Focus Santé

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Un s u p p l ém e n t t h é m a t iq u e d e S m a r t M e d ia

FOCUS SANTÉ

PREM

L'ACCÈS AUX SOINS POUR LES FAMILLES SUISSES

LE HANDICAP Un défi au quotidien

I

LA PODOLOGIE

Une formation adaptée

LE SOMMEIL

Une nécessité pour sa santé

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Interview

URSULA SCHWALLER & HEINZ FREI La santé, un défi pour tous

Pour ses 40 ans, la SSP vous invite à découvrir une profession de la santé dont les objectifs sont de prévenir, soulager, conserver ou redonner de la mobilité

SEPTEMBRE 2016


UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

2 Editorial Matthias Remund

La plénitude de «l'après» Chères lectrices, chers lecteurs Peut-être que vous vous adonnez régulièrement à une activité physique et que vous connaissez cette merveilleuse sensation que l'on ressent « après » la pratique. Si c'est le cas, vous pouvez cesser de lire cet article et retourner à vos occupations. Mais peut-être que vous faites partie de ces gens qui ignorent tout de ce qui a trait au sport. Pour ces gens, quand ils pensent au sport, ils pensent d'abord au côté fastidieux de l'entraînement, à la douleur de l'effort ou encore aux blessures. J'aimerais dire à ces gens qu'il y a également des aspects positifs dans le sport. C’est juste que nous avons tendance à les oublier de temps en temps. Souvenez-vous de votre enfance. Vous vous rappelez certainement les courses avec vos amis sur le chemin de l'école, les sauts par-dessus les flaques, les lancers de cailloux pour savoir qui pouvait lancer le plus loin. Rappelez-vous lorsque vous arriviez tout en sueur, essoufflé et affamé, parfois tout crotté, à la table du déjeuner. Souvenez-vous du goût merveilleux

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qu'avaient alors les macaronis, quand ils tombaient dans votre estomac affamé, nourrissant un corps épuisé. Un des meilleurs aspects que nous apportent l'activité physique et la pratique sportive est précisément cette plénitude que l'on ressent « après ». Cette plénitude ne s'émousse jamais, de toute la vie. La volupté de la douche après l'effort, la sensation agréable de relâchement des muscles, la satisfaction qui se répand en vous... Je connais des personnes qui pratiquent du sport uniquement pour cette sensation de «plénitude de l'après». Rien que pour ressentir cette plénitude, cela vaut la peine d'essayer encore une fois, même pour les abstinents les plus endurcis. Bien sûr, il y a de nombreux autres effets positifs engendrés par le sport, mais je ne pas besoin de vous rappeler à nouveau à quel point l'activité physique est bonne pour la santé, à quel point le sport renforce la volonté et la capacité de performance, à quel point la camaraderie dans les associations sportives est forte. Mais l'aspect le plus important du sport reste inchangé: sans plaisir, pas de

pratique. De nos jours, on voit de plus en plus de personnes qui se promènent avec des petits appareils de mesure autour du poignet, c'est un phénomène de mode. Ces appareils indiquent la distance parcourue aujourd'hui, combien de calories vous avez brûlé, si vous avez amélioré votre performance par rapport à la dernière fois, etc. Il y a un côté gadget, mais cela rend la pratique amusante et aide à se motiver. Celui qui ne pratique le sport que sous la contrainte, parce qu'il y est obligé par son médecin traitant et qu'il n'y prend pas de plaisir, celui-là va très vite laisser tomber la pratique. Personne n'a envie de se consacrer à un truc qui est barbant - il suffit de penser aux innombrables rameurs qui prennent la poussière dans les appartements de notre pays. C'est un paradoxe: d'un côté notre société est de plus en plus mobile tandis que, de l'autre, elle devient de plus en plus immobile. De nos jours, il nous est facile de nous rendre rapidement dans les moindres recoins de la planète mais nos corps sont de moins en moins sollicités d'un point de vue physique. Nous installons des escaliers mécaniques mais allons courir sur les tapis de

course au club de sport. De nos jours, si nous voulions dépenser la même énergie qui était nécessaire il y a seulement 40 ans pour réaliser les tâches quotidiennes, nous devrions pratiquer une activité sportive trois fois par semaine. Cette évolution est arrivée de manière imperceptible, elle est dangereuse et parfois nous ne nous en rendons pas vraiment compte. Il est donc d'autant plus important de prendre des contre-mesures. Cela signifie: Si vous pratiquez déjà régulièrement du sport: ne vous arrêtez pas. Si vous avez cessé de faire du sport depuis un certain temps déjà: essayez encore une fois, sans exagération. Vous savourerez encore plus les joies de l'été si vous pratiquez une activité physique. Vous trouverez dans ce livret quelques idées pour vous aider à le faire.

Contenu

04 04

14 Médecine-dentaire

05

Sclérose en plaques

06

Handicap et réadaptation

08

Interview Ursula Schwaller

09

Interview Heinz Frei

10

Brandreport L'Hôpital de La Tour

11

Le diabète

12

La podologie

14

Le sommeil

Bonne lecture! Enora Brunet Chef de projet

FOCUS SANTÉ Chef de projet Enora Brunet enora.brunet@smartmediaagency.ch

Country Manager Jeroen Minnee Equipe éditoriale SMA Design Smart Media Agency S.A. Canal de distribution L'Hebdo, Septembre 2016 Impression Swissprinters Smart Media Agency S.A. Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tel. 044 258 86 00

Matthias Remund Directeur de l'Office fédéral allemand du sport (BASPO)

E-Mail jeroen.minnee@smartmediaagency.ch Web www.smartmediaagency.ch

GSEM Executive, en partenariat avec la Faculté de Médecine et les HUG propose 3 programmes : un certificat (CAS), un diplôme (DAS) et un master (MAS). sante.unige.ch

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4 Médecine-dentaire

Hygiène buccale et soins dentaires Afin de maintenir une bonne hygiène buccale, il est important de prendre les bonnes habitudes dès les premières dents. Ainsi, on évite les complications et problèmes liés aux dents tels que les caries par exemple. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Essentielle pour conserver une bonne image de soi, une bonne santé mais aussi par respect pour son entourage, l’hygiène buccale constitue un aspect important dans la vie de tous les jours. Mauvaise haleine, caries et autres problèmes bucco-dentaires peuvent en effet rapidement s’installer si l’on ne prend pas soin de son hygiène. Et dans une société où l’image et l’apparence jouent un rôle fondamental, prendre

soin de son hygiène buccale signifie que l’on sait prendre soin de soi-même, et donc des autres également. En outre, on évite ainsi d’importuner ou encore de mettre mal à l’aise son entourage proche, par exemple par sa mauvaise haleine ou une dentition négligée. Les dentistes l’ont suffisamment répété, la prévention dentaire commence dès le plus jeune âge, lorsque les premières dents apparaissent. Dès ce stade, il est bien entendu conseillé de se brosser les dents trois fois par jour après avoir terminé ses repas. On précisera toutefois que le lavage des dents s’avère particulièrement important le soir, avant d’aller se coucher. Car sans cela, les sucres présents dans la nourriture que nous mangeons vont se fixer sur nos dents et les attaquer durant toute la nuit. Par ailleurs, effectuer

Nous don

des contrôles réguliers chez des spécialistes permet d’anticiper et d’éviter l’apparition de troubles éventuels. Des contrôles et visites qui permettent d’apprendre la bonne manière de se brosser les dents dès le début. En effet, il est fréquent que le brossage des dents soit régulier mais inefficace, car trop court ou mal effectué. De plus, il convient de faire attention à ne pas s’abîmer les gencives en se brossant les dents trop énergiquement. Là aussi, le conseil d’un hygiéniste dentaire peut éviter les complications pour les années à venir. Autre aspect important pour soigner son hygiène buccale, le détartrage. Effectué par un hygiéniste dentaire, ce soin permet d’éliminer efficacement le tartre qui s’accumule naturellement sur la plaque dentaire au fil du temps, même avec

un brossage régulier. Un détartrage tous les six mois, voire tous les ans, est recommandé. Pour ceux qui ont une sensibilité accrue au niveau des gencives et des dents, voire qui souffrent de douleurs, il est possible de leur administrer du protoxyde d’azote, également appelé «gaz hilarant», juste avant les soins. Egalement utilisé chez les petits patients très agités ou stressés, il procure immédiatement un effet calmant et anesthésique, supprimant ainsi les douleurs. Pour les patients particulièrement stressés, les médecins-dentistes peuvent aussi utiliser différentes techniques d’écoute et de gestion du stress. Des anesthésies locales ou en surfaces, appliquées notamment à l’aide d’un gel, permettent également d’éviter les douleurs selon le type de soin à procurer.

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Sclérose en plaques 5

Vivre avec la sclérose en plaques La sclérose en plaques fait partie de ces maladies dont la simple évocation suscite l’empathie sans pour autant que l’on sache ce qu’elle représente réellement et comment elle se vit. Car si cette maladie reste à l’heure actuelle encore incurable, elle n’empêche pas de vivre, bien au contraire. Comme le mentionne une personne atteinte «la SEP ralenti le rythme… pas la vie !». TEXTE MARCEL SCHNEIDER

Touchant plus de 10'000 personnes en Suisse, la sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui attaque le système nerveux central, bloquant une partie des ordres transmis par le cerveau. Si chaque patient est touché différemment, les symptômes les plus fréquents sont les troubles de la vue et de l’équilibre, des parésies des membres, des troubles vésicaux et in-

testinaux ainsi qu’un sentiment de très grande fatigue. On s’en doute, la sclérose en plaques change radicalement la vie d’une personne atteinte et de son entourage. Afin de les soutenir, il y a 55 ans, la Société suisse de la sclérose en plaques qui propose une multitude de prestations et d’offres a été créée. Et parce qu’il existe différents stades de la maladie, ses prestations s’adaptent, passant du conseil personnalisé concernant des sujets aussi divers et variés que les assurances sociales, le travail, les vacances, les loisirs ou encore la mise en place de groupe de soutien ainsi que l’organisation de cours et formations. Comme en témoigne par exemple l’appel lancé sur Facebook par la Société SEP qui s’est dernièrement renseignée auprès des personnes atteintes par la maladie, au sujet de leurs expériences dans les nombreuses manifestations en plein air, tels que les festivals accessibles aux personnes

Il y a un vrai besoin de sensibiliser le grand public à la sclérose en plaques, maladie qui reste encore méconnue en Suisse, si nos actions permettent de toucher le grand public nous sommes très satisfaits. en situation de handicap. Afin d’en savoir plus, vous pouvez consulter le site internet de la Société SEP www.sclerose-en-plaques.ch. C’est également sur ce site que l’on peut lire le magazine FORTE, édité par la Société SEP, qui fait la part belle à de nombreux témoignages de vie, une façon plus personnelle de montrer comment la SEP se vit au quotidien. En parallèle, nous y trouvons aussi les prestations offertes par la Société SEP, l’occasion de faire d’une pierre deux coups

CCP 10-10946-8 www.sclerose-en-plaques.ch

comme nous le confirme Marie von Niederhausern, assistante en communication à la Société SEP «Il y a un vrai besoin de sensibiliser le grand public à la sclérose en plaques, maladie qui reste encore méconnue en Suisse, si nos actions permettent de toucher le grand public nous sommes très satisfaits. Mais nous n’oublions pas que le but premier de la Société SEP est avant tout de venir en aide aux personnes atteintes et à leurs proches, et c’est à quoi nous travaillons chaque jour.»


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6 Handicap et réadaptation

Apprendre à vivre avec le handicap Le handicap qui peut survenir après un accident constitue un élément bouleversant pour la personne concernée mais aussi pour sa famille et ses proches. Une épreuve difficile, à surmonter à plusieurs et qui implique de réapprendre à vivre.

peuvent impliquer pour les personnes concernées et leur entourage, plusieurs conseils peuvent tout de même aider à bien gérer les relations. Maintenir un lien social fort s’avère essentiel afin de surmonter les différentes étapes de cette réadaptation.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Dans la vie de tous les jours, nous ne pensons que rarement à la fragilité de nos acquis sociaux, professionnels ou encore affectifs. Pourtant, ces différents éléments clés sur lesquels repose la stabilité de nos existences peuvent être fortement chamboulés en cas de handicap faisant suite à un traumatisme. Après un accident, les implications du handicap touchent différents aspects de la vie de tous les jours. Au final, les diverses manifestations de ces troubles peuvent s’additionner et affectent souvent les relations sociales. En effet, de par les différences créées entre le handicap et les personnes dites «valides», une certaine distance relationnelle s’immisce parfois. Pour la personne handicapée, la construction identitaire est susceptible de s’effriter en raison d’un sentiment de fragilisation ou de dépendance vis-à-vis des autres. En outre, les nouvelles contraintes physiques induites par une situation de handicap impliquent de repenser et de réorganiser l’espace. Car l’environnement et la manière dont on peut s’y déplacer se retrouvent soudainement entravés par des limites inhabituelles. Malgré la grande diversité des handicaps et des différentes situations qu’ils

Ne pas avoir peur de parler du handicap.

Un des premiers points indispensables consiste à ne pas avoir peur de parler du handicap. Ainsi, on évite que le sujet ne devienne tabou. Pour les proches, il s’agit d’être à l’écoute de la personne handicapée qui doit pouvoir exprimer sa souffrance psychologique. Attention tout de même à ne pas exagérer la compassion et les comportements excessifs dans l’écoute ou l’aide à la personne. Dans cette optique, la franchise s’avère également importante pour éviter d’induire chez la personne handicapée un sentiment de déni de son handicap. Les futurs projets personnels et professionnels doivent par ailleurs être élaborés de manière réaliste. Inutile de se fixer des objectifs inatteignables ou trop rapides, mais plutôt considérer les

limites relatives au handicap pour planifier ses projets en conséquence. En même temps, veiller à cultiver et développer sa combativité est important. Dans ce sens, il ne faut pas hésiter à mettre en avant et faire remarquer à la

personne ses efforts ainsi que les gains réalisés. Et bien sûr, il est fortement bénéfique de faire appel à des structures professionnelles et spécialisées, qu’il s’agisse d’aspects physiques, psychologiques ou encore ergonomiques.

Votre don facilite la vie de Marlène.

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Trois questions posées au responsable des thérapeutes du sport de la Leukerbad Clinic, Jonas Denkiger.

Comment peut-on aider un sportif à s’améliorer et dans quelles disciplines ? Nous pouvons aider les sportifs dans toutes sortes de disciplines selon trois axes : les fonctions musculaires (musculation), l'endurance et la mobilité.

Qu'en est-il après un accident ? Avec notre longue expérience en orthopédie et les nombreuses prises en charge de patients opérés du genou, de la hanche ou de la cheville, nous pouvons très bien accompagner les sportifs après un accident ou une opération durant toutes les phases de la réadaptation. Notre objectif principal est de pouvoir anticiper une éventuelle opération, grâce à des séjours de prévention.

Qui encadre le patient durant son séjour? Les sportifs sont examinés par nos médecins qui posent le diagnostique et définissent le projet thérapeutique individualisé en concertation avec nos physiothérapeutes et nos spécialistes du sport. Nous proposons également d’intégrer selon les besoins du patient nos services d’ergonomie, de psychologie ou nutritionnels.

Nos installations : 

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Dynamométrie isocinétique (cuisses, tronc, épaules, chevilles) pour les analyses musculaires Tapis roulant et vélos spécifiques pour les analyses d’endurance Prise de sang et analyse des marqueurs pour l'évaluation de la performance Spiromètre (Spiro Tiger®) pour évaluer et développer les fonctions pulmonaires. Centre de thérapie d'entraînement avec tous les appareils de musculation de base, ainsi que différents appareils spécifiques à la réadaptation. Deux piscines d’eau thermale à 36°C naturellement riche en minéraux et aux nombreuses vertus thérapeutiques.

Contact: Leukerbad Clinic Willy-Spühlerstrasse 2  3954 Loèche-les-Bains Tél. 027 472 51 11  Fax 027 472 52 30 info@leukerbadclinic.ch  www.leukerbadclinic.ch


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8 Interview Ursula Schwaller

«Tout ce qui est inconnu devient finalement connu» Le handicap ne prévient pas. Tout le monde peut devenir sa prochaine victime. Mme Ursula Schwaller se livre sur son combat et ses nouveaux défis. TEXTE ENORA BRUNET

Ursula Schwaller, vous êtes une athlète Suisse paralympique, quand votre vie a-t-elle changé? Ma vie a changé après un accident de raquettes en décembre 2002. Depuis je suis paraplégique. Je n’aborde pas trop ce sujet. Le handbike m'a permis de célébrer des succès que je n’aurais jamais connu sans ce handicap. En quelques mots, pourriez-vous nous présenter votre parcours? Aujourd’hui j’ai 40 ans et je suis sportive de haut niveau. Je pratique le Handbike et je fais régulièrement des compétitions internationales, mais seulement depuis 2014 avec des personnes non-handicapées. Tout a commencé en 2003 quand j’ai participé à ma première course régionale de Handbike en Suisse. Puis en 2004, j’ai concouru à ma première course internationale, en 2005 au championnat d’Europe et en 2006 au championnat du monde pour décrocher ma première médaille en 2007. Ensuite, j’ai participé aux JO, et j’ai continué la compétition jusqu’en 2012. J’ai remporté 7 titres de championne de monde. Vous êtes une sportive de haut niveau paralympique, que représente le sport pour vous? Le sport a toujours été important pour moi. Et encore plus aujourd’hui. Le sport signifie pour moi la liberté, en particulier la liberté de mouvement. C’est pour cette raison que je fais aussi d’autres sports comme le ski alpin, le ski de fond, l’aviron ou

le kayak. Avant je faisais du volley et du vélo avec mon copain. Il me supporte beaucoup. Avec lui j’ai découvert le Handbike, c’est un sport qui me tient à cœur. Quel est votre état d’esprit actuel? Je dirais plutôt en transition. (rires) J’ai 40 ans, ça fait maintenant 4 ans que je ne fais plus de compétition internationale. Mon matériel est maintenant obsolète pour des courses à longue distance avec les cyclistes valides. Justement, la compétition, comment la vivez-vous? Mon ami Marcel me supporte beaucoup dans mes démarches, ce qui me permet de m’entrainer tous les jours. Les weekends, nous faisons du sport ensemble. Et la semaine, je m’entraine

entre 12 et 15 heures, ce qui représente environ 12'000 km parcourus par an. Vous travaillez à 50%, quelle est votre profession? Je suis architecte spécialisée dans la construction de maisons passives et zéro énergie à Schmitten (FR). J’ai construit la première maison zéro énergie entièrement écologique dans le canton de Fribourg. Je possède le label Minergie-P (maison passive) Minergie-A (maison zéro énergie) et le Minergie-A-ECO (maison écologique). Comment envisagez-vous votre avenir? Je ne sais pas trop, étonnamment pas forcément en lien avec le handisport car je ne veux pas me différencier. Avant je trouvais ces épreuves enrichissantes mais maintenant, j’ai 40 ans, et je dois dire que je manque un peu de motivation. Je voudrais passer à autre chose, j’ai assez de titres en

handbike. Il faut toujours chercher de nouveaux défis. Avez-vous une devise? J’ai un ami sportif qui est décédé l’an dernier. Il avait parcouru 1’200 km dans le désert d’Atacama et il disait souvent: «tout est possible, il faut juste le faire». Et je suis d’accord! Il est mon mentor et m’a donné beaucoup de conseils. J’aime aussi une phrase de Franck Sinatra dans sa chanson «My Way»: «J’essaie de trouver un chemin et de faire mon chemin». Oui, en fait, il faut que l’on trouve son propre chemin et ensuite il faut juste le faire! Lorsque l’on réalise de nouveaux défis, lorsque l’on prend des nouvelles routes, on a souvent peur de l’inconnu. Mais finalement, lorsqu’on décide de le faire, tout ce qui est inconnu devient finalement connu. C’est simple!

Quel est votre prochain défi? Mon prochain défi serait de participer à une course ouverte à tous! Auriez-vous un conseil à nous donner? Pour moi, si je devais donner un conseil, je dirais: „ ne pas regarder le passé car on ne peut pas le changer, juste le futur“. Et puis de toute façon, l’importance est de savoir ce que l’on veut atteindre. Lorsque l’on sait ce que l’on veut atteindre, on trouve la motivation et l’envie de le faire.


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Heinz Frei Interview 9

«Il fallait que je me prépare à une nouvelle vie» "Réapprendre, changer de vie, modifier les habitudes de son entourage ..., tels sont les défis du handicap qu'évoque à cœur ouvert Mr Heinz Frei. TEXTE ENORA BRUNET

Monsieur Heinz Frei, vous êtes un athlète paralympique, quand votre vie a-t-elle changé? J’ai eu une très belle enfance, je faisais du sport en famille. Une semaine avant de partir pour le service militaire, à 20 ans, j’ai participé à un relai en montagne avec des amis. J’ai glissé et je suis tombé quelques mètres plus bas dans une forêt. Je n’ai pas pu me relever. En fait, mon dos s’est brisé. Quand je suis arrivé à l’hôpital, je pensais que tout se finirait bien. Le lendemain, le docteur m’a annoncé que j’allais changer de vie car je resterai paralyser. Il fallait que je me prépare à une nouvelle vie. Quel était votre état d’esprit à ce moment? Surpris par cette terrible annonce. Et à 20 ans on se demande vraiment comment sera notre vie. Comment avoir une famille, quels seront mes projets? Comment je vais travailler? Mon objectif en réalité était de trouver une

bonne qualité de vie. Mais j’ai dû apprendre tous les jours. Il a même fallu que je trouve de nouvelles passions. Etiez-vous sportif auparavant? Je n’ai jamais été heureux sans le sport. J’ai même commencé ma rééducation avec le sport, directement à la clinique. Je faisais souvent du tennis de table et du tir à l’arc. Malheureusement tous les sports ne sont pas encore adaptés aux personnes handicapées. Alors je me suis mis à chercher d’autres personnes handicapées pour pouvoir faire du sport, pendant environ 2 années après mon accident. Finalement j’ai pris un nouveau chemin dans ma vie et je suis heureux! Vous êtes un sportif reconnu, vous avez gagné de nombreuses médailles, comment vivez-vous la compétition? Je m’entraîne 2-3 fois par semaine depuis la fin de ma réadaptation. Au départ j’ai commencé par de la gymnastique. C’était un bon

moyen pour moi de me tester, à la fois physiquement et psychologiquement. C’est vraiment important de pouvoir avoir une situation stable. Les Jeux Olympiques de Rio 2016 approchent, comment le vivez-vous? J’ai commencé les compétitions internationales en 1984, les JO de Rio seront mes 9èmes jeux! Et oui je vais y participer, à 58 ans! Je m’entraine toujours un peu plus, toujours un peu plus longtemps, et il faut renouveler les équipements car ils deviennent plus légers... c’est beaucoup d’organisation. J’ai gagné beaucoup de médailles dans ma carrière, je ne vise pas de médaille cette fois-ci. Je participe pour le plaisir, parce que je peux encore participer; et je

suis vraiment enthousiasme. Mais je dois dire que si j’ai une chance de gagner une médaille, je serais ravi! Et avec tout cet investissement, vous travaillez à 50 %. Que faites-vous exactement? Je travaille dans un centre paraplégique. J’aide les personnes à découvrir leur handicap et vivre avec. Je veux leur donner des perspectives, en lien avec le sport pour qu’ils aient une meilleure qualité de vie. Moi je suis vraiment heureux avec le sport, je les aide à trouver leur propre chemin. Si ce n’est pas avec le sport, ce sera avec une autre passion: la culture, la politique... Avez-vous une devise? Non pas vraiment, j’aide juste les gens à trouver leur propre

chemin. Beaucoup des personnes que je rencontre veulent que je raconte mon histoire car ils ont besoins de trouver de nouvelles motivations. Avez-vous un conseil à nous donner? Les personnes, en général, voient des problèmes alors qu’il n’y en a pas vraiment. C’est dû au stress quotidien. Il faut laisser tout ça de côté. Il faut regarder ce qui est réaliste et réalisable. Je peux accepter de ne pas avoir de talent pour quelque chose mais pas de passer à côté d’opportunité dans ma vie à cause du stress, ce n’est pas acceptable. Dans la vie, au quotidien, je suis juste heureux, j’ai une bonne santé, je suis enthousiaste et c’est le plus important!

Acouphènes – Bourdonnements d’oreille L’idée déclarée il y a longtemps que les acouphènes étaient inguérissable, disparaît peu à peu. Ce derniers temps, des progrès ont pu être enregide nouveaux dé-

plan en plusieurs étapes et donc garantir un succès encore plus significatif. L’aide pour les acouphène DisMark peut se targuer de remarquables résultats tirés de son trésor d’expérience de plus de 40’000 traitements. Une recherche constante pendant 14 ans, avec le soutien de médecins spécialistes de renommée mondiale, a apporté la percée désivie.

Le succès du système de traîtement TinniTool respose sur deux principes. D’une part, le traitement est adapté indivuelleLe traitement des acouphènes (bourdon- ment auf type d’acouphènes. D’autre part, nements d’oreille) et autres maladies de toutes les formes de traitements sont si l’oreille interne peut maintenant suivre un orientées que l’intéressé lui-même peut

strés grâce à veloppements.

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10 L'Hôpital de La Tour Brandreport

L’Hôpital de La Tour poursuit son expansion Situé dans la commune genevoise de Meyrin, l’établissement hospitalier privé conjugue habilement prestations médicales à haute valeur ajoutée et accessibilité au grand public. Actuellement en cours, les travaux d’agrandissement du site seront terminés l’an prochain et permettront d’ajouter 50 lits supplémentaires aux 150 existants déjà. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Si l’Hôpital de La Tour est un établissement médical privé, il travaille activement à rendre ses soins stationnaires au même titre que ses soins ambulatoires accessibles à toute la population. En effet, des discussions sont actuellement en cours avec les autorités cantonales

genevoise afin de permettre à d’avantage de personnes ne bénéficiant pas d’assurances complémentaires privées d’accéder aux prestations stationnaires de l’hôpital. «Nous considérons que nous avons un réel rôle à jouer dans le tissu sanitaire genevois, évoque Nicolas Froelicher, CEO de l’Hôpital de La Tour. Dans ce sens, nous avons pour ambition de renforcer notre place en tant qu’établissement de proximité accessible à la population locale.» Actuellement doté d’une capacité de 150 lits, l’Hôpital de La Tour s’apprête à s’agrandir. En effet, courant de l’année prochaine, les travaux d’expansion du site vont s’achever. Au total, l’établissement pourra alors accueillir 200 lits. Et en termes de prestations médicales, cet agrandissement permettra également d’élargir un panel déjà conséquent. Le

nouveau centre sera notamment dédié à l’orthopédie et la médecine du sport mais aussi à la médecine nucléaire ainsi qu’à la radiothérapie. Des techniques médicales de pointe utilisées en cancérologie dans le but de diagnostiquer et traiter différents types de tumeurs. En parallèle, le bâtiment supplémentaire permettra aussi de renforcer les différents pôles d’excellence de l’établissement: cardiologie et chirurgie cardiaque, chirurgie générale et médecine interne, ainsi que maternité, néonatologie et pédiatrie. Avec 350 médecins agréés évoluant en son sein, l’Hôpital de La Tour s’implique également activement en faveur de la formation puisque 40 autres médecins y effectuent leur formation post-grade en médecine interne, cardiologie ou encore pédiatrie. En outre, l’établissement dispose

d’un service des urgences opérationnel 24 heures sur 24 et sept jours sur sept ainsi que d’un service de soins intensifs. Autant de prestations qui distinguent l’hôpital des autres établissements privés. Par ailleurs, des conventions de collaboration avec les Hôpitaux universitaires de Genève lient étroitement les deux institutions pour ces prestations. Si l’Hôpital de La Tour s’investit activement pour maintenir un très haut niveau de prestations médicales, il fait de même pour toutes les questions liées à sa gestion administrative et financière. «Car en tant qu’établissement privé, nous ne bénéficions pas d’aide ou de subventions cantonales, précise le directeur Nicolas Froelicher. Ce qui nous pousse à appliquer les meilleures pratiques dans ce domaine également.»


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Le diabète 11

Mieux vivre grâce à l'application Diabète sur votre téléphone Environ un demi-million de personnes en Suisse est atteint du diabète. Des applis sur smartphone veulent faciliter la vie des malades. TEXTE MARCEL SCHNEIDER

Une personne qui souffre du diabète et qui ne gère pas bien son métabolisme court le risque de devoir affronter à moyen et long terme des complications qui peuvent avoir de sérieuses conséquences sur sa santé. Un taux de glycémie sanguine constamment élevé endommage les vaisseaux sanguins ainsi que les nerfs et augmente le risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'insuffisance rénale ou de cécité. En adaptant son mode de vie, en contrôlant régulièrement sa glycémie, en surveillant son

alimentation et en faisant du sport, une personne diabétique peut maintenir sa santé et mieux vivre au quotidien. Dans ce contexte, la santé connectée (mHealth) joue un rôle de plus en plus important. Ce concept regroupe des procédures médicales assistées par des dispositifs mobiles. Sur un smartphone, par exemple, des applications et des dispositifs connectés permettent de gérer sa maladie de manière plus pratique et plus conviviale. Le potentiel de la santé connectée est énorme : en Suisse, 60 % de la population est d'ores et déjà équipé d'un smartphone. D'ici à 2019, ce chiffre va encore augmenter de 10 %. GARDER UN ŒIL SUR SA SANTÉ GRÂCE À LA SANTÉ CONNECTÉE

Pour les personnes atteintes de diabète, il existe déjà de

Les avantages de l'utilisation des technologies mobiles dans le secteur de la santé sont évidents. nombreuses applications dans le domaine de la santé connectée. Par exemple, le tout nouveau «Contour NEXT ONE» de Ascensia Diabetes Care. Ce lecteur de glycémie peut se connecter via Bluetooth à votre smartphone ou à votre tablette. Une application y recueille, stocke, puis analyse les données relatives à la glycémie envoyées par le lecteur. Sur la base des données recueillies, l'application détermine des tendances et des modèles qui permettent à l'utilisateur de comprendre comment ses habitudes

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quotidiennes influencent sa glycémie et sa santé. Les avantages de l'utilisation des technologies mobiles dans le secteur de la santé sont évidents. Dans le domaine du traitement du diabète,

de plus en plus d'études ainsi qu'une sensibilisation croissante auprès des experts montrent l'importance de la santé connectée et les avantages de son utilisation chez les personnes atteintes du diabète. Ainsi, l'utilisation de solutions sur téléphones portables dans le traitement du diabète simplifie non seulement la vie quotidienne des malades et réduit les coûts du traitement, mais améliore également le contrôle glycémique chez le patient.

Le diabète: une maladie, deux formes Le diabète de Type 1 est une maladie auto-immune. Dans cette forme de la maladie, les cellules du pancréas, qui produisent l'insuline nécessaire à la régulation de la glycémie sanguine, sont détruites par le système immunitaire du malade. Dans le diabète de type 2 (dit diabète « gras »), soit le pancréas produit encore de l'insuline, mais en quantité insuffisante, soit le corps ne parvient pas à l'utiliser de manière efficace (on appelle cela la « résistance à l'insuline ») pour convertir en énergie le sucre présent dans le sang. Le diabète de type 2 survient généralement chez l'adulte à partir de 40 ans, mais il affecte également de plus en plus de jeunes, notamment des personnes en surpoids.

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Décider de sa vie jusqu’à la fin


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12 La podologie Délivrer une formation académique complète GSEM Executive, en partenariat avec la Faculté de Médecine et les HUG propose 3 programmes: un certificat (CAS), un diplôme (DAS) et un master (MAS) articulé autour de 3 axes: le management des ressources humaines, les enjeux économiques, les enjeux spécifiques au domaine de la santé (éthique, qualité des soins, …) Cette offre de formation est conçue dans une logique de «poupées russes», le MAS intègre les 9 modules de DAS qui intègre les 5 modules du CAS, l’objectif étant que les collaborateurs acquièrent des connaissances juridiques, des outils permettant de mesurer la production et la qualité des soins, apprendre à planifier et à contrôler les coûts, acquérir les outils nécessaires à la gestion de projets institutionnels. Au niveau du MAS les objectifs sont plus ambitieux: Savoir définir et mettre en œuvre des indicateurs rigoureux liés à la performance institutionnelle en matière de soins et de gouvernance économique, acquérir une compréhension stratégique du management et de la gestion des carrières, développer une communication institutionnelle performante, maîtriser les outils et méthodes spécifiques à la gestion de projets complexes. Ces cursus s’adressent aussi bien aux filières soignantes et médicales qu’administratives. gsem-executive.unige.ch

Prendre soin de ses pieds Dans le corps humain, les pieds sont constitués d'articulations d’une rare complexité. Afin de prévenir les différents troubles qui peuvent les concerner, il convient de prêter une attention particulière à plusieurs aspects. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Avec 26 os, 16 articulations, 107 ligaments ainsi que 20 muscles qui permettent son mouvement, le pied s’avère être l'un des organes du corps humain des plus sophistiqué. Durant notre vie, nos pieds sont soumis à d’innombrables sollicitations et efforts pouvant provoquer de multiples troubles et blessures. Si le podologue s'intéresse à la santé des pieds de ses patients, c'est dans le but de prévenir les problèmes de postures, et de permettre une mobilité la plus efficace possible. Parmi les différents problèmes pouvant affecter le pied et sa fonction, l’un des plus problématiques concerne les personnes atteintes du diabète. En effet, en étant atteint de la maladie depuis de nombreuses années, on présente davantage de risques de lésions aux pieds. Selon la gravité des cas

et si un certain nombre de mesures ne sont pas prises suffisamment tôt, les médecins peuvent être amenés à devoir envisager une amputation. C’est dire si le problème ne doit pas être pris à la légère. Caractérisé par une ulcération ou une destruction des tissus du pied, le pied diabétique implique pour la personne qui en souffre une perte de sensibilité des pieds due à une atteinte des nerfs, une diminution de l’hydratation naturelle du pied engendrant sécheresse, fissures et callosités ainsi que des déformations osseuses résultant en l’apparition de points de pression. Dans ce sens, le podologue a un rôle particulièrement important à jouer dans la prise en charge de personnes atteintes de diabète et un suivi constant permet de soigner efficacement ce trouble. La pratique régulière voire intensive d’une activité physique peut également engendrer divers troubles des pieds, des jambes et du dos. Commune chez les sportifs, l’épine calcanéenne se traduit par une vive douleur au niveau de l’os du talon ou encore le syndrome fémoro-patellaire au niveau du genou par exemple. Ces troubles peuvent être

atténués, si non supprimés, dans un premier temps par le port de semelles orthopédiques absorbant les chocs et corrigeant la dynamique lors de la course. Quelle que soit la problématique, le podologue travaille en interdisciplinarité avec d'autres professionnels de santé, tels physiothérapeutes, médecins de diverses spécialités, infirmiers, etc. vers qui il dirigera ses patients en cas de besoin.

Le pied s’avère être l'un des organes du corps humain des plus sophistiqué. Autre source de douleurs dans les pieds, le port trop régulier de chaussures à talons. Car en déportant le poids du corps vers l’avant, les escarpins obligent les orteils à un intense travail de soutien. Sur le long terme, des déformations peuvent apparaître ainsi que des troubles articulaires au niveau des chevilles, genoux et dos.

De façon générale, le podologue est le professionnel à consulter pour tout traitement et soins des pieds (callosités, ongles notamment). À signaler qu'il est soumis aux législations en vigueur et travaille uniquement avec des instruments stériles. C'est aussi un métier dans lequel la relation avec ses patients est forte et durable. Peu choisie comme spécialisation parmi les professions de santé, la podologie est cependant un métier d'avenir ou la demande de soins est en expansion, c'est une branche qui ne connait pas le chômage ! En Suisse, il existe trois écoles supérieures – situées en Suisse romande, alémanique et au Tessin– au sein desquelles il est possible de se former en podologie à partir de 18 ans et au bénéfice au minimum d'une formation antérieure de type CFC (à noter qu'il s'agit d'une formation à plein temps). Durant sa carrière, le podologue pourra entreprendre des spécialisations, notamment dans le domaine du sport, ou par exemple dans le domaine de l'éducation thérapeutique. La podologie est un métier complet et varié permettant de mener une vie active riche et accomplie.

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La formation de podologue – un métier de la santé en expansion A l‘instar de l‘ergothérapeute pour la main et le membre supérieur, le podologue cherche des solutions au niveau du pied et du membre inférieur pour rendre la marche possible, optimiser les performances sportives ou tout simplement redonner du confort à des pieds malmenés. La formation vous intéresse et vous avez: • entre 18 et 45 ans • une formation antérieure niveau CFC min ou diplôme ECG, maturité (pro, spé, ou gymn.) • du goût pour les contacts sociaux et pour les activités de précisions manuelles. L‘ESPOD est une Ecole supérieure à plein temps reconnue sur plan fédéral depuis 2013. La durée est de 5400h en 3 ans. Le diplôme est inscrit dans le Registre des professions de santé (NAREG) et donne accès à une autorisation de pratique par les services des Médecins cantonaux. L’ESPOD vous accueille aussi pour un stage d’observation d’un jour pour vous en faire une meilleure idée. Contactez nous: mail: ecpod@etat.ge.ch tél: 022 388 34 68


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14 Le sommeil

Comprendre les troubles du sommeil La qualité du sommeil est essentielle à nos performances quotidiennes. Pourtant, l’évolution et les changements de nos modes de vie prétéritent toujours plus notre temps de repos. Comprendre ces influences permet d’améliorer son sommeil. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

On estime qu’environ un tiers de la population connaît ou a connu des troubles récurrents du sommeil. Parallèlement, le temps passé à dormir diminue. En effet, sur les 25 dernières années, les différentes études menées sur le sommeil indiquent que le temps consacré au repos – inférieur à 8 h depuis quelques années déjà – aurait diminué de quasiment 20 minutes en 25 ans. Pour les adolescents, le constat est encore plus inquiétant, avec une diminution du temps passé à dormir de près d’une heure! Si certaines personnes se sentent d’attaque tous les matins après cinq à six heures de sommeil seulement, certains sortent difficilement de leur lit après huit heures ou plus.

Ces différences s’expliquent en raison du fait que le temps nécessaire à la récupération et les besoins de repos diffèrent d’une personne à l’autre. Ces besoins sont d’ailleurs génétiquement déterminés et se confrontent évidemment au rythme souvent trop intense de nos vies professionnelles et sociales. Et lorsque ces confrontations se répètent, les risques de dérégler et de prétériter notre cycle biologique apparaissent. Car pour bien dormir, un des premiers aspects à prendre en considération concerne la régularité. Se coucher et se réveiller à des heures régulières permet en effet de respecter le rythme de son horloge interne. Pour tomber aisément dans les bras de Morphée, il convient aussi d’éviter l’exposition prolongée aux écrans en soirée. Et particulièrement aux écrans de smartphones et autres tablettes. Car la lumière émise par ces écrans est perçue par le cerveau comme celle du soleil, indiquant ainsi au corps qu’il est temps de s’activer. Par ailleurs, la lecture, souvent conseillée avant de se coucher pour mieux s’endormir, ne devrait pas dépasser une

dizaine de minutes. Car au-delà, le cerveau, en consommant une certaine quantité d’énergie, va empêcher le corps de se refroidir. Un point non négligeable puisque pour s’endormir, le corps perd environ un degré. Sommeil et travail sont par ailleurs intimement liés. Trop de pression au travail entrave la qualité du sommeil et trop peu de temps passé à dormir influence négativement les

performances professionnelles. Et en cas de burnout, les besoins en sommeil vont fortement grimper. Bien dormir permet donc de prévenir l’apparition de ce trouble, bien que les mesures à prendre sur le plan professionnel restent essentielles pour l’éviter. A savoir également: le surpoids peut influencer négativement la qualité du sommeil. Car la graisse, qui s’accumule

solutions pour les femmes

notamment au niveau du cou, diminue la trachée en la comprimant. Ainsi, les ronflements ainsi que les symptômes d’apnée du sommeil peuvent apparaître. En privant le corps d’oxygène de manière répétée durant de longues secondes voire minutes, des troubles non négligeables peuvent apparaitre. Dans ce cas, il est préférable de consulter un médecin spécialisé.

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40% des patients nouvellement diagnostiqués sont des femmes*. En réponse, ResMed Air Solutions présente le premier traitement sur mesure adapté aux besoins spécifiques des femmes souffrant d’apnées du sommeil.

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Nutrition innovante pour le cartilage, les ligaments, les tendons et les os. R. Baer, le concepteur de cette nutrition innovante, est affecté par des problèmes articulaires depuis une trentaine d’années. À vingt ans déjà, une dégénérescence du cartilage de son genou lui fut diagnostiquée, en raison d’un accident du sport aggravé par des complications post-opératoires. Cette expérience personnelle est à l’origine de sa passion pour les tissus cartilagineux et conjonctifs et toute la thématique de la matrice extra cellulaire. Son concept nutritionnel propose bien davantage que la prise de protéoglycanes (glucosamine et chondroïtine). Aujourd’hui, il est membre actif de la société internationale pour la réparation du cartilage, regroupant médecins, scientifiques et spécialistes (International Cartilage Repair Society-ICRS). À l’âge de 18 ans, il y a 30 ans, je me suis déchiré mes ligaments croisés lors d’un match de football. On m’a immédiatement opéré. Une semaine plus tard, j’étais pris de fortes fièvres et le médecin me diagnostiqua une infection aux staphylocoques dans le genou opéré. Malgré la prise d’antibiotiques, l’infection resta active pendant six mois et je fus opéré à six nouvelles reprises. Finalement, la chance joua en ma faveur et l’infection fut maîtri-

sée. Deux ans plus tard, la pratique du sport était devenue douloureuse et on découvrit une forte détérioration du cartilage de mon genou gauche. À vingt ans, étant encore bien trop jeune pour envisager la pose d’une prothèse, les médecins me conseillèrent de repousser le remplacement de mon articulation le plus longtemps possible. Pendant mes études et mon travail dans l’industrie pharmaceutique, je me suis fortement intéressé au cartilage et au tissu conjonctif. J’ai peu à peu mis au point une formulation contenant des éléments nutritifs spécifiques pour mon cartilage et mon tissu conjonctif, que je prends en complément à mon alimentation quotidienne. Je crois que la prise de cette formulation a modifié ma mobilité et ma qualité de vie au cours du temps. Aujourd’hui, 30 ans après mon accident, je n’ai toujours pas de prothèse et je bénéficie d’une bonne mobilité de mon genou gauche ce qui me permet de pratiquer du sport régulièrement (vélo, ski nordique et de fond, marche et natation). Je pense avoir réussi, grâce à ma nutrition spécifique et à un entraînement musculaire régulier, à maintenir une homéostase, soit une stabilisation de la situation de mon genou gauche.

De nombreux médecins spécialisés dans l’appareil locomoteur et des spécialistes du cartilage de renommée internationale recommandent ma formulation. Ce concept de nutrition peut être considéré comme une approche complémentaire lors de problèmes affectant le cartilage, les ligaments, les tendons et les os. Les six éléments de ma nutrition : • Hydrolysat de collagène hautement dosé, de faible masse moléculaire ChondroCollagenComplex CCC® (contenant plusieurs types de collagènes, fragmentés par processus enzymatique) • Spectre d’acides aminés essentiels spécifiques • Glucosamine et chondroïtine sous forme de sulfates • Mix d’anti-oxydants naturels et hautement dosés : cynorrhodon (galactolipides), melon (riche en SOD), edelweiss, gentiane • Sels minéraux : calcium, manganèse, cuivre et chrome • Vitamines C, D, E, K, niacine

Contact : R. Baer / infobaer@bluewin.ch

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