Focus Entrepreneur

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FOCUS E N T R E P R E N E U R SEPTEMBRE 2016

SÉCURITÉ

Hackers éthiques

TÉLÉCOMMUNICATION

FORMATION

Objets connectés

Cursus Entrepreneur

Workspace Les nouveaux environnements de travail

PREM

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Entreprises

I M

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Bien-être et services pour les employés

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Data center

GE NE R 2

La protection des données

Interview

JORDI MONTSERRAT

«L’entrepreneuriat suisse est de haute qualité»

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12 | 10 | 2016

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2 Editorial

La région lémanique: berceau des jeunes entrepreneurs En Suisse, le nombre de créations d’entreprises a atteint un sommet en 2015 avec 41’034 nouvelles inscriptions au Registre du Commerce dont 3’740 pour le Canton de Vaud et 3’333 pour Genève. C’est effectivement dans le bassin lémanique que le plus grand nombre d’entreprises a vu le jour. La raison principale de la naissance de ces start-up est liée à la proximité des universités et des écoles supérieures qui permettent aux jeunes étudiants de développer leur créativité et leur esprit d’entrepreneur. Pour preuve, les Romands monopolisent le haut du classement du TOP 100 de l’édition 2015 des meilleures start-up de Suisse. Sur les 100 jeunes sociétés retenues, 39 sont romandes et les trois meilleures start-up de Suisse sont lausannoises. Se lancer dans l’aventure entrepreneuriale est donc un risque qui ne fait pas peur aux romands et qui

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leur apporte manifestement beaucoup de satisfactions. Les principales motivations des porteurs de projet sont la volonté de créer leur propre emploi, la possibilité de mener à bien des projets personnels et le souhait d’être libre d’évoluer dans un cadre non hiérarchique. L'entreprenariat et le développement économique local La multiplication des programmes de soutien à l’entreprenariat et aux micro-entreprises est frappante en Suisse. L’intérêt des pouvoirs publics pour les mesures destinées à stimuler l’esprit d’entreprise s’explique pour une bonne partie par la conviction que la création d’entreprises va contribuer à la réalisation d’objectifs économiques et sociaux importants. Ces programmes de soutien ont également pour objectifs d’évaluer les principaux mécanismes par lesquels la création et le développement d'entreprise

peuvent avoir des retombées sur l’économie locale. Les données d’observation mettent donc en exergue la relation entre la vigueur de l’esprit d’entreprise et le dynamisme de l’économie locale. Il apparaît que si l’entreprenariat est un facteur essentiel du développement local, la promotion de l’esprit d’entreprise, particulièrement dans les milieux estudiantins constitue le facteur primordial pour encourager le développement du tissu économique local. Carrefour des Créateurs: L'événement romand des créateurs, start up et dirigeants d'entreprises Révolution numérique, uberisation de l’économie, innovation disruptive, nouveaux modèles... tout va très vite et les nouvelles opportunités de business se multiplient sans cesse. A travers un programme exclusif de conférences sur l’innovation, le financement, le crowd-funding, le

marketing-mix, le business plan, la reprise d’entreprise, la franchise, etc.., le Carrefour des Créateurs délivre les meilleures solutions et des conseils sur mesure pour faire des entrepreneurs des champions de la croissance. Organisé tous les deux ans, l’objectif du Carrefour des Créateurs est donc de réunir, sous le même toit, le temps d’une journée, l’ensemble des acteurs favorisant le développement d’entreprises et soutenant les futurs entrepreneurs. Rendez-vous le 12 octobre 2016 à Palexpo.

Contenu 04 Formation 05 Workspace 06 Sécurité informatique 08 Interview

Jordi Montserrat

10 Bien-être en entreprise 11

Conciergerie d'entreprise

12 Espace de travail 13 Les titres repas 14 Brandreport: Veeam 15 Brandreport: Ericsson Bonne lecture! Lise Montabrun Chef de projet

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FOCUS ENTREPRENEUR Chef de projet Lise Montabrun lise.montabrun@smartmediaagency.ch

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4 Formation Formation continue: sécurité de l'information La révolution numérique impacte directement le domaine de la sécurité de l’information avec une amplification et une diversification de la cybercriminalité. Face à ces nouvelles menaces, le formation CAS/DAS/MAS InfoSec de l‘Université de Genève propose un nouveau cursus dès janvier 2017. Ce programme permet de traiter les fondamentaux en matière de sécurité de l‘information (gestion des risques, BCP, audit, sécurité logique, protection des données) mais également de découvrir les nouvelles tendances en matière de veille technologique, d‘intelligence économique et de protection contre la cybercriminalité. Plus d’informations sont disponibles sur le site http://infosec.unige.ch. Une séance d‘information sera également proposée cet automne pour permettre de faire découvrir notre programme.

Déceler les bonnes opportunités A l’Université de Genève, une formation apprend aux professionnels à identifier et saisir les opportunités entrepreneuriales. Le cours s’adresse à ceux qui évoluent déjà en entreprise ainsi qu’aux fondateurs de start-up. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Afin de pouvoir mieux réagir aux évolutions du marché, l’Université de Genève a mis sur pied une formation professionnelle destinée aux personnes en activité. Ce DAS – Entrepreneurship and Business Development permet aux participants de maîtriser les outils nécessaires à l’identification, l’analyse et l’exploitation d’opportunités entrepreneuriales. Destinée aux professionnels déjà en activité au sein d’une entreprise, la formation s’adresse également aux personnes qui désirent lancer leur propre société. «Dans ce cours, nous mettons davantage l’accent sur l’intrapreneuriat, car savoir identifier une opportunité commerciale pour l’exploiter ensuite au sein

de l’entreprise dans laquelle on travaille s’avère assez complexe, détaille Raphaël Cohen, responsable de la formation au sein de l’Université de Genève. En tant que salarié, lorsque l’on désire apporter des affaires dans son entreprise ou intégrer un produit innovant, voire un nouveau service, il est nécessaire de traiter avec de nombreuses personnes ainsi qu’avec sa hiérarchie. La donne se simplifie légèrement lorsque l’on projette de lancer son entreprise du fait que l’on est son propre patron. Le programme du cours peut toutefois concerner ces deux cas de figure.» Se déroulant sur une année les vendredis après-midi ainsi que les samedis en

matinée un week-end sur deux, la formation peut également se prolonger sur deux ans en cas d’obligations professionnelles ou privées. Une malléabilité qui se traduit par ailleurs dans les certifications délivrées à l’issu du cursus. Au terme de la formation, les participants se voient en effet remettre un diplôme de l’Université de Genève dont les crédits acquis équivalent à la moitié du programme de MBA. Pour les personnes qui désirent continuer sur cette voie, il est alors possible de suivre la dernière moitié du MBA et de convertir son diplôme. Pour prendre part à cette formation, qui débute chaque année à la fin du

mois d’août, il est nécessaire de bénéficier d’un titre universitaire: Bachelor ou Master. «Mais nous sommes également ouverts à la discussion pour les personnes au bénéfice d’un CFC par exemple, poursuit Raphaël Cohen. Si nous estimons le candidat apte à suivre notre programme, nous l’accueillons volontiers. A l’issu de la formation, il est donc possible d’enrichir son CV avec un titre universitaire pour ceux qui n’en bénéficiaient pas auparavant.» Et au sein des participants, dont la moyenne d’âge se situe à 37 ans, tous les secteurs d’activité sont représentés. Plus d’informations sur: entrepreneurship.unige.ch

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Workspace 5

La vitesse, meilleur atout des entreprises Dans un contexte professionnel en constante accélération, la tendance est à la dématérialisation de l’environnement de travail des employés. Un procédé qui permet surtout de gagner du temps, et donc de prendre l’avantage sur la concurrence. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

En matière d’informatique, l’évolution technologique permet aujourd’hui aux entreprises de ne plus être limitées par des contraintes liées aux déplacements, aux imprévus ou aux absences. Durant ces dernières années, les possibilités de télétravail et de mobilité professionnelle ont en effet considérablement progressé. Une amélioration principalement motivée par la course à l’accès à l’information. Par exemple, il y a une quinzaine d’année, les télécommunications ont bien évidemment favorisé cette tendance avec l’avènement de la téléphonie mobile. L’objectif consistait alors surtout à pouvoir ré-

pondre à un appel alors que l’on se trouvait en dehors du bureau. Ensuite, l’informatique et le développement des smartphones ont poursuit l’idée avec les emails. Actuellement, on observe la mise en place et l’adoption d’un nouveau paradigme: la dématérialisation des applications de métiers. Une nouvelle donne initiée par le besoin des entreprises à pouvoir travailler de manière toujours plus mobile. Déplacements et voyages professionnels, télétravail ou encore visites en clientèle, les raisons qui nécessitent un tel environnement de travail sont nombreuses. Dans un premier temps, le travail mobile se traduisait principalement par le fait de se déplacer partout avec son ordinateur portable et de se connecter aux réseaux à disposition (Wi-Fi, 3G/4G) pour accomplir ses tâches professionnelles. Un système qui fonctionnait plutôt bien mais qui ne s’affranchissait pas encore suffisamment des contraintes physiques. Aujourd’hui, l’idée consiste à pouvoir retrouver son environnement

de travail quels que soient les écrans à disposition sur lesquels on peut travailler. Depuis son ordinateur portable, sa tablette, son smartphone voire sa télévision connectée, il est désormais possible de retrouver son environnement professionnel avec le même confort et les mêmes habitudes que derrière son habituel poste de travail situé au sein de son bureau. Pour les entreprises informatiques, cela correspond à la virtualisation

de leur poste utilisateur. Soit le fait qu’ils puissent s’affranchir d’une machine physique unique pour pouvoir jongler entre de multiples terminaux. Ce concept du workspace amène un gain évident pour les entreprises: la vitesse. Pour prendre une décision importante, valider un choix stratégique ou encore prendre connaissance d’une information clé, plus besoin d’attendre le lendemain que les personnes concernées soient de

retour au bureau. Connectés et opérationnels partout, les collaborateurs d’une entreprise sont alors plus rapides. Un aspect aujourd’hui essentiel dans la performance professionnelle. Si le concept du workspace est déjà bien établi dans les secteurs des télécommunications, de l’informatique, de l’immobilier et des assurances, il peine encore à se faire une place au sein des institutions bancaires pour des raisons de sécurité.

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6 Sécurité informatique

Sécurité informatique: agir en amont pour une meilleure protection Arnaque au transfert d’argent, vols de données, demandes de rançon… Pour les entreprises, les actes de malveillance et de piratage informatique constituent des menaces qui peuvent coûter très cher. Pour se protéger au mieux, une démarche proactive et une sensibilisation des salariés sont des atouts. TEXTE ANNE WICK

Il y a quelques années, des fautes d’orthographe ou de syntaxe dans un courriel permettaient de déceler assez facilement une tentative de phishing. Aujourd’hui, la tâche est de plus en plus ardue. «Les attaques cybercriminelles et les pratiques d’ingénierie sociale sont devenues très sophistiquées et très ciblées», indique Jérôme Christen,

directeur d’Avansis, une société valaisanne spécialisée en sécurité informatique. Pour mieux piéger leurs cibles, les pirates n’hésitent plus à effectuer un minutieux travail d’enquête en amont. Cette professionnalisation ne fait que renforcer les menaces qui pèsent sur les entreprises, et même les plus petites d’entre elles ne sont plus à l’abri.

transfert d’argent; l’ingénierie sociale, une méthode reposant sur les mécanismes psychologiques et sociaux pour obtenir des informations sensibles ou pénétrer un réseau ; ou encore, parmi les plus récentes, celle du CryptoLocker. Ce virus s’installe à l’ouverture d’un fichier reçu par courriel et crypte le disque dur de la victime, à qui l’on demande de payer une rançon pour récupérer ses données. En 2015, cette arnaque a rapporté à elle seule, en Europe, plusieurs centaines de millions de francs aux hackers.

efficaces», souligne Jérôme Christen. Avansis, dont c’est le cœur de métier, pratique le «hacking éthique», qui consiste à utiliser les techniques des hackers pour tester la qualité du système de sécurité de l’entreprise. Face à des attaques qui reposent de plus en plus sur la faiblesse du maillon humain, l’information et la sensibilisation des collaborateurs est également devenu un facteur de prévention déterminant. «La connaissance des techniques utilisées par les hackers, des erreurs à éviter et des bons réflexes à acquérir permettent de réagir beaucoup plus efficacement en cas d’attaque.» Des formations courtes de deux heures, qui permettent aux entreprises de réduire la longueur d’avance dont disposent, pour quelques années encore, les cybercriminels.

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UN IMPACT FINANCIER IMPORTANT «Ces attaques peuvent avoir un impact financier de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros, une perte conséquente pour une entreprise de taille moyenne», poursuit Jérôme Christen. Parmi les plus fréquentes, on trouve l’ «Arnaque au Président», qui consiste à se faire passer pour le directeur auprès d’un collaborateur en vue de faire réaliser un

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PRÉVENIR PLUTÔT QUE GUÉRIR «L’évaluation du système de sécurité d’une entreprise par le biais d’un audit permet de détecter les failles—mais aussi les bonnes pratiques— et de mettre en oeuvre des actions correctives

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8 Interview Jordi Montserrat

«L’entrepreneuriat suisse est de haute qualité» A la tête de venturelab, une structure qui œuvre pour rassembler start-up, entrepreneurs et acteurs industriels, Jordi Montserrat analyse l’environnement entrepreneurial romand. Si la Suisse bénéficie de nombreux atouts, elle doit veiller à conserver son attractivité. Interview. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

La Suisse, pays de l’innovation par excellence, constitue un terrain particulièrement favorable à l’entrepreneuriat. Globalement, comment se porte le tissu entrepreneurial helvétique? La Suisse voit essentiellement un entrepreneuriat par opportunité, contrairement à d’autres pays plus difficiles où devenir entrepreneur s’avère plutôt une question de nécessité. Les personnes qui décident de lancer leur entreprise en Suisse le font par choix personnel, lorsqu’elles identifient une opportunité économique. L’entrepreneuriat helvétique est donc généralement de haute qualité. Et avec une moyenne d’âge située autour de 38 à 40 ans, les entrepreneurs qui se lancent ont un certain bagage et agissent de manière réfléchie. En outre, le fait que la Suisse soit un des pays les plus avancés en matière d’innovation contribue à doper son tissu entrepreneurial.

Comment s’articulent innovation et entrepreneuriat? L’innovation est une composante forte dans la concrétisation de nouvelles opportunités commerciales et elle se situe à plusieurs niveaux. Elle peut consister à proposer un nouveau modèle commercial ou à s’appuyer sur de nouvelles technologies. Ces composantes s’additionnent souvent pour offrir de nouveaux produits ou services. Prenons EasyJet et ses vols low cost: son modèle d’affaires innove, mais son succès n’aurait pas été possible sans le fort développement des technologies et services liés à internet. De manière générale, on voit que l’innovation constitue une interface entre l’idée, son potentiel commercial et les moyens nécessaires à sa concrétisation. Quels sont les défis auxquels la Suisse doit faire face pour maintenir ses atouts en matière d’entrepreneuriat?

Le premier défi est culturel et lié à la prise de risque. En Suisse, les opportunités entrepreneuriales sont nombreuses mais la prise de risque trop limitée. Notre pays est bâti sur la préservation des acquis, ce qui est très

positif mais va parfois à l’encontre de ce qu’implique la réussite entrepreneuriale. Deuxièmement, il convient de pallier aux problèmes de financement. Aujourd’hui, les fonds nécessaires au lancement d’un business

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Jordi Montserrat Interview 9 et développer des conditions cadres optimales, allant des questions de permis de travail à la fiscalité.

ne manquent généralement pas. Mais le financement pour assurer sa croissance et son développement international fait souvent défaut. Enfin, il nous faut conserver

C’est-à-dire? J’observe depuis un ou deux ans l’émergence de difficultés qui diminuent l’attractivité entrepreneuriale de la place helvétique. Il y a eu la votation du 9 février, dont on ne voit pas la sortie. Et en ce début d’année, la décision des autorités fiscales zurichoises concernant la valorisation des actions des start-up n’a pas arrangé les choses. A l’inverse, on voit que nos voisins européens mettent en place des conditions cadres très attractives pour les investisseurs et les entrepreneurs. Dans ce sens, l’environnement entrepreneurial devient toujours plus international et concurrentiel. Pour faire venir les entrepreneurs et start-up à fort potentiel, certains pays n’hésitent pas à offrir une importante aide étatique. La Suisse doit donc rester attentive pour conserver et développer son attractivité. Quels secteurs identifiez-vous comme particulièrement porteurs en termes d’entrepreneuriat? Je mettrais en avant le secteur de l’IT professionnel.

Les technologies et services liés à la sécurité et la protection des données sont en plein essor et l’informatique bancaire est traditionnellement très solide. Les biotechnologies, en lien avec les micro et nanotechnologies, sont également à la pointe. La Suisse a un savoir-faire exceptionnel dans ces domaines. Plusieurs entreprises helvétiques, telles que MindMaze pour n’en citer qu’une, se sont illustrées dans ce secteur. Et bien sûr, les cleantech et le développement durable constituent toujours une forte source d’innovation et de possibilités entrepreneuriales.

Aujourd’hui, quelles sont les qualités à avoir pour être un bon entrepreneur? Un bon entrepreneur est conscient que son environnement évolue très vite. Il doit donc faire preuve d’une grande flexibilité et être prêt à lancer son entreprise sur la base d’une vision commerciale et s’adapter. Ensuite, je distingue deux fondamentaux dans l’entrepreneuriat. Le premier consiste à se rendre sur le terrain pour aller à la rencontre de ses clients. C’est ainsi que l’on comprend son marché. Le second est de savoir bien

s’entourer, des premiers appuis aux premiers partenaires et employés, pour créer des fondations solides.

Avec venturelab, quel est votre rôle et comment agissez-vous pour favoriser l’entrepreneuriat? Notre mission consiste à identifier les start-up talentueuses et prometteuses et à leur fournir les moyens de bâtir des start-up «world class». Ceci en les mettant en relation avec des partenaires industriels et commerciaux et en les faisant participer à des ateliers consacrés aux bases entrepreneuriales. Via notre programme venture leaders, nous les soutenons également dans leur croissance internationale. Pour cela, nous sélectionnons des équipes d’entrepreneurs et nous déplaçons à l’étranger pour les exposer aux investisseurs et experts. Nous soutenons par ailleurs de nombreuses spin-off issues des écoles polytechniques et des universités afin de renforcer les liens entre milieux académiques et industriels. Nous organisons aussi chaque année le TOP 100 des meilleures start-up suisses, un événement dont le but consiste à promouvoir la diversité et la qualité des start-up du pays.

Le pouvoir de l‘impression OKI a tout d’abord fait fureur en tant que pionnière de l’impression à LED et avec la plus petite imprimante du monde. Ce furent les avancées majeures les plus novatrices d‘OKI au siècle dernier. Ensuite, une nouvelle ère s’est ouverte et le fabricant d‘imprimantes lança en 2005 le premier appareil multifonctions en couleur mondial au format A4. Dans le domaine de l’innovation, OKI ne connaît pas de répit, en témoignent l’extraordinaire imprimante à toner blanc et le tout nouveau produit, à toner neon, qui crée des effets étonnants avec des couleurs fluo. OKI est toujours à la pointe du progrès et, depuis des années, investit énormément dans la recherche et le développement de solutions d’impression numériques, pour en arriver au Cloud-Printing. En particulier, les solutions globales aident les PME, à des tarifs avantageux et de manière efficace, à s'engager sur la voie de la numérisation.

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10 Bien-être en Entreprise

Soigner ses employés pour booster son entreprise Longtemps mises de côté, les questions liées au bien-être au travail commencent à susciter l’intérêt des employeurs. Car avec des collaborateurs choyés, c’est l’entreprise dans son ensemble, et ses performances, qui en bénéficient. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Stress, douleurs dues aux mauvaises postures, manque de communication et tensions entre collaborateurs, les problèmes générés par la vie professionnelle sont nombreux et variés. Outre les troubles individuels et internes à l’entreprise, le stress génère un coût considérable pour l’économie. En effet, selon les statistiques établies par l’Office fédéral de la statistique en 2010, le stress au travail engendre un coût annuel de 10,3

milliards de francs. La facture de l’absentéisme, des maladies ou encore du burnout s’avère donc particulièrement salée. Conscients de cette problématique qui, parallèlement aux exigences professionnelles et économiques, prend une importance de plus en plus grande, des spécialistes proposent désormais des offres adaptées aux entreprises. De nombreuses possibilités sont offertes aux employeurs soucieux d’améliorer le bien-être de leurs employés au sein de leur entreprise. Yoga, travail de la posture, massage mais aussi méditation, tout ce qui peut contribuer à réduire le stress est bienvenu. Si les bienfaits sont évidents sur le plan individuel, ils se répercutent également sur la dynamique de l’entreprise. «Lors d’une session de yoga par exemple, les collabo-

rateurs occupant des postes hiérarchiques différents se retrouvent pour partager la même expérience, raconte Marina Cox, fondatrice de Zen@Work, une jeune société spécialisée dans les prestations de bienêtre en entreprises. Et ces activités contribuent à renforcer et améliorer les interactions entre ces employés en dehors des cours.» Au final, si l’employeur prend la peine de poursuivre sa réflexion sur la mise en place de prestations de bien-être au sein de son entreprise, il peut constater qu’il est également gagnant. Car avec des employés moins stressés, plus productifs et une meilleure entente et communication entre collègues, l’entreprise améliore ses performances. Inclure la question du bien-être dans le management de sa société permet par ailleurs de renvoyer une image posi-

tive, tant à ses équipes qu’à l’externe. Ainsi, en suscitant un tel intérêt, une entreprise peut soudain attirer davantage de collaborateurs et faciliter sa croissance. Si certaines entreprises s’avèrent encore un peu frileuses à l’idée de proposer des activités de bien-être à leurs employés, il faut savoir que les frais peuvent être partagés entre collaborateurs et employeurs, voire même assumés entièrement par les employés. L’idée consiste avant tout à améliorer l’équilibre entre vie privée et professionnelle en conciliant lieu de travail et activités relaxantes. «Sur demande, nous proposons également un suivi avec un institut de sondage pour démontrer la baisse du taux d’absentéisme engendrée par les activités que nous proposons», ajoute Marina Cox.

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Conciergerie d'Entreprise 11

Les atouts de la conciergerie d’entreprise De plus en plus présents au sein des grandes sociétés, les services de conciergerie d’entreprise permettent de soigner et fidéliser ses collaborateurs. Une tendance très utile, surtout en Suisse, où la plupart des enseignes commerciales sont fermées en dehors des heures de bureau. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Faire les courses, amener puis récupérer ses habits au pressing, se rendre chez le cordonnier, passer à la poste ou encore préparer et envoyer un bouquet de fleurs, … Ces innombrables tâches, qui s’effectuent bien entendu en dehors du temps de travail, prennent un temps considérable et nécessitent une grande organisation. En outre, la majorité de ces enseignes et commerces ne restent pas ouverts longtemps après les heures de bureau. Surtout en Suisse, où les magasins ferment habituellement à 19 h en semaine. Pour certains, ils sont même déjà

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fermés lorsque l’on quitte son lieu de travail. Et pour les familles, quand les deux parents travaillent, il est particulièrement difficile de concilier la réalisation de ces tâches avec le temps à consacrer aux enfants. Par conséquent, le samedi, précieux jour de week-end, doit trop souvent être consacré à ces impératifs. Pour résoudre ce problème, plusieurs entreprises spécialisées se sont lancées durant ces dernières années dans le secteur de la conciergerie d’entreprise. Fonctionnement: proposer à l’employeur d’offrir ce type de services à ses collaborateurs. Ainsi, en même temps que les employés travaillent, des professionnels effectuent les tâches du quotidien à leur place. A la fin de la journée, depuis leur lieu de travail, les collaborateurs repartent donc avec leurs courses déjà faites ou encore avec leurs chemises prêtes ramenées du pressing. «La démarche profite autant à l’employé qu’à l’employeur, commente Sylvie Prévost, qui dirige la société Ease Your Day, active dans

ce créneau. Car l’employé n’a pas à se préoccuper de ces tâches et gagne un temps considérable. Et pour l’employeur, il bénéficie d’une meilleure concentration ainsi que d’une plus grande disponibilité de ses équipes puisqu’elles n’ont pas à se préoccuper des impératifs du quotidien.» Surtout adoptée par les grandes entreprises, la démarche peut également se décliner pour répondre aux besoins de plus petites structures. Si la conciergerie

d’entreprise concerne d’abord les tâches du quotidien, elle s’adapte parfois à la gestion du logement. En effet, selon les demandes, les professionnels peuvent se charger d’organiser des rendez-vous pour des réparations ou de la maintenance à effectuer au domicile des employés. De même pour des réservations au restaurant, l’achat de places de concert mais aussi la prise de rendez-vous chez le coiffeur par exemple. Au final, afin de proposer un

service convaincant, les spécialistes de la conciergerie d’entreprise savent se montrer particulièrement souples pour s’adapter à une demande forcément variée. Et de plus en plus, les nouveaux collaborateurs d’une entreprise attendent ce type de services de la part de leur nouvel employeur. Surtout pour les personnes domiciliées en périphérie ou à la campagne et qui doivent effectuer des trajets importants pour se rendre sur leur lieu de travail.

14.08.2016 23:12:39


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12 Espace de travail

Les nouveaux environnements de travail Aujourd’hui, les bureaux se modernisent et évoluent pour devenir des espaces de travail multiples et mobiles. Une tendance qui évite à l’employé de rester immobilisé à son poste de travail durant toute la journée et qui favorise les interactions. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Longtemps conçus de manière très cadrée et structurée, les bureaux des entreprises ont beaucoup évolué durant ces dernières années. La jeune génération de collaborateurs qui y travaille, habituée à passer de la tablette au smartphone en passant par l’ordinateur, a donné une nouvelle impulsion dans l’agencement des environnements de travail. «Aujourd’hui, les collaborateurs ne désirent plus rester derrière leur

poste toute la journée durant, explique Daniel Weber, CEO de la société Bigla, établie dans la commune bernoise de Biglen et spécialisée dans l’organisation des espaces de travail et la fabrication de mobilier de bureau professionnel. Dans une entreprise, les employés recherchent des environnements de travail multiples, diversifiés et adaptés aux différentes tâches à accomplir. Un peu comme à la maison, où l’on est habitué à passer d’un appareil mobile à un autre. Finalement, on constate aujourd’hui que les bureaux constituent des endroits dans lesquels il est possible d’offrir les mêmes possibilités qu’à la maison en termes de mobilité et de confort.» Si la tendance semble provenir de la jeune génération, hyper connectée et mobile, elle s’est désormais immiscée dans tous les rangs des entreprises. Ainsi, on profite de

lire ses emails sur tablette dans des espaces lounge, à la cafétéria, voire même à l’extérieur en été. On prend part à des «stand-up meetings» en matinée dans des espaces prévus à cet effet et on relève son bureau électrique lorsque l’on désire travailler debout. Les avantages de cette configuration des espaces sont multiples. D’une part, les questions liées à l’ergonomie sont intégrées dans l’agencement du mobilier professionnel. On limite ainsi les effets néfastes pour la santé, tels que les douleurs et tensions dorsales par exemple. D’autre part, on améliore l’interaction et les échanges entre collègues au sein des entreprises. «Les bureaux électriques, largement répandus depuis plusieurs années déjà, illustrent bien cette prise de conscience concernant l’ergonomie et la santé au travail, poursuit Daniel Weber. En s’élevant,

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ils permettent de travailler debout lorsqu’on le souhaite. Meilleure pour la santé en soulageant les pressions au niveau du dos et des jambes notamment, cette manière de travailler s’avère également très pratique, par exemple lorsque l’on veut montrer quelque chose à l’écran à l’un de ses collègues.» On constate par ailleurs que les grandes sociétés considèrent différemment l’utilisation de leurs bureaux. Avec les déplacements professionnels des collaborateurs et les possibilités offertes par le télétravail, les locaux ne sont plus forcément prévus et construits pour pouvoir accueillir tous les employés de la société en même temps. Le bureau devient alors plus qu’un simple lieu de travail unique et fermé et constitue surtout un espace d’échanges entre collaborateurs.


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Les titres repas 13

Titres repas: le ticket gagnant Attractivité et image de l’entreprise, avantages économiques et fiscaux, motivation et bien-être des salariés: le concept des titres repas présente de nombreux atouts, tant pour l’employeur que pour ses collaborateurs. TEXTE ANNE WICK

Au cours des 25 dernières années, la durée moyenne de la pause déjeuner a considérablement chuté: de 90 minutes dans les années 90, la coupure de midi est désormais passée à une vingtaine de minutes. Pour ceux qui ne disposent pas d’un restaurant d’entreprise, le repas se résume souvent à un sandwich avalé à la hâte face à un écran d’ordinateur. La pause déjeuner constitue pourtant un moment essentiel, qui devrait être consacré à la détente et à la recharge d’énergie. Un bon équilibre alimentaire a même des effets positifs sur la productivité: un rapport de l’Organisation Internationale du Travail(1) lie ainsi l’accès à une alimentation

équilibrée à une augmentation de la productivité pouvant atteindre 20 %. DES AVANTAGES À PLUS D’UN TITRE Pour permettre à leurs collaborateurs d’avoir accès à une alimentation plus saine et diversifiée, près de 650 entreprises en Suisse ont choisi d’opter pour le système des titres repas. Cette solution, qui bénéficie aujourd’hui à plus de 45 000 salariés dans le pays, présente de nombreux avantages. Ticket Restaurant® by Edenred, leader mondial des services prépayés et acteur majeur des titres repas en Suisse, propose ce concept depuis 20 ans. «Le système Ticket Restaurant® est très simple à implémenter par l’entreprise et à intégrer dans une politique de rémunération», explique Uschi Koch, Sales & Marketing Manager chez Edenred. «L’offre donne accès à un large choix au sein du réseau de nos établissements partenaires: les titres repas sont acceptés dans de nombreux restaurants, mais aussi par des boulangeries, take away, traiteurs,

services de livraison. Atout majeur, les titres Ticket Restaurant® sont depuis peu acceptés dans certains magasins Migros, avec qui Edenred entretient un partenariat, pour l’achat de produits alimentaires.» POUVOIR D’ACHAT ET IMAGE DE L’ENTREPRISE La solution Ticket Restaurant® permet également à l’entreprise et aux collaborateurs de réaliser des économies notables. Contrairement à d’autres avantages

So simple. So good.

salariaux, les titres repas ne sont pas inclus dans le salaire et ne sont donc pas imposables. De plus, ils sont exonérés de charges sociales à hauteur de CHF 180 par mois/salarié. Une relation win-win: l’entreprise offre une augmentation nette de charges sociales, l’employé profite d’un pouvoir d’achat plus élevé. Pour l’employeur, c’est aussi un facteur d’attractivité déterminant pour se démarquer de la concurrence, attirer ou fidéliser les meilleurs talents. «Ticket

Restaurant® s’adresse aux entreprises de toute taille, permettant aussi aux plus petites entreprises de proposer un package compétitif d’avantages en nature», ajoute Uschi Koch. Un concept à part entière, qui inscrit l’entreprise dans une démarche de responsabilité sociale vis-à-vis de ses collaborateurs en participant à leur bien-être au travail. «Food at work», OIT, Genève, 2005. (1)

L’indemnité repas pour les collaborateurs Augmente leur pouvoir d‘achat Economise des charges sociales Valorise l’image de l’entreprise www.ticket-restaurant.ch


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14 Brandreport Veeam

Connecté partout et tout le temps Pour les entreprises, le contexte professionnel actuel implique souvent de disposer de services internet en tout temps. Avec le télétravail, les nombreux déplacements professionnels ainsi que le travail à temps partiel, internet doit être partout. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Depuis peu, les entreprises spécialisées dans les services informatiques doivent faire face à de nouvelles exigences émanant de leur clientèle. En effet, avec des modes et processus de travail en constante évolution, le contexte actuel se veut particulièrement mobile. Les collaborateurs d’une entreprise ne peuvent plus se satisfaire de leur simple poste de travail au sein de leur bureau afin de travailler. Chez soi, en

déplacement professionnel ou encore en voyage, il s’agit de bénéficier d’une connexion internet non-stop et à haut débit afin de pouvoir utiliser ces moments au mieux. Les utilisateurs d’aujourd’hui souhaitent rester connectés en permanence et de manière transparente. Spécialisée dans ce domaine, la société Veeam est bien consciente que les périodes d’inactivité génèrent des conséquences diverses pour l’organisation d’une entreprise ainsi que pour ses employés. D’où la nécessité, en cas d’interruptions imprévues, de pouvoir disposer de systèmes permettant de réduire ou d’éliminer complètement l’écart de disponibilité, c’est-à-dire la différence entre le souhait des utilisateurs et ce que les services informatiques peuvent leur offrir. Pour réduire cet écart, la plupart des entreprises investissent dans leurs

data centers. Bien que les sociétés comprennent le défi auquel elles sont confrontées et prennent des mesures pour le relever, il semble que cela reste insuffisant. Et malgré les investissements effectués, le nombre moyen de temps d’arrêt imprévus subis par les entreprises augmente. Des interruptions dont le coût annuel moyen peut s’élever à 16 millions de dollars par an. C’est pourquoi, la majorité des entreprises ont pris conscience que leurs data centers ont besoin d’être améliorés en ce qui concerne la disponibilité et la restauration. Parallèlement, la protection des données et la reprise après incident constituent des facteurs essentiels à l’amélioration de la disponibilité. Disposer d’une gamme de solutions permet une plus grande flexibilité et augmente la probabilité de posséder les outils appropriés pour gérer

toute situation entraînant une interruption de service. Malgré son avènement, le cloud reste sous-utilisé par les entreprises. Et les utilisateurs actuels, collaborateurs ou clients hyper-connectés aux technologies, n’ont aucune tolérance vis-à-vis des applications et données indisponibles. Il est donc critique d’offrir un service sans interruption. Les dirigeants d’entreprises doivent dépasser les conceptions traditionnelles et se demander si leur exploitation répond véritablement aux attentes. Dans ce sens, Veeam propose à sa clientèle de recourir à des technologies AlwaysOn Business. Ainsi, les entreprises équipées de ce système bénéficient d’une restauration ultrarapide, d’une prévention des pertes de données, d’une vérification de la capacité à restaurer, de la mise à profit des données et d’une visibilité complète.


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Ericsson Brandreport 15

Ericsson se positionne dans la course aux objets connectés Sans cesse en train d’évoluer, les domaines liés à internet ainsi qu’à la téléphonie mobile sont en pleine transformation. Un créneau sur lequel le géant des réseaux se profile comme un acteur majeur. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Aujourd’hui, impossible de parler du secteur de l’IT sans entendre parler de transformation numérique. Derrière ce terme généraliste employé à très large échelle, on voit surtout poindre un nouveau paradigme hyper connecté, celui de l’internet des objets. Dans ce domaine, Ericsson peaufine son offre et son savoir-faire. Il faut dire que le poids lourd des réseaux mobiles suit et accompagne de très près les évolutions de ces technologies. Aujourd’hui, le groupe, avec près d’un siècle et demi d’existence, est présent dans 180 pays, rassemble 120'000 employés et gé-

nère un chiffre d’affaires annuel de plus de 30 milliards de francs. Fournisseur du réseau mobile à Swisscom (2G/3G/4G), il s’attèle notamment à étendre la couverture mobile au plus grand nombre de bâtiments, en les dotant de petits équipements actifs de la taille de détecteurs de fumée, une innovation de taille dans ce domaine traditionnel. Si Ericsson ambitionne de devenir un acteur incontournable de la société connectée dans les années à venir, c’est qu’il en a largement les moyens et qu’il est déjà actif dans ce créneau. «Quand on regarde ce qu’il s’est passé pour les opérateurs durant ce dernier siècle, on peut observer qu’il s’agissait principalement de connecter des emplacements physiques, des appartements et des maisons, au réseau de téléphonie fixe, détaille Sébastien Mock, membre de la direction Ericsson

We turn change into growth Transforming industries for rapid-fire innovation. Welcome to the Networked Society.

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www.ericsson.com/networked-society

Suisse. Ensuite, depuis les années 1990, la tâche a consisté à connecter des personnes avec le développement de la téléphonie mobile et des smartphones. Depuis peu, la dernière tendance est à la connexion d’objets.» La vision d’Ericsson est de permettre que, dans la société connectée, chaque personne et chaque industrie puisse exploiter son potentiel au maximum. Cela s’accompagne de solutions de réseaux mais aussi de modernisation des systèmes, comme ceux de facturation par exemple pour les adapter au numérique, ou encore de connexion d’objets. Et le secteur de l’internet des objets se développe à une allure folle. Selon les estimations du groupe, on comptera déjà plus de 26 milliards d’objets connectés d’ici à 2020, soit davantage que trois fois la population mondiale. Infrastructures domotiques, voitures intelligentes ou

Depuis peu, la dernière tendance est à la connexion d’objets. encore transports, le domaine des objets connectés s’avère des plus vastes, et tous les secteurs industriels sont concernés. En Moselle, Ericsson a d’ailleurs connecté l’exploitation viticole d’un vigneron. Si l’exemple peut surprendre, il illustre bien l’ampleur de cette nouvelle ère hyper connectée dans laquelle nous entrons progressivement. En implantant des capteurs dans la vigne, ensuite intégrés à sa plateforme machine-to-machine, Ericsson a muni le vigneron d’un précieux outil. Qualité de l’air, état des sols ou encore teneur en sucre des raisins constituent autant d’informations dont le vigneron

dispose directement sur son smartphone. Ainsi, il sait exactement quand, où et comment prendre soin de son exploitation pour optimiser la qualité de son vin. Force est de constater que l’on ne se trouve plus dans la prédiction mais bien dans la réalité, et une telle approche ferait également tout son sens en Suisse, où les savoir-faire et les infrastructures techniques sont déjà en place aujourd’hui.

Pour plus d’information: Sébastien Mock, Membre de la direction Ericsson Suisse Mobile +41 78 723 24 49 sebastien.mock@ericsson.com www.ericsson.com


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