Focus Business Guide 2017

FOCUS

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

BUSINESS GUIDE 2017

SÉMINAIRES Changez d’air

DIGITALISATION

Transformation digitale

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Bien être des employés

MAI 2017

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PAG E 2 &

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En interview:

SOLANGE GHERNAOUTI L’experte internationale en cybersécurite

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Genève

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30 & 31 MAI 2017

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

2 Editorial Aline Isoz

La Transformation digitale, l’arme de David Même si la transformation digitale a débuté à l’insu de la plupart des entreprises depuis plusieurs décennies, les PME sont encore peu nombreuses à avoir réellement intégré sa dimension révolutionnaire au sens industriel du terme. Désormais en effet, plus personne ne s’étonne d’avoir remplacé le fax par l’email (dans la majorité des cas et des secteurs, je l’espère), le rétroprojecteur par un beamer, ou encore d’utiliser l’agenda électronique ou l’assistant électronique de son smartphone pour gérer son emploi du temps et ses déplacements.

Si ces activités sont devenues, au fil du temps, des réflexes, le passage à l’échelon culturel au sein de l’organisation peine encore à se structurer et ce que l’on observe la plupart du temps, c’est que les processus sont restés les mêmes, sauf qu’on les a «digitalisés».

Or, comme l’affirme crûment Thorsten Dirks, CEO de Telefónica Deutschland: «lorsque vous digitalisez un processus de m…, vous obtenez un processus de m… digitalisé»!

Car la vraie révolution, ce n’est pas le recours aux outils digitaux en remplacement pur

et simple des gens ou des outils traditionnels précédents, c’est la remise à plat du fonctionnement de l’entreprise, le recentrage sur sa mission, sur sa stratégie en vue de gagner en efficience et en opportunités.

Le digital, ce n’est pas l’outil qui «fait», c’est l’outil qui «permet», qui autorise de nouveaux modes de collaboration, de nouvelles perspectives financières, et qui remet la compétence humaine au centre.

Alors bien sûr, les exemples de Google, Amazon et autres pure players de l’économie numérique reviennent sans arrêt

en références à suivre, mais c’est oublier un peu vite que ceux qui ont le plus à gagner dans cette révolution digitale, ce ne sont pas les Goliath qui ont fait du digital leur modèle d’affaires, mais les David qui n’ont pas encore enrichi leur modèle d’affaires actuel du potentiel digital à leur disposition! Dans le cadre de mes mandats, la première question est souvent: par quoi on commence? et ma réponse est toujours la même: par les gens.

Embarquer les collaborateurs, utiliser l’intelligence collective de l’entreprise, identifier les

Vous l’aurez compris, contrairement aux idées reçues, la transformation digitale n’est pas le résultat d’une transformation technologique, mais bel et bien d’une transformation culturelle; dès lors, pas étonnant de constater que tôt ou tard, le sujet revienne devant la

SMART MEDIA

FOCUS BUSINESS GUIDE 2017 Chef de projet Franck Pineau

Design Smart Media Agency AG

franck.pineau@smartmediaagency.ch

Graphisme Anja Cavelti

Equipe éditoriale SMA

porte des ressources humaines, en charge de la formation, du recrutement, de la gestion des talents et de la conduite du changement. Des ressources humaines qui n’auront décidément jamais aussi bien porté leur nom, et qu’il convient définitivement de sortir du placard administratif dans lequel elles ont trop longtemps été confinées… La révolution est bel et bien en marche!

Aline Isoz

Experte en transformation digitale et administratrice indépendante

Swibeco, solution de Benefits Flexibles, est un outil RH digital «clé en main», «white label» qui centralise la totalité des avantages collaborateurs. www.swibeco.ch, info@swibeco.ch, +41 41 360 43 43

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compétences nécessaires, former, informer, partager ce qui se fait ailleurs, regarder au-delà de sa concurrence traditionnelle, faire de l’innovation un moteur transversale, accepter les initiatives d’où qu’elles viennent, décloisonner les projets, tester, apprendre des erreurs, voici une liste non exhaustive des facteurs-clés de succès de l’entreprise pérenne de demain, et où le digital vient jouer le rôle de facilitateur, de support stratégique et tactique.

Bonne lecture!

Franck Pineau Chef de projet

Canal de distribution Bilan, Mai 2017 Impression Stämpfli Publications SA

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Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

4 RH digital

Le management du bien-être: Une nouvelle mission pour les DRH «Aujourd’hui pour recruter et fidéliser de nouveaux talents en leur sein, les entreprises se doivent de devenir encore plus attractives.

En effet les jeunes générations de salariés aspirent à faire carrière que chez des employeurs acceptant le principe d’un juste équilibre entre vie privée et vie professionnelle».

TEXTE PATRICE BIÈVRE

C’est aux Etats Unis, que très tôt certaines sociétés ont pris conscience de la nécessité d’améliorer la qualité de vie de leurs collaborateurs pour assurer leur pérennité. Par exemple chez Facebook, Google ou encore Genentech, les collaborateurs outre des conditions et un cadre de travail agréables, peuvent se nourrir, se soigner, faire du sport aux frais de la compagnie. Avec la règle des 80/20 en vigueur chez Google, ils peuvent même utiliser 20% de leur temps de travail pour cultiver une passion. Comme l’a démontré de son temps le psychologue Abraham Maslow, pour optimiser le niveau de motivation d’un homme il est important de le décharger de certains tracas du quotidien.

C’est pour aider les DRH à gérer l’ensemble des problématiques découlant de cette nouvelle révolution culturelle que la plateforme RH SWIBECO a

été fondée en septembre 2015. En digne héritière des comités d’entreprises (CE), ces institutions qui se sont développées en France et en Belgique au lendemain de la seconde guerre mondiale, elle met à la disposition des sociétés, non seulement des outils pour gérer leur système d’intéressement traditionnel (prime, bonus, cadeaux etc.) au travers d’un système de points dédié (Swipoints) mais aussi un accès privilégié à des rabais sur divers produits et services qui leur permet de réduire l’impact du renchérissement permanent du coût de la vie sur le bienêtre de leurs salariés. Pour augmenter le pouvoir d’achat desdits salariés sans élever le niveau de leur rémunération, SWIBECO négocie des réductions de prix tout au long de l’année auprès d’un portefeuille d’entreprises partenaires issues des secteurs des loisirs, de l’électroménager, de l’alimentation, de la santé, des assurances, et de l’automobile etc.

Mais ce que nous ne savons pas, cette entreprise est aussi un véritable booster économique de proximité.

Ceci pour deux raisons, la première, les entreprises partenaires, contrairement à d’autres prestataires œuvrant dans le même secteur, sont invitées à ne pas vendre à perte, la deuxième pourvu qu’elles offrent une prestation

de qualité toutes les entreprises quel que soit leur taille peuvent avoir accès à cette nouvelle place de marché déjà forte de plusieurs milliers de clients permanents. Avec sa volonté affichée de créer des écosystèmes viables, il n’est pas étonnant que SWIBECO compte parmi ses partenaires des entreprises prestigieuses comme le Club Med, Logitech, SWISS, Yves Rocher, et UBER.

Ivan Brustlein Fondateur et CEO Swibeco

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Transformation digitale 5

Digitalisation: qu’attendez-vous pour vous transformer?

On ne le répétera jamais assez, le contexte économique actuel, quel que soit son secteur d’activité, est celui de la digitalisation. Pour s’y mettre, s’appuyer sur l’expertise d’un spécialiste constitue la bonne alternative.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ TÉMOIGNAGE DE STÉPHANE FAVRE

Stéphane Favre Directeur Général Web4 SA

Transformation digitale, le terme est partout. Derrière cette notion très vaste, il est important de discerner les différents axes sur lesquels il est possible d’agir. Car si la digitalisation constitue une évidence dans le paradigme économique actuel, il convient de l’aborder de la bonne manière et sur des points significatifs par rapport à l’activité de son entreprise. Aujourd’hui, malgré les innombrables messages et avertissements indiquant l’importance d’opérer sa révolution digitale, et cela quel que soit le domaine d’activité de sa société, on remarque encore une certaine passivité et un retard notable au sein du tissu économique helvétique.

Si les PME suisses semblent rechigner à la tâche, c’est notamment en raison du fait que la digitalisation représente un certain investissement et un changement d’état d’esprit au sein de l’entreprise. C’est pourquoi les PME, artisans et indépendants doivent

prendre conscience qu’ils ont besoin d’un partenaire pour les accompagner. Entre les solutions low-cost et les grandes agences hors budget, les petites agences locales constituent souvent la meilleure alternative pour créer un site internet sur mesure, optimiser son référencement ou se lancer dans le e-commerce.

En effet, l’essor de l’e-commerce montre clairement l’intérêt pour les commerçants à disposer d’infrastructures digitales permettant de vendre en ligne. Les sites d’e- commerce ont en effet engendré une baisse de fréquentation des magasins physiques de 20 à 30% durant ces dernières années. Moins cher, plus rapide et proposant toutes les marques et gammes de produits, même de provenance locale, internet bénéficie en effet de nombreux atouts pour des acheteurs de plus en plus exigeants.

«Si disposer d’un site d’e-commerce représente une des premières étapes à franchir pour se lancer dans la vente en ligne, il reste encore à mettre en place toute une stratégie digitale pour rendre ce site attractif, et donc compétitif, rappelle Stéphane Favre, directeur de l’Agence Web4, spécialisée dans la création de sites web et l’optimisation de leur référencement. Dans un point de vente physique, un client est tout de suite pris en charge et conseillé.

Sur internet, il faut savoir transposer cette expérience à l’utilisateur, et cela commence par une bonne visibilité et une bonne réputation.»

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Et même au-delà d’un site, il est courant aujourd’hui que les clients vérifient d’abord la réputation d’une entreprise et les avis qui la concernent en ligne ou sur les réseaux sociaux avant de s’adresser à elle. Dans ce sens, améliorer sa présence en ligne et penser à communiquer de manière ciblée grâce aux derniers outils d’optimisation SEO (Search Engine Optimization) s’avère essentiel pour développer son activité.

Bénéficier d’une solution digitale sur mesure représente un précieux avantage, une opportunité qui assure un fort retour sur investissement surtout dans un contexte économique de plus en plus tendu.

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6 Industrie 4.0

Industrie 4.0: vers une économie immatérielle Le développement de l’industrie 4.0 et les multiples évolutions technologiques qu’elle engendre oriente le tissu économique romand vers un nouveau paradigme: celui de l’économie immatérielle. Un nouveau contexte constituant la source de nombreuses opportunités à saisir pour l’industrie helvétique.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Derrière l’appellation d’industrie 4.0, de plus en plus répandue au sein du tissu économique et industriel, il est important de rappeler les différents axes concrets qui s’y regroupent. Ainsi, cette notion généraliste concerne à la fois la révolution digitale, l’usine du futur – ou cyber usine – ainsi que les chaînes industrielles connectées. Finalement, on peut constater de manière globale que cette nouvelle ère in-

dustrielle est celle de la fusion entre les entreprises et internet.

Et le développement de ce nouveau paradigme économique tend vers une nouvelle orientation industrielle, à savoir celle de l’économie immatérielle. Avec comme objectif initial le repositionnement industriel des pays européens, l’industrie 4.0 représente une source d’opportunités nombreuses pour la Suisse.

Pays de l’innovation par excellence, la Suisse s’avère en effet particulièrement bien positionnée sur ce créneau porteur. Plus que cela, le pays a une carte importante et essentielle à jouer pour rester aux avantgardes de l’industrie et continuer à y occuper une place d’importance significative sur la scène internationale, nous précise Albin Baptista, Président du Groupement Romand

de l’informatique. Et pour cela, une fine analyse et compréhension de l’impact économique généré par ce nouveau type d’industrie s’avère primordial pour les différents acteurs économiques helvétiques. Un aspect central qui sera notamment abordé durant le symposium du 16 juin organisé par le Groupement Romand de l’Informatique à Genève.

Dans ce contexte en pleine effervescence, il est par ailleurs important de clarifier et identifier précisément les différentes opportunités qui s’ouvrent à l’industrie suisse. Et ces nouvelles opportunités sont également accompagnées de nouveaux défis qu’il s’agit de relever pour continuer à performer.

Parmi les différents challenges, il s’agit notamment de parvenir à conjuguer compétitivité, écarts

significatifs des coûts de main d’œuvre, économie globalisée et développement durable.

Avec l’avènement des technologies de l’information et de la communication au sein du secteur de l’automatisation industrielle, il est en outre évident que la physionomie des outils de production va considérablement changer. Afin de prendre le train en marche, il s’agit donc pour l’industrie helvétique de réussir à innover dans le but de maintenir son leadership technologique. Une nouvelle donne qui implique entre autre d’établir un dialogue soutenu entre les différents acteurs concernés. Surtout si l’on considère l’apparition de nouveaux impératifs en matière de sécurité informatique ou encore de gestion des risques mais aussi de fiabilité des réseaux et interfaces.

Programme Qu’est-ce que l’Industrie 4.0 ?

Présenté par Sarah Cavel, Senior Manager au sein de PwC Suisse

La transition vers l’économie immatérielle pour l’industrie suisse

Présenté par Georges Kotrotsios, Vice-President, Marketing & Business Development au CSEM

Quelles sont les opportunités ?

Présenté par Philippe Nasch, Conseiller en innovation chez Swissmem

Introduction au Workshop

par Sarah Cavel, Senior Manager au sein de PwC Suisse

Workshop

Animé par Sarah Cavel, Senior Manager au sein de PwC Suisse Animé par Georges Kotrotsios, Vice-President, Marketing & Business Development au CSEM Animé par Gilbert Chopard, Managing Director chez Satom IT & Learning Solutions Animé par Albin Baptista, Président du GRI

Groupement Romand de l’Informatique Rue de Genève 88 1004 Lausanne T : +41 21 652 30 70 F : +41 24 447 44 71 gri@gri.ch www.gri.ch

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Le secteur public dans le processus de digitalisation Les nouvelles technologies numériques changent la société et l’économie durable. Les administrations publiques sont plus particulièrement confrontées à ce développement faisant face à de grands défis, mais aussi des opportunités. Pour préparer les étudiant•es et les employés de l’administration publique dans ce domaine, l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) de l’Université de Lausanne, propose un cours certifiant de formation continue «CAS Digital Government».

Tobias Mettler Professeur associé Unité Management de l’information

La particularité de cette formation, est qu’elle est conçue de manière holistique. «Nous ouvrons le thème de la» numérisation «non seulement d’un point de vue purement technique, mais également, sur des aspects économiques et sociaux», explique le professeur instructeur Tobias Mettler. Ceci en explique l’objectif: «Nous permettons à nos diplômé•es d’acquérir une vision globale des défis de la numérisation afin d’élaborer des mesures stratégiques concrètes pour leur sphère d’influence.» Ils seront préparés aux sujets actuels et futurs tels que le «gouvernement intelligent», «Internet des choses» et «e-participation» qui exigent une compréhension de base approfondie, afin de formuler des stratégies numériques appropriées. www.unil.ch/idheap/formations

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Réinventer la gouvernance des données Les données utiles au succès d’une entreprise se trouvent autant, sinon plus, à l’extérieur qu’à l’intérieur de celle-ci. Un nouveau champ s’ouvre pour la gouvernance des données, qui cherche à établir cet équilibre délicat entre innovation, efficience et confidentialité.

TEXTE GIL REGEV

Longtemps, les seules données disponibles aux décideurs étaient confinées au sein de l'entreprise, non par choix, mais par contraintes techniques. Les données externes n’étaient pas exploitables car inaccessibles aux systèmes d’information. Désormais, ce graal des données externes est à portée de main. Plus besoin d’enquête ou d’étude de marché, les clients fournissent eux-mêmes une multitude de données sur les réseaux sociaux et à travers leurs smartphones, sans parler des objets connectés qui sont une source intarissable d’informations.

Aujourd’hui une organisation qui focaliserait seulement sur les données internes ferait preuve d’une certaine myopie. La frontière entre données internes et externes tend à s’effacer, tels les avis de consommateurs et les blogs.

La gouvernance des données doit être réinventée et aborder trois enjeux majeurs: des capacités et possibilités de traitement en perpétuelle augmentation et à la portée de tous, un besoin d'immédiateté toujours

plus prégnant et des lois toujours plus contraignantes.

L’INNOVATION AU CŒUR DE LA GOUVERNANCE

Toutes les organisations, grandes et petites, peuvent bénéficier aujourd’hui des possibilités offertes par les outils de Big Data. Elles peuvent ainsi traiter les données internes et externes pour en extraire des axes contribuant à une prise de décision stratégique et opérationnelle.

Outre la fédération des données structurées, non-structurées et en streaming, les outils tels RapidMiner, Trifacta ou Atlas offrent la possibilité au métier de prendre la main sur la gestion de la qualité des données.

Ces nouvelles solutions bousculent les pratiques de Master Data Management. Au lieu d’établir des règles rigides de gouvernance des données, il s’agit de devenir agile et plus proche du métier. L’informatique joue un rôle de support innovateur aux métiers plutôt que de garant d’une exactitude absolue et illusoire des données.

UN BESOIN D’EFFICIENCE

Ces innovations technologiques inexorables impriment une augmentation des volumes de données et des délais de décisions qui se raccourcissent. Les outils de data analytics

permettent aux départements informatiques, grâce aux modèles statistiques, de s’affranchir d’un besoin en données absolument précises.

Les métier peuvent ainsi prendre des décisions fiables sans un long et coûteux processus de gestion de qualité des données.

DES CONTRAINTES

Gil Regev

Senior Knowledge Manager Itecor

PLUS FORTES

L’accroissement des données sensibles accessibles aux entreprises, conjugué aux capacités de traitement permettant le croisement aisé des informations, pousse le législateur à voter des lois de plus en plus contraignantes sur la protection des données. Ces lois (LPD en Suisse, GDPR en Europe) sont aujourd’hui au cœur des préoccupations des directeurs de services informatiques.

L’enjeu désormais pour les entreprises est de mettre en relation les acteurs concernés, d’adapter processus métier, systèmes d’information et or-

ganisation, avec notamment la création du rôle de Data Protection Officer ou de Chief Data Officer, pour permettre l’exploitation et la conservation des données disponibles dans le respect des exigences légales. La prise de recul constitue un élément clef de succès pour de telles démarches car de tels changements sont complexes mais nécessaires.

Plus besoin d’étude de marché, les clients fournissent eux-mêmes une multitude de données sur les réseaux sociaux et via leurs smartphones.

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10 Interview Solange Ghernaouti

La cybersécurite aujourd’hui Il est urgent de comprendre que la cybercriminalité est un fléau de société qui porte atteinte au développement personnel et économique, qui peut conduire à la déstabilisation de l’économie, à la perte de compétitivité, de réputation et d’emploi.

TEXTE PATRICE BIÈVRE

Depuis quelques années les cyberattaques font couler beaucoup d’encre.

Selon vous, quelles sont les facteurs qui ont favorisés l’essor de cette nouvelle forme de délinquance?

Les cyberattaques reflètent la réalité politique, militaire, idéologique, économique et sociale d’un monde globalisé hyper connecté. Elles ne relèvent pas toutes forcément de la délinquance et leurs finalités comme la motivation de leurs auteurs, peuvent être diverses. La possibilité d’attaquer via Internet, des systèmes informatiques, pour s’enrichir, porter atteinte à leurs propriétaires ou utilisateurs, permet l’expression de crimes et de conflits.

Internet permet la mise en relation des criminels avec leurs cibles à des fins par exemple de harcèlement, chantage,

extorsion, diffamation, vol de données, de savoir-faire, usurpation d’identité, escroqueries, enrichissement illicite.

Le risque d’être identifié et poursuivi pénalement est souvent faible pour le criminel, ce sentiment d’impunité est un facteur amplificateur et de passage à l’acte criminel. Contrairement à un perceur de coffre-fort, le cyberbandit ne prend pas de risque physique direct. Il agit à distance, caché derrière un écran, via de multiples intermédiaires techniques, fausses identités ou outils d’anonymisation.

Quels types de formation peut-on recommander actuellement aux professionnels désireux de mieux s’armer pour lutter contre ce fléau?

Il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour se protéger contre des cybers actions visant à nuire aux organisations, qu’elles soient le fait de criminels ou de la concurrence et être en mesure de les prévenir, de les détecter et de réagir aux cybermalveillances.

La compétence des personnes concernées par la cybersécurite est

©Rebecca Bowring

Interview de madame Solange Ghernaouti professeure à l’université de Lausanne, experte internationale en cybersécurite, directrice du Swiss Cyber Security Advisory & Research Group et associée fondatrice d’HEPTAGONE Digital Risk Management & Security.

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Solange Ghernaouti Interview 11 fondamentale pour la mise en place de mesures stratégiques et opérationnelles contribuant à la prévention et à la «guérison». La formation et l’expérience sont des facteurs de succès de la maitrise des cybers risques.

Désormais, toutes les hautes écoles proposent des formations en informatique, télécommunication, sécurité, gestion des risques ou en droit, ce qui contribue à former des spécialistes dans les différentes disciplines nécessaires à la cybersécurite.

L’Université de Lausanne fut la première en Suisse à offrir un Master interdisciplinaire en Droit, Criminalité et Sécurité des Technologies de l’Information. Un certain nombre d’organisations proposent des formations professionnelles, réalisent des actions de sensibilisation, d’accompagnement, des investigations numériques, comme par exemple la société Heptagone Digital Risk Management & Security à Genève ou encore l’Académie de Police de Savatan.

La cybercriminalité est un délit dont les conséquences ne peuvent être appréhendées par des profanes. Selon

vous la création d’un service de police dédié au traitement de cette question sensible relève-t-elle de l’urgence chez nous en Suisse?

En réalité, les Cantons comme la Confédération ont déjà des compétences en matière de lutte contre la cybercriminalité. Des moyens supplémentaires leurs permettraient de monter en puissance et en efficacité.

Investiguer un cybercrime, dont les victimes sont en Suisse et les criminels souvent à l’étranger, est une tâche longue et complexe qui nécessite une entraide judiciaire internationale. Les moyens impliqués pour effectuer ce

type d’investigation, dont l’issue est incertaine, font que les délits sont rarement poursuivis, même s’ils sont dénoncés.

Il est urgent de comprendre que la cybercriminalité est un fléau de société qui porte atteinte au développement personnel et économique, qui peut conduire à la déstabilisation de l’économie, à la perte de compétitivité, de réputation et d’emploi.

Pouvez-vous nous dire à quels risques s’exposent les sociétés utilisant des systèmes d’information non sécurisés?

Les systèmes d’information insuffisamment sécurisés

s’exposent à des risques d’intrusion portant atteintes à la disponibilité, l’intégrité ou à la confidentialité de leurs ressources. Cela peut avoir pour conséquences des dysfonctionnements mineurs ou majeurs sur l’organisation qui les utilisent. Des vols de données, de secret de fabrication, de fichiers clients, la destruction ou des modifications de données, de processus de décisions, des pertes de savoir-faire ou de marché, l’espionnage, la surveillance, par exemples, sont possibles.

Les effets peuvent être directs ou indirects, immédiats ou différés et avoir des impacts en cascade et systémiques.

L’open-source booste votre transformation digitale Pour ceux qui hésitent encore à faire le choix de l’open-source, il est plus que jamais temps de le répéter: non, l’open-source n’est pas réservé aux universités et aux services publics.

Un rapide tour d’horizon permet de s’en convaincre sans mal: Magento, Drupal, Alfresco, Talend, Linux…autant de solutions leaders sur leurs segments.

Car à chaque besoin il existe désormais une solution open-source: e-commerce, sites web, GED, portails intranet, big data, internet des objets…

De quoi rendre votre entreprise plus agile et plus ouverte.

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12 Coworking

«Séminairesvacances» chez chateauform «Aux Chalets de Champéry, notre mission est d’accueillir les participants comme nos propres amis avec gentillesse et convivialité. Pour rythmer les journées de travail, notre chef concocte de bons plats gourmands et généreux à base de produits frais et de saison.

Notre maison, comme toutes les maisons du séminaire Châteauform’, est 100% dédiées aux entreprises. Cela nous permet de vous chouchouter, d’être flexible et entièrement à votre écoute!

Nous vous accompagnons dans la réussite de vos événements. Votre rythme sera le nôtre.

En Suisse, nous vous attendons à Champéry, dans le Valais, pour vous faire vivre la magie Châteauform’.

Pour prendre de la hauteur, nous vous proposons également de rejoindre notre restaurant d’altitude Les Marmottes à 1800 m. Partagez cette expérience exceptionnelle avec votre équipe au cœur des montagnes et des alpages. Selon vos envies, vous pourrez profiter de la grande terrasse, déjeuner, dîner ou prolonger votre réunion face aux dents du midi. Tout ceci sans supplément, nos forfaits sont tout compris!

A bientôt dans nos Chalets!»

Caroline et Vincent, couple d’hôtes aux Chalets de Champéry

Le bureau d’aujourd’hui est celui que l’on partage Les locaux n’échappent pas aux mutations du monde du travail. Ainsi, le coworking (ou travailler dans des bureaux partagés) devient une vraie tendance, avec des offres de plus en plus nombreuses et attractives. Une solution qui peut s’avérer parfaite pour les indépendants et les petites structures et pour des plus grosses entreprises, qui délocalisent certaines de leurs réunions.

TEXTE LOUIS VINCENT

Dernièrement, de nombreux espaces de coworking ont ouvert en Suisse romande. Alors qu’il n’y en avait qu’un seul en 2008, on en compte désormais une trentaine. Preuve que ces bureaux communs répondent pleinement aux changements du monde professionnel, en offrant une grande flexibilité à leurs locataires. Car, dans une société connectée, avoir un bureau fixe n’est plus une nécessité. Un univers calme et du matériel adapté suffisent.

C’est exactement ce que proposent les espaces de coworking, qui ont d’autres atouts à faire valoir.

UN RÉSEAU À PORTÉE DE MAIN

La plupart des coworkers sont des indépendants ou des petites entreprises. Pas étonnant lorsque l’on sait que 89.7% des entreprises suisses comptent entre 1 et 9 employés, selon l’Office fédéral de la statis-

tique. Réunir des free-lancers et des entrepreneurs dans le même espace permet notamment de remplir les carnets d’adresses. Ce qui peut donner naissance à des collaborations, des partenariats, ou à des nouveaux mandats signés. La proximité permettant de communiquer clairement et de gagner un temps considérable.

FLEXIBILITÉ COMME MAÎTRE-MOT

Au-delà de faciliter les échanges professionnels, ces espaces offrent des solutions qui correspondent à la situation de leurs locataires.

En effet, le graphiste n’a pas les mêmes besoins qu’une équipe de vendeurs itinérants. Ainsi, de l’accès à un open space (grande salle de travail commune) pendant un jour par semaine, à la location d’un espace privatif et équipé à l’année, tout est possible. Des grandes

Coworking Rue de la Cité 1 Genève

entreprises n’hésitent d’ailleurs pas à louer des salles de conférences à l’heure. Elles sont généralement plus propices à la productivité, pour des réunions délocalisées, que les restaurants ou les cafés.

L’équipement n’est pas en reste, avec un vaste choix à la carte: wifi, lignes téléphoniques fixes, imprimantes professionnelles, flipcharts, beamers, casiers de rangement, etc.

DE NOMBREUSES FACILITÉS

Les espaces de coworking n’hésitent pas à penser plus loin que le bout de leurs bureaux, afin de proposer un maximum de confort et de facilités aux locataires: appui stratégique pour nouveaux entrepreneurs, conseils juridiques pour les contrats, secrétariat et domiciliation des entreprises, cafétérias avec des plats frais, bars

pour les afterwork, salles de détente, crèches pour les enfants, etc. Le dynamisme de la branche permet à des concepts orignaux et innovants de voir le jour très régulièrement.

UN ASPECT FINANCIER NON-NÉGLIGEABLE

Ces nombreux «à-côtés» viennent s’ajouter à un des avantages majeurs de ces bureaux partagés: les coûts. En comparant ce qui peut l’être, la situation des espaces de coworking, généralement centrale, offre des bureaux à des prix très abordables. Tout en permettant de payer uniquement pour la place et le matériel utilisés. De plus, de nombreux frais sont partagés (nettoyage, maintenance, charges).

Le coworking est donc une belle opportunité de faire des économies et de dynamiser son réseau, avec de nouveaux voisins.

Les espaces de coworking n’hésitent pas à penser plus loin que le bout de leurs bureaux.

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

14 Cyber sécurité

Un manque de qualité amène des failles de sécurité Interview avec Christophe Gerber, responsable de l’unité Défense & Cybersecurité chez ELCA. Il dispose d’une large expérience dans la mise en place de systèmes complexes et sensibles. Il partage cette compétence avec son équipe afin de servir les clients gouvernementaux et privés.

Monsieur Gerber, quels sont aujourd’hui les thèmes importants pour la sécurité IT en entreprise?

Les services IT se développent de plus en plus vers la mobilité, sans interruption de connectivité, via la numérisation des services. La tendance est à la déportation dans le cloud pour accroître le niveau de service.

Malgré cela, aujourd’hui une entreprise sur deux hésite à faire le pas par crainte pour sa sécurité et celle de ses données.

Aujourd’hui, le responsable de sécurité doit être intégré le plus en amont possible

dans le processus décisionnel afin d’accompagner efficacement la stratégie d’entreprise.

Où se situent les plus grandes lacunes en termes de sécurité IT pour ces entreprises?

Les systèmes sont de plus en plus complexes et de moins en moins maitrisables. Les failles de sécurité viennent souvent d’une faille de qualité dans un logiciel.

Je suis également surpris par le manque de prise de conscience de la part des dirigeants quant aux réelles menaces auxquelles ils sont

confrontés. Notre pays et notre économie se portent bien, nous faisons des jaloux. Des concurrents et des états de moins en moins scrupuleux n’hésitent pas à s’infiltrer dans les systèmes de nos entreprises pour y dérober les données qui leur seront utiles. La guerre économique fait rage et les armes cybernétiques ne sont aujourd’hui plus un mythe.

Que se passe-t-il quand on se concentre sur son «business as usual» et que l’on se fait dépasser par le temps?

Puisque la sécurité a un coût, on se satisfait souvent du service minimum. Une analyse de menaces faite tous les 5 ans ne sert à rien. Surtout lorsque notre écosystème IT est en mutation permanente.

Chaque modification d’infrastructure a un impact sur la carte des risques et menaces.

Ceci sans compter sur la partie adverse qui se perfectionne chaque jour. Il s’agit de mettre en place des processus et des outils qui accompagnent ces changements: notamment les outils de monitoring de la sécurité mais aussi une réelle stratégie de gestion des identités et des accès (IAM) afin de bien suivre l’accès à l’information de la part des utilisateurs.

Pourquoi est-ce que ELCA est le partenaire de choix pour les entreprises suisses?

Nous sommes une société suisse, proche de nos clients, partageant les mêmes racines et valeurs. ELCA est l’une des plus grandes sociétés IT en

Christophe Gerber

Responsable de l’unité Défense & Cybersecurité chez ELCA

Suisse, nous sommes indépendants des grands groupes et nos experts peuvent ainsi servir nos clients au plus proche de leurs intérêts.

Nous offrons notamment une gamme de services et de produits innovants permettant à nos clients d’accompagner de manière sécurisée leurs initiatives de digitalisation et de migration vers le Cloud.

Finalement, notre devise «We make IT work» n’est pas un slogan, mais la réalité que nous vivons sur le terrain chaque jour.

Entrepreneurs, prenez garde !

Paysans, Paysans, attention!

La nouvelle loi sur l’énergie impose une réduction presque de moitié de notre consommation d’énergie. Elle ne sera possible que par des mesures étatistes drastiques, des prescriptions La nouvelle loi sur l’énergie nous impose une baisse de la et un renchérissement du de prix de l’énergie. consommation d’énergie presque moitié.

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16 Evènements professionnels

Séminaires d’entreprise: sortez de votre cadre Qu’il s’agisse de réunions stratégiques, de team building ou encore d’activités fun, un séminaire réussi passe d’abord par un lieu adapté. Car pour stimuler la réflexion et récompenser ses équipes, rien de mieux que de rompre la routine en se rendant dans un cadre naturel, à l’écart des perturbations du quotidien.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

L’organisation d’un bon séminaire d’entreprise implique de nombreux aspects à prendre en considération. Si le type d’activités à proposer à ses collaborateurs constitue un axe important, la première préoccupation des organisateurs doit concerner le lieu où l’on prévoit de se rendre le temps du séminaire. Et pour cela, on privilégiera surtout les endroits quelque peu isolés,

idéalement situés dans des zones de verdure naturelle. Car en se retrouvant dans ce genre de cadre, on permet à ses collaborateurs de bénéficier de différentes possibilités en termes de loisirs et de détente – marches aux alentours, activités sportives, randonnées, etc. – tout en favoriser les échanges et l’interaction au sein de ses équipes.

Sans chercher à se rendre dans des lieux trop isolés ou dont l’accessibilité s’avèrerait trop laborieuse, on peut notamment privilégier les stations. Nombreuses en Suisse, elles s’avèrent idéalement situées – avec de très bonnes connexions en transports publics pour certaines – et permettent de bénéficier d’une offre importante en termes d’activités et de loisirs. En même temps, on s’y retrouve à l’écart du tumulte et des perturbations du quotidien pour favo-

riser la concentration et la dynamique au sein du groupe.

«Aujourd’hui, le bureau constitue un endroit dans lequel on est constamment connecté et sollicité par les demandes de ses collègues, rappelle Alexandra Pruvost, responsable pour la Suisse au sein du groupe Châteauform’, spécialisé dans l’organisation de séminaires personnalisés.

Le fait de sortir de son cadre de travail habituel s’avère donc essentiel pour optimiser la réflexion et la concentration lors d’un séminaire. Cela vaut également si l’objectif consiste plutôt à prévoir des activités fun pour récompenses ses collaborateurs.»

Présent dans 6 pays à travers plus de 50 maisons dédiées spécifiquement aux séminaires d’entreprise, Châteauform’ propose un concept entièrement

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orienté vers les souhaits et projets de sa clientèle. En s’adaptant à son rythme et son emploi du temps, le groupe est présent en Suisse dans la station de Champéry avec trois chalets. Sur 2500 m2, le premier dispose de 60 chambres et 10 salles de réunion. Un autre, plus confidentiel, est doté de 17 chambres tandis que le dernier emplacement, situé à 1800 m d’altitude, permet de se retrouver dans un cadre unique et dépaysant avec une vue imprenable sur les sommets des alentours.

Située à moins d’une heure de Lausanne, cette station constitue par ailleurs un lieu dans lequel on permet à ses collaborateurs de se retrouver sans hiérarchie pour créer une bonne effervescence. Alors pour votre prochain séminaire, pensez à prendre de la hauteur.

Les Chalets de Champéry Valais

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Formation 17

La formation continue: développer sa culture d‘entreprise Permettre à ses employés de perfectionner leurs compétences constitue un investissement certain pour l’employeur, mais le retour en vaut la peine. Plus qu’une tendance, la formation continue est de manière indéniable un des meilleurs moyens pour augmenter la productivité ainsi que qualité du travail.

TEXTE JÉROMINE HABIGAND

Les cours proposés couvrent tous les secteurs d’activité ou presque, mais en Suisse ce sont les langues et l’informatique qui sont les plus demandés. Ainsi, la cet enseignement ne représente pas seulement un gain pour le salarié au travail, mais aussi dans la vie privée.

Si formation continue reste très soutenue par les entreprises suisses, un écart dans le soutien de celle-ci se fait sentir entre les PME et les grandes entreprises. En effet, en 2011 ce seraient 94% des grosses entreprises qui appuieraient les cours en interne contre seulement 45% des PME, selon une étude de l’Office fédéral de la statistique. Pourtant, il existe nombre de possibilités pour former ses employés et l’on a tendance à oublier que ces services ne sont pas uniquement offerts par des prestataires privés mais aussi par plusieurs institutions éducatives publiques.

Ce milieu basé sur le système de l’économie de marché permet, si les possibilités en sont bien utilisées, de rester toujours à la pointe de ce qui

se fait. L’entrée en vigueur en janvier 2017 de la nouvelle loi sur la formation continue (LFCo} devrait également créer un meilleur encadrement de ces enseignements, même si elle ne concerne que les formations non formelles qui ne débouchent pas sur une certification officielle.

Parfois vues comme des mesures de réinsertion dans le monde du travail, elles représentent pourtant bien plus que cela. Les apprentissages sont destinés à tous types d’employés, qu’ils soient formés pour un poste précis ou non et encouragent les salariés à se développer professionnellement tout en optimisant son entreprise.

Il existe de nombreux modèles possibles, depuis les classiques confé-

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rencesjusqu’aux workshops personnalisés. De plus, le développement de l’éducation en ligne permet une accessibilité beaucoup moins problématique, notamment par le biais de MOOCs (Massive Open Online Course) qui sont de plus en plus répandus dans les universités du monde entier.

Vous l’aurez compris, la formation continue est une valorisation du capital connaissance et savoir-faire de l’entreprise. Elle devrait avoir sa place dans la budgétisation de chaque entreprise, faire partie intégrante de la planification chaque année et ainsi être considérée comme une mesure de bien commun à la fois pour l’employeur et l’employé.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

18 Employer branding

Le plus précieux pour une entreprise, c’est le bien-être de ses employés Pour être efficaces, nous devons nous sentir bien dans notre travail. Un constat qui est devenu une évidence pour les moyennes entreprises, comme pour les multinationales. Focus sur une tendance qui met le travailleur au centre des préoccupations de son employeur.

TEXTE LOUIS VINCENT

Ce qui pouvait faire sourire il y a une 60 ans est aujourd’hui devenu un sujet très sérieux. Que mettre en place pour que les employés d’une entreprise s’y sentent bien ? Certaines multinationales n’hésitent pas proposer des activités extra-professionnelles, faisant de leurs quartiers-généraux de véritables centres de bien-être.

aménagements ont également un impact positif sur l’ «Employer Branding», ou la réputation de l’entreprise en tant qu’employeuse.

UNE APPROCHE COMPLÈTE UN CADRE FLEXIBLE

Toujours pour mettre en place des conditions adaptées aux différents employés, le télétravail se démocratise.

Selon une étude de la confédération, le nombre de personnes travaillant régulièrement à la maison a presque quadruplé durant les 15 dernières années.

Aujourd’hui, 28% des Suisses sont concernés par le phénomène, qui est aussi bénéfique pour les entreprises: productivité en hausse et gain de temps de trajet pour les pendulaires.

DES ÉQUIPES SOUDÉES

PLUS QUE DES LOCAUX

En effet, de nombreuses firmes ont désormais intégré différents services annexes: salon de coiffure, garderie, fitness, spas, et même massages pendant les heures de travail. Ces diverses prestations garantissent un environnement sain aux membres de l’entreprise, pour un bénéfice qui est double: bien-être et gain de temps.

L’alimentation n’est pas en reste avec des cafétérias offrant des menus à base de produits locaux, frais et sains.

Lorsqu’il s’agit de recruter, tous ces

par un coach professionnel, ces ateliers sont véritablement réfléchis avec des objectifs et un feed-back final.

Depuis les années 80 et la naissance du team building, la collaboration au sein-même de l’entreprise est constamment améliorée. De nombreuses équipes organisent régulièrement des activités en groupe pour souder leurs membres. Depuis quelques années, une vraie offre en la matière s’est développée, via des agences spécialisées, ou directement dans les lieux culturels et centres de congrès. Pour aller plus loin, le team building à proprement parler se veut très pointu. Généralement encadré

Mis ensemble, tous ces éléments permettent à l’employé de se sentir bien, d’évoluer dans un univers agréable, d’entretenir des rapports cordiaux avec ses collègues et de collaborer efficacement en équipe. Une consi-

dération globale de la motivation en entreprise qui amène une dimension humaine dans des grandes structures.

Tout en étant bénéfique pour les travailleurs et les entreprises. Cette prise de conscience s’inscrit dans la mouvance plus large de la «Corporate social responsability», ou la volonté des entreprises d’avoir un impact positif sur la société et leurs environnements.

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