autres planchers de danse, créant un terrain de jeux idéal pour les 1200 personnes se joignant aux riders pour faire la fête jusqu’aux petites heures du matin. Le programme incluait, quatre DJ, dont DJ Sid et Joni Malmi. Une performance légendaire de Hoffmaestro and Chraa a fait sauter la tête du public tout entier en plus d’une première des films de Factorfilm, Notes et de Sugarshack, Pleasure Inc., dont nous sommes le fier commanditaire. Trop souvent de nos jours, les contests sont organisés par de grosses compagnies de production d’événement où l’ultime but est de faire de la grosse argent. Lorsque nous organisons le FL rail jam, notre but est de créer une atmosphère unique pour les riders et pour le public. Chaque année, nous réinvestissons dans l’événement. Nous voulons simplement, créer une journée mémorable tout en faisant la promotion de notre compagnie, du snowboard et d’une ambiance énergétique pour que chaque personne présente apprécie au maximum leur expérience.

Photo // Denis Sopovic Spot // Stockholm 48 // slash snowboardmag


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Ollie Photo // Oli Gagnon Spot // Haines Alaska Illustrations // Patrick Beaulieu

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Shifty Photo // Oli Croteau Spot // Quebec

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Bs 50-50 Photo // Mike Yoshida Spot // Ottawa

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Backlip Photo // Oli Gagnon Spot // Whistler

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Method Photo // Oli Gagnon Spot // Whistler

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Fs 720 Photo // Oli Gagnon Spot // Whistler

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Fs 360 Photo // DICE-K Spot // Whistler

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Tadashi

Fuse

Burton, RedBull, DVS, IS DESIGN, Whistler Blackcomb, Yukibancho, Exit Snowboard Shop and HEART Films - www.heartfilms.com

Meilleur voyage de snowboard à vie: C’était sûrement la deuxième fois que je suis allé en Alaska avec le crew de Heart Films, la saison dernière. Juste la sensation d’avoir accompli quelque chose avec tout le fun que nous avons eu pendant le road trip. Sans oublier le riding et l’exploration de nouveaux terrains. Pire voyage de snowboard à vie: Je pense que j’avais 18 ou 19 ans. Je vivais dans une petite ville appelée Yamagata et j’étais vraiment excité à l’idée d’aller rider Hokkaido. Hokkaido est sur une autre île au Japon. Une fois arrivés, nous avons fait le party toute la journée et toute la nuit. On a tellement fait le party que nous n’avons même pas ridé. J’étais en beau t#!*ac envers moi-même et envers mes amis et je suis revenu chez moi tout seul. Meilleur contest à vie: Quand j’avais 17 ans, je suis allé à un contest intérieur à Genève en Suisse. C’était mon premier contest à l’extérieur du Japon. J’étais vraiment pompé. J’ai fait le truc que je voulais parfaitement, mais les juges avaient plus aimé les trucs de clown que les trucs avec du style. C’était quand même cool de voir tout le monde pousser leurs limites. Pire contest à vie: C’était un Air and Style en Autriche. J’avais pris l’avion jusqu’en Autriche, et durant ma première run de pratique, je me suis blessé et c’était fini. J’ai passé la nuit dans mon hôtel de merde. Je souffrais et j’ai vu un fantôme. J’avais juste hâte au matin pour retourner à la maison.

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Meilleur sport autre que le snowboard : Skateboard et surf. Pire sport : Aucun vraiment! Chacun devrait pouvoir faire ce qu’il apprécie. Faites ce que bon vous semble! Meilleur moyen de passer par-dessus le pire: Penser positivement. Pire moyen de vivre le meilleur: Penser négativement. Le meilleur à propos du snowboard: Voyager, se faire de nouveaux amis, expérimenter plein de choses qui enrichissent ma vie et qui me font réfléchir sur mes actions et ma vie en général. Le pire à propos du snowboard : Voyager constamment et ne pas pouvoir passer autant de temps que je le voudrais avec ma femme et mes deux petites filles durant l’hiver. Meilleur party de ta vie: Je ne m’en souviens pas. Pire party de ta vie: Je ne m’en souviens pas non plus. Le meilleur à propos d’une journée de tempête : Relaxer à la maison ou rider avec des amis au centre de ski. Le pire à propos d’une journée où le ciel est bleu et où la neige est belle: Ëtre hang over!


Ollie Photo // Jonathan Kirby Spot // Whistler

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Sylvain Beauchesne

a.k.a

Beauch

Vans, Nitro, Empire, I Found, Oakley, Crooks and Castle, Nixon

Meilleur truc à vie? Un B/S 5050 sur un long down flat avec un coude à la fin du rail et une drop de 22 pieds de l’autre côté. Pas super long, mais le feeling était écoeurant! Pire crash ou blessure? Quand je me suis cassé la jambe dans le backcountry et que ça m’a pris 2 heures de motoneige pour retourner à mon auto. Matériel de lecture préféré? Slash magazine, bien sûr! Pire matériel de lecture? Les trois livres de philosophie plutôt bizarres que mon frère m’a donnés pour ma fête. Meilleur contest à vie? Joses Quervo Invitational. Ils nous ont bien traités. Pire contest? Je ne peux pas vraiment le dire, sinon je me ferais des ennemis. Il y a des personnes qui s’imaginent que les snowboarders sont des clowns de cirque et qu’ils n’ont rien à perdre. Meilleur sport autre que le snowboard? Skateboard, golf et motoneige, si on peut considérer ça comme un sport. Pire sport autre que le snowboard? Patinage artistique chez les hommes. Meilleur moyen de passer par-dessus le pire? Rester positif. Pire moyen de vivre le meilleur? Trois pieds de poudreuse, et tu fais du ski. 62 // slash snowboardmag

Meilleure chose qui te soit arrivée? Quand j’ai découvert le skateboard. Pire chose qui te soit arrivée? Quand j’étais plus jeune, je me suis fait expulser de mon centre de ski local. Meilleure chose à propos du snowboard? Le tout. Pire chose à propos du snowboard? C’est comme une drogue. Je ne sais pas si je peux m’en passer. Meilleure saison à vie? 07/08 était une bonne saison. J’ai eu la chance de travailler avec les gars de Standard et j’ai gagné une motoneige à un contest. Pire saison à vie? 01/02 était plus difficile. J’ai perdu ma blonde et quelques-uns de mes commanditaires. Meilleure chose à faire durant une tempête d’hiver? Quelle sorte de question!!! Pire chose à faire durant une tempête d’hiver? Rester à la maison, blessé. Meilleure chose à propos des contests? Voir tous nos amis et rider ensemble. Pire chose à propos des contests? L’attente.


Sylvain Beauchesne // Method Photo // Ryan Odown Spot // Montreal

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Yes Snowboards L’industrie du snowboard vit des temps plutôt difficiles dernièrement. Considérant le crash de l’économie et du marché américain, celui-ci représente le plus grand marché de ventes de l’industrie, chaque compagnie internationale est très vigilante avec leur budget de marketing. Beaucoup de riders voient leur salaire se faire couper ou bien même, voient leur budget tout entier disparaître. C’est précisément ce qui s’est passé pour Romain De Marchi, JP Solberg, DCP, de même que pour quelques autres riders chez Burton. On s’imaginerait que des gars comme ça seraient les derniers à subir un tel traitement. Mais non! On s’imaginerait que personne n’oserait se partir une nouvelle compagnie de snowboard dans un temps si difficile. Mais non! Le projet dans lequel RDM, DCP et JPS se lance, prouve à quel point ils sont dédiés au snowboard. C’est exactement de cette manière que toutes compagnies de snowboard devraient voir le jour, contrôlées et gérées par des vrais riders passionnés du sport et du style de vie qu’il offre. -Etienne Gilbert RDM, JPS et moi (DCP) avons tous ridé pour Burton pendant plusieurs années. Nous avons tous eu une belle expérience et beaucoup de plaisir durant ces années, mais il semble qu’à tous les 10 ans environ, il y a de grands changements internes chez Burton, et cette année, nous en avons tous été victimes. Ils ont également discontinué UNINC et n’ont pas réussi à venir à une entente avec Gigi, et c’est pourquoi il ride maintenant pour Volcom Snowboard.

différents artistes et notre produit sera en vente sur notre site Web www.yesnowboard.com, où nous aurons constamment du contenu mis à jour. Nous produirons des éditions limitées que nous vendrons également dans les boutiques qui partagent notre idéologie à travers le monde. Nous sommes aussi fiers d’être activement impliqués avec la fondation POW (Protect Our Winter). Nous sommes tous très enthousiastes envers cette nouvelle aventure. Joignez-vous à nous!

Le momentum, autour de notre réputation, nous donne l’opportunité idéale pour lancer notre propre projet. Avec notre désir toujours aussi intense pour rider la montagne et pour repousser nos limites, la décision était plutôt facile. Il nous fallait faire quelque chose pour poursuivre notre aventure de snowboarders.

Le snowboard c’est notre vie et personne ne peut nous en séparer. « YOU CAN’T KILL THE PIG….YES WE CAN!

C’est à ce moment que Jim Z., notre designer en chef, fondateur de Pulp68, qui réside à Genève en Suisse et Henry Nidecker Jr, investisseur et contrôleur de qualité du produit, nous ont contactés pour nous offrir la chance de concrétiser le projet. Du tout début, tout le monde était sur la même longueur d’onde. Nous voulions tous avoir du plaisir, fabriquer des snowboards de qualité avec des graphiques attrayants (un nouveau à chaque 4 mois) et faire un retour aux sources du snowboard.

JP, Romain et moi sommes sûrement en Alaska présentement en train de finir notre saison de filmage pour le prochain film de la compagnie de production Absinthe. Gardez vos oreilles et vos yeux ouverts pour le team YES NOW BOARD dans leur prochain vidéo. Première à l’automne 2009. Merci! DCP

Avec toute la folie des contests télévisés, des commandites de boissons énergétiques et des industries aux motivations uniquement monétaires, notre sport préféré, nos passe-temps et nos vies semblent avoir perdu, au cours des dernières années, un peu de leur profondeur et de leur vraie nature. Nous voulons vraiment inspirer à nouveau les gens à sortir et à aller faire du snowboard pour le pur et simple plaisir de la chose. En offrant un board de grande qualité et fabriqué en Suisse, nous espérons partager notre passion avec notre clientèle en leur offrant un produit incomparable, et ce, à un prix plus abordable qu’en moyenne. À l’usine NDKrative, nous avons accès à une gamme de technologies nous donnant la possibilité de créer nos propres formes, grandeurs, flex, graphiques, rockers, site Web, campagnes publicitaires, etc. Nous avons déjà des plans de collaboration avec Photo // Jerome Tanon

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DCP // Fs 180 Photo // Jerome Tanon

«Yes» est le mot le plus utilisé à travers le monde. «Yes» est un mot positif. «Yes» est notre nouveau petit bébé. Nous croyons aux lois de l’attraction. Vous attirez ce que vous projetez. C’est pourquoi nous voulons beaucoup d’énergies positives et beaucoup de poudreuse.

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Nic ‘‘Molotov’’ Brunette Texte par Pat Burns

Depuis quelques années déja, Nic “Molotov” Brunette est un rider bien connu de la scène du snowboard au Québec en raison de sa bonne présence dans les contests, les magazines et aussi les productions vidéo de Brothers Factory. Il y a environ deux ans, j’ai réalisé que Nic avait aussi beaucoup d’intérêt pour la musique lorsque j’ai vu qu’il rappait sur sa propre partie vidéo. Voici donc une petite entrevue “snowboard vs musique”. Nic, penses-tu qu’il y a une relation entre ta musique et ton snowboard? Pour moi chaque jour et chaque instant est une nouvelle occasion pour créer. Que ce soit en snow, en musique ou un projet quelconque, j’aime la sensation de faire quelque chose d’unique et de sentir une progression. Le lien que je vois entre le snow et la musique c’est que les deux me permettent d’être artiste. Je considère le snow comme un art: on doit créer et trouver des nouveaux spots et des nouveaux tricks. Le problème c’est qu’il peut emmener des blessures tandis que la musique me garantie d’être un artiste toute ma vie. Quels sont tes plans futurs face au snowboard et à la musique? Je vais toujours rester dans le monde du snowboard et de la musique et faire des projets qui les rassemblent. On (P.o Houde, Jac et moi) a commencé à organiser des partys Molotov qui englobent des défilés de mode féminine une prestation live,’’we make it rain’’ des cadeaux et plusieurs autres concepts qu’on doit garder secret pour l’instant. Si vous avez des tounes ou des idées à nous proposer, écrivez-nous sur cmatoune@live.ca. Quel a été le plus beau compliment qu’on t’as fait face au snow ou à la musique? L’année passée, je filmais avec les gars de Brothers Factory et j’ai réussi un trick avec du style, en me félicitant, les gars ont dit: ‘’Ayoye c’tait donc ben Molotov ça’’. Pendant un bout de temps quand un rider qui était avec nous landait un truc clean le monde disait que c’était Molotov. C’était tellement valorisant que mon nom sert à désigner un trick bien exécuté parce que le style a toujours été ce qui m’importe le plus quand je regarde du snowboard. Pour terminer, peux-tu m’expliquer le concept de votre groupe (le mouvement Molotov) ? Oui, je peux mais puisque mon frère est le créateur du mouvement, je vais le laisser vous l’expliquer. Jacob: Le mouvement Molotov se base sur l’aspect révolutionnaire de la création artistique. Il va chercher le besoin qui se retrouve en chacun de nous de créer quelque chose d’exceptionnel, d’exprimer son existence d’une manière unique. Être Molotov, c’est trouver un spot et travailler pour ramener la shot ou la photo qu’il faut. Être Molotov, c’est occuper une scène en explosant d’énergie devant un public ou composer un refrain qui va toucher. Être Molotov,c’est de s’arranger avec les moyens du bord pour faire sauter les obstacles qui se dressent sur la route qu ‘on choisit.Être Molotov,c’est alimenter un talent qui mérite d’éclater au grand jour. Être Molotov, c’est faire partie d’une famille, d’un mouvement, d’une philosophie de vie qui trouve l’équilibre entre la fierté et l’humilité pour libérer la créativité. Pour entendre Nic, joignez-vous au groupe Facebook Famille Molotov. 66 // slash snowboardmag


Nic Brunette // 50-50 to tailgrab Photo //Alexis Paradis Spot // QuĂŠbec

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Morgan Bridge Par Pat Burns

Que ce soit dans les productions vidéos, les magazines ou dans les produits des compagnies, le mouvement artistique influence l’industrie du snowboard depuis déja plusieurs années. À partir de notre sixième issue, nous accorderons plus de contenu éditorial à différents artistes qui on marqué, de près ou de loin, le snowboard à leur manière. Pour notre premier article, nous avons fait une petite entrevue avec les gars de la Gallerie d’Art Morgan Bridge, située au 367 Rue Dupont à Québec. Si je ne me trompe pas, votre galerie d’art est formée d’un crew d’amis artistes; pouvez-vous expliquer ce qu’est Morgan Bridge et quel est votre mission ? Matel: MOrgan Bridge est un regroupement d’artistes oeuvrant dans l’art pictural (peinture, dessin, murale, etc.) et ayant tous un désir d’exposer et de donner la chance à d’autres d’avoir un lieu de diffusion. On exposait déja ensemble avant de partir la galerie, le crew était déja actif. Le contexte de la galerie va a l’encontre du cadre habituel et hautain des autres galeries. Les critères de sélection sont beaucoup moins pointilleux que certaines autres galleries. Notre galerie promote un style de création issu en grande partie de la rue, de l’art urbain, du street art, de graffiti, whatever... quelque chose de nouveau, de fresh. Certains membres de votre crew sont bien connus et impliqués dans le milieu du snowboard québécois; Pat avec ses vêtements Avive dans les snowboard shops, Matt est un ex-rider bien connu et designe tout l’image des tuques Ifound, Justin a grandement contribué avec Fokus à la production des film SugarShack lors des premières années, etc. Peut-on faire un lien entre votre art et le snowboard ? Si oui lequel ? Patrick: Le snowboard et aussi beaucoup le skateboard m’ont ouvert les yeux sur une créativité sans limite. C’est comme ça que tout a commencé, de la reproduction des logos de compagnies sur mon sac à dos, à l’impression de dessins sur tee-shirt. L’envie de lander un trick sur tel spot de la ville m’a vite fait passer à l’envie de lander une pièce dans ce même spot. Et par la suite, l’utilisation de tous les médiums disponibles pour partager cette envie de créer. Matel: J’ai grandi en regardant des mags de skate et de snow. Le jour ou j’ai choisi le snow au lieu de faire parti d’un club de compétition de ski, la fracture s’est faite. À ce moment, j’ai commencé à faire selon ce que j’avais envie, le do it yourself. Avec les shops remplies de graphiques, j’ai rapidement fait le lien entre mon désir de rider et le potentiel du temps perdu a dessiner tout en restant dans un domaine en constant changement. En deuxième secondaire, j’avais fait buyer’s guide perso avec des graphiques que j’avais fait pour chaque compagnie de board. Je passais mon temps sur macPaint, hitech device. La marginalité que le skate et le snow avaient à l’époque a suscité l’envie de faire les choses différemment, sortir de la boîte. Cette attitude m’est restée et j’essaie de travailler en gardant cette facon de faire. Créer au lieu de récupérer. Justin: Le lien entre snowboard et artiste remonte à très longtemps pour moi. Je me rappelle d?illustrations de snowboards faites par des snowboarders comme Jamie Lynn ou Peter Line par exemple. Les illustrations de skates et snowboards semblent avoir eu un gros impact

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dans ma démarche. Pendant les années 90, on passait beaucoup de temps en skate et en snow. On était souvent à la recherche d’un nouveau deck et le design était ce qui influençait notre choix. On me pause souvent la question suivante «c’est qui ca Morgan Bridge» ??? Pourquoi avoir appelé votre galerie d’art par ce nom ? Justin: Le nom de la galerie est né lors d’un soir pendant lequel nous nous étions réunis justement dans le but de lui trouver un nom. Nous étions chez moi à boire de la bière lorsqu’après plusieurs délires je suis venu avec le nom Bridge. Pourquoi le nom Bridge? À cause de la rue du Pont. En premier j’avais trouvé Bridge Street mais on a trouvé ca trop cliché ou trop «graffiti shop». Il nous fallait un nom universel avec aucun attachement, j’ai donc décidé d’opter pour un nom composé et Morgan Bridge est le premier à être sorti de ma bouche. J’ai regardé autours et tout le monde semblait d’accord. Voilà comment le nom est venu.



DCP // Slash Photo // Mathieu Couture Spot // Salvador

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: Summer time

Cette photo a été prise l’automne passé juste avant l’ouverture de Whistler, au Quebec Open de surf, qui se passait au EL DORADO surf resort au El Salvador. C’était plus une bonne excuse de se regrouper entre amis de snowboard avant la saison hivernale. Petites vagues mais très plaisant, et beaucoup de Party! Donc, maintenant qu’on a tous eu notre dose d’ hiver de poudreuse et de snowboard, c’est un bon moment pour commencer à rêver au surf, au skateboard, au vélo de montagne et de rider sur les glaciers. Bonne fin de saison, ne manquez pas de jour de poudreuse, car ça ne durera pas, la saison de Surf s’en vient !» -DCP

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