U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A
MARS 18
CARRIÈRES & FORMATIONS
Banque Coopération internationale MBA ou eMBA?
Interview
YVES FLÜCKIGER «L’excellence de notre système éducatif doit beaucoup au cadre politique qui le soutient»
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EDITORIAL CONTENU...
Apprendre, une compétence en soi
08 Interview: Yves Flückiger 10 Banque 12
Coopération internationale
14 MBA / eMBA
Nous vivons à une époque qui voit l’importance se décaler entre le diplôme de formation initiale et la formation continue. Certes, une formation initiale solide, sanctionnée par un diplôme professionnel ou universitaire, revêt toujours en Suisse une grande importance.
FOCUS CARRIÉRES & FORMATIONS. SENIOR CHEF DE PROJET:
Thibaut Mochel
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COUNTRY MANAGER:
ependant, nous assistons au renforcement d’une évolution qui s’est déjà clairement déclarée aux États-Unis par exemple. Les personnes titulaires d’une formation initiale de haut niveau n’obtiennent pas automatiquement un emploi correspondant à leurs aptitudes sur le marché du travail. Il convient de rappeler au préalable que les emplois qui ne requièrent pas de qualifications élevées ne disparaissent pas non plus purement et simplement. Au contraire: ce que l’on appelle les «bullshit jobs», comme l’anthropologue David Graeber qualifiait dès 2013 les emplois non productifs, monotones et vides de sens, prolifèrent. Alors que les personnes sous-qualifiées sont souvent évincées du marché du travail, ces tâches superficielles absorbent de plus en plus de personnes disposant d’un niveau de formation élevé.
Quiconque veut trouver une issue à cette monotonie ou ne veut pas s’y engager doit présenter des qualifications supplémentaires. Il se pose la question de savoir lesquelles. L’orientation sera naturellement différente en fonction de la formation initiale, des perspectives professionnelles et des penchants personnels. Cependant, les personnes qui se sont formées pour exercer une profession déterminée, les artisan(e)s, les employé(e)s de commerce, les laborantin(e)s en chimie, doivent reconnaître que leur avenir n’est en aucun cas assuré et que la profession qu’ils ont apprise hier n’existera peut-être plus demain.
questions supplémentaires: quelles sont les développements qui vont changer le marché du travail, quelles sont les compétences qui seront mises en avant, comment concilier les nouveaux défis avec les conditions et les besoins personnels? Certaines réponses à ces questions amèneront à se pencher sur des contenus tout à fait différents de ceux auxquels on était habitué. En conséquence, une compétence sera de plus en plus demandée:la capacité d’apprendre.
Pascal Buck TEXTE: Thomas Pfefferlé, Louis Vincent IMAGE DE COUVERTURE: Université de Genève
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Des formations continues purement professionnelles établies pour correspondre exactement à des tâches et obtenir un bénéfice directement applicable à un poste; ne devraient pas suffire pour garantir des emplois qui apportent aussi satisfaction. Aujourd’hui, tout le monde devrait se poser quelques
TEXTE RONALD SCHENKEL DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION À LA FÉDÉRATION SUISSE POUR LA FORMATION CONTINUE FSEA.
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ECOLE CLUB MIGROS LAUSANNE BRANDREPORT 03
Le brevet fédéral de formateur/trice d’adultes, l’occasion rêvée de se réorienter, un enjeu stratégique pour l’entreprise Il arrive un moment dans une carrière ou le désir de se réorienter se fait de plus en plus pressant. Selon une étude de Kelly Services, 20% des actifs pense avoir choisi le mauvais métier, environ 49% des femmes et 40% des hommes suisses auraient préféré opter pour une autre carrière. Pourtant peu de personnes osent se lancer. Car la liberté à un prix, celui de s’affranchir de certaines peurs comme sortir de sa zone de confort ou affronter le jugement des proches. Pourquoi faire le choix de la formation d’adultes Il est fréquent de penser à la formation d’adulte en milieu de carrière. C’est une période charnière. Les statistiques montrent que cette thématique concernent particulièrement les personnes de plus de 40 ans ayant un bon niveau socio-professionnel. La force de ce type de formation est de ne pas être lié à un domaine spécifique, quels que soit votre parcours et votre secteur d’activité, vous obtiendrez les outils pour transmettre votre savoir dans les règles de l’art. Idéal donc pour opérer un changement en douceur dans le cadre de son emploi. Mais quelle que soit votre ambition, partager une passion ou embrasser la vie d’indépendant, le certificat FSEA ou mieux encore le brevet fédéral de formateur d’adultes vous sera utile.
Quels avantages pour l’entreprise Beaucoup de personnes œuvrent en qualité de formateurs sans avoir les qualifications requises. Pour amener plus de créativité dans la conception des cours,
pour favoriser l’usage des méthodes pédagogiques les plus récentes et surtout pour augmenter la qualité et l’efficacité des formations en entreprise, il est souhaitable de mandater des personnes formées. Investir dans la formation c’est choisir un axe stratégique, qui passé l’effort inital présente de nombreux avantages, comme la valorisation des collaborateurs et l’augmentation du taux d’engagement. En outre, on peut ainsi éviter les long processus de recrutement et favoriser la détection des talents.
L’Ecole-club Migros un partenaire sérieux Nous sommes la plus grande institution de formation d’adultes en Suisse. Nos formateurs sont parmi les meilleurs. Actif dans tout le pays, nous sommes en mesure de répondre à tous les types de demande. Notre offre est très large et s’adresse aussi bien aux entreprises, via notre secteur « Entreprises et Institutions » qu’aux particuliers. Tél.: 058 568 30 00, ecole-club.ch TEXTE RÉGIS ACKERMANN,
Aperçu de notre offre dans ce domaine L’initiation à la formation d’adulte Cours idéal pour intégrer les outils de base du formateur occasionnel. Certificat FSEA Niveau 1/ FFA BF-Module 1 Le module de base «Animer des sessions de formation pour adultes» s’adresse à des formatrices et formateurs enseignant à temps partiel à des adultes. Leur tâche consiste à appliquer didactiquement dans la pratique des planifications de leçons préexistantes. Les formatrices et formateurs acquièrent à cet effet les compétences les plus pertinentes en la matière. Ce degré est obligatoire pour enseigner dans des institutions de formation certifiées eduQua. Après avoir suivi la formation avec succès, vous obtiendrez le certificat de la Fédération suisse pour la formation continue (FSEA) en attestant d’une pratique professionnelle de 150 heures et de deux ans d’enseignement en groupes dispensé à des adultes. Afin de pouvoir mettre en pratique le contenu du module, vous donnez régulièrement des cours pendant la formation.
Brevet fédéral de formateur/ -trice - Niveau 2 Le brevet fédéral de formateur/ formatrice atteste de votre compétence à concevoir des formations dans votre propre domaine de spécialisation ou à réviser des formations existantes. A l’Ecole-club Migros, pour obtenir le brevet fédéral de formateur/ formatrice, vous devrez suivre les quatre modules suivants: • Animer des sessions de formation pour adultes, module BFFA-M1 – certificat FSEA • Accompagner des processus de formation en groupe, module BFFA-M2 • Soutenir des processus d’apprentissage individuels, module BFFA-M3 • Concevoir des offres et des formations pour adultes, deux modules BFFA-M4-5 A qui souhaite obtenir le brevet fédéral de formateur/formatrice, nous recommandons de suivre tout d’abord le module «Animer des sessions de formation pour adultes».
RESPONSABLE ECOLE-CLUB MIGROS VAUD
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Certificat FSEA formateur-trice d’adultes FFA BF-M1 Lausanne, 28 avril 2018 au 12 janvier 2019, les samedis en journée • CHF 3’500.-
Accompagner des processus de formation en groupe FFA BF-M2 Grand Hôtel des Rasses, 23 au 27 avril 2018 • CHF 2’100.- (frais d’hébergement en sus)
Cetificat FSEA formateur-trice pratique FFA FP, accompagner individuellement des personnes Lausanne, 20 avril au 2 novembre 2018, les vendredis et samedis en journée • CHF 3’700.Contact: Margaryta Belyayeva Eid, 058 568 30 16, margaryta.belyayavaeid@gmvd.migros.ch rue de Genève 33, 1003 Lausanne ecole-club.ch FFA_M1_M2_Pratique.indd 1
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BRANDREPORT SVIT SCHOOL
«Pour réussir dans l’immobilier, il faut se former» Depuis le 1er janvier 2018, les coûts des formations professionnelles sont subventionnés jusqu’à 50% par la Confédération. Une aubaine pour de nombreux secteurs, dont l’immobilier. Explications de Karin Joergensen Joye – directrice Suisse romande de la SVIT School – qui forme les professionnels de la branche dans toute la Suisse. TEXTE LOUIS VINCENT
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ésormais, les brevets et diplômes fédéraux sont plus accessibles, puisque les frais de formation sont pris en charge à hauteur de 50% par l’Etat. Une mesure bienvenue qui offre enfin à la formation professionnelle la reconnaissance qu’elle mérite, surtout dans l’immobilier. Pour Karin Joergensen Joye, «cela rend la formation plus accessible et permet à un plus grand nombre de personnes de valider leurs compétences. C’est essentiel car les entreprises gagnent un personnel plus qualifié en interne et offrent de meilleures prestations à l’externe. Au final, ce sont les locataires et propriétaires qui en bénéficient.» De plus, cette aide a aussi un impact sur la qualité des formations, selon Mme Joergensen Joye: «Les entreprises qui soutiennent leurs employés en formation (et elles sont nombreuses) peuvent compenser l’aide financière par du temps. Ainsi, les diplômés peuvent plus s’investir dans leurs cours et mieux gérer l’équilibre entre vie professionnelle et privée pendant cette période intense.» Un constat d’autant plus valable que l’immobilier évolue, comme l’explique la directrice: «Il faut continuer à se former pour rester à la page. Entre un cadre légal changeant et
Karin Joergensen Joye Directrice Suisse romande SVIT School
la digitalisation qui chamboule les pratiques, l’immobilier n’est pas aussi inamovible que la pierre. Les formations professionnelles et continues sont nécessaires car elles constituent une réelle plus-value sur un CV mais également vis-à-vis d’un client.»
Pratique, connaissances, réseautage Les compétences demandées aux professionnels sont nombreuses. Pour y répondre, la SVIT School mise sur une approche qui valorise la qualité de l’enseignement et la pratique. Mais, comme toutes les formations professionnelles, l’équilibre est à trouver entre les connaissances théoriques et les compétences de terrain: «20% de nos 80 professeurs ont un profil académique. C’est important, car l’immobilier est dépendant de domaines plus théoriques, comme le droit. Pour le reste, nous travaillons avec les meilleurs praticiens dans leur domaine. Ce sont des passionnés qui savent
transmettre leur savoir-faire et leur expertise.» Ensuite, les apprenants prennent le relais et amènent la diversité qui fait toute la richesse des cours, comme le souligne Mme Joergensen Joye: «Je crois énormément au partage de connaissances entre les apprenants qui viennent de milieux différents, avec leur propre vécu. C’est une force de pouvoir ainsi échanger et créer par la même occasion un réseau qui est un vrai plus dans leurs métiers.»
Tout au long d’une carrière Filière du SVIT, l’Association suisse de l’économie immobilière, la SVIT School forme en Suisse romande plus de 750 personnes chaque année, au travers de séminaires ou de cours de formation. L’école est leader au niveau suisse grâce au large spectre qu’elle couvre, puisque des professionnels de nombreux métiers s’y retrouvent pour se perfectionner: «L’association représente plus de 23 métiers de la branche. Il est donc important de se rappeler que l’on s’adresse à chacun d’entre eux, allant du gérant d’immeuble à l’architecte, en passant par le banquier ou le développeur.» Ainsi, la SVIT School est la seule école à proposer toutes les formations menant aux cinq titres fédéraux. Il s’agit des brevets de gérant d’immeuble, d’expert en estimations
immobilières, de courtier en immeuble et de développeur immobilier, ainsi que du diplôme d’administrateur de biens immobiliers. Une offre qui ravit la directrice romande: «Nous voulions accompagner les professionnels tout au long de leur carrière et c’est le cas. Cela va d’un Cours d’introduction à l’économie immobilière – pour cerner les principes et enjeux de base – à ces formations métiers reconnues sur le plan fédéral et à des cours de perfectionnement.» Une volonté de réussite pour les apprenants qui ne fait pas oublier à la SVIT School sa mission première, à savoir former d’excellents professionnels.
CONTACT. SVIT SCHOOL Le centre de formation des professionnels de l’immobilier Av. Rumine 13 1005 Lausanne www.svit-school.ch 021 331 20 90 karin.joergensen@svit-school.ch
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UNIVERSITÉ DE NEUCHÂTEL BRANDREPORT 05
Concrétiser votre projet professionnel?
Une formation en management pour les non-économistes Pour mener à bien un projet professionnel basé sur sa passion ou un domaine étudié durant son cursus, il s’agit aussi de connaître et maîtriser certains aspects économiques. Dans cette optique, l’Université de Neuchâtel propose dès la rentrée 2018 un nouveau programme de Master en management, unique dans les universités en Suisse, pour les étudiants ne bénéficiant pas de connaissances en économie.
C
oncrétiser un projet professionnel à partir de ses intérêts et des différentes matières étudiées durant son cursus universitaire constitue un réel défi. Pour y parvenir, la connaissance de multiples aspects économiques et la maîtrise d’outils managériaux s’avèrent souvent essentielles. En même temps, on peut également remarquer que les entreprises sont nombreuses à rechercher des profils et compétences généralistes pour gérer leurs affaires. Dans ce contexte, l’Université de Neuchâtel ouvre cette année un nouveau cursus, unique dans les universités en Suisse; le Master in General Management. Proposé au sein de la Faculté des sciences économiques, le programme s’articule autour des différentes branches et matières liées au management. Particularité: aucun background en économie n’est demandé aux étudiants qui voudraient intégrer ce Master. Le cursus se veut en effet généraliste, dans l’optique d’enseigner les fondamentaux du management à des jeunes provenant d’horizons différents. Les titulaires d’un bachelor ou d’un master scientifique, littéraire ou
Carolina Salva Professeure en Finance Université de Neuchâtel
encore artistique peuvent ainsi suivre ce nouveau programme. Les étudiants issus des Hautes Ecoles Spécialisées sont également admissibles. Ouvertes dès ce printemps, les inscriptions permettront aux étudiants de soumettre leur dossier pour commencer les cours à la rentrée de septembre.
Améliorer l’employabilité des étudiants «Ce nouveau programme de master a été mis en place dans le but d’améliorer l’employabilité de nos étudiants, souligne Carolina Salva, professeure en Finance au sein de la Faculté des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel. Ce cursus en management général doit notamment permettre de répondre aux besoins des entreprises en termes de compétences
et profils généralistes. D’autre part, il s’agit de donner aux étudiants provenant de domaines variés la possibilité d’acquérir des compétences en management et en économie. Pour mener à bien leur propre projet professionnel, cela représente un réel atout.» Durant les deux premiers semestres, l’enseignement, dispensé en français et anglais, permettra aux jeunes de découvrir les fondamentaux de la stratégie, de l’organisation en entreprise, du marketing, de la comptabilité, de la finance ou encore des ressources humaines. Le troisième semestre doit ensuite leur permettre de consolider leurs «soft skills», tels que la communication mais aussi le travail en équipe, tout en intégrant les connaissances fondamentales dans des projets particuliers. «Par rapport aux programmes de masters classiques, qui consistent plutôt en des spécialisations s’inscrivant dans la continuité des branches et de la matière enseignées durant le bachelor, notre Master in General Management rompt avec le schéma habituel, ajoute Carolina Salva. Notre
logique et notre approche visent en fait à accentuer davantage la transversalité entre les sciences économiques et les différents domaines d’études qui constituent le background des étudiants qui nous rejoindront.» Une initiative intelligente qui fait sens, surtout dans un contexte professionnel et économique où ce type de compétences devient toujours plus demandé. En termes d’entrepreneuriat, la démarche de l’Université de Neuchâtel et de sa Faculté des sciences économiques permet en outre de soutenir et favoriser un climat propice à la création d’entreprises ainsi qu’à la réalisation de projets professionnels divers. Pour terminer ou poursuivre son parcours académique tout en améliorant son niveau d’employabilité et ses compétences managériales, ce nouveau programme constitue sans aucun doute une excellente opportunité. Plus d’informations sur: www.unine.ch/unine/ general-management TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
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Nouveau
Master in General Management pour les non-économistes SOIRÉE D’INFORMATION Jeudi 22 mars, 18h00 Aula C46, Avenue du 1er-Mars 26, 2000 Neuchâtel Inscription et information sur : www.unine.ch/unine/general-management
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BRANDREPORT SWISS EDUCATION GROUP
«On attend des chefs cuisiniers qu’ils soient aussi des entrepreneurs» Les formations en immersion ont de plus en plus de succès et les écoles hôtelières suisses ont acquis une renommée internationale. C’est notamment grâce à une ligne pédagogique novatrice, selon Benoît Samson, Chief Brand Officer du Swiss Education Group. TEXTE LOUIS VINCENT
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epuis quelques années, les écoles hôteliers ont la cote, et pas uniquement pour leurs formations de business ou de management. La Culinary Arts Academy du Swiss Education Group en est la preuve, comme le confirme M. Samson: «Il y a cinq ans en arrière, nous avons commencé avec seulement 90 étudiants. Aujourd’hui, nous en avons 887 sur ce programme. L’arrivée des émissions de TV culinaires, a fait une belle promotion au métier. Mais je crois aussi que cela fonctionne parce que nous avons su nous adapter aux attentes des étudiants et aux exigences du monde du travail. Il est essentiel de lier l’aspect académique avec la validité de l’industrie. Voilà pourquoi nous sommes en étroite relation avec des partenaires privés, mais aussi nos anciens élèves qui sont actifs dans la branche.»
Avant-gardisme Parmi ces fameux partenaires, il y a plusieurs grands noms: des palaces bien connus de la région, des groupes hôteliers à l’aura internationale et – évidemment – des chefs de renom:
«Nous travaillons avec Anton Mosimann, le premier chef suisse doublement étoilé au Michelin. Il expose dans notre campus et met à disposition sa collection de plus de 8’000 livres sur la cuisine. Nos étudiants vont également s’immerger chez Didier De Courten et nous mettons en place des partenariats internationaux. L’idée est de transmettre plus que des connaissances, comme le goût de saveurs différentes. C’était notamment le cas des échanges avec Moha Fedal, grand chef marocain.» Le Swiss Education Group cherche également à couvrir tout le spectre du métier de cuisinier, qui a énormément évolué, comme le rappelle Benoît Samson: «Dans cette optique, l’école collabore également avec des entreprises qui recherchent les saveurs de demain. Mais nous avons aussi des intervenants qui sont des créateurs et designers dans l’art de la table, pour enseigner l’intégration des nouveaux plats design que demande la restauration d’aujourd’hui. Notre atout, c’est cette vision d’avant-garde. Nous voulons que les étudiants aient les élé-
ments importants pour comprendre ce qu’est la gestion d’entreprise dans le monde culinaire. On attend des chefs qu’ils soient aussi des entrepreneurs avec des qualités humaines.» Ainsi, le Bachelor propose un mix de théorie et de pratique, avec des cours classiques, deux stages obligatoires et la réalisation concrète d’un événement en fin de parcours.
Ouverture sur le monde Avec plus de 66 nationalités, la Culinary Arts Academy Switzerland offre une plateforme incroyable d’échange entre les différentes cultures. C’est d’ailleurs sur cet aspect international que le développement futur va s’axer, selon M. Samson: «Notre idée, à terme, est de proposer un cursus qui permette aux étudiants de voyager à travers le monde. Nous allons également construire un nouveau bâtiment sur 5 étages dont 4 étages avec 2 restaurants un rooftop et 7 cuisines d’applications différentes, pour appréhender toutes les manières de cuisiner, les types de cuisson et les saveurs du monde. Les tables qui ac-
cueillent nos stagiaires nous disent qu’ils sont surpris de leur niveau de connaissance. Nous devons continuer dans cette direction. Ainsi, nos futurs chefs continueront d’incarner les valeurs du Swiss Education Group: humilité, travail et passion.» Trois mots qui s’inscrivent dans un programme aussi vaste que complet et qui ont permis aux étudiants de briller: Sofia Söderberg et son équipe ont été nommés meilleure brigade pâtissière d’Italie et Natasha de Bourg a collaboré avec sept chefs étoilés au Michelin. Preuve qu’avec de l’humilité, du travail, de la passion et une formation internationale, le monde n’a plus de limites.
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INTERVIEW YVES FLÜCKIGER
«L’excellence de notre système éducatif doit beaucoup au cadre politique qui le soutient» Régulièrement classées parmi les 100 meilleures universités du monde, les institutions helvétiques donnent accès à un enseignement d’une grande qualité. Yves Flückiger, Recteur de l’Université de Genève, détaille et analyse les atouts de la Suisse en matière de formation. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Les universités, Ecoles polytechniques fédérales et Hautes Ecoles Spécialisées de Suisse sont régulièrement classées parmi les meilleures au monde. Quel regard portezvous sur ces très bons résultats et qu’est-ce qui fait l’excellence du système éducatif suisse? L’excellence de notre système éducatif doit beaucoup au cadre politique qui le soutient. En Suisse, nous avons la chance de pouvoir compter sur un financement public important. Les autorités politiques ont clairement compris que notre prospérité économique et sociale repose en grande partie sur le capital humain. De plus les classements internationaux de nos hautes écoles démontrent que les dépenses affectées au domaine de l’éducation le sont de manière particulièrement efficiente puisqu’aujourd’hui 2/3 des étudiants immatriculés en Suisse suivent un cursus de formation dans une des 100 meilleures universités au monde. La Suisse est également le pays de l’innovation. Quel rôle joue la formation dans ce cadre? Il est intéressant de voir que la recherche fondamentale joue un rôle majeur dans l’innovation. Il a été mis en exergue par un récent classement publié par la revue Nature. Il a été établi sur la base du nombre de brevets déposés à l’échelle mondiale qui reposent sur des recherches menées dans les
différentes universités du globe. L’Université de Genève figure à la 21ème place de ce classement, en étant par ailleurs la troisième hors Etats-Unis. Une immense fierté qui s’ajoute au fait que 4 autres universités suisses font partie des 60 meilleures au monde.
Je crois sincèrement que l’écart, s’il existe, entre la formation et le marché de l’emploi ne cesse de se combler. Les universités et autres institutions se rapprochent toujours plus des milieux professionnels dans le but de comprendre précisément les défis économiques auxquels ils sont confrontés - YVES FLÜCKIGER
Les universités, EPF et HES suisses sont-elles suffisamment proches des réalités économiques et reste-t-il un fossé à combler entre milieu académique et professionnel? Je crois sincèrement que l’écart, s’il existe, entre la formation et le marché de l’emploi ne cesse de se combler. Les universités et autres institutions se rapprochent toujours plus des milieux professionnels dans le but de comprendre précisément les défis économiques auxquels ils sont confrontés. Et un des atouts du système éducatif suisse réside
justement dans cette proximité. Ainsi, nous avons mis en place à l’Université de Genève un Master en développement durable avec l’Université de Tsinghua en Chine pour répondre, de manière interdisciplinaire aux défis des organisations internationales et favoriser, par des nouvelles formes d’enseignement, l’émergence d’innovations. D’autres cursus, dans le domaine biomédical, sont disponibles depuis la rentrée 2017. Un secteur qui concerne de nombreuses entreprises de l’Arc lémanique et qui se trouve à la frontière de la médecine, de la biologie et de la pharma.
Les entreprises sont également toujours plus nombreuses à pousser leurs employés à suivre des modules de formations continues. Si les acteurs privés se sont déjà beaucoup spécialisés dans ce domaine, quelle est la stratégie des universités? La formation continue constitue un pilier important dans notre activité. Aujourd’hui, en considérant la vitesse à laquelle les outils technologiques évoluent, notamment dans le vaste secteur du digital, il est essentiel de pouvoir accompagner les entreprises. Durant ces dernières années, nous avons d’ailleurs beaucoup développé notre offre en matière de formation continue et notamment tout récemment dans le domaine de l’industrie 4.0. Si le rôle des universités consiste notamment à proposer une expertise académique
et scientifique à leurs étudiants, il doit aussi permettre d’apporter une expertise professionnelle aux entreprises. A l’avenir, notre volet dédié à la formation continue va encore se développer dans de larges proportions, et cela sur la scène internationale également.
Vous développez également un projet avec l’Université de Zurich. Parlez-nous de cette collaboration. Cette alliance résulte en premier lieu d’une entente personnelle avec le Recteur de l’Université de Zurich, Michael Hengartner. L’idée principale de ce partenariat était de soutenir et valoriser la diversité linguistique et culturelle de la Suisse à travers un programme d’échanges entre nos deux universités parmi les meilleures du monde. Ce type de mobilité entre régions linguistiques permet à nos étudiants de mieux affronter le marché du travail. Car si les échanges européens, dans le cadre du programme Erasmus, offrent déjà aux étudiants des expériences internationales des plus enrichissantes, il manque en Suisse un cadre permettant de profiter de notre situation plurilingue et pluriculturelle. Cette alliance a par ailleurs pour objectif de mener des projets communs de recherche notamment dans le domaine du digital pour renforcer encore notre compétitivité dans les programmes européens mais aussi dans les programmes de recherche nationaux.
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MEIG PROGRAMME BRANDREPORT
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Une formation d’excellence en gouvernance européenne et internationale à l’Université de Genève en coopération avec UNITAR Le MEIG Programme en une formule: Better Knowledge, Better Skills, Better Governance!
«L
’expérience du Master en études avancées en gouvernance européenne et internationale est d’une grande richesse d’un point de vue académique et professionnel, grâce à la diversité des sujets abordés et grâce au regard expérimenté des professeurs et acteurs du monde international.», explique M. Laügt, participant de la volée actuelle.
Cette collaboration originale entre l’Université par l’intermédiaire du Centre d’Etudes Juridiques Européennes (CEJE) et du Global Studies Institute (GSI), d’une part, et l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) d’autre part, a la particularité de proposer une formation d’excellence en anglais mêlant connaissances académiques et compétences pratiques.
Le MEIG Programme est la concrétisation de l’ambitieux pari des directeurs, Prof. Kaddous et Levrat: celui de réunir les experts de l’Université et les acteurs piliers de la Genève internationale afin de former en gouvernance européenne et internationale, de jeunes diplômés et des professionnels ayant une pluralité de parcours, de nationalités et d’âges.
Le programme est composé de huit modules portant sur la gouvernance
internationale (système des Nations unies) et européenne, et l’interaction entre ces deux niveaux dans les domaines des droits de l’Homme et de la migration, de la paix et la sécurité internationales, du commerce international, de la santé et de l’environnement ainsi que des objectifs de développement durable. Un module se concentre aussi sur le développement de compétences en matière de négociation. La période des cours est répartie sur trois jours/semaine pendant six mois, permettant la continuation d’une activité professionnelle en parallèle pour ceux qui le souhaitent. Cette période est suivie de trois mois consacrés, soit à un stage dans une organisation internationale ou européenne, soit à la rédaction d’un mémoire ou la réalisation d’un projet professionnel.
Vous aspirez à parfaire vos connaissances et compétences dans le cadre de vos fonctions ou à rejoindre une carrière de haut niveau à l’échelle nationale, européenne ou internationale? N’hésitez plus, envoyez-nous votre candidature pour le MEIG Programme! TEXTE DIRECTION DU MEIG PROGRAMME
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CARRIÈRE BANQUE
Compétences bancaires: l’importance croissante des certifications internationales «La confiance n’empêche pas le contrôle» dit le proverbe; autrement dit, la compétence ne se décrète pas et il incombe à chacun d’apporter la preuve indiscutable de ce qu’il avance quand il prétend savoir faire quelque chose.
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a banque suisse a toujours prôné un système d’autorégulation. Cette aspiration libérale d’un point de politico-économique ou Darwinisme d’un point de vue biologique mène aujourd’hui à une impasse en ce qui concerne la gestion des compétences. En effet, l’autorégulation repose sur une logique de boucles itératives de type «essais - erreurs adaptation». Or, le monde du travail n’autorise plus de droit à l’essai et encore moins celui à l’erreur. Concrètement, cela signifie qu’il n’est plus possible de proposer à un employeur de faire un essai. Dans une société qui cherche à exclure l’aléa et le risque, il n’y a plus de place pour l’erreur et donc pour l’autorégulation. Dès lors, la régulation est la règle. Comme en 1948 quand un permis de conduire suisse fut introduit, il faut désormais pouvoir démonter a priori son aptitude à faire quelque chose selon une norme commune. Cette preuve s’appelle un CFC, un brevet, un diplôme ou une certification professionnelle. En Suisse, la réglementation des métiers «à risques» n’est pas nouvelle et
Frédéric Kohler Directeur de l’ISFB
leur exercice est conditionné à la détention d’une qualification. Les professionnels de la sécurité, de la santé mais aussi ceux des transports, de la construction… sont soumis depuis longtemps à cette obligation. Même les cafetiers ou les détectives privés y sont assujettis.
Dans une société qui cherche à exclure l’aléa et le risque, il n’y a plus de place pour l’erreur et donc pour l’autorégulation.
Pourtant, une profession semblait jusqu’alors avoir miraculeusement échappé à cette tendance… les banquiers. Est-ce à dire qu’ils ne constituaient pas aux yeux des autorités ou
du public une activité à risques? Il semble qu’il était communément admis comme normal le fait de confier son avenir financier à des prestataires supposés «experts» sur la simple base d’une affirmation de leur part. Cette anomalie est en passe de disparaitre. Désormais, qu’il s’agisse d’analystes financiers, de conseillers à la clientèle ou de gestionnaires de portefeuilles… tous voient leur carrière dépendre de la détention de certifications. Et ces dernières ne sont plus des «papiers maison», des certificats de travail plus ou moins complaisants. Non, aujourd’hui, celle-ci sont externes, officielles, internationales et s’appellent CFA, CAIA, FRM mais aussi Master, Ph.D, CAS, DAS… Prenant exemple sur les autres secteurs et notamment celui de l’industrie, la banque qui doit affronter des défis économiques, technologiques et réglementaire inédits, professionnalise enfin la gestion des compétences de ses acteurs. Ses autorités faîtières sont même en train d’introduire une obligation de fait en termes de
qualification professionnelle pour tous les conseillers financiers avec la certification SAQ/ISO17024.
Il semble qu’il était communément admis comme normal le fait de confier son avenir financier à des prestataires supposés «experts» sur la simple base d’une affirmation de leur part.
Dans un monde bancaire globalisé, disruptif et en quête constante d’efficience, les amateurs éclairés autodidactes et généralistes cèdent le pas aux experts hyper pointus et certifiés. Le seul moyen pour les premiers de rester «compétitifs» en termes d’emploi est précisément d’obtenir l’un de ces sésames reconnus internationalement. Nos autorités publiques en ont pleinement conscience puisqu’elles n’ont de cesse d’inciter fiscalement ou de subventionner tous ceux qui décideraient à titre individuel d’entreprendre une telle démarche. TEXTE FRÉDÉRIC KOHLER
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Et si votre place était dans la coopération internationale ? Votre expérience et vos compétences pourraient bien intéresser des organisations internationales. Par exemple les Nations unies, les institutions financières internationales et des ONG.
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INTERNATIONAL MANAGEMENT SCHOOL GENEVA BRANDREPORT
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Etudiants, votre carrière a déjà commencé Pour éviter de devoir combler un fossé parfois important entre milieu académique et professionnel, il est possible d’opter pour un cursus professionnalisant et responsabilisant. Une donne qu’a parfaitement saisie l’International Management School Geneva (IMSG). Présentation d’un établissement pas comme les autres.
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orsqu’il s’agit d’intégrer le monde professionnel une fois son diplôme obtenu, il n’est pas toujours aisé de trouver ses marques ni de faire évoluer sa carrière comme on le souhaite. Consciente de cette problématique, l’IMSG peaufine son programme jusque dans les moindres détails dans l’optique de doter ses étudiants des meilleurs réflexes pour intégrer le monde de l’emploi. Dans ce sens, une de ses principales forces consiste en un cursus particulièrement professionnalisant (70% du temps en entreprise), conçu en étroite collaboration avec de nombreux acteurs économiques du bassin genevois. Les étudiants participent ainsi à trois projets professionnels de grande envergure avec les CEO de prestigieuses enseignes genevoises telles que le Casino du Lac,
Prof. Dr. Richard Delaye-Habermacher Dean of Academic Affairs
le Cercle d’Or ou encore l’Hôtel Richemond. Ils sont par ailleurs en contact permanent avec différents réseaux professionnels et politiques (CDE, JCI, …). De précieuses expériences et rencontres qui permettent de se préparer «in situ» aux défis auxquels les entreprises sont susceptibles d’être confrontées. «En tant que passerelle vers l’emploi, notre établissement se doit également de proposer une approche pédagogique
adaptée aux réalités économiques, sociétales et géopolitiques, précise le Prof. Dr. Richard Delaye-Habermacher, Doyen de l’établissement. Reposant sur le Problem-based learning (PBL), notre méthode est orientée «solutions». Elle consiste à partir de la réalité du terrain et de sa complexité pour mobiliser des théories et savoirs afin d’acquérir les clés de lecture ainsi que les compétences nécessaires à la résolution de problèmes professionnels concrets. Nous voulons des diplômés disposant d’une approche globale des problématiques.»
l’innovation que l’IMSG s’applique à ellemême en ayant récemment mis en place un programme de validation des acquis avec la Confédération, au travers d’un partenariat avec l’armée suisse (FSCA). Son principe: reconnaître les compétences professionnelles des officiers et sous-officiers acquises durant leur carrière militaire en vue de les dispenser de certains modules lors d’une intégration dans un cursus Bachelor ou Master. Une initiative inédite qui s’inscrit parfaitement dans l’engagement de l’IMSG dans le renforcement des liens entre formation et emploi.
Avec quinze étudiants par niveau, entrepreneuriat et innovation sont au centre du projet pédagogique de l’établissement implanté à Genève, à l’Innovation Park - Campus Biotech. Une culture de
TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
VATEL SUISSE BRANDREPORT
Finance hôtelière, Vatel ouvre un nouveau MBA Implantée à Martigny (VS), l’antenne helvétique de l’école de management hôtelier Vatel propose cette année une nouvelle spécialisation MBA. Un programme qui permettra aux étudiants de s’orienter dans le domaine de la finance hôtelière. Présentation.
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uverte à Martigny en 2010, Vatel Switzerland, spécialisée dans la formation hôtelière, étoffe son offre. Présent sur quatre continents à travers 41 campus, le groupe Vatel focalise son programme d’enseignement sur les axes pratiques des professions de son domaine d’activité. Une stratégie pédagogique qui permet de fournir au secteur hôtelier des jeunes managers opérationnels. Au sein de l’école suisse, cette dimension pratique s’avère particulièrement concrète et présente puisque l’établissement dispose de sa propre structure hôtelière. Les étudiants évoluent ainsi entre les salles de cours et l’hôtel quatre étoiles du site. Une formule gagnante qui permet aux 240 étudiants de l’établissement
finance et de l’hôtellerie s’avèrent particulièrement présents.
Yves Defalque Directeur Général Vatel Suisse
de pouvoir directement mettre en pratique les compétences et aspects théoriques étudiés durant leur cursus. Dispensé en anglais ou en français, le programme du Bachelor offre par ailleurs aux jeunes la possibilité d’effectuer des stages à l’étranger au sein d’établissements partenaires. Et cette année, Vatel Suisse ouvre un nouveau programme MBA en «International Hospitality Financial Management». Une spécialisation qui fait sens, surtout en Suisse, où les secteurs de la
Concrétiser ses projets entrepreneuriaux Entièrement en langue anglaise, ce MBA doit permettre aux étudiants de pouvoir acquérir des compétences de pointe en matière de finance hôtelière. Une spécialisation qui, outre les carrières liées au management ainsi qu’à la direction d’établissements, pourra aider les étudiants à réaliser et concrétiser leur propre projet entrepreneurial. Dans ce sens, les deux premiers semestres d’enseignement comprendront entre autre des cours de ressources humaines, marketing, finance mais aussi entrepreneurship. Des études de cas confiées par des entreprises partenaires seront par ailleurs intégrées aux cours.
A l’issue de ces deux semestres, les étudiants devront ensuite boucler leur formation par un stage de cinq mois au sein d’un établissement hôtelier afin de pouvoir mettre en pratique ces différents aspects. A noter: une journée d’information est organisée au sein de l’école Vatel Switzerland à Martigny le jeudi 19 avril 2018 à 17h30. Une présentation officielle qui permettra aussi de présenter les différents professeurs et intervenants du MBA. Plus d’informations sur www.vatel.ch. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
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CARRIÈRE COOPÉRATION INTERNATIONALE
Professionnels du secteur privé, votre profil intéresse le domaine de la coopération internationale Les compétences que l’on peut acquérir dans les banques ou encore les assurances et les bureaux d’ingénierie sont également valables et recherchées dans le vaste domaine de la coopération au développement ou encore de l’aide humanitaire. Une reconversion professionnelle qui permet de donner une dimension altruiste à sa carrière tout en aspirant à des perspectives intéressantes.
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es organisations telles que l’ONU, les institutions financières internationales ou encore les différentes ONG actives dans les domaines de la coopération internationale (CI), sont nombreuses à rechercher des profils professionnels en provenance du secteur privé. Car dans les milieux de la finance, des entreprises pharmaceutiques, de la logistique ou encore des télécommunications, les compétences que l’on peut acquérir s’avèrent particulièrement utiles pour le secteur de la CI. Et pour certains types de postes, ces compétences peuvent être transférées directement. Une donne intéressante, que les professionnels du secteur privé pourraient observer de plus près, notamment dans le but de poursuivre leur carrière dans une optique plus altruiste.
multilatérale ou encore une ONG. Souvent peu au courant de cette demande au sein de ces organisations, les collaborateurs et employés des entreprises pensent qu’une carrière ou une expérience déjà orientée dans le secteur de la CI est nécessaire pour opérer une telle reconversion professionnelle. Ce qui peut s’avérer vrai, mais seulement pour certains postes. Dans de nombreux cas, notamment dans le domaine de la coopération économique et du développement, l’expertise privée peut être transférée de manière directe. Trois
compétences de base constituent un réel avantage pour intégrer la CI: une bonne expertise dans son secteur d’activité, la maîtrise de plusieurs langues et une expérience de travail dans un contexte international. La Confédération soutient également différents programmes visant à favoriser et renforcer la présence des professionnels suisses à tous les niveaux au sein de certaines de ces organisations internationales. Une action menée en partenariat avec cinfo, le Centre suisse de compétences
Les perspectives de carrière dans le domaine de la CI s’avèrent par ailleurs diversifiées. Economie, finance, logistique ou encore ressources humaines constituent autant de domaines à partir desquels il est possible de rejoindre une organisation
pour les professions de la CI basé à Bienne, dont l’étroite collaboration avec ces organisations vise à promouvoir les compétences et savoir-faire des collaborateurs helvétiques. A noter également: les programmes de relève Junior Professional Officer ( JPO) destinés aux diplômés d’universités avec quelques années d’expérience professionnelle pertinente, ainsi que le UN Youth Volunteers (UNYV), destiné aux jeunes qui sortent des études. Financés par la Confédération pendant une durée pouvant aller de un à trois ans, ces programmes permettent notamment d’apporter une première expérience de terrain au sein de régions et pays en voie de développement économique et social. Un avantage certain, surtout pour poursuivre une carrière à l’ONU ou dans une institution financière internationale, mais aussi pour rejoindre à terme une ONG active dans la coopération au développement ou l’aide humanitaire. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
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La banque suisse change... et vous ? Bilans de compétences bancaires Cours techniques bancaires Certificats de spécialisation bancaire Certifications financières internationales (CFA, CAIA, FRM) Certification de conseiller en gestion de fortune (SAQ) Diplômes universitaires postgrade en banque et finance (MAS, DAS, CAS)
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FORMATIONS A LA DIRECTION D’ICI AU 12 MARS 2018 FORMATIONS A LA DIRECTION INSCRIPTIONS Début de la formation: septembre 2018 DES HES-SO INSTITUTIONS ÉDUCATIVES, DES INSTITUTIONS ÉDUCATIVES, Inscription et informations sur:Master of Advanced Studies www.hes-so.ch/mddis Diploma of Advanced Studies HES-SO SOCIALES ET SOCIO-SANITAIRES SOCIALES ET SOCIO-SANITAIRES en Direction et Stratégie d’institutions éducatives, SEANCES D’INFORMATION 2018* en Gestion et Direction d’institutions éducatives, sociales et socio-sanitaires Neuchâtel Lundi 29 janvier à 17h30 à la HE-Arc sociales et socio-sanitaires Espace de l’Europe 11, 2000 Neuchâtel HES-SO DSIS) Fribourg Mardi 6 février à 17h30 à la (MAS HEG-FR Chemin du Musée 4, 1700 Fribourg (DAS HES-SO GDIS) ans – 60 ECTS Lausanne Jeudi 15 février à 17h30 à la1 HETS&Sa-EESP Chemin des Abeilles 14, 1010 Lausanne 2 ans – 35 ECTS Genève
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Coupures budgétaires, évaluations des performances, gestion d’équipes interdisciplinaires, licenciements ou burnout, sont des DIRECTION DU PROGRAMME Laurence Bachmann les responsables d’institutions. Dans ce contexte, nos formations à la direction d’institutions situations auxquelles sont confronté-e-s Haute école de travail social de la HES-SO Genève éducatives, sociales et socio-sanitaires posent, tout au long du parcours de formation une question essentielle aux participant-e-s: Centre de formation continue (CEFOC) Rue des Voisins 30 | Case postale 80 | 1211 Genève 4 « Quel type de manager souhaitez-vous être en regard des dilemmes et contraintes de votre fonction dirigeante?» Nos formations visent à consolider leur posture professionnelle en développant leurs savoirs théoriques et pratiques et leur esprit critique pour naSecrétariat – Véronique Farina 022 388 95 12 | 022 388 94 30 viguer dans des contextes contraignants et pour innover socialement. Nous désirons ainsi soutenir la bien-traitance institutionnelle mddis.hets@hesge.ch à l’égard des collaborateurs/trices et des usager-e-s. www.hes-so.ch/mddis
Points de repères
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Points forts
Objectif: Approfondir les connaissances et les compétences visant à s’inscrire dans une vision stratégique du développement des missions institutionnelles. Ces formations sont organisées de manière à articuler les expériences vécues par les professionnel-le-s avec les apports théoriques, l’analyse de l’activité et un retour réflexif sur les pratiques.
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MBA / EMBA
Protection des données – formez vos collaborateurs grâce au Digital Learning! La nouvelle règlementation européenne sur la protection des données (GDPR) entrera en vigueur en Mai 2018. Elle implique de nouvelles obligations pour
MBA ou eMBA? De très nombreux programmes de formation sont proposés afin d’obtenir un MBA ou eMBA. Si les deux appellations sont quasiment similaires, les programmes que l’on suit pour obtenir ces titres et ce qu’ils ouvrent en termes de perspectives d’avenir diffèrent sur de nombreux points. Explications.
chaque organisation qui collecte, traite ou stocke des données personnelles sur le territoire européen. Leur violation peut entrainer de lourdes amendes et une atteinte à la réputation et à l’image de marque de votre entreprise. Comment sensibiliser vos collaborateurs à la nécessité de protéger les données traitées? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter? eSkills propose une solution de formation digitale unique, efficace et ludique. En 20 minutes, vos collaborateurs développeront au travers de cas pratiques les compétences nécessaires pour appréhender ces nouveaux enjeux. Disponible en français et en anglais, la formation peut être adaptée aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Plus d’informations www.eskills.ch ou au 022 700 12 01
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orsque que l’on s’intéresse aux différents programmes et cursus proposés par les écoles professionnelles orientées business, les universités ou encore les centres de formation continue, force est de constater que l’on trouve facilement un très grand nombre de MBA et eMBA. Pourtant, malgré cette offre particulièrement vaste, il n’est pas rare que les personnes intéressées et les étudiants soient nombreux à ignorer les différences et spécificités propres à ces programmes. Car ces formations ne débouchent pas sur les mêmes perspectives professionnelles, ni sur le même type de spécialisation. Pour y voir plus clair, il s’agit de commencer par les désignations de ces programmes. Pour rappel, un eMBA n’est autre qu’un Executive Master
of Business Administration. Souvent associé par erreur à une des formes possibles du MBA, ce diplôme implique de suivre des cours et une matière très différente. En revanche, on notera tout de même que ces deux diplômes sont quasiment similaires en termes de reconnaissance et de valeur.
Profils et prérequis variés Par rapport aux candidats et profils types intéressés par ces différents programmes, on peut notamment relever le fait que les étudiants du eMBA sont en général plus âgés et bénéficient d’une expérience professionnelle plus importante. Alors que pour le MBA, il s’agit plutôt de personnes dont les motivations professionnelles tendent vers une réorientation professionnelle dans l’objectif d’opérer un changement de carrière
rapide, voire d’enrichir leur expérience afin de donner un nouveau souffle à leur parcours professionnel. En matière de prérequis, les deux programmes diffèrent également. Dans le cadre d’un eMBA, dont les cursus s’avèrent par ailleurs adaptés aux personnes dites à haut potentiel, l’expérience professionnelle moyenne se situe aux alentours de 10 à 15 ans. Et durant la phase de sélection et d’admission des dossiers de candidature, les responsables et enseignants s’intéressent principalement aux candidats dont les expériences professionnelles s’avèrent variées. Dans le cadre du MBA, les candidats sont généralement au bénéfice d’une expérience professionnelle de trois ans et les aptitudes managériales constituent aussi un atout.
Orientation professionnelle En Suisse, le eMBA est principalement orienté vers l’application réelle des compétences en management. Dans ce sens, ce programme s’intègre généralement au sein d’un environnement international mis en relation avec un réseau d’entreprises locales. Dispensés en anglais, les cours sont en principe répartis entre les vendredis et samedis, et cela à raison d’une semaine sur deux durant plus d’une année. Plusieurs Hautes Ecoles Spécialisées et universités, dont la faculté des Hautes études commerciales de l’Université de Lausanne, proposent ce type de formations continues.
TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
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MITC SA BRANDREPORT
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La liberté de l’entrepreneur et la sécurité de l’employé: le portage salarial Peu connu en Suisse, le portage salarial se profile en véritable solution d’avenir, avec de nombreux avantages pour les professionnels et pour les entreprises. A l’heure où le monde du travail est en pleine mutation, ce modèle répond aux attentes du marché et des travailleurs. Explication de Maurice Hoffstetter, fondateur et dirigeant de la société MITC, spécialisée dans le portage salarial.
«
C’est un ménage à trois» selon Maurice Hoffstetter qui va à l’essentiel pour décrire le portage salarial. En résumé, un professionnel est chargé d’effectuer une mission pour une entreprise. Celle-ci désire collaborer avec le professionnel comme externe. Devant les difficultés pour devenir indépendant au sens de l’AVS et le coût important pour créer sa propre société pour lui-même, le professionnel va se tourner vers une société de portage. MITC va donc s’occuper des démarches administratives en facturant l’entreprise et en salariant le professionnel. Cette relation tripartite est régie par la location de services que chaque acteur doit respecter. Le professionnel bénéficie donc du statut de salarié. Il continue à cotiser pour sa prévoyance et il perçoit le chômage une fois le mandat terminé. MITC dissocie son rôle d’employeur et de fournisseur. MITC paie le salaire, avant de facturer l’entreprise.
La flexibilité pour maître-mot Si l’entrepreneuriat est valorisé, il reste risqué. Le portage apporte un entre-deux qui offre une grande liberté d’action. Il correspond aussi à une nouvelle manière d’appréhender le travail, mettant l’accent sur les tâches à effectuer et non les emplois, comme l’explique M. Hoffstetter: «C’est une solution universelle pour tous les professionnels: des juniors qui veulent gérer leur début de carrière et leur temps
de travail, aux travailleurs expérimentés qui préparent une reconversion: tous ont besoin de flexibilité. Pour les seniors, c’est aussi une manière de supprimer des freins à l’embauche.» Cet aspect universel est aussi valable pour les entreprises. Que ce soit les multinationales qui doivent faire appel à des consultants ou des PME qui auraient besoin de ressources supplémentaires sur des périodes ponctuelles: «Le processus pour engager quelqu’un par la voie traditionnelle prend plusieurs mois. Tandis qu’en externe, nous parlons de quelques jours. Parce que du travail, il y en a. C’est le traduire en emploi qui est le plus difficile. De plus, dégager du budget pour réaliser une mission par un externe est plus simple que d’embaucher un interne.»
Une réponse Aux défis de demain Depuis 15 ans, Maurice Hoffstetter observe les évolutions du marché de l’emploi et note les avantages de cette forme d’outsourcing local: «Ceux qui ont fait une carrière d’employé traditionnelle notamment les seniors, n’ont pas l’habitude de cette approche de recherche d’emploi car ils n’osent pas se vendre. Mais se proposer comme ressource externe est très intéressant. On s’affranchit du frein à l’embauche lié à l’âge ou au salaire. On supprime le climat de concurrence qu’il
Définition et Réalisation du mandat
Entreprise de mission
Professionnel
Contrat de location de services Feuille de temps Facturation
Contrat de mission Paiement du salaire Attestations et certificats de charges sociales
Bailleur de service
LES COUVERTURES SOCIALES DE MITC. • Assurance perte de gain en cas de maladie fixée à 90% du salaire brut pendant 730 jours après 2 jours de carence • Assurance accident base selon les conditions générales définies par la LAA • Assurance accident complémentaire à 10% du salaire LAA et LAAC avec hospitalisation en chambre privée • Loi Prévoyance Professionnelle au-delà du minimum selon la LPP e base
peut régner en interne et on peut se concentrer sur son travail, sans les frustrations liées aux attentes envers son employeur. L’employabilité n’en est que plus élevée puisque, si le travail est bien fait, le professionnel sera recommandé par l’entreprise. Ce qu’elle n’aurait peut-être pas fait avec un de ses employés.» Le monde du travail a donc beaucoup changé, et il se transformera encore. Aujourd’hui il est aisé pour un professionnel de proposer ses services à un responsable au sein d’une entreprise via les réseaux sociaux. Maintenant, la digitalisation demande une grande réactivité et de la souplesse de la part des différents acteurs: «Le portage salarial est amené à se développer. Pour la simple et bonne raison que les entreprises de mission et les professionnels externes vont rester en contact et se comprendre. Cela va dans le sens du progrès technologique et les solutions en place aident à résoudre les préoccupations de chacun. C’est un levier très puissant pour l’économie.»
Un suivi attentif Fondée il y a 20 ans, la société MITC est l’une des références en matière de portage salarial en Suisse. D’autant plus que de nombreuses entreprises proposent le portage salarial sans l’affirmer; avoir l’autorisation de pratiquer la «location de services» suffit. «Notre mode de fonctionnement très rigoureux nous permet de ne pas mettre en concurrence les couvertures sociales de nos professionnels avec nos frais de gestion, qui sont – de plus – plafonnés. Voilà pourquoi nous pouvons proposer les meilleures couver-
tures sociales à nos salariés portés. Nous appliquons également la Convention Collective du Travail temporaire qui encourage la formation.» Un accompagnement consciencieux qui réussit à MITC, puisque 215 professionnels y sont salariés pour le compte d’entreprises romandes. Un nombre qui devrait augmenter, à l’heure où l’employabilité des seniors devient une préoccupation.
Témoignages Les prestations de portage salarial que proposent MITC sont basées sur une totale transparence entre les acteurs (client, consultant et MITC). En tant que consultant porté par MITC, j’apprécie tout particulièrement le panel de services complet et de qualité qui est fourni: contrat de travail, fiche de paie, excellentes couvertures d’assurances sociales. - Xavier Throughout my time, the last 4 years, as an employee of MITC, I have always been appreciative of the simple, direct and comprehensive way all of my legal and work place requirements have been met. - Simon TEXTE SMA
CONTACT. MITC SA Route du Village 13 1807 Blonay www.mitc-consulting.com +41 79 606 38 93 contact@mitc-consulting.com
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