Focus Innovation

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FOCUS

Un supplément thématique de Smart Media

INNOVATION AOÛT 2015

ROULER AU GAZ NATUREL

LE MONDE DE LA BANQUE CHANGE

LES OBJETS CONNECTÉS

PREMIU

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PA

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TNER

GE

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Interview

BERTRAND PICCARD L'homme qui ne connaît pas le mot «impossible» PROFITEZ D’UNE ÉNERGIE GRATUITE ET RENOUVELABLE !

Le sol et l’air, deux sources d’énergie qui ont de l’avenir. Pompe à chaleur « clé en main » 0800 773 648


UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

2 Editorial Contenu

Il y a une meilleure façon de faire… trouvez-la!

C

ette invitation de Thomas A. Edison n’a rien perdu de sa pertinence. D’un point de vue économique, une innovation doit être la meilleure réalisation qui soit pour l’utilisateur. Comme le résume très justement le conseiller fédéral Johann Schneider-Amman, on parle d’innovation lorsque le client est prêt à en payer le prix. La décision de la Banque nationale de supprimer le taux plancher par rapport à l’euro et les relations avec l’Europe mettent à l’épreuve l’économie suisse et rendent la recherche de meilleures réalisations encore plus difficile. Les entreprises qui exportent vers la zone euro ou qui sont en concurrence directe avec des prestataires européens doivent trouver de nouvelles réponses, optimiser les proces-

sus, réduire les coûts, renoncer aux produits non rentables, et conquérir de nouveaux marchés. Notre économie doit proposer des produits et des processus qui soient, selon les clients, meilleurs que ceux des concurrents mondiaux. Au bout du compte, la qualité de nos innovations justifie des prix plus élevés, qui compensent les désavantages du pôle économique suisse, à savoir des coûts de salaire et d’infrastructure importants. L’innovation passe par des activités de recherche d’excellence, un système de formation efficace et des dispositions légales stimulantes. Le savoir ainsi acquis et les produits qui en résultent constituent, face à la concurrence internationale, des ressources vitales pour la Suisse, pauvre en matières premières.

Quel rôle l’Etat doit-il jouer dans la compétitivité? Les aspects à prendre en compte sont très nombreux et nous n’avons pas de recette globale. La Suisse applique un principe qui a fait ses preuves: l’Etat investit de manière substantielle dans l’acquisition de nouvelles connaissances, c’est-à-dire dans la formation et la recherche fondamentale, et apporte une aide uniquement subsidiaire à la valorisation des résultats et à l’innovation. La CTI soutient plus spécialement des projets d’innovation basés sur la recherche qui, sans son appui, ne verraient pas le jour, stimule la mise en réseau des chercheurs et des entrepreneurs, et accompagne les scientifiques désireux de créer leur entreprise.

Chef de projet William Babakhian

Graphisme Anja Cavelti

william.babakhian@smartmediaagency.ch

Canal de distribution L'Hebdo, 27. Août 2015 Impression Swissprinters

# Study here – go everywhere … > > > > >

06 Biogas 08 Interview avec

Bertrand Piccard

10 Internet des objets 11

Innovation suisse

13 Expert Panel

Bonne lecture! William Babakhian Chef de projet

Walter Steinlin Président de la CTI

… with a Master of Science UZH. We offer specialized Master programs in:

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05 Révolution bancaire

14 Bring your own device

Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

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04 Pompes à chaleur

12 Construction durable

SMART MEDIA

FOKUS INNOVATION

Equipe éditoriale SMP

14

La SSE entend au moyen de son engagement intégrer les intérêts du secteur de la construction à ceux de notre société et de l'économie en vue de contribuer à l'évolution prospère de notre pays. C'est dans ce sens que la SSE, ses sections et groupes professionnels ainsi que ses membres assument une large part de responsabilités. www.baumeister.ch

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4 Écologie

Pompes à chaleur: une solution aussi écologique que pratique Si les systèmes de chauffage fonctionnant avec des pompes à chaleur s’avèrent respectueux de l’environnement, ils présentent également de nombreux avantages pratiques pour les utilisateurs. A l’avenir, ces dispositifs seront alimentés par de l’énergie photovoltaïque et connectés au web pour un contrôle à distance. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Aujourd’hui, le parc immobilier romand comprend un peu plus de 9% de logements ou immeubles dont le système de chauffage fonctionne avec des pompes à chaleur. En constante augmentation, cette proportion est amenée à croître de plus en plus rapidement durant ces prochaines années, surtout si l’on considère la législation en vigueur

en matière d’énergie, qui repose désormais sur des fondements écologiques. «Dans le canton de Vaud, pour les nouvelles constructions, la loi exige que 20% de l’énergie électrique provienne du photovoltaïque, indique Ludovic Belz, chef de produits chez Romande Energie. Toujours pour les nouvelles constructions dans le canton de Vaud, il convient également de rappeler que pour l’eau chaude sanitaire, la loi oblige qu’elle soit fournie à 30% par des sources d’énergie renouvelable.» Si Vaud mise sur de nouvelles législations pour faire évoluer son parc immobilier vers un avenir plus vert, il faut savoir que de nombreuses subventions cantonales et communales existent également pour favoriser l’installation et l’utilisation de pompes à chaleur. Dans le canton de

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Pour l’utilisateur, les pompes présentent de nombreux avantages.

Fribourg par exemple, les différentes subventions qui existent peuvent financer jusqu’à 40% des frais d’achat et d’installation. «Ce système d’aide et de soutien financier en vigueur à Fribourg explique d’ailleurs que 23% des habitations du canton sont déjà alimentées par des pompes à chaleur», souligne Ludovic Belz. En comparaison, la proportion vaudoise est de 6%, 3% pour Genève, 10% pour le Valais, même chose pour le Jura et 4% pour Neuchâtel. Fonctionnant en récupérant les calories présentes dans l’air ou le sol pour les concentrer dans un liquide qui sera ensuite diffusé dans les logements, les pompes à chaleur constituent une solution écologique évidente. En effet, ce système permet de limiter de manière considérable les émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, il fonctionne en utilisant une source

d’énergie locale. «Et pour l’utilisateur, les pompes à chaleur présentent de nombreux avantages pratiques», rappelle Ludovic Belz. Il n’y a que très peu de travail de maintenance, contrairement aux chaudières à gaz ou à mazout. En plus, on évite les nuisances sonores et olfactives. Et en refroidissant et régulant la température de la pièce dans laquelle elle est installée, une pompe à chaleur permet d’installer sa cave à vins à proximité. Ce qui s’avère inenvisageable avec une chaudière à gaz ou à mazout.» A l’avenir, les pompes à chaleur, alimentées en partie par de l’électricité, seront couplées avec des panneaux solaires photovoltaïques pour limiter encore plus leur empreinte carbone, déjà très faible. Egalement connectées à internet, elles seront intégrées dans des systèmes domotiques qui permettent un réglage intelligent et à distance.


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Finance 5

Le monde de la banque change. Et vous? Selon Frédéric Kohler, qui dirige l’Institut supérieur de formation bancaire à Genève, la Suisse doit se réveiller pour suivre la révolution que traversent actuellement les banques. Décryptage. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

A l’heure où le secret bancaire est révolu, l’image d’excellence des banques helvétiques risque de s’effriter si rien n’est entrepris rapidement en matière d’innovation. Plus qu’une innovation technique, évidemment nécessaire en considérant l’essor des nouveaux acteurs du web, le monde de la banque doit procéder à ce que Frédéric Kohler nomme «l’innovation mentale». «Pendant longtemps, les banquiers suisses ont bénéficié d’une béquille qui leur facilitait grandement la tâche avec le secret bancaire, relève Frédéric Kohler, directeur de L’institut supérieur de formation bancaire (ISFB) à Genève. Cet avantage fiscal permettait même à de nombreux professionnels d’exercer sans faire preuve de grandes compétences. Aujourd’hui, la Suisse se trouve face à un défi de taille si elle veut assurer la pérennité de son secteur bancaire.

Il lui faut innover pour composer avec ce nouveau paradigme. A mes yeux, cette innovation s’avère plus mentale que technique. Je veux dire qu’il convient surtout de réaliser l’ampleur du besoin de formation. Pour rappel, la Suisse est l’un des seuls grands pays à ne pas avoir adopté un système de certification obligatoire pour exercer les métiers de la banque.» Si la stratégie helvétique semble jusqu’à maintenant reposer sur l’image de stabilité du pays, tant sur l’axe

économique que politique, elle implique un certain paradoxe. Comment et pourquoi innover si la stabilité, et donc le maintien du niveau de performance atteint jusqu’à aujourd’hui, constituerait une valeur refuge dans la tempête financière? «La résolution de cette contradiction passe justement par une révolution mentale, une prise de conscience des enjeux actuels et des efforts à fournir pour parvenir à les surmonter, souligne Frédéric Kohler. Cela implique d’investir de manière importante dans la formation,

à l’image de ce qui se fait en Asie, à Singapour par exemple qui occupe les devants de la scène financière et bancaire internationale en matière d'innovation» Consciente de ce défi, l’ISFB propose cinq cursus de formation postgraduée. Avant cette offre proposée par l’institut genevois, il en existait seulement deux. «Ces chiffres permettent de se rendre compte du réel besoin que connaît actuellement la place bancaire helvétique, à savoir étoffer son offre en

matière de formation. En comparaison, on constate qu’en médecine, plus de 20 formations postgraduées sont proposées, et cela depuis plusieurs années déjà. Dans d’autres domaines, comme l’architecture ou encore l’ingénierie, la Suisse dispose d’infrastructures de formation solides, notamment avec l’EPFL, l’EPFZ et les nombreuses écoles spécialisées qui existent. Dans le secteur bancaire, ces infrastructures font encore défaut… faute de demande, hélas»

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6 Mobilité

Le gaz naturel pour la mobilité douce Alternative aussi écologique que fonctionnelle, les véhicules au gaz naturel/biogaz présentent de nombreux avantages. Les constructeurs sont de plus en plus nombreux à proposer ce type de voitures et les stations de remplissage se multiplient. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

En moyenne, une voiture qui fonctionne au gaz naturel/biogaz émet 40% de CO2 en moins qu’un véhicule à essence. Les émissions d’autres substances polluantes diminuent quant à elles de 60 à 95%. Si l’argument écologique s’avère évident en optant pour ces nouveaux modèles, les raisons économiques sont également à prendre en considération. Légèrement plus onéreuses à l’achat

que les voitures traditionnelles, celles au gaz naturel permettent rapidement d’économiser jusqu’à 30% en terme de carburant. «Sans oublier que ces modèles ne présentent aucun compromis pour ce qui est du confort», ajoute Thierry Leutenegger, responsable du soutien aux entreprises chez Gazmobile, un centre de compétence situé à Lausanne. Sur les routes suisse, on compte aujourd’hui environ 13'000 véhicules qui fonctionnent au gaz naturel. Malgré cette faible proportion, les mentalités sont en train d’évoluer et d’adopter cette nouvelle technologie. «Sur les trois dernières années, on remarque que les ventes ont progressé de 30% tous les ans en Suisse, précise Thierry Leutenegger. Les conducteurs commencent à en parler de plus en plus et, du côté de l’industrie

automobile, on peut constater que les constructeurs proposent de plus en plus de modèles de série.» En Europe, les marques allemandes et italiennes sont en effet nombreuses à proposer ce type de voitures qui, rappelons-le, disposent toutes d’un réservoir à essence en plus de celui destiné au gaz naturel. «Ce qui augmente considérablement leur autonomie», commente Thierry Leutenegger. Opel, Seat, Skoda, Volkswagen, Mercedes-Benz, Audi, Fiat, Lancia mais aussi Iveco proposent déjà ces voitures. A Lausanne, au sein de Gazmobile, les particuliers et les entreprises intéressés à acquérir un véhicule au gaz naturel/biogaz peuvent bénéficier d’un aiguillage et de conseils neutres pour faire le pas. «Nous aidons nos clients dans le choix d’un modèle et faisons office de pont

entre eux et les constructeurs. Par ailleurs, nous disposons également de plusieurs voitures à disposition pour effectuer des essais.» En Suisse, les automobilistes peuvent déjà bénéficier de 140 stations qui proposent de faire le plein avec du gaz naturel. Pour la Suisse romande, on en compte 37, dont notamment 6 à Lausanne et 6 à Genève. Accumulées depuis des centaines d’années dans le sol, les réserves de gaz naturel découvertes à ce jour couvriraient nos besoins pour les 200 prochaines années. «En Suisse grâce à l’apport de 20% de biogaz, issu de déchets organiques et végétaux du pays, cette technologie représente une belle plus-value en termes de développement durable. Pourquoi attendre demain si on peut déjà agir aujourd’hui», ajoute Thierry Leutenegger.

Le monde de la banque change… et vous?       

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8 Interview

«L'innovation est un état d'esprit» Bertrand Piccard cherche toujours à repousser ses limites. Son projet actuel, «Solar Impulse», est en suspens jusqu'en 2016, ceci nous a donné l'occasion de nous entretenir avec lui à propos de l'une de ses motivations principales: favoriser l'innovation. TEXTE MATTHIAS MEHL

Bertrand Piccard, comment André Borschberg et vous-même gérez le récent revers de la mission Solar Impulse? Ce n’est pas un revers, c’est un contretemps, c'est-à-dire quelque chose de normal dans un processus d’innovation. Bien sûr que c'est frustrant, mais cela fait partie de la réalité dès que l'on tente quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant. Lorsque vous vous embarquez dans un projet comme celui-là, il y aura toujours des moments enthousiasmants et des moments de stagnation. Actuellement, nous nous trouvons en période de stagnation. Je répète souvent à l’équipe que si c’était facile, tout le monde l’aurait déjà fait. Il faut apprendre de nos erreurs, mais aussi voir ce qui s'est bien passé jusqu'ici. Et c'est vraiment impressionnant. A l'heure qu'il est, nous avons déjà accompli la première moitié du tour du monde avec un

avion alimenté uniquement à l'énergie solaire. La performance de ce prototype permet de voler plus longtemps sans carburant que n'importe quel avion à réaction. Malheureusement, le vol record de Nagoya à Hawaï, qui a duré 5 jours et 5 nuits, a surchauffé les batteries, ce qui nous oblige à changer ces dernières. Toutefois, ceci n'est pas dû à des erreurs techniques ou à un dysfonctionnement de la technologie, mais à une erreur d'appréciation de notre part lors de la mission et à un excès d'isolation thermique des nacelles. La prochaine fois, nous ferons mieux. Voilà exactement comment fonctionne l'innovation. En parlant d'innovation, quelle en est votre définition personnelle? L'innovation n'est possible qu’en acceptant de se lancer dans l'inconnu. Pour cela, il s’agit d’abandonner nos certitudes et autres préjugés. L’in-

novation requière donc moins d’avoir de nouvelles idées que d’abandonner d’anciennes croyances et convictions. Si vous y arrivez, vous devenez libres de penser dans toutes les directions et de créer quelque chose qui n’existait pas encore. Ce qu’il faut pour cela, c’est développer un esprit de pionnier. Et malheureusement, cet état d’esprit est trop rare. Pourquoi pensez-vous cela? Les êtres humains sont trop souvent prisonniers de leurs certitudes, craintes et préjugés. Ils se protègent de l’inconnu par des modes de pensée rigides qui rendent l'innovation impossible. Ils sont aussi paralysés par la peur de rater et de subir les sarcasmes de ceux qui n’osent rien entreprendre. Comment pouvons-nous donc sortir de cette mentalité d'emprisonnement? Vous devez être extrêmement

honnête avec vous-même. Si vous voulez innover, vous devez analyser ce que vous croyez vraiment, ce que vous avez appris, sur quels fondements se base votre manière de fonctionner… et puis essayer d’envisager exactement le contraire. Pour moi, c'est là que se trouve la clé de l'innovation: il faut remettre en question le paradigme auquel nous avons cru jusque-là. Pouvez-vous nommer un tel paradigme? Aujourd'hui, nous avons la conviction qu’il faut produire davantage d'énergie pour arriver à maintenir notre niveau de vie. Nous consommons donc de plus en plus de ressources, de pétrole, de charbon, de nucléaire et même d’énergies renouvelables, ce qui est une course sans fin débouchant sur les problèmes actuels. Le changement de paradigme consisterait à prendre au contraire les mesures nécessaires pour consommer moins. C'est ici qu'entre en jeu les plus grandes innovations dans le domaine du changement climatique et de la production industrielle: les technologies propres capables d'économiser l'énergie. La liste des solutions existant aujourd'hui est extrêmement longue. Si leur usage était généralisé dans les secteurs de la mobilité, de l'éclairage, du chauffage et de la construction, nous pourrions réduire

de moitié la consommation énergétique et les émissions de CO2 de l'humanité. Ceci ne profiterait pas uniquement à l'environnement, mais aussi aux entreprises, qui bénéficieraient de ce nouveau et gigantesque marché. Pour moi, cette innovation technologique peut devenir le principal facteur d'évolution au 21e siècle. Nous devons arrêter de penser que les technologies propres sont uniquement au service de la nature, ce n'est pas le cas. Elles


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Interview 9 ont un impact positif sur tous les aspects de notre société. Pourquoi pensez-vous que nous n'utilisons pas ces outils? Parce que chacun attend que les autres fassent le premier pas, en raison du risque de distorsion de concurrence. C'est difficile d'être un pionnier quand il y a des risques financiers. C'est

pourquoi les industriels attendent un cadre légal clair pour savoir dans quelle direction investir, mais les gouvernements répliquent qu'il s'agit de décisions à prendre au niveau industriel. Et quand vous rajouter le poids des vieilles habitudes, pas grand-chose ne bouge... À mon avis, c'est au monde politique de prendre des mesures ambitieuses pour rendre

obligatoires les économies d'énergie. C'est la façon la plus efficace de stimuler l'innovation et la faire sortir des laboratoires pour la faire arriver sur le marché. Le problème, c'est que les politiciens sont souvent trop prisonniers des dogmes de leurs partis pour se mettre à changer le statu quo. Ils parlent d'innovation, mais n'y trouvent souvent aucun avantage personnel. Nous devrions donc, en tant qu'électeurs, faire pression sur eux et leur montrer que nous sommes prêts pour ce changement de paradigme. Vous-même êtes connu pour votre esprit de pionnier. Quel est le principal message de Solar Impulse au public? Nous voulons démontrer qu’il est possible d’accomplir des choses à priori impossibles avec des technologies propres, comme voler jour et nuit sans carburant avec un avion qui a une autonomie illimitée. Comment est-ce possible ? Parce que tous nos systèmes sont énergétiquement efficients. Nos moteurs ont un rendement de

97 %, contre 27 % pour un moteur thermique normal ; nos 16 phares d'atterrissage, ensemble, consomment seulement 100 watts, ce qui représente la consommation de 2 ampoules de chambre à coucher. Nos fibres de carbones permettent l’envergure d’un jumbo jet pour le poids d’une voiture, etc. Les technologies propres ne sont pas un concept abstrait, une idée pour l'avenir. Elles permettraient déjà aujourd’hui, si leur usage se généralisait dans le monde, de diviser par deux la consommation énergétique de l’humanité, et par conséquent ses émissions de CO2, tout en créant des emplois, en faisant du profit et en soutenant le développement économique et

industriel. Là aussi, il faut changer de paradigme : l’écologie et le développement économique ne sont plus antagonistes. La protection de l’environnement représente un nouveau marché colossal pour toutes les technologies qui permettent d’économiser les ressources naturelles de la planète. Mais il faut pour cela qu’elles sortent des universités et des startups grâce à des politiques gouvernementales ambitieuses. En plus du bonheur de piloter un avion aussi révolutionnaire que Solar Impulse, c’est pour la promotion de ces technologies propres que je suis impatient de continuer avec André Borschberg la deuxième partie du tour du monde l'année prochaine.

Smart Facts A propos de Bertrand Piccard Bertrand Piccard est né à Lausanne le 1er mars 1958. Il poursuit actuellement trois carrières parallèles: une carrière de médecin-psychiatre, une carrière d'explorateur avec une passion pour l'aviation, et une carrière de conférencier. Dans son dernier livre, "Changer d'Altitude, quelques solutions pour mieux vivre sa vie", il explique comment l'esprit de pionnier peut être appliqué pour résoudre les crises de la vie quotidienne. Bertrand Piccard est bien connu pour ses aventures où il teste à la fois les limites de la technologie, du corps et de l'esprit humain. Vous trouverez tout sur ses missions sur: www.bertrandpiccard.com

Commerce en ligne efficace grâce à l’automatisation Le marché du commerce électronique a enregistré une croissance de 4 à presque 10% au cours des cinq dernières années. «En comparaison, le commerce de détail affiche des taux de croissance annuels de 0,4%», indique Stefan Regli, responsable du commerce électronique de la Poste Suisse. Toutefois, non seulement le marché croît, mais les exigences des acheteurs augmentent elles aussi. Ils veulent non seulement recevoir et renvoyer leurs paquets rapidement, mais également en tout confort. Au vu de ces défis, il est particulièrement judicieux pour de nombreux vendeurs en ligne, de délocaliser la logistique à un prestataire externe. Les offres logistiques professionnelles pour le commerce électronique sont souvent des solutions multi utilisateurs et ultra automatisées. Tout comme la solution logistique YellowCube de la Poste Suisse. Stefan Regli: «YellowCube se charge entièrement de la logistique pour les vendeurs en ligne: le stockage des produits et la préparation des commandes, l’empaquetage des paquets et la gestion complète des retours.» Le cœur est une installation de stockage et de préparation des commandes entièrement automatisée, située à Oftringen où les marchandises des vendeurs en ligne sont stockées. Lorsqu’une commande est passée, des robots transportent l’article à un collaborateur. Il l’empaquète, joint à la commande les documents nécessaires et des flyers et prépare le paquet pour l’envoyer. Les clients ne renvoient pas les retours aux vendeurs, mais directement à Oftringen où la poste contrôle les marchandises et les stocke à nouveau. Grâce à l’automatisation, la vitesse des processus logistiques est élevée. «Avec Yellowcube, les petits et moyens vendeurs en ligne disposent ainsi de structures logistiques commercialisables», souligne Regli. Informations: www.post.ch/yellowcube et www.post.ch/e-commerce

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10 Internet des objets

A l’avenir, tout dépendra de l’Internet Des voitures en réseau, des imprimantes qui commandent du papier et des cartouches, des cafetières qui commandent le café: l’«Internet des objets» est bien là - et il sera synonyme d’une forte croissance économique. TEXTE FABIO SCHÖNHOLZER

L’«Internet des objets» n’est plus à son stade initial depuis longtemps, et enregistre une croissance rapide. L’entreprise de conseil internationale McKinsey estime que jusqu’en 2020, près de 50 milliards d’appareils seront connectés à Internet. Il en résulte des perspectives insoupçonnées. L’«Internet of Things» (IoT) pourrait générer une plus-value de 11 billions de dollars US au cours des dix prochaines années. Cette plus-value

inimaginable est créée dans différents domaines tels que les transports publics, la santé et le secteur secondaire. Le principe clé de l’IoT est simple: les appareils les plus différents communiquent entre eux et se commandent mutuellement via un réseau informatique sans l’influence de l’homme. Cela permet de créer une grande interface entre le monde informatique et le monde physique. Divers processus deviennent alors plus efficaces, plus rapides et plus économiques. INFLUENCE SUR NOTRE QUOTIDIEN Pour les transports publics, l’«Internet des objets» pourrait permettre de gérer de manière optimale le flux du trafic et de diriger des véhicules autonomes en toute sécurité sur les routes. Les prestataires de services

de transport pourraient par exemple utiliser les données pour adapter le trafic pendulaire aux situations de trafic réelles aux heures de pointe. Il serait alors possible de réduire la marge temporelle qui est fixée dans les horaires pour compenser les différentes influences et brefs retards dans les transports publics. Dans la santé, la surveillance des patients qui souffrent de maladies chroniques comme le diabète permettra un traitement meilleur et plus sûr. Il serait ainsi possible d’éviter des hospitalisations ou consultations médicales, ce qui améliorerait la qualité de vie de centaines de millions de patients. Les entreprises peuvent optimiser divers processus de travail grâce à IoT: des drones et robots gèrent de manière autonome les stocks, les

Les appareils les plus différents communiquent entre eux et se commandent mutuellement via un réseau informatique sans l’influence de l’homme appareils appellent automatiquement les techniciens pour réaliser des réparations. La planification de maintenance classique et onéreuse devient alors superflue.


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Swissness 11

Innovation, la plus-value du modèle helvétique La Suisse entretient depuis toujours une culture de l’innovation qui dope son économie. Malgré le franc fort, le made in Switzerland reste attractif et demandé en Europe comme dans le monde. TEXT THOMAS PFEFFERLÉ

La Suisse fait figure de référence en matière d’innovation. Un fait marquant l’illustre d’ailleurs de manière significative: notre pays présente le plus haut taux entre nombre d’habitants et nombre de brevets déposés par année, et cela sur le plan mondial. Cette reconnaissance internationale en matière d’innovation prend racine dans le savoir-faire horloger helvétique, largement reconnu pour allier précision, qualité et fiabilité. La minutie et la dextérité propres à ce domaine se sont progressivement répercutées dans des secteurs industriels plus larges tels que le Med Tech, l’automobile ou encore l’électronique. «Selon moi, il convient également de prendre en compte le facteur géographique de la Suisse pour expliquer cette culture de l’innovation et le succès qu’on lui connaît, indique Jean-François Bauer, responsable Marketing et Business Developement de la division Mikron Automation,

une société basée à Boudry (NE) qui propose des solutions d’automatisation dans l’industrie médicale, automobile, électronique et des biens de consommation. La Suisse est un petit pays, les entreprises et les HES ou les écoles polytechniques sont donc proches géographiquement parlant.» Par ailleurs, on remarque qu’une véritable collaboration est soigneusement entretenue entre le monde professionnel et académique, notamment par l’intermédiaire du système d’apprentissage dual en vigueur dans notre pays. «Sans oublier de mentionner le fait que les entreprises, à l’image de Mikron, ont coutume d’organiser et d’animer des forums destinés aux jeunes en formation. Ce qui contribue à créer de l’émulation et à stimuler la créativité, les valeurs centrales de l’innovation. La passion constitue également un moteur indispensable», précise Jean-François Bauer. Avec plus de 100 ans d’existence et des filiales en Allemagne, aux Etats-Unis, à Shanghai ou encore à Singapour, Mikron illustre bien la manière dont la culture de l’innovation helvétique rime avec succès et reconnaissance. «Notre tâche consiste

à développer des solutions d’assemblage et de test complexes pour différents composants. Par exemple, dans le secteur médical, nous livrons des systèmes de production d’inhalateurs qui assemblent plus de 120 pièces à la minute. C’est un travail qui demande d’innover constamment pour rester compétitif, tant sur le court terme, en essayant d’optimiser nos processus internes, que sur le long terme, en développant de nouvelles techniques et de nouveaux produits.»

Si l’innovation est souvent synonyme de technologie, elle concerne également le service après-vente. Chez Mikron, les chaînes d’assemblage fournies aux clients internationaux ont une durée de vie de 10 à 20 ans. «Ce qui implique d’accompagner notre clientèle durant toute cette période pour leur proposer d’améliorer continuellement leur produit et d’évoluer avec eux. Nous ne fournissons pas seulement des machines, mais bien des solutions.»

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12 Bâtiment

Concilier les métiers de la construction avec le développement durable Pour que les entreprises du bâtiment puissent s’impliquer dans le développement durable de manière réaliste et sécurisée, la Société Suisse des Entrepreneurs propose différents services de conseil et de suivi. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

«Dans le domaine de la construction, il est fréquent que les conseils et directives en matière de développement durable ne tiennent pas compte de la sécurité des travailleurs, ni des coûts, relève Nicole Loichat, responsable de la sécurité au travail, de l'environnement et de la qualité au sein de la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE). Il est vrai que le développement durable doit occuper une place centrale dans les mé-

tiers de la construction. Mais, pour prendre en compte sérieusement ces préoccupations d’innovation écologique, il convient d’adopter une approche intégrale, c’est-à-dire qui tienne compte des aspects sociétaux, environnementaux et économiques.» UNE APPROCHE INTÉGRALE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE Afin de soutenir les entreprises du bâtiment dans leurs démarches écologiques, la SSE propose tout un panel de services et conseils. En devenant membre de l’organisation professionnelle, les entreprises du gros oeuvre bénéficient d’un suivi qui leur permet d’appliquer cette approche intégrale. Par exemple, la SSE a créé il y a deux ans une application mobile pour la gestion des eaux usées. Avec cet outil, les professionnels du bâtiment et les

responsables de chantiers peuvent accéder à toutes les informations utiles dont ils pourraient avoir besoin. Normes de sécurité à respecter, dimensions des bassins de décantation d’eau ou encore conformité des contrats d’entreprises constituent autant d’éléments auxquels l’utilisateur a accès. Aujourd’hui, un peu plus de 10% des entreprises de construction du pays ont déjà téléchargé l’application. L’année prochaine, la SSE, qui compte environ 2700 membres, lancera également une version de l’application mobile pour la gestion des déchets. Par ailleurs, l’organisation professionnelle fournit de nombreuses réponses aux entreprises pour les questions relatives aux procédures de construction à appliquer ou des méthodes de travail à adopter.

TOUS LES PARTENAIRES DE LA CONSTRUCTION SONT CONCERNÉS Après cinq années d’actions concrètes en faveur de la conciliation entre les métiers du bâtiment et le développement durable, la SSE constate que les entreprises du gros œuvre sont bien informées. «En Suisse romande, on constate que les acteurs de la construction se préoccupent de manière très concrète et pragmatique des questions de développement durable, précise Nicole Loichat. Finalement, pour que l’innovation durable soit réalisée de manière optimale sur les chantiers, il faut que non seulement les entreprises réalisant les travaux mais aussi l’ensemble des partenaires concernés par un projet collaborent et s’impliquent, donc aussi les maîtres d’ouvrage resp. les donneurs d’ordre ainsi que les architectes et les ingénieurs. Selon moi, des efforts doivent encore être fournis sur ce point.»

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Expert Panel 13

L'énergie, source d'avenir Thierry Leutenegger

Ludovic Belz

RESPONSABLE BUSINESS SUPPORT GAZMOBILE SA

PRODUCT MANAGER, PRODUCTION TIERS ROMANDE ENERGIE

Quels sont les principaux challenges du futur concernant l’énergie?

Tout le monde souhaite maintenir son «confort» actuel. Il sera donc très difficile de baisser la consommation énergétique. Dès lors, il faudra fortement augmenter la production d’énergies renouvelables et fabriquer des appareils moins énergivores.

Globalement, nous épuisons les ressources alors que parallèlement les besoins en énergie augmentent. De ce fait, nous devons diminuer notre consommation énergétique et trouver des solutions alternatives, et surtout renouvelables.

Que fait votre entreprise pour aborder ces challenges?

En interne, nous évitons d’imprimer les documents, nous trions les déchets et débranchons les appareils électriques. Laisser un appareil en veille consomme près de 30% d’énergie… Plein de petits gestes font des grandes économies d’énergie!

En Suisse, l’ensemble des bâtiments consomme environ 50% des dépenses énergétiques. Romande Energie propose des solutions afin de consommer mieux et moins d’électricité ou de chaleur. Plus qu’un fournisseur d’électricité, Romande Energie se positionne aujourd’hui comme un énergéticien.

Quels sont les besoins actuels de vos clients vis à vis de l’énergie?

La mobilité c’est 40% des émissions de CO2! Nos clients veulent une vraie solution éthique. Nous leurs proposons un carburant rationnel sur la totalité du cycle de vie. Juste mesurer les émissions à la sortie du pot d’échappement est une hérésie!

Fondamentalement, les besoins sont toujours les mêmes: garantir le confort en maîtrisant les coûts. A cela s’ajoute une prise de conscience écologique croissante, et donc une nécessité de faire de plus en plus de choix éco-responsables. Nous recevons toujours plus de demandes concernant des objets connectés à l’habitat, intuitifs et faciles d’utilisation.

Quels produits / services offrez vous à ces clients?

La mobilité à gaz naturel/biogaz émet 40% de CO2 en moins grâce à un apport de 20% de biogaz, énergie renouvelable neutre en CO2, issue de la revalorisation de déchets suisses. Si tous roulaient au gaz naturel les normes fixées seraient atteintes.

Nous proposons des services sur mesure pour les particuliers, entreprises et collectivités : audits énergétiques, solutions pour valoriser l’énergie gaspillée, systèmes de production d’énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur, chauffage à distance, etc…). De plus, nous étudions de nouvelles façons d’optimiser l’autoconsommation ou de stocker l’électricité.

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14 BYOD

Toute l’informatique de l’entreprise à disposition en permanence Les appareils mobiles offrent, en contexte professionnel, des possibilités quasi-illimitées. Pour cette raison, de plus en plus d’entreprises autorisent l’utilisation des smartphones et tablettes personnels. Mais les experts le savent, pour que ce principe fonctionne, il faut des règles strictes. TEXTE MATTHIAS MEHL

High-tech à la maison, low-tech au bureau; voilà comment l’on pourrait résumer la situation de nombre des salariés suisses. Alors que, chez eux, ils utilisent des appareils dernier cri, et deviennent ainsi peu à peu des experts, ils doivent se contenter, au bureau, de tours ordinateur à bout de souffle qui non seulement

sont plus lentes, mais également moins ergonomiques. Exagération? Pas tant que çà! Et cela n’est en fait pas étonnant; cette réalité encore commune s’explique par le fait que les entreprises veulent garder le contrôle de tout ce qui est en lien avec leurs données et les appareils sur lesquels ces dernières sont enregistrées. S’ajoute à cela une évolution technologique si rapide qu'il est tout bonnement impossible, pour les services informatiques des entreprises, d’équiper chaque employé des appareils les plus récents. UN RÉEL CHANGEMENT DE PARADIGME Un changement se profile cependant. Il est de plus en plus fréquent que les entreprises intègrent à leur infrastructure

informatique les appareils mobiles de leurs employés. On nomme ce principe «Bring your own device» (BYOD): «Prenez vos appareils personnels». Les grandes entreprises s’y mettent peu à peu: Emmi, par exemple, utilise le BYOD depuis bientôt deux ans. Le BYOD présente en effet des avantages indiscutables pour les entreprises: par exemple, pouvoir utiliser ses propres appareils et travailler ainsi de manière plus efficace est une perspective très motivante pour les employés. L’utilisation des appareils mobiles les rend également plus flexibles; ils sont par exemple parfaitement indiqués pour les représentants, qui ne sont plus contraints de se déplacer chez le client munis d’un classeur pour transporter ses documents. Les tablettes offrent des possibilités

quasi illimitées de présentations simples, disponibles partout et à tout moment. Les serveurs modernes et les solutions Cloud cryptées garantissent un accès permanent et une sécurité élevée. Toutefois, pour que le BYOD fonctionne, il faut instaurer des règles claires. Ainsi, l’utilisation d’un appareil personnel au bureau ne signifie évidemment pas que l’on peut s’en servir, en même temps, pour un usage personnel. Il faut également clairement définir qui a accès à quelles données de l’entreprise. On doit enfin s’assurer que ces données ne peuvent pas être téléchargées sur les appareils, et qu'elles ne sont accessibles que virtuellement, par le Cloud. On évite ainsi, lorsqu’une tablette est égarée ou même volée, que des données ne soient perdues.

Merci

Merci e peour votr pour votrécieunx soutien r utie pso précieux anutxs enfants f n aux e a du Niger ! ! du Niger

L'Association <<Au Coeur du Niger>> sur le terrain :

L'Association <<Au Coeur du Niger>> sur le terrain : Scolariser, éduquer, soigner et nourrir les enfants de la rue et les filles-mères avec leur bébé. Les former à la les couture, tricot, broderie, cuisine, cultures, Scolariser, éduquer, soigner et nourrir enfants de la rue et les filles-mères élevage chèvres et àdelapoules. Entretien du foragecuisine, d’eau decultures, l’Association avec leur bébé.de Les former couture, tricot, broderie, et chèvres des bâtiments du Centre d’Accueil de formation «Après-demain». élevage de et de poules. Entretien duetforage d’eau de l’Association Formation accompagnement mères des«Après-demain». enfants scolarisés. et des bâtiments duetCentre d’Accueil et aux de formation Formation mèresdedes enfants scolarisés. Possibilité et deaccompagnement parrainer un enfantaux orphelin, devenir membre de l’Association, nos activités et projets par un don. Possibilité de parrainerde unsoutenir enfant orphelin, de devenir membre de l’Association, de soutenir nos activités et projets par un don.

Plus d'infos sur notre site internet

www.AuCoeurDuNiger.ch Plus d'infos sur notre site internet

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Foto: Puit d‘eau souterrain, Markus Ronner

Consommez vous ou régulez vous votre consommation? Gestion de la charge des réseaux d’approvisionnement Schweizerische en eau potable et des2014 STEP Elektrizitätsstatistik

RegelPooling

Schweizerische Statistique2014 suisse Elektrizitätsstatistik de l’électricité réseauxStatistique d‘approvisionnement Par ce biais, 2014 ces installations suisse en eau de potable, peuvent arrê-2014 contribuent grandement à la l’électricité

Les plantes poussent lorsque le soleil brille, tout comme les panneaux solaires qui eux pro- ter temporairement les pom- sécurité d‘approvisionnement duisent de l‘énergie mais ne pes qui sont réenclenchées en électricité en Suisse. La peuvent pas la stocker. C’est à lorsque l‘électricité est à nou- faisabilité et la rentabilité sece moment là que l’approvisi- veau produite en suffisance. Le ront testées sur des études de onnement en eau et les STEP potentiel d’économie pour les cas avec le soutien de l’Office interviennent. Pendant les réseaux d‘approvisionnement fédéral de “projet phare” de périodes plus nuageuses, les en eau et les STEP est con- l’énergie. Les premières instalPflanzen Pflanzen wachsen wachsen vor allem vordann, allemwenn dann, die wenn Sonne die Sonne Auf denAuf Wasserversorgungen den Wasserversorgungen könnenkönnen die Pumpen die Pumpen Über ein Über Regelpooling ein Regelpooling leisten leisten diese Anlagen diese Anlagen einen einen STEP peuvent produire de masidérable. Les partenaires veulations, comme la STEP de Zuscheint.scheint. Die Solarzellen Die Solarzellen machenmachen es denesPflanzen den Pflanzen zeitweise zeitweise abgeschaltet abgeschaltet und dafür und später dafür später wieder wieder wichtigen wichtigen Beitrag Beitrag zum nationalen zum nationalen Lastausgleich Lastausgleich und und werden,werden, aus wenn dem ausIn-dem undaux InAusund Ausnach, doch nach, sie doch können sie die produzierte die produzierte Energie Energie nicht nicht eingeschaltet eingeschaltet zur Stromversorgungssicherheit. zur Stromversorgungssicherheit. Mit dem Mit vom dem vom nière ciblée dekönnen l‘énergie renoulent donner lawennpossibilité rich-Werdhölzli travaillent déjà land Strom landim Strom Überschuss im Überschuss vorhanden vorhanden ist. Die ist. PotenDie Potenspeichern. speichern. Hier können Hier können Wasserversorgungen Wasserversorgungen und und für Energie für Energie unterstützten unterstützten "Leuchtturm"LeuchtturmBundesamt Bundesamt velable au moyen réseaux d‘eau et STEP de Kläranlagen taille sur projet. Plus ziale der ziale Wasserversorgungen der Wasserversorgungen und Kläranlagen und zur zur Kläranlagen Kläranlagen einspringen. einspringen. Anstelledu Anstelle von biogaz Solarstrom von Solarstrom projekt"ce projekt" werden werden Machbarkeit Machbarkeit und d‘informaWirtschaftlichkeit und Wirtschaftlichkeit zeitlichen zeitlichen Verschiebung Verschiebung von solchen von solchen Stromlasten Stromlasten sollen Kläranlagen sollen Kläranlagen gezielt während gezielt während bewölkten bewölkten Stun- Stunan Fallbeispielen an Fallbeispielen getestet. getestet. Erste Anlagen Erste Anlagen wie die wie ARAdie ARA stocké et les d‘eau moyenne deInfraWatt commercialiser dePooling tions sur lerüsten projet: sind sind beträchtlich. InfraWatt will durch will ein durch Pooling ein den mitden ihrem mit Biogas ihrem Biogas oderréseaux Wasserversorgungen oder Wasserversorgungen mit mit beträchtlich. Zürich-Werdhölzli Zürich-Werdhölzli sich rüsten bereits sich bereits für ein Lastmafür ein Lastmaihren Trinkwasserkraftwerken ihren Trinkwasserkraftwerken erneuerbaren erneuerbaren Strom Strom auch kleineren auch kleineren AnlagenAnlagen die Möglichkeit die Möglichkeit geben, geben, ih ih nagement. nagement. AktuelleAktuelle Informationen Informationen zum Projekt: zum Projekt: au moyen tels déplacement de charge. www.regelpooling.ch produzieren. produzieren. de turbines. Les solche Lastverschiebungen solche Lastverschiebungen zu vermarkten. zu vermarkten. www.regelpooling.ch www.regelpooling.ch InfraWatt InfraWatt

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