Focus Construction & Architecture

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FOCUS

UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

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Tout ce qu'il faut savoir

OPEN SOURCE

Ses avantages dans le BIM

ARCHITECTURE La visualisation 3D

NOVEMBRE 2017

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BIM

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CONSTRUCTION & ARCHITECTURE

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Interview

REDOUANE BOUMAREF Le responsable du premier CAS en coordination BIM de Suisse répond à nos questions


UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

2 Editorial

Nous devons apprendre à désapprendre La numérisation mène à des changements profonds dans l’industrie du bâtiment, car celle-ci est synonyme de mise en réseau: mise en réseau de la chaîne de valeur, mise en réseau des personnes ainsi que mise en réseau des moyens de production et de travail. Le processus global et par conséquent la chaîne de valeur complète sont au premier plan. La numérisation et la croissance inhérente de l’efficience et de la qualité sur l’ensemble de la chaîne de valeur vont de pair avec les facteurs concurrentiels décisifs pour l’industrie du bâtiment suisse. Le travail d’équipe en entreprise et avec les partenaires commerciaux est un facteur décisif. Le développement de la construction du futur s'étendra à travers la participation dans le Cloud des collaborateurs, des entreprises et des sites, de manière collaborative et inclusive. Les avantages d’une méthode de travail en réseau constante sont clairs: La coopération sera plus efficace, les informations ne seront dans l’idéal prises en compte et gérées qu'une seule fois par le responsable, tous les autres participants pourront utiliser ces informations, il sera défini en amont comment et où ces données seront classées. Les sources d’erreurs seront éliminées par la conception et la gestion unique des données. Les processus seront augmentés, et passeront des travaux séquentiels aux

travaux parallèles, car dans les structures clairement définies, il sera possible de travailler en parallèle. La qualité sera croissante, les bonnes informations permettront de meilleures analyses, la synthèse des résultats sera simplifiée et consultable plus rapidement. Le savoir sera explicite et visible, la complexité sera simplifiée et l’espace et le temps seront comblés. Il est évident que ces changements ne concernent pas uniquement les questions purement techniques, il s’agit également d'un développement culturel et social des comportements en matière de communication et des méthodes de travail des personnes impliquées. Les limites actuelles de la numérisation seront surtout déterminées par la culture établie du bâtiment. Une culture, qui d'un côté, construit sa propre discipline, qui agit de manière plus ou moins autonome et individuellement, et d’un autre côté, sur un modèle de base, se base sur une vaste dissociation des acteurs salariés, exécutants, fournisseurs et planificateurs. Tous ces facteurs sont contraires aux principes fondamentaux de la numérisation, car la numérisation signifie « lier ». La numérisation change les professions de manière inéluctable, ajourne les services et crée de nouvelles compétences. Pour ceux qui décident de s’engager, il s'agit là d'une évolution naturelle. Pour

L'architecture est la physionomie des nations. Astolphe de Custine

La numérisation signifie «l’union fait la force».

d’autres qui ne s’en occupent pas, cela peut mener à une révolution, car soudainement les entreprises qui y auront accès feront des affaires que personne n’a vues et que personne ne comprend encore jusqu’à présent. La numérisation signifie «l’union fait la force». Ainsi la numérisation doit mener par la force des choses à une transformation de la culture du bâtiment. L’important est d’être impliqué dans ce changement, de ne pas rester de côté et attendre, mais d’y prendre part activement. Nous devons apprendre à désapprendre, nous devons désapprendre les processus établis et apprendre de nouveaux processus.

Bonne lecture!

Markus Weber Président «Bâtir digital Suisse»

Thibaut Mochel Chef de projet

Délégué CEO Amstein + Walthert AG

Page 5: Mensch und Maschine est l'un des principaux fournisseurs de solutions de CAO / FAO et de PDM en 2D et 3D en Suisse. www.mum.ch

PREMIUM PARTNER:

FOCUS CONSTRUCTION & ARCHITECTURE Chef de Projet Thibaut Mochel thibaut.mochel@smartmediaagency.ch

Country Manager Pascal Buck Equipe éditoriale SMA

Couverture iStock Design Smart Media Agency AG Graphisme Anja Cavelti

Canal de distribution Tribune de Genève & 24heures Novembre 2017 Impression CIL Centre d'Impression Lausanne SA

SMART MEDIA Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

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Formation continue


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Tekhne Brandreport 3

Extension du musée olympique à Lausanne ©Schellenberg, CIO - 1123

BIM: Tekhne s’implique pour construire le cadre digital suisse de demain Implantée à Genève, Lausanne et Fribourg, la société Tekhne SA, spécialisée dans la gestion de projets dans le secteur de la construction, s’implique pour anticiper l’utilisation généralisée du BIM. Engagée auprès de la SIA et de la plateforme Bâtir digital Suisse, elle participe à l’élaboration du cadre normatif suisse en matière de digitalisation. Encore à la traîne aujourd’hui par rapport à ses voisins européens, l’industrie helvétique doit parvenir à s’inspirer des bonnes pratiques pour adopter ce nouvel outil technique. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

La Maison de la paix à Genève, la transformation des blocs opératoires du CHUV ou encore celle de la gare de Genève Cornavin, sans oublier l’agrandissement du hall principal de Genève Aéroport, constituent autant de réalisations auxquelles Tekhne a contribué. Spécialisée dans la gestion de projets dans le domaine de la construction, la société apporte son expertise sur des ouvrages qui figurent parmi les plus importants du pays. Une excellente réputation qui se traduit par ailleurs dans sa participation à la réalisation de plusieurs projets primés lors de concours. Formée d’architectes et d’ingénieurs, l’équipe de Tekhne offre un panel de prestations allant des premières études de faisabilité à la remise du bâtiment. Une offre de services complète qui permet de bénéficier de l’expertise d’un spécialiste reconnu pour gérer et superviser l’ensemble d’un projet. Sans s’impliquer directement dans les prestations de conception architecturale et d’élaboration des plans, l’entreprise participe à leur réalisation en partenariat avec les architectes, ingénieurs et spécialistes. Une étroite collaboration avec les mandataires qui permet ainsi de les décharger et d’assurer de façon cohérente et globale les tâches administratives liées à la réalisation de leurs projets, avec une forte compétence en matière de planification, de gestion des coûts et des délais. EQUIPES ET PARTENARIATS PLURIDISCIPLINAIRES Regroupant des compétences humaines et techniques variées, Tekhne est capable d’offrir une grande polyvalence d’actions. Tous formés à l’art de construire, les collaborateurs sont issus d’horizons différents tels que l’architecture, l’ingénierie et la gestion de projets. Une diversité précieuse et enrichissante à laquelle Tekhne tient particulièrement et qui lui permet aussi bien de répondre à l’interne à ses propres besoins en termes de formation que d’apporter des solutions efficaces aux problèmes soumis par ses clients. Cette variété des profils au sein de la société se reflète également dans les neuf nationalités représentées parmi les 49 collaborateurs de l’entreprise.

A noter également, l’entreprise dispose de sa propre cellule de calculation, dont les collaborateurs sont spécialisés dans l’estimation précise des coûts engendrés par un projet de construction. Une expertise qui offre à ses clients la possibilité de maîtriser avec un haut degré de précision les aspects financiers et économiques de leur réalisation. Principalement active en Suisse romande et partiellement en Suisse alémanique, Tekhne travaille selon diverses formes de partenariat avec des architectes de l’ensemble de la Suisse et de l’Union européenne (en association, sous-traitance, mandats indépendants). Les maîtres d’ouvrage sont pour la plupart des pouvoirs publics, des entités institutionnelles ou para-institutionnelles, des grandes entreprises et des groupes privés, tels que la Confédération, des Cantons et Communes, les CFF, le CHUV et diverses organisations internationales, industries, assurances, banques et fonds immobiliers. DOMAINES DE COMPÉTENCES Parmi les différentes prestations de Tekhne, on peut distinguer deux branches principales. L’entreprise s’est notamment spécialisée dans le domaine de la planification générale. Au bénéfice d’une large expérience de pilote et coordinateur de mandataires dans le cadre d’un mandat de planification générale, elle est à même d’assumer l’ensemble des responsabilités des disciplines intervenant dans les phases de conception et de réalisation d’un projet. Une expertise complète qui s’avère particulièrement adaptée aux grands projets et aux réalisations complexes et exigeantes de taille moyenne ou supérieure. Tekhne a ainsi développé un réel savoir-faire de collaboration avec les bureaux d’architectes en leur permettant de bénéficier d’un soutien efficace pour se conformer aux procédures, habitudes et modes de construire locaux. En phase de réalisation, le management de la construction permet d’assurer que les objectifs de qualité de mise en œuvre, de coûts et de délais soient réellement atteints.

Une importante partie de l’activité de l’entreprise est par ailleurs consacrée à l’assistance au Maître d’ouvrage. En intervenant généralement dès la phase initiale du projet, Tekhne veille ainsi à élaborer l’ensemble des opérations de manière à respecter les objectifs qualitatifs et financiers. Dans ce cadre, l’entreprise peut également assurer l’organisation des différentes procédures pour le compte du Maître d’ouvrage, telles que les mandats d’études parallèles, les concours d’architecture ainsi que les appels d’offres pour la réalisation des travaux. Et avec sa cellule de calculation, la société dispose en outre de larges compétences en matière d’établissement de devis, d’études de marché ou encore d’études de faisabilité économique ou d’expertise du projet. BIM: TEKHNE SE POSITIONNE COMME MENEUR Consciente de l’arrivée progressive et de la généralisation croissante dans l’utilisation du BIM, Tekhne a décidé de prendre les devants et d’anticiper cette nouvelle donne. Encore quelque peu à la traîne par rapport aux Etats-Unis ainsi qu’aux pays d’Europe du Nord, la Suisse se met tout de même gentiment à la page et semble de plus en plus décidée à vouloir suivre la tendance. Si les professions impliquées dans l’acte de construire ont connu une première révolution numérique il y a plus de vingt ans avec l’arrivée des premiers programmes de dessin sur ordinateur, la branche traverse aujourd’hui une importante période de transition marquée par une intensification de la digitalisation. Dans ce cadre, le BIM constitue bien entendu un des principaux changements à maîtriser. Cet outil technique engendre en effet une modernisation des méthodes et processus de travail et de collaboration entre les différents acteurs impliqués dans un projet de construction. Si les données et informations générées par un bâtiment restent similaires, c’est surtout leur forme et la manière dont il convient de les traiter qui changent. Il s’agit en outre d’entretenir et redévelopper une réelle culture de travail collaboratif. Car pour gérer et superviser une maquette 3D évolutive pouvant référencer tous les composants d’un ouvrage, les compétences et infrastructures informatiques dont il faut disposer impliquent un certain effort en termes de formation et de coordination. SE FORMER POUR DEVENIR UNE RÉFÉRENCE Pour anticiper et rester agile dans un secteur en pleine transition digitale, Tekhne s’apprête à faire suivre à ses collaborateurs un CAS de BIM Coordinateur au sein de la Haute Ecole d'ingénierie et d'architecture

de Fribourg début 2018. Une formation continue certifiante qui lui permettra de collaborer auprès de ses partenaires en tant que référence fiable en la matière. Car aujourd’hui, si le BIM est évidemment dans toutes les discussions, force est de constater que l’outil technique et ses multiples possibilités ne s’avèrent encore que peu compris. Dans ce sens, Tekhne compte bien acquérir les compétences nécessaires pour aiguiller et accompagner les différents acteurs d’un projet et les sensibiliser sur les points et aspects précis de la construction qui méritent une utilisation du BIM. Dans cet élan, Tekhne collabore par ailleurs étroitement avec la société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA) ainsi que l’association Bâtir digital Suisse,

dont l’objectif consiste à élaborer un cadre commun pour guider les entreprises helvétiques dans l’utilisation du BIM. La société a d’ailleurs animé un atelier organisé par la SIA intitulé «Collaboration au sein d’une équipe pluridisciplinaire» le 9 novembre dernier. Des échanges et interactions menés notamment dans le but d’identifier les meilleures pratiques digitales et de montrer aux entreprises où et comment trouver les bonnes informations en matière d’utilisation du BIM. Sur le long terme, la démarche doit également aboutir à l’établissement de normes et réglementations par la SIA.

À propos Tekhne est un bureau leader en Suisse romande dans les domaines de la maîtrise d’ouvrage déléguée, de la planification générale et de la réalisation d’ouvrages importants ou complexes. Les Maîtres d’ouvrage trouvent en Tekhne un interlocuteur fiable, capable de les représenter ou de prendre en charge leur projet de construction de A à Z, dans le respect de la qualité, des coûts, des délais et des exigences techniques. Pour plus d’informations: www.tekhne.ch

Maison de la Paix à Genève, ©Gérald Sciboz

Complexe immobilier Rhône 8 à Genève ©Adrien Barakat - 1113


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4 Building Information Modeling

Tout savoir sur le BIM BIM, trois initiales derrière lesquelles se cachent les termes de Building Information Modeling et qui constituent un des tournants actuels majeurs dans le secteur de la construction. Légèrement à la traîne par rapport aux Etats-Unis ainsi qu’à l’Europe du Nord, la Suisse commence à saisir les enjeux de cette nouvelle donne. Tant mieux, car cet outil technique novateur devient incontournable et ses avantages s’avèrent multiples. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

«Le BIM en plein boom»; ce genre de slogan est repris massivement par les médias généralistes ainsi que ceux spécialisés dans le secteur de la construction. Si ce titre peut faire sourire, il n’empêche qu’il reflète complètement la tendance majeure qui caractérise actuellement le vaste domaine de l’immobilier et des métiers du bâtiment. Le BIM semble en effet devenir toujours plus incontournable. Dans ce contexte, les entreprises concernées ont un intérêt certain à intégrer rapidement ce nouveau paradigme digital. Car si cet outil technique peut encore sembler optionnel aujourd’hui en raison de sa récente apparition et de sa lente adoption au sein du tissu économique helvétique, il sera incontournable demain. Dans ce cadre, il s’agit de prendre les devants pour ne pas rester sur la touche. Plus rapides, plus précis et permettant d’ouvrir de nouveaux champs des possibles en matière de créativité et d’ingéniosité, les outils techniques du BIM et les méthodes qui les accompagnent contribuent à l’évolution des compétences et savoir-faire d’un secteur amené à résoudre de nombreuses problématiques. Qu'il s'agisse d’esthétique, d’ingénierie ou encore d’efficience énergétique, le

secteur de la construction se trouve en effet dans une situation où l’acte de bâtir, loin d’être anodin, comporte une portée sociale et environnementale forte. D’où l’importance de maîtriser et comprendre au mieux les dernières méthodes et tendances du domaine dans le but d’exploiter leur plein potentiel. LE BIM C’EST QUOI? Pour répondre à cette question, il s’agit dans un premier temps de préciser le fait que le BIM ne décrit pas un simple logiciel, ou un seul outil technique de modélisation. Dans ce sens, on s’accorde généralement pour voir dans le BIM une méthode, un concept ou encore un état d’esprit. Plus concrètement, il désigne la collecte et le partage des données engendrées par un projet de construction. C’est pourquoi les spécialistes précisent souvent qu’il ne s’agit pas d’un changement à comprendre en termes d’informations ni de données mais bien de forme. Dans le fond, les data relatives à un bâtiment ont toujours existé. En revanche, le BIM permet de les agencer, de les organiser et de les partager d’une nouvelle manière. La maquette numérique BIM peut donc se définir aujourd’hui comme étant le point

de convergence des diverses technologies de conception, de visualisation et de gestion globalisée des bâtiments. En tant que modélisation 3D évolutive, elle permet de référencer tous les éléments liés à un projet de construction. Des dalles porteuses aux néons des bureaux en passant par les gaines techniques de ventilation et d’électricité, tout peut être répertorié dans les moindres détails. Ainsi, en accordant une plus grande importance et un plus grand soin durant les phases de conception d’un projet, on évite ensuite de devoir faire face à des problèmes et imprévus en cours de construction lorsque le chantier a déjà démarré. INTERACTIVITÉ ET COLLABORATION PLURIDISCIPLINAIRE Accessible en ligne, la maquette 3D évolutive BIM permet à tous les acteurs concernés par la construction de suivre l’avancée du projet tout en pouvant intervenir au bon moment. Dès les premières phases, les maître d’ouvrage accèdent au chantier numérique et peuvent également être informés des aspects financiers et économiques. En termes de planification et de coordination entre les multiples intervenants et corps de métier lors de la construction, les avantages du BIM s’avèrent également indéniables. Un gain de temps, d’efficacité et de précision précieux, surtout en considérant le contexte du marché actuel et les impératifs économiques toujours plus strictes liés à la construction en général. En permettant à n’importe quel acteur impliqué dans un projet d’intervenir à tout moment, le BIM implique également un changement de comportement à opérer au

sein des entreprises. Complètement transparente, la démarche doit donc s’accompagner d’un changement culturel par rapport aux processus de travail. EXPLOITER ENFIN LE PLEIN POTENTIEL DU FACILITY MANAGEMENT Si les avantages et l’efficacité du BIM ne sont plus à démontrer lorsque l’on parle des phases de conception et de construction, il faut également savoir que cet outil technique s’avère particulièrement utile une fois les travaux terminés. En effet, durant toute sa durée de vie et son exploitation, un bâtiment nécessite un entretien continu. Dans ce sens, la maquette numérique constitue un précieux outil. Car en offrant la possibilité aux exploitants de l’ouvrage de pouvoir consulter le répertoire de toutes les pièces et infrastructures qui le composent, elle permet d’identifier rapidement et efficacement la cause d’un éventuel problème ou dysfonctionnement. Ce qui facilite et clarifie ensuite grandement les différentes démarches à entreprendre pour effectuer les réparations ou interventions qui s’imposent. Il en va de même pour l’exploitation du bâtiment de manière générale. Dans ce cadre, le BIM permet notamment aux exploitants d’être informés en temps voulu des diverses tâches de maintenance et de contrôle qui s’imposent ponctuellement. ACQUÉRIR LES BONNES PRATIQUES Pour encadrer l’utilisation du BIM dans le pays, la société suisse des ingénieurs et des architectes (sia) et la plateforme Bâtir digital Suisse entretiennent une étroite collaboration avec différentes entreprises

afin d’identifier et répertorier les bonnes pratiques digitales. Dans cette optique, des ateliers, séminaires et conférences sont régulièrement organisés afin de permettre aux acteurs économiques du secteur de se tenir au courant des dernières tendances en matière d’utilisation des outils numériques. A terme, la démarche consiste à pouvoir répertorier de manière précise ces bonnes pratiques au sein des directives et réglementations émises par la sia. SE FORMER Afin que la Suisse puisse se positionner en tant que référence en matière du BIM et de la digitalisation du secteur de la construction, un important effort doit évidemment être fourni en matière de formation. C’est pourquoi certaines hautes écoles spécialisées du pays ainsi que différentes institutions formatrices professionnelles se sont spécialisées dans la formation. Il est ainsi possible de suivre des cursus de type CAS ou encore MAS pouvant déboucher sur l’obtention d’une attestation et certification reconnue de BIM Manager et Coordinateur. Les EPF semblent aussi commencer à réaliser l’importance et la portée du BIM puisqu’elles proposent des cours d’initiation et de découverte à leurs étudiants. Des démarches qui mériteraient encore d’être renforcées et développées davantage afin de préparer la relève et de s’assurer que les générations actuellement en formation puissent accéder directement au monde professionnel en étant déjà familiarisées, voire même compétentes, par rapport à l’utilisation des derniers outils techniques digitaux.

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Open source dans le BIM 5

Les avantages du BIM open source Alors que l’industrie helvétique de la construction adopte progressivement le BIM, les questions liées au type de format et de code utilisé se posent. Favoriser une approche open source permettrait de challenger les acteurs principaux du secteur tout en permettant de tirer le niveau global vers le haut. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Alors que le BIM s’avère de plus en plus demandé et utilisé au sein du secteur de la construction suisse, de nombreuses questions et problématiques d’ordre informatique se posent. Si la généralisation de l’utilisation du BIM a pour but premier de rationnaliser et partager une méthodologie digitale commune afin de réduire le temps et les coûts engendrés par un projet de construction, sa mise en œuvre et son usage peuvent rapidement devenir complexes et problématiques sur le plan informatique. A la base, l’utilisation des solutions BIM est censée faciliter la conception, la planification et la réalisation d’un projet de construction. Durant les différentes étapes d’un chantier, ces outils informatiques doivent également permettre d’améliorer la collaboration et la coordination entre les différents corps de métier. Et une fois le bâtiment réalisé, les technologies du BIM ont un rôle important à jouer dans l’optimisation des tâches liées à la maintenance et l’entretien des nouveaux locaux. Ces solutions technologiques doivent donc constituer une manière de simplifier et améliorer des processus de travail collaboratifs. Mais alors que l’on vante les atouts et avantages propres à ce nouvel outil technique, un problème supplémentaire semble apparaître: celui des nombreuses solutions informatiques disponibles sur le marché. Car selon le type de logiciels vers lequel une entreprise décide de se diriger, les données créées pourraient se trouver dans un format non compatible avec d’autres logiciels. En outre, les logiciels fermés, principalement proposés par les acteurs majeurs du domaine, ne permettent pas aux utilisateurs d’accéder à leurs bases de données. Pour que le BIM constitue réellement une aide et ne devienne pas un immense casse-tête informatique, il s’agit aujourd’hui de se mettre d’accord et d’agir avec bon sens. Dans cette optique, les logiciels libres privilégient par nature l’interopérabilité avec les formats ouverts de type IFC (Industry Foundation Classes). MILITER POUR UNE GÉNÉRALISATION DU BIM OPEN SOURCE Issu d’une formation supérieure dans le domaine du génie thermique et énergie, Cyril Waechter a travaillé dans différents grands bureaux d’ingénieurs pluridisciplinaires ro-

mands en tant qu'ingénieur CVC (chauffage, ventilation, climatisation). Acteur du BIM depuis 2010, il contribue en temps et financièrement à des projets open source, dont des logiciels autonomes et des compléments pour des logiciels propriétaires. Des programmes qui constituent des outils l’aidant dans ses tâches, qu’il s’agisse de bureautique, de gestion de mot de passe ou encore de conception d’installations techniques (CVC) sur différents projets de construction. Cyril Waechter propose et réalise en outre des optimisations ou suivis énergétiques. «L’Open Bim doit permettre de favoriser une collaboration et une exploitation complète du BIM sans devoir dépendre d’un logiciel en particulier, souligne Cyril Waechter. Cette technologie est d’ailleurs prévue pour être exploitée de manière collaborative. Riche de mon expérience dans ce domaine, et plus particulièrement dans celui des énergies appliquées aux bâtiments (CVC), j'ai pu mettre en avant les principaux avantages de la méthodologie BIM. Et dans ce sens, l’approche open source a déjà démontré qu’il n’y a pas d’impossibilité technique à une meilleure communication interlogicielle sans restrictions (interopérabilité). Soutenir massivement les logiciels libres permettrait aussi de challenger les principaux acteurs du marché. Et même les utilisateurs et programmeurs des logiciels propriétaires les plus répandus bénéficieraient également de ces développements.» AVANTAGE ÉCONOMIQUE ET CONFIDENTIALITÉ GARANTIE Si l’approche open source permet de bénéficier d’une riche contribution collective en termes de connaissances, elle offre en outre un solide avantage économique en partageant les coûts entre les différents contributeurs. Encore marginale dans le domaine de la construction, l’approche open source progresse doucement et les logiciels libres dédiés à ce secteur se développent. «Il existe énormément de bibliothèques libres, notamment dans les domaines scientifiques et informatiques, qui permettent de réaliser de nombreux projets sans avoir à réinventer sans cesse ce qui existe déjà, ajoute Cyril Waechter. Dans le domaine de la construction, le logiciel libre FreeCAD s’avère particulièrement intéressant dans la

mesure où il s’appuie sur un grand nombre de bibliothèques open source. Proposant des outils de modélisation 3D paramétrique pour concevoir des objets réels de toutes les tailles, il permet aussi de faire de la mécanique de précision, du BIM, des modules d’analyse dynamique de flux (CFD), du calcul statique ou encore de la fabrication assistée par ordinateur. FreeCAD est aussi fortement personnalisable, scriptable et extensible.» L’open source permet en outre de garantir aux utilisateurs un très haut degré de confidentialité puisque cette approche offre la possibilité d’héberger son modèle digital n’importe où. Un autre avantage qui permet par exemple, dans le cadre d’un projet nécessitant un haut niveau de protection des données, d’héberger sa maquette au sein d’un data center sécurisé sans difficulté. Le code source du logiciel étant ouvert, cela permet également de s’assurer

qu’aucune porte dérobée n’est présente pour envoyer des informations à un tiers. Enfin, pour tendre vers une généralisation du BIM open source, on ne peut que souhai-

ter que les propriétaires de parcs immobiliers réalisent l’intérêt et l’importance d’investir dans l’utilisation de logiciels et protocoles BIM ouverts.

Mensch und Maschine Suisse SA Brandreport

Mensch und Maschine Suisse SA accélère le développement des projets BIM Spécialisée dans les logiciels dédiés à l’acte de bâtir, l’entreprise Mensch und Maschine a pris les devants pour se positionner en tant qu’expert reconnu sur le BIM. Agissant comme consultant et accompagnateur, son équipe romande propose différentes formations dédiées à la maîtrise de ce nouvel outil technique. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Si l’arrivée du BIM est désormais une évidence dans le secteur de la construction, son utilisation et sa compréhension nécessitent un effort certain en termes de formation et d’acquisition de compétences. Car pour élaborer et développer une maquette 3D évolutive pouvant répertorier chaque élément d’un ouvrage, il s’agit de pouvoir maîtriser un certain nombre de savoir-faire informatiques, voire même graphiques selon son implication et son rôle dans un projet BIM. Consciente de ces enjeux majeurs, la société Mensch und Maschine, spécialisée dans le conseil et l’accompagnement sur les logiciels destinés aux architectes et ingénieurs, a anticipé sur cette nouvelle donne. En Suisse romande, son équipe compte déjà cinq personnes spécialisées dans la maîtrise du BIM. Et dans une période de mutation marquée par une

intensification de la digitalisation, l’entreprise se positionne désormais comme un prestataire de services et consultant BIM essentiel. Pour accompagner les acteurs économiques du secteur de la construction, Mensch und Maschine a notamment élaboré son programme bim ready. Une appellation qui regroupe à la fois ses prestations de consulting et de formation. Pour accélérer le développement de la digitalisation, elle offre par exemple des services d’audit et de conseil par rapport au déploiement de projets BIM. Selon les besoins, l’entreprise peut également agir en tant qu’assistant au maître d’ouvrage avec la création de cahiers des charges BIM. Et en tant qu’expert reconnu dans le domaine de la construction digitale, Mensch und Maschine est également à même d’assurer le management et la coordination BIM.

La société s’est également spécialisée dans l’optique de répondre aux besoins importants qui existent sur le marché actuel en termes de formation. Pour cela, elle propose un cursus complet débouchant sur une attestation et une certification de BIM Manager et Coordinateur. Le programme des cours peut comprendre des modules allant de l’initiation et la découverte au coaching et à l’assistance de projet en passant par des formations avancées et spécifiques dans certains domaines et thèmes prédéfinis. Très ancrée au sein du tissu économique romand, Mensch und Maschine collabore par ailleurs en tant que consultant spécialiste sur le projet BIM de l’imposant bâtiment de l’Hôpital Riviera-Chablais à Rennaz. L’entreprise entretient en outre une étroite collaboration avec les institutions formatrices de la région telles que l’EPFL, la HEIG-VD ainsi que l’HEPIA.

HRC Hôpital Riviera Chablais – Projet BIM, MM. Martino Giaquinto Directeur, Thierry Relave BIM Manager chez Mensch Maschine et M. Benoit Berthe Chef de projet BIM à HRC.


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6 Brandreport INGPHI SA

Concepteurs d'ouvrages d'art Le bureau INGPHI, fondé en 2004, est basé à Lausanne et compte 41 collaborateurs. La croissance du bureau a atteint ces dernières années plus de 20%, ce qui a valu à INGPHI de rejoindre le programme Scale’Up d’Innovaud. Le bureau est certifié ISO 9001 et ISO 14001, notamment pour ses réalisations remarquables en termes d’écologie et de durabilité. TEXTE INGPHI SA

En 13 ans, le bureau a contribué à une grande variété de ponts et bâtiments. En particulier, le bureau s’appuie sur une solide expérience dans les projets innovants (Rolex Learning Center, gares du projet CEVA ou Musée National du Qatar). Pour améliorer continuellement la qualité de ses projets, le bureau s’est spécialisé dans le domaine de la simulation numérique des structures porteuses, de la représentation tridimensionnelle selon BIM, de la résistance des matériaux et de l’application d’innovations à la construction. INGPHI est très actif dans la formation d’apprentis dessinateurs, de sorte qu’il est labellisé Entreprise Formatrice depuis 2007. Il est aussi engagé activement dans de nombreuses associations telles que l’IABSE (International Association for Bridge and Structural Engineering) le GPC (Groupe spécialisé des Ponts et Charpentes de la SIA) et la CUB (Fondation pour la Culture du Bâti). Le pavillon ArtLab, dernière construction de l’EPFL, est un des projets phares du bureau. Ce bâtiment est entièrement dédié à la rencontre entre la science, le public et les arts. Le projet a été développé par l’architecte japonais Kengo Kuma, lauréat du concours organisé en 2012. INGPHI a, de son côté, développé la structure porteuse et la matérialisation du concept architectural. La force du projet est son toit unificateur qui s’étend sur une longueur de plus de 230 m.

Cette toiture est recouverte d’ardoise noire pour rappeler les constructions vernaculaires en pierre. Elle est étendue sur une telle longueur qu’elle atteint presque une dimension dramatique. Cette exagération proposée par l’architecte crée un contraste entre tradition des toitures en pierre et image contemporaine, encore amplifié par les divers pans inclinés de la toiture. Ce contraste caractérise également la structure porteuse qui est composée de 56 cadres espacés de 3.80 m. Cette structure de cadres, simple d’aspect, a cependant nécessité une conception très pointue. En effet, chacun des cadres a une forme différente à cause des divers pans inclinés de la toiture d’une part et pour s’adapter à la largeur des pavillons qui varie entre 6 et 16 m d’autre part. Par souci de respect de l’architecture proposée, une structure porteuse hybride a été développée. Son comportement est influencé par celui d’un cadre central en bois lamellé-collé recouvert d’un cadre en acier composé de tôles perforées. Tous deux sont liés par collage et à l’aide d’ergots métalliques soudés sur les tôles métalliques. L’intérêt de cette structure hybride réside dans le fait que la largeur des cadres reste constante. C’est donc l’épaisseur des plaques métalliques qui varie suivant la portée du cadre; plus la portée augmente, plus l’épaisseur des tôles métalliques augmente. À l’extrême, pour les cadres les plus

sollicités – soit sur les passages extérieurs –, les structures sont principalement en acier. Cela permet d’avoir depuis l’intérieur des pavillons une vision homogène des cadres. Par ailleurs, tous les éléments de toiture et de façade situés entre les cadres ont la même dimension, ils sont standardisés et donc économiquement intéressants. La toiture nord est particulière, car elle constitue la porte d’entrée. Elle est conçue comme un avant-toit en porte-à-faux qui est biais et asymétrique: une structure tridimensionnelle plissée en bois massif renforcée de tiges filetées en acier scellées par une résine époxy. Ce projet, novateur par son programme et sa structure porteuse, l’est également du point de vue de la gestion de la géométrie, du calcul et des plans. Ainsi, la méthodologie BIM a été suivie et l’ensemble de la structure a été généré pour suivre l’intention architecturale. Cette géométrie a été reprise dans un premier temps pour le calcul du bâtiment aux éléments finis. Dans un deuxième temps, le modèle a été transmis à l’entreprise de construction qui a pu l’exploiter pour la fabrication et la découpe des éléments de charpente. Le modèle de la structure complexe a été généré par l’équipe d’ingénieurs et de dessinateurs. Il a été développé par échanges successifs de données, des résultats de calcul et des propositions de matériaux. Le processus BIM de ce projet est devenu le moyen de communication technique et visuel liant les équipes en Suisse et au Japon.

Brandreport Leica Geosystems

Seul un véritable BIM est réellement utile Les secteurs de la construction de l’architecture connaissent une mutation profonde: les nouvelles technologies numériques doivent désormais permettre de réaliser des projets de construction plus efficaces, plus transparents et donc plus avantageux. Cependant, cela fonctionne uniquement lorsque les données utiles correspondantes sont collectées de manière aussi exacte que possible dans le monde réel. Nous avons souhaité savoir comment cela fonctionne avec les experts en techniques de mesure chez Leica Geosystems. TEXTE SMA

BIM: trois lettres qui révolutionnent actuellement l’ensemble du secteur du bâtiment. Cet acronyme désigne les mots «Building Information Modeling» (soit en français «modélisation des données du bâtiment»); il définit une conception 3D, permettant aux participants d’un projet de construction d'accéder au même modèle de conception numérique en temps réel. Celui-ci peut être associé avec différentes caractéristiques spécifiques, comme par exemple les prix unitaires et les dimensions des éléments de construction nécessaires. Cette technique est avantageuse à divers égards: Grâce à BIM, tous les collaborateurs travaillent sur le même modèle et se retrouvent constamment au même niveau d'avancement du projet. Ce gain obtenu en termes de transparence évite ainsi toute surprise déplaisante, comme par exemple une explosion des coûts imprévue durant la phase de construction. «En effet, BIM est le symbole d’un changement de paradigme», souligne également Gilbert Roulier, ingénieur géomètre et expert BIM chez Leica Geosystems. Cependant, afin de véritablement exploiter le potentiel de cette technologie, il est nécessaire de fournir des données précises «du terrain» au modèle BIM tridimensionnel pour ensuite établir les fondements de ce modèle. «On tire pleinement profit de ce modèle uniquement lorsque ce dernier est associé

aux valeurs de référence réelles du chantier» indique M. Roulier. Malheureusement, dans de nombreux bureaux d'études, il est encore d’usage de nos jours de simplement transposer les plans en 2D existants en modèle BIM. Le motif de cette pratique est lié à la crainte du surcroît des dépenses engendrées par la modélisation et la numérisation BIM. «À dire vrai, il s'agit d’une erreur de raisonnement», déclare M. Roulier. Ainsi, on manque l’opportunité de représenter la réalité effective et en effet, il est possible de continuer à travailler aussi bien avec des plans en papier. En comparaison, le niveau de précision est plus faible. «Dans ces cas là, nous parlons de pseudo BIM», explique l’expert. PRÉCIS, TRANSPARENT, SIMPLE À quoi ressemble cependant le «véritable» BIM ? «Dans un flux de travail BIM optimal, en particulier lors des rénovations, les données des chantiers sont recueillies avec exactitude en amont avant d’être ensuite intégrées au modèle», indique l’expert. Durant la phase de construction, ces données seront régulièrement comparées et vérifiées directement sur l’objet du modèle BIM. Leica Geosystems propose à ce sujet de nombreuses technologies. Celles-ci vont du balayage laser, du radar à pénétration de sol (indique la consistance du terrain à bâtir) et des outils de rendu aux divers systèmes de tracé. Pour terminer, voici l’exemple du logiciel de tracé de construction Leica iCON build 3D. Les outils de cette ligne de produits permettent un tracé novateur des lignes et des points ainsi qu’une collecte de données sur le chantier. Les systèmes étant également disponibles sous forme de stations totales motorisées, les mesures individuelles en elles-mêmes effectuées sur le terrain ne posent aucun problème. «Grâce au logiciel intuitif et à la simplicité d’utilisation sur tablette, l’utilisation des données collectées sera minimisée autant que faire se peut», explique M.Roulier.

La technologie s’inscrit également de façon continue dans le cheminement des techniques de mesure. L’évidence des moyens de Leica BLK 360 est particulièrement impressionnante: Le balayage scanner de haute technologie convainc par son design simple et élégant et, à travers ses dimensions de 100 par 165 millimètres, présente une maniabilité jusqu’à présent inégalée. «Il n’y a pas si longtemps, des appareils similaires étaient aussi gros qu'un vieil ordinateur» souligne Gilbert Roulier. Naturellement, le BLK 360 ne convainc pas uniquement avec ses arguments esthétiques. Il contient surtout une technique qui fait de lui un outil indispensable pour les maîtres d’ouvrage:

Sur simple pression d’un bouton, le BLK 360 pesant un kilogramme propose une imagerie sphérique HDR à 360 degrés, combinée avec un nuage de points laser précis en 3 dimensions. La surface intérieure d’un projet de construction est conçue rapidement et avec une précision extrême. Pour illustrer ce propos: Les données brutes d’une résolution de balayage moyenne, comme celles couramment utilisées pour la surface intérieure, s'élèvent à 360 MB par station.

Leica Geosystems - when it has to be right Depuis près de 200 ans, Leica Geosystems révolutionne le monde de la mesure, grâce à des solutions complètes pour les professionnels du monde entier. L’entreprise est reconnue pour ses produits haut de gamme ainsi que pour le développement de solutions novatrices en termes de conception, d’analyse et de présentation de données spatiales. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.leica-geosystems.com


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8 Interview Redouane Boumaref

«La Suisse n’est pas en retard, mais elle opère méticuleusement» Responsable CAS en Coordination BIM et Professeur Hes au sein de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, Redouane Boumaref détaille la manière dont les institutions de formation romandes s’activent face à la nécessité de maîtriser le BIM. Interview. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

L’arrivée du BIM exerce une forte pression sur les entreprises helvétiques. Toujours plus demandeurs de ce nouvel outil technique, les maîtres d’ouvrage et les investisseurs veulent en effet bénéficier de ses avantages économiques. Car la pratique dans les pays nordiques et anglo-saxons l’a démontré: l’utilisation du BIM permet bien de réduire le temps et les coûts engendrés par la concrétisation d’un projet de construction.

Avant de nous intéresser précisément au CAS de BIM coordinateur dont vous êtes responsable au sein de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, par-

lez-nous de la situation globale en Suisse. Sommes-nous réellement en retard par rapport à nos voisins européens comme certains le prétendent? Pas vraiment. A mes yeux, la Suisse n’est pas en retard, mais elle opère méticuleusement. Rappelons que l’arrivée du BIM dans notre pays n’est pas nouvelle. On peut distinguer deux vagues dans sa progressive apparition. Il y a près de 30 ans, les architectes, ingénieurs et dessinateurs en bâtiment voyaient apparaître les premiers logiciels informatiques de dessin. Ce qui constitue selon moi le premier volet de la digitalisation du secteur de la construction. Et ces outils tech-

niques se sont grandement démocratisés il y a une vingtaine d’années, lorsque la majorité des acteurs du domaine ont pu bénéficier d’ordinateurs suffisamment puissants pour utiliser facilement ces programmes à des coûts de plus en plus abordables. Ensuite, la deuxième vague, plus récente, concerne l’optimisation et la digitalisation des différentes phases intervenant dans un projet de construction. Ce qui a donné lieu à l’élaboration d’une méthodologie commune dans l’optique d’économiser du temps et de l’argent. Des impératifs toujours plus présents au sein d’un marché particulièrement tendu. D’où l’apparition du BIM.

Et par rapport au BIM en particulier, où en est-on? Comme à son habitude, la Suisse sait adopter et développer une nouvelle technologie ou un nouvel outil technique sans se précipiter. Ce qui s’avère particulièrement judicieux, surtout lorsque l’on considère les spécificités du marché helvétique. Car outre des impératifs économiques évidents,

notre pays doit également composer avec de nombreux aspects liés au développement durable. Le travail des acteurs du domaine de la construction s’avère en effet encadré par des garde-fous environnementaux, écologiques et énergétiques qui constituent une difficulté supplémentaire. Ce qui explique la méticulosité avec laquelle la Suisse opère. Et en matière de formation, les principales institutions du pays sont clairement en train de mutualiser leurs efforts dans le but d’encadrer activement les différentes professions du secteur.

Vous êtes justement responsable du CAS de BIM coordinateur au sein de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, parlez-nous de cette formation. Ce CAS de coordinateur de projet BIM s’adresse principalement aux professionnels du domaine de la construction tels que les architectes, ingénieurs civils et CVSE, les dessinateurs en bâtiment sans oublier les maîtres d’ouvrages, les responsables du fa-

En matière de formation, les principales institutions du pays sont clairement en train de mutualiser leurs efforts.

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Redouane Boumaref Interview 9 cility management ou encore les différents chefs de projet impliqués dans la réalisation d’un ouvrage. Notre public cible concerne donc une large palette de professions en nous focalisant sur les personnes ayant déjà exercé une activité de pilotage de projet. Nous avons décidé de cibler notre CAS sur la coordination de projet BIM car cette fonction s’avère centrale dans le cadre de l’offre actuelle en matière de formation. En effet, les définitions relatives au BIM élaborées par la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA) désignent six rôles principaux liés à la concrétisation d’un projet BIM. Chacun de ces rôles impliquant des connaissances et savoir-faire spécifiques.

Et au sein des hautes écoles et EPF, les étudiants acquièrent déjà les connaissances concernées par les rôles de base du BIM, qui interviennent sous la supervision du coordinateur de projet BIM.

Quels sont les principaux aspects enseignés au sein de ce CAS et par qui seront donnés ces cours? La formation, qui s’étale sur six mois, comprend quatre modules de cours se déroulant chacun sur une semaine. Et chaque module propose un focus sur un aspect spécifique du BIM avec un ou plusieurs intervenants spécialisés dans ce domaine en particulier. Les parties académiques sont ainsi assurées

par différents professeurs enseignant au sein de l’EPFL, de la HEIG-VD, de l’HEPIA ou de notre Haute école. Ces différentes institutions nous ayant rejoint dans le cadre de l’élaboration de ce CAS. Des spécialistes en droit de l’Université de Fribourg interviennent également pour les aspects juridiques liés au BIM. Nous collaborons par ailleurs avec le CRB et la SIA concernant les standards qui prévalent dans la construction BIM et différents intervenant étatiques sont aussi impliqués afin d’aborder les notions relatives à l’urbanisation et la territorialité dans ce contexte digital. Enfin, le dernier jour de chaque module est consacré à l’étude d’un cas pratique concret exposé par

Ce projet démontre bien la réelle prise de conscience et la mutualisation des efforts fournis par les différentes organisations et institutions romandes impliquées dans la formation. une entreprise dont l’activité se focalise déjà sur le BIM.

Quelles sont les futures formations prévues sur le thème en Suisse romande? Avec nos partenaires impliqués dans la formation – EPFL, HEIG-VD, HEPIA, CRB et SIA – nous travaillons actuellement sur l’élaboration d’un MAS en management de projet BIM. D’ici à deux ans, nous devrions être en mesure de proposer cette formation destinée aux professionnels dont le rôle consiste à superviser un projet de construction BIM en suivant les requêtes et souhaits directs du maître d’ouvrage. A mes yeux, ce projet démontre bien la réelle prise de conscience et la mutualisation des efforts fournis par les différentes organisations et institutions romandes impliquées dans la formation. Encore une fois, cela souligne l’implication et l’engagement de la Suisse dans le but de maîtriser les différentes compétences liées au BIM. En considérant ces différentes démarches entreprises aujourd’hui dans la formation, quand pensez-vous que la Suisse aura atteint le niveau de compétences BIM propre aux pays nordiques ou anglo-saxons? Selon moi, dans un horizon de trois à quatre ans le marché helvétique devrait être similaire à celui des différents pays mentionnés. Mais encore une fois, je me permets de souligner le fait que la Suisse n’est pas en retard. Elle procède simplement avec une grande méticulosité du fait de la complexité de son marché et de ses impératifs, notamment en matière de développement durable. Il faut aussi considérer le fait que le fonctionnement de la Suisse diffère quelque peu de celui de nos voisins européens en matière de gestion de projet de construction. Chez nous, l’architecte et l’ingénieur civil assurent et supervisent quasiment l’ensemble des étapes qui interviennent dans la réalisation d’un ouvrage. En étant fortement impliqué de A à Z, un bureau d’architecture doit donc maintenir et favoriser une approche pluridisciplinaire entre les différents acteurs impliqués

tout au long de la concrétisation du projet. Dans les pays nordiques ou anglo-saxons, et même en France, il faut savoir que les architectes et ingénieurs sont surtout impliqués dans les premières phases de conception. La réalisation est ensuite effectuée par des entreprises totales, dont les architectes et ingénieurs structurels assurent la supervision et le suivi avec le maître d’ouvrage. Ce qui facilite la tâche dans la mesure où l’on opère avec un interlocuteur unique. Dans ce sens, et en considérant l’émergence du BIM, le modèle helvétique devrait connaître progressivement ses limites. D’où la nécessité à se former pour intégrer la méthode et les bonnes pratiques relatives au BIM.

Vous vous impliquez également dans cette transition à opérer par l’intermédiaire de l’institut TRANSFORM. Parlez-nous de cette plateforme et des projets qui y sont menés. Rattaché à la filière architecture de la HEIA-FR, cet institut a pour but principal d’établir des ponts entre la recherche fondamentale, les pratiques professionnelles et le monde de la production tout en favorisant la transition vers le contexte digital qui s’intensifie aujourd’hui dans le secteur de la construction. Basé dans BlueFACTORY de Fribourg au sein du Swiss Innovation Park et en étroite collaboration avec le Smart Living Lab, il vise un équilibre dynamique entre le facteur humain, l'espace habité, le progrès technique et une utilisation des ressources et des moyens optimale pour répondre aux défis auxquels l'architecture fait face aujourd'hui. Et en étant clairement positionnée sur la recherche appliquée, la HEIA-FR, par l’intermédiaire de l’institut TRANSFORM et du projet smart living building, s’apprête à pouvoir expérimenter en grandeur nature la construction BIM de son prochain bâtiment à haute performance énergétique. Le Conseil d’Etat proposera d’ailleurs prochainement au Grand Conseil de libérer un crédit de 25 millions de francs pour cette réalisation. Une aide précieuse qui devrait nous permettre de renforcer notre positionnement et notre expertise sur le BIM à large échelle.

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10 Architecture Réalité virtuelle

Architecture: les technologies de visualisation 3D De plus en plus de dispositifs permettent de visualiser en 3D son futur bien immobilier ou encore son projet de construction. Réalité augmentée ou virtuelle, les possibilités se développent rapidement et séduisent un public toujours plus large. Présentation.

s’avère souvent décisive pour déterminer la faisabilité d’un ouvrage à réaliser. En utilisant les logiciels de dessin architectural proposés actuellement sur le marché, il est déjà possible de visualiser et de représenter facilement ce genre de détails.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

LES OUTILS CAO Les fonctionnalités de CAO et de cotation constituent des outils techniques universels permettant de concevoir et élaborer en 2D et 3D les plans qui interviennent dans l’acquisition du permis de construire ainsi que les plans d’exécution. On notera également que les dessins et plans de projets s’avèrent pour la plupart compatibles entre les différents logiciels CAO existant sur le marché.

Alors que les différentes technologies de réalité augmentée et virtuelle se développent dans des proportions importantes, les architectes et promoteurs immobiliers commencent à s’intéresser toujours plus à ce genre d’outils. Proposant une expérience immersive pouvant s’avérer particulièrement réaliste selon les types de dispositifs ou programmes pour lesquels on aura opté, ces outils permettent de visualiser dans le détail le bien immobilier que l’on s’apprête à acheter. Un atout de taille pour les acheteurs, qui bénéficient désormais d’un moyen concret et précis pour s’imaginer dans leur futur logement et se décider plus facilement. Pour les maîtres d’ouvrage et les entrepreneurs, cette gamme de solutions innovantes offre la possibilité de participer activement à l’élaboration et la conception architecturale de leur projet de construction.

Issues des récentes avancées effectuées dans le domaine du gaming, les technologies de visualisation immersive – réalité augmentée et virtuelle – sont en outre portées par l’intérêt croissant des utilisateurs. Aujourd’hui, autour de l’industrie du jeu vidéo, de nombreux autres secteurs ont réalisé le potentiel de ces dispositifs et les avantages et atouts qu’ils peuvent représenter pour leurs affaires. SOLUTIONS DE VISUALISATION: DES INTÉRÊTS MULTIPLES Pouvoir représenter des projets de construction de manière réaliste constitue aujourd’hui un aspect important, voire central, dans le secteur immobilier et architectural. Si la visualisation 3D est devenue un outil décisif pour produire des plans, elle permet par ailleurs de générer des représentations virtuelles d'un projet de construction future mais aussi d’observer, de gérer et imprimer des détails techniques dont l’importance

MAQUETTE 3D Pour représenter concrètement son projet immobilier, il reste évidemment possible de l’imprimer en 3D. Déjà très performants dans la réalisation de maquettes, les architectes bénéficient désormais de nouvelles possibilités en considérant les dernières avancées réalisées dans le domaine de l’impression 3D. LA RÉALITÉ VIRTUELLE Dernière tendance en matière de visualisation 3D, la réalité virtuelle permet aux personnes

concernées de vivre une expérience immersive et réaliste pour découvrir l’avatar digital de leur projet. A l’aide d’un casque, l’utilisateur découvre son futur chez soi en pouvant s’y déplacer pour découvrir ses différents espaces. Déjà adopté par certaines régies immobilières, cet outil technologique offre l’avantage de proposer une expérience unique aux futurs habitants, favorisant ainsi la prise de décision quant l’acquisition d’un bien. LA RÉALITÉ AUGMENTÉE, PLUS INTÉRESSANTE QUE LA RÉALITÉ VIRTUELLE? On mentionnera encore les solutions de visualisation se basant sur les techniques de la réalité augmentée. Le principe, proposer aux utilisateurs, maîtres d’ouvrage ou futurs acquéreurs immobiliers, d’observer sur une tablette ou un smartphone une maquette de visualisation 3D à partir de plans existant ou même du site prévu pour y réaliser l’ouvrage en question. Un peu à la manière de la célèbre application de jeu Pokémon GO, le principe consiste à scanner une région précise ou un plan pour voir apparaître sur son écran la future extension prévue sur un bâtiment existant ou un ouvrage à construire prochainement. Jugée plus intéressante que la réalité virtuelle par de nombreux spécialistes de

la construction et de l’architecture, la réalité augmentée permet en effet de pouvoir bénéficier d’un outil de visualisation et de comparaison entre l’existant et la conception d’un futur projet. Dans ce cadre, on peut également mentionner le fait que le BIM, avec le développement de maquettes 3D évolutives pouvant référencer l’ensemble des éléments et infrastructures intervenant au sein d’un projet de construction, constitue aussi une solution de réalité augmentée des plus intéressantes. Dans ce cadre, la réalité augmentée réside dans le fait que les éléments représentés graphiquement dans le modèle 3D sont enrichis – augmentés – de leurs spécificités techniques. LIMITES ET DANGERS DE LA VISUALISATION 3D Face à l’émergence de ces nombreux outils de visualisation 3D, certains architectes et professionnels du domaine s’inquiètent quant aux risques d’appauvrissement architectural engendrés par ces solutions. En effet selon eux, il faut absolument veiller à détourner au mieux l’utilisation de ces logiciels et dispositifs dans l’optique de maintenir et développer un haut degré de créativité et d’originalité dans tout projet de conception architecturale.

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Projets immobiliers, les nouveaux outils digitaux à maîtriser Le secteur de la construction traverse actuellement une période de transition marquée par une intensification de la digitalisation. Parmi les nouveaux outils, le BIM. Si son utilisation concerne les architectes et ingénieurs, tous les acteurs du domaine sont concernés, de même que les maîtres d’ouvrage. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Marqués par une importante période de transition, les secteurs de la construction et de l’immobilier voient en effet apparaître de nouveaux outils numériques. Le nouveau concept phare est évidemment celui du BIM. Une maquette 3D évolutive dans laquelle tous les éléments d’un projet de construction peuvent être référencés. Ses atouts: une plus grande aisance dans la coordination entre les différents acteurs impliqués dans un projet, une meilleure estimation et maîtrise des coûts ainsi qu’un gain de temps de manière générale pour la conception et la réalisation. «La digitalisation du secteur de la construction concerne également les investisseurs et les maîtres d’ouvrage», précise Marc Vandenbossche, qui dirige la société MVDB, positionnée résolument dans la gestion de projets multi-pays (Europe, Amérique du Nord, Asie). La

décision de développer une offre logicielle nous permettant de piloter efficacement les projets de nos clients est vite apparue comme une évidence en terme de besoin interne. La décision suivante a été de commercialiser cette technologie. Notre positionnement investisseur, maître d’ouvrage fait que les fonctionnalités se sont enrichies avec la gestion de portefeuille de projets. Notre produit est BIM 100% compatible du fait de son processus métier et des interactions avec les éco systèmes du marché. Afin de familiariser les acteurs, notre démarche est éducative. Chaque nouveau projet que nous pilotons est dès son origine immergé dans l’environnement du BIM. Notre logiciel avec ses fonctionnalités d’agrégat de données financières, et avec sa gestion de données multimédia, permet pour les décideurs de piloter leur investissement, ceci avec les ratios habituels mais aussi d’avoir la

vision de détail. La navigation dans la «data» et les visuels du projet extrêmement puissante favorise la lisibilité du projet, donc de l’investissement et du portefeuille d’actifs. La construction 2.0, avec les modes constructifs tels que le bois, les nouveaux matériaux, les énergies et les concepts Smart (Building, City et Grid) fait son entrée à marche forcée dans l’univers technologique. Nous nous sommes donc strictement inscrits dans cette optique, ajoute Marc Vandenbossche. Notre outil permet de piloter des projets multidisciplinaires de construction et d’infrastructure. Le pilotage étant axé sur le contrôle des coûts, le suivi des risques, le suivi du process avec des points de revue et de validation étape par étape. Afin de pouvoir commercialiser à une certaine échelle et d’assurer une qualité de service irréprochable l’entreprise noue actuellement un partenariat stratégique avec un acteur de tout premier plan dans l’univers technologique. Nous serons ainsi capable de faire une Logo de la société MVDB mise en marché début 2018 avec efficacité.

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Rapp / Scanways Brandreport 11

Centrale technique CFF Lausanne, photo des installations / nuage de points issu du scan laser / modèle 3D conforme à l'existant: le processus de rétro-ingénierie BIM-Ready.

Transition numérique entre réel et virtuel, la nouvelle donne Autour de la technique du BIM, de nombreuses technologies digitales se développent. Parmi elles, le scan laser 3D, dont l’utilisation permet de modéliser une maquette à partir de données réelles. Un procédé de pointe qui permet de réduire les coûts et le temps nécessaires aux relevés traditionnels. Explications. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

L’essor du BIM ouvre un vaste champ des possibles en matière d’innovations numériques. Car pour élaborer une maquette 3D évolutive augmentée d’informations relatives aux éléments qui la constituent, de nombreuses données sont nécessaires. Et lorsqu’il s’agit d’un projet de rénovation ou d’agrandissement d’un bâtiment existant, il s’agit pour les architectes et ingénieurs de pouvoir bénéficier des données les plus précises et conformes à la réalité qui soient. Pour cela, la méthode traditionnelle consiste à procéder à des relevés manuels, effectués par l’architecte, l’ingénieur ou le géomètre au sein de l’ouvrage. Un processus laborieux qui nécessite beaucoup de temps et qui engendre en outre un réel problème en matière de fiabilité et de précision des données obtenues. Pour remédier à cette situation problématique, une nouvelle solution technologique a été élaborée, notamment sous l’impulsion de l’intensification de la digitalisation dans le secteur de la construction. Le principe: procéder à un scan laser de l’existant afin de récolter des données dont la précision et l’exactitude s’avèrent quasiment inégalables. Une fois ce scan effectué, le «nuage de points» obtenu permet d’élaborer une maquette BIM hyper précise et complètement conforme à la réalité du terrain. En tenant compte des spécificités du projet, il est alors possible de produire une modélisation se focalisant sur les éléments importants et concernés par les travaux futurs à effectuer. SCANNER ET MODÉLISER: LES NOUVEAUX ÉCOSYSTÈMES DE L’ARCHITECTURE Si l’apparition de cette nouvelle technologie suscite un vif intérêt au sein du marché de la construction, c’est que son utilité et son efficacité s’avèrent indéniables. A tel point que son utilisation rompt en quelque sorte avec les méthodes de relevé classiques. «Par rapport à un relevé effectué de manière traditionnelle par un architecte, le scan laser 3D offre des avantages certains en termes de précision, de fiabilité, de temps et d’économies, souligne Marco Mari, qui

a lancé la start-up Scanways, pionnière de l’utilisation et du développement de la technologie en Suisse romande. Souvent, force est de constater que les relevés classiques comportent en fait de nombreuses erreurs par rapport à la réalité. Au final, lorsque ces détails s’accumulent, on obtient des plans qui ne reflètent pas l’objet avec exactitude. Une fois les travaux démarrés, on est alors quasiment certain de rencontrer de nombreuses complications. Concrètement, cela se traduit par une augmentation des coûts et un retard dans les délais prévus initialement.»

Alors que le scan laser 3D permet de capter le réel afin d’en élaborer ensuite une maquette virtuelle, une autre technique – appelée photogrammétrie – permet d’effectuer la même opération mais à partir de photographies. Prises par drone, elles peuvent notamment servir de point de départ pour un projet de grande envergure, s’étalant par exemple sur l’échelle d’un quartier entier ou d’une large zone urbaine. ALLIANCE PROMETTEUSE «Nous avons tout de suite déceler le fort potentiel des savoir-faire et de l’expertise de Scanways, explique Olivier Andres, directeur adjoint et responsable pour la Suisse romande du groupe Rapp Technique du Bâtiment SA, spécialisé dans la planification de travaux et la technique du bâtiment. Il faut savoir qu’à partir du scan laser ou de la technique de photogrammétrie, il faut bénéficier de compétences de pointe afin d’élaborer une maquette BIM. Notre collaboration avec Scanways s’inscrit

Rapp, l’expert technique du bâtiment Avec près de 500 collaborateurs en comptant les différentes entités du groupe, Rapp Technique du Bâtiment SA se positionne en Suisse en tant qu’expert de la construction. Constituée d’architectes et d’ingénieurs, l’entreprise a décroché ces dernières années de gros mandats, dont l’agrandissement et la rénovation du site de l’ONU à Genève. Egalement spécialisée dans le scan laser, elle a su développer une précieuse collaboration avec Scanways pour l’élaboration des maquettes 3D à partir du scan. Un excellent positionnement qui en fait une entreprise incontournable dans le contexte digital du BIM. «Le BIM et la méthode que nous avons développée, notamment dans le cadre de notre collaboration avec Scanways, impliquent un travail important en amont de tout projet, raconte Olivier Andres, directeur adjoint de Rapp Technique du Bâtiment SA et responsable pour la Suisse romande. Si cela nécessite des efforts certains en termes de maîtrise des compétences et savoir-faire numériques, cette démarche permet ensuite de bénéficier de gains considérables lors des travaux sur le terrain. Des travaux que nous pouvons d’ailleurs modéliser aussi afin de nous assurer que toutes les étapes prévues sur le chantier se déroulent au mieux.» Concrètement, le feedback des bonnes pratiques digitales provenant des pays experts du BIM démontre en effet que 15 à 20% de productivité sont gagnés de cette manière. En considérant ces excellents résultats, qui suscitent évidemment l’intérêt des maîtres d’ouvrage et des investisseurs, Rapp s’est fixé comme objectif d’atteindre ce niveau de rendement d’ici à trois ans. «Des performances qui s’avèrent toujours plus recherchées, surtout dans un contexte économique particulièrement tendu, ajoute Olivier Andres. Dans ce sens, notre activité est désormais clairement, et presque exclusivement, orientée vers l’utilisation de maquettes numériques souvent conçues sur la base du scan laser ou de la photogrammétrie dans le cadre de rénovations.» Plus d'informations: www.rapp.ch

donc dans cette optique, nous permettant ainsi de proposer à nos clients une expertise unique en matière de précision, de rapidité et de maîtrise des coûts.» Récemment, cette alliance intelligente a permis à Rapp de décrocher des projets d’envergure. Le groupe a en effet conçu les rénovations de la centrale technique abritant les installations de climatisation des CFF à Lausanne. Un mandat particulièrement complexe sur lequel les deux entreprises collaborent actuellement, le scan de l’existant venant d’être terminé. Autre projet de haut vol, la rénovation et l’agrandissement du bâtiment de l’ONU à Genève. Un mandat obtenu en 2014 et qui impliquait de maîtriser le BIM pour le décrocher. «Ce projet, mené en collaboration avec le consortium Skidmore, Owings & Merrill et

Burckhardt + Partner, nous a notamment incité à nous orienter rapidement vers le BIM et à tester l’efficacité et l’utilité de notre collaboration avec Scanways. Aujourd’hui, je peux affirmer clairement que leur expertise nous est essentielle.»

Scanways, la pépite romande du scan laser 3D Fondée par Marco Mari, la start-up Scanways s’est d’emblée positionnée en tant qu’expert dans le domaine de la capture de la réalité et de sa reproduction virtuelle. Pionnière dans son secteur, elle est parvenue à développer et maîtriser un très haut niveau de compétence qui dépasse d’ailleurs la seule capture laser et photogrammétrique du réel. Car une fois ces étapes effectuées, les données obtenues résident en un «nuage de points», constitué de très nombreux points représentant chaque détail de l’existant. A partir de cette multitude de données, le travail et l’expertise de Scanways consistent à élaborer la maquette 3D qui sera ensuite utilisée pour mener et suivre les travaux. «La valeur ajoutée des prestations que l’on propose réside justement dans notre capacité à fournir une maquette spécifiquement élaborée dans le cadre d’un projet de construction, détaille Marco Mari. Qu’il s’agisse d’agrandissement ou de rénovation, notre démarche consiste à tenir compte des éléments précis à représenter dans le modèle final afin qu’il puisse constituer une base de travail utile au bureau d’étude et à l’entreprise technique qui concevra les infrastructures à rénover et planifiera les travaux.» Rapides et peu coûteuses, les techniques du scan laser 3D et de la photogrammétrie permettent en effet de récolter plus de 800'000 points ancrés dans l’existant en moins de 3 minutes. Pour comparaison, la technique utilisée pour effectuer des relevés classiques, sans scanner laser, permet d’obtenir au maximum une centaine de points fixés dans le réel en quatre heures environ. Pour son avenir, Scanways peut voir grand. Car si la rude concurrence qu’elle a forcément engendrée s’avère indéniable, sa maîtrise du sujet lui permet de s’intéresser à de nombreux autres secteurs, tels que la sauvegarde numérique d’objets, la modélisation du territoire ou encore le jeu vidéo. Autre perspective d’avenir: le domaine légal, en permettant par exemple aux utilisateurs et clients de vérifier avec exactitude les travaux réalisés pour eux. Un domaine qui peut d’ailleurs être étendu à d’autres secteurs que celui de la construction. En matière de précision, les modèles 3D générés par Scanways pour un objet permettent en effet d’égaler, voire de dépasser, la précision des microscopes électroniques. Plus d'informations: www.scanways.io


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12 Interview Rudolf Pfander

Au cœur du sujet se trouvent les techniques de planification, de communication et d'information avec toutes leurs facettes et défis. Rudolf Pfander assume l'entière responsabilité du salon Swissbau depuis 2006.

©MCH Messe Schweiz (Basel) AG

«La numérisation est arrivée dans le secteur de la construction» Swissbau se déroulera à Bâle du 16 au 20 janvier 2018. Nous avons rencontré le directeur, Rudolf Pfander, au sujet de la dernière édition de la deuxième plus grande exposition suisse. TEXTE PATRICK HUNKELER

Swissbau a lieu tous les deux ans, et la prochaine édition arrive très bientôt. Comment se déroule le travail préparatoire? Rudolf Pfander: l'année qui suit le salon est toujours un véritable défi pour nous, car il s'agit de la poursuite du développement et de la planification du prochain salon Swissbau. Après l'exposition, nous débriefons tout d'abord avec les exposants, évaluons les données issues des sondages effectués auprès des visiteurs et rendons visite à nos partenaires. À partir de ces retours, nous en filtrons pour ainsi dire la quintessence et la laissons influencer le concept de la nouvelle exposition. Il est important que nous puissions nous développer durablement et que nos présentations spéciales reflètent les dernières tendances du secteur et de l'économie. La publication des documents des exposants marque le début du processus de planification du Swissbau environ un an avant qu’il n’ait lieu. Pour quelle raison avez-vous choisi d’adopter un slogan pour la première fois pour le prochain salon Swissbau? La numérisation est devenue un thème très prisé, même dans le secteur de la construction, bien qu'avec un peu de retard,ce qui va fondamentalement changer l'industrie.

Notre slogan est donc: la collaboration, tous ensemble ou chacun pour soi? Au cœur du sujet se trouvent les techniques de planification, de communication et d'information avec toutes leurs facettes et défis. Pour la première fois, cette année, une présentation spéciale sera organisée sur ce thème: Swissbau Innovation Lab. Les plus grands experts et entreprises pourront y donner vie à la transformation numérique du secteur de la construction et aux technologies du futur. Ces évolutions conduiront à un changement de modèle; la coopération entre les acteurs de l'industrie de la construction changera, en particulier les planificateurs et les utilisateurs travailleront ensemble plus étroitement. Nous souhaitons ici apporter une contribution de qualité aux visiteurs.

Outre la grande salle des exposants, ils ont également à disposition une plateforme évènementielle et de mise en réseau, avec Swissbau Focus. À quoi les visiteurs peuvent-ils s'attendre ici? Nous avons conçu Swissbau Focus en collaboration avec des associations professionnelles, des organisations, des universités et les médias et l'exploitons avec succès depuis 2012. Des représentants de l'industrie de la

construction, de la politique et des affaires se réunissent ici pour un discours ouvert et controversé. Environ 70 évènements organisés autour des thèmes de l'énergie, de l'éducation, de l'aménagement du territoire, de la numérisation et du cycle de vie de l'immobilier auront lieu sur cinq théâtres différents. Dans le même temps, le réseautage entre les thèmes, les exposants et les participants sera encouragé dans cet environnement inédit.

Qu'est-ce qui rend Swissbau Focus si unique? C'est le seul salon qui réunit tous les acteurs en termes de contenu et qui est interdisciplinaire. De nombreux congrès ou de conférences sont organisés par un ou deux partenaires. Ceux-ci sont le plus souvent un peu unidimensionnels puisque l'orateur, qu’il soit planificateur, constructeur ou exécutant, est naturellement porté à argumenter selon son propre point de vue. Nous avons plus de 200 conférenciers qui partagent leur point de vue et leurs expériences avec

nous. Je pense que c'est ce que les gens recherchent. Ce n'est que de cette façon que nous pourrons relever les défis majeurs et surtout la mise en œuvre de la stratégie énergétique 2050.

Quel est le moment le plus important pour vous, l'ouverture d’une exposition, ou la clôture d'une exposition réussie? C'est une excellente question. Je me réjouis toujours de l'ouverture. Jusqu'au lundi soir, donc la veille de l'ouverture, on ne peut que supputer la manière dont sera perçue l'exposition. Nous avons consulté les plans des exposants, parfois même en 3D, mais il est difficile de s’imaginer à quoi ressembleront les stands au final et quelle impression feront-ils aux visiteurs. Le montage du salon est une très grande bataille matérielle. L'assemblage de tous les stands nécessite d'innombrables heures de travail, même dans la nuit qui précède l'ouverture. Ce n'est que le mardi matin que tout est prêt pour les visiteurs. C'est un excellent moment.

Ce n'est que de cette façon que nous pourrons relever les défis majeurs et surtout la mise en œuvre de la stratégie énergétique 2050.

Sur Swissbau Swissbau, avec ses 130 000 m2 d’exposition, est le plus grand salon de la construction en Suisse. Durant les cinq jours de l'exposition (du 16 au 20 janvier 2018), environ 1 000 exposants s’apprêtent à rencontrer plus de 100 000 visiteurs. Swissbau offre aux visiteurs, outre une vue d'ensemble complète et inspirante du marché, un aperçu des nouveaux produits et services. Les possibilités d'échange de connaissances et de réseautage sont tout aussi importantes.


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14 Brandreport SEGC Ingénieurs Conseils SA

SEGC se distingue dans le BIM Impliquée dans différents projets BIM depuis plusieurs années, l’entreprise SEGC s’est illustrée cette année en étant membre du team de planificateurs ayant remporté l’Arc-Award BIM 2017 dans la catégorie coordination. Une belle distinction qui renforce et valide encore davantage son expertise dans la digitalisation du secteur de la construction. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Entreprise familiale fondée il y a 45 ans, SEGC Ingénieurs Conseils SA propose une large palette de prestations dans le secteur de l’ingénierie et du génie civil. Dès le début de son activité, la société a veillé à étendre son expertise dans de nombreux domaines tels que la construction de bâtiments industriels et commerciaux ainsi que de logements, la revitalisation de cours d’eau ou encore la construction de routes et de canalisations, le traitement d’eau et la construction de STEP. Une polyvalence qui se traduit également dans l’expertise de SEGC concernant les différents matériaux pouvant être utilisés dans tout projet de construction: bois, métal, préfabriqué ou encore béton et béton armé. Si l’entreprise s’est ainsi développée en misant sur une approche complète et plurivalente, elle continue aujourd’hui sur cette lancée, notamment en s’ouvrant aux dernières technologies utilisées dans le secteur de la construction. Et parmi elles, le BIM figure bien entendu dans les incontournables. «Nous avons toujours été ouverts et attentifs aux innovations qui marquent notre secteur d’activité, souligne Alexandre Wicht, codirecteur de SEGC. Cela fait maintenant plusieurs années que nous avons décelé dans le BIM un virage essentiel à prendre dans notre profession. A nos yeux, ce nouvel outil technique constitue une révolution aussi importante que le passage du dessin manuel aux logiciels informatiques il y a maintenant plus de vingt

ans. Et aujourd’hui, nous constatons que les projets BIM ont encore un bel avenir car nous nous trouvons seulement au tout début de l’exploitation du plein potentiel de cette technologie.» DISTINCTION MÉRITÉE Experte dans le BIM depuis plusieurs années, SEGC s’est illustrée en 2017 en étant membre du team de planificateurs remportant l’Arc-Award BIM dans la catégorie coordination. Un prix reçu pour son rôle essentiel et sa forte implication lors du projet de construction du nouveau bâtiment administratif «Headquarters Scott Sports SA» à Givisiez (FR). Intégrée au sein de l’équipe de la planification générale pour assurer la partie de l’ingénierie civile, l’entreprise a ainsi pu maintenir et développer une étroite collaboration digitale avec les nombreux acteurs impliqués dans le projet. Un bâtiment complexe et de grande envergure dont les coûts ont atteint environ 60 millions de francs. En construction actuellement – le gros œuvre vient d’être terminé –, l’ouvrage devrait être mis en service d’ici à janvier 2019. Concours d’architecture majeur en Suisse, l'Arc-Award se veut un prix intégralement helvétique touchant plusieurs aspects et domaines de l’architecture et de l’ingénierie. En considérant l’importance croissante du BIM au sein du marché suisse, la Documentation Suisse du Bâtiment et la revue spécialisée en

architecture Viso ont lancé conjointement l'Arc-Award BIM cette année. DÉVELOPPEMENT DU BIM: UN MESSAGE À FAIRE PASSER ET DES DÉFIS INFORMATIQUES DE TAILLE À RELEVER Se généralisant progressivement en Suisse après les pays nordiques, anglo-saxons, la France et l’Allemagne, le BIM nécessite encore une certaine prise de conscience au sein des institutions immobilières et auprès des maîtres d’ouvrage. Si l’impulsion vient principalement des entreprises générales, il reste en effet à sensibiliser davantage les régies immobilières et les investisseurs sur les avantages de ce nouvel outil technique. Permettant entre autre d’améliorer la coordination entre les différents corps de métier lors d’un chantier, il offre ensuite aux utilisateurs la possibilité de bénéficier d’un excellent outil digital de gestion afin de faciliter et optimiser les tâches d’entretien, de maintenance et de rénovation du bâtiment. Afin que l’utilisation du BIM puisse se développer et se généraliser convenablement au sein du tissu économique helvétique, SEGC estime par ailleurs que les acteurs informatiques ont une carte importante à jouer, et à jouer collectivement. En effet, une des problématiques majeures dans l’adoption progressive du BIM réside dans la multitude de programmes informatiques qui se développent sur le marché. «Dans ce cadre, nous estimons important que les fournisseurs de logiciels agissent de manière cohérente et évitent de proposer chacun leur propre produit, ajoute Alexandre Wicht. Cela contribuerait en effet grandement à compliquer la situation, avec notamment des problèmes d’incompatibilité des formats utilisés entre les différents programmes. En outre, il convient de garder à l’esprit que le BIM constitue un outil technique venant se

IR

greffer en parallèle de l’acte de bâtir. Il ne remplace donc en rien l’importance de l’humain et de son savoir-faire dans toute construction.» Plus d'informations: www.segc.ch


UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA

infra suisse Brandreport 15

Le BIM est-il vraiment un passage obligé? BIM – Trois lettres qui sont en passe de devenir incontournables dans le monde des infrastructures. Et pourtant, de nombreuses questions subsistent, dont celle pour les entreprises d’être convaincues d’utiliser ce nouvel outil. Le mardi 6 février prochain, la Journée Infra d’Infra Suisse, au SwissTech Convention Center de l’EPFL à Ecublens, proposera un panel de conférences pour mieux appréhender les développements futurs du BIM. TEXTE CORINNE DRUEY

La modélisation des données du bâtiment (BIM – Building Information Modeling) révolutionne la façon dont les bâtiments sont planifiés, réalisés et gérés. Les infrastructures et

les réseaux techniques intégreront également peu à peu ce processus. Les avantages promis sont multiples et devraient apporter une vraie valeur ajoutée à chaque étape de la réalisation.

Infra Suisse l’a bien compris et a décidé d’en faire le thème de sa prochaine Journée, le mardi 6 février 2018. Car de nombreuses questions subsistent: que peut apporter la digitalisation aux professionnels des infrastructures? quels sont les avantages mais aussi les risques? qu’en est-il concrètement sur le terrain? Quatre intervenants aborderont le sujet selon différents axes, qui tous devraient captiver l’auditoire présent au SwissTech Convention Center de l’EPFL, à Ecublens. A commencer par le Professeur Bernd Domer, professeur et responsable de l’Institut inPACT de la Haute Ecole du paysage, d’ingénierie et d’architecture (hepia) de Genève, qui présentera l’interaction entre la maquette

et l’environnement. Si les informations cadastrales sont pléthoriques, il manque encore passablement d’informations entre la maquette et le plan. La démonstration de l’utilité du cadastre en 3D permettra ainsi de concrétiser le BIM de demain. M. Pierre Benning, directeur adjoint informatique et technique chez Bouygues Travaux Publics, présentera les perspectives du BIM avec l’exemple de la Rocade L2 à Marseille. Très concrète, l’intervention de M. Benning exposera non seulement ce qui a été réalisé, mais également les ambitions de Bouygues Travaux Publics. Notamment ce que cette dernière entend développer pour elle-même, mais aussi pour ses partenaires. L’aspect logiciel de la démarche sera proposé par M. Jérôme Tognini, directeur de Geomensura SA. Les participants pourront comprendre comment un logiciel informatique peut être lié au terrain et comment cet outil de travail peut améliorer chaque étape de la réalisation d’un projet d’infrastructures. Et pour convaincre les derniers sceptiques, M. Yvan Personnic, consultant et président de So.build, expliquera comment les entreprises peuvent se décider à utiliser le BIM dans leur quotidien et ce dont elles ont besoin pour y parvenir. Car le BIM propose différents programmes, qui tous peuvent être liés les uns aux autres. Le dernier orateur, M. Jean-François Klein, Dr es sc. tech, ing. civil EPFL et

administrateur de T-Engineering intl SA à Genève, terminera en apothéose la matinée avec la présentation d’un grand projet d’ingénierie, réalisé par des ingénieurs suisses à l’étranger, à savoir l’ouvrage titanesque que représente le troisième pont sur le Bosphore, inauguré en août 2016. Un thème utile pour tous Quel que soit l’intérêt des participants, la Journée Infra présentera tous les aspects du BIM grâce à des orateurs, qui tous jouissent d’une expérience reconnue. Aussi, pour ceux qui ne savent pas ce qu’est vraiment le BIM, pour ceux qui ne sont pas encore convaincus de l’utilité du BIM pour leur entreprise et pour ceux qui ne voient pas comment le BIM peut apporter une réelle plus-value dans leur travail, la Journée Infra sera une étape déterminante. Certes, les professionnels devront penser différemment l’exécution de leur projet et comprendre le pouvoir de travailler avec des objets intelligents dans un modèle intelligent. Mais le gain en efficacité et la compétitivité que représente ce processus ne sont déjà plus à démontrer. Et il y a fort à parier que la Journée Infra 2018 lèvera les derniers doutes!

Informations pratiques Journée Infra Mardi 6 février 2018 SwissTech Convention Center – EPFL – Ecublens De 8h à 12h (dès 12h apéritif et repas) Programme et inscriptions: infra-suisse.ch/journee

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