Focus Architecture & Design by Smart Media Agency AG

U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

XXXXXX XXXX

JUIN 2018

ARCHITECTURE & DESIGN

Interview

ATELIER OÏ

EMI UM

L’un de trois fondateurs Patrick Reymond nous expose ses futurs projets

ANNONCE

RTNER

U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

EDITORIAL CONTENU...

Architecture: les talents romands sont là

04 Design d’intérieur 06 Lumière 08

2018 est une année importante pour l’architecture romande. Tous les 4 ans depuis 2006, les ouvrages récents de la région sont évalués par un jury d’experts dans le cadre de la Distinction Romande d’Architecture (DRA) qui permet de mettre en lumière la pratique architecturale de la région. Parfois en retard par rapport aux villes alémaniques en matière de développement urbain, des agglomérations romandes s’activent pour combler leur retard. C’est le cas de Genève.

Ceci est à mon sens un marketing loin de la réalité car la construction obéit sempiternellement aux mêmes contraintes de pérennité. Par ailleurs, le carcan normatif de plus en plus dense interdit d’imaginer librement des réponses. Gabarits, distances, dimensions, accessibilité, sécurité, bruit, coût... l’architecture est au carrefour des contraintes. Un sous ensemble commun de plus en plus petit. En 25 ans on a oblitéré 10’000 ans d’héritage. Tout est devenu illégal à l’aune des normes actuelles.

eux s’étend une ville faite d’une exceptionnelle homogénéité architecturale et d’espaces publics mesurés. De mon point de vue il est important que les organisateurs de concours et les acteurs de l’économie soient conscients de l’importance de ce ciment et que les procédures ne cherchent pas systématiquement à valoriser des interventions spectaculaires et des «bâtiments signature» qui établissent une confusion entre branding et culture.

Interview: Atelier Oï

10 Construction 14

Terrasses & Piscines

FOCUS ARCHITECTURE & DESIGN. CHEF DE PROJET: Deborah Nizard COUNTRY MANAGER: Pascal Buck TEXTE: Thomas Pfefferlé, Louis Vincent IMAGE DE COUVERTURE: Yoshiaki Tsutsui LAYOUT: Anja Cavelti

L’architecture est le véhicule d’un projet de société, ce doit être à mon sens une discipline tranquille et bienveillante pour construire l’espace public. Ce serait une erreur d’y chercher une course bruyante à la performance. Pensez à des villes que vous connaissez où des bâtiments emblématiques ponctuent l’espace public. Paris par exemple: NotreDame, Beaubourg, le Sacré-Coeur, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe ou plus récemment la Fondation Vuitton. Ce sont des bâtiments repères. Ils sont rares et très différents tant dans leur fonction que dans leur forme. Entre

On parle d’architecture aujourd’hui. Cet édito dans Bilan en est le reflet. Face au enjeux du développement durable, on aime à croire que la qualité à la fois créative et technique de cette discipline en fait le véhicule idéal d’une société renouvelée. Que les architectes créatifs trouveront des façons de répondre aux enjeux de la pérennité et que ces réponses se traduiront par des formes innovantes: que le développement durable se verra dans la forme spectaculaire et évocatrice de bâtiments traduisant de façon évidente un nouveau paradigme.

En conclusion, je tiens à souligner l’importance d’une architecture concrète et patiente pour créer un espace social de qualité. La pratique actuelle de l’architecture en Suisse Romande est à même de répondre de façon concertée et homogène à cet enjeu et je souhaite vivement que les institutions et les acteurs de la construction en prennent plus largement conscience encore.

IMPRESSION: Swissprinters

SMART MEDIA AGENCY Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 pascal.buck@smartmediaagency.ch

TEXTE CHARLES PICTET VICE-PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES ARCHITECTES SUISSES

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DOLCI ARCHITECTES BRANDREPORT

Multiplicité architecturale Ouvrages industriels, complexes hospitaliers, laboratoires, quartier de logements ou encore restauration et transformation de bâtiments historiques constituent autant d’exemples de projets réalisés par le bureau Dolci Architectes. Une grande diversité qui reflète les multiples compétences acquises et développées au sein de l’entreprise. Portrait. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

orsque l’on s’intéresse aux différents ouvrages réalisés par Dolci Architectes, il est particulièrement difficile de s’imaginer qu’ils sont réellement issus du même bureau. Les projets menés par l’entreprise, établie à Yverdon-les-Bains, démontrent en effet une incroyable polyvalence. Depuis ses débuts, il y a maintenant plus de 60 ans, le bureau veille à travailler sur des projets aussi variés que possibles. Il est donc difficile d’identifier une ligne architecturale qui lui serait propre. Son ADN réside clairement dans sa capacité à intégrer et traduire les souhaits et demandes des maîtres d’ouvrage. «Qu’il s’agisse de projets de grande ou de petite envergure, notre approche consiste toujours à accompagner le maître d’ouvrage en nous adaptant à ses besoins, tout en garantissant une architecture de qualité souligne Sandro Pacifico, architecte associé au sein du bureau. Cette démarche nous permet de découvrir et d’expérimenter tous les types de projets et de réalisations, de l’urbanisme à l’architecture d’intérieur. Nous veillons à proposer une gamme de prestations complète, allant de l’étude de faisabilité à la réalisation.»

Projets emblématiques Parmi les principaux ouvrages réalisés par Dolci Architectes, on peut

notamment mentionner le siège mondial et site de production de l’entreprise pharmaceutique Ferring, à Saint-Prex. Bâti en 2006, l’ouvrage nécessite de continuelles adaptions industrielles. Une étroite collaboration qui démontre la proximité que cultive le bureau avec ses clients sur le long terme. «Nous collaborons d’ailleurs avec Ferring Pharmaceuticals depuis 2002, ajoute Sandro Pacifico. Et en considérant l’ancienneté de notre bureau, il n’est pas rare non plus d’être amené à rénover un bâtiment réalisé par notre bureau il y a plusieurs décennies.» Autre ouvrage emblématique: l’Hôpital d’Yverdon-les-Bains, réalisé par Dolci Architectes durant les années 1980. En 2013, le bureau s’est également chargé de l’extension de son service des urgences. Un chantier particulièrement complexe puisqu’il a fallu garantir le fonctionnement du service durant les travaux. Actuellement, le bureau réalise aussi un bâtiment pour le CFPS Le Repuis à Grandson. Un centre de formation professionnelle spécialisée offrant des filières à des jeunes souffrant de difficultés d’apprentissage. Prévu pour entrer en fonction durant l’été 2019, le nouveau bâtiment permettra ainsi au Repuis de réunir ses différents ateliers au sein d’un même site.

L’an dernier, Dolci Architectes signait par ailleurs l’aménagement d’un triplex au sein d’un bâtiment historique du centre-ville d’Yverdon-les-Bains. «La préservation du patrimoine historique par des interventions et transformations architecturales contemporaines constitue également un domaine qui nous tient particulièrement à cœur.»

Entreprise formatrice Soucieuse des problématiques liées à la formation des jeunes comme des professionnels déjà en activité, le bureau veille à former chaque année des apprentis dessinateurs en bâtiment, des jeunes architectes stagiaires ainsi que ses autres collaborateurs par le biais de formations continues, notamment dans le domaine du BIM. «Un engagement qui s’avère important, surtout pour tenter de combler le manque de personnel que l’on rencontre chez les dessinateurs en bâtiment ou la direction de travaux.» En matière de développement durable, Dolci Architectes intègre dans ses différents projets les enjeux énergétiques et écologiques qui s’imposent naturellement dans le contexte actuel.

Climat pluriculturel Avec une quarantaine de collaborateurs, le bureau peut également se targuer de compter de nombreuses

nationalités au sein de son équipe. Italiens, Espagnols, Belges mais aussi Portugais collaborent en effet dans le bureau. «Une dimension internationale et pluriculturelle à laquelle nous tenons beaucoup, ajoute Sandro Pacifico. Outre l’ouverture d’esprit que cette structure nous apporte, cela nous permet aussi de bénéficier d’une palette de compétences et savoir-faire particulièrement variée et diversifiée. Nous veillons par ailleurs à laisser une grande marge de manœuvre à chacun de nos collaborateurs dans le cadre des différents projets qu’ils sont amenés à gérer.»

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DESIGN D’INTÉRIEUR

Réussir sa décoration d’intérieur Pour de beaux espaces intérieurs, il s’agit de prendre différents aspects en considération. Petit tour d’horizon des trucs et astuces pour soigner son architecture et son design d’intérieur.

n matière d’architecture d’intérieur, parmi les tendances actuelles, on peut notamment mentionner le design scandinave. Toujours en vogue, ce style a beaucoup évolué durant ces dernières années, entre autre pour laisser une plus grande place à la tendance «make», qui séduit dans de larges proportions. La tendance «make»? Un style qui met à l’honneur les matières authentiques et le fait main. Il s’agit d’une rencontre entre artisanat, art et design qui privilégie les matières durables comme le bois, le métal ou encore la terre. Un style qui constitue une belle source d’inspiration pour les designers, notamment parce qu’il permet de placer la singularité de l’objet au cœur de la réflexion et du processus créatif. Afin de réaliser des meubles et des objets soi-même, il convient simplement de se lancer. Pour cela, on trouve par exemple de nombreux tutoriels sur le web ainsi que des ateliers ouverts aux particuliers qui veulent s’essayer au bricolage et montage de meubles. Une activité ludique que l’on peut d’ailleurs partager en famille.

Bien choisir ses teintes Pour bien réussir sa décoration d’intérieur, il convient par ailleurs de ANNONCE

penser à créer des espaces homogènes. Peu importe le style, il faut que l’ensemble donne un résultat qui soit harmonieux. Dans ce sens, au niveau des couleurs et teintes qui s’avèrent toujours tendances, on retiendra entre autre le pastel. Particulièrement intéressantes, les couleurs de cette teinte offrent en effet un avantage non négligeable puisqu’elles s’harmonisent naturellement entre elles. Il est donc possible de jouer entre ces couleurs et de les mixer sans fausses notes. Un choix astucieux pour réussir une décoration d’intérieur douce, tendance et sans risques. Afin de peaufiner ce style, on peut aisément

associer des matières naturelles avec des couleurs pastel.

pour ne pas subir son espace mais, au contraire, l’exploiter au mieux.

Ne saturez pas inutilement vos volumes Des espaces intérieurs réussis et agréables à vivre impliquent également de bénéficier de zones spacieuses. Pour les préserver et les mettre en avant, il est important d’opter pour une configuration qui puisse les mettre en valeur tout en les rendant visuellement accessibles. Un point qui passe par exemple par le choix des bonnes infrastructures de rangement et qui implique souvent d’entreprendre de petites rénovations

Ecolo, la tendance qui fait sens Plus qu’une tendance, le design d’intérieur élaboré sur les aspects liés au développement durable constitue un réel mode de vie qui séduit énormément. Cela permet d’ailleurs de stimuler les designers qui rivalisent de créativité pour apporter une touche à la fois design et responsable à nos intérieurs. Dans ce sens, on peut clairement constater que le développement durable constitue aujourd’hui une nouvelle source d’inspiration. On voit d’ailleurs des matériaux naturels et recyclables, tels que le liège par exemple, se décliner en tables basses ou encore en lampadaires d’intérieur sophistiqués. Donc pour résumer, vos espaces intérieurs, pour être réussis, doivent vous refléter, qu’il s’agisse de vos premiers pas en bricolage, de votre implication en matière de développement durable ou encore de votre choix des couleurs et des configurations.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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ATELIER D’ARCHITECTURE JACQUES BUGNA SA BRANDREPORT

Siège romand de La Mobilière: Vue depuis le parc avec en premier plan le pavillon abritant le restaurant d’entreprise.

Pépites architecturales Entre Genève et Nyon, l’atelier d’architecture Jacques Bugna a récemment signé des ouvrages de haut vol. Se distinguant tant par leur forme que par leurs techniques de construction, ces bâtiments reflètent une approche complexe et réfléchie. Présentation. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

tabli à Genève depuis près de 70 ans, l’atelier d’architecture Jacques Bugna continue à se distinguer dans des projets de grande envergure. Entre Vaud et Genève, le bureau vient de signer des bâtiments qui méritent une attention particulière. À Nyon, l’atelier décrochait il y a de cela quelques années, le mandat de rénovation lourde du siège romand de La Mobilière. Un projet obtenu suite au premier prix remporté par le bureau lors du concours organisé par la société d’assurances pour repenser son bâtiment. Dominant la vieille ville de Nyon, le site qui accueille quelques 450 collaborateurs nécessitait une importante remise à neuf, ainsi qu’un nouvel élan architectural.

Nouveau départ Pour ce projet, l’approche de l’atelier a consisté à conserver la structure et à désosser les façades et les autres parties de l’ouvrage. Objectif principal: moderniser l’ensemble tout en conservant les fondations existantes. Dans un premier temps, les archi-

tectes ont procédé à une réorganisation de l’espace d’entrée en le replaçant de manière plus judicieuse dans le bâtiment. L’approche suivie s’est également orientée vers un important puits de lumière descendant du troisième étage jusqu’au hall d’entrée. Autre proposition visant à optimiser l’apport en lumière naturelle: regrouper les escaliers de secours, les sanitaires ainsi que les locaux techniques au centre du complexe. Un changement qui a ainsi permis de libérer les façades, afin qu’elles puissent instaurer un meilleur dialogue entre les espaces intérieurs et extérieurs. Avec deux fois plus de surfaces vitrées qu’auparavent, les façades munies de brises-soleil métalliques permettent de profiter de la vue sur le parc situé aux alentours et sur le grand paysage. Terminé en mars, l’ouvrage sera officiellement inauguré en juillet 2018. A l’intérieur, les bureaux se démarquent avec une approche des plus avant-gardistes. Sans places attitrées, les collaborateurs ont le choix entre divers espaces spécifiquement

élaborés pour mener les différentes tâches qui leur incombent.

Revisiter le logement Aux abords de la route de Malagnou, à Genève, l’atelier d’architecture Jacques Bugna s’est également illustré en se voyant confier la conception et la réalisation d’un ensemble de 120 logements. Répartis entre cinq immeubles, les appartements comprennent tous les types d’habitation, du loyer modéré à la propriété par étage. Insérés entre deux autres bâtiments réalisés en briques oranges - la paroisse de Champel-Malagnou, ainsi que l’école primaire Le Corbusier - les quatre premiers immeubles s’inspirent de ces deux ouvrages pour établir un dialogue avec l’existant. Une fine lecture du contexte qui se traduit notamment par différentes teintes d’orange en façade, ainsi que par des fenêtres dont la disposition et les formats varient. Dans les étages supérieurs, pour alléger l’ensemble, les surfaces vitrées sont plus grandes que dans les parties inférieures et les teintes sont également plus claires.

Se distinguant de ce programme principal, le cinquième bâtiment Le Monolithe - présente des façades rythmées par des fenêtres placées de manière irrégulière, pour ne pas dire aléatoire. Et pour donner un effet se rapprochant de la pierre naturelle, le béton de couleur blanche qui recouvre le tout a été bouchardé. Au sein des appartements, les configurations proposées s’avèrent toutes uniques, avec des fenêtres placées à des hauteurs et des endroits différents pour chacun. Autre particularité: le béton des murs périphériques a été coulé sans arrêts de bétonnage entre les étages. De l’extérieur, on peine ainsi à distinguer les différents niveaux, ce qui vient encore renforcer l’aspect monolithique de l’ouvrage. Proche de la fin de la réalisation, le site accueille sous peu déjà ses premiers locataires.

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LUMIÈRE

Que la lumière soit! La luminosité d’un espace est un des paramètres essentiels à sa conception. Et, à l’heure où les ampoules économiques arrivent en force, la lumière naturelle se positionne également en solution intéressante en matière de développement durable. Décryptage:

omme Le Corbusier le disait: «L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière.» D’ailleurs, tous les architectes et décorateurs vous le confirmeront, prendre en considération la luminosité d’un espace est essentiel. La disposition des meubles, la couleur du faisceau et son intensité: ces paramètres font la différence. Au sein de toutes ces variantes, la lumière naturelle offre de nombreux avantages.

Bon pour la tête Le premier est, justement, que cette dernière est naturelle. De nombreuses études semblent démontrer ses bienfaits. La lumière du jour remplit de plusieurs fonctions: amélioration de l’humeur, la diminution de la fatigue et la réduction du stress oculaire.

Des factures allégées Pour les sceptiques, il reste un argument de poids: les économies d’énergie et donc une facture d’électricité moins salée. Même si le but n’est de remplacer les murs par des fenêtres, quelques aménagements permettent presque de se passer d’ampoule lors de la journée. Avec des fenêtres et velux bien placés, des stores ou rideaux adéquats et un aménagement intérieur adapté: il est possible de vivre sans lampes, avec le même confort. Par exemple, l’utilisation de miroirs pour rediriger la luminosité permet

Mis à rude épreuve par les écrans de nos smartphones, télés et ordinateurs à longueur de journée, nos yeux sont plus fatigués. Dès lors, il apparait judicieux d’adoucir l’éclairage auquel nos yeux sont confrontés. ANNONCE

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d’éclairer même les zones éloignées des fenêtres. De même: les couleurs claires pour les murs, sols et plafonds permettent un gain de lumière important. Il existe même des revêtements réfléchissants. Mais le plus important des avantages de la lumière naturelle est peut-être le moins palpable: le design. Et c’est là que le principal outil de diffusion de la lumière naturelle entre en jeu, la fenêtre. De plus en plus d’entreprises se spécialisent dans

l’aménagement de grandes ouvertures sur l’extérieur. Dans les villas et maisons, elles permettent justement une transition douce et optimale entre l’intérieur et l’extérieur. Par exemple entre le séjour et le jardin ou la terrasse. Pour peu que la vue offre un dégagement suffisant, l’ambiance à l’intérieur du foyer sera unique. En effet, avec de grandes fenêtres des baies vitrées, les pièces paraissent plus grandes et aérées.

Et concrètement? Pour profiter au mieux des avantages de la lumière naturelle, il apparait judicieux de s’entourer de professionnels. L’investissement de base n’en sera que plus rapidement amorti. Car les entreprises expertes pourront orienter les propriétaires vers des matériaux performants et isolants, tout en augmentant le confort du logement. Il en va de même pour l’aménagement intérieur qui permettra d’économiser sensiblement sur les frais d’électricité. Mais aussi pour maîtriser «le jeu savant, correct et magnifique» décrit par Le Corbusier. TEXTE LOUIS VINCENT

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VITROCSA BRANDREPORT

Vitrocsa, la fenêtre minimale originale L’entreprise Vitrocsa, établie dans le canton de Neuchâtel, a remis la fenêtre minimale au goût du jour. Un précieux savoir-faire qui permet à la PME de proposer à ses clients des produits swiss made d’une grande qualité pour tout type de construction.

éveloppé durant l’aprèsguerre aux Etats-Unis, le concept de fenêtre minimale s’inscrivait principalement dans un contexte de construction moderne et économique. Aujourd’hui, ce type de fenêtres permet d’allier esthétique et hautes performances dans des projets de construction variés. Première entreprise a avoir repris le concept de fenêtre minimale il y a maintenant plus de 25 ans, Vitrocsa a veillé à le transposer dans le contexte actuel en prenant en compte les différentes normes d’étanchéité et d’isolation en vigueur aujourd’hui dans le secteur de la construction. Car à l’époque, ces fenêtre ne s’avéraient pas étanches et peu, voire pas, isolantes. Par rapport aux fenêtres traditionnelles, cette réinvention consiste en fait en une inversion. La fenêtre ne nécessite plus de cadre pour la maintenir mais se supporte elle-même, en étant à la fois verre et cadre. Grâce à des structures bien spécifiques et des profils réduits au minimum, l’entreprise neuchâteloise peut ainsi proposer différents produits tels que des panneaux de verre coulissant sur des roulements à bille. Un principe technique de base simple dont la réalisation s’avère cependant particulièrement complexe. L’ensemble permet ainsi aux occupants et habitants de bénéficier d’un produit esthétique qui

se passe du cadre. Principalement destinées aux villas contemporaines, ces

fenêtres peuvent également être installées sur tout type de construction.

Par rapport aux fenêtres traditionnelles, cette réinvention consiste en fait en une inversion. La fenêtre ne nécessite plus de cadre pour la maintenir mais se supporte elle-même, en étant à la fois verre et cadre.

Avec plus de 20 collaborateurs, l’antenne neuchâteloise de Vitrocsa a par ailleurs développé de nombreux partenariats à l’international et supervise un team de quelques 500 personnes de par le monde. Sous licence, ses systèmes peuvent donc être installés par des entreprises partenaires aux Etats-Unis, en Australie, aux Emirats arabes unis ou encore en Israël. La PME effectue d’ailleurs près de 90% de son chiffre d’affaires en exportant son savoir-faire et ses solutions. Depuis l’invention de son produit en 1992, plus de 20’000 projets ont été réalisés dans plus de 60 pays répartis sur les cinq continents. Et aujourd’hui, le fondateur Eric Joray passe progressivement le relais à son équipe. Outre les panneaux coulissants, Vitrocsa propose aussi des systèmes pivotants qui s’ouvrent à la verticale, des fenêtres à guillotine composées de châssis qui coulissent verticalement ou encore son produit Turnable Corner: des panneaux de verre qui coulissent indépendamment les uns des autres et cachent habilement leur structure pour révéler des panoramas à couper le souffle. Une belle innovation dans le secteur de la construction qui permet de valoriser et multiplier les utilisations possibles des différents types de verre. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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INTERVIEW ATELIER OÏ

«Nous partageons le même intérêt pour la matière» Figure incontournable du design, atelier oï expose et exporte ses créations dans le monde entier. Retour sur une success-story née d’une rencontre entre trois passionnés. Entre architecture et design, les produits issus l’atelier se déclinent en de multiples formes et textures. Interview.

’est l’histoire d’une rencontre entre trois passionnés d’architecture et de design. Suite à des premiers concours remportés alors qu’ils sont encore en train de terminer leurs études, l’alchimie prend. Aurel Aebi, Armand Louis et Patrick Reymond se rendent rapidement compte qu’ils partagent la même passion pour la matière et les multiples manières de la travailler. En 1991, atelier oï voit le jour. Dès ses premières années, l’atelier entretient et développe savamment une belle résonance internationale à travers ses créations en les exposant à Paris et Milan notamment, places incontournables du design. Pour revenir sur cette success-story et aborder les expositions en cours, Patrick Reymond se prête au jeu de l’interview.

Racontez-nous comment vous vous êtes rencontrés tous les trois pour finalement donner naissance à votre atelier. Aurel Aebi et moi nous sommes rencontrés à Lausanne vers la fin des années 1980 au sein de l’école créée par Alberto Sartoris, où nous suivions nos études d’architecture. Nous étions tous deux intéressés par l’approche transdisciplinaire de cette école, et cela se retrouve encore aujourd’hui dans notre manière de travailler. Comme moi, Armand Louis vient de La Neuveville, un petit village où tout le monde se connaît. A l’époque il travaillait dans la construction navale, puis s’est orienté vers le design de produits. Un concours de design nous a réunis avec d’autres personnes. Mais en avançant, nous sommes finalement restés juste les trois. En remportant ce concours, nous avons donc pu par-

tager notre premier succès tout en se rendant compte que nous partagions la même approche et le même intérêt pour les différentes façons de travailler et explorer la matière.

Vous étiez encore aux études à ce moment? Oui. Et nous avons ensuite participé à un deuxième concours, qui consistait notamment à repenser l’espace de la salle de bains, que nous avons aussi remporté. Suite à ce deuxième succès, nous avons décidé de nous unir officiellement en créant atelier oï en 1991. atelier oï, d’où vient le nom? Du char de troïka, qui vient du russe et désigne une voiture tractée par un attelage de trois chevaux. Nous avons finalement décidé de garder oï pour y faire référence.

Pourquoi ne pas avoir établi votre atelier au sein d’une grande ville? La Neuveville n’est pas forcément la première destination à laquelle on songe lorsque l’on évoque le design. C’est vrai. Mais en fait nous n’avions aucune raison valable de quitter La Neuveville, où nous avons pu bénéficier d’un grand espace au sein de la maison de mes parents dans un premier temps. Et nous avons rapidement réalisé que le calme et le retrait de cet endroit nous permettait de bénéficier d’un climat propice à la réflexion et à l’élaboration de nos projets. Nous avons aussi vite compris que rester à La Neuveville ne nous empêchait pas d’avoir une résonance internationale puisque nous avons exposé à Paris dès la création de notre atelier.

On retrouve en effet vos créations dans des expositions internationales depuis vos débuts. Pouvoir exposer son travail représente un impératif pour votre activité? A travers les expositions auxquelles nous participons, nous avons en effet la possibilité de faire comprendre notre démarche et notre approche au grand public. Ce qui s’avère important pour nous. On peut par ailleurs distinguer deux sortes d’exposition. Il y a les rendez-vous incontournables du design, comme le Salon international du meuble de Milan, qui se tient chaque année. Début 2018, nous y exposions par exemple Toki-oï, un diffuseur à huiles essentielles en céramique manufacturé au Japon dans la Préfecture de Gifu, avec laquelle nous collaborons étroitement depuis trois ans, ainsi que divers objets que nous signons pour Louis Vuitton. Autrement, nous avons aussi la chance de pouvoir participer à des expositions à travers lesquelles nous pouvons présenter au grand public notre approche et notre manière de travailler. Le Museum für Gestaltung Zürich présente d’ailleurs l’exposition Oïphorie, qui retrace l’histoire et les créations de notre atelier de 1991 à 2018. A découvrir jusqu’en septembre. Nous serons également présents au Brésil à São Paulo durant près de deux mois pour une exposition du même type du 25 août au 21 octobre. Une exposition à découvrir au Museu da casa Brasileira. Pour nous, ce type d’expositions nous permet aussi de nous poser en tant que spectateurs pour regarder ce que nous avons réalisé et dans quelles directions nous voulons continuer. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ IMAGE JOEL VON ALLMEN

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AEBY PERNEGER & ASSOCIÉS SA BRANDREPORT

Architecture: le défi des concours En Suisse, le fonctionnement du secteur de la construction engendre l’organisation de multiples concours. Pour y participer et tenter de les remporter, les architectes misent gros car cette démarche implique souvent plusieurs postes à plein temps ainsi que des centaines d’heures de travail. Une donne que connaît bien le bureau carougeois Aeby Perneger & Associés puisque tous ses mandats représentent autant de concours remportés. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

n matière de construction, le contexte du marché helvétique comporte une certaine particularité en comparaison avec les autres pays. En Suisse, l’organisation de concours, qu’il s’agisse de projets bénéficiant de financements publics ou d’ouvrages privés, s’avère en effet très répandue. Les normes émises par la société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA) ainsi que les accords en vigueur sur les marchés publics impliquent d’offrir aux différents bureaux d’architecture la possibilité de participer aux concours pouvant ensuite leur donner accès aux mandats des projets concernés. Stimulante et stressante à la fois, cette situation implique pour les architectes qui participent à ces concours de consacrer de nombreuses heures de travail à des projets, sans savoir à l’avance si les coûts liés à ces efforts conséquents seront couverts. «Au sein d’Aeby Perneger & Associés, la participation aux concours peut parfois impliquer 1000 heures de travail pour

un projet, explique le cofondateur Patrick Aeby, architecte EPF FAS SIA. Et sur les 30 collaborateurs que compte notre équipe, 3 personnes travaillent à plein temps sur les projets que nous soumettons dans le cadre de nos participations aux concours.» Autant dire que les architectes misent gros lorsqu’il s’agit de décrocher un mandat de cette manière. Au sein du bureau carougeois, tous les mandats ont été obtenus par le biais de concours. Si la démarche permet de donner accès au marché à des bureaux qui ne bénéficient pas forcément d’une grande proximité avec les régies immobilières et les maîtres d’ouvrage, elle implique en même temps une grande prise de risque financièrement parlant. Des prix, qui ne permettent pas de couvrir les frais liés à l’élaboration du projet d’un concours, sont en effet attribués aux cinq à dix meilleures propositions. Sur la centaine de bureaux parfois en compétition pour un même projet, seul le vainqueur y trouve finalement son compte.

Rester constamment au top niveau Pour Aeby Perneger & Associés, qui fête ses 20 ans cette année, la participation aux concours implique par ailleurs de devoir rester constamment au top. «Un peu comme un sportif d’élite, c’est par la répétition que nous sommes parvenus à acquérir un bon niveau et à décrocher nos mandats, poursuit Patrick Aeby. Dans ce cadre, nous nous devons de revisiter sans cesse notre approche du métier et de nous questionner pour rester alertes.» Et la méthode fonctionne. Le bureau signe en effet de beaux ouvrages tels que le Centre d’Enseignement Post-obligatoire de Nyon ou encore la Tour Les Ailes à Meyrin. Et les perspectives d’avenir s’avèrent des plus prometteuses avec de nouveaux mandats de grande envergure comme le futur Quartier de la gare des Eaux-Vives (GE) mais aussi celui du quartier des Halles à Morges ainsi qu’une grande opération encore confidentielle. «Des projets pour les CFF qui représentent des mandats particulièrement intéressants pour nous du fait de leur

situation géographique, au cœur de grands centres urbains, et de la diversité des interlocuteurs que nous sommes amenés à côtoyer dans le cadre de leur réalisation», précise Patrick Aeby. Pour remporter ces concours, le bureau mise notamment sur une lecture fine du contexte. Attentive à l’interaction entre les nouvelles constructions et l’environnement naturel et construit dans lequel elles s’inscrivent, l’entreprise conçoit des projets à la recherche de cohérence entre l’existant et le projet. Une quête de la «solution élégante» capable de se fondre dans un contexte tout en le redéfinissant en profondeur. «Autre aspect à prendre en compte: l’organisation et le fonctionnement des bâtiments, ajoute Patrick Aeby. Car les maîtres d’ouvrage sont particulièrement attentifs à ces aspects qui définiront le confort d’usage mais également les coûts d’exploitation et d’entretien de leurs ouvrages. A nouveau, la participation régulière aux concours nous a permis d’acquérir une grande dextérité dans ce domaine.»

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CONSTRUCTION

Construction: découvrez les dernières tendances À l’image de la mode, la construction et ses différents styles évoluent sans cesse. Pour être dans l’ère du temps, il convient de prendre connaissance des penchants architecturaux du moment. Tour d’horizon des concepts actuels concoctés par les acteurs de la construction. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

râce à l’évolution des différentes techniques utilisées dans le secteur de la construction durant ces dernières années, les rêves et projets architecturaux les plus fous peuvent aujourd’hui prendre forme. Si les contraintes statiques et physiques restent évidemment de mise pour tout acte de bâtir, force est de constater que les progrès réalisés dernièrement en ingénierie ainsi qu’en technique du bâtiment permettent d’élargir le champ des possibles. Un nouveau paradigme architectural également porté par le développement de nombreux matériaux de construction innovants qui rompent avec les codes classiques. Parmi les tendances fortes de la construction contemporaine, on peut

tout de suite noter un fait important quant à la forme. Majoritairement bâtis en suivant des lignes et angles droits, les ouvrages que l’on a coutume de voir dans nos villes sont aujourd’hui remplacés progressivement par des bâtiments aux courbes nombreuses et prononcées. Surtout de mise pour les nouveaux bâtiments institutionnels imposants, la courbe représente à la fois le luxe de l’espace que l’on se permet d’occuper ainsi qu’une haute maîtrise technique. De cette manière, l’architecture contemporaine rompt avec les espaces cubiques standards. Concernant les matériaux, on notera que les constructions actuelles font la part belle au verre, au bois, à la brique ainsi qu’aux métaux, qu’il s’agisse des

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L’immobilier autrement

espaces intérieurs ou extérieurs. Très en vogue, les végétaux sont également utilisés dans des proportions importantes aujourd’hui, principalement en toiture ainsi qu’en façade. Une évolution notamment due aux efforts soutenus en matière d’écologie et de développement durable ainsi qu’à la volonté de réintégrer des éléments naturels en milieu urbain.

le matériau phare des façades. Une utilisation accrue également rendue possible par les importants progrès réalisés durant ces dernières années par la filière verre. Très peu isolant en termes de propriétés thermiques et de nuisances sonores autrefois, le verre permet de nos jours de respecter des normes constructives exigeantes concernant ces deux paramètres.

Autre aspect marquant des bâtiments de notre époque: la transparence. Dans une société où les entreprises et les institutions doivent répondre à une demande d’ouverture et d’accessibilité de plus en plus forte, les nouvelles constructions incarnent pleinement ce désir de visibilité. Ce qui explique notamment le fait que le verre constitue aujourd’hui

Enfin, on peut aussi constater que, de manière générale, la construction d’aujourd’hui se distingue par un style particulièrement épuré. Une simplicité et une sobriété dans la construction qui concerne surtout les espaces intérieurs, où esthétique doit rimer avec confort et fonctionnalité. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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FIXIT BRANDREPORT

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Chape fluide, un produit aux nombreux avantages Dans le secteur de la construction, la pose de la chape constitue une étape importante. Parmi les différents produits à disposition et les méthodes utilisées, opter pour une chape fluide peut s’avérer particulièrement pratique.

ans toute construction, la pose de la chape s’avère importante, tant par le choix des matériaux utilisés et des propriétés qu’ils offrent par la suite que par les interactions avec les autres corps de métier impliqués sur un chantier. Figurant parmi les leaders dans ces types de matériaux de construction, le fabricant Fixit s’est spécialisé depuis de nombreuses années dans les chapes fluides. Surtout utilisé dans le cadre de rénovations, ce type de chape a beaucoup évolué durant ces dernières années et peut désormais être indiqué pour des ouvrages neufs également. Fixit en fabrique d’ailleurs depuis 1987. Autant dire que l’entreprise connaît avec une grande précision les spécificités techniques de son produit. Par rapport aux autres types de matériaux utilisés sur les chantiers, les chapes fluides présentent de nombreux avantages, que ce soit pour les propriétaires, les prescripteurs mais aussi les applicateurs. Petit tour d’horizon des atouts du produit pour ces différents acteurs concernés.

Pour les propriétaires … Pour les propriétaires, les chapes fluides permettent déjà de bénéficier d’une solution économe en énergie et rapide à couler. Un gain de temps qui, forcément, se traduit aussi par de précieuses économies réalisées durant les travaux. En termes d’économie d’énergie, on peut aussi mentionner qu’une chape fluide permet d’économiser environ 20% d’énergie par rapport aux autres solutions disponibles sur le marché. Le produit s’avère en outre plus léger que les autres matériaux, d’un tiers, et présente une grande stabilité structurelle. A noter

logistique sur les chantiers. Moins pénible physiquement, la pose d’une chape fluide comprend par ailleurs un accompagnement ainsi qu’un suivi par un technicien Fixit. Une aide qui permet ainsi de bénéficier d’un expert pour superviser l’application.

également: la chape fluide de Fixit bénéficie du label écologique IBR.

… les prescripteurs … Concernant les prescripteurs, il faut savoir que ce produit permet de profiter de meilleures conditions de planification. En se posant plus rapidement, en nécessitant également moins de temps pour la mise en chauffage et en évitant de devoir utiliser trop de joints de dilatation,

on gagne ainsi un temps précieux. Pour donner un ordre d’idée, on peut relever qu’il est possible de couler environ 1200m2 de chape par jour. Par rapport à la planification des travaux et des différents corps de métiers impliqués, ces avantages représentent un atout de taille.

… et les applicateurs Enfin, pour les applicateurs, il faut savoir que Fixit propose un apport

Une chape fluide s’adapte en outre à tous les types de constructions et offre la possibilité de pouvoir marcher dessus 24 heures après la pose. Ensuite, après 48 heures, les autres corps de métiers peuvent également reprendre leur travail au sein des espaces concernés du chantier. En termes d’isolation phonique, le matériau présente par ailleurs d’excellentes performances, comme en témoignent les tests menés au sein de l’Empa.

Inclure des teintures Idéales pour des ouvrages publics tels que des écoles, des hôpitaux ou encore des salles de sport, les chapes fluides peuvent en outre être teintées. Un procédé qui nécessite une attention particulière et qui, dans un deuxième temps, n’implique plus de disposer d’un revêtement. Pour une chape sans teinte, on pourra dans un deuxième temps poser tout type de revêtement. Fixit a par ailleurs l’habitude d’appliquer jusqu’à 1000m2 de chape fluide en une fois, par exemple dans le cadre de construction de centres sportifs.

TEXTE SMA

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BCS SA est un bureau d’études et de planifications de façades verre et métal pour tous les types de bâtiments, sis à Neuchâtel depuis sa création en 1990, dirigé par ses deux directeurs associés Patrick Baer et Philippe Bissat, avec une succursale en région lémanique. Nous employons une quinzaine de personnes et sommes actifs dans toute la Suisse romande, particulièrement sur l’Arc lémanique et quelques projets à l’étranger. Nous sommes des professionnels de la façade, de l’enveloppe du bâtiment. Notre spécialité est le verre et le métal, mais depuis plusieurs années nous étudions et planifions de nombreux projets intégrant le bois et les façades en pierre naturelle. BCS offre à ses clients, architectes, maître d’ouvrages, entreprises générales, une solution globale pour leurs projets architecturaux. Notre bureau établit une planification détaillée avec des plans de règles techniques et des compétences de planification 3D BIM, pour effectuer des appels d’offres complets et un cahier des charges précis qui permet une réalisation optimale en tout point, les contraintes techniques et budgétaires sont respectées. L’aspect du développement durable, la recherche de matériaux écologiques tiennent aujourd’hui une place importante dans la planification. Nous sommes à la base des hommes du métier et nous nous entourons de dessinateurs-constructeurs et de personnes de formations supérieures, ingénieur HES, spécifiques et spécialisées. Nous aimons relever les défis que pose la réalisation de ces enveloppes. BCS SA | RUE DES DRAIZES 3 | CH 2000 NEUCHATEL | +41 32 732 98 00 | WWW.BCS-FACADES.CH | OFFICE@BCS-FACADES.CH

Espace Projets OLMeRO Quand coordination documentaire et communication ne font qu’un! Si l‘on combine les méthodes de collaboration traditionnelles avec celles intégrant désormais le BIM, les risques constructifs vont perdurer et même augmenter avec la démultiplication des différents types de documents générés et communiqués tout au long du projet. Faute de pouvoir standardiser les formats de fichiers digitaux produits et distribués (maquettes IFC, clash detection BCF, plans PDF) et partant du principe que seule une partie des mandataires parle le BIM actuellement, il faut s’attendre à une démultiplication des flux et documents. Cette masse de documents, souvent composée d’éléments contractuels, doit constamment être statuée et validée avant distribution finale sur le chantier. De plus, il faut pouvoir consulter facilement les maquettes BIM à n’importe quel moment. Grâce à son expérience et ses plateformes de gestion de projets compatible BIM, OLMeRO vous assure une coordination sans failles dans vos processus de planification. Et cela, sur toute la durée de votre projet!

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TERRASSES & PISCINES

Quelques conseils pour un bon aménagement extérieur Les beaux jours reviennent. Avec eux, les apéritifs, les repas et les soirées en extérieur vont se multiplier. Si le grill doit être prêt, c’est également le cas des autres meubles d’extérieur. Voici quelques conseils pour choisir un mobilier adéquat pour son jardin, sa terrasse ou même les alentours de sa piscine.

’ici quelques jours, les grandes vacances vont débuter. Avec un rythme moins soutenu, chacun risque d’avoir de temps à passer dehors, par exemple confortablement installé sur le balcon, la terrasse ou dans le jardin. A l’heure de choisir ses meubles d’extérieur, quelques points importants sont à considérer.

Le budget Quiconque a déjà parcouru un catalogue de mobilier de jardin l’a déjà constaté: les écarts de prix peuvent être importants. Entre les premières offres (meubles en résine) et les produits de qualité supérieure, la différence est substantielle. Le prix permettra déjà de faire un premier tri. Il est tout de même important de noter que le bon marché, ne revient pas toujours le moins cher, suivant la durée de vie du produit.

Les matériaux et leur entretien Suivant la matière choisie pour les meubles, la durée de vie ne sera pas la même. Suivant le stockage prévu, il faut noter que le mobilier extérieur ANNONCE

peut être soumis à des conditions plutôt rudes: soleil et fortes températures; froid et pluie; neige et grêle. Ainsi, si vous ne disposez pas d’un local de rangement ou d’un abri, il peut être intéressant d’investir dans des meubles plus durables. Ils garderont ainsi longtemps un bel aspect. Pour les coussins de chaises et de canapés ainsi que les poufs, un système de housse lavable et changeable est également intéressant: cela permet un entretien optimal, tout en laissant la possibilité d’adapter son extérieur

aux dernières tendances. Certains matériaux, comme le bois et le métal, peuvent être rénovés, ce qui n’est par exemple pas le cas de la résine.

La flexibilité De plus en plus de meubles d’extérieur sont modulables. Cela permet d’avoir un espace polyvalent. Des systèmes de blocs qui permettent de transformer un canapé d’angle en quatre chaises quand on les sépare, une table basse qui devient une assise si l’on y ajoute un coussin, … Les possibilités sont infinies et n’ont pas de de limites, si ce

n’est l’inventivité des designers. Cette polyvalence est d’autant plus utile que l’été est long. En deux mois, on passe aisément des apéros-grillades à des repas type garden party, avant de bronzer au coin de la piscine. Pareil lorsque l’on regarde au-delà de la saison. Entre les déménagements et rénovations éventuelles, l’extérieur du logement est susceptible de changer. Et il serait dommage que les meubles ne puissent pas s’y adapter. Attention tout de même à ne pas oublier le confort. Mais rassurez-vous, les bons meubles sont confortables et flexibles.

Le design Ces critères pragmatiques ne doivent pas faire oublier que votre aménagement extérieur doit vous donner envie d’en profiter. Les tendances de l’été 2018 sont aux lignes contemporaines, très épurées et avec des matériaux modernes. Il ne manque plus que des boissons fraîches, de la crème solaire et l’été peut commencer! TEXTE LOUIS VINCENT

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BRANDREPORT GROUPE DESCARTES SA

Le centre thermal d’Ovronnaz fait peau neuve Appartenant au groupe Descartes SA, les Bains d’Ovronnaz sont actuellement en pleine rénovation. Lieu de détente incontournable en Valais depuis maintenant 27 ans, le site est soigneusement relooké. Pour rappel, en décembre 2017, les porteurs du projets subissaient un coup dur: un incendie ravageait le spa ainsi qu’une bonne partie du complexe. D’ici à la fin de l’année, l’ensemble de l’établissement pourra à nouveau proposer l’entier de son offre. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

e fût un coup du sort difficile à encaisser pour le groupe Descartes, propriétaire des Bains thermaux d’Ovronnaz. En décembre de l’année dernière, un incendie accidentel détruisait en effet le spa de l’établissement ainsi qu’une partie de la zone piscine. En plein relooking, le site allait donc nécessiter d’importants travaux de rénovation. Depuis, les démarches ont bien avancé et les réparations se poursuivent. D’ici à la fin de l’année, le spa devrait être prêt à rouvrir ses portes. Une bonne nouvelle pour l’établissement, dont une importante partie de la clientèle attend avec impatience de pouvoir redécouvrir cet espace dédié au bien-être et à la détente. Construit il y a maintenant 27 ans, le centre thermal d’Ovronnaz figure clairement parmi les lieux touristiques et de loisirs incontournables du canton valaisan. Pour son relooking, le groupe Descartes a notamment veillé à moderniser les appartements de séjours qui bordent les bassins. Un lifting réfléchi, dont une des étapes a entre autre consisté à revoir et remplacer le mobilier de ces

ainsi de mieux accueillir les jeunes et les familles avec enfants. Les peintures extérieures sont quant à elles également refaites. Jean-Daniel Descartes

logements de vacances. Même chose pour le restaurant de l’établissement. Quant aux espaces extérieurs, d’importantes rénovations ont aussi été planifiées. Au programme: une mise à neuf des infrastructures permettant

Tourisme: répondre aux nouvelles attentes Sur une importante parcelle de quelques 36’000 m2, le site connaît actuellement d’importantes évolutions. Un projet de grande envergure dont le montant total des investissements avoisine les 50 millions de francs. Autant dire que les choses ne

sont pas faites à moitié, surtout dans l’optique de pouvoir s’adapter à une clientèle plus exigeante qu’auparavant ainsi qu’à une demande désormais plus complexe à satisfaire. Et parmi les travaux de rénovation et d’agrandissement qu’il reste à faire, on peut notamment mentionner la construction d’un complexe hôtelier d’une centaine de chambres ou, à voir, d’une cinquantaine d’appartements de séjours. Intéressé par la possibilité d’établir de nouveaux partenariats, Jean-Daniel Descartes, Président du groupe, se dit par ailleurs prêt à ouvrir le capital de son entreprise. Le centre thermal d’Ovronnaz gère en outre le luxueux Chalet Kalbermatten, qui se situe à deux pas de l’Hostellerie de l’Ardève. Un bâtiment classé, dont le charme authentique allie élégamment le style original des chalets suisses avec des aménagements intérieurs raffinés et modernes. Avec des chambres supérieures bénéficiant pour la plupart d’un accès à un balcon privatif, le chalet de montagne haut de gamme ravira même les plus exigeants des touristes.