Focus Business Guide 2018

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FOCUS

BUSINESS GUIDE 2018 JANVIER 2018


U N S U P P LÉME N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

2 Editorial FOCUS BUSINESS GUIDE 2018 Chef de projet William Babakhian william.babakian@smartmediaagency.ch

Country Manager Pascal Buck

Grands chantiers pour maintenir notre compétitivité Sur la plan conjoncturel, 2018 s’annonce plutôt bien. L’embellie devrait s’accélérer, tous secteurs confondus, grâce à la dynamique de l’économie mondiale et aux impulsions attendues du côté de la demande intérieure. Toutefois d’importantes incertitudes politiques – made in Switzerland - continuent de peser sur notre place économique. En matière de fiscalité des entreprises, l’ouvrage a aussitôt été remis sur le métier après l’échec en votation populaire, avec pour objectif que la nouvelle réforme entre en vigueur en 2019, au plus tard en 2020. Un resserrement des instruments financiers est acceptable. En revanche, il est hors de question d’augmenter l’imposition des dividendes à 70%, comme l’exige la Gauche. Les entreprises en mains familiales sont prêtes à en découdre. Pour l’heure, les fronts semblent figés. Le temps

presse pourtant. L’insécurité juridique freine depuis trop longtemps les investissements et les implantations de sociétés. Et la pression augmente d’un cran sur les sociétés à statut avec l’entrée en vigueur l’an prochain de l’échange automatique de renseignements en matière fiscale. Des mesures de rétorsion à l’encontre de la Suisse ne peuvent par ailleurs être exclues. Dans l’intérêt national et de l’emploi, un compromis raisonnable doit émerger rapidement. Un autre pilier de notre compétitivité, la voie bilatérale, est sans cesse remis en question. Les votations s’enchaîneront dès 2018. En juin sur RASA, sauf retrait hautement souhaitable de cette initiative caduque. Puis, vraisemblablement en novembre, sur l’initiative dite «Auto-détermination» qui, en instaurant la suprématie du droit suisse sur le droit international,

mettrait en danger les accords économiques et notre fiabilité sur la scène internationale notamment. Puis viendra, entre autres, l’initiative qui interdirait la libre circulation des personnes. Les sondages confirment certes l’attachement d’une majorité de Suisses aux Bilatérales mais la libre circulation reste un thème particulièrement sensible. Ces votations ne se gagneront pas à coup de slogans ni de millions mais en démontrant à la population que les leçons du 9 février 2014 ont été tirées. En clair, les employeurs (privés et publics) doivent démontrer leur volonté de recourir aux travailleurs résidents, en appliquant avec diligence dès l’an prochain les modalités d’embauche via les ORP. Parallèlement, les négociations sur l’accord-cadre se poursuivront. Il en va de la consolidation de la voie bilatérale et de la conclusion de nouveaux

accords. A défaut, son érosion est programmée. La précipitation n’est toutefois pas de mise. La qualité de l’accord et son acceptabilité au plan intérieur sont prioritaires. Face à ces défis de taille, et d’autres à l’instar de la digitalisation, notre pays a toutes les cartes en mains pour préserver sa prospérité. A condition de faire preuve de pragmatisme, de sens de la mesure et du compromis.

Equipe éditoriale Joram Vuille, Thomas Pfefferlé Clémentine Dupin, Urs Hof, Louis Vincent, Jean-Louis Emmenegger, Anne Wick, Gerold Brütsch-Prévôt Design Smart Media Agency S.A. Graphisme Anja Cavelti Canal de distribution PME Magazine, Janvier 2018 Impression Swissprinters

Smart Media Agency S.A. Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tel. 044 258 86 00 E-Mail pascal.buck@smartmediaagency.ch Web www.smartmediaagency.ch

Bonne lecture! William Babakhian Head of Sales

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Cristina Gaggini

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4 Brandreport One Step Beyond

Beyond the Cloud Les solutions «Cloud» font maintenant partie intégrante de nos vies, il est désormais acquis que l’on passe d’un support à l’autre pour suivre la dernière série à la mode, partager les photos du petit dernier ou gérer en temps réel notre agenda familial et professionnel. À travers notre utilisation privée, nous utilisons constamment les clouds et cette facilité d’accès est devenue la norme. TEXTE JORAM VUILLE

D’apparence très nébuleuse, le cloud pour entreprise peut être classé en trois grands groupes ; l’infrastructure en tant que service (IaaS), la plate-forme en tant que service (PaaS) et le logiciel en tant que service (SaaS). Ces trois types de clouds peuvent être intégralement fournis par un tiers (cloud public), développé en interne (cloud privé) ou de manière combinée (cloud hybride). Chaque entreprise y trouvera sa solution, mais pour ne pas commettre d’impairs il est primordial d’instaurer une réelle gouvernance dans sa migration comme nous le précise Messieurs Qureshi et Caliz, directeurs de l’entreprise spécialisée dans le conseil en native cloud One Step Beyond «La problématique n’est pas très différente comparé à d’autres implémentations informatiques d’il y a 10-15 ans suite à l’adoption du Web, le tout est juste devenu plus complexe. Nous conseillons de prendre le temps d’établir une stratégie de migration et de définir l’architecture d’entreprise avant l’implémentation pour éviter les pièges classiques. L’entier des processus de l’entreprise doit être pris en compte si l’on ne veut pas créer ce que l’on nomme des

silos qui entravent les interactions dans l’entreprise. On court alors le risque de péjorer la valeur des données et des solutions. C’est pourquoi la conduite du projet est très importante.» Cette phase qui pourrait être appelée «l’avant» consiste donc à analyser le portefeuille d’applications afin d’identifier quelle est la stratégie plus adaptée. C’est également à ce moment que certaines questions de sécurité devront se poser, notamment celles liées à la protection des données. En effet, si la délocalisation des serveurs permet un accès en tout temps aux données de l’entreprise, formidable atout en matière de mobilité des employés, elle peut engendrer, outre des problèmes de sécurité externe, des problèmes dans l’application du retrait des accès d’un employé venant de se faire licencier par exemple. «On est ici au cœur du problème, la protection des données réside essentiellement sur leur accès aux personnes autorisées. Ces niveaux doivent être soigneusement répertoriés et maintenus à jour afin d’éviter une faille dans la sécurité.» Autre aspect problématique du cloud, la localisation des serveurs. Mais sur ce point, Monsieur Caliz se veut rassurant «Rien n’est vraiment noir ou blanc, tout dépendra également du secteur de l’entreprise. Les demandes ne sont pas les mêmes pour du private banking, une multinationale du café ou une PME locale. Il faut prendre en considération chaque corps de métier et développer des mesures adaptées à son activité. Des solutions mixtes pourront être privilégiées, certaines données restant dans le cloud privé, d’autres en public, encrypté ou pas. Toutes ces questions font partie des axes de la gouvernance et influenceront les choix et les solutions proposées.»

Gouvernance, un terme qui revient souvent dans notre entretien avec ces deux spécialistes et qui semble être l’un des éléments clés de la réussite de son passage au cloud. Naturellement, ils privilégient l’appel à une entité externe pour conduire ce genre de projet d’envergure nécessitant des connaissances très spécifiques, que ce soit dans la définition de la stratégie, de l’architecture, mais également du choix des solutions partagées, des infrastructures et bien entendu de leur exécution. Ne serait-ce pas ici le rôle d’un service IT, pour autant que la structure de l’entreprise le permette ? «Aujourd’hui les départements IT sont moins là pour développer des produits, mais plus pour amener une gouvernance dans le déploiement global des solutions, connaître les besoins futurs et maîtriser l’aspect sécuritaire, ainsi que les coûts. Comme société de conseils, nous sommes là pour conduire les entreprises dans cette approche,

pour imaginer l’entreprise dans sa globalité.» Autant de questions qui doivent se poser en amont afin de permettre de migrer sur le cloud en évitant ces fameux silos, en choisissant et intégrant des solutions de façon pragmatique en contrôlant les risques et les coûts. Car c’est bien dans la gestion des coûts et la rapidité d’implémentation que réside l’un des avantages majeurs du cloud. Dans une économie numérique, il permet de gérer efficacement ses solutions métier et ses données et d’en tirer le meilleur sans pour autant nécessiter un contrôle physique. «Les objets connectés, l’intelligence artificielle, la technologie blockchain passent par le cloud : il est fondamental pour les entreprises d’aujourd’hui de comprendre ce qu’elles peuvent en tirer comme avantage concurrentiel, de l’intégrer dans leur stratégie et de mettre en place la gouvernance qui en assurera le succès.»


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PwC Brandreport 5

Industrie 4.0 et digitalisation, des enjeux majeurs à saisir pour les PME En pleine période de transition numérique, tous les secteurs économiques sont touchés et doivent se réinventer. Dans ce climat changeant, il est essentiel de pouvoir explorer le potentiel digital pour saisir les bonnes opportunités. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Industrie 4.0, big data, impression 3D, voitures autonomes ou encore économie de partage et internet des objets; les évolutions technologiques qui caractérisent le contexte actuel constituent autant de nouvelles opportunités à saisir. Mais pour cela, encore faut-il pouvoir bénéficier d’une bonne vue d’ensemble et d’une compréhension pointue des enjeux et défis à relever. Rendant certains métiers ou services désuets et créant en parallèle de nouvelles professions, ces transitions technologiques fortes donnent

Didier Ehret Associé PwC, responsable du Family Business et Middle Market en Romandie

en effet naissance à un nouveau paradigme particulièrement dynamique et complexe. Dans ce sens, il s’agit pour les acteurs du tissu économique de pouvoir bénéficier des conseils et de l’accompagnement d’organismes compétents. Une donne qu’a parfaitement saisie l’expert de l’audit et du conseil en Suisse PwC. «Conscients des défis d’innovation majeurs auxquels sont confrontés

les PME et les groupes familiaux, nous avons mis en place différents programmes de suivi et de conseils leur étant directement destinés», explique Didier Ehret, associé PwC et responsable du Family Business et Middle Market en Romandie. «Notre rôle peut par exemple consister à créer et développer de nouveaux écosystèmes entre les différents acteurs économiques d’un même secteur d’activité. Cela permet notamment de mettre en relation des entreprises aux compétences et savoir-faire complémentaires tout en pouvant ensuite mesurer l’impact d’un projet novateur sur leurs performances commerciales.» SAVOIR SE RENOUVELER Souvent considérée comme étant valable uniquement pour certains domaines technologiques de niche, la digitalisation et la multitude d’innovations qui en émane concerne en

réalité tous les secteurs. Exemples: l’impression 3D qui, en se démocratisant, pourrait bien impacter la manière dont les gens achèteront leurs biens. Plutôt que de se rendre en magasin pour les acquérir, pourquoi ne pas les produire directement chez soi en achetant ou téléchargeant gratuitement leurs plans d’impression 3D? Même problématique pour les objets connectés. L’internet des objets, dans ses multiples concrétisations possibles, pourrait bien supprimer de nombreux intermédiaires dont les rôles s’avèrent encore utiles aujourd’hui, mais demain? «Les profils très variés des différents clients que nous épaulons pour passer ce cap technologique témoignent bien du fait que toutes les entreprises ont une carte à jouer dans ce nouveaux contexte, ajoute Didier Ehret. Dans ce sens, notre objectif consiste à leur en faire prendre conscience pour ensuite concrétiser leur projet à leurs côtés.»

Automatisation

Réussir la digitalisation de son entreprise La digitalisation est aujourd'hui incontournable pour une entreprise, quel que soit son secteur d’activité. Elle consiste en une optimisation de temps et d’argent via l’automatisation de tâches de plus en plus complexes. TEXTE CLÉMENTINE DUPIN

QUELS AVANTAGES POUR L’ENTREPRISE? La digitalisation réduit tout d’abord les coûts de communication, les médias digitaux étant souvent moins onéreux que les supports «classiques». Les actions digitales sont aussi plus rapides à mettre en œuvre et plus faciles à évaluer, grâce aux données statistiques. L’autre grand avantage de la digitalisation est sa capacité à personnaliser la relation utilisateur par le Big Data. Le client entre en contact à tout moment avec l’entreprise qui utilise cette communication bidirectionnelle pour récolter des informations précieuses sur son comportement.

La digitalisation optimise également la collaboration interne de l’entreprise en fluidifiant les échanges entre les services et le partage d’informations. Le bénéfice est double pour l’employeur: une meilleure productivité et une plus grande cohésion entre les collaborateurs. Enfin, la digitalisation valorise l’image de l’entreprise car prendre le virage digital, c’est s’inscrire dans son temps tout en préparant l’avenir. C’est une preuve de dynamisme, d’innovation et d’adaptabilité. DIGITALISATION INTERNE FIRST Sites web, réseaux sociaux, applications numériques… la digitalisation est souvent tournée vers l’externe, permettant ainsi à l’entreprise de multiplier les interactions avec ses clients et de nouer avec eux une relation plus étroite. Cependant, l’expérience démontre que, pour être efficiente, la digitalisation doit d’abord être fortement ancrée en interne. Que seraient un site internet sans mises à jour automatisées, un catalogue sans indication du niveau des stocks, un envoi de mails non

personnalisés…? L’expérience client ne peut être complète sans lier les dispositifs digitaux aux outils de gestion de l’entreprise. Le digital doit donc s'inscrire au cœur de la stratégie de l'entreprise, de ses processus de travail à son business model. ACCOMPAGNER LE CHANGEMENT La révolution digitale porte bien son nom et ne se fait pas sans quelques heurts. La peur du changement et de la perte d’emploi génère des inquiétudes importantes chez les collaborateurs. La

direction doit donc communiquer en amont sur le changement mais aussi sur la manière dont il va s’opérer pour rassurer les employés. L’entreprise doit fédérer et impliquer l’ensemble de son équipe. Chacun doit sentir qu’il fait partie de la transformation et qu’elle ne se fera pas sans lui. La communication, la formation aux nouveaux outils et l’assistance sont les leviers incontournables de cet accompagnement. Un cabinet de conseil spécialisé peut aussi guider l’entreprise dans sa digitalisation.


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6 Brandreport Grand Hôtel & Centre Thermal Yverdon-les-Bains

Evénements d’entreprise, et pourquoi pas au sein d’un centre thermal? Pour l’organisation de séminaires ou de diverses séances professionnelles, le choix du lieu s’avère central. Et pour mêler l’utile à l’agréable, quoi de mieux qu’un centre thermal et son complexe hôtelier? A Yverdon-les-Bains, idéalement située entre Genève et Berne, les Bains thermaux et le Grand Hôtel de la ville proposent une offre spécifiquement adaptée aux entreprises. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Qu’il s’agisse de conférences, de banquets ou encore de séminaires et présentations en tous genres, l’organisation de ce type d’événements professionnels constitue un réel challenge pour les entreprises. Pour séduire et soigner ses équipes et collaborateurs, il s’agit en effet de mettre en place un programme qui puisse allier intelligemment travail

et détente. Et dans ce sens, le choix du lieu est déterminant. Conscients des besoins des entreprises, le Centre thermal d’Yverdonles-Bains et son complexe hôtelier proposent justement une large offre leur étant directement destinées. Bénéficiant d’un emplacement géographique stratégique entre Genève et Berne, la ville d’Yverdon-les-Bains s’avère en outre facilement accessible depuis l’autoroute. Sur place, les thermes offrent un cadre unique pour se relaxer et profiter des bains dans un écrin de verdure au sein même de la ville. Entre deux séminaires, on profite ainsi des jacuzzis ainsi que des trois piscines thermales et de leurs bains de bulles et jets de massage. Sur le site, le complexe hôtelier dispose par ailleurs de 116 chambres avec vue sur le parc ou les bassins extérieurs. Dans un bâtiment historique, les participants profitent également d’un cadre exceptionnel pour assister aux conférences et autres événements

prévus. L’Hôtel quatre étoiles des Bains compte en effet de nombreuses salles équipées allant de 20 à 200 m2. Et côté restauration, une cuisine française, italienne et du terroir est proposée dans différents espaces et des ambiances variées. En fonction du nombre de personnes présentes et du thème souhaité, l’offre gastronomique peut être adaptée sur-mesure. Il en va de même pour l’organisation générale des séminaires. Selon les

objectifs et envies des entreprises, il est par exemple possible de choisir un des forfaits proposés, qui peuvent comprendre la location des salles, l’hébergement ou encore différentes activités en lien avec les musées et institutions de la ville. Il est en outre tout à fait possible de prévoir un programme spécifique et sur-mesure. Informations sur www.bainsyverdon.ch

Brandreport Hôtel Vatel Martigny

Un Hôtel idéalement situé pour vos événements d’entreprise A la croisée des chemins entre la Suisse centrale et romande, la ville de Martigny constitue une zone stratégique pour l’organisation de séminaires et autres activités professionnelles. Avec une capacité d’accueil unique en Valais, l’Hôtel Vatel se positionne sur ce créneau et propose à sa clientèle d’affaires des infrastructures idéales pour ce type de séjour. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Bénéficiant d’un excellent emplacement à mi-chemin entre Berne et Genève, la ville de Martigny représente un endroit idéal pour les entreprises et organisations. Conscient de cette force géographique, l’Hôtel Vatel n’a pas hésité à étoffer son offre en matière de tourisme professionnel et de voyage d’affaires. Séminaires, conférences colloques et petits congrès constituent autant d’événements dont l’établissement quatre étoiles assure l’organisation. Situé à cinq minutes de la sortie d’autoroute Martigny et à dix minutes seulement de la

gare, l’Hôtel Vatel s’avère particulièrement accessible y compris en voiture avec son grand parking gratuit. Sur place, les infrastructures dédiées aux événements professionnels ne manquent pas. Au total, l’établissement compte cinq salles de conférences équipées dont les configurations peuvent être modulées en fonction des besoins et souhaits des clients. Avec une capacité d’accueil de 300 personnes, la salle principale constitue la plus importante infrastructure du genre en Valais. Un atout de taille qui concerne également les services de restauration proposés par l’établissement puisque des banquets de même importance peuvent aussi y être organisés. Pour leurs séjours de détente et de loisirs en hiver, les amateurs de sports de glisse peuvent ainsi bénéficier d’excellentes conditions d’hébergement à seulement 20 minutes de voiture du domaine skiable de la station de Verbier. Une bonne option pour éviter la cohue des stations et profiter de tarifs avantageux défiant toute offre des hôtels d’altitude. En toute saison, le fameux musée de la Fondation Pierre

Gianadda, situé à quelques minutes seulement, ravira les amateurs d’art et de culture. Véritable vitrine du savoir-faire des étudiants en management hôtelier Vatel, encadrés par des professionnels chevronnés, le restaurant «bistronomique» offre à ses clients un service soigné, prévenant et souriant. Un vrai bonheur de voir évoluer ces étudiants en formation dans le seul hôtel 4 étoiles de Suisse géré par le plus grand groupe mondial d’Ecoles Hôtelières. Informations sur www.hotelvatel.ch


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Swiss Education Group Brandreport 7

«L’important, en fin de compte, c’est que les gens se sentent comme chez eux» La Suisse s’enorgueillit d’une longue tradition en matière de services hôteliers de qualité. Cependant, les nouvelles technologies et les demandes changeantes des clients ont un impact sur le fonctionnement du secteur. Nous avons demandé à Emanuel Donhauser, directeur académique du Swiss Education Group, quelle influence ces nouveaux paradigmes avaient sur le cursus des professionnels de l’hôtellerie de demain... et comment les nouveaux programmes innovants de Master les préparaient à ce secteur multiforme. TEXTE SMA

Emanuel Donhauser, dans quelle mesure Internet et des sites tels qu’Airbnb ont-ils redéfini le secteur de l’hôtellerie? J’y vois deux aspects. Premièrement, le credo de l’hôtellerie n’a pas vraiment changé depuis, disons, deux à quatre cents ans. Cela s’explique par le fait que l’important a toujours été (et sera toujours) que les gens se sentent comme chez eux. L’autre aspect, c’est la manière dont le secteur de l’hôtellerie a évolué au niveau opérationnel grâce à Internet. Je dis volontairement «évolué», car je pense que la révolution numérique et des sites comme Airbnb ont eu un impact positif. Notre secteur a gagné en sincérité, en transparence. La concurrence du web a forcé de nombreux hôtels à repenser leur objectif principal: fournir un service hôtelier. Airbnb, en revanche, ne fournit pas de service hôtelier, mais des couchages. En quoi le secteur de l’hôtellerie est-il un bon choix de carrière? Parce que c’est un secteur aux multiples facettes qui offre de fabuleuses opportunités individuelles et de nombreuses possibilités professionnelles. Il permet de travailler à travers le monde, de découvrir de nouveaux lieux et de rencontrer des gens de différentes cultures. De plus, le secteur connaît actuellement des transitions très intéressantes grâce aux nouvelles technologies. Je suis convaincu que travailler dans le secteur de l'hôtellerie n'a jamais

été aussi intéressant qu'aujourd'hui. Il y a un autre avantage considérable: les compétences acquises dans ce secteur sont largement transférables dans d’autres domaines d’activité.

des bases solides pour travailler dans d’autres domaines d’activité... si jamais ils faisaient ce choix. Mais cet aspect polyvalent n’est qu’un des deux grands avantages de ce programme de Master.

Comment le Swiss Education Group s’assure-t-il que ses diplômés répondent aux exigences du marché? Nous prenons des multiples mesures en ce sens. L’une des plus concrètes est la création de nouveaux programmes de Master innovants, comme notre «MA in Entrepreneurship for the Global Hospitality and Tourism Industry» (MA en Entrepreneuriat pour le secteur mondial de l’hôtellerie et du tourisme) ainsi que notre «Master of Arts in Hospitality, Health and Wellbeing» (Master of Arts en Hôtellerie, Santé et Bien-être). Tous deux sont dispensés par César Ritz Colleges, et bien qu’ils aient été lancés très récemment, les retours sont déjà on ne peut plus positifs.

Quel est l’autre avantage? Sa structure. Ce cursus se déroule sur deux périodes de onze semaines, avec un stage d’une durée de quatre à six mois. Cette configuration est très efficace, et permet d’appliquer directement les apprentissages théoriques aux situations pratiques, et inversement. Nous sommes très heureux de pouvoir proposer ce programme de Master, parce que l’hôtellerie a toujours été ancrée par essence dans le domaine entrepreneurial. C’est donc un bonheur pour nous de fournir à des jeunes professionnels les outils nécessaires pour avancer en tant qu’entrepreneurs.

Que proposent ces programmes? Le premier, notre «Master en Entrepreneuriat», va à l’essentiel: nous permettons à nos étudiants d’élaborer des stratégies, et de réussir à mener des équipes et à gérer une entreprise dans un environnement hôtelier. Bien sûr, comme nous sommes convaincus que les compétences que nous offrons à nos étudiants doivent être applicables à d’autres secteurs, nos diplômés ont

Quel est l’objectif du «Master of Arts in Hospitality, Health and Wellbeing»?

Contact Swiss Education Group Mrs Rebecca Mars Regional Manager Tel: +41 21 966 47 28 rmars@swisseducation.com www.swisseducation.com

Avec cette offre d’enseignement, nous prenons en compte les changements socio-démographiques de la société, et leurs impacts sur le secteur de l’hôtellerie. La population a tendance à vieillir, et à disposer d’un revenu plus élevé pendant plus longtemps. Cette clientèle est une cible très recherchée par de nombreux secteurs. Mais elle a aussi des besoins particuliers que nous devons prendre en compte. Cela ne signifie pas que nous apprenons à nos étudiants à être des professionnels du bien-être. Nous leur permettons simplement de développer une offre personnalisée et de gérer une entreprise hôtelière basée sur un concept global de services de bien-être. Cela englobe des aspects médicaux aussi bien que le bien-être, la gastronomie, les activités sportives et ainsi de suite.


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8 Sécurité au travail

Les glissades, les trébuchements et les chutes peuvent se produire n'importe où Le risque d’accident au bureau est fortement sous-estimé: dans la réalité, plus de la moitié des accidents du travail se produisent dans des entreprises de services. Une bonne raison de se pencher sur la thématique de la sécurité au travail et de la protection de la santé au bureau. L’action «Prévention au bureau» de la Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail CFST aide les employeurs à assumer leurs responsabilités dans ce domaine. TEXTE URS HOF

Il n’est pas facile d’assurer la sécurité en entreprise. Les meilleures idées ne mènent à rien si personne n’y prête attention. Nombre d’employés de bureaux n’ont pas conscience des risques qui menacent dans les bureaux en cas d’inattention. Si l’on est distrait, un ruban de signalisation, un panneau d’avertissement ou une marche marquée se transforment vite en sources de trébuchements, un sol fraîchement nettoyé en patinoire. En Suisse, l’employeur est tenu par la loi d’assurer la sécurité du travail et la protection de la santé au poste de travail. La protection de la santé est définie au sens large et inclut divers aspects tels que la qualité de l’air, le climat ambiant, les nuisances dues au bruit, les troubles musculo-squelettiques, les contraintes psychiques et l’organisation du travail. Les chutes et les trébuchements sont les principales causes d’accidents du travail dans le secteur des services. Or, il serait facile de les éviter. Première étape: ouvrir l’œil, notre inattention est notre pire ennemie! Gravir les escaliers en tapant un SMS ou en cherchant un document dans un dossier peut avoir des conséquences graves. Les chutes dans les escaliers sont particulièrement dangereuses. Par conséquent, ce n’est pas le téléphone portable qu’il faut avoir en main dans l’escalier, mais la rampe. De même, arrivé en haut ou en bas de l’escalier, on regardera où on met les pieds et non ce qui se passe sur l’écran du portable. PRENDRE DES MESURES PRÉVENTIVES ET CONTRÔLES RÉGULIERS Certains obstacles ne se voient pas au premier coup d’œil. Ainsi par exemple les portes vitrées doiventelles être marquées par des bandes

colorées ou des symboles, les différences de niveau au sol que l’on ne peut pas supprimer, par exemple marches ou seuils, doivent aussi être signalées. Il convient de fermer les passe-câbles et d’éviter les installations provisoires. Pour que le bureau soit à l’abri des accidents, il est indispensable de contrôler régulièrement les mesures préventives. Un moyen simple à cet effet est le SafetyCheck, une appli élaborée par la CFST qui aide à débusquer les risques et à assurer la sécurité au bureau par des mesures simples. L’appli rappelle régulièrement à l’usager de vérifier les mesures qu’il a prises. Elle est facile à utiliser et ne demande que quelques minutes. Et le jeu en vaut la chandelle car les employés resteront ainsi en bonne santé. Et l’engagement pour plus de sécurité et plus de santé au bureau est récompensé: par des collaborateurs plus performants et par moins de journées d’absences. LES INSTRUMENTS DE PRÉVENTION POUR SOUTENIR LES ENTREPRISES En plus du SafetyCheck, la CFST propose plusieurs instruments de prévention nécessaires dans le domaine de la sécurité du travail et de la protection de la santé au poste de travail. Ainsi par exemple la Box CFST (www.boxcfst.ch), un instrument interactif de prévention en ligne gratuit, qui offre sur un mode ludique aux cadres et aux collaborateurs des conseils pratiques sur les thèmes «Ergonomie du poste de travail», «Prévention des accidents», «Agencement du bureau», «Planification du bureau», «Organisation du travail», «Bâtiment/entretien» et «Auto-organisation». La Box CFST est éprouvée et a été récompensée par plusieurs prix internationaux.

La prévention au bureau est clairement importante et est exigée par la loi. Quand il est temps de mettre en place des mesures de prévention il est parfois difficile de savoir par quoi commencer. La Box CFST constitue un excellent point de départ. De plus, la CFST a modernisé son offre en ligne par ses modules de formation remaniés. La nouvelle version des modules de formation CFST repose sur des méthodes modernes de formation en ligne et s’adressent aux personnes responsables de la sécurité au travail et de la protection de la santé dans les entreprises. Elle correspond à l’état actuel de la technique ainsi que des progrès accomplis en matière d’e-learning. Les personnes responsables de la sécurité et de la santé en entreprise peuvent ainsi vérifier et consolider en ligne leurs connaissances de base dans le domaine de la sécurité au travail et de la

protection de la santé. Sept modules de formation sur différents sujets sont disponibles. Une fois un module complété avec succès, le participant reçoit une attestation à télécharger. Tous les outils en ligne ainsi que d’autres auxiliaires sont disponibles gratuitement et peuvent être téléchargés ou commandés à l’adresse: www.prevention-au-bureau.ch

Sur l'auteur Urs Hof Membre du groupe d’accompagnement de l’action «Prévention au bureau» de la Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail CFST Hygiéniste du travail SGAH / SSHT, ergonome européen CREE, Secrétariat d’État à l’économie SECO, domaine Travail et santé, Berne

Aidez à éviter les accidents dus aux trébuchements et aux chutes et ne déposez pas d’obstacles dans le passage (par exemple des sacs à main ou des corbeilles à papier).


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Glion Institut de Hautes Études Brandreport 9

Glion Institut de Hautes Etudes lance un nouveau double diplôme MBA-MSc avec Grenoble Ecole de Management Avec un taux d’emploi de près de 90 % pour les jeunes diplômés, les cursus des écoles hôtelières suisses garantissent une employabilité très recherchée à travers le monde et pas uniquement dans l’hôtellerie. Appréciés pour leur rigueur et leur professionnalisme, ces jeunes étudiants ne craignent donc pas le chômage. Loin de se reposer sur leurs lauriers, les nouveaux propriétaires du Glion Institut de Hautes Études (GIHE) ont décidé de mettre en place un nouveau cursus, totalement innovant en collaboration avec Grenoble École de Management. TEXTE JORAM VUILLE

S’appuyant sur les forces du GIHE, cette nouvelle formation permettra à ses étudiants d’obtenir un MBA et un Master of Science en Management hôtelier grâce à une collaboration avec Grenoble École de Management qui «forme à des métiers d’avenir, dans des secteurs porteurs, mais surtout permettent de mettre ses connaissances directement en application puisque cette formation s’adresse en priorité à des professionnels déjà en activité» comme nous le précise Monsieur Fiorina, vice-président du GEM. Une façon de rester proche des demandes des employeurs qui ne viennent plus uniquement des secteurs de l’hôtellerie, mais qui en apprécient les compétences comme nous le confirme Monsieur Pierre Ihmle, vice-président de Sommet Education «Nos cursus sont en lien direct avec le monde de l’entreprise et le monde dans sa globalité, nous sommes par nature très à l’écoute des demandes, des besoins spécifiques de notre industrie qui s’inscrivent à une échelle globale. Ce type de nouvelles formations est une sorte de mariage entre le meilleur des deux mondes, celui du management et

celui de l’hospitalité. Elles intéressent donc naturellement au-delà du monde de l’hôtellerie, particulièrement dans le retail de luxe ou la finance qui proposent des services très poussés à leurs clients et doivent avoir une approche personnalisée, à l’instar de ce qui se fait depuis longtemps dans l’hôtellerie haut de gamme.» Un attrait également dû à une tendance à la personnalisation des services dans le haut de gamme. La clientèle étant de plus en plus exigeante et privilégiant une certaine forme de personnalisation et de prestations qui correspondent parfaitement aux «soft skills» enseignés dans les écoles hôtelières. «En plus des compétences managériales, nos étudiants acquièrent ce que nous appelons des ‚soft skills‘, c’est presque l’ADN d’une école hôtelière ; avoir une apparence soignée, connaître les différences culturelles à travers le monde, être capable de s’y adapter, chercher à satisfaire le client au-delà de ses attentes initiales, mais toujours avec cette discipline et cette humilité qui constituent notre marque de fabrique. Travailler en équipe, être au service, à l’écoute... savoir accueillir le client d’où

qu’il vienne, quel que soit ses attentes et besoins.» Une pluralité des demandes qui nécessitait la mise en place d’une nouvelle formation, tenant compte à la fois de ce qui a fait la réputation de Glion, mais permettant également de faire sa force dans le futur en perpétuant cette capacité unique à innover, à se remettre en question tout en respectant les traditions. C’est également ce qui sera attendu de la part des élèves qui prendront part à la première volée dès septembre 2018 à ce cursus dual MBA-MSc en management hôtelier, GEM apportant son expertise spécifique comme nous le confie Monsieur Fiorina «Les entreprises ont besoin de managers qui peuvent comprendre le monde et ses enjeux, qui sont capables de les interpréter afin de prendre les bonnes décisions. Notre expertise dans la géopolitique et la mondialisation, en plus de nos formations en management et stratégie, leur permettra d’acquérir les compétences nécessaires à cette analyse. La réunion de deux marques connues et reconnues que sont GIHE et GEM est un plus indéniable non seulement pour nos

étudiants, mais aussi et surtout pour leur futur employeur.» Formation unique conçue avant tout pour faire de ses étudiants les dirigeants de demain, ce programme dual se composera d’une année d’études académique sur le campus de Glion suivi d’une seconde consacrée à l’écriture du projet de fin d’études et à des sessions ponctuelles de cours en ligne. Tout cela alliant un contenu de cours intensifs appliqués à un environnement en constante progression afin de relever des défis managériaux, opérationnels et organisationnels. Cette formation prépare les étudiants à développer une compréhension stratégique des organisations au niveau global, à se doter de compétences managériales et à stimuler leurs initiatives entrepreneuriales.

Glion Institut de Hautes Études en bref Fondé en 1962 pour répondre à la demande locale de cadres spécialisés dans l’hôtellerie, Glion s’est rapidement imposé comme l’une des références dans son domaine. Attirant d’abord des étudiants francophones, l’institut compte aujourd’hui près de 100 nationalités parmi les quelque 1300 étudiants inscrits et fréquentant les campus de Bulle, Glion ou Londres. De renommé international, le GIHE a reçu le Worldwide Hospitality Award en 2015, une récompense venant confirmer l’excellence de ses formations.


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10 Brandreport BG Ingénieurs Conseils Perspective d'intention ©Fehlmann Architectes

Le premier quartier OPL de Suisse! Le projet de construction du nouveau quartier Gruvatiez dans la plaine de l'Orbe a été présenté à la population le 2 septembre dernier. TEXTE SMA

Sur une surface de 56'000 m2, cet ensemble immobilier accueillera 1200 habitants et créera quelque 200 emplois à terme. Il sera également le premier en Suisse certifié «One Planet Living» (OPL). Cette certification du WWF existe depuis 2004 et concerne l'efficacité énergétique, l'utilisation de matériaux écologiques locaux, la gestion de l'eau ou encore l'enrichissement de la biodiversité environnante, et se décline à travers dix critères de durabilité stricts et contrôlés durant tout le processus de réalisation et la phase d'exploitation. Fin juin, la Commune d'Orbe, le WWF et le groupe Orllati, le promoteur du projet, ont signé la convention et les objectifs du futur quartier. Dès lors, le projet développé par le bureau Fehlmann Architectes est mis à

Désormais, le complexe est mis à l'enquête publique en ce qui concerne la première étape de réalisation. La construction devrait démarrer au printemps 2018.

l’enquête publique. La construction devrait démarrer au printemps 2018. Au niveau des critères durables, l'empreinte carbone doit, par exemple, être réduite à un tiers de la moyenne suisse. Aucun véhicule ne doit circuler dans le périmètre, reconverti en biotopes et cultures, 20% des aliments du quartier doivent être d'origine locales et 55% d'origine suisses. Pour la mobilité, un Arrêt RER sera opérationnel dès 2020, ce qui permettra une liaison directe avec le centre d'Orbe, Yverdon-les-Bains et Lausanne. C'est un défi autant pour les habitants qui l'occuperont que pour le promoteur qui le réalise. Il doit contrôler ses sous-traitants, bannir les polluants, limiter ses déplacements, ses déchets, éviter certains isolants et fabriquer son béton sur place! Le quartier sera pourvu de nombreux panneaux solaires ainsi que d'un système de récupération des eaux de pluie, comprendra des jardins communs avec potagers et vergers et des commerces de proximité. Des espaces de jeux pour enfants, un espace polyvalent pour l'association des habitants du quartier et une crèche compléteront l'offre. La société d'ingénieurs conseils BG a été mandaté pour accompagner ce projet novateur sous toutes ses facettes: études techniques et accompagnement OPL, stratégie et contracting énergétique, ingénierie intégrée du quartier, et ceci pour le compte de trois clients: la Commune d'Orbe, Orllati Real Estate et VO Energies. BG Ingénieurs Conseils a été impliqué très tôt dans le projet afin d'élaborer le concept énergétique du Plan Par-

Au niveau des critères durables, l'empreinte carbone doit, par exemple, être réduite à un tiers de la moyenne suisse. Aucun véhicule ne doit circuler dans le périmètre, reconverti en biotopes et cultures, 20% des aliments du quartier doivent être d'origine locales et 55% d'origine suisses. tiel d'Affectation (PPA). Cette étude a permis de proposer plusieurs concepts énergétiques en adéquation avec la Loi sur l'Energie et de retenir finalement le concept d'un doublet géothermique sur la nappe de l'Orbe. BG a également conçu l'ensemble du système de production et de distribution en chaud et froid du quartier et assure les prestations d'ingénieurs spécialisés concernant les études liées aux installations CVSE et système MCR, à savoir l'ensemble des prestations techniques SIA 108.

Les prestations de génie civil SIA 103 sont également assurées par BG qui a, par ailleurs, défini un concept structurel simple et rationnel afin de répondre aux exigences de performance OPL en ce qui concerne l'énergie grise, à savoir des prescriptions sur les mesures ECO et les terrassements et soutènements de fouilles. En parallèle BG Ingénieurs Conseils accompagne les partenaires du projet dans l'élaboration d'un contracting énergétique global (thermique et électrique) répondant aux exigences de performance OPL.

LA NATURE POUR PARTENAIRE, L’INTELLIGENCE COLLECTIVE POUR RESSOURCE. www.bg-21.com

BG Ingénieurs Conseils

■ INGENIOUS SOLUTIONS


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Fédération vaudoise des entrepreneurs Publireportage 11

Rénovations et travaux, favorisez les entreprises qualifiées Pour les propriétaires ou les particuliers, il peut être tentant de faire appel à des entreprises «low cost» pour effectuer des rénovations dans son immeuble ou son logement. Un piège à éviter, car les complications peuvent rapidement s’accumuler en cas de travaux mal faits. La bonne démarche: privilégier les entreprises locales membres d’associations professionnelles. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Lorsque l’on décide d’entreprendre des travaux de rénovation ou de construction au sein de son bien immobilier, le prix constitue évidemment un facteur important. Mais le fait de se focaliser uniquement sur cet aspect constitue une erreur à éviter. Car derrière des prix particulièrement bas, plusieurs problèmes se cachent. Déjà, les entreprises «low cost», qui ne sont pour la plupart pas affiliées à une association professionnelle,

fournissent parfois un travail dont la qualité peut s’avérer douteuse. Et une fois les travaux terminés, parvenir à joindre l’entreprise concernée pour lui demander de corriger les erreurs et défauts de fabrication relève du vrai casse-tête. Autre point central à mentionner, les conditions de travail des employés. Car avec des prix cassant la concurrence de manière significative, il est probable que certains des ouvriers soient employés dans de mauvaises conditions de travail. Le fait d’entreprendre des travaux comporte en effet un aspect humain important, dont les propriétaires et particuliers doivent également se soucier dans leur projet. LA FVE SOUTIENT LES ENTREPRISES RESPONSABLES Dans cette optique, la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE), basée à Tolochenaz, soutient activement les entreprises de la région et fournit également aux propriétaires et particuliers un annuaire référençant les

Moins de formalités

Le portail en ligne des entreprises easygov.swiss

sociétés inscrites auprès d’associations professionnelles. Disponible en ligne ainsi que sur l’application smartphone de la FVE, cet annuaire permet ainsi de s’assurer de la responsabilité et du savoir-faire des entreprises auxquelles on souhaite faire parvenir un appel d’offres dans le cadre de travaux futurs. Si le fait de faire appel à des entreprises qualifiées, dont les compétences et la responsabilité s’avèrent certifiées et reconnues, constitue un gage de qualité indéniable, la démarche peut en outre contribuer à favoriser la formation. La

plupart des entreprises inscrites au sein d’associations patronales s’impliquent en effet activement dans la formation en employant de jeunes apprentis. Ainsi, en entreprenant une construction ou des travaux de rénovation, on permet par la même occasion de pérenniser les savoir-faire des métiers de la construction tout en favorisant la formation de la relève.


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12 PME

EasyGov.swiss: un allègement pour les PME suisses EasyGov.swiss est le nouveau guichet en ligne de l’administration d’entreprises. Les prestations administratives sont ainsi accessibles à tout moment de façon électronique, sûre et centralisée. Le nouveau portail en ligne simplifie les procédures administratives au niveau de la Confédération, des cantons et des communes et réduit la charge des entreprises. Les PME ont ainsi plus de temps à consacrer à leur principal secteur d’activité, aux solutions innovantes et à l’activité de conseil de leurs clients. TEXTE LOUIS VINCENT

Les contraintes administratives posent des difficultés aux PME suisses: elles limitent leur activité quotidienne, engendrent des coûts et mobilisent de précieuses ressources. C’est la raison pour laquelle le 6 novembre 2017, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann a présenté, en partenariat avec des représentants des cantons

et des milieux économiques, EasyGov, le nouveau guichet en ligne destiné aux entreprises. La mise en place de ce guichet dans le cadre de la stratégie suisse de cyberadministration permet de faire un pas supplémentaire en direction d’une administration numérique parfaitement adaptée aux besoins des entreprises.

L’offre de prestations de services de la version 1.0 du site EasyGov.swiss propose 365 jours par an un accès centralisé, sécurité et convivial aux prestations administratives numériques telles que • créations d’entreprises • inscriptions auprès de l’AVS, de la TVA et de l’assurance-accidents • inscriptions auprès du registre du commerce et mutations dans celui-ci • transactions TVA: prolongation de délai en ligne, demande d’établissement du décompte selon les contre-prestations reçues, déclaration d’engagement selon la méthode des taux de la dette fiscale nette Grâce à EasyGov, l’échange avec les autorités est simplifié. En effet, les

entreprises peuvent utiliser un seul compte, avec une interface standardisée, pour toutes les démarches administratives proposées, que ce soit à l’échelon fédéral, cantonal ou communal. Les données fréquemment demandées, comme par exemple le numéro du registre du commerce ou l’adresse, ne doivent être saisies qu’une fois. L’offre sera continuellement étoffée au cours des années à venir, afin que les démarches administratives les plus demandées soient disponibles sous une forme numérique d’ici fin 2019. Dans ce contexte, EasyGov constitue un allègement pour les PME suisses, ce qui leur permet de se concentrer plus intensément sur leur principal secteur d’activité.


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Frédéric Kohler Interview 13

«La banque a plus changé en dix ans que lors du siècle dernier, et ce n’est pas fini» Le système bancaire et financier n’échappe pas aux chamboulements liés à la technologie. Une évolution qu’observe avec lucidité Frédéric Kohler, directeur d’ISFB – Institute for Studies in Finance and Banking.

Aujourd’hui, le milieu bancaire a besoin d’agilité, de réactivité et d’innovation.

INTERVIEW LOUIS VINCENT

Votre institut étudie la finance et la banque. Que peut-on dire de la situation actuelle? Nous sommes dans une phase de mutation qui n’est pas terminée. Nous étions dans un monde statique, où les mêmes causes entrainaient les mêmes effets. Aujourd’hui, les problèmes ne sont plus les mêmes et nous sommes obligés de trouver de nouvelles réponses et d’inventer la banque de demain. Pour cela, il faut des gens qui arrivent avec un regard neuf et une autre manière d’appréhender les problèmes. Donc, un impact au niveau des RH? Oui, il y a de nouvelles attentes de la part des banques en termes d’employés et de compétences. Aujourd’hui, on recherche des gens innovants et influents, capable d’être

forces de proposition à tous les niveaux de l’organisation. En gros, on attend des employés des compétences que l’on exigeait avant des cadres. Evidemment, on peine à trouver ces profils.

Comment y remédier? Depuis 2015, l’ISFB est mandaté par l’Office Cantonal pour l’Emploi pour faire des bilans de compétences de toutes les personnes qui perdent leur emploi dans le domaine bancaire, sur le canton de Genève. Nous voyons que le problème n’est pas le niveau de compétences mais le décalage avec ce que recherchent les employeurs. Nous avons mis en place des plans de développement pour ces personnes, afin de combler ce gap et nous nous sommes aperçus que le leadership – comme l’innovation

Frédéric Kohler Directeur de l’ISFB – ne s’enseigne pas, mais peut s’apprendre. Notamment par l’expérience personnelle, donc la mise en situation, ou le partage de celle des autres.

N’est-ce pas difficile ensuite d’intégrer ces nouveaux leaders? La banque n’a évidemment pas besoin que de profils disruptifs, sinon ce serait invivable. Le bilan de compétences que nous faisons évalue les connaissances, mais aussi le style professionnel et les potentiels pour prédire le succès de l’intégration d’un employé, Aujourd’hui, nous avons une prédictibilité correcte à plus de 80%. C’est très utile en cas

de recrutement, de fusion, de promotion ou encore de constitutions d’équipes.

Au fond, comment s’annonce l’avenir de la branche? Aujourd’hui, le milieu bancaire a besoin d’agilité, de réactivité et d’innovation. Le cadre légal a beaucoup changé lors des 10 dernières années, mais la révolution à venir est surtout technologique. On voit arriver l’intelligence artificielle, les blockchains, les objets connectés. On va vers une automatisation et une robotisation des tâches techniques, même pour les métiers hautement qualifiés comme l’analyse, l’asset management, l’audit, etc. Par contre, les métiers basés sur

le relationnel ne sont pas prêts d’être remplacés, parce qu’ils sont dans l’émotionnel. Et ce qui fait (encore) la différence entre l’homme et la machine, c’est justement la gestion des émotions.

Mais la digitalisation s’accélère? Oui, il faut que l’ensemble des acteurs se rendent compte que c’est inéluctable. Le seul moyen de ne pas être victime du changement, c’est d’en être l’acteur. J’encourage chacun d’entre nous à rentrer dans une logique de remise en question perpétuelle de ses compétences. Il y aura de plus en plus fréquemment besoin d’adapter son portefeuille de compétences aux nécessités du monde économique.


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14 Coworking

Le bureau d’aujourd’hui est celui que l’on partage Les locaux n’échappent pas aux mutations du monde du travail. Ainsi, le coworking (ou travailler dans des bureaux partagés) devient une vraie tendance, avec des offres de plus en plus nombreuses et attractives. Une solution qui peut s’avérer parfaite pour les indépendants et les petites structures et pour des plus grosses entreprises, qui délocalisent certaines de leurs réunions.

carnets d’adresses. Ce qui peut donner naissance à des collaborations, des partenariats, ou à des nouveaux mandats signés. La proximité permettant de communiquer clairement et de gagner un temps considérable.

Dernièrement, de nombreux espaces de coworking ont ouvert en Suisse romande. Alors qu’il n’y en avait qu’un seul en 2008, on en compte désormais une trentaine. Preuve que ces bureaux communs répondent pleinement aux changements du monde professionnel, en offrant une grande flexibilité à leurs locataires. Car, dans une société connectée, avoir un bureau fixe n’est plus une nécessité. Un univers calme et du matériel adapté suffisent. C’est exactement ce que proposent les espaces de coworking, qui ont d’autres atouts à faire valoir.

FLEXIBILITÉ COMME MAÎTRE-MOT Au-delà de faciliter les échanges professionnels, ces espaces offrent des solutions qui correspondent à la situation de leurs locataires. En effet, le graphiste n’a pas les mêmes besoins qu’une équipe de vendeurs itinérants. Ainsi, de l’accès à un open space (grande salle de travail commune) pendant un jour par semaine, à la location d’un espace privatif et équipé à l’année, tout est possible. Des grandes entreprises n’hésitent d’ailleurs pas à louer des salles de conférences à l’heure. Elles sont généralement plus propices à la productivité, pour des réunions délocalisées, que les restaurants ou les cafés. L’équipement n’est pas en reste, avec un vaste choix à la carte: wifi, lignes téléphoniques fixes, imprimantes professionnelles, flipcharts, beamers, casiers de rangement, etc.

UN RÉSEAU À PORTÉE DE MAIN La plupart des coworkers sont des indépendants ou des petites entreprises. Pas étonnant lorsque l’on sait que 89.7% des entreprises suisses comptent entre 1 et 9 employés, selon l’Office fédéral de la statistique. Réunir des free-lancers et des entrepreneurs dans le même espace permet notamment de remplir les

DE NOMBREUSES FACILITÉS Les espaces de coworking n’hésitent pas à penser plus loin que le bout de leurs bureaux, afin de proposer un maximum de confort et de facilités aux locataires: appui stratégique pour nouveaux entrepreneurs, conseils juridiques pour les contrats, secrétariat et domiciliation des entreprises, cafétérias avec des plats

TEXTE LOUIS VINCENT

Les espaces de coworking n’hésitent pas à penser plus loin que le bout de leurs bureaux.

frais, bars pour les afterwork, salles de détente, crèches pour les enfants, etc. Le dynamisme de la branche permet à des concepts orignaux et innovants de voir le jour très régulièrement. UN ASPECT FINANCIER NON-NÉGLIGEABLE Ces nombreux «à-côtés» viennent s’ajouter à un des avantages majeurs de ces bureaux partagés: les coûts. En comparant ce

qui peut l’être, la situation des espaces de coworking, généralement centrale, offre des bureaux à des prix très abordables. Tout en permettant de payer uniquement pour la place et le matériel utilisés. De plus, de nombreux frais sont partagés (nettoyage, maintenance, charges). Le coworking est donc une belle opportunité de faire des économies et de dynamiser son réseau, avec de nouveaux voisins.

ENSEMBLE, CERTIFIONS VOS COMPÉTENCES ! L’Association Romande des Formateurs ( ARFOR ) invite les formateurs occasionnels à suivre la formation

« Animer des sessions de formation pour adultes » Le Certificat FSEA 1 est le premier module qui a amené de nombreux participants à poursuivre leur cursus avec succès jusqu’au brevet fédéral. 14 journées de formation formation àDès partir dujanvier 10 février le 24 20182016 à Morges Informations etet inscription : inscription : www.arfor.ch www.arfor.ch


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Jungfrau Region Brandreport 15

La région de la Jungfrau

La promesse de sensations toujours nouvelles Sous les regards déconcertés des autres passagers, les participants du voyage d’entreprise, équipés de casques, de bonnes chaussures et de vestes chaudes, descendent du train – au milieu de nulle part. TEXTE JUNGFRAU REGION

Après le départ du train, une porte s’ouvre juste devant eux, et ce n’est qu’une fois qu’ils l’ont franchie que les participants prennent soudain conscience de là où ils se trouvent: en plein milieu de la célèbre face nord de l’Eiger, un endroit jusqu’à présent réservé aux alpinistes expérimentés. Mais ce n’est plus le cas dans la région de la Jungfrau: les participants à tout type d’événement d’entreprise peuvent ici vivre des émotions fortes faciles d’accès. Cette expérience est à l’image du paysage alpin unique et de la variété des activités que propose la région de la Jungfrau. La diversité et les contrastes offerts par Grindelwald, Mürren et Haslital font de cette

région un cadre rêvé pour toutes sortes d’événements, comme on peut le voir dans les caractéristiques de chacune de ses destinations: GRINDELWALD Grindelwald se niche dans un paysage alpin originel et authentique, au pied de la face nord de l’Eiger. Outre de nombreux hôtels spécialisés dans les séminaires, congrès, conventions et voyages d’entreprise, il dispose, avec le GriwaCongress Silberhorn, d’une infrastructure de pointe pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes. L’aventure jusqu’au Stollenloch décrite plus haut commence à Grindelwald et peut être avantageusement combinée avec une expédition au «Top of Europe» du col du Jungfraujoch, la gare ferroviaire la plus haute d’Europe (3 454 m). En moins d’une demi-heure, vous pouvez également vous rendre au «First - Top of Adventure» depuis Grindelwald. L’itinéraire du «First Cliff Walk» permet de vivre des sensations fortes accessibles à tous. Il se compose d’une passerelle rocheuse, d’un pont suspen-

du et d’une plateforme offrant une vue spectaculaire en direction de l’Eiger. Une partie du trajet retour peut être effectué avec une tyrolienne de 800 m de long, la «First Flyer». MÜRREN Fier de son riche héritage, Mürren, village de montagne sans voiture près du Schilthorn, propose un large éventail de randonnées et d’excursions. C’est l’endroit idéal pour qui veut tenir ses conférences «au service de Sa Majesté». Les participants peuvent se rendre sur le Schilthorn en une demi-heure. Là les attendent le plus impressionnant panorama alpin à 360°, le fameux restaurant tournant Piz Gloria, le Bond World 007, et la plateforme panoramique Skyline Walk. HASLITAL Le Haslital impressionne par son univers de montagnes, de glaciers, de rocs et de gorges. Vous souhaitez tenir un congrès juste à côté des pistes de ski, à un prix raisonnable, tout en bénéficiant d’un service complet et

d’infrastructures modernes? Alors découvrez l’hôtel Panorama de Hasliberg. Conseil de pro pour les amateurs d’originalité: l’hôtel branché Wetterhorn. Côté tradition au contraire, découvrez le Ballenberg, seul musée en plein air de Suisse. Vous pourrez y toucher du doigt l’histoire du pays. Toute la région se prête à des événements pour jusqu’à 450 personnes. Les infrastructures proposées pour les séminaires, congrès, conventions et voyages d’entreprise s’adaptent aisément aux besoins spécifiques de chacun. C’est ainsi un vrai jeu d’enfant d’organiser ces événements dans la région de la Jungfrau. En bref: Eiger, Mönch et Jungfrau offrent un cadre idéal pour tout séminaire, congrès, convention ou voyage d’entreprise, de club ou d’association.


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16 Brandreport Texner SA

Le «sur mesure» pour les vêtements et costumes exclusifs La communication visuelle d’une marque ou d’une institution, c’est la spécialité de Texner SA! Cette PME valaisanne propose une large gamme de prestations englobant tous les supports, de l’affichage au textile, des accessoires au sportwear, et des vêtements exclusifs aux costumes. TEXTE JEAN-LOUIS EMMENEGGER

La société Texner SA, créée en 2006 et établie à Granges (VS), avec des bureaux et ateliers à Genève et Zurich, a rapidement grandi grâce à l’élargissement de son offre suite à l’achat de deux sociétés spécialisées. La gamme des produits et services qu’elle propose aujourd’hui aux PME, grandes entreprises et associations en Romandie - et depuis cinq ans aussi en Suisse alémanique - englobe tous les supports de promotion sur lesquels les logos des clients peuvent être imprimés, souvent sur des tissus

personnalisés (textile promotionnel et professionnel, tentes, drapeaux, gonflables, etc.). VÊTEMENTS EXCLUSIFS «Actuellement, nous enregistrons une forte demande pour des fabrications spéciales d’habits de type professionnel, notamment des costumes et des uniformes» précise M. Stany Fardel, fondateur de la société et directeur. Texner SA a ainsi fourni les costumes de toutes les étudiantes et tous les étudiants de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, ainsi que les habits de différentes sociétés de transports publics (dont: Transports publics de Nyon et Transports de Martigny et Région). «Je pense que cette demande augmentera à l’avenir, car de plus en plus d’entreprises prennent conscience de l’importance de la présentation extérieure de leurs employés: le premier contact visuel que les clients ont avec les personnes qui les accueillent est essentiel!» estime Stany Fardel.

Moins de formalités

Le portail en ligne des entreprises easygov.swiss

ARTICLES ET TEXTILES PROFESSIONNELS S’il est un secteur qui est en plein boom, c’est celui des articles et textiles professionnels. «Il s’agit de la confection d’articles et de textiles personnalisés spécialement réalisés pour des grandes entreprises (banques, assurances ou marques horlogères), mais aussi, très souvent, pour des petites entreprises, des clubs, des manifestations et même pour des privés» indique Stany Fardel.

Les deux prestations décrites ici constituent un élargissement logique de l’offre de base qui est à l’origine de l’essor de Texner SA, à savoir les vêtements de sport personnalisés (vêtements de ski pour les ski-clubs et les remontées mécaniques, l’alpinisme, le cyclisme), de promotion et de travail, «des prestations que nous continuons bien sûr à proposer avec succès à nos nombreux clients» conclue Stany Fardel.


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MITC SA Brandreport 17

La liberté de l’entrepreneur et la sécurité de l’employé Peu connu en Suisse, le portage salarial se profile en véritable solution d’avenir, avec de nombreux avantages pour les professionnels et pour les entreprises. A l’heure où le monde du travail est en pleine mutation, ce modèle répond aux attentes du marché et des travailleurs. Explication de Maurice Hoffstetter, fondateur et dirigeant de la société MITC, spécialisée dans le portage salarial. TEXTE LOUIS VINCENT

Les couvertures sociales de MITC • Assurance perte de gain en cas de maladie fixée à 90% du salaire brut pendant 730 jours après 2 jours de carence • Assurance accident base selon les conditions générales définies par la LAA • Assurance accident complémentaire à 10% du salaire LAA et LAAC avec hospitalisation en chambre privée • Loi Prévoyance Professionnelle au-delà du minimum selon la LPP de base

«C’est un ménage à trois» selon Maurice Hoffstetter qui va à l’essentiel pour décrire le portage salarial. En résumé, un professionnel est chargé d’effectuer une mission pour une entreprise. Celle-ci désire collaborer avec le professionnel comme externe. Devant les difficultés pour devenir indépendant au sens de l’AVS et le coût important pour créer sa propre société pour lui-même, le professionnel va se tourner vers une société de portage. MITC va donc s’occuper des démarches administratives en facturant l’entreprise et en salariant le professionnel. Cette relation tripartite est régie par la location de services que chaque acteur doit respecter. Le professionnel bénéficie donc du statut de salarié. Il continue à cotiser pour sa prévoyance et il perçoit le chômage une fois le mandat terminé. MITC dissocie son rôle d’employeur et de fournisseur. MITC paie le salaire, avant de facturer l’entreprise. LA FLEXIBILITÉ POUR MAÎTRE-MOT Si l’entrepreneuriat est valorisé, il reste

risqué. Le portage apporte un entredeux qui offre une grande liberté d’action. Il correspond aussi à une nouvelle manière d’appréhender le travail, mettant l’accent sur les tâches à effectuer et non les emplois, comme l’explique M. Hoffstetter: «C’est une solution universelle pour tous les professionnels: des juniors qui veulent gérer leur début de carrière et leur temps de travail, aux travailleurs expérimentés qui préparent une reconversion: tous ont besoin de flexibilité. Pour les seniors, c’est aussi une manière de supprimer des freins à l’embauche.» Cet aspect universel est aussi valable pour les entreprises. Que ce soit les multinationales qui doivent faire appel à des consultants ou des PME qui auraient besoin de ressources supplémentaires sur des périodes ponctuelles: «Le processus pour engager quelqu’un par la voie traditionnelle prend plusieurs mois. Tandis qu’en externe, nous parlons de quelques jours. Parce que du travail, il y en a. C’est le traduire en emploi qui

Définition et Réalisation du mandat

Entreprise de mission

Professionnel

Contrat de location de services Feuille de temps Facturation

Contrat de mission Paiement du salaire Attestations et certificats de charges sociales

Bailleur de service

est le plus difficile. De plus, dégager du budget pour réaliser une mission par un externe est plus simple que d’embaucher un interne.» UNE RÉPONSE AUX DÉFIS DE DEMAIN Depuis 15 ans, Maurice Hoffstetter observe les évolutions du marché de l’emploi et note les avantages de cette forme d’outsourcing local: «Ceux qui ont fait une carrière d’employé traditionnelle notamment les seniors, n’ont pas l’habitude de cette approche de recherche d’emploi car ils n’osent pas se vendre. Mais se proposer comme ressource externe est très intéressant. On s’affranchit du frein à l’embauche lié à l’âge ou au salaire. On supprime le climat de concurrence qu’il peut régner en interne et on peut se concentrer sur son travail, sans les frustrations liées aux attentes envers son employeur. L’employabilité n’en est que plus élevée puisque, si le travail est bien fait, le professionnel sera recommandé par l’entreprise. Ce qu’elle n’aurait peut-être pas fait avec un de ses employés.» Le monde du travail a donc beaucoup changé, et il se transformera encore. Aujourd’hui il est aisé pour un professionnel de proposer ses services à un responsable au sein d’une entreprise via les réseaux sociaux. Maintenant, la digitalisation demande une grande réactivité et de la souplesse de la part des différents acteurs: «Le portage salarial est amené à se développer. Pour la simple et bonne raison que les entreprises de mission et les professionnels externes vont rester en contact et se comprendre. Cela va dans le sens du progrès technologique et les solutions en place aident à résoudre les préoccupations de chacun. C’est un levier très puissant pour l’économie.» UN SUIVI ATTENTIF Fondée il y a 20 ans, la société MITC est l’une des références en matière de

portage salarial en Suisse. D’autant plus que de nombreuses entreprises proposent le portage salarial sans l’affirmer; avoir l’autorisation de pratiquer la «location de services» suffit. «Notre mode de fonctionnement très rigoureux nous permet de ne pas mettre en concurrence les couvertures sociales de nos professionnels avec nos frais de gestion, qui sont – de plus – plafonnés. Voilà pourquoi nous pouvons proposer les meilleures couvertures sociales à nos salariés portés. Nous appliquons également la Convention Collective du Travail temporaire qui encourage la formation.» Un accompagnement consciencieux qui réussit à MITC, puisque 215 professionnels y sont salariés pour le compte d’entreprises romandes. Un nombre qui devrait augmenter, à l’heure où l’employabilité des seniors devient une préoccupation. TÉMOIGNAGES Les prestations de portage salarial que proposent MITC sont basées sur une totale transparence entre les acteurs (client, consultant et MITC). En tant que consultant porté par MITC, j'apprécie tout particulièrement le panel de services complet et de qualité qui est fourni: contrat de travail, fiche de paie, excellentes couvertures d’assurances sociales. - Xavier Throughout my time, the last 4 years, as an employee of MITC, I have always been appreciative of the simple, direct and comprehensive way all of my legal and work place requirements have been met. - Simon

Contact MITC SA Route du Village 13 1807 Blonay www.mitc-consulting.com +41 79 606 38 93 contact@mitc-consulting.com


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18 Teambuilding

Les bienfaits du team building En quelques années, le team building est devenu le vecteur de cohésion d'équipe à la mode, largement utilisé et plébiscité par les entreprises. Et ses bienfaits sont aussi nombreux que les formes qu’il peut prendre. TEXTE CLÉMENTINE DUPIN

POURQUOI ORGANISER UN TEAM BUILDING? L’objectif est de sortir les employés du cadre professionnel en les faisant participer, tous ensemble, à des activités ludiques, pouvant n’avoir aucun lien avec leur métier. A l’heure où les échanges sont de plus en plus virtuels, le team building est avant tout un moyen de partager des émotions et de se créer des souvenirs communs. Il est particulièrement profitable à la cohésion d’équipe en ce qu’il permet aux collaborateurs de mieux se connaitre, de consolider leur sentiment d’appartenance au groupe, de renforcer leur motivation et même d’apaiser les éventuelles tensions. Mais au-delà du simple événement récréatif, le team event permet aux employés de développer une confiance commune, une grande complicité ainsi qu’une réelle capacité à collaborer pour réaliser un objectif commun. In fine, le team building est donc un pari 100% gagnant pour l’entre-

prise. Son équipe est détendue, soudée, capable de travailler ensemble efficacement, et n’en sera donc que plus productive. Autre élément important, et pas des moindres, les employés se sentent considérés par l’entreprise. Le team building est donc aussi un vecteur fort d’adhésion et de fidélisation. COMMENT ORGANISER UN TEAM BULDING? Le recours au team building peut être occasionnel ou au contraire régulier. Qu’il soit annuel, biannuel ou trimestriel, qu’il ait lieu avant les Fêtes de fin d’année ou à tout autre moment, il représente toujours un temps fort de la vie de l’entreprise et de ses employés. Il est possible d’organiser son team event en interne mais cela nécessite un réel investissement en terme de temps. Il faut créer un comité d’organisation, définir l’activité, le lieu, la date, la liste des invités… Il est aussi possible de faire appel à un organisateur professionnel qui se chargera de créer un événement sur-mesure et clé en main répondant pleinement aux objectifs définis par l’entreprise. QUELQUES EXEMPLES… Il existe des animations pour tous les goûts, tous les objectifs, toutes les personnalités et bien entendu pour tous les budgets.

• Les artistes pourront opter pour des ateliers créatifs (BD, musique, court-métrage, roman photo…) • Pour les aventuriers, les possibilités sont tout aussi nombreuses (chasse au trésor, murder party, commando, saut en parachute, stage de survie…) • Plutôt gastronomes? Cours de

cuisine ou ateliers dégustations raviront les papilles des participants. • Enfin, une soirée à thème (western, Bollywood, rétro, fête foraine…) fait toujours son petit effet et peut facilement être agrémentée de multiples animations destinées à renforcer la cohésion d’équipe.


GRUYERES, Partez à la découverte du plus beau village de suisse romande, beauté naturelle ininterrompue! Faites le choix du dépaysement et de l’authenticité, qualité suisse comprise! Pour une expérience unique en toute simplicité, un bref aperçu de nos établissements et services à Gruyères! L’Hôtel de Gruyères *** Son sauna, hammam et salle de massage permet aux visiteurs de se reposer en toute tranquillité. Ses 2 salles de séminaires donnant sur les montagnes environnantes accueillent des entreprises tout au long de l’année dans un cadre verdoyant unique et calme. Gruyères, pleine de ressources! Oui… on fait du Meetings Incentive Conferences & Events à Gruyères! Quel que soit l’ événement organisé, qu’il s’adresse à des clients ou des collaborateurs, la recherche d’un environnement original, inspirant et invitant à se consacrer pleinement au moment présent est cruciale. Gruyères, avec ses paysages uniques et ses endroits

un peu reculés, offre diverses variantes répondant parfaitement à ces critères. D’ailleurs, lors de conférences ou de séminaires, la proximité avec la nature est particulièrement recherchée pour l’ambiance authentique et détendue qu’elle transmettra. Il sera précieux aussi d’avoir la possibilité d’organiser quelques brèves sorties en pleine nature afin de s’oxygéner, au propre comme au figuré.

Restaurant le Chalet de Gruyères Etablissement emblématique de Gruyères, le Chalet accueille ses hôtes dans un authentique décor d’alpage. Le Chalet est l’endroit incontournable de Gruyères pour y déguster sa fondue, meringue, tarte à la crème ou autres spécialités de la région.

La Fondue Academy New! By restaurant Le Chalet

Confectionnez la célèbre Fondue avec vos collaborateurs pour promouvoir l’esprit d’équipe, le tout dans un cadre typique suisse alliant tradition et modernité puis repartez diplômer dans l’art de la fondue. Réservez le cours de votre choix, apprenez à réaliser votre propre Fondue et devenez expert en la matière! academy-fondue@gruyereshotels.ch

Hôtel de Gruyères *** CH-1663 Gruyères T +41 26 921 80 30 hoteldegruyeres@gruyereshotels.ch events@gruyereshotels.ch www.gruyereshotels.ch

17h08 Le moment ou vos hôtes sont éblouis par la beauté de la Riviera Vaudoise. Fairmont Le Montreux Palace est l’endroit idéal pour organiser conférences, expositions, lancements de produits, banquets, workshops et incentives. Conçu pour accueillir jusqu’à 1200 personnes, avec 15 salles de réunion modulables et ergonomiques, 236 chambres et suites, et de magnifiques salles de bal pour vos événements, nous nous assurons que tout ce dont vous avez besoin soit à portée de main. Pour plus d’information, contactez-nous au +41 21 962 1212 ou par email à meetingmontreux@fairmont.com Fairmont Le Montreux Palace | Avenue Claude Nobs 2, 1820 Montreux fairmont.com/montreux


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20 Événements

Les clés d’un événement d’entreprise réussi Lorsque qu’il répond aux attentes des participants, tant par la qualité de son contenu que par le cadre et les prestations qui l’accompagnent, un événement d’entreprise permet de transmettre une image dynamique de sa société. Une bonne organisation et une touche d’originalité sont déterminantes pour faire de cette journée un véritable succès et laisser une empreinte positive dans la mémoire des convives. TEXTE ANNE WICK

Remercier ses collaborateurs pour leurs efforts, célébrer une étape marquante pour le développement de l’entreprise, présenter un nouveau produit à ses clients ou faire intervenir les experts du secteur sur une thématique particulière… les occasions d’organiser un

événement d’entreprise ne manquent pas. Pour assurer le succès d’une journée de conférences ou d’un séminaire de motivation, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Au-delà de l’efficacité de la logistique et de la technique, de la compétence de l’équipe d’accueil et de la qualité du traiteur, l’important réside également dans l’atmosphère que vous saurez créer: conviviale, pour faciliter le rapprochement entre vos équipes, relaxante, pour récompenser les efforts liés à une période de travail soutenu, ou encore surprenante, pour élargir les horizons de vos collaborateurs et réveiller leur créativité. CHAQUE DÉTAIL COMPTE Parmi les premiers facteurs à étudier: la localisation. Pour des événements courts organisés pour des personnes en provenance de lieux variés, privilégiez la proximité et la

facilité d’accès en transports en commun. Si vous disposez d’un peu plus de temps, n’hésitez pas à choisir une destination qui suscitera un changement d’environnement et créera une vraie sensation de coupure aux participants, dans un décor dépaysant. Pour garantir un déroulement sans accrocs, la nature des prestations techniques constitue un autre point important: projecteurs, écrans géants, éclairage et sonorisation sont les éléments incontournables d’un équipement qui vous permettra d’assurer la qualité d’une conférence ou d’une présentation. LES ATOUTS DU CLÉS EN MAIN Pour une organisation plus efficace et sereine, renseignez-vous sur les services qui faciliteront la planification de votre événement. «Nos clients apprécient les formules clés en main qui comprennent à la fois l’intervention

du traiteur et des techniciens: cela leur permet de gagner un temps précieux en termes d’organisation», explique Emmanuel Clerc, directeur du centre événementiel Uptown Geneva. «Pour gagner en rapidité, nous leur proposons également de créer leur formule sur mesure et de calculer leur devis grâce à notre calculateur en ligne.» Une transparence des tarifs qui permet d’éviter les mauvaises surprises. LA PETITE TOUCHE EN PLUS Faire la différence en apportant une touche d’originalité à votre événement, voilà qui laissera un souvenir marquant dans l’esprit des participants. Qu’il s’agisse d’un dîner-spectacle, d’une exposition d’artiste ou d’un atelier de dégustation gastronomique, il existe de multiples façons de joindre l’utile à l’agréable et de faire de votre événement d’entreprise un moment unique… et mémorable!


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Finance 21

Prenez le train de la finance en marche! Alors que l’actualité politique française a démontré que la politique à papa est détrônée par un mouvement agile, flexible et audacieux, on peut observer un paradigme similaire dans le monde de la finance. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Il est fort probable que durant les prochains mois, voire les prochaines années, les acteurs traditionnels du secteur se retrouvent ringardisés par les nouvelles technologies et les services

innovants proposés par une multitude de jeunes start-up. Mouvement générationnel, émergence technologique et crise des modèles existants pourraient bien constituer un contexte favorable à l’éclosion des nouvelles pépites de la finance. Si les forteresses traditionnelles bénéficient bien sûr d’une puissance non négligeable, elles risquent clairement d’être détrônées par la vivacité et l’ingéniosité de ces nouveaux arrivants. Cela ne veut pas forcément dire qu’elles ne survivront pas à l’instauration du nouveau paradigme. Mais elles se retrou-

veront forcément dans la nécessité de suivre les tendances et de s’aligner sur des offres d’un nouveau type. Si la finance en marche n’est pas forcément synonyme de meilleures performances sur le long terme, elle s’avère momentanément plus intéressante que les anciens modèles. Elle engendre ainsi une remise en question forcée des acquis et de la tradition. Dans ce sens, elle se substitue aux banques en démocratisant et modernisant leurs services et outils, tout en en inventant de nouveaux. Encore quelque peu fragmentées et éparpillées, ces jeunes pousses de la

finance doivent bénéficier d’une force fédératrice pour gagner en puissance. C’est précisément dans cette optique que je développe le réseau Planet of finance. Avec plus de 2500 milliards de dollars gérés par plus de 300'000 experts répartis dans le monde entier, notre rôle consiste à coordonner au mieux cette nouvelle génération d’acteurs de la finance. De mon côté, j’ai déjà embarqué à bord du train de la finance en marche. Et vous, chers lecteurs, entrepreneurs, innovateurs et investisseurs, qu’attendez-vous pour nous rejoindre?

Finance durable: un concept d’investissement Etant l’un des rares pays à avoir inclus la durabilité au sein de sa Constitution, la Suisse connaît depuis quelques année une forte progression du secteur de la finance durable, un enjeu qui concerne désormais tous les acteurs du monde financier. TEXTE ANNE WICK

La finance durable—sustainable finance en anglais— est un concept d’investissement et de financement à long terme qui tient compte de critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance dans le processus de gestion des actifs, et de l’influence de ces investissements sur les enjeux du développement durable. La finance durable compte plusieurs approches, qui peuvent être thématiques et liées aux énergies renouvelables, à l’eau ou à l’agriculture, ou encore relever de la microfinance, des infrastructures durables ou de l’investissement d’impact, une démarche visant à créer un impact social, sociétal ou environnemental positif au-delà des rendements financiers. UN SECTEUR EN PLEIN ESSOR Bien qu’encore limité à une activité de niche en raison de la logique de rendement qui prévaut au sein du secteur financier, la finance durable représente toutefois 4,5 % des actifs gérés en Suisse et connaît une dynamique de croissance

à deux chiffres depuis quelques années. En 2015, les fonds gérés selon des principes durables ont atteint 191,9 milliards de francs suisses. Les avoirs sous mandat de gestion ont enregistré un bond spectaculaire, passant de 36,2 milliards en 2014 à 96,2 milliards en 2015, une hausse qui démontre l’intérêt des investisseurs individuels pour ce type de placements. Cette prise de conscience touche également les investisseurs institutionnels, de plus en plus enclins à intégrer les enjeux du développement durable dans leur stratégie de placements. L’association Swiss Sustainable Finance, qui promeut depuis 2014 l’intégration de la durabilité dans le secteur financier et ambitionne

de faire de la Suisse le centre mondial de la finance durable, compte aujourd’hui 92 membres. Parmi eux, des banques, des gestionnaires d’actifs, des institutions spécialisées, des ONG comme le WWF, mais aussi des membres du secteur académique, à l’exemple de la Business School de Lausanne. L’ENJEU DE L’ÉDUCATION Pour poursuivre son développement, la finance durable a besoin de compétences nouvelles, et en particulier celles des jeunes financiers de demain. Si la finance durable n’avait jusqu’à présent pas encore trouvé sa place au sein des cursus classiques de

formation à la finance en Suisse, cette situation est en train de changer. La Business School de Lausanne s’est ainsi récemment positionnée en ce sens, et propose depuis 2015 un Master en Finance Internationale et Finance durable, la première formation de ce type en Suisse. Ce cursus, qui allie une formation financière classique à des compétences très pointues en matière de gestion durable, propose aux étudiants d’acquérir un bagage qui leur permet de concilier leur vision personnelle et les exigences du marché. Une réelle valeur ajoutée, tant pour leur carrière future que pour la durabilité au sein du secteur financier.


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22 Finance

L'expérience doublée de nouvelles connaissances Le secteur financier est en mutation et a des exigences élevées envers son personnel. Qui veut rester ou faire carrière doit conserver ses compétences professionnelles, méthodiques et sociales à un niveau élevé. Des voies différentes mènent à cet objectif. TEXTE GEROLD BRÜTSCH-PRÉVÔT

Tout le monde s'épanche sur une société académique, des enfants qui sont formatés au lycée et qui s'efforcent d’être finalement mal placés jusqu'aux enseignants mis à rude épreuve. L'apprentissage ne compte plus beaucoup pour de nombreux parents qui le considèrent comme indigne et sans perspectives d'avenir. Pourtant un apprentissage commercial même dans le système bancaire et financier peut servir de base à une grande carrière. Un exemple? UBS-CEO Sergio Ermotti réussit sa formation. «Je suis plus un praticien qui transpose les choses. Les bases que m'a données l'enseignement étaient importantes pour ma carrière», se laisse-t-il citer dans le journal Aargauer. Oswald Grübel également, l'ancien directeur du Crédit Suisse et d'UBS, termine un apprentissage comme conseiller bancaire en premier lieu. Ces exemples montrent que des voies différentes sont ouvertes. Les jeunes disposent d'un système de formation très perméable et transparent après l'enseignement obligatoire qui ne se termine pas par une impasse et laisse des perspectives de carrière après avoir quitté l'enseignement obligatoire. DE L'APPRENTISSAGE COMMERCIAL AUX FONCTIONS DE DIRECTION. Et quelle voie doit-on emprunter pour devenir dirigeant après un apprentissage commercial ou pouvoir prétendre à une fonction de direction? Attendre le prochain avancement dans une banque ou une institution financière ne suffit pas bien entendu. Après avoir accumulé deux ou trois ans d'expérience pratique, il est temps de passer par exemple un bachelor en

administration des affaires avec une spécialisation en banque et finances comme prochain niveau de formation. Ceux qui peuvent présenter un examen professionnel avec au moins un an d'expérience professionnelle dans le domaine commercial sont admis à poursuivre les études pour le bachelor après avoir passé un examen d'admission. L'examen comporte les exigences requises en matière de maturation professionnelle. Ces cours se concentrent à la préparation d'une carrière dans le secteur financier. En fonction de l'école, cette formation peut être suivie en tant qu'études à plein temps ou à temps partiel. De plus en plus d'instituts proposent des cours flexibles, une combinaison de cours en ligne et de cours en présentiel sur place dans un groupement de classes. LES CONNAISSANCES ONT UNE DATE DE PRÉEMPTION Même en ayant le bac en poche, se tester en pratique et acquérir des expériences valent toujours. En tout état de cause, tout n'est pas éternel - les connaissances se délitent, surtout dans un secteur qui se trouve en mutation comme le secteur financier. Au plus tard après trois années, il est alors temps de se consacrer à un nouveau niveau de formation ou au moins de l'envisager. La prochaine étape logique serait un master en banque et en finances qui a pour objectif de rendre aptes les diplômés aux missions spécialisées et de direction dans le secteur bancaire. Il est important à cette fin que ce soit une formation axée sur le management pratique sur le plan international dans laquelle la partie théorique scientifique puisse être appliquée immédiatement. Les étudiants apprennent ici à analyser les tâches complexes, à identifier les différentes solutions et à les mettre en œuvre avec succès ; en outre, la connaissance du marché, de l'environnement et du management des prestataires de services financiers est approfondie. Les autres thèmes sont la gestion des risques, les placements traditionnels et alternatifs, le contrôle et les processus d'affaires

ainsi que les finances des entreprises. Le bachelor en banque et finances suffit pour l'admission. De plus, les bases en banque et finances dans l'environnement 30 ECTS (European Credit Transfer System) sont demandées et les cours d'anglais et d'allemand doivent être suivis au niveau de l'école supérieure et les ressources pédagogiques dans les deux langues sont utilisées - les finances font partie d'un secteur global où vous aurez affaire avec des acteurs internationaux. UN FUTUR PROFESSIONNEL DANS LE SECTEUR BANCAIRE? La numérisation, la régulation, l'optimisation : ce sont les mots clés avec lesquels les banques veulent se démarquer à l'avenir dans la course après la clientèle. Souvent, il semble que les employés soient réduits à une simple variable d'ajustement. Licenciement, nouveaux contrats ; le facteur humain ne semble plus jouer aucun rôle majeur actuellement dans la façon de penser des instituts financiers. Une erreur, pensent les experts du conseil en entreprises Ernst & Young (EY). «Si le secteur bancaire doit être repensé en termes d'industrie prometteuse, la réorganisation de son personnel est tout aussi importante que celle de ses produits et de ses processus», concluent-ils

dans leur étude «Tranforming Talent The Banker of the future». Les banques seraient dans une position défavorable pour le recrutement, conclut EY. Ceci pourrait être compensé uniquement si le secteur trouve de nouveaux arguments en faveur d'une carrière dans la banque. Pour commencer, les employés ne doivent plus être vus comme une marge de manœuvre pouvant être mise à la porte au besoin. Le secteur doit par conséquent accomplir son devoir s'il ne veut pas perdre des talents au profit des entreprises en technologies qui sont actuellement très recherchées comme employeurs. LIFELONG LEARNING Et à l'inverse? Les exigences envers les employés ont également augmenté. L'expression «lifelong learning» est une dure réalité dans le secteur bancaire. Déjà avec la seule exigence de relever de nouveaux enjeux et de se mettre en phase avec eux, d'acquérir des connaissances pour s'adapter aux nouveaux processus et de se rendre flexible pour accepter le changement, les opportunités professionnelles que le secteur financier offre comme auparavant peuvent être décelées et utilisées. Vue sous cet angle, la mutation souvent citée est une excellente occasion de démarrer professionnellement.


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