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www.slashmagazine.ca
Jonas Michilot Photo // Oli Gagnon Spot // Quebec
SHILOH JACKET / BLACK-CHARCOAL SHILOH PANT / KHAKI
N O W
A V A I L A B L E
JP WALKER / STIAN SOLBERG / JOE SEXTON
Thirtytwo is proud to introduce a full line of snowboard specific outerwear for the 2009 / 2010 season. Everything that you’ve come to expect from ThirtyTwo, now available in outerwear. THIRTYTWO.COM timebombtrading.com stickers@timebomb.bc.ca
LOOK FOR JP, STIAN, JOE AND THE REST OF THE 32 TEAM IN “THIS VIDEO SUCKS”. FIRST PART DROPS ONLINE 09.09.09
I
NEWCASTLE JACKET / TURF GREEN SHILOH PANT / BLACK
N
BUCKHILL POLAR FLEECE / CAPPA SLIM PANT /
O U T E R W E A R
BLUE BLACK
sommaire
VOL 3.1
‘09 ‘09 Directeur de publication: Pat Burns Directeur photo: Oli Gagnon Contenu éditorial: Etienne Gilbert Ventes publicitaires: Etienne Tremblay Direction artistique: Claudia Renaud, Claudia Simon Contributeurs aux photos: Brian Hockenstein, Alex Paradis, Ashley Barker Oli Croteau, Mitch Allen, Dom Gauthier, Guillaume Morisset, Phil Tifo, Jeff Pearlman, Crispin Canon, Patricia Preda, Cyril Muller, Colin Adair Contributeurs aux textes: Eric Greene, LNP, DCP, Jason Dubois, Nic Sauvé, Max Baillargeon, Giom Morisset, Louif Paradis, Will Lavigne, FX, Andrew Geeve, Alex Cantin, Jeff Pearlman, Pat Trottier, Esthera Preda, Jan Snarski Le magasine Slash(ISSN 1913-8385) est publié 3 fois par année.La rédaction n’est pas responsable des textes et des photos publiés, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Les constributions sont les bienvenues, toutefois, vous devez fournir une enveloppe pré-affranchie pour le retour. Toute reproduction sans l’accord de l’éditeur est interdite. Slash magazine(ISSN 1913-8385) is published 3 times a year. Opinions expressed in articles are those of the autor. All rights reserved on entirecontent. Slash magazine welcomes edittorial submissions; however, return postage must accompagny all unsolicited manuscripts, art, or photographic materials if they are to be return. Hébergement: Gc media Imprimé au Canada: ISSN 1913-8385 Impression: Litho Chic Slash Magazine 425, Gérard-Moriset, suite 8 Québec, Qc, Canada, G1S 4V5 www.slashmagazine.ca pat@slashmagazine.ca
LNP // Blunt 270 out Photo // Oli Gagnon Spot // SLC
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12 12 20 20 30 30 34 34 38 38 48 48
Intro: Journée d’ouverture Movie review: 2010 Progression Opinion Entrevue avec Alex Cantin
58 58 60 60 64 64 66 66 68 68
Compagnie Check out À faire et ne pas faire Event Check out Photographe Check out: Jeff Pearlman Musique: Barn Burner
Gallerie photos slash snowboardmag // 11
Journée d’ouverture Par Eric Greene
Si tu n’es pas productif à l’école, que tu n’as pas un job qui fait du bon sens ou que tu n’as pas les moyens de te payer un voyage vers une destination tropicale, l’automne peut être une saison plutôt ennuyante. L’attente pour que les journées sombres, pluvieuses, venteuses et misérables se transforme en journée hivernale où les précipitations sont finalement perçues comme un cadeau du ciel peut sembler interminable. Lorsque les flocons finissent finalement par tomber et que les centres de ski annoncent leur date d’ouverture, on peut sentir l’anticipation et l’enthousiasme prendre la place de la monotonie. On sait enfin que l’hiver est officiellement à nos portes. On peut faire notre première « sticker job » sur notre nouveau board tout en moulant nos nouvelles bottes en les portant dans la maison. Certains snowboarders endurent les mois d’automne en faisant du travail manuel dans des conditions plus ou moins plaisantes afin de pouvoir sauver assez d’argent pour une passe de saison et de passer un hiver sans trop d’heures de travail. Pour ces gens nobles, la journée d’ouverture est bien méritée. Il y en a d’autres pour qui l’abondance des finances et des temps libres leur permettent de s’évader à l’extérieur du pays et de s’allonger sur la plage jusqu’à ce qu’ils reçoivent des nouvelles annonçant l’arrivée des premières neiges et la date d’ouverture officielle de leur montagne locale. Ils sont ceux qui arrivent la veille de l’ouverture, bien bronzés et bien contents d’avoir manqué la pré-saison. Peut-être n’ont-ils pas payé leur dû comme tous les autres, mais ils sont quand même présents lorsque ça compte vraiment. La journée d’ouverture est la journée de l’année où le snowboard expose tout son sens religieux. C’est la journée qui résume le tout. Comme un serment de groupe où l’on reconnaît et apprécie pourquoi nous vivons dans les montagnes (ou près d’elles) et pourquoi tout le reste est que d’une deuxième importance. Voici quelques suggestions et recommandations pour la journée d’ouverture que j’ai rassemblées au cours des années auprès de différents snowboarders. Ne ridez pas votre nouveau gear. Les conditions de neige sont toujours quelque peu marginales lors de la journée d’ouverture. Les roches sont cachées sous une mince couche de neige et les bas de piste sont moins bien recouverts que les hauts de piste. Utilisez votre vieux board, si possible jusqu’à ce que la base de neige soit suffisante, pour protéger votre P-tex flambant neuf. Diversifiez votre crew. Peu importe la montagne que vous visitez, les files d’attente sont remplies de gens qui sont présents pour les mêmes raisons que vous. Faites des runs avec le plus de gens différents possible afin de répandre ce plaisir contagieux. Restez cool! La journée d’ouverture n’est pas comme du sexe avec un super model. Essayez de vous retenir un tout petit peu! C’est magique de faire du snowboard après six mois, mais rappelez-vous qu’il y a une saison complète qui vous attend. Vos jambes ne suivront probablement pas pour plus que quelques runs. Passez du temps à vous dérouiller et à avoir du plaisir. Avec des conditions marginales, vous blesser pourrait ruiner cette journée spéciale et peut-être même le reste de votre saison. Envoyez-vous U.F.D. Il y a un rituel commun parmi plusieurs planchistes qui consiste à s’envoyer les pieds au-dessus la tête au moins une fois lors de votre première journée de la saison. Un petit « back flip » bien relax ne fait jamais de tort à personne et c’est une tradition bien amusante pour partir la saison du bon pied. Il n’y a rien de mieux que d’enlever ses bottes dans le stationnement après la journée et de se vanter auprès de ses amis que tu t’es envoyé « upside fucking down ». Prenez une bière, vous le méritez! Un peu « d’après » devrait aussi être sur la liste de choses à faire. Peu importe le centre de ski, il va y avoir beaucoup de sourires et d’énergie positive sur le patio ou à l’intérieur du pub de la place. Allongez-vous les jambes bien confortablement et appréciez le retour de l’hiver en compagnie des gens qui vous entour. Mais rappelez-vous que l’alcool au volant, ce n’est pas très brillant. Accrochez votre ceinture à outils et mettez vos livres d’école sur les tablettes. Le début de saison est un temps pour lacer vos bottes et aller rider avec vos amis. Relaxez et faites du snowboard!
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DCP // Slash Photo // Oli Gagnon Spot // Juneau-Alaska
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La sortie de la première issue de Slash de la saison 2009-2010 nous fait réaliser que l’été est bel et bien terminé! Heureusement, pour la plupart des snowboarders, la fin de l’été peut être perçue de manière positive en raison de la nouvelle saison de snowboard qui approche à grands pas ! Pour nous mettre l’eau à la bouche, c’est généralement lors des mois de septembre et d’octobre que les nouveaux films de snowboard arrivent sur les tablettes des snowboard shops. Afin de vous aider à vous faire une idée des films à ne pas manquer cette année, et ce, selon vos goûts (street riding, backcountry, park, etc.), Slash a décidé d’interviewer différents riders canadiens qui ont eu la chance de filmer avec les plus grosses productions de films mondiales.
- Pat Burns
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Ben Bilocq // Nosepress Photo // Oli Gagnon Spot // Toronto
Entrevue avec LNP
Parlons un peu du film... Peux-tu nous parler un peu de la compagnie de production et du crew de riders avec qui tu as filmé l’hiver dernier? La compagnie se nomme Videograss, les têtes derrière tout ça sont Mikey Leblanc, Darrel Mathes, Nima Jalali, Mike et Lance Hakker. Le crew se composait de Louif Paradis, Ben Bilocq, Alex Cantin, Nick Dirks, Jonas Michilot, Jake Olson-Elm, Darrel Mathes, Mikey Leblanc, Justin Benee, Aaron Bitner, Keegan Valaika et moi-même. Peux-tu nous donner tes impressions sur le film en général? À quoi peut-on s’attendre? Est-ce un film axé sur les rails, le street, le pipe, le backcountry, le freeride, etc.? Dans Videograss on peut voir de tout, des riders comme Ben Bilocq et Alex Cantin ont des parties qui sont bien proportionnées avec de bons trucs dans le street et dans le backcountry. D’autres parties sont plus axées sur le street. Le movie est vraiment bien parce qu’il présente plusieurs riders de styles complètement différents. Les parties sont vraiment bien éditées puisque chacune représente bien le style et l’attitude du rider, ce qui dans plusieurs films des dernières années était complètement absent. Le genre est vraiment RAW, dans le style Baker 3 skate ou Love/Hate snow. Quel était la dynamique pour créer le film? Étiez-vous souvent tous ensemble à voyager ou est-ce que chaque rider filmait individuellement de son côté dans des villes et des pays différents? La dynamique était de voyager et de rider entre chums, un mode vraiment relax qui laissait à chaque rider la chance de rider ce qu’il voulait et de trouver de nouveaux spots et trucs. Les gars de rails ont voyagé souvent ensemble et certains ont voyagé plus côté backcountry, mais toujours en crew de film. Ce qui fait que le movie a le feeling, c’est que tout le crew a ridé ensemble, et ce, toute l’année. Les shots proviennent généralement de quels pays? Beaucoup de shots proviennent des environs de Québec et des USA. Pour ce qui est des rails, niveau backcountry, plusieurs proviennent du BC et quelques-unes du Japon et de Salt Lake. Selon toi, quel rider a le meilleur part et quel rider a le meilleur trick? La première et dernière parts sont celles que l’on retrouve les trucs les mieux faits et quelques-uns jamais vus. Ben Bilocq partage sa part avec de très bons trucs de rails et des jumps de backcountry impressionnants. Louif Paradis est l’un des meilleurs snowboarders, selon moi, on peut très bien déceler ça dans sa partie, avec des trucs vraiment avant-gardistes et d’autres trucs faits sur des setups jamais vus. Louif a la dernière partie et termine avec un truc, il va falloir acheter le dvd pour le savoir…HA!
S’il y a quelques rookies dans le film, selon toi, qui est à surveiller? Ben Bilocq, Alex Cantin, Jake Olson Elm et Louif Paradis. Parlons un peu de toi dans le film... Qu’est-ce que ça représente pour toi d’être un Canadien français et de te retrouver dans une des plus grosses productions de films au monde? C’est une chance incroyable, j’en profite, car cela me permet de voyager, de rencontrer d’autres riders, de me faire de nouveaux amis et de rider de nouveaux spots. Avoir une partie qui te représente bien est toujours un plus, aussi quand le part montre qui tu es vraiment et comment tu performes ça veut dire que le film est excellent et c’est le cas pour Videograss. Peux-tu nous raconter une anecdote qui t’as marqué positivement durant le tournage? Il y a eu une quantité incroyable d’anecdotes. Louif, Nick, Jonas et moi lors de notre premier voyage de l’année, on est allés à Flint au Michigan. Flint est la ville la plus pauvre aux États-Unis. On a cherché des rails pendant une nuit complète, on a rien trouvé. On a fini par boire des bières et glisser avec une vieille piscine pour enfants en plastique. Finalement, on a conduit jusqu’à la ville la plus proche, où là, on a trouvé une quantité incroyable de rails et on a pogné gros des shots. C’est quoi le trick ou la shot dont tu es le plus content? Pas nécessairement ton banger, mais plutôt le trick qui a feelé le mieux ou encore le trick pour lequel tu as travaillé le plus fort. J’ai un switch 50-50 sur un triple kink vraiment quick, qui doit m’avoir pris cinq heures à lander. C’est un des trucs que je suis vraiment fier. Aussi, un fs tail fs 270 over sur un flat bar to bank. J’aime beaucoup comment la shot sort, le tout m’a pris deux heures à lander. Ça prend beaucoup de travail et d’énergie pour filmer une part. Est-ce que faire du snowboard comme gagne pain change ta passion pour le snowboard ? Non, c’est rendu un mode de vie, c’est encore plus facile vu que j’ai l’incroyable chance d’en faire à tous les jours. Aimerais-tu filmer encore pour la même production l’an prochain? Quels sont tes plans futurs pour l’hiver prochain? O u i , j ’ a i m e r a i s beaucoup vu que le crew était constitué de mes amis. Sinon, Rome va peut-être faire un film et je vais avoir la chance de filmer avec mon pote Will Lavigne.
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DCP // Method Photo // Oli Gagnon Spot // Juneau, Alaska 22 // slash snowboardmag
Entrevue avec DCP Parlons un peu du film... Peux-tu nous parler un peu de la compagnie de production et du crew de riders avec qui tu as filmé l’hiver dernier? L’an passé, j’ai changé de crew de film, j’ai filmé avec absinthe films. C’était vraiment cool… J’ai ridé plusieurs fois avec Romain un peu avec Gigi, c’était vraiment plaisant de rider avec mes amis de nouveau. J’ai aussi ridé avec Annie Boulanger et Marie-France Roy au BC, en Alaska avec Wille Luoma et Marco Frank. J’ai eu de bons trips!
Peux-tu nous donner tes impressions sur le film en général? À quoi peut-on s’attendre? Est-ce un film axé sur les rails, le street, le pipe, le backcountry, le freeride, etc.? Apparemment, Justin pense que Neverland est l’un de ses meilleurs films. Il y a beaucoup de bangers avec Gigi, JP, Travis et aussi de sick rails. C’est un bon mixte de backcountry freestyle et street destruction. Quel était la dynamique pour créer le film? Étiez-vous souvent tous ensemble à voyager ou est-ce que chaque rider filmait individuellement de son côté dans des villes et des pays différents? Absinthe aime mettre du temps avec certains riders à un certain endroit comme par exemple… Romain et JP ont passé beaucoup de temps en Europe ensemble. J’ai passé un mois en Alaska avec Wille et Marco, on a plus eu du fun comme ça. Les conditions étaient souvent bonnes et sinon on attendait les tempêtes au lieu de voyager à gauche et à droite comme j’ai déjà fait. Les shots proviennent généralement de quels pays ? Des USA, du Canada, de l’Autriche, de la Suisse, de l’Italie, de la France et aussi du Japon. Donc, c’est très international. Avez-vous passé beaucoup de temps en street riding ? Si oui, avez-vous passé du temps dans les villes du Québec (Québec, T-R, Montréal, Chicoutimi, etc.)? Personnellement, je n’ai passé aucun temps dans les villes cet hiver. Je sais que Shane a filmé d’octobre à janvier pas mal aux USA, Utah… j’ai vu des images assez sick de SLC. Selon toi, quel rider a le meilleur part et quel rider a le meilleur trick? Je crois que Gigi aura sûrement la meilleure partie et JP Solberg aura le meilleur truc…double cork backside 1080 …trop solide man, Viva Yes! Si il y a quelques rookies dans le film, selon toi qui est à surveiller? Je crois que Dan Brisse est à surveiller, il a tout arraché, il pourrait avoir la meilleure overall part aussi, mais Gigi est jutse trop sick.
Parlons un peu de toi dans le film... Qu’est-ce que ça représente pour toi d’être un Canadien français et de te retrouver dans une des plus grosses productions de films au monde? Je me trouve vraiment chanceux de m’être rendu à filmer avec de grosses productions de films, cela me permet de voyager autour du monde et de rider de vraiment bons spot avec un crew d’expérience. C’est important, surtout au BC et en Alaska. Peux-tu nous raconter une anecdote qui t’as marqué positivement durant le tournage? De pouvoir rider Eagle Crest Resort tous les jours dans la tempête entre le tournage quand j’étais en Alaska…ce fut très cool! Ça m’a permis de monter mon ratio de journées pour le filmage et en même temps pour le plaisir. C’est quoi le trick ou la shot dont tu es le plus content? Pas nécessairement ton banger, mais plutôt le trick qui a feelé le mieux ou encore le trick pour lequel tu as travaillé le plus fort. On a filmé une corniche avec un cable cam, Justin était sur le cable et on devait avoir le bon timing, la bonne lumière et je devais lander le truc. Nous avons fait beaucoup d’essais avant même de sauter et finalement j’ai sauté et landé un bon truc. Nous n’étions pas certains que la shot allait marcher, surtout que le film est en 16mm. Finalement, le tout a bien fonctionné…ça d’lair cool. Ça prend beaucoup de travail et d’énergie pour filmer une part. Est-ce que faire du snowboard comme gagne pain change ta passion pour le snowboard ? Non, je fais ça parce que j’aime ça. J’aime le rush et surtout j’aime être dans la montagne tous les jours de l’hiver. Ça prend beaucoup d’énergie et des fois c’est frustrant et tu te blesses, etc. À vrai dire, j’ai bien trop de fun. Je veux faire ça encore pour quelques années. Aimerais-tu filmer encore pour la même production l’an prochain? Quel sont tes plans futurs pour l’hiver prochain? Oui, je crois que je vais encore filmer avec Absinthe, c’est trop cool avec eux, Yes va encore commanditer leur film l’an prochain et peut-être aussi un petit 2-3 semaines sur un autre projet…je ne sais pas encore. On va probablement faire de petits videos podcast on Yes TV sur notre site : www.yesnowboard.com.
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Jason Dubois // 50-50 transfer Photo // Colin Adair Spot // Quebec
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Entrevue avec Jason Dubois Parlons un peu du film... Peux-tu nous parler un peu de la compagnie de production et du crew de riders avec qui tu as filmé l’hiver dernier? J’ai filmé avec Standard films cette saison, c’était une expérience inoubliable. J’ai ridé aux côtés de Torstein Horgmo, Seb Toutant, Halldor Helgason, Andrew Geeves, Chas Guldemond, Lonnie Kauk… Peux-tu nous donner tes impressions sur le film en général? À quoi peut-on s’attendre? Est-ce un film axé sur les rails, le street, le pipe, le backcountry, le freeride, etc.? Tu peux t’attendre à voir de tout, du street, des rails, des wallrides, du gros backcountry et du freeride de feu, je crois que le film va être sick, plusieurs rookies avec quelques vétérans. Quel était la dynamique pour créer le film? Étiez-vous souvent tous ensemble à voyager ou est-ce que chaque rider filmait individuellement de son côté dans des villes et des pays différents? Je dirais que pas mal tous les riders ont filmé individuellement dans des pays et des villes à travers le monde. Quoi que Standard a organisé des park shoots et quelques trips de rails. Les shots proviennent généralement de quels pays? De partout : Canada, États-Unis, Europe, Islande… Avez-vous passez beaucoup de temps en street riding? Si oui, avez-vous passé du temps dans les villes du Québec (Québec, T-R, Montréal, Chicoutimi, etc.)? Oui, c’était trippant de rider les rails et les spots du Québec avec des riders d’ailleurs.
Selon toi, quel rider a le meilleur part et quel rider a le meilleur trick? C’est ce qu’on va voir! Torstein Horgmo et Seb Toutant font des trucs incompréhensibles sur les jumps. S’il y a quelques rookies dans le film, selon toi, qui est à surveiller? Seb Toutant et Halldor Helgason. Parlons un peu de toi dans le film... Qu’est-ce que ça représente pour toi d’être un Canadien français et de te retrouver dans une des plus grosses productions de films au monde? C’est l’fun, je ne croyais pas qu’un jour j’allais filmer pour une telle compagnie. J’ai dû y mettre du temps et de l’énergie, mais je suis content de ce qui m’arrive. C’est quoi le trick ou la shot dont tu es le plus content? Pas nécessairement ton banger, mais plutôt le trick qui a feelé le mieux ou encore le trick pour lequel tu as travaillé le plus fort. Un down flat to transfer sur une clôture de métal bien piquante avec un close out à la fin. Au début, j’ai vu le spot et je me disais qu’il fallait que je fasse quelque chose de différent des autres. C’était dangereux et stupide. Je l’ai fait et eu du premier coup. Je suis allé m’acheter une bière et je suis allé m’asseoir. Ça prend beaucoup de travail et d’énergie pour filmer une part. Est-ce que faire du snowboard comme gagne pain change ta passion pour le snowboard? Justement, le snowboard c’est ma vie, c’est la chose que j’aime le plus au monde. J’apprécie chacun des moments de la vie parce que ma passion c’est mon boulot! J’aime ce que je fais! Aimerais-tu filmer encore pour la même production l’an prochain? Quel sont tes plans futurs pour l’hiver prochain? Oui, j’aimerais bien continuer à filmer pour Standard, cela donne une bonne visibilité.
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Entrevue avec Nic Sauvé Parlons un peu du film... Peux-tu nous parler un peu de la compagnie de production et du crew de riders avec qui tu as filmé l’hiver dernier ? L’hiver dernier, j’ai consacré ma saison entière à filmer pour le prochain film du team Forum. Le film s’intitule “Forever”. On y retrouve tous les membres du team : Peter Line, Joni Malmi, Eddie Wall, Pat Moore, Jake Blauvelt, Stevie Bell, John Jackson, Jake Welch, Daniel Ek. De plus, il y a l’ajout de quelques nouveaux riders amateurs qui poussent fort : Nicko Cioffi et Cameron Pearce. Peux-tu nous donner tes impressions sur le film en général ? À quoi peut-on s’attendre? Est-ce un film axé sur les rails, le street, le pipe, le backcountry, le freeride, etc.? Le film est très diversifié : backcountry, street et parc. On y retrouve une belle diversité dans le backcountry avec un mélange de lignes techniques, pillows, kickers, rockride etc. Jake Blauvelt, John et Pat se lancent dans les double cork et c’est beau à voir. Les amateurs de street vont aussi être bien servis! Quel était la dynamique pour créer le film? Étiez-vous souvent tous ensemble à voyager ou est-ce que chaque rider filmait individuellement de son côté dans des villes et des pays
Nic Sauvé // Gab cap 270 Photo // Oli Gagnon Spot // Montreal 26 // slash snowboardmag
différents? Le team était habituellement divisé en trois groupes différents, avec un filmeur et un photographe pour chaque groupe, filmant séparément dans des villes ou des pays différents. Certains trips étaient plus courts, une semaine ou deux, je dirais. D’autres ont duré plus longtemps, certains gars sont restés presque deux mois au même spot! Les shots proviennent généralement de quels pays ? Je dirais que les shots proviennent généralement des États-Unis. On a passé beaucoup de temps au Montana et dans l’état du Michigan. J’ai aussi passé un mois en Norvège avec un petit crew. Avez-vous passez beaucoup de temps en street riding ? Si oui, avez-vous passé du temps dans les villes du Québec (Québec, T-R, Montréal, Chicoutimi, etc.)? En effet, comme à toutes les années, on a passé une bonne partie de notre saison à filmer du street. J’ai passé le mois de janvier à filmer aux alentours de Québec et de Chicoutimi avec Joni Malmi, Jake Welch et Nicco Cioffi. Selon toi, quel rider a le meilleur part et quel rider a le meilleur trick? Plusieurs riders ont de solide part cette année.
Je crois qu’une des parts les plus inspirantes est celle de John Jackson qui a le ender cette année. S’il y a quelques rookies dans le film, selon toi, qui est à surveiller? Comme je l’ai mentionné plus tôt, il faudra surveiller Nicco Cioffi et Cameron Pearce ! Parlons un peu de toi dans le film... Qu’est-ce que ça représente pour toi d’être un Canadien français et de te retrouver dans une des plus grosses productions de films au monde ? C’est une belle chance que j’ai, le fait de rider avec les meilleurs me pousse à m’améliorer, et ce, sur plusieurs aspects de mon riding. On dirait que plus j’en apprends, plus je réalise qu’il n’y a pas de limite à ce que l’on peut faire ou découvrir grâce au snowboard. Peux-tu nous raconter une anecdote qui t’as marqué positivement durant le tournage? On prévoyait aller filmer du street dans le coin de New York en février, mais quand on est arrivés sur place, toute la neige avait fondu! C’était un peu stressant parce que l’on avait perdu temps et argent pour se rendre là. On s’est revirés de bord, si je peux dire, et on est partis pour Oslo en Norvège. On est restés un mois là-bas et c’était le meilleur trip de ma saison. Maintenant, je me dis qu’il est préférable d’être prêt pour de l’imprévu.
C’est quoi le trick ou la shot dont tu es le plus content? Pas nécessairement ton banger, mais plutôt le trick qui a feelé le mieux ou encore le trick pour lequel tu as travaillé le plus fort. Le dernier truc de ma part est celui qui a feelé le mieux. J’avais l’image en tête, mais je croyais avoir à le travailler un peu avant de le réussir parfaitement. Je l’ai finalement landé après deux essais! Hahaha je trippais! Ça prend beaucoup de travail et d’énergie pour filmer une part. Est-ce que faire du snowboard comme gagne pain change ta passion pour le snowboard? J’aime faire du snowboard en ce moment, et ce, autant qu’à mes débuts, si ce n’est pas plus. Je crois qu’avoir le snowboard comme gagne pain ne fait que raviver ma passion! Aimerais-tu filmer encore pour la même production l’an prochain ? Quel sont tes plans futurs pour l’hiver prochain? J’aimerais bien filmer encore pour un projet avec Forum ou Special Blend l’an prochain, mais rien n’est coulé dans le béton jusqu’à présent pour ce qui est des projets. Un de mes rêves serait de filmer pour un film avec tous mes pots avec qui j’ai commencé à tripper : Louif Paradis, Greg Desjardins, Will Lavigne, LNP, Max B., Alex Cantin et j’en passe. On a tous appris par nous-mêmes ce qu’il faut faire pour se ramasser une part et chacun a fait un bon bout de chemin depuis ce temps. Si un jour ce crew là se réuni comme avant pour faire un film, ça va brasser!
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Entrevue avec Max Baillargeon
Parlons un peu du film... Peux-tu nous parler un peu de la compagnie de production et du crew de riders avec qui tu as filmé l’hiver dernier ? Cet hiver j’ai filmé avec la compagnie People Creative pour leur prochain film intitulé Nice Try. Il s’agit du même crew qui a produit les derniers films People avant la fermeture de Mack Dawg Production. Ils ont tout simplement enregistré leur propre compagnie et continué dans la même direction. Pour ce qui est des riders, la liste été modifiée un peu cette année. Vous y retrouverez Ricky Tucker, Zac Marben, Seth Huot, Shaun Mckay, Wille Yli- Luoma, Bryan Fox, Jon Kooley, Robbie Walker, Will Tuddenham, Josh Mills, Louie Fountain, Curtis Ciszek, Eiki Halgasson, Jonas Carlson, Lucas Debari et moi-même. 28 // slash snowboardmag
Peux-tu nous donner tes impressions sur le film en général ? À quoi peut-on s’attendre? Est-ce un film axé sur les rails, le street, le pipe, le backcountry, le freeride, ect. ? Je crois que le film va être composé d’un bon mélange de street riding et de backcountry. Notre crew est constitué autant de bons riders de rails que d’excellents jumpers, ce qui laisse présager le meilleur. Personnellement, j’aime les films dans lesquels on retrouve plus qu’un style de riding et c’est dans cette optique que nous avons filmé cette saison. Quel était la dynamique pour créer le film ? Étiez-vous souvent tous ensemble à voyager ou est-ce que chaque rider filmait individuellement de son côté dans des villes et des pays différents ? Le crew était différent à chaque voyage que nous avons fait. Lorsque que la température
Avez-vous passé beaucoup de temps en street riding ? Si oui, avez-vous passé du temps dans les villes du Québec (Québec, T-R, Montréal, Chicoutimi, etc.)? J’ai passé la très grande majorité de l’hiver à filmer du street et vous allez reconnaître plusieurs spots de Qc dans ma part et dans celles d’autres riders également. Nous avons aussi filmé dans le coin de T-R, Ottawa, Moncton. Il y a toujours des nouveaux features à trouver près de chez-soi et d’anciens à exploiter à nouveau. Selon toi, quel rider a le meilleur part et quel rider a le plus sick trick ? C’est difficile à dire, car je n’ai pas encore vu tout le footage, mais je sais que Seth Huot et Zac Marben ont eu une très bonne saison. Zac a fait un cab 270 sur un bon kink, ça risque d’être un des bangers. J’ai aussi entendu parler d’un double backside rodeo à Eiki dans le backcountry, ça promet ! Si il y a quelques rookies dans le film, selon toi, qui est à “surveiller” ? Les nouveaux arrivants dans le film sont Ricky, Will et moi. Je n’ai pas vu tout leur footage, mais ils sont de bons riders. Regardez le film et jugez par vous-même! Parlons un peu de toi dans le film... Qu’est-ce que ça représente pour toi d’être un Canadien français et de te retrouver dans une des plus grosses productions de films au monde? C’est quelque chose que j’ai voulu faire depuis mes débuts dans le snowboard, donc c’est certain que cela me procure un sentiment d’accomplissement d’être accepté dans une production d’envergure comme celle–ci. Peux-tu nous raconter une anecdote qui t’as marqué positivement durant le tournage? Au tout début de la saison, quand Corey notre filmeur m’a appelé pour la première fois, je n’avais aucune idée de la manière dont la saison allait se dérouler. Il m’a demandé : ‘’ Est-ce que tu pourrais venir me rejoindre à Minneapolis dans 3 jours ? ‘’ J’ai compris un peu le ‘’vibe’’ de dernière minute et d’imprévu que j’allais vivre au cours de la saison. J’ai réalisé par la suite que ce vibe là est l’une des choses que j’aime le plus lorsque je filme une video part. C’est quoi le trick ou la shot dont tu es le plus content? Pas nécessairement ton banger, mais plutôt le trick qui a feelé le mieux ou encore le trick pour lequel tu as travaillé le plus fort. Un des truc qui m’a donné le meilleur feeling cette saison est mon sw boardslide sur le kink noir de Lévis. C’est tellement le fun d’aller ‘’side ways’’ sur un steep kink et de feeler le flat tout en restant en contrôle, ça passe ou ça casse !
MaxBaillargeon // BS 180 Tail Bonk Photo // Alex Paradis Spot // Quebec
semblait bonne dans une ville que nous voulions visiter, nous organisions un crew en fonction des disponibilités des riders et nous partions quelques jours plus tard pour aller filmer. J’ai également passé beaucoup de temps à filmer de mon coté avec d’autres crews quand il n’y avait pas de voyage auquel je participais. Les shots proviennent généralement de quels pays ? Principalement des US et du Canada, mais certains crews sont allés en Espagne et dans d’autres pays en Europe pour filmer du backcountry et quelques rails.
Ça prend beaucoup de travail et d’énergie pour filmer une part. Est-ce que faire du snowboard comme gagne pain change ta passion pour le snowboard? Pour être honnête, c’est vrai que parfois en milieu de saison quand on passe beaucoup d’heures à filmer je ressens un peu d’épuisement et j’ai besoin de me changer les idées pour garder mon niveau de motivation à son meilleur. Cet hiver, je me suis acheté des patins et un hockey. Quand je revenais de rider le soir ou quand on prenait un ‘’day off’’, je sortais mes patins et j’allais m’essouffler un peu. Cela m’aide à faire le vide et à revenir sur mon board prêt et concentré. Aimerais-tu filmer encore pour la même production l’an prochain ? Quel sont tes plans futurs pour l’hiver prochain? Oui, j’aimerais vraiment ça. Je veux continuer à filmer beaucoup dans le street, découvrir de nouvelles villes et de nouveaux features. C’est comme ça qu’on reste inspiré. Comme je me dis à chaque automne, l’hiver prochain j’aimerais passer plus de temps dans le backcountry… j’espère être en mesure de le faire la saison prochaine. Le backcountry est un terrain extrêmement plaisant à rider et à découvrir, mais cela exige beaucoup de temps. Je devrai m’arranger pour y consacrer le temps nécessaire !
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Progression Etienne gilbert Qu’est-ce que la progression? Progression peut être définie par: - Un mouvement vers l’avant - Une série avec une forme d’avancement défini - L’action d’aller vers l’avant, vers un but - Le processus d’adaptation du corps et/ou de l’esprit envers l’augmentation d’intensité, de durée, de fréquence ou de quantité d’une activité ou d’un exercice spécifique - Devenir plus avancé, pire ou sévère Lorsqu’il est question de définir une chose ou un mot, un des challenges auxquels nous faisons face est que les seuls outils disponibles pour définir la chose en question sont les mots eux-mêmes. Le problème avec les mots est qu’ils sont remplis de préconceptions, et par le fait même, ne peuvent jamais décrire aussi réellement et complètement la chose en question que l’expérience de cette dernière. C’est pourquoi il est important de regarder, de passer outre les mots, de les faire exploser afin de pouvoir créer un « feeling » plus profond que la définition elle-même. Dans notre société, il semble que le « pensez-y bien » a pris le dessus sur les sensations « feeling ». La société porte à faire plus confiance à la logique qu’à l’instinct. Ceci est une preuve de la déconnection que nous expérimentons maintenant depuis des milliers d’années envers notre vraie nature. Nous pourrions tous bénéficier d’apprendre à écouter et faire confiance à notre instinct. Après tout, notre instinct est la seule chose qui peut nous dire quoi faire quand rien d’autre ne le peut. La progression est un concept plutôt simple, qui cependant, peut être approché sous différents angles. Nous pourrions nous concentrer sur notre progression en tant que rail rider, jumper, pipe rider ou free rider, mais lorsque nous nous intéressons à une vision d’ensemble, ce qui nous intéresse vraiment est notre progression en tant que « snowboarder ». Vu de cet angle, nous pourrions nous intéresser à notre progression en tant que snowboarder, étudiant, écrivain, etc. Si nous ouvrons nos horizons encore plus, ce qui nous intéresse est notre progression en tant qu’être humain ou voir même qu’espèce humaine. Tout est connecté et rien ne peut échapper à cette réalité. C’est pourquoi notre progression, en tant que snowboarder, est en relation intime avec notre progression dans tous les autres aspects de nos vies. Par exemple, une bonne journée de snowboard peut influencer positivement nos relations à l’extérieur du snowboard et nos relations positives à l’extérieur du snowboard peuvent influencer positivement notre snowboarding. Ultimement, nous sommes en relation avec tout ce qui nous entoure et très probablement la façon avec laquelle nous traitons une relation reflète sur la façon dont nous traitons la suivante. Etienne Gilbert // Bsrodeo Photo // Oli Gagnon Spot // Whistler
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Une autre manière ingénieuse de définir une chose est d’identifier ce que cette chose ne représente pas.
Comment se rendons-nous quelque part? En mettant un pas devant ici et maintenant.
La progression n’est définitivement pas une course! La progression, peu importe le domaine, est un processus !
Ceci étant dit, un « but » est une direction que vous vous donnez. Les résultats arrivent toujours et à « tout jours » d’eux-mêmes. Si vous êtes trop concentré sur la destination et vous vous dites « Je serais content lorsque j’y arriverai », c’est quoi le cr!$?#e de but!? Vous passez à côté du but réel, qui est d’apprécier et de bien vous sentir en relation avec l’endroit où vous êtes dans votre aventure. Rien ne peut vous garantir que vous vous rendrez à destination parce que « shit happens », même au meilleur d’entre nous, donc aussi bien avoir du plaisir sur le chemin pour s’y rendre. Lorsque vous êtes dédié au présent et prêt à tout, c’est comme si vous étiez déjà rendu à destination. Au lieu de traiter le présent comme un simple moyen pour atteindre votre but, le présent devient votre but. Si vous avez des objectifs futurs, essayez d’agir et de vous sentir comme si vous y étiez déjà. Je peux vous garantir que votre poursuite se transformera en une expérience enrichissante d’un instant à l’autre.
Processus :
- Une série d’actions ou d’étapes prise pour atteindre un but - Une série de changements naturels ou involontaires La courbe d’amélioration de n’importe quel snowboarder ne représentera jamais une ligne droite vers le haut. Il y a des jours où l’on a l’impression de régresser, on a parfois l’impression d’être sur un plateau sans fin. Puis soudainement, on expérimente un jour où l’on apprend une main pleine de nouveaux tricks ou on a l’impression que tout fonctionne pour le mieux, et ce, sans effort. C’est la nature du processus de l’amélioration! Ce qui est important est de garder les choses en perspective. Lorsque vous prenez du recul et regardez votre courbe d’amélioration, cela n’a pas d’importance : combien de fois ou encore comment bas votre courbe pique du nez, temps et aussi longtemps que le pattern général va vers le haut. Pour votre snowboarding, la règle d’or est que kilométrage et heures passées sur votre snowboard équivalent à amélioration et expérience. Établir de la mémoire musculaire à travers la pratique est un des éléments clé de votre amélioration et de votre progression. Maintenant, amélioration et progression sont deux concepts similaires, mais sont aussi très différents. La progression ne cesse jamais alors que l’amélioration verra une fin. S’améliorer en tant que personne dépend de ce que chaque personne considère comme étant une amélioration personnelle. Progresser en tant que personne est inévitable d’une manière ou d’une autre. Pour tout snowboarder, physiquement, lorsque le temps fait des siennes et que le corps vieillit, l’amélioration finit par s’arrêter, mais la progression vers quelque chose de nouveau prend place naturellement. Progression passe d’un cycle à un autre, mais ne cesse jamais, de la même façon que la vie le fait. Comme je l’avais référé dans l’intro de la dernière issue de Slash: « Rien ne se perd rien ne se créer, tout se transforme». Tout est en constante progression d’une chose vers une autre. Chaque fin d’aventure est en réalité, le début d’une nouvelle. Tout le monde passe au travers de mauvaises et de bonnes séquences, de moments où l’on se sent à plat, où l’on se sent invincible et où l’on ne performe pas au meilleur de soi, c’est tout à fait naturel! La question n’est pas « Comment éviter les mauvaises séquences?» mais bien « Comment s’en sortir le plus rapidement possible ? » et de retourner dans cette zone où l’on se sent bien et où l’on performe à notre meilleur. Trébucher nous donne simplement l’opportunité de se relever. Dans ce monde de dualité, on se doit de vivre les bas comme les hauts parce que, sans les bas, les hauts n’existeraient tout simplement pas. Dans tous les aspects de nos vies ou dans tous sports, le « but » ultime est de performer à notre meilleur, de maximiser notre potentiel, nos capacités et de créer un environnement où il est possible de les dépasser. Ici, je ne parle pas d’amélioration autant que je parle d’exécuter parfaitement ce que nous sommes normalement capable de faire, et ce, chaque fois que nous pratiquons une discipline. Si nous pouvons faire place à notre talent, l’amélioration arrive par elle-même.
But :
- La destination d’un voyage ou d’une aventure. Ceci est la définition habituelle du mot « but ». Mais je vais vous dire une chose : l’aventure « est » le vrai but et non la destination. Ceci est une des préconceptions de notre culture de temps linéaire. La réalité est que tout ce qui est déjà arrivé, ce qui arrive et ce qui arrivera, a toujours arrivé, arrivera toujours et seulement dans le présent. C’est le seul temps et la seule place où toute création prend naissance.
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Quand les choses tournent pour le pire, elles tournent pour le pire! On ne peut pas toujours contrôler les événements dans nos vies, mais on peut toujours contrôler la façon dont on réagit. Ça c’est la vraie liberté! Les buts sont flexibles. On peut toujours changer nos buts. On peut toujours abandonner nos rêves, et ce, dans un sens positif. Lorsqu’il est question de progression, mourir aux choses du passé représente la première, la dernière et toutes les étapes entre les deux. Si votre instinct vous dit d’abandonner l’un de vos rêves, cela ne fait pas de vous un lâcheur, cela fait simplement de la place pour un nouveau rêve. Sachez que les rêves vont et viennent, mais que le rêveur demeure. Je vais vous dire une chose de plus: « Le but ultime est celui qu’on ne pourra jamais atteindre! » Et cela est d’être absorbé et concentré sur le « ici et maintenant », sur ce que vous faites présentement. Le « ici maintenant » étant toujours en mouvement à travers le temps et l’espace, on ne peut donc jamais dire que nous sommes finalement arrivés à destination parce que la destination est constamment en mouvement. Au moment précis où vous dites j’y suis arrivé, vous n’y êtes simplement plus. Retournons maintenant à « performer à notre meilleur ». Vous performerez à votre meilleur lorsque votre esprit est silencieux, votre corps relax et votre concentration absorbée par ce que vous faites dans le moment. Le plus souvent, vous êtes dans cette zone, le meilleur vous performerez, peu importe ce que vous faites. Vous progresserez peut-être en étant plus souvent ou pour plus longtemps dans cette zone, mais on ne peut progresser vers cette zone. Vous y êtes ou vous n’y êtes pas! Être concentré sur le négatif, sur les choses que vous voulez éviter et être tendu arrive même aux meilleurs performeurs au monde. Être pris dans cet état d’esprit n’est pas plaisant. C’est pourquoi rebondir aussi rapidement que possible est la clé du progrès, de l’amélioration, du plaisir et des performances de grandeur. Tout ça pour dire que la progression arrive naturellement. Donnez-vous une direction « but » et commencez à marcher vers cette direction, tout le reste arrive naturellement. Tout ce que vous avez à faire est de réagir aux évènements de la manière qui vous convient le mieux. Allez-y et ayez du plaisir en y allant!
Matt Belzile // Cab540 Photo // Crispin Canon Spot // Whistler slash snowboardmag // 33
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Giom
Photo // Giom Morisset
Morisset
Opinion sur les Olympiques 2010 Qu’est-ce que vous pensez des Olympiques qui auront lieu en Colombie-Britannique l’année prochaine et dufait que le half-pipe est une discipline olympique? Je trouve ça cool, c’est comme un bon aperçu à tous les quatre ans de voir comment le niveau athlétique du snowboard s’est amélioré. J’ai vraiment hâte de voir Shaun White gagner avec une run qui n’aura pas de bon sens! Et que ça se passe au Canada ou ailleurs, pour moi, ce sera à la TV.
Qu’est-ce que vous pensez des Olympiques en général? C’est une grosse compétition télévisée, multisports. J’aime faire beaucoup de sports différents, mais regarder des sports autres que les sports freestyle, ça ne m’intéresse pas vraiment. En fait, de préfère les Xgames ou le DewTour qui touchent seulement ce que j’aime regarder.
Il y a peut-être des snowboarders qui ne savent pas que lors de la première année où le snowboard était aux Olympiques, Terje Haakonsen, le rider de half-pipe le plus reconnu à l’époque et quelques autres riders avaient boycotté les Jeux. La raison était que le CIO (Comité International Olympique) avait choisi la FIS (Fédération de Ski International) pour s’occuper des évènements de qualification au lieu de la IFS (International Fédération de Snowboard) qui était évidemment la propriété de snowboarders. Comment une cr#?$*s de compagnie de ski a fait pour s’en sortir après nous avoir pratiquement craché dans la face et volé la chose que nous étions fière de contrôler et représenter. Qu’est-ce que vous pensez de ça? Oooooohhhhh la politique... c’est un domaine que je n’aime pas trop... ça attire des conflits souvent inutiles. Semble-t-il que le snowboard continue d’être un sport pour se faire du fun... et si des snowboarders veulent faire ça d’une façon athlétique, et bien tant mieux pour eux. Je vois les compétitions FIS visant l’athlétisme du sport.... Spin to win... Ce n’est pas ce que j’aime personnellement, mais y en a pour tous les goûts. J’aime bien le côté artistique du snow... faire des tricks stylish et originaux... Rendre les trucs personnels... Quand ça devient back to back 1080 toupie style, je trouve ça endormant.
Présentement, le skateboard est pris avec un problème semblable. Tony Hawk, lui-même, a dit : « Les Olympiques ont besoin du skateboard plus que le skateboard a besoin des Olympiques. » Pensez vous que le snowboard a besoin des Olympiques plus que les Olympiques ont besoin du snowboard? Le snowboard évolue seulement dans plusieurs directions. Le snowboard athlétique a besoin des Olympiques pour apporter du support national et de la satisfaction aux athlètes. Les Olympiques ont bien besoin du snowboard pour avoir des cotes d’écoute plus élevées pour les gens comme moi qui ne regarderaient pas les Jeux sans cela!
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Giom Morisset // Alley-oop ninja Photographe // Oli Croteau Photoshop // Giom Morisset
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LOUIF
Paradis
Opinion sur les Olympiques 2010
Qu’est-ce que vous pensez des Olympiques en général? De ce que j’en connais, c’est vraiment bien. Je pense que c’est une tradition qui se doit d’exister. C’est intéressant voir des centaines de records être battus année après année, voir l’être humain devenir plus puissant, plus agile peu à peu. Il y a peut-être des snowboarders qui ne savent pas que lors de la première année où le snowboard était aux Olympiques, Terje Haakonsen, le rider de half-pipe le plus reconnu à l’époque et
C’est cool qu’ils aient fait ça. Ils ont probablement craché sur beaucoup d’argent en pensant au snowboard avant de penser à leur nombril. Je les admire pour ça. Présentement, le skateboard est pris avec un problème semblable. Tony Hawk, lui-même, a dit :« Les Olympiques ont besoin du skateboard plusque le skateboard a besoin des Olympiques. » Pensez vous que le snowboard a besoin des Olympiques plus que les Olympiques ont besoin du snowboard? Je crois que les Olympiques ont besoin du snowboard plus que l’inverse. J’ai entendu quelque part que c’était le sport le plus regardé aux Olympiques d’hiver. Les cotes d’écoute doivent être vraiment élevées pendant les épreuves de snowboard. Tandis que de notre côté, je ne vois pas vraiment de changement. Peut-être que je me trompe, mais il n’y a pas nécessairement plus de beaux snowparks… seulement plus de règlements et plus de gens pas rapport qui s’y intéressent.
Louif Paradis // Bs180 fakie nosepress Photo // Oli Gagnon Spot // Quebec
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C’est bien que ça ait lieu en Colombie-Britannique parce que, selon moi, c’est la plus belle partie du Canada, mais en même temps je trouve ça moche parce que cet événement amène beaucoup de touristes et de construction, et ce, tout d’un coup. Le half-pipe comme discipline olympique, je ne sais pas trop quoi en penser. Ça m’étonne que le skateboard vert ne soit pas là avant. Je respecte les athlètes qui y participent, je trouve ç a m a l a d e q u ’ i l s s o i e n t co nstant s, mais per s onne lle me nt, j e t r o u v e q u e l e s n o w b o a r d c ’ e s t t e l l e m e n t plus qu’un sport dans lequel on essaie de gagner des médailles. Pour moi, en snowboard il n’y a pas de champion, chacun fait ce qu’il veut, à sa façon et essaie de s’améliorer, de faire des nouveaux trucs et d’être créatif. J’aimerais mieux voir tous les mêmes riders dans un format «jam» avec best tricks et le plus gros air plutôt que de les voir stressés faire 3 runs jugées.
quelques autres riders avaient boycotté les Jeux. La raison était que le CIO (Comité International Olympique) avait choisi la FIS (Fédération de Ski International) pour s’occuper des évènements de qualification au lieu de la IFS (International Fédération de Snowboard) qui était évidemment la propriété de snowboarders. Comment une cr#?$*s de compagnie de ski a fait pour s’en sortir après nous avoir pratiquement craché dans la face et volé la chose que nous étions fière de contrôler et représenter. Qu’est-ce que vous pensez de ça?
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Qu’est-ce que vous pensez des Olympiques qui auront lieu en Colombie-Britannique l’année prochaine et du fait que le half-pipe est une discipline olympique?
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Photo // Ashley Barker
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Intro par Will Lavigne Du premier fs board sur un handrail jusqu’à aujourd’hui, les sw bs 7 dans le backcountry, Alex Cantin n’a jamais cessé d’évoluer dans son snowboard. Il ride le backcountry et les rails, chose qui le distingue des autres riders, qui souvent font juste l’un ou l’autre. Il a réussi à filmer un excellent segment pour la nouvelle production Videograss. Carter sait faire de gros tricks et il les fait avec beaucoup de style. Il fait partie de ceux qui sont élégants sur leur board, tout semble facile. En dehors du snowboard, il fait du skateboard, du golf, du tennis, du hockey... toujours actif. Alex est aussi “le gars de barbek”, c’est lui qui tourne nos boulettes et qui fait cuire les steaks dans les événements barbecue. Encore jeune, il a beaucoup d’années devant lui, Alex:
“ long life my friend! “ slash snowboardmag // 39
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Je regarde Mikey dans les films depuis que j’ai commencé à rider et c’est un honneur pour moi de faire partie de son projet
Tu t’appelles Alex Cantin et tu es Canadien français. Veux-tu bien me dire pourquoi les gens t’appellent “Carter” ? Hahaha c’est fou comment je me le fait demander souvent, mais ça ne me dérange pas de le conter une autre fois. C’est une histoire assez drôle. Lors de mon deuxième été à Whistler, il y a environ 5 ans, mes chums et moi passions une soirée dans le fameux village de Whistler jusqu’attend qu’on rencontre un indien sans-abri, complètement chaud. Après cinq minutes, on était rendus ses meilleurs amis et il nous chantait même des chansons. À cette époque, on ne sortait jamais de la maison sans la caméra vidéo, alors on lui a demandé de dire tous les noms des riders qui allaient être dans notre film. Quand on lui a dit mon nom afin qu’il le répète devant la caméra, il a dit “oh yeah I know you CARTER “, comme si j’étais la grande star du basketball. Tout le monde était plié en deux à mourir de rire. Depuis ce temps, mes chums m’appellent Carter! Alors cela fait un bout de temps que tu viens filmer à Whistler avec Sugar Shack, recommanderais-tu aux jeunes qui veulent gravir les échelons de la scène du snowboard au Canada de venir à Whistler dès que possible ou alors de rester à la maison pour dominer la scène locale avant d’émigrer ? Il semble y avoir un bon nombre de jeunes à Whistler en ce moment qui tentent de se faire une place. Premièrement, je pense qu’ils doivent dominer la scène locale, ensuite ils peuvent penser à bouger vers l’ouest. C’est sûr qu’avec les nouvelles lois qui empêchent les stations de faire des sauts, c’est vraiment difficile pour les jeunes d’apprendre à sauter. Jamais je ne le comprendrai d’ailleurs! C’est vraiment bien d’aller rider les grosses montagnes comme à Whistler. On ne peut vraiment pas comparer ça avec nos petites montagnes du Québec et j’imagine que c’est pas mal partout pareil au Canada. Il n’y a rien de mieux que de passer un hiver complet à rider la poudreuse, les arbres, les cliffs, le parc, etc. C’est de cette façon qu’on devient solide sur notre board. Je me rappelle de mon premier hiver à Whistler avec les boys de Québec, c’était probablement mon plus beau. De la poudreuse en veux-tu, en v’là! Cela fait un bout de temps que tu représentes Ride, c’est comment de filmer pour le même projet vidéo que Mikey et Darrell? Oh men! Décembre dernier, je n’avais pas encore de projet dans lequel j’allais filmer pour la saison 09, ce qui était vraiment stressant. Le projet qui m’intéressait le plus était Videograss, le projet de Mikey et de Darrell. Louif, Laurent et Ben, qui faisaient déjà partie du crew, m’ont invité à les joindre pour aller filmer un setup urbain et j’ai parler à Justin Meyer, le filmeur en chef, pour voir s’il était intéressé au fait que je joigne le crew. Mikey et Darrell ont accepté de m’accueillir dans le crew sans même m’avoir rencontré. Je regarde Mikey dans les films depuis que j’ai commencé à rider et c’est un honneur pour moi de faire partie de son projet. J’ai passé une bonne partie de la saison à filmer dans le backcountry avec Darrell, il est un gars avec qui j’aime vraiment rider. Il est un rider intelligent qui travaille fort, créatif avec un beau style. J’ai beaucoup de respect pour ces deux dudes! Il semble qu’en ce moment les nouveaux jeunes prometteurs sont tous du Québec. Qu’est-ce qui se passe là-bas ? C’est l’Ozone ou quoi ? Hahaha non, je ne pense pas que c’est à cause de l’Ozone. Tout ce que ça donne, c’est un mal de tête le lendemain! Mais oui, c’est vrai qu’il y a une bonne vibe au Québec présentement. Louif, Laurent, Ben, Will, Greg et Max sont en feu, ils font tous partie de projets différents. On est tous de vraiment bons amis, on s’est tous rencontrés sur les pistes quand on était plus jeunes, parce qu’on avait la même passion. On s’est tous motivés ensemble. On a commencé par le commencement à faire de petits films locaux. On a vraiment eu du gros fun à faire cela. Il y a environ 4 ans, on a réalisé le film Bandwagon qui est, selon moi, un très bon film. C’était l’un des meilleurs hivers pour la plupart d’entre nous, j’en suis pas mal certain. Depuis ce temps, tout le monde a fait son bout de chemin et aujourd’hui, on peut retrouver de plus en plus de Québécois sur la pochette d’excellents films et leurs segments sont loin d’être déplaisants pour l’œil. J’espère seulement que cette vague va continuer pour plusieurs années. Trouves-tu que les Américains obtiennent trop de visibilité par rapport à ce qu’ils font et que les Canadiens passent inaperçus ? C’est sûr que c’est plus facile pour les Américains d’avoir du coverage parce que c’est là-bas que tout l’argent et l’industrie se trouvent. Pour nous, les Canadiens, c’est plus difficile, car on a deux étapes à passer. On commence tous par faire affaire au Canada et ensuite, quand les compagnies sentent qu’on est prêts à jouer dans les grosses ligues, on passe aux USA. Alors c’est certain que d’une manière il y a beaucoup de bons riders canadiens mis de côté. On doit travailler deux fois plus fort. Comme ma mère me dit: On a rien sans rien!
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Qui est le prochain Devun Walsh ? Devun Walsh est un rider que j’apprécie beaucoup. Si je ne me trompe pas, il a inventé le mot “SMOOTH”! C’est une légende du snowboard et je ne pense pas qu’il pourrait avoir un deuxième Devun. Oui, il y a de bons riders canadiens qui rident le backcountry, mais Devun a un style particulier. On dirait toujours qu’il prend son bain dans les airs! Tu performes bien en compétition, mais tu sais également accumuler du matériel audio-visuel. Tu pourrais faire beaucoup d’argent à voyager et en participant à des compétitions. Comment vas-tu diriger ta carrière prochainement ? En vrai, j’ai seulement fait une compétition cette année et c’est le Shakedown. Je m’en suis bien tiré, mais je n’aime pas vraiment les compétitions en général. Il y a seulement le Shakedown que j’aime bien y participer, car c’est au Québec et je retrouve toujours mes chums pour le weekend.
Fsboard bs 270 out Photo // Oli Gagnon Spot // Quebec
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Chaque année, on ride ensemble sans aucune pression avec un bon setup. Je ne feel vraiment pas le côté compétition. C’est plus un rassemblement! Je pense que j’ai trouvé le bon mot ahaha. Je me concentre beaucoup plus sur la vidéo et la photo. J’aime bien passer ma saison à filmer pour un projet. On est beaucoup plus libre de faire ce que l’on veut que de faire des compétitions pendant toute la saison. Le fait de créer un nouveau segment vidéo, à chaque année, est vraiment cool. J’ai déjà hâte à la prochaine saison, j’ai pleins d’idées en tête. Je veux faire plus de backcountry. Ça fait maintenant trois ans que j’en fais et je me sens beaucoup plus confiant qu’au début. Je veux continuer d’évoluer de ce côté. J’aimerais découvrir de nouveaux endroits. J’ai seulement filmé du backcountry à Whistler jusqu’à maintenant. Des endroits comme Rivelstoke,Teracce au BC ou encore le Montana,Tahoe aux U.S.A seraient intéressants.
Gap to cab 270 frontboard Photo // Oli Gagnon Spot // Toronto
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“Le Québec est reconnu pour ses belles demoiselles (...) Il y a une légende qui dit qu’à l’époque où les filles du roi arrivaient par bateau, les habitants de Québec avaient le premier choix car Québec était la première escale. Évidemment, ils choisissaient les plus belles. Alors, depuis ce temps la ville est rempli de beauté.”
On a filmé toute l’année et tu as vraiment assuré. À quoi penses-tu au début de la saison quand tu as un segment vidéo à produire? Est-ce que tu sais ce que tu veux faire? Y a-t-il des choses que tu n’as pas filmé l’an dernier que tu veux retourner faire ou est-ce que tu y vas à fond et constate les résultats à la fin? Oui, c’est sûr que je veux que ma partie soit différente à chaque année. En amenant de la nouveauté, année après année, les gens sont toujours intéressés à voir ce que je fais. C’est important pour moi d’avoir un segment diversifié avec des trucs urbains et de backcountry. Normalement, je concentre la première partie de la saison dans la rue. Une fois que je suis satisfait, je vais compléter ma saison dans la poudreuse. C’est certain qu’avec dame nature, on ne sait jamais, mais bon. J’aime bien me concentrer sur une chose et ensuite passer à l’autre, contrairement à mixer les deux. Quand, j’étais petit je mangeais toute ma viande, ensuite mes patates et je finissais par les légumes hahaha. Lors de mon passage à Québec, nous avons passé quelque temps à l’Ozone et laisse-moi te dire que je n’ai jamais vu autant de belles filles dans la même pièce. On peut dire que tu es à ton aise là-bas. Pourquoi est-ce que cet endroit est si extraordinaire et pourquoi y a-til autant de belles filles? Hahaha tu n’es pas le premier à dire ça. Tout le monde qui vient filmer à Québec se retrouve à l’Ozone Ste-foy. En vrai, quand je vais à l’extérieur j’espère toujours qu’il va avoir une place comme l’Ozone, mais ce n’est jamais arrivé encore. Cela peut être dangereux par exemple. C’est difficile d’être motivé à aller jouer dehors: hôtel, Internet, restaurant, bar avec un niveau de belles filles assez élevé… c’est parfait non? Le Québec est reconnu pour ses belles demoiselles et je m’en rend de plus en plus compte. Je pensais que c’était normal, mais allez passer une semaine à Mammoth en Californie ou bien à Whistler, à Calgary, n’importe où, vous allez voir que nous sommes réellement privilégiés. Il y a une légende qui dit qu’à l’époque où les filles du roi arrivaient par bateau, les habitants de Québec avaient le premier choix, car Québec était la première escale. Évidemment, ils choisissaient les plus belles. Alors, depuis ce temps, la ville est remplie de beautés. Croyez le ou non, mais la ville est très bien garnie!
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Bs 50-50 Photo // Oli Gagnon Spot // Toronto
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C’est vraiment cool d’avoir des chums dans un projet majeur comme ça. Je ne pouvais pas tomber sur un meilleur projet. On a fait plusieurs voyages ensemble la saison dernière et la chimie était vraiment bonne. Je pense que c’est important quand tu filmes de bien d’entendre avec le reste du crew. Ça fait plusieurs années qu’on ride ensemble et on a la même opinion sur la plupart des choses alors ça donne un bon résultat.
Tu as grandi avec plusieurs gars qui sont dans Videograss (Ben Bilocq, Louif Paradis, LNP), c’est comment d’être réunis à nouveau pour travailler sur un projet majeur ? C’est vraiment cool d’avoir des chums dans un projet majeur comme ça. Je ne pouvais pas tomber sur un meilleur projet. On a fait plusieurs voyages ensemble la saison dernière et la chimie était vraiment bonne. Je pense que c’est important quand tu filmes de bien d’entendre avec le reste du crew. Ça fait plusieurs années qu’on ride ensemble et on a la même opinion sur la plupart des choses alors ça donne un bon résultat. J’ai hâte de voir le produit final, je pense que ça va avoir du gros bon sens! Il semble que nous sommes en période de récession. De là où tu es en tant que Snowboarder, ressens-tu les effets des fluctuations économiques? Que penses-tu de l’état de l’industrie ces temps-ci? Non, la récession ne m’a pas vraiment affecté. Quand il vient le temps de négocier les contrats, on entend souvent le mot récession, mais mes commanditaires sont bons avec moi, ils me font confiance et vice versa. C’est sûr que ça peut faire peur quand tu entends que pleins de riders se font couper du jour au lendemain et ce n’est pas parce qu’ils ne livrent pas la marchandise. Oui, les temps sont durs, mais je pense que la plupart des compagnies ont plus peur qu’autre chose. Elles ont peur de la récession alors elles ne prennent pas de chance en coupant un peu partout. D’après moi, tout va se placer, c’est juste une période difficile. J’ai entendu dire que tu allais être entraîneur au Camp of Campion cet été. Oui, je vais coacher cet été. Ça va être mon deuxième été en tant que coach. J’ai hâte, c’est vraiment le fun de rider l’été quand il fait beau et depuis quelques années, le parc est vraiment cool. L’ambiance est cool, tous mes bons chums sont là et on en profite pour rider ensemble. C’est valorisant d’aider les jeunes à s’améliorer. Quand ils apprennent un nouveau trick, ils sont tellement contents qu’on dirait qu’ils viennent de gagner une compétition hahaha. C’est probablement le meilleur emploi que j’ai eu jusqu’à maintenant. Comment veux-tu te plaindre quand ton travail est en ta passion? Qu’as-tu planifié pour la saison des vacances ? Iras-tu à l’Ozone? Après la saison, je vais passer du temps à la maison à Québec. Je vais en profiter pour voir mes amis que je vois moins durant l’hiver. J’aime bien ça bouger, donc je vais faire du skate, jouer au golf, jouer au tennis, faire du bike et peut-être faire le party, on verra hahaha! J’aime bien voyager et découvrir de nouveaux endroits, alors je vais probablement faire un voyage en Asie, histoire d’être dépaysé un peu! Ensuite, je vais aller à la première de Videograss le film pour lequel j’ai filmé à San Diego en septembre et je recommencerai à m’entrainer pour la saison prochaine.
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C’est facile de voir si un rider fait ça pour l’argent ou parce que c’est sa passion.
50-50 bs 180 out to wallride Photo // Oli Gagnon Spot // Quebec
On a rider ensemble pas mal souvent cet hiver et je me demande, comme plusieurs autres j’en suis certain, comme Crispin par exemple. C’était quoi ton idée d’acheter un 1000 ?! On dirait que ce truc là marcherait mieux comme sous-marin. Hahaha, ce n’est pas si pire que ça. En vrai, je l’ai acheté l’été dernier à Étienne Tremblay qui déménageait à Montréal. Il voulait s’en débarrasser et il m’a fait un vraiment bon deal, donc j’ai sauté sur l’occasion. La fois qu’on est restés pris cet hiver pendant quatre heures de temps dans le bois, c’est pas de ma faute si tu as décidé de partir en mission avec Crispin la journée la plus deep de l’année. Je suis juste allé voir si vous étiez corrects, mais avec mon sous-marin avec un ski cassé à travers les arbres, ce n’était pas vraiment payant. Il va très bien c’est juste que lorsqu’ il y a vraiment beaucoup de neige, c’est pas évident parce qu’il est plus lourd que les autres, mais j’ai plus de force par exemple. On peut pas tout avoir! 46 // slash snowboardmag
Remerciements: Premièrement, j’aimerais remercier mes parents qui m’ont toujours supporté depuis le début, je ne leur dirai jamais assez merci. Mes amis qui me font apprécier la vie. Pat Bernier, qui m’a donné mon premier board. Carl Rousseau, qui m’a donné mon premier jacket et qui m’a montré à waxer mon board ahaha. Oli Gagnon, qui a pris ma première photo publiée dans un mag. Étienne Tremblay, qui m’a montré comment partir mon ski-doo et qui m’a donné la chance de filmer pour ses projets. Tout le monde derrière VIDEOGRASS. Mes commanditaires, qui me font confiance : Ride, Billabong, Smith, Celsius, Ifound et Dlx. Sans eux, je ne pourrais pas faire ce que j’aime le plus faire. Pat Burns, pour cette entrevue. J’oublie sûrement pleins de gens... merci!!!
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Benji Ritchie // Bs 180 Photo // Dom Gauthier Spot // Whistler
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Andrew Burns // Fs 540 Photo // Brian Hockenstein Spot // Whistler
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Chris Coulter // Ollie Photo // Oli Gagnon Spot // Haines, Alaska
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Rusty Ockenden // Fs 900 Photo // Ashley Barker Spot // Whistler
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Gigi Ruf // FS 360 Photo // Oli Gagnon Spot // Haines, Alaska
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Gaetan Chanut // BS 540 Photo // Phil Tifo Spot // Whistler
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Will Lavigne // Gap to blunt Photo // Ashley Barker Spot // Jamestown
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Advita Wear
Entrevue avec FX par Pat Burns Parles nous un peu de Advita afin qu’on puisse savoir de quel pays vient la compagnie, depuis combien de temps la compagnie est en affaire, où ça en est maintenant et où la compagnie se voit dans les prochaines années? Advita a été créée en en 2004, à Genève, en Suisse par des riders français qui se sont lancés au départ dans la vidéo amateur avant de se tourner vers le textile. Ce qui a donné d’un coté Advita wear et de l’autre, une boîte de production vidéos, Snowworld Production, avec Nicolas Droz qui débarque cette année avec leur deuxième film Opus de Homies. Pour ce qui est de la wear, l’entreprise est basée en Suisse, plus précisément aux Diablerets, station implantée au cœur des Alpes, ce qui nous permet de rider de septembre à mai et de chiller au bord du Lac Leman tout le reste de l’année. Après 5 ans d’existence, Advita est aujourd’hui fièrement distribuée de la Tchécoslovaquie jusqu’au Québec, et ce, depuis peu. Quelle est la mission d’Advita et quelle a été la motivation de partir une compagnie dans une industrie déjà très saturée? Advita, sa mission? Comme depuis le début, rester un crew de riders qui s’impliquent dans un marché qui est le leur, snowboard et skateboard! Même si le marché est saturé par de grosses marques, nous aimons ce que nous faisons et ce que nous offrons... nous ne pourrions faire autrement. La ride est notre
BASSE RESOLUTION style de vie! Le marché est saturé c’est bien certain, cependant nous voulons innover avec des produits de qualité en portant une attention toute particulière aux détails, mais aussi voir le t-shirt comme un accessoire avec un toucher, une sensation différente de tout ce que tu as porté auparavant. Le grammage de 300g en fait un des accessoires parfaits pour rider l’hiver, les mailles espacées laissent respirer le tissu, ce qui est parfait pour skater l’été. Si tu enfiles un de nos Tee AA*, tu ne peux plus mettre autre chose! Quels riders sont dans l’équipe et où peut-on les voir en action ? Dans le crew officiel il y a Charles Gagnon, Silvain Monney, Pierre Rué, Paul Lambersen, Arthur Girault et Kuba Ditkowsky. Tu peux les voir en 58 // slash snowboardmag
action dans le projet Homies 2.0: Locked Outside qui sera disponible en free download sur le web en décembre (ou dans Snowsurf en octobre).Comme la meilleure des communications est le bouche à oreille, Advita rassemble aussi des VIP / Homies qui portent la wear de façon non officielle comme Justin Benee, Louie Vito, Stevie Bell, Yan Dofin ou encore Hieroglifics / Souls of Mischief, Del the Funky Homosapiens... Envoi un vidéo de toi à max@advitawear.com et cours la chance de devenir un rider du team Advita/Canada, il faut simplement que tu déchires sur ta planche …les gagnants seront connus le15 novembre sur le site www. advitawear.com
Charles Gagnon // Method Photo // Cyrill Muller Spot // Les 2 Alpes
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Photo // Patricia Preda
À
Preda
Estera
faire et ne pas faire
Lorsque tu gagnes une compétition:
- Monte sur le podium et cris “pète de noune” dans le micro. - Ne te soule pas trop la gueule de bonne heure et “pass out” avant même que le “party” commence.
Lorsque tu arrives dernier à une compétition: -Trouve un moyen de blâmer les juges ou quelque chose dans le genre. - Cesse de parler du fait que tu aurais dû gagner.
C’est ta fête, tu es déjà trop arraché et ton meilleur ami te paie un “shooter”: - Prend la “shot” et recrache la dans son verre à “shooter”. - Ne laisse pas tes amis voir ta petite tactique.
Tu viens juste de te blesser, et plus sûrement qu’autrement, tu devras faire du divan pour quelques semaines : - Passe le temps en dépensant tout ton argent dans des jujubes, des mar queurs et des faux tatoos. - Ne te fais pas prendre sur la piste de danse avec tes béquilles.
Lors de la journée d’ouverture: Nosepress // Estera Preda Photo // Mitch Allen Spot // Whistler
- Laisse tes cousins derrière et fais des “speed run” avec tes amis. - Ne vire pas une brosse sur le patio en laissant ton snowboard de côté.
Durant la saison morte: - Reste en contact avec la nature et voyage. - Ne passe pas ton été complet à Whistler.
C’est ta dernière « run » de la journée et tu essaies d’impressionner tes nouveaux amis, mais tu te gèles : - Sois vraiment frustré, commence à donner des coups de poing dans la neige et lance ton board au bout de tes bras… pas vraiment! - N’en fais pas un gros plat, prends ça en riant.
Tu vas frapper le plus gros « jump » de ta vie : - Dis à tes amis que tu les aimes. - N’oublie pas d’aller à la toilette avant.
Tu viens juste de « lander » un « sick » trick sur un triple « kink down S box » : - « Afterbang » en malade, lance tes poings dans les airs et demande à tout le monde s’ils t’ont vu. - N’oublie pas de te vanter du fait que tu savais que tu l’aurais ce coup-ci.
Tu viens juste de te rendre compte que la mode est au long t-shirt et au “tight pants” : - Va faire un tour au Gros et Long Magasin et achète-toi une moo moo. - Ne laisse pas ta sœur se rendre compte que tu lui a volé sa paire de jeans Parasuco. slash snowboardmag // 61
Andrew Geeves
À
Photo // Colin Adair
faire et ne pas faire Lorsque tu gagnes une compétition:
- Je ne gagne pas vraiment de compétitions, mais si tu gagnes, paie quelques breuvages à tes amis…
Lorsque tu arrives dernier à une compétition: - Garde tes pensées pour toi-même… Sois content, tu as quand même gagné quelque chose. - Ne perds pas la tête en leur donnant un char de merde…
C’est ta fête, tu es déjà trop arraché et ton meilleur ami te paye un “shooter”: - Prends le comme un grand… - Ne fais pas semblant de le boire en le crachant dans ton « chaser »…
Tu viens juste de te blesser et plus sûrement qu’autrement tu devras faire du divan pour quelques semaines. - Fume… - Ne stresse pas...
Lors de la journée d’ouverture: - Fais des choses plaisantes… - Ne te blesse pas en faisant quelque chose de stupide.
Dans la saison morte: - Fais du skateboard et fais la fête. - Ne passe pas ton temps à penser à l’hiver prochain… Apprécie ton été.
C’est ta dernière « run » de la journée et tu essayes d’impressionner tes nouveaux amis mais tu te gèles. - Faites la « hit run » sur Whistler. - Ne prends pas la gondole pour descendre au village comme un beau niff!
Tu vas frapper le plus gros « jump » de ta vie. - Donne s’y en!!! - N’y pense pas trop… Ne laisse pas le temps aux pensées négatives de s’installer.
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Andrew Geeves // Frontboard Photo // Brian Hockenstein Spot // Prince George
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Jess Kimura Photo // Polar Media
SNOW MISSION La première fois je me suis posé la question : Ai-je vraiment fait huit heures de char pour une compétition de snowboard? Après la première année, je ne me suis plus posé la question. Je sais qu’à chaque année je vais y être, pas seulement parce qu’il y a du cash jusqu’à la 5e position et un ski-doo pour la première position... Parce que tous les rider sont là et qu’on habite tous trop loin pour repartir le soir même, donc on est certains que personne ne manquera le party. Personne n’a vraiment besoin de conduire parce qu’on dort tous dans les condos à proximité. Aussi, parce que le setup est exceptionnel et qu’il sort de l’ordinaire. Un setup qui se rapproche de ce que l’on fait vraiment au Québec: des rails streets, pas des rainbows box ou des flatdowns! Aussi, parce que l’on y va tous pour célébrer la fin de la saison avec les représentants et apprécier les derniers jours du snow de printemps....
Entrevue avec Patrick Trottier par Pat Burns Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler du Alternative Snowmission, peux-tu nous dire quelle est votre mission, comment le tout a démarré et qui tient le volant ? L’événement existe depuis les années 90, mais depuis 5 ans bientôt, on y met tous nos efforts afin de produire un événement de qualité dédié aux riders. Le but du Alternative Snowmission est simple: regrouper les meilleurs riders dans une ambiance de fête et offrir un set-up de niveau élevé. Avez-vous des objectifs futurs? Que l’événement s’autofinance un jour et que de plus en plus de riders viennent y participer. On veut également continuer à offrir aux riders plus de 11 000$ en bourse avec toujours nos objets de convoitise soit un MacBook et une motoneige de montagne offerts aux gagnants.
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Charles Reid
- Anto Chamberland, 2009 winner
Jess Kimura
P-O Houde Photo // Polar Media
Depuis quelques années, il existe des dizaines et des dizaines de compétitions de snowboard au Québec dont la concurrence entre elles est vraiment très forte. Pourtant, chaque année, lors du Snowmission on peut voir la plupart des meilleurs riders québecois se rassembler pour venir compétitionner et les adeptes de snowboard du Mont-Comi peuvent rencontrer la grande majorité des représentants des compagnies qui se sont déplacés pour terminer leurs séries de démos. Peux-tu nous dire en quoi votre compétition se différencie des autres et quelle est la recette secrète pour attirer autant de bon monde? C’est facile de planter un rail dans la neige et de nommer son contest “Rail Jam” ou “Jibfest”, nous avons tout simplement voulu faire un peu plus. Notre crédibilité auprès des riders s’est acquise au fil des ans et c’est pourquoi la liste des riders est longue et de qualité. Nous avons cette année reçu des compétiteurs du Michigan, de Salt Lake City, du Vermont, de l’Ouest canadien et bien sûr du Québec. Des noms comme LNP, Sylvain Beauchesne, Charles Reid, Seb Toutant, Yale Cousino et Jason Dubois viennent récompenser nos efforts d’organiser un événement de qualité. Malheureusement, on m’a souvent fait la remarque qu’en raison de la popularité de l’évènement, il est difficile de se loger et semble-t-il que cela en décourage plusieurs. As-tu quelques conseils à donner aux spectateurs qui aimeraient venir y assister cet hiver? C’est en effet vrai que pour ceux et celles qui veulent dormir au pied des pistes, les possibilités d’hébergement sont restreintes. On devrait remédier au problème pour les riders cet hiver, mais le mieux est quand même de réserver tôt afin d’éviter les déceptions. La direction de la montagne est maintenant “frileuse” à l’idée d’ouvrir les dortoirs au sous-sol du chalet principal à cause de la casse des dernières années, cela ne facilite pas les choses! Le volet artistique lors du Alternative Snowmission est toujours impressionnant, explique-nous un peu. Depuis le début, on met à contribution Patrick Beaulieu et Mathieu Laroche respectivement de Avive et IFound Positive Group. Pour l’édition 2009, une multitude de personnages, tous positionnés à des endroits stratégiques, décoraient le parcours. Chaque année, les boys font un boulot du tonnerre, ce qui met en valeur nos installations. Ce partenariat sera de retour pour le 5e anniversaire avec en plus des produits dérivés et quelques surprises. Le 13 mars 2010 aura lieu votre 5e édition. Peut-on s’attendre à quelques surprises? Allez… un petit scoop pour les lecteurs de Slash !!! On célébrera le 5e anniversaire en grand avec de belles surprises qui demeureront secrètes jusqu’au 13 mars prochain. Pour la petite primeur, je peux te dire que ma blonde n’accouchera pas le lendemain de l’événement comme lors de l’édition 2009. Je serai donc plus présent et surtout moins tendu.
Je pense que ce qui rend le Snowmission unique au Québec, c’est principalement l’implication des organisateurs. Ils se soucient des riders et du fait que les spectateurs passent du bon temps. Dans le jour, c’est soit les qualifications, soit rider la montagne ou la section mini-shred ouverte à tous. Le soir ce sont les finales et après c’est faire la fête au bar ou encore mieux, dans le Bloc D. Quand toute cette aventure se termine le dimanche matin, personne ne manque d’aller déjeuner au restaurant ‘’Chez Œufs’’ à Rimouski. Même si la file d’attente est très longue, l’expérience gustative en vaut la peine. - Estera slash snowboardmag // 65
PHOTOGRAPHE CHECK OUT Je prends des photos de snowboard et j’écris à propos du snowboard. J’y suis accroché de la même façon qu’un junkie est accroché à sa “roche”. L’été, c’est vraiment plaisant, le soleil, les patios et les jupes courtes mais il manque quelque chose. Pour être honnête, je ne me mets pas à trembler ou à voler mes amis et ma famille pour supporter mon addiction, mais si vous demandez à ma copine ou à mes amis proches, je suis certain qu ‘ils pourraient vous confirmer que je ne suis pas moi même jusqu’au moment où je me remets a prendre des photos de snowboard durant les mois les plus froid de l’année. J’ai déménagé à Montréal en novembre dernier pour y passer l’hiver et prendre des photos du côté urbain de notre sport. Ce fut ma meilleure saison à vie. J’ai passé la majorité de l’hiver à travailler avec les meilleurs riders urbain au monde… Frank April, Greg Desjardins, Max Legendre, Anto Chamberland de « Brother Factory », Max Baillargeon, Jesse Delgrosse et l’incroyable Max Honegger… juste pour en nommer quelques uns. J’ai eu la chance de voyager vers de nouvelles destinations comme, le Nouveau-Brunswick et Rivère-du-Loup, de voir des choses qui n’avaient jamais été exécuté sur un snowboard (ahem Frank et Greg) et de rencontrer des gens formidables tout au long de l’aventure. J’ai eu la chance de me faire offrir l’opportunité d’écrire ce petit morceau pour Slash par Oli Gagnon et je ne peux remercier les deux Etienne suffisamment pour cette opportunité très flatteuse. Merci à Slash et à tous les riders qui ont performé devant ma lentille des manœuvres de snowboard époustouflantes. Vous êtes les gens les plus cool que je connaisse! Faisons le à nouveau la saison prochaine! One Love! Jeff Pearlman
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Eiki Elgason // Method Photo // Jeff Pearlman Spot // Whistler
Max Baillargeon // Nosepress bs 180 out Photo // Jeff Pearlman Spot // Ontario
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ENTREVUE AVEC BARN BURNER Par Oli Gagnon
Vous êtes de Montréal. Comment est la scène Métal dans votre coin? Plutôt divisée! On pourrait dire qu’il y a un engouement grandissant pour le « Death Métal » et « Tech Métal ». La scène « Hard Core » est intéressante, puis il y a une petite tribu de « waistoid rippers » comme nous et les bands de nos amis. On dirait que le genre de Métal qu’on joue n’est pas assez extrême pour la majorité des adeptes. C’est peut-être pourquoi nous semblons ramasser tous les fans passagers qui sont plus intéressés à trouver les bars qui offrent les meilleurs spéciaux sur les boissons alcoolisées.
Est-ce que vous aimez le smoked meat chez « Schwartz »? Tu sais quoi ? J’en n’ai jamais mangé. Je suis végétarien depuis
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plus de 10 ans. Rick est un « vegan » et le reste de la gang ne peut pas se payer du luxe comme ça… Mais tous mes amis carnivores en raffolent.
Dernièrement, je vous ai vus en show à Whistler, je pense que vous finissiez une grosse tournée. Comment ça s’est passé? Pendant 5 semaines nous étions en tournée afin de promouvoir notre dernier album. C’était sûrement l’une des meilleures tournées pour chacun d’entre nous. Le party piscine avec les gars de « Bison » à Whistler était particulièrement mémorable. « Canon Ballllllls!!! »
Donne-moi 3 règles lorsque vous êtes en tournée. 1-N’apporte jamais ta blonde… de beaux plans pour foutre la merde dans le band. 2- Il y a plusieurs règles concernant la bière sur la route. Nous croyons en une organisation que l’on appelle BCU ( Beer Crimes Unit). Elle établit différentes règles s’appliquant à la consommation
Photo // Oli Gagnon
de bière. Par exemple, ne laisse jamais une bière sans qu’elle ne soit terminée. Si l’une de ces règles n’est pas respectée, les conséquences sont sévères. 3- « Melt faces and bang heads » !!!
a coulé pour produire cet album et on en est très fier. Cela représente principalement la bataille constante et sans pitié pour la soutenance personnelle envers un lifestyle Heavy Métal et les rêves et espérances envers le commun « banger ».
Avez- vous d’autres projets dont vous voudriez nous parler? Tous les autres membres du groupe, sauf moi, font
Qu’est-ce qui vous attend dans un futur rapproché ?
partie d’un groupe de « emo » appelé PALS. Je ne suis pas certain s’ils essaient de me dire quelque chose, mais je n’approuve certainement pas les covers qu’ils font des « Get Up Kids ». D’un autre côté, j’ai personnellement un projet « grind core » solo appelé Mcgyver. Je fais du «grind» avec n’importe quoi.
Vous venez de lancer un nouvel album si je ne me trompe pas… Voulez-vous nous en dire plus? Le titre de l’album est « Bangers », il est disponible en CD et vinyle par la compagnie de disque « New Romance For Kids ». Il y a eu une grande quantité de sang, de sueur et de bières qui
On va surtout se concentrer sur la composition de ce qui reste à faire pour notre prochain album intitulé « Bangers 2: Scum of the Earth ». Sinon, on a aussi une tournée sur la côte est prévue pour l’automne, on espère pouvoir se lancer dans une tournée féroce et destructive pour 2010.
Avez quelque chose à dire aux snowboarders? Oui certainement! Si je construis un « fucking booter » au pied d’une « drop » cruciale, « don’t fuck with it! » OK bro!
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