Un supplément thématique de Smart Media
FOCUS Nos cinq sens MAI 2015
VOTRE CORPS Manger sainement
SE REPOSER Bien-être
PLUS NATUREL Grâce au bio
Interview
ANNE-SOPHIE PIC Le chef cuisinier perpétue la tradition d’excellence de la dynastie Pic
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ED ITORIA L B E R NA R D LE HM A NN
Les produits agricoles suisses: une saveur durable
Contenu:
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04 Nutrition
e secteur agroalimentaire suisse se distingue par la diversité et la qualité de sa production. L’exemple du prix Swiss Cheese Awards, organisé tous les deux ans, est à cet égard particulièrement éloquent. En 2014, ce ne sont pas moins de 800 fromages, tous fabriqués avec du lait suisse de haute valeur, qui ont été soumis à l’appréciation du jury. Rappelons aussi que, dans la catégorie des fromagers, le champion du monde en titre est un Suisse. Pour emblématiques qu’ils soient cependant, les laitages ne sauraient faire oublier nos autres domaines d’excellence. Ainsi, le concours Distisuisse a reçu cette année le nombre record de 481 eaux-de-
vie fines, qui n’ont rien à envier à la concurrence étrangère. La recherche du goût s’accompagne d’une amélioration constante des processus de production. Ces dernières années, l’agriculture suisse a beaucoup avancé dans la protection de l’environnement et le bien-être des animaux : les émissions provoquées par l’épandage des engrais de ferme ont diminué considérablement en vingt ans, l’élevage s’est adapté aux besoins des différentes espèces et environ trois quarts des animaux de rente peuvent sortir régulièrement en plein air. Ces progrès sont le fruit de grands efforts accomplis par tous les acteurs du secteur agroalimentaire. De
toute évidence, la stratégie de qualité est payante. Il faut y voir aussi les effets d’une politique agricole conçue pour que l’économie agroalimentaire soit en phase avec le marché. Par exemple, la sauvegarde des indications géographiques permet de protéger les produits traditionnels contre les imitations et les manipulations visant à tromper le consommateur. Par ailleurs, les produits innovants qui présentent un potentiel peuvent bénéficier de mesures de promotion utiles au producteur, pour le bien du consommateur. Pour poursuivre sur cette belle lancée, nous devons optimiser sans relâche le cadre juridique dans lequel l’agriculture déploie
FOKUS
Chef de projet William Babakhian
Equipe éditoriale SMP
william.babakhian@smartmediapublishing.com
Design Smart Media Publishing Schweiz GmbH Grapisme Anja Cavelti
Impression Swissprinters AG
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05 Les produits responsables 06 Produits locaux 08 Interview: Anne-Sophie Pic 10 Le pays des produits biologiques 12 Bien-être 13
Expert Panel
14 Santé
Bonne lecture! William Babakhian Bernard Lehmann, directeur de l’Office fédéral de l’agriculture
SMART MEDIA
NOS CINQ SENSES
Country Manager Jeroen Minnee
son activité. C’est pourquoi nous voudrions que l’agriculteur soit encore plus à même de répondre aux attentes du consommateur. Nous l’y aidons dans toute la mesure du possible, afin que les produits de l’agriculture suisse offrent une saveur durable. ■
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Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.
Chef de projet
Smart Media Publishing Schweiz GmbH Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel. 044 258 86 00 E-Mail jeroen.minnee@smartmediapublishing.com Web www.smartmediapublishing.com
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FO C U S N U TRI T I O N
Aliments qui soignent le corps et l’esprit Certaines denrées alimentaires auraient des vertus thérapeutiques. Il existerait des «remèdes» dissimulés dans nos assiettes. Entre croyances et sciences.. TEXTE JADE ALBASINI
Selon certaines études cliniques, l’ail, le thé vert, le soya et l’épice curcuma posséderaient une grande quantité de composés anticancéreux, alors que le chocolat noir combattrait la dépression et augmenterait les facultés intellectuelles. En 2013, The New England Journal of Medecine publie un article controversé qui prouverait que les flavonöides, molécules que l’on retrouve dans le cacao, le vin rouge et quelques fruits, auraient
des propriétés médicales afin de lutter contre la dégénérescence cognitive liée à l’âge. Le rapport révèle également qu’il existerait une corrélation entre la consommation de chocolat au sein d’une population et son nombre de Prix Nobel. Info ou intox, la Suisse, grande dégustatrice des fèves, se classe première. Ces aliments dits fonctionnels sont également appelés «alicaments» naturels. À ne pas confondre avec les produits nutraceutiques - pour nutriments et pharmaceutiques - comme les suppléments alimentaires. La liste de ces «guérisseurs», qui compte aussi l’huile d’olive, la tomate ou les baies, n’est pas approuvée par l’ensemble de la communauté scientifique. Certains spécialistes restent sceptiques et craignent les comportements
Simple conviction ou dogme, les avis à ce jour restent partagés.
extrêmes à l’image de certains régimes à la mode. «Il serait dommage de limiter sa consommation à certains vivres. Plus la palette de nutriments est variée au quotidien, mieux ce sera pour la santé. Il n’existe pas d’aliment miracle», estime Muriel Jaquet, diététicienne à la Société Suisse de Nutrition. Un avis partagé par Luc Tappy, professeur de la Faculté de biologie et de médecine de Lausanne. «Une alimentation saine et équilibrée maintient les personnes en santé. Mais les ingrédients d’un met, quels qu’ils soient, ne guérissent pas les maladies.» CROYANCES ANCESTRALES
Une affirmation contredite par nos ancêtres qui croyaient vivement à leurs effets curatifs. «Nos aïeuls tentaient d’utiliser les aliments
comme remèdes à tâtons, sans connaître réellement leurs propriétés chimiques. Et parfois de manière surprenante», explique Alexandre Wenger, professeur dans le cadre du programme «Médecine et Société» de la Faculté des sciences de l’Université de Fribourg, qui a organisé une exposition virtuelle sur les liens méconnus entre médecine et nutrition. Au Moyen-Âge, par exemple, les docteurs assuraient que le citron guérissait les infections rénales. Quant au poivre, selon le Trésor de la Santé, manuel médical datant de 1607, il venait à bout des fièvres intermittentes. Simple conviction ou dogme, les avis à ce jour restent partagés. Mais tous se rejoignent pour déclarer que le plaisir ainsi que la notion de partage à table, restent d’excellentes solutions pour vivre longtemps en bonne santé.
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DU R AB I LI TÉ
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L’éthique sans pépins Les produits responsables sont éthiques de la production à la distribution. Accéder au marché national, en préservant cette ligne philosophique, est un défis pour les producteurs. TEXTE SMP
Un nuage d’énergie grise se cache derrière chaque bien de consommation. Les consommateurs suisses sont, en grande partie, attentifs à l’impact environnemental et social de la production des marchandises. Selon un étude menée par l’European Social Survey, 45% de la population privilégie les produits qui correspondent aux critères de développement durable et 31% boycotte ceux qui s’en écartent. Ces dix dernières années, au sein des entreprises, la notion d’excellence à petit à petit remplacé le concept de qualité. Cette nouvelle définition, plus globale, concerne les biens de consommation, haut de gamme, qui respectent les êtres humains et l’équilibre économique. « L’excellence d’un produit dépend surtout de la qualité des relations humaines. Du producteur, au consommateur,
en passant par le distributeur, tous doivent être satisfaits de la qualité et du prix du produit, explique Sofia de Meyer, fondatrice de l’entreprise de jus de fruits artisanaux naturels Opaline, basée à Orsières en Valais. Par exemple, nous payons nos matières premières de manière équitable. Nous nous référons au prix du marché sans faire de spéculation et tout le monde s’y retrouve. » LE MARCHÉ HELV-ÉTHIQUE
La Suisse compte un grand nombre de produits responsables. Ils sont généralement
cantonnés au marché local. Les entrepreneurs éthiques privilégient les ventes directes et les marchés de la région pour écouler leurs produits. « Pour avoir un réel impact sur le développement durable, ses marchandises doivent être disponibles sur le marché suisse.», précise Sofia de Meyer. Pour s’introduire dans le marché national sans que les valeurs éthiques véhiculées par ses produits ne se perdent en cours de route, la start-up a adopté une stratégie. «Nous avons choisi des distributeurs spécialisés dans les produits
La Suisse compte un grand nombre de produits responsables. haut de gamme qui partagent nos valeurs, comme la maison BEVANAR avec qui nous travaillons depuis 2 ans. Les épiceries et les restaurants avec qui ils travaillent sont eux-mêmes sensibles au développement durable.
Nous comptons sur eux pour transmettre la philosophie rattachée à nos produits», explique Sophie Schwery, responsable de la distribution et des ventes chez Opaline. L’entreprise Opaline, lauréate du Prix Suisse de l’Ethique en 2014, a tissé un tissu de relations étroites avec ses partenaires. Elle les implique régulièrement dans le développement de ses produits par le biais de dégustations ou de visite d’entreprise. Cet exemple reflète un nouveau business model dans lequel le goût des idéaux a remplacé l’odeur de l’argent.
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PROD U ITS L OC A UX
Le goût du terroir gagne du terrain Les produits locaux séduisent de plus en plus de consommateurs. Cependant, face aux défis qui se présentent, les producteurs suisses ne peuvent pas se reposer sur leurs pommiers. TEXTE SMP
En cinq ans, la part de marché des denrées régionales certifiées a augmenté de 2,5%. Cet essor économique est confirmé par les chiffres de la grande distribution. Pour exemple, en 2014, l’assortiment « De la région » a rapporté 870 millions de francs chez Migros, suivi par le nouveau label Coop "Ma Région" qui se développe en Suisse. La demande des consommateurs a, quant à elle, grimpé de 5%.
En misant sur leur caractère authentique, les produits du terroir se profilent comme une alternative sérieuse face aux marchandises industrielles. «Les producteurs suisses doivent se concentrer sur le marché local, voir national. Les petites surfaces de terrain à disposition limitent la production de masse. Les cultivateurs doivent donc prendre le chemin de la qualité et de la valeur ajoutée », analyse Christian Stauffer, Directeur du Réseau des parcs suisses. UNE IMAGE POSITIVE QUI COLLE À L’EMBALLAGE
Pour valoriser leur qualité, les produits de la région peuvent compter sur un florilège de labels. Toutefois, les règles varient d’une appellation à l’autre. Par exemple, la zone
géographique ou le pourcentage de matière première locale utilisée peuvent varier. «Pour cette raison, les organisations suprarégionales suisses collaborent pour établir, des critères communs pour les produits régionaux de toute la Suisse,», explique Elisa Domeniconi, responsable de Pays romand - Pays gourmand. Les exploitants locaux jonglent entre partenariats avec la grande distribution et vente directe: «15% de notre fromage à raclette AOC est écoulé par la Migros, mais la majorité des ventes de nos fromages d’alpage se fait directement sur place », commente Eric Debons, artisan membre de la fromagerie de Savièse. Cette proximité entre les producteurs et les consommateurs permet d’établir une relation de confiance.
Selon Olivier Boillat, responsable communication au Concours Suisse des produits du terroir, consommer local, c’est créer des liens: « Les produits du terroir suisses nous font voyager au travers des goûts, des cultures et du temps, à la découverte de l’autre, au travers des langues et des régions.» Le Concours Suisse des produits du terroir allie la promotion de la qualité régionale et la proximité. A l’issue d’une dégustation à l’aveugle des 1'000 produits inscrits, les marchandises les plus goûtues seront parées des médailles nationales. Les curieux pourront découvrir de nouvelles saveurs et rencontrer les producteurs du pays sur le Marché des terroirs suisses les 26 et 27 septembre 2015 à Delémont-Courtemelon. www.concours-terroir.ch.
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IN TE RVIE W A NNE -SO P HI E P I C
Anne-Sophie Pic, sur le fil des goûts Le chef cuisinier Anne-Sophie Pic, trois étoiles au Guide Michelin, perpétue la tradition d’excellence de la dynastie Pic à Valence. La gastronome française se livre. Rencontre. TEXTE SMP FOTO DPP
Votre père et votre grand père étaient deux cuisiniers étoilés très connus mais votre chemin n’était pas tout tracé puisque vous avez opté pour une autre formation. Avec le recul, pensez-vous que étiez née pour être chef? Je suis ce qu’on appelle dans le métier une autodidacte! J’ai d’abord fait une école de commerce. Mais quelques années plus tard, j’ai réalisé que ma vie était aux côtés de mon père, dans sa cuisine, afin d’apprendre et de développer la marque Pic. La tradition familiale m’a rattrapée. On vous surnomme la funambule des saveurs. Pourquoi restez-vous en équilibre? En cuisine, je suis toujours en mouvement, en quête
En cuisine, je suis toujours en mouvement. perpétuelle d’associations de saveurs inédites et difficiles. J’aime rechercher des goûts qui ne sont pas consensuels comme l’amer, l’acide, le fermenté, l’iodé, le torréfié, le fumé… pour les apprivoiser. Cela impose une grande précision pour l’équilibre des plats et la justesse en toute chose.
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Vous avez été élue “Chef de l’année” en 2007. Quel est l’un de vos secret concernant la cuisine? Les associations de saveurs. Est-ce que vos proches ont peur de vous inviter à diner chez eux par peur que vous n’aimiez pas? Heureusement non, j’apprécie les plats très simples mais surtout je me réjouis du moment de partage avec mes amis. Comment a évolué l’industrie de la cuisine ces dernières années? Aujourd’hui, on constate une réel engouement du grand
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ANNE-SO PHIE PIC INT ERVI EW
Votre barbecue va atteindre des sommets.
La gastronomie est une culture qui s’enrichit à chaque époque de nouvelles tendances. public pour la cuisine, ce qui oblige l’industrie à progresser pour proposer une diversité de produits avec une qualité plus accrue.
Y a-t-il continuellement de nouvelles tendances à suivre? La gastronomie est une culture qui s’enrichit à chaque époque de nouvelles tendances. Elle innove mais sait garder en mémoire son patrimoine pour mieux le réinterpréter. Vous êtes marraine de la future fête de la gastronomie en France sur la thématique du pain. Pouvez-nous nous révéler l’une de vos recettes
à partir de cet ingrédient indispensable de l’alimentation des français? Je ne peux absolument rien dévoiler maintenant, encore un peu de patience. Mais il est vrai que le pain m’inspire énormément. Le 30 avril dernier, on vous a récompensé par le prix Femme et Entrepreneure Augie de la célèbre Culinary Institute of America. Etre reconnue par ses pairs, cela compte-t-il pour vous? Ce prix est une belle reconnaissance du travail des femmes chefs et je souhaite le partager avec elles. n
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FO CU S B IO
La Suisse, le pays des produits biologiques Sains, équitables, durables – ces caractéristiques jouent un rôle essentiel pour un nombre croissant de consommateurs en Suisse s'agissant des produits alimentaires. Le «bio» est pratiquement toujours synonyme de qualité et de santé. Mais, au fait, que signifie le label «bio» et qu'est-ce qu'il ne signifie pas?. TEXTE MATTHIAS MEHL
Les Suisses sont fiers de leurs agriculteurs et des produits qu'ils fabriquent. Et ils ont raison. Les produits issus de l'économie agricole, animale et laitière de notre pays n'ont pas leur pareil sur le plan de la qualité. Les aliments «made in CH» jouissent d'une excellente réputation. Ces dernières années, cette situation a de surcroît entraîné un bouleversement social intéressant. En plus de la qualité, les consommateurs attachent de plus en plus d'importance au caractère naturel et régional des produits. La production durable et écologique est sur le point de devenir tendance, un
«must have». Les gros distributeurs ont donc adapté leurs gammes de produits et les restaurants misent également de plus en plus sur une cuisine saine à base d'une production proche de la nature. UN NOMBRE CROISSANT D'EXPLOITATIONS BIO
Les grossistes ne sont pas des cas isolés. Les producteurs, eux aussi, ont réagi à cette demande en pleine évolution: aujourd'hui, en Suisse, 5979 producteurs agricoles travaillent selon les directives de Bio Suisse. C'est ce que révèlent les chiffres actuels de l'association faîtière des organisations suisses de l'agriculture biologique qui regroupent plus de 90% des entreprises bio de Suisse. Et leur nombre ne cesse de croître: rien qu'en 2015, 164 exploitations ont indiqué à Bio Suisse qu'elles souhaitaient se reconvertir. Ce genre de surfaces agricoles a augmenté de 3000 hectares en 2014. En parallèle, les produits bio ont atteint pour la première fois une part de marché de 7,1% en 2014, ce qui représente un chiffre d'affaires de 2,207 milliards de francs, une valeur record.
«Pourtant, nous pensons que le potentiel de l'agriculture biologique est loin d'être épuisé», explique Stephan Jaun, responsable de la communication en entreprise de Bio Suisse. En effet, la demande ne cesse d'augmenter. Le défi de l'association consiste à faire en sorte que le nombre d'exploitations bio en Suisse continue de croître afin de répondre aux besoins des consommateurs. «C'est très important car nous voulons éviter que les distributeurs se rabattent sur les producteurs étrangers.» PLUS D'INVESTISSEMENTS MAIS AUSSI PLUS DE REVENUS
Mais en quoi une exploitation bio est-elle «bio»? Selon Stephan Jaun, le fil directeur est que «l'exploitation soit - bons pour l'environnement, bons pour les animaux et bons pour l'homme». Comment cela fonctionne-t-il? L'idée est de promouvoir les processus de vie naturels et de fermer de plus en plus les circuits des matières. Pour les agriculteurs, cela pose un certain nombre de difficultés car des produits de l'agriculture traditionnelle leur sont
interdits, comme les aux pesticides synthétiques et aux engrais chimiques par exemple. Mais en harmonisant de manière optimale les plantes, les sols, les animaux et les individus sur l'exploitation, il est possible de vaincre ces obstacles. Grâce à une fertilisation organique, à une préparation des sols soigneuse et à l'abandon des pesticides cités précédemment, les agriculteurs bio accroissent la diversité des organismes et donc la fertilité de leurs sols. «C'est ce qui renforce le caractère durable et permet de produire des aliments qui ne sont pas uniquement bons au goût mais aussi bons pour la santé», explique Stephan Jaun. Ensuite, «il est plus facile de les vendre, ce qui améliore la rentabilité des exploitations.» Vous en saurez davantage sur la manière dont les directives bio sont mises en œuvre en pratique dans l'interview de Claude Hürlimann, agriculteur bio, que vous trouverez sur la page suivante.
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B IO FOCUS
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Pour le bien des bêtes et des consommateurs Claude Hürlimann est à la tête d’une ferme bio à Damphreux depuis 15 ans déjà. Cela fait de lui un expert chevronnés dans ce domaine. Il nous a expliqué pourquoi il avait fait le choix du «bio» avec tellement de conviction. TEXTE ALEX ROBERT
Il est très attachés à ses bêtes. Claude Hürlimann gère en famille une exploitation laitière sur sa domaine bio d’une surface de 70 ha à Damphreux et cultive également du blé. Sa ferme est grande: elle compte 55 vaches laitières et 45 bétail d’élevage. Et les vaches sont très productives: une vache donne 6000 kilos de lait par an. Mais l’ agriculteurs ne s’intéresse pas uniquement à la productivité. «Nous avons toujours voulu que les bêtes de notre ferme aient une vie agréable», explique Claude Hürlimann. C’est l’une des raisons qui l’a poussé il y a tout juste 15 ans à passer au
bio. La reconversion a pris deux ans. «Les directives en matière d’élevage sont très sévères et mettent la protection des animaux et la qualité du produit au cœur des préoccupations», explique Claude Hürlimann. Pour que le lait produit par les vaches puisse obtenir le label de qualité «Bio», l’étable et le fourrage doivent satisfaire à des exigences extrêmement strictes. Pour les ruminants comme les vaches, l’alimentation doit être constituée à 100% de nourriture bio et aux moins en 90% de fourrage grossier comme l’herbe. L’étable doit être suffisamment grande pour que les bêtes soient le moins stressé possible et qu’il soit tenu compte de leur bien-être. Par ailleurs, les animaux sortent régulièrement aussi l’hiver. LA CONFIANCE DES CONSOMMATEURS
Toutes ces conditions strictes sont toutefois payantes. Elles ont d’une part une incidence positive sur la qualité du produit, entraînent
un élevage respectueux de l’espèce et ont d’autre part, des répercussions financières positives. Le marché laitier est régulièrement soumis, en Suisse plus particulièrement, à une forte pression. Le label qualité «Bio-Bourgeon» est ici un facteur de vente supplémentaire. «C’est l’une des raisons pour laquelle je suis convaincus par le bio qui permet d’attester de
Les consommateurs ont commencé à attacher une importance grandissante à la qualité.
la qualité auprès des consommateurs», explique Claude Hürlimann. En 2000, lorsque avec sa famille il a décidé de passer au bio dans son exploitation, il régnait alors une grande confusion au sujet des produits animaux. «Les consommateurs ont commencé à attacher une importance grandissante à la qualité et nous répondons volontiers à ce besoin.»
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BIE N Ê TRE
La méditation «pleine conscience» Un des moyens de réduire le stress et de développer la concentration est la méditation « pleine conscience». TEXTE LASSILA KARUTA
«Concentrez-vous sur votre respiration mais ne changez pas son rythme», dit Ela Amarie d’une voix claire. Dans la salle, une dizaine de personnes méditent les yeux fermés. Les uns sont assis sur un cousin par terre en position tailleur, d’autres sur des chaises. Elles forment un grand cercle. A intervalle régulier, les instructions de la formatrice rompent le silence. Nous sommes à Zurich dans une classe qui pratique la méditation «en pleine conscience», traduit de l’anglais «mindfulness meditation». La séance de méditation proprement
dite dure une vingtaine de minutes. Auparavant, Ela Amarie et les participants ont discuté du livre «Focus» du psychologue américain Daniel Goleman, le père de l’intelligence émotionnelle. Chaque mardi soir, des gens viennent à cette séance, qui dure environ une heure, appelée «urban mindfulness meditation». «Il y a des réguliers, mais il y a toujours des nouveaux», précise la psychologue. Ce soir-là la majorité ce sont des hommes.
UNE TECHNIQUE POUR VIVRE DANS LE «PRÉSENT»
La méditation en pleine conscience est une technique développée par le scientifique américain John Kabat-Zinn en 1979. Elle a maintenant des adeptes aux quatre coins du
monde. Selon des études, une pratique régulière permet notamment d'augmenter sa capacité de concentration, au travail ou dans sa vie quotidienne. « L’attention est comme un muscle que nous pouvons affûter. Et en développant notre concentration, nous vivons les moments présents plus pleinement», explique la formatrice. Anne*, une des participante à cette séance, cherche à apaiser son anxiété par la méditation en pleine conscience. «Cette pratique me détend et je viens les mardi parce c’est plus facile d’exercer en groupe», explique la trentenaire. Une pratique régulière est nécessaire pour en récolter les bienfaits. En se basant sur la méditation orientale, John Kabat-Zinn a aussi mis sur pied un programme appelé
«Mindfulness Based Stress Reduction», destiné à réduire le stress. Ce MBSR est aujourd’hui enseigné un peu partout dans le monde et même dans certains hôpitaux. Aux EtatsUnis, Google a même dévéloppé un programme de méditation pour ses employés. Certains des participants dans la salle ont suivi ce programme de 8 semaines et viennent les mardi pour méditer en groupe. En Suisse, certaines assurances remboursent le MBSR. D’après le magazine «Time», le succès de la méditation et du MBSR, s’explique en partie par le fait qu’il y a des preuves scientifiques de l’impact de la «pleine conscience» sur la santé et que le stress est un véritable fléau: 477 articles sur le «mindfulness» ont été publiés dans des revues scientifiques en 2012. En 2002, ils n’étaient que 52.
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EX PER T PAN EL
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Pour la satisfaction du client Jakob Huber
Jean-René Germanier
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Delegierter des VR Gastroconsult AG
Jean-René Germanier Balavaud
Responsable de l’Antenne romande de Bio Suisse
Quel est pour vous personnellement, le sens le plus important?
En tant que plus grande société de fiduciaire de l'industrie hôtelière et de la restauration en Suisse, il va sans dire que le sens du goût est mon véritable coup de coeur. Déguster les nombreux produits exceptionnels de nos clients est toujours un plaisir pour le palais et une révélation pour moi.
L’odorat et le goût. Ce sont les bases de mon métier Œnologue. Comme producteur de vin, vigneron, avec mon équipe, je déguste professionnellement chaque semaine un grand nombre de vins.
Les produits Bio Bourgeon redonnent le goût du vrai – ce n’est pas seulement notre devise, c’est ce que nous vivons, et c’est pourquoi il va de soi pour moi que le goût est le sens le plus important, suivi par l’odorat.
Qu'offrez-vous a vos clients / patients dans la domaine des Cinq Sens?
Nos services sont le conseil économique et fiscal, l'audit et la comptabilité. Donc, nous avons quelque chose pour l’ouïe et la vue; Nous faisons en sorte que nos clients voient directement les résultats de notre collaboration et nous construisons une relation de long terme avec eux.
Des vins du Valais qui se dégustent et se découvrent avec l’odorat et le goût. La vue joue aussi un rôle pour estimer la robe (couleur) d’un vin et sa maturité.
Bio Suisse distingue chaque année les aliments de qualité avec le Bourgeon Gourmet. A travers des analyses sensorielles on cherche les meilleurs jambons crus ou le pain le plus exceptionnel. Et il y a aussi chaque année le grand prix des vins bio qui décerne sa médaille d’or.
Comment vous démarquez-vous de vos concurrents ?
Grâce à nos statistiques sur le foncier et les exploitations dans notre industrie, nous offrons de véritables analyses comparatives. Une valeur ajoutée pour nos clients et un vrai plus par rapport à nos concurrents. Aussi, nos experts connaissent la CCT dans le secteur de l'hôtellerie comme le fond de leur poche.
Par un soin particulier à la finesse et l’excellence de nos vins. La dégustation des raisins mûrs et des moûts avant la vinification fait la différence. Tout se fait à la vigne.
Non seulement les produits Bio Bourgeon ne contiennent pas d’additifs chimiques, mais ils sont aussi produits de manière très durable. Par example nous accordons une grande importance au bien-être des animaux et aux relations commerciales équitables.
Quels sont vos projets futurs, vos nouveaux challenges ?
L’administrateur fiduciaire est responsable pour de plus en plus de domaines: fiscal, économique et succession. Nous accordons de fait une attention particulière au recrutement et à la formation de notre personnel.
Depuis quelques années nous cultivons une partie de notre domaine selon les méthodes de culture biologique. Notre challenge est de produire les meilleurs vins bio de Suisse.
Bio Suisse souhaite trouver de nouveaux producteurs – surtout en Romandie. Les conditions préalables sont bonnes car la reconversion au bio est très attractive pour les domaines de grandes cultures – et il y en a justement beaucoup dans nos régions.
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S A N TÉ
Vivre avec la sclérose en plaques une partie des ordres transmis par travail, les vacances, les loisirs ou enle cerveau. Si chaque patient est tou- core la mise en place de groupe de souché différemment, les symptômes les tien ainsi que l’organisation de cours et plus fréquents sont les troubles de la formations. vue et de l’équilibre, des parésies des Comme en témoigne par exemple membres, des troubles vésicaux et in- l’appel lancé sur Facebook par la Sotestinaux ainsi qu’un sentiment de très ciété SEP qui s’est dernièrement rengrande fatigue. On s’en doute, la sclé- seignée auprès des personnes atteintes rose en plaques change radicalement par la maladie, au sujet de leurs exla vie d’une personne atteinte et de son périences dans les nombreuses maentourage. Afin de les soutenir, il y a nifestations en plein air, tels que les 55 ans, la Société suisse de la sclérose festivals accessibles aux personnes P U S qui D Epropose D É Tune E multitude N T E , PenL U S D Ede Bhandicap. I E N - ÊAfin T Rd’eEn enLplaques situation TEXTE SMP de prestations et d’offres a été créée. Et savoir plus, vous pouvez consulparce qu’il existe différents stades de ter le site internet de la Société SEP Stress activités se traduisent des tensions. ses prestationspar s’adaptent, Touchant plus de et 10'000 personnesassises en la maladie, www.sclerose-en-plaques.ch. C’est égaSuisse, la sclérose en plaques est une passant du conseil personnalisé lement sur ce site que l’on peut lire le Les professionnels de la santé sont unanimes sur le fait que des maladie auto-immune qui attaque le concernant des sujets aussi divers et magazine FORTE, édité par la Société stressbloquant sont à l'origine deles presque toutes les pathologies. variés que assurances sociales, le SEP, qui fait la part belle à de nombreux systèmefacteurs nerveuxde central, La sclérose en plaques fait partie de ces maladies dont la simple évocation suscite l’empathie sans pour autant que l’on sache ce qu’elle représente réellement et comment elle se vit. Car si cette maladie reste à l’heure actuelle encore incurable, elle n’empêche pas de vivre, bien au contraire. Comme le mentionne une personne atteinte «la SEP ralenti le rythme… pas la vie !».
témoignages de vie, une façon plus personnelle de montrer comment la SEP se vit au quotidien. En parallèle, nous y trouvons aussi les prestations offertes par la Société SEP, l’occasion de faire d’une pierre deux coups comme nous le confirme Marie von Niederhausern, assistante en communication à la Société SEP «Il y a un vrai besoin de sensibiliser le grand public à la sclérose en plaques, maladie qui reste encore méconnue en Suisse, si nos actions permettent de toucher le grand public nous sommes très satisfaits. Mais nous n’oublions pas que le but premier de la Société SEP est avant tout de venir en aide aux personnes atteintes et à leurs proches, et c’est à quoi nous travaillons chaque jour.»
P L U S DPEL UDSÉDTEE DNÉTTEE N, TPEL, U S DE BIEN-ÊTRE PLUS DE BIEN-ÊTRE Stress et activités se traduisent par tensions. des tensions. Stress et activités assises seassises traduisent par des Les professionnels de la santé sont unanimes sur le fait que des
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Un lieu de détente et de repos La chambre à coucher est l'une des pièces les plus importantes et, paradoxalement, c'est elle qui est la plus négligée. Pourtant, il est facile de transformer une chambre en une véritable oasis de repos avec un minimum d'investissement. TEXTE RAINER HOFMANN
Il n'est un secret pour personne qu'un sommeil réparateur est très important pour mener une vie la plus détendue et la plus équilibrée possible. Tous les médecins le confirment. Pourtant, une enquête de «Haus und Heim» auprès de différentes designers d'intérieur a révélé que de nombreuses personnes accordent peu d'importance à leur chambre à coucher. «C'est juste pour y dormir»,
entend-on souvent. Une grande armoire est généralement installée auprès du lit et c'est tout. Il n'est pas rare non plus que la chambre serve même de débarras. C'est là que s'accumule le linge propre en attendant d'être repassé, par exemple. C'est un non-sens, clament les designers d'intérieur. La chambre à coucher remplit une fonction importante et c'est dans ce but qu'il faut aménager cet espace. Voici la recommandation des experts: tout commence, et ce n'est pas une surprise, par le lit. Faire des économies sur son dos est un mauvais calcul. Le degré de dureté du matelas est décisif pour que le sommeil soit vraiment reposant. Il doit être suffisamment mou pour que le corps puisse s'y enfoncer mais aussi suffisamment dur pour que la colonne vertébrale reste dans
sa forme naturelle de S. Il faut à tout prix l'essayer. Le sommier doit pouvoir se soulever au niveau de la tête et des pieds. Ceci permet de lire confortablement le soir. Il est déconseillé de regarder la télévision dans son lit car cela peut ralentir le processus d'endormissement. Et, selon le feng shui, aucun appareil électrique ne doit être branché dans la chambre à coucher. Le sommier doit également être équipé de lattes au niveau des épaules car c'est la partie qui s'affaisse le plus rapidement. Ceci permet de dormir sur le côté sans déformer la colonne vertébrale. PLUS D'ESPACE DE RANGEMENT
Dans le cas idéal, il vaut mieux ranger ses vêtements dans une autre pièce. Ce n'est alors plus la peine d'installer d'armoire, ce qui libère de
CCP 10-10946-8 www.sclerose-en-plaques.ch
la place pour décorer les murs avec des grands posters ou des couleurs. Il vaut mieux privilégier les tons calmes et chauds et éviter les couleurs vives. Ceux qui n'ont pas assez de place pour installer un dressing séparé doivent bien réfléchir à la taille et au matériau de l'armoire qu'ils vont choisir. Là aussi, mieux vaut éviter les économies inutiles. Les personnes qui sont prêtes à investir un peu d'argent choisiront une armoire design afin de mettre la pièce en valeur. L'idéal est d'apposer un miroir sur un pan de l'armoire. Cela agrandit la pièce mais facilite aussi le choix des vêtements. Les systèmes d'armoire modernes, qui disposent d'un empilement de boîtes, permettent un rangement efficace. En effet, dans une chambre à coucher, mieux vaut éviter le linge qui «traîne».
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D E R N I È R E PAG E
Christina de Raad Iseli (49 ans) gère avec sa famille un domaine agricole Bourgeon à La Sarraz.
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«Bio signifie: produit dans le respect de la nature et des animaux» Depuis quand êtes-vous paysanne bio et pourquoi avez-vous reconverti le domaine? Lorsque nous avons repris en 2003 la ferme de mes beaux-parents, nous l’avons directement reconvertie à l’agriculture biologique. Cela correspondait à notre conception de la qualité: produire le plus naturellement Quelle est la surface de votre ferme possible, sans intrants ni additifs bio et qu’est-ce que vous y produi- chimiques – et bien sûr dans le plus sez? grand respect des animaux. Christina de Raad Iseli: Notre ferme Quel a été le changement le plus difbio compte 30 ha, soit un peu plus que ficile? la moyenne suisse. Elle est aussi très La construction d’une stabulation diversifiée: nous faisons d’une part libre pour les vaches mères. des grandes cultures comme les lentilles, les pois chiches, le lin, le sarra- Et qu’est-ce que vous y avez gagné? sin, l’avoine et même depuis peu du Les animaux en stabulation libre sont quinoa. Nous avons aussi 12 vaches mères, un taureau, 200 poules ponBio frais de la ferme deuses et 350 poulets à l’engraissement. Tous nos produits sont labelliLa famille de Raad Iseli transforme elle-même une grande partie de sés avec le Bourgeon de Bio Suisse.
beaucoup plus calmes. Cela influence positivement la santé des bêtes et la qualité de la viande, mais c’est aussi un avantage pour nous dans notre travail avec les animaux.
Où peut-on acheter vos produits? Nous livrons à plusieurs magasins dans la région de Lausanne, par exemple à Volg, à des épiceries villageoises et bien sûr aussi à des magasins biologiques spécialisés. Nous avons aussi un magasin fermier en libre-service.
Le bio est-il crédible? Nous avons chaque année un contrôle systématique que je trouve très précis et détaillé. Factures, bulletins de livraison, la production animale, les champs – tout est contrôlé. Ils font du bon travail.
La famille de Christina de Raad Iseli a reconverti le domaine au bio en 2003. Le respect des directives bio est contrôlé chaque année. Cette maîtreagricultrice fait partie du Comité de Bio Suisse.
ses produits et les vend dans le magasin de la ferme. Ils vendent entre autres des lentilles, des meringues, de l’huile de lin et du jus de pomme. Les magasins des fermes bio de toute la Suisse se trouvent sur www.fermebourgeon.ch.
Est-ce que le bio vous permet d’être plus indépendants sur le plan économique? Nous pouvons réagir directement aux besoins de nos clients et nous réalisons des prix justes, mais, en tant que paysans bio, nous devons nous conformer aux directives de la Berne fédérale. Quel prix les produits bio ont-ils pour les consommateurs? Ils ont un prix approprié en fonction du travail et des frais de production. Avec l’aide de Bio Suisse nous expliquons cela aux clients et ils sont ensuite prêts à nous payer le juste prix. Et en contrepartie nous pouvons vivre de notre travail.
Le Bourgeon, une marque forte pour les paysans bio Le Bourgeon est une des marques les plus connues et les plus crédibles sur le marché des denrées alimentaires. Pourtant elle n’appartient pas à un grand groupe mais aux plus de 5800 producteurs biologiques suisses. Ce sont eux qui décident démocratiquement de l’avenir de leur marque au sein de leur Fédération, Bio Suisse. Ce qui a fait la force de la Suisse, la démocratie de base, est donc aussi la recette de la réussite du Bourgeon: les paysans bio décident eux-mêmes chaque année des éventuelles modifications du Cahier des charges du Bourgeon, ce qui a donné au fil du temps une réglementation qui va beaucoup plus loin que les directives bio de l’UE et de la Suisse – et qui apporte aux consommateurs chaque année davantage de prestations. www.bio-suisse.ch