FOCUS
UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA
BUSINESS & DIGITAL T R A N S F O R M A T I O N
DOMOTIQUE Expert Panel
DATAS
DIGITALISATION
Où les stocker? Qu'en faire?
Quelles tendances?
AOÛT 2017
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Interview
MICHAEL BAERISWYL Directeur du Solution Center Digital Enterprise Customers de Swisscom
Centres de données à Genève & Lausanne
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UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA
2 Editorial Dimitri Konstantas
Être, ou ne pas être connecté? Ce n'est plus la question! Les villes intelligentes, l'individu quantifié, l'Internet des objets, les assistants personnels, ne sont que quelques-unes des nouvelles technologies qui apparaissent presque tous les jours dans tous les domaines de notre vie quotidienne. Pour la majorité des personnes actives, être relié en permanence n'est qu'un simple fait. Les technologies, les services et les outils qui, il y a quelques années, étaient le privilège des experts en informatique et des agents secrets dans les films hollywoodiens, sont aujourd'hui disponibles et facilement utilisables, même par des enfants de 6 ans. Aujourd'hui, notre smartphone est devenu l'outil central de notre vie quotidienne et de nos activités. Il nous permet d'accéder à l'information à tout moment, il collecte des informations sur notre comportement, il est capable d'apprendre et d'anticiper nos besoins et de nous assister dans notre vie quotidienne. En d'autres termes, le smartphone est devenu notre alter-ego, en sachant plus sur nous que nous-mêmes. Et ce n'est qu’un début: les nouvelles technologies, comme l'Internet des objets et l’Intelligence Artificielle sont déjà là, faisant partie intégrante de notre environnement, créant un changement majeur dans la manière dont les services sont fournis aux citoyens. Dans les années à venir, les informations provenant de millions de sources (objets connectés)
seront analysées et combinées par des programmes d’Intelligence Artificielle, permettant de fournir des services hautement personnalisés, allant des soins de santé et de bien-être, aux rappels de nos tâches quotidiennes et aux contrôles automatiques à domicile pour la préservation de l'énergie. Avec l'expansion rapide de l'Internet des objets, notre smartphone pourrait déjà être obsolète dans les prochaines décennies. En effet, nous n’en auront plus besoin, lorsque tous les objets seront interconnectés, puisqu’il nous suffira de demander au réfrigérateur ou à notre chaise de bureau de faire un appel ou répondre à une question. Les murs eux-mêmes auront des oreilles et des yeux, ils pourront nous reconnaître, accepter nos ordres ou même les anticiper. Nous entrons dans une ère où les films de science-fiction de la dernière décennie deviennent une réalité. Une époque, où l'utilisateur reprend sa place en tant que centre de tous les services et où ses besoins personnels sont la force motrice de ceux-ci. Mais il y a aussi le revers de la médaille. Notre vie entière avec nos actions et nos comportements seront enregistrés et analysés par des systèmes hautement sophistiqués, sans que l’on ne sache ni ou sont stockées, ni qui a accès à nos informations. Voir chaque jour ce dont les cybercriminels sont capables, nous amènent
Aujourd'hui, notre smartphone est devenu l'outil central de notre vie quotidienne et de nos activités. à nous demander si ces systèmes ne finiront pas par être utilisés contre nous. Ou sont les limites, quels sont les nouveaux défis de sécurité, comment pouvons-nous les affronter, sont autant de questions ouvertes que nous devons traiter avant de pouvoir récolter pleinement les avantages de ce monde numérique. La technologie ne suffit pas; notre propre comportement et la façon dont nous utilisons les services doit également changer. Nous devrions clairement comprendre que, peu importe l’«intelligence» d’un ordinateur, nous, en tant qu'êtres humains, devons pouvoir à tout moment prendre nos propres décisions. Nous devons toujours garder un point de vue critique et ne pas fonder nos actions seulement sur les appréciations de nos ordinateurs, sinon nous risquons de passer de maitres à esclaves de la technologie.
Pour être irremplaçable, il faut être différent. Coco Chanel
Prof. Dimitri Konstantas Université de Genève Information Science Institute Director
Bonne lecture! Cyrille Daverdisse Senior Chef de projet
CS Domotic vôtre partenaire Smart Home Bureau d’étude, de conseil et de réalisation en domotique, immotique, multimédias et nouvelles technologies du bâtiment. Un seul mot d’ordre vous , vos rêves, vos envies et vos besoins, car votre projet est réalisé et élaboré sur mesure pour vous. www.csdomotic.ch
PREMIUM PARTNER:
FOCUS BUSINESS TRANSFORMATION Chef de Projet Cyrille Daverdisse cyrille.daverdisse@smartmediaagency.ch
Country Manager Pascal Buck Rédacteur en chef Matthias Mehl
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Canal de distribution Tribune de Genève & 24heures Août 2017 Impression CIL Centre d'Impression Lausanne SA
SMART MEDIA Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.
Smart Media Agency AG Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel. 044 258 86 00 E-Mail pascal.buck@smartmediaagency.ch Web www.smartmediaagency.ch
Les objets connectés chamboulent déjà nos habitudes L’innovation numérique a bel e bien conquis notre vie quotidienne, y inclus les produits électroménagers. Ce qui paraissant futuriste il y a quelques années seulement est devenu une réalité: les appareils sont maintenant connectés et nous aident activement à effectuer des tâches quotidiennes. Un changement qui modifie nos habitudes, et qui transforme également les métiers des principaux acteurs du marché. Précurseur dans ce domaine, Candy a déjà acquis une solide expérience en la matière. La preuve avec deux de ses derniers produits révolutionnaires: le four Watch&Touch et la machine à laver Bianca. En effet, la technologie est disponible au-delà des téléphones, des voitures et des montres. Les appareils installés dans nos foyers sont aussi concernés, et le seront de plus en plus. Si 2016 a été une année record dans de nombreux pays pour la vente de ce type produits connectés, les innovations quasiment quotidiennes de la branche devraient rapidement démocratiser des objets de plus en plus high-techs. Sur un marché de 17 millions de gros appareils électroménagers, la part du numérique ne fera que grandir, Précurseur en la matière, Candy développe des appareils connectés depuis 2012 et les commercialise depuis deux ans maintenant.
survienne. Les problèmes deviennent des solutions. Et quand on parle d’appareils utilisés tous les jours, c’est fondamental.»
Un futur connecté Déjà cette année, la firme espère démocratiser l’internet des objets. C’est un choix stratégique pour Candy, fait il y a plus de cinq ans. Une vision que détaille M. Collet: «Notre idée c’est le Wifi for free. Nous voulons proposer un véritable pack produit + services à nos clients, grâce à la connectivité. Tout sera connecté demain. Nous sommes donc en train d’intégrer cette technologie à absolument tous nos appareils, tout en évitant que le coût final augmente.»
Une utilisation nouvelle Au-delà de ces aspects techniques, ce sont les utilisateurs qui s’apprêtent à vivre une révolution. La connexion de nos appareils élargira leurs domaines de compétences et permettra d’interagir avec eux. La preuve avec deux des derniers produits de Candy Hoover: le four Watch&Touch, déjà en vente, et la machine à laver le linge Bianca, disponible cet automne.
FOCUS Four Watch&Touch Le four n’est plus un simple appareil, mais devient véritablement un second en cuisine, vous accompagnant
Les métiers transformés
C’est le dernier produit phare de Candy Hoover. Le Watch&Touch reste un four traditionnel et hyper performant, comme la marque sait en proposer. Mais c’est la manière de l’utiliser et d’interagir avec lui qui est totalement nouvelle. Un grand écran tactile couleur de 19’’ et une caméra HD remplacent la porte traditionnelle et le display de programmation. Ainsi, le four devient presque un ordinateur, tout en restant très simple, intuitif et confortable à utiliser. Cette révolution permet d’accéder à toute une gamme de nouveaux services et contenus. Il sera désormais possible de suivre des recettes en vidéo, directement sur la porte du four. Un certain nombre de conseils on-line seront également disponibles. La cuisson devient – quant à elle – plus pointue, puisque des cycles de cuissons peuvent être élaborés, alors que le four suggère le mode le plus adapté. Ainsi, il est impossible de se tromper puisque le four est préprogrammé. Comme avec un grand chef, la cuisson est toujours parfaite.
donner toutes les astuces de grande mère pour vous aider au mieux. Une révolution qui est précieuse dans de nombreuses situations: présence de mites, allergies, premier lavage, etc. Sur le plan des performances, l’expertise de Candy se fait sentir. Bianca est tout simplement un must, grâce à la fonction ZOOM. Elle permet de laver n’importe quel habit, quel que soit le tissu, en moins d’une heure. Et ce, en maintenant une classe A d’efficacité de lavage pour le coton, les synthétiques et les mixtes, ce qui est tout simplement unique sur le marché. Ceci est possible grâce au système Mix Power Jet + qui injecte du détergent pur directement dans le tambour pour une efficacité maximale.
Autre grand avantage, le Wifi permet de suivre à distance l’avancée de la cuisson. Pratique si l’on veut surveiller son plat pendant que l’on regarde la télévision ou que l’on reçoit des invités. Autre détail sympathique, le Bluetooth qui permet de relier le Watch&Touch à des enceintes pour cuisiner en musique.
Une phase de trois ans de développement nécessaire, selon Christophe Collet, CEO de Candy Hoover Suisse: «Intégrer une interface à nos appareils a demandé de nouvelles compétences. Au-delà des antennes Wifi ou du Bluetooth, certains produits vont plus loin. Notre dernier four (Watch&Touch, ndlr) contient un ordinateur. C’est quelque part antinomique, quand on sait que les ordinateurs ne résistent pas à des températures élevées. Il faut donc savoir intégrer ces nouveaux composants dans un environnement hostile. Le résultat est un produit qui modifie totalement l’interface homme-machine ainsi que ses propres compétences tout en étant simple, didactique et ludique.» Cette mutation technologique va changer durablement et positivement le quotidien de tous les utilisateurs, qui pourront désormais interagir avec leurs appareils.
FOCUS Machine à laver Bianca Véritable bijou technologique et écologique, Bianca parle, analyse et apprend de vos habitudes de lavage pour proposer le cycle le plus adapté. C’est la machine à laver la plus intelligente et simple d’utilisation qui arrivera très prochainement sur le marché. Connectée grâce au Wifi et au Bluetooth, elle peut être programmée directement via le Smart Ring sur sa face avant mais répond également aux commandes vocales via le smartphone. Caractéristiques techniques
Des produits qui évoluent au fil des interactions
• Ecran tactile couleur de 19’’
Collecter et comprendre des données est ici l’un des grands avantages de ces appareils, notamment avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, comme le précise M. Collet: «Tout appareil connecté est une source d’information. Cette base de données va permettre de rendre le produit plus performant. On utilise le learning by doing et le produit ne sera plus statique mais il apprendra au fur et à mesure de son usage. Et pourra mieux accompagner l’utilisateur.»
• Connectique Wifi et Bluetooth
Les produits étant reliés au service après-vente, ils permettent de gagner en fiabilité, toujours selon M. Collet: «ils sont à même d’auto-détecter des pannes, d’identifier les pièces possiblement défaillantes et de transmettre automatiquement ces données. Ainsi, vous avez un souci sur votre machine, nous sommes déjà informés quelque part avant qu’une panne ne
dans la préparation des plats. Au final, une cuisson parfaite pour des résultats dignes des meilleurs professionnels.
• Camera HD • Application mobile pour statistiques d’utilisation et commande à distance Fonctionnalités • Recettes vidéo préenregistrées • Conseils on-line • Navigation Internet • Cycles de cuisson préenregistrés ou possibilité d’enregistrer ses propres cycles de cuisson • Surveillance à distance de la cuisson, sur smartphones ou tablettes Prix 2500.- CHF environ
Une application pour smartphones et tablettes permettra aussi de contrôler le lave-linge et donnera de précieuses informations à son utilisateur. Notamment sur le nombre de cycles effectués, leur fréquence et le pourcentage de remplissage du tambour. Un vrai plus en matière d’écologie, surtout que Bianca embarque un système d’économie d’énergie et d’auto checkup qui évite les pannes. Catégorisée A+++, avec 40% d’économie d’énergie, elle est ce qui se fait de mieux sur le marché. Mais l’application permet surtout de «parler» avec la machine, qui «apprend» de vos habitudes et pourra prévenir à distance de la fin d’un cycle, ou même proposer de le prolonger jusqu’à ce que quelqu’un puisse sortir le linge. La commande vocale permet aussi d’interagir avec l’appareil qui donnera des astuces sur la manière de soigner vos vêtements. Demandez par exemple à Bianca: «J’ai du chocolat sur ma chemise, que dois-je faire ?» et elle sera «heureuse» de vous
Caractéristiques techniques • Design pure avec contrôle tactile SMART RING, incliné à 11° pour une programmation confortable • Fonction ZOOM avec lavage en moins d’une heure • Connectique Wifi et Bluetooth • Fonction «Talking Bianca» • Application mobile pour statistiques et commande à distance Fonctionnalités • 8 programmes principaux, combinés à 4 options pour 720 combinaisons possibles • Plus de 100 programmes disponibles sur l’application SimplyFi résultant à 8710 combinaisons possibles • Conseils pratiques pour le nettoyage des habits Prix De CHF 600.- à 800.selon les modèles
Plus d’information: www.candyhoover.ch
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4 Brandreport Lindy
Les défis de la connectique Dans une société toujours plus connectée, il devient essentiel de pouvoir trouver les bonnes solutions pour raccorder les innombrables dispositifs utilisés en réseau. Et avec l’essor de l’internet des objets, le challenge est de taille. Car avec la multiplication des systèmes et appareils concernés, il faut parvenir à assurer une bonne compatibilité au niveau des connexions. Pour éviter que cette tâche devienne un vrai casse-tête, faire appel à des spécialistes s’avère essentiel. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Si la société hyper connectée au sein de laquelle nous évoluons aujourd’hui concerne évidemment de nombreux appareils informatiques, il faut également garder à l’esprit que la mise en réseau de l’ensemble de ces dispositifs implique de bénéficier d’infrastructures et savoir-faire importants en matière de connectivité. Car entre les ordinateurs, les écrans ou encore les différents appareils concernés par une utilisation en réseau, de nombreux câbles, extendeurs ou encore convertisseurs s’avèrent nécessaires. Et pour ce faire, on ne peut que conseiller de faire appel aux services d’une entreprise spécialisée. Car aujourd’hui, force est de constater que les systèmes connectés se multiplient dans des proportions particulièrement importantes. Une donne qui concerne d’ailleurs autant les entreprises que les particuliers. Dans ce sens, un des principaux défis consiste à pouvoir bénéficier d’une bonne compatibilité entre les différents appareils et systèmes à mettre en réseau. «Avec le rapide développement des objets connectés, de l’IOT et de la digitalisation, on s’aperçoit en effet que les gens n’hésitent plus à s’orienter vers des appareils et services connectés et automatisés, souligne Marc-André Ansermoz, qui dirige l’entité suisse de la société Lindy, spécialisée dans la fabrication
Marc Andre Ansermoz Responsable de l’agence Lindy en Suisse de matériel de connectique. Cette très forte tendance de l’internet des objets vient encore accentuer la forte multiplication d’appareils et systèmes connectés. Et entre les différentes marques ainsi que les multiples fabricants et installateurs, on s’aperçoit souvent qu’un problème de compatibilité se pose pour les clients. Ce qui constitue un réel défi si l’on veut pouvoir bénéficier de manière optimale de ces nouveaux outils technologiques. C’est pourquoi nous n’offrons pas que des produits mais aussi des solutions entières.» PRÉSENCE INTERNATIONALE Implanté dans de multiples pays répartis à travers le monde entier, le fabricant Lindy
propose du matériel de connectique dans trois secteurs principaux. Fabriqués en Asie et revendus par de nombreux points de vente spécialisés, ses produits se déclinent entre les différents câbles utilisés, tels que HDMI, DVI ou encore VGA, les divers ports USB, comme les extendeurs, les convertisseurs ou encore les systèmes de Switch ainsi que les dispositifs utilisés dans le cadre de l’installation de systèmes audio-visuels. «C’est pourquoi notre clientèle s’avère aussi diversifiée et variée, poursuit Marc-André Ansermoz, responsable de l’agence Lindy en Suisse. Au sein des différents magasins de nos revendeurs, les particuliers peuvent bien entendu trouver le matériel qu’ils recherchent pour leurs installations personnelles. Et en parallèle, nous avons également une impor-
tante clientèle constituée d’entreprises actives dans l’installation de systèmes intégrateurs. Nos produits peuvent alors être utilisés dans le cadre de grandes manifestations qui impliquent l’installation et l’utilisation d’infrastructures audio-visuelles telles que des écrans géants ainsi que des haut-parleurs.» AUTOMATISER LES SYSTÈMES EN CONSERVANT L’EMPLOI Si l’internet des objets et la digitalisation constituent des avancées technologiques majeures comportant de nombreux avantages, Marc-André Ansermoz reste tout de même lucide sur la question. Le risque: la perte progressive de nombreux emplois suite à l’automatisation des tâches ainsi que la mise en réseau des systèmes utilisés.
«Un problème qui ne concerne d’ailleurs pas seulement les métiers de caissier ou encore de chauffeur routier, mais aussi les professions de bureau, précise Marc-André Ansermoz. Plusieurs tâches comme la rédaction de lettres ou encore l’envoi de commandes vont être progressivement automatisées. Il nous faut donc veiller à conserver un haut taux d’employabilité parallèlement au développement de la digitalisation et des objets connectés.»
Brandreport Arcplace
Manager les bonnes données et réduire leurs coûts de stockage «Les données sont le nouveau pétrole», tel est le mantra dans l’industrie IT. Mais elles peuvent aussi fréquemment coûter beaucoup d’argent, par exemple pour les données inutilisées. De plus, le nouveau règlement général sur la protection des données de l’UE augmente la pression sur les sociétés suisses. Il est temps d’agir. TEXTE DOMINIC WULLSCHLEGER
La transformation digitale ouvre de nouvelles perspectives. Les informations déjà existantes, mais inutilisées dans les entreprises ont une valeur stratégique et commerciale, et peuvent aujourd’hui être exploitées grâce notamment au fameux Big Data et aux nouvelles méthodes d’analyse. Arcplace se positionne comme partenaire pour soutenir ses clients et les accompagner dans une gestion efficace des toutes leurs données, et montre pourquoi c'est important pour les PME suisses et en quoi c’est une mission essentielle.
UN STOCKAGE DE PLUS EN PLUS IMPORTANT La taille de ce stockage des données est de plus en plus en plus importante dans les entreprises. Les experts estiment que toutes les 10 minutes, 5 milliards de Go supplémentaires sont stockés dans le monde. Qui amasse aveuglément ces données perd de l’argent. Une analyse de notre partenaire Veritas estime que c’est près de 850 milliards de francs qui seront perdus d’ici 2020 dans la région EMEA, soit 70 fois le financement du tunnel du Gothard. Les entreprises
Dominic Wullschleger Head of Sales & Marketing, Arcplace suisses sont donc propriétaires d’une vraie richesse, mais «Seule une fraction de ces données sont pertinentes» analyse Markus Mattmann, directeur général de Veritas Suisse et partenaire d’Arcplace. De nombreuses données sont obsolètes, non pertinentes ou même privées. On parle même de «Dark Data». Avec les données privées des clients et collaborateurs par exemple, les entreprises doivent être extrêmement prudentes. Toujours plus de photos privées, de documents personnels ou de papiers d’identité circulent sur les réseaux internes et sont stockés dans les serveurs de l’entreprise, ce qui l’oblige à être attentive, tout comme les collaborateurs doivent être attentifs aux données privées de l’entreprise. LE NOUVEAU RÈGLEMENT EUROPÉEN GÉNÉRAL SUR LA PROTECTION DES DONNÉES RAPPELLE LES SOCIÉTÉS SUISSES À L’ORDRE À partir de mai 2018, le règlement général sur la protection des données (General Data Protection Regulation / GDPR) mis en place par l’UE affectera les sociétés et organisations suisses, particulièrement sur les données personnelles des ressortissants de l’UE. Tous les experts s’accordent à dire qu’il sera compliqué d’atteindre les objectifs de cette politique de protection de la vie privée
et que cela risque de coûter cher en cas d’infraction, puisque l’on parle d’amende pouvant atteindre 4% du CA annuel et jusqu’à 20 millions de francs. De plus en plus de compagnies sont aujourd’hui spécialisées dans le management de ces données et cette nouvelle règlementation européenne doit être dès à présent un guide pour toutes les entreprises. En tant que société spécialisée dans la gestion de l’information et de l’archivage, cela fait 10 ans maintenant qu’Arcplace conseille et supporte ses clients avec des solutions et services de management des données. QUE FAIRE DE CETTE MONTAGNE DE DONNÉES? Arcplace fait avec ses clients une analyse globale de leurs données. Cette initiative vise à faire la lumière sur ces montagnes de données non structurées dans une entreprise. Les résultats permettent aux clients, avec l’aide des consultants Arcplace, de savoir où et comment stocker et conserver ces données. Prenons par exemple les documents dupliqués qui sont trouvés. Ces informations souvent anciennes et stockées plusieurs fois pourraient être archivées ou supprimées, l’archivage offrant de surcroit quelques avantages en termes de sécurité et de traçabilité. Cela vaut également pour les montagnes d’archives papier qui peuvent être numérisées et archivées à long terme. On le comprend en fin de compte, il n’y a pas qu’une seule stratégie et chaque entreprise est unique et nécessite une approche spécifique. Il existe plusieurs approches: une gestion des documents ECM, un système DMS (GED) ou un simple archivage. La liste pourrait être plus longue, et en réalité les approches diffèrent suivant le type de secteur d’activité, de taille, de projet, etc. Par conséquent, Arcplace propose des solutions et des services différents selon les besoins initiaux et les exigences du projet développé.
Prestataire de services informatiques, la société suisse Arcplace SA s’est spécialisée dans la gestion de l’information et l‘archivage. Arcplace propose des solutions de numérisation, de gestion et d’archivage de documents ainsi que des solutions d'analyse, de protection et d’archivage de données. En associant des technologies de pointe et des modèles de services innovants comme les services gérés, les services Cloud ou l’externalisation des processus, Arcplace est en mesure d’offrir des solutions optimales aux entreprises de toute taille. Arcplace propose ses services en utilisant des centres de données en Suisse. En outre, Arcplace est certifié selon la norme ISO 27001 relative à la sécurité de l’information. www.arcplace.ch info@arcplace.ch UN RÉSEAU LARGE D’EXPERTS ET D’AVOCATS En ce qui concerne les aspects juridiques et les exigences réglementaires, Arcplace dispose non seulement des expériences passées, mais aussi d’experts dans les domaines du recours, du droit et de l’audit. Cela offre des avantages significatifs pour la mise en œuvre de la conformité à la GDPR de l’archivage légal et de la «compliance» dans une stratégie de management de l’information.
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MITC Brandreport 5
Le portage salarial: Solution professionnelle pour aujourd’hui et pour demain Le portage salarial nous concerne tous, les salariés comme les entreprises. A un moment ou à un autre, il est vraisemblable que chacun se posera la question du portage salarial; en fait, de quoi s’agit-il? TEXTE MAURICE HOFFSTETTER
Une entreprise et un professionnel se mettent d’accord pour réaliser une mission d’externe. Le professionnel veut intervenir comme salarié. La gestion administrative de la mission est prise en charge par un bailleur de services. Cette relation tripartite
Maurice Hoffstetter Administrateur de la MITC est portée par la loi sur la Location de Services (LSE).
MITC, bailleur de services selon la LSE, gère deux contrats: l’un avec l’entreprise de mission et l’autre avec le professionnel qui devient employé de MITC. Pour l’entreprise de mission, le processus est dans une dynamique d’outsourcing Achats et non RH. Les entreprises s’intéressent à ce service. Elles ont du travail mais elles ne peuvent pas toujours le traduire en emploi interne selon leur stratégie. Le travail est alors réalisé par un externe qui devient salarié du bailleur. A travers avec ses contacts étroits dans les réseaux sociaux, le professionnel peut ouvrir des opportunités de missions, transformées en emploi par la LSE. Pour le professionnel, tout au long de sa vie active, le portage salarial sera une solution: • Junior: gérer son début de carrière en choisissant ses missions et son temps de travail dans une structure de salarié, • Expérimenté: choisir ses missions et préparer le cas échéant, une conversion professionnelle en planifiant les formations nécessaires, • Senior: poursuivre sa carrière et supprimant les freins à l’emploi des seniors. Pour ces derniers, le portage salarial apporte un immense soulagement car bien intégré dans une démarche de recherche d’emploi, il ouvre de réelles perspectives; les ORP conseillent de plus en plus le portage salarial. Pour les entreprises, leur profil est aussi ouvert: • Start-up: pour les missions ponctuelles de consultants. • PME et grands comptes: pour la flexibilité, la rapidité de mise en place du portage salarial et de la maîtrise des coûts.
Le portage salarial est bien adapté pour les prestations de nature intellectuelle (nouvelles technologies, finance, coaching, ingénierie, …). Avec plus de 15 ans d’expérience dans le portage salarial, MITC a porté plus de 800 consultants. Ces derniers bénéficient chez MITC des meilleures assurances sociales et c’est toujours une solution sur mesure qui leur est proposée.
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6 Expert Panel Domotique
Optez pour la domotique!
On entend de plus en plus parler de domotique ou de Smart Home, pouvez-vous nous en donner votre définition?
Pour vous, quelle doit-être la valeur ajoutée d’une installation domotique?
L’Internet Of Things, ou IOT, intègre désormais les solutions de domotique? Est-ce une opportunité ou un risque?
Quelles sont les dernières innovations? Et que peux-t-on imaginer dans 5, 10 ou 15 ans?
Sébastien Clivaz
Olivier Nadot
André Berdoz
DIRECTEUR, CS DOMOTIC
DIRECTEUR, SWISS DOMOTIQUE
DIRECTEUR ET FONDATEUR, ELECTRO TECHNIQUES
Une Smart Home est une association de technologies diverses, comme le chauffage, la lumière, les stores ou l'audio-vidéo. Ces dernières communiquent entre elles et se comprennent pour offrir à ses habitants plus de confort et d'automatisation de certaines tâches récurrentes.
La domotique consiste à rendre sa maison communicante et pilotable à distance.
C’est une technique qui s’adresse à tout le monde: il s’agit de la gestion centralisée (smartphone p.ex.) des équipements techniques de l’habitation: sécurité, éclairage, chauffage, stores, portes, etc. Elle permet vision, surveillance, contrôle et programmation que l’on soit sur place ou à l’extérieur (étranger). Elle permet la maîtrise de l’énergie consommée, peut aider au maintien à domicile de personnes fragilisées. C’est un système intuitif qui est simple d’utilisation au quotidien.
L'efficacité, la simplicité et l'apport de confort d'utilisation. Sans oublier une touche de design afin d'avoir un objet unique et convivial.
Les bénéfices de la domotique sont nombreux. Domotiser son logement permet par exemple de réaliser des économies d’énergies en coupant automatiquement les appareils en veille ou en chauffant uniquement lorsque cela est nécessaire. Elle augmente également le confort grâce à l’automatisation de certaines tâches. Positionner un petit interrupteur sans fil à côté de sa table de nuit permettra ainsi de couper le stand-by dans toute la maison, de baisser les stores et d’activer l’alarme d’un simple clic.
De toute évidence la réduction de la consommation d’énergie, l’augmentation de la sécurité, la simplicité pour la gestion d’éclairage, température, stores, image, son, production d’énergie. C’est une installation qui s’adapte en tout temps à vos besoins sans avoir à changer le câblage.
C'est une opportunité qui permet d'apporter des solutions simples et économiques pour une situation donnée, maintenant cela ne remplace pas une vraie solution domotique du marché. Les objets connectés sont à utiliser avec prudences, car dit connexion à internet dit souvent des vulnérabilités de son réseau informatique et bien souvent les données de ces objets sont dans un cloud et échappent à notre contrôle.
Les deux ! L’IOT a permis de démocratiser la domotique. Par contre, il convient de bien choisir ses produits car il existent beaucoup de solutions propriétaires qui rendent le client captif. Chez Swiss-Domotique, notre niveau d’expertise et notre connaissance du marché nous permettent d’orienter les clients vers des solutions ouvertes et interopérables.
La connexion des objets à Internet est en plein essor et rencontre déjà un franc succès: je pense par exemple à la gestion optimale de l’éclairage public. Le grand danger se situe au niveau de la sécurité Internet: une sécurité absolue ne sera jamais garantie vu qu’il n’existe qu’un seul réseau mondial. Seule une utilisation raisonnée, raisonnable et réfléchie de ce qui est proposé peut limiter les risques.
Les dernières innovations ou plutôt tendances, sont l'intégration du multiroom et d'audio-vidéo dans l'univers domotique ce qui apporte des perspectives nouvelles dans l'interaction de la Smart Home avec son occupant. Elle peut ainsi communiquer vocalement ou visuellement à son propriétaire. Le contrôle par la voix est aussi un sujet très en vogue, pour l'instant cela reste encore peu utiliser car le principe de parler à sa maison n'est pas encore acquis. L'avenir est à des systèmes de domotique qui seronts toujours plus intégré au monde de l'informatique avec le tout IP.
Il y a quelques années, la domotique était réservée aux nouvelles constructions. Son coût élevé la destinait principalement aux personnes fortunées. Les dernières avancées technologiques ont permis l’avènement de solutions sans fil. Il devient alors possible de domotiser son logement après coup, sans gros travaux ni gros investissements. Le sans-fil rend la domotique accessible à toutes et à tous tout en offrant une modularité et une souplesse sans commune mesure avec la domotique filaire. Dans le futur, les produits vont continuer de se miniaturiser et de gagner en polyvalence et de plus en plus de logements seront fournis avec de la domotique intégrée par défaut.
L’échange électronique d’informations va s’intensifier, la digitalisation et dématérialisation vont probablement se généraliser, tout ceci avec des contraintes de sécurité toujours plus importantes. Il s'agit de véritables nouveaux défis passionnants pour nous, concepteurs de logiciels.
Husky, le début d’un nouvel air… Husky, c’est une gamme incomparable de systèmes centraux d’aspiration conçue et fabriquée au Canada pour être à l’avant-garde de la technologie depuis plus de 49 ans ( 50 ans en 2018 ) reconnus internationalement pour leur qualité de fabrication, leur rendement et leur durabilité. Jusqu’où vos besoins nous mèneront-ils? Ayant toujours à l’esprit les exigences grandissantes de ses clients, Husky s’engage à offrir des systèmes de plus en plus évolués. Des systèmes centraux d’aspiration qui sont
les plus innovateurs, efficaces et durables. En ce sens, l’amélioration de la qualité de l’air par la réduction des allergènes et du bruit est pour nous une préoccupation constante. Les poils et les squames d’animaux, les acariens, les moisissures et le pollen sont sources d’allergies et d’autres problèmes de santé à l’intérieur même de nos résidences. Husky offre des systèmes hybrides (avec ou sans sac) qui aspirent la poussière et les allergènes pour les stocker dans une unité de collecte centralisée, loin des espaces de vie. Nos système sont si performants qu’ils peuvent filtrer des particules très fines (jusqu’à 0.3 micron) avec une efficacité de 99.95 %, assurant ainsi la salubrité de l’air que vous respirez. Vous voulez moins de bruit, on vous comprend. Grâce à sa conception brevetée, les systèmes centraux d’aspiration Husky offrent toute la puissance dont vous avez besoin tout en étant les moins bruyants sur la planète.
Un système central d’aspiration Husky est plus efficace, moins bruyant, améliore la qualité de l’air et est plus facile à utiliser que un aspirateur conventionnel. De plus, il est très facile à installer et s’adapte aux maisons neuves, en rénovation et existantes. Fini les aspirateurs portatifs encombrants, peu efficaces et difficiles à manier. En résumé, un aspirateur central Husky améliore la qualité de vie et offre une plus-value à l’habitat.
La meilleure garantie de l’industrie! La garantie Husky en Suisse, 25 ans, la première du genre dans le secteur, n’est qu’un exemple de l’engament de Husky. C’est la preuve que nous croyons à la grande valeur de nos produits. Mais aussi la preuve que nous pensons avant tout à votre tranquillité d’esprit. Husky est plus près de vous, grâce à son équipe SAV et son réseau de distribution toujours plus innovant, plus performant, plus passionné et tourné vers l’avenir.
Quand design, innovation et performance s’organisent en système, tout le monde y gagne. C’est en ayant toujours cette philosophie à l’esprit que nous créons et produisons les meilleurs systèmes au monde. Nous sommes d’ailleurs les premiers industriels à offrir des systèmes centraux d’aspiration où tous les éléments sont compatibles, de la poignée à l’unité motrice en passant par les différents accessoires, afin de vous faire bénéficier d’une expérience hors du commun.
Découvrez l’expérience Husky et sa gamme incomparable de systèmes centraux d’aspiration: poussière, eau et poussière, vidange automatique. Husky propose en Suisse la gamme la plus complète de centrales d’aspiration allant du système résidentiel (Villa, loft, appartement, PPE, chalet) au tertiaire (bureaux, restaurants, spas, saunas, hôtels, hôpitaux, labos, ateliers, industries). L’étude de projets est gratuite! Elle se fait sur plans pour les constructions neuves et sur site pour les constructions existantes ou en
rénovation! Husky Suisse assure le suivi des travaux, leur mise en service et le service aprèsvente. En plus des machines «poussière», Husky distribue en exclusivité en Suisse les centrales «Eau et poussière». Une particularité qui marque le savoir faire acquis depuis des années. La gamme PRO 300 à 600 est dit à vidange automatique. Un système rapide et économique: réduit le temps d’utilisation par sa méthode de nettoyage, 3 étapes en une seule opération (lavage, aspiration et séchage). La fonction «Désinfection» de cette série permet d’injecter un liquide désinfectant puis l’aspirer en un seul passage.
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V-Zug Brandreport 7
Le campus V-Zug prend forme Pour confirmer son expertise et son fort ancrage helvétique, le leader de l’électroménager haut de gamme en Suisse projette la construction d’un hub technologique de grande envergure. Dans sa ville mère, V-Zug compte construire un campus qui accueillera notamment bureaux, logements ou encore start-up innovantes. Une manière de confirmer son positionnement helvétique tout en accompagnant l’essor de l’internet des objets. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Très attaché à son ancrage et au maintien de son activité en Suisse, le fabricant V-Zug s’apprête à accentuer encore son positionnement helvétique. D’ici à 2033, la marque de cuisines dernier cri aura normalement achevé la construction de son nouveau campus. Implanté sur le site actuel de l’entreprise, ce cluster technologique sera le fruit d’une réflexion menée actuellement en collaboration avec la Ville de Zoug ainsi que le groupe Metall Zug. «L’objectif de ce hub technologique consiste à concentrer nos différents sites de production au sein d’un même emplacement et de démontrer que nous maintenons notre développement en Suisse, souligne Alessandro Macchieraldo, Chef de vente pour la Suisse romande au sein de V-Zug. En agrandissant notre site actuel, nous prévoyons également d’accueillir de nombreuses entreprises et start-up actives dans des secteurs innovants. Dans ce sens, nous voulons déve-
lopper notre propre incubateur dédié à l’innovation technologique. En même temps, les nouveaux bâtiments doivent également bénéficier à la population zougoise avec des surfaces commerciales ainsi que des logements.» PRÉSENCE SUR LE LONG TERME Avec plus d’un siècle d’existence, V-Zug entend ainsi démontrer la pérennité de son activité et sa forte présence en Suisse. Créatrice d’emplois, l’entreprise met en effet un point d’honneur à maintenir toutes les étapes de fabrication de ses appareils sur le sol helvétique. Une implantation qui, en plus de garantir un haut niveau de qualité, permet d’entretenir une forte proximité avec sa clientèle. Car avec plus de 4,5 millions d’appareils V-Zug installés en Suisse, la marque se doit d’assurer un service après-vente irréprochable. Si le fabricant entend bien mettre en avant cet important attachement à la Suisse, il le fait également par une culture de l’innovation particulièrement développée. Chaque année, la marque sort ainsi un à deux produits novateurs reconnus sur la scène mondiale. Et parmi eux, on peut notamment mentionner de nombreux appareils qui s’inscrivent dans la tendance des objets connectés. En plein essor, ce vaste secteur concerne aussi l’électroménager. Un trend sur lequel V-Zug se positionne d’emblée en tant que leader incontournable puisque la marque propose déjà de nombreux équipements connectés. Cuisines, lave-vaisselles ou encore machines à laver, le choix s’avère déjà particulièrement important au sein de sa gamme. ATTITUDES CONNECTÉES A travers ses dernières innovations en matière d’objets connectés, V-Zug s’applique en réalité à proposer la meilleure expérience possible à ses clients. Surtout en considérant le fait que la génération actuelle et celles à venir évoluent dans un environnement toujours plus connecté. Sans être obligé de s’y mettre, on
peut en tous cas s’apercevoir que ces technologies vont forcément se développer dans des proportions importantes. Un changement de paradigme majeur au sein duquel V-Zug compte occuper une place centrale, notamment en matière d’électroménager. «Un peu comme les tablettes qui ont permis aux seniors de se mettre au numérique, nos équipements connectés doivent permettre aux novices de s’initier, par exemple dans le domaine de la cuisine, ajoute Alessandro Macchieraldo. Car en utilisant les programmes pré enregistrés de nos fours, il devient possible de proposer à ses convives des plats dignes des grands chefs.» En actionnant ses appareils à distance via son smartphone ou encore sa tablette, il est en outre possible de profiter davantage de son temps. Pendant la cuisson de son rôti, que l’on suit de près sur son téléphone, pourquoi ne pas partir faire son jogging ou terminer d’autres tâches en cours? Des nouvelles possibilités qui s’offrent aux utilisateurs et qui constituent autant d’attitudes connectées à adopter afin de pouvoir profiter au mieux de l’essor de cette technologie. PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ Si V-Zug s’avère déjà si bien positionné dans le marché des objets connectés, c’est également pour permettre de renforcer les synergies qu’il entretient et développe avec ses partenaires immobiliers. Investisseurs, promoteurs, architectes ou encore entreprises générales peuvent ainsi bénéficier d’un partenaire de choix pour s’orienter vers des appareils pouvant allier haut de gamme et connectivité. Au-delà des objets connectés, V-Zug continue également d’accompagner des projets immobiliers en respectant les dernières normes et recommandations écologiques et énergétiques en vigueur. «Nous collaborons par ailleurs avec l’Université de Saint-Gall afin d’être constamment au courant des dernières tendances et trends
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protection des données. Car avec le développement de l’internet des objets, les aspects sécuritaires doivent évidemment occuper une place centrale pour les fournisseurs de réseaux comme pour les fabricants.»
qui se développent en Europe, ajoute Alessandro Macchieraldo. Et nous veillons également à utiliser des systèmes qui permettent aux utilisateurs de bénéficier d’un très haut niveau de sécurité, notamment en matière de
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8 Interview Michael Baeriswyl
«L’ère des objets connectés a commencé» Si les médias annoncent l’arrivée prochaine de l’internet des objets, Michael Baeriswyl, à la tête du Solution Center Digital Enterprise Customers de Swisscom, observe que cette technologie est déjà là. Après avoir permis de connecter les individus entre eux, internet s’étend désormais aux voitures, aux infrastructures énergétiques ou encore aux appareils de cuisine. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Tout le monde en parle. L’internet des objets – ou internet of things – fait les gros titres dans les médias. Certains prédisent même que plusieurs milliards d’objets seront connectés d’ici à la fin de l’année. Si connecter des objets à internet peut sembler utopique pour certains ou inutile pour d’autres, il faut savoir que les infrastructures et savoir-faire technologiques dont on dispose aujourd’hui s’avèrent suffisamment aboutis pour permettre son expansion et que cette technologie devrait permettre d’améliorer considérablement notre existence. Michael Baeriswyl, expert en intelligence artificielle et internet des objets, analyse les enjeux de ce nouveau para-
digme technologique. Après avoir effectué son doctorat au Massachusetts Institute of Technology de Cambridge (Etats-Unis), il travaille aujourd’hui sur le déploiement de cet incroyable réseau au sein de Swisscom. Interview.
Smart Media: Les médias et l’opinion public en général semblent très enthousiastes par rapport au rapide développement de l’internet des objets. Quelle est votre opinion quant à cela? Verra-t-on si rapidement autant d’objets connectés? Michael Baeriswyl: Je pense sincèrement que oui. En considérant les progrès techno-
logiques effectués dernièrement dans les domaines de l’internet des objets ainsi que dans l’intelligence artificielle, ont peut constater que nous bénéficions clairement de l’opportunité de déployer cette technologie. Car pour développer l’internet des objets, il faut effectivement pouvoir se baser sur ces deux axes. Il s’agit d’une part de connecter des objets. Et d’autre part il faut être en mesure de pouvoir récolter et analyser les données fournies par ces objets et leur comportement. Aujourd’hui, nous sommes au point technologiquement. Comme notre cerveau, les systèmes d’intelligence artificielle dont nous disposons sont en effet capables de comprendre notre environnement et les données qui le constituent. L’ère des objets connectés a en réalité déjà commencé.
Les technologies dont on bénéficie aujourd’hui en matière d’intelligence artificielle égalent-elles les performances du cerveau humain? Sans intelligence humaine, notre technologie reste encore limitée. Mais couplée avec elle, l’intelligence artificielle offre des possibilités réelles et concrètes.
Quel domaine s’avère le plus concerné par le développement de l’internet des objets? On parle de voitures connectées, d’appareils domotiques que l’on peut actionner ou programmer à distance ou encore de cuisines technologiques permettant de démarrer la cuisson de son plat avant de rentrer chez soi. Sur quoi l’internet des objets va-t-il se concentrer? Les possibilités s’avèrent multiples. Dans ce sens on ne peut pas distinguer un secteur ou domaine en particulier concernant le développement de l’internet des objets. Ce qui s’avère particulièrement intéressant d’ailleurs. Car la multitude de possibilités qui s’offre à nous constitue un climat des plus stimulants. Il faut savoir que notre aptitude technologique est suffisamment élaborée pour pouvoir implanter des senseurs dans tous types d’objets. On peut donc s’attendre à voir arriver des voitures connectées comme vous l’avez dit mais aussi des systèmes destinés au secteur de la santé ou encore à celui de la logistique.
N’avez-vous pas peur que cette technologie et ses multiples possibilités aillent trop loin? Ne risque-t-on pas finalement d’évoluer dans une société trop connectée? Je ne pense pas. Mais il s’agit bien sûr d’une question légitime. Il s’agit de considérer deux paramètres principaux pour y répondre. La première concerne les aspects liés à la sécurité et à la protection des données. Au sein de Swisscom, nous prenons cela très au sérieux et nous misons évidemment sur une technologie des plus fiables sur ces points. En garantissant la sécurité et la protection des données, on permet aux utilisateurs de pouvoir bénéficier d’une technologie qu’ils maîtrisent. Ensuite, il faut simplement considérer les gains et bénéfices apportés par la technologie. Tant que les tâches de la vie quotidienne s’avèrent simplifiées par nos moyens technologiques, on peut dire que nous ne sommes pas allés trop loin. Et c’est précisément l’objectif du déploiement de l’internet des objets. En parlant de sécurité, l’internet des objets représente-t-il une nouvelle
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Michael Baeriswyl Interview 9 Solutions innovantes, qualité des services Berdoz SA devient Electro-Techniques AZ SA. Experts dans tous les domaines techniques, nous répondons depuis plus de 30 ans aux besoins de centaines de clients. Notre savoir-faire et notre réactivité sont très appréciés, et nos solutions à la pointe de la technologie nous permettent d’être actifs dans tous les secteurs. UN BUREAU D’ÉTUDES PERFORMANT Une bonne compréhension des besoins et des solutions bien pensées sont la clé de voûte de tout projet. Nous sommes avant-gardistes et expérimentés dans le domaine des économies d’énergie et de technologies éprouvées. Délais et bienfacture selon les normes en vigueur sont primordiaux. INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES INNOVANTES Nous proposons des produits évolutifs, flexibles, et adaptés à chaque situation et à chaque client. Nos collaborateurs viennent de divers horizons, et chacun est spécialisé dans son domaine. menace? On imagine évidemment les nouvelles possibilités qui s’offrent aux hackers. Encore une fois, la sécurité constitue une composante clé dans le développement de cette technologie. Chez Swisscom, nous avons notamment engagé depuis le 1er mai 2017 l'avocat Nicolas Passadelis en qualité de Head of Data Governance. Nous anticipons donc sur l’expansion de cette technologie en élaborant un cadre légal stricte et performant pour garantir la sécurité et la protection des données. C’est une responsabilité importante que les entreprises spécialisées dans le domaine doivent évidemment prendre très au sérieux.
technologies de raccordement pour l’internet des objets. En 2018, nous devrions ainsi être le premier opérateur de Suisse à procéder à des essais sur le terrain en matière de découpage du réseau. A l’avenir, certaines applications 5G et 4G pourront donc bénéficier d’une garantie de ressources réseau. Swisscom teste en outre pour la première fois les vitesses de la 5G dans un environnement d’expérimentation à Zurich. La technologie d’Ericsson, couplée au projet, permet d’ailleurs d’atteindre des vitesses de transmission supérieures à 20 Gbit/s dans une cellule radio.
Nos équipes suivent des formations continues, et tous les collaborateurs connaissent parfaitement l’ensemble de nos solutions.
La multitude de possibilités qui s’offre à nous constitue un climat des plus stimulants.
Et que dire du côté des utilisateurs? Comment l’intelligence artificielle et En Suisse, où l’on sait que les menl’internet des objets vont ils fonctalités changent particulièrement tionner et s’imbriquer? Quels sont Concernant les entreprises et inlentement, est-on vraiment prêt les rôles et les fonctions de chacun dustries impliquées dans l’internet à entrer dans cette ère des objets de ces domaines? des objets, disposent-elles réelleconnectés? Et le veut-on réellement? L’internet des objets consiste à connecter les ment des infrastructures technoloA mon avis, il s’agit surtout d’une question objets. Il s’agit d’un réseau d’objets connecde possibilités techniques. Si elles s’avèrent tés, c’est à dire à partir desquels on peut régiques suffisantes pour permettre Studies Master of Advanced Studies suffisamment performantes pour proposer colter et analyser des données. C’est là qu’inde connecter efficacementMaster autantof Advanced Maîtrise d’études avancées Maîtrise d’études avancées des services et appareils qui fonctionnent, tervient l’intelligence artificielle. Car avec d’objets? Oui. Swisscom a notamment dynamisé le les utilisateurs les adopteront forcément. Et des milliards d’objets connectés, les quantidéveloppement de la 5G et s’apprête à lan- d’un point de vue technique, les infrastruc- tés de données à récolter et analyser s’avèrent très nombreuses. cer Narrow Band-IoT et LTE Cat-M1, deux tures et les compétences sont là.
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Peut-on illustrer cela par un exemple concret? Bien sûr. Prenons le cas des voitures connectées. L’internet des objets concerne dans ce cas la connexion des véhicules en déplacement sur un certain axe routier. Ensuite, en utilisant des systèmes d’intelligence artificielle, on pourrait être en mesure de prédire les zones et périodes qui comportent le plus de risques d’accidents. Dans le même ordre d’idées, on pourrait également fluidifier le trafic et éviter ainsi les bouchons en anticipant sur les complications et la densification de la circulation.
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Colocataires virtuels Alors que la Suisse apparait comme l’endroit idéal pour héberger des données, une société romande propose de la colocation d’espaces dans des centres de données. Un service qui a su séduire de nombreuses entreprises dans le monde. Ces dernières confient leurs serveurs informatiques à ISP Solutions. Rencontre avec Stéphane Majorosi, un de ses fondateurs, lors d’une visite du datacenter de Lausanne. TEXTE SMA
En nous accueillant au portail d’accès sécurisé du bâtiment, Stéphane Majorosi explique: «En fait, ce que nous faisons est assez simple. Nous proposons des espaces de colocation dans des datacenters. Il est important pour les entreprises d’avoir leurs données dans des endroits sécurisés, au bénéfice d’un environnement contrôlé en humidité et en température et raccordés à des réseaux performants Des critères difficiles à remplir dans des locaux qui ne sont pas spécialement dédiés.» Une fois arrivés dans une des salles d’ISP Solutions, Stéphane montre les racks, ces armoires métalliques qui abritent des serveurs et d’autres équipements informatiques: «Nous louons ces espaces de différentes tailles, du ¼ de rack au rack entier. Tous sont privatisés et sécurisés pour chacun de nos clients.» LIEU PHYSIQUE POUR UNIVERS VIRTUEL Le centre de données garantit en permanence un approvisionnement électrique même en cas de panne du réseau, une surveillance de qualité tant humaine qu’électronique, une température ambiante et un taux d’humidité constants, ainsi que des systèmes de détection et d’extinction d’incendie. De son côté, ISP propose à ses clients des espaces privatifs et un raccordement efficace au réseau: «Nous pouvons relier Lausanne à Genève en 1.1 millise-
conde.» Des chiffres que l’on a de la peine à se représenter, même face à des appareils concrets qui clignotent et des centaines de câbles et de fibres optiques. CLIENTS VARIÉS Alors que le sujet devient plus clair, de nombreuses questions se posent, dont une principale: Qui héberge ses données ici et pourquoi? «Nos clients sont tous très différents. Cela va du trader en matières premières, au site de e-commerce. Les raisons varient: sécurité; qualité, redondance et vitesse de connexion aux réseaux; obligation légale d’héberger ses données en Suisse. L’aspect financier est aussi important. Aménager rien qu’un petit local pour stocker ses données coûte très cher en matériel, en électricité ou encore en connexion au réseau. De plus, cela nécessite des connaissances que toutes les entreprises n’ont pas. Ici, les dépenses, et donc les coûts, sont mutualisés. Pour ce qui est du savoir-faire, ISP Solutions est forte d’une expérience de près de 14 ans que j’ai toujours plaisir à partager avec mes clients.» DÉFI ÉNERGÉTIQUE L’écologie est une des motivations du CEO: «On ne se rend pas compte de la consommation électrique. C’est l’équivalent de milliers de foyers et ce serait encore pire si chacun avait ses serveurs dans son coin.
Je suis content d’aider à réduire l’impact environnemental, en rassemblant mes clients ici, avec ces systèmes de qualité industrielle ayant de bien meilleurs rendements énergétiques.» Autre réjouissance, le matériel informatique qui est de plus en plus efficace, et qui donc consomme moins qu’il y a quelques années pour effectuer la même tâche: «Globalement, nous allons vers une diminution de la consommation énergétique par unité traitée.» UNE IDÉE PARTIE D’UN BESOIN Seule entreprise en suisse romande à ne proposer que de la colocation de racks dans de véritables datacenters, ISP est une structure légère à-même de répondre aux attentes de ses clients, comme le confirme M. Majorosi: «Nous sommes une petite entité, alors que certaines des entreprises qui
Assurer les retraites, renforcer l’AVS.
Une AVS renforcée et des rentes plus élevées Grâce à la réforme des retraites et pour la première fois depuis plus de 40 ans, les rentes AVS seront réellement augmentées. Ainsi, le pilier le plus juste et le plus efficace de notre prévoyance vieillesse sera considérablement renforcé. www.retraites-sures-oui.ch
nous font confiance sont fortes de plusieurs milliers d’employés. Au final, notre recette est simple et peut se résumer en 3 mots: confiance, disponibilité et réactivité. Le tout bien entendu 7 jours sur 7 et 24h sur 24.» Malgré ce succès, ISP Solutions est née par hasard. Au départ, les quatre fondateurs – tous issus de l’informatique – avaient simplement besoin de ce service pour leurs activités respectives. Il n’existait pas, alors ils l’ont créé: «Ça marche car ISP a été fondée à partir d’un besoin réel et non d’un calcul économique.» Simple et intuitif, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde. A la fin de la visite, en sortant du centre, Stéphane confie en souriant: «Vous savez, nous faisons cela depuis 2004 mais certains de mes amis ne comprennent toujours pas ce que je fais.»
Globalement, nous allons vers une diminution de la consommation énergétique par unité traitée.
Carlo Sommaruga, conseiller national (GE)
Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats (GE)
Ruth Dreifuss, ancienne conseillère fédérale
Rebecca Ruiz, conseillère nationale (VD)
Roger Nordmann, conseiller national (VD)
Géraldine Savary, conseillère aux Etats (VD)
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Swiss Data Day Brandreport 11
La donnée comme carburant de la Transformation Digitale La Transformation Digitale d’une entreprise implique de travailler sur 3 piliers différents de l’organisation: l’expérience client, les processus opérationnels ainsi que le modèle d’affaire.
Certains métiers vont être digitalement modifiés et de nouveaux produits et services digitaux vont apparaitre dans vote catalogue. Pourquoi ne pas vendre les données collectées? Ou faire payer à vos partenaires l’accès à une partie de vos processus via des API? Vendre du service web, des applications mobiles etc.?
TEXTE DARIO MANGANO
L’EXPÉRIENCE CLIENT Les entreprises ont déjà énormément investit dans la connaissance de leurs clients et c’est bien normal! Mais l’effort consentit s’est bien souvent limité à connaître le profil d’achat du client. Aujourd’hui, nous pouvons et nous devons aller beaucoup plus loin. Connaître son client ça veut dire connaître ses habitudes, anticiper ses frustrations, lui proposer de nouveaux services et, pourquoi pas, lui donner la main sur une partie de vos processus. Grâce à la multiplication des canaux d’interaction avec le client, la Transformation Digitale vous permettra d’analyser non seulement ses habitudes d’achat, mais aussi son style de vie en collectant des informations sur son comportement lorsqu’il est en contact avec votre société, mais aussi avec vos concurrents, vos partenaires et d’autres acteurs de votre écosystème dans sa globalité. Cette récolte d’informations vous permettra d’anticiper les attentes de votre client et ainsi de mieux le satisfaire. Vous pourrez par la même occasion, augmenter votre chiffre d’affaire en lui proposant de nouveaux services et de nouveaux produits, et même des services digitaux.
Dario Mangano Fondateur du Swiss BI Network et du Swiss Data Day LES PROCESSUS OPÉRATIONNELS Lors d’une Transformation Digitale, vous allez être amenés à transformer vos processus opérationnels. En effet, la connaissance étendue du client ainsi obtenue, devra être partagée à tous les étages de vote entreprise et y compris avec certains de vos partenaires. Les rôles et responsabilités, ainsi que l’ownership des données et des processus devront être revus. Pour y arriver, ces processus devront être documentés, automatisés et partagés. N’oubliez pas que vos clients, vos fournisseurs et vos employés, qui sont les atouts principaux de toute société commerciale, se sont ubérisés. Ils s’attendent donc naturellement à avoir accès à l’information en deux clics de souris. Les clients veulent aujourd’hui connaître l’état de leur commande, suivre la livraison de leur colis, le traitement réservé à leur plainte, etc. Le seul moyen pour y arriver et donc la revue compète de vos processus. LE MODÈLE D’AFFAIRE La Transformation Digitale aura aussi un impact sur vote modèle d’affaire!
L’IMPORTANCE DE LA DONNÉE On le voit, la Transformation Digitale ouvre de nouveaux horizons et de nouvelles perspectives. Tant dans la satisfaction de vos clients que dans l’optimisation et la transparence de vos processus ou dans la possibilité d’augmenter votre chiffre d’affaire. Il est important donc de se transformer sans attendre! Mais tout cela est impossible sans un dispositif important, qui est le préalable à toute transformation: la gestion de la donnée. On l’a vu, la Transformation implique de collecter, valoriser, partager de plus en plus de données. La donnée, qu’elle soit interne, externe, structurée ou non, est le carburant essentiel de toute société moderne. Avant de vous lancer dans cette fantastique aventure de la Transformation Digitale, assurez-vous donc que vous avez mis en place l’infrastructure nécessaire pour gérer ces flux de données, que vous avez les compétences et le sponsorship nécessaire pour mener à bien ces chantiers. Il est peutêtre temps de penser à recruter un Chief Digital Officer au sein de vote comité de direction…
Swiss Data Day En 2017, Swiss BI day devient Swiss Data Day Suite au succès des dernières éditions Swiss BI Day, visant à rassembler les professionnels de l’informatique décisionnelle (Business Intelligence) en Suisse, le salon devient le
Swiss Data Day. Le Swiss Data Day élargit le sujet autour d’autres thématiques qui touchent à la donnée, afin de présenter les dernières tendances du domaine et de faciliter le réseautage. Lors de cet événement pas de place pour les traditionnelles présentations commerciales des fournisseurs de services et de logiciels! La matinée est dédiée à des présentations réalisées par des key notes speaker mondialement reconnus et l’après-midi à des présentations de cas clients: des chefs d’entreprises et de départements expliqueront comment ils ont résolu des problématiques complexes liées aux données. Quatre thèmes seront présents cette année: La Business Intelligence, La Data Science, La data Quality et L’Innovation. Un coin réservé aux chasseurs de têtes spécialistes du domaine permettra aux participants d’échanger leurs CV et même de passer des interviews. Le thème du SDD 2017: Quels enjeux pour vos données à l’ère de la transformation digitale? Rendez-vous au Swisstech Convention Center de l’EPFL à Lausanne le 8 novembre 2017 www.swissdataday.share-movement.com
À propos de l'auteur Dario Mangano a occupé des postes de direction dans de grandes sociétés telles que Palexpo, Nespesso, Capital Goup et Merck Serono. Dans ces différents rôles, il a été chargé de définir et de mettre en œuvre des stratégies pour transformer les données internes structurées et non structurées en informations et connaissances utiles pour soutenir la prise de décision stratégique. Dario Mangano détient un doctorat en gestion de l'information et une licence en dynamique de groupe. Il est également le fondateur du Swiss Business Intelligence Netwok, Des Swiss BI Days, des Swiss BI Award et du salon Swiss Data Days. Conférencier et auteur du livre: The Integrated Data Hub ™. Il est l'inventeur du concept Leaf Schema.
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De l'analyse des données à la prise de décision en entreprise Grâce à sa plateforme d’aide à la prise de décision qui associe les analyses, la planification et la simulation dans un seul environnement, l’éditeur de logiciel suisse BOARD International permet aux grandes multinationales de valoriser leur patrimoine de données et d'informations et de les traduire en stratégies et en efficacité. TEXTE BOARD
Des machines toujours plus intelligentes, l'Internet des objets (IoT) et les mégadonnées (Big Data) sont les principaux aspects d'une révolution technologique que le monde de l'entreprise ne peut pas se permettre d'ignorer. La croissance exponentielle des données qui caractérise cette révolution doit être gérée et valorisée. Savoir exploiter pleinement le potentiel des données pour produire et acheminer la valeur dans l'ensemble de l'organisation est une compétence clé du processus de décision qui concerne également des fonctions spécifiques de l'entreprise, comme le directeur financier (CFO). Pourtant, dans les entreprises, les données sont souvent distribuées par des systèmes dépassés, interconnectés de manière inadéquate, voire pas du tout, et de nombreuses informations clé restent
inaccessibles ou isolées dans une feuille de calcul ou un ordinateur portable. La majeure partie des données disponibles est donc peu utilisée ou totalement exclue des processus de décision. En réunissant la Business Intelligence, la Gestion de la Performance et les Analyses Prédictives dans une seule plateforme, le fabricant de logiciel suisse BOARD International aide des organisations de premier plan dans le monde entier - par exemple H&M, KPMG, DHL, Mitsubishi, NEC, Puma, Rolls-Royce, Siemens, Toyota et ZF Group - à gagner en compétitivité et à utiliser leurs énormes masses de données pour prendre les bonnes décisions. BOARD intègre les analyses, les rapports, la simulation et la planification dans un même environnement interactif qui permet de superviser l'ensemble du processus de décision, de la définition des objectifs à la planification des actions nécessaires pour les atteindre, jusqu'au contrôle des résultats obtenus et à la formulation de scénarios alternatifs. Qu'il s'agisse de données provenant du service financier, des ventes, du marketing, de la logistique, des ressources humaines ou de l'exploitation, BOARD les intègre, les réunit et les visualise pour l'organisation sous une forme logique, à la fois standardisée et hautement personnalisée, partageable, flexible et adaptée aux besoins. Armin Ohlinger, Directeur des systèmes d'information chez ZF Group, a déclaré: «Grâce à BOARD, nous n'avons qu'une seule source d'information dans l'entreprise. Cette solution est extrêmement
utile pour gérer un groupe de cette dimension, en continuelle expansion». Une plateforme de prise de décision efficace adaptée à l'évolution numérique doit considérer les outils d'application, les personnes et les activités de l'entreprise comme un seul grand processus cognitif: «La version actuelle du logiciel, BOARD 10.1, nous a permis d'augmenter le potentiel de notre plateforme grâce aux technologies cognitives qui imitent les facultés humaines de compréhension et de raisonnement.» - explique Pietro Ferrari, Directeur de la technologie chez BOARD International. «Grâce à cette évolution, la nouvelle version de BOARD améliore de façon très significative l'interaction entre les utilisateurs et les données qui devient naturelle et facile, comme la communication entre les êtres humains. La nouvelle fonction Search Generated Analytics, par exemple, permet à n'importe quel utilisateur professionnel sans connaissance technique particulière d'interroger BOARD, de dialoguer avec le programme, d'obtenir une réponse immédiate sous la forme d'un rapport généré par le système auquel est automatiquement intégré un commentaire textuel ou vocal. On peut obtenir le même résultat en tapant la question: BOARD crée immédiatement un rapport avec les résultat les plus pertinents qu'il a trouvés dans les rapports précédents.» ajoute Pietro Ferrari. Grâce à sa plateforme basée sur une architecture unique, BOARD a créé un pont entre les technologies cognitives et l'informatique décisionnelle, la planification, la simulation et l'analyse prédictive qui
révolutionne l'efficacité de la prise de décision en entreprise. D'ailleurs, BOARD International sera Platinum Sponsor au Swiss Data Day, le salon dédié aux innovations les plus pointues de la Business Intelligence qui se tiendra à Lausanne le 8 novembre 2017; une reconnaissance de son rôle de partenaire de la révolution numérique. Les participants pourront y rencontrer les spécialistes de BOARD et entendre le témoignage client de Tamoil Suisse qui, grâce à la flexibilité et à l'approche tout-en-un de BI & CPM qui est la spécialité de BOARD, a mis en œuvre une solution
organisationnelle qui intègre les processus de Planification de la production, des ventes et du marketing avec l'analyse des coûts. Plus d'information: www.board.com
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12 Brandreport Ericsson
«La société connectée passe à la vitesse supérieure» A la tête de l’antenne helvétique du géant Ericsson, Martin Buerki travaille activement sur le déploiement prochain de la 5G. L’avènement de ce nouveau paradigme technologique promet bien des changements et améliorations pour les consommateurs mais également pour les industriels et professionnels. Interview. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Lorsque l’on parle de 5G ou encore d’internet des objets, ou IoT, on pense directement aux opérateurs téléphoniques. Mais en amont de la chaîne, la présence d’acteurs tels qu’Ericsson s’avère essentielle. Expliquez-nous en quoi consiste précisément votre rôle dans le déploiement de ce nouveau réseau. Notre rôle consiste avant tout à connecter les acteurs pour créer un réseau, un écosystème. Ceci passe par la mise en place d’infrastruc-
tures techniques qui permettent d’utiliser les mobiles et autres objets connectés. Notre travail et présence en Suisse durant ces vingt dernières années l’illustre bien puisque nous avons considérablement œuvré dans le but d’étendre la portée de ces infrastructures et d’offrir la meilleure connectivité au plus grand nombre. Nous sommes d’ailleurs le principal fournisseur de réseau mobile pour les opérateurs téléphoniques majeurs en Suisse tels que Swisscom. Nous travaillons également avec Salt et différents fournis-
seurs d’énergie. Nous développons par ailleurs les applications et solutions de cloud nécessaires au fonctionnement des services mobiles. Pour résumer, nous permettons de connecter au réseau tout ce qui est susceptible de l’être.
L’arrivée prochaine de la 5G fait couler beaucoup d’encre. Le potentiel semble illimité. Quand pourra-ton utiliser ce nouveau réseau et quels sont les principaux avantages qu’il comprendra? La 5G devrait commencer à arriver en Suisse d’ici à la fin de la décennie. Pour les utilisateurs de mobile, les avantages seront nombreux avec une couverture réseau bien plus large et amenant une vitesse plus élevée que celle dont on bénéficie aujourd’hui. Par conséquent, on verra de plus en plus d’objets et d’industries se connecter. Alors que les générations technologiques précédentes consistaient à connecter
la population, et dans une certaine mesure également des objets (machine to machine), la 5G permettra d’étendre cette couverture réseau aux objets de tous types ainsi qu’aux infrastructures industrielles de manière plus large. Et cela partout, en bénéficiant d’une rapidité et d’une puissance de connexion extrêmement élevée. Dans ce sens, on peut dire que la société connectée passe véritablement à la vitesse supérieure.
En favorisant l’émergence de l’internet des objets, la 5G va bouleverser de nombreux secteurs et domaines d’activité. Quel est votre regard sur ce nouveau paradigme et la multitude de nouvelles possibilités qui l’accompagne? Au-delà des usages purement individuels sur mobiles, la 5G va considérablement faire évoluer les pratiques industrielles et professionnelles, et cela dans de très nombreux domaines. Tous les secteurs sont concernés. On peut ici mentionner les activités représentant un certain danger pour les personnes, comme par exemple dans les mines ou les tâches de surveillance de situations dangereuses comme les incendies et les inondations où l’utilisation de véhicules et de drones pilotables à distance tend à se généraliser. Par ailleurs, la technologie 5G va considérablement améliorer la mobilité, notamment grâce à l’émergence des voitures connectées et des systèmes intelligents de gestion et de régulation du trafic automobile. Débits multipliés par un facteur 10 à 100, réduction du temps de réaction, capacité augmentée pouvant gérer 100 fois plus d’appareils connectés, couverture étendue, meilleure gestion de la consommation d’énergie: voilà quelques exemples d’améliorations qu’amènera la nouvelle génération. Cela permettra de connecter une quantité très importante de capteurs, très utiles par exemple pour la logistique et le smart metering, mais aussi d’utiliser la réalité augmentée et l’Internet tactile de façon mobile. Il sera aussi possible d’offrir des services haut-débit enrichis à chaque foyer sans nécessairement devoir installer une fibre jusqu’à la maison. La 5G va rendre beaucoup de choses possibles, et je suis sûr que l’on ne fait que commen-
cer à voir tout le potentiel de cette nouvelle technologie.
Où en est la Suisse par rapport aux autres pays dans le déploiement de la 5G et de l’internet des objets? Je dirais que la Suisse accuse peut-être un léger retard par rapport aux Etats-Unis ou encore à certains pays d’Asie. On y voit d’ailleurs des réseaux technologiquement proches de la 5G se développer aujourd’hui déjà. Mais nous restons tout de même bien placés au niveau mondial et sommes dans le top à l’échelle européenne. Il reste en outre quelques barrières en Suisse pour exploiter la 5G à son maximum, comme la régulation sur les radiations, qui est dix fois plus stricte que dans les pays européens. L’Europe doit d’ailleurs veiller à investir massivement aujourd’hui et demain pour rester dans la course en matière de digitalisation. En même temps, il s’agit de considérer de très près les questions liées à la protection des données et la sécurité en général. Un domaine dans lequel la Suisse, de par sa bonne réputation et sa tradition en la matière, a clairement une importante carte à jouer. Si le pays a longtemps été considéré comme étant le coffre-fort du monde, il doit aujourd’hui devenir sa forteresse numérique. En entendant parler de la 5G et des objets connectés, on peut avoir l’impression que ce paradigme technologique constitue une sorte d’étape ultime en termes de progression et de performances. Quelle est votre opinion quant à cela et doit-on déjà envisager quelle sera la prochaine étape? Bien que la 5G et l’internet des objets représentent déjà une excellente maturité en termes de moyens technologiques, la prochaine étape est déjà à notre porte. Nous ne savons pas encore ce qui viendra après la 5G, mais une chose est sûre: l’étendue de la couverture réseau et de sa capacité va continuer à s’améliorer avec le temps. Comme mentionné auparavant, la 5G permet de connecter les objets et les industries après que la 4G ait fait de même pour la population. Dans ce sens, l’évolution technologique consiste certainement à s’orienter vers un type de société entièrement connecté, peu importe les industries, usages ou géographies.
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Geosatis Technology Brandreport 13
«Notre produit s’adapte au comportement de chaque individu» A la tête de la société Geosatis Technology, José Demetrio a conçu avec son équipe un bracelet de surveillance électronique connecté et intelligent. Son développement a par ailleurs apporté à l’entreprise une expertise qui lui ouvre de nouvelles opportunités et perspectives. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Favoriser la réhabilitation sociale des individus avec un système de surveillance électronique intelligent, c’est précisément ce que propose la société Geosatis Technology. Basée dans Le Noirmont ainsi que dans le quartier de l’innovation de l’EPFL à Lausanne, elle a mis au point un bracelet d’un nouveau genre. S’adaptant au comportement de chaque utilisateur et aux législations des gouvernements concernés, cet objet connecté constitue un véritable concentré de technologies embarquées. Interview avec José Demetrio, co-fondateur et CEO de l’entreprise.
Smart Media: Avant de nous intéresser aux spécificités techniques de votre bracelet de surveillance électronique, racontez-nous comment vous avez eu l’idée de vous positionnez sur ce créneau en particulier. José Demetrio: En 2006, j’avais en fait participé à un projet en lien avec les institutions carcérales du canton de Genève. A cette époque déjà, il s’agissait de parvenir à désengorger les prisons en situation de surpopulation. Pour les individus considérés comme non dangereux pour la société, une des solutions consiste justement à les munir d’un bracelet de surveillance électronique. A partir de là, j’ai commencé à cogiter jusqu’à ce que l’idée prenne forme. Nous avons ensuite fondé l’entreprise en 2010, alors que très peu de sociétés s’étaient déjà positionnées dans le secteur des objets connectés. En quoi votre système de surveillance innove-t-il par rapport aux solutions qui existaient? En réalité, il n’existe pratiquement aucune
autre entreprise en Suisse ou en Europe qui propose des bracelets de surveillance électronique. Les systèmes qui existaient déjà étant vendus principalement par les Etats-Unis ou Israël. Notre approche a donc consisté à développer un bracelet connecté intelligent qui puisse s’adapter facilement et efficacement au comportement de chaque individu ainsi qu’aux législations et exigences des gouvernements concernés par la surveillance de ces personnes.
Et pour ce faire, quelles sont les différentes technologies qui sont embarquées dans votre bracelet? Nos bracelets sont bien entendu munis d’un système de géolocalisation qui envoie des informations en continu aux plateformes de surveillance utilisées par les différents gouvernements ayant recours à notre produit. En même temps, notre bracelet est intelligent dans la mesure où des alarmes se déclenchent automatiquement lorsque l’utilisateur se trouve en situation d’infraction. Ce qui peut par exemple correspondre à un horaire de rentrée non respecté ou encore à une zone franchie alors qu’elle a été délimitée au préalable comme étant interdite dans le cadre de la peine établie. Dans ces différents cas de figure, l’utilisateur sentira alors son bracelet vibrer et les organes de surveillance en seront directement informés sur leur plateforme de contrôle. Et tous ces paramètres doivent évidemment être facilement configurables par les autorités concernées en fonction des différents individus qu’ils doivent surveiller et de leurs habitudes de vie. Le bracelet est en outre muni de batteries performantes pour garantir une certaine autonomie énergétique.
Les personnes surveillées ne peuvent donc pas interagir avec le bracelet qu’elles portent? Non, elles ne peuvent pas l’enlever ni modifier son fonctionnement et ses réglages. Il leur faut seulement le recharger de temps en temps lorsqu’une alarme se déclenche pour indiquer que la batterie est presque déchargée. L’objectif de ce dispositif consiste à agir en quelque sorte comme une prison virtuelle. Cela permet de contribuer à lutter contre la surpopulation carcérale tout en permettant de réinsérer socialement des personnes qui ne présentent pas de danger pour la société. Il s’agit donc d’une approche permettant d’inverser la problématique de la surveillance, qui consistait auparavant à soumettre les individus à un étroit contrôle policier. Une méthode qui s’avère aussi coûteuse que non pratique. Votre système est-il utilisé uniquement en Suisse ou également à l’international? Notre clientèle est à 99% internationale. Notre bracelet est bien sûr utilisé en Suisse également. Mais nos clients se trouvent majoritairement répartis en Europe ainsi que dans le reste du monde. Le bracelet de surveillance électronique constitue un produit qui s’inscrit dans un créneau très spécifique. Travaillez-vous sur d’autres types d’objets connectés pour développer vos affaires durant les prochaines années? Bien sûr. Le développement de notre bracelet de surveillance nous a par ailleurs permis d’acquérir une grande expertise et de nombreuses compétences dans le domaine des objets connectés. Car ce produit
Nos bracelets sont bien entendu munis d’un système de géolocalisation
Ce produit intelligent concentre de nombreuses technologies différentes. intelligent concentre de nombreuses technologies différentes. Pour continuer dans notre créneau, qui consiste à développer et fabriquer des objets connectés métiers destinés aux professionnels ou encore aux gouvernements, nous travaillons notamment avec l’Agence spatiale européenne. Une collaboration qui a d’ailleurs débuté il y a deux ans déjà, en rapport avec la surveillance satellite, la géolocalisation et le mapping. Nous avons également reçu une demande de la part d’une entreprise active dans le domaine du sport établie en Pologne. Nous travaillons dans ce cadre sur le développement d’un système de télémétrie qui devrait être utilisé par un grand nombre d’acteurs professionnels du sport.
En quoi l’expertise acquise dans le développement de votre bracelet de surveillance est-elle utile pour ces différents projets? Outre les compétences techniques et la maîtrise des différents systèmes technologiques, nous avons acquis une forte expertise en matière de protection et sécurisation des données. Car en travaillant en collaboration avec des autorités gouvernementales, il faut évidemment être particulièrement compétent sur ces questions. Nous avons donc acquis un fort savoir-faire et une reconnaissance certaine en matière de cryptage des données et de sécurisation des serveurs et autres plateformes de traitement des informations fournies par nos systèmes connectés. Avec 40 collaborateurs dans notre société, dont 20 sont ingénieurs et certains sont titulaires d’un doctorat, notre ADN est clairement orienté sur l’expertise technique.
Avez-vous également d’autres projets en lien avec l’industrie? Oui. Nous sommes par exemple capables de connecter des parcs de machines de production industrielles avec les flux de commandes des clients ainsi que ceux de marchandises par exemple. Notre corps de métier consiste justement à pouvoir rendre les infrastructures de production d’une entreprise plus dynamiques dans l’optique de pouvoir optimiser son fonctionnement pour réaliser d’importantes économies. Plusieurs projets de collaboration avec des acteurs industriels sont d’ailleurs en cours. Collaborez-vous également avec d’autres acteurs spécialisés dans votre domaine pour étendre et développer votre offre? Nous avons effectivement bâti une étroite collaboration avec une entreprise partenaire spécialisée dans les interfaces informatiques. Dans ce cadre, nous travaillons avec la société e-novinfo, basée à Marin, Renens et Delémont. Souvent mises de côté, les questions liées aux infrastructures de l’interface informatique s’avèrent pourtant essentielles si l’on veut pouvoir utiliser des objets connectés de manière fluide et efficace. Plus d'information: www.geo-satis.com
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14 Brandreport Comptoir Suisse
«Cette année, le Comptoir Suisse dédie 5000m2 à l’innovation technologique» Si le Comptoir Suisse est bien sûr associé à la tradition helvétique, avec notamment ses nombreux produits du terroir à (re)découvrir, la manifestation marque un grand coup cette année en décuplant la surface consacrée à l’innovation technologique, au gaming, à la réalité virtuelle ou encore à l’IOT. Présentation. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Toujours fidèle à sa forte tradition agricole et à ses producteurs locaux, le Comptoir Suisse s’est également mis à la page en matière de technologies et d’innovations. Fourmillant de start-up et d’entreprises qui se démarquent en matière de produits et services novateurs, la Suisse romande est aussi et surtout une terre de technophiles. Pour les mettre en lumière, la manifestation incontournable de la rentrée décuple la surface qu’elle dédie à ces thématiques. Ainsi, c’est sur 5000m2 que les visiteurs pourront découvrir les pépites de leur région et s’initier à la fabrication et au pilotage de drones, à la réalité augmentée ou encore à l’internet des objets. Interview avec David Granite, chef de produit au Comptoir Suisse et responsable de l’innovation.
Smart Media: Parlez-nous de cet immense espace dédié aux dernières technologies et à l’innovation au sein du Comptoir Suisse. David Granite: Baptisé Le Lab de l’innovation, cet espace de 5000m2 sera entièrement dédié à l’innovation technologique. Les visiteurs pourront ainsi découvrir les tendances et dernières nouveautés en matière de robotique, de jeux vidéo, d’objets connectés, de drones ou encore de réalité virtuelle et augmentée. Conscients du réel engouement du grand public pour ces thématiques et de l’essor des entreprises et start-up romandes actives dans ces domaines, nous avons vou-
lu faire la part belle à ces acteurs de l’innovation tout en répondant à la demande des visiteurs de la manifestation.
nombreux simulateurs de jeu dans différents stands. La société Ozwe sera aussi présente pour monter son nouveau jeu Anshar Wars 2, disponible en réalité virtuelle également.
brication. Sur place, on pourra également découvrir Pepper et Nao, les robots stars du moment apportés par la société suisse Avatarion Technology.
Une partie du Lab sera également dédiée à la robotique? C’est exact. Sur un espace de 80m2, le Centre professionnel du nord vaudois sera présent pour proposer au public des initiations à la robotique, l’électronique ainsi que la mécanique à travers différents ateliers de fa-
Et concernant la mobilité et les drones? La navette autonome des transports de la région Morges, Bière et Cossonay sera présentée, de même que sa stratégie «smart city» pour le canton de Vaud. Concernant les drones, un espace leur sera dédié avec
Quelle sera l’attraction phare de cet espace? Pour cette édition 2017, nous avons la chance de pouvoir accueillir en exclusivité mondiale le jeu BattleKart. Créé au sein d’une halle en Belgique, c’est la première fois qu’il s’exporte le temps d’un événement éphémère. Sur 2000m2, les joueurs pilotent des karts en se déplaçant sur un écran interactif qui sert de piste. Un serveur permet en outre de faire interagir les trajectoires des karts avec les éléments du jeu disposés sur la piste-écran. C’est une sorte de Mario Kart grandeur nature où le jeu est étendu au monde physique pour devenir tangible.
de nombreux workshops destinés aux personnes qui voudraient s’initier à la construction de leur propre drone. Une flight zone accueillera aussi une course de ces objets volants ouverte aux novices. A la clé, des prix comprenant notamment un package complet avec drone, caméra embarquée, lunettes connectées et manette de contrôle.
Quelle place sera également accordée aux multiples start-up qui essaiment en Suisse romande? Avec le soutien de Lausanne Région et de l’Etat de Vaud ainsi que la collaboration de venturelab, qui apporte son aide pour la création de jeunes entreprises, quelque 50 nouvelles sociétés romandes actives dans les secteurs de l’innovation auront l’opportunité de présenter leurs produits et services au grand public. Un focus important sera aussi proposé sur la thématique du storytelling. Dites-nous en plus à ce sujet. L’idée consiste à soutenir et stimuler la créativité des jeunes dans l’optique de créer et raconter une histoire. Pour cela, la start-up Spooklight propose un atelier durant lequel les participants sont amenés à créer leur propre film d’animations en réalité augmenté utilisant l'application Storyfab. Un programme soutenu également par le célèbre Studio Banana de Lausanne.
Quoi d’autre par rapport au secteur des jeux-vidéo? Nous accueillerons Nintendo sur un stand de 150m2 avec ses derniers jeux ainsi que 20 Minutes et Just Dance, qui organisent un concours de chorégraphies. De nombreuses entreprises et start-up suisses seront également présentes telles qu’Opticale, qui a développé un jeu basé sur le même principe que Pokémon Go. Les participants seront donc invités à trouver et collectionner des créatures disposées dans tout l’espace du Comptoir pour tenter de gagner des prix. Les visiteurs pourront également essayer de
Smart Facts Informations, programme détaillé et inscriptions pour certaines activités: www.comptoir.ch Du 15 au 24 septembre 2017 à Beaulieu, Lausanne
Innovations connectées
«La Suisse représente un marché propice aux innovations connectées» Friands de nouveautés et curieux quant au développement de l’internet des objets, les Helvètes constituent un marché cible à privilégier pour les innovateurs. A la tête de RedDolphin, une société spécialisée dans la vente de dispositifs connectés, Laurent Eymard analyse les tendances d’un secteur en pleine croissance. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Smart Media: Si la Suisse cultive une importante tradition liée à l’innovation, elle est aussi un pays assez traditionnel qui n’aborde pas le changement si facilement. Que dire alors de l’arrivée des objets connectés sur le marché helvétique? Laurent Eymard: En réalité j’ai clairement le sentiment que la Suisse représente un marché propice aux innovations connectées. Tout peut marcher dans ce pays. Il s’agit peut-être d’un petit territoire géographiquement mais ses habitants sont friands de nouveautés et s’avèrent particulièrement curieux quant au développement des objets connectés. De manière générale, on peut aussi constater que la population dispose des moyens financiers suffisants pour satisfaire cette curiosité. Un autre indicateur important doit être prise en compte: les Suisses sont très présents sur les plateformes de financement participatif et soutiennent particulièrement le développement de projets liés aux technologies connectées. Comment vous positionnez-vous dans ce contexte et quel est votre rôle? Notre rôle consiste à servir de lien entre les innovateurs et les consommateurs. Dans ce sens, il nous faut aller à la rencontre des start-up qui développent de nouveaux pro-
duits. Cela nous permet notamment de repérer les tendances du marché et d’identifier les projets les plus prometteurs. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous nous rendons chaque début d’année au salon CES de Las Vegas, un rendez-vous incontournable en matière d’innovation technologique. Dans un deuxième temps, nous construisons des partenariats avec les acteurs de l’innovation pour les aiguiller et leur permettre d’accéder au marché. Pour cela, il nous faut par exemple identifier et définir clairement les canaux de distribution à favoriser en fonction du type de produits dont il s’agit.
L’internet des objets concerne tous les domaines et secteurs d’activité. Y en a-t-il un qui se démarque en termes d’attractivité ou de demande? Pas vraiment. On constate effectivement qu’aucun domaine n’échappe à l’arrivée de ces objets connectés. En revanche, on peut observer certaines complications dans des segments bien précis. Je pense notamment à ce que l’on appelle les wearables, soit les objets qui sont intégrés dans les chaussures, les vêtements ainsi que les montres ou encore les bracelets. Il y a quelques années, on prédisait un vrai boom de ce type de produits. Mais en raison des nombreuses contraintes liées à l’intégration de technologies de
pointe dans des objets usuels, on remarque que ce segment progresse en fait plus lentement que prévu. Car ces objets hybrides entre des matériaux courants et des dispositifs sophistiqués doivent rester agréables à porter, légers, non irritants et quasiment autonomes au niveau énergétique. Ce qui représente un challenge de taille pour les innovateurs et les fabricants.
Et que dire du domaine de la santé? Comment concilier la crédibilité propre au milieu médical avec le développement d’objets connectés?
En fait cela ne s’avère pas vraiment problématique dans la mesure où les innovateurs dans ce domaine sont souvent des médecins ou d’anciens professionnels de la santé. C’est pourquoi il est important d’opérer une réelle distinction entre les dispositifs médicaux et les gadgets. A terme, l’utilisation de ce type de dispositifs va en outre contribuer à améliorer globalement la qualité de vie et augmenter l’état de santé des populations tout en faisant baisser les coûts de la santé. Et l’arrivée de ces technologies n’enlève rien aux médecins et à leur importance.
Seulement, cela permet de donner un rôle plus central et actif aux patients qui bénéficieront de moyens leur permettant de mettre des sensations en lien avec des données factuelles. Ce qui constitue également un réel avantage pour le corps de médical, qui pourra par exemple améliorer la qualité d’un diagnostic ou encore mesurer plus précisément l’effet d’un traitement.
Parmi les prochaines nouveautés qui vont arriver sur le marché suisse, quel est votre produit «coup de cœur»? En septembre nous lancerons la commercialisation d’une mini sonde connectée destinée aux amateurs de vin. En analysant sa composition, elle permettra de dessiner une sorte de cartographie et d’établir des liens avec les autres vins que l’on est susceptible d’apprécier. A nouveau, il s’agit d’un moyen permettant de lier concrètement des sensations plutôt inexplicables avec des données factuelles. Et en Suisse, pays de l’horlogerie, a-t-on enterré trop tôt le potentiel de la montre connectée? Certainement. Même si plusieurs fabricants ont essuyé un échec en tentant de lancer leur montre connectée, cela ne signifie pas pour autant que ce produit n’a pas de potentiel. Le problème réside à mon avis dans le timing ainsi que dans l’approche adoptée par les horlogers. Sans être complètement technologique, la montre connectée qui connaîtra le succès sera certainement hybride. Elle devra allier de manière ingénieuse mécanique de précision, artisanat et dispositifs technologiques. Comme pour les wearables, le défi est de taille, mais finira par être relevé.
Domotique
Des solutions à la portée de tous Grâce à la communication sans fil et l’inter-connectivité des systèmes, la domotique propose désormais des solutions complètes, abordables et simples à installer. Longtemps réservée aux plus fortunés ou aux propriétaires de maisons neuves, la maison intelligente n’est plus un luxe. Que l’on soit locataire ou que l’on rénove un logement ancien, on aurait tort de se priver des avancées de la domotique tant ses atouts sont nombreux: confort, sécurité, économies d’énergie mais aussi, à la veille des vacances, tranquillité d’esprit. Du système d’alarme anti-intrusion jusqu’à l’arrosage automatique pilotable à distance depuis un Smartphone, de la caméra de sécurité au portier vidéo connecté, ces outils intelligents protègent votre maison des intrus et la font
vivre durant votre absence. «Grâce au standard de communication sans fil «Z-Wave» adopté par plus de 400 fabricants, les types de configurations sont infinis et peuvent évoluer au rythme choisi et en fonction de son budget », précise Olivier Nadot, fondateur de Swiss Domotique, première boutique suisse de produits domotiques en ligne. Pour un budget de 400 à 500 CHF, on peut ainsi s’équiper d’un kit de démarrage alarme ou d’un pack domotique comprenant un contrôleur central et 5 modules intelligents associés:prises contrôlables à distance, détecteur de mouvements, de vibrations et de température, détecteurs de fumée et d’inondation, capteurs magnétiques à placer sur les portes et les
fenêtres. Pour ceux qui veulent se lancer et souhaitent être guidés, l’équipe de Swiss Domotique prodigue de précieux conseils sur son show-room de Salavaux et peut vous faire bénéficier de son réseau national de partenaires installateurs.
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4e révolution industrielle et carrière bancaire: l’enjeu de la formation continue Le changement de paradigme auquel nous assistons est non seulement profond mais inédit. Si les précédentes révolutions que constitue l’émergence des couples charbon/acier (1760-1840), pétrole/électricité (1880 -1920) et électronique/informatique (1960-1980) ont apporté leur lot de transformation économique et sociale, la révolution de l’internet 2.0, des objets connectés et de l’intelligence artificielle initiée au début des années 2000 est en train de bouleverser le quotidien de 9 milliards de personnes.
Frédéric Kohler
TEXTE FRÉDÉRIC KOHLER, DIRECTEUR DE L’ISFB
Directeur de l’ISFB
Bouleversement ou disruption car l’ampleur et la vitesse de la transformation sont tout simplement ahurissantes et les conséquences sur les acteurs jamais vues. Les disrupteurs d’aujourd’hui (Airbnb, Uber ou Amazon) n’existaient pas il y a seulement quelques années. Les imprimantes 3D, les véhicules autonomes, les objets connectés, la thérapie génique ou les monnaies virtuelles de type bitcoin n’auront mis que 10 ans pour passer du rêve à la réalité. L’impact sur les entreprises est majeur. Deux chiffres: 12% seulement des entreprises classées en 1960 dans le classement Fortunes 500 existent encore et rien qu’en 2016, 26% d’entre elles en sont sortis. Si le consommateur est indiscutablement le gagnant de cette vague numérique, les
conséquences sur le marché du travail sont (et vont être de plus en plus) brutales. Non seulement de nombreux postes et métiers disparaissent du fait du remplacement de l’homme par la machine mais la nature même du travail va se trouver modifiée. Jusqu’alors les évolutions technologiques avaient créé plus d’emplois de production qu’elles n’en avaient détruits et leur vitesse de pénétration avait permis aux « cols bleus » de s’adapter sur une ou plusieurs générations. Si cette 4e révolution touche une fois encore cette population, ce sont aussi des pans entiers de l’activité de service qui sont touchés. Un consensus rare des prévisionnistes de Davos 2017 prévoit la disparition pure et simple de métiers aussi différents que les pharmaciens,
les radiologues, les traders, les auditeurs, les analystes financiers, les juristes, les conseillers fiscaux, les agents immobiliers, mais aussi les vendeurs, les arbitres sportifs, les assistants administratifs ou les serveurs de café… le tout représentant un emploi sur deux d’ici 20 ans aux USA. Globalement tous les métiers routiniers (administratifs ou d’intermédiation) constitutifs de l’essentiel de la classe moyenne sont concernés. Pour tous les autres, le turn-over des emplois, des métiers et des compétences va s’accélérer. Le changement et son corollaire l’adaptation vont devenir la règle. La notion d’emploi va aussi devenir plus floue et l’éclosion récente d’un réseau de travailleurs multi-facettes et indépendants (Human
cloud) facturant les entreprises pour leurs services ponctuels pourrait bien constituer un nouveau modèle à côté de l’actuel salariat. Sans prédire jusqu’où ira ce changement de nature, on peut affirmer sans peur de se tromper que les compétences permettant d’évoluer favorablement dans ce nouveau contexte seront très différentes: la créativité, les compétences cognitives et systémiques, les compétences sociales, l’agilité et capacité à résoudre des problèmes complexes vont devenir les clés du succès quel que soit le job. Cette tendance de fond est confirmée par une étude réalisée en 2017 par Deloitte sur la digitalisation de l’économie auprès de 10'000 dirigeants et DRH de 140 pays. Celle-ci montre que la gestion des compétences et la formation des employés est le deuxième sujet de préoccupation (en hausse de 6 places sur 12 mois). Pas étonnant puisque selon le WEF, la demi-vie d’une compétence métier est déjà inférieure à 5 ans, que la durée moyenne d’un job également et que l’allongement de la durée de la vie professionnelle est inéluctable. 90% des décideurs interrogés estiment qu’ils disposeront des compétences nécessaires en interne à condition de mettre en place dans les 2 années qui viennent des structures innovantes d’apprentissage et d’acquisition permanents de compétences en remplacement des classiques LMS (Learning Management System). Cela passera nécessairement par une redéfinition du rôle du L&D manager qui va devoir concevoir et mettre en œuvre très rapidement des solutions efficientes de développement de l’agilité et de toutes les sortes de compétences interdisciplinaires. Mais cela se fera aussi par un changement drastique et urgent des pratiques individuelles en matière de formation professionnelle. Il revient à chacun de devenir l’acteur de sa carrière, de son employabilité, de la gestion de ses compétences. Compter sur les structures étatiques ou sur son employeur pour détecter et couvrir ses besoins
de formation relève d’une forme de naïveté périlleuse. Au fur et à mesure que l’offre d’emploi s’amenuise et que la demande devient pléthorique, les organisations ont tôt fait de changer, plutôt que de le former, un employé non adapté pour un autre plus opérationnel. Au niveau individuel, l’anticipation, la stratégie et l’initiative sont devenues indissociables de la gestion de carrière. Evaluer régulièrement sa valeur marché, couvrir les gaps de compétences pour garder son job, en acquérir de nouvelles pour en trouver un autre… tel est désormais le credo de tout acteur de l’économie numérique.
Plus d'information: www.isfb.ch
ISBF L’institut supérieur de formation bancaire est une association professionnelle à but non lucratif reconnue d’utilité publique. Leader de la formation bancaire en Romandie depuis 30 ans, l’ISFB forme tout type de banquiers, de l’assistant junior au CEO en passant par l’expert en reporting fiscal, le Compliance Officer, l’analyste financier ou le conseiller financier. A son catalogue, plus de 150 cours et certificats / diplômes cantonaux, fédéraux ou européens. L’ISFB est accrédité SAQ, certifié ISO9001 et soutenu par l’ASB, Genève Place Financière, la FFPC et le Canton de Genève.
UN SUP P LÉMENT THÉMATIQUE DE S MART MEDIA
16 Interview Marco Quinter
Les PME peuvent elles aussi dire adieu aux frais d’itinérance: Surfez, téléphonez et envoyez des SMS dans toute l’Union européenne comme en Suisse Les cartes sont rebattues sur le marché des télécommunications qui est marqué par de nombreux changements. UPC propose également de nouveaux abonnements mobiles Business incluant l’itinérance dans l’UE. Qu’est-ce-que cela signifie pour les PME? Entretien avec Marco Quinter, Directeur UPC Business TEXTE GEROLD BRÜTSCH-PRÉVÔT
Les frais supplémentaires d’itinérance sont supprimés pour les citoyens de l’UE. D’une manière générale, cette mesure ne s'applique pas aux Suisses. Pourquoi cela? Posez la question à nos concurrents. Car, pour notre part, nous avons choisi de supprimer ces frais! Mais la raison est bien sûr que la Suisse est une île, indépendante de la politique tarifaire pratiquée par l’Europe. Les nouvelles réglementations de l’UE ne concernent pas la Suisse. Et bien sûr, les montants concernés sont très importants. Les taxes d’itinérance sont extrêmement lucratives. Comment la société UPC peut-elle se «permettre» de supprimer les taxes d’itinérance? Notre réseau international, grâce à notre lien avec Liberty Global, nous permet d’offrir des abonnements mobiles à nos clients avec un rapport qualité-prix unique. UPC pense à l'échelle mondiale et européenne. Grâce à nos sociétés affiliées à l’étranger, nous sommes en mesure de répercuter les baisses de prix sur nos clients suisses. Vu sous cet angle, la Suisse profite des réglementations de l’UE. Comment une PME peut-elle en bénéficier? Elle profite de l’offre d’itinérance défiant toute concurrence que nous offrons aux PME. De ce fait, elle bénéficie également de notre suppression des taxes d’itinérance. Grâce aux trois abonnements Business Mobile Free différents, les indépendants et les PME peuvent bénéficier des mêmes prix intéressants en matière de données, de téléphonie et d'envoi de SMS, que ce soit en Suisse ou dans les différents pays de l’UE. En outre, avec ces trois abonnements différents, nous sommes également en mesure de proposer une offre personnalisée aux PME.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement? L’offre la plus avantageuse est l’abonnement «Business Mobile Free S». Elle inclut 1 000 Mo de données internet à haut débit en Suisse et dans l’UE, des données illimitées en Suisse et des appels et SMS illimités en Suisse et dans l’UE. Cette offre coûte 32 francs par mobile. Si une PME est déjà cliente d’UPC, elle bénéficie en plus d’une réduction mensuelle de 10 francs avec un produit combiné ou internet. Nos clients Business, plus de 50 000 actuellement, peuvent déjà en profiter. Pour ceux qui ont besoin d’un paquet important de données, il existe l’abonnement avec 10 000 Mo pour seulement 52 francs. Que ce soit 1 000, 4 000 ou 10 000 Mo, nous proposons toujours l’offre la plus avantageuse du marché pour les clients professionnels. Qu’est-ce que cela signifie pour une PME qui utilise environ 20 smartphones? Les offres sont également valables pour un mobile. Si une PME fournit un mobile à ses 20 salariés, nous proposons en supplément une remise sur volume de 7 francs. Cela signifie qu’en tant qu’entreprise cliente, elle ne paie plus que 15 francs par appareil. Mais ce n’est pas tout: à partir de 3 appareils, la réduction est de 5 francs, à partir de 11 appareils, elle est de 7 francs et au-delà de 50 appareils, elle est de 9 francs. Cela défie toute concurrence. Que se passe-t-il lorsque les données incluses pour l’espace de l’UE sont épuisées? Dans ce cas, le client reçoit automatiquement une notification. Il a ensuite la possibilité de créditer son abonnement avec un forfait d’itinérance supplémentaire, par exemple 250 Mo pour 17 francs, ou bien de poursuivre sa session au tarif de données normal
d’environ 28 centimes par Mo. En revanche, pour les gros paquets de données, notre offre est quasiment inédite. Avec l’abonnement Business Mobile Free L, le client reçoit chaque mois 10 000 Mo! Et pour ce qui est de la Suisse, il est possible dans tous les cas de surfer de manière illimitée.
Pour le peintre Meier à Wallisellen qui a 3 salariés et dont la clientèle est dans l’Oberland zurichois, il n’y a donc aucun changement? Si. Les nouveaux abonnements sont également très avantageux pour le peintre Meier et ses trois salariés: lorsqu’ils partent en congés ou simplement lorsqu'ils se rendent dans un pays voisin durant le week-end.
les clients et qui leur offre également une certaine sécurité. J'ai construit le domaine du B2B en 20 ans environ. En moyenne, mes collaborateurs ont 10 à 15 ans d’ancienneté.
La qualité du réseau est-elle un sujet de discussion? De moins en moins. Tous les opérateurs évoluent à un très haut niveau sur le marché. En revanche, la couverture réseau du domicile est un thème important, notamment lorsqu’il s'agit de garantir la réception derrière du béton ou des fenêtres. C’est assurément un facteur de différenciation sur lequel nous travaillons. Par exemple, faire
en sorte que les appareils du bureau passent automatiquement sur le Wi-Fi.
Pour conclure, que prévoyez-vous pour l’avenir? La sécurité informatique est de plus en plus importante. Même pour les PME. La protection contre les cyberattaques, les extorsions de fonds, l’identification précoce des menaces et des mesures de prévention contre la cybercriminalité. L'internet des objets, les villes intelligentes, les villes en réseau, le Big Data, sont des thématiques dont nous devrons nous préoccuper à l'avenir.
La société UPC est nouvelle dans le secteur «Business to Business» de la téléphonie mobile. Comment votre entreprise se positionne-t-elle sur le marché? Notre slogan est «Business mobile free». Vu sous cet angle, l’offre correspond parfaitement à notre «ADN». La liberté pour nos clients. Il ne s'agit pas uniquement de téléphoner librement dans l’espace de l’Union européenne, mais aussi des clients dans les régions frontalières, le Tessin, Genève, Bâle, le Jura. Jusqu’à aujourd'hui, il fallait constamment faire attention au réseau dans lequel on se trouvait. Ce problème est maintenant résolu, et à un tarif raisonnable. L’équité est fondamentale pour nous à ce sujet. C’est la raison pour laquelle nous répercutons à 100 % sur nos clients les avantages dont nous bénéficions à travers nos sociétés affiliées implantées dans l’UE. Enfin, tout cela doit être simple et transparent: une offre, un prix. Y a-t-il d’autres avantages, en dehors du prix? Notre service B2B est à la disposition de nos clients jour et nuit. Nous sommes pour ainsi dire une PME à l’intérieur du groupe UPC et c’est la raison pour laquelle nous sommes très proches de nos clients. Il est primordial pour nous de pouvoir concevoir des solutions en collaboration avec nos clients, afin de proposer une offre personnalisée à un prix attrayant. Un aspect émotionnel, culturel intervient également: La continuité dans le management, un point très apprécié par
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4 Pas de durée contractuelle minimale 4 Conservation du numéro mobile 4 Carte SIM gratuite au lieu de CHF 47.–
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0800 888 304 | upc.ch/business * CHF 10.- de rabais par carte SIM pour les clients qui utilisent aussi d’autres produits UPC Business tels que Business Combi 200 pour CHF 109.-/mois. ** Appels et SMS illimités en Suisse. Appels illimités dans le pays de l’UE soit sortants vers la Suisse soit entrants depuis le pays de l’UE. SMS illimités du pays de l’UE vers tous les réseaux suisses. Les appels de Suisse vers les pays de l’UE ainsi que les appels sortants entre pays de l’UE ne sont pas compris. Informations supplémentaires et sur les pays sur upc.ch/fr/business. Sous réserve de modifications.
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